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Les conseils prodigués dans ce document ne représentent que l’expérience et l’avis


personnel de son auteur qui n’est pas avocat en immigration. Il est préférable de
consulter un avocat en immigration en cas de problème avant, pendant ou après
votre voyage aux Etats-Unis.

@ France-ESTA.fr

@ France-ESTA.fr, 2017
1) Voyager aux États-Unis : comment entrer sur le territoire ? ..................................................... 4
a. Formalités générales .......................................................................................................................................... 4
i. Détenir un passeport biométrique ou électronique........................................................................... 4
ii. Être en possession d’une autorisation ESTA ......................................................................................... 5
iii. Prouver son intention de repartir............................................................................................................. 5
iv. Démontrer sa solvabilité ............................................................................................................................. 5
b. L’ESTA, la clé d’entrée........................................................................................................................................ 5
i. Limite de la durée du séjour ....................................................................................................................... 6
ii. Validité du passeport .................................................................................................................................... 6
iii. L’ESTA, sous quelles conditions ? ............................................................................................................. 6
iv. Renoncement à ses droits ........................................................................................................................... 7
v. Les nouvelles règles ...................................................................................................................................... 7
c. ESTA en instance ................................................................................................................................................. 7
d. Refus de l’ESTA..................................................................................................................................................... 8
i. Voyage non autorisé ..................................................................................................................................... 8
ii. Interdiction d’entrer sur le territoire....................................................................................................... 8
e. Perte de l’ESTA ..................................................................................................................................................... 9

2) Passer la douane ................................................................................................................................... 10


a. En file d’attente… dans l’avion ..................................................................................................................... 10
b. Quel est le but du voyage ?............................................................................................................................ 10
c. Importations autorisées et interdites ......................................................................................................... 10
d. Quid de l’animal de compagnie ?................................................................................................................. 12

3) Une fois sur place.................................................................................................................................. 12


a. Est-il possible de renouveler son ESTA depuis les États-Unis ? .......................................................... 12
b. Quid des pays limitrophes ?........................................................................................................................... 13
c. Est-il possible de travailler ? .......................................................................................................................... 13
d. Questions d’ordre pratique ........................................................................................................................... 13
e. Pour rester, comment faire ? ........................................................................................................................ 14

4) Guide de conversation en anglais .................................................................................................... 15


a. Formules de politesse ...................................................................................................................................... 15
b. Conversation de base....................................................................................................................................... 15
c. Se déplacer .......................................................................................................................................................... 15
d. Consommer ......................................................................................................................................................... 15

@ France-ESTA.fr, 2017
Destination populaire par excellence, les États-Unis attirent chaque année des visiteurs
du monde entier. Avec une superficie de 9 631 417 km², le pays regroupe cinquante États, et
Washington en est la capitale. Aussi divers que vastes, les États-Unis ne cessent chaque année
de démontrer leur attractivité. Historiquement terre d’immigration, le pays reste encore
aujourd’hui relativement ouvert. Cette ouverture s’illustre notamment par la mise en place
d’une demande d’autorisation simplifiée d’entrée sur le territoire nommée ESTA.

Pour autant, certaines règles doivent absolument être suivies sous peine de se voir
refouler du pays. Alors, pour un voyage serein et agréable, une seule chose : suivez le guide !

1) Voyager aux États-Unis : comment entrer sur le territoire ?

a. Formalités générales

i. Détenir un passeport biométrique ou électronique

Bien que la procédure simplifiée dans le cadre de l’ESTA n’impose pas la demande d’un
visa, certains documents sont obligatoires. L’oubli ou la non-conformité de l’un d’eux pourra
faire l’objet d’une interdiction d’entrée sur le territoire.

Parmi ces documents, le passeport figure en première place. Celui-ci doit être
biométrique ou électronique et, bien entendu, en cours de validité. Attention, afin de
respecter la loi américaine, il doit être encore valable six mois au minimum après la date
prévue de votre départ du territoire américain.

Si vous voyagez en famille, prudence, les enfants (peu importe leur âge) doivent être
en possession de leur propre passeport. Et dans le cadre d’un passeport délivré en urgence,
la demande de visa est obligatoire.

Le saviez-vous ? Vous pouvez vous assurer que votre passeport est en conformité avec les
normes américaines sur le site de l’ambassade des États-Unis en France.

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ii. Être en possession d’une autorisation ESTA

Dans le cadre d’un séjour de moins de 90 jours, les ressortissants des 36 pays
signataires de l’accord d’exemption de visa, dont la France, la Suisse, le Luxembourg et la
Belgique, ont la possibilité d’entrer aux États-Unis sans visa. Ils doivent détenir un document
nommé ESTA, qui doit être demandé au moins 72 heures avant l’arrivée sur le territoire et
reste valable deux ans.

iii. Prouver son intention de repartir

Pour démontrer aux agents de l’immigration que vous ne projetez pas de rester sur le
territoire américain, pensez à bien réserver votre billet avion retour. Dans le cas d’une arrivée
par la mer, conservez bien votre billet de croisière, il pourra vous être demandé par les
autorités et prouvera encore une fois que vous n’êtes que de passage.

Valable pour un séjour touristique comme un voyage d’affaires, l’ESTA autorise une
présence de 90 jours maximum sur le territoire américain. Tout dépassement peut entraîner
votre raccompagnement à la frontière et l’annulation de votre autorisation. Et bien
qu’autorisant les voyages d’affaires, l’ESTA ne permet pas de travailler. Prudence, il est
également strictement interdit de rester sur le territoire pour y effectuer une demande de
visa de travail par exemple.

iv. Démontrer sa solvabilité

Afin de démontrer que vous serez autonome lors de votre séjour, vous devrez
probablement prouver votre solvabilité lors de votre arrivée sur le territoire américain. Cela
se traduit généralement par la présentation d’une carte de crédit internationale et/ou d’un
chéquier.

b. L’ESTA, la clé d’entrée

Pour rappel, l’ESTA est une autorisation de voyage pour les États-Unis permettant aux
ressortissants des pays signataires de s’affranchir d’une demande de visa. Bien que nettement
simplifiée comparativement à une procédure de visa, la demande obéit à quatre règles
fondamentales.

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i. Limite de la durée du séjour

Votre séjour ne doit pas excéder les 90 jours, quelles que soient les raisons de votre
entrée sur le territoire américain. En cas de dépassement, ne serait-ce que de 24 heures, vous
serez considéré comme immigrant illégal et traité comme tel par les autorités.

Valable deux ans, l’ESTA vous autorise par ailleurs à vous rendre aux États-Unis autant
de fois que vous le souhaitez en respectant la durée globale des 90 jours. Si vous épuisez le
nombre de jours avant ces deux années et que vous projetez de revenir sur le territoire, vous
devrez procéder à une nouvelle demande hors des États-Unis. Vous avez en effet l’obligation
absolue de quitter le sol américain pour formuler une nouvelle requête.

Le saviez-vous ? La visite des pays frontaliers des États-Unis compte dans la durée de votre
séjour sous ESTA. Concrètement, si vous vous rendez au Mexique ou au Canada durant une
semaine, les sept jours seront décomptés de votre durée globale sous ESTA.

ii. Validité du passeport

Comme énoncé précédemment, votre passeport doit être électronique ou


biométrique. Chaque ressortissant doit posséder son propre passeport, y compris les enfants,
quel que soit leur âge. Et attention, les passeports en question doivent être valides six mois
après la sortie du territoire américain. Si vous avez un doute sur le vôtre, n’hésitez pas à vous
rendre en préfecture pour des compléments d’information, voire effectuer si besoin une
demande de renouvellement. À titre d’information, le délai d’obtention est généralement de
trois semaines.

iii. L’ESTA, sous quelles conditions ?

Le programme d’Exemption de visa (Visa Waiver Program) est uniquement valable


pour les ressortissants des pays signataires arrivant par avion ou par voie maritime aux États-
Unis. Bien qu’étant principalement dédié aux voyages touristiques, l’ESTA autorise les voyages
d’affaires (comprenez conférences ou ateliers par exemple). Attention, la frontière étant
ténue entre le voyage professionnel et l’activité professionnelle, n’hésitez pas à vous
rapprocher de votre ambassade si le cas se présente.

Le saviez-vous ? Hawaï étant un État américain, vous avez tout à fait la possibilité de visiter ce
lieu paradisiaque avec votre ESTA.

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iv. Renoncement à ses droits

La dernière condition de recours à l’ESTA, bien que fondamentale, reste très souvent
inconnue des ressortissants qui en font la demande. En effet, en utilisant l’ESTA, vous
renoncez à l’ensemble de vos droits. Cette condition étant bien entendu non négociable. De
manière très pratique, vous ne pouvez bénéficier d’aucune protection juridique en cas
d’arrestation. Prenez donc garde au délai des 90 jours, car, si dépassement de ce dernier, vous
serez considéré comme un immigrant illégal et votre ambassade ne vous sera d’aucune aide.

v. Les nouvelles règles

Dans un contexte international complexe, le Congrès des États-Unis a adopté le


18 décembre 2015 une loi impactant le programme d’exemption de visa, à savoir l’ESTA. Tout
voyageur s’étant rendu en Iran, Irak, Syrie ou Soudan depuis le 1er mars 2011 ne pourra
désormais plus prétendre à l’ESTA.

Les conditions d’entrée au Canada en avion depuis les États-Unis ou tout autre pays
ont également été renforcées. Depuis le 15 mars 2016, une autorisation de voyage
électronique (AVE), un document comparable à l’ESTA, est obligatoire pour tout voyageur
étranger dispensé de visa souhaitant se rendre au pays de l’érable par la voie des airs.

c. ESTA en instance

Avant toute chose, il est important de comprendre qu’un ESTA en instance ne signifie
pas que votre autorisation a été refusée. La majorité des contrôles étant effectués de manière
électronique, il est tout à fait possible que, si votre demande a été réalisée lors d’un pic de
trafic, le système d’information peine à valider l’ensemble des éléments.

À cela s’ajoute le fait que, parfois, les autorités américaines procèdent à des contrôles
supplémentaires. Dans ce cas, la demande sera, durant ces phases de vérification, mise en
attente. Et pas d’inquiétude si vous êtes concerné par ces contrôles, les autorités choisissent
régulièrement de manière aléatoire les dossiers à inspecter.

Concernant le délai d’attente, une réponse vous sera généralement communiquée


sous 72 heures par les autorités. Attention, il ne vous est pas permis de voyager avec une
autorisation ESTA en instance.

Le saviez-vous ? Une simple erreur de frappe lors de l’enregistrement de vos données peut
avoir pour conséquence une mise en instance de votre ESTA.

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d. Refus de l’ESTA

Aïe, votre demande d’ESTA a été refusée. Bien que la situation ne soit pas confortable,
ce refus ne signifie pas automatiquement une interdiction nette et définitive d’entrée sur le
territoire. Avant toute chose, il faut comprendre le refus auquel vous êtes confronté. Il en
existe en effet deux types : le « voyage non autorisé » et l’autorisation accordée mais avec une
« entrée sur le territoire interdite ».

i. Voyage non autorisé

Les raisons de ce refus peuvent être multiples, mais la plus commune étant liée à une
demande antérieure. En effet, si vous aviez soumis une demande identique, la nouvelle sera
par principe refusée. Le refus peut également provenir d’une erreur lors de la transmission
des données, comme un numéro de passeport qui ne correspond pas ou un mot mal
orthographié. Ainsi, avant de valider tout formulaire, il est essentiel de vérifier à plusieurs
reprises les données enregistrées. Autre raison : si un visa, quelle que soit sa catégorie, a été
refusé dans le passé, une demande ESTA sera par principe également déclinée.

Le saviez-vous ? Dans le cas d’un refus d’ESTA, vous avez encore la possibilité de vous rendre
aux États-Unis en ayant recours à une demande de visa auprès de l’ambassade du pays.

ii. Interdiction d’entrer sur le territoire

Moins répandu, le refus d’entrée sur le territoire malgré une autorisation ESTA n’est
toutefois pas impossible et peut se présenter à vous. C’est lors du passage au poste
d’immigration que l’on vous annonce que vous devrez rentrer dans votre pays de résidence.
N’étant pas autorisé à poser le pied sur le sol américain, vous serez amené à attendre le
prochain vol au sein des bureaux d’immigration. À savoir également qu’un seul appel
téléphonique vous sera accordé. Les téléphones portables sont par ailleurs interdits dans les
locaux. Les causes de refus sont multiples et, comme énoncé précédemment, lors d’une
demande d’ESTA, vous renoncez à vos droits.

Relativement rares, ces refus concernent généralement les personnes soupçonnées de


venir travailler aux États-Unis sans visa. Si dans le cadre d’un de vos séjours précédents la
durée maximale de votre ESTA (90 jours) ou de votre visa a été dépassée, vous avez fait ce
que l’on nomme un « overstay », et c’est le cas le plus grave ; vous pouvez vous voir interdire
l’entrée sur le pays de six mois à plusieurs années.

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Le saviez-vous ? Le taux de refus d’un ESTA est d’environ 0,1 %, soit 1 demande sur 1 000.
L’ESTA ne constitue nullement une autorisation d’entrée sur le territoire, mais une demande.
Il revient à l’agent d’immigration lors de votre sortie d’avion de vous laisser entrer ou non.

e. Perte de l’ESTA

Panique à bord, vous avez égaré votre ESTA. Deux solutions s’offrent à vous. Le
premier, vous avez perdu votre document mais vous ne l’aviez pas encore imprimé. Il vous
suffit alors de vous connecter au site officiel pour le retrouver et l’imprimer.

Perdre son ESTA ne signifie pas devoir procéder à une nouvelle demande. Ce dernier
étant valide deux ans, il est inutile de déposer une nouvelle demande si et seulement si votre
situation n’a pas changé. Attention, si votre nom, pays ou toute autre information personnelle
a évolué, vous devrez effectuer une nouvelle demande afin de vous rendre sur le territoire
américain.

La procédure à suivre pour récupérer votre document ESTA est la suivante :


- Se connecter sur le site officiel : https://esta.cbp.dhs.gov/esta/
- Cliquer sur « Retrieve Application » – Récupérer sa demande.
- Sélectionner le type de demande souhaitée.
- Entrer les informations demandées pour vérification.

Si aucun document n’a été trouvé, cela signifie soit que les informations communiquées
sont incorrectes, soit que la demande a expiré. Il vous faudra dès lors procéder à une
nouvelle demande et vous affranchir des frais correspondants.

Le saviez-vous ? Il existe de nombreux moyens de conserver votre ESTA pour le récupérer en


cas d’oubli : enregistrement sur clé USB, en ligne via des outils tels que Dropbox, envoi par
mail. Ces solutions vous permettent de ne jamais perdre vos documents.

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2) Passer la douane

a. En file d’attente… dans l’avion

La première étape de la douane se réalisera dans… l’avion ! En effet, quelques minutes


avant l’atterrissage, le personnel de bord vous remettra un document nommé U.S Customs
and Border Protection form. Remplissez-le avec attention. Il sera en effet à remettre à l’agent
d’immigration lors du passage de la douane. Et une fois l’avion posé, ne criez pas victoire trop
vite, vous n’êtes pas encore aux États-Unis.

b. Quel est le but du voyage ?

Une fois descendu de l’avion, armez-vous de patience. Les files d’attente sont en
général longues et le mieux que vous puissiez faire est de ne pas vous faire remarquer. Il est
tout à fait courant de devoir attendre plus d’une heure. Anticipez bien ce délai si vous avez
une correspondance.

Une fois arrivé face à l’agent d’immigration, répondez clairement à ses interrogations
et suivez ses instructions. Il commencera généralement l’entretien en vous posant des
questions très globales sur le motif de votre voyage, votre lieu de résidence ou la durée de
votre séjour. Viendra ensuite la prise d’empreintes digitales sur un scanner. Et si vous voyagez
avec un téléphone ou un ordinateur, veillez bien à ce que vos appareils soient chargés. Il est
en effet tout à fait possible que l’agent vous demande d’allumer vos appareils pour diverses
vérifications.

Et voilà ! Une fois la porte de la douane franchie, vous voici bel et bien sur le sol américain !

c. Importations autorisées et interdites

Lors de votre passage en douane, vous aurez déclaré un certain nombre d’éléments,
dont vos produits d’importation. Certains sont autorisés, d’autres strictement interdits. Et
encore une fois, aux États-Unis, on ne plaisante pas avec la loi. Les chiens douaniers sont là
pour le rappeler si nécessaire.

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Lors de votre entrée sur le territoire américain, vous êtes autorisé à apporter :
- 1 litre d’alcool ou de vin à condition d’être âgé de 21 ans minimum.
- 2 kilos de tabac ou 50 cigares ou 200 cigarettes.
- Des cadeaux si le montant global ne dépasse pas 100 $.
- Des aliments sous vide.
- Des médicaments encore une fois à la condition d’être en mesure de présenter
l’ordonnance.
- Du cash à hauteur de 10 000 $.

Concernant les produits alimentaires, bien que certains soient autorisés, la plupart restent
interdits. Parmi les produits à ne pas emporter avec vous, nous citerons la viande et le fromage
pour exemple. Mais attention, certains fruits et légumes le sont également. Pour voyager en
toute sérénité, nous vous conseillons d’éviter d’importer tout article alimentaire et de vous
rapprocher de votre compagnie aérienne si vous avez un doute.

Concernant les articles interdits, il faut distinguer les interdictions en soute et en cabine.

Articles interdits en soute : allumettes, briquets, liquides inflammables, matières toxiques, e-


cigarettes…

Articles interdits en cabine : tout item pouvant être considéré comme une arme (couteau,
coupe-ongles, rasoir…). Les articles potentiellement dangereux devront également effectuer
le trajet en soute. Pour des informations complémentaires, nous vous suggérons de vous
rapprocher de votre compagnie aérienne.

Le saviez-vous ? Bien que les liquides soient interdits en cabine, il existe des exceptions,
notamment pour les aliments pour bébé, les médicaments à condition de présenter une
ordonnance traduite en anglais ainsi que pour tout liquide acheté en duty free sans limite de
contenance.

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d. Quid de l’animal de compagnie ?

Vous avez tout à fait la possibilité de vous rendre aux États-Unis en compagnie de votre
chat ou de votre chien.

Les règles sont les suivantes :

- Votre animal doit être pucé. Les tatouages ne sont pas reconnus aux États-Unis.
- Il doit être à jour de ses vaccins.
- Il doit également être vacciné contre la rage.
- Il doit bénéficier d’un passeport pour animaux.
- Enfin, vous devez pouvoir présenter un certificat de bonne santé daté de moins de 10
jours avant le départ.

Le transport en lui-même variera selon le poids de votre animal. Ainsi, si celui-ci est
inférieur à 5 kilos, il pourra voyager avec vous en cabine, mais dans une cage réglementaire
International Air Transport Association et n’aura pas la possibilité d’en sortir avant l’arrivée.
Dans le cas où votre compagnon devrait voyager en soute, vérifiez bien la compatibilité de la
cage de transport avec votre compagnie aérienne. Aménagez la cage pour son plus grand
confort et écrivez-y son nom, vos coordonnées complètes ainsi que la mention « ANIMAL
ALIVE ».

Le saviez-vous ? Certains États comme Guam ou Hawaï imposent une période de quarantaine.
Si votre séjour est de courte durée, confier votre animal à un proche peut s’avérer préférable.

3) Une fois sur place

a. Est-il possible de renouveler son ESTA depuis les États-Unis ?

Votre autorisation arrive au terme de ses deux années ou votre « capital jours » a été
consommé ? Un renouvellement s’impose, ou plutôt une nouvelle demande, car l’ESTA ne
fonctionne pas par extension. Vous devrez reprendre la procédure depuis le début. Cela est
également vrai si vos informations ont changé, et ce quelle que soit la durée restante
d’utilisation de votre ESTA.

Toute autorisation ne pouvant pas être prolongée, vous avez l’obligation de quitter le
pays au terme des 90 jours, sans quoi vous serez considéré comme un immigrant illégal. La
procédure devra donc être effectuée hors du territoire américain.

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b. Quid des pays limitrophes ?

Votre autorisation arrive à son terme et vous pensez découvrir le Mexique ou le


Canada quelques jours ? Vous pouvez bien entendu vous y rendre, mais soyez conscient que
l’ESTA ne fonctionne pas pour l’accès par voie terrestre à ces deux pays. Il ne concerne en
effet que les personnes se rendant aux États-Unis par voie aérienne ou maritime. Dans le cas
d’une entrée sur le sol américain depuis le Canada, il vous faudra un document particulier
nommé I-94W qui vous permettra de vous rendre aux États-Unis pour… 90 jours maximum
dans le cadre d’un séjour touristique.

c. Est-il possible de travailler ?

L’ESTA étant une autorisation exclusivement valable dans le cadre d’un séjour
touristique ou d’un voyage d’affaires, il vous est formellement interdit d’exercer une activité
professionnelle sous ce statut. Le travail étant considéré aux États-Unis dans un sens large, les
missions en qualité d’indépendant sont également exclues. Le fait de multiplier les allers-
retours sous ESTA pourra aussi susciter une suspicion des agents d’immigration qui pourraient
très bien, à court ou moyen terme, vous refuser l’entrée sur le territoire. Et attention, aux
États-Unis, tout est conservé. Ainsi, travailler sur le sol américain sous statut ESTA revient à
exercer une activité illégale et donc à enfreindre la loi. Dans ce cas, si les autorités se rendent
compte d’une violation de statut, toute future demande, quelles que soient les conditions,
sera systématiquement refusée.

Si vous souhaitez effectivement travailler aux États-Unis, il vous faudra passer par la
case visa de travail, et cela hors du pays bien entendu.

Le saviez-vous ? Est considérée comme une activité professionnelle aux États-Unis toute
activité pouvant donner lieu à une valeur marchande.

d. Questions d’ordre pratique

Ça y est, vous y êtes. Les États-Unis vous accueillent à bras ouverts. À vous les grands
espaces et la découverte de mégapoles. Mais au fait, ça se passe comment niveau logistique ?

Côté monnaie, les billets sont de 1, 5, 10, 20, 50 ou 100 $ et toutes les coupures se
ressemblent ! Même taille et même couleur, donc attention lors de vos paiements. Pour
retirer du liquide, vous trouverez aisément de nombreux Automated Teller Machines – ATM,
mais la plupart des cartes de crédit sont acceptées comme moyen de paiement. Dans le cas
d’une location de voiture, la carte de crédit est obligatoire.

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Si vous souhaitez prendre le volant, sachez que, dans le cadre d’un séjour inférieur à
90 jours, les permis de conduire nationaux ou internationaux sont autorisés à condition qu’ils
soient valides depuis plus d’un an.

Concernant les magasins, ceux-ci sont généralement ouverts du lundi au samedi de


10 heures à 18 heures, les espaces marchands fermant plus aux alentours de 21 heures. En
cas d’urgence, pas de panique, de nombreux supermarchés restent ouverts en continu.

Pour appeler aux États-Unis depuis la France, il faut composer le 00 + 1 + indicatif de


la ville. N’hésitez pas à demander à votre hôtel l’indicatif correspondant, mais évitez de
téléphoner depuis votre chambre, les prix sont généralement élevés. Optez plutôt pour les
cabines publiques ou plus simplement votre téléphone portable. La couverture GSM est tout
à fait correcte et vous aurez également la possibilité de vous procurer si nécessaire une carte
SIM ainsi que des forfaits sans engagement à bas coût.

Le saviez-vous ? Ressortissants français, dans le cadre d’un séjour inférieur à trois mois, vous
êtes couverts par le système classique de Sécurité sociale.

e. Pour rester, comment faire ?

Si, au cours de votre séjour, vous êtes tombé sous le charme du pays de l’oncle Sam,
résistez à l’envie d’y rester dans l’immédiat. Étant sous ESTA, vous avez l’obligation de quitter
le pays après 90 jours de résidence. Dans le futur, si vous souhaitez y retourner, plusieurs
options s’offrent à vous : une nouvelle demande d’ESTA, une demande de visa ou encore la
loterie pouvant aboutir à la fameuse Green card.

Le saviez-vous ? La durée pour remplir une participation à la loterie carte verte – initiative
lancée par le Congrès américain visant à permettre à la plupart des citoyens du monde de
gagner la carte verte américaine – ne prend que 5 minutes !

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4) Guide de conversation en anglais

a. Formules de politesse

Hello : Bonjour
Good morning : Bonjour – à utiliser le matin
Good afternoon : Bonjour – à utiliser l’après-midi
Good evening : Bonsoir
Thank you very much : Merci beaucoup
Sorry, may I ask you a question please ? : Excusez-vous, puis-je vous poser une question s’il
vous plaît ?
Could you show me the restroom please ? : Pourriez-vous m’indiquer où se trouvent les
toilettes s’il vous plaît ?

b. Conversation de base

I’m French and therefore I do not speak much English : Je suis Français et ne parle que très
peu l’anglais.
Could you repeat please, I did not understand what you said ? : Pourriez-vous répéter s’il
vous plaît, je n’ai pas bien compris ?
Nice meeting you ! : Ravi de vous rencontrer !

c. Se déplacer

Where is the bus station ? : Où se trouve le terminus de bus ?


Where can I find a cab ? : Où puis-je trouver un taxi ?
At what time is the bus/train/plane ? : À quelle heure part le bus/le train/l’avion ?
Where is the ticket booth ? : Où se trouve le guichet de vente ?

d. Consommer

Which restaurants would you recommend in this area ? : Quels restaurants nous
recommandez-vous dans le coin ?
I would like a table for five : J’aimerais une table pour cinq personnes.
Could we have the check please ? : Pourrions-nous avoir l’addition s’il vous plaît ?
How much is this ? : Quel est le prix ?

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