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1. Introduction
Contexte, problématique et justification du sujet
L’utilisation de plantes dans le traitement des diverses maladies dans le monde est aussi
vieille que l’espèce humaine (Gurib-Fakim 2006, Oliveira et al., 2011, Arshad et al.,2014). A
l’heure actuelle où l’humanité fait face à des maladies de toutes sortes et où la prise en charge
des questions sanitaires se révèle être véritable problème de société, surtout dans le pays en
voie de développement aux ressources insuffisantes suite à des faibles moyens (Magambu,
2013). Le recours aux ressources locales facilement disponibles constituerait une véritable
solution palliable et cela dans le but d’atteindre les objectifs du millénaire pour le
développement (Kumar et Lalramnghinglova ; Magambu et al., 2012). Mais, malgré les
progrès de la médecine et de la biologie de l’heure, la plupart des populations des pays en
voie de développement n’ont pas accès aux soins de santé suffisants suite à de faibles moyens
économiques (Konda et al., 2011 ; Singh 2012 ; OMS, 2013).
Pour cette raison, les ressources végétales occupent une grande place dans la vie de ces
populations ( Magambu et al., 2008). Car la méconnaissance des composés chimiques
responsables d’activités biologiques des plantes utilisées cause d’énormes préjudices aux
prescripteurs, à la base d’irrationalisme des doses conduisant au surdosage, au sous dosage,
aux intoxications et voir même la mort (Magambu et al., 2014). Le continent africain regorge
en son sein une grande richesse en termes d’espèces des plantes (Magambu et al., 2010). Plus
de 80% des populations africaines font appel à la médecine traditionnelles pour faire face aux
problèmes sanitaires (Kolling, 2010 ; Magambu 2013). En effet, les estimations de Kolling,
(2010) et de Mangambu et al. (2012) ont révélé la présence de plus de 200.000 espèces des
plantes dans ces pays sur les 300.000 que compte la planète.
Prêt de ~80% de la population des pays en développement font recours à l’utilisation des
plantes médicinales pour leurs soins (Bakari et al., 2018 ; Mutombo, 2022). Cette forte
dépendance à la médecine traditionnelle ainsi qu’aux plantes médicinales se justifierais par le
fait que certaines zones soient enclavées des zones rurales, la quasi absence de infrastructures
sanitaires, le coût élevé et de fois l’indisponibilité des préparations pharmaceutiques, les
préférences socioculturelles ainsi que de l’état d’extrême pauvreté dans lequel se trouve la
majorité de la population (Nzuki et al., 2013 ; Bakari et al., 2017 ; Mutombo, 2022).
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En Afrique, le pouvoir thérapeutique des plantes était connu des ancêtres et des parents de
façon empirique (N’Guessan et al. 2009) mais, la composition chimique des médicaments
utilisés tous les jours par ces nombreuses populations, pour leurs soins de santé était ignorée.
En effet, pour la plupart de ces plantes, les composés chimiques responsables des activités
biologiques signalées ainsi que leur toxicité restent inconnus (Agbankpè et al., 2015).
Pourtant, l’accessibilité aux plantes médicinales influence significativement leur usage au sein
de populations (Piker et al., 2012). A cet effet, beaucoup de connaissances tendent à se perdre
au sein de certaines contrées du continent suite à une faute de transmission, qui ne favorise la
conservation de ressources par les populations locales (Akabassi et al., 2017).
La présence des plantes médicinales devient de plus en plus faible à cause des pertes
progressives de certaines espèces végétales (Vandebroek & Balick, 2012 ; Malan et al., 2015 ;
Valentin et al., 2020).
Les multiples actions de l’homme étant de plus en plus croissantes entre-autre : exploitation
minière, agriculture itinérante sur brûlis, prélèvement excessif du bois énergie, mauvaises
pratiques de feux de brousse et l’urbanisation) constituent les principales causes de cette perte
due à la déforestation (Potapov et al., 2012 ; Useni et al., 2017 ; Cabala et al., 2018 ; Péroche
et al., 2021).
Les premiers travaux sur les plantes médicinales au Sud-Kivu datent des décennies ;
généralement effectuées dans la zone montagneuse de la province (Makumbelo et al., 2008 ;
Pacifique et al., 2020 ; Nama et al., 2021).
Dans ce contexte, et afin d’éviter le pire que des stratégies de conservation et d’utilisation
durable des plantes de grand intérêt socio-économique surexploitées et exclusivement
récoltées dans la nature parmi lesquelles les plantes médicinales, devraient être développées
en toute urgence (Cunningham et al., 2002 ; Meunier et al., 2006 ; Leakey et al., 2012 ;
Mapongmetsem et Diksia, 2014).
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Questions de recherche
Objectifs de l’étude
Objectif global
Cette étude a pour objectif global de contribuer à la domestication et l’utilisation des plantes
médicinales par les populations environnantes du PNKB.
Objectifs spécifiques :
Spécifiquement il sera question de :
Inventorier les plantes médicinales et leurs modes d’utilisation dans la zone d’étude ;
Quel serait la composition nutritionnelle de principaux plantes utilisés par les
populations environnantes du PNKB ?
Quel serait la contribution socio-économique des plantes médicinales pour les
populations environnantes du PNKB ?
Subdivision du travail
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La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent des vertus
thérapeutiques, car elles contiennent des principes actifs qui agissent directement sur
l’organisme. On les utilise aussi bien en médecine classique qu’en phytothérapie : elles
présentent en effet des avantages dont les médicaments sont souvent dépourvus (Chevallier,
2001).
La recherche des principes actifs extraits des plantes est d’une importance capitale car elle a
permis la mise au point de médicaments essentiels. Aujourd’hui les plantes sont de plus en
plus utilisées par l’industrie pharmaceutique, il est impossible d’imaginer le monde sans la
quinine qui est employée contre la malaria ou sans la diagoxine qui soigne le cœur, ou encore
l’éphédrine que l’on retrouve dans de nombreuses prescriptions contre les rhumes (Paul,
2001).
a.Les flavonoïdes
Les flavonoïdes constituent le plus large groupe des phénols dans la plante. Ces pigments sont
responsables de la coloration des fleurs, des fruits et parfois des feuilles, tel est le cas des
flavonoïdes jaunes (chalcones, aurones, flavonols), des anthocyanosides rouges, bleus ou
violets. (Bruneton, 1999).
Retrouvés de manière générale dans les plantes vasculaires où ils peuvent se localiser
différentes parties de la plante telle les racines, tiges, feuilles, fleurs et les fruits. Ils sont
susceptibles d'assurer la protection des tissus contre les effets nocifs du rayonnement ultra-
violet (UV). Les flavonoïdes ont une activité antibactérienne très vaste et très diversifiée. En
effet, ils s’attaquent à un grand nombre de bactéries avec une intensité différente selon le
microorganisme et l’écosystème dans lequel il se trouve (Babayi et al, 2004 ; Madi, 2010).
b. Les alcaloïdes
Ce sont des substances organiques azotées d'origine végétale, de caractère alcalin et de
structure complexe (Ounis et Boumaza, 2018), son rencontrer dans plusieurs familles des
plantes, la plupart des alcaloïdes sont solubles dans l'eau et l'alcool et ont un gout amer et
certains sont fortement toxiques (Gaci et Lahiani, 2017).
c. Les saponosides
Le terme saponosides est dérivé de mot savon, sont des terpènes glycosylés comme ils
peuvent aussi se trouve sous forme aglycones, ils ont un goût amer et acre (Hopkins, 2003).
Ils existent sous deux formes, les stéroïdes et les terpènoïdes (Guelmine, 2018).
d. Les tanins
Les tanins, sont groupe de substances phénoliques polymères sont trouvés dans presque
chaque partie de la plante : l’écorce, le bois, les feuilles, les fruits et les racines. Dans le tissu
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végétal, ils sont synthétisés et accumulés après une attaque microbienne (Kahlouche-Riachi,
2014).
Ils peuvent aussi être toxiques pour les champignons filamenteux et les levures .Les tanins
sont donc dotés d’un pouvoir anti- infectieux (Scalbert, 1991 ; Latte et Kolodziej, 2000 ;
Leitao et al., 2005).
Les plantes riches en tanins sont utilisées pour retendre les tissus souples et pour réparer les
tissus endommagés par un eczéma ou une brûlure, elles rendent les selles plus liquides,
facilitant ainsi le transit intestinal (Iserin et al., 2001).
e.Conservation et durée de conservation
Les plantes médicinales sont conservées à l'abri de la lumière, air et au sec dans des récipients
en porcelaine, faïence ou verre teinté, boites sèches en fer blanc, sacs en papier ou des caisses.
Cette technique est nécessaire pour les plantes qui subissent des transformations chimiques
sous l'influence des ultraviolets. Les plantes riches en produits volatiles et qui s'oxydent
rapidement sont conservées dans un milieu étanche (Djeddi, 2012 ; Delille, 2013).
Les plantes sèches pilées, se conservent plus longtemps que celles qui ont été pilées fraîches.
Les médicaments pilés après séchage gardent leurs principes actifs pour une durée d’au moins
dix ans. Chaque fois que les médicaments sont exposés à l'air, ils perdent une partie de leur
longévité, c'est-à-dire que chaque fois que vous ouvrez les flacons ou les boîtes, vous
diminuez la force du médicament. Les médicaments liquides se conservent difficilement par
rapport aux médicaments en poudre (Meddour et al., 2010).
Sources : Masamba et al., 2019 ; Mondo et al., 2021 ; Mugumaarhahama et al., 2021.
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Analyse quantitative
Divers indices quantitatifs seront calculés pour tester l’homogénéité des plantes médicinales
collectées :
Le facteur de consensus informel (ICF) : il sera calculé en utilisant la formule suivante
(Tilahun et Mirutse 2010, Bakwaye et al. 2013, Mahomoodly 2014) :
Nur−Nt
ICF¿ Nur−1
Où
Nur : est le nombre de rapports d’utilisation dans chaque catégorie de maladie ;
Nt : est le nombre d’espèces utilisées
FC ( family )∗100
FIV= N
Préparation de l’échantillon
Les échantillons des feuilles collectées seront lavés à l’aide de HgCl 0,1% pendant plusieurs
minutes, puis séchés. Les échantillons séchés seront ensuite réduits en poudre et stockés dans
les bouteilles en polyéthylène préalablement nettoyées juste au début de l’analyse. L’analse
nutritionnelle sera réalisée au laboratoire en fonction des plantes sélectionnées dans les zones
d’étude et sera exprimée en moyenne ± écart-type.
Détermination de l’humidité
Un récipient sera séché au four à 105°C pendant 1h, puis refroidi et pesé (W1). Un échantillon
de feuilles sèches pesant 2g (W2) sera placé dans le récipient et séché au four à 105°C.
L’échantillon sera ensuite refroidi dans un dessiccateur et pesé (W3). (Sigel et al., 1978)
W 2−W 3
Humidité (%)¿ ∗100
W 2−W 1
Détermination des cendres
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Un creuset en porcelaine sera séché à 105°C pendant 1h, puis refroidi et pesé (W1). Les 2g
d’échantillon de feuilles broyées seront placés dans le creuset, après quoi ils seront à nouveau
pesés (W2). Le creuset contenant les échantillons de plantes sera d’abord cendré à 250°C
pendant 5h dans un système de chauffage à moufle. L’échantillon de feuilles sera ensuite
refroidi dans un dessiccateur et pesé à nouveau (W3).
W 2−W 3
Cendres¿ *100
W 2−W 1
Détermination de la matière grasse brute
L’échantillon en poudre de 5g sera agité dans 100ml d’éther diéthylique et agité pendant 24h
dans un agitateur orbital. L’extrait d’éther sera recueilli dans un bécher préalablement pesé
(W1). Le filtrat sera recueilli dans le même bécher après avoir été équilibré avec 100ml
d’éther diéthylique et agité à nouveau pendant 24h (W1). L’éther sera séché dans une étuve à
40-60°C après été conservé à sec dans un bain de vapeur, puis le bécher sera repesé (W2).
poidsdu précipité
Alcaloïde (%) = ' *100
poids de l échantillonoriginal
Flavonoïde
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Les 10g de poudre de feuilles seront extraits à plusieurs reprises avec 100ml de méthanol
aqueux à 80% pendant 3jours. La solution entière sera ensuite filtrée à l’aide d’un papier filtre
Whatman. Le filtrat obtenu sera ensuite transféré dans un creuset et évaporé jusqu’à suscité au
bain-marie, puis pesé jusqu’à obtenir un poids constant. Le poids obtenu donnera l’estimation
de la teneur en flavonoïdes de l’échantillon de feuilles de la plante (Grausso et al., 2020).
- Taux de réponse (F) : pour connaitre la diversité des espèces inventoriées, nous
étudierons la richesse spécifique (RS), qui sera le nombre total d’espèces observées.
Nous utiliserons le test de Maregesi et al. (2007) pour calculer le taux de réponse ou la
réponse des organes utilisés par type d’espèce où elle s’exprime par cette équation :
F :100*S/N
Où, F : taux de réponse calculé, S : nombre de personne ayant donné une réponse positive
(oui) pour l’utilisation de l’organe concerné, N : nombre total de personnes interviewées. Il
indique les organes le plus utilisés pour chaque espèce dans le milieu et varie de 0 à 100.
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