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Krim hadil amani G03

La théorie de l’efficience des marchés et l’apparence de la finance


Comportementale

Introduction :
Cet article parle à la théorie de l’efficience des marchés financiers qui est définie comme
l’incorporation des prix à les informations, et du développement de cette théorie au fil du
temps, puis nous parlerons de la remise en cause de cette efficience car elle n'est pas
universellement acceptée et il existe des critiques autour d’elle, et aussi nous discuterons en
particulier à les bulles spéculatives car elles sont l’une des conséquences contrariant et
finalement on va parler à l’alternative à cette théorie qui est la finance comportementale.

1 - L’hypothèse d’efficience des marchés (HEM) :


La plupart estiment que les titres adoptent une marche au hasard (Random walk) cela veut
dire que les variations des prix est inattendus donc on ne peut pas prévoir le comportement
futur du marché.
Pₜ=Pₜ₁ + μₜ dont la variation des prix est éventuel qui résulte une nouvelle information et le
prix actuel égale le prix de la période précédente plus un écart aléatoire, l’interprétation de ces
nouveaux informations prouve l’efficience de marché.
Dans cette efficience On a 3 types :
l’efficience informationnelle dans ce type le traitement d’information est le facteur essentiel
et elle montre que les prix reflètent tous les informations disponibles de façon que
l’investisseur qui détient une information privée puisse réaliser une rentabilité anormale et
aussi l’importance de la transparence informationnelle Le marché efficient est un marché qui
réalise l’allocation optimale des ressources, la juste évaluation des termes de l’échange, et un
service d’intermédiation rendu au coût le plus faible.
L’efficience allocationnelle c’est la capacité des marchés d’orienter les fonds vers les
emplois les plus productifs pour développer l’économie dont les prix sont égalent les taux de
rendement marginale.
L’efficience opérationnelle qui signifie par la mise en relation des investisseurs avec les
épargnants au cout le plus faible avec une juste rémunération de ça.
Ces 3 types ne sont pas indépendants et aussi l’évaluation des titres doit être basée sur
l’information.
La théorie des marchés financiers est née avec Eugene FAMA (1965) et son article fondateur
dont il met deux définitions : les prix des actifs financiers intègrent toutes les informations
disponibles, de sorte que le prix reflète la juste valeur de l'actif et la 2eme définition(1970)
dont il définit le marché efficient comme un marché ou les informations pertinentes sont déjà
reflétées dans le prix. Ainsi c’est l'aptitude de rétabli l'équilibre dont les prix constituent des
signaux faibles aux investisseurs pour prendre des bonnes décisions d’allocation des
ressources donc il faut bien évaluer les actions. Cette définition est estimer avec le temps et
elle est moins stricte aujourd’hui et permet d’avoir des prévisions, c’est l’impossibilité
d’obtenir des gains substantiel conformément à la définition de JENSEN(1978) qui a
mentionné que l’efficience des marchés ne permet pas à le profit de dépasser le cout de
transaction de cette action.
Le test d’hypothèse d’efficience informationnelle basé sur le modèle « jeu équitable » dont les
prix ont était formé aux anticipations de rendement des agents
Z(ᵢ,ₜ₊₁)=R(ᵢ,ₜ₊₁)-E(Ṝᵢ,ₜ₊₁⃒øₜ)⃒ cela veut dire que le rendement anormal égale le rendement
effectif moins le rendement anticipé, si le jeu est équitable le rendement anormal doit être
égale 0.Dans la définition de FAMA(1965) en distinct 3 éléments : la notion d’information
non encore clairement définie et de ce fait difficilement mesurable. La notion de disponibilité
de l’information, et notamment sa destination et son coût éventuel. La notion de reflet
nouvelle, évoquée dans les définitions de FAMA par la locution « immédiatement».
Cette efficience dépend à la source, qualité, rapidité, type d’information dans un marché est
dit informationnelllement efficient lorsque le prix est en générale pour permettre une
vérification empirique donc FAMA(1970) propose 3 formes et fait référence aux flux
d’information : Les cours passés uniquement. Les cours passés plus toutes les informations
publiques. Les cours passés et toutes les informations publiques plus l’information privée.
Les 3 formes sont :
L’efficience au sens-faible dans l’information comprend uniquement l’historique des prix, la
variation est aléatoirement et il n’y a pas de relation entre les variations.
L’efficience au sens-semi fort : elle regroupe les informations concernant l’entreprise, on ne
peut pas réaliser une rentabilité anormale grâce à l’analyse des informations accessibles au
public et aussi on étudie les news pour déterminer si les prix intègrent rapidement ces diverses
informations.
L’efficience au sens-fort : c’est la plus restrictive puisque elle comprend les informations
privées, on ne peut pas réaliser une rentabilité anormale, cette forme englobe les 2 autres.
FAMA à appliquer plusieurs tests sur cette théorie d’après 3 courants :
L’école empirique (pragmatique) : qu’elle expérimentée que la relation risque-rentabilité est
vérifier et les écarts sont explicables par les imperfections des marchés, elle ne conjecture
aucun modèle mathématique et intéressée par les études des événements, la mesure de
performance, les tests de stratégie d’investisseurs.
L’école théorique : dans cette école le comportement des cours suit un processus
mathématique et le relie avec les anticipations des agents, elle est débutée avec Samuelson
(1965) et s’articule à l’analyse des bulles rationnelles et les tests de volatilité excessive.
L’école de la théorie des jeux et celle de l’information : elle prend en compte les conditions
d’équilibre en introduisant les acteurs, son analyse est proche et la valeur d’information est
décomposée entre « information utile » et « bruit », le pionnier est Grossman (1976).
2 –Remise en cause du concept d’efficience des marchés financiers :
Il y a plusieurs études qui mettent des résultats contraires à cette hypothèse et ça qualifie une
autre recherche « finance comportementale – behavioral finance » qu’elle reconnue comme
une branche majeure de l’économie contemporaine par l’attribution du prix Nobel 2002 à
Daniel Kahneman, l’hypothèse d’efficience des marchés à était battue par l’existence des
bulles qui manifeste des comportements non rationnels chez plusieurs opérateurs.
Cette hypothèse considère que tous les opérateurs ont les mêmes informations et tirent des
conclusions logiques, l’efficience informationnelle implique des hypothèses fortes et un
marché est dit efficient lorsque les agents forment ce qu’on appelle des anticipations et un
comportement rationnels (MUTH1961), Parmi les hypothèses de base de la théorie
d’efficience des marchés, on trouvera également celle de la rationalité des agents : Rationalité
des agents ; Absence de coûts de transaction ; Information commune et gratuite ; Atomicité
des investisseurs ; Liquidité parfaite.
Les recherches en finance comportementale émergé une approche théorique duale, axée sur la
notion d’arbitrage limité et sur l’irrationalité des investisseurs. Les conclusions des
psychologues sur les tests de rationalité des agents et les axiomes sociales sont : Les axiomes
d’indépendance et de transitivité sont souvent dépassés par des décisions individuelles ; les
investisseurs ont un comportement moutonnier ; les investisseurs ne suivent pas la règle de
BAYES ; les investisseurs sont sur-confiants ; les investisseurs simplifient les choix
complexes à l’aide de règles et de raccourcis et raccourcis nommés heuristiques. Ce qui
conduit à rejeter l’hypothèse de rationalité des agents et aussi le corollaire de l’efficience
informationnelle.
Les biais proposés par la finance comportementale pour expliquer les anomalies des marchés
sont : Biais de Familiarité ; Biais de représentativité et effet momentum ; Les biais de
conservatisme ; Le biais de confirmation ; L’effet de disposition ; Biais d’optimisme ; Excès
de confiance et auto-attribution ; Comportements suiveurs : une explication de l’effet
momentum et de la sur-réaction des titres ; Biais de cadrage ou «framingeffect ».
L’une des conséquences contrariantes le principe d’efficience est la bulle spéculative qu’elle
se définie comme un écart entre le prix de marché et la valeur fondamentale, cette bulle est
engendrée par deux mécanismes le mimétisme et l’auto-validation lorsque un produit
financier accroit les agents le gardent et la demande presse l’offre (auto-validation) et les
autres fond de même (mimétisme) donc les agents ne fondent plus leurs décisions sur
anticipations mais sur le comportement des autres.
Cette bulle peut éclater à quel moment et diminuer la richesse d’investisseurs et les
spéculateurs vont alléger leurs position sur les titres concernés donc ils ne sont pas les plus
touchés contrairement aux investisseurs qu’ils reçoivent l’information en retard et ne
réagissent pas à le bon moment et ils vont prendre toute la baisse. La bulle n’a pas un effet
juste sur la sphère financière mais aussi sur la sphère réelle (la production et l’emploie)
comme Etats-Unis car 25% des revenues d’origine boursière. Il faut toujours connaitre les
déterminants des prix pour rendre en compte la naissance de ces bulles.
Les économistes s’inquiète à la présence d’une bulle au marché américain et pour justifier ça
il faut augmenter les bénéfices à 67% chaque année dans le cas de Yahoo les bénéfices doublé
durant 10 ans et Microsoft 40%. Alan Greenspan à essayer pendant 5 ans de raisonner les
acteurs des marchés Sa formule «l’exubérance irrationnelle des marchés », Frédéric Lordon
est intéresser dans son ouvrage « Fonds de pension, pièges à cons ? » à la dimension de la
bulle américaine donc la bulle devenue un caractère normale (permanent) et inutile de le
combattre, elle devienne une nécessite pour certains par ce que c’est le réservoir qui permet
d’atteindre des normes de rentabilité exorbitante.
Les fonds nourrissent la bulle, favorisés l’entretien chronique de celle et on ne peut pas
restreindre les exigences de rentabilité donc de reculer cette bulle sans déclencher une crise et
effondrer le marché, la fuite est une solution mais pas pour longtemps. La logique de Lordon
montre que l’accumulation des petites crises va entraine une grande crise comme la crise de
1929, elle déclenche aux États-Unis par une forte hausse des valeurs boursières, crédit facile,
elle se révéla par un krash boursier : une chute de 90% en 3 ans. Pour lordon cette
accumulation va disparaitre dans les convulsions et dans les ruines.
Il y a toujours une remise en cause d’efficience des marchés par ce que ces marchés ne sont
pas toujours stable et aussi l’affectation de la sphère réelle par les problèmes financiers

3 -Une alternative : La finance comportementale :


Les mouvements brutaux de hausse et de baisse réalisés ne peuvent être mis en liens avec des
anticipations conformes à la Théorie des Marchés Efficients et de la rationalité des agents,
donc on ne peut rejeter la démarche théorique de la finance comportementale, dans cette
théorie l’aspect psychologique est dans le processus de décision et aussi un élément essentiel
dans toute les explications financières.
Les trois piliers de la théorie des marchés efficients sont : la maximisation de l’espérance
utilité, l’hypothèse des marchés efficients et l’absence d’opportunité d’arbitrage, et comme la
finance comportementale n’est pas un mouvement unifié donc chaque courant faire face à ces
piliers à sa façon et ils ne rejettent pas la même partie de la théorie d’efficience.
La finance comportementale soulignée des éléments explicatifs d’une décision finale
potentiellement non rationnelle dans une économie incertaine, l’introduction des biais
comportementaux des agents peut influe le processus et utiliser dans une finalité de « battre le
marché », les agents peuvent l’utiliser dans le mauvais sens car ils ont aussi un effet de fond
des individus et ils prennent un caractère anecdotique pour certains mouvements.
Comme il y a un trou dans l’efficience des marchés ça permet une tentative de couplage avec
les Fonds de Pension. Bien que sont des investisseurs dans les marchés financiers qui utilisent
les préceptes de la Théorie Standard comme un cadre de gestion ils ont critiqués beaucoup
dans leur fonctionnement.
L’intérêt se trouve à l’honneur des fonds de pension dans leur fonctionnement et leur mode
d’évaluation, la Finance Comportementale pourrait jouer un rôle de cadre cognitif car pour les
gestionnaires des fonds de pension, le problème c’est les limites empiriques de la théorie
standard par ce que ils ne peuvent pas justifier une approche différente de leurs décisions donc
ils restent dans le même processus de décisions.
Alors on va premièrement souligner les éléments fondamentaux des Fonds de Pension au
niveau juridique et il aurait-il un développement des points juridiques et aussi les points de
divergence. A partir de ça on peut trouver les principes de la finance comportementale qui
peuvent être approché avec le fonctionnement des fonds de pension après de dégager ce
dernier on peut faire ressortir les manquements du cadre théorique en présence et l’intérêt de
la tentative d’introduction de cette théorie nouvelle.
Le premier avantage c’est que les gestionnaires de fonds vont bénéficier de cette combinaison
pour améliorer la répartition au sein de leur portefeuille d’actifs pour une gestion optimale
ainsi de considérer leur comportement et les limites des marchés.
Le deuxième avantage c’est que la finance comportementale est une justification pour les
décisionnaires et cette justification est très importante car elle est de type procédural (fondée
sur la démarche).

Conclusion :
L'efficience des marchés financiers est une théorie qui soutient que les prix des actifs
financiers reflètent toutes les informations disponibles sur ces actifs à un moment donné, et
que les investisseurs ne peuvent pas systématiquement réaliser des bénéfices supérieurs à la
moyenne en utilisant des informations publiques. La finance comportementale, quant à elle,
étudie comment les émotions, les biais cognitifs et les autres aspects psychologiques
influencent les décisions des investisseurs.
La finance comportementale remet en question l'hypothèse d'efficience des marchés en
affirmant que les investisseurs ne sont pas toujours rationnels et qu'ils peuvent prendre des
décisions basées sur des émotions et des biais cognitifs plutôt que sur une analyse objective
des informations disponibles. Ainsi, les inefficiences des marchés financiers peuvent provenir
des comportements irrationnels des investisseurs.
En somme, la finance comportementale met en lumière les limites de l'efficience des marchés
financiers en soulignant que les investisseurs ne sont pas toujours rationnels et que les prix
des actifs financiers peuvent être influencés par des comportements irrationnels.

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