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Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)

Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences


Accidents et maladies professionnelles
Arrêté du ministre des Modifiant et complétant l'arrêté du 10 Article premier - La liste des maladies professionnelles prévue par l’article 3 de la loi n° 94- 28 du 21
1 affaires sociales du 29 3/29/2018 janvier 1995, fixant la liste des maladies février 1994 susvisée est modifiée et complétée par les tableaux n° 1, 11,17, 18, 23, 25,
mars 2018 professionnelles. 28, 29, 33, 34, 40, 41, 49, 58, 63, 74, 76, 77, 80, 82 et 85 (nouveau) annexés au présent arrêté

Arrêté des ministres de la


Article unique. - La liste des maladies professionnelles, prévue par l'article 3 de la loi susvisée n° 94-28
santé publique et des Fixant la liste des maladies
2 1/10/1995 du 21 février 1994, est fixée conformément aux tableaux annexés au présent arrêté (1).
affaires sociales du 10 professionnelles.
janvier 1995,

Article premier. - Le taux des cotisations au régime de réparation des accidents du travail et des
maladies professionnelles, tel qu'institué par la loi susvisée n° 94-28 du 21 février 1994, est fixé selon les
secteurs d'activités

Art. 2. - Il est procédé au transfert d'un point des cotisations au régime général de sécurité sociale institué
par la loi n° 60-30 du 14 décembre 1960, au profit du régime de réparation des préjudices résultant des
accidents de travail et des maladies professionnelles institué par la loi n° 94-28 du 21 février 1994. De ce
fait les taux de cotisations des employeurs affiliés à la caisse nationale de sécurité sociale, sont fixés selon
le secteur d'activité

Relatif à la fixation des taux de cotisations


Décret n° 95-538 du 1er au régime de réparation des préjudices Art. 3. - Les cotisations sont calculées sur la base des salaires tels que fixés par l'article 42 de la loi
3 4/1/1995
avril 1995, résultant des accidents du travail et des susvisée n° 60-30 du 14 décembre 1960.
maladies professionnelles.
Art. 4. - Par dérogation aux dispositions des articles 1er, 2 et 3 du présent décret, les cotisations du
secteur agricole non régi par les dispositions de la loi susvisée n° 89-73 du 2 septembre 1989, et des
pêcheurs employés sur des bateaux de moins de 30 tonnes et payés à la part, sont calculées sur la base
d'un salaire forfaitaire et ce pour les travailleurs dont les salaires sont inférieurs ou égaux à 2 fois le
salaire minimum agricole garanti.

Art. 8. - Les cotisations sont payées trimestriellement et au plus tard le quinzième jour du mois qui suit le
trimestre civil au titre duquel les cotisations sont exigibles.

Article unique. - La formule de la déclaration des accidents du travail et des maladies professionnelles
Arrêté du ministre des Fixant la formule de la déclaration des prévue par l'article 63 de la loi susvisée n° 94-28 du 21 février 1994, est fixée conformément au modèle
4 affaires sociales du 23 2/23/1995 accidents du travail et des maladies annexé au présent arrêté.
février 1995, professionnelles

article unique:la formule de la déclaration d'utilisation et de la cessation d'utilisation de procédés de


Fixant la formule de la déclaration de travail provoquant des maladies professionnelles pévues par l'articles 85 de la loi n° 94-28 du fevrier 1994
procédés du travail pouvant provoquer est fixée conformément aux modèles annexés au présent arrêté
5 Arrêté du 13 janvier 1995 1/13/1995
des maladies professionnelles ou la
cessation de leur utilisation

complétant l'arrêté de 10 janvier 1995, L'entreprise doit mettre à jour la liste des maladies porfessionnelles qui pourraient être déclarées selon
6 Arrêté du 15 avril 1999 4/15/1999 fixant la liste des maladies son activités, à partir des modifications des tableaux de cet arrêté
professionnelles
complémtant de la liste des maladies Complétant l'arrêté du 10 janvier 1995, fixant la liste des maladies professionnelles.
7 Arrêté du 05 juin 2003 6/5/2003
professionnelles
Article unique. - La liste des maladies professionnelles prévue par l’article 3 de la loi n° 94-28 du 21
Arrêté du ministère des complétant l'arrêté de 10 janvier 1995, février 1994 susvisée est amendée et complétée par les tableaux n° 6, 7, 28, 44, 56, 58, 59, 75, 80 et 82
8 affaires socaiales du 15 8/15/2007 fixant la liste des maladies annexés au présent arrêté.
Aout 2007 professionnelles

Art. 3. - Est considéré comme accident du travail, quelle qu'en soit la cause ou le lieu de survenance,
l'accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, à tout travailleur quand il est au service d'un ou
de plusieurs employeurs.
Est également considéré comme accident du travail, l'accident survenu au travailleur alors qu'il se
déplaçait entre le lieu de son travail et le lieu de sa résidence pourvu que le parcours n'ait pas été
interrompu ou détourné par un motif dicté par son intérêt personnel ou sans rapport avec son activité
professionnelle.
Est considérée comme maladie professionnelle, toute manifestation morbide, infection microbienne ou
affection dont l'origine est imputable par présomption à l'activité professionnelle de la victime.
La liste des maladies présumées avoir une origine professionnelle ainsi que celle des principaux travaux
susceptibles d'en être à l'origine, est fixée par arrêté conjoint des Ministres de la Santé Publique et des
Affaires Sociales.
Cette liste fixe également le délai de prise en charge pendant lequel le travailleur ou assimilé demeure en
droit d'obtenir la réparation des maladies professionnelles dont il serait atteint quand il ne serait plus
exposé aux causes de la maladie.

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Art. 4. - La présente loi est applicable à tous les travailleurs ou assimilés employés par des personnes
physiques ou morales sous quelque forme que ce soit et quelle que soit la nature de l'activité, le statut du
travailleur ou son mode de rémunération.
Elle est également applicable aux :
- stagiaires ;
- apprentis ;
- élèves des établissements d'enseignement technique ou professionnel, quels qu'en soient la spécialité ou
le degré, si l'accident du travail est directement rattaché aux programmes d'enseignement ou de
formation ;
- les détenus pour les accidents survenus par le fait ou à l'occasion de travaux exécutés dans le cadre
d'une utilisation régulière de la main d'oeuvre pénitentiaire ;
- les travailleurs des chantiers nationaux ou régionaux de développement ;
- les gens de maison.
Les dispositions de la présente loi sont également applicables aux personnes sus-visées, envoyées par
leurs employeurs en mission ou en stage à l'étranger à l'exception des cas où l'accident est dû à des
motifs sans rapport avec l'objet de la mission ou du stage et pour autant qu'ils ne soient pas couverts
dans le pays
d'accueil par un régime de réparation au moins aussi favorable que celui prévu par la présente loi.
La présente loi n'est pas applicable aux agents de l'Etat, des collectivités locales et des établissements
publics, couverts par un régime particulier, ni aux entreprises familiales n'employant que leurs
propriétaires et des membres de leurs familles sauf si elles optent pour le bénéficie de ses dispositions.

Art. 5. - Il n'est pas permis de se prévaloir contre l'employeur ou ses proposés, en ce qui concerne la
demande de réparation des préjudices subis en raison des accidents du travail et des maladies
professionnelles de toute autre loi sauf si ces préjudices sont consécutifs à une faute de sa part ayant un
caractère pénal.
Les dispositions de l'alinéa précédent ne font cependant pas obstacle à l'octroi d'indemnités plus élevées
si ces indemnités sont prévues par un statut partiulier régissant le personnel de l'établissement ou par
une convention applicable à ce personnel.
La victime ou ses ayants droit peuvent se prévaloir contre le tiers responsable d'une réparation
complémentaire sur la base des règles générales de la responsabilité civile.
Dans tous les cas la Caisse Nationale est tenue de servir à la victime ou à ses ayants droit , la réparation
conformément aux dispositions de la présente loi. Elle est en droit d'exercer l'action subrogatoire contre
le tiers responsable de l'accident du travail ou
de la maladie professionnelle .
Le règlement amiable intervenu entre le tiers, auteur de l'accident du travail ou de la maladie
professionnelle, et la victime ne peut être opposé à la Caisse Nationale qu'autant que celle-ci a été invitée
à y participer, par lettre recommandée avec accusé de réception, et ne devient définitif que quinze jours
après l'envoi de cette lettre.
Les indemnités sont servies à la victime ou à ses ayants droit , dans tous les cas, conformément aux
formes prévues par la présente loi, à condition que le montant de la réparation soit équivalent au
préjudice.
Mais la réparation due à la victime ou à ses ayants droit sur la base d'une autre loi est servie
conformément aux régles de droit commun.

Art. 6. - Sous réserve des dispositions relatives aux entreprises familiales, toute personne physique ou
morale employant des personnes visées à l'article 4 de la présente loi, est tenue de s'affilier à la Caisse
Nationale pour couvrir tous les agents employés chez elle contre les risques engendrés par les accidents
du travail et les maladies professionnelles.
Sont dispensés de droit, de l'obligation d'affiliation à la Caisse Nationale, l'Etat, les collectivités locales et
les établissements publics à caractère administratif. Peuvent également être dispensées de cette
obligation, les entreprises et sociétés nationales ainsi que les entreprises de droit privé assurant un
service public.
Dans ce cas, l'entreprise ou la société dispensée de l'affiliation, est tenue d'octroyer les prestations et de
payer les réparations conformément à la présente loi. La dispense d'affiliation est octroyée par arrêté du
Ministre des Affaires Sociales.

Art. 7. - Les employeurs régis par les dispositions de la


présente loi sont tenus de s'affilier à la Caisse Nationale. Ils doivent
aussi lui déclarer les travailleurs nouvellement recrutés, à quel que
titre que ce soit, et ce dans un délai n'excédant pas quarante huit
heures ouvrables à partir de la date de recrutement.
Cette affiliation prend effet à compter de la date de
commencement effectif du travail.
La déclaration est faite conformément à un modèle fixé par
arrêté du Ministre des Affaires Sociales.

Art. 8. - Si l'employeur refuse de se conformer à l'obligation


d'affiliation et de déclaration des salariés qui sont à son service, ou
néglige d'accomplir les formalités précitées, le travailleur peut
demander directement à la Caisse Nationale l'accomplissement des
formalités d'affiliation.
Art. 9. - Les non salariés ainsi que les membres de leurs familles travaillant avec eux dans l'entreprise,
peuvent adhérer à la Caisse Nationale pour bénéficier de la législation relative aux
accidents du travail dont ils viendraient à être victimes. Le terme "membres de leurs familles" couvre le
conjoint, lesascendants ,les déscendants, les frères et soeurs et les alliés.

Art. 10. - L'indemnité journalière et la rente qui pourront être allouées aux non salariés ou aux membres
de leurs familles en cas d'accident du travail entraînant une incapacité temporaire ou une incapacité
permanente, sont calculées sur la base du montant déclaré par les adhérents, à titre de rémunération des
intéressés.

Art. 11 - La législation sur les accidents du travail est applicable aux non salariés et aux membres de leurs
familles cités ci-dessus, à compter de la date de leur affiliation à la Caisse Nationale, et pour toute la
période durant laquelle l'affiliation reste en vigueur.

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Art. 12. - Si l'adhérent vient à retirer ou à suspendre son adhésion à la Caisse Nationale, le bénéfice des
dispositions de cette loi est prolongé pendant un délai de trente jours à compter de la notification du
retrait ou de la suspension de l'adhésion, nonobstant toute autre disposition contraire.

Art. 13. - Les employeurs sont tenus de déclarer leurs travailleurs trimestriellement. La déclaration doit
être nominative et conforme aux modalités fixées par arrêté du Ministre des Affaires Sociales.

Loi n° 94-28 du 21 février 1994, portant Art. 14. - L'employeur qui se met en instance auprès d'une administration ou d'un établissement public, à
régime de réparation des préjudices l'effet de participer dans tout marché public ou pour se faire payer toutes dettes à la charge de l'Etat ou
9 Loi 94-28 2/21/1994 des établissements publics, doit produire des pièces délivrées par la Caisse Nationale prouvant qu'il est
résultant des accidents du travail et des
maladies professionnelles en régle à son égard ou qu'il est dispensé de l'affiliation en application des dispositions de l'article 6 de la
présente loi.

Art. 15. - Tout employeur affilié au régime prévu par la présente loi est tenu de payer une cotisation à la
caisse nationale.

Art. 16. - Sont fixés par décret les taux de cotisations dues en fonction des branches d'activité , et, le cas
échéant, la part de prélèvement à opérer au profit de ce régime, sur les cotisations au titre des régimes de
sécurité sociale gérés par la caisse nationale.

Art. 17. - Les cotisations sont calculées et les prestations liquidées sur la base de la totalité des éléments
pris en considération pour la détermination des cotisations au titre du régime de sécurité sociale prévu
par l'article 42 de la loi n°60-30 du 14 décembre 1960, relative à l'organisation des régimes de sécurité
sociale. Un décret fixe une évaluation forfaitaire des salaires et revenus sur la base de laquelle sont
calculées les cotisations pour certaines catégories ou branches d'activité régies par les dispositions de la
Art. 18. - loi
présente L'employeur
. est tenu de faire parvenir trimestriellement à la Caisse Nationale et dans un délai
n'excédant pas le quinzième jour du mois suivant le trimestre au titre duquel sont dues les cotisations,
une déclaration des salaires servis durant les trois mois précédents avec un résumé des cotisations et de
régler dans le même délai les cotisations échues. Cette déclaration doit comprendre toutes les sommes
revenant aux salariés conformément à l'article 17 ci-dessus, qu'elles soient servies effectivement ou
estimées. Sous réserve des dispositions contraires de la présente loi, les employeurs occupant des
volontaires, des détenus, des internés ou toute autre catégorie dont l'occupation est exceptionnelle et
dérogatoire aux règles habituelles du contrat de travail, doivent établir leurs déclarations et calculer leurs
cotisations sur la base des salaires correspondant à ceux des travailleurs de la même qualification
professionnelle, exécutant des travaux identiques ou analogues et travaillant dans leurs ateliers, chantiers
ou projets ou dans les établissements similaires implantés dans la même région.

Art. 19. - L'employeur affilié à la Caisse Nationale est tenu de prouver, chaque fois qu'il en est requis, la
conformité de ses déclarations de salaires aux feuilles de paie et à tous les documents et registres
comptables de son entreprise. S'il ne s'est pas conformé aux dispositions légales relatives à la tenue et à la
conservation des documents et registres comptables , l'employeur est tenu de prouver la conformité des
salaires déclarés avec les rémunérations effectivement versées à son personnel .

Art. 20. - Les victimes des accidents du travail et des maladies professionnelles ont droit :
- à la prestation des soins que requiert leur état ;
- à une indemnité journalière pour perte de salaires ;
- lorsqu'il subsiste, après guérison, une incapacité de travail permanente, la prestation des appareils de
prothèse ou d'orthopédie nécessaires, s'il y a lieu, et si l'incapacité le justifie, et une réparation en espèces
sous forme d'une rente reversible aux ayants droit en cas de décès de la victime.
- lorsque l'accident est suivi de mort, il est versé à ses ayants droit une somme forfaitaire à titre de frais
funéraires

Art. 21. - Aucune indemnité ne peut être attribuée à la victime qui a intentionnellement provoqué
l'accident. Si l'accident est dû à une faute intentionnelle de l'employeur ou de ses préposés, la victime ou
ses ayants droit conservent, par dérogation aux dispositions de l'article 5 ci-dessus, le droit de réclamer à
l'auteur de la faute, la réparation du préjudice causé, conformément aux règles du droit commun, et ce
Art.
pour22. - S'il qui
la part est prouvé que l'accident est dû à une faute grave de la victime, les indemnités dues sous
forme depas
n'aurait rentes, ne pourront
été réparée être réduites
par application de que par le juge
la présente loi. compétent, sans que la réduction ne puisse
dépasser 50% de ces indemnités.
Art. 23. - S'il est prouvé que l'accident est dû à une faute grave de l'employeur ou de ses préposés, les
indemnités dûes pourront être majorées dans la limite d'un maximum équivalent au salaire annuel en cas
d'accident mortel, et au produit du salaire annuel par la totalité du taux d'incapacité dans les autres cas.

Art. 24. - Le droit à la révision de l'indemnité, fondé sur une aggravation ou une atténuation de
l'infirmité de la victime, est ouvert durant cinq ans à compter de la date de la guérison apparente ou de la
consolidation de la blessure. La demande peut être renouvelée plusieurs fois au cours de cette période
mais sans que l'intervalle de temps séparant deux demandes successives ne puisse être inférieure à un
an.

Art. 25. - En cas de décès de la victime par suite de l'accident et dans les cinq ans suivants cet accident,
une nouvelle fixation des réparations allouées peut être demandée par ses ayants droit.

Art. 26. - Si au cours des cinq années pendant lesquelles peut s'exercer l'action en révision, l'aggravation
de la lésion entraîne pour la victime une nouvelle incapacité temporaire nécessitant un traitement
médical, la Caisse Nationale est tenue de régler les frais médicaux, chirurgicaux, pharmaceutiques et
d'hospitalisation ainsi que, s'il y a lieu, la fraction d'indemnité journalière qui excède le montant
correspondant de la rente maintenue pendant cette période, dans les mêmes modalités et procédures
prévues par les articles 35 à 37 de la présente loi.
Le montant de l'indemnité journalière est calculé sur la base de la rémunération quotidienne perçue par
la victime à la date de la rechute. Si la rechute entraîne une incapacité permanente partielle ou totale ou
une augmentation du taux de cette incapacité, la liquidation des indemnités définitives s'opérera suivant
les mêmes conditions et procédures prévues par la présente loi.

Art. 27. - La victime d'un accident du travail est maintenue dans la même catégorie professionnelle qu'il
occupait avant l'accident , lorsque son incapacité partielle permanente ne l'empêche pas d'exercer
normalement son travail . Le reclassement ou le licenciement de la victime à cause de l'accident du travail
ne peuvent avoir lieu que si le taux de son incapacité permanente l'empêche d'accomplir son travail et
après accord de l'inspection médicale du travail territorialement compétente

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Art. 28. - Les actions en indemnités en application de la présente loi se prescrivent par deux ans, sous
réserve des dispositions de l'article 392 du Code des Obligations et des Contrats en ce qui concerne les
mineurs . Le délai de prescription court à compter du jour de l'accident ou de la première constatation
médicale de la maladie pour les prestations à caractère temporaire, et de la date de la consolidation de la
blessure, de la guérison apparente ou du décès du travailleur, pour les indemnités permanentes.

Art. 32. - En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, la victime dispose de la liberté de
choix du médecin, du pharmacien et le cas échéant, des auxiliaires médicaux dont l'intervention est
prescrite par le médecin. Dans ce cas, le remboursement des frais engagés doit se faire dans la limite du
tarif
officiel. Sous réserve du principe énoncé à l'alinéa précédent, la Caisse Nationale peut établir des
conventions avec les structures sanitaires ou hospitalières publiques ou privées, en vue de prendre en
charge les frais de soins des victimes d'accidents du travail ou de maladies professionnelles. En cas
d'admission de la victime dans un établissement hospitalier public, les frais d'hospitalisation, de soins et
des produits pharmaceutiques, sont pris en charge par la Caisse Nationale, ou le cas échéant, par
l'employeur, sur la base du tarif appliqué par cet établissement et à condition qu'il ne dépasse pas le tarif
officiel cité à l'alinéa premier de cet article.
L'employeur ou son représentant est tenu d'accorder au titre des premiers secours une avance financière,
dont il a le droit de demander le remboursement par la Caisse Nationale.

L'indemnisation de l'incapacité temporaire de travail.


Art. 35. - En cas d'incapacité temporaire de travail consécutive à l'accident, la victime a droit à une
indemnité journalière, sans distinction entre les jours ouvrables et les jours de repos hebdomadaires ou
les jours fériés. Cette indemnité est égale aux deux-tiers de la rémunération quotidienne habituelle de la
victime quelle que soit la durée de l'incapacité. La journée de travail au cours de laquelle l'accident
L'indemnisation de l'incapacitéà permanente
s'est produit, est intégralement la charge de de travail
l'employeur. Il n'est pas dû d'indemnité journalière pour
Art. 38. -premiers
les trois L'incapacité
jourspermanente de travailsauf
suivants l'accident, est dans
celle qui subsiste
le cas après consolidation
d'une hospitalisation de lalesblessure.
ou dans autres cas
Le taux d'incapacité s'entend toujours de la
lorsque le caractère sérieux de l'accident est prouvé. réduction de la capacité professionnelle ou fonctionnelle
produite
Si la victime n'a pas interrompu son travail et si elle s'absente pendant les heures de travail pourde
par l'accident, exprimée par rapport à la capacité que possédait la victime au moment recevoir
l'accident.
les soins prescrits par le médecin, la durée des absences donne droit, sauf convention plus favorable, au
L'Iindemnisation
Le taux d'incapacité
paiement dupermanente
d'une indemnitédécèségale aux
est déterminé
deux-tiers par une commission
du salaire. médicale
Pour le calcul en fonctionjournalières,
des indemnités de la natureleet
Art.
de la44.
salaire - Lorsque
gravité l'accident
de l'atteinte,
journalier est évalué est général,
l'état
sur suivi dudes
la base décès
l'âge, dufacultés
les
salaires travailleur,parillaest
perçusphysiques servi aux ayants
et mentales
victime, toutes de droit
la unecomprises
victime
indemnités indemnité
ainsi que à
de
ses frais funéraires
aptitudes
l'exception seséquivalente
deetcelles revêtant unaucaractère
qualifications salaire d'un
professionnelles,mois.compte
Le montant
de remboursement tenu de
ded'un cette
auindemnité
barème
frais, cours d'unne
indicatif peut être
établi
trimestre par inférieur
arrêté
choisi
au salaire
conjoint
parmi minimum
lesdes Ministres
quatre interprofessionnel
de la précédant
trimestres Santé Publiquegaranti
et des
l'accident en vigueur
etAffaires correspondant
au coursSociales. à uneadurée
desquelsLalacomposition
victime de
et le
perçu travail deles
fonctionnement
les salaires 200
heures.
des commissions
plus médicales
élevés. Si durant sont d'incapacité
la période fixés par décret.temporaire la rémunération habituelle de la victime a subi
une augmentation par suite d'un avancement de l'intéressé, ou si le taux de la rémunération des agents
Article unique. - L'article 7 de la loi n° 94-28 du 21 février 1994 est abrogé et remplacé par les
de sa catégorie a été relevé, l'indemnité temporaire doit être calculée sur ces nouvelles bases.
dispositions suivantes : Article 7 (nouveau). - Les employeurs régis par les dispositions de la présente loi
sont tenus de s'affilier à la caisse nationale. Ils doivent aussi lui déclarer les travailleurs nouvellement
recrutés, à quel que titre que ce soit, et ce dans un délai n'excédant pas quarante huit heures ouvrables
Loi n° 95-103 du 27 novembre 1995 à partir de la date de recrutement. Cette affiliation prend effet à compter de la date de commencement
modifiant et complétant la loi n° 94-28 du effectif du travail.
10 Loi n° 95-103 27-11-1995 21 février 1994 relative à la réparation des La déclaration est faite conformément à un modèle fixé par arrêté du ministre des affaires sociales.
accidents du travail et des maladies Le ministre des affaires sociales peut prolonger par arrêté, le délai fixé à l'alinéa 1er du présent article
professionnelles. pour certains secteurs ou certaines professions dans la limite d'une période n'excédent pas un mois.

Bruit et nuisance sonore


L'entreprise doit mesurer les niveaux de bruit à ses clôtures de jour et de nuit et les comparer par rapport
aux seuils légaux
I-Il est interdit:
a) le bruit du 22h à 8h et du 13h à 17h pendant l'été du 1er juillet au 15 septembre et du 20h à 8h durant
le reste de l'année.
b) le bruit le dimanche (repos hebdomadaire) jusqu'au 10h du matin.
c) les nuisances sonores, de jour comme de nuit, causées par les voitures, les hauts parleurs, les jeux, les
fêtes sans autorisations
II-Les valeurs limites autorisées en DECIBELS (dB), à l'intérieur du périmètre communal de Tunis, par
zone et par période:
1)zone d'hôpitaux, zone de repos, aire de protection d'espaces naturels (nuit=35dB/6h-7h et 20h-
Arrêté du président de la 22h=40dB/jour=45dB)
Relatif à la lutte contre les nuisances
1 commune Maire de Tunis 8/22/2000 2)zone résidentielle suburbaine avec faible circulation du trafic terrestre, fluvial ou aérien
sonores
du 22 août 2000 (nuit=40dB/6h-7h et 20h-22h=45dB/jour=50dB)
3)zone résidentielle (nuit=45dB/6h-7h et 20h-22h=50dB/jour=55dB)
4)zone résidentielle urbaine ou suburbaine avec quelques ateliers, centre d'affaires, commerces ou des
voies du trafic terrestre, fluvial ou aérien importantes (nuit=50dB/6h-7h et 20h-22h=55dB/jour=60dB)
5)zone à prédominance d'activités commerciales industrielles ou agricoles (nuit=55dB/6h-7h et 20h-
22h=60dB/jour=65dB)
6)zone à prédominance d'industries lourdes (nuit=60dB/6h-7h et 20h-22h=65dB/jour=70dB)

Conditions de travail
article 44: L'employeur assure les frais d'achat des vêtements et des chaussures de travail ainsi que les
tenues de protection.
Le nombre des vêtements et des chaussures de travail ainsi que le montant des frais d'achat y afférents
seront déterminés dans les conventions collectives particulières ou à défaut selon la législation en
vigueur.
La CCE ou le représentant du personnel, en accord avec l'employeur, arrêtera les normes de ces
vêtements et chaussures de travail et de protection propres à l'établissement.
Article 44 et 46 (al.1 et 2) Fixant les dispositions relatifs aux tenues
1 de la Convention 5/29/1973 de travail et de protection et à l'hygiéne et
Collective Cadre sécurité.

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Article 44 et 46 (al.1 et 2) Fixant les dispositions relatifs aux tenues
Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences
1 de la Convention 5/29/1973 de travail et de protection et à l'hygiéne et
Collective Cadre sécurité. Article 46: L'entreprise s'assure de la mise à disposition d'un vestiaire pour y déposer les vêtements de
travail et de protection.
L'employeur est tenu d'aménager les locaux dans un état sanitaire répondant à toutes les conditions
d'hygiène et de sécurité.
Il fera installer, en particulier, des Lavabos, des douches, des W.C des vestiaires pour les effets du
personnel.
Un local (réfectoire, cantine) sera aménagé pour permettre au personnel d'y passer la coupure entre les
deux séances de travail, s'ils ne rentrent pas chez eux.

Art. 152 : Les prestations de santé et de sécurité au travail couvrent toutes les entreprises et activités
régies par le présent code . Les frais nécessités par ces prestations sont supportés par l'employeur. La
nature des prestations et les conditions de leur octroi sont déterminées par des textes réglementaires ou
par les conventions collectives, conformément aux dispositions du présent titre.

Relatifs à la sécurité des employés et à Art. 152-2 : Tout employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires et appropriées pour la protection
Articles 152 (nouveau) des travailleurs et la prévention des risques professionnels. Il doit notamment :
2 10/22/1968 leur protection contre les dangers
et 152-2 • - veiller à la protection de la santé des travailleurs sur les lieux du travail;
professionnels.
• - garantir des conditions et un milieu de travail adéquats;
• - protéger les travailleurs des risques inhérents aux machines, au matériel et aux produits utilisés;
• - fournir les moyens de prévention collective et individuelle adéquats et initier les travailleurs à leur
utilisation;
• - informer et sensibiliser les travailleurs des risques de la profession qu'ils exercent.

Constructions et bâtiments
article 2: travaux nécissitant l'emploi d'echafaudages, des échafaudage appropriés et suffisant doivent
etre prévus pour les ouvriers pour tous les travaux qui ne peuvent etre exécutés sans dangers avec une
échelle ou par d'autre moyens
art 23: toute echelle utilisée comme moyen de communication doit dépasser de 1m au moins
l'emplacement le plus élevé devant etre atteint par toute personne se servant de ladite échelle ou etre
prolongée par un montant de meme hauteur formant main courte à l'arrivée
art 27: tous les élements du bati, du mécanisme et des dispositifs de fixation des grues, palans treuils ou
autres machines et engins de levage et des moufles ou poulies doivent: etre d'une bonne construction
Décret 62-129 du 18 avril mécanique, fabriqués avec des matériaux solides, de résistance et de matiere appropriées et exempts de
1 18/04/1962 défectuosités:
1962
b) etre maintenus en bon état et en bon ordre de marche
c) dans la mesure ou la construction le permet, etre extraminés sur place au moins une fois
Prescription de sécurité dans l'industrie par semaine par le conducteur ou par une autre personne compétente
du bâtiment des mesures appropriés doivent etre prises pour determiner pour chaque appareil de
levage, la charge utile maximum admissible

art.25: travaux sur les toitures


art.38: moyens de sauvetage
art.39: matériels pour le premiers secours
Art.40 (nouveau) : " les chefs d'entreprise effectuant les travaux visés à l'article 1er du présent décret
Décret n° 64-422 du 18 (travaux effectués sur chantier concernant la construction, la réparation, la transformation, l'entretien et
décembre 1964 modifiant la démolition de tout type de bâtiment) doivent veiller strictement au respect des prescriptions contenues
2 18/12/1964 dans les titres I, II et III de ce même décret. Ils doivent s'assurer notamment que l'équipement de
le décret n° 62-129 du 18
avril 1962 protection du personnel soit judicieusement utilisé par les intéressés au moment du travail.

Sont homologuées les normes tunisiennes figurant au tableau en annexe NT 81.05 (1987), NT 81.06 (1987),
Portant homologation des normes NT 81.07 (1987), NT 81.08 (1987), NT 81.00 (1987), NT 81.10 (1987), NT 81.11 (1987), NT 81.12 (1987), NT
3 Arrêté du 06 février 1992 06/02/1992 tunisiennes relatives à la sécurité des 81.13 (1987), NT 81.14 (1987), NT 81.15 (1987). Ces normes sont d'application obligatoire pour les
installations électriques des bâtiments. producteurs, commerçants, les importateurs et les services publics.

Toute entreprise doit contracter une assurance anti-incendie.


Fixant les conditions d'application des Tout exploitant d’une industrie, d’un commerce ou d’un établissement hôtelier, doit justifier de la
obligations édictées par les articles 29, 31 couverture du risque incendie auprès d’une entreprise d’assurance agréée.
Décret n° 81-1595 du 24
4 24/11/1981 et 32 de la loi 80-88 du 31 décembre 1980
novembre 1981
portant loi de finances pour la gestion
1981 Relative à la sécurité Incendie

Contrôle des fournisseurs


art 28: Lorsqu'un chef d'entreprise industrielle ou commerciale passe un contrat pour l'exécution
d'un certain travail ou la fourniture de certains services, avec un entrepreneur qui
recrute lui-même la main-d'oeuvre nécessaire, il encourt, dans les cas suivants et
nonobstant toute stipulation contraire les responsabilités ci-après indiquées :
1. Si les travaux sont exécutés ou les services fournis dans son établissement, ou
dans les dépendances de celui-ci, le chef d'entreprise, en cas d'insolvabilité de
l'entrepreneur, est substitué à ce dernier, en ce qui concerne les travailleurs que
celui-ci emploie, pour le paiement des salaires et des congés payés, la
réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles et les
charges résultant des régimes de sécurité sociales ;

art 29: Le chef d'entreprise est responsable avec le sous- entrepreneur de main-d'oeuvre de
Articles 28, 29 et 30 du Relatif aux entrepreneurs de main l'observation de toutes les prescriptions de la législation concernant les conditions du
1 30/04/1966 travail, l'hygiène et la sécurité, la durée du travail, le travail de nuit, le travail des
code du travail d'oeuvre
femmes et des enfants, le repos hebdomadaire et les jours fériés, à l'occasion de
l'emploi, dans ses ateliers, magasins ou chantiers, de salariés du sous-entrepreneur,
comme s'il s'agissait de ses propres ouvriers et employés et sous les mêmes sanctions .

Page 5/13
Articles 28, 29 et 30 du Relatif aux entrepreneurs de main
1 30/04/1966
code du travail d'oeuvre
Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)

Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences


art 30: Dans le cas où un sous-entrepreneur fait exécuter des travaux dans les ateliers,
magasins ou chantiers autres que ceux de l'entrepreneur principal qui lui a confié ses
travaux, il doit apposer dans chacun de ces ateliers, magasins ou chantiers, une affiche
indiquant le non et l'adresse de la personne de qui il tient les travaux.
Quel que soit le lieu où s'exécutent les travaux, les sous-entrepreneurs sont tenus de
porter sur les bulletins de paie qu'ils délivrent à leur personnel, outre leurs propres
noms et adresses, ceux de la personne ou des personnes de qui ils tiennent les travaux
pour l'exécution desquels les salaires ont été payés.

Etablissement dangereux
Arrêté du ministre de
l'intérieur et du ministre Portant approbation du règlement de
Les bâtiments abritant des établissements dangereux, insalubres ou incommodes (Etablissements
de l'industrie et des sécurité pour les bâtiments abritant des
1 9/21/2018 Classés) sont tenus de se conformer aux exigences du réglement de sécurité publié en annexe du présent
petites et moyennes établissements dangereux, insalubres ou
arrêté.
entreprises du 21 incommodes.
septembre 2018
Arrêté du ministre de
Fixant le contenu et la forme du registre Procédure : L'entreprise doit remplir le registre de la sécurité et le mettre à disposition de toute
2 l'intérieur du 16 9/16/2013
de sécurité. inspecteur ou membre de la protection civile.
septembre 2013
Article premier - Le présent arrêté fixe la composition de l'équipe de sécurité qui doit être mise en place
dans les bâtiments recevant du public à l'exception de la catégorie n° 5, dans les bâtiments à hauteur
élevée et dans les bâtiments abritant des établissements dangereux, insalubre ou incommode, et définit
ses attributions, les conditions de sa mise en place dans les bâtiments ainsi que les conditions devant être
remplies par les individus habilités à en faire partie.

Art. 2 - L'équipe de sécurité est composée de :


* Responsable de la sécurité du bâtiment.
* Chefs d'équipe de sécurité.
* Agents de sécurité.
Le nombre des personnes composant l'équipe de sécurité est déterminé conformément aux prescriptions
du règlement de sécurité propre à chaque type de bâtiment.

Art. 3 - Le responsable de sécurité assure notamment les missions suivantes :


* Le management du service de sécurité dans le bâtiment.
* L'assistance et le conseil de l'exploitant du bâtiment en matière de sécurité et de prévention des risques
d'incendie, d'explosion et de panique.
* Le suivie de la réalisation des obligations en matière de contrôle technique et d'entretien périodique.
* L'encadrement des chefs d'équipe de sécurité.
* L'assistance et l'accompagnement de tous contrôleurs administratifs pendant leur visite au
Fixant la composition de l'équipe de bâtiment.
Arrêté du ministre de sécurité, ses attributions, les conditions de * La tenue du registre de sécurité.
3 l'intérieur du 16 9/16/2013 sa mise en place dans les bâtiments ainsi
septembre 2013 que les conditions devant être remplies
par les individus habilités à en faire partie
Art. 4 - Le chef d'équipe de sécurité assure
notamment les missions suivantes :
* L'encadrement et le commandement des agents de sécurité dans leurs missions.
* La sensibilisation des agents de sécurité et des employés en matière de prévention des risques
d'incendie, d'explosion et de panique.
Art.
* Veiller 5 - Les
au agents
respectde dessécurité assurent
règles de notamment
sécurité et de prévention des risques d'incendie, d'explosion et de
les
panique. missions suivantes :
** La sensibilisation des occupants du bâtiment
La définition des moyens de secours et de lutte encontre
matière de prévention
l'incendie des risques
disponible dans led'incendie,
bâtiment aux agents
d'explosion
de sécurité. et de panique.
** Le contrôle du bon fonctionnement des moyens de secours et de lutte contre l'incendie.
L'information de l'exploitant du bâtiment de tout ce qui est susceptible de menacer la sécurité des
Art. La 6
*personnes - Aucune de
réalisation personne
ronde de necontrôle
peut appartenir à l'équipe
périodique de locaux
à tous les sécuritédusi bâtiment
elle ne remplit pas les et déceler
pour prévenir
et des biens
conditions
les sources suivantes
probables:d'incendie.
** Etre connu
L'alerte despour sa bonne
services conduite. civile, en cas de nécessité, et l'accueil des équipes secours.
de la protection
** Jouir de ses droits
L'évacuation civiques et ne pas avoir été condamné, en vertu d'un jugement définitif, pour un
des personnes.
crime ou un délit,
* L'assistance et le sauf pour les délits non intentionnels, et ce, sur la foi du bulletin n° 3.
secours.
Art. 7 - Aucune
** Avoir atteint au personne
moins facene peut
l'âge de 18appartenir
ans. à l'équipe de sécurité sans avoir suivi un cycle de formation
L'intervention précoce aux incendies.
auprès
* Ayantdes servicesphysique,
l'aptitude de la protection
mentalecivile dans la spécialité
et psychique des équipes
requise pour l'exercice dede
première
l'activité.intervention
*etAyant
dans les spécialités
accomplit, suivantes:
avec succès, au moins la neuvième année de l'enseignement de base ou justifiant un
* La prévention
niveau équivalent.2ème degré, pour le responsable de
sécurité.
L'aptitude physique mentionnée au 4ème point du présent article doit être attestée par un
Art. 9 - L'exploitant
* La prévention 1er du bâtiment
degré, ledoit
pourtouscheftransmettre
d'équipe de aux services de la protection civile une liste nominative
certificatmédical renouvelable les ans.
des membres de l'équipe de sécurité
sécurité.
Article premier - Le présent arrêté fixe le contenu du plan intérieur d'intervention qui doit être élaboré et
Arrêté du ministre de tenu par les propriétaires des bâtiments recevant du public de la première et de la deuxième catégorie,
Fixant le contenu du plan intérieur
4 l'intérieur du 16 9/16/2013 des
d'intervention.
septembre 2013 immeubles à hauteur élevée et des bâtiments abritant des établissements dangereux, insalubres ou
Modifiant et complétant l'arrêté du incommodes.
ministre de l'industrie, de l'énergie et des Article premier - La nomenclature des établissements dangereux, insalubres ou incommodes
Arrêté du ministre de
petites et moyennes entreprises du 15 fixée par l'arrêté susvisé du 15 novembre 2005 est modifiée conformément l'annexe l du présent arrêté.
5 l'industrie du 24 octobre 10/24/2012
novembre 2005, fixant la nomenclature
2012
des établissements dangereux, insalubres
Modifiantou et incommodes
complétant l'arrêté du
Arrêté du ministre de ministre de l'industrie, de l'énergie et des Article premier - La nomenclature des établissements dangereux, insalubres ou incommodes
l'industrie et du petites et moyennes entreprises du 15 fixée par l'arrêté du 15 novembre 2005 susvisé est modifiée conformément à l'annexe 1 du présent arrêté.
6 1/25/2012
commerce du 25 janvier novembre 2005 fixant la nomenclature
2012 des établissements dangereux, insalubres
ou incommodes
Article premier - Le présent arrêté fixe les termes de référence de l'étude de dangers et du plan
d'opération interne qui doivent être annexés à la demande d'ouverture d'un établissement classé de
première et de deuxième catégorie, et ce, conformément à l'article 3 du décret susvisé n° 2006-2687 du 9
octobre 2006.
Art. 2 - Au sens du présent arrêté, on entend par :
- étude de dangers : une étude technique réalisée par l'exploitant et sous sa responsabilité qui détermine
Fixant les termes de référence de l'étude les éventuels dangers de l'activité de l'établissement et qui fixe les mesures et les moyens de prévention
de dangers et du plan d'opération interne contre les risques d'incendie, d'explosion, de panique et des accidents industriels majeurs.
7 Arrêté du 20 février 2010 2/20/2010 relatives aux établissements dangereux, - plan d'opération interne : un document qui a pour objectif de maîtriser les accidents lorsqu'ils
Art. 3 - Le contenu de l'étude de dangers doit être en concordance avec le volume et l'importance des
insalubres ou incommodes de première et surviennent et d'atténuer leurs effets et conséquences sur les personnes, les biens et l'environnement et
risques engendrés par l'établissement et son impact éventuel sur la sécurité, la santé et la salubrité des
de deuxième catégorie. ce, en appliquant
voisins et aussi deun
sonensemble
personnel,de sur
mesures et de
la santé démarches
publique et surnécessaires à cet effet
l'environnement deque
ainsi la part de
la vulnérabilité
l'exploitant
des intérêts et sous sa
prévus responsabilité.
à l'article 293 du code du travail.

Page 6/13
Fixant les termes de référence de l'étude
de dangers et du plan d'opération interne
7 Arrêté du 20 février 2010 2/20/2010 relatives aux établissements dangereux,
insalubres ou incommodes de première et
Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)
de deuxième catégorie.

Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences


Art. 7 - Le plan d'opération interne doit être établi sur la base de l'étude de dangers et notamment le
paragraphe 4.4 de l'annexe du présent arrêté relatif à l'analyse des scénarios des éventuels accidents et
leurs conséquences les plus intenses et graves. Le plan d'opération interne doit définir également
les ressources et les moyens matériels et humains nécessaires pour faire face auxdits accidents.
Article premier. - Les dispositions du présent décret s’appliquent aux établissements dangereux,
insalubres ou incommodes, tels que définis au code du travail promulgué par la loi susvisée n° 66-27 du
Relatif aux procédures d'ouverture et 30 avril 1966 et désignés ciaprès par les termes « établissements classés ».
Décret n° 2006-2687 du 09
9 10/9/2006 d'exploitation des établissements
octobre 2006
dangereux, insalubres ou incommodes. Art. 2. - Toute demande d’ouverture d’un établissement classé de 1ère ou de 2ème catégorie doit être
adressée au ministre chargé des établissements classés, contre récépissé.

Article premier. - Les établissements dangereux, insalubres ou incommodes sont classés dans les
différentes catégories prévues à l'article 294 du code du travail conformément à la nomenclature annexée
Arrêté du ministre de au présent arrêté.
l'industrie de l'énergie et
Fixant la nomenclature des établissement
10 des petites et moyennes 11/15/2005
dangereux, insalubres ou incommodes
entreprises du 15
novembre 2005 Art. 2. - Les établissements classés autorisés avant la publication du présent arrêté dans une catégorie
inférieure devront régulariser leur situation juridique conformément au décret susvisé nº 68-88 du 28
mars 1968 au plus tard dans les cinq ans qui suivent son entrée en vigueur.
Medecine de travail
Article premier - Le modèle de dossier médical, le modèle de fiche de surveillance médicale spéciale et le
Arrêté du ministre des
Portant fixation du modèle de dossier modèle de fiche d’aptitude au travail, prévus aux articles, 10, 11 et 34 du décret susvisé n° 2000-1985 du
affaires sociales, de la
médicale, du modèle de fiche de 12 septembre 2000, sont fixés conformément aux annexes n° 1, 2 et 3
1 solidarité et des 21/07/2009
surveillance médicale spéciale et du
Tunisiens à l'étranger du
modèle de fiche d'aptitude au travail. Art. 2 - Le dossier médical et la fiche de surveillance médicale spéciale jointe à ce dossier sont conservés
21 juillet 2009,
pendant une durée de dix ans au minimum, après que le travailleur ait quitté définitivement l’entreprise.
Arrêté du ministre des Art.1 -Le modèle de la fiche d’entreprise prévu aux articles 5 et 34 du décret susvisé n°2000-1985 du 12
affaires sociales, de la septembre 2000, est fixé conformément à l’annexe ci- jointe.
Portant fixation du modèle de fiche
2 solidarité et des 21/07/2009
d'entreprise. Art. 2 - La fiche d’entreprise est mise à jour chaque fois qu’il y’a changement de l’organisation ou des
Tunisiens à l'étranger du
procédés du travail.
21 juillet 2009
Art.1- Le modèle de rapport d’activité annuelle d’un service de médecine du travail propre à une
Portant fixation du modèle de rapport entreprise et le modèle de rapport d’activité annuelle d'un groupement de médecine du travail, prévus
Arrêté du ministre des
d'activité annuelle d'un service de aux articles 14, 20 et 34 du décret susvisé n°2000-1985 du 12 septembre 2000, sont fixés conformément
affaires sociales, de la
médecine du travail propre à une aux annexes n°1 et n° 2 jointes au présent arrêté"
3 solidarité et des 21/07/2009
entreprise et du modèle de rapport
Tunisiens à l'étranger du
d'activité annuelle d'un groupement de Art. 2 - Dans le cas où l’entreprise dispose d'une filiale comportant un service de médecine du travail qui
21 juillet 2009
médecine du travail. lui est propre, ce service élabore un rapport de son activité annuelle.

Article. 1 - Les locaux et les équipements des services de médecine du travail, qu'il s'agisse de services
autonomes ou de groupements, doivent répondre aux conditions fixées par le présent arrêté.
Art. 2. - La salle des examens médicaux, dans laquelle le médecin du travail effectue les examens
cliniques, doit comprendre un bureau, une table d'examen médical et un isoloir pour le déshabillement.
Art. 3. - Une salle est réservée aux examens complémentaires où sont pris les échantillons de laboratoire
et effectuées les explorations fonctionnelles.
Art. 4. - Une salle est réservée aux soins médicaux et elle devrait permettre l'accueil du patient, même s'il
est transporté sur un brancard.

Art. 5. - Les locaux réservés aux examens médicaux doivent répondre aux règles générales d'hygiène. Ils
doivent être également alimentés en eau potable et un lavabo est installé dans la salle d'examen médical.

Art. 6. - Les locaux doivent être aménagés de façon à assurer l'isolation du bruit et à permettre d'effectuer
les examens cliniques de manière à ce que les discussions qui se déroulent à l'intérieur de la salle
d'examen médical ne soient entendues de l'extérieur.

Art. 7. - Les locaux réservés aux examens médicaux doivent être facilement accessibles au malade
transporté sur brancard ou à l'handicapé utilisant un fauteuil roulant.

Art. 8. - Lorsque les examens médicaux sont effectués dans une unité médicale mobile, cette unité doit
Portant fixation des conditions requises être stable, ayant une surface plane et facilement accessible dans toutes circonstances.
4 Arrêté du 27 octobre 2003 27/10/2003 dans les locaux et équipements des
services de médecine du travail.
Art. 9. - Il est mis à la disposition du médecin du travail, les équipements nécessaires pour effectuer les
examens cliniques ainsi que des actes biométriques. Les dossiers médicaux doivent être conservés dans
un armoire bien verrouillé assurant le secret médical.

Art. 10. - Les moyens et le matériel nécessaire pour effectuer les premiers secours des victimes
d'accidents du travail et les malades doivent être à la portée des secouristes.

Art. 11. - Les locaux réservés aux services de médecine du travail, qu'il s'agisse de services autonomes ou
de groupements, sont soumis à l'approbation et au contrôle des médecins inspecteurs du travail, et ce,
conformément à l'article 291 du code du travail.

Art. 12. - Les locaux et les équipements du service autonome de médecine du travail doivent répondre
aux conditions fixées comme suit :
a) Lorsque le nombre de travailleurs est inférieur à 500, les locaux et les équipements sanitaires seront
comme suit :
- Une13.
Art. salle
- Ledesiège
consultation
principal médicale
du groupement
ayant unede médecine
superficiedu suffisante
travail comprend
permettantun d'effectuer
local réservé
des aux
examens
complémentaires,
examens médicaux. Le groupement de médecine du travail peut avoir une ou plusieurs filiales et une ou
- Un espace
plusieurs unités
réservé
mobiles.
à l'attente et des équipements sanitaires aménagés à côté de la salle d'examen
médical.
Les locaux du groupement doivent répondre aux conditions suivantes :
Article
a)
b) Pour 14. - Le médecin
le siège
Si le nombre principal
de du
dutravail
travailleurs varierelevant
groupement, ildu
entre 500 etgroupement
doit comprendre
2000, peut
les locaux procéder
: et aux examens
les équipements médicaux
sanitaires pour
seront
-comme
les
untravailleurs
nombre
suit : dedans
sallesled'examens
local mis àmédicaux
sa disposition
selonau le sein
nombre
de l'entreprise
de médecins adhérente
exerçant au
à plein
groupement.
temps,
- une salle pour les examens
de consultation complémentaires,
médicale,
Art
- uneunique,
salle de- soins,
Le règlement
soins intérieur-type
et d'examens du serviceces
complémentaires: autonome
deux sallesde sont
médecine du travail, prévu à l'article
contiguës,
13
Portant fixation du règlement intérieur- - un du décret
unebureau n° 2000-1985
salle d'attente
de secrétariat du 12 septembre
et des médical,
équipements 2000, portant
sanitaires organisation
sont aménagés à côtéetde
fonctionnement
ces deux salles.des services de
Arrêtés du 27 octobre médecine
c)
- une
Si le
salle du
nombre travail,
d'attente
de est fixé
travailleurs
et des conformément
équipements
dépasse 2000, à l'annexe,
sanitaires
les locaux
se trouvant
et les équipements
à proximité. sanitaires seront comme suit :
5 27/10/2003 type du service autonome de médecine
2003 - un nombrede
L'ensemble deces
salles
locaux
d'examen
doiventmédical
être contigus.
selon le nombre de médecins exerçant à plein temps,
du travail
- une
b) Poursalle
chaque
pour filiale,
les examens
elle doit
complémentaires,
comprendre au moins :
- une salle d'examen
de soins. médical ayant une superficie suffisante, permettant d'effectuer des examens
complémentaires,
L'ensemble de ces salles doivent être contiguës,
- une
Une salle
salle de soins, et des équipements sanitaires sont aménagés à coté de ces salles.
d'attente Page 7/13
- une salle d'attente et des équipements sanitaires se trouvant à proximité.
L'ensemble de ces locaux doivent être contigus.
Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)

Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences


Portant fixation des modéles de contrats Art unique- Les modéles de contrats de travail pour l'exercice de la médecine du travail dans un service
de travail pour l'exercice de la médecine autonome de médecine du travail ou dans un groupement de médecine du travail, prévus aux art.26 et
6 Arrêté du 27 octobre 2003 27/10/2003
du travail dans un service autonome ou 34 du décret n° 2000-1985 du 12 septembre 2000, sont fixés conformément aux annexes n°1, 2, 3 et 4.
d'un groupement de médecine du travail
Article premier – Les dispositions du présent décret fixent l’organisation et le fonctionnement des
services de médecine du travail qu’ils soient autonomes ou sous forme de groupements.

Art. 2. – Conformément aux dispositions de l’article 153 du code du travail, le service de médecine du
travail est propre à toute entreprise employant cinq cents travailleurs et plus.

Art. 3. – Les locaux et les équipements des services de médecine du travail doivent répondre aux
conditions qui seront fixées par arrêté du ministre des affaires sociales.

Art. 4. – L’activité des services de médecine du travail est soumise au contrôle de l’inspection médicale
du travail.

Art . 5. – Le service de médecine du travail est tenu d’établir et de mettre à jour une fiche d’entreprise
dans laquelle il indique notamment les risques professionnels et le nombre de travailleurs exposés à ces
risques. Cette fiche est mise à la disposition de l’inspection médicale du travail territorialement
compétente.
Art. 6. – Le service de médecine du travail contribue à l’étude des nouvelles techniques de production et
à la formation de secouristes. Il est consulté sur les projets de construction et d’aménagement de
l’entreprise ainsi que sur le renouvellement de ses équipements.

Art. 7. – Le médecin du travail effectue l’examen médical d’embauche. Cet examen doit avoir lieu dans
un délai maximum de trois mois à partir du recrutement, à l’exception des travailleurs soumis à une
surveillance médicale spéciale pour lesquels l’examen médical doit avoir lieu avant l’embauche.
Décret n° 2000-1985 du 12 Portant organisation et fonctionnement
7 12/09/2000
septembre 2000 des services de médecine du travail. Art. 8. – Le médecin du travail peut effectuer ou ordonner de faire des analyses et des examens
complémentaires pour s’assurer de l’aptitude du travailleur à exercer les tâches qui lui sont confiées ou
de le protéger contre les risques professionnels.

Art. 9. – Le service de médecine du travail assure un suivi spécial de l’état sanitaire des travailleurs
soumis à une surveillance médicale spéciale conformément à la législation en vigueur.

Art. 10. – Le service de médecine du travail doit tenir un dossier médical pour chaque travailleur.

Art. 11. – Le service de médecine du travail est tenu, à l’issue de chaque examen médical prévu par la
législation en vigueur, d’établir une fiche d’aptitude en double exemplaire, l’un est remis au travailleur et
l’autre est adressé à l’employeur en vue de le présenter sur demande au médecin inspecteur du travail et
à l’inspecteur du travail territorialement compétents.
Art. 12. – Le service autonome de médecine du travail est soumis à l’autorité de l’employeur. Ce dernier
soumet les activités du service à la commission consultative de l’entreprise.

Art. 13. – Le service autonome de médecine du travail élabore un règlement intérieur fixant son
fonctionnement et son organisation et ce conformément à un règlement intérieur type fixé par arrêté du
ministre des affaires sociales.

Art. 14. – Le service autonome de médecine du travail élabore un rapport annuel sur ses activités qu’il
remet à l’employeur. Ce dernier adresse une copie du rapport à l’inspection médicale du travail
territorialement compétente et à l’institut de santé et de sécurité au travail au cours des trois mois
suivant l’année au titre de laquelle le rapport est établi.
Article premier. - Toute entreprise adhérente à un groupement de médecine du travail est tenue de
verser une contribution financière pour la couverture des frais des prestations fournies par le
groupement dans le domaine de la santé au travail.
Art. 2. - Les contributions sont versées directement au groupement chaque trimestre et au plus tard dans
les quinze jours suivants le délai légal de paiement des cotisations de la sécurité sociale au titre du
trimestre considéré.
Portant fixation des contributions des
Décret n° 2000-1987 du 12
8 12/09/2000 entreprises adhérentes aux groupements Art. 3. - Il est imputé sur les montants des contributions non payées dans les délais indiqués à l'article 2
septembre 2000 ci-dessus, une pénalité de retard à la charge de l'entreprise débitrice au profit du groupement.
de médecine du travail.
Art. 4. - Les infractions aux dispositions du présent décret sont punies conformément aux articles 234 et
suivants du code du travail. Le groupement conserve son droit d'introduire une action auprès des
tribunaux pour le recouvrement des contributions et pénalités de retard qui ne lui ont pas été versées.

Art. 5. - Le ministre des affaires sociales est chargé de l'exécution du présent décret qui sera publié au
Journal Officiel de la République Tunisienne.
Article 153-2 : Les services de médecine du travail, qu'ils soient autonomes ou sous forme de
groupements, assument un rôle essentiellement préventif dans le domaine de la santé au travail. Ils sont
Article 153-2 du code du Relatif aux services de médecine du chargés notamment de l'examen du suivi de la santé des travailleurs et de leurs aptitudes physiques à
9 15/07/1996
travail travail effectuer les travaux exigés d'eux aussi bien au moment de l'embauche qu'au cours de l'emploi ainsi que
de leur protection contre les risques auxquels leur santé peut-être exposée du fait de leur profession.
Article 46 (nouveau) de la Art, 46- L'entreprise doit mettre à dispostion des travailleurs une boite de premiers soins selon une liste
Relative à la médecine du travail relatif à de médicaments fixée au préalable par le medecin du travail
10 convention collective 01/02/1973
la boite de premiers soins
cadre

Circulaire du minstre de circulaire: La fonction de l'infirmier du travail se déroule du role qu'il doit tenir auprès du médecin, du
11 la santé publique du 07 07/11/1970 Relatif aux fonctions de l'infirmier du travailchef de l'entreprise et des travailleurs pour assurer à ces derniers les meilleures conditions de travail:
novembre 1970 Role paramédical, Role en hygiène et sécurité du travail, Role social, Role administratif

L'organisation de la sécurité
Fixant les catégories d'entreprises tenues Article premier. - Toute entreprise classée parmi les établissements dangereux, insalubres et
Décret n° 2000-1989 du 12 de désigner un responsable de la sécurité incommodes au sens de l'article 294 du code du travail, doit désigner un responsable de la sécurité au
1 12/09/2000
septembre 2000 au travail et les conditions devant être travail conformément aux conditions suivantes : 2 - pour les entreprises classées dans la deuxième
remplies par celui-ci catégorie : il est désigné un ingénieur ou un technicien supérieur pour exercer à plein temps cette
fonction
Le dans l'entreprise
chef d'entreprise employant
est tenu cinqun
de désigner cents travailleurs
responsable et sécurité
de la plus. au travail au sein de l'entreprise,
Article 154-5 du code de Dans
Fixant les missions du responsable de la qui l'entreprise
sera employant: quarante travailleurs et plus et moins de cinq cents, il est désigné un
chargé notamment
2 15/07/1996 -ingénieur
de veillerou un techniciendes
à l'application supérieur pour légales,
dispositions exercer réglementaires
cette fonction àet
plein temps ou en sus
conventionnelles de sonàtravail
relatives la
travail du 15 juillet 1996 sécurité.
principal.
sécurité au travail,

Representation des l'exécution


- de superviser personnels
des programmes de sécurité au travail,

- de contrôler les lieux de travail pour détecter les sources de danger et les signaler afin de prévenir la
survenance des risques et de s'assurer de l'utilisation des moyens de prévention,
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- d'identifier les causes d'accidents de travail et de présenter les propositions visant à les prévenir et à
garantir la sécurité des travailleurs dans l'entreprise,
Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)

Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences


Art 165: L'employeur est tenu d'accorder aux membres de la commission consultative d'entreprise et au
délégué du personnel les facilités nécessaires pour l'exercice de leurs fonctions compte tenu des besoins
de cette commission et du délégué du personnel, ainsi que des besoins, de l'importance et des possibilités
de l'entreprise sans que l'octroi de ces facilités n'entrave le fonctionnement efficace de l'entreprise , pour
autant qu'ils agissent conformément à la loi et aux convention collectives,
Art 166: Tout licenciement d'un membre titulaire ou suppléant représntant le personnel au sein de la
commission consultative d'entreprise envisagé par l'employeur, doit étre soumis par celui-ci à la
commission consultative d'entreprise pour requérir l'avis de ladite commission à cet effet, L'employeur
doit ensuite soumettre le licenciement au directeur général de l'inspection du travail et de conciliation
qui émet un avis motivé dans un délai n'exédant pas dix jours à compter de la date de sa saisine,
Portant modification de certaines Art 166 bis: La priorité au maintien en emploi est accordée aux représentants du personnel, qu'ils soient
Loi n° 2007-19 du 02 Avril dispositions du code du travail relative à membres de la commission consultative d'entreprise, délégués du personnel ou représentants syndicaux,
1 02/04/2007
2007 la commission consultative d'entreprise et à l'occasion de licenciement ou de mise en chomage pour des raisons économiques ou teechnologiques,
aux délégués du personnel

Art 166 bis : Les dispositions de l'alinéa premier de l'article 165 et les dispositions des articles 166 et 167
du code du travail s'appliquent aux représentants syndicaux,

Art 169 ter: Les facilités accordées aux représentants syndicaux sont fixées dans les conventions
collectives,

Article premier. - La commission consultative d'entreprise est composée d'une façon paritaire de
représentants de la direction de l'entreprise dont le chef d'entreprise et de représentants des travailleurs.
Art. 2. - Les représentants de la direction sont désignés par le chef d'entreprise et les représentants des
travailleurs sont élus par ces derniers.
Art. 3. - Le nombre des représentants de la direction de l'entreprise et celui des représentants du
personnel sont fixés chacun comme suit : - 3 membres titulaires et 3 membres suppléants dans les
entreprises employant entre 40 et 150 travailleurs permanents - 5 membres titulaires et 5 membres
suppléants dans les entreprises employant entre 151 et 500 travailleurs permanents - 7 membres titulaires
et 7 membres suppléants dans les entreprises employant plus de 500 travailleurs permanents.
Art. 4. - Une commission consultative est constituée dans chaque filiale de l'entreprise si cette filiale jouit
de la personnalité juridique et emploie un nombre de travailleurs permanents égal ou supérieur à
quanrante.
Art. 5. - Est électeur le salarié travaillant dans l'entreprise. Est éligible le salarié permanent travaillant
dans l'entreprise et ayant atteint l'âge de 20 ans
Art. 6. - Le personnel de l'entreprise est réparti en trois collège électoraux : le premier comprend les
agents d'exécution, le deuxième les agents de maîtrise et le troisième les cadres.
Art. 7. - L'employeur fixe la date, l'heure et le lieu du scrutin, après consultation de la commission
consultative d'entreprise.
Art. 8. - Le chef d'entreprise informe les travailleurs par voie d'affichage dans les lieux les plus fréquentés
par ces derniers, de l'organisation des élections et ce 35 jours avant la date du scrutin. Le document
affiché doit contenir notamment le nombre de siège pour chaque collège électoral, le déroulement du
scrutin, la date et le lieu des élections et les conditions requises des candidats.

Art. 9. - Les candidatures sont déposées auprès de la direction de l'entreprise dans les quinze jours qui
suivent la date de l'invitation à la présentation des candidatures. Un récepissé en est délivré.
Art. 10. - Les listes des candidats sont affichées 15 jours au moins avant le jour du scrutin.
Art. 11. - Le bureau électoral est composé d'un représentant de la direction de l'entreprise en sa qualité de
président et de deux électeurs non candidats qui seront choisis par tirage au sort, dans le cas où plusieurs
Relatif à la composition et au
travailleurs désirent appartenir au bureau. L'inspecteur du travail peut assister à côté des membres du
fonctionnement de la commission
Décret n° 95-30 du 09 bureau électoral.
2 09/01/1995 consultative d'entreprise et aux modalités
janvier 1995
d'élection et d'exercice des missions des Art. 12. - Le vote a lieu au scrutin secret et sous enveloppes. Il peut être fait par correspondance à
délégués du personnel. condition que celle-ci parvienne avant le jour du dépouillement.
Art. 13. - Les candidats qui obtiennent le plus grand nombre de voix sont élus membres titulaires. Les
suivants sont élus membres suppléants. En cas d'égalité des voix le plus ancien dans l'entreprise est élu et
en cas d'égalité d'ancienneté le plus âgé est élu
Art. 14. - Le bureau de vote procède, immédiatement après le dépouillement, à l'établissement d'un
procès verbal mentionnant les résultats des élections.
Art. 15. - Les contestations relatives aux élections sont portées devant la direction régionale des affaires
sociales territorialement compétente, 10 jours avant la date des élections en ce qui concerne le droit
d'électorat et d'éligibilité et au cours des 15 jours suivant les élections pour ce qui est des contestations
relatives à la régularité des opérations électorales.

Art. 16. - Lorsque la commission consultative d'entreprise n'a pas été constituée ou renouvelée dans le
délai prévu à l'article 8 du présent décret pour n'importe quel motif indépendant de la volonté du chef
d'entreprise, celui-ci est tenu de saisir sans délai et par écrit l'inspection du travail territorialement
compétente.

Art. 17. - Le mandat de la commission consultative d'entreprise est fixé à trois ans.
Art. 18. - Les fonctions des membres de la commission consultative d'entreprise prennent fin par
l'expiration du mandat, le décès, la démission ou la destitution des fonctions de membre de la
commission, le reclassement dans une catégorie appartenant à un autre collège électoral, la perte de l'une
des conditions requises pour l'éligibilité ou la résiliation du contrat de travail.

Art. 19. - Tout membre élu peut être révoqué de la commission consultative d'entreprise, sur proposition
écrite et motivée émanant du tiers au mois du collège électoral auquel il appartient.
Art. 20. - Lorsque l'employeur met fin aux fonctions d'un membre représentant la direction, il doit en
informer par écrit la commission consultative d'entreprise sept jours avant sa prochaine réunion.

Art. 21. - La vacance résultant de la cessation de fonctions d'un membre titulaire élu de la commission
sera comblée pour le reste du mandant par le membre suppléant appartenant au même collège électoral
et ayant obtenu le plus grand nombre de voix.
Article. 157 (nouveau)Note : Il est institué dans chaque entreprise régie par les dispositions du présent
Code et employant au moins quarante travailleurs permanents, une structure consultative dénommée
"commission consultative d'entreprise".

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Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)

Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences


Article. 158 (nouveau)Note2 : La commission consultative d'entreprise est composée d'une façon
paritaire de représentants de la direction de l'entreprise dont le chef d'entreprise et de représentants des
travailleurs élus par ces derniers. La commission est présidée par le chef d'entreprise ou, en cas
d'empêchement, son représentant dûment mandaté.

Article. 159 : Sont considérés comme salariés, pour l'application des dispositions du présent chapitre, les
travailleurs à domicile sans qu'il y ait lieu de rechercher s'il existe entre eux et leur employeur un lien de
subordination juridique, ni s'ils travaillent sous la surveillance immédiate et habituelle de l'employeur, ni
si le local où ils travaillent et l'outillage qu'ils emploient leur appartiennent, ni s'ils se procurent eux-
mêmes les fournitures accessoires, tous ceux qui satisferont aux conditions suivantes : 1. exécuter,
Article.
moyennant 160 une
(nouveau)Note3
rémunération: La commission
forfaitaire pourconsultative
le compte d'und'entreprise
ou plusieursest consultée
établissementssur lesindustriels,
questions
suivantes : • a)artisanaux,
commerciaux, l'organisation du travail
de quelque dans qu'ils
nature l'entreprise
soient,en vue d'améliorer
même la production
s'ils ont un caractère et la
d'enseignement
productivité ; ou
professionnel • b)delesbienfaisance,
questions seunrapportant
travail quiaux oeuvres
leur sociales
est confié, soit existantes
directement, danssoitl'entreprise au profit; 2.
par intermédiaire
des travailleurs
n'utiliser d'autres et concours
de leurs familles
que ceux; •dec)leurs
la promotion
conjointsetetledereclassement
leurs enfantsprofessionnel
à charge, au sens ; • d)de l'article 54
l'apprentissage et la formation professionnelle ; • e) la discipline
de la loi du 14 décembre 1960 relative à l'organisation de la Sécurité sociale.et dans ce cas la commission s'érige en
Article.
conseil de161discipline
(nouveau)Note4 : Lala
et applique commission
procédure consultative d'entreprise
fixée par les textes examine
législatifs, les questions
réglementaires ourelatives à
la santé et à la sécurité
conventionnels régissant aul'entreprise.
travail. A cet effet, il est constitué une sous-commission technique dénommée
"comité de santé et de sécurité au travail", comprenant : • Le chef d'entreprise ou son représentant,
président ; • Deux représentants des travailleurs choisis par les représentants du personnel au sein de la
commission consultative d'entreprise et parmi eux, membres ; • Le médecin du travail relevant de
Article. 161 ou
l'entreprise bisNote5 : La commission
la supervisant, membreconsultative d'entreprise
; • Le responsable tient compte,
de la sécurité relevantdansdel'accomplissement
l'entreprise ou la de
ses missions,s'il
supervisant des intérêts
existe, économiques et sociaux de l'entreprise. A cet effet, l'employeur informe la
membre.
commission de la situation économique et sociale de l'entreprise et de ses programmes futurs.

Article. 162 (nouveau) Note6 : Dans les entreprises ayant plusieurs filiales employant chacune un
nombre de travailleurs permanents égal ou supérieur à quarante, il est créé dans ces filiales des
commissions consultatives dont la composition et le fonctionnement sont identiques à ceux de la
commission consultative d'entreprise et ayant les mêmes attributions que celle-ci dans la limite des
pouvoirs conférés aux chefs des dites filiales.
Article. 163 (nouveau)Note7 : Il est élu un délégué titulaire du personnel et un délégué suppléant dans
les entreprises employant un nombre de travailleurs permanents égal ou supérieur à vingt et inférieur à
quarante.

Article. 164 (nouveau)Note8 Le délégué du personnel exerce les mêmes attributions que celles confiées
Art.157 à 169 du code du Relatif aux commissions consultatives aux représentants du personnel dans la commission consultative d'entreprise. Les réunions entre le chef
3 01/05/1966 d'entreprise ou, en cas d'empêchement, son représentant dûment mandaté et le délégué du personnel
travail d'entreprise et délégués du personnel.
tiennent lieu de réunions de la commission consultative d'entreprise. Les responsables de la santé et de la
sécurité au travail relevant de l'entreprise ou la supervisant s'ils existent, doivent être associés au
Article.
moment165 (nouveau)Note9
de l'examen : L'employeur
des questions de santéest tenu
et de d'accorder
sécurité aux membres de la commission
au travail.
consultative d'entreprise et au délégué du personnel les facilités nécessaires pour l'exercice de leurs
fonctions compte tenu des besoins de cette commission et du délégué du personnel, ainsi que des
besoins, de l'importance et des possibilités de l'entreprise sans que l'octroi de ces facilités n'entrave le
fonctionnement efficace de l'entreprise, pour autant qu'ils agissent conformément à la loi et aux
Article. 166 (nouveau)
conventions collectives.Note10 : Tout licenciement d'un membre titulaire ou suppléant représentant le
personnel au sein de la commission consultative d'entreprise envisagé par l'employeur, doit être soumis
par celui-ci à la commission consultative d'entreprise pour requérir l'avis de ladite commission à cet effet.
L'employeur doit ensuite soumettre le licenciement au directeur général de l'inspection du travail et de la
conciliation qui émet un avis motivé dans un délai n'excédant pas dix jours à compter de la date de sa
Article. 166 bis. Note - La priorité au maintien en emploi est accordée aux représentants du personnel,
saisine.
qu'ils soient membres de la commission consultative d'entreprise, délégués du personnel ou
représentants syndicaux, à l'occasion de licenciement ou de mise en chômage pour des raisons
économiques ou technologiques.

Article. 167 (nouveau)Note11 : En cas de faute grave commise par un membre représentant le personnel
au sein de la commission consultative d'entreprise ou par un délégué du personnel, le chef d'entreprise a
la faculté de suspendre immédiatement l'intéressé avec privation partielle ou totale de son salaire.
L'intéressé doit en être informé dans un délai n'excédant pas trois jours par lettre recommandée
indiquant la date et les raisons de la suspension. La décision définitive concernant l'intéressé doit être
Article. 168un
prise dans (nouveau)Note12 : Les
délai ne dépassant pasmembres
un moisde la commission
à compter consultative
de la date d'entreprise
de sa suspension et les délégués
du travail.
du personnel, titulaires ou suppléants, sont tenus au secret professionnel, pour tous les renseignements
de nature confidentielle qu'ils acquièrent pendant l'exercice de leurs fonctions et pour toutes les
questions se rapportant aux procédés de fabrication En cas d'infraction, ils sont passibles des sanctions
prévues aux articles 138 et 254 du code pénal.
Article. 169 (nouveau) Note13 : La composition et le fonctionnement de la commission consultative
d'entreprise ainsi que les modalités d'élection et d'exercice des missions des délégués du personnel sont
fixés par décret.

Article. 169 bis. - Note : Les dispositions de l'alinéa premier de l'article 165 et les dispositions des articles
166 et 167 du code du travail s'appliquent aux représentants syndicaux.

Article. 169 ter. - Note Les facilités accordées aux représentants syndicaux sont fixées dans les
conventions collectives.

Restauration
Article 5 (bis) - Il est interdit de fumer dans les restaurants dont la superficie de leurs locaux fermés ne
dépasse pas 50m² et dans les débits de boissons de première catégorie dits buvettes, sauf si des
emplacements réservés aux fumeurs dans ces locaux sont aménagés sans que la superficie de ces
emplacements puisse dépasser 15m². Les restaurants dont la superficie de leurs locaux fermés dépasse
Complétant le décret n° 98-2248 du 16 50m²,
Articleles débits
5 (ter) de boissons
- Les de première
établissements catégorie
de tourisme dits cafésdes
fournissant ouprestations
salon de thédeainsi que les ou
nourriture débits de
de boisson
Décret n° 2009-2611 du 14 novembre 1998 fixant les lieux affectés à boissons de deuxième
doivent réserver et de qui
une partie troisième catégorie
est égale doivent
au moins aménager
à la moitié de lades emplacements
superficie réservés
des locaux et desaux non
espaces
1 14/09/2009
septembre 2009 l'usage collectif dans lesquels il est fumeursaffectés
fermés dans ces locaux.collectif
à l’usage La superficie de fumeurs.
aux non ces emplacements est égale au moins 50% de la superficie
interdit de fumer. totale des espaces fermés affectés à l’usage collectif du local.
Article 5 (quater) - Les espaces fermés réservés aux fumeurs dans les établissements de tourisme
fournissant des prestations de nourriture ou de boisson, dans les restaurants et les débits de boissons
mentionnés à l’article 5(bis) du présent décret, doivent être équipés d’un système d’aspiration de l’air
pollué à l’extérieur.
Risque mécanique
Art2: Les pièces mobiles suivantes des machines et transmissions, bielles et volants de moteurs, roues,
arbres de transmission, chaines et courroies de transmission, poulies, engrenages, cones, ou cylindres de
friction et cylindres lisses tels que les laminoirs et autres engins similaires doivent etre munies d'un
dispositif protecteur, ou séparées des ouvriers, à moins qu'elles ne soient hors de portée de la main

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Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)

Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences


Art3: Pour les machines outils à instruments tranchants tournant à grande vitesse, telles que lesmachines
à scier, fraisier, raboter, découper, hacher, les scie et cisailles, coupe-chiffons et engins semblables, la
partie travaillante des instruments tranchants doit etre protégée,

Art4: Les organes travaillants et tout autre système à mouvement alternatif (presses, cisailles, marteaux
etc,,,) mus mécaniquement, hydrauliquement ou pneumatiquement et utilisés à des travaux
automatiques, doivent etre disposés, protégés, commandés ou utilisés de façon telle que les opérateurs
ne puissent,de leur poste, atteindre, meme volontairement, les organes de travail en mouvement,
Art 5: Chaque machine mentionnée à l'article précèdent fait l'objet de visites générales périodiques
trimestrielles, afin que soit décélée en temps, de façon qu'il puisse y etre portée remède, toute
défectuosité susceptible d'occasionner un accident,

les machines et éléments de machines qui Art 6: Autant que possible, aucun ouvrier ne doit etre habituellement occupé à un travail quelconque
ne peuvent pas être utilisés, mis en vente, dans le plan de rotation ou aux abords immédiats d'un volant, d'une meule ou de tout autre engin pesant
1 Arrêté du 12 juin 1987 12/06/1987
vendus ou loués sans dispositifs de et tournant à grande vitesse,
protection
Art 7: Les machines à travailler le bois dites dégauchisseuses doivent etre pourvues d'un arbre porte-
lames à section circulaire,

Art 8: Les scies à tonçonner doivent etre munies d'un dispositif évitant la rotation et le rejet de la pièce en
cours de sciage,

Art 9: la mise en train et l'arret collectifs de machines actionnées par le meme commande doivent etre
toujours précédées d'un signal convenu,

Art 10: L'appareil d'arret collectifs de machines motrices doit etre toujours placé en dehors de la zone
dangereuse et de telle façon que leurs conducteurs puissent l'actionner facilement et immédiatement,

Risque physique
Art: Le modèle de l'interdiction signalant les endroits dans lesquels il est interdit de fumer doit etre
le modèle de l'indication signalant les conforme aux caractéristiques suivantes: l'interdition doit comporter une bande rectiligne de couleur
Arrêté du 22 décembre rouge égalemnt au milieu du cercle et de façon presque perpendiculaire à la bande rouge qui le traverse,
1 22/12/1998 endroits dans lesquels il est interdit de
1998 est dessinée une cigarette allumée, En bas de cette interdition est portée la mention "interdit de fumer" en
fumer
arabe ou une autre langue étrangère,

Sécurité des équipements


Art1: Les appareils à pression de gaz ci-après définis sont soumis aux prescriptions du présent
règlement: Compresseurs de gaz inflammables ou nocifs, extincteurs d'incendie fonctionnant sous
pression, générateurs d'acétylène, récipients d'emmagasinage de l'acétylène, tout appareils métalliques
de production,
Art 2: construction et réparation des apparaeils, le choix des matériaux employés à la construction ou à la
réparation, leur mise en œuvre, la constitution des assemblages, la détermination des formes,,, sont
laissés à l'appréciation du constructeur ou du réparateur sous sa responsabilité

Art 3: Vérifications préalables aux épreuves, Toute personne qui présente un appareil aux épreuves
prévues est tenue de produire un certificat attestant que le dit appareil a été vérifié en vue de l'épreuve et
décrivant les vérifications faites,
Art 5: Aucun appareil neuf ne doit etre livré, ni mis en service, sans avoir subi chez le constructeur et à sa
diligence l'épreuve définie par le présent article

Art 7: Vérification lors réparations

Portant réglementation sur les appareils à


1 Décret du 12 juillet 1956 12/07/1956 Art 8: Interdiction des appareils du type dangereux
pression de gaz

Art 9: Prescriptions particulieres

Art 10: Déclaration et enquete en cas d'accident

Art11: Dérogations aux prescriptions

Art 12: Pénalités sur les appareils à vapeurs

Art 13: Appareils dépendants des services techniques de l'armement

Article 2 : Aucun appareil ne doit être mis en service avant d'avoir été visité et éprouvé chez le
constructeur et à la diligence de celui-ci par un expert choisi par l'ingénieur chef du service des mines
avec l'agrément du directeur général des travaux publics.
Article 3 : Après qu'un appareil ou pertie d'appareil a été éprouvé avec succès, il y est apposé, suivant les
Toutefois,
nécessités uneces opérations
ou plusieurs pourront
marques être faites surlalepression
indiquant lieu d'emploi et àdelal'épreuve,
effective diligence ledujour,le
chef de mois et l'année
Portant règlement des appareils à l'établissement
de cette épreuve. dans
Unelesaucirconstances
moins de cesetmarques
sous lesdoit
conditions qui seront
être placée fixéesàpar
de manière le directeur
rester apparente général
sur des
2 Décret du 10 Janvier 1933 10/01/1933 travux publics.
l'appareil en service.
pression de gaz. Article 5: Le directeur général des travaux publics pourra organiser un controle des canalisation à gaz
comprimés inflammables ou nocifs, d'un fonctionnant sous une pression effective au moins égale à un
La visiteappareil
Toutes de l'apareil
demi-hectopièze. neufdoit être effectuée
présenté doit porterà l'intérieur
une plaque et d'identité
à l'extérieur lorsque
fixée au moyencertaines parties
de rivets ensont
cuivre ou
inaccesibles
toute autre à la visite
marque directe, le indiquant
équivalente ncessaire doit êtredu
fait pour permettre les,examen utiles.
Article 6 : En cas d'accident ou d'explosionle, l'usager
nom constructeur,
est le lieu
tenu de fournir l'année et
à l'ingénieur le numéro
chef d'ordre
du service des
de fabrication.
mines sur demande écrite de celui-ci, un état descriptif de l'appareil en cause avec référnce à un dessin
L'épreuve consiste à soumettre l'appareil à une pression supérieur à la pression effective qui doit ne
coté , donnant la spécification des matériaux forme dimensio, épaisseurs, la description du
point êtrequi
L'expert dépassée
procédé enà service.
la visitelaToutes
etnature les parties
à l'épreuve de l'appareil
établit doiventde
un procès-verbal être
sesexaminées
opération pendant l'épreuve.
et constatations en
Réglementant les appareils de fonctio,nnement
Art1: les appareils ded'origine
l'appareil étrangère desne
qui substance
satisfont emmagasinées, transportéés
pas aux prescriptions ou élaborées
du présent les
arreté peuvent
deux exemplaires
températres et l'un est
pression deremis
marche.à la personne qui a demandé l'épreuve l'autre est adressé à l'ingénieur
Arrêté du 14 décembre production, d'emmagasinage ou de mise etre utilisés,
Des arrêté
chef
s'ils sont
du directeur
du service
conformes
des mines.
aux règles en vigueur
général des travaux publics fixeront par catégorie d'apareils la valeur de la
3 14/12/1956
1956 en oeuvre de gaz comprimés, liquéfiés ou pression d'épreuve ainsi que toute autre prescription d'order technique relatives à l'exécution de la visite
dissous. et de l'épeuve compte tenu des conditions de fonctionnement de l'appareil.
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Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)
Réglementant les appareils de
Nº Arrêté du
Textes 14 décembre
réglementaires Date production, d'emmagasinage
Résumé ou de mise Les exigences
3 14/12/1956
1956 en oeuvre de gaz comprimés, liquéfiés ou
Art 2: les appareils sont classés en trois catégories: Fixes, mi-fixes ou mobiles
dissous.
Art 2: Il est interdit d'employer la soudure sur des toles ou pièces de qualité non soudable ou fragile,
dans des régions à déformation, pour les assemblages transversaux par recouvrement d'une virole, pour
la fabrication, la réparation ou la fixation des boulots, pour la fabrication et la réparation par raboutage
Réglementant dans les appareils à vapeur Art 5: Les pièces à assembler doivent avoir été soingneusement préparées et mainteneues de façon à
4 Arrêté du 24 mai 1957 24/05/1957 et à pression de gaz, la soudure à bords des tubes à eau
s'adapter parfaitement l'une à l'autre
fondus sur fer ou acier.
Art 7: Toute soudure présentant des traces de décollement ou de fissuration doit etre refaite,

Modifiant le décret du 10 janvier 1933 Article 10 (nouveau) : l'article 463 du code penal français et l'article 53 du code penal tunisien sont
Décret du 08 décembre
5 08/12/1955 portant règlement sur les appareils applicable sont applicable aux infractions prévue par le présent décret.
1955
pression à gaz.
Sûreté et gardiennage
L'entreprise faisant appel à un service de gardiennage externe doit s'assurer que l'employeur des
gardiens leur met à disposition les uniformes selon la saison, comme suit :
A- La tenue d'été :
- une tenue de combat de couleur grise claire,
- un chapeau en toile de couleur grise avec bord à l'avant,
- un pull manches courtes en coton de couleur grise,
- une paire de chaussettes grises,
- un brodequin noir
Définissant le spécimen de la carte B- La tenue d'hiver :
professionnelle devant être portée par les - une tenue de combat de couleur grise claire,
agents exerçant les activités privées de - une veste en cuir couleur noire,
1 Arrêté du 11 juin 2003 11/06/2003
contrôle de gardiennage, de transport de - un chapeau en toile de couleur grise avec bord à l'avant,
fonds et de métaux précieux et de - un pull manches longues en laine de couleur noire,
protection physique des personnes. - une paire de chaussettes grises,
- un brodequin noir.
Un écusson rond brodé de couleur jaune et sur lequel est inscrit en noir en langue arabe et dans une
langue étrangère, le nom et l'enseigne de l'établissement, doit être fixé sur le chapes, la tenue de combat,
la veste en cuir, sur le côté droit de la poitrine et sur le dos.

Définissant les caractéristiques de L'entreprise faisant appel à un service de gardiennage externe doit s'assurer que les agents recrutés
l'uniforme des agents exerçant les portent une carte professionnelle comme suit :
2 Arrêté du 11 juin 2003 11/06/2003 activités privées de contrôle de * Recto de la carte : la photo du titulaire de la carte, le nom de l'établissement, le numéro de
gardiennage, de transport de fonds et de l'autorisation, le nom, prénom, n° de la carte nationale d'identité et son lieu d'émission , l'activité, le
Déterminantmétaux
les modalités, procédures et
précieux. cachet de l'établissement, signature du responsable de l'établissement et le ° afférent à la carte.
droits dus sur la délivrance de L'entreprise faisant
* Verso : le nom de appel à une entreprise de gardiennage doit s'assurer de la disponibilité de son
l'établissement.
Décret n° 2003-1090 du 13 l'autorisation d'exercice des activités autorisation
3 13/05/2003 - la carte doitd'exercice en cours
être en papier fort de
de validité
couleur délivrée pardoit
blanche et le ministère de l'intérieur.
avoir 9 centimètres de longueur et de 6 cm de
mai 2003 privées de contrôle, de gardiennage, de
largeur.
transport de fonds et de métaux précieux
- le cachet de l'établissement doit être estampillé, à moitié sur le côté inférieur de la photo et à moitié sur
et de protection physique Cette présente loi définit les dispositions qui s'appliquent aux activités privées de contrôle, de
la carte.
gardiennage, de transport de fonds et de métaux précieux et de protection physique des personnes et
dont l'excercice n'est pas confié par la loi aux autorités publiques administratives.
Relative à l'exercice des activités privées
En effet, ce décret relate les points suivants :
Loi n° 2002-81 du 03 août de contrôle, de gardiennage, de transport
4 03/08/2002 •les conditions d'octroi de l'autorisation d'excercice d'activité,
2002 de fonds et de métaux précieux et de
•les dispositions de l'exercice des activités,
protection physique des personnes
•les dispositions pénales concernés.

L'entreprise doit :
Circulaire n° 06 du 13 Relatif aux mesures de gardiennage et de - Mettre tout en oeuvre pour amener les employés de toutes catégories à prendre eux mêmes et
5 13/02/1978
février 1978 sécurité. instantanément la défense des installations et des biens meubles et immeubles de leur Entreprise.
- Prendre plus de conscience de leur responsabilité en ce qui concerne la production ou l'utilisation des
Video surveillance
produits dangereux tels qu'acides, explosifs, combustibles, devront en ce qui concerne la conservation et
le gardiennage de ces produits de sorte qu'en aucun cas une quantité, si minime soit-elle, ne doit
Procédure:
échapper à leur vigilance.
Toute entreprise soumettant son personnel à une video-surveillance, doit :
Circulaire n° 17 du 12 La protection des données à caractère -*assurer une compatibilité-matières des produits dangereux, avec un inventaire permanent, qui doit être
leur notifier la présence et l'objectif derrière ces enregistrements,
1 12/10/2016 tenue d'une manière rigoureuse et confiée à un agent compétent et sérieux.
Octobre 2016 personnel. * solliciter leur accord par écrit,
- assurer un contrôle périodique et fréquent des stocks de ces produits qui doit être effectué en veillant a
* leur permettre d'accéder aux enregistrements.
strict respect de la réglementation concernant la manipulation et la circulation de ces produits.
Fixant les conditions et les procédures de établir
-
La un plan
déclaration oud'intervention contre l'incendie,
la demande d’autorisation étudié à directement
est déposée cet effet et matérialisé
à l’instancepar des postes
nationale où sont
de protection
Décret n° 2007-3004 du 27 déclaration et d'autorisation pour le affichés
des toutes
données les instructions
à caractère et lescontre
personnel consignes à suivre
récépissé en cas d'incendie.
ou envoyée par lettre recommandée avec accusé de
2 27/11/2007 - disposer ou
réception d'une
par équipe d'intervention
tout autre contre
moyen laissant unel'incendie formée et préparée à cet effet. - réaliser une
trace écrite.
novembre 2007 traitement des données à caractère
personnel. simulation d'incendie, au moins 1 par an pour s'assurer de l'efficacité de l'intervention de l'équipe et du
matériel
Le de lutte
formulaire de contre
demande l'incendie acquis par
d’autorisation doitl'entreprise.
comprendre ces informations :
- confier le gardiennage à des agents physiquement capables d'exercer de telles fonctions et ayant reçu
-une formation
le nom, prénom en et
matière
domicilede lutte contre l'incendie.
du responsable du traitement, du sous traitant et de leurs agents pour la
- permettre
personne l'organisation
physique, de liaisons
et s’il s’agit d’unepermanentes et rapides
personne morale, avec les autorités
sa dénomination compétentes
sociale, qui doivent
son siège social,
être immédiatement alertées en cas de besoin.
l’identité de son représentant légal et le numéro d’immatriculation au registre de commerce, le cas
échéant,

- l’identité des personnes concernées par les données à caractère personnel et leurs domiciles,

- les finalités du traitement et ses normes,

- les catégories du traitement, son lieu et la date du traitement,

- les données à caractère personnel dont le traitement est envisagé, ainsi que leur origine,

- les personnes ou les autorités susceptibles de prendre connaissance des données à caractère personnel
en raison de leur fonction,

- les bénéficiaires des données à caractère personnel objet du traitement,

- le lieu de conservation des données à caractère personnel objet du traitement et sa durée,

- les mesures prises pour assurer la confidentialité des données à caractère personnel et leur sécurité,

- la description des bases de données auxquelles le responsable du traitement est interconnecté,

- l’engagement de procéder au traitement des données à caractère personnel conformément aux


dispositions prévues par la loi,
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- la déclaration que les conditions de la nationalité tunisienne, la résidence en Tunisie et l’absence
d’antécédents judiciaires sont remplies pour le responsable du traitement des données à caractère
Etat des Textes réglementaires (Santé et Sécurité au Travail)

Nº Textes réglementaires Date Résumé Les exigences


Procédure:
L'entreprise souhaitant installer un système de video-surveillance doit faire la demande d'autorisation
qui doit comprendre notamment les informations suivantes :
- le nom, prénom et domicile du responsable du traitement, et s'il est une personne morale, sa
dénomination sociale, son siège social et l'identité de son représentant légal ;
- l'identité des personnes concernées par les données à caractère personnel et leurs domiciles ;
- les finalités du traitement et ses normes ;
- les catégories du traitement, son lieu et la date du traitement ;
- les données à caractère personnel dont le traitement est envisagé, ainsi que leur origine ;
- les personnes ou les autorités susceptibles de prendre connaissance de ces données eu égard à leur
fonction ;
- les bénéficiaires des données objet du traitement ;
- le lieu de conservation des données à caractère personnel objet du traitement et sa durée ;
- les mesures prises pour assurer la confidentialité du traitement et sa sécurité ;
- la description des bases des données auxquelles le responsable du traitement est interconnecté ;
- l'engagement de procéder au traitement des données à caractère personnel conformément aux
Portant sur la protection des données à
Loi organique n° 2004-63 dispositions prévues par la loi ;
3 27/07/2004 caractère personnel et notamment les
du 27 juillet 2004 - la déclaration que les conditions prévues par l'article 22 de la présente loi sont réunies;
articles 7, 8 et 81
En cas de changement intervenant dans les mentions énumérés ci-dessus, l'autorisation de l'Instance doit
être obtenue.
La demande d'autorisation est présentée par le responsable du traitement ou son représentant légal.
L'autorisation n'exonère pas de la responsabilité à regard des tiers.
Les conditions de la présentation de la demande d'autorisation et ses procédures sont fixées par décret.

L'instance peut décider après audition du responsable du traitement ou du sous-traitant de retirer


l'autorisation ou d'interdire le traitement s'il a porté atteinte aux obligations prévues par la présente loi.

Gestion des matières dangereuses


interdiction de l'importation et de la Il est interdit de fabriquer, d'importer, de mettre en vente, de distribuer à titre gratuit ou onéreux,
1 Avis du 18 janvier 2003 1/18/2003 commercialisation de l'amiante l'amiante amphilobe, cette interdition concerne également les produits en contenant,
amphibole et des produits dérivés

Manutention
Art. 3. - Est interdit, le transport manuel de charges dont le poids est susceptible d’exposer la santé ou la
sécurité du travailleur au danger.
Art. 5. - Il est interdit de charger un travailleur adulte de sexe masculin du transport manuel régulier
d’une charge dont le poids est supérieur à 55 Kg.
Il est interdit de charger les jeunes travailleurs de moins de 18 ans et les femmes de porter, traîner ou
pousser tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des établissements, des charges d’un poids supérieur aux poids
suivants :
1- Port manuel de fardeaux :
- travailleurs âgés de 16 ans et moins de 18 ans : 20Kg
- travailleuses âgées de 16 ans et moins de 18 ans : 10Kg,
- travailleuses âgées de 18 ans et plus : 15Kg.
2- Transport par wagonnet (wagonnet compris) :
- travailleurs âgés de 16 ans et moins de 18 ans : 400Kg,
- travailleuses âgées de 16 ans et moins de 18 ans : 300Kg,
- travailleuses âgées de 18 ans et plus : 400Kg.
3- Transport sur brouette (brouette comprise) :
- travailleurs âgés de 16 ans et moins de 18 ans : 40Kg,
- travailleuses âgées de 18 ans et plus : 40Kg.
4- Transport sur véhicule à 3 ou 4 roues (véhicule compris) :
- travailleurs âgés de 16 ans et moins de 18 ans : 60Kg
- travailleuses âgées de 16 ans et moins de 18 ans : 40Kg
- travailleuses âgées de 18 ans et plus : 60Kg.
5- Transport sur charrette à bras à 2 roues (charrette comprise) :
- travailleurs âgés de 16 ans et moins de 18 ans : 130 Kg
- travailleuses âgées de 18 ans et plus : 130 Kg. 6-
Arrêté du ministre des Transport sur tricycle porteur à pédales (tricycle compris) :
affaires sociales, de la Le transport de charges sur tricycle porteur à pédales est permis aux travailleurs âgés de 16 ans et moins
1 solidarité et des la 2/14/2007
protection des travailleurs chargés du transport manuel
de de
18 charge.
ans et ce dans la limite de 75 Kg.
Tunisiens à l’étranger du Il est interdit de charger les femmes de tout âge de transporter des charges sur tricycle porteur à pédales.
14 février 2007 7- Transport sur diables (véhicule compris) :
Le transport de charges sur diables est permis aux travailleuses âgées de 18 ans et plus et ce dans la
limite de
40 Kg.
Le transport
Art. de charges
7. - L’employeur sur diables
assure à chaqueesttravailleur
interdit aux travailleurs
une formationdes deux sexes
suffisante âgés
avant decharger
de le moins de
du18 ans.
transport manuel et régulier de charges. La formation portera sur les techniques de soulèvement, de port,
de pose, de déchargement et de stockage des différents types de charges.

Art. 8. - Les travailleurs des deux sexes chargés du transport manuel et régulier de charges sont soumis à
un examen médical d’aptitude à l’emploi avant tout recrutement et à un examen périodique au moins
une fois par an.

Art. 10. - L’emballage des charges transportées manuellement doit être fait convenablement et avec des
matériaux appropriés. Il doit être pourvu de moyens de prise et être bien conçu de façon à ne pas causer
des accidents. Il ne doit pas comporter notamment de coins tranchants ou saillants ou avoir de surfaces
rugueuses.
Art. 11. - Les travailleurs chargés du transport manuel de charges doivent être dotés de tous les
équipements et dispositifs appropriés et qui sont nécessaires pour la sauvegarde de leur santé et leur
sécurité au travail.

Art. 12. - Aucune femme ne doit être affectée au transport manuel de charges pendant la période de
grossesse constatée médicalement au cas où le médecin du travail juge qu’un tel travail risque de
compromettre sa santé ou celle de son embryon.

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