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Définition et critères

Définir légalement les zones humides répond à un triple besoin :

— cerner le plus précisément possible des milieux écologiquement très différents des uns
des autres mais qui partagent tous trois éléments communs, à savoir une faible profondeur
d’eau ; des sols de compositions spécifiques ; des organismes vivants des règnes animaux
et végétaux adaptés pour y séjourner temporairement ou en permanence ;
— pouvoir leur appliquer des textes de protection spécifique et créer des délimitations
spécifiques ;
— mettre fin à une pluralité de définitions dont aucune ne parvient réellement à s’imposer.

Dans cette optique, la loi sur l’eau de 1992 a créé une définition des zones humides dont
les critères ont été précisés par l’arrêté du 24 juin 2008.

Les textes réglementaires :

- C. envir., art. L. 211-1 et R. 211-108

- Arr. 24 juin 2008 précisant les critères de définition er de délimitation des zones
humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 : JO, 9 juill. (mod. par Arr.
1er oct. 2009 : JO, 3 nov.)

- Circ. DGFAR/SDER – DE/SDMAGE 2008 n° 16/DE, 25 juin 2008 relative à la


délimitation des zones humides en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du
code de l’environnement : BO min. écologie n° 2008/15, 15 août)

Rubrique concernée (art R 214-1 du CE) :

Compatibilité avec les documents d’orientation (SDAGE, SAGE).

1
Processus d’examen

2
Les classes de sols

Les critères permettant la caractérisation de sols pour la définition des zones humides
émanent notamment du tableau des classes GEPPA présentés ci-après. Les profils
pédologiques définissant des sols de zones humides sont notifiés par le sigle ZH
comprenant les classes IVd à H.

3
Exemple de délimitation

4
ILLUSTRATIONS

5
ETUDE DE CAS

OBJECTIF : définir / appréhender les potentialité zones humides d’un site

Où chercher ?
Interprétation des données bibliographiques
Intégration mission dans dossier Loi sur l’Eau

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