Statistiques et probabilités 2de

Statistiques
Cours n° 9
Statistique descriptive

I) Indicateurs statistiques :

Plusieurs indicateurs permettent d’étudier une série statistique, ou de comparer deux séries portant
sur les mêmes caractères.

1) Les indicateurs de tendance centrale :

- le mode (ou la classe modale si les valeurs sont continues) : c’est la valeur de la série la plus
fréquente (celle où l’effectif est le plus grand) ;
- la moyenne 𝒙 : elle est obtenue en additionnant toutes les valeurs et en divisant le résultat par
l’effectif total ; lorsque les valeurs sont affectées d’effectifs (ou de coefficients), la moyenne est
dite pondérée : on l’obtient en additionnant les valeurs multipliées par leurs effectifs (ou leurs
coefficients) et en divisant le résultat par le l’effectif total ;
- la médiane Me : c’est la valeur qui partage la série statistique en deux parties de même effectif.

2) Les indicateurs de dispersion :

- les 1er et 3ème quartiles Q1 et Q3 : ce sont les valeurs qui partagent la série selon le quart et les
trois quarts des effectifs. Q1 est la plus petite des valeurs telle qu’au moins 25 % des données lui
sont inférieures ou égales. Q3 est la plus petite des valeurs telle qu’au moins 75 % des données lui
sont inférieures ou égales.
- l’étendue e : c’est la différence entre les valeurs extrêmes de la série.
- l’écart-type 𝝈 : illustre la dispersion des valeurs autour de la moyenne. Il est donné par la

formule σ =
 ( x  x)²
i

Exemple : les 12 élèves d’un groupe de 2de ont obtenu les notes suivantes à un devoir :
05 ; 06 ; 08 ; 08 ; 09 ; 10 ; 13 ; 13 ; 13 ; 14 ; 16 ; 17
Le mode de cette série est 13 (note la plus fréquente)
5  6  8  8  9  10  13  13  13  14  16  17
La moyenne est 11 ( )
12
La médiane est 11,5 (50 % des notes inférieures et 50 % des notes supérieures à 10,5)
Le 1er quartile est 8 (3ème note), le 3ème quartile est 13 (9ème note)
L’étendue est 12 (17 - 5)

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 Remarque : selon la façon dont on étudie une série statistique, à la main, avec un tableur ou avec
une calculatrice, il arrive que les valeurs de Q1, Q3, σ soient différentes.
En effet, il existe plusieurs définitions différentes de ces indicateurs. Celles qui sont données dans
ce cours sont les définitions officielles du programme français. Mais les calculatrices et tableurs
suivent d’autres définitions.
Dans la réalité, les études statistiques portent sur des populations de tailles très importantes, et les
différences de définition disparaissent.

II) Comparer deux séries statistiques :

- On peut comparer deux séries en dessinant leurs diagrammes en boîte car ils font apparaître d’un
coup d’œil l’étendue, la médiane, les quartiles et l’écart interquartile.
- On peut aussi comparer deux séries à l’aide des couples constitués par un indicateur de tendance
centrale et un indicateur de dispersion, par exemple les couples (Me ; Q3 - Q1) et ( 𝑥̅ ; σ).
- Un diagramme en boîte (ou boîte « à moustaches ») permet également de visualiser et comparer
des séries en faisant apparaître les valeurs extrêmes, les quartiles et les médianes.

III) Linéarité de la moyenne :

Lorsque toutes les valeurs d’une série de moyenne 𝑥̅ sont transformées par une fonction affine du
type x ⟶ ax + b, la moyenne de la nouvelle série obtenue est a𝑥̅ + b.
Exemple : si on multiplie toutes les notes d’un devoir par 2, la moyenne sera multipliée par 2 ; si
on ajoute 3 points à toutes les notes d’un devoir, la moyenne augmentera de 3 points.

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