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RÉUSSIR
aux
USA
Entreprendre, travailler
et vivre aux États-Unis
RÉUSSIR
aux
USA
Réussir aux USA
Entreprendre, travailler et vivre
aux États-Unis
Édition 2024
www.gereso.com/edition
e-mail : edition@gereso.fr
Tél. 02 43 23 03 53
GERESO SAS au capital de 465 920 euros - RCS Le MANS B 311 975 577
Siège social : 38 rue de la Teillaie - CS 81826 - 72018 Le Mans Cedex 2 - France
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Je remercie également mes clients qui m’ont appris tout ce que je sais
autant que je leur ai transmis tout ce dont ils pouvaient avoir besoin
pour s’implanter avec succès aux États-Unis.
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Sommaire
Remerciements .................................................................................... 5
Préface ............................................................................................... 11
Introduction ........................................................................................ 13
Vue d’ensemble: les États-Unis, un pays mais cinquante États ....... 19
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RÉUSSIR AUX USA
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SOMMAIRE
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Préface
Cette chanson qui a fait fureur dans les années soixante-dix est tou-
jours d’actualité. Je la vis au quotidien depuis plus de trente-cinq ans
en accompagnant des milliers de clients –bien souvent devenus amis–
dans leurs démarches complexes des lois d’immigration américaines.
En fait, quinze ans après cette chanson et trois jours après avoir prêté
serment à la cour d’appel de Paris en tant que jeune avocate, j’ai pris
l’avion pour la Floride sous le prétexte de compléter un stage trouvé
après avoir envoyé des centaines de postulations – trois cent trente
pour être exacte–, mais en réalité pour tenter mon rêve d’adolescente.
J’ai travaillé d’arrache-pied avec grande crainte d’échouer. Je ne par-
lais pas couramment la langue américaine (à distinguer de l’anglais
scolaire), je n’avais guère d’économies, mais ma détermination était
hors pair. Après avoir obtenu mon diplôme à l’université américaine
et exercé en tant qu’avocate aux États-Unis, j’ai souhaité aider les
immigrants de toutes origines, nationalités et parcours à réaliser leur
rêve de s’installer aux États-Unis. À ce jour, je représente aussi bien
des compagnies mégas multinationales concernant la mobilité de leurs
employés, des sportifs et artistes de haut niveau, des investisseurs et
professionnels, et bien sûr des personnes qui, comme moi, ne savaient
pas forcément au départ à quel saint se vouer tout en ayant un fort
désir de franchir le pas.
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Catherine Henin-Clark1
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Introduction
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Les États-Unis représentent un pays qui fait rêver. C’est un pays où il est
possible de réussir à partir de rien. C’est le marché le plus consomma-
teur du monde avec une population de plus de 330millions d’habitants.
Tout cela est vrai. Mais c’est aussi un pays où l’on ne vous attend pas.
Pour réussir, il faut d’abord comprendre ce pays, ses différences cultu-
relles, son histoire, ses modes de fonctionnement, venir avec un projet,
un savoir-faire et des capacités nancières importantes.
Avec ce guide, j’ai également voulu mettre un terme aux mythes, aux
idées préconçues, aux fausses informations et aux stéréotypes divers
et offrir des réponses aux questions qui se poseront à tout entrepre-
neur, toute PME, TPE qui souhaitent s’implanter aux États-Unis et y
envoyer leurs cadres pour assurer le lancement de leur liale.
S’implanter dans un autre pays signie qu’il faut être prêt à prendre des
risques… En effet, mais cela ne veut pas dire que vous ne voulez pas
quantier et anticiper au maximum ces risques.
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INTRODUCTION
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Dans ce guide, vous découvrirez donc, étape par étape, les démarches
nécessaires à une bonne implantation aux États-Unis, que vous vous
lanciez en entrepreneur solo ou que vous implantiez une liale.
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INTRODUCTION
À retenir !
Le rêve américain, c’est possible MAIS:
La supercie des États-Unis est égale à environ dix-sept fois
celle de la France: donc on ne se lance pas aux États-Unis en
visant tout le territoire. Bien considérer son lieu d’implantation en
fonction de:
- Son projet.
- Sa famille.
- La scalité de l’État et le coût de la vie dans l’État concerné.
- Les débouchés dans l’État concerné.
- Le décalage horaire: notamment si vous avez des liens perma-
nents avec la maison mère.
Bien valider son budget: intégrer les frais d’installation, les frais
d’avocats, les frais de recrutement, les frais de marketing, les
frais de prospection, les frais d’adaptation de votre produit.
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VUE D’ENSEMBLE :
LES ÉTATS-UNIS, UN PAYS
MAIS CINQUANTE ÉTATS
Avant de commencer à entrer dans les détails, voici une vue d’en-
semble des États-Unis. Une chose importante à retenir, c’est que les
États-Unis sont en fait cinquante États tous différents avec une culture,
une économie, un paysage différents. Les États-Unis ne sont pas ce
que vous voyez dans les lms. La connaissance des États-Unis ne peut
pas se résumer à quelques voyages en vacances. C’est un pays où tout
est possible, mais c’est un pays qu’il faut apprendre à connaître avant
de se lancer. Cette vue d’ensemble vous donne quelques notions pri-
maires sur les différences et caractères fondamentaux des États-Unis.
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Drapeau:
50États
1. https://www.census.gov/newsroom/press-releases/2022/new-years-day-
population.html#:~:text=DEC.,Day%20(April%201)%202020.
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VUE D’ENSEMBLE: LES ÉTATS-UNIS, UN PAYS MAIS CINQUANTE ÉTATS
2. https://tradingeconomics.com/united-states/gdp#:~:text=GDP%20
in%20the%20United%20States%20is%20expected%20to%20reach%20
23618.00,macro%20models%20and%20analysts%20expectations
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Je vous ai présenté des éléments très généraux, mais cela vous donne
une image de la puissance et de la grande diversité du pays que vous
allez maintenant apprendre à connaître, an de vous permettre une
expatriation et une implantation aux États-Unis en meilleure connais-
sance de cause, et avec des éléments de réexions qui seront néces-
saires à votre succès.
3. https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/etats-unis/presentation-des-
etats-unis/
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Chapitre I
RÉ
RÉUSSIR
USSIR SON
IMPLANT
IMPLANTATION
ATION
AUX ÉT
ÉTATS-UNIS
ATS-UNIS
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Un plan d’embauche est donc une partie cruciale. Vous devez y décrire
le personnel de départ avec un organigramme précis décrivant le poste
de chacun.
Je ne veux pas vous décourager, surtout que ces statistiques sont légè-
rement meilleures pour les détenteurs de visasE-2 investisseurs, mais
les taux d’échec de toutes les nouvelles entreprises selon le ministère
du Travail aux États-Unis (rapport Business Employment Dynamics du
Bureau of Labor2) seraient les suivants:
- 20% de taux d’échec jusqu’à la fin de la 1 reannée.
- 30% de taux d’échec jusqu’à la fin de la 2 e année.
- 50% de taux d’échec jusqu’à la fin de la 5 e année.
- 70% de taux d’échec jusqu’à la fin de la 10 eannée.
2. https://www.bls.gov/bdm/us_age_naics_00_table7.txt
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Le financement de départ
Déjà énuméré dans la description de votre entreprise, un tableau dé-
crivant votre nancement de départ est à intégrer dans vos prévisions
nancières. Il permet de rappeler à l’agent consulaire ce que vous avez
déjà investi dans la création de votre entreprise. Il ne s’agit pas ici de
montrer un investissement de départ le plus conséquent possible, mais
un investissement réfléchi permettant de lancer votre projet sur
des bases solides.
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Cette mesure est donc particulièrement analysée par les agents consu-
laires, car elle permet d’offrir la meilleure vue de la réalité économique
de votre entreprise. De plus, l’EBITDA permet de valoriser votre entre-
prise et de la comparer à d’autres entreprises du même secteur.
Le seuil de rentabilité
L’analyse du seuil de rentabilité est un élément attendu dans la plupart
des business plans. Cette analyse montre combien de revenus vous
avez besoin de dégager pour couvrir les frais xes et variables.
Pour faire simple, si votre chiffre d’affaires est inférieur à votre seuil de
rentabilité, votre entreprise court un risque non négligeable.
Une fois que vous avez nalisé ce business plan et que vous avez une
idée de vos besoins pour ce qui est du budget, des partenaires, des
fournisseurs, des clients, il convient de valider l’État dans lequel vous
souhaitez vous implanter.
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- À San Diego, vous aurez une main-d’œuvre qualiée dans les bio-
technologies, l’intelligence articielle.
- L’Ohio est plutôt un État industriel.
- L’Illinois est réputé pour les industries liées au transport, mais aussi
l’agriculture.
- L’Indiana est réputée pour les industries liées à l’automobile.
- Validez également si vous pouvez bénécier de crédit d’impôt.
- Validez également si vous pouvez bénécier de réductions de prix
en cas de location de locaux industriels. Certaines villes offrent des
aides en la matière.
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pour les populations noires, le port des armes). Ces différences cultu-
relles seront présentées de manière plus détaillée dans la deuxième
partie du livre. Appréhender ces différences en amont et comprendre
comment bâtir votre réseau est essentiel à votre réussite!
Une fois que vous avez validé votre État d’implantation, il faudra vali-
der vos capacités nancières que vous aurez déjà évaluées dans votre
business plan.
Il faut prévoir:
- Les coûts d’installation professionnelle et personnelle, à savoir:
Les coûts liés à l’avocat immigration.
Les coûts liés à l’avocat des affaires.
Les coûts liés à votre logement.
Les coûts liés à la location de votre local.
Les coûts liés à vos assurances.
Les coûts liés à vos équipements, votre voiture…
Les coûts liés à l’obtention des différents permis nécessaires pour
votre entreprise.
Les coûts liés à l’installation de votre famille, la santé, l’éducation…
- Les coûts de fonctionnement de votre entreprise pour la première
année.
Si vous souhaitez lancer une entreprise ou liale aux États-Unis,
il faudra budgéter au moins une année de budget de fonctionne-
ment qui inclura notamment les dépenses suivantes qui peuvent
surprendre par rapport à la France. Il ne faut pas hésiter à prendre
conseil auprès d’un consultant ou un expert-comptable franco-amé-
ricain pour valider votre budget de manière réaliste.
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Une fois que vous avez une première validation de votre projet, vous
pouvez commencer les démarches nécessaires pour l’obtention de
votre visa, car sans visa de travail ou entrepreneur, vous ne pourrez
pas rester, travailler et vivre aux États-Unis.
3. https://www.dol.gov/general/topic/wages
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Considérations juridiques
Il faut comprendre que pour venir vivre aux États-Unis, il vous faut un
visa. Par ailleurs, si vous mettez en place ou rachetez une entreprise,
ou une franchise, il y a de nombreux points juridiques à valider. Vos
partenaires seront inévitablement, a minima, un avocat spécialisé en
droit de l’immigration, un avocat en droit des affaires et enn potentiel-
lement un avocat en droit de la propriété intellectuelle. Il est préférable
de prendre des avocats spécialisés dans chaque domaine, car ce sont
des matières complexes et si un avocat propose tous les services, sauf
s’il a plusieurs avocats dans le même cabinet qui sont chacun spécia-
lisés dans une matière, vous pouvez vous poser des questions. Vous
n’irez pas voir un cardiologue si vous avez un problème d’oreille. C’est
un peu la même chose dans ce cas. Par ailleurs, et surtout en arrivant,
préférez des avocats franco-américains qui vous seront recommandés
(car les prix peuvent varier facilement d’un à cinq); ce qui vous permet-
tra de mieux comprendre des sujets parfois épineux comme l’immigra-
tion, le droit des brevets ou le droit de la franchise.
4. https://www.cbp.gov/travel/international-visitors/esta
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Ce visa est utilisé notamment pour les ingénieurs, managers qui lancent
une start-up aux États-Unis dans le domaine des nouvelles technolo-
gies, biotechnologies, industries aérospatiales…
Il n’y a aucune limite sur le nombre de fois où le visa E-2 peut être
renouvelé tant que l’investisseur répond toujours aux critères de l’E-2
et que l’investissement se poursuit.
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L’investisseurE-2 doit:
- Être à l’origine du capital et doit être propriétaire d’au moins 50% de
l’entreprise ou de ses parts ou actions.
- Venir aux États-Unis pour diriger et contrôler les opérations de l’en-
treprise dans laquelle il ou elle a investi.
Si la société est une start-up, l’investisseur doit déjà avoir fait des
achats pour au moins certains des actifs nécessaires, et doit être en
mesure de chiffrer précisément les moyens nanciers supplémentaires
nécessaires pour faire fonctionner l’entreprise. Souvent les investis-
seurs pensent qu’on leur demande de « mettre la charrue avant
les bœufs », car on leur demande d’investir avant même d’avoir
obtenu leur visa. En fait, l’ofcier consulaire ne se contente plus du
business plan. Il veut savoir que l’entrepreneur est bien engagé et qu’il
a déjà investi une partie substantielle des fonds nécessaires au bon
fonctionnement de l’entreprise qu’il s’engage à diriger s’il obtient son
visa.
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Enn, une des pièces maîtresses à fournir est le business plan très
détaillé sur les cinq prochaines années et il faut y inclure les dépenses
prévues et les prots. Le plan d’affaires doit vérier la capacité de l’en-
treprise à réaliser un bénéce dans un délai maximum de cinq ans. Ce
document doit également montrer le plan d’embauches sur cinq ans.
N’hésitez pas à faire valider votre business plan par un expert-comp-
table franco-américain qui pourra envisager au mieux vos besoins et
ceux de votre business.
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Autres documents:
- Un passeport pour voyager aux États-Unis et valide pour au moins
six mois après la date de demande de visa (y compris le temps de
traitement du visa).
- Une déclaration d’intention sans équivoque que les investisseurs
quitteront les États-Unis si le visaE-2 n’était pas renouvelé.
À NOTER
Même si le visaE est un visa temporaire, il vous est possible de postu-
ler pour le visa permanent en jouant par exemple à la loterie annuelle
DV-Lottery 5 que nous détaillerons par la suite.
5. https://dvprogram.state.gov/
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Pour nir, il ne faut pas oublier que votre visa est lié à la viabilité de
votre entreprise.
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Les centres régionaux sont désignés par l’USCIS. L’USCIS est auto-
risé à fermer un centre régional au cas où il ne favoriserait plus
la croissance économique aux États-Unis. En 2021, beaucoup de
centres ont été fermés et le programme a été momentanément sus-
pendu. Certains centres régionaux n’avaient pas de projets solides et
les investisseurs ont perdu leurs fonds, ce qui a fait chuter la réputa-
tion du programme. En effet, avant leur suspension en juin 2021, les
centres régionaux étaient à la fois l’optionEB-5 la plus populaire et la
plus grande source de fraude. Les centres régionaux permettent aux
candidatsEB-5 d’agir en tant qu’investisseurs plutôt qu’en tant qu’en-
trepreneurs, en investissant leur argent dans le centre, qui utilise cet
argent pour l’injecter dans des projets plus importants.
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Bien garder en tête que c’est un visa risqué, réservé aux immigrants
riches et soucieux des affaires qui cherchent à établir leur résidence
permanente aux États-Unis. Les entrepreneurs s’en tireront bien avec
le programme régulier, tandis que ceux qui souhaitent une approche
plus passive peuvent simplement investir leur argent dans un centre
régional. Les retours sur investissement des centres régionaux sont
généralement extrêmement faibles puisque le programme interdit le
retour des fonds avant que l’approbation complète nale et la suppres-
sion de la condition ne soient traitées.
Il s’agit actuellement d’un processus qui peut être très long pouvant
aller jusqu’à sept ans comme indiqué plus haut, et il peut arriver que le
montant total de l’investissement principal soit perdu pendant le trai-
tement de la demande. Le programme d’investisseursEB-5 n’est plus
ce qu’il était lors de son ouverture en 1990 et les investisseurs doivent
examiner toutes les options disponibles avant d’engager leur temps et
leurs fonds dans ce programme.
Une autre façon de venir travailler aux États-Unis est d’obtenir un visa
de travail de typeL-1 et de venir gérer la liale aux États-Unis.
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À NOTER
Le visaE-2 ne «convertit» pas à la carte verte sauf dans deux cas :
- Le cas du lancement d’une filiale avec un visaE-2 investisseur:
si la société en France ou dans votre pays d’origine (Canada,
Suisse…) est toujours en activité;
la société aux États-Unis a été en activité pendant au moins un an;
la société aux États-Unis a plusieurs niveaux d’employé(e)s (plu-
sieurs managers et autres employé(e)s);
le manager envoyé aux États-Unis pour lancer la filiale avait déjà en
France plusieurs employé(e)s sous sa direction.
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À retenir !
Les avantages du visaE-2 par rapport au visaL-1:
- Le visaE-2 est plus facile à obtenir et il est donné pour une du-
rée de quarante-huit mois, et renouvelable ad vitam aeternam,
tant que l’entreprise fonctionne.
- La création d’emplois n’est pas aussi critique: pour le visaL-1,
c’est non seulement indispensable mais très difcile à réaliser
en si peu de temps (moins d’un an); pour le visaE-2, il sufra
d’une ou deux personne(s) pour commencer; tout dépend de
la nature de l’entreprise.
- Avec le visa E-2, il est possible de faire venir une personne
supplémentaire en tant qu’employé nécessaire au développe-
ment de l’entreprise mais dans la mesure où il dispose des
qualications adéquates.
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C’est l’un des visas les plus utilisés et des plus intéressants. Il peut
déboucher sur une carte verte sans quitter le territoire. Vous pouvez
aussi voyager sans problème, même quand vous avez demandé la
carte verte et vous pouvez aussi changer d’employeur à condition
que le nouvel employeur fasse une demande de transfert de visa.
Pour ces raisons, c’est le plus convoité des visas de travail. C’est le
visa des employé(e)s qualié(e)s (par des études ou par une expérience
professionnelle reconnue).
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À NOTER
L’USCIS conteste de plus en plus souvent une demande de statut
H-1B sur la base de ce critère, indiquant que le poste offert n’est pas
une «specialty occupation».
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Ne pas oublier que l’employeur doit prouver qu’il ne peut pas trouver
d’employé américain pour le poste.
À NOTER
Si l’entreprise a un chiffre d’affaires faible, voire présente un déficit,
le dossier peut être accepté si le chef d’entreprise produit sa propre
déclaration de revenus démontrant des revenus importants et se porte
personnellement garant.
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nombre plus élevé de visas est destiné à celles dont le taux d’immigra-
tion est faible, tandis que les ressortissants des pays ayant envoyé plus
de 50000 émigrants aux États-Unis au cours des cinq dernières an-
nées n’en reçoivent aucun. Dans chacune de ces régions, aucun pays
ne peut recevoir, par an, plus de 7% des visas Diversité disponibles.
- Comment participer?
Seuls les formulaires électroniques de demande de visa DV remplis
en ligne sur le site www.dvlottery.state.gov pendant la période d’ins-
cription entre 16 h 00 temps universel (GMT) débutant en général le
premier ou deuxième jour du mois d’octobre et se nissant à 17h00
temps universel (GMT) le dernier jour de novembre seront acceptés par
le Département d’État.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
Les demandes sur papier ne seront pas acceptées. Il est très important
de joindre toutes les photographies requises. La demande sera reje-
tée si toutes les photos requises ne sont pas jointes électroniquement
avec le formulaire électronique de demande de visa DV. Il faut une
photographie pour chaque membre de la famille. Les photographies
doivent être récentes (moins d’un mois) et conformes au format de-
mandé sur le site du gouvernement. Utiliser le logiciel sur le site pour
valider chaque photographie soumise.
Une fois votre visa obtenu, vous aurez six mois pour le valider déni-
tivement en venant aux États-Unis. Il existe d’autres visas de travail
notamment et des visas étudiants que nous n’étudierons pas dans ce
guide qui s’adresse plutôt aux entrepreneurs qui souhaitent s’implanter
aux États-Unis. Nous avons tout de même indiqué la possibilité de la
loterie, car des personnes venues en visa E-2 ont par la suite joué et
obtenu leur carte verte par le biais de cette loterie. Ainsi, si vous êtes
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RÉUSSIR AUX USA
déjà présent aux États-Unis et possesseur d’un autre visa, par exemple
E-2, comme cela a été le cas de quatre de mes clients, vous devrez
faire ce que l’on appelle un «adjustement of status» de votre visa vers
le visa permanent.
Une fois votre projet déni comme indiqué dans la première partie de
ce chapitre, et que vous avez tous les éléments pour naliser l’obten-
tion de votre visa ou êtes déjà possesseur de votre visa, il faut mettre
en place votre projet.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
À NOTER
Si vous utilisez déjà votre marque en France et qu’elle y a été enregistrée,
vous pouvez étendre sa protection aux États-Unis à partir de la France.
Votre avocat(e) devra effectuer préalablement une recherche d’antériorité.
Dans la plupart des cas, on accorde une licence pour une durée dé-
terminée. D’autres fois, la durée est indéterminée, mais le concédant
ou les deux parties peuvent mettre un terme à la licence avec ou sans
motifs. En contrepartie des droits accordés par la licence, le licencié
s’engage à payer des redevances (sorte de loyer).
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Une fois que vos droits de propriété intellectuelle sont protégés, il faut
dans le même temps choisir le type de société que vous allez mettre
en place.
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Si vous projetez d’implanter une liale, pour toutes ces raisons, il faut
préférer la création d’une société aux États-Unis. La société mère fran-
çaise peut être associée ou actionnaire à 100% et il est conseillé de
demander à un expert-comptable franco-américain quelle est la meil-
leure stratégie.
Le cas du Delaware
Le Delaware est la juridiction de prédilection pour les sociétés cotées
aux États-Unis. Plus de la moitié de ces sociétés (dont 64% des so-
ciétés listées dans Fortune 500) sont enregistrées dans le Delaware. Le
Delaware peut également être intéressant si vous savez que vous allez
offrir vos services ou produits sur tout le territoire américain et risquez
d’avoir des employé(e)s sur l’ensemble du territoire.
Au niveau scal, il peut être avantageux pour une liale d’être enregistrée
dans le Delaware pour deux principales raisons:
- Les revenus non américains des sociétés liées d’outre-mer ne sont
normalement imposés qu’au moment de leur rapatriement.
- Les sociétés unipersonnelles constituées dans un autre État sont
considérées comme des « personnes morales transparentes », ce
qui permet aux membres non américains des LLCs, c’est-à-dire
«Limited Liability Company» –équivalent de la SARL de famille en
France– d’éviter la taxation sur des revenus non américains.
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La corporation, ou Inc.
La corporation est l’équivalent de la société anonyme (SA) en France.
Outre le fait qu’elle est relativement facile à constituer, elle permet de
surcroît de limiter la responsabilité de ses actionnaires au montant de
leur apport. (Donc en cas de faillite, vous ne perdrez rien de plus que
le montant des sommes ou des apports en nature que vous aurez ap-
portés à la société.)
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La société est régie par des « By-Laws » qui sont les statuts de la
société. Ils déterminent les règles de fonctionnement de la société et
doivent être préparés par votre avocat d’affaires franco-américain.
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RÉUSSIR AUX USA
La S-Corp.
À noter que la LLC peut décider d’être taxée comme une S-Corp. Cela
n’est réservé que pour les résidents scaux américains et citoyens
américains, ou détenteurs de la «carte verte». Donc, vous ne pourrez
pas le faire lorsque vous démarrerez la société, sauf si vous avez ob-
tenu le visa permanent qui vous donne le statut de résident scal. Par
ailleurs, une S-Corp. ne peut pas avoir plus de cent associés.
Les avantages de passer en S-Corp. sont les suivants pour une LLC:
- Les actions de la S-Corp. sont librement transférables.
- Les parts de LLC ne sont en général pas librement transfé-
rables–l’approbation des autres membres est souvent requise.
- Un avantage important est qu’il est possible de percevoir un sa-
laire et de taxer ce salaire qui a un taux inférieur à la taxation du re-
venu que vous percevez directement de la LLC. Les taxes FICA sont
retenues et payées sur ce montant. Ce salaire devient une charge
pour l’entreprise.
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6. https://www.irs.gov/pub/irs-pdf/fss4.pdf
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7. https://arccfbn.sandiegocounty.gov/#
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RÉUSSIR AUX USA
Les permis nécessaires et les « sales tax », taxe sur les ventes
Si votre entreprise vend des produits physiques dans l’État où elle
exerce ses activités, vous devrez peut-être percevoir et payer une
«sales tax» ou taxe sur les ventes. Faire attention que ce ne soit pas
la même chose que la TVA et chaque État a une taxe d’un montant
différent. Par ailleurs, différentes règles s’appliquent selon que vous
vendez en ligne dans l’État où est présente la société ou dans un
autre État. Nous vous conseillons vivement de bien vérier avec votre
expert-comptable.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
La licence commerciale
La plupart des villes ou des comtés exigent que vous obteniez une li-
cence commerciale, même si vous exploitez une entreprise à domicile.
Il s’agit d’une licence accordant à l’entreprise le pouvoir de faire des
affaires dans cette ville ou ce comté. En fait, il s’agit surtout d’une taxe,
mais vous devez la payer.
Ensuite, l’un des points importants sinon le point le plus important pour
gérer une entreprise aux États-Unis est de S’ASSURER. À cet égard, je
vous conseille vivement de vous faire accompagner par un agent d’as-
surances, si possible franco-américain, car les assurances aux États-
Unis sont d’une grande complexité et vous risquez d’oublier de vous
assurer sur certains points, ce qui peut être extrêmement coûteux.
8. https://security.app.cpa.state.tx.us/
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RÉUSSIR AUX USA
Il peut également arriver que vous soyez poursuivi en tant que «third
party»: à titre d’exemple, vous vendez une des pièces d’une chaîne
de production. Si l’acheteur attaque l’assembleur de la chaîne de pro-
duction, et, même si la partie que vous avez vendue représente un très
faible pourcentage du prix du produit nal, vous pourrez être poursuivi
également sur la base que le produit fourni est défectueux ou parfois
sur le fait que le service fourni est défectueux. Il est possible que vous
soyez poursuivi pour la totalité du dommage qui peut s’élever à plusieurs
millions alors que votre produit ou service ne représente que 10% du
coût total de l’ensemble de la chaîne. Dans ce cas, il existe un autre type
d’assurance complémentaire que l’on appelle E&0 (« erreurs et omis-
sions») et qui concerne les services rendus, et que les assureurs ne vous
proposeront pas nécessairement. Nous la détaillerons ci-dessous.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
L’assurance prendra aussi en charge les frais des experts qui pourront
être commis.
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RÉUSSIR AUX USA
Les polices basées sur la survenance d’un fait dommageable sont gé-
néralement considérées comme plus utiles, car elles couvrent, pour
une durée illimitée, les responsabilités encourues pour un sinistre sur-
venu pendant la période couverte.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
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RÉUSSIR AUX USA
La « worker’s compensation »
C’est une assurance obligatoire dès votre premier employé et qui va
couvrir votre salarié en cas d’accident du travail. Certains États in-
diquent que vous pouvez la prendre à partir de deux employé(e)s, mais
ne faites surtout pas cette erreur qui peut vous coûter des centaines de
milliers de dollars s’il arrive un accident à votre employé, en plus des
frais d’avocats que vous devrez assumer dans ce cas.
L’assurance santé
Cette assurance est obligatoire à partir de cinquante salariés. Néan-
moins, c’est un excellent moyen de déliser vos employé(e)s. Vous
pourrez ne prendre en charge qu’une partie du coût de l’assurance et
votre employé devra assumer l’autre partie. Il y a différents types d’as-
surances et bien souvent les assurances proposent des plans HMO qui
impliquent que les salariés soient tenus d’aller voir un médecin compris
dans le réseau déni par la compagnie d’assurances.
Autres assurances
«L’umbrella insurance»: cette assurance vient en complé-
ment de l’assurance responsabilité.
Elle a un rôle important, car:
- Elle fonctionne comme une assurance « parapluie », c’est-à-dire
qu’elle se superpose à votre assurance responsabilité civile. Elle aug-
mente donc le taux de couverture si votre responsabilité est engagée.
Par exemple, si votre police de responsabilité civile générale offre une
couverture d’un million de dollars par événement ou de deux millions
de dollars au total, vous pouvez obtenir une police parapluie de deux
millions de dollars et augmenter ces limites à trois millions de dollars
par événement et à quatre millions de dollars au total.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
73
RÉUSSIR AUX USA
À retenir !
Les deux types de sociétés les plus utilisées par les
entrepreneurs:
- La C-Corp.: équivalent de la société anonyme en France, inté-
ressante notamment lorsque vous souhaitez faire rentrer beau-
coup d’actionnaires dans votre société.
- La LLC: équivalent de la SAS ou de la SARL à transparence
scale en France. Après avoir obtenu la résidence scale, il est
possible de demander à devenir une S-Corp., ce qui permet le
versement de salaires
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
- L’assurance automobile.
- L’assurance santé.
- L’assurance contre les cyberattaques.
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RÉUSSIR AUX USA
Toutes ces charges valent pour les bureaux industriels. Bien faire at-
tention au type de bail commercial que l’on va vous proposer et bien
souvent, c’est la loi du propriétaire et votre marge de négociation est
76
RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
Bien évidemment, vous allez préférer le second, mais encore une fois,
bien souvent, vous n’aurez pas le choix.
Par ailleurs, quel que soit le bail, une copie du bail ou du contrat de
location d’espace de coworking devra faire partie de votre dossier
d’immigration.
La durée du bail
La durée d’un bail est totalement libre, et contractuelle. Il n’y a pas de
baux types ayant force légale aux USA, de type 3/6/9ans classique en
droit français. Ce qui implique notamment qu’à l’issue du bail, le loca-
taire commercial n’a droit à aucune indemnité ni aucun droit particulier
de maintien dans les lieux, sauf à renégocier un nouveau bail avec le
propriétaire, aux conditions du marché. Il n’y a pas, en droit américain,
de notion de «droit au bail». Il est possible de négocier au préalable
les conditions de renouvellement cependant, ce qui vous évitera des
hausses de loyer que vous ne pourriez pas payer.
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RÉUSSIR AUX USA
Faites attention, que si vous ne payez pas votre loyer, vous serez fa-
cilement expulsable contrairement à la France et comme indiqué plus
haut, que vous partiez ou soyez expulsé, vous serez redevable du
paiement du loyer jusqu’au terme de la durée du bail.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
Le bail peut aussi prévoir une clause qu’à la sortie du bail, vous serez
tenu de remettre les locaux en l’état, et ceci, à vos frais.
Le dépôt de garantie
Comme en France, le propriétaire demande logiquement un dépôt de
garantie, correspondant à un à deux mois de loyer, et calculé sur le
loyer nal du bail. Ce dépôt de garantie est payé avec le premier loyer,
dès la signature du bail, et donc potentiellement avant la date d’en-
trée effective du locataire dans les lieux, en cas de travaux préalables.
Lorsque vous arrivez aux États-Unis en visa investisseur notamment,
vous n’aurez pas de «credit score», notion inconnue en France mais
qui démontre vos capacités de payer. Donc le propriétaire ne vous
connaît pas et considère que potentiellement vous pouvez ne pas payer
le loyer et de plus, vous risquez de repartir. Selon le type de local et le
lieu où il se trouve, le propriétaire pourra vous demander un dépôt de
garantie allant jusqu’à six mois, voire un an de loyer. C’est une charge
très lourde mais, en revanche, c’est un élément positif dans votre dos-
sier d’immigration, un investissement qui démontre votre engagement.
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RÉUSSIR AUX USA
- LOOPNET: https://www.loopnet.com
LoopNet est le site web d’immobilier commercial le plus connu, avec
plus d’un million de propriétés vendues.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
- CRÉXI: https://www.crexi.com/
En tant que plate-forme relativement nouvelle fondée en 2016, Crexi
est rapidement devenue l’un des leaders de l’industrie. Le site a été
créé et est géré par d’anciens brokers et d’autres professionnels de
l’immobilier qui ont utilisé leurs connaissances et leur expérience in-
ternes pour créer un site permettant aux investisseurs de trouver la
propriété idéale plus rapidement que la concurrence.
En outre, la plate-forme comporte une composante d’enchères, où les
investisseurs peuvent enchérir sur les propriétés disponibles, suppri-
mant ainsi les allers-retours des négociations.
- REONOMY: https://www.reonomy.com/
Reonomy est le leader de la recherche hors marché de biens immobi-
liers commerciaux. La plate-forme de cotation permet aux investisseurs
d’accéder à plus de cinquante millions de propriétés hors marché.
- CRAIGSLIST: https://geo.craigslist.org/iso/us
On peut trouver de tout sur Craiglist, à vendre et à louer, et il peut être
intéressant de regarder même dans le domaine de biens commerciaux.
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RÉUSSIR AUX USA
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
- Les logos.
- Le ou les site(s) internet.
- Un ou des nom(s) de domaine.
- Un ou des logiciel(s).
Ces actifs sont souvent apportés par la maison mère ou peuvent éga-
lement faire l’objet d’un contrat de licence entre la liale et la maison
mère. Il faudra examiner avec attention avec votre avocat la meilleure
façon de procéder ainsi qu’avec votre expert-comptable. Dans tous les
cas, tous ces biens devront être détaillés dans votre business plan et
votre dossier d’immigration.
Pour les biens qui ne sont pas apportés, vous pouvez décider d’ache-
ter ou de louer.
La location (leasing) peut être une bonne option si vous avez besoin
d’acquérir rapidement beaucoup d’équipement ou si l’équipement
dont vous avez besoin est très coûteux. L’espace commercial/indus-
triel fait le plus souvent l’objet d’un bail commercial, jusqu’à ce que
vous soyez en mesure de déterminer si vous souhaitez et avez la capa-
cité nancière d’acheter un bien immobilier.
Vous pouvez également faire une location avec option d’achat. Ce type
de «lease» fonctionne un peu comme un prêt. Vous êtes propriétaire
de l’actif à des ns comptables.
À savoir
Lors de votre arrivée, comme indiqué préalablement, vous n’aurez pas
de «credit score», notion américaine, permettant de démontrer votre
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RÉUSSIR AUX USA
Enn, l’option peu connue et souvent négligée est l’achat des biens ex-
cédentaires proposés par les organismes gouvernementaux (au niveau
fédéral ou de l’État). À peu près tous les actifs corporels dont votre
entreprise pourrait avoir besoin sont vendus par ces organismes à un
prix égal ou inférieur à ce que vous paieriez sur le marché. Lorsqu’un
organisme fédéral ou d’État dispose d’équipements excédentaires, de
biens saisis, les biens sont soit transférés à un autre organisme gouver-
nemental, soit vendus au public. Ces articles sont vendus «tels quels»
(«as is») aux enchères en personne ou en ligne ou les deux. Les États
ont tendance à avoir un seul site d’enchères en ligne, tandis que le
gouvernement fédéral en a plusieurs9.
9. https://gsaauctions.gov/gsaauctions/gsaauctions/
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
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RÉUSSIR AUX USA
Une limite est apportée à ce principe par le WARN Act de 1988 (Worker
Adjustment and Retraining Notification Act) qui prévoit, sauf exception
(catastrophe naturelle, circonstances commerciales imprévisibles,etc.)
pour les employeurs de plus de cent salariés le respect d’un préavis
de soixante jours calendaires lors de licenciements collectifs. Ainsi, le
droit du travail est minimaliste.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
- Les congés
En matière de congés, la loi fédérale ne vous impose pas en tant
qu’employeur d’accorder des congés payés (y compris congé ma-
ternité). Seulement tout salarié a droit à douze semaines de congés
non payées pour raisons médicales ou familiales, pendant lesquelles
il continue de bénécier de la couverture d’assurance de l’entreprise.
- La durée de travail
La législation américaine n’impose aucune limite concernant le nombre
d’heures maximales de travail et la durée est généralement déterminée
en fonction du poste occupé. On distingue cependant les «hourly wor-
kers» payés à l’heure par leur employeur, des salariés qui perçoivent
un «salary», somme fixe payée pour l’exécution d’une mission, sans
décompte du temps de travail.
- Le salaire minimum
Le salaire fédéral horaire minimal est de 7,25dollars bruts, mais cette
fois encore il est possible pour chaque État de prévoir un taux supérieur.
10. https://www.paycor.com/resource-center/articles/minimum-wage-by-state/
87
RÉUSSIR AUX USA
n’est pas able, car il ne reconnaîtra pas les faux papiers d’identité.
Néanmoins, en tant qu’employeur, son utilisation démontre que vous
avez rempli votre obligation de vérication.
1 1 . h t t p s : / / w w w. e - v e r i f y. g o v / s i t e s / d e f a u l t / f i l e s / e v e r i f y / p o s t e r s / I E R _
RighttoWorkPoster.pdf
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
Les employeurs couverts par les lois OSHA doivent se conformer aux
réglementations et aux normes de sécurité et de santé de l’OSHA et ont
l’obligation générale, en vertu de cette loi de fournir à leurs employé(e)
s un travail et un lieu de travail exempts de dangers graves reconnus.
L’OSHA applique la loi par le biais d’inspections et d’enquêtes sur le
lieu de travail. Une assistance à la conformité et d’autres programmes
coopératifs sont également disponibles.
- Posters
L’employeur est tenu d’afcher certaines afches relatives au droit du
travail au niveau fédéral.
Vous pouvez trouver ces afches sur le site elaws 13 . Les afches, dispo-
nibles en anglais et dans d’autres langues, peuvent être téléchargées
et imprimées directement sur le site.
12. https://www.osha.gov/publications/poster
13. https://webapps.dol.gov/elaws/posters.htm?_ga=2.74520082.1013594890.
1681355262-745735604.1681355262
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RÉUSSIR AUX USA
14. https://www.bpifrance.fr/
15. https://www.franchisedirect.com/top100globalfranchises/rankings
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
Les deux formes de franchises les plus courantes sont les suivantes:
- Le franchisage de produit/nom commercial : le franchiseur détient
le droit sur le nom ou la marque de commerce et vend le droit d’uti-
liser ce nom et cette marque de commerce à un franchisé. Ce style
de franchise se concentre normalement sur la gestion de la chaîne
d’approvisionnement. En règle générale, les produits sont fabriqués
ou fournis par le franchiseur et livrés au franchisé pour être vendus.
- La franchise en « format entreprise » : le franchiseur et le franchi-
sé entretiennent une relation continue. Ce style de franchise se
concentre normalement sur la gestion d’entreprise dans son intégra-
lité. En règle générale, le franchiseur propose des services tels que la
sélection de sites, la formation, la fourniture de produits, le marketing
et même une aide à l’obtention de nancement (à titre d’exemple:
Starbucks).
Les avantages de la franchise sont que vous allez tout de suite béné-
cier du savoir-faire mais également de la reconnaissance de la marque,
des promotions et du marketing. Cependant, cela signie également
que vous devez suivre les règles de la franchise sur la façon dont vous
gérez votre entreprise.
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RÉUSSIR AUX USA
Recommandations
Voici les points de passage obligés si vous souhaitez racheter une en-
treprise: comprenez bien que cette étude n’est pas exhaustive, mais
cela vous alerte sur les points essentiels à considérer. Il est très impor-
tant avant de vous lancer de passer du temps pour comprendre les
mécanismes commerciaux spéciques aux États-Unis. Il est conseillé
de passer par des cabinets spécialisés (intermédiaires) dans la vente
de locaux commerciaux. En effet, il s’agit d’une décision complexe
qui nécessite une analyse minutieuse des équipements, des biens
immobiliers éventuellement, des états nanciers et des relations entre
l’entreprise et ses clients, sa communauté et ses concurrents. N’es-
sayez pas de faire cette analyse seul –obtenez l’aide d’un profes-
sionnel pour évaluer et fixer le prix de l’entreprise, en particulier
quand vous venez de l’étranger.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
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RÉUSSIR AUX USA
Les coûts
En échange du droit d’utiliser le nom et de bénécier de l’assistance du
franchiseur, vous serez tenu de payer les frais suivants:
- Les frais initiaux pour accéder à la franchise
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
Le pouvoir de contrôle
Pour assurer l’uniformité, les franchiseurs contrôlent généralement
comment les franchisés mènent leurs affaires. Ces contrôles peuvent
limiter considérablement votre capacité de gérer votre entreprise
comme vous le souhaitez.
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RÉUSSIR AUX USA
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
97
RÉUSSIR AUX USA
Les deux principaux documents que vous allez recevoir sont le contrat
de franchise et le document d’information sur la franchise (FDD).
- Le contrat de franchise
Le contrat de franchise est le contrat qui vous lie avec le franchiseur.
Il explique tous les droits et obligations des deux parties et protège
l’intégrité du système de franchise, des marques de commerce du
franchiseur. C’est le premier document que vous allez recevoir en tant
que franchisé.
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RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
99
RÉUSSIR AUX USA
À retenir !
Trois possibilités pour vous implanter
- Implanter une liale ou lancer votre start-up
Prévoir les business plans (plan d’affaires).
Valider votre bail commercial, point très important dans le
développement de votre business en général.
Valider les équipements que vous allez apporter et faire éva-
luer les apports par un expert-comptable franco-américain
pour que ce rapport serve non seulement comme preuve
d’une évaluation valide au regard de l’IRS (Service des impôts
américain) mais également par rapport à l’ofcier consulaire
qui examinera votre dossier d’immigration.
Embaucher du personnel américain immédiatement en plus
du personnel français que vous allez faire venir.
- Racheter une entreprise
Ce peut être un bon moyen pour vous lancer rapidement
sur le marché américain en bénéciant déjà d’employés qui
pourront vous aider à comprendre le marché américain, d’un
réseau de fournisseurs, et d’une clientèle. Mais cela coûte
plus cher en général que de lancer une start-up. Il est pos-
sible de se faire accompagner nancièrement par la BPI.
Vous faire accompagner par un business broker (courtier im-
mobilier spécialisé dans la vente de fonds de commerce et
d’entreprises) pour la recherche de l’entreprise.
100
RÉUSSIR SON IMPLANTATION AUX ÉTATS-UNIS
101
Chapitre II
TRA
TRAVAILLER
VAILLER
AAVEC
V EC
LES AMÉRICAINS
103
RÉUSSIR AUX USA
français, les compliments sont souvent implicites, alors que les critiques
s’expriment de façon plus directe. Aux États-Unis, c’est exactement
le contraire: un patron exprimera en général sa satisfaction de façon
directe, alors qu’il essayera de donner à ses critiques une forme positive,
encourageante. Donc si vous travaillez bien, votre employeur vous dira
«Great Job», ce qu’il ne faut pas traduire et ne surtout pas comprendre
en français que vous avez fait un travail super. Non, vous avez juste
fait ce que vous devez faire, mais vous êtes dans un environnement
positiviste, ce qui veut dire que «great» c’est bien et « bien», c’est
mauvais ou pas vraiment bien et il faut vous poser des questions. Votre
employeur vous expliquera que votre dossier est bien, MAIS que vous
pouvez peut-être améliorer ce point. En langage simple, revoyez sérieu-
sement votre dossier.
104
TRAVAILLER AVEC LES AMÉRICAINS
doit être respecté. Arriver en retard peut être perçu comme de l’impoli-
tesse, mais surtout comme une incapacité à s’organiser.
105
RÉUSSIR AUX USA
Une différence est que les Américain(e)s prennent très rarement plu-
sieurs semaines d’aflée comme en France avec la «transhumance»
du mois d’août. Ils préfèrent prendre quelques jours, mais en proter
à fond. Notamment la semaine du 4 juillet qui est la fête nationale et
la semaine de Thanksgiving qui est une fête familiale très importante
aux États-Unis, et qui commence le dernier jeudi du mois de novembre
jusqu’au dimanche. Le vendredi suivant Thanksgiving est souvent of-
fert comme un jour férié. Il s’agit du Black Friday, le jour de dépenses
et de consommation maximales aux États-Unis.
106
TRAVAILLER AVEC LES AMÉRICAINS
Cette mentalité a été intégrée dans les relations de travail, où les tra-
vailleurs sont souvent encouragés à travailler dur et à se concentrer sur
leur propre réussite plutôt que sur la solidarité et la coopération avec
leurs collègues. Les travailleurs qui réussissent sont souvent récom-
pensés par des promotions et des augmentations de salaire, tandis
que ceux qui ne parviennent pas à atteindre les objectifs xés sont
souvent considérés comme manquant de discipline ou de motivation.
Il est important de noter que même si l’on retrouve cette culture dans
la plupart des entreprises, il n’en demeure pas moins que ces facteurs
culturels sur le lieu de travail peuvent varier considérablement en fonction
de la culture spécique du lieu de travail et des personnes impliquées.
107
RÉUSSIR AUX USA
Donc pour un entrepreneur français qui vient aux États-Unis, il sera né-
cessaire de décrire cette vision et faire comprendre à chaque membre
de votre équipe l’importance de leur rôle pour réaliser cette vision.
108
TRAVAILLER AVEC LES AMÉRICAINS
Cette vision est mise en exergue dans les sociétés qui innovent et veulent
impliquer leurs employés. Un des maîtres en la matière était Steve Jobs.
109
RÉUSSIR AUX USA
Ce sont juste quelques règles pour mieux vous guider dans vos pre-
miers pas aux États-Unis dans la gestion de votre personnel. Vos em-
ployé(e)s sont exibles, le droit du travail est réduit dans la plupart des
États à son strict minimum, à savoir ne pas faire de discrimination entre
les hommes et les femmes, entre les races, et ensuite vous dictez vos
propres règles y compris en matière de congés payés, de «benets»,
c’est-à-dire les avantages comme le plan retraite dit plan 401k ou alors
le paiement de l’assurance santé qui est maintenant obligatoire pour
les entreprises de plus de cinquante salariés, mais vous ne pouvez en
payer qu’une partie. C’est à vous d’organiser toutes les relations de
travail avec le règlement intérieur dit «handbook».
110
TRAVAILLER AVEC LES AMÉRICAINS
Aux États-Unis, ceci est une généralité et il peut exister des excep-
tions, si vous êtes un bon manager, on retrouvera ces qualités:
- Une passion pour leur travail: les Américain(e)s se dévouent à leur
travail. Il ne faut pas oublier que leur travail fait partie de leur identité.
- Une attitude positive envers leur travail en général même si des son-
dages démontrent qu’en fait ils ne sont pas vraiment satisfaits. Mais
ofciellement ils démontreront une attitude positive.
- La ponctualité pour tous les événements liés au travail.
- La exibilité lors de l’attribution des tâches de travail.
- Des employé(e)s prêt(e)s à se former.
Indépendance
Vos employé(e)s auront la capacité à travailler de manière autonome
comme de travailler en équipe. Ils peuvent prendre des initiatives si
cela permet d’atteindre les objectifs de la société. Ils vont en référer
à leur manager, mais sont prêts à tout mettre en œuvre pour atteindre
le but. Ainsi, ils peuvent décider de travailler en 3X8, travaillant alors
nuit et jour, si cela peut permettre de terminer une commande urgente.
Nous l’avons expérimenté dans notre entreprise et ils prennent l’initia-
tive de venir travailler le week-end.
111
RÉUSSIR AUX USA
112
TRAVAILLER AVEC LES AMÉRICAINS
Une enquête aux États-Unis auprès des PME, TPE a révélé que même
si elles avaient mis en place ce règlement intérieur de l’entreprise pour
résoudre les principaux problèmes commerciaux, juridiques et de ges-
tion de leurs employé(e)s, les règles édictées n’étaient pas toujours
suivies dans la pratique. Il existe, en effet, assez souvent, un vrai dé-
calage entre la théorie et la pratique. Cette déconnexion peut entraîner
des objectifs commerciaux manqués, une augmentation des actions
en justice et la perte de talents.
113
RÉUSSIR AUX USA
Gardez à l’esprit que certains de ces éléments, tels que les règles de
rémunération des heures supplémentaires et la couverture d’indemni-
sation des accidents du travail, sont au moins quelque peu dictés par
les lois fédérales et étatiques ou même locales.
114
TRAVAILLER AVEC LES AMÉRICAINS
115
RÉUSSIR AUX USA
Ce ne sont que des exemples, mais qui peuvent être proposés dans votre
entreprise en fonction de vos ressources nancières et de votre industrie.
116
TRAVAILLER AVEC LES AMÉRICAINS
Il faut savoir que dans certains États comme la Californie, les clauses
de non-concurrence ne sont pas valides. Donc bien valider ces contrats
spéciques avec un avocat situé dans l’État dans lequel se trouvera
l’employé(e).
Envisagez d’avoir une section qui explique qu’ils seront tenus respon-
sables de leurs actions et de leur comportement. Vous voulez aussi
que les employé(e)s sachent qu’ils reçoivent un traitement équitable et
que tous les employé(e)s sont soumis aux mêmes procédures discipli-
naires (par exemple, avertissement pour un retard, et au bout de trois
avertissements, possibilité d’être renvoyé(e) par l’employeur).
La clause de non-responsabilité
Il est important que vos employé(e)s ne traitent pas ce règlement
intérieur comme un contrat de travail entre vous et eux pour plu-
sieurs raisons.
- Votre employee handbook doit rester exible en fonction des circons-
tances de votre entreprise: ainsi, si vous fusionnez avec une autre
entité, vous pouvez être amené à revoir entièrement ce règlement
intérieur. Il ne doit donc pas être considéré comme étant un contrat
de travail et cela doit être clairement notié dans le document.
- Ce ne doit pas être un document qui pourrait permettre à votre em-
ployé(e) de vous poursuivre si les politiques et procédures contenues
dans le manuel ne sont pas respectées.
Une fois encore il faut vous assurer d’inclure une clause de non-res-
ponsabilité indiquant que ce document n’est pas un contrat, an de
vous protéger contre de telles préoccupations même si la politique et
les règles que vous énoncez dans ce document doivent être respec-
tées de tout temps, par vos employé(e)s.
117
RÉUSSIR AUX USA
La transparence
Le ou et la malhonnêteté peuvent entraîner des frictions entre la direc-
tion et les employé(e)s. Lorsque les employé(e)s ne sentent pas qu’ils
peuvent faire conance à leurs supérieurs, ils ont tendance à prendre
les choses en main et à former ou à s’enrôler dans des syndicats ou à
démissionner, ce qui pourrait être préjudiciable à l’entreprise.
L’intégrité.
C’est un principe qui est très déployé dans les entreprises et qui pro-
vient notamment de la «WASP» culture.
118
TRAVAILLER AVEC LES AMÉRICAINS
La compassion
La compassion est considérée comme un élément essentiel de toute
culture d’entreprise, et il n’y a pas de mystère derrière cela. Favoriser
un environnement de travail sain, bienveillant et empathique est un
principe standard de haut en bas dans la hiérarchie. Englobant chaque
membre de votre entreprise, il favorise le respect mutuel et la bienveil-
lance les uns envers les autres.
Le travail en équipe
Ceci signie travailler avec conance, ouverture, honnêteté et respect de
chaque personne dans l’entreprise, et des idées des autres personnes.
119
RÉUSSIR AUX USA
À retenir !
Les Américain(e)s ont une mentalité différente.
- Vous êtes dans la culture du positivisme. Ne pas donner de
reproche brut à un (e)employé(e). Utiliser la méthode « feed-
back en sandwich».
- L’employee handbook –sorte de règlement intérieur de l’entre-
prise– est le document majeur pour régler vos rapports de tra-
vail dans l’entreprise. Il est rédigé par l’employeur et modiable
au bon vouloir de l’employeur.
- Prévoir de payer vos employé(e)s à la semaine.
- Les réunions sont courtes et tournées vers la décision.
- Le bon manager doit donner un feed-back permanent.
- Il existe bien des congés payés, en moyenne vingt-trois jours
par an, même s’ils ne sont pas obligatoires. Les salarié(e)s ne
prennent pas de vacances longues et préfèrent partir quelques
jours pendant la semaine du 4 juillet (fête nationale) ou la se-
maine de Thanksgiving.
- Les employé(e)s sont «at will» sauf les cadres supérieurs de
très grandes entreprises telles Google, Facebook, Morgan
Stanley… Cela veut dire qu’ils peuvent partir à tout moment et
que vous pouvez les licencier «let go » à tout moment, sans
préavis, sauf si vous effectuez un licenciement massif dans
une entreprise de plus de cent salariés(e)s.
- Si vous souhaitez retenir vos employé(e)s dans votre entreprise,
prévoir des «benets», c’est-à-dire le plan 401 K –équivalent
d’un plan retraite–, l’assurance santé, le paiement de l’inscription
dans des clubs de sport, une crèche sur le lieu de l’entreprise…
120
Chapitre III
VIVRE
AUX ÉT
ÉTATS-UNIS
ATS-UNIS
Nous aborderons différentes sections comprenant notamment les
stéréotypes les plus courants que vous pouvez avoir en provenance
de l’étranger, mais qui existent à l’intérieur même des États-Unis, car
chaque État a sa personnalité.
121
RÉUSSIR AUX USA
Stéréotypes géographiques
Le « Heartland »
Il englobenotamment:
- Le Dakota du Nord et du Sud.
- Le Nebraska.
- Le Kansas.
- L’Oklahoma.
- L’Arkansas.
- Le Missouri.
- L’Iowa.
- Le Minnesota.
- Le Wisconsin.
- L’Illinois.
- L’Indiana.
- L’Ohio.
- Le Michigan.
Beaucoup voient cette partie des USA comme la partie «retardée» des
États-Unis, pro-républicaine, pro-armes et anti-avortement (ce qu’ils
appellent «pro-life»). Et pour continuer dans le cliché, les Américains
des côtes ou des grandes villes vous diront que les Américains dans
cette partie des États-Unis sont en général obèses, gagnent moins,
consomment plus d’opioïdes et sont moins éduqués. Il faut prendre
ces préjugés avec nuances même si tout cela est vrai à un certain
degré et il faut en tenir compte si vous avez l’intention de vous im-
planter dans l’un de ces États. Toutefois, si l’on considère par exemple
l’Illinois et sa ville principale Chicago, c’est une ville en plein essor, la
ville du président Obama avec un centre portuaire très dynamique. De
manière générale, le « Heartland » n’est pas monolithique : son
économie varie considérablement d’un endroit à l’autre.
122
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Les valeurs peuvent vous surprendre avec une façon de voir l’église
totalement différente de ce que vous pouvez voir en France et en Eu-
rope. L’église est très présente (avec différents courants protestants
comme les mormons ou l’Église de Jésus-Christ des Saints des Der-
niers Jours, les baptistes, les évangéliques, les luthériens…) dans la
vie quotidienne. Les gens peuvent y passer une grande partie de leur
dimanche en plus d’autres soirées dans la semaine. C’est un orga-
nisme communautaire qui servira aussi de crèche, de centre d’instruc-
tion pour les enfants mais aussi pour les parents. Un organisme qui
apportera de l’aide aux plus démunis et il est d’usage de donner 10%
de ses revenus à l’église.
Si vous ne faites pas partie d’une église, vous risquez de vous sentir
«hors de la communauté». C’est un point important lorsque vous envi-
1. https://www.kiplinger.com/real-estate/places-to-live/601488/25-cheapest-us-
cities-to-live-in
123
RÉUSSIR AUX USA
sagez d’envoyer un(e) expatrié(e) avec sa famille pour gérer votre liale.
Si la famille ne parvient pas à s’intégrer, cela peut être un vrai problème
et un vrai risque que ce manager souhaite retourner en France ou dans
son pays d’origine plus rapidement que prévu, ce qui pourra être pré-
judiciable au développement de votre compagnie.
124
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
2. https://www.npr.org/2022/04/22/1094364930/firearms-leading-cause-of-
death-in-children
125
RÉUSSIR AUX USA
3. https://birthplaceofcountrymusic.org/
126
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Concernant la bière, elle est consommée dans tous les États et pas
uniquement dans le Sud. En effet, la bière reste la boisson alcooli-
sée que les Américains déclarent boire le plus souvent suivie du vin.
Par ailleurs, il faut savoir qu’en matière d’alcool, les États du Sud
sont très réglementés. En dehors du fait qu’il est interdit de boire
de l’alcool avant 21ans, il existe tout un panel de règles spéciques
aux États ou même aux villes, allant de l’interdiction de se promener
avec une bouteille de bière ou d’alcool non recouverte d’un sac en
papier par exemple, dans la rue, ou l’interdiction d’acheter de l’alcool
avant midi le dimanche, l’interdiction de vendre de l’alcool dans les
grandes surfaces : l’alcool est vendu dans des magasins spéciali-
sés sous le contrôle de l’État… au contraire de la Californie où vous
pourrez acheter du vin dans tout supermarché. C’est un facteur à
considérer, notamment si vous souhaitez exporter du vin ou de l’al-
cool aux États-Unis. Dans la vie quotidienne, faire attention à ce que
vos enfants en dessous de 21 ans ne boivent pas d’alcool, car ils
peuvent, et vous aussi, vous retrouver au poste de police. Il s’agit gé-
néralement d’un délit pénal pour toute personne mineure qui achète,
consomme ou possède de l’alcool. Surtout s’il s’agit d’une première
infraction. La sanction pour une condamnation peut inclure des
amendes, la participation à des cours sur l’alcool, l’exécution
d’heures de service communautaire et la révocation du permis
de conduire. Donc ce n’est pas quelque chose à prendre à la
légère!
- Les États du Sud sont plus agricoles avec beaucoup de fermes.
C’est vrai, mais il n’y a pas que des fermes et il y a de grosses indus-
tries notamment aéronautiques avec Airbus qui a implanté une liale
à Mobile en Alabama. En Caroline du Nord, le triangle à côté de Ra-
leigh regroupe de grandes entreprises comme BioMérieux, et un peu
plus loin en Caroline du Sud, vous avez beaucoup d’entreprises liées
à l’automobile comme Michelin, mais aussi Nissan, pour ne citer que
quelques entreprises.
127
RÉUSSIR AUX USA
Les Californiens sont vus par les États du Sud comme des ultralibéraux
et pro démocrates. Ce n’est pas vrai. Il y a beaucoup de conservateurs
en Californie et il ne faut pas oublier que l’ancien gouverneur de la
Californie était Arnold Schwarzenegger, républicain.
Ils sont tous des hippies, maintenant on dirait plus des hipsters dans le
nord de la Californie. C’est bien entendu une généralisation, même si
le mouvement hippie était bien né à Berkeley dans les années soixante.
Néanmoins, il est vrai que dans les villes telles que San Francisco et
ses environs avec la Silicon Valley, Berkeley et SantaCruz, l’accent est
certainement davantage mis sur l’inclusivité, les valeurs progressistes
et le respect de la nature. Les Californien(nes) défendront le droit à
l’avortement qui est un droit et sont généralement en faveur de la ré-
glementation des armes à feu.
Si vous êtes dans les États du Sud, vous entendrez que SanFrancisco
est plein de sans-abri et de drogués. Concernant la drogue, il est vrai
que l’usage est admis au niveau de l’État de la Californie, mais toujours
pas admis au niveau fédéral et réglementé différemment par chaque
ville. Donc ce n’est pas en vente libre complètement sans réglementa-
tion, comme on pourrait le penser. Néanmoins, celui qui veut prendre
de la marijuana pourra en trouver. Cela est vrai dans tous les États
nalement, que ce soit légal ou pas. Concernant les sans-abri, c’est un
stéréotype californien basé sur une certaine vérité. Il y a beaucoup de
sans-abri à SanFrancisco en grande partie à cause du coût de la vie
élevé et du prix des logements qui est devenu prohibitif en raison de
la présence de nombreux employés dans la tech qui touchent des sa-
laires très élevés et peuvent se permettre de payer des logements plus
chers. Mais la ville qui regroupe le plus de sans-abri en Californie est
en fait LosAngeles qui attire une ribambelle de personnes souhaitant
tenter la vie d’acteur(rice) et qui ne trouvent pas d’emploi correspon-
dant alors à leurs attentes.
Ils surfent tous dans le Sud (Huntington Beach, SanDiego). Il n’y a pas
de fumée sans feu –certains des meilleurs surfeurs professionnels du
128
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Dans la réalité, la Californie est très variée. C’est l’État qui compte le
plus d’émigrés, que ce soient des Mexicains, Asiatiques, et de plus en
plus d’Européens notamment dans le secteur de la tech.
C’est vrai que c’est l’un des États les plus taxés des États-Unis et
dans lequel le coût de la vie est plus important que la moyenne natio-
nale, mais c’est aussi un État où vous trouverez quelques-unes des
meilleures universités au monde que ce soient Stanford, Caltech ou
Berkeley pour n’en citer que certaines.
Les New-Yorkais sont toujours pressés. C’est vrai, mais c’est la même
chose à Paris ou à Londres. Par ailleurs, il y a 8millions de personnes,
il ne faut pas l’oublier, dans moins de 800kilomètres carrés: ainsi, tout
le monde va partout aussi vite qu’il l’est humainement possible. Donc
oui, les gens sont pressés et peuvent paraître rudes.
NewYork est une ville où le coût de la vie est élevé. C’est incontestable
et rien que de vivre à NewYork vous oblige à payer 10% de taxes en
plus à la ville. Le loyer moyen à Manhattan est d’environ 3 000 dol-
129
RÉUSSIR AUX USA
lars par mois, avec Brooklyn non loin derrière à plus de 2 000 dol-
lars, toutes deux nettement supérieures à la moyenne nationale. Et
à moins que les propriétaires ne soient riches ou simplement extrê-
mement chanceux, ces appartements pourraient ressembler plus à un
placard qu’à un château. Néanmoins les New-Yorkais aiment leur ville
et peuvent facilement s’accommoder d’une habitation réduite ou faire
de la colocation.
Dans les faits, même à Manhattan, sortir manger n’est pas si cher et
utiliser le métro pendant un mois ne vous coûtera que $112. Comparez
cela à l’essence en plus du coût de l’assurance automobile et NYC
peut presque ressembler à une bonne affaire.
New York est une ville dangereuse. C’est faux. C’est l’une des villes
les plus sûres des États-Unis. Et les gens ne sont pas si rudes et im-
patients. Si vous êtes perdu, ils n’hésiteront pas à vous aider et à vous
montrer le chemin dans le métro, avec rapidité mais gentillesse.
130
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
C’est pourquoi, à part les cadres supérieurs, ils veulent être payés à la
semaine, car n’ont bien souvent pas assez pour payer leurs dépenses
courantes sans ce salaire versé de manière hebdomadaire.
Vivre à crédit est naturel et ils n’hésiteront pas à acheter leurs meubles
à crédit ou même partir en vacances à crédit.
131
RÉUSSIR AUX USA
Si vous êtes dans certains endroits aisés des USA comme PaloAlto,
San Diego, New York, Boston… vous trouverez un système éducatif
très élevé avec les trois dernières années de highschool (c’est-à-dire
le lycée en France) avec un enseignement intensif, de type classe pré-
paratoire. Donc il faut se garder de dire que les écoles américaines
sont faciles. En revanche, il est vrai qu’ils cultivent le positivisme et que
plutôt que de se focaliser sur ce qui ne va pas chez l’enfant, ils vont se
concentrer sur les réussites de l’enfant et vont l’aider sur les points où
il/elle peut avoir des problèmes. Les cours sont en général plus prag-
matiques et les professeurs plus souples, cela ne signie pas qu’ils ne
sont pas respectés. Ils sont en revanche faciles d’accès.
132
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Maintenant que vous vous êtes davantage familiarisé avec les Améri-
cains, je vais vous indiquer les démarches les plus urgentes et obliga-
toires à faire en arrivant.
133
RÉUSSIR AUX USA
134
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Vous avez donc tout à fait intérêt à vous faire accompagner par un(e)
agent(e) immobilier(ière) qui pourra de plus vous conseiller sur l’envi-
ronnement. Faire attention que lorsque vous choisirez votre bien im-
mobilier, si vous avez des enfants et que vous souhaitez les mettre à
l’école publique, la première chose est de choisir l’école et ensuite de
trouver la maison qui dépendra du «zip code» de l’école, c’est-à-dire
que votre maison, appartement – condominium – devra être situé(e)
dans un certain périmètre déni par l’école.
135
RÉUSSIR AUX USA
Quand vous vous informez sur le prix du loyer, demandez aussi si cela
comprend l’eau, l’électricité et s’il y a un parking, surtout dans certaines
villes. Renseignez-vous sur les conditions pour dénoncer le bail avant
terme et bien sûr sur le préavis à donner et quand il faut, si nécessaire,
le renouveler, avant de prendre une décision. En fait, ne prenez jamais
un appartement avec un bail de plus d’un an, car si le prix des locations
change, vous devez être en mesure de renégocier.
4. https://sandiego.craigslist.org/
5. https://nextdoor.com/
136
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
137
RÉUSSIR AUX USA
138
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
139
RÉUSSIR AUX USA
L’avantage est que vous avez accès à des piscines, terrains de tennis,
club house… et en général les jardins, les toitures, et les réparations de
tout ce qui est structurel dans votre maison ou appartement, relèvent
des HOA (associations de propriétaires). En revanche, vous pouvez
devoir régler jusqu’à plus de 1000dollars par mois selon l’endroit où
vous vous trouvez pour payer ces frais. Donc avant de vous engager,
bien faire attention à la manière dont est gérée l’association et si elle
a des réserves sufsantes pour le maintien de la communauté. Par
ailleurs, dans ce genre de communautés, vous ne serez pas libres de
modier les parties extérieures de votre maison et devrez demander
6. https://www.checkbook.org/national/home-inspectors/
140
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Sauf si vous ne passez pas par un(e) agent(e), vous ne pourrez pas
négocier directement avec le vendeur. Après avoir fait une offre, vous
devrez payer un «deposit», dépôt minimal qui montre que vous êtes
vraiment intéressé (un dépôt de 1 % du prix d’achat proposé) pour
garder la maison jusqu’à la fin des négociations et la signature de l’acte
nal. Ce dépôt vous sera remboursé si vous n’arrivez pas à un accord.
141
RÉUSSIR AUX USA
Une fois l’offre faite et acceptée, vous devez vous assurer que le titre
de propriété est bien au nom du propriétaire et qu’il n’y a pas de «lien»
(hypothèque) qui empêche la vente, ces informations étant disponibles
auprès du cadastre. Ceci fait d’ailleurs partie de la recherche que fera
la banque si vous empruntez, comme 90% des Américains, de l’argent
pour acheter votre maison. Néanmoins, si vous venez avec un visa de
type E-2, vous n’aurez probablement pas la possibilité d’obtenir un
prêt, surtout en arrivant.
Quand vous achetez une maison, on vous donne le montant des im-
pôts immobiliers qui ont été payés pour la dernière fois. Vériez que
ceux-ci couvrent non seulement le terrain, mais aussi la maison. Il est
arrivé que le propriétaire ait acheté un terrain et oublié de déclarer la
maison qu’il avait bâtie sur le terrain.
142
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Une fois que vous avez acquis ou loué la maison, il faut prendre les
abonnements nécessaires.
Vous assurer
Ici encore il faut faire des comparaisons et obtenir au moins deux pro-
positions de compagnies différentes. Bien souvent on vous offrira un
package: assurance vol, assurance responsabilité civile et assurance
automobile. Il faut comprendre le fonctionnement des assurances aux
États-Unis. Au contraire de la France où tout est inclus, aux États-Unis,
si vous ne réclamez pas l’assurance et si vous n’ajustez pas le taux de
143
RÉUSSIR AUX USA
couverture, vous serez assuré au strict minimum, ce qui, dans les faits,
est loin de sufre pour vous couvrir en cas de sinistre. Il faut donc bien
faire attention. Voici les principales assurances incontournables:
L’assurance habitation
Que vous soyez propriétaire ou locataire, il faudra prendre cette assu-
rance habitation. Vériez que votre police d’assurance inclut ce que
l’on appelle la «dwelling coverage»: cette assurance va au-delà de la
couverture minimale et permet de prendre en charge les frais éventuels
de reconstruction ou de réparation de la structure physique de votre
maison si elle est endommagée par un risque couvert.
144
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
L’assurance automobile
Même si l’on peut encore voir des gens rouler sans assurance, avoir
une couverture d’assurance en cas d’accident automobile est obliga-
toire. Sans compter que cela peut coûter très cher.
7. https://javelinstrategy.com/2022-Identity-fraud-scams-report
145
RÉUSSIR AUX USA
L’assurance santé
Tout le monde en parle et à juste titre, car elle est hors de prix. Si vous
êtes embauché dans une société de plus de cinquante salarié(e)s, votre
employeur devra fournir une assurance santé, mais ne sera pas obligé
de payer la totalité de la prime: c’est à son bon vouloir. Cependant,
selon une étude réalisée en 2021 par la Kaiser Family Fondation 8, les
employeurs couvraient 83% des frais d’assurance pour un seul indivi-
du et 73% en cas de couverture familiale. Si votre employeur ne vous
couvre pas, vous n’avez pas le choix que de prendre une assurance si
vous ne voulez pas vous exposer à la faillite personnelle.
8. https://www.kff.org/health-costs/report/2021-employer-health-benefits-survey/
146
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Bien sûr, vous serez alors tenu de payer une plus grande partie de vos
frais de soins de santé initiaux, mais vous paierez une prime mensuelle
moins élevée. Par ailleurs, vous pourrez alors régler ces frais non rem-
boursables avec un compte d’épargne santé (HSA) 9 , scalement avan-
tageux, puisque vous pourrez déduire le coût de ces frais médicaux de
votre base d’imposition. Enn, vous pourrez investir les fonds que vous
cotisez à votre HSA qui pourront fructier en franchise d’impôt.
Vous avez trouvé un logement et avez fait les démarches pour vous
installer et vous assurer, vous allez devoir acheter un véhicule. Ceci est
vrai partout, sauf dans quelques villes comme NewYork ou SanFran-
cisco, voire Atlanta par exemple, qui ont un système de transport pu-
blic assez performant.
Dans la majorité des villes, sans voiture, vous ne pourrez rien faire.
9. https://www.healthcare.gov/glossary/health-savings-account-hsa/
147
RÉUSSIR AUX USA
N’oubliez pas de téléphoner à votre assureur pour lui faire part de votre
achat.
Le leasing est une option peu coûteuse, car cela ne demande pas de
dépôt. Mais il faut faire très attention, car le nombre de miles permis
est limité sous peine de surcharge. En tout cas, le titre de la voiture ne
vous appartient pas jusqu’au paiement du véhicule.
Enn, si vous venez avec un visa de type E-2, il vous sera peut-être
difcile de faire un leasing pour une voiture en arrivant, car vous n’aurez
pas de credit score. Prévoyez donc d’acheter une voiture avec vos
fonds propres.
10. https://www.ace.aaa.com/insurance/auto-insurance.html
148
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
de $10000 à $15 000 par an selon les États), mais elles sont recon-
nues pour la qualité de leur enseignement et je parle également en
mon nom, puisque mes deux enfants ont eu la chance d’aller dans
une Montessori School avant de démarrer l’école publique. Les écoles
Montessori favorisent la réflexion plutôt que la mémorisation. Au cours
du processus préscolaire de trois ans, la croissance de chaque enfant
est évaluée en observant et en analysant sa croissance scolaire, so-
ciale et émotionnelle. C’est donc une évaluation globale et les enfants
sont incités à travailler sur les activités qui les intéressent en rééchis-
sant et explorant par eux-mêmes. On cite souvent ces anciens élèves
qui, devenus adultes, ont connu le succès :
- Jeff Bezos, fondateur d’Amazon.
- Larry Page et Sergey Brin, fondateurs de Google.
- Peter Drucker, gourou de l’économie/des affaires.
- Katherine Graham, auteure lauréate du prix Pulitzer et ancienne pro-
priétaire/rédactrice en chef du Washington Post, pour n’en citer que
quelques-uns.
En tout état de cause, validez votre choix avec un site internet de l’État
dont vous dépendez et qui vous donnera une note globale sur l’établis-
sement concerné, n’hésitez pas à demander des preuves (certicats)
et vériez les références 11. Le plus important, c’est d’observer l’établis-
sement pendant une journée typique. Si on ne vous laisse pas le faire,
il est conseillé de ne pas y mettre vos enfants.
149
RÉUSSIR AUX USA
L’école
Dans le contexte des écoles, le mot « État» signie l’État où la per-
sonne est domiciliée, contrairement à fédéral qui concerne l’ensemble
du pays.
Si vous venez aux États-Unis avec votre famille pour une période li-
mitée, vous pouvez souhaiter que vos enfants continuent à bénécier
d’un enseignement français et envisager l’inscription dans des écoles
franco-américaines qui sont également coûteuses.
150
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Comme ces écoles créent leur propre système, elles peuvent mettre à
la porte un ou une élève si, par exemple, cet(te) élève n’a pas de notes
assez bonnes ou s’ils sont indisciplinés. Mais attention, ce n’est pas
parce qu’une école est charter qu’elle est meilleure. Seulement une
école charter sur cinq a des résultats très supérieurs.
13. https://www.exeter.edu/
151
RÉUSSIR AUX USA
Niveaux
Nom Équivalence Âge
(Grades)
École élémentaire Le jardin
Kindergarten
d’enfants De 5 à 11ans
(jusqu’au
Niveau 5 ou 6
5thgrade) CM2
De 11 à
Middle school Niveaux 6 à 8 6e à la 4 e
13ans
De 14 à
High school Niveaux 9 à 12 3e à la terminale
18ans
Collège/université L’université
Le but est de montrer ce que l’élève sait, pas de lui faire honte de ce
qu’il ne sait pas. C’est pour cela que les commentaires négatifs ne
sont jamais faits devant les autres élèves, et les notes ne sont jamais
données devant les autres élèves non plus.
152
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
À la différence de la France, les notes ne sont pas sur 20, mais il s’agit
de lettres qui représentent un pourcentage de bonnes réponses.
Les parents sont souvent très impliqués dans les devoirs de leurs en-
fants. L’école considère que tout au long de la scolarité, l’implication
du ou des parents sera déterminante pour le succès de l’enfant. Le ou
les parents doivent avoir des contacts réguliers avec les enseignants
et doivent participer aux réunions de l’école et si possible se porter
volontaires pour aider.
153
RÉUSSIR AUX USA
- Diplôme de lycée
Le baccalauréat n’existe pas, mais il est possible de le passer dans
certaines écoles qui ont l’IB (International Baccalauréat).
Dans une école publique, les élèves doivent donc réussir dans les
matières durant les trois dernières années (10e , 11e , 12e : seconde,
première, terminale). De plus, chaque État, suivant le cas, demande
au minimum que les élèves passent un certain nombre de tests qui
comprennent mathématiques, anglais, science,etc. Enn, selon l’uni-
versité, on vous demandera de présenter vos résultats au SAT ou ACT.
Ces deux tests sont un peu différents dans la forme, mais ont le même
154
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
but: ce sont des examens d’entrée utilisés par la plupart des collèges
et universités qui compteront pour la prise de décision quant à l’ad-
mission de l’étudiant. Il s’agit de tests papier-crayon à choix multiples
administrés par des organismes privés reconnus nationalement.
Enn et pour préparer les élèves à entrer à l’université, les élèves sont
obligés, pour recevoir leur diplôme, de faire un certain nombre d’heures
de bénévolat par an.
Pour être certain que l’élève puisse recevoir son diplôme, il faut prendre
rendez-vous avec le conseiller pédagogique de l’école. Les conseillers
pédagogiques ont en général une liste de ce que l’élève doit avoir fait
pour être diplômé, et ils la montreront aux parents lors du rendez-vous.
155
RÉUSSIR AUX USA
Grade Point Average, est un nombre qui indique votre score moyen
pour chacun des cours que vous avez eus au cours de ces trois der-
nières années. Un vrai contrôle continu. À l’aide d’une échelle de 1,0
à 4,0, votre GPA suit vos progrès au cours de vos études. Ce numéro
est utilisé pour évaluer si vous répondez aux normes et aux attentes
établies des universités et collèges que vous avez choisis. À cela
s’ajoutent les lettres de recommandation d’enseignants ou de men-
tors, les activités parascolaires, les entretiens d’admission et les essais
personnels. L’importance des scores ACT/SAT dans le processus de
candidature à l’université varie d’une université à l’autre.
Si votre enfant est absolument sûr de son choix, il ou elle pourra en-
voyer un dossier en avance, en «early action/early admission», c’est-
à-dire avant le dépôt des dossiers par la majorité des étudiants.
Cela ne veut pas dire que son admission sera certaine, mais cela don-
nera une certaine priorité à sa demande et dans certains cas, il est
possible de conrmer son inscription dénitive avant tout le monde.
Dans tous les autres cas, les formulaires d’inscription doivent, en gé-
néral, être envoyés en décembre de la dernière année de lycée ou au
plus tard début janvier.
Les élèves reçoivent leur réponse au mois d’avril, donc, avant de re-
cevoir leur diplôme, ce qui permet à un Français de pouvoir s’inscrire
dans une école supérieure si l’élève n’est pas reçu dans une université
en France.
De même un élève français qui veut aller à l’université aux USA après
avoir passé le TOEFL et rempli les formalités nécessaires pour s’ins-
156
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Les frais pour payer les universités et collèges peuvent paraître élevés
aux USA, mais il y a beaucoup de moyens de nancer ses études.
Les conseillers pédagogiques (counselors) disposent de ce genre
de renseignements au niveau du lycée et au niveau du collège et de
l’université.
14. https://www.fastweb.com/ppc?utm_source=google&utm_medium=p-
pc&ESRC=fw_ggl.kw&gad=1&mkw=fas+web&gclid=EAIaIQobChMI7Zyq9puK_
wIVJQR9Ch1pygETEAAYASAAEgJ3R_D_BwE&pcrid=554800746636&mkwid=s&
pmt=e
157
RÉUSSIR AUX USA
cours que vous devrez obtenir à l’université: cela peut réduire dras-
tiquement la facture à l’université également : cela est possible si
l’université visée accepte les AP (advanced placement), classes que
vous aurez choisies, et si vous continuez d’étudier ces matières à
l’université: à titre d’exemple, la majorité des universités vous don-
neront dix crédits d’avance si vous obtenez 5 à votre cours de AP
French. Ainsi, si pour obtenir votre diplôme en langue française, vous
avez besoin de cinquante crédits, vous aurez déjà acquis dix cré-
dits à ne pas payer à l’université. Cela vaut pour toutes les matières
que l’université choisie accepte (exemple: AP European History, AP
Calculus…).
- Avez-vous des classes de niveau collège dans ce lycée ou des «ho-
nor classes»?
- Avez-vous un conseiller pour informer les étudiants sur ce qui leur
permettra d’être admis dans une université?
- Est-ce que des collèges/universités viennent recruter au lycée ?
Comment mon enfant a-t-il connaissance quand cela se passe et
peut-il participer et rencontrer les recruteurs lors de leur passage?
- Quand on parle de recruteurs, on parle de représentants des univer-
sités qui viennent sur les campus de high school pour commencer
à repérer de potentiels étudiants et valider le niveau de l’école, car
les niveaux des écoles sont très variables selon les villes, les États…
- Quels programmes avez-vous pour aider les étudiants à se rensei-
gner sur les collèges et universités ? Comment mon enfant fait-il
pour participer?
- Comment fait-on pour avoir un rendez-vous avec le conseiller péda-
gogique du lycée?
NOTE: certains parents aux USA préfèrent ne pas envoyer leurs en-
fants à l’école, et ceux-ci suivre les cours chez eux. (Home School :
cela est assez répandu aux États-Unis). Cela est très surveillé par l’État
et les enfants passent des examens réguliers pour valider qu’ils sont
à niveau avec les standards au niveau national et de l’État où est situé
l’enfant.
Il y a des sites internet qui renseignent les enfants sur les universités
et collèges, leurs spécialités, et tous les renseignements nécessaires
pour choisir. Mais la meilleure façon de choisir, c’est de visiter les cam-
158
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Ainsi, s’il est vrai que vous payez beaucoup moins de taxes qu’en
France, il n’en demeure pas moins qu’il faut garder à l’esprit ces coûts
159
RÉUSSIR AUX USA
Pour la France
Le service fiscal de l’ambassade
Attaché scal: Stéphane Couderc
Attachée scale adjointe: Dominique Bondo (mai2023)
Site web: https://fr.franceintheus.org/service_sca
E-Mail: impots.usa@attachescal.org
Imposition de l’État
il est important de regarder le site de l’État concerné. Il existe parfois
des impositions du comté et/ou de la ville (NewYork par exemple).
160
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Important!
Un sujet auquel vous ne penserez probablement pas en arrivant, mais
qui devra être évoqué rapidement si vous avez l’intention de rester
pour une longue durée ou voire dénitivement aux États-Unis, est la
protection de vos enfants et de votre héritage.
Je vous donnerai les grandes lignes des raisons pour lesquelles il est
essentiel de penser à faire votre testament aux États-Unis. An de
l’harmoniser avec ce que vous avez peut-être déjà prévu en France,
je vous conseille une nouvelle fois de contacter un(e) avocat(e) fran-
15. http://www11.minefi.gouv.fr/boi/boi2010/14aipub/textes/14a610/14a610.pdf
161
RÉUSSIR AUX USA
162
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
163
RÉUSSIR AUX USA
À NOTER
Les retraites françaises et complémentaires obligatoires sont impo-
sables en France uniquement pour le régime général et depuis le
1erjanvier2008 également pour les retraites de la fonction publique.
Il ne faut pas les déclarer sur le formulaire1040 aux États-Unis.
Vous devrez créer votre compte sur le portail impots.gouv.fr (si cela
n’est pas déjà fait). Les salaires et pensions de source française perçus
par les non-résidents font l’objet en principe d’une retenue à la source
prélevée directement par l’employeur.
164
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Il existe trois tranches pour cette retenue (revenus annuels nets après
abattement de 10% pour frais professionnels):
- 0% pour les revenus jusqu’à 14988€.
- 12% pour les revenus compris entre 14988€ et 43777€.
- 0% au-delà.
Bien qu’ayant déjà fait l’objet d’une retenue, ces ressources doivent
être déclarées dans la catégorie «Traitements et salaires» (Case 1AF
et suivantes), «Pensions, retraite, rentes » (Case 1AL et suivantes) et
«Rentes viagères à titre onéreux» (Case 1AR et suivantes). Les cases
sont normalement préremplies. Si les revenus ne sont pas pré-impri-
més dans les bonnes rubriques ou si les montants sont erronés, le
contribuable doit corriger sa déclaration.
Aux États-Unis, vous serez redevable des impôts fédéraux (au niveau
de la Nation) et de l’État dans lequel vous vivez. Dans certains États
comme la Floride, le Nevada, NewHampshire, Alaska, South Dakota,
Texas, Tennessee, Washington et Wyoming, il n’y a pas d’impôt sur
le revenu au niveau de l’État. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas
d’autres taxes au niveau de l’État comme l’impôt foncier très élevé
en Floride. Néanmoins, ces États sont considérés comme des États
16. https://www.irs.gov/forms-pubs/about-form-w-2
165
RÉUSSIR AUX USA
En effet, les premiers temps, n’essayez pas de remplir seul votre dé-
claration scale annuelle. Si malgré tout vous désirez le faire, il y a
des logiciels pour vous aider tels que Quickbooks 18, et les déclara-
tions peuvent être faites directement sur le site de l’IRS, par ordinateur.
Demandez à votre expert-comptable, qui s’assurera également de la
conformité de votre situation en général et au regard de votre statut
d’expatrié.
Enn, si vous avez encore des biens en France ou des comptes ban-
caires, bien faire attention à remplir tous les formulaires obligatoires
comme le FBAR. Le FBAR19 est un formulaire que toute « personne
américaine» doit remplir si elle possède des actifs nanciers de plus
de $10000USD à l’étranger. Une «personne américaine» inclut, sans
s’y limiter, des citoyens américains (peu importe où ils vivent) ainsi que
les résidents scaux américains (selon le nombre de jours aux USA ou
encore les résidents permanents reçus détenteurs de la «green card»,
visa permanent).
17. https://taxfoundation.org/2023-state-business-tax-climate-index/
18. https://quickbooks.intuit.com/learn-support/en-us/quickbooks-online/help-
topic/taxes/tax-preparation
19. FBAR https://www.irs.gov/businesses/small-businesses-self-employed/
report-of-foreign-bank-and-financial-accounts-fbar
166
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Votre retraite
Prévoir votre retraite n’est pas la première chose à laquelle vous allez
immédiatement penser en arrivant aux États-Unis. Vous êtes préoccupé
par la mise en place de votre business ou votre intégration dans vos
nouvelles fonctions et votre installation personnelle, éventuellement
avec votre famille.
Il peut arriver et ceci est de plus en plus rare, que votre employeur
cotise pour vous à la CFE (Caisse des Français de l’Étranger). Si votre
employeur ne le fait pas, vous pouvez le faire vous-même individuel-
lement, mais cela a un coût. L’intérêt de cotiser auprès de la CFE
dépendra finalement de votre âge, de vos revenus, du montant des
cotisations: avant d’adhérer, bien considérer tous ces éléments.
167
RÉUSSIR AUX USA
tion est une agence indépendante créée par le Congrès pour maintenir
la stabilité et la conance du public dans le système nancier du pays:
elle garantit le paiement des dépôts des particuliers jusqu’à un certain
montant), ou investir dans des bons garantis par le gouvernement ou
des stocks qui sont de tous types depuis les métaux précieux jusqu’aux
stocks boursiers. Si vous n’êtes pas expert, il est conseillé de vous
adresser à des professionnels, mais vérifiez préalablement leur répu-
tation. Posez également beaucoup de questions pour comprendre les
charges que vous aurez à payer pour la gestion de votre portefeuille…
Enn, votre employeur retiendra sur votre feuille de paie une partie de
vos cotisations pour le fonds de Sécurité sociale. L’employeur y contri-
buera aussi.
Le coût de la vie
Il faut comprendre qu’il est difcile de faire une comparaison générale,
car tout dépend de l’endroit dans lequel vous allez habiter. S’il existe
en France des différences pour ce qui est du coût de la vie par exemple
entre Paris et un village en Auvergne, ces différences peuvent être mul-
tipliées par dix aux États-Unis d’une ville à l’autre et d’un État à l’autre.
Je vais tenter de vous donner une estimation des coûts de la vie pour
que vous puissiez prévoir un budget en conséquence. En tout état de
cause, il est conseillé de venir avec au moins $50000 de côté pour vos
besoins personnels la première année.
168
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Comme indiqué plus haut, le coût de la vie pour différents endroits peut
varier considérablement. Les chiffres suivants donnent un aperçu du
coût de la vie aux États-Unis dans son ensemble:
- Revenu moyen des ménages: $70784
- Prix moyen d’une maison: $452510
- Loyer mensuel moyen: $1369
- Taux de chômage: 3,5%
- Taux de pauvreté: 11,6%
- Coût d’un gallon de lait: $4,88 (soit environ 3,3litres de lait)
Ci-dessous je vous donne les dix villes les plus chères des États-Unis
en 2023.
Gardez à l’esprit que le coût de la vie n’est qu’une donnée, mais cela
vous permettra d’estimer combien vont coûter votre logement, la
nourriture et les biens de première nécessité. Cela vous permettra de
conrmer si vous avez les moyens de vous installer dans cette ville en
fonction du salaire que vous allez gagner. En général, les salaires sont
plus importants dans les villes où le coût de la vie est plus important
comme à SanFrancisco, mais ce n’est pas toujours vrai.
169
RÉUSSIR AUX USA
2. Honolulu, Hawaï
- Coût de la vie global: 84% au-dessus de la moyenne américaine
- Revenu moyen des ménages: $92600
- Prix moyen d’une maison: $1605915
- Loyer mensuel moyen: $3589
- Taux de chômage: 3,8%
- Taux de pauvreté: 10%
- Coût d’un gallon de lait: $8,60
170
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
5. Washington, DC
- Coût de la vie global: 52,2% au-dessus de la moyenne américaine
- Revenu moyen des ménages: $93547
- Prix moyen d’une maison: $1156418
- Loyer mensuel moyen: $3220
- Taux de chômage: 4,7%
- Taux de pauvreté: 16,8%
- Coût d’un gallon de lait: $5,20
171
RÉUSSIR AUX USA
172
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Mais ce qui est vraiment révélateur, c’est le fait que le revenu moyen des
ménages de LosAngeles est inférieur d’environ $1000à la moyenne
nationale, tandis que les prix et les loyers moyens des maisons sont
environ 2,4 et 2,3fois plus élevés. Cet écart extrême aide à expliquer
pourquoi le taux de pauvreté de la ville est beaucoup plus élevé que
celui du pays.
8. Seattle, Washington
- Coût de la vie global: 49,9% au-dessus de la moyenne américaine
- Revenu moyen des ménages: $105391
- Prix moyen d’une maison: $940665
- Loyer mensuel moyen: $3031
- Taux de chômage: 3,4%
- Taux de pauvreté: 10%
- Coût d’un gallon de lait: $5,18
173
RÉUSSIR AUX USA
9. Boston, Massachusetts
- Coût de la vie global: 49,7% au-dessus de la moyenne américaine
- Revenu moyen des ménages: $81744
- Prix moyen d’une maison: $921897
- Loyer mensuel moyen: $3747
- Taux de chômage: 2,7%
- Taux de pauvreté: 17,6%
- Coût d’un gallon de lait: $6,26
Oakland est une ville moins connue que San Francisco et en fait, à
quelques minutes de distance via le Bay Area Rapid Transit (BART).
Cette ville moins chère est non seulement située au cœur de la Silicon
Valley et ne manque en aucun cas d’opportunités d’emploi.
174
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
175
RÉUSSIR AUX USA
Ces colonies sont par la suite devenues des États. Un gouverneur a été
nommé à la tête de chaque État. Chaque État fonctionne avec la même
hiérarchie de pouvoir qu’au niveau fédéral, c’est-à-dire au niveau de
la Nation. Si l’on devait comparer, on imagine que chaque État est un
pays de l’Europe et les États-Unis, la Communauté européenne.
176
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Cela veut dire que chacun est né avec les mêmes droits de base. Le
gouvernement ne crée pas ces droits et aucun gouvernement ne
peut les enlever.
Certains représentants des treize colonies ont considéré que ces droits
n’étaient pas suffisamment détaillés et ils ont alors proposé dix amen-
dements appelés «The Bill of Rights» en 1791.
177
RÉUSSIR AUX USA
par les entreprises elles-mêmes si elles jugent que les propos sont
une menace pour la société (exemple : propos racistes, propos vi-
sant à renverser le pouvoir démocratique par la violence…).
- La liberté de posséder des armes à feu. Dans la plupart des cas,
le gouvernement ne peut pas interdire aux gens de posséder des
armes. Il est cependant possible d’avoir quelques règles au niveau
des États; c’est le cas en Californie notamment. Mais dans la plu-
part des États, vous pouvez porter une arme à la ceinture toute la
journée. Cela est considéré comme normal et est en fait un moyen
de vous défendre en cas de problème. Ce peut être un énorme choc
culturel. Mais il faut bien comprendre que pour une grande partie des
Américains, c’est un droit inaliénable, en plus du fait qu’il y a un fort
lobby en la matière de la part des fabricants d’armes qui, de plus,
participent au nancement des retraites.
- La liberté de la presse. Le gouvernement ne peut pas décider de ce
que disent les journaux, la radio ou la télévision ou même les réseaux
sociaux.
- La liberté de religion. Le gouvernement ne peut pas dire aux citoyens
dans quel lieu de culte aller. Les individus sont libres de décider
d’appartenir ou de ne pas appartenir à un culte.
- La liberté de se rassembler ou de se « réunir » dans des endroits
publics. Le gouvernement ne peut pas interdire aux gens de se réunir
publiquement et dans le respect des lois, à des fins licites et variées.
- La liberté de manifester contre les actions du gouvernement et de
demander le changement. Le gouvernement ne peut pas punir les
gens qui contestent les actions du gouvernement avec lesquelles ils
sont en désaccord.
178
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
La première chose à comprendre est que les États-Unis sont une dé-
mocratie représentative, et les citoyens jouent ici un rôle important
dans le gouvernement du pays.
«We the people», nous le peuple, sont les trois premiers mots de la
constitution. C’est très important, cela veut dire que le gouvernement
reçoit le pouvoir du peuple et il doit être au service du peuple et non
pas le contraire. Les citoyens votent dans des élections libres pour
élire les ofciels gouvernementaux importants, tels que le président,
le vice-président, les sénateurs, les députés, mais aussi le shérif de la
ville, le school superintendant (c’est-à-dire la personne qui chapeaute
toutes les écoles de la commune) et beaucoup d’autres représentants
de l’État au niveau de l’État ou de la commune.
Tout citoyen peut appeler tout représentant élu que ce soit un sénateur,
le gouverneur (« président » au niveau de l’État) ou le maire ou tout
autre représentant, pour exprimer son opinion, demander des rensei-
gnements ou de l’aide concernant un problème spécique.
179
RÉUSSIR AUX USA
22. https://usafacts.org/articles/how-much-money-do-states-spend-on-educa-
tion/?utm_source=usnews&utm_medium=partnership&utm_campaign=fellows-
hip&utm_content=link
180
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Au cours des cinq années qui ont immédiatement suivi la guerre civile,
la constitution des États-Unis a adopté les 13, 14 et 15 eamendements
constitutionnels entre1865 et1870.
181
RÉUSSIR AUX USA
Ces lois sont devenues connues sous le nom de Jim Crow Laws23, du
nom d’une bande dessinée raciste d’un pauvre homme noir sans ins-
truction. Les lois incluaient notamment d’obliger des Noirs à s’asseoir
à l’arrière des bus publics ou à «se qualier» pour voter en payant des
taxes, ou en récitant l’intégralité de la Déclaration d’indépendance ou
de la Constitution par cœur et beaucoup d’autres lois abusives.
«La Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté» qui a pris place
dans la capitale américaine de Washington, D.C., le 28août1963, était
la plus grande démonstration des droits civils à cette époque.
Les lois Jim Crow ont continué à être appliquées jusqu’en 1964, date à
laquelle elles ont nalement été annulées par la loi sur les droits civils
de 1964 et la loi sur les droits de vote de 1965.
23. https://www.nps.gov/malu/learn/education/jim_crow_laws.htm
24. https://www.nobelprize.org/uploads/2020/01/Slideshow_Martin_Luther_
King_NobelPrizeLessons.pdf
182
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Sur le plan de la santé, les différences sont encore plus agrantes. Ain-
si, l’espérance de vie a légèrement diminué pour les Afro-Américains,
de sorte qu’un enfant noir, né aujourd’hui, peut espérer vivre jusqu’à
74,7ans, soit quatre ans de moins qu’un bébé blanc. Et des inégalités
sur l’espérance de vie existent aussi concernant les femmes noires
qui sont 59% plus susceptibles de mourir après avoir eu un enfant et
31 % plus susceptibles de mourir d’un cancer du sein. Les hommes
noirs sont 52% plus susceptibles de mourir d’un cancer de la prostate.
Sur le plan de la justice sociale, l’indice est basé sur les statistiques du
ministère américain de la Justice pour tracer les différences au niveau
de la justice sociale. Cet indice démontre que les Noirs sont plus de
deux fois plus susceptibles que les Blancs de subir des menaces
ou de recourir à la force lors de rencontres avec la police, et trois
fois plus susceptibles d’être emprisonnés s’ils sont arrêtés.
25. https://nul.org/state-of-black-america
183
RÉUSSIR AUX USA
26. https://www.forbes.com/sites/korihale/2021/09/02/ai-bias-caused-80-of-
black-mortgage-applicants-to-be-denied/?sh=b95885036feb
184
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Le lieu de culte est un des centres sociaux de la vie aux USA. C’est un
lieu où vous trouverez plein d’activités, que ce soit une «megachurch»
de plusieurs milliers de personnes ou une petite église d’une centaine
de dèles. C’est un lieu où vous pourrez faire de nombreuses connais-
sances qui vous aideront dans votre insertion.
Aux USA, quand on s’implante dans une ville, les arrivants vont faire la
comparaison des lieux de culte, ce qui s’appelle «church shopping»;
littéralement, vous allez d’église en église pour choisir celle qui vous
apportera le plus de prestations en fonction de vos besoins. Vous faites
donc un tableau des différents critères. Ceux-ci peuvent inclure:
- Votre croyance religieuse.
- La taille.
185
RÉUSSIR AUX USA
- L’âge moyen des personnes qui vont dans cette église, s’il y a des
familles.
- Le niveau social.
- La fortune apparente des membres.
- La présentation des membres (habillement).
- L’orientation familiale ou plutôt pour les jeunes non mariés.
- L’heure et la durée du service.
- Le type de voiture sur le parking.
- L’apparence de l’édifice.
- L’orientation politique.
- L’emplacement du lieu de culte.
- Les actions sociales.
- Les activités en dehors du service religieux.
- La gentillesse des dèles.
- La musique.
- Le représentant du culte.
Être membre d’un lieu de culte fait donc aussi partie du développement
de votre réseau de connaissances.
186
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Les clubs sportifs attirent des personnes partageant des valeurs et des
intérêts similaires: rester actif, rester en forme, s’améliorer, participer à
des sports et à des cours,etc. S’inscrire à un cours de groupe est un
excellent moyen de rencontrer des personnes qui vivent dans la même
ville et qui font des choix de vie similaires. Il y a de fortes chances
pour que vous ayez d’autres choses en commun –niveau d’éducation,
passe-temps, enfants et famille– qui peuvent constituer la base d’une
amitié solide.
187
RÉUSSIR AUX USA
Une fois que vous avez constitué votre réseau, il est important de com-
prendre les us et coutumes locaux qui peuvent parfois surprendre en
venant d’Europe.
188
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
- Les repas peuvent vous apporter des surprises comme lors d’un
déjeuner d’affaires, il se peut que votre interlocuteur et ses collègues
se mettent à prier.
- Au quotidien : tout est à crédit. Il faut faire la différence d’ailleurs
entre la carte de débit et la carte de crédit. La carte de débit est
celle que vous utilisez le plus souvent en France et qui débite votre
compte en banque à la source. La carte de crédit est plus utilisée
aux USA, et vous payez à la n du mois. Les avantages de la carte
de crédit par rapport à la carte de débit sont multiples du fait que
cela vous donne trente jours de crédit gratuit, et si vous contestez un
achat vous pouvez, en avertissant la banque, suivant le système, ne
pas payer. En revanche, si vous oubliez de payer à la n du mois, les
taux d’intérêt sont usuraires.
- En général, si on vous vole votre carte de crédit et que vous le dites
immédiatement à votre banque, vous n’aurez en principe rien à payer,
alors qu’avec votre carte de débit, un voleur peut vider votre compte.
- Aux USA, au cours d’une conversation, il faut demander trois fois
comment ça va pour avoir une vraie réponse (si vous voulez une vraie
réponse), autrement on se contente du « I’m ne, thank you ». Et
vos problèmes personnels ou du pays intéressent peu ou pas, donc
répondre toujours «I am ne», que vous le soyez ou non, et avec le
sourire, et ainsi, et c’est très important, le positif est contagieux et se
transmettra à votre interlocuteur.
- Attendez-vous à travailler de longues heures. Dans l’entreprise, le
café ou le soda coulent à ots toute la journée.
- Si vous cherchez un emploi, votre CV (resume) ne doit contenir au-
cun renseignement personnel et surtout pas de photo. De même
vous ne trouverez pas une annonce vous le demandant.
- Beaucoup de Français prétendent que leur anglais est mauvais. Ceci
est typiquement français, cela est dû à notre côté perfectionniste.
Pour l’Américain, l’important est de faire du business, donc se faire
comprendre est peu important si votre anglais n’est pas parfait. Ce-
pendant, à l’écrit, surtout si vous faites une proposition commerciale
ou que vous postulez à un emploi, il est tout de même fortement
conseillé d’avoir un écrit sans faute de grammaire.
189
RÉUSSIR AUX USA
190
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
191
RÉUSSIR AUX USA
192
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
gratitude pour les bonnes choses de la vie. Cela peut aussi être un
moment de service aux autres, dans la communauté. Dans les faits, les
familles préparent le repas de Thanksgiving composé principalement
d’une dinde énorme et farcie, et se réunissent en famille, puis voyagent
la journée pour visiter le reste de la famille. C’est une fête chaleureuse,
intimiste, que je vous conseille d’expérimenter complètement avec des
Américains. Elle est célébrée le quatrième jeudi de novembre.
193
RÉUSSIR AUX USA
Les animaux
Si vous avez l’intention d’emmener des animaux domestiques, il faut
vous renseigner sur les vaccinations nécessaires. En général votre ani-
mal sera mis en quarantaine à son arrivée, alors renseignez-vous.
Pour les hommes, se baigner avec des slips de bain n’est pas non plus
acceptable, il est plutôt recommandé de porter un maillot style boxer
ou un short de maillot de bain.
En voiture
Pour prendre de l’essence, c’est en self-service sauf dans les États de
l’Oregon et du NewJersey. Il y a généralement une racle pour nettoyer
soi-même le pare-brise.
Les limitations de vitesse varient d’un État à l’autre, ainsi que la tolé-
rance en fonction des excès de vitesse (ex.: 8miles au-dessus de la
vitesse autorisée en Caroline du Nord, mais beaucoup plus en Califor-
nie). Les voitures de la police d’État patrouillent sur les autoroutes et
ont des couleurs différentes selon les États. Il y a quelques voitures ba-
nalisées mais relativement peu. Il est en général interdit de téléphoner
194
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Si vous vous faites arrêter, restez dans la voiture, mettez les mains
sur le volant, et attendez les instructions du policier. Soyez prêt à
donner votre permis de conduire, votre « card registration » et une
preuve d’assurance. En général, si on est en faute, il vaut mieux payer
l’amende que d’embaucher un avocat coûteux. Dans beaucoup de
cas, l’amende peut être payée sur place avec une carte de crédit. Si on
est membre de l’Automobile Club (AAA) 27 ou similaire, ils permettent de
«post bond 28», c’est-à-dire vous servent de caution jusqu’à 1000dol-
lars le temps que vous contestiez l’amende. Il est recommandé d’en
faire partie, car ils viennent aussi vous dépanner gratuitement dans
tous les USA. Enn, pour la première fois, acceptez de suivre un cours
de bonne conduite au « community college » local (ce sont des col-
lèges universitaires nancés par l’État), ce qui vous permettra que cette
infraction ne soit pas répercutée sur le coût de votre assurance voiture.
Tous les États n’obligent pas les automobilistes à être assurés. Si vous
avez un accident, appelez le 911 et attendez la police pour un constat.
Aussi méez-vous, car tous les automobilistes ne sont pas assurés,
certains États n’ayant pas d’assurance automobile obligatoire. Veillez
bien de votre côté à prendre une assurance complète qui vous couvrira
en tant que conducteur également. Quand vous changez de domicile,
si vous changez d’État, vous devez faire renouveler votre permis de
conduire dans le nouvel État, et chaque État a ses règles en ce qui
concerne le renouvellement.
Il y a plusieurs polices:
- Les polices tribales dans les tribus amérindiennes.
- La police cantonale du shérif.
- La police municipale des villes.
27. https://www.ace.aaa.com/?zip=92602&devicecd=PC
28. https://autoclubsouth.aaa.com/documents/ArrestBond.pdf
195
RÉUSSIR AUX USA
Ce dernier chapitre est la clé de votre réussite aux États-Unis. Car votre
réussite professionnelle passera obligatoirement par la connaissance
du milieu dans lequel vous allez vivre, ses codes culturels, son histoire,
ses valeurs. Prêtez bien attention à ce chapitre qui vous aidera à réussir
sur le long terme.
À retenir !
Avant de vous installer avec votre famille
Bien choisir votre ville d’implantation en fonction des opportuni-
tés et veiller à vous poser les bonnes questions:
- Quelles sont les opportunités pour ce qui est des écoles?
- Quelle est la vie communautaire, l’importance de l’église?
- Ai-je les capacités d’adaptation?
- Suis-je prêt(e) à accepter de vivre avec potentiellement la pré-
sence d’armes partout?
- Quelles sont mes priorités en matière d’éducation?
- Que sais-je de la mentalité et de la culture locale: Bible Belt,
Silicon Valley…?
196
VIVRE AUX ÉTATS-UNIS
Un conseil
Avant de conrmer le choix de la ville dans laquelle vous allez vous
implanter professionnellement et installer votre famille, passez au
moins un mois dans la ville concernée pendant la période clima-
tique la plus difcile (par exemple en été en Arizona et en février à
Boston.) et renseignez-vous sur tous les points évoqués ci-dessus.
197
Chapitre IV
INFORMA
INFORMATIONS
TIONS
PRA
PRATIQUES
TIQUES
Ce dernier chapitre est très court et a pour but de vous donner un
résumé d’informations pratiques qui pourront vous aider lors de votre
installation.
199
RÉUSSIR AUX USA
Ce guide sera votre feuille de navigation pour vous lancer aux États-
Unis. Bonne chance et je reste à votre disposition pour en discuter,
répondre aux questions et à tout commentaire que vous pourriez avoir.
200
INFORMATIONS PRATIQUES
Voici une liste des principales banques françaises ou ayant des implan-
tations en France et aux États-Unis:
Il est conseillé de travailler avec les banques locales. Néanmoins, il est
possible de trouver des banques françaises dans les grandes villes.
Avant d’ouvrir un compte chez eux, étudiez également les différences
de prix.
201
RÉUSSIR AUX USA
https://www.sandiego.gov/economic-development
https://edpnc.com/allinnc?gad=1&gclid=EAIaIQobChMI_5rhgaGA_
wIVhRd9Ch3S_AbhEAAYASAAEgIU__D_BwE
Numéro
École Site internet
de téléphone
École internationale
(404) 841 3840 www.aischool.org
d’Atlanta
École internationale
(617) 499 1451 www.isbos.org
de Boston
Lycée français de Chicago (718) 369 3023 www.lyceechicago.org
Denver International
(303) 756 0381 www.dischool.org
School
The Awty International
(713) 686 4850 www.awty.org
School de Houston
Lycée français
(310) 836 3464 www.lyceeonline.org
de LosAngeles
École franco-américaine
(786) 268 1914 www.frenchschoolmiami.org
de Miami
Lycée français
(212) 369 1400 www.lfny.org
de NewYork
École franco-américaine
(914) 250 0400 www.fasny.org
de NewYork
École internationale
(718) 369 3023 www.isbrooklyn.org
de Brooklyn
École internationale
(212) 584 3071 www.unis.org
des Nations Unies
École franco-américaine
(609) 430 3001 www.ecoleprinceton.org
de Princeton
École franco-américaine
(858) 456 2807 www.sdfrenchschool.org
de SanDiego
Lycée français La Pérouse
(415) 661 5232 www.lelycee.org
de SanFrancisco
Lycée Rochambeau
(301) 530 8260 www.rochambeau.org
de Washington
202
INFORMATIONS PRATIQUES
203
RÉUSSIR AUX USA
204
CONCLUSION
205
RÉUSSIR AUX USA
206
Vanina JOULIN-BATEJAT parle couramment
anglais et français. Biculturelle et dotée de la
double nationalité, elle vit aux États-Unis de-
puis près de vingt ans après avoir également
vécu au Canada. Vanina a démontré son ex-
pertise de généraliste internationale en France
ainsi qu’au Canada et aux États-Unis.
Contact : usafrance1@gmail.com
Site internet : www.vaninajb.com
207
RÉUSSIR aux USA
Vous aspirez à vous installer aux États-Unis, seul ou en famille ?
À y implanter votre entreprise ?
VANINA JOULIN-BATEJAT
vit aux États-Unis depuis près de 20 ans. Elle a fondé ReussirUSA®,
société de consulting qui aide les entreprises francophones à se
développer et à s’exporter aux États-Unis. De double nationalité,
elle accompagne les futurs expatriés et leur famille dans leurs
démarches d’expatriation et d’implantation aux États-Unis.
ISBN : 979-10-397-0561-5
25 €