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Etude des Performances Variétales chez l’olivier

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Dr. Chiraz Masmoudi


Dr. Olfa Charfi
Dr. Jihène Dridi
Mohamed Ayadi

Etude des Performances


Variétales chez l’olivier en
Tunisie

Etude de la Collection Nationale


d’oliviers de Nabeul

Editions Universitaires européennes


Je dédie cet ouvrage à la mémoire de mon père qui
nous a quittés il y a 18 ans vers un monde meilleur
Paix à son âme
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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ETUDE DES PERFORMANCES VARIETALES


CHEZ L’OLIVIER :
LA COLLECTION NATIONALE DE « OUED SOUHIL»
NORD-EST DE LA TUNISIE

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Ouvrage élaboré par :

Dr. Masmoudi Chiraz (1), Dr. Marrakchi Olfa (2),


Dr. Dridi Jihène (1), Mr. Ayadi Mohamed (1)

(1)
Institut de l’olivier,
(2)
Institut National des Sciences Appliquées et Techniques
Tunisie

2022
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ISBN: 978-620-3-43973-1
Ce travail de Recherche a été réalisé en Tunisie à l’Institut de l’Olivier
entre 2010 et 2017 dans le cadre des Projets Nationaux ‘Nutrition
Minérale et Hydrique’ et ‘Ressources Génétiques de l’Olivier en Tunisie’
et des Laboratoires de recherches ‘Amélioration de la Productivité de
l’Olivier et Qualité du Produit’ et ‘Production Oléicole Intégrée dans les
régions humide, subhumide et semi-aride de la Tunisie’.

Le travail expérimental a été réalisé au niveau de la COLLECTION


NATIONALE D’OLIVIERS DE « OUED SOUHIL» Nabeul, localisée au NORD-
EST DE LA TUNISIE. La collection d’oliviers a été installée dans le cadre
du projet RESGEN/IO/IOOC2002 ; elle regroupe 42 variétés locales et
étrangères d’oliviers.

Le document a été rédigé par Dr. Masmoudi Charfi Chiraz, Maitre de


Recherches à l’Institut de l’Olivier avec la collaboration scientifique et
technique de :
Mr. Ayadi Mohamed, pour les analyses relatives à la technologie
de l’huile d’olive,
Pr. Msallem Monji, pour les conseils prodigués tout le long de la
réalisation de ce travail,
Dr. Dridi Jihène et Dr. Marrakchi Olfa, respectivement, Doctorante
à l’Institut de l’Olivier et Enseignante à l’Institut National des
Sciences Appliquées et Techniques (INSAT) pour les analyses
statistiques,
Mmes Ben Abdallah Sirine, Yakoubi Samira, Oueslati Amira,
Belhadj Ismail Emna et Mr. Alaoui Bilel, Cadres Techniques.

Je remercie tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail de


recherche.

Dr. Masmoudi Charfi Chiraz


Chercheur
Institut de l’Olivier, Tunisie
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Sommaire Page
Liste des figures 6
Liste des Tableaux 7
Liste des abréviations 11
Résumé 14
Abstract 14
Restitution des résultats 15
Introduction 22

I - ETAT DES LIEUX 23


1. L’oléiculture en Tunisie 23
2. Travaux de Recherches 24
2.1. Aspects morphologiques, fructification et production chez l’olivier 24
2.2. Travaux de caractérisation variétale 25
2.3. La Recherche : Un appui à l’agriculture 26
3. Productivité de l’eau : D’un concept vers un outil de valorisation de l’eau 26
3.1. Concept de la productivité de l’eau (PE) 26
3.2. Variabilité de la consommation en eau de l’olivier et de sa PE 28
3.3. Valeurs de la PE en oléiculture : L’irrigation déficitaire peut- elle améliorer la PE ? 29
3.4. Empreinte de l’eau 33
3.5. Les outils de la FAO pour déterminer la PE 34
Conclusion 34

II – EXPERIMENTATIONS REALISES AU NIVEAU DE LA COLLECTION VARIETALE 35


D’OLIVIERS DE « OUED SOUHIL » NABEUL
1. Problématique 35
2. Objectifs 35
3. Matériels et Méthodes 35
3.1. Présentation du site d’étude et de la collection variétale d’oliviers 35
3.2. Dispositif expérimental 36
3.3. Besoins en eau de l’olivier et gestion de l’irrigation 36
3.4. Mesures au champ, paramètres calculés et investigations 39
3.4.1. Paramètres morphologiques, foliaires, fructifères, pomologiques, 39
agronomiques, technologiques, phénologie de la floraison et cinétique de
développement des olives.
3.4.2. Productivité de l’eau 42
3.4.3. Analyse des données et relations corrélatives 43
4. Résultats 44
4.1. Paramètres morphologiques : l’arbre, les pousses et les feuilles 44
4.1.1. Hauteur de l’arbre 44
4.1.2. Diamètre de la frondaison 44
4.1.3. Hauteur du tronc 45
4.1.4. Périmètre du tronc 46
4.1.5. Volume de la frondaison 46
4.1.6. Couverture du sol 47
4.1.7. Ratios H/DF et Pt/DF 47
4.1.8. Elongation de la pousse de l’année 54
4.1.9. Surface unitaire des feuilles 57
4.2. Paramètres fructifères et agronomiques 61
4.2.1. Maturité des olives (IM3) 61
4.2.2. Calibre des fruits à maturité 63
4.2.3. Stades de développement de l’olive et accroissements 66
4.2.4. Pomologie des fruits à la fin de la période de maturité 74
4.2.5. Pomologie des noyaux à la fin de la période de maturité des fruits 81
4.2.6. Production d’olives 86
4.2.7. Indice de productivité 89
4.2.8. ACP pour la production et la productivité de l’eau 92
4.3. Technologie de l’huile 95
4.3.1. Date de maturité des olives, couleur et transparence des huiles 95
4.3.2. Analyse quantitative : Rendement d’extraction 96
4.3.3. Composition en acides gras 97
4.3.4. Matière grasse 107
4.3.5. Composition mineure : Chlorophylles, carotènes, polyphénols 109
4.3.6. Analyse qualitative 111
4.4. Paramètres liés à l’eau 112
4.4.1. Etat hydrique du sol 112
4.4.2. Etat hydrique des feuilles 112
4.4.3. Productivité de l’eau 125
4.5. Récapitulation 138

III - RESTITUTION, ANALYSE ET COMPARAISON DES RESULTATS 140

IV - CONCLUSION 155

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 157

Annexes 166
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Liste des Figures Page


Figure 1. Schéma du dispositif expérimental de la collection variétale d’oliviers à Oued- 37
Souhil Nabeul, Nord-est de la Tunisie. Chaque variété est représentée par 3 arbres,
plantés selon l’écartement de 6mx6m et conduits sous irrigation déficitaire localisée.
Figure 2. Analyse en composantes principales pour (a) : les paramètres 53
morphologiques de l’olivier et (b) : en rapport avec les variétés.
Figure 3. Variabilité de la morphologie de la feuille chez les variétés d’oliviers étudiées. 58
Collection des variétés d’oliviers de ‘Oued-Souhil’ Nabeul. Tunisie.
Figure 4. Evolution saisonnière de LA (cm2) selon l’origine de la variété (locale et 60
étrangère). La taille minimale des feuilles est globalement observée au mois d’aout
pour les variétés locales et en janvier pour les variétés étrangères. Les tailles
maximales sont observées en novembre et en juin
Figure 5. Echelle de Madurez définissant les stades de maturation des fruits et l’indice 61
correspondant (numérotés de 0-7).
Figure 6. Accroissement relatif moyen du diamètre équatorial des olives (%) en 73
fonction de la variété et du stade de développement.
Figure 7. Analyse en composantes principales pour les paramètres pomologiques de 79
l’olive (a) et en rapport avec les variétés (b).
Figure 8. Relation statistique établie entre le diamètre de l’olive à maturité et le 80
rapport Pnoyau /Pfruit
Figure 9. Analyse en composantes principales pour les paramètres du noyau (a) et en 85
rapport avec les variétés (b).
Figure 10. Productions moyennes et cumulées (2010-2017) en fonction de la variété et 88
des années de l’étude (kg/arbre).
Figure 11. Analyse en composantes principales pour (a) : Les paramètres ‘production et 94
productivité de l’eau’ (b) : en rapport avec les variétés.
Figure 12. Variabilité de la composition acidique (%) durant la période 2010-2017, 100
présentation par pays.
Figure 13. Relation entre les taux d’acide oléique et palmitique produits dans les huiles 103
d’olive. Collection variétale d’oliviers de ‘Oued Souhil’ Nabeul.
Figure 14. ACP pour (a) : la composition de l’huile d’olive (b) : en rapport avec les 106
variétés.
Figure 15. Relation entre le taux de MG (%PS) et les taux d’acide linoléique, 108
palmitoléique, rachidique, palmitique, stéarique et oléique
Figure 16. Evolution saisonnière des caractéristiques moyennes des feuilles. Valeurs 119
moyennes déterminées sur des échantillons de 6 feuilles / variété, toutes variétés
confondues.
Figure 17. ACP pour (a) : les caractéristiques des feuilles chez l’olivier et (b) : en rapport 124
avec les variétés.
Figure 18. ACP pour (a) : la productivité de l’eau (PE) chez l’olivier et (b) : en rapport 137
avec les variétés.
Liste des Tableaux Page
Tableau 1. Effet de l’irrigation sur la production d’olives chez la variété « Picual » 30
plantée selon l’écartement de 8mX4m.
Tableau 2. Présentation du site d’étude. Collection de variétés d’oliviers de ‘Oued- 35
Souhil’ Nabeul.
Tableau 3. Caractéristiques de la collection de variétés d’oliviers de ‘Oued-Souhil’ 36
Nabeul et paquet technique appliqué durant la période 2010-2017.
Tableau 4. Besoins en eau (ETc) de la collection variétale d’oliviers de ‘Oued Souhil’ 38
Nabeul, quantités d’eau d’irrigation (I) et niveau de satisfaction des besoins en eau
durant les saisons d’irrigation (2010-2017).
Tableau 5. Quantités moyennes d’eau appliquées mensuellement (m3/pied) durant la 39
saison d’irrigation, besoin mensuel moyen (%ETc, mm) et niveau moyen de couverture
des besoins mensuels (2010-2017).
Tableau 6. Paramètres mesurés au champ, paramètres calculés et investigations 40
Tableau 7. Paramètres foliaires mesurés et calculés en 2015 et 2016 et méthodes de 42
détermination.
Tableau 8. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques quantitatifs 48
de l’olivier. Les variables ‘H, DF, Ht, Pt’ sont mesurées au champ (3 mesures/variété) et
présentées par année et en fonction de l’origine des variétés (moyenne 2010-2017).
Valeurs moyennes, maximales, minimales et coefficient de variation.
Tableau 9. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques quantitatifs 50
de l’olivier. Les variables ‘Taux de couverture du sol, Volume de la frondaison, ratios
H/DF et PT/DF sont calculées sur la base de 3 arbres/variété/année et présentées en
fonction de l’année (2010-2017) et de l’origine des variétés. Valeurs moyennes,
maximales, minimales et coefficient de variation.
Tableau 10. Pourcentage d’inertie et corrélation entre les variables de l’arbre et les axes 51
de l’ACP.
Tableau 11. Analyse en composantes principales pour les paramètres morphologiques 52
de l’olivier représentés par 4 groupes de variétés (locales et étrangères).
Tableau 12. Allongement saisonnier des pousses de l’année calculé (%) au mois de 54
septembre par rapport aux mesures faites au mois de mars de chaque année et variétés
correspondantes. Valeurs moyennes, maximales et minimales.
Tableau 13. Allongement saisonnier des pousses de l’année calculé (%) au mois de 55
septembre par rapport aux mesures faites au mois de mars de chaque année et variétés
correspondantes. Valeurs moyennes, maximales et minimales déterminées pour
différentes échelles temporelles (mars-juillet ; juillet-septembre).
Tableau 14. Classification des variétés d’oliviers selon le niveau d’accroissement 56
saisonnier (%) de la pousse végétative réalisé à différentes échelles temporelles.
Valeurs (%) calculées par rapport aux mesures effectuées au mois de mars ou de juillet
de chaque année.
Tableau 15. Classification des variétés sur la base de la surface foliaire (LA, cm 2) 57
Tableau 16. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques quantitatifs 59
de la feuille chez l’olivier (42 variétés).
Tableau 17. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables de la feuille et les 59
axes de l’ACP.
Tableau 18. Périodes d’expansion foliaire (LA) maximale et minimale selon la variété 60
d’olivier.
Tableau 19. Période de maturation des olives observée au niveau de la collection 61
variétale d’oliviers de ‘Oued Souhil’ Nabeul en fonction de la variété.
Tableau 20. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques de l’olive à 63
maturité (IM3) en fonction de l’année et de la variété.
Tableau 21. Analyse statistique descriptive du paramètre ‘calibre des olives à maturité’ 65
(IM3) en fonction de l’année (2010-2017) et de l’origine des variétés.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 22. Classification des variétés sur la base du diamètre moyen de l’olive à 65
maturité (D, mm) (classification selon la méthode des quatrets).
Tableau 23. Analyse statistique descriptive du diamètre équatorial de l’olive (mm) : 66
Diamètres moyens (mm) atteints à la fin de chaque stade de développement du fruit
(2010-2017), arrangés par pays d’origine et par variété.
Tableau 24. Diamètre de l’olive (mm) atteint à la fin de chaque stade de 68
développement du fruit pour chaque année de mesures : Valeurs maximales, minimales
et moyennes et variétés correspondantes.
Tableau 25. Valeurs moyennes, maximales et minimales des accroissements relatifs en 69
diamètre des olives (%) observés à chaque stade de développent du fruit (2010-2017).
Tableau 26. Valeurs des accroissements relatifs moyens (2010-2017) chez les variétés 70
qui montrent une rétraction du calibre des olives au cours de l’un des 3 stades de
développement des fruits.
Tableau 27a. Variétés qui présentent un accroissement du diamètre des olives 71
supérieur à 65% au cours du stade 1 de leur développement.
Tableau 27b. Variétés qui présentent un accroissement du diamètre des olives inférieur 71
à 30% au cours du stade 3 de leur développement.
Tableau 27c. Variétés qui présentent un accroissement du diamètre des olives inférieur 72
à 10% au cours du stade 2 de leur développement.
Tableau 28. Sommation des accroissements moyens réalisés au cours des différents 72
stades de développement des olives (Possibilité de valorisation des intrants). Valeurs
moyennes sur 7 ans.
Tableau 29. Analyse statistique descriptive des caractéristiques pomologiques 76
quantitatives de l’olive. Valeurs mesurées à la fin de la période de maturité des fruits
(moyenne 2012-2017) et arrangées par pays d’origine en fonction de la variété.
Tableau 30. Valeurs maximales et minimales des paramètres pomologiques du fruit : L, 77
D, L/D, Pf, Ps et TE et variété correspondante.
Tableau 31. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables du fruit et les 77
axes de l’ACP.
Tableau 32. Analyse en composantes principales pour les paramètres pomologiques de 78
l’olive présentés par groupe de variétés (Locales et étrangères).
Tableau 33. Classification des variétés d’olivier selon la proportion du noyau par rapport 80
au poids frais de l’olive (poids du noyau / poids du frais du fruit, Pnoyau/Pfruit, %).
Tableau 34. Analyse statistique descriptive des caractéristiques pomologiques 81
quantitatives des noyaux de l’olive (moyenne de 2012-2013-2015). Valeurs arrangées
par pays d’origine et par variété.
Tableau 35. Evolution de l’endocarpe et du péricarpe au cours du développement des 83
olives. Observations réalisées au cours des années 2015-2016 et 2017 (10 fruits*3
arbres/variété/année).
Tableau 36. Pourcentage d’inertie et corrélation entre les variables du noyau des olives 84
et les axes de l’ACP.
Tableau 37. Analyse en composantes principales pour les paramètres pomologiques du 84
noyau de l’olive présentés par groupe de variétés (Locales et étrangères)
Tableau 38. Production d’olives (kg/arbre) au niveau de la collection variétale de 86
Nabeul durant la période 2010-2017.
Tableau 39. Analyse statistique descriptive du paramètre IP (kg/m3). Indices de 90
productivité (2010 -2017) arrangés par pays d’origine, par variété et par année d’étude.
Tableau 40. Analyse statistique descriptive du paramètre IP (kg/m 3) chez l’olivier. 91
Indices de productivité (2010 -2017) présentés par année et en fonction de l’origine des
variétés (moyenne 2010-2017). Valeurs moyennes, maximales, minimales.
Tableau 41. Classification des variétés sur la base des valeurs moyennes de l’IP (kg/m3) 91
calculées pour la période 2010-2017
Tableau 42. Statistiques descriptives pour les paramètres ‘production et productivité de 92
l’eau’ (42 variétés)
Tableau 43. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables production et 92
productivité et les axes de l’ACP
Tableau 44. ACP pour les paramètres de production et de productivité présentés par 93
groupe de variétés (Locales et étrangères).
Tableau 45. Couleur et transparence de l’huile d’olive. Collection d’oliviers de ‘Oued 95
Souhil’ Nabeul.
Tableau 46. Taux d’huile moyen, maximal et minimal (%) en fonction de l’année et 96
variétés correspondantes.
Tableau 47. Classification des variétés selon le taux moyen d’huile produite (%). 97
Tableau 48. Analyse statistique descriptive de la composition de l’huile d’olive en 98
acides gras (34 variétés)
Tableau 49. Composition acidique des huiles d’olive en fonction de la variété (Valeurs 99
moyennes de 2012-2014-2015).
Tableau 50. Classification des variétés selon les taux d’acides gras (%). Méthode des 101
quatrets
Tableau 51. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables (AG) et les axes 104
de l’ACP
Tableau 52. Corrélations de Pearson entre les acides gras dans les huiles d’olive 105
analysées.
Tableau 53. Répartition des variétés selon les résultats de l’ACP pour la composition de 107
l’huile d’olive.
Tableau 54. Analyse statistique descriptive du taux de MG chez les variétés d’oliviers de 107
la collection de ‘Oued Souhil’ Nabeul.
Tableau 55. Analyse statistique descriptive de la composition mineure de l’huile d’olive 109
chez les variétés d’olivier de la collection de Nabeul (33 variétés).
Tableau 56. Classification des variétés selon la teneur de l’huile en polyphénols. 110
Collection variétale d’oliviers de ‘Oued-Souhil’ Nabeul.
Tableau 57. Analyse statistique descriptive des propriétés qualitatives de l’huile d’olive 111
chez les variétés d’oliviers de la collection de ‘Oued-Souhil’ Nabeul.
Tableau 58. Analyse statistique descriptive des paramètres hydriques de la feuille 113
d’oliviers (42 variétés).
Tableau 59. Principales composantes (variables foliaires) de l’ACP et contributions 113
correspondantes(%)
Tableau 60. Caractéristiques moyennes des feuilles chez l’olivier en fonction de la 114
variété, calculées sur la base de 5 feuilles/arbre et à raison de 3 arbres /variété pour 6
dates de mesures. Collection variétale d’olivier Oued-Souhil Nabeul. Moyenne de 2015
et 2016.
Tableau 61. Classification des variétés selon les variables : Sc (g/dm2), WSD (%), WCS (g 116
H2O/g DW) et CRE (%).
Tableau 62. Classification des variétés selon l’indice de succulence (S, mg H 2O /cm2) 118
Tableau 63. Classification des variétés selon la densité du tissu foliaire (d, g/kg). 118
Tableau 64. Evolution saisonnière des paramètres de la feuille et leur variation au cours 120
de l’année.
Tableau 65. Période de Sc maximale et minimale en fonction de la variété. 120
Tableau 66. Période de CRE maximal et minimal en fonction de la variété. 120
Tableau 67. Evolution saisonnière des caractéristiques des feuilles. Valeurs moyennes 122
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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et écart-types correspondants. Périodes de maxima et de minima.


Tableau 68. Statistiques descriptives des caractéristiques de la feuille chez l’olivier (42 123
variétés)
Tableau 69. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables de la feuille et les 123
axes de l’ACP.
Tableau 70. Répartition des variétés selon les résultats de l’ACP pour les 125
caractéristiques des feuilles chez l’olivier
Tableau 71. Valeurs moyennes, maximales et minimales de PEfruit (mm de croissance du 126
diamètre des olives / m3 eau d’irrigation) obtenues au niveau de la collection variétale
de Nabeul (2010-2017) en rapport avec le stade de dévelopment du fruit.
Tableau 72. Classification des variétés d’olivier selon les valeurs moyennes de PE fruit 126
(mm de croissance du diamètre équatorial de l’olive/m3 eau irrigation). Méthode des
quatrets
Tableau 73. Productivités moyennes pour la production d’olives (kg d’olives/m 3 d’eau 128
d’irrigation) en fonction de la variété.
Tableau 74. Valeurs moyennes, maximales et minimales de PEProduction (kg olives/m3 130
d’eau d’irrigation) obtenues au niveau de la collection variétale d’oliviers de Nabeul
(2010-2017) et variétés correspondantes.
Tableau 75. Classification des variétés d’olivier selon les valeurs moyennes de PE Production 130
(kg olives/m3 d’eau d’irrigation). Collection variétale d’oliviers de Nabeul (2010-2017).
Valeurs calculées sur la base des années de production et de non production
Tableau 76. Valeurs de l’PEhuile (kg huile/m3 eau d’irrigation) durant la période 2010 – 131
2017 au niveau de la collection variétale de Nabeul. Les valeurs sont une moyenne de 3
arbres/variété. Les valeurs moyennes sont comptabilisées sur la base des années /
variétés qui ont produit de l’huile seulement.
Tableau 77. Valeurs moyennes, maximales et minimales de PEhuile (kg huile/m3 d’eau 132
d’irrigation) obtenues à la collection variétale de Nabeul (2012-2017).
Tableau 78. Classification des variétés d’olivier selon les valeurs moyennes de PEhuile 132
(kg huile/m3 eau irrigation). Collection variétale d’oliviers Oued-Souhil Nabeul (2010-
2017). Méthode des quatrets.
Tableau 79. Productivités annuelles de l’olivier, exprimées en mm d’allongement des 134
pousses de l’année/m3 d’eau d’irrigation en fonction de la variété : Données et analyse
statistique descriptive.
Tableau 80. Valeurs moyennes, maximales et minimales de PEpousse (mm 135
d’allongement/m3 d’eau d’irrigation) déterminées pour la collection variétale de ‘Oued-
Souhil’ Nabeul (2010-2017).
Tableau 81. Classification des variétés d’olivier selon les valeurs moyennes de PE pousse 135
(mm/m3 eau irrigation). Collection variétale de ‘Oued-Souhil’ Nabeul (2010-2017).
Tableau 82. Analyse statistique descriptive relative à la productivité de l’eau pour la 136
production d’olives et d’huile d’olive, la croissance des pousses et des fruits.
Tableau 83. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables production et 136
productivité et les axes de l’ACP.
Tableau 84. Répartition des variétés selon les résultats de l’ACP pour la production et la 138
productivité de l’eau chez l’olivier
Tableau 85. Synthèse des résultats : Variétés performantes pour un ou plusieurs 139
critères de sélection. Collection variétale d’oliviers, ’Oued Souhil’ Nabeul, Tunisie.
(Valeurs moyennes de 3 arbres/variété et écart –types correspondants).
Liste des abréviations
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Arbre : Pnoyau/Pf : Rapport du poids du noyau sur le


H : Hauteur de l’arbre (m) poids du fruit
D FR : Diamètre NS ou EO maximal de la
frondaison (m) Productivité de l’eau :
Tx : Taux de couverture du sol (%) calculé PE : Productivité de l’eau (kg/m3)
par le rapport entre la surface projetée de PE production : Productivité de l’eau (kg
la frondaison (m2) et la surface utile de olives/m3)
l’olivier (produit des écartements, m2). PE huile : Productivité de l’eau (kg huile/m3)
V : Volume de la frondaison (m3)
Pt : Périmètre du tronc (m) mesuré à 20 Huile:
cm au dessus de la surface du sol Taux de MG : Taux de matière grasse (%)
Ht : hauteur du tronc (m) mesuré entre le dans l’huile d’olive.
point d’insertion des charpentes et le
point caudal du tronc à la limite du collet. Rendement :
Y : Rendement (Kg/arbre) ou (tonne/ha)
Feuille : Ψtige : Potentiel hydrique de la tige
LA : surface foliaire de la feuille (cm2), LA = (MPas)
0,735 (L x l) + 0,125 avec L et l : longueur
et largeur de la feuille (cm) (Tattini et al., Données climatiques
1995) (R2 = 0,987) Tmax : Température maximale (°C)
CREfeuille : contenu relatif en eau des Tmin : Température minimale (°C)
feuilles (%), CRE = (PF-PS) / (Psat - PS) x HR max : Humidité relative de l’air
100 maximale (%)
d : densité du tissu foliaire, d (g/kg)= HR min : Humidité relative de l’air
(PS/PF) x 1000 (Groom et Lamont, 1999) minimale (%)
Sc : Sclérophyllie (g/m2) = PS / LA (g/m2) U 2m : Vitesse du vent calculée à 2 m.
(Denaxa et al., 2012) Rg : Rayonnement Global (Cal/m2/jour)
S: Succulence, S = (PF-PS)/LA (mg P: Pluie (mm)
H2O/cm2). Pe : Pluie efficace (mm)
WSD = (Psat – PF) / (Psat – PS) x 100 et ET0 : Evapotranspiration de référence
WCS = (Psat – PF) / PS (g H2O/g PS). (mm/jour)
(Bacelar et al., 2004 et 2006).
Besoins en eau et Irrigation :
Fruit : ETc : Besoins en eau de la culture (mm)
D : Diamètre équatorial de l’olive (mm), I : Irrigation (mm)
L : longueur du fruit (mm), Kc : coefficient cultural
Rapport L/D : Sphéricité du fruit Kr : coefficient relatif à la couverture du
Pf : Poids frais de l’olive (g) sol
Ps : Poids sec de l’olive (g)
TE fruit : Teneur en eau de l’olive (%) FAO. Organisation pour l'alimentation et
l'agriculture
Noyau :
Pnoyau : Poids du noyau (g)
Résumé
Nous présentons dans cet ouvrage de synthèse les
résultats obtenus en Tunisie, dans la région du nord-est, durant la
période 2010-2017 relatifs à l’étude morphologique,
agronomique et technologique des 42 variétés d’oliviers (locales
et étrangères) de la Collection Nationale de « Oued Souhil »
Nabeul.
Les critères descriptifs utilisés pour l’arbre, les fruits, les noyaux et
les feuilles sont ceux décrits par le Conseil Oléicole International
(COI, 1981).
Les analyses statistiques des données (ANOVA, ACP) ont
permis de distinguer les variétés performantes d’oliviers,
lesquelles ont été sélectionnées sur la base des variables les plus
pertinentes comme (i) la productivité de l’eau, (ii) la production
d’huile d’olive, (iii) leur capacité à valoriser des systèmes de
production plus intensifs et (iv) leur comportement adaptatif au
manque d’eau. Les variétés Chemlali, Chétoui et Galega figurent
parmi ces variétés.

Abstract
In this work we present the results obtained in the North-
east of Tunisia during the period 2010-2017 relative to the
morphological, agronomic and technological study of olive
varieties implemented in the National Olive Collection of ‘Oued
Souhil’ Nabeul, which includes 42 local and foreign varieties.
The descriptive criteria used in this work for the tree, fruits, pits
and leaves are those of International Olive Council (IOC, 1981).
The statistic analysis of data (ANOVA, PCA) allowed the distinction
of the most performant varieties which are selected on the basis
of the most performant variables like water productivity, olive oil
production and their ability to valorize more intensive cultivation
systems and their adaptative behavior to water shortage. The
Cvs., Chemlali, Chétoui and Galega are among these varieties.
LA COLLECTION NATIONALE D’OLIVIERS DE «OUED SOUHIL» NABEUL NORD-EST DE
LA TUNISIE: ETUDE DES PERFORMANCES VARIETALES DE L’OLIVIER
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Dr. Masmoudi Chiraz,


Maitre de Recherches. Institut de l’Olivier.
Auteur de correspondance
E-mail: masmoudi.chiraz@yahoo.fr Tél/fax : 71235820.

Dr. Charfi Olfa, Maitre de Conférences,


Institut National des Sciences Appliquées et Techniques (INSAT)
olfa.charfi@gmail.com olfa.marrakchi@insat.ucar.tn

Dr. Dridi Jihène, Doctorante, Institut de l’Olivier.


dridijihene@hotmail.fr

Ayadi Mohamed, Chercheur, Institut de l’Olivier


ayadi_m_tn@yahoo.fr

RESTITUTION DES RESULTATS

Ce travail a été réalisé durant la période 2010-2017 au Nord-est de la Tunisie (36,5ºN, 10,2ºE) sur la
collection variétale d’oliviers (Olea europaea L.) de « Oued Souhil » Nabeul qui a été installée en 2003
dans le cadre du projet RESGEN/IO/IOOC 2002 dans le but :
(i) d’étudier le comportement de l’olivier vis-à-vis de la culture intensive sous restriction hydrique (50-
70% des besoins en eau),
(ii) d’établir une classification de ces variétés sur la base d’un ensemble de variables quantifiables en
nous référant aux critères d’évaluation du COI (1987) qui sont utilisés pour l’élaboration des
catalogues variétaux,
(iii) dégager parmi les 42 variétés étudiées, les plus performantes parmi elles.

La collection comporte 42 variétés locales et étrangères conduites sous irrigation déficitaire et


représentée chacune par 3 arbres/variété.

Nous présentons dans cet ouvrage de synthèse les résultats obtenus durant la période 2010-2017
relatifs aux suivis des paramètres morphologiques, agronomiques, technologiques, productifs et
hydriques. L’analyse des données a permis de distinguer les variétés performantes pour la croissance
et la productivité. Les résultats ont montré que les conditions hydriques limitées ont affecté
sensiblement les différents processus de croissance, de fructification et de production.

Les paramètres morphologiques étudiés au niveau de l’arbre sont H, DF, Ht, Pt et V, représentant
respectivement : la hauteur de l’arbre, le diamètre de la frondaison, la hauteur du tronc, le périmètre
du tronc et le volume de la frondaison. Les variétés Malarato-Coratina (H, DF, Pt et V), Zarzane (DF, V
et Pt), Chemlali (H, DF, Ht, Pt et V), Sayali (H, DF, Pt), Doukhar (H, DF, V), Frenjivento-Chemlali-
Ayvalik-Koroneiki-Arbéquina (Ht) montrent de bonnes performances végétatives pour au moins trois
paramètres de croissance distincts (présentés entre parenthèses). Les variétés les moins performantes
sont Oueslati (H, DF, Pt, V, H/DF), Beldi (Ht, Pt, Pt/DF), Ayvalik (DF, Pt et V), Neb Jmel (DF, Ht, Pt, V),
Souri (H, Ht), Chemchali (H, Pt, Pt/DF) et Frenjivento (DF, V) pour au moins deux paramètres
morphologiques de l’arbre.
Les variétés Koroneiki > Frenjivento > Ayvalik > Chemlali > Arbéquina ont présenté les troncs les plus
hauts (>0,75 m) alors que les variétés Beldi < Souri < Gerboui < Neb Jmel ont développé les troncs les
plus bas ; les troncs les plus larges sont observés chez les variétés Coratina > Malarato > Zarzane >
Chemlali > Sayali et Sigoise (Pt > 0,50m). Les variétés Gtar < Oueslati < Neb Jmel < Ayvalik <
Frenjivento ont eu les frondaisons les moins développées alors que les variétés Malarato > Coratina >
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Chemlali > Zarzane > Madurel-Sayali ont présenté les frondaisons les plus développées. Leur vigueur
est évaluée à partir du diamètre moyen de la frondaison qui est utilisé pour calculer le taux moyen de
couverture du sol (Tx, %), qui est déterminant pour le calcul des besoins en eau de la culture. Pour
l’ensemble de la collection, le taux moyen a varié de moins de 15% (Chemchali, Frenjivento, Oueslati,
Tounsi, Gemri, Beldi, Rkhami, Gerboui, Neb Jmel, Ayvalik, Souri, Azeitera et Changlot real) à plus de
30% chez Coratina, Chemlali, Zarzane, Madurel, Malarato, Doukhar, Galega et Picholine. Les variétés
Chétoui, Koroneiki, Arbéquina, Leccino, Manzanille et Zarrazi ont produit des taux moyens proches de
25% ; De ce fait, elles pourraient convenir à des modes de conduites plus intensifs. L’intégration de
cette variabilité dans l’estimation des besoins en eau de la culture (ETc) imposerait normalement une
conduite différente de l’irrigation en matière de doses en fonction du taux de couverture du sol. Des
doses spécifiques répondant aux besoins de la variété en rapport avec son taux de couverture du sol
devraient être appliquées pour une meilleure gestion de l’irrigation. L’analyse statistique des données
(ANOVA) a permis de classer les variétés en au moins 10 classes statistiquement différentes selon la
variable morphologique étudiée.

Les variétés les plus vigoureuses en rapport avec les paramètres morphologiques de l’arbre sont :
Hauteur de l’arbre : Coratina > Malarato > Chemlali > Doukhar (H>4m).
Diamètre de la frondaison : Malarato > Coratina > Chemlali > Zarzane > Sayali > Doukhar > Madurel
(DF>4m).
Hauteur du tronc : Frenjivento > Vera > Verdal > Galega > Coratina > Conserva > Malarato >
Branquita > Ascolana > Dahbia > Azeitera (Ht >0,6m).
Périmètre du tronc : Coratina > Malarato > Zarzane > Chemlali > Sayali > Sigoise (Pt>0,5m).
Taux de couverture du sol : Malarato > Coratina > Chemlali > Zarzane > Sayali (Taux > 45%).
Volume de la frondaison : Malarato > Coratina > Chemlali > Zarzane > Madurel > Sayali (> 50%).
H/DF: Ayvalik, Gtar, Oueslati, Frenjivento, Barouni (H/DF > 1, 5).
Pt/DF : Gemri > Galega > Souihli > Oueslati (> 0,20).

Les variétés les moins vigoureuses en rapport avec les paramètres morphologiques de l’arbre sont :
Hauteur de l’arbre : Oueslati < Besbassi < Souri < Gerboui (H < 2,5m).
Diamètre de la frondaison : Oueslati < Neb Jmel < Frenjivento (DF < 2m).
Hauteur du tronc : Gerboui < Beldi < Neb Jmel < Souri < Rkhami (Ht < 0,30 m).
Périmètre du tronc : Oueslati < Neb Jmel < Beldi < Ayvalik < Gtar (Pt < 0,25 m).
Taux de couverture du sol : Oueslati < Gtar < Ayvalik < Neb Jmel < Frenjivento <Gemri < Gerboui
(Taux<10%).
Volume de la frondaison : Gtar < Oueslati < Ayvalik < Neb Jmel < Frenjivento < Gerboui (Pt<5m3)
H/DF : Souihli < Gerboui < Zarzane < Meski < Malarato < Rkhami (H/DF < 0,9).
Pt/DF : Beldi < Chemchali < Neb Jmel (< 0,1).

Au niveau des feuilles, l’analyse en composantes principales (ACP) réalisée sur 15 variables foliaires
étudiées en 2015-2016 pour les 42 variétés de la collection de Nabeul a permis de dégager 6 variables
principales: Sc, WSD, WCS, CRE, S et ‘d’ représentant respectivement, la Sclerophyllie (Sc, g/m2), le
déficit de saturation de l’eau (WSD, %), le contenu relatif en eau à saturation (WCS, g H2O/g PS), la
succulence (S, mg H2O/cm2) et la densité du tissu foliaire (d, g/kg) qui produisent 100% de
l’information.

Dans un premier temps, les variétés sont caractérisées en tenant compte des indices significatifs
permettant d’évaluer leur niveau de «performance». Ensuite, et sur la base des variables significatives
sélectionnées, les variétés d’oliviers sont classées en deux groupes principaux. Le groupe 1 comprend
les variétés : Beldi, Oueslati et Gtar (Sc élevé à moyen et CRE faible avec une valeur de ‘d’ > 530 g/kg).
Dans le groupe 2 on trouve les variétés Picholine, Chemchali et Chétoui (‘d’ comprise entre 470 et 530
g/kg et des valeurs de S > 86 mg H2O/cm2). Arbéquina a fourni une valeur de ‘d’ < 470 g/kg. Cette
classification montre que l’olivier utilise différents moyens pour faire face au manque d’eau. Sur la
base des caractéristiques foliaires, les variétés Beldi, Azeitera, Gtar, Gerboui, Coratina, Branquita,
Barouni, Oueslati, Souri, Ayvalik et Conserva sont jugées comme étant performantes vis-à vis de
l’économie d’eau du fait qu’elles ont fourni des valeurs de Sc élevées (cette variable explique à elle
seule 90,4% de l’information). Parmi ces variétés, Oueslati, Beldi, Gtar et Branquita ont eu à la fois
des valeurs de WSD>23,5%, de WCS>0,33 g H2O/g PS et de CRE<76,5%.
La surface unitaire des feuilles (LA) n’est pas une composante principale dans l’ACP, mais elle est
citée comme paramètre foliaire significatif lorsque des variétés sont comparées vis–à-vis de la
contrainte hydrique. C’est pourquoi nous l’avons intégrée dans notre analyse. Comparativement aux
principales variétés Tunisiennes (5,06 cm2), les secondaires (6,16 cm2) et les étrangères (5,92 cm2) ont
des valeurs plus élevées de LA. Les plus larges feuilles sont celles de Ascolana (7-10,6 cm2), Zarzane
(7,3-10,4 cm2), Zarrazi (7,6-9,7 cm2), Coratina (8,8-10,9 cm2) et Marsaline (10,3-14 cm2). Les variétés
Sayali, Besbassi, Zarrazi, Ascolana, Marsaline, Doukhar, Verdal, Coratina, Branquita et Vera ont des
valeurs de LA>7 cm2 alors que Oueslati, Chétoui, Dahbia et Azeitera ont donné les plus faibles valeurs
de LA (3,91 et 4,4 cm2) ; elles seraient donc considérées comme des variétés tolérantes vis-à-vis de la
contrainte hydrique. Entre 2015 et 2016, la baisse des ressources en eau pour l’irrigation a engendré
une réduction des valeurs de LA chez les variétés Changlot Real, Malarato, Sigoise, Zarzane et
Chétoui, avec un taux de réduction allant de -2% (Malarato et Sigoise) à -21% (Zarzane) en réponse
au manque d’eau alors que d’autres variétés ont enregistré des accroissements élevés. Pour ce qui est
du développement des feuilles, la plupart des variétés (60%) ont montré une expansion des feuilles
en période estivale (Chemlali) ou en automne (Meski et Chétoui) indépendamment de leur origine.
Cette évolution saisonnière des paramètres de la feuille et leur variation au cours de l’année montrent
la diversité des réponses des variétés, qui ne semble pas être en relation avec l’origine de la variété
seulement.
L’accroissement saisonnier des pousses de l’année calculé pour la période mars - septembre est
maximal (>50-60%) chez les variétés Tunisiennes Gemri, Gtar, Rkhami, Sigoise, Azeitera et Verdal et
minimal chez Souihli et Sayali, Manzanille et Changlot real (< 20%). Les variétés tunisiennes
principales ont assuré moins de 30% de leur allongement entre mars et septembre. Les variétés
Chemchali, Besbassi, Tounsi, Gtar, Gemri, Rkhami, Zarzane, Neb Jmel, Ayvalik, Verdal, Conserva,
Galega, Branquita, Azeitera et Sigoise ont assuré un accroissement > 40% entre mars et septembre.
Les variétés Besbessi, Gtar, Gemri, Rkhami, Neb Jmel, Ayvalik, Souri, Verdal, Azeitera et Sigoise ont
assuré un allongement > 30% entre mars et juillet alors que Chemchali et Rkhami ont produit un
accroissement en longueur des pousses > 30% entre juillet et septembre.
Cette évolution est en relation avec la charge en fruits; Il est connu que la croissance primaire des
pousses (élongation des pousses) est moins importante en année ‘on’ qu’en année de faible charge,
toutefois cela ne s’applique pas à toutes les variétés. D’importantes productions ont été obtenues
chez les variétés Galega, Malarato, Chemlali et Koroneiki tout en ayant un accroissement important
des pousses.
Les olives Tounsi, Coratina, Souri Liban, Sayali, Zarzane, Vera, Barouni ont une maturité précoce. Les
olives Meski, Doukhar, Gtar, Souihli et Rkhami entament leur véraison plus tard (1ière quinzaine de
novembre). Les variétés Zarzane, Vera et Coratina ont une période de maturation prolongée couvrant
tout le mois d’octobre. Ce décalage peut être profitable à l’agriculteur disposant d’une plantation
multi variétale.
Le diamètre des fruits à maturité (Index de maturité 3) a varié en fonction de la charge en olives (5
fruits/arbre ; 3 arbres/variété ; mesures faites entre 2010 et 2017 ; 42 variétés). Les diamètres
enregistrés en 2012 sont les plus élevés avec un maximum de 29,8 mm observé chez la variété Tounsi.
La variation du calibre par rapport à 2012 a oscillé en moyenne entre 3 et 14%. Les variétés Zarrazi,
Souri, Meski, Marsaline et Tounsi ont de grosses olives de diamètre > 20 mm. Les variétés Koroneiki,
Chemchali, Chemlali mm) et Souihli ont un diamètre moyen < 10 mm. La durée des stades a
également varié en fonction de l’année et de la variété en particulier le démarrage du stade 1 et la fin
des stades 2 et 3. Les olives se développent en marquant trois stades chez toutes les variétés, leur
courbe de croissance marque une inflexion à la 3ème semaine de juin et de juillet. Les noyaux
durcissent au cours du stade 2. En se basant sur les diamètres moyens calculés sur sept ans, les
variétés Tounsi et Chemchali ont eu respectivement le diamètre maximal et minimal à l’échelle de
l’année et des stades de développement. En moyenne (de 2010-2017 pour une même variété),
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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l’accroissement des fruits est maximal au cours du stade 1 de développement des olives (61%). Les
variétés Lucques (75,9%) et Gtar (50,8%) ont respectivement les valeurs maximale et minimale du
Stade 1. Au cours du stade 2, les accroissements moyen, maximal et minimal sont respectivement de
12,7% (moyenne), 31,7% (Gtar) et -1,6% (Lucques). Ces valeurs sont nettement plus faibles que celles
du stade 3 qui ont atteint les valeurs respectives de 26,1% (moyenne), 41,2% (Souri Liban) et 17,5%
(Gtar).
En considérant les valeurs annuelles du diamètre de l’olive, le maximum ou le minimum n’est pas
observé chez la même variété ni au même stade de développement de l’olive. En effet,
l’accroissement du diamètre des olives n’est pas toujours maximal au cours du stade1 (cas des
variétés Souri, Galega, Leccino, Madurel, Barouni). Cette caractéristique peut être exploitée si le
même comportement est observé tous les ans pour la même variété (cas de Koroneiki) pour mieux
gérer l’irrigation par exemple. Pour le stade 2, l’accroissement est plus faible comparé aux stades 1 et
3 avec une rétraction du diamètre des olives pour certaines variétés. L’année 2014 est celle qui a
montré le plus grand nombre de variétés affectées. Les variétés Gtar, Sayali et Lucques sont celles qui
montrent les réductions les plus importantes du diamètre de l’olive. Les variétés Vera, Koroneiki,
Chemchali, Chemlali, Souihli présentent généralement un accroissement en diamètre de l’olive
supérieur à 65% au cours du stade 1. Les variétés Chemchali, Koroneiki et Chemchali présentent un
accroissement inférieur à 10% au cours du stade 2. La valorisation des intrants par ces variétés serait
faible au cours de ce stade (de durcissement du noyau et qui est consommateur d’azote). Les olives
Vera, Branquita, Malarato, Dahbia, Picholine, Marocaine, Zarzane, Barouni, Besbassi, Chemlali,
Chétoui, Doukhar, Gtar, Souihli et Beldi ont achevé plus de 75% de leur croissance avant la fin du
stade 2. Les variétés Madurel, Gtar, Frenjivento, Leccino, Verdal, Zarrazi, Dahbia, Galega, Barouni,
Souri, Azeitera-Conserva, Sigoise, Coratina, Tounsi et Meski ont réalisé plus de 40% de leur croissance
durant les stades 2 et 3. La plupart des variétés ont réalisé 85% de leur croissance entre les stades 1 et
3, excepté Frenjivento, Leccino, Zarrazi, Dahbia, Conserva, Madurel, Picholine Marocaine, Barouni,
Chétoui et Gtar. Les variétés Gerboui et Lucques n’ont pas eu de croissance au cours du stade 2. Celle
des variétés Souri, Koroneiki et Ayvalik est très faible (<5%). La réponse des variétés en termes
d’accroissement du diamètre de l’olive pendant les différentes phases de développement des fruits
montre la diversité de comportement des variétés indépendamment du fait qu’elles soient des olives à
huile ou de table, locales ou étrangères. En considérant l’accroissement moyen (%) réalisé sur la
période 2010-2017, toutes les variétés ont réalisé leur accroissement maximal pendant le stade1 de
croissance du fruit et au plus tard au durcissement des noyaux. Pour les variétés Frenjivento, Leccino,
Souri, Madurel, Gtar et Tounsi, les fruits se sont développés de manière équilibrée avant et après ce
stade. A partir de ces données, on peut faire ressortir deux types d’informations : (i) Une variété dont
le comportement se répète chaque année pour le même stade, dans ce cas, cette propriété peut être
exploitée pour la valorisation des intrants qui seront utilisés de manière efficiente et maximale au
cours de ce stade, ou (ii) plusieurs variétés qui montrent pendant une année donnée le même
comportement, dans ce cas on peut les associer en verger.
Du point de vue pomologique, les fruits ont atteint à la fin de leur maturation et en moyenne les
ordres de grandeur suivants : 22,04±4,91 mm pour la longueur du fruit (L), 17,46±4,12 mm pour le
diamètre équatorial (D), 1,30±0,11 pour le rapport L/D, 4,41±2,70 g pour le poids frais de l’olive (Pf),
1,91±1,08 g pour le poids sec des fruits (Ps) et 56,18±7,44% pour la teneur en eau (CRE, %) de l’olive.
Les valeurs maximales sont de 33,57 mm pour L (Tounsi), 25,89 mm pour D (Tounsi), 1,58 pour L/D
(Koroneiki), 10,75 g pour Pf (Tounsi), 4,30 g (Conserva) pour Ps et 68,07% pour TE (Sayali). Les valeurs
minimales sont de 13,91 mm pour L (Koroneiki, Chemchali), 8,8 mm pour D (Koroneiki), 1,14 pour L/D
(Branquita, Beldi), 0,71 g pour Pf (Koroneiki), 0,39 g (Koroneiki) pour Ps et 25,95% pour TE (Koroneiki).
Chez les variétés Chemchali, Madurel, Doukhar et Souihli le poids du noyau (Pnoyau) représente le quart
du poids frais de l’olive (Pf). Chez les variétés Verdal, Manzanille, Ascolana, Picholine, Beldi et
Chnedbi, le noyau représente moins de 10% de Pf. Pour Chemchali, Galega, Madurel, Marsaline,
Sayali, Doukhar et Souihli, l’écart-type représente de 32% à 65% de la valeur moyenne du ratio
Pnoyau/Pf. Cette variabilité importante ne concerne pas uniquement les fruits à gros noyaux (cas de
Sayali, Pnoyau/Pf = 11,8±7,7g).

Le durcissement des noyaux a été suivi de 2015 à 2017. Les résultats ont montré une précocité de ce
processus par rapport à l’année qui a précédé soit :
(i) pour l’ensemble de la collection (2016 et 2017) soit
(ii) pour certaines variétés (en 2015 pour Zarrazi et Picholine Marocaine), soit
(iii) en affectant à partir de ce stade l’ensemble du cycle de l’olive (en 2016, variétés Souihli, Coratina
et Rkhami) ou encore une partie (2015, Zarrazi et P. Marocaine).
Arbéquina est celle qui a pris le plus d’avance. Leccino est la plus tardive. Coratina présente une
avance de durcissement des noyaux en 2016 et 2017 alors que la Picholine Marocaine a présenté une
avance de durcissement des noyaux en 2015 et 2017.
La viscosité du noyau ne va pas de pair avec sa dureté à la coupe, par contre la membrane couvrant le
noyau joue un rôle dans le degré de dureté à la coupe.

La production d’olives a varié en fonction de l’année d’alternance et de la variété. Les résultats ont
permis de distinguer 3 groupes de variétés selon le niveau de production d’olives:
(i) variétés qui ont un rendement moyen > 1,0 t/ha: Chemchali et Arbéquina (1t/ha) ; Koroneiki et
Picholine (1,2 t/ha), Leccino (1,5 t/ha), Zarzane (1,7 t/ha) et Chemlali-Malarato-Galega (2,4 t/ha).
(ii) variétés qui ont un rendement moyen compris entre 0,5 et 0,9 t/ha: Sigoise-Marsaline (0,5t/ha),
Vera-Verdal-Rkhami-Beldi (0,6t/ha), Madurel (0,7t/ha), Sigoise-Coratina-Souihli (0,8t/ha), P.
Marocaine-Doukhar-Chétoui (0,9 t/ha) et
(iii) variétés peu productives (< 0,5 t/ha): Lucques-Souri-Ayvalik-Neb Jmel-Gerboui-Tounsi-Besbassi-
Oueslati (0 t/ha), Changlot real, Frenjivento, Conserva, Manzanille, Gtar, Ascolana, Zarrazi et Meski
(0,1t/ha), Barouni et Gemri (0,2 t/ha), Dahbia et Sayali (0,3 t/ha), Branquita (0,4 t/ha).
Le taux de variétés qui ont produit pour une année donnée a varié entre les années de 10% à 95%. Le
niveau de production ne va pas de pair avec le % de variétés qui ont produit des olives pour une année
donnée (en 2016, 95% des variétés ont produit des fruits avec un niveau de production très faible
pour l’ensemble des variétés).

L’indice de productivité est en moyenne de 0,25±0,20 kg/m3 de frondaison. Mises à part les variétés
françaises et celle du Liban (<0,15 kg d’olives/m3 de frondaison), les valeurs varient en moyenne de
0,21 kg/m3 à 0,47 kg/m3, les plus élevées concernent les variétés originaires de la Grèce (Koroneiki,
0,50±0,4 kg/m3) et du Portugal (Galega 0,93±1,36kg/m3 ; Azeitera 0,67±0,76kg/m3), suivies des
variétés secondaires Tunisiennes. Les variétés sont classées comme suit: Galega > Azeitera > Koroneiki
> Gemri > Chétoui > Chemchali > Leccino avec des valeurs moyennes > 0,45 kg d’olives/m3 canopée.

Les taux d’huile moyens les plus élevés sont atteints chez les variétés tunisiennes Barouni, Doukhar,
Beldi et Chétoui (16-18%) et pour Koroneiki, Arbéquina et Changlot Real pour les variétés étrangères
(15,1-18,3%). Chemlali a un taux variable entre 8,2 et 11,7% selon l’année avec une moyenne de
9,7±1,82%. Le taux minimal est celui de la Sigoise (8,2%) de l’Algérie. Les taux sont plus élevés en
moyenne en 2012, 2014 et 2016. Les variétés Meski, Tounsi, Gemri, Ascolana, Marsaline, Beldi,
Rkhami, Koroneiki, Ayvalik, Souri, Verdal, Azeitera et Lucques ont produit une ou deux années sur
sept. Les variétés Madurel, Galega, Leccino ont eu 4-5 années de production d’huile. En 2014, 11
variétés n’ont pas produit d’huile d’olive. En 2012, 16 variétés seulement ont produit de l’huile. En
2015 aucune variété locale n’a donné de l’huile. Les variétés Chétoui (18,3±7,14%), Sayali
(12,1±6,68%) et Barouni (16,7±6,01%) sont les plus alternantes.
Du point de vue composition de l’huile, les analyses ont donné des taux d’acide oléique > 70% chez les
variétés Souihli, Gtar, Zarrazi, Gemri, Galega, Manzanille, Barouni et Coratina. Les taux les plus faibles
(50-60%) sont observés chez Rkhami, Doukhar et Ayvalik. Les huiles italiennes sont en moyenne les
plus riches en acide oléique (70,3%), suivies des Espagnoles (70,1%), celle de l’Algérie (69,7%), du
Portugal (65,8%) et de la Tunisie (63,5% pour les principales et 65,2% pour les secondaires). La plupart
des variétés (56%) ont un taux d’acide palmitique compris entre 15% (Coratina) et 20% (Rkhami). La
variété Chétoui se distingue de Chemlali du fait que son taux d’acide oléique est plus élevé, alors que
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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le taux d’acide palmitique est plus faible. Les variétés Gemri, Barouni, Souihli et Coratina ont un taux
élevé d’acide oléique et faible d’acide palmitique, de ce fait elles sont considérées comme étant les
plus performantes ; les variétés étrangères Frenjivento et Verdal peuvent être aussi considérées
comme performantes mais à un moindre degré. Les acides oléique, palmitique et linoléique forment
ensemble plus de 93% du total des acides gras en particulier chez Zarzane, Manzanille, Verdal,
Coratina, Galega, Madurel, Sigoise, Chétoui, Zarrazi et Gemri.

Les taux de matière grasse (MG) varient de 23,6 à 55,5%PS (2015) avec un minimum observé chez
Souihli et un maximum noté chez Lucques. Les variétés Zarrazi, Branquita, Leccino, Azeitera, Lucques,
Picholine, Marsaline, Coratina, Doukhar et Beldi ont des taux supérieurs à 40%. Le taux d’acide
rachidique présente une forte relation avec celui de la MG (r=0,52), suivi des acides linoléique et
stéarique. Il n y a pas de relation entre le taux de MG et celui de l’acide oléique qui est le principal
composant de l’huile d’olive.

La majorité des variétés ont eu des taux en polyphénols compris entre 300 et 500 ppm (variétés
étrangères). Les valeurs supérieures à 600 ppm sont observées chez les variétés Frenjivento, Zarrazi,
Zarzane, Chemlali, Coratina, Doukhar, Tounsi et Gtar. Les huiles italiennes sont en moyenne plus
riches que les huiles tunisiennes en polyphénols (> 500ppm). Elles sont suivies par les huiles
Algérienne, Portugaises, Grecques et Françaises. Les huiles Marocaines et Espagnoles en sont les
moins pourvues.
L’acidité moyenne a varié de 0,17 (Doukhar) à 0,75 (Branquita et Sigoise). Ces valeurs sont restées
dans la limite des normes établies par le COI (2011) ; les huiles sont toutes classées dans la catégorie
‘Huiles extra vierges’, leur teneur en AG libres est < 0,8%.
Les valeurs des absorbances K232 et K270 obtenues au niveau de cette collection se trouvent dans la
limite des normes établies par le COI (respectivement < 2,50 et 0,22). Elles ont varié de 3,000
(Azeitera) à 1,758 (Galega). Celles mesurées à 270 nm ont varié de 0,607 (Arbéquina) à 0,101
(Galega). Les variétés qui ont eu des absorbances K270 supérieures à 0,22 ne peuvent être conservées
longtemps.

La productivité de l’eau (PE production) comptabilisée pour les années productives et à production nulle
par rapport à la quantité d’eau d’irrigation appliquée pendant la saison de croissance des olives est <
1,0 kg/m3 en moyenne (2010 à 2017) pour 76% des variétés. La valeur maximale est de 2,3 kg/m3
(Galega, Malarato et Chemlali). Comparativement aux variétés Tunisiennes (1,04 et 0,44
respectivement pour les principales et secondaires), les plus performantes sont celles de l’Italie (0,95
kg/m3), du Portugal (0,91 kg/m3), du Maroc-Algérie (0,8 kg/m3) et de la Grèce-Espagne (0,5 kg/m3).
Les variétés Chemchali (1,03), Souihli (0,79), Doukhar (0,85), Rkhami (0,63), Beldi (0,62) et Marsaline
(0,54), Zarzane (1,63), Galega (2,32), Malarato (2,28), Leccino (1,47), Picholine (1,15), Koroneiki
(1,07), Picholine Marocaine (1,00), Arbéquina (0,91) sont à valoriser (PE production > 0,9 kg/m3).

Pour ce qui est de l’huile d’olive, les résultats montrent des valeurs plus élevées de PE huile au cours
des années 2012 et 2014 pour un apport d’eau variant de 3,4 à 4 m3/arbre/saison ; toutes les variétés
étrangères ont une PEhuile < 0,4 kg huile/m3. Les productivités moyennes maximales déterminées entre
2010 et 2017 sont observées chez les variétés Zarzane (0,47 kg/m3), Chétoui (0,49 kg/m3) et Chemlali
(0,63kg/m3) pour les variétés tunisiennes et chez Arbéquina (0,38 kg/m3) et Koroneiki (0,32kg/m3,
fortement alternante) pour les étrangères avec des écarts significatifs entre les années de l’étude.
Comparativement aux variétés Tunisiennes (respectivement de 0,40 et 0,12 kg huile/m 3 pour les
principales et secondaires), les plus performantes sont celles de la Grèce (0,32 kg/m3), de l’Espagne
(0,20 kg/m3) et du Portugal-Italie (0,13 kg/m3). Les variétés Zarzane (0,47 kg/m3), Arbéquina (0,38
kg/m3) et Koroneiki (0,32 kg/m3) sont à valoriser.
Conclusion :
Les valeurs maximales de PEproduction sont observées chez ‘Galega, Malarato et Chemlali’ qui sont
caractérisées en plus, par une vigueur importante. La plus forte teneur en huile (18,3%) est celle de la
variété Chétoui, suivie de Barouni et Zarzane (> 16,7%) qui ont un calibre moyen des olives > 15 mm.
Les variétés Verdal, Sigoise et Picholine ont les plus gros calibres de fruits. Les plus fortes PEhuile (0,7-
0,4 kg huile/m3) sont obtenues chez les variétés Chemlali, Chétoui, Zarzane et Arbéquina. Ainsi, les
variétés d’olivier les plus performantes sous ID sont: Chemlali, Zarzane et Chemchali (du sud tunisien)
pour les variétés locales et Malarato, Galega, Leccino, Koroneiki et Picholine pour les variétés
étrangères. Leur culture est recommandée en oliveraie intensive. Les résultats ont montré que les
variétés locales ne sont pas les meilleures. Les variétés italiennes sont les plus vigoureuses. Les
productions maximales sont obtenues pour ‘Chemlali, Malarato et Galega’ (2,4 t/ha). La PEproduction est
maximale pour Galega, Malarato et Chemlali mais avec une grande variabilité interannuelle.
(Chemlali : 2,11 kg/m3 en 2010 et 10,06 kg/m3 en 2012). Ces résultats montrent que même sous les
mêmes conditions de culture, ces cvs., n’ont pas la même réponse à l’eau, leur potentiel génétique est
déterminant. Les valeurs de PE présentées pourront être utilisées pour guider l’oléiculteur dans le
choix variétal, qui sera fait selon le but escompté. Ces différences doivent être prises en compte lors
du choix des variétés dans les plantations multi-variétales afin d’avoir des vergers homogènes. Une
attention particulière devra être attribuée à l’importance du taux de couverture du sol, qui est une
composante essentielle dans la détermination des besoins en eau de la culture.

Mots clés :

Olivier, variété, production d’olive et d’huile, couverture du sol, élongation des pousses, volume de la
frondaison, croissance de l’olive - performance – irrigation déficitaire, pomologie, productivité de
l’eau.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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INTRODUCTION
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En Tunisie, l’olivier est cultivé sous des conditions diverses qui affectent de manière directe et
indirecte les processus morphogénétiques et productifs qui se produisent à l’échelle de l’année ou au
cours des différentes périodes ontogéniques de l’olivier.

En effet, la production et la productivité des vergers oléicoles sont sous la dominante de facteurs
intrinsèques et extrinsèques qui interfèrent entre eux et orientent le comportement de l’arbre. Parmi
ces facteurs, le potentiel variétal et l’eau sont considérés comme étant les plus influents. Un choix
variétal adapté aux conditions de culture (pluvial /irrigué ; extensif / intensif / hyper intensif), associé
à une gestion optimale des pratiques horticoles sont essentiels pour obtenir des productions stables
et économiquement rentables.
C’est pourquoi, et dans un contexte de rareté de la ressource de « l’eau fraîche» et d’augmentation
de sa demande, la communauté scientifique a jugé utile de conduire des expérimentations
permettant d’évaluer le matériel génétique oléicole mondial.

D’un autre côté, les décideurs et les oléiculteurs ont exprimé le besoin de développer des indicateurs
sur lesquels ils peuvent se baser pour mettre en place des stratégies de gestion de l’eau à l’échelle
spatiale et temporelle. C’est ainsi, et outre le niveau de rendement et la qualité de l’huile produite,
la productivité de l’eau (PE) est proposée comme un outil permettant de comparer les espèces et les
variétés vis-à-vis de leur capacité à valoriser l’eau.

Ce document résume les résultats de l’expérimentation réalisée entre 2010 et 2017 au niveau de la
collection variétale d’oliviers de « Oued Souhil » qui se trouve dans la région de Nabeul au Nord Est
de la Tunisie, appelée région du Cap bon. Cette collection a été installée dans le cadre du projet
RESGEN/COI/IO2002 dans l’objectif d’étudier le comportement de ces variétés et d’en sélectionner
les plus performantes. La collection variétale d’oliviers est conduite sous restriction hydrique avec un
paquet technique réduit, facilement reproductible par tout oléiculteur.

Les objectifs de ce travail sont les suivants :


 Caractériser les variétés de la collection d’oliviers,
 Développer un outil pratique pour aider l’oléiculteur à mieux associer ses variétés pour une
meilleure productivité de la plantation et ce sur la base de leur capacité à valoriser l’eau,
 Analyser la variabilité des principaux paramètres étudiés en rapport avec l’aspect variétal et
leurs interrelations.
 Etablir des corrélations entre les différents paramètres étudiés (seules les plus significatives
sont présentées et analysées dans ce document),
 Valoriser les résultats obtenus à travers la publication d’un Catalogue Variétal,
 Proposer des variétés nouvelles à cultiver dans les oliveraies Tunisiennes,
 Valoriser les variétés ‘secondaires’ Tunisiennes.

Les variétés d’oliviers sont évaluées sous les mêmes conditions culturales pendant toute la période
de l’expérience (2010-2017), supportant les mêmes contraintes et recevant les mêmes pratiques
horticoles.
I - ETAT DES LIEUX
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1. L’oléiculture en Tunisie

En Tunisie (36,5ºN, 10,2ºE, 10m), l’olivier (Olea europaea L.) est cultivé du nord au sud du pays sur
une superficie de 1,8 million d’hectares (Bayoudh, 2015). La majorité des plantations à oliviers sont
conduites sous le régime pluvial (95%). Dans le nord du pays, ces plantations reçoivent moins de 350
mm/an de pluie efficace et pas plus de 100 mm au centre et au sud du pays, avec une distribution
variable des précipitations d’une année à l’autre et au sein de la même année (Charfi Masmoudi et
Habaieb, 2014). La superficie irriguée représente 5% de la surface oléicole totale alors que le nombre
de plantations équipées par le système d’irrigation localisée ne dépasse pas 20% du total irrigué
(400 000 ha toutes cultures confondues).
Les fluctuations des précipitations et des réserves en eau affectent considérablement le rendement
des oliveraies ; celui-ci varie en moyenne de 0,637 tonne/ha en culture pluviale (Nord : 1,076 kg/ha ;
Centre 0,627 kg/ha et Sud : 0,480 kg/ha) à 3 tonnes/ha en culture intensive irriguée. La production
nationale d’olives varie de 35000 (2001-2002) à 340000 (2014-2015) tonnes/an (Bayoudh, 2015).

Pour stabiliser la production et atténuer ses fluctuations, une Stratégie Nationale a été mise en place
depuis plus d’une vingtaine d’années matérialisée à grande échelle par l’extension de la culture de
l’olivier (260 000 ha sont plantés entre 2004 et 2014) et à l’échelle de la parcelle, par l’amélioration
de sa productivité à travers l’adoption d’un paquet technique adapté au mode de conduite, et
particulièrement l’utilisation de l’irrigation localisée.

Cependant, malgré les efforts déployés par les structures de développement agricoles et la
recherche, les constats de situation montrent que l’eau est mal exploitée aussi bien au niveau de la
source qu’au niveau de la parcelle. En plus de la surexploitation des nappes superficielles et mêmes
profondes (Hamza, 2009 ; MARHP, 2016 et 2017), de faibles productivités de l’eau (PE) sont
obtenues, en particulier pour l’oléiculture irriguée. Les valeurs de la PE varient en moyenne de 0,25 à
1,2 kg d’olives/m3 d’eau appliqué à la parcelle. Plusieurs causes expliquent cette situation, dont
particulièrement :

(i) Les apports d’eau qui sont soit excessifs, engendrant sa perte (30-40% de la quantité
distribuée) soit faibles ne répondant pas aux besoins de l’arbre, soit appliqués en dehors des
périodes critiques du cycle de l’olivier.
(ii) En culture semi-intensive, l’irrigation est appliquée régulièrement durant la saison sèche
seulement lorsque des productions élevées sont attendues, ce qui affecte la pousse de l’année qui
portera les fruits de l’année qui suit.
(iii) Dans de nombreuses régions (Kairouan, Zaghouan…), l’olivier est cultivé au sein d’un système
intercalaire et bénéficie de l’eau appliquée aux cultures annuelles, lesquelles sont semées en
inter-rangs ; l’olivier est considéré dans ce système comme une culture secondaire et de ce fait,
l’irrigation prend fin lorsque les cultures intercalaires sont récoltées et ce indépendamment des
besoins de l’olivier (Abid-Karray, 2006).
(iv) En culture intensive, l’eau est appliquée de manière plus ou moins régulière avec des
quantités variables selon la charge en olives, la disponibilité de l’eau et les moyens de
l’agriculteur. Peu d’agriculteurs utilisent un calendrier rigoureux et régulièrement mis à jour en
fonction de l’évolution de la culture, de son envergure et du niveau de rendement attendu.
(v) La ferti-irrigation n’est quasiment appliquée de manière permanente que dans les oliveraies
hyper intensives (1250 arbres/ha ou plus) en vue d’assurer un rendement en huile stable et élevé
(Larbi et al., 2009).

Pour résoudre les problèmes liés au choix variétal et à la conduite de l’oliveraie, des travaux de
recherches sont réalisés en Tunisie depuis la fin des années 80 en vue de proposer des outils d’aide à
la décision qui vont faciliter le choix des variétés d’olivier et une meilleure combinaison du matériel
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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génétique par l’oléiculteur en vue de rentabiliser au mieux le verger d’oliviers. Une synthèse de ces
travaux est explicitée dans la section qui suit.

2. Travaux de Recherches

2.1. Aspects morphologiques, fructification et production chez l’olivier en rapport avec l’eau

Dans la plupart des pays Méditerranéens, la culture de l’olivier a fait l’objet de nombreux travaux en
vue d’améliorer sa productivité, anciennement appelée la rentabilité. Les recherches réalisées en
Tunisie ont concerné les principales variétés Tunisiennes Chemlali et Chétoui qui occupent à elles
seules plus de 80% de la surface cultivée en olivier, à côté de quelques variétés étrangères
introduites en Tunisie durant les années 90.

A l’échelle de la plantation, le facteur eau étant le plus étudié, pour lequel un paquet technique
spécifique a été élaboré (Masmoudi-Charfi, 2006; Masmoudi-Charfi et al., 2006 ; Masmoudi-Charfi
et al., 2012 ; Habaieb et Charfi Masmoudi, 2014) en se basant sur des résultats de recherches
réalisées dans les différentes régions du pays en vue de déterminer les conditions optimales qui
permettent de réaliser à la fois : des rendements plus élevés, des productions plus régulières et une
économie de l’eau. Pour ce faire, il est nécessaire de comprendre certains aspects physiologiques qui
sont observés au cours des différents stades de développement de l’arbre et des olives.

Les processus de renouvellement des pousses/feuilles et de développement de nouveaux rameaux


assurant les productions successives sont influencés par des facteurs intrinsèques et extrinsèques
parmi lesquels, la température, l’eau, le potentiel des variétés à valoriser les conditions de culture, la
taille des arbres et l’activité hormonale jouent un rôle déterminant. Ces facteurs interfèrent et
orientent l’activité de l’arbre vers un mode donné d’apparition des nouveaux organes et leur
croissance (Ulger et al., 2004 ; Connor et Fereres, 2005 ; Abid-Karray, 2006 ; Chehab, 2007 ; Ben
Ahmed et al., 2007 ; Larbi et al., 2009 ; Aïachi Mezghani et al., 2009, 2012a et 2012b ; Masmoudi
Charfi et al., 2010 ; Bchir et al., 2013 a et b).
Au début du cycle annuel de l’olivier, l’impact des facteurs exogènes est perceptible au niveau de
l’élongation des pousses printanières et l’augmentation de la biomasse végétale aérienne, alors que
celle des racines se produit plus tard (Michelakis 2000; Costes et al., 2000; Castillo-Llanque et al.,
2005; Perez-Lopez et al., 2007; Masmoudi-Charfi et al., 2011). Les conditions favorables du
printemps stimulent la production des hydrates de carbone et l’apparition de nouveaux sites de
fructification qui porteront les fruits de l’année d’après (Rallo et Suarez, 1989 ; Rallo et Rapoport,
2001 ; Proietti et Tombesi, 1996 ; Proietti et al., 2006 ; Chehab et al., 2009). Sous irrigation (70%ETc)
trois vagues de croissance des pousses sont observées (avril, juillet et septembre) avec une
contribution équivalente de l’ordre de 30% pour chacune d’entre-elles (Masmoudi Charfi, 2013).
Sous des conditions hydriques moins favorables, la croissance des nouvelles pousses se fait en deux
vagues interrompues par une période de ralentissement en relation avec l’apport pluviométrique
printanier et automnal (Aïachi Mezghani et al., 2009 et 2012a).
Plus tard dans la saison, et en raison de l’augmentation de la demande climatique et de l’entrée en
compétition des fruits en croissance avec celle des rameaux, la dynamique de croissance des pousses
devient tributaire de la charge en olives (Connor et Fereres, 2005; Palease et al., 2010). Des
corrélations positives sont rapportées entre la longueur finale des rameaux et les pluies reçues
durant la saison estivale et les températures saisonnières maximales et minimales ; leur niveau de
corrélation dépend étroitement de la période de croissance et du niveau de la production en cours
(Masmoudi Charfi, 2013).
Des conditions favorables vécues à la fin de l’été stimulent l’activité du cambium et l’élargissement
du tronc, qui est pris comme indicateur de l’état hydrique de l’arbre. L’eau appliquée à cette période
de l’année est profitable au développement des fruits en cours et à l’induction de bourgeons à fleurs
(Costes et al., 2000; Castillo-Llanque et al., 2008; Masmoudi Charfi, 2013), qui se différencient à la
fin de l’hiver sous des conditions hydriques favorables pour aboutir au printemps, à la floraison.
L’eau apportée à la fin du printemps affecte la multiplication cellulaire et la translocation des
assimilats vers les fruits nouvellement formés (Rallo et Suarez, 1989 ; Proietti et Tombesi 1996 ;
Melgar et al., 2008 ; Chehab et al., 2009). C’est à ce stade que le volume de la production à récolter
est décidé (Rojo et al., 2020). Entre la nouaison et la véraison des olives, les apports d’eau et
d’engrais azotés déterminent la taille finale des fruits et le niveau de production d’huile d’olive
(Connor et Fereres, 2005; Grattan et al., 2006; Iniesta et al., 2009 ; Palease et al., 2010). Le manque
d’eau à ce stade peut compromettre la nouvelle induction florale qui assurera la production de
l’année qui suit et entrainera la chute des olives en développement ou la rétraction de leur taille. A
ce stade, la réponse de l’arbre à l’eau dépend des quantités d’eau appliquées, de leur cadence des
apports, de la charge en fruits et des aléas climatiques. La survenue de sirocco et de température
supérieure à 35°C affectent quantitativement et qualitativement la production d’olives. Il a été
démontré que l’irrigation raisonnée réduit l’impact de ces aléas alors que les apports d’eau qui
couvrent la totalité des besoins requis par la culture (ETc) ont donné de faibles productions chez la
plupart des variétés cultivées et notamment ‘Chemlali, Chétoui, Chemchali, Picholine, Koroneiki et
Arbosana’ (Rekik et al., 2008; Chaari Rkhiss et al., 2010 ; Aïachi Mezghani et al., 2012a et 2012b).

« Les relations hydriques » sont étudiées à travers la mise en corrélation de paramètres hydriques
(dose d’irrigation, potentiel hydrique du sol et de la plante…) avec des paramètres physiologiques,
éco physiologiques et agronomiques comme la croissance, la production, les échanges gazeux
(Palease et al., 2000 ; Dichio et al., 2002 ; Dichio et al., 2003 ; Fernandez et al., 2006 ; Guerfel et al.,
2007 ; Martin-Vertedor et al., 2011 ; Ghrab et al., 2013). Sur le plan éco-physiologique, des
corrélations linéaires hautement significatives sont observées entre le potentiel foliaire, la résistance
stomatique des feuilles, leur contenu relatif en eau et la croissance des olives (Shackel et al., 2000 ;
Ben Rouina et al., 2007). Elles sont d’autant plus significatives que les quantités d’eau apportées se
rapprochent de l’optimum (Fernandez et Moreno, 1999 ; Palomo et al., 2002 ; Orgaz et al., 2006).

Il ressort de ces travaux que sous des conditions hydriques favorables (potentiel hydrique foliaire
allant de −0,02 MPa à −0,06 MPa), l’absorption de l’eau augmente, ce qui améliore l’état hydrique de
l’arbre, le développement de son système foliaire et sa productivité. Pour des apports d’eau limités
et occasionnels, la production d’olives et leur calibre sont significativement réduits : Un optimum
étant requis.

2.2. Travaux de caractérisation variétale

L’étude de l’aptitude des variétés à valoriser les conditions environnementales, notamment


hydrique, a été faite de manière concomitante avec des travaux de caractérisation des patrimoines
oléicoles international et national.
En 2000, le Conseil Oléicole International IOOC (2000) a publié un catalogue variétal dans lequel 134
variétés d’oliviers originaires de 23 pays ont été décrites.
En 1995, Mehri et Hellali (1995) ont publié le premier document de caractérisation de 15 variétés
autochtones de Tunisie et de 3 variétés étrangères cultivées dans les plantations intensives.
En 2002, Msallem et al., (2002) ont publié le premier Catalogue National dans lequel ils ont décrit 56
variétés Tunisiennes et clones; une Carte Variétale est élaborée.

Après cette première étape d’identification et de caractérisation à l’échelle nationale et


internationale, le matériel génétique des différents pays a été conservé dans des « Banques de
Gènes » (National Olive Germplasm Banks) et des collections variétales, notamment en Tunisie dans
les régions de Nabeul, Sfax et Gabes, au Maroc à Marrakech et au sud de l’Espagne à Cordoba (IOOC,
2012). Ce matériel végétal a été utilisé pour réaliser des travaux de recherches, notamment
d’hybridation (Chemlali et Meski) et d’études comparatives (irrigation, fertilisation, taille,
architecture) en se basant sur un ensemble de critères, dont la vigueur des arbres, la croissance des
pousses et des fruits, l’aspect des feuilles, des inflorescences et des noyaux et ceux en relation avec
la production d’olives et d’huile et sa composition (Ouazzani, 2005 ; Guerfel et al., 2007 ; Larbi et al.,
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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2009 ; Aïachi Mezghani, 2009, 2012a et 2012b ; Masmoudi Charfi et al., 2010, 2015, 2017a et 2017b
et 2018). Ces travaux ont montré différents degrés de performances des variétés étudiées et
d’adaptation en fonction des conditions de culture. En 2009, Vossen a résumé les travaux conduits à
travers le monde, montrant l’importance de l’impact du choix variétal sur le niveau de productivité
de l’olivier.

2.3. La Recherche : Un appui à l’agriculteur

La prospection effectuée par une équipe pluridisciplinaire de spécialistes tunisiens, chercheurs et


ingénieurs dans le cadre des Commissions Nationales d’Amélioration de la Productivité du Secteur
Oléicole (2010-2011) (Rapport de la Commission Nationale pour la promotion du secteur Oléicole,
2011), a montré que le paquet technique appliqué par les oléiculteurs n’est pas toujours adapté aux
conditions de culture, notamment pour l’eau, les fertilisants et la taille. Des journées d’information,
des cours de formation et des chantiers de taille de démonstration ont été organisés pour diffuser les
acquis de la recherche à une plus grande échelle, en vue d’une meilleure sensibilisation des
oléiculteurs à l’utilisation du paquet technique optimal mis au point par l’Institut de l’Olivier pour
différents modes culturaux visant une production rentable et une huile de qualité (Msallem et al.,
1994 ; Msallem et al., 2007 ; Masmoudi Charfi et al., 2012b ; Masmoudi et al., 2016). Les
informations et les recommandations apportées sont présentées de manière simple en vue d’aider
les oléiculteurs à mieux gérer leurs parcelles, à produire plus avec moins d’eau. Ceci est d’autant
plus important que l’olivier répond favorablement à l’apport de l’eau même en quantités modérées
et parfois faibles par rapport à ses besoins réels.

3. Productivité de l’eau : D’un concept vers un outil de valorisation de l’eau

La raréfaction de la ressource «eau fraîche» et l’augmentation croissante de sa demande dans le


secteur agricole a suscité le besoin de développer des indicateurs agronomiques sur lesquels les
décideurs et irrigants peuvent se baser pour mettre en place des stratégies de gestion de l’eau à
l’échelle spatiale et temporelle. Parmi ces indicateurs, l’efficience d’utilisation de l’eau (EUE) et la
productivité de l’eau (PE) sont utilisées pour améliorer la gestion des cultures, accroître la production
agricole et économiser plus d’eau (FAO, 2011).

3.1. Concept de la productivité de l’eau (PE)

La notion de la productivité de l’eau (PE) a été introduite par Viets (1962). Plusieurs définitions ont
apparu par la suite en fonction du besoin. Giordano et al., (2006) considèrent la PE comme étant une
mesure de la production (P, kg) par unité d'eau consommée et l’expriment par le rapport de la
production (kg) à l’évapotranspiration réelle par unité de surface (ETR, mm ou m3). Les experts de la
FAO (2002 et 2011) considèrent la productivité au sens large du terme comme étant «la quantité de
produit obtenue, biophysique ou économique, par rapport au volume d’eau prélevé ou consommé».
La notion de la PE se fonde sur l’idée de «Produire plus par goutte d’eau reçue».

Kambou et al., (2014) utilisent la PE pour rendre compte des pertes en eau qui surviennent au cours
de son usage par unité d’eau consommée, étant donnée qu’une partie de l’eau appliquée est utilisée
par la plante pour la production de biomasse ; cette eau, vue sous l’aspect agronomique, représente
l’évapotranspiration réelle de la culture (ETR) pour des conditions bien définies (Molden et al.,
2010).
Van Halsema et al., (2012) et Fereres (2018) recommandent l’utilisation du ratio PE = Y (kg)/Tr(m3)
(Equation 1) comme expression consensuelle de la PE en agriculture. La PE est considérée ici comme
une mesure de l’efficacité du processus physiologique de production de biomasse et de formation du
rendement des cultures (Y) liée à la quantité d’eau transpirée par la plante (Tr). Cependant, cette
manière de calculer ne permet pas de comparer les valeurs de la PE vu la diversité des systèmes de
culture de l’olivier. C’est pourquoi, Fereres (2018) recommande l’utilisation d’une valeur normalisée
de la PE par rapport à l’évapotranspiration de référence de la région de culture (c.à.d. PE/ET0) pour
‘estomper’ l’effet de l’environnement.

Du point de vue des socio-agroéconomistes, la PE est perçue sous l’angle de la valorisation


économique de l’eau ; ils remplacent la grandeur «produit» par sa valeur monétaire et l’expriment
comme le rapport de la valeur ajoutée du produit ou du revenu au volume d’eau consommé pendant
tout le cycle de production. Cette approche permet d’appréhender le produit financier généré par
mètre cube d’eau (Bouaziz et Belabbes, 2002 ; Sai, 2021 ; Fekhih, 2021) mais occulte les aspects liés
à la quantité de biomasse produite par unité d’eau consommée.

Par ailleurs, la PE a été longuement confondue à l’efficience d’utilisation de l’eau (EUE), dont
l’utilisation s’est élargie à partir des années 1990 aux études de performances techniques et
économiques de l'irrigation et de comptabilité de l'eau à l’échelle de la ressource eau, intégrant la
notion de productivité (Lankford, 2012).

Theodore et al., (2007) avaient définis l’EUE comme étant le rapport des outputs/input pour
l’ensemble des étapes séquentielles d’une chaine de production depuis l’application de l’eau au
champ jusqu’à l’obtention du rendement final. Cette définition est considérée par la FAO (2012)
comme étant la PE. Pour van Halsema et al., (2012) le dénominateur représente l'eau d'irrigation
majorée des eaux de pluie. L'eau appliquée correspond à la quantité d’eau brute disponible à la
parcelle avec EUE = Production/Eau appliquée ou disponible (m3). De cette eau, une partie
correspondrait à l’évapotranspiration réelle de la culture (ETR) qui est utilisée par la plante pour la
production de biomasse. Cette notion prend en compte la nécessité de maximiser la production par
unité d'eau disponible dans un contexte de demande alimentaire croissante et de ressources en eau
limitées (Molden et al., 2010).

Selon Perry, (2007), l’efficience de l'irrigation est présentée comme étant le ratio de l’eau utilisée
avantageusement/eau totale appliquée, mettant l'accent sur la consommation réelle d'eau par les
cultures et soulevant la question de déperdition de l’eau qui surviennent au cours de son transport
de la source à la parcelle ; Lankford (2012) suggèrent la prise en compte des eaux perdues à la
parcelle et qui sont profitables à d’autres utilisateurs. Bos et al., (1990), en se basant sur les concepts
classiques de l’efficience, ont soutenu la perception de la Commission Internationale de l’Irrigation
et du Drainage qui considère l’efficience d’application à la parcelle comme étant la relation entre la
quantité d’eau fournie au champ et la quantité d’eau nécessaire mise à la disposition de la culture
pour l’évapotranspiration de la culture afin d’éviter un stress hydrique pendant le cycle de
croissance.

Vue sous un autre aspect (Flexas et al., 2010), celui des phyto-physiologistes, l’efficience d’utilisation
de l’eau (EUE, kg/m3) est définie comme étant le rapport du gain net (GNC) ou total (GTC) de carbone
(kg) par rapport à l’eau transpirée (Tr, m3) ; elle est exprimée par les ratios suivants selon l’échelle
considérée : EUEr = GNC/Tr (Equation 2) ou EUEr = GNC/Tr (Equation 3) avec :
EUEc = Efficience d’utilisation de l’eau pour la culture (kg/m3);
EUEr = Rendement de l’efficience d’utilisation de l’eau (kg/m3); GNC et GTC = Gain net et total de
carbone (kg);

En pratique et dans le domaine agricole et particulièrement en oléiculture, la PE (kg d’olives/m 3) est


souvent exprimée par le rapport entre le rendement (Y, Kg d’olives) et l’évapotranspiration réelle de
la culture (ETR, mm) ou bien par rapport aux quantités d’eau apportées par la pluie et l’irrigation (I,
mm) ou par rapport à la pluie efficace (Pe, mm) qui est déterminée pour une période donnée, dont
les expressions sont les suivantes (Equations 4, 5 et 6):

PE = Y/ETR (Equation 4) ; PE = Y/I ou (I+Pe) (Equation 5) ; PE = Y/Pe ou P (Equation 6)


Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Conventionnellement, la PE de l’olivier devrait être déterminée en prenant en compte


l’évapotranspiration ou les apports d’eau entre deux récoltes successives. Pratiquement, les valeurs
rapportées dans la bibliographie sont souvent calculées par rapport aux apports d’eau annuels.

L’évapotranspiration peut être estimée à partir de modèle en utilisant les données climatiques ou par
des méthodes directes ou indirectes comme l’Eddy covariance, le bilan d’énergie ou le bilan hydrique
du sol. La productivité de l’eau peut également être rapportée à la transpiration, dans ce cas il faudra
la mesurer (ainsi que les grandeurs P, I et Pe).

3.2. Variabilité de la consommation en eau de l’olivier et de sa PE

Les travaux conduits dans différentes régions du monde en relation avec l’eau, montrent que la
productivité de l’eau a augmenté en agriculture durant ces 30 dernières années suite à
l’augmentation des rendements et de l’indice de récolte malgré l’utilisation de techniques
d’irrigation encore peu efficaces et l’importance des volumes d’eau perdus à différents niveaux du
système hydraulique. Les valeurs de la PE sont très variables d’un système hydraulique à l’autre et au
sein du même système. Une partie de l’eau interceptée en amont du système est perdue par
évaporation, par ruissellement ou par percolation alors que la part récupérée et / ou réutilisée par le
système reste difficile à comptabiliser.
Selon, Batchlor (2018) les plantes ne consomment que 23% de l’approvisionnement total en eau, 6%
s’évaporent du réservoir et 16% se perdent dans la mer.
Chehab et al., (2009) montrent que 53% de l’eau apportée à des oliviers de table intensifs cultivés
dans la région de Kairouan (Tunisie Centrale) sont perdus par évaporation au niveau de la couche
superficielle du sol.
Masmoudi Charfi et al., (2011a et 2012a) trouvent que la consommation de jeunes oliviers Chétoui
cultivés en intensif au Nord de la Tunisie ne dépasse pas en période de pointe 20% de
l’évapotranspiration de référence.
Bastiaanssen et al., (2000), Allen et al., (2007) et Ahmad et al., (2009) en utilisant la télédétection,
montrent que les valeurs de la PE à l’échelle des petits périmètres irrigués (Bassin de l’Indus au
Pakistan) varient en fonction de l’échelle spatiale utilisée. En effet, la variabilité est moins
perceptible lorsque la PE est intégrée à l’ensemble du périmètre du fait que tous les cas de figures
d’exploitation de l’eau sont comptabilisés dans la valeur moyenne. Ces données permettent
d’apprécier la part de l’eau réutilisée efficacement en aval par rapport à l’eau drainée en amont.

En agriculture pluviale la variabilité de la PE est importante ; elle est liée à une variabilité spatiale et
temporelle des précipitations (Rockström et al., 2003 ; Balaghi, 2014). La récupération de l’eau par
des aménagements adéquats comme les « Meskat » en Tunisie (Snane et al., 1991) et la pratique de
l’irrigation d’appoint permettent d’augmenter la PE et de stabiliser la production (Masmoudi Charfi,
2021).
En agriculture irriguée, la PE varie en fonction du mode de conduite et de la manière dont elle est
exprimée. Les valeurs exprimées par unité d’eau appliquée à la parcelle (PEirrigation) sont inférieures à
celles qui sont rapportées à l’évapotranspiration (PEET) mais elles montrent des écarts plus
importants du fait de la diversité des conditions de conduite et de production (quantité et qualité de
l’eau fournie, mode d’apport…) (Kijne, 2002). A titre comparatif, les valeurs de PEirrigation varient pour
les céréales de 0,05 à 0,6 kg/m3, de 0,05 à 0,3 kg/m3 pour le riz et de 0,2 à 0,8 kg/m3 pour le maïs.
Pour l’olivier, une production annuelle de 50-65 kg d'olives/arbre sous irrigation est considérée
comme rentable avec une PE de l'ordre de 1,5-2 kg/m3 d'eau et une humidité des fruits de 30%
(Bulletin de la FAO, n°33 - Doorenbos et Kassam, 1979).

Des techniques horticoles associées à l’irrigation telle que l’utilisation de paillis, le fractionnement
des apports d’eau et des engrais améliorent davantage la PE (Dembélé et al., 2001 ; Playán et
Mateos, 2006 ; Gucci et al., 2007 ; Padula et al., 2008 ; Balaghui, 2014; Attalla et al., 2011 ; Molden
et al., 2010 ; Boutfirass et al., 2011 ; Grijalva-Contreras et al., 2011 ; Kambou et al., 2014 ;
Ahumada-Orellana et al., 2017 ; Mnari, 2017 ; Santos, 2018), mais cette augmentation n’est
réalisable qu’à travers des initiatives de formation des agriculteurs pour la mise en valeur des eaux et
l’amélioration des pratiques horticoles.

3.3. Valeurs de la PE en oléiculture : L’irrigation déficitaire peut – elle améliorer la PE ?

3.3.1. Productivité biophysique de l’eau

Portugal (Santos, 2018)


 La PE déterminée chez l’olivier Cobrancosa cultivé dans la région d’Alentejo-SE Portugal sous
différents régimes hydriques (50-70 et 100%ETc) est comprise entre 1,2 et 6,7 kg d’olives/m 3
d’eau d’irrigation,
 Les valeurs de PE sont de 1,18, 2,22 et 1,64 kg/m 3 respectivement pour les régimes 100%ETc,
70%ETc et 50%ETc. Les productivités maximales (absolues) sont de 6,37 et 6,73 kg/m3,
respectivement observées pour les traitements 70%ETc et 50%ETc. Les plus faibles valeurs de
la PE sont obtenues pour le régime de pleine irrigation (100%ETc).
 Le niveau de transpiration des oliviers augmente avec la quantité d’eau appliquée ; Il est de
0,90 mm/jour (327 mm/saison) pour le traitement 70%ETc et de 0,75mm/jour (276
mm/saison) pour le régime 50%ETc (ratio de 1,5).

Espagne (Garcia-Vila et al., 2008)


 L’introduction de l’irrigation complémentaire et la mécanisation au niveau du périmètre
irrigué de Cabra Cordoue-Espagne a engendré une augmentation de la valeur moyenne de la
productivité économique de l’eau qui est passée de 0,43 à 0,55 euros/m3.
 Existence d’une relation linéaire entre la PE et la pluie (R2= 0,41, p <0,10).

Maroc

La productivité biophysique de l’eau de pluie (PE) déterminée dans 13 régions du Maroc
couvrant 26500 ha et exprimée par le rapport entre le rendement en olives et la pluviométrie
cumulée sur l’ensemble du cycle cultural, est en moyenne de 0,42 kg/m 3 (Projet
« Arboriculture Fruitière du Millenium Challenge Corporation10 », programme FAO/AgWA,
Oukabli et al., 2011 et Balaghi, 2014).
 Les valeurs maximales de la PE (0,88-0,95 kg/m3) sont observées dans les zones à
pluviométrie faible à moyenne où les agriculteurs pratiquent l’irrigation de complément.
 La pratique de l’irrigation d’appoint, l’utilisation de variétés performantes (Picholine
Marocaine, Dahbia et Menara) et l’apport de fertilisants ont permis de multiplier les valeurs
de la PE par 2-4 (périmètre ORMVA de Haouz-Nord de Marrakech, travail réalisé dans le
cadre d’un protocole d’accord passé avec la FAO, Mrani, 2017).
 Dans le périmètre irrigué du Tadla, la PE à atteint 3 kg d’olives/m3 (Boutfirass et al., 2011).
Chez des agriculteurs des régions de Ouazzane les valeurs de la PE obtenues pour 14 variétés
d’olivier installées en essai de comportement sont supérieures de 15% par rapport au
système pluvial (Hadiddou et al., 2013). Sous irrigation, les gains de rendement par rapport
au système pluvial vont de 99% (Hojiblanca) à 50% (Frantoio) selon la variété. Les variétés les
moins performantes (sur la base de PE) sont Picual, Arbéquina, Hojiblanca, Gordal Sévillane
et Frantoio.

Australie (Nuberg et Yanusa, 2003)


 La PE a varié de 0,4 à 2,1 kg / m3 d’eau consommée (ETR) selon le site d’étude. Lorsque la PE
est exprimée par rapport à la quantité d’eau transpirée, les valeurs de PE passent,
respectivement à 0,9 et à 2,8 kg/m3.

Egypte (Attalla et al., 2011)


Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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 Pour l’olivier Manzanille (204 pieds/ha sous 9 régimes hydriques avec des apports d’eau
allant de 30 à 120 mm/mois fournis en 1 ou 2 applications mensuelles), les valeurs de la PE
vont de 4,5 à 11,9 kg d’olives/m3 d’eau d’irrigation.
 L’apport de 30 mm d’eau à raison de 2 fois/mois de mai à décembre a donné la valeur
moyenne la plus élevée de la PE (9,3 kg/m3 d’eau d’irrigation) ; elle est suivie par les
traitements 60 et 80 mm d’eau / mois, apportés en une seule fois.

Grèce
 Les valeurs de la PE vont de 2,7 à 8,7 kg olives/m3 d’eau d’irrigation pour des apports d’eau
allant de 0 à 4 mm/jour (Ozyilamaz et Ozkara, 1989). Chez l’olivier ‘Memecik’, les apports
hydriques en période de préfloraison (0,1 ETP) doublent le rendement en olives et sa
productivité.
 Sur les variétés de table ‘Kalamon et Amfissis’, la productivité augmente avec l'irrigation mais
sans effet significatif entre les traitements 0,3 et 0,6 ETP (Michelakis, 1990).
 Chez l’olivier adulte Picual, la production maximale (36,6 kg d’olives/arbre) est observée pour
un apport d’eau de 13,8 m3 /olivier/an (4 mm/jour). La PE maximale est observée pour le
traitement 0,5 mm/jour (Humet-Riegos, 1981). PE huile diminue de 1348 g huile/m3 à 326 g
d’huile/m3 lorsque la quantité d’eau d'irrigation passe de 0,5 (2,3 m 3 d’eau d’irrigation
/olivier) à 4,0 mm/jour (13,8 m3 d’eau d’irrigation/pied). L’augmentation de la quantité d’eau
d’irrigation s’est traduite par une baisse de la quantité d’huile produite (Tableau 1).

Tableau 1. Effet de l’irrigation sur la production d’olives chez la variété « Picual » plantée selon
l’écartement de 8mX4m
Traitement m3 d’eau ETP-Pe Production d’olives Production d’huile Kg d’olives
mm / jour / olivier Irrigation kg / olivier kg / olivier / m3
0,0 0,0 6,1 c 18,5 3,1 -
0,5 2,3 6,2 c 20,1 3,1 8,7
1,0 4,0 5,3 b 23,5 4,0 5,9
2,0 7,9 3,8 a 26,5 3,8 3,4
3,0 11,2 - 29,1 4,5 2,6
4,0 13,8 - 36,6 4,5 2,7
Source : Humet-Riegos, (1981).

Italie
 Pour 134 génotypes d’olivier, plantés en 1989 au Centre et au Sud de l’Italie, irrigués de Juin
à Septembre, la productivité de l’eau a varié de 1,7 à 6,5 kg d’olives produites/m3 selon le
mode de conduite et la localité. Parmi ces génotypes, 21 ont été sélectionnés comme étant
supérieurs pour un ou plusieurs caractères (Padula et al., 2008) .
 La productivité de l’eau pour la production d’huile sous des conditions pluviales de 134
génotypes d’olivier, plantés en 1989 au Centre et au Sud de l’Italie a varié de 24 à 140 g
huile/m3 d’eau d’irrigation appliqué.

 Les cinq meilleures PE (g huile/m3) sont observées par ordre décroissant chez les génotypes:
Picholine x Leccino (140,2±24,2 g huile/m3, en pluvial), Boutellain X Grossane (101,3±2,6 g
huile/m3, en irrigué), Boutellain X Sorba (101,0±15,2 g huile/m3, en irrigué), Picholine x
Nocellara (97,9±9,4 g huile/m3, en pluvial) et Boutellain x Coratina (90,8±21,1 g huile/m 3, en
irrigué).
 Le génotype « Picholine x Leccino » s’est distingué pour la production d’olives et la stabilité
du rendement. Sa productivité sous des conditions pluviales est de 6,56±0,03 kg d’olives /m 3
d’eau.
 Les génotypes conduits sous irrigation n’ont pas produit nécessairement les meilleures PE.
 Les 5 meilleurs génotypes pour la production d’olives sont:
 Picholine x Leccino (6,56±1,13 kg/m3 en pluvial), Boutellain x Sorba (5,84 kg/m3 en irrigué),
Boutellain x Frontoio (5,51 kg/m3 en irrigué), Boutellain x Grossane (5,29±1,37 kg/m3, en
pluvial) et Boutellain x Coratina (5,15 kg/m3 en irrigué).
 Chez la variété ‘Ascolana’ l’apport de 3,9 m3/ha/an, correspondant à 60% de l’évaporation,
double son rendement en olives et augmente le poids des olives de 36% par rapport au
témoin. Pour des apports répondant à 0,4 à 0,6 ETP, la productivité a varié de 2,5 à 3,3
kg/m3. La meilleure étant obtenue avec 0,4ETP (Dettori, 1987).

Chili (Ahumada-Orellana et al., 2017)

 L’étude a été réalisée durant 4 campagnes successives depuis 2010/2011 sur l’olivier
‘Arbéquina’ de 6 ans conduit en hyper intensif (1333 arbres/ha; 1,5m×5,0 m) sur sol argileux
limoneux à «Pencahue Valley, sous 620 mm/an de pluie, l’ETo saisonnière (cumul de
septembre à avril) a varié de 986 à 1099 mm selon l’année de l’étude.
 Les oliviers sont irrigués à partir de la nouaison. Une fois que les limites suivantes de
potentiel de la tige sont atteintes, l’irrigation est rétablie à T1. Les traitements appliqués sont
les suivants (5 arbres/traitement) :
T1 : 100%ETc ; Ψtige maintenu entre -1,4 et -2,2 MPa (soit une moyenne de 230 mm/saison)
T2 : irrigation à Ψtige = -3,5 MPa (37 jours sans irrigation)
T3 : irrigation à Ψtige = -5 MPa (51 jours sans irrigation)
T4 : irrigation à Ψtige = -6 MPa (72 jours sans irrigation)
 La PE a été exprimée par le rapport de la production fraiche (fruits ou huile) par la quantité»
(I+Pe) reçue au cours de la saison de croissance avec (I), est la quantité d’eau d’irrigation et
Pe = (P−5) x 0,75 est la pluie efficace (84,9 ; 12,6 ; 76,2 et 41,3 mm pour les campagnes
2010–2011, 2011–2012, 2012– 2013 et 2013–2014).
 La production d’olives a été en moyenne de 11,9 ; 10,9 ; 7,9 et 7,3 kg/ha respectivement
pour les traitements T1, T2, T3 et T4. Les PE (kg olives/m3 P+I) sont significativement plus
élevées pour T1 et T2 que pour les autres traitements. Elles sont en moyenne de 4,26 pour T1,
4,64 pour T2, 3,73 pour T3 et 3,68 pour T4. Les valeurs de PE huile (kg d’huile /m3 I+Pe) sont en
moyenne (de 4 ans) de 0,863 pour T1, 0,933 pour T2, 0,734 pour T3 et 0,736 pour T4.

En Tunisie, Vernet et Mousset, (1963) et Le Bourdelles (1981) montrent que :


 Sous de bonnes conditions culturales et en culture pluviale, les valeurs de la PE sont de 0,4-
0,5 kg d’olives /m3. En terre dégradée et sous climat de Sfax (Sud de la Tunisie), la PE chute à
moins de 0,15 kg/m3. Sous irrigation, la PE varie de 1,0 à 1,5 kg d’olives/m3 d’eau
consommée.
Les expérimentations réalisées entre 1980 et 2001 sous diverses conditions d’alimentation en eau à
l’Institut National Agronomique de Tunisie (INAT), dans la région de Sfax (Sud de la Tunisie, olivier
‘Chemlali’ en extensif), dans les régions de Kairouan (Centre de la Tunisie), Siliana (Centre-Ouest du
pays) et au Sahel Tunisien (Centre-Est du pays) ont montré :

 Une grande variabilité de la PE même sous irrigation,


 Des possibilités d’amélioration de PE au vu du gap observé entre l’irrigué et le pluvial,
 L’intérêt du système Meskat (infrastructure hydraulique traditionnelle utilisée pour la
rétention de l’eau) en oléiculture pluviale.

Les travaux de recherches relatifs à l’irrigation déficitaire de l’olivier ont été conduits par l’équipe de
l’Institut de l’Olivier durant la période 1997-2010 dans les régions du Nord (localité de Mornag, Basse
Vallée la Medjerda) et du Sud du pays (Domaine de Taoues situé à 32 km à l’Est de la ville de Sfax).
Les résultats obtenus ont montré :
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Au Nord de la Tunisie, (CEE-Tunis, 1960-1963, P= 450 mm et I=400 mm) :


 La PE de l’olivier Chétoui a varié de 0,44 à 1,09 kg d’olives/m 3. La PE maximale est de 1,18 kg
d’olives/m3 (ETR/ETP=0,40). Le minimum est obtenu en pluvial (ETR/ETP = 0,94).
 Pour la culture intensive de l’olivier Chétoui, la PE maximale est obtenue pour une
application d’eau de 50%ETP. Elle est respectivement de 1,47 et 1,08 kg/m3 pour l’eau douce
et l’eau salée.
 Les doses de 100% ont donné les moins bonnes valeurs de la PE (Ben Mechlia et Hamrouni,
1978 ; Bouaziz, 1983).
 Dans la région de Mornag, la PE varie chez le jeune olivier selon la variété. Elle est en
moyenne de 0,71 pour Manzanille, 0,85 pour Chétoui, 0,10 pour Meski et 0,97 kg/m3 pour
Picholine (Masmoudi Charfi et al., 2016). Ces variétés sont conduites en intensif sous
irrigation localisée (P=450 mm, I= 150 mm/an). Le traitement à 50%ETc avec deux rampes
d’irrigation a donné des valeurs de la PE supérieures par rapport au traitement utilisant une
seule rampe pour Manzanille (0,86 kg/m3) et Chétoui (2,51 kg/m3). La PE maximale pour
Picholine est obtenue avec 100%ETc.

Dans la région de Sfax, Sud-est de la Tunisie :


 Les valeurs de la PE vont de 0,14 (P=200 mm/an, terre lourde et pauvre) à 1 kg/m3 sous
irrigation (400 mm/an, bonne terre). Sur sol salé et lourd, la PE est de 0,26 kg/m 3.
L’épandage des engrais a amélioré la PE qui monte à 0,35 kg/m3.
 Les terres légères sont celles qui donnent la meilleure PE en pluvial (0,4 kg/m3).
 A la Station expérimentale de Taoues-Sfax, les meilleures PE sont obtenues avec des apports
couvrant 20%ETc pour les variétés Picholine (1,43 kg/m 3), Coratina (1,20 kg/m3), Chétoui
(2,38 kg/m3) et Manzanille (2,92 kg/m3) et 50%ETc pour Chemlali (0,93 kg/m3) (Masmoudi
Charfi et Mezghani Aïachi, 2013).

Au Centre de la Tunisie :
 La PE varie de 0,77 à 0,88 kg/m3 pour l’olivier irrigué (P=250 mm et I= 370 mm/an) (Bouaziz,
1983). L’ETR varie de 290 (pluvial) à 350 (irrigué) mm/an selon le mode de conduite
(Madiouni, 2019).
 En pluvial, la PE est de 0,5 kg/m3. La plus faible PE est enregistrée à Siliana (0,14 kg/m 3) avec
une irrigation de 50 m3/pied apportés en 2-3 fois en période estivale (Snane et al., 1991).

En résumé :
 La variété Chétoui donne des PE plus élevées sous les régimes hydriques répondant à moins
de 50%ETc quelque soit le site de culture. Le fractionnement de l’apport de l’eau dans le
temps lui est plus profitable qu’en diminuant la dose en adoptant une seule rampe
d’irrigation. Sous le même régime hydrique, la PE est plus élevée lorsqu’elle est irriguée avec
de l’eau douce. Elle montre une alternance plus accentuée dans la région du Nord.
 La variété Chemlali présente une valeur de la PE plus élevée avec le traitement 50%ETc. Le
système de collecte de l’eau « Meskat » améliore sa PE qui passe de 0,5 à 0,88 kg olives/m3.
 A 100%ETc, la PE pour les 2 variétés n’a pas dépassé 0,8 kg/m3.

3.3.2. Productivité Economique de l’eau (US$ / m3)

En Espagne, dans les conditions pluviales, la PE a varié de 0,07 à 0,62 € m – 3 selon la région de culture
(sud de l’Espagne). En irrigué, les valeurs de PE passent à 1,7-2,4 € m–3. Les valeurs élevées de PE sont
liées à une production plus importante d'huile d'olive vierge de première qualité (Salmoral et al.,
2011). Les valeurs de PE obtenues au niveau du périmètre irrigué de Genil-Cabra, Cordoue – Espagne
sont plus élevées (2,34 €/m3 d’eau d’irrigation) que celles de la région d’Aragon (0,52 €/m3 d’eau
d’irrigation) en raison de l’application de l’irrigation déficitaire (Salvador et al., 2011).
3.3.3. Productivité de l’eau en Tunisie à partir de la base de données WAPOR de la FAO

Les valeurs de PE (PE brute de l’eau de la biomasse) pour la Tunisie trouvées au niveau de la base de
données de la FAO WAPOR 2019 sont de 2,26 kg/m3 pour le Nord Ouest et 1,59 kg/m3 pour
Kairouan. Les valeurs ne sont spécifiques à la culture de l’olivier.

3.4. Empreinte de l’eau

Salmoral et al., (2011) montrent que plus de 99,5% de l’empreinte de l’eau dans un litre d’huile
d’olive est lié à la production d’olives alors que 0,5% seulement sont liés à d’autres facteurs.
L’empreinte de l’eau verte représente dans l’huile d’olive et par rapport à l’empreinte nationale de
l’eau 72% pour le système pluvial et 12% pour l’irrigué. Celle de l’eau bleue est seulement de 6%. Il
conclut, que l’huile d’olive étant produite dans les régions où l’empreinte de l’eau est faible par unité
de production, alors que cette même région (le bassin de la rivière Guadalquivir, Andalousie) est
sujette à une augmentation importante de la consommation de l’eau, soulevant, par ailleurs la
question de durabilité des oliveraies irriguées de cette région dont le produit est destiné à
l’exportation. Ces auteurs montrent l’importance de l’empreinte de l’eau verte dans les olives
produites sous un régime pluvial et qui représente 77% du total des exportations d’eau virtuelle. Ces
auteurs montrent également que la PE obtenue dans les provinces de Jaen et Toledo est inversement
liée à l’empreinte de l’eau par unité d’huile d’olive produite.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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3.5. Les outils de la FAO pour déterminer la PE

Les experts de la FAO ont développé des programmes informatiques permettant la détermination de
la PE et des besoins en eau des cultures, parmi lesquels on cite :

 L’application AQUACROP (Bulletin de la FAO n°66) éditée dans sa version 6.1 en Mai 2018,
permet de simuler la réponse des cultures annuelles à l’eau ainsi que l’élaboration de
programmes d'irrigation avec la possibilité de faire varier certaines composantes du système
de culture et d’étudier leur évolution dans le temps. La simulation peut concerner le couvert
végétal, la transpiration, le rendement ou la dynamique de l’eau dans le sol.

 Pour le logiciel CROPWAT 8.0, le principe de fonctionnement et les procédures de calcul


utilisées sont fondamentalement basés sur le modèle climatique et le bilan hydrique. Ils sont
détaillés dans les bulletins de la FAO n°56 (Allen et al., 1998) et n°33 (Doorenbos et al.,
1979).

 Des modèles de bilan énergétique ont été développés pour évaluer l’évapotranspiration à
partir d’images satellitaires (Bastiaanssen et al., 2000 ; Allen et al., 2006 ; Ben Ahmad et al.,
2007 ; Simonneaux et al., 2009). Ces modèles prennent de plus en plus d’importance, leurs
outputs sont confrontés avec les données saisies sur le terrain.

 Chacun de ces modèles a ses niveaux de précision dans la détermination de


l’évapotranspiration et ses limites. Le calcul des indicateurs de la PE et de l’EUE reste
dépendant des variables à considérer et de l’échelle spatiale, expliquant leurs variabilités.

Toutefois, il faut noter que, malgré leur importance, ces modèles ne conviennent pas à toutes les
cultures ni à toutes les échelles spatiales. Le modèle climatique de la FAO (Allen et al., 1998) reste
l’outil de prédilection, notamment pour l’arboriculture fruitière et l’olivier.

Conclusion
 La PE peut être exprimée de différentes manières selon l’objectif de l’étude.
 Les valeurs de la PE dépendent de plusieurs paramètres, autres que l’eau.
 Pour améliorer la PE on doit intégrer l’ensemble des facteurs qui l’affectent, essentiellement
le matériel végétal et les intrants.
II – EXPERIMENTATIONS REALISEES AU NIVEAU DE LA COLLECTION
VARIETALE D’OLIVIERS DE « OUED SOUHIL » NABEUL
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1. Problématique

L’olivier répond favorablement à l’irrigation. Cependant, sa réponse à l’eau est différente selon les
conditions de l’année, du sol et du matériel végétal utilisé. Il y a lieu par conséquent d’étudier les
caractéristiques des variétés existantes, de les comparer et de faire ressortir les meilleures parmi-
elles, en termes de réponse à l’eau. Dans cet essai, réalisé sur sept ans (2010-2017), 42 variétés
d’oliviers plantées au niveau de la collection variétale de « Oued Souhil » à Nabeul Nord-est de la
Tunisie, ont été étudiées, à travers la détermination, la mesure et le calcul d’un ensemble de
paramètres végétatifs, fructifères, agronomiques, technologiques, de productions (olives et huile
d’olive) et de productivités.

2. Objectifs

Etudier le comportement des variétés d’olivier de la collection de Nabeul sous restriction hydrique.
Comparer et classer les variétés sur la base d’un ensemble de critères notamment la vigueur, la
production et les productivités.

3. Matériels et Méthodes

3.1. Présentation du site d’étude et de la collection variétale d’oliviers de Nabeul

La région de Nabeul, comme partout en Tunisie, est caractérisée par une variabilité inter et intra
annuelle de la pluviométrie et un déficit hydrique important pendant la saison estivale (Charfi
Masmoudi et Habaieb, 2014). Les réserves en eau ont beaucoup fluctué ces 10 dernières années. En
2016, elles ont connu une baisse remarquable, suivie d’une reconstitution notable en 2017 (MARHP,
2016 et 2017 ; Site INM, 2017). Ceci a eu comme conséquences, une irrégularité de la distribution de
l’eau d’irrigation dans toute la région et notamment au niveau de la collection d’oliviers. Les
caractéristiques de la collection variétale d’oliviers sont présentées dans le Tableau 2.

Tableau 2. Présentation du site d’étude. Collection de variétés d’oliviers de ‘Oued-Souhil’ Nabeul.

Période Caractéristiques du site d’étude


Site Lieu : Ferme de l’Institut National de Génie Rural, Eaux et Forêts (INRGREF), Nord
– Est de la Tunisie
Ferme limitrophe à l’Oued Souhil, principal Oued de la région de Nabeul
Coordonnées : Latitude 36,8° - Altitude 10 m.
Climat Semi-aride (Index d’aridité-Thornwhite de 0,29).
ET0= 1139,6 mm/an ;
Pluviométrie annuelle moyenne (sur 20 ans): 468 ± 160,4 mm/an (Site INM, 2017)
Sol Texture sableuse en surface, sablo-limoneuse en profondeur
Faible capacité de rétention de l’eau
Fertilité : sol pauvre en matière organique.
Eau Eau de vanne ; Salinité variant de 2,2 à 3,7 g/l selon la saison.

Les pratiques horticoles ont été maintenues à un strict minimum (Tableau 3).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 3. Caractéristiques de la collection de variétés d’oliviers de ‘Oued-Souhil’ Nabeul et paquet


technique appliqué durant la période 2010-2017.

Collection variétale d’oliviers de ‘Oued Souhil’ Nabeul (2010-2017)

Oliveraie Date de plantation : 2003


Age de la plantation durant la période d’étude : 8-15 ans
Origine du matériel végétal : Boutures semi-ligneuses enracinées
Mode de conduite : Intensif
Ecartement entre les oliviers: 6mx6m (densité de plantation: 278 pieds/ha).
Variétés : Collection de 42 variétés d’oliviers autochtones principales et
secondaires et variétés étrangères.
Système d’irrigation : 2 rampes d’irrigation/ligne d’olivier ; 1 goutteur tous
les 0,33 m.
Paquet technique Entretien minimal (à la portée des agriculteurs)
appliqué Conduite : en Gobelet, taille bisannuelle
Irrigation complémentaire au goutte à goutte durant la période de
développement des olives (pendant la période de disponibilité de l’eau)
Fertilisation azotée biannuelle, sans fumure organique
Traitements : un traitement annuel contre la mouche de l’olive
Travail du sol : 2-4 labours/an et 1 binage à la sortie de l’hiver
Désherbage chimique : 1 fois/an sous les arbres en été.
Dispositif La plantation est organisée en carré de 12 lignes et 12 colonnes à raison de
Expérimental 4 variétés/ligne et 3 arbres voisins/variété.
Une colonne contient 12 variétés différentes représentée chacune par 1
arbre. Les variétés diffèrent d’une colonne à l’autre.
42 variétés.

3.2. Dispositif expérimental

La collection variétale d’oliviers a été plantée dans le cadre du projet RESGEN/IO/COI 2002.
Le dispositif expérimental est illustré par la figure 1. Chaque variété est représentée par trois arbres
voisins distants de 6m de chaque côté.

3.3. Besoins en eau de l’olivier et gestion de l’irrigation

L’analyse des séries pluviométriques de la région de Nabeul, enregistrées sur 20 ans, a montré que
les pluies de mars et de septembre-novembre couvrent respectivement et en moyenne 28% et 39%
des besoins en eau de ces périodes, alors que les précipitations de décembre-février couvrent 80%
des besoins en eau de l’hiver (Habaieb et Masmoudi Charfi, 2014).
Les données pluviométriques enregistrées durant les années de l’étude a montré une grande
variabilité interannuelle. L’année 2016 est la moins pluvieuse et, l’année 2010 est la plus arrosée.
L’évapotranspiration de référence ET0 est calculée en utilisant la feuille Excel de la FAO en utilisant la
formule de Penmann-Monteith (ETo) et les données climatiques journalières (Tmax, Tmin, HRmax, HRmin,
U2m, Rg). ET0 annuelle est de 1139,6 mm.
Entrée
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1 Vera Arbéquina Dahbia Azeitera Sigoise Madurel Barouni Chemlali Sayali Bidh-Hmam Souihli
2 Vera Arbéquina Dahbia Azeitera Sigoise Madurel Barouni Chemlali Sayali Bidh-Hmam Souihli

3 Vera Arbéquina Dahbia Azeitera Sigoise Madurel Barouni Chemlali Sayali Bidh-Hmam Souihli

4 Frenjivento Verdal Koroneiki Souri-Liban Conservera Manzanille Picholine Meski Chétoui Doukhar Neb-Jmel Léguim

5 Frenjivento Verdal Koroneiki Souri-Liban Conservera Manzanille Picholine Meski Chétoui Doukhar Neb-Jmel Léguim

6 Frenjivento Verdal Koroneiki Souri-Liban Conservera Manzanille Picholine Meski Chétoui Doukhar Neb-Jmel Léguim
Changlot- Chemchali Galega Lucques P. Marocaine Besbessi Coratina Gerboui Beldi Rkhami
7 real Zarrazi Branquita
8 Changloreal Zarrazi Branquita Chemchali Galega Lucques P. Marocaine Besbassi Coratina Gerboui Beldi Rkhami

9 Changloreal Zarrazi Branquita Chemchali Galega Lucques P. Marocaine Besbassi Coratina Gerboui Beldi Rkhami

10 Ayvalik Leccino Malarato Gemri Galega Ascolana Zarzane Marsaline Chnedbi Gtar Tounsi Kessi

11 Ayvalik Leccino Malarato Gemri Oueslati Ascolana Zarzane Marsaline Chnedbi Gtar Tounsi Kessi

12 Arbéquina Leccino Malarato Gemri Oueslati Ascolana Zarzane Marsaline Chnedbi Gtar Tounsi Kessi

Figure 1. Schéma du dispositif expérimental de la collection variétale d’oliviers à Oued-Souhil Nabeul, Nord-est de la Tunisie.
Chaque variété est représentée par 3 arbres, plantés selon l’écartement de 6mx6m et conduits sous irrigation déficitaire localisée.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Les besoins en eau de la plantation (ET c, mm) ont été déterminés en utilisant la méthode climatique
de la FAO / ETc = ET0 x Kc x Kr; où ET0 est l’évapotranspiration de référence, Kc le coefficient cultural
pris égal à 0,5 pour des arbres âgés de 8-15 ans (Allen et al., 1998 ; Masmoudi Charfi et al., 2004) et
Kr un coefficient minoratif relatif à la couverture du sol par la végétation (calculé en utilisant des
mesures du diamètre de la frondaison et la surface du sol occupée par un olivier) pris égal à 0,7-0,75
(Allen et al., 2006 ; Jabloun et Sahli, 2008 ; Bamouh et al., 2012 ; Bchir et al., 2013 a et b).

L’irrigation est appliquée de mai à septembre, sauf en 2016 où elle a été prolongée au début du mois
de novembre en raison de la sécheresse. Des coupures d’eau très fréquentes ont eu lieu durant les
saisons d’irrigation. La fréquence des irrigations a varié de 3 à 26 jours selon la disponibilité de l’eau.

En considérant les apports d’eau d’irrigation uniquement, les besoins en eau ont été satisfaits en
moyenne à 54%ETc (I/ETc) avec des taux annuels variables comme le montre le Tableau 4. Le niveau
de satisfaction des besoins en eau de la plantation est évalué à l’échelle de la saison par le rapport
I/ETc et Pe+I/ETc avec Pe la pluie efficace interceptée au cours de la période d’irrigation (70% de la
pluie saisonnière calculée mensuellement).

Tableau 4. Besoins en eau (ETc) de la collection variétale d’oliviers de ‘Oued Souhil’ Nabeul, quantités
d’eau d’irrigation (I) et niveau de satisfaction des besoins en eau durant les saisons d’irrigation (2010-
2017).

2010 2012 2013 2015 2016 2017 Moy.


Pluie annuelle (mm) 337,9 236 217,6 210 220 241,8 258,3
Pluie durant la saison
d'irrigation (mm) 45,1 32 20,9 68 77 198,6 74,2
Pluie effective = 70% Pluie
saison (mm) 31,6 22,4 14,6 47,6 53,9 139 51,9
Apports d'eau d’irrigation (mm/mois)
Mai 13 0 35 19 0 14 13, 6
Juin 21 31,5 25 28 23 19 24,5
Juillet 52 13,2 17 26 17 18 23,8
Aout 40 22,9 19 23 10 34 24,9
Septembre 34 26,8 0 15 55 15 24,2
Octobre 0 0 0 0 3 0 0,5
Novembre 0 0 0 0 3 0 0,6
Apport/saison (mm) 159 96 96 111 111 100 112
m3 / pied /saison 5,73 3,45 3,45 3,98 3,99 3,60 4,03
Cadence (jours) 3j-20j 4j-20j 8j-19j 1j-27j 4j-26j 1j-16j -
5/5 - 1/6 - 15/5 - 12/5- 2/6- 25/5-
Période d'irrigation 20/9/2010 4/9/2012 22/8/2013 6/9/2015 8/11/2016 13/9/2017 -
ETo (mm) - saison irrigation 661 502 494 609 696 576 589,7
Kc 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
Kr (Taux < 30%) 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,75 0,7
Taux de couverture du sol (%) 11,4 14,8 16 26,5 28,4 33,4 21,8
ETc (mm) - saison irrigation 231 176 173 213 244 216 208,8
ETc (m3/pied) - saison
d’irrigation 8,32 6,32 6,22 7,67 8,76 7,77 7,5
I /ETc (saison) – niveau de
satisfaction des besoins en eau 0,69 0,54 0,56 0,52 0,46 0,46 0,54
Pe +I (mm/saison) 191,6 116,4 110,6 158,6 164,9 238,8 164,4
Pe + I / ETc (mm/saison) 0,83 0,66 0,64 0,74 0,68 1,11 0,81

En 2010 (année de démarrage de l’essai), l’irrigation a été pratiquée entre le 5/5 et le 20/9 avec des
quantités mensuelles variant de 13 à 52 mm et un total de 160 mm/saison couvrant 69%ETc. Le
niveau des apports a baissé au cours des années suivantes pour se situer autour de 100 mm d’eau
d’irrigation/saison, couvrant la moitié du besoin saisonnier.
L’apport total d’eau par arbre a varié de 3,45 à 5,73 m3/saison. Les apports mensuels n’ont pas
couvert les besoins mensuels (Tableau 5). Les taux de satisfaction en eau ont varié de 0,07%
(Octobre) à 0,70% (Septembre) selon l’année et la période.

Tableau 5. Quantités moyennes d’eau appliquées mensuellement (m 3/pied) durant la saison


d’irrigation, besoin mensuel moyen (%ETc, mm) et niveau moyen de couverture des besoins
mensuels (2010-2017).

2010 2012 2013 2015 2016 2017 ETc moy. I/ETc


m3/pied mensuel
Mai 0,46 1,26 0,68 0,52 1,5 0,49
Juin 0,74 1,16 0,88 1,00 0,80 0,70 1,9 0,59
Juillet 1,86 0,48 0,60 0,92 0,62 0,66 2,5 0,57
Aout 1,44 0,84 0,70 0,84 0,36 1,20 2,0 0,60
Septembre 1,23 0,96 0,54 1,98 0,52 1,3 0,70
Octobre 0,11 1,1 0,07
Novembre 0,12 0,5 0,08
Total / saison (m3/arbre) 5,73 3,45 3,45 3,98 3,99 3,60

3.4. Mesures au champ, paramètres calculés et Investigations

Pour évaluer le comportement des variétés de la collection variétale de Nabeul et pouvoir les
comparer, la croissance des arbres, des rameaux, des feuilles et des fruits a été suivie au cours de la
période 2010 - 2017.
La caractérisation morphologique des variétés s’est basée exclusivement sur la caractérisation
primaire de l’olivier établie par le COI (1997). Les caractères choisis sont ceux adoptés par Trigui et
Msallem (2002) pour les variétés autochtones et types locaux de la Tunisie, en plus des caractères de
l’arbre (port et vigueur), du fruit et de la feuille.

3.4.1. Paramètres morphologiques, foliaires, fructifères, pomologiques, agronomiques,


technologiques, phénologie de la floraison et cinétique de développement des fruits

Les paramètres mesurés et calculés sont résumés dans le Tableau 6.

Les feuilles sont décrites plusieurs paramètres dont essentiellement la forme. Le suivi de variables
foliaires a été réalisé durant les campagnes 2015-2016 (Tableau 7). La forme est déterminée par le
rapport Longueur/largeur (L/l). La feuille peut être : Elliptique (< 4), Elliptique-lancéolée (4-6) et
Lancéolée (> 6).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 6. Paramètres mesurés au champ, paramètres calculés et investigations.

Paramètres mesurés ou calculés


Données climatiques journalières : Tmax, Tmin, HRmax, Données climatiques
HRmin, U2m, Rg et Pluie (P). mensuelles
Mesures Suivis Développement de l’arbre : Mesures au début de Accroissement annuel de
(3 chaque campagne (3 arbres/variété) : H, DF, Pt, Ht
arbres/variété) Hauteur de l’arbre (H) et du tronc (Ht),
Diamètres maxima Nord-Sud (NS) et Est-Ouest (EO) Couverture du sol
de la frondaison (DF), Volume de la canopée
Périmètre du tronc pris à 20 cm au dessus de la (Vfrondaison)
surface du sol,
Surface unitaire des
Croissance des rameaux feuilles (SF, cm2)
Longueur de la pousse de l’année
Fruit : mesures in situ des mêmes fruits à chaque Contenu relatif en eau
date de mai à octobre, 5 fruits / arbre (CRE, %) des feuilles et
Diamètre équatorial maximal. des fruits
Caractéristiques des noyaux : poids (Pnoyau) largeur
(lnoyau) et longueur (Lnoyau) Rapport L/D pour
Feuilles : mesures régulières de mai à octobre (10 feuilles, fruits et noyaux
feuilles/arbre) (à maturité)
Longueur et diamètre (cm)
Poids à saturation Psat (g/fruit) Indice de productivité
Poids frais Pf et sec Ps (g/fruit) (IP, kg olives /m3
frondaison)
Floraison : répertorier les Stades (A à I).
Production moyenne et
Humidité du sol (gravimétrie) : sous la frondaison des cumulée
arbres et au point d’intersection de 4 oliviers. (kg/arbre/variété)

Production/arbre et Rendement Productivité de l’eau


Pomologie à maturité (fruits frais et noyaux) pour la production
•Longueur et diamètre (L et l, cm) d’olives (PE production,
•Poids à saturation (Psat, g/fruit) kg/m3), d’huile (PE huile,
•Poids frais et sec (Pf et Ps, g/fruit) kg/m3), et la croissance
des olives (PEfruit,
Paramètres technologiques mm/m3) et des pousses
Taux d’huile (%) et taux de matière grasse (MG, %) (PEpousse, mm/m3).
Composition en acides gras
Indice de réfraction (IR),
Coefficients d’extinction : K232 et K270 Rapport taux d’acide
oléique/ acide
Dosage de la proline. palmitique (critère de
qualité).
Investigations et Relations entre :
analyse des - les paramètres de croissance et ceux liés à l’eau
données - les paramètres physiologiques et de production.
ACP : pour les paramètres foliaires.
Le fruit est décrit par 8 caractères :
a. Le poids du fruit est une moyenne pluriannuelle de fruits pris sur toute la frondaison de l’arbre.
b. La forme est déterminée par le rapport Longueur/Diamètre et peut être sphérique (<1,25), ovoïde
(1,25-1,45) ou allongée (>1,45).
c. La symétrie est prise en position A (asymétrie maximale) et le fruit peut être symétrique,
légèrement asymétrique ou asymétrique.
d. La position du diamètre transversal maximal peut être centrale, vers le sommet ou vers la base.
e. Le mamelon qui caractérise le point distal du fruit peut être absent, ébauché ou évident.
f. La forme du sommet peut être arrondie ou pointue.
g. La forme de la base peut être arrondie ou tronquée.
h. Les lenticelles sur l’épiderme du fruit peuvent être nombreuses ou peu nombreuses et petites ou
grandes.

Le noyau est décrit par 8 caractères :


a. Le poids moyen pluriannuel après dénoyautage des mêmes fruits utilisés pour la caractérisation du
fruit.
b. La forme peut être, selon L/l, sphérique (< 1,4), ovoïde (1,4-1,8), elliptique (1,8-2,2) ou allongée (>
2,2).
c. La symétrie peut être qualifiée de symétrique, légèrement asymétrique ou asymétrique.
d. La position du diamètre maximum peut être centrale, vers le sommet ou vers la base.
e. La forme du sommet peut être arrondie ou pointue.
f. La forme de la base peut être arrondie, pointue ou tronquée.
g. La surface peut être lisse, rugueuse ou raboteuse.
h. Le mucron peut être présent ou absent.

Les photos suivantes montrent la diversité des formes du noyau de l’olive

L’état hydrique du sol et de la plante ont été suivis moyennant les mesures suivantes :

Etat hydrique du sol


 Suivi de l’humidité volumique du sol (Hv, %) par gravimétrie.
 Calcul de la teneur en eau du sol (TEsol, mm ; à 1 m de profondeur) à l’aplomb de la
frondaison des arbres et à l’intersection de 4 oliviers.
Etat hydrique de la plante : évalué à travers le calcul du/de :
 Poids à saturation des feuilles (Psat, g)
 Contenu relatif en eau des feuilles (CRE, %) / CRE = [Pf-Ps/ Psat-Ps] x100.
 Teneur en eau des fruits (TEfruit).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 7. Paramètres foliaires mesurés et calculés en 2015 et 2016 et méthodes de


détermination.

Variable Méthode de calcul


Longueur (L, cm) Mesurées à différentes périodes du cycle de développement
Largeur maximale (l, cm)
Surface unitaire (LA, cm2) LA = 0,735 (L x l) + 0,125 ; L et l : longueur et largeur de la feuille (cm)
(Tattini et al., 1995) (R2 = 0,987)
Surface spécifique (SLA, cm2/g) SLA = LA/PS (Hummel et al., 2010)
Poids frais (Pf, g) et poids sec (Pf, g) En utilisant une balance de précision au 1/100 g and et étuve (70°C -
48 heures)
Poids à saturation (Psat, g), Mesuré sur des feuilles réhydratées dans de l’eau déminéralisée après
un séjour de 24 h au frigo à 4°C.
Succulence (S, mg H2O/cm2) S = (PF-PS)/LA.
Contenu relative en eau (CRE, %) Quantité d’eau par rapport à PS, déterminée sur des feuilles
pleinement développées récoltées avant 12h.
CRE = (PF-PS) / (Psat - PS) x 100
(González et González-Vilar, 2001).
Densité du tissue foliaire (d, g/kg) d (g/kg)= (PS/PF) x 1000 (Groom et Lamont, 1999)
Sclerophyllie (Sc, g/m2) SC (g/m2) = PS / LA (g/m2) (Denaxa et al., 2012)
Contenu relatif en eau à saturation WSD = (Psat – PF) / (Psat – PS) x 100
(WCS, gH2O/g PS) WCS = (Psat – PF) / PS (g H2O/g PS).
Déficit de saturation de l’eau (WSD, %) Bacelar et al., (2004 et 2006)

3.4.2. Productivité de l’eau (PE)

La productivité de l’eau (PE) est déterminée pour différents paramètres en vue d’évaluer la
performance des variétés étudiées. La PE est exprimée en m3 d’eau d’irrigation appliqué (m3/arbre).
La classification des variétés est faite sur la base de leurs PE pour:
o la production d’olives (PE production, kg olives/m3),
o la production d’huile (PE huile, kg d’huile/m3),
o la croissance des olives (PEfruit, mm d’accroissement du diamètre équatorial/m3)
o la croissance des pousses (PEpousse, mm d’allongement de la pousse de l’année/m3).
3.4.3. Analyse des données et relations corrélatives

+ Les moyennes associées à leurs écarts-types sont calculés par arbre, par variété, par année et pour
toute la période de l’étude.
+ Relations corrélatives :
 Relation entre les paramètres morphologiques entres eux et avec les facteurs de production
et d’utilisation de l’eau (PE).
 Relation entre les caractéristiques de la feuille avec le paramètre eau.
 Seules les relations qui ont des implications physiologiques ou pratiques sont présentées.
 Notez qu’à cette étape de l’étude, nous avons utilisé le terme «relation» au lieu de
«corrélation» car les résultats présentés ici sont des moyennes de toutes les variétés.

Cette partie sera étudiée en 2 étapes :


Première étape : à l’échelle de la collection pour déterminer les tendances (détaillé dans ce
document),
Deuxième étape : à l’échelle de la variété et de l’année, pour vérifier la tendance générale et étudier
sa variabilité (à étudier ultérieurement).

+ Analyse en composantes principales (ACP) pour les paramètres mesurés au niveau des feuilles.
 Les données recueillies à chaque date de mesures ont été moyennées pour un cultivar donné
et pour une année donnée puis pour toute la période de l’étude.
 Les données relatives aux 15 variables sont soumises à l'analyse en composantes principales
(Asno, 2005). Le programme MATLAB est utilisé pour décorreler les variables initiales. Cette
analyse a permis de sélectionner un nombre limité de paramètres (principaux composants de
l’ACP), utilisés pour classer les variétés. Pour chaque variable, les variétés sont organisées en
trois groupes: faible, moyen et élevé, en fonction de l'importance de leurs valeurs.
L’ACP a été réalisée en procédant comme suit:
 Les données foliaires sont organisées dans une matrice de n=42 variétés et p=15 variables
descriptives, pour lesquelles les variances et les covariances sont déterminées. Lorsque la
différence entre les observations et les valeurs moyennes est faible, les variables sont peu
liées mais ne sont pas nécessairement indépendantes. Les étapes suivantes de l’ACP visaient
à décorreler les variables.
 Détermination de la matrice D représentant la forme diagonale des vecteurs propres (V) avec
des valeurs ordonnées décroissantes. Les coefficients diagonaux représentent les variances
des 15 nouvelles composantes principales (CP) (données non présentées). La caractérisation
de cette distribution est faite avec une base orthogonale présentant la matrice des 15
composantes décorrelées. Les valeurs les plus élevées sont les plus significatives.
 Critères d'évaluation: chaque composant a sa propre contribution (rapport de sa propre
valeur à la somme des valeurs propres des autres composants, %). Ceux qui ont une
contribution élevée sont sélectionnés pour classer les variétés. Cela permet de réduire le
nombre de descripteurs ou variables foliaires (au lieu de 15 initialement).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4. Résultats

4.1. Paramètres morphologiques: l’arbre, les pousses et les feuilles

4.1.1. Hauteur de l’arbre (H)

+La hauteur moyenne des arbres (H) calculée pour l’ensemble de la collection et des années d’études
(2010-1017 sauf 2011) est de 3,31±0,74 m ; l’écart-type représente 22% de (H) (Tableau 8).
+Les variétés Chemlali, Chétoui, Meski, Sayali, Zarrazi, Doukhar, Zarzane, Koroneiki, Verdal, Malarato,
Coratina, Galega, Vera, Madurel et Sigoise ont des hauteurs moyennes (moyenne des observations
de 3 arbres sur 7 ans) supérieures à (H).
+Les hauteurs moyennes maximale et minimale atteintes durant la période 2010-2017 (moyenne de
3 observations x 7 ans) sont enregistrées respectivement chez Coratina (4,93±0,46m) et Oueslati
(1,58 ±0,28 m).
+Le maximum absolu enregistré est de 5,70 (Coratina, mesuré sur l’arbre 3 en 2014) et le minimum
absolu est de 0,68 m (Besbessi, mesuré sur l’arbre 2 en 2015).
+ En moyenne, les variétés Tunisiennes (3,21±0,85m) ont des hauteurs moins élevées que les variétés
étrangères (3,35±0,69m).
+Les écarts maxima de mesures entre les arbres sont observés chez les variétés Besbassi, Souihli et
Madurel et les minima chez les variétés Tounsi, Ascolana, Azeitera et Lucques ; ils présentent des
arbres plus homogènes.
+Les hauteurs moyennes considérées par pays sont de 3,21±0,85m pour les Tunisiennes (3,75±0,71m
pour les principales et 3,02±0,81m pour les secondaires), 3,55±0,32m pour les variétés en
provenance de la Grèce, 2,28±0,31 m pour celle du Liban, 3,37±0,45 m pour les variétés Espagnoles,
2,97±0,35 m pour les variétés Françaises, 3,30±0,37 m pour les Marocaines, 3,40±0,66 m pour les
Portugaises et celle de l’Algérie (3,40±0,92 m) et 3,66±0,89 m pour les Italiennes, qui sont les plus
performantes.

+L’analyse statistique (ANOVA, Test Duncan) a permis de répartir ces variétés en 11 classes
différentes (seuil de signification variant de 0,053 à 0,059). Les variétés Coratina > Malarato >
Chemlali et Doukhar > Sayali sont les plus performantes (H>3,97 m, H comprise entre 4,93 et 3,98
m), alors que les variétés Oueslati < Besbassi < Souri Liban < Gerboui < Chemchali sont les moins
hautes (H<2,50m) (Annexe2, Tab.1).

4.1.2. Diamètre de la frondaison (DF)

+Le diamètre moyen de la frondaison (DF) calculé sur la période 2010-2017 toutes variétés
confondues, est de 3,21 m avec un écart-type de 1,18, représentant 37% de DF (Tableau 8).
+Les variétés Malarato (5,32±0,89 m) > Coratina (5,21±0,79 m) > Chemlali (4,75±0,79 m) > Zarzane
(4,65±0,81 m) > Sayali (4,49±0,93 m) > Doukhar (4,01±1,09 m) > Madurel (4,01±2,04 m) ont dépassé
4 m de diamètre en moyenne (moyenne de toutes les mesures réalisées sur 3 arbres par variété, de
2010 à 2017 sauf 2011).
+Les diamètres inférieurs à 2m (moyenne 2010-2017) sont enregistrés chez Oueslati (0,84±0,35 m)<
Ayvalik (1,68±0,51) < Neb Jmel (1,85±0,10 m) < Frenjivento (1,88±0,34 m).
+Les écarts de mesures entre les trois arbres de la même variété sont importants chez les variétés
Souihli (3,34±1,87m ; CV = 56%), Besbassi (3,13±1,51 ; CV=48%) et Madurel (4,01±2,04m ; CV=51%)
Les variétés Neb Jmel (1,85±0,10m ; CV=5%), Gerboui (2,12±0,10m ; CV=6%), Meski (3,98±0,25m ;
CV=6%), Ascolana (3,16±0,30m ; CV=10%) et Rkhami (3,19±0,28 ; CV = 9%) présentent des arbres plus
homogènes.
+En moyenne, les écarts entre les arbres sont plus élevés chez les variétés Tunisiennes (3,08±1,30 m)
qu’étrangères (3,27±1,13m). Les CV sont respectivement de 42% et 35%. Le CV varie de 5 à 56% pour
les variétés tunisiennes et de 10 à 51% chez les variétés étrangères.
+En moyenne, les diamètres mesurés selon l’axe Est-Ouest (3,20±1,17m) sont plus faibles que ceux
de l’orientation Nord-Sud (3,24±1,25m).
+Les diamètres moyens de la frondaison pris par pays sont de 4,07±1,05m pour les principales
variétés Tunisiennes, 2,77±0,81m pour les secondaires, 2,71±1,01m pour les variétés en provenance
de la Grèce, 2,18±0,46m pour variété du Liban, 3,59±0,86m pour les variétés d’origine Espagnole,
2,93±0,67 pour les variétés françaises, 3,00±0,68m pour les Marocaines, 3,24±1,28m pour les
Portugaises, 3,05±0,68 m pour celle de l’Algérie et 3,70±1,37m pour les variétés italiennes qui sont
les variétés étrangères les plus performantes et celles qui montrent la plus grande variabilité entre
les arbres.

+ L’analyse statistique (ANOVA, Test Duncan) a permis de répartir ces variétés en 14 classes
différentes (seuil de signification 0,051-1,00). Les variétés Malarato > Coratina > Chemlali > Zarzane
> Sayali sont les plus performantes (DF>4m compris entre 5,32 et 4,49 m), alors que les variétés
Oueslati, Neb Jmel et Frenjivento (DF<2m) sont les moins performantes de point de vue diamètre
de la frondaison (Annexe2, Tab.2).

4.1.3. Hauteur du tronc (Ht)

+La hauteur moyenne des troncs (Ht) calculée pour la période 2010-1017, toutes variétés
confondues est de 0,59 m avec un écart-type de 0,19, représentant 31% de Ht.
+Les variétés Souihli (0,61±0,15 m), Azeitera (0,62±0,22 m), Dahbia (0,63±0,09 m), Ascolana
(0,64±0,17m), Besbessi (0,67±0,22 m), Branquita (0,66±0,17m), Malarato (0,66±0,09m), Conserva
(0,68±0,14m), Coratina (0,68±0,22 m), Meski (0,69±0,12 m), Chétoui (0,71±0,27m), Verdal (0,72±0,17
m), Galega (0,72±0,11 m), Vera (0,74±0,12m), Arbéquina (0,75±0,09m), Chemlali (0,75±0,20m),
Ayvalik (0,76±0,22 m), Frenjivento (0,82±0,14 m), Koroneiki (0,86±0,21 m) ont des hauteurs
moyennes du tronc (2010-2017) supérieures à 0,60 m (Tableau 8).
+Les hauteurs maximales (moyenne 2010-2017) sont enregistrées chez Koroneiki (0,87±0,21m) et
Frenjivento (0,82±0,14m) et minimales chez Gerboui (0,38±0,09 m), Souri (0,37±0,06 m) et Beldi
(0,29±0,06 m).
+Les écarts maxima de mesures entre les arbres d’une même variété sont observés chez Tounsi
(0,58±0,30m), Leccino (0,53±0,23m) et Chétoui (0,71±0,27m) et minima chez les variétés Picholine
(0,39±0,06m), Lucques (0,58±0,08m) et Madurel (0,48±0,08m) qui présentant des arbres à troncs
plus homogènes.
+ En moyenne, les variétés étrangères (0,62±0,19 m) ont des troncs plus hauts que ceux des variétés
Tunisiennes (0,57±0,18m).
+ Les hauteurs moyennes du tronc prises par pays sont de 0,72±0,19m pour les principales variétés
Tunisiennes, 0,53±0,18m pour les secondaires, 0,81±0,22 m pour les variétés en provenance de la
Grèce, 0,37±0,06 m pour variété du Liban, 0,62±0,17 m pour les variétés Espagnoles, 0,50±0,14 m
pour les variétés Françaises, 0,61±0,13m pour les Marocaines, 0,64±0,17m pour les Portugaises,
0,54±0,13 m pour celle de l’Algérie et 0,67±0,19 m pour les italiennes, qui ont les troncs les plus
hauts et en moyenne les valeurs de H (hauteur de l’arbre) les plus élevées.

Cependant, les variétés à troncs hauts ne sont pas nécessairement les plus hautes. Les variétés
Frenjivento, Conserva, Branquita, Azeitera…ont des troncs des plus hauts mais une hauteur de
l’arbre inférieure à la moyenne du verger. De même, les variétés qui ont des hauteurs élevées ne
disposent pas des troncs les plus hauts (Zarzane, Sayali, Madurel, Doukhar ont des hauteurs des
arbres > 4 m et des troncs < 0,60m de hauteur).

+L’analyse statistique (ANOVA, Test Duncan) a permis de répartir ces variétés en 12 classes
différentes (seuil de signification 0,05-0,09).
Les variétés Koroneiki > Frenjivento > Ayvalik > Chemlali > Arbéquina ainsi que Vera, Galega,
Verdal, Coratina, Conserva, Malarato, Branquita, Ascolana, Dahbia et Azeitera ont les troncs les
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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plus hauts (> 0,6m, Ht comprise entre 0,87 et 0,75 m), alors que les variétés Beldi, Gerboui et Souri
ont les troncs les plus courts (Annexe, Tab.3).

4.1.4. Périmètre du tronc (Pt)

+ Le périmètre moyen des troncs (Pt) calculé pour la période 2010-1017, toutes variétés confondues
est de 0,40 m avec un écart-type de 0,15, représentant 37% de Pt.
+Les variétés Sayali (0,53±0,05), Chemlali (0,55±0,09m), Zarzane (0,57±0,10m), Malarato (0,61±0,12),
Coratina (0,64±0,12m) ont des périmètres moyens du tronc supérieures à 0,50m (Tableau 8).
+ Le périmètre minimal est enregistré chez Oueslati (0,09 m).
+ Les écarts maxima de mesures entre les arbres pour la même variété, sont observés chez Chétoui
(0,41±0,17), Barouni (0,27±0,15), Doukhar (0,47±0,15m), Dahbia (0,39±0,15), Madurel (0,38±0,20),
Sigoise (0,50±0,20) et Galega (0,44±0,16m) et minima chez les variétés Tounsi (0,33±0,03m) et
Ayvalik (0,23±0,01m), présentant des arbres à périmètres de troncs plus homogènes.
+Les variétés Tunisiennes (0,38±0,16m) présentent en moyenne des écarts entre les mesures
similaires à ceux des variétés étrangères (0,41±0,14 m), mais elles ont des périmètres plus petits.
+Les périmètres moyens du tronc pris par pays sont de 0,48±0,14m pour les principales variétés
Tunisiennes, 0,34±0,15m pour les secondaires, 0,40±0,14m pour les variétés en provenance de la
Grèce, 0,26±0,05m pour variété du Liban, 0,44±0,12m pour les variétés Espagnoles, 0,34±0,08m pour
les variétés Françaises, 0,40±0,11m pour les Marocaines, 0,36±0,14m pour les portugaises,
0,47±0,15m pour les Italiennes, 0,50±0,20m pour celle de l’Algérie.

+L’analyse statistique (ANOVA, Test Duncan) a permis de répartir ces variétés en 16 classes
différentes (seuil de signification 0,032-0,19). Les variétés Coratina > Malarato > Zarzane > Chemlali
> Sayali ont les troncs les plus larges (Pt compris entre 0,641 et 0,540 m), alors que les variétés
Oueslati, Neb Jmel et Beldi sont les moins performantes de point de vue périmètre du tronc
(Annexe, Tab.4).

4.1.5. Volume de la frondaison (V)

+Le volume moyen de la frondaison (V) calculé pour la période 2010-1017, toutes variétés
confondues est de 24,9 m3 avec un écart-type de 28,4 représentant 114% de (V).
+Le volume moyen de la frondaison a atteint chez les variétés Malarato (85±43m3) > Coratina
(79±34m3) > Chemlali (60±29m3) > Zarzane (57±29m3) > Madurel (55±69 m3) > Sayali (52±27m3): une
valeure supérieure à 50 m3/arbre.
+ Les maxima par pays sont observés chez Malarato (85±43 m3) et Coratina (79±34 m3) pour l’Italie,
Chemlali (60±29m3), Sayali (52±27m3) pour la Tunisie, Madurel du Portugal (55±69m3), Koroneiki
(22±10 m3) pour la Grèce, Picholine (26±9 m3) de la France, Arbequina (21±10 m3) et Manzanille
(18±5 m3) de l’Espagne et Dahbia (19±13 m3) du Maroc (Tableau 9).
+Les variétés Chemchali, Tounsi, Oueslati, Gemri, Marsaline, Beldi, Gerboui, Ayvalik, Souri,
Frenjivento, Changlot Real et Azeitera ont un volume de la frondaison inférieur à 10 m3.

+ Les variétés Chétoui, Souihli, Besbassi, Ascolana, Picholine, Koroneiki, Arbéquina et Vera ont des
volumes de la frondaison compris entre 20 et 30 m3. Elles pourraient convenir à des modes de
conduite plus intensifs. Ces variétés ont un ratio H/DF compris entre 0,9 et 1,5.

+Les variétés secondaires de Tunisie (17,9±20,7 m3) et les variétés étrangères (25,3±30,0 m3) ont des
volumes de frondaison plus petits que ceux des variétés principales Tunisiennes (42,8±25,1 m3). Les
volumes moyens sont de 25,8±35,4 m3 pour les variétés du Portugal, 27,7±22,7 m3 pour les
Espagnoles, 15,7±10,4m3 pour celles du Maroc, 16,6±9,7 m3 pour l’Algérie, 14,8±9,9 m3 pour les
variétés Françaises, 14,4±12,2m3 pour les Grèques et 5,9±3,8m3 pour celle du Liban. La plus grande
variabilité est observée chez les variétés italiennes, qui disposent des plus grands volumes
(37,9±40,4 m3).

+L’analyse statistique (ANOVA, Test Duncan) a permis de répartir ces variétés en 10 classes
différentes (seuil de signification 0,051-0,92).
Les variétés Malarato > Coratina > Chemlali > Zarzane > Madurel > Sayali (Volume de la frondaison
compris entre 85,18 et 55,26 m3) ont les frondaisons les plus volumineuses, alors que les variétés
Oueslati et Neb Jmel ont les plus petits volumes (Annexe, Tab.5).

4.1.6. Couverture du sol

+Les taux moyens de couverture du sol (2010-2017) ont varié de moins de 15% chez les variétés
Chemchali (14%), Tounsi (14%), Barouni (14%), Changlot real (12%), Beldi (12%), Souri (11%), Azeitera
(11%), Gerboui (10%), Gemri (9%), Frenjivento (8%), Neb Jmel (7%), Ayvalik (3%), Oueslati (2%) à plus
de 50% chez Coratina (61±18%), Malarato (60±18%) et Chemlali (51±17%) (Tableau 9).
+Un accroissement important de la couverture du sol a été enregistré entre 2010 et 2013. En termes
de ratio interannuel, le taux moyen enregistré en 2013 est multiplié par 1,3 avec des taux maxima
observés chez les variétés Souihli (x9,3), Chemlali (x5,6) et Arbéquina (x6,6) et minima pour Galega
(x0,7) et Chétoui (x0,9). Entre 2017 et 2014 l’augmentation des taux moyens de couverture du sol a
varié, en termes de ratio, entre +1,5 (Chétoui, Ascolana) et +9,6 (Barouni) (Figure 2).

+Comparativement aux variétés principales tunisiennes (38,8±17,1%), les variétés secondaires


(19,9±16,2%) et étrangères (25,5±17,6) sont beaucoup moins couvrantes. Les taux moyens par pays
sont de : 24,5±17,8% pour les variétés originaires du Portugal, 29,7±15,0% pour l’Espagne, 20,7±9,0%
pour les variétés du Maroc, 21,3% pour l’Algérie, 19,7±8,8% pour les variétés Françaises, 18,2±11,8%
pour les Grecques et 10,9±4,6% pour le Liban.
+Les maxima par pays sont observés chez les variétés Coratina (61%), Malarato (60%) (Italie) et
Chemlali (51%) qui sont suivies par les variétés Zarzane et Sayali (49 et 46%, respectivement), Galega
(32%, Portugal), Picholine (29%, France), Koroneiki (26%, Grèce), Arbéquina et Manzanilla (25 et 23%
respectivement, Espagne) et Dahbia (22%, Maroc).
+ Les variétés Chétoui, Besbassi, Zarrazi, Koroneiki, Arbéquina et Leccino ont des taux de
couverture qui avoisinent 25% ; elles pourraient convenir à des modes de conduite plus intensifs.
+Les variétés Madurel et Souihli montrent une grande variabilité (30 et 28) entre les années.
+ Les variétés Tunisiennes ont une couverture moyenne du sol de 24,4±18,2% et de 25,5±17,6%
pour les variétés étrangères.

+ L’analyse statistique (ANOVA, Test Duncan) a permis de répartir ces variétés en 12 classes
différentes (seuil de signification variant de 0,051 à 0,067). Les variétés Coratina > Malarato >
Chemlali > Zarzane > Sayali sont les plus couvrantes (> 40%, Taux de couverture du sol compris
entre 61 et 41%), alors que les variétés Oueslati, Gtar, Neb Jmel, Ayvalik et Frenjivento sont les
moins couvrantes.

4.1.7. Ratios H/DF et Pt/DF

+ Les ratios moyens sont de 1,10±0,43 et 0,13±0,06 respectivement pour H/DF et Pt/DF (Tableau 9).
+Les moyennes maximales et minimales de (H/DF) sont observés respectivement chez Oueslati
(2,05±0,94) et Zarzane (0,78±0,11).
+Les maxima et minima de Pt/DF sont observés, respectivement, chez Gemri (0,39±0,07) et
Chemchali-Beldi et Neb Jmel (0,09±0,03) pour les variétés Tunisiennes et Galega (0,21±0,31) et
Branquita-Madurel-Picholine-Changlot real (0,11±0,01) pour les variétés étrangères.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Les variétés Chétoui (1,16), Souihli (1,16), Oueslati (2,05), Besbassi (1,48), Gemri (1,47), Barouni
(1,56), Beldi (1,24), Neb Jmel (1,37), Ayvalik (1,61), Gtar (1,30), Frenjivento (1,59), Galega (1,39),
Azeitera (1,34), Verdale (1,23), Changlot real (1,22) ont un port érigé. Le rapport H/DF est >1,2.
Les variétés Chemlali (0,9), Sayali (0,91), Zarzane (0,78), Malarato (0,86), Gerboui (0,77) et Meski
(0,85) ont un port plutôt retombant qui s’étale sur les côtés. Le rapport H/DF est < 0,90 (Chemlali).

Les 5 meilleures variétés pour H/DF sont : Oueslati>Ayvalik>Frenjivento>Barouni>Besbessi (H/DF


compris entre 2,05 et 1,48).
Les 5 meilleures variétés pour Pt/DF sont : Gemri>Souihli>Oueslati>Galega>Tounsi (Pt/DF compris
entre 0,39 et 0,19).

Tableau 8. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques quantitatifs de l’olivier. Les
variables ‘H, DF, Ht, Pt’ sont mesurées au champ (3 mesures/variété) et présentées par année et en
fonction de l’origine des variétés (moyenne 2010-2017). Valeurs moyennes, maximales, minimales et
coefficient de variation.

2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2010-2017


Moy. des
observations
Hauteur de l’arbre (m)
Variété locale
Hmoy 2,88±0,66 3,39±0,83 3,50±0,84 3,59±0,39 3,08±0,95 3,41±0,78 2,85±0,80 3,21±0,85
Hmax 3,87 4,98 5,16 4,08 4,92 4,80 4,45 5,16
Hmin 1,42 1,83 1,85 3,12 0,68 1,96 1,41 0,68
CV (%) 23 24 24 11 31 23 28 26
Variété étrangère
Hmoy 3,01±0,51 3,42±0,73 3,34±0,64 3,52±0,76 3,39±0,67 3,56±0,71 3,21±0,76 3,35±0,69
Hmax 4,41 5,65 5,16 5,70 5,28 5,30 4,67 5,70
Hmin 2,14 2,24 1,97 2,69 1,48 2,00 2,01 1,48
CV (%) 17 21 19 22 19 20 24 20
La collection
Hmoy 2,99±0,54 3,41±0,74 3,37±0,68 3,53±0,69 3,27±0,79 3,51±0,73 3,05±0,79 3,31±0,74
Hmax 4,41 5,65 5,16 5,70 5,28 5,30 4,67 5,70
Hmin 1,42 1,83 1,85 2,69 0,68 1,96 1,41 0,68
CV (%) 18 22 20 19 24 21 26 22
Diamètre de la frondaison (m)
Variété locale
Hmoy 2,58±0,90 3,06±1,29 3,26±1,18 2,93±1,24 3,07±1,43 3,22±1,40 3,25±1,27 3,08±1,30
Hmax 3,85 4,93 4,88 4,78 5,87 6,05 5,82 6,05
Hmin 0,89 0,63 0,75 0,74 0,44 0,46 1,33 0,44
CV (%) 35 42 36 42 47 43 39 42
Variété étrangère
Hmoy 2,70±0,84 3,05±0,96 3,16±1,00 3,19±0,95 3,56±1,20 3,64±1,19 3,94±1,48 3,27±1,13
Hmax 5,08 6,13 5,98 5,63 7,23 7,10 7,78 7,78
Hmin 1,31 1,53 0,45 1,46 1,31 1,40 1,42 0,45
CV (%) 31 32 32 30 34 33 38 35
La collection
Hmoy 2,67±0,85 3,05±1,03 3,18±1,04 3,08±1,08 3,38±1,31 3,49±1,28 3,69±1,43 3,21±1,18
Hmax 5,08 6,13 5,98 5,63 7,23 7,10 7,78 7,78
Hmin 0,89 0,63 0,45 0,74 0,44 0,46 1,33 0,44
CV (%) 32 34 33 35 39 37 39 37
Hauteur du tronc (m)
Variété locale
Hmoy 0,58±0,17 0,58±0,19 0,56±0,18 0,55±0,18 0,57±0,18
Hmax 0,81 1,07 1,03 0,92 1,07
Hmin 0,39 0,24 0,28 0,20 0,20
CV(%) 29 33 31 33 32
Variété étrangère
Hmoy 0,62±0,13 0,64±0,20 0,61±0,19 0,57±0,18 0,62±0,19
Hmax 0,86 1,08 1,04 1,01 1,08
Hmin 0,33 0,26 0,28 0,30 0,26
CV(%) 21 31 31 33 30
La collection
Hmoy 0,61±0,14 0,61±0,20 0,59±0,19 0,56±0,18 0,60±0,20
Hmax 0,86 1,08 1,04 1,01 1,08
Hmin 0,33 0,24 0,28 0,20 0,20
CV (%) 23 31 31 32 31
Périmètre du tronc (m)
Variété locale
Hmoy 0,33±0,11 0,37±0,16 0,38±0,16 0,33±0,15 0,41±0,15 0,33±0,14 0,64±0,11 0,38±0,16
Hmax 0,50 0,60 0,63 0,54 0,67 0,51 0,81 0,81
Hmin 0,10 0,08 0,10 0,08 0,13 0,06 0,54 0,06
CV (%) 34 44 43 46 36 43 17 42
Variété étrangère
Hmoy 0,35±0,12 0,40±0,13 0,41±0,14 0,39±0,12 0,52±0,21 0,42±0,17 0,56±0,16 0,41±0,14
Hmax 0,85 0,70 0,71 0,76 0,72 0,64 0,88 0,88
Hmin 0,16 0,20 0,18 0,23 0,23 0,23 0,34 0,16
CV (%) 36 31 33 30 40 40 29 35
La collection
Hmoy 0,35±0,12 0,40±0,13 0,40±0,14 0,36±0,13 0,44±0,16 0,35±0,15 0,58±0,15 0,40±0,15
Hmax 0,85 0,70 0,71 0,76 0,72 0,64 0,88 0,88
Hmin 0,10 0,08 0,10 0,08 0,13 0,06 0,34 0,06
CV (%) 35 34 35 37 37 42 26 37
NB : les moyennes sont calculées sur la base des mesures absolues.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 9. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques quantitatifs de l’olivier.


Les variables ‘Taux de couverture du sol, Volume de la frondaison, ratios H/DF et PT/DF sont
calculées sur la base de 3 arbres/variété/année et présentées en fonction de l’année (2010-2017) et
de l’origine des variétés. Valeurs moyennes, maximales, minimales et coefficient de variation.

2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2010-2017


Moy. des
observations
Taux de couverture du sol par la frondaison (%)
Variété locale
V moy 16,3±10,2 23,9±16,1 26,2±15,3 22,1±15,9 24,6±20,4 27,1±20,7 26,5±19,1 24,4±18,2
Vmax 32,8 53,2 52,3 49,9 75,2 80,5 73,8 80,5
Vmin 1,7 0,9 1,2 1,2 0,4 0,5 3,9 0,4
CV (%) 62,8 67,4 58,5 71,8 82,8 76,6 72,2 74,6
Variété étrangère
V moy 17,4±11,1 22,3±14,8 24,0±15,4 24,1±15,1 30,4±20,3 31,7±20,7 31,1±18,4 25,5±17,6
Vmax 56,3 82,8 78,1 69,0 83,2 92,6 89,1 92,6
Vmin 3,8 5,2 0,4 4,7 3,7 4,3 4,4 0,4
CV (%) 63,8 66,5 64,2 62,8 66,8 65,3 59,1 68,8
La collection
V moy 17,2±10,9 22,7±15,0 24,5±15,3 23,3±15,3 28,2±20,4 30,0±20,7 29,3±18,6 25,2±17,7
Vmax 56,3 82,8 78,1 69,0 83,2 92,6 89,1 92,6
Vmin 1,7 0,9 0,4 1,2 0,4 0,5 3,9 0,4
CV (%) 63,4 66,3 62,7 65,7 72,4 69,2 63,3 70,4
Volume de la frondaison (m3)
Variété locale
V moy 12,05±10,31 23,33±19,07 25,76±18,49 19,83±18,83 25,50±27,89 27,24±28,91 25,88±26,78 23,85±24,4
Vmax 29,86 62,52 60,63 56,98 105,85 115,89 102,90 115,9
Vmin 0,37 0,13 0,32 0,21 0,06 0,05 1,23 0,05
CV (%) 86 82 72 95 112 106 103 102,1
Variété étrangère
V moy 13,41±13,43 19,51±20,68 22,07±21,70 21,66±21,87 32,26±36,45 33,95±37,26 42,44±46,67 25,3±30,0
Vmax 68,61 120,25 111,63 93,14 197,78 187,31 179,89 179,89
Vmin 1,18 1,87 2,08 1,63 1,18 1,44 1,48 1,2
CV (%) 100 106 98 101 113 110 110 118,2
La collection
V moy 13,15±12,84 20,24±20,32 22,78±21,07 20,88±20,40 29,76±33,57 31,47±34,43 36,34±40,89 24,9±28,4
Vmax 68,61 120,25 111,63 93,14 197,78 187,31 179,89 197,8
Vmin 0,37 0,13 0,32 0,21 0,06 0,05 1,23 0,05
CV (%) 98 100 92 98 113 109 113 114,1
H/DF
Variété locale
H/DFmoy 1,18±0,21 1,31±0,58 1,23±0,52 0,94±0,18 1,23±0,53 1,06±0,25 0,93±0,17 1,15±0,44
H/DFmax 1,60 3,36 2,87 1,20 2,94 1,88 1,18 3,36
H/DFmin 0,88 0,85 0,86 0,65 0,73 0,73 0,68 0,65
CV(%) 19 47 45 20 44 25 18 39
Variété étrangère
H/DFmoy 1,19±0,30 1,17±0,22 1,19±0,87 1,11±0,21 0,97±0,19 0,99±0,17 0,85±0,20 1,09±0,43
H/DFmax 2,18 1,79 8,07 1,84 1,52 1,67 1,61 8,07
H/DFmin 0,57 0,86 0,76 0,86 0,60 0,67 0,60 0,57
CV(%) 25 19 74 19 20 18 23 39
La collection
H/DF moy 1,19±0,28 1,20±0,34 1,19±0,82 1,07±0,21 1,07±0,38 1,02±0,21 0,88±0,19 1,11±0,43
H/DF max 2,18 3,36 8,07 1,84 2,94 1,88 1,61 8,07
H/DF min 0,57 0,85 0,76 0,65 0,60 0,67 0,60 0,57
CV(%) 24 28 68 20 36 21 22 39
Pt/DF
Variété locale
Pt/DF moy 0,128±0,014 0,132±0,027 0,124±0,017 0,105±0,039 0,185±0,111 0,136±0,078 0,152±0,016 0,135±0,055
Pt/DF max 0,174 0,213 0,150 0,190 0,441 0,338 0,173 0,441
Pt/DF min 0,111 0,103 0,097 0,030 0,097 0,070 0,132 0,030
CV (%) 11 20 14 37 60 58 11 40
Variété étrangère
Pt/DF moy 0,132±0,030 0,133±0,019 0,139±0,100 0,123±0,020 0,157±0,023 0,139±0,025 0,147±0,022 0,134±0,056
Pt/DF max 0,250 0,182 1,089 0,159 0,176 0,164 0,168 0,900
Pt/DF min 0,088 0,087 0,070 0,092 0,132 0,116 0,121 0,070
CV (%) 23 14 70 16 14 18 15 42
La collection
Pt/DF moy 0,131±0,028 0,133±0,021 0,136±0,088 0,117±0,028 0,179±0,098 0,137±0,067 0,150±0,018 0,134±0,056
Pt/DF max 0,250 0,213 1,089 0,190 0,441 0,338 0,173 0,900
Pt/DF min 0,088 0,087 0,070 0,030 0,097 0,070 0,121 0,030
CV (%) 21 15 65 24 55 49 12 41
NB : Les valeurs moyennes, maximales, minimales et écarts types sont déterminées sur la base des mesures absolues.

Les Tableaux 10 et 11 présentent les résultats de l’analyse en composantes principales.

Tableau 10. Pourcentage d’inertie et corrélation entre les variables de l’arbre et les axes de l’ACP.

Axes de l'ACP Axe 1 Axe 2


Variance (%) 52,72 28,84
% Cumulative 52,72 81,56
Variables Corrélations entre les variables et les axes
H 0,910 ˗0,076
DF 0,954 ˗0,270
Ht 0,339 0,559
Pt 0,982 0,092
Tx 0,873 ˗0,336
V ˗0,684 0,291
H/DF 0,291 0,925
Pt/DF 0,291 0,925

L’analyse en composantes principales relative aux paramètres morphologiques de l’arbre


(ACP/Arbre/Variétés) a permis de dégager 3 groupes de variables, rassemblant :
Groupe 1 : (H/DF, Pt/DF, Pt, Ht)
Groupe 2 : (H, DF et Tx)
Groupe 3 : (V) uniquement.
Les variétés sont réparties dans ces groupes comme le montre le tableau suivant :
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 11. Analyse en composantes principales pour les paramètres morphologiques de l’olivier
représentés par 4 groupes de variétés (locales et étrangères).

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4


(haut-droite) (bas-droite) (haut-gauche) (bas-gauche)
Var 2 : Chétoui Var 1 : Chemlali Var 8 : Besbassi Var 5 : Souihli
Var 11 : Gemri Var 3 : Meski Var 9 : Tounsi Var 6 : Chemchali
Var 21 : Koroneiki Var 4 : Sayali Var 12 : Barouni Var 7 : Oueslati
Var 26 : Verdal Var 17 : Zarzane Var 13 : Marsaline Var 10 : Zarrazi
Var 27 : Leccino Var 18 : Gerboui Var 19 : Neb Jmel Var 14 : Beldi
Var 32 : Ascolana Var 28 : Malarato Var 22 : Ayvalik Var 15 : Rkhami
Var 33 : P. Marocaine Var 31 : Coratina Var 29 : Conserva Var 16 : Doukhar
Var 34 : Dahbia Var 39 : Madurel Var 30 : Frenjivento Var 20 : Gtar
Var 35 : Galega Var 41 : Picholine Var 37: Azeitera Var 23 : Souri-Liban
Var 38 : Vera Var 37 : Azeitera Var 42: Lucques Var 24 : Arbéquina
Var 40 : Sigoise Var 42 : Lucques Var 25 : Manzanille
Var 36 : Branquita
Var 43 : Changlot Real

En résumé :
Les mesures relatives à H, DF, Ht et Pt ont montré des différences entre les variétés, les années, les
arbres et les orientations (DF). Les variétés Coratina (H, Taux et Pt), Malarato (DF, V), Koroneiki (Ht)
ont des valeurs maximales pour les paramètres H, DF, Taux, Ht et Pt. Les variétés Coratina (H, Taux,
Pt), Malarato (DF, V), Koroneiki (Ht), Oueslati (H/DF) et Chemlali (H, DF, Ht, Pt, Taux, V), Gemri
(Pt/DF) ont les valeurs les plus élevées pour au moins un paramètre morphologique de l’arbre (parmi
les 5 valeurs les plus élevées).

Les variétés les plus vigoureuses sont classées comme suit :


Hauteur de l’arbre : Coratina > Malarato > Chemlali > Doukhar > Sayali (H>4m)
Diamètre de la frondaison : Malarato > Coratina > Chemlali > Zarzane > Sayali > (DF>4m)
Hauteur du tronc : Koroneiki>Frenjivento > Ayvalik>Chemlali>Arbéquina>…etc. (Ht >0,7m)
Périmètre du tronc : Coratina > Malarato > Zarzane > Chemlali > Sayali > Sigoise (Pt>0,5m)
Taux de couverture du sol : Coratina > Malarato > Chemlali > Zarzane > Sayali >Doukhar (Taux > 40%)
Volume de la frondaison : Malarato > Coratina > Chemlali > Zarzane > Madurel > Sayali (Volume de
la frondaison > 55 m3).
H/DF: Oueslati > Ayvalik > Frenjivento > Barouni (H/DF > 1,5).
Pt/DF : Gemri > Souihli > Oueslati > Galega (> 0,20).

Les variétés les moins performantes sont classées comme indiqué ci-dessous :
Hauteur de l’arbre : Oueslati < Besbassi < Souri < Gerboui < Chemchali (H < 2,5m)
Diamètre de la frondaison : Oueslati < Ayvalik< Neb Jmel < Frenjivento < Gemri (DF < 2m)
Hauteur du tronc : Beldi < Souri < Gerboui < Picholine (Ht < 0,40 m)
Périmètre du tronc : Oueslati < Neb Jmel < Beldi < Ayvalik < Chemchali (Pt < 0,25 m).
Taux de couverture du sol : Gtar < Ayvalik < Oueslati < Neb Jmel < Frenjivento <Gemri (Taux<10%)
Volume de la frondaison : Gtar < Oueslati < Ayvalik < Neb Jmel < Frenjivento < Gerboui (Pt<5m 3)
H/DF: Zarzane < Meski < Malarato < Rkhami (H/DF < 0,90)
Pt/DF : Beldi < Chemchali < Neb Jmel (< 0,10)

Les variétés Italiennes (Coratina, Malarato) et les principales tunisiennes (Chemlali) sont les plus
vigoureuses en termes de hauteur de l’arbre, de diamètre de la frondaison et du périmètre du tronc.
Les variétés italiennes sont celles qui montrent la plus grande variabilité pour ces paramètres (H, DF).
Figure 2. Analyse en composantes principales pour (a) : les paramètres morphologiques de
l’olivier et (b) : en rapport avec les variétés.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4.1.8. Elongation de la pousse de l’année

+ L’allongement saisonnier des pousses de l’année (%) estimé au mois de septembre de chaque
année par rapport aux mesures faites en mars est de 36,2±14,9% toutes variétés (42) et années
(2012-2015-2016-2017) confondues (Tableau 12).
+Les valeurs maximales (moyennes 2012-2015-2016-2017) sont observées chez les variétés :
 Tunisiennes : Rkhami (89,4±7,8%), Gtar (61,7±9,8%) et Gemri (60,5±4,0%),
 Etrangères : Sigoise (57,2±27,4%), Azeitera (51,8±10,3%) et Verdal (50,7±9,3%)
+ Les valeurs minimales (moyennes 2012-2015-2016-2017) sont observées chez les variétés :
 Tunisiennes : Souihli (10,4±6,9%) et Sayali (22,2±4,8%)
 Etrangères : Manzanille (14,3±4,3%) et Changlot real (17,6±1,3%).
+ La plus grande variabilité est observée chez Sigoise (57,2±27,4) pour les variétés étrangères et
Chemchali (43,13±16,4) pour les Tunisiennes.

Tableau 12. Allongement saisonnier des pousses de l’année calculé (%) au mois de septembre par
rapport aux mesures faites au mois de mars de chaque année et variétés correspondantes. Valeurs
moyennes, maximales et minimales.

2012 2015 2016 2017 Moyenne de 4 ans


et écart-type
Variétés locales
Allongement moy. 28,5±14,4 29,3±12,9 41,5±27,1 48,1±28,3 38,8±17,4
Allongement max. 63,4 53,2 94,9 100 89,4
(Gemri) (Tounsi) (Gtar) (Rkhami)
Allongement min. 8,5 9,2 1,9 13,1 10,4
(Sayali) (Souihli) (Doukhar) (Barouni)
Variétés étrangères
Allongement moy. 26,4±21,4 34,3±24,7 35,6±23,5 36,4±27,1 33,9±11,9
Allongement max. 71,1 100 94,5 100 57,2
(Azeitera) (Sigoise) (Azeitera) (Ayvalik)
Allongement min. 5,2 6,0 2,1 7,2 14,2
(Manzanille) (Galega) (Lucques) (Changlot real)
La collection
Allongement moyen 27,1±18,1 32,3±20,0 38,6±24,9 41,4±28,1 36,2±14,9
au niveau de la
collection

+ L’allongement de la pousse varie selon la période de l’année (printano-estivale ou estivo-


automnale).
+ Les variétés Besbessi (34,2%), Gtar (37,8%), Gemri (33,1%), Rkhami (50,2%), Neb Jmel (37,4%),
Ayvalik (33,7%), Souri (30,4%), Verdal (31,9%), Azeitera (33,2) et Sigoise (48%) assurent un
allongement des pousses de plus de 30% entre mars et juillet (Tableau 13).
+ Les variétés Chemchali (33,2%) et Rkhami (39,2%) assurent un allongement des pousses de plus de
30% entre juillet et septembre. Durant cette même période, l’allongement maximal chez les variétés
étrangères est de 26%.
+ Les variétés Chemchali (43,1%), Besbassi (49,7%), Tounsi (49,3%), Gtar (61,7%), Gemri (60,5%),
Rkhami (89,4%), Zarzane (41,4%), Neb Jmel (52,1%), Ayvalik (48,9%), Verdal (50,7%), Conserva
(40,5%), Galega (40,2%), Branquita (45,2%), Azeitera (51,8%) et Sigoise (57,2%) assurent un
allongement de plus de 40% entre mars et septembre.
Tableau 13. Allongement saisonnier des pousses de l’année calculé (%) au mois de septembre par
rapport aux mesures faites au mois de mars de chaque année et variétés correspondantes. Valeurs
moyennes, maximales et minimales déterminées pour différentes échelles temporelles (mars-juillet ;
juillet-septembre).

Mars-Juillet Juillet-Septembre Mars-Septembre


Variétés locales
Allongement maximal (%) 50,23 39,19 89,43
(Rkhami) (Rkhami) (Rkhami)
Allongement minimal (%) 1,89 0,32 10,39
(Oueslati) (Souihli) (Souihli)
Allongement moyen (%) et écart-type 22,5±11,6 16,5±9,9 38,8±18,2
Variétés étrangères
Allongement maximal (%) 48,0 26,0 57,2
(Sigoise) (Branquita) (Sigoise)
Allongement minimal (%) 4,1 2,4 14,2
(Manzanille) (Malarato) (Manzanille)
Allongement moyen (%) 2010-2017 21,4±10,7 12,6±6,7 33,9±11,7
Allongement moyen (%) et écart-type 21,9±10,7 14,3±8,4 36,2±14,9

+ Une plus grande variabilité est observée durant la période mars-juillet (par rapport à la période
juillet – septembre), en particulier chez les variétés Chemchali, Neb Jmel, Oueslati, Sigoise, Souri et
Malarato. Elle est minimale chez Tounsi, Meski, Vera et Conserva.
+ L’allongement des pousses de l’année se fait majoritairement entre mars et juillet pour Chemlali,
Chétoui, Sayali, Souihli, Besbassi, Gtar, Zarrazi, Gemri, Barouni, Marsaline, Rkhami, Doukhar, Zarzane,
Gerboui, Neb Jmel, Koroneiki, Ayvalik, Leccino, Verdal, Picholine Marocaine, Dahbia, Azeitera, Sigoise
et Lucques (période plus propice).
+ Pour Meski, Beldi et Tounsi l’accroissement de la pousse est le même pour les deux périodes.
+ La période juillet-septembre est plus propice pour le développement des pousses chez les variétés
Chemchali, Oueslati, Manzanille, Madurel et Picholine.
+ Au cours de la période mars-juillet les variétés Rkhami, Gtar, Neb Jmel, Gemri, Besbassi, Ayvalik,
Sigoise, Verdale, Azeitera et Souri ont eu un allongement >30%.
+ Les variétés étrangères n’assurent pas d’allongement important (<26%) entre juillet et septembre.
+ Les variétés tunisiennes principales ont assuré en moyenne moins de 35% de leur allongement
entre mars et septembre (23,5-34,1%).
+ Les variétés Souihli et Manzanille ont eu un accroissement faible entre mars et septembre. Il en est
de même pour Changlot real et Frenjivento (moins de 20% d’accroissement total pour toute la
période).

Dans le Tableau 14, les variétés sont classées selon l’importance des accroissements réalisés aux
différentes échelles temporelles.

L’analyse statistique descriptive des paramètres quantitatifs de la pousse montre un CV plus faible
pour la période mars-septembre par rapport à celui déterminé pour chacune des 2 périodes
séparément. La variabilité est nettement plus importante pour la pousse mesurée entre juillet et
septembre.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 14. Classification des variétés d’oliviers selon le niveau d’accroissement saisonnier (%) de la
pousse végétative réalisé à différentes échelles temporelles. Valeurs (%) calculées par rapport aux
mesures effectuées au mois de mars ou de juillet de chaque année.

Origine de la variété Mars-Juillet Juillet-Septembre Mars-Septembre (Somme)


Allongement important (> 30%)
Variétés Variétés Chétoui (34,1)
Tunisiennes principales Meski (32,6)
Variétés Rkhami (50,2) Rkhami (39,2) Rkhami (89,4)
secondaires Neb Jmel (37,4) Chemchali (33,2) Gtar (61,7) et Gemri (60,5)
Gtar (37,8) Neb Jmel (52,1)
Besbassi (34,2) Besbassi (49,7) et Tounsi (49,3)
Gemri (33,1) Chemchali (43,1)
Gerboui (37,5)
Marsaline (35,0)
Barouni et Beldi (31,1)
Variétés Sigoise (48,0) Sigoise (57,2)
Etrangères Ayvalik (33,7) Verdale (50,7) et Azeitera (51,8)
Azeitera (33,2) Branquita (45,2)
Souri (30,4) Ayvalik (48,9)
Verdale (31,9) Conserva (40,5) et Zarzane (41,4)
Picholine (39,7)
Souri (34,5) et Leccino (34,4)
Madurel (33,4)
Malarato (31,9)
(15% < Allongement < 30%)
Variétés Variétés Chétoui (20,9) Meski (16,0) Chemlali (23,5)
Tunisiennes principales Meski (16,6)
Variétés Tounsi (24,8) Besbessi (15,5) Sayali (22,2)
secondaires Barouni (22,9) Beldi (15,7) Oueslati (25,5)
Doukhar (21,4) Zarzane (17) Zarrazi (26,2)
Gerboui (20,5) Gerboui (17,1) Doukhar (27,3)
Zarrazi (18,8) Oueslati (23,6)
Gtar (23,9)
Tounsi (24,5)
Gemri (27,4)
Variétés Picholine (17,3) Ayvalik (17,3) Changlot real (17,6)
Etrangères Branquita (19,2) Azeitera (18,7) Frenjivento (20,0)
Arbéquina (19,4) Verdal (18,8) Marocaine (20,6)
Dahbia (20,6) Conserva (19,3) Coratina (21,9)
Conserva (21,2) Madurel (22,9) Lucques (21,9)
Koroneiki (23,4) Picholine (22,4) Arbéquina (26,4)
Zarzane (24,4) Branquita (26,1) Vera (27,5)
Galega (26,8) Koroneiki (28,9)
Leccino (28,1)
Malarato (29,6)
Allongement faible (15% ou moins)
Variétés Variétés Chemlali (14,5) Chemlali (8,9)
Tunisiennes principales Chétoui (13,2)
Variétés Oueslati (1,9) Souihli (0,3) Souihli (10,4)
secondaires Chemchali (9,9) Doukhar (5,8)
Souihli (10,1) Sayali (7,7)
Sayali (14,5) Zarrazi (7,4)
Beldi (15,6) Barouni (8,2)
Variétés Changlot real (7,9) Malarato (2,4) Manzanille (14,3)
Etrangères Frenjivento (11,3) Souri (4,0)
Coratina (14,4) Koroneiki (5,5)
Marocaine (14,3) Leccino (6,3)
Vera (13,7) Marocaine (6,4)
Madurel (10,5) Arbéquina (7,1)
Lucques (14,4) Coratina (7,5)
Lucques (7,5)
Frenjivento (8,3)
Changlot real (9,8)
Sigoise (9,2)
Manzanille (10,2)
Dahbia (12,9)
Galega (13,4)
Vera (13,8)

4.1.9. Surface unitaire des feuilles (LA)

Valeurs de LA et classification

La figure 3 montre la variabilité de la morphologie de la feuille chez l’olivier au niveau des faces
adaxiale et abaxiale de la feuille en fonction de la variété. Les valeurs de LA présentées dans le
Tableau 15 montrent des différences significatives entre les années et les variétés au sein de la
même année. Les valeurs maximales et minimales de LA sont de 8,5 cm2 (Ascolana) et 3,8 cm2
(Chétoui).

Tableau 15. Classification des variétés sur la base de la surface foliaire (LA, cm2)

Origine de la LA ≥ 6 cm2 5<LA<6 LA ≤ 5cm2


variété
Variétés Gtar – Meski - Sayali - Besbassi Chemlali - Souihli Chétoui
Tunisiennes Tounsi – Zarrazi - Gemri – Chemchali - Barouni Oueslati
Ascolana – Beldi- Marsaline Neb-Jmel Rkhami
Doukhar - Gerboui
Variétés Frenjivento – Verdal - Leccino – Koroneiki – Ayvalik- Souri- Arbéquina - Manzanille
Etrangères Coratina-P.Marocaine - Galega Malarato -Madurel – Azeitera - Dahbia
Branquita –-Zarzane - Vera Picholine - Lucques Conserva - Sigoise
Changlot Real
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Arbequina Azeitera Barouni Branquita Calega Chemlali

Dhahbia Dhoukar Franjivento Leccino Lucques Malarato

Mandurel Marsaline P.marocaine Picholine Sayali Sigoise

Souhli Vera Verdal Zarrazi Zarzane

Figure 3. Variabilité de la morphologie de la feuille chez les variétés d’oliviers étudiées.


Collection des variétés d’oliviers de ‘Oued-Souhil’ Nabeul. Tunisie.

+ Les variétés Sayali, Ascolana, Marsaline, Doukhar, Verdal, Coratina, Branquita et Vera ont des
valeurs de LA > 7 cm2 (valeur moyenne de 6 dates de mesures réalisées entre les années 2015 et
2016) alors que Oueslati, Chétoui, Dahbia et Azeiteira ont les plus faibles valeurs de LA (entre 4,2 et
4,4 cm2).
+ Entre 2015 et 2016, une réduction des valeurs de LA a été observée chez les variétés Changlot
Real, Malarato, Sigoise, Zarzane et Chétoui, avec un taux de réduction allant de (2%) (Malarato et
Sigoise) à (21%) (Zarzane) selon la variété. Des valeurs plus élevées de LA sont observées en 2015.
+ La valeur moyenne de LA pour les principales variétés Tunisiennes est respectivement de 5,06 cm2
et 6,16 cm2 pour les variétés secondaires, 4,90 cm2 pour la Sigoise de l’Algérie, 5,52 cm2 pour les
Marocaines, 6,50 cm2 pour les variétés Italiennes, 6,29 cm2 pour celles du Portugal, 5,8 cm2 pour les
Espagnoles, 5,51 cm2 pour les Grèques et 5,26 cm2 pour les Françaises.
+ Les valeurs maximales de LA sont observées chez Meski (6,15 cm2) pour les principales Tunisiennes,
Sayali pour les secondaires Tunisiennes (7,62 cm2), Leccino (6,82 cm2) pour les Italiennes, Branquita
(7,40 cm2) pour le Portugal, Picholine (5,49 cm2) pour les variétés Françaises, Ayvalik (5,93 cm2) pour
la Grèce, Verdal 7,38 cm2 pour l’Espagne et Picholine Marocaine (6,76 cm2) pour le Maroc.
+ Les variétés qui présentent le plus de variabilité interannuelle sont Beldi (6,30±2,35 cm2), Gtar
(5,80±2,06 cm2), Picholine Marocaine (6,70±1,69 cm2) et Meski (6,10±1,66 cm2).
Tableau 16. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques quantitatifs de la feuille
chez l’olivier (42 variétés).

Variable Minimum Maximum Moyenne et Ecart type CV (%)


Lf 4,63 8,12 6,19±0,76 12,30
lf 0,89 1,66 1,27±0,16 12,51
L/lf 3,33 7,13 4,95±0,75 15,15
LA 4,18 8,49 5,95±1,11 18,77

Le tableau 17 présente les résultats de l’ACP pour les caractéristiques des feuilles chez l’olivier.

Tableau 17. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables de la feuille


et les axes de l’ACP.

Axes de l'ACP Axe 1 Axe 2


Variance (%) 36,99 22,40
% Cumulative 36,99 59,39
Variables Corrélations entre les variables et les axes
Lf 0,685 0,151
lf 0,613 0,497
Lf/lf -0,004 -0,298
LA 0,812 0,417

Evolution de la surface des feuilles au cours de la saison

+ La période d’expansion maximale des feuilles est variable selon la variété (Tableau 18). La plupart
d’entre-elles (60%) montrent une expansion importante en période estivale.
+ Les variétés Tunisiennes atteignent leur expansion maximale durant les mois de juin (Chemlali),
juillet et novembre (Meski et Chétoui) selon la variété.
+ Les variétés étrangères atteignent les valeurs maximales de LA en juin-juillet et en octobre-
novembre. Le minimum est observé durant les mois d’hiver.
+L’évolution moyenne de LA est portée à la figure 4 pour les variétés locales et étrangères. La plupart
des variétés locales montrent une baisse importante de LA après le mois de juin. Elle est plus
accentuée en valeur et plus étendue dans le temps que celle observée pour les variétés étrangères.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 18. Périodes d’expansion foliaire (LA) maximale et minimale selon la variété d’olivier.

LA (cm2) Origine de la Mai-Juin Juillet Aout Septembre Novembre Janvier


variété -Octobre
Taille Variétés Chemlali Souihli Oueslati Tounsi Zarrazi Chemchali
maximale Tunisiennes Oueslati Gemri Beldi Besbessi
Barouni Sayali Chétoui
Doukhar Marsaline Gtar
Rkhami Meski
Ascolana
Variétés Zarzane Souri Branquita Sigoise Leccino
étrangères Verdal Changlot- Ayvalik Malarato
Azeitera Real Arbéquina Conserva
Koroneiki Dahbia Manzanille Coratina
Frenjivento Vera Picholine
Galega
P. Marocaine
Madurel
Lucques
Taille Variétés Sayali Chétoui Gemri Chemchali Chemlali
minimale Tunisiennes Tounsi Meski Oueslati Doukhar Barouni
Besbessi Gtar Rkhami Marsaline Souihli
Zarrazi Beldi Ascolana
Tounsi
Variétés Ayvalik Picholine Malarato Frenjivento Zarzane
étrangères Vera Verdal Galega Azeitera Leccino
P.Marocaine Souri Sigoise Changlot real
Madurel Coratina Manzanille Koroneiki
Branquita
Arbéquina Conserva
Dahbia Lucques
Madurel
P.Marocaine

Variétés locales La collection variétale d'oliviers Variétés étrangères


6,4

6,2

6,0
LA (cm2)

5,8

5,6

5,4

5,2
26-mai 15-juil. 03-sept. 23-oct. 12-déc. 31-janv. 21-mars

Figure 4. Evolution saisonnière de LA (cm2) selon l’origine de la variété (locale et étrangère). La taille
minimale des feuilles est globalement observée au mois d’aout pour les variétés locales et en janvier
pour les variétés étrangères. Les tailles maximales sont observées en novembre et en juin.
4.2. Paramètres fructifères et agronomiques

4.2.1. Maturité des olives (IM3)

+ Les olives sont récoltées à IM3 c.à.d. de couleur violette en référence à l’échelle de Madurez
(https://glosbe.com/es/fr/%C3%ADndice%20de%20madurez) (Figure 5) durant la période qui s’étend
de mi septembre jusqu’à début novembre selon l’année et la variété.
+ Les olives Tounsi – Coratina - Souri Liban – Sayali - Zarzane – Vera - Barouni sont les plus précoces.
+ Les olives Doukhar - Gtar - Souihli - Rkhami entament leur véraison plus tard et deviennent
violettes au cours de la 1ière quinzaine de novembre.
+ Les variétés Zarzane, Vera et Coratina ont une période de maturation prolongée couvrant tout le
mois d’octobre.
+ Le Tableau 19 rapporte la période de maturation des olives observée pour les variétés cultivées au
niveau de la collection d’oliviers de Nabeul.

Figure 5. Echelle de Madurez définissant les stades de maturation des fruits et l’indice correspondant
(numérotés de 0-7)

Tableau 19. Période de maturation des olives observée au niveau de la collection variétale d’oliviers
de ‘Oued Souhil’ Nabeul en fonction de la variété.

Origine de Date 1 : Date 2 : Date 3 : 1ière quinzaine


ière ième
la variété 1 quinzaine d’octobre 2 quinzaine d’octobre de novembre
Variétés Tounsi Chemlali – Chétoui - Meski - Zarrazi – Meski – Doukhar -
locales Sayali–Barouni Chemchali – Gemri - Marsaline Gtar - Souihli -Rkhami
Variétés Souri Liban - Vera - Madurel – Galega - Sigoise -Zarzane
étrangères Coratina- Zarzane Picholine Marocaine - Leccino – Dahbia –
Vera Conserva – Manzanille –Frenjivento
– Malarato – Galega – Picholine –
Changlot Real Ayvalik – Verdal –
Arbéquina – Koroneiki – Branquita –
Malarato – Dahbia – Azeitera – Conserva
– Lucques – Ascolana– Coratina
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4.2.2. Calibre des fruits à maturité

Le Tableau 20 présente le diamètre moyen de l’olive à maturité (IM3) en fonction de l’année (2010-
2017) et de la variété. Il est déterminé sur un échantillon de 10 fruits par arbre et 3 arbres/variété.

+Les variétés qui ont des diamètres moyens à maturité supérieurs à 19 mm sont : Tounsi, Zarrazi,
Souri, Meski, Marsaline, Conserva, Beldi, Verdal, Besbassi et Ascolana (Tableau 21). Le diamètre
maximal (29,8 mm) est observé chez la variété Tounsi.
+Les variétés qui sont caractérisées par un calibre inférieur à 10 mm (moyenne 2010-2017) sont :
Chemchali, Souihli, Chemlali et Koroneiki.
+ Le diamètre des fruits à maturité (IM3) a varié en fonction de l’année d’alternance. Le diamètre
moyen maximal est enregistré en 2012 (17,15+4,45 mm). La réduction du calibre moyen par rapport
à 2012 a oscillé entre 3,5 (2010) et 18,4% (2014).
+ L’écart entre les variétés est maximal en 2016 (15,5±4,83). Il est minimal en 2013 (16,06±3,18)
+ Les variétés Madurel (14,74±5,2), Gtar (15,4±4,4), Besbassi (18,4±4,0), Tounsi (26,4±3,4), Barouni
(16,8±4,5), Marsaline (20,4±3,9), Koroneiki (9,7±3,2) et Vera (14,6±2,4) montrent une plus grande
variabilité interannuelle que les autres variétés (pour la période 2010 - 2017).
+ Chez les variétés Koroneiki et Madurel, l’écart-type représente de 33 à 35% de la valeur moyenne.
+ L’écart minimal est observé chez la variété Gemri (17,1±0,7), suivie de Malarato (10,7±0,9), Zarzane
(15,4±0,9), Gerboui (15,63±0,20) et Chemlali (9,4±0,9). L’écart-type représente chez les variétés
Chemlali, Sayali, Beldi, Verdal, Malarato, Coratina, Azeitera, Sigoise, Picholine, Zarrazi et Gemri moins
de 10% de la valeur moyenne.
Tableau 20. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques de l’olive à maturité (IM3) en fonction de l’année et de la variété.

Pays Diamètre Couleur des olives à maturité Forme de l’olive à maturité


d’origine moy. par pays Variétés 2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 Dmoy. Sphéricité (L /l)
Variétés 13,2 Chemlali 9,2 10,4 10,5 8,7 8,3 9,7 9,44±0,91 Violet noirâtre 1,44
principales Chétoui 12 13,5 16 11,9 11,4 12,1 12,78±1,70 Violet clair lenticelles blanches 1,31
Meski 20 17,9 21,1 22,9 20,48±2,09 - 1,22
Variétés Sayali 16 17,5 13,7 14,8 16,1 17,8 17,8 16,23±1,59 1,21
Secondaires Souihli 9,5 11,1 11,4 8,7 8,6 9 9,2 9,64±1,13 1,46
Chemchali 9,9 10,2 8,5 6,7 8,4 8,8 8,77±1,26 Noir 1,47
15,8 Oueslati 14,7±0,00
Vert moutarde avec de grosses
Besbessi 24 17,6 14,52 17,6 18,41±4,02 lenticelles blanches 1,31
Tounsi 29,8 21,8 26,9 27 26,36±3,36 1,31
Zarrazi 24 23,5 21,6 21,2 22,9 25,4 23,12±1,57 Rosâtre 1,23
Gemri 16,4 17,4 17,9 16,7 17,10±0,66 Violet clair à rosâtre 1,19
Barouni 24 16,2 16,9 11,8 15,2 16,82±4,49 1,25
Marsaline 22,1 24,2 20,3 15,2 20,45±3,85 1,24
Beldi 21,1 20,6 17,6 17,9 18,8 19,21±1,58 1,14
Rkhami 14,1 14,8 17,7 12,8 11,5 12,2 13,85±2,25 1,38
Doukhar 11,6 13,2 12,7 9,4 9,3 9,9 11,04±1,71 1,34
Gerboui 15,6 15,7 15,63±0,20
Gtar 18 10,6 10,7 17,6 19,9 15,38±4,37 1,28
Moy. 15,6±4,7 16,8±6,2 15,2±3,7 13,7±4,3 13,3±4,1 14,9±6,1 14,5±6,1 15,7± 4,6
Max. 24 29,8 20,6 21,7 16,1 26,9 27 26,4
Min 9,2 10,2 8,5 6,7 8,6 8,3 8,8 8,8
Variétés tunisiennes CV(%) 30 37 25 31 31 41 42 29
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Grèce 11,1 Koroneiki 8 15 12,1 8,8 - 6,5 7,7 9,68±3,22 Violet noirâtre 1,58
Ayvalik 17,1 - 13 14 - - - 14,69±2,15 Violet foncé 1,16
Liban 22,3 Souri 24 - - 21,01 - 22,2 17,9 21,29±2,54 -
Espagne 16,4 Arbéquina 12 15 15,4 9,7 - 10,9 11,9 12,47±2,28 Violet 1,15
Violet verdâtre lenticelles
Manzanille 19,5 16,7 18,2 13,3 - 18,2 - 17,17±2,36 verdâtre 1,17
Verdal 18,5 20,2 19,7 17,8 20,2 20,7 19,52±1,14 Violet rosâtre 1,24
Zarzane 15,3 16,3 16,6 14,3 15,1 14,5 15,8 15,41±0,86 Noir 1,36
Italie 15 Leccino 17,1 17,5 14,8 12,3 14,2 12,2 13,9 14,56±2,10 Noir 1,35
Malarato 11 11,5 11,6 9,1 10,3 10,5 11,2 10,74±0,87 Violet 1,39
Conserva 17 21,3 21,5 16,5 - 20,2 22,1 19,78±2,45 Violet verdâtre, panaché 1,27
Frenjivento 16,1 13,1 15,6 11, 5 - 14,9 15,7 14,49±1,78 Violet 1,22
Coratina 15,1 17,7 18,2 15,7 17,2 14,4 15,6 16,29±1,42 Violet rosâtre avec pointe verte 1,34
Ascolana 20 21,2 19,4 16,51 19,29±2,00 Panaché rose/vert 1,29
Maroc 16,3 P.Marocaine 17,2 19,7 15,2 17,9 17,7 14,5 15,6 16,81±1,83 Violet foncé 1,29
Dahbia 14,8 18,4 17,1 15,2 14,3 14 15,1 15,55±1,58 Noir 1,49
Portugal 15,6 Galega 14,5 14,6 12,6 12 - 19,1 11,6 14,08±2,74 1,4
Branquita 18,5 18,9 17 15,8 - 13,3 16,4 16,66±2,02 Violet rougeâtre 1,14
Azeitera 16,1 19,9 18,3 17,9 20,3 18,2 19,9 18,67±1,46 Violet avec lenticelles blanches 1,22
Vera 16 16,2 16,4 14,6 14,2 10,1 9,3 14,61±2,37 Noir 1,27
Madurel 24 10,3 17,4 14 11,1 11,9 14,78±5,21 Violet clair avec lenticelles vertes 1,24
Algérie 18,2 Sigoise 19,9 19,6 17,8 17,7 15,9 17,3 18,8 18,18±1,37 Violet foncé 1,27
France 15,6 Picholine 17 19,1 15,5 15,2 - 15,7 17 16,57±1,48 Violet foncé 1,52
Lucques 17,6 - 16,4 12,3 13,7 - - 15,00±2,45 Violet
Changloreal 14,5 16,5 15,9 12,8 - - - 14,92±1,64 Violet rosâtre 1,28
Moy. 16,7±3,6 16,9±3,0 16,4±2,5 14,5±3,2 15,5±2,7 14,9±4,1 15,5±3,7 15,9±2,8
Max. 24 21,3 21,5 21 20,3 22,2 22,1 21,3
Min. 8 10,3 11,6 8,8 10,3 6,5 7,7 9,7
Variétés étrangères CV % 21 18 15 22 17 27 24 17,4
Moy. 16,3±4,0 16,9±4,4 15,9±3,1 14,2±3,6 15,0±2,9 14,9±4,8 15,2±4,6 15,8±3,6
Max. 24 29,8 21,6 21,7 23 26,9 27 26,4
Min. 8 10,2 8,5 6,7 8,6 6,5 7,7 8,8
La collection CV % 25 26 19 26 20 33 30 23
Tableau 21. Analyse statistique descriptive du paramètre ‘calibre des olives à maturité’ (IM3) en
fonction de l’année (2010-2017) et de l’origine des variétés.

2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2010-2017


Variété locale
Calibre moy 15,6±4,7 16,8±6,2 15,2±3,7 13,7±4,3 13,3±4,1 14,9±6,1 14,5±6,1 15,7± 4,6
Calibre max 24,0 29,8 20,6 21,7 23,0 26,9 27,0 26,4
Calibre min 9,2 10,2 8,5 6,7 8,6 8,3 8,8 8,8
CV (%) 30 37 25 31 31 41 42 29
Variété étrangère
Calibre moy 16,7±3,6 16,9±3,0 16,4±2,5 14,5±3,2 15,5±2,7 14,9±4,1 15,5±3,7 15,9±2,8
Calibre max 24,0 21,3 21,5 21,0 20,3 22,2 22,1 21,3
Calibre min 8,0 10,3 11,6 8,8 10,3 6,5 7,7 9,7
CV (%) 21 18 15 22 17 27 24 17
La collection
Calibre moy 16,3±4,0 16,9±4,4 15,9±3,1 14,2±3,6 15,0±2,9 14,9±4,8 15,2±4,6 15,8±3,6
Calibre max 24,0 29,8 21,6 21,7 23,0 26,9 27,0 26,4
Calibre min 8,0 10,2 8,5 6,7 8,6 6,5 7,7 8,8
CV (%) 25 26 19 26 20 33 30 23

Le Tableau 22 présente les 4 classes de fruit selon le diamètre mesuré à maturité IM3.

Tableau 22. Classification des variétés sur la base du diamètre moyen de l’olive à maturité
(Dmoy, mm) (classification selon la méthode des quatrets).

Origine Classe 4 : Classe 3 : Classe 2 : Classe 1 :


des variétés Dmoy. > 18,5 16,0 < Dmoy. < 18,5 14,1 < Dmoy. < 15,9 Dmoy. < 14 mm
Variétés locales Meski (20,5±2,1) Chemlali (9,4±0,9)
Principales Chétoui (12,8±1,7)
Variétés locales Zarrazi (23,1±1,6) Sayali (16,2±1,6) Gerboui (15,6±0,5) Chemchali (8,8±1,3)
Secondaires Tounsi (26,4±3,4) Barouni (16,8±4,5) Gtar (15,4±4,4) Souihli (9,6±1,1)
Marsaline (20,4±3,9) Gemri (17,1±0,7) Doukhar (11,0±1,7)
Beldi (19,2±1,6) Besbassi (18,4±4,0) Rkhami (13,9±2,3)
Variétés Azeitera (18,7±1,5) Coratina (16,2±1,4) Galega (14,1±2,7) Koroneiki (9,7±3,2)
étrangères Verdal (19,5±1,1) Picholine (16,6±1,5) Vera (14,6±2,4) Arbéquina (12,5±2,3)
Conserva (19,8±2,4) P. Marocaine Leccino (14,6±2,1) Malarato (10,7±0,9)
(16,8±1,8) Changlot Real
Souri (21,3±2,5) Branquita (16,6±2,1) (14,9±1,6)
Ascolana (19,3±2,0) Manzanille (17,2±2,4) Zarzane (15,4±0,9)
Sigoise (18,2±1,4) Frenjivento
(14,5±1,8)
Lucques (15,0±2,5)
Madurel (14,8±5,2)
Ayvalik (14,7±2,1)
Dahbia (15,6±1,6)
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4.2.3. Stades de développement de l’olive

Répertorier les stades de développement de l’olive:

Trois stades de développement sont répertoriés chez toutes les variétés (sur la base du diamètre
équatorial des olives mesuré à IM3). Chez la plupart des variétés la croissance des fruits est plus
rapide entre la pleine floraison (PF) et la 3ième semaine de juin (Stade 1, PF jusqu’au 16-26/6). Un
ralentissement de la croissance des olives se produit au cours du Stade 2 (16-26/6 au 12-20/7). Les
noyaux durcissent au cours de cette phase. Une reprise de la croissance est observée entre fin juillet
et fin-septembre ou mi octobre selon la variété, c’est le Stade 3.

Variabilité de la croissance des olives au cours des stades de développement:

Le diamètre moyen de l’olive atteint à la fin de chaque stade est porté au tableau 23.
Les valeurs moyennes, maximales et minimales par année de mesures sont portées au tableau 24.
La variabilité de la croissance des olives est observée à différentes échelles: temporelle et variétale et
en particulier le démarrage du stade 1 (résultats non présentés) et la fin des stades 2 et 3.

+ La durée des stades varie en fonction de l’année et de la variété


+ Les variétés Tounsi et Chemchali ont respectivement le diamètre moyen maximal et minimal à
l’échelle de l’année et à l’échelle des 3 stades de développement (Tableaux 23 et 24).
+Pour une même année de mesures, l’écart de diamètre des fruits est plus élevé au cours du stade 3
pour la plupart des variétés (excepté Chemchali, Zarrazi, Gemri, Gerboui, Souri, Zarzane, Leccino).

Tableau 23. Analyse statistique descriptive du diamètre équatorial de l’olive (mm) : Diamètres
moyens (mm) atteints à la fin de chaque stade de développement du fruit (2010-2017), arrangés par
pays d’origine et par variété.

Diamètres moyens
Variétés Dmoy Stade 1 Dmoy Stade2 Dmoy stade 3
stades 1, 2 et 3 par pays
Variétés 8,6 11,1 14,5 Chemlali 6,28±0,51 7,28±0,68 9,44±0,91
principales Chétoui 7,84±1,38 10,09±1,01 12,83±1,72
Meski 11,82±0,26 16,02±0,89 20,48±2,09
Variétés 10,0 12,5 16,7 Sayali 10,19±1,71 12,29±1,27 16,23±1,59
Secondaires Souihli 6,34±0,56 7,37±0,48 9,64±1,13
Oueslati - - 14,7±0,00
Chemchali 5,91±1,11 6,56±1,30 8,77±1,26
Besbessi 12,15±0,84 15,49±3,91 18,41±4,02
Tounsi 13,99±2,30 18,01±0,72 26,36±3,36
Zarrazi 13,23±1,05 17,32±1,51 23,12±1,57
Gemri 9,85±2,34 12,04±2,33 17,10±0,66
Barouni 9,48±0,77 12,30±2,03 16,82±4,49
Marsaline 12,15±1,28 14,78±2,10 20,45±3,85
Beldi 12,48±1,15 15,23±0,84 19,21±1,58
Rkhami 8,35±1,16 10,30±1,52 13,85±2,25
Doukhar 6,72±0,88 8,45±1,24 11,04±1,71
Gerboui 10,20±0,6 12,40±0,7 15,63±0,20
Gtar 7,88±0,26 11,06±2,00 15,38±4,37
Moy. 9,8±2,5 12,3±3,4 16,3±4,7
Variétés Tunisiennes Max. 13,99 18,01 26,4
Min. 5,91 6,56 8,8
CV % 25,5 27,6 29,0
Moy. des stades 1,2 et 3 par pays Variétés Dmoy Stade 1 Dmoy Stade2 Dmoy stade 3
Grèce 7,9 8,6 12,6 Koroneiki 6,25±1,13 6,73±1,20 9,68±3,22
Ayvalik 9,50±1,76 10,42±1,07 14,69±2,15
Liban 11,6 14,0 22,3 Souri 11,58±2,38 13,98±3,72 21,29±2,54
Espagne 9,9 11,9 16,3 Arbéquina 7,79±1,11 8,92±1,33 12,47±2,28
Manzanille 10,51±0,8 12,23±1,12 17,17±2,36
Verdal 11,30±0,87 14,63±0,82 19,52±1,14
Zarzane 9,72±1,24 11,88±0,52 15,41±0,86
Leccino 7,66±2,27 10,56±1,98 14,56±2,10
8,5 Malarato 6,66±0,55 8,32±0,64 10,74±0,87
Italie 11,2 Conserva 10,95±1,71 14,64±0,82 19,78±2,45
15,2 Franjivento 7,48±0,94 10,00±0,73 14,47±1,78
Coratina 9,73±1,18 12,34±1,06 16,29±1,42
Ascolana 12,01±0,88 14,37±1,04 19,29±2,00
Maroc 9,9 12,8 16,3 Marocaine 10,47±1,29 13,61±1,04 16,81±1,83
Dahbia 9,34±1,34 11,95±0,58 15,55±1,58
Portugal 9,3 11,5 15,6 Galega 8,07±0,79 9,51±0,78 14,08±2,74
Branquita 11,06±2,07 13,41±1,74 16,63±2,09
Azeitera 10,47±1,25 13,58±1,51 18,67±1,46
Vera 9,33±1,72 11,03±2,44 14,61±2,37
Madurel 7,36±2,57 10,02±1,78 14,78±5,21
Algérie 10,5 13,6 18,2 Sigoise 10,52±0,50 13,61±0,58 18,16±1,37
France 10,0 11,6 15,4 Picholine 10,38±0,56 12,79±0,49 16,56±1,48
Lucques 10,63±1,85 11,00±1,00 15,00±2,45
Changlot real 8,96±0,94 11,06±0,70 14,92±1,64
Moy. 9,4±1,6 11,6±2,1 15,7±2,7
Variétés étrangères Max. 11,6 14,6 21,3
Min. 6,2 6,7 9,7
CV % 17,02 18.10 17,3
Moy. 9,6±2,1 11,9±2,8 16,0±3,7
La collection Max. 14,0 18,0 26,4
Min. 5,9 6,6 8,8
CV % 21,9 23,5 23,3
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 24. Diamètre de l’olive (mm) atteint à la fin de chaque stade de développement du fruit
pour chaque année de mesures : Valeurs maximales, minimales et moyennes et variétés
correspondantes.

Stade 1 Stade 2 Stade 3


2010
Période Nouaison - 21 Juin 21 Juin - 12 Juillet 12 Juillet - 11 Octobre
Moy. (mm) 10,14±2,30 11,91±2,40 16,48±4,16
Max. (mm) 14,50 (Branquita) 17,00 (Zarrazi) 24,00 (Souri-Liban)
Min. (mm) 6,50 (Chemchali) 6,90 (Koroneiki) 8,00 (Koroneiki)
2012
Période Nouaison - 19 Juin 19 Juin - 20 Juillet 20 Juillet - 9-Octobre
Moy. (mm) 8,94±1,84 12,71±3,40 17,10±4,48
Max. (mm) 12,09 (Besbassi) 19,98 (Besbassi) 29,80 (Tounsi)
Min. (mm) 5,20 (Souihli) 7,21 (Koroneiki) 10,21 (Chemchali)
2013
Période Nouaison - 26 Juin 26 Juin - 9 Juillet 9 Juillet - 8 Octobre
Moy. (mm) 10,44±2,25 12,23±2,78 16,04±3,16
Max. (mm) 15,92 (Tounsi) 18,06 (Tounsi) 21,63 (Conserva)
Min. (mm) 6,79 (Souihli) 6,84 (Chemchali) 8,49 (Chemchali)
2014
Période Nouaison - 25 Juin 25 Juin - 16 Juillet 16 Juillet - 15 Septembre
Moy. (mm) 9,74±2,12 11,30±3,00 14,34±3,74
Max. (mm) 14,59 (Tounsi) 17,26 (Tounsi) 21,75 (Tounsi)
Min. (mm) 5,42 (Chemchali) 5,33 (Chemchali) 6,72 (Chemchali)
2015
Période Nouaison - 29 Juin 29 Juin - 13 Juillet 13 Juillet - 15 Septembre
Moy. (mm) 10,41±2,09 12,37±2,36 15,57±3,53
Max. (mm) 14,23 (Zarrazi) 16,39 (Zarrazi) 22,99 (Zarrazi)
Min. (mm) 6,50 (Souihli) 7,30 (Souihli) 8,63 (Souihli)
2016
Période Nouaison - 19 Juin 19 Juin - 19 Juillet 19 Juillet - 21 Septembre
Moy. (mm) 7,70±1,96 10,24±2,88 14,89±4,85
Max. (mm) 11,81 (Beldi) 15,24 (Conserva) 26,90 (Tounsi)
Min. (mm) 4,47 (Leccino) 5,38 (Koroneiki) 6,49 (Koroneiki)
2017
Période Nouaison - 16 Juin 16 Juin - 19 Juillet 19 Juillet - 18 Octobre
Moy. (mm) 7,66±2,04 10,43±2,99 15,51±4,89
Max. (mm) 11,89 (Beldi) 14,95 (Beldi) 27,12 (Tounsi)
Min. (mm) 4,47 (Leccino) 5,42 (Koroneiki) 7,71 (Koroneiki)

Accroissement diamétral de l’olive en fonction des stades de développement

+ L’accroissement relatif moyen en diamètre du fruit calculé pour chaque année de l’étude est
maximal au cours du stade 1 (nouaison à la 3 ième semaine de juin) de développement des olives
chez toutes les variétés. Il est en moyenne de 61,2%±5,23 (Tableau 25).
+ Les variétés Lucques (75,9%) et Gtar (50,8%) présentent respectivement les accroissements
maximal et minimal observés durant le Stade 1.
+ Au cours du stade 2, les accroissements moyen, maximal et minimal sont de 12,7%±5,70, +31,7
(Gtar) et -1,6% (Lucques). Ces valeurs sont nettement plus faibles que celles qui sont observées au
cours du stade 3, atteignant en moyenne 26,1%±4,38 avec un maximum de 41,2 (Souri Liban) et un
minimum de 17,5% (Gtar).
+ La variété Gtar a donné le maximum du Stade 2 et le minimum des stades 1 et 3 de toute la série.
+ La variabilité moyenne entre les variétés évaluée sur la base de l’écart-type moyen par stade est
plus élevée au cours du stade 2.

Tableau 25. Valeurs moyennes, maximales et minimales des accroissements relatifs en diamètre des
olives (%) observés à chaque stade de développent du fruit (2010-2017).

Accroissement du diamètre de
l’olive (%) Stade 1 Stade 2 Stade 3
2010
Période Nouaison - 21 juin 21 Juin - 12 Juillet 12 Juillet - 11 octobre
Moy. (%) 62,9 ± 11,3 10,9 ± 9,7 26,1 ± 10,9
Max. (%) 87,5 (Koroneiki) 29,4 (P. Marocaine) 56,9 (Madurel)
Min. (%) 33,3 (Madurel) -17,7 (Sayali) 5,9 (Rkhami)
2012
Période Nouaison - 19 juin 19 Juin - 20 Juillet 20 Juillet - 9-Octobre
Moy. (%) 53,1 ± 7,2 21,1 ± 7,2 25,7 ± 7,7
Max. (%) 72,8 (Chétoui) 35,4 (Zarrazi) 51,9 (Koroneiki)
Min. (%) 38,4 (Tounsi) 6,5 (Koroneiki) 9,0 (Barouni)
2013
Période Nouaison - 26 juin 26 Juin - 9 juillet 9 Juillet - 8 octobre
Moy. (%) 63,4 ± 6,9 10,2 ± 5,5 26,4 ± 6,1
Max. (%) 84,3 (Chemchali) 23,6 (Branquita) 41,5 (Rkhami)
Min. (%) 50,1 (Rkhami) -3,7 (Chemchali) 7,9 (Branquita)
2014
Période Nouaison - 25 juin 25 Juin - 16 Juillet 16 Juillet - 15 septembre
Moy. (%) 69,5 ± 6,3 5,75 ± 10,02 24,75 ± 11,41
Max. (%) 80,7 (Tounsi) 59,7 (Tounsi) 36,2 (Tounsi)
Min. (%) 55,5 (Chemchali) -4,4 (Chemchali) -36,41 (Chemchali)
2015
Période Nouaison - 25 juin 25 Juin - 16 Juillet 16 Juillet - 15 septembre
Moy. (%) 67,4 ± 5,25 12,7 ± 3,8 19,9 ± 3,9
Max. (%) 75,4 (Souihli) 22,5 (Leccino) 28,7 (Zarrazi)
Min. (%) 57,5 (Leccino) 8,3 (P.Marocaine) 14,2 (Lucques)
2016
Période Nouaison - 19 juin 19 Juin - 19 juillet 19 Juillet - 21 septembre
Moy. (%) 57,1 ± 10,8 17,8 ± 8,9 25,2 ± 10,8
Max. (%) 77,3 (Koroneiki) 34,3 (Madurel) 59,7 (Souri)
Min. (%) 36,8 (Leccino) -3,44 (Souri) 12,1 (Branquita)
2017
Période Nouaison - 16 juin 16 Juin - 19 Juillet 19 Juillet - 18 octobre
Moy. (%) 53,9 ± 9,64 17,6 ± 7,0 28,5 ± 5,9
Max. (%) 73,3 (Vera) 33,6 (Madurel) 42,2 (Leccino)
Min. (%) 32,2 (Leccino) 3,7 (Koroneiki) 17,8 (P. Marocaine)
Moy. (%) collection 61,2 ± 5,23 12,7 ± 5,7 26,1 ± 4,38
Max. (%) collection 75,9 (Lucques) 31,7 (Gtar) 41,2 (Souri)
Min. (%) collection 50,8 (Gtar) -1,6 (Lucques) 17,5 (Gtar)

+ Les variétés suivantes montrent un accroissement maximal au cours du stade 3:


 Souri et Galega en 2016,
 Leccino en 2017,
 Madurel et Barouni en 2010.
 Koroneiki en 2012.
Toutes ces variétés présentent un accroissement très faible et même négatif au cours du stade 2.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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+ Au cours du stade 2 de développement des olives l’accroissement moyen est de 12,7%. Il est
inférieur à 10% pour les variétés Ayvalik, Arbéquina, Koroneiki, Souri, Chemchali, Galega,
Manzanille, Lucques, Chemlali, Sayali et Gerboui. Leur développement se fait en majorité (55% et
plus) pendant le stade 1. Cette caractéristique pourrait être exploitée si le même comportement
est observé chaque année pour mieux gérer l’irrigation par exemple comme c’est le cas de la
variété Koroneiki. Pour les autres variétés ce comportement n’a été observé –s’il y a lieu – que
pendant une année ou deux au plus, comme indiqué ci-dessous :
 Ayvalik-Branquita-Gemri-Azeitera-Manzanille-Lucques-Ascolana-Madurel-Marsaline-
Coratina-Sayali (2010),
 Arbéquina (2012),
 Koroneiki (2010-2012-2016-2017),
 Zarrazi-P. Marocaine-Sayali (2015),
 Souihli (2015-2016),
 Souri (2016),
 Galega (2016),
 Vera (2016-2017),
 Chemchali-Chemlali (2017).

Au cours du stade 2, certaines variétés ont montré une rétraction du diamètre des olives (Tableau
26), alors que d’autres ont continué à se développer normalement, comme le montre le tableau
suivant. L’année 2014 est celle qui a montré le plus grand nombre de variétés affectées. Les
variétés Gtar (2014, Stade 3), Sayali (2010) et Lucques (2016) sont celles qui montrent les
réductions les plus remarquables du diamètre de l’olive. La variété Chemchali a montré une
réduction du diamètre au cours du stade 2 en 2014 et en 2013.

Tableau 26. Valeurs des accroissements relatifs moyens (2010-2017) chez les variétés qui montrent
une rétraction du calibre des olives au cours de l’un des 3 stades de développement des fruits.

Année Variété % de rétraction du diamètre équatorial de l’olive


par rapport au stade précédent
2016 Souri Liban -3,41% (Stade 2)
2014 Chemchali -1,73% (Stade 2)
2014 Conserva -3,28% (Stade 2)
2014 Madurel -4,39% (Stade 2)
2014 Rkhami -3,46% (Stade 2)
2014 Gtar -36,41% (Stade 3)
2010 Koroneiki -1,25 (Stade 2)
2010 Branquita -6,01 (Stade 2)
2010 Lucques -16,83 (Stade 2)
2010 Sayali -17,71 (Stade 2)
2013 Dahbia -2,27 (Stade 2)
Chemchali -3,69 (Stade 2)

Les Tableaux 27a, 27b et 27c classent les variétés selon le niveau d’accroissement observé au cours
des différents stades phénologiques.
Tableau 27a. Variétés qui présentent un accroissement du diamètre des olives supérieur à 65% au
cours du stade 1 de leur développement.

Année Variété
2017 Vera-Koroneiki-Souihli
2016 Vera-Koroneiki-Branquita-Chemlali-Souihli-Beldi
2015 Vera-Verdal-Malarato-Dahbia-Lucques-P.Marocaine-Zarzane-Barouni-Sayali-Souihli
2014 Toutes les variétés sauf Verdal-Zarrazi-Dahbia-Souri-Azeitera-Marocaine-Coratina-
Sayali-Meski-Sigoise
2013 Vera-Koroneiki-Branquita-Dahbia-Chemchali-Galega-Picholine-Picholine Marocaine-
Marsaline-Chemlali-Sayali
2012 Chemchali-Chétoui
2010 Arbéquina-Koroneiki-Branquita-Malarato-Chemchali-Gemri-Azeiteira-Conserva-
Lucques-Ascolana-Picholine-Zarzane-Chemlali-Coratina-Sayali-Doukhar-Souihli-Rkhami
Accroissement Vera-Koroneiki-Branquita-Chemchali-Lucques-Chemlali-Sayali-Gerboui-Souihli
moyen 2010-2017

Les variétés Vera, Koroneiki, Chemchali, Chemlali, Souihli présentent généralement (plusieurs
années) un accroissement supérieur à 65% au cours du stade 1 de développement des olives.

Tableau 27b. Variétés qui présentent un accroissement du diamètre des olives inférieur à 30% au
cours du stade 3 de leur développement.

Année Variété
2017 Dahbia-Madurel-Picholine Marocaine
2016 Leccino-Branquita-Conserva-Sigoise-Madurel-Zarzane-Chétoui-sayali-Gtar
2015 Leccino-Barouni
2014 Frenjivento-Gtar
2013 Toutes sauf les variétés Changlot real – Dahbia-Azeitera-Conserva-Barouni-Chétoui-
Doukhar-Souihli-Rkhami
2012 Vera-Verdal-Zarrazi-Leccino-Branquita-Malarato-Azeitera-Madurel-Barouni-Besbassi-
Coratina
2010 Marsaline-Chemlali-Chétoui-Doukhar-Souihli-Rkhami
Accroissement Toutes sauf Ayvalik-Souri Liban-Galega-Madurel-Gerboui et Tounsi
moyen 2010-2017

+ Madurel : Accroissement < 30% au cours du stade 3 sauf en 2010 (56%, suite à un apport massif
de l’eau en septembre)

Les variétés Chemchali, Koroneiki présentent toujours (sauf 2015) un accroissement inférieur à
10% au cours du stade 2 de développement des olives.

+ Les olives Vera (79%), Branquita (81%), Malarato (76%), Dahbia (75%), Picholine (76%), Picholine
Marocaine (79%), Zarzane (77%), Barouni (76%), Besbassi (80%), Chemlali (77%), Chétoui (79%),
Doukhar (77%), Gtar (83%), Souihli (77%) et Beldi (77%) ont achevé plus de 75% de leur croissance
durant les stades 1 et 2, c.-à-d., entre la nouaison et la fin de la phase de durcissement des noyaux
(Tableau 28).
+ Les variétés Madurel-Gtar (49%), Frenjivento-Leccino (48%), Verdal-Zarrazi-Dahbia-Galega-
Barouni (41%), Souri (45%), Azeitera-Conserva (44%), Sigoise (42%), Coratina (40%), Tounsi (47%),
Meski (42%) ont réalisé plus de 40% de leur croissance durant les stades 2 et 3.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 27c. Variétés qui présentent un accroissement du diamètre des olives inférieur à 10% au
cours du stade 2 de leur développement.

Année Variété
2017 Vera-Koroneiki-Chemlali-Chemchali
2016 Vera-Koroneiki-Souri-Chemlali-Chemchali-Galega-Souihli
2015 Zarrazi-Picholine Marocaine-Sayali-Souihli
2014 Toutes les variétés sauf : Frenjivento-Leccino-Meski-Sayali-Gtar
2013 Changlot Real-Vera-Leccino-Arbéquina-Koroneiki-Dahbia-Chemchali-Azeitera-Conserva-
Galega-Sigoise-Ascolana-Picholine Marocaine- Zarzane Barouni-Chemlali-Sayali-Souihli-
Rkhami
2012 Arbéquina-Koroneiki
2010 Toutes les variétés sauf: Ayvalik-Koroneiki-Branquita-Gemri-Azeitera-Manzanille-
Lucques-Ascolana-Madurel-Marsaline-Coratina-Sayali
Accroissement Ayvalik-Arbequina-Koroneiki-Souri-Chemchali-Galega-Manzanille-Lucques-Chemlali-
moyen 2010-2017 Sayali-Gerboui

+ Pour la plupart des variétés, les olives ont réalisé 85% de leur croissance au cours des stades 1 et
3, excepté Frenjivento (82%), Leccino (79%), Zarrazi-Dahbia-Conserva (84%), Madurel (81%),
Picholine Marocaine-Barouni-Chétoui (83%) et Gtar (68%).
+ Les variétés Gerboui et Lucques n’ont pas eu de croissance au cours du stade 2. Celle des variétés
Souri-Koroneiki et Ayvalik est très faible (<5%).
+ Pour les variétés Gtar-Tounsi-Frenjivento-Leccino-Souri et Madurel, le cumul des stades 2+3 est >
45% avec au moins 2 années sur 7 où l’accroissement au cours du stade 2 ou 3 est à lui seul > 30%.

Tableau 28. Sommation des accroissements moyens réalisés au cours des différents stades de
développement des olives (Possibilité de valorisation des intrants). Valeurs moyennes sur 7 ans.

Stade 1 Stade 2 Stade 3 Stades (1+3) Stades Stades


(>60%) (>15%) (>30%) > 90% (1+2) >80% (2+3) >45%
Variété Chemchali- Chemlali- Zarrazi Gerboui Chemchali Besbassi Gtar
locale Gerboui-Souihli (>65%) Barouni Tounsi Chemlali Gtar Tounsi
Sayali-Ascolana- Besbassi Sayali
Besbassi- Chétoui- Chétoui Gerboui
Doukhar-Rkhami-Beldi- Gtar Souihli
Gemri-Coratina- Beldi
Marsaline (60-65%)
Variété Vera-Koroneiki- Frenjivento Ayvalik Ayvalik Branquita Frenjivento
étrangère Branquita-Lucques- Verdal Souri Arbéquina Leccino
(>65%) Leccino Galega Koroneiki Souri
Zarzane - Changlot Real- Dahbia Madurel Souri Madurel
Ayvalik-Arbéquina- Conserva Galega
Malarato-Manzanille- Sigoise Manzanille
Marocaine-Picholine Madurel Lucques
(60-65%) Marocaine
Accroissement du dia mètre des olives pa r sta de (%)

0
20
40
60
80

-20
100
120

Franjivento
Changloreal
Ayvalik
Vera
Verdal
Zarrazi
Leccino
Arbequina
Koroneiki
Branquita
Malarato
Dahbia
Souri Liban
Chemchali
Gemri
Stade 3

Azeitera
Conserva
Galega
Sigoise
Manzanille
Lucques
Stade 2

Ascolana
Madurel
Picholine
P. Marocaine
Zarzane
Stade1

Barouni
Meski
Besbessi
Marsaline
Chemlali
Chétoui
Coratina
Sayali
Doukhar
Gerboui
Gtar
Figure 6. Accroissement relatif moyen du diamètre équatorial des olives (%) en fonction de la variété et du stade de développement.

Tounsi
Souihli
Rkhami
Moyenne 2010-2017

Beldi
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Conclusion

+La réponse des variétés en termes d’accroissements du diamètre de l’olive pendant les différentes
phases de développement des fruits montre la diversité de comportement des variétés
indépendamment du fait qu’elles soient des olives à huile ou de table, locales ou étrangères.

+En considérant l’accroissement moyen (%) réalisé sur la période 2010-2017, toutes les variétés ont
réalisé leur accroissement maximal pendant le stade 1 de croissance du fruit avant le durcissement
des noyaux. Mais ceci n’est pas vérifié à l’échelle de l’année ; chez plusieurs variétés l’accroissement
maximal est observé au cours du stade 3 (Souri et Galega en 2016 ; Leccino en 2017 ; Madurel et
Barouni en 2010, Koroneiki en 2012).

+Pour certaines variétés (Frenjivento-Leccino-Souri-Madurel-Gtar-Tounsi), les fruits se sont


développés de manière équilibrée entre le stade 1 d’une part et les stades 2+3 de l’autre.

+L’utilisation de l’eau devra se fera de manière conséquente. Certaines variétés profiteraient de l’eau
durant le premier stade de développement alors que d’autres utiliseraient l’eau de manière plus
efficiente après le stade de durcissement des noyaux. De ce fait il est important de bien associer les
variétés en verger multi-variétal afin de subvenir correctement aux besoins de la culture de la
manière la plus efficiente au temps voulu.

On peut faire ressortir 2 types d’informations :


* Une variété dont le comportement se répète d’une année à l’autre pour le même stade
(valorisation des intrants maximale au cours de ce stade).
* Plusieurs variétés qui montrent pendant une année donnée le même comportement (à associer).

4.2.4. Pomologie des fruits à la fin de la période de maturité

+ Le Tableau 29 rapporte la pomologie des olives récoltées à la fin de la période de maturité des
fruits (en moyenne 3 semaines plus tard), lesquels ont été conservés à cette fin. A cette date,
certaines variétés ont réalisé un accroissement au niveau du diamètre équatorial (+10% en moyenne)
par rapport aux olives récoltées à IM3 (Tableau 23) ; toutefois une chute non négligeable de fruits
est observée.
+ Les valeurs moyennes (5 fruits/arbre ; 3 arbres/variété ; moy. 2012-2017 ; 42 variétés) ont varié
de 13,91 à 33,57 mm pour la longueur du fruit (L), 8,8 à 25,9 mm pour le diamètre équatorial (D),
1,14 à 1,58 pour le rapport L/D (sphéricité), 0,71 à 10,75 g pour le poids frais de l’olive (Pf), 0,39 à
4,3 g pour le poids sec des fruits (Ps) et 25,94 à 68,07% pour la teneur en eau (TE, %) de l’olive.
+ Les valeurs maximales ont été de 33,57 mm pour L (Tounsi), 25,89 mm pour D (Tounsi), 1,58 pour
L/D (Koroneiki), 10,75 g pour Pf (Tounsi), 4,30 g (Conserva) pour Ps et 68,07% pour TE (Sayali).
+ Les valeurs minimales ont été de 13,91 mm pour L (Koroneiki, Chemchali), 8,82 mm pour D
(Koroneiki), 1,14 pour L/D (Branquita, Beldi), 0,71 g pour Pf (Koroneiki), 0,39 g (Koroneiki) pour Ps et
25,95% pour TE (Koroneiki).

Remarque : Les variétés Tounsi, Gemri, Koroneiki, Galega, Branquita et Azeitera ont montré une
régression du diamètre des olives (-10,7 à -1,8%) lorsque celles-ci sont récoltées au-delà du stade
IM3. Par contre les variétés Gtar, Beldi, Besbassi, Sayali, Chemlali, Madurel et Lucques ont tiré profit
de ce ‘retard de récolte’ et ont assuré plus de +20% d’accroissement de diamètre, avec toutefois une
chute d’olives.
+ Le rapport moyen Pnoyau /Pfruit est de 13,88±4,62%. Le maximum est de 28,16% (Madurel) et le
minimum de 8,31% (Picholine).
+ La teneur en eau des fruits (TE) a varié de 52,9% à 68,1%. Elle est particulièrement faible chez la
variété Koroneiki et élevée chez Sayali.
+ La valeur moyenne de TE (2012-2017) est de 56,4±8,4%pour les variétés étrangères et de
55,9±6,5% pour les Tunisiennes.
+ Les variétés peuvent être classées en 3 groupes sur la base de TE :
G1 : TE > 60% : Meski-Sayali-Tounsi-Verdale-Frenjivento-Coratina-Azeitera et Lucques
G2 : TE < 56% (moyenne de la série) : Chemlali-Chétoui-Souihli-Chemchali-Gemri-Barouni-Rkhami-
Zarzane-Koroneiki-Malarato-P. Marocaine-Picholine.
G3 : TE comprise entre les deux seuils, le reste des variétés.
62% des variétés Tunisiennes ont une TE > moyenne de la collection (56%)
43% des variétés étrangères ont une TE > moyenne de la collection (56%).

+ Le rapport Pnoyau/Pfruit varie de 28,2% à 8,8%. Il est particulièrement faible chez la variété
Picholine et Beldi et élevé chez Madurel et Doukhar où le noyau représente plus du quart du poids
frais de l’olive.
+ La valeur moyenne de ce ratio (2012-2017) est de 13,7±4,3% pour les variétés étrangères et de
14,4±5,1% pour les variétés.
+ Chez les variétés Chemchali (23,3±7,4%), Madurel (28,2±10,2%), Doukhar (25,3±9,1%) et Souihli
(22,9±9,2%) le poids du noyau représente environ le quart du poids frais de l’olive.
+ Chez les variétés Verdal (9,3±1,1%), Manzanille (9,2±0,2%), Ascolana (8,3±0,8%), Picholine
(8,8±3,8%), Beldi (9,1±2,9%) et Marsaline (9,2±5,1%) le noyau représente moins de 10% de P fruit
+ Chez les variétés Chemchali, Galega, Madurel, Marsaline, Sayali, Doukhar et Souihli, l’écart-type
représente de 32% à 65% de la valeur moyenne du ratio Pnoyau/Pfruit.
+ Cette variabilité importante du ratio Pnoyau/Pfruit ne concerne pas uniquement les fruits à gros
noyaux (cas de Sayali, Pnoyau/Pfruit = 11,8±7,7).

+ Les variétés peuvent être classées en 3 groupes sur la base de ce ratio :


• G1 : Pnoyau/P fruit > 20% : Chemchali-Madurel-Doukhar.
• G2 : Pnoyau/P fruit < 10% : Marsaline-Beldi-Manzanille-Verdale et Picholine.
• G3 : Pnoyau/P fruit comprises entre les deux seuils, le reste des variétés.
24% des variétés Tunisiennes ont un ratio Pnoyau/Pfruit > moyenne de la collection (14%).
32% des variétés étrangères ont un ratio Pnoyau /Pfruit > moyenne de la collection (14%).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 29. Analyse statistique descriptive des caractéristiques pomologiques quantitatives de


l’olive. Valeurs mesurées à la fin de la période de maturité des fruits (moyenne 2012-2017) et
arrangées par pays d’origine en fonction de la variété.

Pays d’origine Variétés Longueur Diamètre* % Sphéricité Pnoy/Pfruit


(mm) (mm) L/D fruit PF (g/fruit) PS (g/fruit) TE (%) (%)
Variétés Chemlali 16,3±1,23 11,31±0,98 +19,8 1,44±0,02 1,16±0,33 0,62±0,17 52,07±4,36 15,8±3,3
principales Chétoui 19,5±2,62 14,93±2,34 +16,4 1,31±0,05 3,00±1,50 0,72±0.45 55,62±5,32 11,4±1,8
Meski 26,4±3,21 21,68±1,58 +5,9 1,22±0,07 7,57±4,02 3,02± 60,15±5,1 -
Variétés Sayali 20,7±2,98 20,04±4,49 +23,5 1,21±0,20 4,73±2,70 1,26±0,16 68,07±20,09 11,8±7,7
Secondaires Souihli 15,3±1,46 10,49±0,58 +8,8 1,46±0,09 0,96±0,16 0,47±0,07 53,30±3,31 22,9±9,2
Chemchali 13,9±2,30 9,51±1,69 +8,5 1,47±0,12 0,79±0,48 0,42±0,01 40,32±5,83 23,3±7,4
Besbessi 30,3±2,54 23,06±4,41 +25,2 1,31±0,07 10,16±1,54 - - 13,5±3,2
Tounsi 33,6±2,46 25,89±4,49 -1,8 1,31±0,09 10,75±0,00 3,45±0,45 67,91±19,1 16±3
Zarrazi 28,3±2,58 23,12±2,76 -0,02 1,23±0,07 8,86±3,98 3,70±0,35 59,57±5,84 12,2±0,7
Gemri 19,5±2,44 16,35±2,36 - 4,4 1,19±0,04 3,19±1,98 2,33±0,19 53,81±2,22 10,6±0,3
Ascolana 25,4±5,20 19,81±4,48 + 2,6 1,29±0,04 7,19±4,08 3,27±1,02 55,05±5,41 8,3±0,8
Barouni 23,8±3,19 18,74±4,12 + 11,4 1,25±0,10 5,24±2,71 3,01±1,54 54,04±1,72 11,2±0,5
Marsaline 29,3±1,86 23,59±1,25 + 15,4 1,24±0,07 9,28±1,57 3,31±0,54 59,36±4,31 9,2±5,1
Beldi 26,3±1,56 23,17±0,96 + 20,6 1,14±0,02 8,00±0,87 3,22±0,57 59,83±4,47 9,1±2,9
Rkhami 20,9±2,89 15,12±1,52 + 9,2 1,38±0,08 2,91±0,78 1,40±0,39 54,51±2,23 13,3±1,6
Doukhar 15,8±0,29 11,86±0,61 + 7,4 1,34±0,05 1,42±0,13 0,67±0,04 51,02±7,47 25,3±9,1
Gtar 27,5±3,02 21,41±0,00 +39,2 1,28±0,07 7,21±2,21 3,39±0,44 53,03±2,63 13,0±1,2
Moy. 23,1±5,7 18,2±5,2 12,2 1,3±0,1 5,4±3,3 2,1±1,2 55,9±6,5 14,4±5,1
Variétés Max. 33,6 25,9 +39,2 1,5 10,8 3,7 68,1 25,3
Tunisiennes Min. 13,9 9,5 -4,4 1,1 0,8 0,4 40,3 9,1
CV % 24,7 29 91 7,7 61,1 57,1 11,6 35,4
Grèce Koroneiki 13,9±0,98 8,82±0,81 - 8,9 1,58±0,03 0,71±0,26 0,39±0,02 52,95±1,12 18,7±4,2
Ayvalik 18,1±7,54 17,14±8,64 +16,7 1,16±0,05 2,83±3,15 - - 13,4±1,8
Liban Souri - - - - - - -
Espagne Arbéquina 16,3±4,34 14,15±3,12 +13,5 1,15±0,06 1,58±0,91 0,87±0,34 56,47±4,51 15,2±2,0
Manzanille 22,4±2,66 19,16±2,14 +11,6 1,17±0,06 3,85±2,59 1,05±1,48 56,76±4,98 9,2±0,2
Verdal 24,8±1,09 20,14±1,55 +3,2 1,24±0,05 5,70±2,22 2,46±0,70 62,87±5,60 9,3±1,1
Zarzane 22,8±0,87 16,86±1,16 +9,4 1,36±0,06 4,00±0,67 1,98±0,16 52,94±3,10 12,5±0,9
Italie Leccino 21,2±3,14 15,68±1,41 +7,7 1,35±0,13 2,83±0,98 1,32±0,32 57,43±5,88 17,5±4,0
Malarato 14,9±2,41 10,75±1,60 +0,1 1,39±0,07 1,13±0,54 0,61±0,25 50,45±7,72 17,1±1,9
Conserva 27,4±3,22 21,39±2,36 +8,2 1,27±0,06 7,66±2,29 4,30±1,5 55,55±5,36 11,9±1,4
Frenjivento 19,2±3,01 15,78±2,73 +9,1 1,22±0,07 3,12±1,65 1,66±0,22 60,84±4,61 11,6±2,7
Coratina 23,4±2,68 17,38±1,70 +6,7 1,34±0,04 3,83±1,78 1,55±0,34 66,14±0,02 13,0±3,7
Maroc P Marocaine 24,3±0,95 18,84±1,17 +12,1 1,29±0,04 5,02±1,17 2,14±0,19 52,27±10,06 13,0±4,4
Dahbia 26,4±1,64 17,77±0,51 +14,3 1,49±0,08 4,70±1,40 2,18±0,20 59,63±5,59 12,2±1,1
Portugal Galega 17,6±1,95 12,57±1,69 -10,7 1,40±0,07 2,12±0,82 0,84±0,20 58,21±7,39 13,4±5,1
Branquita 18,2±6,15 15,98±5,47 - 3,9 1,14±0,02 4,27±1,56 2,15±0,18 57,01±4,12 10,5±0,6
Azeitera 22,5±1,64 18,43±1,48 -1,3 1,22±0,04 4,72±1,19 1,82±0,47 65,00±4,96 11,6±1,9
Vera 21,4±1,78 16,86±1,35 +15,4 1,27±0,06 3,83±1,36 1,92±0,33 56,43±3,73 15,6±2,7
Madurel 17,4±1,04 20,40±1,28 38,0 1,24±0,52 1,67±0,40 0,80±0,10 55,42±1,69 28,2±10,2
Algérie Sigoise 24,3±1,90 19,13±0,97 +5,4 1,27±0,07 5,26±0,43 2,08±0,07 58,24±1,56 12,6±1,5
France Picholine 28,2±1,08 18,52±0,83 +11,8 1,52±0,07 4,94±0,94 2,36±0,33 54,85±6,22 8,8±3,8
Lucques 22,6±2,57 19,73±8,91 +31,5 1,32±0,73 3,34±3,39 2,16±0,28 62,37±5,02 15±2,5
Changlot real 19,4±1,06 15,23±0,80 +2,1 1,28±0,14 2,71±0,15 - - 10,6±0,4
Moyenne 21,2±4,0 16,9±3,1 +8,7±11,3 1,3±0,1 3,6±1,7 1,7±0,9 56,4±8,4 13,7±4,3
Max 28,2 21,4 +38 1,6 7,7 4,3 66,1 28,2
Variétés Min 13,9 8,8 -10,7 1,1 0,7 0,4 25,9 8,8
étrangères CV % 18,9 19 +130 7,7 47,2 52,9 14,9 31,4
Moyenne 22,04±4,91 17,5±4,2 10,2±11,2 1,30±0,11 4,42±2,70 1,91±1,08 56,18±7,44 14,04±4,6
La collection Max 33,57 25,9 +39,2 1,58 10,75 4,3 68,07 28,16
Min 13,91 8,8 -10,7 1,14 0,71 0,39 25,95 8,77
CV % 22,2 24 +110 8,5 61,4 56,5 13,24 32,8
*NB : la case correspondant au % représente l’accroissement du diamètre de l’olive entre les dates IM3 (récolte) et celle marquant la fin de
la maturité des olives (date de mesures pomologiques sur des échantillons d’olives laissés sur l’arbre à cette fin).

Le Tableau 30 récapitule les maxima et les minima des paramètres pomologiques du fruit (L, D, L/D,
Pf, Ps et TE) avec indication sur la variabilité qui est exprimée en termes d’écart-type, montrant une
grande dispersion des points (variétés) pour les paramètres D, L, Pf, L/D et TE.
+ Les variétés tunisiennes présentent une plus grande variabilité par rapport à la moyenne pour les
paramètres L, l, Pf, Ps et Pnoyau/Pfruit. La dispersion des points est importante pour L, l, TE, Pf.
+Les variétés Ayvalik, Lucques, Ascolana et Arbéquina ont une grande variabilité pour au moins 3
paramètres pomologiques parmi les sept étudiés.
+Les variétés Sayali et Barouni montrent une grande variabilité pour tous les paramètres
pomologiques.

Tableau 30. Valeurs maximales et minimales des paramètres pomologiques du fruit : L, D, L/D, Pf, Ps
et TE et variété correspondante.

L D L/D Pf Ps TE Pnoyau/Pfruit
(mm) (mm) (g) (g) (%) (%)
Variétés Tounsi Tounsi Chemchali Tounsi Zarrazi Sayali Doukhar
Maximum

locales (33,6) (25,9) (1,47) (10,8) (3,70) (68,07) (25,3)


Variétés Picholine Conserva Koroneiki Conserva Conserva Coratina Madurel
étrangères (28,2) (21,4) (1,58) (7,66) (4,3) (66,14) (28,2)
Variétés Chemchali Chemchali Beldi Chemchali Chemchali Chemchali Beldi
Minimum

locales (13,9) (9,5) (1,14) (0,79) (0,42) (40,32) (9,1)


Variétés Koroneiki Koroneiki Branquita Koroneiki Koroneiki Koroneiki Picholine
étrangères (13,9) (8,8) (1,14) (0,71) (0,39) (25,95) (8,8)
(L) Longueur des olives, (D) Diamètre équatorial, Ratio L/D, (Pf) Poids frais, (Ps) Poids sec, (TE) Teneur en eau des olives.

L’analyse statistique des données est portée aux tableaux 31 et 32 qui présentent un descriptif de
l’analyse des paramètres quantitatifs de l’olive et les groupes de variétés distingués par l’ACP pour
les principaux paramètres du fruit.
L’analyse en composantes principales relative aux paramètres de l’olive a montré 3 groupes de
variables rassemblant : Groupe 1 : (L, PF), Groupe 2 : (Dm) et Groupe 3 : la sphéricité de l’olive (Sph).

Tableau 31. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables du fruit et les axes de l’ACP.

Axes de l'ACP Axe 1 Axe 2


Variance (%) 63,94 22,91
% Cumulative 63,94 86,85
Variables Corrélations entre les variables et les axes
Dmoy 0,942 -0,080
L 0,690 0,558
Sph 0,560 0,763
PF 0,938 0,125

Le tableau ci-dessous présente la répartition des variétés sur la base des résultats de l’ACP pour les
paramètres pomologiques de l’olive. Le groupe 1 représente les variétés les plus performantes de
point de vue caractéristiques et pomologie des olives.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 32. Analyse en composantes principales pour les paramètres pomologiques de l’olive
présentés par groupe de variétés (Locales et étrangères).

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4


(haut-droite) (bas-droite) (haut-gauche) (bas-gauche)
Var 8 : Besbassi Var 3 : Meski Var 1 : Chemlali Var 12 : Barouni
Var 9 : Tounsi Var 4 : Sayali Var 2 : Chétoui Var 24 : Arbéquina
Var 10 : Zarrazi Var 13 : Marsaline Var 5 : Souihli Var 17 : Zarzane
Var 11 : Gemri Var 15 : Rkhami Var 6 : Chemchali Var 22 : Ayvalik
Var 14 : Beldi Var 20 : Gtar Var 16 : Doukhar Var 28 : Malarato
Var 23 : Souri-Liban Var 25 : Manzanille Var 18 : Gerboui Var 30 : Frenjivento
Var 29 : Conserva Var 26 : Verdal Var 21 : Koroneiki Var 35 : Galega
Var 33 : P. Marocaine Var 32 : Ascolana Var 27 : Leccino Var 38 : Vera
Var 36 : Branquita Var 31 : Coratina Var 39 : Madurel
Var 37 : Azeitera Var 34 : Dahbia Var 42 : Lucques
Var 40 : Sigoise Var 41 : Picholine Var 43 : Changlot Real

Une classification selon le rapport Pnoyau/Pfruit est donnée au Tableau 33. Les variétés à moyen/gros
fruit (> 15 mm à maturité, excepté Chétoui) présentent généralement les ratios les plus faibles. Leurs
noyaux représentent au maximum 11,4% du poids frais du fruit.
Les variétés à petit fruit comme Chemlali et Koroneiki ont donné des ratios élevés. Leurs noyaux
représentent jusqu’à 18% du poids du fruit.

Les photos suivantes montrent la diversité des formes des fruits chez l’olivier
Figure 7. Analyse en composantes principales pour les paramètres pomologiques de l’olive (a) et en
rapport avec les variétés (b).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 33. Classification des variétés d’olivier selon la proportion du noyau par rapport au poids
frais de l’olive (poids du noyau / poids du frais du fruit, Pnoyau/Pfruit, %).

Classe 4 : Classe 3 : Classe 2 : Classe 1 :


17,5 < Pnoyau/P fruit < 28,2 13,0 < Pnoyau/Pfruit < 17,1 11,6 < Pnoyau/Pfruit <13,0 8,3 < Pnoyau/P fruit < 11,4
Variétés Chemchali Chemlali Sayali Gemri
Tunisiennes Doukhar Rkhami Zarrazi Barouni
Souihli Tounsi Gtar Chétoui
Meski Beldi
Gerboui Marsaline
Neb Jmel
Variétés Madurel Picholine Marocaine Frenjivento Ascolana
étrangères Leccino Ayvalik Zarzane Picholine
Koroneiki Galega Azeitera Manzanille
Souri Arbéquina Conserva Branquita
Vera Dahbia Changlot real
Lucques Sigoise Verdal
Malarato Coratina

La relation statistique établie entre le diamètre de l’olive à maturité et le rapport Pnoyau /P fruit montre
une corrélation négative mais significative avec un coefficient de corrélation r = - 0,46 (Figure 8).

30 y = -0,510x + 22,73
R² = 0,212
25
Pnoy/Pf olive (%)

20

15

10

0
0 5 10 15 20 25 30

Diamètre de l'olive (mm)

Figure 8. Relation statistique établie entre le diamètre de l’olive à maturité et le rapport P noyau /Pfruit
4.2.5. Pomologie des noyaux à la fin de la période de maturité des fruits

Le Tableau 34 présente les données relatives à la pomologie des noyaux des olives à maturité.
+ Les variétés peuvent être classées en 3 groupes sur la base du poids du noyau comme suit.
• G1: Pnoyau > 0,6 : Ayvalik- Vera – Zarrazi – Besbassi - Dahbia – Conserva – Sigoise – Ascolana – P.
Marocaine – Marsaline – Coratina – Beldi.
• G2: Pnoyau < 0,4 : Frenjivento – Changlot real – Arbéquina – Koroneiki – Malarato – Chemchali –
Galega – Chemlali – Chétoui – Doukhar – Souihli.
• G3: Pnoyau compris entre les deux seuils, le reste des variétés y compris Manzanille, Picholine et
Sayali.
+ Chez les variétés Besbassi et Zarrazi, le poids du noyau est > 1,0 g.
+ Chez la plupart des variétés, Lnoyau/lnoyau est > 1,7, il est de l’ordre de 1,5 chez Arbéquina et Beldi.

Tableau 34. Analyse statistique descriptive des caractéristiques pomologiques quantitatives des
noyaux de l’olive (moyenne de 2012-2013-2015). Valeurs arrangées par pays d’origine et par variété.

Forme du Position du diamètre Forme du sommet


noyau transversal maximal et de la base du
Pays d’origine Variétés Lnoyau (mm) lnoyau (mm) Lnoy/lnoy Pnoyau (g) noyau
Chemlali 11,8±0,22 5,06±0,08 2,33±0,01 0,33±0,22 Allongé Centrale Arrondie/tronquée
Variétés Chétoui 16,8±2,21 6,18±0,27 2,72±0,22 0,32±0,19
Sayali 14,91±1,11 7,87±0,54 1,9±0,09 0,42±0,19 Elliptique Vers la base Arrondie/pointue
Elliptique- Centrale Arrondie/arrondie
Variétés Souihli 10,94±1,05 5,29±0,23 2,07±0,16 0,21±0,07 allongée
Secondaires Chemchali 11,45±1,77 5,31±0,44 2,15±0,16 0,22±0,05 ovoïde
Tounsi 20,09±2,01 10,9±0,21 1,84±0,05 ovoïde
elliptique- Centrale Arrondie/arrondie
Zarrazi 18,9±1,16 9,66±0,51 1,96±0,11 1,12±0,1 sphérique
Besbessi 20,98±0,00 9,97±0.00 2,1±0,14 1,37±0,54
Gemri 13,04±1,11 7,79±0,55 1,67±0,02 0,45±0,11
Ascolana 17,29±1,04 8,26±0,37 2,09±0,03 0,76±0,16
Barouni 13,16±0,08 6,88±0,32 1,92±0,08 0,4±0,07 Elliptique Vers le sommet Arrondie/arrondie
Elliptique- Centrale Arrondie/arrondie
Marsaline 17,17±2,44 8,41±0,8 2,03±0,16 0,77±0,34 sphérique
Beldi 15,22±1,21 9,89±0,81 1,54±0,07 0,82±0,05
Rkhami 15,04±1,73 6,8±0,07 2,21±0,28 0,41±0,07
Doukhar 12±0,17 6,34±0,14 1,89±0,06 0,37±0,16 Sphérique Centrale Arrondie/arrondie
Moy. 15,1±3,2 7,6±1,9 2,0±0,3 0,6±0,3
Variétés Max. 21,0 10,9 2,7 1,4
Tunisiennes Min. 10,9 5,1 1,5 0,2
CV % 21,1 24,5 13,7 61,3
Grèce Koroneiki 10,78±00,81 4,97±0,04 2,17±0,37 0,17±0,08 ovoïde
Ayvalik 13,84±1,21 8,3± 1,67±0,06 0,68±0,07 sphérique
Arbéquina 10,83±0,58 6,94±0,41 1,56±0,04 0,33±0,06 sphérique centrale Arrondie/Arrondie

Espagne Manzanille 14,7±1,6 7,95±0,12 1,85±0,08 0,57±


Verdal 14,78±0,83 8,33±0,55 1,78±0,2 0,58±0,07 ovoïde Vers la base Arrondie/pointue
Zarzane 15,08±0,6 7,07±0,21 2,13±0,13 0,53±0,07 Elliptique Centrale Arrondie/arrondie
Elliptique- Centrale Arrondie/pointue
Leccino 16±3,24 7,62±0,07 2,1±0,41 0,59±0,1 ovoïde
Malarato 10,27±1,36 5,59±0,78 1,84±0,04 0,21±0,08 ovoïde Centrale Arrondie/arrondie

Italie Conserva 18,16±0,0 8,44±0,11 2,15±0,04 0,85±0,06


Frenjivento 11,48±0,98 7,05±0,38 1,62±0,05 0,35±0,06 sphérique centrale Arrondie/arrondie
Coratina 16,53±2,19 8,28±0,7 2.0±0,19 0,63±0,18 Ovoïde
Elliptique- Centrale Arrondie/pointue
Maroc P Marocaine 16,3±0,78 8,22±0,28 1,98±0,14 0,65±0,15 ovoïde
Dahbia 18,92±1,21 7,36±0,18 2,57±0,19 0,65±0,01 allongée Vers le sommet Arrondie/pointue
Galega 12,75±0,96 6,22±0,37 2,06±0,19 0,31±0,04 Sphérique Vers la base Arrondie/pointue
Portugal Branquita 12,34±0,71 9,02±0,52 1,37±0,01 0,55±0,1 sphérique Centrale Arrondie/arrondie
Azeitera 15,01±1,19 7,8±0,36 1,92±0,09 0,55±0,06 elliptique Centrale Arrondie/pointue
ovoïde- Vers le sommet Arrondie/arrondie
Vera 14,58±1,23 8,2±0,5 1,78±0,05 0,61±0,08 sphérique
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Madurel 12,65±1,54 6,04±0,07 2,09±0,22 0,43±0,24 Allongé Centrale Pointue/tronquée


Algérie Sigoise 15,62±1,13 8,05±0,28 1,94±0,09 0,65±0,07 elliptique Centrale Arrondie/Pointue
Picholine 19,46±1,76 7,08±0,4 2,75±0,27 0,43±0,1 Allongé- incurvé Centrale Pointue/pointue
France
Lucques 23,04±2,41 6,96±0,06 3,32±0,22 allongée
Changlot real 10,91±1,24 6,49± 1,68±0,06 0,3±0,05 Sphérique
Moy. 14,8±3,2 7,36±1,03 2,02±0,44 0,51±0,17
Variétés Max. 23,04 9,02 3,32 0,85
étrangères Min. 10,27 4,97 1,37 0,17
CV % 21,96 14,02 21,67 34,43
Moy. 14,94±3,19 7,48±1,41 2,01±0,36 0,52±0,26
La collection Max. 23,04 10,90 3,32 1,37
Min. 10,27 4,97 1,37 0,17
CV % 21,35 18,85 18,41 49,06

Le processus de durcissement des noyaux a été suivi au cours des campagnes 2015, 2016 et 2017
pour l’ensemble des variétés de la collection. L’évolution du développement du noyau est portée au
Tableau 35.

2016 et 2017 : le début du durcissement des noyaux est avancé par rapport à 2015.
Au cours de la 2ième semaine de juillet tous les noyaux sont durs à la coupe quelque soit l’année et la
variété.
En 2015 : les variétés Zarrazi et Marocaine ont pris de l’avance par rapport aux autres variétés, cette
avance s’est estompée par la suite.
En 2016 : les variétés Souihli, Coratina et Rkhami ont pris beaucoup d’avance sur les autres variétés
dès le départ. Les variétés Madurel, Doukhar, Manzanille, Frenjivento, Chemchali, Beldi, Tounsi,
Gemri, Malarato et Leccino ont été les dernières à durcir leurs noyaux.
En 2017 : les variétés Sigoise, Manzanille, Conserva, Coratina, Gtar, P. Marocaine, Malarato et
Arbéquina sont celles qui ont pris le plus d’avance. Leccino est la plus tardive.
Coratina : avance de durcissement des noyaux en 2016 et 2017.
Picholine Marocaine : avance de durcissement des noyaux en 2015 et 2017.

La viscosité de l’intérieur du noyau ne va pas de pair avec la dureté à la coupe.


La membrane couvrant le noyau joue un rôle dans le degré de dureté à la coupe.

L’analyse statistique des données relatives au noyau des olives est portée aux tableaux 36 et 37 qui
présentent un descriptif de l’analyse des paramètres quantitatifs du noyau des olives et les groupes
de variétés distingués par l’ACP pour les principaux paramètres du noyau.
L’analyse en composantes principales relative aux paramètres du noyau a montré 3 groupes de
variables rassemblant : Groupe 1 : (Lnoyau, Pnoyau) en plus du Pf fruit et de sa longueur, Groupe 2 :
(Dmoy, ln) et le Groupe 3 : la sphéricité de l’olive (Sph), les ratios Ln/ln et P noyau/Pfruit.
Tableau 35. Evolution de l’endocarpe et du péricarpe au cours du développement des olives. Observations réalisées au cours des années 2015-2016 et 2017 (10 fruits*3
arbres/variété/année).

Période 2015 2016 2017


Dureté des noyaux
Mi juin En général : Noyaux tendres à la coupe En général : Noyaux moyennement durs à la coupe En général : Noyaux moyennement tendres à la coupe
Exception : Noyaux moyennement durs à la Exception : Noyaux durs à la coupe pour Souihli,
coupe pour Zarrazi et P. Marocaine Coratina, Rkhami
Début Juillet Noyaux moyennement durs à la coupe Noyaux durs à la coupe en général Noyaux moyennement durs à la coupe en général.
Exception : Noyaux moyennement durs à la Exception : Noyaux durs à la coupe pour Sigoise, Manzanille, Conserva,
coupe pour Madurel, Doukhar, Manzanille, Coratina, Gtar, Picholine Marocaine, Malarato et Arbéquina
Frenjivento, Chemchali, Beldi, Tounsi, Gemri,
Malarato, Leccino
Mi Juillet Noyaux durs à la coupe Noyaux durs à la coupe Noyaux durs à la coupe
Présence de membrane autour de l’endocarpe (péricarpe)
Période 2015 2016 2017
Mi juin Tendre et transparente Verdâtre moyennement dure Membrane blanchâtre moyennement dure
Exception : Tendre et blanchâtre pour Exception : Tendre, blanchâtre : Sayali
Zarrazi, Picholine Marocaine et Leccino Exception : Verdâtre dure : Conserva, Souri, Rkhami
Début Juillet Verdâtre moyennement dure Verdâtre et dure Verdâtre moyennement dure en général.
Exception : Blanchâtre et tendre: Souihli, Exception : Verdâtre moyennement dure chez les Exception : Verdatre et dure chez les variétés Sigoise, Manzanille,
Coratina et Malarato variétés Madurel, Doukhar, Manzanille, Frenjivento, Conserva, P. Marocaine, Coratina, Gtar, Malarato et Arbéquina
Chemchali, Beldi, Gemri, Malarato et Leccino
Mi Juillet Verte et dure Verte et dure Verte et dure
Intérieur de l’endocarpe
Mi juin Visqueux Visqueux Pâteux chez les variétés Souihli, Souri, Visqueux
Coratina, Rkhami, Conserva
Début Juillet Visqueux Pâteux chez la plupart des variétés Visqueux chez les variétés Dahbia, Sayali, Neb jmel, Souri, Verdal,
Frenjivento, Changlot real, Zarrazi, Branquita, Beldi, Chemchali, Gerboui,
Ascolana, Leccino, Arbéquina.
Pâteux : Tounsi, Zarzane, Arbéquina
Dur : pour Malarato, Gtar, Coratina, Marocaine, Sigoise, Barouni,
Manzanille, Conserva.
Mi Juillet Dur Dur Dur
NB.L’évaluation portée est d’abord générale. Les variétés qui font exception sont notifiées ensuite.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 36. Pourcentage d’inertie et corrélation entre les variables du noyau des olives
et les axes de l’ACP.

Axes de l'ACP Axe 1 Axe 2


Variance (%) 57,99 21,41
% Cumulative 57,99 79,40
Variables Corrélations entre les variables et les axes
Ln 0,819 0,5024
ln 0,915 -0,185
Ln/ln -0,034 0,948
Pnoyau/Pfruit 0,904 0,092

Le tableau 37 présente la répartition des variétés sur la base des résultats de l’ACP pour les
paramètres pomologiques du noyau de l’olive. Le groupe 1 représente les variétés les plus
performantes pour les paramètres relatifs au noyau (Figure 9).

Tableau 37. Analyse en composantes principales pour les paramètres pomologiques du noyau de
l’olive présentés par groupe de variétés (Locales et étrangères)

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4


(haut-droite) (bas-droite) (haut-gauche) (bas-gauche)
Var 8 : Besbassi Var 3 : Meski Var 1 : Chemlali Var 12 : Barouni
Var 9 : Tounsi Var 4 : Sayali Var 2 : Chétoui Var 24 : Arbéquina
Var 10 : Zarrazi Var 13 : Marsaline Var 5 : Souihli Var 17 : Zarzane
Var 11 : Gemri Var 15 : Rkhami Var 6 : Chemchali Var 28 : Malarato
Var 14 : Beldi Var 20 : Gtar Var 16 : Doukhar Var 30 : Frenjivento
Var 18 : Gerboui Var 22 : Ayvalik Var 21 : Koroneiki Var 35 : Galega
Var 23 : Souri-Liban Var 25 : Manzanille Var 27 : Leccino Var 39 : Madurel
Var 29 : Conserva Var 26 : Verdal Var 43 : Changlot Real
Var 31 : Coratina Var 32 : Ascolana
Var 33 : P. Marocaine Var 36 : Branquita
Var 34 : Dahbia Var 37 : Azeitera
Var 41 : Picholine Var 38 : Vera
Var 42 : Lucques Var 40 : Sigoise
Figure 9. Analyse en composantes principales pour les paramètres du noyau (a) et en rapport
avec les variétés (b).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4.2.6. Production d’olives

+ La production d’olives a varié en fonction de l’année d’alternance et de la variété (Tableau 38).


+ En 2010, seules les variétés Chemlali, Chétoui, Arbéquina, Koroneiki, Galega et Malarato ont eu une
production soit 14% des variétés cultivées au sein de la collection avec des productions moyennes (3
arbres/variété) allant de 4,1 (Arbéquina) à 12 kg/arbre (Chemlali).
+ En 2012 et 2015, 44% des variétés ont produit des olives. Les productions maximales et minimales
enregistrées en 2012 ont été respectivement de 34,3 kg/arbre (Chemlali) et 0,1 kg/arbre
(Manzanille). Celles de 2015 n’ont pas dépassé 5 kg/arbre (Galega, Arbre 1).
+ En 2013, plus de la moitié des variétés (51%) ont produit des fruits ; la production moyenne a varié
de 2 (Sayali) à 26,3 kg/arbre (Galega).
+ En 2014, le nombre de variétés productives a considérablement baissé par rapport à 2013 (27% des
arbres productifs) avec une production maximale de 20,2 kg/arbre chez Zarzane.
+ Pour l’année 2016, 95% des variétés ont produit des fruits avec cependant un niveau de production
faible atteignant 12,0 kg/arbre chez Chemlali et 15 kg/arbre chez Souihli.
+ Le niveau de production a été plus faible en 2017 ; 66% des variétés ont produit des fruits. Le
niveau maximal est de 9 kg/arbre observé chez les variétés Malarato et Madurel.

Tableau 38. Production d’olives (kg/arbre) au niveau de la collection variétale de Nabeul durant la
période 2010-2017.

Production moyenne
Année % de variétés Sur la base des variétés Toutes les variétés et Production maximale
productives productives seulement arbres* (kg/arbre)
2010 15 8,5±2,5 1,2±3,1 12 (Chemlali)
2012 44 6,8±8,1 3,0±6,3 34,3 (Chemlali)
2013 51 10,9±6,7 5,4±7,2 26,3 (Galega)
2014 27 6,2±6,2 1,6±4,2 20,2 (Zarzane)
2015 44 1,0±1,3 0,3±0,9 5,00 (Galega)
2016 95 4,6±3,5 2,9±3,6 15,00 (Souihli)
2017 66 2,3±2,3 1,0±1,9 9,00 (Madurel-Malarato)
*en comptabilisant les variétés à production nulle.

+ La production moyenne enregistrée au cours des sept années de l’étude est de 2,3±2,4 kg/arbre
toutes variétés et années confondues (en comptabilisant les arbres qui n’ont pas produit) avec des
minima (< 500 g /arbre en moyenne) observés chez les variétés Oueslati, Meski, Tounsi, Zarrazi,
Besbassi, Gtar, Gerboui et Neb Jmel pour les variétés tunisiennes et Ayvalik, Souri, Manzanille et
Lucques pour les variétés étrangères. Le maximum de production (moyenne 3 arbres) est observé
chez les variétés Chemlali (8,7±11,9), Malarato (8,7±7,8), Galega (8,7±9,0), Zarzane (6,1±7,3) et
Leccino (5,4±7,4). Ces variétés sont suivies par Picholine (4,2±4,3), Chemchali (3,7±6,4), Chétoui
(3,2±3,9), Doukhar (3,2±3,5), Arbéquina (3,5±3,6) et Koroneiki (4,4±5,6).
+ Les productions cumulées sont rapportées dans la figure 10.

+ Les variétés Chemlali, Chemchali, Koroneiki, Zarzane, Leccino et Malarato montrent la plus grande
variabilité interannuelle et qui est associée aux niveaux de production les plus élevés.
+La variété Chétoui du nord de la Tunisie a montré une variabilité beaucoup plus faible avec une
production moyenne (2010-2017) de 3,2±3,9 kg/arbre (en comptabilisant les années de production
et de non production).
+ Les variétés secondaires de Tunisie Chemchali et Doukhar ont produit respectivement 3,7 kg/arbre
et 3,2 kg/arbre, en moyenne.
+ Les variétés étrangères les plus performantes sont : Malarato (8,7±7,8), Galega (8,7±9,0), Zarzane
(6,1±7,3), Leccino (5,4±7,4), Koroneiki (4,4±5,6), Picholine (4,2±4,3) et Arbéquina (3,5±3,6).
+ Malarato est la variété italienne la plus productive.
+Arbéquina et Zarzane sont les variétés Espagnoles les plus performantes.
+Koroneiki est la variété Grecque la plus performante.
+ Galega est la variété portugaise la plus performante.
+ Picholine est la variété Française la plus performante.
+Les variétés originaires du Maroc (P. Marocaine) et d'Algérie (Sigoise) ont une production moyenne
qui se rapproche de celle de la variété Tunisienne Chétoui (3 kg/arbre).
+ La production cumulée d'olives (2010-2017, sauf 2011) a atteint 61 kg/arbre pour Chemlali,
Galega et Malarato, 43 kg/arbre pour Zarzane, 38 kg/arbre pour Leccino, 31 kg/arbre pour
Koroneiki, 29 kg/arbre pour Picholine, 26 kg/arbre Chemchali et 25 kg/arbre pour Arbéquina, 22
Chétoui, Doukhar et Picholine Marocaine, 21 kg/arbre pour Sigoise et 20 kg/arbre pour Souihli et
Coratina.

+ Les variétés Chemlali, Souihli, Doukhar, Koroneiki, Arbéquina et Galega ont montré une plus
grande variabilité interannuelle de la production.

Conclusion

Les résultats obtenus au niveau de la collection variétale de Nabeul nous ont permis de distinguer 3
groupes de variétés selon le niveau de production d’olives:

Variétés qui ont un rendement moyen > 1,0 t/ha:


Chemchali et Arbéquina (1t/ha).
Koroneiki et Picholine (1,2 t/ha),
Leccino (1,5 t/ha),
Zarzane (1,7 t/ha),
Chemlali-Malarato-Galega (2,4 t/ha).

Variétés qui ont un rendement moyen compris entre 0,5 et 0,9 t/ha:
Sigoise-Marsaline (0,5t/ha),
Vera-Verdal-Rkhami-Beldi (0,6t/ha),
Madurel (0,7t/ha),
Sigoise-Coratina-Souihli (0,8t/ha),
P. Marocaine-Doukhar-Chétoui (0,9 t/ha).

Variétés improductives ( < 0,5 t/ha) :


Lucques-Souri-Ayvalik-Neb Jmel-Gerboui-Tounsi-Besbassi-Oueslati (0 t/ha),
Changlot real-Frenjivento-Conserva-Manzanille-Gtar-Ascolana-Zarrazi-Meski (0,1t/ha),
Barouni-Gemri (0,2 t/ha),
Dahbia-Sayali (0,3 t/ha),
Branquita (0,4 t/ha).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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25
Production moyenne (2010-2017) Cumul 2010-2017

20
Production d'olives (kg/arbre)

15

10

Leccino

Conserva
Koroneiki

Arbequina
Ascolana

Gerboui
Chetoui

Barouni

Luques
Madurel
Meski

Zarrazi
Chemchali

Branquita
Souihli

Dhahbia
Ayvalik

Azeitera

Changloreal
Oueslati

Vera
Souri-liban

Picholine
Beldi

Galega
Sayali

Gemri

Zarzane

Coratina
Verdal
Besbassi
Chemlali

Malarato
Tounsi

Neb Jmel

Manzanille
Doukar

Franjivento
R'Khami

Sigoise
P. Marocaine
Gtar
Marsaline
Variétés

Figure 10. Productions moyennes et cumulées (2010-2017) en fonction de la variété et des années de l’étude (kg/arbre).
4.2.7. Indice de productivité

+ L’indice moyen de productivité calculé sur les sept années de l’étude toutes variétés
confondues est de 0,33±0,37 kg/m3 de frondaison (en considérant les arbres qui ont produit des
fruits seulement). Il varie en moyenne (de 7 ans) de 0,02 à 2,16 kg/m3 selon la variété. Le maximum
moyen est atteint chez la variété Barouni et le minimum chez Lucques et Manzanille (Tableau 39).
+La variabilité entre les années est importante chez les variétés Madurel, Azeitera, Barouni et
Leccino. Le Tableau 40 résume les valeurs annuelles maximale et minimale de IP en indiquant les
variétés correspondantes.
+ Les valeurs moyennes de IP chez les variétés Tunisiennes sont < 0,5 kg/m3 (sauf Barouni dont IP =
2,16 kg/m3 et qui a une petite canopée). Les plus élevées sont observées chez Gemri (0,51±0,35
kg/m3), Chemlali (0,35±0,30 kg/m3), Marsaline (0,39±0,57 kg/m3) et Beldi (0,34±0,20 kg/m3). Chez
les variétés étrangères les valeurs moyennes (de 7 ans) de l’IP supérieures à 0,5 kg/m3 sont
observées chez les variétés Galega (0,62±0,67 kg/m3), Azeitera (0,95±0,96 kg/m3), Madurel
(0,58±0,94 kg/m3), Leccino (0,76±1,10 kg/m3) et Koroneiki (0,74±0,47 kg/m3) (Tableau 41).
+La valeur annuelle maximale de IP (pour l’ensemble de la collection) est observée en 2013
(0,74±0,69 kg/m3), suivie de celle de 2012 (0,53±1,37 kg/m3). Les minimales sont observées en 2015
(0,05±0,05 kg/m3) et 2017 (0,08±0,08 kg/m3).

+ Mises à part les variétés françaises et celle du Liban (IP respectifs de 0,15 et 0,14 kg d’olives/m 3 de
frondaison), les valeurs varient en moyenne de 0,23 kg/m 3 (variétés italiennes et secondaires
tunisiennes) à 0,54 kg/m3 (variétés grecques).
+ Les variétés les plus performantes sont originaires de la Grèce (0,54±0,28 kg/m 3) et du Portugal
(0,53±0,30 kg/m3), suivies des variétés secondaires Tunisiennes (0,33±0,57 kg/m 3) et celles du
Maroc (0,30±0,10 kg/m3). La valeur moyenne d’IP pour les variétés Françaises est de 0,15±0,15
kg/m3 et de 0,31±0,29 kg/m3) pour les françaises.
+ Les variétés Chemlali, Gemri, Barouni, Marsaline, Koroneiki, Galega, Madurel, Azeitera et Sigoise
ont montré la plus grande variabilité.
Les valeurs maximales sont enregistrées en 2013 et les plus faibles en 2015.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 39. Analyse statistique descriptive du paramètre IP (kg/m3).


Indices de productivité (2010 -2017) arrangés par pays d’origine, par variété et par année d’étude.

Moy par
pays IP 2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 kg/m3
Variétés 0,26±0,12 Chemlali 0,43 0,75 0,07 0,14 0,35±0,30
principales Chétoui 0,45 0,34 0,15 0,31±0,15
Meski 0,12 0,12±0,10
Variétés 0,33±0,57 Sayali 0,04 0,05 0,04±0,01
Secondaires Souihli 0,01 0,14 0,12 0,10±0,90
Chemchali 0,18 0,14 0,17±0,13
Besbassi 0,03 0,03±0,00
Tounsi 0,14 0,14±0.00
Variétés
Zarrazi 0,01 0,02 0,03 0,02±0,01
Tunisiennes
Gemri 0,84 0,34 0,51±0,35
Ascolana 0,16 0,16±0.00
Barouni 3,31 0,88 0,00 2,16±4,06
Marsaline 1,22 0,07 0,07 0,00 0,39±0,57
Beldi 0,64 0,30 0,15 0,34±0,20
Doukhar 0,11 0,26 0,35 0,02 0,11 0,15±0,14
Gerboui 0,12 0,12±0,00
Moy. 0,44±0,01 1,13±1,48 0,52±0,62 0,49±0,32 0,03±0,03 0,20±0,22 0,10±0,06
Variétés Tunisiennes Max. 0,45 3,31 1,22 0,84 0,07 0,88 0,16
Min. 0,43 0,11 0,07 0,12 0,01 0,02 0,00
CV % 3 131 119 65 120 110 61
Grèce 0,54±0,28 Koroneiki 0,95 0,93 0,34 0,74±0,47
Ayvalik 0,34 0,34±0.00
Liban 0,14±0,00 Souri-Liban 0,14 0,14±0,05
Espagne 0,23±0,15 Arbéquina 0,38 0,53 0,20 0,29 0,35±0,14
Manzanille 0,01 0,05 0,04 0,02±0,02
Verdal 0,95 0,03 0,07 0,03 0,32±0,49
Variétés
Zarzane 0,27 0,77 0,03 0,11 0,22±0,25
étrangères
Italie 0,31±0,29 Leccino 1,76 0,43 0,09 0,10 0,76±1,10
Malarato 0,19 0,09 0,44 0,08 0,03 0,01 0,03 0,15±0,16
Conserva 0,13 0,14 0,07 0,12±0,08
Frenjivento 0,46 0,40 0,44±0,20
Coratina 0,11 0,01 0,11 0,01 0,08±0,07
Maroc 0,30±0,10 P. Marocaine 0,94 0,25 0,05 0,16 0,03 0,37±0,43
Dahbia 0,05 0,52 0,10 0,23±0,33
Portugal 0,53±0,30 Galega 0,48 0,78 1,29 0,13 0,24 0,62±0,57
Branquita 0,22 0,52 0,32 0,09 0,33±0,18
Azeitera 1,73 0,02 0,49 0,95±0,96
Vera 0,35 0,02 0,14 0,05 0,16±0,17
Madurel 1,09 0,10 0,02 0,58±0,94
Algérie 0,37±0,55 Sigoise 0,04 1,01 0,05 0,40 0,37±0,55
France 0,15±0,15 Picholine 0,49 0,50 0,06 0,08 0,20 0,31±0,26
Lucques 0,01 0,04 0,02±0,02
Changlot real 0,17 0,05 0,04 0,12±0,07
Moy. 0,50±0,32 0,36±0,37 0,81±0,53 0,32±0,30 0,05±0,04 0,18±0,15 0,08±0,11
Variétés Max. 0,95 1,09 1,76 0,77 0,13 0,49 0,40
étrangères
Min. 0,19 0,01 0,20 0,06 0,01 0,01 0,01
CV % 64 104 65 94 78 79 133
Moy. 0,46±0,25 0,33±0,79 0,86±0,53 0,41±0,30 0,03±0,04 0,15±0,17 0,06±0,09
Max. 0,95 3,31 1,76 0,84 0,13 0,88 0,40
La Collection
Min. 0,19 0,01 0,07 0,06 0,01 0,01 0,00
CV % 52,3 147,4 71,0 76,2 86,0 91,6 113,8
Tableau 40. Analyse statistique descriptive du paramètre IP (kg/m3) chez l’olivier.
Indices de productivité (2010 -2017) présentés par année et en fonction de l’origine des variétés
(moyenne 2010-2017). Valeurs moyennes, maximales, minimales.

2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017


Variété locale
IPmoy 0,44±0,01 1,13±1,48 0,52±0,62 0,49±0,32 0,03±0,03 0,20±0,22 0,10±0,06
IPmax 0,45 3,31 1,22 0,84 0,07 0,88 0,16
(Chétoui) (Barouni) (Marsaline) (Chemchali) (Marsaline) (Barouni) (Ascolana)
IPmin 0,43 0,11 0,07 0,12 0,01 0,02 0,01
(Chemlali) (Doukhar) (Chemlali) (Doukhar) (Zarrazi) (Besbassi) (Besbassi)
Variété étrangère
IPmoy 0,50±0,32 0,36±0,37 0,81±0,53 0,32±0,30 0,05±0,04 0,18±0,15 0,08±0,11
IPmax 0,95 1,09 1,76 0,77 0,13 0,49 0,40
(Koroneiki) (Madurel) (Leccino) (Zarzane) (Galega) (Azeitera) (Frenjivento)
IPmin 0,19 0,01 0,20 0,06 0,01 0,01 0,01
(Malarato) (Manzanille) (Arbéquina) (Picholine) (Changlot real) (Malarato) (Coratina)

IPmoy 0,48±0,25 0,54±0,79 0,75±0,53 0,39±0,30 0,04±0,04 0,19±0,17 0,09±0,09


IPmax 0,95 3,31 1,76 0,84 0,13 0,88 0,40
IPmin 0,19 0,01 0,07 0,06 0,01 0,01 0,01

Sur la base des valeurs moyennes d’IP (de 7 ans), les variétés sont classées en 4 groupes comme le
montre le Tableau 41.

Tableau 41. Classification des variétés sur la base des valeurs moyennes de l’IP (kg/m3)
calculées pour la période 2010-2017.

0,5<IP<1,0 kg/m3 0,3<IP<0,5 kg/m3 0,11<IP< 0,24 kg/m3 0,01<IP <0,09 kg/m3
Variété Gemri Chétoui Meski Zarrazi
Tunisiennes Barouni Chemlali Tounsi Sayali
Beldi Souihli Besbassi
Chemchali Rkhami
Doukhar
Barouni
Gerboui
Ascolana
Variétés Leccino Picholine Malarato Lucques
étrangères Koroneiki Verdal -Marsaline Zarzane Manzanille
Azeitera P. Marocaine Changlot real Coratina
Galega Frenjivento Conserva
Madurel Ayvalik Souri Liban
Arbéquina Vera
Branquita Dahbia
Sigoise Branquita

Conclusion :
Les variétés les plus performantes du point de vue IP sont:
+ Variétés Tunisiennes : Marsaline, Chemchali et Gemri Barouni.
+ Variétés étrangères : Galega, Azeitera, Koroneiki, Leccino.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4.2.8. ACP pour la production et la productivité de l’eau

Le Tableau 42 présente les données relatives à l’analyse descriptive pour la production et la


productivité de l’eau chez les variétés d’oliviers de la collection de Nabeul. Le Tableau 43 rapporte
les pourcentages de l’inertie et de corrélation entre les variables (production et productivité) et les
axes de l’ACP.

Tableau 42. Statistiques descriptives pour les paramètres ‘production et productivité de l’eau’
(42 variétés)

Moyenne Ecart type Analysis N


Y 2,8755 2,49201 31
PE-Y 0,7697 0,65595 31
PE-pousse 1,4116 0,54549 31
PE-huile 0,1574 0,15661 31
PE-fruit 3,8129 0,82872 31

Tableau 43. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables production et productivité
et les axes de l’ACP

Axes de l'ACP Axe 1 Axe 2


Variance (%) 61,63 21,95
% Cumulative 61,63 83,58
Variables Corrélations entre les variables et les axes
Y 0,953 0,137
PE-Y 0,943 0,134
PE-Pousse 0,091 0,959
PE-huile 0,843 0,083
PE-fruit ˗0,751 0,365

L’analyse en composantes principales relative aux paramètres de production et de productivité a


montré 3 groupes de variables rassemblant :
Groupe 1 : (Y, PEproduction, PE Pousse)
Groupe 2 : (PE huile).
Groupe 3 : est représenté par PEfruit uniquement.
La répartition des variétés selon l’analyse de l’ACP est portée au Tableau 44.
Tableau 44. ACP pour les paramètres de production et de productivité présentés par groupe de
variétés (Locales et étrangères).

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4


(haut-droite) (bas-droite) (haut-gauche) (bas-gauche)
Var 2 : Chétoui Var 1 : Chemlali Var 8 : Besbassi Var 3 : Meski
Var 26 : Verdal Var 6 : Chemchali Var 9 : Tounsi Var 4 : Sayali
Var 27 : Leccino Var 17 : Zarzane Var 11 : Gemri Var 7 : Oueslati
Var 24 : Arbéquina Var 21 : Koroneiki Var 12 : Barouni Var 15 : Rkhami
Var 18 : Gerboui Var 5 : Souihli Var 16 : Doukhar Var 10 : Zarrazi
Var 28 : Malarato Var 37 : Azeitera Var 31 : Coratina Var 14 : Beldi
Var 35 : Galega Var 42 : Lucques Var 32 : Ascolana Var 20 : Gtar
Var 41 : Picholine Var 40 : Sigoise Var 13 : Marsaline
Var 19 : Neb Jmel Var 23 : Souri-Liban
Var 22 : Ayvalik Var 25 : Manzanille
Var 29 : Conserva Var 30 : Frenjivento
Var 33 : P. Marocaine
Var 34 : Dahbia
Var 36 : Branquita Var
Var 38 : Vera
Var 39 : Madurel
Var 43 : Changlot Real
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Figure 11. Analyse en composantes principales pour (a) : Les paramètres ‘production et productivité
de l’eau’ (b) : en rapport avec les variétés.
4.3. Technologie de l’huile

4.3.1. Date de maturité des olives, couleur et transparence des huiles

+ La date de maturité des olives s’étale de fin septembre (Gemri, Ayvalik, Verdal, Changlot Real) à
début novembre (Rkhami et Souihli).
+ La plupart des variétés murissent entre la deuxième quinzaine d’octobre et la première décade de
novembre. Les variétés à huile ont une maturité plus étalée que les variétés à olive de table (Tableau
45).
+ La couleur de l’huile va du jaune franc (la plupart) au vert foncé (Zarrazi, Changlot real).
+ Les huiles sont pour la plupart transparentes. Les huiles issues des variétés Zarrazi (vert foncé),
Changlot real (vert foncé) et Koroneiki (vert pistache) sont opaques.

Tableau 45. Couleur et transparence de l’huile d’olive. Collection d’oliviers de ‘Oued Souhil’ Nabeul.

Pays d’origine Variété Date de maturation des olives Couleur de l'huile Transparence de l'huile
Variétés Chemlali Fin Octobre Jaune verdâtre Transparente
Principales Chétoui Fin Octobre vert Translucide
Tunisiennes Meski 2ème / 15 Octobre jaune franc Translucide
Variétés Sayali Première 15 Octobre
Secondaires Souihli Fin Octobre début Novembre jaune franc Translucide
Tunisiennes Chemchali Fin septembre- fin octobre Vert Translucide
Tounsi Première décade d’Octobre
Gtar Fin Octobre Jaune verdatre _
Zarrazi Fin septembre- fin octobre Vert foncé Opaque
Gemri Fin septembre jaune franc Translucide
Ascolana Fin Octobre Jaune verdatre Transparente
Marsaline Fin Octobre jaune franc Translucide
Rkhami Fin Octobre début novembre Jaune verdatre Translucide
Doukhar 2ème / 15 Octobre Jaune verdatre Translucide
Grèce Koroneiki Fin septembre- fin octobre Vert pistache Opaque
Ayvalik Fin septembre jaune franc Translucide
Liban Souri Liban Première décade d’Octobre
Arbéquina Fin septembre - fin octobre jaune franc Translucide
Espagne Manzanille Fin Octobre Jaune verdatre Transparente
Verdal Fin septembre jaune franc Transparente
Zarzane Fin septembre - fin octobre jaune franc Transparente
Leccino Fin septembre- fin octobre jaune franc Translucide
Malarato Fin septembre- fin octobre Jaune verdatre Translucide
Italie Conserva Fin octobre Vert Transparente
Frenjivento Fin septembre- mi octobre jaune franc Transparente
Coratina 2ème / 15 Octobre jaune franc Translucide
Maroc P. Marocaine
Dahbia Fin septembre- fin octobre jaune franc Translucide
Galega Octobre jaune franc Transparente
Branquita Fin septembre- mi octobre jaune franc Translucide
Portugal Azeitera Fin octobre jaune franc Transparente
Vera Fin septembre- fin octobre jaune franc Translucide
Madurel 2ème / 15 Octobre jaune franc Transparente
Algérie Sigoise Fin Octobre jaune franc Transparente
France Picholine 2ème / 15 Octobre Jaune verdatre Transparente
Lucques Fin Octobre jaune franc Transparente
Changlot real Fin septembre Vert foncé Opaque
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4.3.2. Analyse quantitative : Rendement d’extraction (taux d’huile)

+ Les taux d’huile moyens (2010-2017) ont atteint des valeurs maximales chez les variétés Barouni
(16,7±6,01), Doukhar (16,1±3,22), Beldi (15,1±0,21), Chétoui (13,3±7,14) et Meski-Souihli
(13,1±1,91) pour les variétés tunisiennes et pour Koroneiki (17,7±0,85), Arbéquina (13,9±1,59) et
Changlot Real (14,5±5,37) pour les variétés étrangères. Chemlali a un taux variable entre 8,2 et
11,7% selon l’année avec une moyenne de 9,7±1,82 (Tableau 46).

Tableau 46. Taux d’huile moyen, maximal et minimal (%) en fonction de l’année et variétés
correspondantes.

Taux d’huile (%) Données relatives au taux d’huile (%)


2012
Nombre de variétés ayant produit de l’huile 17/41
Moy. 14,4±3,45 %
Max. 20,9% (Barouni)
Min. 8,5% (Rkhami)
2014
Nombre de variétés ayant produit de l’huile 30/41
Moy. 10,4±3,49 %
Max. 18,3% (Doukhar)
Min. 1,3% (Zarrazi)
2015
Nombre de variétés ayant produit de l’huile 6/41 (variétés étrangères)
Moy. 7,5±3,91 %
Max. 11,1% (Picholine)
Min. 2,0% (Picholine Marocaine)
2016
Nombre de variétés ayant produit de l’huile 16/41
Moy. 10,6±3,11 %
Max. 17,6% (Doukhar)
Min. 5,2% (Sigoise)
2017
Nombre de variétés ayant produit de l’huile 8/41
Moy. 8,2±2,17 %
Max. 12,4% (Barouni)
Min. 5,9% (Vera)

+ Les variétés Grecques sont en moyenne les plus performantes (13,6%) avec en tête de liste la
variété Koroneiki; elles sont suivies par les françaises et la Libanaise. Les variétés Espagnoles
égalisent en moyenne celles de la Tunisie. La Sigoise de l’Algérie a le plus faible taux moyen 8,2%.
+ Une grande variabilité est observée chez les variétés Chétoui (13,3±7,14), Sayali (10,7±6,68),
Barouni (16,7±6,01), Coratina (10,8±5,09), Picholine Marocaine (7,9±5,60), Sigoise (9,5±4,91) et
Galega (8,2±4,17).
+ Les variétés Chétoui, Sayali et Barouni sont les plus alternantes.
+ Les variétés Meski, Tounsi, Gemri, Ascolana, Marsaline, Beldi, Rkhami, Koroneiki, Ayvalik, Souri,
Verdal, Azeitera et Lucques ont un rythme de production faible (1 ou 2 années).
+ La variété Madurel est la seule qui a produit de l’huile tous les ans avec une alternance nette (7-
12%).
+ Les variétés Madurel, Galega, Leccino ont eu 4-5 années de production d’huile.
+ A l’échelle annuelle, les taux sont plus élevés en moyenne en 2012, 2014 et 2016. Les plus faibles
sont observés en 2015 et 2017.
+ L’alternance de production de l’huile est particulièrement observée chez les variétés Chétoui,
Sayali, Changlot real, Madurel, Coratina, Leccino, P. Marocaine, Madurel et Branquita.
+ Les variétés Doukhar, Koroneiki, Arbéquina, Galega, Picholine, Malarato ont une production
d’huile plus ou moins stable (2 années successives avec le même niveau de production d’huile).
+ Au cours de l’année 2014, 11 variétés n’ont pas produit d’huile. En 2012, 16 variétés seulement ont
produit de l’huile. En 2015 aucune variété locale n’a donné de l’huile.
+ Sur la base des taux d’huile obtenus, les variétés sont classées comme le montre le Tableau 47. Au
sein de cette classification une grande variabilité est observée. Chez la variété Barouni par exemple,
le rendement en huile a varié de 12 à 20%. Chez la variété Chétoui et Changlot real, le rendement est
divisé par 2 (8 à 18%) en passant d’une année à l’année suivante.

Tableau 47. Classification des variétés selon le taux moyen d’huile produite (%).

13,1 < Tx <18,3% 10,8 < Tx < 13,1% 6,5 < Tx huile < 10,4%
Variétés Souihli-Doukhar Sayali-Gemri Chemlali-Zarrazi
Tunisiennes Barouni-Chétoui Chemchali-Meski Rkhami
Variétés Malarato- Picholine Coratina - Madurel Vera-P. Marocaine
étrangères Koroneiki- Ascolana- Dahbia Galega-Conserva
Arbéquina-Zarzane Leccino- Branquita Manzanille-Frenjivento
Changlot Real Sigoise

4.3.3. Composition en acides gras

+ Les teneurs moyennes en acides (%) sont de : 15,9±2,4%, 1,65±0,68, 2,2±0,5, 65,8±5,8, 13,2±3,7,
0,8±0,1, 0,35±0,09 et 0,20±0,04, respectivement pour les acides : Palmitique, Palmitoléique,
Stéarique, Oléique, Linoléique, Linolénique, Rachidique et Gadoléique.
+ Les valeurs maximales observées pour ces mêmes acides, pris dans le même ordre, sont de :
20,30% (Rkhami) – 3,52 (Ayvalik) – 3,50 (Malarato) – 78,99 (Coratina) – 22,53 (Rkhami) – 1,10
(Rkhami) – 0,69 (Lucques) et 0,29 (Chemlali).
+ Les valeurs minimales observées pour ces mêmes acides, pris dans le même ordre, sont de : 10,95%
(Coratina) – 0,55 (Gemri) – 1,19 (Sigoise) – 51,55 (Rkhami) – 5,09 (Galega) – 0,43 (Coratina) – 0,22
(Chétoui) et 0,12 (Chemchali).
+ Eu égard à leur origine, les variétés tunisiennes sont en moyenne plus riches en acides : palmitique
(16,03±2,82), stéarique (2,17±0,60) et Linoléique (14,03±4,06) que les variétés étrangères dont les
valeurs sont respectivement de (15,71±2,06), (2,10±0,47) et (12,18±3,38).
+ La variété Rkhami a un taux élevé en acides Palmitique, Linoléique, Linolénique et le plus faible
en acide Oléique.
+ La variété Coratina a le taux le plus élevé en acide oléique et le plus faible en acide Linolénique.
+ L’acide oléique est la composante la plus importante de l’huile d’olive. Les taux supérieurs à 70%
sont observés chez les variétés Souihli (70,63±2,31), Gtar (70,02±2,20), Zarrazi (71,76±1,55), Gemri
(71,49±3,40), Galega (74,65±3,96), Manzanille (73,23±2,24), Barouni (73,90±4,31) et Coratina
(78,99±3,45). Ces huiles peuvent être coupées avec d’autre pour les enrichir en acide oléique.
(Tableau 48).
+ Les taux les plus faibles sont observés chez les variétés Rkhami (51,55±2,24), Doukhar (56,73±1,32)
et Ayvalik (57,41±1,41).

Le tableau 48 présente l’analyse descriptive des paramètres relatifs à la composition de l’huile chez
les variétés d’olivier de la collection de ‘Oued Souhil’ Nabeul.
Le détail des variétés et de la composition acidique est porté au Tableau 49.
La figure 16 montre la variabilité de la composition acidique.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 48. Analyse statistique descriptive de la composition de l’huile d’olive en acides gras
(34 variétés)

Variable Minimum Maximum Moyenne Ecart type CV (%) EVOO


Tx huile 6,5 18,3 11,83 2,97 25,11
C16:0 10,95 20,30 15,89 2,39 15,04 7,5-20
C16:1 0,55 3,52 1,65 0,70 42,42 0,3-3,5
C18:0 1,19 3,50 2,17 0,54 24,88 0,5-5
C18:1 51,55 78,99 66,26 5,97 9,01 55-83
C18:2 5,09 22,53 12,75 3,81 29,88 2,5-21
C18:3 0,43 1,10 0,75 0,15 20 <1
C20:0 0,22 0,69 0,35 0,09 25,71 <0,6
C20:1 0,12 0,29 0,19 0,03 15,79 <0,5
AGS 13,78 22,05 18,33 2,13 11,62 ˗
AGMI 54,20 79,88 68,10 5,46 8,02 ˗
AGPI 5,79 23,63 13,51 3,88 28,72 ˗
AGMI/AGPI 2,29 13,24 5,69 2,52 44,29 ˗
O/L 2,29 14,66 5,94 2,8 47,14 ˗
MG/PS 23,60 55,50 42,21 8,20 19,43
Acidité 0,17 0,75 0,39 0,13 33,33
K232 1,76 3 2,35 0,32 13,62
K270 0,10 0,61 0,18 0,09 50
Chlorophylles 1,23 16,63 5,65 4,15 73,45
Carotènes 1,77 23,40 8,43 4,76 56,47
Polyphénols 171,10 861,90 458,21 181,82 39,68
Source: EVOO huile d’olive extra vierge (COI, 2018)
Légende : C16:0 (acide palmitique), C16:1 (acide palmitoléique), C18:0 (acide stéarique), C18:1 (acide oléique),
C18:2 (acide linoléique), C18:3 (acide linolénique), C20:0 (acide arachidique), C20:1 (acide gadoléque), AGS:
Somme des acides gras saturés, AGMI: Somme des acides gras mono-insaturés, AGPI: Somme des acides gras
poly-insaturés, AGMI/AGPI : rapport entre les AGMI et les AGPI, O/L : rapport entre l’acide oléique et l’acide
linoléique

+ Sur la base des taux d’acide oléique, les variétés sont classées comme le montre le Tableau 49.

La plupart des variétés (56%) ont un taux moyen d’acide palmitique compris entre 15 et 20%.
Le maximum est observé chez la variété Rkhami (20,3±1,65) et le minimum chez Coratina
(10,95±1,25). Sur la base du taux d’acide palmitique, les variétés sont classées somme suit. La variété
Chétoui a un classement meilleur que celui de Chemlali, son taux d’acide oléique est plus élevé alors
que le taux d’acide palmitique est plus faible.
Tableau 49. Composition acidique des huiles d’olive en fonction de la variété (Valeurs moyennes de 2012-2014-2015).
Pays Moy. par Variétés C16:0 Ac. C16:1 C18:0 C18:1 Ac. C18:2 Ac C18:3 C20:0 C20:1 Ac.oléique +
d’origine pays Palmitique Palmitoléique Stéarique Oléique Linoléique Linolénique Rachidique Gadoléique palmitique + linoléique Total
Variétés Chemlali 15,26±3,94 1,66±0,58 2,27±0,00 61,72±0,00 17,54±3,78 0,76±0,02 0,45±0,11 0,29±0,06 94,51 99,95
principales Chétoui 14,83±1,45 1,38±0,74 2,02±0,00 67,96±0,00 12,54±2,68 0,70±0,08 0,22±0,02 0,19±0,04 95,32 99,84
Meski 18,12±3,66 2,30±1,22 1,79±0,00 60,84±0,00 15,81±2,73 0,67±0,03 0,24±0,01 0,19±0,00 94,77 99,95
Souihli 12,80±0.00 0,97±0,00 3,15±0,00 70,63±0,00 11,50±0,00 0,48±0,00 0,27±0,00 0,19±0,00 94,93 99,98
Chemchali 19,14±0,00 2,34±0,00 2,24±0,00 59,49±0,00 15,43±0,00 0,86±0,00 0,37±0,00 0,12±0,00 94,06 99,98
Tounsi 19,00±0,93 2,63±0,67 1,22±0,97 59,52±4,06 16,08±1,65 0,83±0,10 0,46±0,09 0,21±0,05 94,60 99,94
Gtar 15,66±0,00 1,33±0,00 2,58±0,00 70,02±2,20 9,10±0,00 0,75±0,00 0,37±0,00 0,19±0,00 94,78 100,00
Variétés 63,5
secondaires Zarrazi 14,53±0,14 1,23±0,53 2,16±0,54 71,76±1,55 8,95±1,55 0,79±0,09 0,31±0,09 0,21±0,03 95,24 99,93
Gemri 11,10±0,00 0,55±0,00 2,90±0,00 71,49±3,40 12,76±0,00 0,77±0,00 0,29±0,00 0,14±0,00 95,35 99,99
Ascolana 17,31±2,11 1,84±0,91 2,05±0,78 64,70±7,03 12,76±4,73 0,74±0,14 0,31±0,02 0,18±0,04 94,77 99,88
Barouni 12,96±0,00 0,74±0,00 3,15±0,00 73,90±0,00 8,12±0,00 0,57±0,00 0,40±0,00 0,16±0,00 94,98 100,00
Rkhami 20,30±1,65 2,45±0,00 1,45±0,00 51,55±2,24 22,53±0,00 1,10±0,00 0,30±0,00 0,20±0,00 94,38 99,88
Doukhar 19,10±0,00 2,49±0,00 1,85±0,00 56,73±1,32 18,82±0,00 0,58±0,00 0,25±0,00 0,19±0,00 94,65 99,99
Gtar 15,66 1,33 2,58 70,02 9,10 0,75 0,37 0,19
Max. 20,3 2,6 3,2 73,9 22,5 1,1 0,5 0,3
Variétés
Min. 11,1 0,6 1,2 51,6 8,1 0,5 0,2 0,1
tunisiennes
Moy. 16,1±2,8 1,7±0,7 2,2±0,6 64,7±6,6 14,0±4,1 0,7±0,1 0,3±0,1 0,2±0,0
CV % 17,4 41,7 26,0 10,2 28,9 20,4 25,0 24,6
Grèce 60,9 Koroneiki 16,98±4,30 1,52±0,60 2,29±1,06 64,45±11,66 13,11±7,49 0,94±0,12 0,33±0,03 0,20±0,01 94,54 99,82
Ayvalick 19,56±0,00 3,52±0,00 1,88±0,00 57,41±1,41 16,36±0,00 0,67±0,00 0,39±0,00 0,19±0,00 93,33 99,97
Liban Souri - - - - - - - - - -
Espagne 70,1 Arbéquina 15,98±4,11 2,30±1,23 1,70±0,14 69,77±12,81 8,93±7,57 0,66±0,07 0,30±0,05 0,23±0,06 94,68 99,86
Manzanille 15,82±0,00 0,84±0,00 2,06±0,00 73,23±0,00 7,02±0,00 0,61±0,00 0,26±0,00 0,15±0,00 96,08 100,00
Verdal 14,35±0,00 0,98±0,00 2,13±0,00 67,36±0,00 13,61±0,00 0,94±0,00 0,35±0,00 0,24±0,00 95,32 99,95
Zarzane 14,30±0,22 1,13±0,09 1,58±0,04 67,26±4,56 14,54±4,57 0,58±0,03 0,26±0,03 0,20±0,09 96,09 99,84
Italie 70,3 Leccino 15,93±1,62 2,21±0,22 1,82±0,12 65,54±3,38 13,23±1,70 0,61±0,08 0,35±0,02 0,22±0,04 94,70 99,91
Malarato 14,23±0,00 0,98±0,00 3,50±0,00 69,57±0,00 10,10±0,00 0,92± 0,42±0,00 0,25±0,00 93,90 99,97
Conserva 15,39±1,08 1,98±0,07 2,00±0,34 69,21±1,29 10,08±0,48 0,69±0,09 0,29±0,02 0,19±0,00 94,68 99,84
Frenjivento 12,80±1,90 1,11±0,06 2,77±1,02 68,29±2,24 13,47±3,37 0,74±0,19 0,38±0,00 0,25±0,10 94,56 99,80
Coratina 10,95±1,25 0,70±0,00 2,50±0,00 78,99±3,45 5,88±0,00 0,43± 0,34± 0,18±0,00 95,82 99,97
Maroc 62,5 P. Marocaine
Dahbia 17,45±0,00 2,72±0,00 1,74±0,00 62,48±0,00 14,27±0,00 0,75±0,00 0,39±0,00 0,20±0,00 94,20 100,00
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

Portugal 65,8 Galega 15,41±2,98 1,79±1,08 1,71±0,51 74,65±3,96 5,09±0,41 0,70±0,03 0,32±0,10 0,19±0,10 95,15 99,87
Branquita 17,05±1,52 1,84±0,45 2,02±0,23 64,62±2,94 13,04±1,17 0,91±0,12 0,31±0,03 0,16±0,05 94,71 99,95
Azeitera 16,22±0,00 1,48±0,00 2,33±0,00 63,51±0,00 14,77±0,00 0,99±0,00 0,48±0,00 0,23±0,00 94,50 100,00
Vera 18,10±1,28 2,09±0,80 1,95±0,68 60,11±2,20 16,46±0,80 0,72±0,21 0,28±0,02 0,15±0,05 94,67 99,86
Madurel 15,57±0,63 1,13±0,33 1,90±0,48 66,04±2,42 13,99±3,57 0,76±0,14 0,32±0,04 0,20±0,06 95,60 99,90
Algérie 69,7 Sigoise 12,91±0,00 1,27±0,00 1,19±0,00 69,67±0,00 13,43±0,00 0,90±0,00 0,45±0,00 0,16±0,00 96,01 99,99
France 64,5 Picholine 15,50±0,00 1,20±0,00 2,28±0,00 63,81±0,00 15,68±0,00 0,95±0,00 0,34±0,00 0,20±0,00 94,99 99,97
Lucques 15,19±0,00 1,88±0,00 2,21±0,00 68,75±0,00 10,23±0,00 0,88±0,00 0,69±0,00 0,17±0,00 94,17 100,00
Changlot real 18,82±0,00 1,99±0,00 1,95±0,00 61,01±0,00 14,81±0,00 0,76±0,00 0,45±0,00 0,20±0,00 94,65 100,00
Max. 19,6 3,5 3,5 79,0 16,5 1,0 0,7 0,3
Min. 11,0 0,7 1,2 57,4 5,1 0,4 0,3 0,2
Variétés étrangères Moy. 15,6±2,0 1,7±0,7 2,1±0,5 66,9±5,0 12,3±3,3 0,8±0,1 0,4±0,1 0,2±0,0
CV % 13,0 41,9 22,8 7,5 27,1 19,5 26,4 15,4
Max. 20,3 3,5 3,5 79,0 22,5 1,1 0,7 0,3
La collection Min. 11,0 0,6 1,2 51,6 5,1 0,4 0,2 0,1
Moy. 15,9±2,4 1,7±0,7 2,2±0,5 65,8±5,8 13,2±3,7 0,8±0,1 0,4±0,1 0,2±0,0
CV % 15,2 41,8 24,4 8,8 28,1 19,9 25,7 19,9

C18:2 Ac Linoléique C18:1 Ac. Oléique Ac. Stéarique C18:0 Ac. Palmitoléique C16:1 C16:0 Ac. Palmitique
120

100
Taux d'acide (%)

80

60

40

20

Arbequina

Lucques
Azeitera
Chnedbi

Vera
Beldi

Leccino
Gemri

Dahbia
Souhli

Franjivento
Coratina

Changlot real
Koroneiki

Souri
besbassi

Conserva
Tounsi

Ascolana

Ayvalick
Zarrazi

Madurel
Meski

Rkhami
Chétoui

Barouni
Marsaline

Sigoise
Branquita
Chemchali
Oueslati

P Marocaine

Galega

Picholine
Gtar
Chemlali

Sayali

Verdale
Doukhar
Zarzane

Malarato
Manzanille
63,5 65,2 60,9 70,1 70,3 62,5 65,8 69,7 64,5

Principales Secondaires Grèce Liban Espagne Italie Maroc Portugal Algérie France

Figure 12. Variabilité de la composition acidique (%) durant la période 2010-2017, présentation par pays.
Tableau 50. Classification des variétés selon les taux d’acides gras (%).

Ac. Oléique 73,9 – 79,0 68,8 – 73,2 63,5 – 68,3 51,6 – 62,5%
Variété Barouni Gtar Chétoui Gerboui
Tunisiennes Rkhami Souihli Neb Jmel
Sayali Gemri Chemchali
Doukhar Zarrazi Tounsi
Marsaline Meski
Chemlali
Variétés Zarzane Lucques Picholine Ayvalik
Etrangères Galega Conserva Azeitera Vera
Coratina Malarato Koroneiki Changlot real
Souri Sigoise Branquita Dahbia
P. Marocaine Arbéquina Ascolana
Manzanille Leccino
Madurel
Verdal
Frenjivento
Ac Palmitique > 19,1 16,2 – 19,1 15,2 – 15,9 10,9-14,8
Variété Neb Jmel Meski Chétoui Gemri
Tunisiennes Chemchali Tounsi Chemlali Souihli
Gerboui Gtar Rkhami
Sayali Barouni
Doukhar Zarrazi
Marsaline
Variétés Zarzane Arbéquina Lucques Coratina
Etrangères Ayvalik Azeitera Conserva Frenjivento
Souri Koroneiki Galega Sigoise
P. Marocaine Ascolana Picholine Malarato
Dahbia Madurel Verdal
Vera Manzanille
Changlot real Leccino
Ac. palmitoléique 2,49 – 3,52 1,85 – 2,45 1,20 – 1,84 0,55 – 1,13
Variété Neb Jmel Meski Zarrazi Gemri
Tunisiennes Tounsi Chemchali Gtar Barouni
Sayali Gerboui Chétoui Rkhami
Doukhar Chemlali Souihli
Marsaline
Variétés Zarzane Branquita Picholine Coratina
Etrangères Dahbia Lucques Sigoise Manzanille
Ayvalik Conserva Azeitera Malarato
Souri Changlot real Koroneiki Verdal
P. Marocaine Vera Galega Frenjivento
Leccino Ascolana Madurel
Arbéquina

Ac. Stéarique > 3,15 2,21 – 2,90 1,90 – 2,16 1,19 – 1,88
Variété Barouni Chemchali Chétoui Tounsi
Tunisiennes Rkhami Chemlali Zarrazi Gerboui
Souihli Gtar Meski
Sayali Gemri Neb Jmel
Doukhar
Marsaline
Variétés Zarzane Lucques Madurel Sigoise
étrangères Malarato Picholine Changlot real Arbéquina
Souri Koroneiki Vera - Conserva Galega
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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P. Marocaine Azeitera Branquita Leccino


Marsaline Coratina Ascolana Ayvalik
Frenjivento Manzanille
Verdal
Ac. Linoléique 16,46 – 22,53 13,61 – 16,36 10,23 – 13,47 8,12 – 10,10
Variété Chemlali Chemchali Souihli Rkhami Barouni
Tunisiennes Neb Jmel Meski Chétoui Zarrazi
Gerboui Tounsi Gemri Gtar
Sayali
Doukhar
Variétés Vera Verdal-Madurel Lucques-Ascolana Galega-Coratina
étrangères Zarzane Dahbia-Azeitera Branquita-Koroneiki Manzanille
Souri Changlot real Leccino Arbéquina
P. Marocaine Picholine Sigoise Conserva
Ayvalik Frenjivento Malarato
Ac. Linolénique 0,95 – 1,10 0,77 – 0,94 0,69 – 0,76 0,43 – 0 67
Variété Gerboui Chemlali Chétoui Souihli-Barouni
Tunisiennes Gemri -Zarrazi Gtar Rkhami
Tounsi Neb Jmel
Chemchali Meski
Variétés Verdal Lucques Conserva Coratina
étrangères Picholine Sigoise Galega-Vera Manzanille
Azeitera Branquita Frenjivento Leccino
Malarato Ascolana-Dahbia Arbéquina
Koroneiki Madurel Ayvalik
Changlot real
Ac. Rachidique 0,46 – 0,69 0,37 – 0,45 0,31 – 0,35 0,22 – 0,30
Variété Tounsi Chemchali Zarrazi Chétoui
Tunisiennes Sayali Gtar Meski
Marsaline Rkhami Neb Jmel
Doukhar Barouni Chemlali Souihli
Gemri
Gerboui
Variétés Zarzane Frenjivento Ascolana-Branquita Manzanille
étrangères Sigoise Ayvalik Madurel-Galega Vera
Azeitera Dhahbia Koroneiki-Coratina Conserva
Lucques Malarato Picholine Arbéquina
Souri-Liban Changlot real Verdal
P. Marocaine Leccino
Ac. Gadoléique 0,235 – 0,290 0,198 – 0,229 0,184 – 0,197 0,117 – 0,175
Variété Chemlali Gerboui Souihli Chemchali
Tunisiennes Sayali Zarrazi Gtar Gemri
Doukhar Tounsi Neb Jmel Barouni
Marsaline Meski Rkhami
Chétoui
Variétés Zarzane Madurel Coratina Vera
étrangères Verdal Dahbia Ayvalik Manzanille
Malarato Changlot real Conserva Branquita
Franjivento Picholine Galega Sigoise
Souri-liban Leccino Koroneiki Lucques
P. Marocaine Azeitera Ascolana
Arbéquina

+Les huiles italiennes sont en moyenne les plus riches en acide oléique (70,3%), suivies des variétés
Espagnoles (70,1%), celle de l’Algérie (69,7%), du Portugal (65,8%) et de la Tunisie (63,5% pour les
principales et 65,2% pour les secondaires). Les variétés du Maroc et de la France sont les moins
riches en acide oléique avec des taux respectifs de 62,5 et 64,5%.
+ Les variétés Gemri, Barouni, Souihli et Coratina ont des taux élevés d’acide oléique et faible
d’acide palmitique. De ce fait elles sont considérées comme étant les plus performantes. Sur la
base de ces mêmes paramètres, les variétés étrangères Frenjivento et Verdal peuvent être
considérées comme performantes mais à un moindre degré.
+ Les acides oléique et palmitique évoluent en sens inverse (Figure 13).

Pour ce qui est des autres acides, les variétés suivantes ont des taux maxima en :
 Acide palmitoléique : Ayvalik (3,52), Dahbia (2,72) et Tounsi (2,63)
 Acide stéarique : Barouni et Souihli (3,15), Gemri (2,90), Malarato (3,5) et Franjivento (2,77)
 Acide Linoléique : Rkhami (22,5), Doukhar (18,8), Chemlali (17,5),
 Acide Linolénique : Rkhami (1,10), Azeitera (0,99), Koroneiki et Verdal (0,94),
 Acide Rachidique : Lucques (0,69), Azeitera (0,48), Chnedbi (0,47), Tounsi (0,46)
 Acide Gadoléique : Chemlali (0,29), Frenjivento-Malarato (0,25).

Les variétés suivantes ont des taux minima en :


 Acide palmitoléique : Gemri (0,55), Coratina (0,70), Barouni (0,74)
 Acide stéarique : Sigoise (1,19), Tounsi (1,22)
 Acide Linoléique : Coratina (5,88), Galega (5,09), Manzanille (7,02),
 Acide Linolénique : Coratina (0,43), Souihli (0,48),
 Acide Rachidique : Chétoui (0,22), Meski (0,24), Doukhar (0,25),
 Acide Gadoléique : Vera et Manzanille (0,15), Chemchali (0,12), Gemri (0,14).

90
80
Taux d'acide oléique (%)

70
60
50
40
y = -2,085x + 99,02
30
R² = 0,723
20 r=0,85
10
0
0 5 10 15 20 25

Taux d'acide palmitique (%)

Figure 13. Relation entre les taux d’acide oléique et palmitique produits dans les huiles d’olive.
Collection variétale d’oliviers de ‘Oued Souhil’ Nabeul.

Les acides oléique, palmitique et linoléique forment ensemble plus de 95% du total des acides gras
(taux cumulé de ces 3 acides) en particulier chez la variété Zarzane (96,09%), Manzanille (96,08%),
Verdal (95,32%), Coratina (95,82%), Galega (95,15%), Madurel (95,6%), Sigoise (96,01%), Chétoui
(95,32%), Zarrazi (95,24%) et Gemri (95,35%)

Le taux d’acide rachidique présente une forte relation avec celui de la MG (r=0,52), suivi des acides
linoléique et stéarique. Il n y a pas de relation entre le taux de MG et celui de l’acide oléique qui est
le principal composant de l’huile d’olive.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Les paramètres C16 :1, K270, chlorophylles, carotènes et le taux de polyphénols présentent une
grande variabilité entre les variétés. Pour les paramètres C16 :0, C18 :1, C20 :1, MG/PS, K232, la
variabilité est < 20%.
Les teneurs en C16 :0, C16 :1, C18 :0, C18 :1 et C18 :2 sont dans la marge des valeurs de EVOO
(normes COI).

Les corrélations de Pearson entre les AG des huiles analysées (Tableau 52) montrent que :
 C16 :1 (Ac. Palmitoléique) est positivement corrélé à C16 :0 (Ac. Palmitique) et à AGPI.
 C18 :0 (Ac Stéarique) est négativement corrélée à C16 :0 et C16 :1
 C18 :1 (Ac oléique) est négativement corrélée à C16 :0 et C16 :1
 C18 :2 (Ac. Linoléique) est négativement corrélée à C16 :0, C16 : 1 et C18 :1
 Les valeurs de AGS, AGMI et AGPI sont significativement corrélées entres elles (p<0.001) et à
C16 :0, C16 :1, C18 :1 et C18 :2.
 Les valeurs de O/L sont hautement et significativement corrélées à celles de C16 :0, C18 :1,
C18 :2, AGS, AGMI, AGPI et AGMI/AGPI.

Les résultats de l’ACP sont portés dans les tableaux 51 et 52 et la figure 14.

Tableau 51. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables (AG) et les axes de l’ACP

Axes de l'ACP Axe 1 Axe 2


Variance (%) 52,06 20,90
% Cumulative 52,06 72,96
Variables Corrélations entre les variables et les axes
C16:0 0,953 ˗0,047
C16:1 0,876 ˗0,131
C18:0 ˗0,664 0,177
C18:1 ˗0,920 ˗0,374
C18:2 0,764 0,577
C18:3 0,270 0,635
C20:0 ˗0,151 0,390
C20:1 ˗0,092 0,500
AGS 0,903 0,008
AGMI ˗0,894 ˗0,422
AGPI 0,760 0,591
AGMI/AGPI ˗0,680 ˗0,661
O/L ˗0,679 ˗0,652
Tableau 52. Corrélations de Pearson entre les acides gras dans les huiles d’olive analysées.

C16:0 C16:1 C18:0 C18:1 C18:2 C18:3 C20:0 C20:1 AGS AGMI AGPI AGMI/AGPI O/L
C16:0 1,000
C16:1 0,846*** 1,000
C18:0 ˗0,594*** ˗0,652*** 1,000
C18:1 ˗0,862*** ˗0,749*** 0,486** 1,000
C18:2 0,635*** 0,539*** ˗0,397** ˗0,934*** 1,000
C18:3 0,320 0,123 ˗0,239 ˗0,449** 0,463* 1,000
C20:0 ˗0,054 0,051 0,062 0,008 ˗0,028 0,326 1,000
C20:1 ˗0,039 0,030 0,003 0,106 0,160 0,177 0,172 1,000
AGS 0,978*** 0,793*** ˗0,415* ˗0,851*** 0,616*** 0,315 ˗0,003 ˗0,036 1,000
AGMI ˗0,834*** ˗0,690*** 0,448** 0,996*** ˗0,951*** ˗0,474** 0,017 ˗0,106 ˗0,829*** 1,000
AGPI 0,636*** 0,534*** ˗0,399* ˗0,934*** 0,999*** 0,493** ˗0,015 0,164 0,617*** ˗0,952*** 1,000
AGMI/AGPI ˗0,566*** ˗0,476** 0,286 0,862*** ˗0,923*** ˗0,500** ˗0,046 ˗0,150 ˗0,569*** 0,880*** ˗0,925*** 1,000
O/L ˗0,562*** ˗0,480** 0,283 0,858*** ˗0,919*** ˗0,477** ˗0,042 ˗0,146 ˗0,566*** 0,875*** ˗0,921*** 0,999*** 1,000
*Corrélation significative à p≤0,05. ** Corrélation significative à p≤0,01. ***Corrélation significative à p≤0,001.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Figure 14. ACP pour (a) : la composition de l’huile d’olive (b) : en rapport avec les variétés.
Tableau 53. Répartition des variétés selon les résultats de l’ACP pour la composition de l’huile
d’olive.

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4


(haut-droite) (bas-droite) (haut-gauche) (bas-gauche)
Var 1 : Chemlali Var 3 : Meski Var 5 : Souihli Var 2 : Chétoui
Var 19 : Neb Jmel Var 6 : Chemchali Var 8 : Besbassi Var 10 : Zarrazi
Var 21 : Koroneiki Var 9 : Tounsi Var 12 : Barouni Var 11 : Gemri
Var 37 : Azeitera Var 20 : Gtar Var 13 : Marsaline Var 24 : Arbéquina
Var 39 : Madurel Var 22 : Ayvalik Var 16 : Doukhar Var 25 : Manzanille
Var 41 : Picholine Var 27 : Leccino Var 26 : Verdal Var 29 : Conserva
Var 32 : Ascolana Var 28 : Malarato Var 31 : Coratina
Var 34 : Dahbia Var 30 : Frenjivento Var 35 : Galega
Var 36 : Branquita Var 40 : Sigoise
Var 38 : Vera Var 42 : Lucques
Var 43 : Changlot Real

4.3.4. Matière Grasse

Les taux de MG déterminés en 2015 varient de 23,6 à 55,5% (PS) avec un minimum observé chez la
variété Souihli et un maximum noté chez Lucques. Les variétés Zarrazi, Branquita, Leccino, Azeitera,
Lucques, Picholine, Marsaline, Coratina, Doukhar et Beldi ont des taux supérieurs à 40%.

Tableau 54. Analyse statistique descriptive du taux de MG


chez les variétés d’oliviers de la collection de Oued Souhil Nabeul.

2015 / Variété MG/PS % MG/PF % Humidité %


Souihli 23,6 9,2 61,2
Zarrazi 45,3 16,4 63,7
Doukhar 40,2 16,4 59,1
Marsaline 53,0 19,0 64,1
Beldi 51,6 18,1 64,9
Azeitera 41,3 12,3 70,2
Galega 39,2 13,2 66,2
Branquita 49,1 18,9 61,6
Vera 36,3 14,4 60,4
Madurel 37,6 16,3 56,6
Coratina 43,6 14,8 66,1
Leccino 43,9 16,6 62,3
Malarato 36,7 15,2 58,6
P. Marocaine 31,3 11,3 63,8
Sigoise 42,6 15,6 63,3
Lucques 55,5 20,9 62,4
Picholine 52,3 21,8 58,3
Verdal 36,6 11,2 69,3
Moyenne 42,2±8,2 15,6±3,4 62,9±3,7
Max. 55,5 21,8 70,2
Min. 23,6 9,2 56,6
CV % 19,4 21,7 5,8
NB : humidité de l’échantillon sur lequel a été déterminée la MG.

Les taux maxima de matière grasse sont observés chez les variétés Lucques (MG/PS) et Picholine
(MG/PF).Les minima sont observés chez les variétés Souihli et Picholine Marocaine. La variété
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

Azeitera présente le taux d’humidité le plus élevé des fruits, elle est suivie par la variété Verdal. Les
niveaux les plus faibles sont observés chez les variétés Madurel, Picholine et Malarato.

60 60

50 50

40 40

MG (%PS)
MG (%PS)

30 30

20 20
y = 17,57x + 28,07 y = 3,606x + 36,23
R² = 0,171 10 R² = 0,063
10
r=0,41 r=0,25
0 0

0,0 0,5 1,0 1,5 0 1 2 3 4


Ac linoléique (%) Ac Palmitoléique (%)

60 60

50 50

40 40
MG (%PS)
MG (%PS)

30 30

20 20
y = 0,573x + 32,87
y = 35,40x + 28,65
R² = 0,024
10 R² = 0,267 10
r=0,15
r=0,52
0 0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 0 10 20 30

Ac Rachidique (%) Ac palmitique (%)

60 60

50 50

40 40
MG (%PS)

MG (%PS)

30 30

20
20 y = -0,066x + 46,06
y = -4,691x + 51,81
10 R² = 0,002
R² = 0,119 10 r=0,044
r=0,34
0
0
0 1 2 3 4
50 60 70 80

Ac Stéarique (%) Ac. Oléique (%)

Figure 15. Relation entre le taux de MG (%PS) et les taux d’acide linoléique, palmitoléique,
rachidique, palmitique, stéarique et oléique.
4.3.5. Composition mineure : chlorophylles, carotènes, polyphénols

Les valeurs moyennes, maximales, minimales des teneurs en Chlorophylles, carotènes et polyphénols
sont portées au Tableau 55. Les variétés sont classées dans le Tableau 56 sur la base des teneurs en
polyphénols.
+ La majorité des variétés ont des taux en polyphénols compris entre 300 et 500 ppm (variétés
étrangères).
+ Les taux en polyphénols supérieurs à 600 ppm sont observés chez les variétés : Frenjivento, Zarrazi,
Zarzane, Chemlali, Coratina, Doukhar, Tounsi et Gtar. Les plus faibles, de moins de 300 ppm, sont
obtenues chez les variétés Changlot real, Verdal, Dahbia, Ascolana, Meski et Souihli.
Sur la base des teneurs en polyphénols les variétés sont classées comme le montre le Tableau 56.

+ Le Tableau 56 présente les valeurs des différents paramètres en fonction de la variété et par pays
d’appartenance.
+ Les huiles italiennes sont en moyenne plus riches que les huiles tunisiennes en polyphénols (teneur
> 500ppm en moyenne). Elles sont suivies par les huiles Algérienne, Portugaises, Grecques et
Françaises. Les huiles Marocaines et Espagnoles en sont les moins pourvues.

+ Les teneurs en carotènes ont varié d’un minimum de 1,77 ppm chez ‘Ayvalik’ à un maximum de
23,40 ppm chez ‘Barouni’. Plus les valeurs augmentent, plus l’huile est dotée d’un pouvoir inhibiteur
de la photo-oxydation.
+ L’indice de réfraction moyen a oscillé entre un minimum de 1,4698 pour la variété Malarato à un
maximum de 1,4725 observé chez les variétés Picholine et Chemlali.

Tableau 55. Analyse statistique descriptive de la composition mineure de l’huile d’olive chez les
variétés d’olivier de la collection de Nabeul (33 variétés).

Pays d’origine Variétés Indice de réfraction Chlorophylles Carotènes Polyphénols (ppm)


Chemlali 1,4724 4,064 7,55 861,9
Variétés principales Chétoui 1,4708 2,521 6,2 -
Meski 1,4714 3,776 9,78 178,6
Variétés Souihli 1,4721 3,837 6,15 281,1
secondaires Chemchali 1,4716 10,924 14,6 508,6
Tounsi 1,4718 2,845 6,03 766,9
Zarrazi 1,4714 11,67 12,33 719,4
Gemri 1,4725 3,843 5,62 635,2
Ascolana 1,4724 8,724 12,63 171,1
Barouni 1,4718 16,633 23,4 561,9
Doukhar 1,4714 2,845 4,87 601,9
Gtar 1,4719 3,04 7,8 615,2
Max. 1,473 16,633 23,4 861,9
Variétés Min. 1,471 1,128 2,2 171,1
Tunisiennes Moy. 1,472±0,00 5,835±4,646 9,2±5,5 523,7±226,2
CV % 0,033 79,633 60,3 43,2
Grèce Koroneiki 1,4714 11,257 15,88 301,1
Ayvalik 1,4708 1,888 1,77 331,1
Espagne Arbéquina 1,4714 3,299 4,45 313,6
Manzanille 1,4714 8,076 12,17 325,2
Verdal 1,4709 5,405 7,38 234,4
Zarzane 1,4709 2,511 3,7 617,7
Leccino 1,4709 1,228 2,52 496,9
Italie Malarato 1,4698 4,644 6,67 358,6
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

Conserva 1,4714 2,682 3,88 436,1


Franjivento 1,4702 1,684 2,72 768,6
Coratina 1,4721 15,156 15,8 623,6
Maroc Dahbia 1,4718 5,559 6,4 297,7
Galega 1,4715 4,064 7,18 466,9
Branquita 1,4714 4,256 7,62 401,9
Portugal Azeitera 1,4714 10,833 15,42 347,7
Vera 1,4714 2,684 7,55 584,4
Madurel 1,4704 3,427 7,18 391,1
Sigoise 1,4718 2,089 4,78 466,9
Algérie Picholine 1,4725 10,299 11,4 312,7
France Lucques 1,4716 1,494 6 431,9
Changlot real 1,4714 9,186 10,65 252,7
Max. 1,473 15,156 15,9 768,6
Variétés Min. 1,470 1,228 1,8 234,4
Etrangères Moy. 1,471±0,001 5,320±3,932 7,7±4,3 417,2±138,0
CV % 0,042 73,912 56,6 33,1
Max. 1,4725 16,63 23,40 861,90
La collection Min. 1,4698 1,13 1,77 171,10
Moy. 1,47±0,001 5,58±4,29 8,42±4,94 470,44±182,09
CV % 0,0 76,9 58,6 38,7

Tableau 56. Classification des variétés selon la teneur de l’huile en polyphénols.


Collection variétale d’oliviers de ‘Oued-Souhil’ Nabeul.

Origine de 768,6 - 861,9 508,6 – 766,9 331,1 – 496,9 171,2 – 325,2


la variété
Chemlali Chemlali Meski
Chétoui Barouni Souihli
Variétés Sayali Doukhar
Tunisiennes Marsaline Gtar
Rkhami Gemri
Gerboui Zarrazi
Neb Jmel Tounsi
Frenjivento Vera Ayvalik Ascolana,
Souri Liban Coratina Azeitera Verdal
Variétés P. Marocaine Zarzane Malarato Changlot real
étrangères Madurel Dahbia
Branquita Koroneiki
Lucques Picholine
Conserva Arbéquina
Galega Manzanille
Sigoise
Leccino
4.3.6. Analyse qualitative

Acidité

+ L’acidité moyenne a varié de 0,17 (Doukhar) à 0,75 (Branquita et Sigoise).


+ Ces valeurs sont restées dans la limite des normes établies par le Conseil Oléicole International
(COI, 2011).
+ Les valeurs élevées d’acidité ont été obtenues chez les variétés Branquita (0,75%), Sigoise (0,70%),
Barouni et Galega (0,58%) et Gemri (0,57%).
+ Toutes les huiles sont classées dans la catégorie ‘Huiles extra vierges’, leur teneur en acides gras
libres étant inférieure à 0,8%.

Extinctions spécifiques K232 et K270

Les absorbances mesurées à 232 nm ont varié de 3,000 (Azeitera) à 1,758 (Galega). Celles mesurées à
270 nm ont varié de 0,607 (Arbéquina) à 0,101 (Galega). Les variétés qui ont eu des absorbances
supérieures à 0,22 ne peuvent être conservées longtemps.
Les valeurs de K232 et K270 obtenues dans le cas de cette collection sont restées en général dans la
limite des normes établies par le COI qui sont respectivement inférieures à 2,50 et à 0,22.

Tableau 57. Analyse statistique descriptive des propriétés qualitatives de l’huile d’olive
chez les variétés d’oliviers de la collection de ‘Oued-Souhil’ Nabeul.

Pays d’origine Variétés Acidité K232 K270


Chemlali 0,29 2,227 0,125
Variétés Chétoui 0,31 2,727 0,236
principales Meski 0,38 2,727 0,193
Variétés Souihli 0,39 1,878 0,128
secondaires Chemchali 0,39 2,727 0,24
Tounsi 0,24 2,425 0,135
Zarrazi 0,5 1,989 0,188
Gemri 0,57 1,992 0,137
Ascolana 0,44 2,095 0,146
Barouni 0,58 2,452 0,203
Doukhar 0,17 2,972 0,167
Gtar 0,29 2,558 0,204
Chnedbi 0,24 2,727 0,2
Max. 0,58 2,972 0,24
Variétés Min. 0,17 1,878 0,125
Tunisiennes Moy. 0,37±0,13 2,423±0,354 0,177±0,04
CV % 34,8 14,628 22,642
Grèce Koroneiki 0,32 2,179 0,202
Ayvalik 0,25 2,236 0,236
Espagne Arbéquina 0,37 2,727 0,607
Manzanille 0,33 2,421 0,152
Verdal 0,3 2,17 0,133
Zarzane 0,27 2,519 0,137
Leccino 0,35 2,285 0,134
Italie Malarato 0,2 2,727 0,183
Conserva 0,38 1,758 0,13
Frenjivento 0,46 2,327 0,23
Coratina 0,49 1,99 0,107
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

Dahbia 0,37 2,5 0,138


Galega 0,58 1,76 0,101
Portugal Branquita 0,75 2,5 0,113
Azeitera 0,47 3 0,184
Vera 0,41 2,27 0,156
Madurel 0,31 2,126 0,118
Sigoise 0,70 2,414 0,154
Algérie Picholine 0,32 2,165 0,133
France Lucques 0,35 2,5 0,219
Changlot real 0,33 2,072 0,112
Max. 0,75 3 0,607
Variétés Min. 0,2 1,758 0,101
étrangères Moy. 0,4±0,14 2,316±0,305 0,175±0,107
CV % 35,2 13,179 61,042
La collection Max. 0,75 3 0,61
Min. 0,17 1,758 0,1
Moy. 0,38±0,13 2,37±0,33 0,18±0,07
CV % 35 13,9 41,7

4.4. Paramètres liés à l’eau

4.4.1. Etat hydrique du sol

Ce suivi a montré que le processus de floraison au mois d’avril s’est produit sous des conditions
hydriques limitées à quelques pluies printanières qui ont été à l’origine des faibles teneurs en eau
observées à l’aplomb des frondaisons des arbres en particulier au cours des saisons 2010, 2015 et
2016. Pendant la nouaison, une augmentation des teneurs en eau a été perçue pour la plupart des
années, mais elle a été insuffisante pour couvrir les besoins de la culture en cette période de l’année.
Les périodes de juin et de juillet ont été les plus sèches, ce qui aurait accéléré le processus de
durcissement des endocarpes et explique les taux d’humidités volumiques les plus bas observés aux
points d’intersection des oliviers. Les valeurs estivales de [(P+I) – ETc] ont oscillé entre -15 mm et -63
mm en 2012 et entre -32,4 mm et -78,2 mm en 2013. L’abondance des pluies en Octobre a permis
l’homogénéisation de l’état hydrique du sol, avec une variabilité en fonction de la profondeur. Les
différences entre les horizons sont plus importantes en période de durcissement des noyaux des
olives et sous les frondaisons. Les horizons de surface (20 cm) et profonds de 80 cm et plus ont
présenté leurs pics respectivement durant les mois de mars et de juin. Les horizons intermédiaires
ont atteint leurs valeurs maximales entre fin avril et fin juin. Les analyses granulométriques ont
montré des différences de texture du sol entre les horizons de surface et les couches profondes, qui
sont plus riches en sable.
Au cours de l'année 2015, l'humidité du sol a régulièrement diminué au cours du mois d'août pour
atteindre un niveau très faible en raison d’une panne survenue au niveau du système d'irrigation
pendant deux semaines consécutives. Au cours de l'année 2016, des différences nettes sont
observées entre les sites de mesures de Hv. L'humidité la plus élevée du sol avait été enregistrée à la
fin du mois de mai 2016.

4.4.2. Etat hydrique des feuilles

4.4.2.1. Analyse en composantes principales

Le Tableau 58 présente l’analyse statistique descriptive des paramètres hydriques de la feuille chez
l’olivier montrant une grande variabilité des mesures de WCS et une variabilité < 10% des paramètres
PS/Pf, CRE et de D.
Tableau 58. Analyse statistique descriptive des paramètres hydriques de la feuille d’oliviers
(42 variétés).

Variable Minimum Maximum Moyenne Ecart type CV (%)


PF 0,71 1,68 1,14 0,26 23,26
PS 0,33 0,99 0,58 0,15 25,22
PS*100/PF 44,91 71,82 51,27 4,41 8,61
Psat. 0,80 1,96 1,31 0,30 22,90
D 449,08 631,99 514,36 29,50 5,74
CRE 55,28 89,36 75,76 5,96 7,87
WCS 0,07 0,64 0,31 0,12 37,34
WSD 10,64 44,72 24,27 7,77 32,00
Sph 0,772 1,26 0,94 0,11 11,72
Sc 3,85 9,18 4,94 0,88 17,76
SLA 7,95 12,93 10,36 1,13 10,92

Les résultats ont également montré que les échantillons prélevés sous les arbres riches en fruits ou
en végétation vigoureuse ne présentent pas nécessairement les valeurs de Hv les plus basses
(données non présentées).
D'autres facteurs, ont intervenu, comme l’ont rapporté Walter et Schurr (2005). Il faut donc
approfondir les recherches pour clarifier cette relation. Par ailleurs, les mesures de Hv effectuées au
point d’intersection de 4 oliviers (zone non irriguée) ont révélé, pour une profondeur donnée, une
faible variation entre les sites de prélèvement au cours de la période automne-hiver, mais de grandes
différences au cours de la période de printemps (données non représentées).
L’analyse en composantes principales montre que la contribution des 6 premières variables Sc, WSD,
WCS, RWC, S est D produit 100% de l’information. La classification des variétés peut se faire sur la
base de ces variables uniquement (Tableau 59).

Tableau 59. Principales composantes (variables foliaires) de l’ACP


et contributions correspondantes(%)

Variables Sc WSD WCS CRE S D


(g/dm2) (%) (g H2O/g PS) (%) (mg H2O/cm2) (g/kg)
Contribution (%) 90,4 5,76 3,64 0,14 0,05 0,002

Les photos suivantes montrent la diversité des formes des feuilles chez l’olivier
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Tableau 60. Caractéristiques moyennes des feuilles chez l’olivier en fonction de la variété, calculées sur la base de 5 feuilles/arbre et à raison de 3 arbres /variété pour 6 dates de mesures.
Collection variétale d’olivier Oued-Souhil Nabeul. Moyenne de 2015 et 2016.

Pays d’origine Variété L (cm) l (cm) L/l LA (cm2) PF (g) PS (g) PS*100/PF (%) Psat (g) D (g/Kg) CRE (%) WCS (gH2O/gPS) WSD (%) S (mg H2O/cm2) Sc (g/dm2) SLA (cm2/g)
Variétés Chemlali 5,65±0,39 1,22±0,12 4,68±0,62 5,19±0,63 1,01±0,16 0,49±0,04 48,65±4,48 1,18±0,19 486,46±44,83 75,64±7,65 0,35±0,12 24,36±7,65 101,58±24,73 4,73±0,55 10,69±1,20
principales Chétoui 4,63±0,17 1,19±0,24 4,01±0,67 4,18±0,97 0,81±0,16 0,40±0,08 49,39±4,89 0,90±0,16 493,90±48,92 80,66±9,89 0,25±0,13 19,34±9,89 98,65±15,74 4,79±0,62 10,57±1,29
Tunisie Meski 5,16±0,61 1,57±0,27 3,33±0,42 6,07±1,66 1,16±0,25 0,58±0,09 50,48±4,43 1,36±0,29 512,60±41,54 75,29±8,95 0,33±0,14 24,71±8,95 95,35±14,6 4,86±0,77 9,63±1,40
Variétés Sayali 7,67±0,37 1,33±0,13 5,81±0,53 7,61±0,95 1,35±0,10 0,72±0,07 53,80±7,44 1,54±0,13 547,24±66,39 76,28±7,71 0,26±0,06 23,71±7,72 82,38±15,97 4,81±0,85 10,73±1,78
Secondaires Souihli 6,21±0,41 1,14±0,08 5,50±0,70 5,31±0,14 0,90±0,08 0,43±0,06 47,50±5,18 1,05±0,10 511,64±50,63 77,04±12,85 0,34±0,20 22,96±12,85 89,18±12,04 4,04±0,67 10,30±2,91
Tunisie Chemchali 5,59±0,35 1,29±0,22 4,46±0,84 5,32±1,07 0,96±0,13 0,49±0,04 51,65±4,99 1,13±0,10 520,45±32,19 69,78±11,49 0,41±0,14 30,22±11,49 88,54±31,18 4,66±0,66 11,21±0,88
Oueslati 5,36±0,63 1,02±0,11 5,36±0,42 3,91±0,83 0,80±0,06 0,42±0,05 54,16±4,29 0,98±0,15 539,42±30,17 63,71±14,32 0,51±0,21 36,29±14,32 89,08±16,66 5,45±0,97 9,75±1,55
Besbassi 7,22±0,20 1,34±0,03 4,72±0,02 7,61±0,04 1,08±0,06 0,61±0,06 55,88±0,10 1,71±0,10 528,17±0,06 55,28±12,00 0,64±0,11 44,72±11,33 73,56±15,00 4,75±0,51 9,95±0,95
Tounsi 7,18±0,51 1,28±0,03 5,31±0,47 6,85±0,41 1,24±0,16 0,64±0,06 51,82±3,89 1,59±0,14 533,29±41,44 69,39±8,32 0,42±0,11 30,61±8,32 91,86±15,30 4,88±0,39 9,36±1,81
Zarrazi 6,56±0,23 1,44±0,18 4,48±0,47 7,40±1,04 1,23±0,23 0,64±0,09 52,64±5,20 1,49±0.19 527,67±44,15 74,02±8,48 0,33±0,12 25,98±8,48 83,86±10,30 4,46±0,57 10,34±1,57
Gemri 5,83±0,34 1,39±0,12 4,19±0,26 6,25±0,77 1,09±0,15 0,56±0,06 52,47±6,49 1,31±0,11 531,32±44,80 70,61±9,60 0,38±0,10 29,39±9,60 85,70±17,59 4,63±0,86 10,40±1,63
Ascolana 6,87±0,29 1,66±0,13 4,15±0,21 8,49±0,99 1,52±0,20 0,76±0,06 50,87±4,77 1,80±0,21 514,18±46,54 71,91±8,60 0,38±0,11 28,09±8,60 87,61±12,56 4,51±0,50 11,13±1,16
Barouni 6,21±0,55 1,12±0,10 5,55±0,48 5,23±0,80 1,00±0,13 0,54±0,06 54,23±2,95 1,12±0,18 545,56±24,56 78,85±7,14 0,23±0,10 21,14±7,14 87,00±4,23 5,17±0,42 9,35±0,90
Marsaline 6,80±1,03 1,49±0,10 4,55±0,55 7,59±1,45 1,40±0,24 0,74±0,15 52,86±3,60 1,68±0,37 536,13±25,58 72,32±10,62 0,35±0,14 27,68±10,62 87,68±15,00 4,87±0,32 10,46±0,64
Beldi 6,15±0,71 1,36±0,36 4,68±0,73 6,27±2,35 1,51±0,46 0,99±0,25 71,82±34,01 1,70±0,78 631,99±25,11 78,27±7,47 0,03±0,37 39,10±29,53 59,59±20,14 9,18±0,11 7,95±2,86
Rkhami 6,13±0,47 1,01±0,14 6,12±0,73 4,68±0,89 0,80±0,18 0,39±0,08 49,80±5,83 0,92±0,18 507,52±55,93 75,80±14,21 0,33±0,20 24,20±14,21 85,12±16,07 4,19±0,42 11,95±1,23
Doukhar 6,78±0,50 1,39±0,21 4,93±0,58 7,05±1,51 1,42±0,19 0,65±0,15 45,55±7,80 1,66±0,27 488,88±43,29 76,05±6,73 0,37±0,10 23,47±7,28 111,75±28,77 4,57±0,82 10,84±1,71
Gerboui 7,58±0,50 1,17±0,14 6,48±0,48 6,64±1,51 1,67±0,20 0,83±0,17 49,70±6,85 1,77±0,32 497,01±31,96 89,36±10,00 0,12±0,10 10,64±7,00 126,55±30,02 6,25±0,51 8,00±1,89
Neb Jmel 5,59± 0,50 1,26±0,18 4,44±0,58 5,30±1,20 1,13±0,32 0,59±0,21 52,21±6,65 1,11±0,29 522,12±43,32 89,27±7,54 0,10±0,10 20,61±11,20 101,93±27,54 5,50±0,39 8,98±1,39
Gtar 5,76±1,15 1,35±0,26 4,29±0,32 5,82±2,06 1,39±0,39 0,74±0,16 54,09±4,70 1,73±0,47 547,29±39,26 68,96±15,03 0,44±0,18 33,68±9,83 109,30±11,00 6,50±1,20 8,24±1,79
Moy. 6,24 1,30 4,85 6,08 1,17 0,61 52,48 1,36 526,1 74,42 0,32 25,82 91,8 5,1 10
Max. 7,67 1,66 6,48 8,52 1,67 0,99 71,82 1,80 631,99 89,36 0,64 44,72 126,55 9,2 12,00
Variétés Tunisiennes Min. 4,63 1,01 3,33 4,18 0,80 0,39 45,37 0,90 453,69 55,3 0,03 10,64 59,6 4,02 8,0
Ecart type 0,83 0,17 0,78 1,15 0,26 0,16 5,21 0,29 31,3 7,67 0,15 10,18 14,25 1,1 1,1
CV % 13,2 12,9 16,0 19,0 22,3 25,6 9,9 21,2 5,9 10,3 47,6 39,4 15,5 22,0 10,9
Pays d’origine Variété L (cm) l (cm) L/l LA (cm2) PF (g) PS (g) PS*100/PF (%) Psat (g) D (g/Kg) CRE (%) WCS (gH2O/gPS) WSD (%) S (mg H2O/cm2) Sc (g/dm2) SLA (cm2/g)
Grèce Koroneiki 5,49±0.19 1,22±0,19 4,62±0,87 5,03±0,61 0,83±0,10 0,39±0,05 47,29±3,58 0,96±0,13 488,60±31,17 76,51±7,81 0,34±0,11 23,49±7,81 86,28±11,75 3,87±0,30 12,58±1,26
Ayvalik 6,02±0,42 1,31±0,03 4,59±0,36 5,94±0,40 1,20±0,06 0,61±0,07 50,84±4,77 1,50±0,15 508,39±47,67 66,85±12,72 0,50±0,24 33,15±12,72 99,44±13,27 5,12±0,52 9,03±2,45
Liban Souri-Liban 5,47±0,38 1,34±0,24 4,17±0,67 5,51±1,11 1,16±0,19 0,57±0,08 49,69±5,16 1,33±0,14 500,89±52,37 77,32±12,52 0,32±0,19 22,68±12,52 105,65±10,98 5,26±0,90 9,73±1,58
Espagne Arbéquina 5,22±0,54 1,22±0,17 4,30±0,17 4,79±1,14 0,91±0,24 0,42±0,14 44,91±3,84 1,03±0,27 449,08±38,37 81,87±7,47 0,28±0,15 18,13±7,47 102,82±6,45 4,21±0,57 12,07±1,86
Manzanille 5,43±0,44 1,19±0,20 4,67±0,82 4,88±0,89 0,89±0,14 0,48±0,07 53,95±3,21 1,06±0,12 542,75±28,07 71,53±7,05 0,37±0,09 30,14±7,29 87,03±25,46 5,01±0,98 10,83±1,37
Verdal 6,93±0,48 1,42±0,09 4,89±0,43 7,36±0,66 1,43±0,14 0,73±0,05 51,01±3,28 1,62±0,11 516,98±28,92 78,87±6,78 0,26±0,08 21,13±6,78 95,69±13,72 4,96±0,42 10,44±0,88
Zarzane 6,77±0,90 1,18±0,18 5,76±0,48 6,00±1,51 1,20±0,32 0,60±0,15 50,86±3,56 1,35±0,35 515,63±32,25 79,81±10,03 0,25±0,13 20,19±10,03 96,29±13,84 4,95±0,42 10,22±0,71
Italie Leccino 6,17±0,29 1,47±0,14 4,21±0,32 6,81±0,81 1,16±0,14 0,56±0,07 48,21±3,34 1,32±0,17 482,07±33,44 79,67±4,02 0,28±0,06 20,33±4,01 88,30±4,32 4,12±0,40 12,23±1,17
Malarato 5,47±0,36 1,28±0,12 4,29±0,32 5,27±0,77 0,88±0,22 0,45±0,07 52,10±7,09 1,06±0,18 543,15±28,72 69,39±14,13 0,43±0,25 30,61±14,12 79,90±20,46 4,27±0,77 11,40±1,71
Conserva 5,71±0,31 1,05±0,10 5,46±0,61 4,55±0,49 0,94±0,27 0,47±0,12 50,69±3,21 1,06±0,27 512,99±30,06 77,71±7,98 0,28±0,10 22,29±7,98 102,17±27,85 5,17±1,07 10,63±1,56
Frenjivento 6,38±0,42 1,24±0,22 5,26±0,82 5,92±1,27 1,16±0,16 0,55±0,10 47,28±3,69 1,33±0,20 472,59±36,88 77,79±6,59 0,31±0,11 21,78±7,07 104,47±15,16 4,66±0,52 10,83±1,22
Coratina 8,12±0,30 1,30±0,11 6,29±0,39 7,85±0,87 1,65±0,27 0,86±0,14 52,42±3,14 1,85±0,24 532,51±17,64 79,00±6,90 0,24±0,08 21,00±6,90 99,20±11,68 5,47±0,68 9,25±1,13
Maroc P. Marocaine 6,58±0,88 1,36±0,26 4,95±0,85 6,70±1,69 1,30±0,36 0,67±0,19 51,62±2,17 1,5±0,45 518,79±20,91 77,54±9,37 0,28±0,12 22,45±9,37 92,36±6,40 4,93±0,34 10,16±0,65
Dahbia 6,26±0,67 0,89±0,14 7,13±1,03 4,23±0,93 0,71±0,10 0,33±0,05 46,31±5,13 0,80±0,13 473,96±55,81 83,01±11,54 0,26±0,17 16,99±11,54 90,93±11,12 3,93±0,62 12,93±2,13
Portugal Galega 6,52±0,32 1,40±0,30 4,82±0,98 6,82±1,46 1,13±0,22 0,54±0,08 47,86±4,60 1,28±0,23 488,69±47,46 78,99±10,00 0,29±0,13 21,00±10,00 87,48±7,82 4,03±0,53 11,60±1,85
Branquita 7,60±0,77 1,30±0,07 5,86±0,56 7,37±0,93 1,68±0,22 0,81±0,12 48,05±3,18 1,96±0,36 495,20±24,07 77,87±11,85 0,32±0,19 22,12±11,84 118,08±4,88 5,47±0,48 9,22±0,90
Azeitera 5,56±0,31 1,05±0,02 5,29±0,38 4,41±0,20 0,85±0,05 0,53±0,29 61,33±9,82 0,89±0,18 510,38±45,26 75,70±7,39 0,19±0,28 29,44±12,49 72,49±18,82 6,00±0,34 10,67±1,27
Vera 6,40±0,45 1,58±0,10 4,04±0,31 7,57±0,78 1,53±0,21 0,74±0,13 48,27±3,31 1,74±0,26 482,66±33,14 79,60±7,05 0,27±0,09 20,35±7,05 104,45±11,03 4,86±0,45 9,32±2,10
Madurel 6,17±0,48 1,14±0,11 5,41±0,39 5,29±0,69 1,04±0,14 0,50±0,05 48,10±5,90 1,24±0,18 499,79±47,43 73,65±10,69 0,38±0,16 26,05±10,69 102,42±18,48 4,68±0,28 10,60±0,52
Algérie Sigoise 5,64±0,56 1,15±0,21 4,99±0,83 4,89±1,11 0,85±0,14 0,45±0,10 52,43±3,95 0,99±0,20 531,95±31,34 73,87±8,33 0,32±0,09 26,10±8,33 83,14±12,13 4,55±0,41 10,74±0,65
France Picholine 5,91±0,20 1,23±0,25 4,96±1,01 5,48±1,10 0,97±0,08 0,47±0,06 48,49±2,86 1,15±0,20 489,86±31,98 77,44±13,81 0,35±0,24 23,03±13,81 93,81±16,86 4,38±0,54 11,22±1,22
Lucques 5,76±0,15 1,21±0,13 4,80±0,45 5,25±0,59 0,96±0,09 0,50±0,05 52,75±4,75 1,09±0,10 532,75±43,93 78,00±8,73 0,25±0,09 21,97±8,73 86,19±9,39 4,85±0,86 10,32±1,58
Changlot real 5,84±0,46 1,14±0,07 5,12±0,47 5,03±0,54 0,95±0,10 0,48±0,05 50,49±4,14 1,03±0,12 504,86±41,41 76,90±4,19 0,17±0,24 12,73±24,05 93,73±15,13 4,74±0,25 9,67±2,52
Moy. 6,15 1,25 5,04 5,80 1,10 0,55 50,21 1,27 504,11 76,91 0,30 22,92 94,45 4,76 10,68
Variétés Max. 8,12 1,58 7,13 7,87 1,68 0,86 61,33 1,96 543,15 83,01 0,50 33,15 118,08 6,00 12,91
étrangères Min. 5,22 0,89 4,05 4,27 0,71 0,33 44,91 0,80 449,08 66,85 0,17 12,73 72,49 3,87 9,03
Ecart type 0,72 0,15 0,73 1,09 0,27 0,13 3,35 0,31 24,06 3,74 0,07 4,65 10,10 0,54 1,09
CV% 11,65 12,01 14,52 18,71 24,28 24,30 6,68 24,44 4,77 4,87 24,02 20,28 10,70 11,41 10,19
Moy. 6,19 1,27 4,95 5,93 1,14 0,58 51,27 1,31 514,36 75,76 0,31 24,27 93,22 4,94 10,36
Max. 8,12 1,66 7,13 8,52 1,68 0,99 71,82 1,96 631,99 89,36 0,64 44,72 126,55 9,18 12,93
La Collection Min. 4,63 0,89 3,33 4,18 0,71 0,33 44,91 0,80 449,08 55,28 0,07 10,64 59,59 3,85 7,95
Ecart type 0,76 0,16 0,75 1,11 0,26 0,15 4,41 0,30 29,50 5,96 0,12 7,77 12,13 0,88 1,13
CV% 12,3 12,51 15,15 18,77 23,26 25,22 8,61 22,90 5,74 7,87 37,34 32,00 13,01 17,76 10,92
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4.4.2.2. Classification des variétés en rapport avec les composantes principales

Le tableau 61 présente la classification des variétés d'olives par rapport à Sc, montrant qu'un grand
nombre de variétés ont des valeurs intermédiaires de Sc comprises entre 4,5 et 5,0 g/dm2. Les
variétés Souihli-Rkhami (variétés locales) et Koroneiki, Arbéquina, Picholine et Ascolana (variétés
étrangères les plus courantes) ont une faible valeur de Sc. Les plus élevées sont observées pour Gtar,
Gerboui, Barouni et Oueslati (variétés locales).

Tableau 61. Classification des variétés selon les variables :


Sc (g.dm-2), WSD (%), WCS (gH2O/g DW) et CRE (%).

Origine de la 3,87< Sc < 4,45 4,49 < Sc < 4,75 4,76 < Sc < 5,02 Sc > 5,0 g/dm2
variété g/dm2 g/dm2 g/dm2
Variétés Souihli Chemchali Chétoui Oueslati
Tunisiennes Rkhami Besbassi Meski Barouni
Zarrazi Doukhar Sayali Neb Jmel
Gemri Tounsi Gerboui
Chemlali Marsaline Beldi
Ascolana Gtar

Variétés Koroneiki Sigoise Zarzane Manzanille


étrangères Arbéquina Frenjivento Lucques Ayvalik
Dahbia Madurel Vera Souri
Galega Changlot Real Verdal Conserva
Leccino P. Marocaine Coratina
Malarato Branquita
Picholine Azeitera

25,6 < WSD 23,6 < WSD < 25,5 20,74 < WSD < 23,2 10,6 < WSD <20,7
Variétés Oueslati Rkhami Souihli Gerboui
Tunisiennes Zarrazi Sayali Barouni Chétoui
Besbassi Doukhar Neb Jmel
Tounsi Chemlali Zarzane
Chemchali Meski
Marsaline
Gtar
Gemri
Ascolana
Beldi
Variétés Madurel Koroneiki Vera Azeitera
étrangères Sigoise Branquita Verdal Changlot real
Ascolana P. Marocaine Galega Dahbia
Malarato Picholine Conserva Arbéquina
Manzanille Lucques Coratina
Ayvalik Franjivento Leccino
Souri-Liban
0,363< WCS 0,318< WCS 0,259< WCS 0,100< WCS <0,257
<0,504gH2O/g PS <0,362gH2O/g PS <0,298gH2O/g PS gH2O/g PS
Variétés Chemchali Rkhami Sayali Neb Jmel
Tunisiennes Marsaline Gemri Zarrazi Gerboui
Tounsi Meski Barouni
Doukhar Souihli Chétoui
Gtar Chemlali Zarzane
Variétés Picholine Frenjivento Dahbia Azeitera
étrangères Ascolana Sigoise Conserva Changlot real
Madurel Branquita Leccino Coratina
Malarato Koroneiki Vera Verdal
Ayvalik Manzanille Arbéquina Lucques
Galega
P. Marocaine
Souri-Liban
79,3 <CRE < 89,4% 76,8 <CRE < 79,3% 74,4 < CRE < 76,3% 65,7 < CRE < 73,7%
Variétés Chétoui Sayali Gemri Gtar
Tunisiennes Neb Jmel Barouni Meski Chemchali
Gerboui Zarrazi Chemlali Tounsi
Doukhar Marsaline
Souihli
Rkhami
Variétés Zarzane Souri-Liban Picholine Manzanille
étrangères Leccino Frenjivento P. Marocaine Ayvalik
Coratina Lucques Branquita Malarato
Arbéquina Conserva Koroneiki Ascolana
Dahbia Galega Sigoise
Changlot real Verdal Madurel
Azeitera Vera

+Le Tableau 62 présente une classification combinée des variables WSD, WCS et CRE. Les variétés
Picholine, Manzanille, Ascolana et Koroneiki, parmi d’autres ont des valeurs élevées de WSD
(>23,5%) et WCS (> 0,33 gH2O/g PS) et une faible valeur de RWC (<76,5%).

+Les cultivars Chétoui, Gerboui, Coratina et Azeitera ont des valeurs faibles de WSD et WCS et une
CRE élevée (> 80%). Parmi ces variétés, Gerboui, Coratina et Azeitera ont également des valeurs de
Sc élevées > 5g/dm2.

+Le Tableau 63 montre que la plupart des variétés d'olives ont des indices de S élevés à moyens (> 86
mg H2O/cm2). Les plus élevés sont observés chez Gerboui, Souri, Doukhar, Branquita et Gtar (106-126
mgH2O/cm2).
+ Les variétés Meski, Chétoui et Arbéquina ont des valeurs de S élevée à moyenne.
+Les valeurs S les plus basses sont enregistrées pour Besbassi, Sayali et Manzanilla, entre autres.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 62. Classification des variétés selon l’indice de succulence (S, mg H2O cm-2)

Origine de la 102,7 < S < 126,4 93,4 < S < 101,93 87,4 < S < 93,3 72,5 < S < 86,8
variété (mg H2O/cm2) (mg H2O/cm2) (mg H2O/cm2) (mg H2O/cm2)
Variétés Doukhar Meski Barouni Sayali
Tunisiennes Gtar Tounsi Gemri Rkhami
Gerboui Chétoui Zarrazi Besbassi
Chemlali Chemchali Beldi
Neb Jmel Souihli Marsaline
Variétés Conserva Changlot real Ascolana
étrangères Frenjivento Zarzane Leccino Azeitera
Madurel Verdal Dhahbia Sigoise (<86)
Arbéquina Ayvalik Picholine Malarato
Vera Coratina P. Marocaine Manzanille
Souri-Liban Lucques
Branquita Koroneiki
Galega

Nous étendons la liste des variables sélectionnées à la densité du tissu foliaire (Tableau 63), bien que
sa contribution soit faible (0,002%), car il est fréquemment cité dans la bibliographie comme un
indice utile pour évaluer la performance des variétés d'olives par rapport au manque d’eau.

Tableau 63. Classification des variétés selon la densité du tissu foliaire (d, g/kg).

Origine de la 522,1<d< 501,9<d< 517 (g/Kg) 481,4<d< 501,8 453,7<d<


variété 622,1(g/Kg) (g/Kg) 481,2(g/Kg)
Variétés Neb Jmel Zarrazi Rkhami Souihli
Tunisiennes Gtar Chemchali Chétoui Doukhar
Sayali Gemri Gerboui Chemlali
Barouni Meski
Marsaline Tounsi
Variétés Coratina Zarzane Leccino Arbéquina
étrangères Lucques Changlot real Vera Dahbia
Sigoise Ascolana Picholine Koroneiki
Manzanille Verdal Souri-Liban Frenjivento
Azeitera Malarato Conserva Galega
Ayvalik Madurel
P. Marocaine Branquita

Les variétés sont classées comme suit:


Le groupe 1 comprend, entre autres variétés, Beldi, Oueslati et Gtar (SC élevé à moyen mais faible
CRE), avec une valeur de D supérieure à 530 g/kg.
Dans le groupe 2, ont été classées les variétés Picholine, Chemchali et Chétoui avec une valeur de D
comprise entre 470 et 530 g/kg et des valeurs de S>86 (mg H2O/cm2)
La variété Arbéquina a fourni une faible valeur de D inférieures à 470 g/kg.

Avec cette classification, il est possible d’attribuer à chaque variété une caractérisation tenant
compte des indices significatifs permettant d’évaluer son niveau général de «performance» face aux
disponibilités en eau. Cette classification montre que les variétés d’olives utilisent différents moyens
pour faire face au manque d’eau.

Sur la base des caractéristiques foliaires et notamment de SC qui est la variable prédominante (90,4%
de l’information), les variétés Beldi-Azeitera-Gtar- Gerboui-Coratina-Branquita-Barouni-Oueslati-
Souri-Ayvalik- Conserva sont jugées comme étant performante vis-à vis des pertes d’eau (limitées)
du fait qu’elles ont fourni des valeurs de SC élevées. Parmi ces variétés, Oueslati, Beldi, Gtar et
Branquita ont des valeurs WSD > 23,5%, WCS > 0,33 gH2O/g PS et CRE < 76,5%.

4.4.2.3. Variabilité des paramètres foliaires : Etat hydrique des feuilles en fonction de la variété et
de la période de l’année

Le Tableau 64 montre l’évolution saisonnière des paramètres de la feuille et leur variation au cours
de l’année.
La figure 16 montre une évolution saisonnière moyenne des paramètres des feuilles.
Les valeurs maximales de L, l, LA, PS, P sat sont observées au mois de Juin.
SLA et L/l sont maximales au mois de Juillet et Aout respectivement.
Les valeurs maximales de Ps/PF, D, WCS, WSD sont observées au mois d’Octobre.
Les valeurs maximales de PF, S, CRE sont observées au mois de Novembre.
SC est maximale au mois de Janvier.
Au mois de Janvier, les valeurs de L, l, LA, Psat et SLA atteignent leurs valeurs minimales.
Les valeurs minimales de WCS, WSD, SC, PS, PS/PF sont observées au mois de Novembre
Les valeurs minimales de PF, S et CRE des feuilles sont atteintes en Octobre
Les valeurs minimales de L/l, SC et D sont atteintes en Juin.
Les paramètres (l et Psat), (S et CRE), (Ps/PF et WSD) évoluent de manière quasiment similaire.
Ces résultats montrent la diversité des réponses des variétés, qui ne semble pas être en relation avec
l’origine de la variété.

L (cm) L/l LA(cm2) Sclerophylly(g/dm2) SLA (cm2/g) D (g/Kg)


6,50 11,5 580

11,0 560
6,00
540
10,5
5,50 520
10,0
500
5,00
9,5
480
4,50 9,0 460

4,00 8,5 440


16-juin 16-juil. 16-août 16-sept. 16-oct. 16-nov. 16-déc. 16-janv. 16-juin 16-juil. 16-août 16-sept. 16-oct. 16-nov. 16-déc. 16-janv.

l (cm) FW (g) DW(g)


Ps/pf S(mg H2O/cm2) CRE (%) WSD (%)
W.sat (g) WCS (gH2O/gPS) 120
1,5
100
1,3

1,1 80

0,9 60
0,7
40
0,5
20
0,3

0,1 0
16-juin 16-juil. 16-août 16-sept. 16-oct. 16-nov. 16-déc. 16-janv. 16-juin 16-juil. 16-août 16-sept. 16-oct. 16-nov. 16-déc. 16-janv.

Figure 16. Evolution saisonnière des caractéristiques moyennes des feuilles. Valeurs moyennes
déterminées sur des échantillons de 6 feuilles / variété, toutes variétés confondues.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 64. Evolution saisonnière des paramètres de la feuille et leur variation au cours de l’année.

Valeurs maximales observées en : Valeurs minimales observées en :


- Janvier : SC - Janvier : L, l, LA, Psat,
- Juin : L, l, LA, PF, PS, Psat - Février : SLA
- Juillet : SLA - Juin : L/l, D, SC
- Aout : L/l - Octobre : PF, S, CRE
- Octobre : Ps/Pf, D, WCS, WSD - Novembre : PS, PS/PF, WCS, WSD et SC
- Novembre : S, CRE
Les écarts maxima entre les mesures sont Les écarts minima entre les mesures ont
observés : observés :
- Janvier : PS/PF - Janvier : L, D, CRE
- Juin : L, SLA, WSD - Juin : S, SC
- Juillet : PS, WCS, SC - Juillet : l
- Aout : D, S - Aout : L/l
- Octobre : PS/PF, S, CRE - Octobre : L, LA, PF, PS, PS/PF, Psat,
- Novembre : l, L/l, LA, PF, Psat - Novembre : SLA, WCS, WSD

Les paramètres SC et CRE étant des composantes principales de l’ACP, les périodes de valeurs
maximales et minimales sont portées aux Tableaux 65 et 66 en rapport avec les variétés.

Tableau 65. Période de Sc maximale et minimale en fonction de la variété.

SC Juin Juillet Aout Octobre Novembre Janvier


SC P. Marocaine Koroneiki Changlot Chemchali- Leccino-Arbéquina-Chemlali-
maximal Zarzane Gtar Real-Ayvalik- Conserva- Chétoui-Frenjivento-Vera-
Sayali Beldi Branquita- Manzanille Verdal-Zarrazi-Malarato-
Souri-Galega- Dahbia-Gemri-Azeitera-Sigoise-
Oueslati- Lucques-Ascolana-Madurel-
Marsaline- Picholine-Barouni-Meski-
Doukhar Coratina-Tounsi-Souihli-Rkhami
SC Leccino- Verdal- Marsaline Conserva Arbéquina Koroneiki
minimal Chemlali- Dahbia- Rkhami Manzanille Chétoui Chemchali
Frenjivento Souri- Picholine Changlot Real Oueslati
Galega- Azeitera Ayvalik Beldi
Lucques Zarzane Branquita
Ascolana Sayali Malarato-Gemri
Gtar Doukhar Sigoise-Madurel
Tounsi P. Marocaine
Barouni-Meski
Coratina-Souihli
Tableau 66. Période de CRE maximal et minimal en fonction de la variété.

Juin Juillet Aout Octobre Novembre Janvier


CRE Leccino Arbéquina-Chétoui- Chemlali-
maximal Frenjivento Ayvalik-
Changlot Real Malarato-
Vera-Verdale-Zarrazi- Souri-
Koroneiki-Branquita- Conserva-
Dahbia-Gemri-Chemchali- Oueslati-
Zarrazi- Azeitera-Galega- Manzanille-
Sigoise-Lucques- Zarzane-
Ascolana-Madurel- Meski-
Picholine-Marocaine- Coratina-
Barouni- Gtar- Marsaline- Doukhar-
Sayali-Beldi-Rkhami Tounsi-Souihli
CRE Arbosana Chemchali Ayvalik Leccino-Chétoui- Azeitera
minimal Changlot- Chemchali Frenjivento-vera-
Real verdal-Zarrazi-
Dahbia Koroneiki-
Picholine- Branquita-
Barouni Malarato-Souri-
Sayali Gemri-Conserva-
Souihli Galega-Oueslati-
Sigoise-
Manzanille-
Lucques-
Ascolana-
Madurel-
Marocaine-
Zarzane-Meski-
Gtar-Marsaline-
Coratina-
Doukhar- Beldi-
Tounsi- Rkhami
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 67. Evolution saisonnière des caractéristiques des feuilles. Valeurs moyennes et écart-types correspondants. Périodes de maxima et de minima.
WCS (g H2O/g
moyenne L (cm) l (cm) L/l LA (cm2) FW (g) DW(g) Ps/pf Psat (g) SLA (cm2/g) D (g/Kg) S (mg H2O/cm2) CRE (%) PS) WSD (%) Sclerophyllie (g/dm2)
16-juin 6,27±0,94 1,34±0,23 4,76±0,84 6,37±1,61 1,19±0,32 0,59±0,17 49,00±4,65 1,41±0,38 10,37±2,33 487,59±43,94 95,99±12,36 73,52±6,48 0,37±0,16 24,93±11,78 4,63±0,76
22-juil. 6,22±0,90 1,28±0,20 4,95±0,82 6,02±1,50 1,10±0,30 0,56±0,192 50,94±11,16 1,27±0,38 10,96±2,04 501,42±45,04 88,53±24,08 75,13±6,84 0,33±0,17 26,17±10,59 4,78±2,02
6-août 6,21±0,90 1,22±0,21 5,16±0,78 5,77±1,54 1,10±0,30 0,56±0,192 51,16±11,18 1,27±0,38 10,63±2,05 511,62±111,77 92,86±26,42 75,19±6,92 0,32±0,16 26,36±10,75 5,02±2,00
7-oct. 6,18±0,79 1,29±0,22 4,91±0,99 6,02±1,31 1,05±0,29 0,58±0,15 55,77±2,90 1,32±0,36 10,51±1,54 557,68±29,04 77,35±13,14 63,91±8,28 0,46±0,14 36,09±8,28 4,87±0,76
11-nov. 6,07±0,88 1,29±0,29 4,88±1,08 5,95±1,77 1,20±0,37 0,55±0,17 45,64±3,80 1,31±0,41 10,96±0,82 504,30±33,50 110,58±19,57 86,74±6,02 0,19±0,10 13,54±5,89 4,63±0,77
21-janv. 5,93±0,79 1,22±0,22 5,01±1,01 5,48±1,33 1,11±0,31 0,59±0,187 53,74±11,36 1,22±0,37 9,55±1,28 523,75±27,26 93,21±24,70 81,25±5,90 0,20±0,11 19,52±9,16 5,44±1,34
Valeur (max) 6,27 1,34 5,16 6,37 1,20 0,59 55,77 1,41 10,96 557,68 110,58 86,74 0,46 36,09 5,44
Valeur (min) 5,93 1,22 4,76 5,48 1,05 0,55 45,64 1,22 9,55 487,59 77,35 63,91 0,19 13,54 4,63
Période (max) Juin Juin Aout Juin Juin Juin Octobre Juin Juillet Octobre Novembre Novembre Octobre Octobre Janvier
Période (min) Janvier Janvier Juin Janvier Octobre Novembre Novembre Janvier Février Juin Octobre Octobre Novembre Novembre Juin et Novembre
Variation
(écart-type) L (cm) l (cm) L/l LA (cm2) PF (g) PS(g) Ps/pf Psat (g) SLA (cm2/g) D (g/Kg) S (mg H2O/cm2) CRE (%) WCS (gH2O/gPS) WSD (%) Sclerophyllie (g/dm2)
max 0,94 0,29 1,08 1,77 0,37 0,19 11,36 0,41 2,33 111,77 26,42 8,28 0,17 11,78 2,02
min 0,79 0,20 0,78 1,31 0,29 0,15 2,90 0,36 0,82 27,26 12,36 5,90 0,10 5,89 0,76
max Juin Novembre Novembre Novembre Novembre Juillet-Aout Octobre Novembre Juin Aout Aout Octobre Juillet Juin Juillet
Janvier Octobre Octobre Octobre Octobre Octobre
min
Octobre Jute Aout Novembre Janvier Juin Janvier Novembre Novembre Juin
4.4.2.4. ACP/Feuille

Le tableau 68 suivant présente l’analyse descriptive relative aux caractéristiques de la feuille chez les
42 variétés d’olivier étudiées.

Tableau 68. Statistiques descriptives des caractéristiques de la feuille chez l’olivier (42 variétés)

Moyenne Ecart type Nombre


Lf 6,1884 0,76143 43
lf 1,2707 0,16470 43
L/lf 4,9188 0,76515 43
LA 5,9423 1,16908 43
PF 1,1402 0,26820 43
PS 0,5795 0,15013 43
PS*100/PF 50,8495 3,82312 43
Psat 1,3181 0,31292 43
D 508,5407 38,23575 43
CRE 76,2065 6,23164 43
WCS 0,3044 0,09777 43
WSD 24,0135 5,91234 43
S 94,1486 11,03137 43
SC 4,8863 0,73649 43
SLA 10,4112 1,35092 43

Le tableau 69 présente les résultats issus de l’ACP pour les caractéristiques de la feuille.
La figure 17 présente une répartition des variables foliaires et des variétés eues égard aux
composantes principales 1 et 2.

Tableau 69. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables de la feuille


et les axes de l’ACP.

Axes de l'ACP Axe 1 Axe 2


Variance (%) 36,99 22,40
% Cumulative 36,99 59,39
Variables Corrélations entre les variables et les axes
Lf 0,685 0,151
lf 0,613 0,497
L/lf ˗0,004 ˗0,298
LA 0,812 0,417
PF 0,948 0,130
PS 0,993 ˗0,054
PS*100/PF 0,398 ˗0,585
Psat 0,946 0,270
D 0,398 ˗0,585
CRE ˗0,154 ˗0,595
WCS ˗0,007 0,782
WSD 0,159 0,565
L/l 0,262 0,021
SC 0,635 ˗0,635
SLA ˗0,647 0,599
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Figure 17. ACP pour (a) : les caractéristiques des feuilles chez l’olivier et (b) : en rapport avec les
variétés.

L’ACP distingue 4 groupes de variables représentés comme suit :


Groupe1 : WSD, S, LA, Psat, PF, l ;
Groupe2 : PS/PF et SC ;
Groupe3 : SLA et WSC et
Groupe4 : CRE.
La plupart des variables sont réparties dans les groupes: 1 et 2.
Le tableau 70 présente une répartition des variétés sur la base des résultats de l’ACP pour les
caractéristiques foliaires.

Tableau 70. Répartition des variétés selon les résultats de l’ACP pour les caractéristiques des feuilles
chez l’olivier

Groupe 1 (haut-droite) Groupe 2(bas-droite) Groupe 3 (haut-gauche) Groupe 4 (bas-gauche)


Var 3 : Meski Var 15 : Rkhami Var 1 : Chemlali Var 2 : Chétoui
Var 4 : Sayali Var 18 : Gerboui Var 5 : Souihli Var 7 : Oueslati
Var 8 : Besbassi Var 19 : Neb Jmel Var 6 : Chemchali Var 13 : Marsaline
Var 9 : Tounsi Var 26 : Verdal Var 12 : Barouni Var 20 : Gtar
Var 10 : Zarrazi Var 31 : Coratina Var 16 : Doukhar Var 23 : Souri-Liban
Var 11 : Gemri Var 24 : Arbéquina Var 25 : Manzanille
Var 14 : Beldi Var 27 : Leccino Var 29 : Conserva
Var 17 : Zarzane Var 21 : Koroneiki Var 34 : Dahbia
Var 22 : Ayvalik Var 28 : Malarato Var 37: Azeitera
Var 32 : Ascolana Var 30 : Frenjivento Var 42 : Lucques
Var 33 : P. Marocaine Var 35 : Galega Var 43 : Changlot Real
Var 36 : Branquita Var 39 : Madurel
Var 38 : Vera Var 40 : Sigoise
Var 41: Picholine

4.4.3. Productivité de l’eau (PE)

4.4.3.1. Productivité de l’eau pour la croissance des olives (PEfruit)

+ Les PE moyennes pour la période 2010-2017 sont de (7,4±1,5) pour le stade 1, de (3,4±1,5) pour le
stade 2, de (2,7±0,9) pour le stade 3 et (4,0±0,9) pour l’ensemble du cycle.
+ Les valeurs maximales de PEfruit sont obtenues au cours du stade 1 et les plus faibles au cours du
stade 2 (2010-2013-2015) ou 3 (2012-2014-2016-2017) selon l’année.
+ Les moyennes annuelles par stade oscillent entre 0,9 et 9,5 mm/m3.
+ Au cours du stade 2, une retraction de la taille des olives a été observée, notamment en :
2010 pour les variétés Sayali (-17,2%), Branquita (-6,0%), Koroneiki (-1,3%), Lucques(-16,8%),
2013 pour les variétés Dahbia (-2,3%) et Chemchali (-3,7%), en 2014 pour Chemchali (-1,3%)
2016 pour Souri Liban (-3,4%).
Les variétés les plus affectées sont Lucques et Sayali. Ce comportement peut être pris comme un
critère de performance lorsque plusieurs variétés sont associées dans la même parcelle.
+ La plus grande variabilité est observée en 2016.
+ Les variétés Tounsi et Zarrazi ont les PE moyennes (2010-2017) les plus élevées avec un maximum
observé au cours du stade1.
+ Les variétés Chemchali et Chemlali ont les PE moyennes (2010-2017) les plus faibles avec un
maximum observé au cours du stade 1.
+ Le Tableau 71 présente les valeurs moyennes, maximales et minimales de PEfruit (mm/m3 d’eau
d’irrigation) déterminées pour la période 2010-2017 pour les 3 stades phénologiques de croissance
de l’olive.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tabeau 71. Valeurs moyennes, maximales et minimales de PEfruit (mm de croissance du diamètre des
olives/m3 eau d’irrigation) obtenues au niveau de la collection variétale de Nabeul (2010-2017) en
rapport avec le stade de dévelopment du fruit.

Stade 1 Stade2 Stade 3 PE moy. (mm/m3)


2010
Période Nouaison - 21 juin 21 Juin - 12 Juillet 12 Juillet - 11 octobre
PE (mm/m3) 8,4±1,9 0,9±0,8 1,8±1,2 2,9±0,7
Max 12,1 (Branquita) 2,7 (P. Marocaine) 5,1 (Madurel) 4,2
Min 5,4 (Chemchali) -1,6 (Lucques) 0,3 (Rkhami) 1,4
2012
Période Nouaison - 19 juin 19 Juin - 20 Juillet 20 Juillet - 9-Octobre
PE (mm/m3) 7,8±1,6 7,9±4,0 2,4±1,0 5,0±1,3
Max 10,6 (Zarrazi) 17,4 (Zarrazi) 6,1 (Tounsi) 8,6
Min 4,6 (Souihli) 2,0 (Koroneiki) 0,8 (Barouni) 3,0
2013
Période Nouaison - 26 juin 26 Juin - 9 juillet 9 Juillet - 8 octobre
PE (mm/m3) 4,9±1,1 2,9±1,6 6,1±1,9 4,7±0,9
Max 7,4 (Souihli) 6,6 (Branquita) 10,4 (Branquita) 7,4
Min 3,2 (Tounsi) -0,6 (Dahbia) 1,9 (Rkhami) 2,5
2014
Période Nouaison - 25 juin 25 Juin - 16 Juillet 16 Juillet - 15 septembre
PE (mm/m3) 7,1±1,6 1,8±1,5 1,60±0,43 3,6±0,9
Max 10,7 (Tounsi) 5,8 (Meski) 2,5 (Tounsi) 5,5
Min 4,0 (Chemchali) -0,1 (Chemchali) 0,8 (Chemchali) 1,7
2015
Période Nouaison - 25 juin 25 Juin - 16 Juillet 16 Juillet - 15 septembre
PE (mm/m3) 6,2±1,2 2,1±0,7 2,3±0,9 3,9±0,9
Max 8,4 (Zarrazi) 3,4 (Leccino) 4,8 (Zarrazi) 5,8
Min 3,8 (Souihli) 0,8 (Souihli) 1,0 (Souihli) 2,2
2016
Période Nouaison - 19 juin 19 Juin - 19 juillet 19 Juillet - 21 septembre
PE (mm/m3) 9,5±2,4 4,2±2,5 1,8±2,4 3,7±1,2
Max 14,6 (Beldi) 9,7 (Conserva) 10,5 (Tounsi) 6,7
Min 5,5 (Leccino) -1,2 (Souri) 0,4 (Koroneiki) 1,6
2017
Période Nouaison - 16 juin 16 Juin - 19 Juillet 19 Juillet - 18 octobre
PE (mm/m3) 6,3±1,7 4,4±2,3 2,3±0,9 4,0±1,2
Max 9,8 (Beldi) 9,6 (Conserva) 4,1 (Gtar) 6,1
Min 3,7 (Leccino) 0,5 (Koroneiki) 1,0 (Vera) 2,1
Moyenne 2010-2017 7,4±1,47 3,4±1,49 2,7±0,93 4,0±0,9
Max. 10,3 (Beldi) 7,2 (Tounsi) 6,5 (Tounsi) 7,0 (Tounsi)
Min. 4,8 (Malarato) 0,6 (Ayvalik) 1,3 (Chemchali) 2,2 (Chemchali)

Dans le Tableau 72 les variétés sont classées selon l’importance des valeurs moyennes de PEfruit
obtenues durant la période 2010-2017.

Tableau 72. Classification des variétés d’olivier selon les valeurs moyennes de PEfruit (mm de
croissance du diamètre équatorial de l’olive/m3 eau irrigation).

4,7<PEfruit< 7,0 4,00 <PEfruit<4,6 mm/m3 3,5 <PEfruit<3,9 mm/m3 2,0<PEfruit<3,4


mm/m3 mm/m3
Variétés Meski - Marsaline Sayali Rkhami - Gerboui Chemchali - Chemlali
Tunisiennes Zarrazi – Besbassi- Neb Jmel Gtar Souihli – Oueslati-
Tounsi - Beldi Barouni - Gemri Doukhar- Chétoui
Variétés Azeitera - Ascolana Souri Liban - Dahbia - Coratina Zarzane – Vera - Galega – Koroneiki -Malarato
étrangères Verdal - Conserva Picholine – Branquita - Sigoise – Frenjivento - Madurel – Lucques-Arbéquina
Manzanille - P. Marocaine Leccino - Changlot real - Ayvalik
4.4.3.2. Productivité de l’eau pour la production d’olives (PEproduction)

Valeurs moyennes :
+ La plupart des variétés (81%) ont une PEproduction moyenne sur les 7 ans < 1,0 kg/m3 irrigation
(Tableau 73).
+ Les variétés Galega (2,32±2,78 kg/m3), Malarato (2,28±2,35 kg/m3) et Chemlali (2,26±3,59 kg/m3)
présentent les productivités les plus élevées.
+ Les écarts entre les années sont importants chez les variétés Chemlali (2,26±3,59), Chemchali
(1,03±1,94), Zarzane (1,63±2,03), Leccino (1,47±2,14), Malarato (2,28±2,35) et Galega (2,32±2,78).
+ Les variétés les plus performantes sont : les principales Tunisiennes (1,04±1,11 kg/m3), celles de
l’Italie (0,95±0,93 kg/m3), du Portugal (0,91±0,80 kg/m3) et de l’Algérie (0,82±1,22 kg/m3), suivies de
celles du Maroc (0,59±0,38 kg/m3) et de la Grèce-Espagne (0,55 et 0,81 kg/m3 respectivement). Les
moins performantes sont la variété Libanaise (0,03±0,06 kg/m3) et les variétés secondaires
Tunisiennes (0,31±0,35kg/m3) (valeurs calculées sur la base des PE moyennes par pays en
comptabilisant les années à production nulle) (Tableau 73).

Performance par ordre d’importance :


Variétés principales : Chemlali (2,26±3,59)
Variétés secondaires : Chemchali (1,03±1,94), Souihli (0,79±1,00), Doukhar (0,85±0,85), Chétoui
(0,76±1,06), Rkhami (0,63±1,17), Beldi (0,62±1,17) et Marsaline (0,53±1,30). Leur PEProduction est > 0,5
kg/m3 d’eau d’irrigation).
Variétés étrangères :
 Zarzane (1,63±2,03), Galega (2,32±2,78), Malarato (2,28±2,35), Leccino (1,47±2,14), Picholine
(1,15±1,29), Koroneiki (1,07±1,44), Picholine Marocaine (0,86±1,36), Arbéquina (0,91±1,04), Sigoise
(0,82±1,22), Coratina (0,75±0,97), Madurel (0,71±1,22), Dahbia (0,32±0,52), Vera (0,60±0,83),
Azeitera (0,50±0,91) sont à valoriser. Leur PE est > 0,5 kg / m3 d’eau d’irrigation).
 Les variétés Zarzane, Chemlali, Galega, Leccino et Malarato ont la plus grande variabilité de PE pour
la production d’olives.

Valeurs annuelles :
+ Les productivités maximales sont observées en 2013. La moyenne toutes variétés confondues est
de 1,55±2,10 kg/m3 d’eau eau d’irrigation pour un apport saisonnier d’eau de 3,45 m3/arbre).
+ Les maximales sont observées pour chaque année de l’étude chez les variétés (Tableau 73) :
 2010 : Chemlali (2,09) et Koroneiki (1,73)
 2012 : Chemlali (9,94) et Galega (4,35)
 2013 : Chemchali (5,36), Galega (7,61 kg/m3)
 2014 : Doukhar (1,32 kg/m3) et Zarzane (4,84 kg/m3)
 2015 : Doukhar (0,13 kg/m3) et Malarato (0,75 kg/m3)
 2016 : Chemlali (3,01 kg/m3) et Galega (2,09 kg/m3).
 2017 : Sayali (1,11 kg/m3) et Malarato (1,94 kg/m3).
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 73. Productivités moyennes pour la production d’olives (kg d’olives/m3 d’eau d’irrigation) en fonction de la variété.

Pays PE moyenne et écart type comptabilisés


d’origine Moy. par pays Variétés 2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 PEmoy PEmax pour les arbres productifs uniquement
En comptabilisant les arbres productifs et non productifs
Variétés 1,04±1,11 Chemlali 2,09 9,94 0,78 0,00 0,00 3,01 0,00 2,26±3,59 9,94 3,96±4,09
principales Chétoui 1,38 2,70 0,00 0,00 0,00 1,26 0,00 0,76±1,06 1,38 1,78± 0,80
Meski 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,67 0,00 0,10±0,25 0,67 0,67±0,00
0,31±0,35 Sayali 0,00 0,00 0,58 0,00 0,00 0,17 1,11 0,27±0,43 1,11 0,62±0,47
Souihli 0,00 2,41 1,74 0,00 0,06 1,26 0,05 0,79±1,01 2,41 1,10±1,04
Chemchali 0,00 0,00 5,36 0,98 0,00 0,50 0,37 1,03±1,94 5,36 0,00±0,00
Oueslati 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00±0,00 0,00 1,80±2,39
Besbassi 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,09 0,02±0,04 0,09 0,07±0,04
Variétés Tounsi 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,17 0,00 0,02±0,06 0,17 0,17±0,00
secondaires Zarrazi 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05 0,13 0,25 0,06±0,10 0,25 0,14±0.10
Gemri 0,00 0,00 0,00 0,46 0,00 0,50 0,05 0,14±0,23 0,50 0,34±0,25
Ascolana 0,00 0,00 0,00 0,36 0,00 0,00 0,65 0,14±0,26 0,65 0,50±0,20
Barouni 0,00 0,34 0,00 0,00 0,00 0,08 0,65 0,15±0,25 0,65 0,36±0,28
Marsaline 0,00 0,00 3,48 0,00 0,06 0,08 0,12 0,53±1,30 3,48 0,94±1,70
Beldi 0,00 0,00 3,19 0,22 0,00 0,88 0,06 0,62±1,18 3,19 1,09±1,45
Rkhami 0,00 0,41 3,19 0,00 0,00 0,84 0,00 0,63±1,17 3,19 1,48±1,50
Doukhar 0,00 0,77 2,10 1,32 0,13 1,63 0,00 0,85±0,86 2,10 1,19±0,77
Gtar 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,25 0,14 0,06±0,10 0,25 0,19±0,08
Neb Jmel 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00±0,00 0,00 0,00±0,00
Gerboui 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,01±0,02 0,02 0,04±0,00
Moy. cv., productifs et
non productifs 0,17±0,55 0,83±2,28 1,02±1,60 0,17±0,36 0,01±0,03 0,57±0,76 0,18±0,30 0,42±0,55
Max. 2,09 9,94 5,36 1,32 0,13 3,02 1,11 2,26
Variétés Tunisiennes Min. non nul 1,38 0,34 0,58 0,04 0,05 0,04 0,05 0,04
CV % 315 276 157 216 226 132 169 213
Moy. cv., productifs 1,74±0,51 2,76±3,66 2,55±1,58 0,56±0,49 0,07±0,04 0,72±0,78 0,32±0,34
CV Moy. cv., productifs 29 133 62 87 48 109 107
Pays PE moyenne et écart type comptabilisés
d’origine Moy. par pays Variété 2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017 PEmoy PEmax pour les arbres productifs uniquement
Grèce 0,55±1,12 Koroneiki 1,73 3,86 0,00 0,30 0,00 1,59 0,00 1,07±1,44 3,86 1,87±1,47
Ayvalik 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,25 0,00 0,04±0,09 0,25 0,25±0,00
Liban 0,03±0,97 Souri-liban 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,17 0,07 0,03±0,06 0,17 0,11±0,09
Arbéquina 0,71 2,61 1,01 0,00 0,00 2,01 0,05 0,91±1,04 2,61 1,28±1,03
Espagne 0,53±1,12 Manzanille 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,08 0,37 0,07±0,14 0,37 0,16±0,18
Verdal 0,00 0,00 3,48 0,00 0,13 0,50 0,23 0,62±1,27 3,48 1,09±1,60
Zarzane 0,00 0,00 3,96 4,83 0,00 0,67 1,94 1,63±2,03 4,83 2,86±1,89
Italie 0,95±1,65 Leccino 0,00 0,00 5,51 3,43 0,42 0,58 0,37 1,47±2,14 5,51 2,06±2,32
Malarato 1,43 1,25 7,25 2,97 0,75 0,33 1,94 2,28±2,35 7,25 2,28±2,35
Conserva 0,00 0,34 0,00 0,00 0,00 0,46 0,09 0,13±0,19 0,46 0,30±0,19
Frenjivento 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,33 0,49 0,12±0,22 0,49 0,27±0,25
Coratina 0,00 2,12 0,00 0,00 0,13 2,01 1,02 0,75±0,97 2,12 1,32±0,93
Maroc 0,84±1,37 P. Marocaine 0,00 0.00 3,77 1,17 0,17 0,84 0,05 0,86±1,36 3,77 1,20±1,51
Dahbia 0,00 0,09 1,25 0,00 0,01 0,88 0,00 0,32±0,52 1,25 0,43±0,60
Portugal 0,91±1,57 Galega 1,53 4,35 7,61 0,00 0,63 2,09 0,00 2,32±2,78 7,61 2,70±2.83
Branquita 0,00 0,38 1,30 0,00 0,01 1,00 0,19 0,41±0,53 1,30 0,57±0,55
Azeitera 0,00 0,00 2,32 0,00 0,01 1,17 0,00 0,50±0,91 2,32 0,87±1,11
Vera 0,00 0,00 2,03 0,00 0,13 1,46 0,56 0,60±0,83 2,03 1,04±0,86
Madurel 0,00 3,39 0,00 0,00 0,38 0,33 0,83 0,70±1,22 3,39 0,99±1,38
Algérie 0,82±1,22 Sigoise 0,00 0,09 3,33 0,42 0,25 1,50 0,14 0,82±1,22 3,33 0,96±1,28
France 0,41±0,89 Picholine 0,00 2,12 3,48 0,60 0,38 1,51 0,00 1,15±1,29 3,48 1,35±1,30
Lucques 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,04 0,00 0,01±0,02 0,04 0,02±0,02
Changlot real 0,00 0,29 0,00 0,00 0,00 0,04 0,16 0,07±0,11 0,29 0,12±0,13
Moy. cv., productifs et
non productifs 0,23±0,55 0,91±1,41 2,01±2,40 0,60±1,31 0,15±0,22 0,86±0,67 0,37±0,57 0,73±1,02
Max 1,73 4,35 7,61 4,84 0,75 2,09 1,94
Variétés Min non nul 0,71 0,03 1,01 0,30 0,01 0,04 0,07
étrangères CV % 233 155 119 219 149 78 155
Moy. cv., productifs 1,35±0,44 1,73±1,56 3,56±2,14 1,72±1,79 0,24±0,24 0,86±0,67 0,40±0,59
CV Moy. cv., productifs 33 98 68 104 105 78 145
Moy. cv., productifs et
non productifs 0,21±0,54 0,87±1,85 1,55±2,10 0,40±1,00 0,09±0,17 0,73±0,72 0,28±0,47 0,59±0,98
Max 2,09 9,94 7,61 4,84 0,75 3,02 1,94
La collection Min non nul 0,71 0,03 0,58 0,22 0,01 0,04 0,05
CV % 263 212 136 252 203 99 168
Moy. cv., productifs 1,48±0,46 2,08±2,40 3,18±1,97 1,22±1,47 0,21±0,22 0,80±0,72 0,38±0,51
CV Moy. cv., productifs 31 121 67 120 113 89 136
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 74. Valeurs moyennes, maximales et minimales de PEProduction (kg olives/m3 d’eau d’irrigation)
obtenues au niveau de la collection variétale d’oliviers de Nabeul (2010-2017) et variétés correspondantes.

2010 2012 2013 2014 2015 2016 2017


Variété locale
PEmoy
cvs productifs et non
productifs 0,17±0,55 0,83±2,28 1,02±1,60 0,17±0,36 0,01±0,03 0,57±0,76 0,18±0,30
PEmoy 1,74±0,51 2,76±3,66 2,55±1,58 0,56±0,49 0,07±0,04 0,72±0,78 0,32±0,34
cvs., productifs
PEmax 2,09 9,94 5,36 1,32 0,13 3,01 1,11
(Chemlali) (Chemlali) (Chemchali) (Doukhar) (Doukhar) (Chemlali) (Sayali)
PEmin 1,38 0,34 0,58 0,04 0,05 0,04 0,05
non nul (Chétoui) (Barouni) (Sayali) (Gerboui) (Zarrazi) (Besbassi) (Gemri et
Souihli)
Variété étrangère
PEmoy
cvs productifs et non
productifs 0,23±0,55 0,91±1,41 2,01±2,40 0,60±1.31 0,15±0,22 0,86±0,67 0,37±0,57
PEmoy 1,35±0,44 1,60±1,57 3,31±2,27 1,72±1,79 0,23±0,24 0,86±0,67 0,40±0,59
cv., productifs
PEmax 1,73 4,35 7,61 4,84 0,75 2,09 1,94
(Koroneiki) (Galega) (Galega) (Zarzane) (Malarato) (Galega) (Malarato)
PEmin 0,71 0,03 1,01 0,3 0,01 0,04 0,05
(Arbéquina) (Manzanille) (Arbéquina) (Koroneiki) (Dahbia- (Lucques (Arbéquina-
Branquita- Changlot souri
Azeitera- Real) P. Marocaine)
Lucques)
PEmoy
cvs productifs et non
productifs 0,21±0,54 0,87±1,85 1,55±2,10 0,40±1,00 0,09±0,17 0,73±0,72 0,28±0,47
PEmoy 1,48±0,46 2,08±2,40 3,18±1,97 1,22±1,47 0,21±0,22 0,80±0,72 0,38±0,51
cvs., productifs

La classification des variétés sur la base des valeurs moyennes de PEProduction calculées pour la période
2010-2017 (moyenne de sept ans) est donnée au Tableau 75.

Tableau 75. Classification des variétés d’olivier selon les valeurs moyennes de PEProduction (kg olives/m3
d’eau d’irrigation). Collection variétale d’oliviers de Nabeul (2010-2017). Valeurs calculées sur la base
des années de production et de non production.

PEProd. > 2,0 1,0 < PEProd. <2,0 0,5 <PEProd.<1,0 PEProd. < 0,5
Variétés Chemlali Chemchali Chétoui Meski - Gemri
Tunisiennes Souihli Oueslati - Besbassi
Beldi Tounsi - Gtar
Rkhami Zarrazi- Ascolana
Doukhar Barouni - Sayali
Marsaline
Variétés Galega Zarzane Arbéquina - Ayvalik - Manzanille
étrangères Malarato Leccino Verdale Souri-Liban
P. Marocaine Coratina Conserva
Koroneiki Dahbia Frenjivento
Picholine Azeitera Lucques
Vera Changlot Real
Madurel Branquita
Sigoise
4.4.3.3. Productivité de l’eau pour la production d’huile (PEhuile)

+ Les résultats montrent des valeurs plus élevées de PEhuile au cours des années 2012 et 2014,
atteignant 0,22 kg huile/m3 eau d’irrigation, toutes variétés confondues pour des apports saisonniers
d’eau respectifs de 3,45 et 3,98 m3/arbre (Tableaux 76 et 77).
+ Les variétés Chemlali (0,63 kg/m3), Chétoui (0,49 kg/m3), Zarzane (0,47 kg/m3) et Arbéquina (0,38
kg/m3) ont donné les productivités moyennes (2012-2014-2015-2016-2017) les plus élevées. Ces
variétés présentent les plus grandes variabilités.
+ Les productivités maximales annuelles sont de 1,03 kg/m3 en 2012 (Chemlali), 0,87 en 2014
(Zarzane), 0,07 en 2015 (Malarato), 0,35 en 2016 (Chemlali) et 0,08 kg/m 3 en 2017 (Barouni).
+ La classification des variétés sur la base de la valeur moyenne de PEhuile est portée au Tableau 78.

Tableau 76. Valeurs de l’PEhuile (kg huile/m3 eau d’irrigation) durant la période 2010 – 2017 au niveau
de la collection variétale de Nabeul. Les valeurs sont une moyenne de 3 arbres / variété.
Les valeurs moyennes sont comptabilisées sur la base des années / variétés qui ont produit de l’huile
seulement.

Pays Moy. par PE huile (kg huile / m3 d’eau


d’origine pays Variétés 2012 2014 2015 2016 2017 d’irrigation)
Variétés 0,40±0,28 Chemlali 1,03 - - 0,35 - 0,63±0,39
principales Chétoui 0,49 - - - - 0,49±0,00
Meski - - - 0,09 - 0,09±0,00
Variétés 0,09±0,19 Sayali 0,02 - - 0,07 0,05±0,02
secondaires Souihli 0,31 - 0,18 - 0,23±0,07
Chemchali - 0,12 - - 0,12
Zarrazi - - 0,02 0,02
Gemri - 0,06 0,06
Ascolana - 0,04 0,04
Barouni 0,06 - 0,08 0,08
Beldi - 0,03 0,03
Rkhami 0,03 - - - 0,04
Doukhar 0,13 0,25 - 0,29 - 0,21
Moy. 0,30±0,37 0,10±0,09 0,18±0,14 0,05±0,03 0,17±0,21
Max. 1,03 0,25 0,35 0,08 0,69
Variétés Min. 0,02 0,03 0,01 0,02 0,01
Tunisiennes CV % 124 89 77 62 125
Grèce 0,32±0,00 Koroneiki 0,58 0,04 0,32±0,40
Espagne 0,29±0,23 Arbéquina 0,38 0,38
Manzanille 0,03 0,03
Zarzane 0,86 0,07 0,47±0,55
Italie 0,13±0,10 Leccino 0,02 0,38 0,04 0,06 0,13
Malarato 0,16 0,49 0,07 0,24
Conserva 0,03 0,01 0,01
Frenjivento 0,04 0,04±0,17
Coratina 0,23 0,14 0,22±0,11
Maroc 0,09±0,02 P. Marocaine 0,15 0,07 0,08
Dahbia 0,01 0,10 0,05
Portugal 0,10±0,10 Galega 0,36 0,02 0,16 0,26±0,11
Branquita 0,05 0,05±0,06
Vera 0,11 0,03 0,07
Madurel 0,36 0,04 0,04 0,07 0,14±0,30
Algérie 0,07±0.02 Sigoise 0,01 0,06 0,08 0,07
France 0,09±0,06 Picholine 0,28 0,09 0,04 0,14
Changlot real 0,05 0,05±0,06
Moy. 0,19±0,19 0,30±0,30 0,04±0,02 0,09±0,04 0,04±0,02 0,15±0,13
Variétés Max 0,58 0,87 0,07 0,16 0,07 0,47
étrangères Min 0,01 0,04 0,02 0,04 0,01 0,02
CV % 96 102 46 43 56 87
Moy. 0,23±0,26 0,22±0,25 0,04±0,02 0,13±0,09 0,04±0,03 0,15±0,16
La collection Max 1,03 0,87 0,07 0,35 0,08 0,69
Min 0,01 0,03 0,02 0,01 0,01 0,01
CV % 113 117 46 76 59 105
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 77. Valeurs moyennes, maximales et minimales de PEhuile (kg huile/m3 d’eau d’irrigation)
obtenues à la collection variétale de Nabeul (2012-2017).

2012 2014 2015 2016 2017


Variété locale
Peony 0,30±0,37 0,10±0,09 0,18±0,14 0,05±0,03
PEmax 1,03 0,25 - 0,35 0,08
(Chemlali) (Doukhar) (Chemlali) (Barouni)
PEmin 0,02 0,03 0,01 0,02
(Sayali) (Beldi) - (Zarrazi) (Zarrazi)
Variété étrangère
PEmoy 0,19±0,19 0,30±0,30 0,04±0,02 0,09±0,04 0,04±0,02
PEmax 0,58 0,87 0,07 0,16 0,07
(Koroneiki) (Zarzane) (Malarato) (Galega) (Madurel)
PEmin 0,01 0,04 0,02 0,04 0,01
(Dahbia) (Koroneiki) (Galega) (Madurel) (Conserva)
PEmoy de la collection (2010-2017) 0,23±0,26 0,22±0,25 0,04±0,02 0,13±0,09 0,04±0,03
Les données manquantes sont dues à un niveau de production faible ou à une difficulté d’extraction de l’huile d’olive.

Tableau 78. Classification des variétés d’olivier selon les valeurs moyennes de PEhuile (kg huile/m3 eau
irrigation). Collection variétale d’oliviers Oued-Souhil Nabeul (2010-2017).

PEhuile > 0,60 0,21 < PEhuile < 0,60 0,06 < PEhuile < 0,20 0,01< PEhuile < 0,05
Variété Chemlali Doukhar Meski Sayali - Oueslati -Besbassi
Tunisienne Souihli Chemchali Tounsi – Zarrazi - Ascolana -
Chétoui Barouni Rkhami - Beldi - Gtar
Gemri Beldi -Neb Jmel-Marsaline
Variété Koroneiki Leccino Dahbia-Souri - Ayvalik –
étrangère Zarzane Vera Verdal - Conserva –
Coratina P.Marocaine Manzanille -Branquita –
Malarato Galega Frenjivento - Sigoise-
Arbéquina Madurel Azeitera- Changlot real -
Picholine Lucques

+ Aucune variété étrangère n’est représentée dans la classe de PEhuile > 0,60 kg/m3.
+ Des écarts importants sont observés entre les valeurs de PE huile, liés au potentiel variétal. Les écarts maxima
sont observés chez Chemlali, Galega et Picholine.

Valeurs moyennes
+ La plupart des variétés (83%) ont une PEhuile moyenne sur sept ans sont < 0,2 kg d’huile/m3 d’eau
d’irrigation.
+ Toutes les variétés étrangères ont une PEhuile < 0,5 kg huile / m3 d’eau d’irrigation.
+ Les valeurs les plus élevées de PE déterminées sur 7 ans sont observées chez les variétés Chétoui
(0,49±0,00 kg/m3), Chemlali (0,69±0,48 kg/m3), Souihli (0,25±0,09 kg/m3), Doukhar (0,22±0,11 kg/m3)
pour les variétés tunisiennes et chez Zarzane (0,47±0,00 kg/m3), Arbéquina (0,38±0,00) et Koroneiki
(0,31±0,00 fortement alternante) pour les variétés étrangères avec des écarts significatifs entre les
années de l’étude.
+ Comparativement aux variétés Tunisiennes (respectivement de 0,40 et 0,09 kg huile / m3 d’eau
d’irrigation pour les principales et secondaires), les plus performantes sont celles de la Grèce (0,32
kg/m3), de l’Espagne (0,29 kg/m3) et du Portugal-Italie (0,13 kg/m3). Les moins performantes sont la
variété Libanaise, celles de l’Algérie, du Maroc et de la France (< 0,15 kg/m3).
Performance par ordre d’importance :
Variétés principales Tunisiennes: Chemlali (0,63±0,39 kg/m3) et Chétoui (0,49±0,35 kg/m3).
Les variétés secondaires : Souihli (0,23±0,07 kg/m3), Doukhar (0,21±0,10 kg/m3) sont à valoriser
(PEhuile > 0,20 kg huile / m3 d’eau d’irrigation).
Les variétés étrangères :
 Zarzane (0,47±0,55 kg/m3), Arbéquina (0,38±0,42 kg/m3), Koroneiki (0,32±0,40 kg/m3),
Galega (0,26±0,30 kg/m3), Malarato (0,24±0,22 kg/m3), Coratina (0,22±0,11 kg/m3) sont à
valoriser.
 Les variétés Koroneiki et Arbéquina ont la plus grande variabilité de la productivité de l’eau
pour la production d’huile.

Valeurs annuelles : A l’échelle de l’année, les productivités maximales sont observées en 2012
(0,91±0,26 kg d’huile/m3 d’eau d’irrigation toutes variétés confondues pour un apport saisonnier
d’eau de 3,45 m3/arbre). Les valeurs maximales sont observées par année chez les variétés :
 2012 : Chemlali (0,91) et Koroneiki (0,61)
 2014 : Zarzane (0,86 kg/m3) et Doukhar (0,24 kg/m3)
 2015 : Malarato (0,07 kg/m3)
 2016 : Chemlali (0,35 kg/m3) et Galega (0,16 kg/m3).
 2017 : Barouni (0,08 kg/m3) et Madurel (0,07 kg/m3

NB : Les données manquantes sont dues à un niveau de production faible ou à une difficulté
d’extraction de l’huile.

4.4.3.3. Productivité de l’eau pour la croissance des pousses (PE pousse)

+ Les productivités de l’eau pour la production de biomasse végétale exprimée en termes


d’allongement des pousses de l’année par m3 d’eau d’irrigation sont portées aux Tableaux 79 et 80.
+ Les valeurs moyennes de PEpousse calculées pour la période 2010 et 2017 varient de 0,66 à 2,70
mm/m3 pour les variétés tunisiennes et de 0,47 à 2,58 mm/m3 pour les variétés étrangères.
+ Les variétés Tounsi (2,53), Gemri (2,70), Rkhami (2,31), Gtar (2,30), Arbéquina (2,12), Azeitera
(2,58), Sigoise (2,26), Picholine (2,16) ont les valeurs les plus élevées.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 79. Productivités annuelles de l’olivier, exprimée en mm d’allongement des pousses de l’année/m 3
d’eau d’irrigation en fonction de la variété : Données et analyse statistique descriptive.

Moy. par
PE pousse pays 2010 2012 2013
2015 2016 2017 PE moy Ecart-type
Variétés 1,14 Chemlali 0,99 1,67 1,64
0,3 0,1 0,9 0,93 0,65
principales Chétoui 1,41 2,37 2,33
1,1 2,2 0,5 1,65 0,77
Tunisie Meski 0,64 1,07 1,05
0,5 1 0,9 0,86 0,24
1,53 Sayali 0,29 0,48 0,47
1,5 0,7 0,5 0,66 0,43
Souihli 0,33 0,55 0,55
0,9 0,9 1 0,71 0,27
Variétés Chemchali 1,47 2,47 2,43
0,2 1,5 1,2 1,55 0,85
Secondaires Oueslati 1 1,1 1,2 1,10 0,10
Tunisie Besbassi 1,59 2,67 2,63 0,7 0,5 1,7 1,63 0,92
Tounsi 2,41 4,06 4 0,6 2,6 1,5 2,53 1,36
Gtar 1,46 2,46 2,43 1,3 2,2 4,02 2,31 0,96
Zarrazi 1,47 2,48 2,44 1,7 0,4 1,6 1,68 0,76
Gemri 2,54 4,26 4,20 1,2 1,7 2,3 2,70 1,27
Ascolana 1,73 2,91 2,87 1,2 0,8 0,6 1,69 1,01
Barouni 0,96 1,61 1,58 1,1 1 1,3 1,26 0,29
Marsaline 1,79 3 2,96 0,4 0,8 2,2 1,86 1,08
Beldi 0,72 1,22 1,2 1,2 0,8 2,1 1,21 0,49
Rkhami 1,93 3,24 3,19 1,5 1,9 2,1 2,31 0,73
Doukhar 1,03 1,73 1,7 0,5 0,3 1,4 1,11 0,61
Gerboui 0,07 0,11 0,11 1,9 1,7 1,5 0,90 0,89
Neb Jmel 0,47 0,79 0,78 0,4 1,4 1,9 0,96 0,58
Moy. 1,23±0,70 2,06±1,18 2,03±1,16 0,96±0,49 1,18±0,69 1,52±0,80 1,48±0,62 0,71±0,35
Variétés Max. 2,54 4,26 4,20 1,90 2,60 4,02 2,70 1,36
Tunisiennes Min. 0,07 0,11 0,11 0,20 0,10 0,50 0,66 0,10
CV % 57 57 57 51 59 53 42 48
1,04 Koroneiki 1,25 2,11 2,08 0,7 1,5 0,2 1,31 0,76
Grèce Ayvalik 0,37 0,62 0,61 0,4 1,8 0,76 0,59
Liban 0,79 Souri 0,5 1,2 0,6 0,77 0,38
Arbéquina 2,4 4,03 3,98 1,1 1 0,2 2,12 1,62
Manzanille 0,4 0,4 0,6 0,47 0,12
Verdal 0,85 1,43 1,41 0,6 2 2.01 1,38 0,58
Espagne 1,32 Zarzane 1,05 1,77 1,74 1,8 1,9 0,9 1,53 0,43
1,47 Leccino 1,5 1,50
Malarato 1,56 2,63 2,59 1,2 0,7 1,74 0,85
Conserva 1,83 3,08 3,03 0,6 1,9 0,8 1,87 1,06
Frenjivento 0,54 0,91 0,9 0,5 0,9 1,2 0,83 0,26
Italie Coratina 0,47 0,8 0,78 4,6 0,4 1,4 1,41 1,60
1,4 Marocaine 0,54 0,91 0,89 0,8 0,5 0,8 0,74 0,18
Maroc Dahbia 0,47 0,8 0,78 2,5 0,7 0,9 1,03 0,74
1,6 Galega 1,98 3,33 3,28 0,3 0,8 1,5 1,87 1,26
Branquita 0,8 1,35 1,33 0,9 0,8 1,9 1,18 0,43
Portugal Azeitera 2,53 4,25 4,19 0,3 3,7 0,5 2,58 1,80
Vera 0,64 1,07 1,05 2,8 1,2 1,7 1,41 0,76
Madurel 0,44 0,74 0,73 0,3 2,3 1,4 0,99 0,75
Algérie 2,26 Sigoise 1,97 3,32 3,27 2,5 1 1,5 2,26 0,94
1,46 Picholine 2,28 3,83 3,78 0,8 2 0,3 2,17 1,47
Lucques 2 0,5 0,8 1,09 0,79
France Changlot Real 1,14 1,92 1,89 0,9 0,6 0,4 1,14 0,64
Moy. 1,22±0,74 2,05±1,25 2,02±1,23 1,25±1,12 1,22±0,81 1,03±0,56 1,40±0,56 0,82±0,48
Max. 2,53 4,25 4,19 4,60 3,70 2,01 2,58 1,80
Variétés Min. 0,37 0,62 0,61 0,30 0,40 0,20 0,47 0,12
étrangères CV % 61,05 60,91 61,07 90,25 66,29 54,83 39,76 58,22
Moy. 1,22±0,71 2,05±1,20 2,02±1,18 1,10±0,87 1,20±0,75 1,26±0,72 1,43±0,58 0,77±0,42
La collection Max. 2,54 4,26 4,2 4,6 3,7 4 2,70 1,8
Min. 0,07 0,11 0,11 0,2 0,1 0,2 0,46 0,1
CV % 58 58 58 79 62 57 40 54
Tableau 80. Valeurs moyennes, maximales et minimales de PEpousse (mm d’allongement/m3 d’eau
d’irrigation) déterminées pour la collection variétale de ‘Oued-Souhil’ Nabeul (2010-2017).

2010 2012 2013 2015 2016 2017


Variété locale
PEmoy 1,23±0,70 2,06±1,18 2,03±1,16 0,96±0,49 1,18±0,69 1,48±0,62
PEmax 2,54 4,26 4,20 1,90 2,60 4,02
(Gemri) (Gemri) (Gemri) (Gerboui) (Tounsi) (Gtar)
PEmin 0,07 0,11 0,11 0,20 0,10 0,50
(Gerboui) (Gerboui) (Gerboui) (Chemlali) (Chemlali) (Sayali)
Variété étrangère
PEmoy 1,22±0,79 2,05±1,25 2,02±1,23 1,25±1,12 1,22±0,81 1,03±0,56
PEmax 2,53 4,25 4,19 4,60 3,70 2,01
(Azeitera) (Azeitera) (Azeitera) (Coratina) (Azeitera) (Verdal)
PEmin 0,37 0,62 0,61 0,30 0,40 0,20
(Ayvalik) (Ayvalik) (Ayvalik) (Galega) (Ayvalik) (Arbéquina)
PEmoy de la 1,22±0,71 2,05±1,20 2,02±1,18 1,10±0,87 1,20±0,75 1,26±0,72
collection

Tableau 81. Classification des variétés d’olivier selon les valeurs moyennes de PEpousse (mm/m3 eau
irrigation). Collection variétale de ‘Oued-Souhil’ Nabeul (2010-2017).

1,86 <PEpousse< 2,70 1,39 <PEpousse< 1,85 0,95<PEpousse< 1,38 0,47<PEpousse < 0,93
mm/m3 mm/m3 mm/m3 mm/m3
Variété Gtar (2,31) Chemchali (1,55) Neb Jmel (0,96) Sayali (0,66)
Tunisiennes Rkhami (2,31) Chétoui (1,65) Doukhar (1,11) Souihli (0,71)
Tounsi (2,53) Zarrazi (1,68) Barouni (1,26) Meski (0,86)
Gemri (2,70) Gerboui (0,89)
Marsaline (1,86) Chemlali (0,93)
Beldi (1,21) Oueslati (1,10)
Besbassi (1,63)
Variétés Conserva (1,88) Zarzane (1,52) Madurel (0,99) Manzanille (0,47)
étrangères Arbéquina (2,12) Coratina (1,39) Dahbia (1,03) P. Marocaine (0,74)
Picholine (2,16) Vera (1,4) Lucques (1,09) Ayvalik (0,76)
Sigoise (2,26) Leccino (1,51) Changlot real (1,12) Souri (0,79)
Azeitera (2,58) Ascolana (1,68) Branquita (1,17) Frenjivento (0,83)
Malarato (1,74) Koroneiki (1,31)
Galega (1,85) Verdal (1,38)

NB. PEpousse moyenne (2010-2017) des pousses fructifères et végétatives. 4 orientations/arbre. 3 arbres/variété.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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4.4.3.4. ACP/Production et productivité

Le tableau 82 présente l’analyse descriptive relative à la productivité de l’eau pour la production


d’olives et d’huile d’olive, la croissance des pousses et des fruits.

Tableau 82. Analyse statistique descriptive relative à la productivité de l’eau pour la production
d’olives et d’huile d’olive, la croissance des pousses et des fruits.

Moyenne Ecart type Analysis N


Y 2,8755 2,49201 31
PE-Y 0,7697 0,65595 31
PE-pousse 1,4116 0,54549 31
PE-huile 0,1574 0,15661 31
PE-fruit 3,8129 0,82872 31

Le tableau 83 présente les résultats issus de l’ACP pour la productivité de l’eau. La figure 18
présente une répartition des PE et des variétés eues égard aux composantes principales 1 et 2.

Tableau 83. Pourcentage de l’inertie et corrélation entre les variables production et productivité
et les axes de l’ACP.

Axes de l'ACP Axe 1 Axe 2


Variance (%) 61,63 21,95
% Cumulative 61,63 83,58
Variables Corrélations entre les variables et les axes
Y 0,953 0,137
PE-Y 0,943 0,134
PE-pousse 0,091 0,959
PE-huile 0,843 0,083
PE-fruit ˗0,751 0,365
Figure 18. ACP pour (a) : la productivité de l’eau (PE) chez l’olivier et (b) : en rapport avec les variétés.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tableau 84. Répartition des variétés selon les résultats de l’ACP pour la production et la productivité
de l’eau chez l’olivier

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 4


(haut-droite) (bas-droite) (haut-gauche) (bas-gauche)
Var 2 : Chétoui Var 1 : Chemlali Var 11 : Gemri Var 3 : Meski
Var 18 : Gerboui Var 5 : Souihli Var 31 : Coratina Var 4 : Sayali
Var 24 : Arbéquina Var 6 : Chemchali Var 32 : Ascolana Var 13 : Marsaline
Var 27 : Leccino Var 17 : Zarzane Var 40 : Sigoise Var 15 : Rkhami
Var 28 : Malarato Var 21 : Koroneiki Var 25 : Manzanille
Var 35 : Galega Var 30 : Frenjivento
Var 41 : Picholine Var 33 : P. Marocaine
Var 34 : Dahbia
Var 36 : Branquita
Var 38 : Vera
Var 39 : Madurel
Var 43 : Changlot Real
Var 7 : Oueslati Var 8 : Besbassi Var 9 : Tounsi Var 10 : Zarrazi Var 12 : Barouni Var 14 : Beldi
Var 16 : Doukhar Var 19 : Neb Jmel Var 20 : Gtar Var 22 : Ayvalik Var 23 : Souri-Liban
Var 26 : Verdal Var 29 : Conserva Var 37 : Azeitera Var 42 : Lucques

4.5. Récapitulation

Le Tableau 85 présente une sélection de paramètres de classification des variétés de la collection de


Oued Souhil - Nabeul. Le Tableau 86 présente une synthèse des résultats pour les paramètres les
plus utilisés. Les variétés les plus performantes pour un ou plusieurs critères de sélection (vigueur,
production, productivité, calibre des olives) y sont présentées.
Tableau 85. Synthèse des résultats : Variétés performantes pour un ou plusieurs critères de sélection.
Collection variétale d’oliviers, ’Oued Souhil’ Nabeul, Tunisie.
(Valeurs moyennes de 3 arbres/variété et écart –types correspondants).

Indice de
Surface Productivité
unitaire des Taux de Volume Diamètre de Production (IP, kg
feuilles couverture frondaison l’olive (Y, kg olives / olives/m3 Taux d’huile Productivité de l’eau
(LA, cm2) (%) (V, m3) (D, mm) arbre) canopée) (Tx, %) kg olives/m3 kg huile/m3
Variétés Chemlali 5,19±0,63 51±17 60,3±29,1 9,44±0,91 8,71±11,88 0,35±0,30 10,4±1,8 2,26±3,59 0,63±0,39
principales Chétoui 4,18±0,97 26±12 27,5±7,1 12,83±1,72 3,18±3,96 0,31±0,15 18,3±2,6 0,76±1,06 0,49±0,35
Tunisiennes Meski 6,07±1,66 35±4 33,3±6,2 20,48±2,09 0,38±1,36 0,12±0,10 13,1±0,02 0,10±0,25 0,09±0,03
Sayali 7,61±0,95 46±17 52,3±26,8 16,23±1,59 0,95±1,53 0,04±0,01 12,1±8,8 0,27±0,43 0,05±0,02
Souihli 5,31±0,14 31±28 29,9±35,5 9,64±1,13 2,82±4,32 0,10±0,90 13,1±1,9 0,79±1,01 0,23±0,07
Chemchali 5,32±1,07 14±6 8,8±5,5 8,77±1,26 3,68±6,43 0,17±0,13 12,4±6,3 1,03±1,94 0,12±0,02
Oueslati 3,91±0,83 2±1 0,5±0,5 14,7±0,00 - - - - -
Variétés
Besbassi 7,61±0,04 25±14 28,7±2,3 18,41±4,02 0,07±0,24 0,03±0,00 0,02±0,04 -
secondaires
Tounsi 6,85±0,41 14±6 8,6±4,9 26,36±3,36 0,10±0,44 0,14±0,00 0,02±0,06 -
Tunisiennes
Zarrazi 7,40±1,04 25±8 21,3±9,7 23,12±1,57 0,23±0,37 0,02±0,01 6,5±6,9 0,06±0,10 0,02±0,07
Gemri 6,25±0,77 9±7 7,4±6,4 17,10±0,66 0,57±1,20 0,51±0,35 12,4±7,6 0,14±0,23 0,06±0,23
Barouni 5,23±0,80 14±12 10,9±11,6 16,82±4,49 0,55±1,18 2,16±4,06 16,7±6,0 0,15±0,25 0,08±0,01
Marsaline 7,59±1,45 16±12 11,8±14,2 20,45±3,85 1,86±4,26 0,39±0,57 0,53±1,30 -
Beldi 6,27±2,35 12±7 7,7±6,4 19,21±1,58 2,23±3,97 0,34±0,20 15,1±5,9 0,62±1,18 0,03±0,07
Rkhami 4,68±0,89 22±4 17,2±4,5 13,85±2,25 2,25±4,26 0,05±0,09 8,5±7,02 0,63±1,17 0,03±0,02
Doukhar 7,05±1,51 38±19 40,7±28,9 11,04±1,71 3,17±3,45 0,15±0,14 16,1±3,2 0,85±0,85 0,21±0,10
Gerboui 6,64±1,51 10±1 5±0,7 15,63±0,20 0,03±0,11 0,12±0,00 - - -
Neb Jmel 5,30±1,20 7±1 3,3±0,5 14,3±2,97 - - - -
Gtar 5,82±2,06 2±1 0,24±0,10 15,38±4,37 0,23±0,70 - 0,06±0,10 -
Grèce Koroneiki 5,03±0,61 26±8 22,1±10,3 9,68±3,22 4,39±5,57 0,74±0,47 14,2±9,00 1,07±1,44 0,32±0,40
Ayvalik 5,94±0,40 3±3 2,7±0,4 14,69±2,15 0,15±0,67 0,34±0.00 - 0,04±0,09 -
Liban Souri - Liban 5,51±1,11 11±5 6,2±3,14 21,29±2,54 0,12±0,44 0,14±0,05 - 0,03±0,06 -
Espagne Arbéquina 4,79±1,14 25±7 20,7±9,60 12,47±2,28 3,53±3,60 0,35±0,14 14,4±9,2 0,91±1,04 0,38±0,42
Manzanille 4,88±0,89 23±5 18,5±5,4 17,17±2,36 0,25±0,53 0,02±0,02 9,1±1,2 0,07±0,14 0,03±0,01
Verdal 7,36±0,66 22±7 17,5±9,4 19,52±1,14 2,19±4,18 0,32±0,49 - 0,62±1,27 -
Zarzane 6,00±1,51 49±17 57,3±28,7 15,41±0,86 6,12±7,29 0,22±0,25 14,4±8,7 1,63±2,03 0,47±0,55
Leccino 6,81±0,81 24±8 19,5±10,2 14,56±2,10 5,43±7,41 0,76±1,10 11,3±2,7 1,47±2,14 0,13±0,17
Italie Malarato 5,27±0,77 63±21 85,2±42,8 10,74±0,87 8,67±7,81 0,15±0,16 13,1±3,3 2,28±2,35 0,24±0,22
Conserva 4,55±0,49 17±4 12,0±4,0 19,78±2,45 0,48±1,13 0,12±0,08 8,5±0,3 0,13±0,19 0,01±0,00
Frenjivento 5,92±1,27 8±3 3,8±1,9 14,49±1,78 0,44±0,82 0,44±0,20 9,1±1,32 0,12±0,21 0,04±0,01
Coratina 7,85±0,87 61±18 78,7±34,3 16,29±1,42 2,79±3,78 0,08±0,07 10,8±5,1 0,75±0,97 0,22±0,11
Ascolana 8,49±0,99 22±4 16,9±4,4 19,29±2,00 0,54±1,01 0,16±0.00 11,1±2,08 0,14±0,26 0,04±0,06
Maroc P. Marocaine 6,70±1,69 19±6 13,9±6,5 16,81±1,83 3,12±4,51 0,37±0,43 7,9±5,6 0,86±1,36 0,08±0,07
Dahbia 4,23±0,93 22±1 18,7±13,1 15,55±1,58 1,17±2,07 0,23±0,33 11,1±2,01 0,32±0,52 0,05±0,06
Portugal Galega 6,82±1,46 32±16 31,5±21,5 14,78±5,21 8,70±9,03 0,62±0,57 8,3±5,2 2,32±2,78 0,26±0,11
Branquita 7,37±0,93 17±7 12,4±7,1 18,18±1,37 1,50±2,20 0,33±0,18 12,4±6,18 0,41±0,53 0,05±0,06
Azeitera 4,41±0,20 11±4 6,4±2,8 16,57±1,48 1,81±3,09 0,95±0,96 - 0,50±0,91 -
Vera 7,57±0,78 28±10 25,6±13,0 15,00±2,45 2,19±3,23 0,16±0,17 6,9±1,3 0,60±0,83 0,07±0,06
Madurel 5,29±0,69 44±42 55,3±68,6 14,92±1,64 2,50±4,40 0,58±0,94 10,8±2,2 0,70±1,22 0,14±0,30
Algérie Sigoise 4,89±1,11 21±9 17,0±9,7 16,81±1,83 3,00±4,18 0,37±0,55 9,5±6,0 0,82±1,22 0,07±0,02
France Picholine 5,48±1,10 29±7 26,0±8,8 15,55±1,58 4,17±4,28 0,31±0,26 13,3±2,3 1,15±1,29 0,14±0,12
Lucques 5,25±0,59 18±4 12,3±4,5 14,78±5,21 0,03±0,11 0,02±0,02 - 0,01±0,02 -
Changloreal 5,03±0,54 12±4 7,2±3,6 18,18±1,37 0,25±0,40 0,12±0,07 15,7±0,0 0,07±0,11 0,05±0,06
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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III – RESTITUTION, ANALYSE ET COMPARAISON DES RESULTATS


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Ce travail a été mené de manière concomitante avec les investigations réalisées autour de la
Méditerranée sur le comportement des variétés d’oliviers dans les plantations intensives conduites
sous irrigation déficitaire. Il s’agit dans ce cas d’étudier le comportement de 42 variétés locales et
étrangères cultivées dans la région semi-aride du Nord-est de la Tunisie, précisément dans la région
du Cap-bon, Nord-est de la Tunisie, localité de « Oued Souhil » Nabeul.
Sous des conditions de culture similaires et avec des quantités d’eau appliquées par arbre variant de
5,73 m3 à 3,44 m3 durant la saison d’irrigation (mai-septembre), le rapport I/ETc a varié de 0,46 à 0,69.
En comptabilisant la pluie efficace (Pe) saisonnière, les apports d’eau ont permis de couvrir entre 54
et 100% des besoins en eau. La réponse des variétés à cet apport a été très variable au sein de
l’année et entre les années.

Evolution de l’état hydrique de la plante et du sol :

Le suivi de l’état hydrique du sol a montré que le processus de floraison au mois d’avril s’est produit
sous des conditions hydriques limitées à quelques pluies printanières au cours des saisons 2010,
2015 et 2016. Pendant la nouaison, une augmentation des teneurs en eau du sol a été perçue pour la
plupart des années, mais elle a été insuffisante pour couvrir les besoins de la culture en cette période
de l’année. Les périodes de juin et de juillet ont été les plus sèches. Les valeurs de [(P+I) – ETc] ont
oscillé entre -15 mm et -63 mm en 2012 et entre -32,4 mm et -78,2 mm en 2013. L’abondance des
pluies en octobre a permis l’homogénéisation de l’état hydrique du sol, avec une variabilité en
fonction de la profondeur du sol. Les différences entre les horizons sont plus importantes en période
de durcissement des noyaux des olives et sous les frondaisons. Au cours de l'année 2015, l'humidité
du sol a atteint un niveau très faible en raison d’une panne survenue au niveau du système
d'irrigation pendant deux semaines consécutives. En 2016, des différences nettes sont observées
entre les sites de mesures de Hv. Le maximum est enregistré à la fin du mois de mai. Par ailleurs, les
résultats ont montré que les échantillons prélevés sous les arbres pourvus en fruits ou en végétation
vigoureuse ne présentent pas nécessairement les valeurs les plus faibles de Hv (données non
présentées). D'autres facteurs auraient intervenu, comme le rapportent Walter et Schurr (2005). Il
faut donc approfondir les recherches pour clarifier cette relation.

Au niveau des feuilles, l’analyse en composantes principales montre que la contribution des six
premières variables : Sc, WSD, WCS, RWC, S est D produit 100% de l’information. Ces variables
donnent une indication sur l’état hydrique des arbres. La classification des variétés peut se faire sur
la base de ces variables uniquement (sans considérer les 9 autres variables foliaires).
+Les variétés locales Souihli et Rkhami ainsi que les variétés étrangères Koroneiki, Arbéquina,
Picholine et Ascolana (variétés étrangères les plus courantes) ont eu une faible valeur de Sc. Les plus
élevées sont observées pour Gtar, Gerboui, Barouni et Oueslati (variétés locales).
+ Les variétés Picholine, Manzanille, Ascolana et Koroneiki, parmi d’autres, ont eu des valeurs élevées
de WSD (>23,5%) et WCS (> 0,33 gH2O/g PS) et une faible valeur de RWC (<76,5%).
+Les cultivars Chétoui, Gerboui, Coratina et Azeitera ont eu des valeurs faibles de WSD et WCS et une
valeur élevée de RWC (> 80%). Parmi ces variétés, Gerboui, Coratina et Azeitera ont eu également
des valeurs élevées de Sc > 5g/dm2.
+La plupart des variétés d'olives ont des indices de S élevés à moyens (> 86 mg H 2O/cm2). Les plus
élevés sont observés chez Gerboui, Souri, Doukhar, Branquita et Gtar (106-126 mg H2O/cm2). Les
variétés Meski, Chétoui et Arbéquina ont eu des valeurs de S élevée à moyenne.
+Les valeurs les plus faibles de S sont enregistrées pour Besbassi, Sayali et Manzanilla, entre autres.
+ Pour le paramètre D, bien que sa contribution soit faible (0,002%), il est fréquemment cité dans la
bibliographie comme un indice utile pour évaluer la performance des variétés d'olives par rapport au
manque d’eau. Les variétés sont classées comme suit: Le groupe 1 comprend, entre autres variétés,
Beldi, Oueslati et Gtar (Sc élevé à moyen mais faible RWC), avec une valeur de D supérieure à 530
g/kg. Dans le groupe 2 ont été classées les variétés Picholine, Chemchali et Chétoui avec une valeur
de D comprise entre 470 et 530 g/kg et des valeurs de S>86 (mg H 2O/cm2). Le cultivar Arbéquina a
fourni une valeur de D inférieure à 470 g/kg.
Avec cette classification, il est possible d’attribuer à chaque variété une caractérisation en tenant
compte des indices significatifs permettant d’évaluer son niveau général de «performance» face aux
disponibilités en eau. Cette classification montre que l’olivier utilise différents moyens pour faire face
au manque d’eau. Sur la base des caractéristiques foliaires et notamment de Sc qui est la variable
prédominante (90,4% de l’information), les variétés Beldi, Azeitera, Gtar, Gerboui, Coratina,
Branquita, Barouni, Oueslati, Souri, Ayvalik et Conserva sont jugées comme étant performantes vis-à
vis des pertes d’eau du fait qu’elles ont fourni des valeurs de Sc élevées. Parmi ces variétés, Oueslati,
Beldi, Gtar et Branquita ont eu à la fois des valeurs de WSD > 23,5%, de WCS > 0,33 gH2O/g PS et de
CRE < 76,5%.

La surface unitaire des feuilles LA n’est pas une composante principale dans l’ACP. Cependant elle
est citée comme un paramètre sélectif lorsque des variétés sont comparées vis – à vis de la
contrainte hydrique. C’est pourquoi nous l’avons intégrée dans notre analyse. Les valeurs de LA
montrent des différences significatives entre les années et les variétés au sein de la même année. Les
valeurs maximales et minimales de LA sont respectivement de 7,62 cm 2 (Sayali) et de 3,91 cm2
(Oueslati) chez les variétés Tunisiennes et de 8,52 cm2 (Ascolana) et de 4,27cm2 (Dahbia) pour les
variétés étrangères. Les feuilles les plus larges ont été observées chez les variétés Ascolana (7-10,6
cm2), Zarzane (7,3-10,4 cm2), Zarrazi (7,6-9,7 cm2), Coratina (8,8-10,9 cm2) et Marsaline (10,3-14
cm2). Les variétés Sayali, Besbassi, Zarrazi, Ascolana, Marsaline, Doukhar, Verdal, Coratina, Branquita
et Vera ont eu des valeurs de LA> 7 cm2 alors que Oueslati, Chétoui, Dahbia et Azeitera ont donné les
plus faibles valeurs de LA (3,91 et 4,4 cm 2) ; en prenant ce paramètre comme critère de tolérance au
manque d’eau, ces dernières variétés seraient considérées comme des variétés performantes et
tolérantes vis-à-vis de la contrainte hydrique ; les feuilles de petite taille sont plus aptes à supporter
le manque d’eau (Fernandez et Moreno, 1999; Alfredo, 2000 ; Proietti, 2000, Moriana et al.,
2003...). En effet, nous avons observé entre 2015 et 2016 une réduction significatives des valeurs de
LA chez les variétés Changlot Real, Malarato, Sigoise, Zarzane et Chétoui, avec un taux de réduction
allant de -2% (Malarato et Sigoise) à -21% (Zarzane) selon la variété en réponse au manque d’eau. Les
plus fortes valeurs de LA sont observées en 2015. D’autre part, et comparativement aux principales
variétés Tunisiennes (5,06 cm2), les variétés secondaires (6,16 cm2) et étrangères (5,92 cm2) ont
montré des valeurs moyennes de LA plus élevées. Elles sont de 6,50 cm2 pour les variétés Italiennes,
6,29 cm2 pour celles du Portugal, 5,81 cm2 pour les Espagnoles, 5,51 pour les Grecques et 5,26 pour
les variétés Françaises. Les maximales concernent : Meski (6,15 cm2) représentant les principales
variétés Tunisiennes, Sayali et Besbassi représentant les variétés secondaires Tunisiennes (7,62 cm2),
Leccino (6,81 cm2) pour les italiennes, Branquita (7,40 cm2) pour le Portugal, Picholine (5,48 cm2)
pour la France, Ayvalik (5,94 cm2) représentant la Grèce, Verdal (7,38 cm2) pour l’Espagne et
Picholine Marocaine (6,76 cm2) pour le Maroc. A titre comparatif, Guerfel (2008) trouve pour les cvs.,
Chemlali et Chétoui au centre de la Tunisie, en région semi aride (localité de Chott Mériem) de faibles
valeurs de LA qui augmentent avec l’irrigation (+2,9% Chemlali et +3,5% pour Chétoui par rapport au
témoin).

+L’expansion maximale des feuilles est variable selon la variété. La plupart d’entre-elles (60%)
montrent une expansion en période estivale indépendamment de leur origine. Les variétés
Tunisiennes atteignent leur expansion foliaire maximale durant les mois de juin et de juillet et
exceptionnellement en novembre pour quelques variétés. Leur expansion minimale se situe entre
aout et janvier en fonction de la variété. Pour les variétés Tunisiennes principales, le maximum est
atteint en juin pour Chemlali et en novembre pour Meski et Chétoui qui sont toutes les deux les
variétés du nord de la Tunisie. Les variétés étrangères atteignent les valeurs maximales de LA en
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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juillet et en octobre-novembre. Le minimum est observé durant les mois de l’hiver et de juin. Les
variétés Changloreal, Zarrazi, Arbéquina, Galega, Madurel, Picholine, Zarzane, Barouni, Chétoui et
Doukhar ont atteint leur taille maximale entre mi avril et mi mai, avec des valeurs allant de 4,7 cm 2
(Galega) à 10,4 cm2 (Zarzane). Pour les variétés Conserva, Azeitera, Manzanille et Marsaline, les
feuilles ont atteint leur expansion maximale au début de l’été avec des valeurs allant de 5,5 cm 2 à
10,3 cm2. Les variétés Frenjivento, Leccino, Vera, Verdale, Koroneiki, Branquita, Malarato, Dahbia,
Souri Liban, Sigoise, Lucques, Ascolana, Picholine Marocaine et Coratina atteignent leur pleine
expansion foliaire en automne avec des valeurs variant de 5,7 cm 2 à 10,6 cm2. En 2013, la plupart des
feuilles ont atteint leur taille maximale en juin avec des valeurs allant de 2,1 cm 2 à 14 cm2.

+L’évolution saisonnière des paramètres de la feuille et leur variation au cours de l’année montre la
diversité des réponses des variétés, qui ne semble pas être en relation avec l’origine de la variété.

Paramètres morphologiques de l’olivier (H, DF, Taux, Ht, Pt et V), croissance de la pousse de
l’année

+Les variétés Malarato-Coratina (H, DF, Pt et V), Zarzane (DF, V et Pt), Chemlali (H, DF, Ht, Pt et V),
Sayali (H, DF, Pt), Doukhar (H, DF, V), Frenjivento-Chemlali-Ayvalik-Koroneiki-Arbéquina (Ht)
montrent de bonnes performances végétatives pour au moins deux paramètres de croissance
distincts (présentés entre parenthèses). Les variétés les moins performantes sont Oueslati (H, DF, Pt,
V, H/DF), Beldi (Ht, Pt, Pt/DF), Ayvalik (DF, Pt et V), Neb Jmel (DF, Ht, Pt, V), Souri (H, Ht), Chemchali
(H, Pt, Pt/DF) et Frenjivento (DF, V) pour au moins deux paramètres morphologiques de l’arbre.
+Les variétés Koroneiki > Frenjivento > Ayvalik > Chemlali > Arbéquina ont présenté les troncs les
plus hauts (> 0,75 m). Les variétés Beldi < Souri < Gerboui < Neb Jmel ont développé les troncs les
plus bas alors que les troncs les plus larges (Pt > 0,50m) ont été observés chez les variétés Coratina >
Malarato > Zarzane > Chemlali > Sayali et Sigoise.
+Les variétés Gtar < Oueslati < Neb Jmel < Ayvalik < Frenjivento ont eu les frondaisons les moins
développées. Les variétés Malarato > Coratina > Chemlali > Zarzane > Madurel Sayali > ont présenté
les frondaisons les plus développées (diamètre et volume). Les volumes de frondaison obtenus au
niveau de cette collection variétale sont dans la marge des valeurs trouvées en Andalousie-Espagne
(42,2-16,8 m3/arbre) pour des oliviers âgés de 10 ans, Cvs., Branquita, Leccino, Manzanilla et
Coratina, cultivées en intensif (Del Rio 2005 ; Vossen, 2009).

+Le taux moyen de couverture du sol (%) est un paramètre essentiel pour la détermination des
besoins en eau de la culture. Il se calcule à partir du diamètre de la frondaison. Les variétés
Tunisiennes ont donné une couverture moyenne de 24,4±18,2%. Les variétés étrangères ont eu un
taux de couverture de la frondaison de 25,5±17,6%. Pour l’ensemble de la collection, le taux moyen
a varié de moins de 15% (Chemchali, Frenjivento, Oueslati, Tounsi, Gemri, Beldi, Rkhami, Gerboui,
Neb Jmel, Ayvalik, Souri, Azeitera et Changlot real) à plus de 30% chez les variétés Coratina (61±18%),
Chemlali (51±17%), Zarzane (49±17%), Madurel (34±30%), Malarato (60±18%), Doukhar (38±19%),
Galega (32±16%) et Picholine (29±7%). Les variétés Chétoui, Koroneiki, Arbéquina, Leccino,
Manzanille et Zarrazi ont produit des taux moyens (2010-2017) proches de 25% ; de ce fait elles
pourraient convenir à des modes de conduite plus intensifs. Les taux maxima sont observés chez les
variétés Malarato (60%), Coratina (61%) (Italie) et Chemlali (51%) qui sont suivies par Zarzane (49%),
puis les variétés Sayali et Doukhar (41 et 38%, variétés secondaires de Tunisie), Madurel (34%,
Portugal), Picholine (29%, France), Koroneiki (26%, Grèce), Arbéquina et Manzanille (25 et 23%
respectivement, Espagne) et Dahbia (22%, Maroc). Ce résultat est important dans la mesure où
l’augmentation de la couverture végétale s’accompagne par une augmentation de la quantité
d’assimilats disponibles aux différents organes, mais cette augmentation ne se traduit pas
nécessairement par une augmentation de la transpiration des arbres (effet de l’ombrage).
L’intégration de cette variabilité dans l’estimation de des besoins en eau de la culture (ETc)
imposerait normalement une conduite différente de l’irrigation en matière de doses en fonction du
taux de couverture du sol. Des doses spécifiques répondant aux besoins de la variété en rapport avec
son taux de couverture du sol devraient être appliquées, même si l’augmentation de la couverture du
sol n’implique pas nécessairement une augmentation de la transpiration des arbres, cas des cultures
hyper-intensives (Proietti et Tombesi, 1996; Fernandez et Moreno, 1999; Connor et Fereres, 2005 ;
Larbi et al., 2009). Cela dépendrait en premier lieu de l’importance de la demande climatique. Des
mesures simultanées de la consommation en eau des arbres pourraient conduire à des informations
plus précises en ce qui concerne la relation qui lie les besoins réels en eau des variétés et leur taux
couverture du sol.

+L’accroissement des pousses de l’année mesuré entre mars et septembre de chaque année est en
moyenne de 36,2±14,9%, toutes variétés et années confondues. Les valeurs maximales sont
observées chez les variétés Tunisiennes Gemri (60,5±4,0%), Gtar (61,7±9,8%) et Rkhami (89,4±7,8%),
et minimales chez Souihli (10,4±6,9%) et Sayali (22,2±4,8%). Pour les variétés étrangères, le
maximum est noté chez Sigoise (57,2±27,4%), Azeitera (51,8±10,3%) et Verdal (50,7±9,3%) alors que
les allongements minima sont notés chez les variétés Manzanille (14,3±4,3%) et Changlot real
(17,6±1,3%).
+L’allongement de la pousse varie selon la saison. Les variétés Besbessi (34,2%), Gtar (37,8%), Gemri
(33,1%), Rkhami (50,2%), Neb Jmel (37,4%), Ayvalik (33,7%), Souri (30,4%), Verdal (31,9%), Azeitera
(33,2) et Sigoise (48%) ont assuré un allongement des pousses de plus de 30% entre mars et juillet
alors que les variétés Chemchali (33,2%) et Rkhami (39,2%) ont produit un accroissement en
longueur des pousses de plus de 30% entre juillet et septembre. Les variétés tunisiennes principales
ont assuré moins de 30% de leur allongement entre mars et septembre (23,5-34,1%). Les variétés
Souihli et Manzanille ont eu un faible allongement des pousses. Il en est de même pour Changlot real
et Frenjivento (moins de 20% d’accroissement total pour toute la période). Durant cette même
période, l’accroissement maximal chez les variétés étrangères est de 26%. Les variétés Chemchali
(43,1%), Besbassi (49,7%), Tounsi (49,3%), Gtar (61,7%), Gemri (60,5%), Rkhami (89,4%), Zarzane
(41,4%), Neb Jmel (52,1%), Ayvalik (48,9%), Verdal (50,7%), Conserva (40,5%), Galega (40,2%),
Branquita (45,2%), Azeitera (51,8%) et Sigoise (57,2%) assurent un accroissement de plus de 40%
entre mars et septembre. Pour Meski, Beldi et Tounsi l’accroissement est le même pour les deux
périodes. Pour expliquer cette variabilité, Aïachi Mezghani et al., (2012a et 2012b) se basent sur le
fait qu’en année de forte charge en fruits, la croissance primaire (élongation des pousses) est moins
importante qu’en année de faible charge, alors que la croissance secondaire (élargissement des
pousses) ne semble pas être affectée par l’année d’alternance de la production. Cependant ce
résultat ne peut être généralisé à toutes les variétés. Il apparait dans le cas de cette étude, que
d’importantes productions peuvent être obtenues -comme c’est le cas des variétés Galega, Malarato,
Chemlali et Koroneiki- tout en conservant un accroissement important des pousses. Cependant, ce
paramètre ne semble pas s’exprimer directement et uniquement en fonction du niveau de
production. Sibbet (2002) a expliqué cette variabilité par une implication du statut hormonal
(auxines/gibbérellines).

Pour expliquer ces résultats il est utile de revenir sur le déroulement du cycle de l’olivier.

Le développement de l’olivier est orienté durant les premières années après la plantation vers son
élongation en hauteur. Sous des conditions thermiques et hydriques favorables, l’axe principal
s’allonge rapidement, assurant des accroissements annuels supérieurs à 40cm (Pérez-Lopez et al.,
2007 ; Masmoudi-Charfi et al., 2013). Son élongation se stabilise progressivement avec l’apparition
de rameaux latéraux, qui se développent à l’aisselle des feuilles en suivant une courbe exponentielle.
Le développement de la canopée et l’extension des racines suivent la même dynamique durant cette
période ; leur rapport de surfaces se rapproche de l’unité après la quatrième année de culture
(Masmoudi et al., 2007 ; Masmoudi-Charfi et al., 2011). L’apparition de rameaux secondaires
compétitifs, dont la croissance se prolongera au-delà de l’arrêt de croissance de l’axe principal,
ralentit le développement de ce dernier, lequel s’incurve sous l’effet de son poids (Aiachi et al., 2014
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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; Msallem et al., 2002). Avec l’entrée en production de l’arbre, l’activité de cet axe et l’effet de sa
dominance apicale se trouvent davantage réduits (Proietti et al., 1996 ; Costes et al., 2000 ; Bandino
et Dettori, 2003 ; Melgar et al., 2008). La production de nœuds, l’expansion des nouvelles feuilles,
l’élongation et l’épaississement des rameaux sont à ce stade influencés par la température et l’eau
(Bonji et Palliotti 1994; Mickelakis, 1995), les caractéristiques de la plantation et son potentiel à
valoriser les conditions de culture (Palease et al., 2010; Bamouh et al., 2012; Masmoudi-Charfi, 2012
; Vivaldi et al., 2013), les pratiques horticoles (Pastor 2005; Orgaz et al., 2006; Tognetti et al., 2006 ;
Pérez-Lopez et al., 2007; Melgar et al., 2008; D’Andria et al., 2008; Iniesta et al., 2009 ; Masmoudi-
Charfi et Ben Mechlia, 2009) et le système de conduite (Sibbet, 2002 ; Abid Karray, 2006 ; Larbi et
al., 2009; Mezghani-Ayachi et al., 2012). Le plus souvent, ces facteurs interfèrent, rendant plus
complexe l’analyse de la réponse de l’arbre (Connor et Fereres 2005; Fernandez 2006; Castillo-
Llanque et al., 2005 et 2008; Chehab, 2007 ; Martin-Vertedor et al., 2011; Masmoudi-Charfi 2013).
Celle-ci est, par ailleurs, influencée par les facteurs endogènes (besoins en froid et en chaleur, les
équilibres hormonaux et la charge en fruits, Ulger et al., 2004), qui eux même contôlent le mode
d’apparition des nouveaux organes et leur croissance (Fernandez et Moreno, 1999; Sibbet 2002 ;
Castillo-Llanque et al., 2005 ; Connor et Fereres, 2005 ; Tognetti et al., 2005; Ben Ahmed et al.,
2007 ; Gucci et al., 2007; Chehab et al., 2009 ; Masmoudi-Charfi et al., 2010 ; Martin-Vertedor et
al., 2011 ; Bchir et al., 2013 a et b; Grijalva-Contreras et al., 2013).
L’impact des facteurs exogènes est perceptible au niveau de l’élongation des pousses printanières,
alors que celle des racines se produit plus tard (Michelakis 2000; Costes et al., 2000; Castillo-Llanque
et al., 2005; Perez-Lopez et al., 2007; Masmoudi-Charfi et al., 2011). A ce stade, les conditions
favorables activent la photosynthèse et stimulent la production de biomasse et sa distribution (Rallo
et Suarez, 1989 ; Proietti et Tombesi, 1996 ; Chehab et al., 2009). Plus tard dans la saison et en
raison de l’augmentation de la demande climatique et de l’interférence des fruits en croissance, la
dynamique de croissance des rameaux devient tributaire de la charge en fruits (Connor et Fereres,
2005; Palease et al., 2010). Sous irrigation goutte à goutte couvant 70%ETc, trois vagues de
croissance sont observées chez les variétés Picholine, Manzanille et Chétoui, en Avril, au mois de
juillet et au mois de Septembre avec une contribution équivalente de 30% chacune (Masmoudi-
Charfi, 2013). En année ‘off’ Ayachi Mezghani et al., (2009 et 2012) ont observé chez les variétés
Chétoui et Picholine un développement plus important des pousses, des entre-nœuds 4 à 5 fois plus
longs et une longue période de croissance se faisant en deux vagues, printanière et automnale. Des
corrélations positives sont rapportées entre la longueur finale des rameaux et les pluies reçues
durant la saison estivale et les températures saisonnières maximales et minimales mais leur niveau
de corrélation dépend étroitement de la période de croissance et du niveau de production
(Masmoudi-Charfi, 2013). Des conditions favorables à la fin de l’été stimulent l’activité du cambium
et l’élargissement du tronc, qui est pris comme un indicateur de l’état hydrique de l’arbre.

Croissance des fruits, Pomologie des fruits et des noyaux (à maturité)

+La maturation des olives (IM3, couleur des fruits violette en référence à l’échelle de Madurez,
date…..) s’étend de mi septembre jusqu’à début novembre selon l’année, la variété et la charge en
fruits. Les olives Tounsi, Coratina, Souri Liban, Sayali, Zarzane, Vera, Barouni sont les plus précoces.
Les olives Meski – Doukhar - Gtar - Souihli - Rkhami entament leur véraison plus tard et deviennent
violettes au cours de la 1ière quinzaine de novembre. Les variétés Zarzane, Vera et Coratina ont une
période de maturation prolongée couvrant tout le mois d’octobre.
+Le diamètre des fruits à maturité (IM3) a varié en fonction de l’année d’alternance. Les diamètres
enregistrés en 2012 sont en moyenne les plus élevés (17,15+4,45 mm) avec un maximum de 29,8
mm observé chez la variété Tounsi. La variation du calibre par rapport à 2012 oscille entre 3 et 14% (-
3 en 2013 à -13,87 en 2017). L’écart entre les variétés est maximal en 2016 (14,7±4,8 mm). Il est
minimal en 2013 (16,1±3,2 mm) (moyenne des variétés par année). Les variétés Besbassi (19,3±6,7
mm), Madurel (14,8±5,2 mm), Tounsi (26,1±4,1 mm), Gtar (16,5±4,0 mm), Barouni (18,6±4,5 mm),
Marsaline (20,4±3,8 mm), Koroneiki (9,7±3,2 mm) et Vera (13,8±3,0 mm) montrent une plus grande
variabilité interannuelle (moyenne entre les années 2010 à 2017). Chez les variétés Koroneiki,
Madurel et Besbassi, l’écart-type représente de 33 à 35% de la valeur moyenne. L’écart-type minimal
est observé chez la variété Gemri (17,1±0,7 mm), suivie de Malarato (10,8±0,9 mm), Zarzane
(15,4±0,9 mm) et Chemlali (9,4±0,9 mm). L’écart-type représente chez les variétés Verdal, Zarrazi et
Gemri moins de 5% de la valeur moyenne.
+ Les variétés sont classées en 4 classes selon le diamètre mesuré à maturité (IM3). Les variétés
Zarrazi (22,7±1,2 mm), Souri (22,3±1,5 mm), Meski (21,3±1,5 mm), Marsaline (20,4±3,8 mm) et
Tounsi (26,1±4,1 mm) ont un diamètre moyen (2010-2017) supérieur à 20 mm. Les variétés Koroneiki
(9,7±3,2 mm), Chemchali (8,7±1,2 mm), Chemlali (9,4±0,9 mm) et Souihli (9,61±1,1 mm) ont un
diamètre moyen inférieur à 10 mm (moyenne 2010-2017). A titre comparatif, en Andalousie les plus
larges fruits ont été observés pour Gordal et Manzanilla (Vossen, 2009). Les recherches menées à
Cordoba Germplasm Repository ont montré que les variétés Manzanilla et Picholine Marocaine âgées
de 6-9 ans, ont les plus gros fruits (Caballero et al., 2005), suivies de Picholine et Leccino. En
Australie, les olives de table sont classées sur la base de leur diamètre comme suit par ordre
décroissant: Manzanilla > Ascolana > Arbéquina > Koroneiki.
+La variabilité du diamètre des olives est observée à différentes échelles : temporelle et variétale. La
durée des stades varie en fonction de l’année et de la variété, en particulier le démarrage du stade 1
(résultats non présentés) et la fin des stades 2 et 3. Le début et la fin des stades sont marqués par un
changement de vitesse (résultats non présentés).
+Les olives se développent en marquant trois stades chez toutes les variétés. La croissance des fruits
est rapide entre la pleine floraison (PF) et la 3ième semaine de juin (Stade 1, PF jusqu’au 16-26/6). Le
stade 1 est suivi d’un ralentissement de la croissance des olives qui se produit jusqu’à la 3 ième
semaine de juillet, c’est le Stade 2 (16-26/6 au 12-20/7). Les noyaux durcissent au cours de cette
phase. Une reprise de la croissance est notée entre fin juillet et fin-septembre / mi octobre, c’est le
Stade 3.
+ En se basant sur les diamètres moyens calculés sur sept ans, les variétés Tounsi et Chemchali ont
eu respectivement le diamètre maximal et le diamètre minimal à l’échelle de l’année et des stades de
développement. En considérant les valeurs moyennes annuelles du diamètre, toutes variétés
confondues, le maximum ou le minimum de l’année n’est pas attribué à la même variété ni au même
stade de développement de l’olive.
+L’accroissement moyen en diamètre des fruits calculé pour la période (2010-2017) est maximal au
cours du stade 1 (nouaison à la 3ième semaine de juin) de développement des olives. Il est en
moyenne de 61,0±5,7%. Les variétés Lucques (75,9%) et Gtar (50,8%) présentent respectivement les
valeurs maximale et minimale du Stade 1. Au cours du stade 2, les accroissements moyens, maximal
et minimal observés pour la même période sont de 12,7%±5,70, 31,7 (Gtar) et -1,6% (Lucques). Ces
valeurs sont nettement plus faibles que celles qui sont observées au cours du stade 3, atteignant en
moyenne 26,1%±4,38 avec un maximum de 41,2 (Souri Liban) et un minimum de 17,5% (Gtar).
+A l’échelle de l’année, une grande variabilité est observée entre les variétés et les stades de
développement de l’olive. L’accroissement maximal de l’année n’est pas toujours observé au cours
du stade 1, les variétés suivantes font exception : Stade 3 pour: Souri et Galega en 2016, Leccino en
2017, Madurel et Barouni en 2010 et Koroneiki en 2012. Le minimum de l’année est observé
respectivement au stade 1, 2 et 3 chez les variétés suivantes: Madurel, Sayali, Rkhami en 2010 ;
Tounsi, Koroneiki, Barouni en 2012; Rkhami, Chemchali, Branquita en 2013; Chemchali en 2014 (tous
les stades) ; Leccino, P. Marocaine, Lucques en 2015 ; Leccino, Souri, Branquita en 2016 et Leccino,
Koroneiki, P. Marocaine en 2017.
+L’accroissement moyen est inférieur à 10% pour les variétés suivantes : Ayvalik, Branquita, Gemri,
Azeitera, Manzanille, Lucques, Ascolana, Madurel, Marsaline, Coratina, Sayali (2010), Arbéquina
(2012), Koroneiki (2010-2012-2016-2017), Zarrazi-Picholine Marocaine-Sayali (2015), Souihli (2015-
2016), Souri (2016), Galega (2016), Vera (2016-2017), Chemchali-Chemlali (2017). Leur
développement se fait en majorité pendant le stade 1.
Cette caractéristique peut être exploitée si le même comportement est observé à chaque année pour
mieux gérer l’irrigation par exemple, cas de la variété Koroneiki.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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+ En 2013, la plupart des variétés ont eu un accroissement < 10% au cours du stade 2 (excepté
Frenjivento, Verdal, Zarrazi, Branquita, Malarato, Gemri, Manzanille, Madurel, Marsaline, Chétoui,
Doukhar et Coratina). La variété Branquita a eu un accroissement < 10% au cours du stade 3. En
2014, la plupart des variétés ont eu un accroissement < 10% au cours du stade 2 (excepté
Frenjivento, Leccino, Meski, Sayali et Gtar). La variété Gtar a eu un accroissement négatif au cours du
stade 3.

+ Au cours du stade 2, certaines variétés ont montré une rétraction du diamètre des olives alors que
d’autres ont continué à se développer normalement. L’année 2014 est celle qui a montré le plus
grand nombre de variétés affectées. Les variétés Gtar (2014, Stade 3), Sayali (2010) et Lucques (2016)
sont celles qui montrent les réductions les plus importantes du diamètre de l’olive.
+Les variétés Vera, Koroneiki, Chemchali, Chemlali, Souihli présentent généralement un
accroissement en diamètre de l’olive supérieur à 65% au cours du stade 1 de développement des
olives. Les variétés Chemchali, Koroneiki et Chemchali présentent toujours (sauf 2015) un
accroissement inférieur à 10% au cours du stade 2 de développement des feuils. La valorisation des
intrants par ces variétés serait faible au cours de ce stade.
+ Les olives Vera (79%), Branquita (81%), Malarato (76%), Dahbia (75%), Picholine (76%), Marocaine
(79%), Zarzane (77%), Barouni (76%), Besbassi (80%), Chemlali (77%), Chétoui (79%), Doukhar (77%),
Gtar (83%), Souihli (77%) et Beldi (77%) ont achevé plus de 75% de leur croissance durant les stades 1
et 2, c.-à-d., après le durcissement des noyaux.
+ Les variétés Madurel-Gtar (49%), Frenjivento-Leccino (48%), Verdal-Zarrazi-Dahbia-Galega-Barouni
(41%), Souri (45%), Azeitera-Conserva (44%), Sigoise (42%), Coratina (40%), Tounsi (47%), Meski
(42%) ont réalisé plus de 40% de leur croissance durant les stades 2 et 3.
+ La plupart des variétés (olives) ont réalisé 85% de leur croissance entre les stades 1 et 3, excepté
Frenjivento (82%), Leccino (79%), Zarrazi-Dahbia-Conserva (84%), Madurel (81%), Picholine
Marocaine-Barouni-Chétoui (83%) et Gtar (68%).
+ Les variétés Gerboui et Lucques n’ont pas eu de croissance au cours du stade 2. Celle des variétés
Souri-Koroneiki et Ayvalik est très faible (<5%).

+La réponse des variétés en termes d’accroissements du diamètre de l’olive pendant les différentes
phases de développement des fruits montre la diversité de comportement des variétés
indépendamment du fait qu’elles soient des olives à huile ou de table, locales ou étrangères.
+En considérant l’accroissement moyen (%) réalisé sur la période 2010-2017, toutes les variétés ont
réalisé leur accroissement maximal pendant le stade 1 de croissance du fruit au plus tard au
durcissement des noyaux.
+Pour certaines variétés (Frenjivento-Leccino-Souri-Madurel-Gtar-Tounsi), les fruits se sont
développés de manière équilibrée avant et après ce stade (équilibre entre le stade 1 d’une part et les
stades 2+3 de l’autre).
+L’utilisation de l’eau se fera de manière conséquente. Certaines variétés profiteraient de l’eau
durant le premier stade de leur développement alors que d’autres utiliseraient l’eau de manière plus
efficiente après le stade de durcissement des noyaux. De ce fait il est important de bien associer les
variétés en verger multi-variétal afin de subvenir correctement aux besoins de la culture de la
manière la plus efficiente au temps voulu.

+On peut faire ressortir 2 types d’informations : Une variété dont le comportement se répète d’une
année à l’autre pour le même stade, dans ce cas, cette propriété peut être exploitée pour la
valorisation des intrants qui seront utilisés de manière efficiente et maximale au cours de ce stade,
ou plusieurs variétés qui montrent pendant une année donnée le même comportement, dans ce cas
on peut les associer en verger.

+A la fin de la période de croissance (5 fruits/arbre ; 3 arbres/variété ; 2010-2017 ; 41 variétés), les


fruits ont atteint en moyenne 22,04±4,91 mm pour la longueur du fruit (L), 17,46±4,12 mm pour le
diamètre équatorial (D), 1,30±0,11 pour le rapport L/D, 4,41±2,70 g pour le poids frais de l’olive (Pf),
1,91±1,08 g pour le poids sec des fruits (Ps) et 56,18±7,44% pour la teneur en eau (CRE, %) de l’olive.
+ Les valeurs maximales sont de 33,57 mm pour L (Tounsi), 25,89 mm pour D (Tounsi), 1,58 pour L/D
(Koroneiki), 10,75 g pour Pf (Tounsi), 4,30 g (Conserva) pour Ps et 68,07% pour TE (Sayali). Les valeurs
minimales sont de 13,91 mm pour L (Koroneiki, Chemchali), 8,8 mm pour D (Koroneiki), 1,14 pour
L/D (Branquita, Beldi), 0,71 g pour Pf (Koroneiki), 0,39 g (Koroneiki) pour Ps et 25,95% pour TE
(Koroneiki).

+Chez les variétés Chemchali (23,3±7,4%), Madurel (28,2±10,2%), Doukhar (25,3±9,1%) et Souihli
(22,9±9,2%) le poids du noyau (Pnoyau) représente environ le quart du poids frais de l’olive (Pf). Chez
les variétés Verdal (9,3±1,1%), Manzanille (9,2±0,2%), Ascolana (8,3±0,8%), Picholine (8,8±3,8%),
Beldi (9,1±2,9%) et Chnedbi (4,8±0,2%), le noyau représente moins de 10% de P fruit. Chez les variétés
Chemchali, Galega, Madurel, Marsaline, Sayali, Doukhar et Souihli, l’écart-type représente de 32% à
65% de la valeur moyenne du ratio Pnoyau/Pfruit. Cette variabilité importante du ratio Pnoyau/Pfruit ne
concerne pas uniquement les fruits à gros noyaux (cas de Sayali, Pnoyau/Pfruit = 11,8±7,7).

Le durcissement des noyaux a été suivi au cours des années 2015-2016 et 2017 pour l’ensemble des
variétés de la collection. Les résultats ont montré :
+ En 2016 et en 2017 : le début du durcissement des noyaux est avancé par rapport à 2015. Au cours
de la 2ème semaine de juillet tous les noyaux sont durs à la coupe quelque soit la variété.
+ En 2015 : les variétés Zarrazi et Picholine Marocaine ont pris de l’avance par rapport aux autres
variétés, cette avance s’est estompée par la suite.
+ En 2016 : les variétés Souihli, Coratina et Rkhami ont pris beaucoup d’avance sur les autres variétés
dès le départ. Les variétés Madurel, Doukhar, Manzanille, Frenjivento, Chemchali, Beldi, Tounsi,
Gemri, Malarato et Leccino ont été les dernières à durcir leurs noyaux.
+ En 2017 les variétés Sigoise, Manzanille, Conserva, Coratina, Gtar, P. Marocaine, Malarato et
+ Arbéquina est celle qui a pris le plus d’avance. Leccino est la plus tardive.
+ Coratina : présente une avance de durcissement des noyaux en 2016 et 2017.
+ Picholine Marocaine : présente une avance de durcissement des noyaux en 2015 et 2017.
+ La viscosité ne va pas de pair avec la dureté à la coupe. La membrane couvrant le noyau joue un
rôle dans le degré de dureté à la coupe.

Production d’olives et Indice de productivité

+ La production d’olives a varié en fonction de l’année d’alternance (conditions de l’année) et de la


variété. En 2010, seules les variétés Chemlali, Chétoui, Arbéquina, Koroneiki, Galega et Malarato ont
produit des olives (15% des variétés) avec des valeurs moyennes (3 arbres/variété) allant de 4,1
(Arbéquina) à 12,0 (Chemlali) kg/arbre. Au cours des années 2012 et 2015, 44% des variétés ont
produit des fruits. Les productions maximales et minimales enregistrées en 2012 ont été de 34,3
kg/arbre et 0,1 kg/arbre, respectivement chez les variétés Chemlali et Manzanille. Celles de 2015
sont beaucoup plus faibles, variant de 0,025 kg/arbre chez Lucques à 3,0 kg/arbre chez Malarato. En
2013, plus de la moitié des variétés (51%) ont produit des fruits avec une production qui va de 2,0
(Sayali) à 26,3 kg/arbre (Galega). En 2014, le nombre de variétés productives a considérablement
baissé (25%) avec des productions qui vont de 0,9 kg/arbre (Beldi) à 19,5 kg/arbre (Zarzane). C’est
une année d’alternance (-) : année ‘off’. L’année 2016 est une année d’alternance ‘on’ (+) ; 95% des
variétés ont produit des fruits avec cependant un niveau de production faible allant de 0,17 kg/arbre
chez Lucques, Changlot real et Besbassi à 12,0 kg/arbre chez Chemlali. Le niveau de production a été
plus faible en 2017 avec 66% des variétés qui ont produit des fruits. Les niveaux maxima et minima
sont respectivement de 0,167 kg/arbre observé chez Besbessi et 7,0 kg/arbre chez Galega.
+ Les productions maximales sont enregistrées en 2013 et les minimales en 2015 pour la plupart des
variétés. Pour les étrangères, le maximum est observé chez la variété locale Chemlali (8,7 kg/arbre)
et chez Galega (8,7 kg/arbre, Portugal) et Malarato (8,7 kg/arbre, Italie). Les minimales sont
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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observées chez les variétés Barouni Besbassi, Tounsi, Gtar, Zarrazi et Souri pour les variétés
secondaires tunisiennes et Manzanille, Lucques et Changlot real pour les variétés étrangères.

+ Les résultats obtenus au niveau de la collection variétale de ‘Oued Souhil’ Nabeul nous ont permis
de distinguer 2 groupes de variétés selon le niveau de production d’olives:
Variétés locales: Chemlali, Zarzane et Chemchali (production variant de 4 à 9 kg/arbre).
Variétés étrangères: Malarato et Galega (9 kg/arbre), Leccino (5,5 kg/arbre), Koroneiki (4,4
kg/arbre) et Picholine Française (4,2 kg/arbre). La plus grande variabilité est enregistrée pour
Chemlali, Chemchali, Koroneiki, Leccino, Malarato, Galega et Dahbia.

Les productions obtenues sont plus faibles que celles qui sont rapportées par Vossen (2009) pour des
oliviers de même âge, cultivés en intensif à Marrakech ; les valeurs ont varié de 20 à 33 kg/arbre
pour les variétés Picholine Marocaine, Picholine et Manzanilla. Un maximum est enregistré chez
Branquita (86 kg/pied). En Australie, les productions obtenues pour des arbres de même âge sont de
1,4 kg/arbre pour Coratina, 13 kg/arbre pour Koroneiki, 11,6 kg/arbre pour Arbéquina et 15,2
kg/arbre pour Leccino (Sweeney, 2005). A la collection de Boughrara - Tunisia (Ayachi et al., 2009),
les productions maximales sont obtenues chez les variétés du Maghreb. A Cordoba Germplasm
Repository, les variétés Arbéquina et Leccino ont été les plus productives (Caballero et al., 2005), les
arbres de 6-9 ans ont produit en moyenne entre 24,5 et 23,6 kg/arbre, suivies par Picholine
Marocaine (15,8), Picholine (10,2), Manzanilla (10,8) et Koroneiki1 (3,3). En Espagne, Arbéquina est la
variété la plus productive, suivie de Picholine et Leccino (Tous et al., 2009). Pour de jeunes oliviers
irrigués de la variété Arbéquina cultivée en hyper intensif au nord de la Tunisie, la production varie
de 5 à 13 kg/arbre (Masmoudi Charfi et al., 2021). Pour des oliviers adultes irrigués, cv., Meski
cultivés en intensif au centre de la Tunisie, la production a varié de 15 à 69 kg/arbre selon le régime
hydrique appliqué (Bchir et al., 2013). Pour ce qui est des apports d’eau en relation avec le niveau de
production, Grattan et al., (2006) obtiennent des productions élevées pour des apports de 71-
89%ETc. Patumi et al., (2002) ont noté qu’une restitution de 66%ETc était suffisante pour obtenir de
bons rendements à condition que l’eau soit appliquée au bon moment. Tognetti et al., (2005 et
2006) ont observé que le cv., Leccino a produit correctement en Italie avec 33%ET c, cependant, le cv.,
Frontoio a nécessité plus d’eau pour améliorer significativement ses rendements. Fernandez et
Moreno (1999) ont noté que le maintien d’un stress hydrique modéré permet de contrôler la
végétation excessive et une meilleure répartition des carbohydrates entre les structures de
reproduction. A l’opposé, des cultivars comme Manzanille (0,03 kg/arbre) et Conserva (0,40
kg/arbre) ont eu de très faibles rendements. Ces variétés sont vigoureuses (taux de couverture du sol
de 20%) par rapport aux autres. La quantité d’eau allouée à ces cvs., n’est pas adéquate et pourrait
même être excessive, ayant stimulé davantage la production de matière fraiche. Ce résultat est
appuyé par celui d’Iniesta et al., (2009) et Palease et al., (2010) qui indiquent que des quantités
importantes d’eau peuvent avoir un effet négatif sur la production, menant à de faibles rendements,
mais ce résultat ne peut être généralisé. Les études menées au Sud de la Tunisie quelques années
auparavant ont montré que les productions bisannuelles maximales ont été produites par les
variétés Picholine (12,0 kg/arbre) et Coratina (18 kg/arbre) à 100%ETc, par Manzanille (33,3 kg/arbre)
et Chétoui (27 kg/arbre) à 20%ETc et par Chemlali à 50%ETc (26,4 kg/arbre). Pour cette dernière, le
niveau de production a baissé lorsque les apports annuels (I+P) ont dépassé un apport de 400
mm/saison (Masmoudi Charfi et al., 2010). L’augmentation des apports hydriques a eu dans ce cas
un effet inverse sur le niveau de production et n’a pas amélioré la capacité des cvs., à son utilisation.

+L’indice moyen de productivité calculé sur les sept années de l’étude toutes variétés confondues
est de 0,25±0,20 kg/m3 de frondaison. Mises à part les variétés françaises et celle du Liban (IP
respectifs de 0,15 et 0,06 kg d’olives/m3 de frondaison), les valeurs varient en moyenne de 0,21
kg/m3 (variétés italiennes et secondaires tunisiennes) à 0,47 kg/m 3 (variétés Grecques). Les plus
performantes sont originaires de la Grèce (Koroneiki, 0,50±0,4 kg/m 3) et du Portugal (Galega
0,93±1,36 kg/m3 et Azeitera, 0,67±0,76 kg/m3), suivies des variétés secondaires Tunisiennes
(Chemchali, Chétoui et Gemri ; IP entre 0,45 et 0,49 kg/m3) et celles du Maroc (Dahbia ; 0,44±0,61
kg/m3). Les valeurs de IP pour les variétés Françaises sont < 0,15 kg/m 3 en moyenne. La variété
italienne la plus performante est Leccino (0,45±0,60 kg/m 3). Les valeurs moyennes (de 7 ans)
supérieures à 0,5 kg/m3 canopée sont observées chez les variétés Galega (0,93±1,36 kg/m 3), Azeitera
(0,67±0,76 kg/m3) et Koroneiki (0,50±0,40 kg/m3).
+Les variétés sont classées ainsi : Galega (0,93±1,36 kg/m3)>Azeitera (0,67±0,76 kg/m3)>Koroneiki
(0,50±0,40 kg/m3)>Gemri (0,49±0,05 kg/m3)>Chétoui (0,48-0,34 kg/m3)>Chemchali
(0,45±0,42)>Leccino (0,45±0,60). Les résultats obtenus en Espagne sur des arbres de même âge ont
donné des valeurs de IP de 3,2, 4,1 et 2,0 kg fruit/m 3 volume frondaison, respectivement pour
Blanquita, Arbéquina et Manzanilla. En Andalousie, des valeurs de 4,06, 5,36, 4,74 et 3,65 kg fruit
/m3 sont atteintes respectivement pour ‘Blanquita, Manzanilla, Coratina et Leccino’ (Vossen, 2009).

Technologie de l’huile

+ Les taux d’huile moyens (2010-2017) ont atteint des valeurs maximales chez les variétés Barouni
(16,7±6,01), Doukhar (16,1±3,22), Beldi (15,1±0,21) et Chétoui (18,3±7,14) pour les variétés
tunisiennes et pour Koroneiki (15±0,85), Arbéquina (14,4±1,59) et Changlot Real (14,5±5,37) pour les
variétés étrangères. Chemlali a un taux variable entre 8,2 et 11,7% selon l’année avec une moyenne
de 9,7±1,82. Le dernier rang est occupé par la Sigoise (8,2%) de l’Algérie. Au sein de cette
classification une grande variabilité est observée.
+ Les variétés Meski, Tounsi, Gemri, Ascolana, Marsaline, Beldi, Rkhami, Koroneiki, Ayvalik, Souri,
Verdal, Azeitera et Lucques ont un ryhtme de production faible (1 ou 2 années). Les variétés
Madurel, Galega, Leccino ont eu 4-5 années de production d’huile.
+ Au cours de l’année 2014, 11 variétés n’ont pas produit d’huile. En 2012, 16 variétés seulement ont
produit de l’huile. En 2015 aucune variété locale n’a donné de l’huile. Les taux sont plus élevés en
moyenne en 2012, 2014 et 2016. Les plus faibles sont observés en 2015 et 2017.
+ Les variétés Chétoui (18,3±7,14), Sayali (12,1±6,68), Barouni (16,7±6,01) sont les plus alternantes.

+ L’acide oléique est la composante la plus importante de l’huile d’olive. Les taux supérieurs à 70%
sont observés chez les variétés Souihli (70,63±2,31), Gtar (70,02±2,20), Zarrazi (71,76±1,55), Gemri
(71,49±3,40), Galega (74,65±3,96), Manzanille (73,23±2,24), Barouni (73,90±4,31) et Coratina
(78,99±3,45). Les taux les plus faibles sont observés chez Rkhami (51,55±2,24), Doukhar (56,73±1,32)
et Ayvalik (57,41±1,41). Les huiles italiennes sont en moyenne les plus riches en acide oléique
(70,3%), suivies des variétés Espagnoles (70,1%), celle de l’Algérie (69,7%), du Portugal (65,8%) et de
la Tunisie (63,5% pour les principales et 65,2% pour les secondaires). Les variétés du Maroc (62,5%)
et de la France (64,5%%) sont les moins riches en Acide oléique.
+ La plupart des variétés (56%) ont un taux moyen d’acide palmitique compris entre 15 et 20%. Le
maximum est observé chez la variété Rkhami (20,3±1,65%) et le minimum chez Coratina
(10,95±1,25%). La variété Chétoui se distingue de Chemlali du fait que son taux d’acide oléique est
plus élevé, alors que le taux d’acide palmitique est plus faible. Le taux élevé d’acide palmitique est
considéré comme un ‘défaut’, abaissant la qualité de l’huile.
+Les variétés Gemri, Barouni, Souihli et Coratina ont un taux élevé d’acide oléique et faible d’acide
palmitique. De ce fait elles sont considérées comme étant les plus performantes. Sur la base de ces
mêmes paramètres, les variétés étrangères Frenjivento et Verdal peuvent être considérées comme
performantes mais à un moindre degré. Les acides oléique et palmitique évoluent de manière
opposée. Les acides oléique, palmitique et linoléique forment ensemble plus de 93% du total des
acides gras en particulier chez la variété Zarzane (96,09%), Manzanille (96,08%), Verdal (95,32%),
Coratina (95,82%), Galega (95,15%), Madurel (95,6%), Sigoise (96,01%), Chétoui (95,32%), Zarrazi
(95,24%) et Gemri (95,35%).
+Les taux de MG déterminés en 2015 varient de 23,6 à 55,5% (PS) avec un minimum observé chez la
variété Souihli et un maximum noté chez Lucques. Les variétés Zarrazi, Branquita, Leccino, Azeitera,
Lucques, Picholine, Marsaline, Coratina, Doukhar et Beldi ont des taux supérieurs à 40%.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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+Le taux d’acide rachidique présente une forte relation avec celui de la MG (r=0,52), suivi des acides
linoléique et stéarique. Il n y a pas de relation entre le taux de MG et celui de l’acide oléique qui est
le principal composant de l’huile d’olive.
A titre comparatif, les taux d’huile obtenus au niveau de la collection de Nabeul sont plus faibles que
ceux trouvés au Centre et au Sud du pays par Chaari Rkhiss et al., (2010), variant de 19%PF à 33%PF
(Chemchali) et ceux de Grati Kamoun et al., (2009) pour Chemlali (19,7%PF et 23,7%PF selon la
localité). Des valeurs élevées ont été observées dans ces mêmes sites pour Rkhami. Vossen (2009)
rapporte des taux de 30 et 42%PS avec un maximum enregistré chez Manzanilla, Branquita et
Ayvalik. En Australie, les valeurs vont de 40,4%PS (Hojiblanca) à 61,9% (Arbéquina) (Sweeney, 2005).
A Cordoba Germplasm Repository les variétés Arbéquina et Leccino ont donné des taux de 55,1 et
49%PS (Caballero et al., 2005 ; Tous et al., 2005). En Californie les valeurs ont atteint 28,6% pour
Chemlali et 18,6% pour Picholine (localité de San Fernando), 24% pour Manzanilla (localité de
Lindsay), 21,3% pour Barouni (localité de Chico) et des valeurs respectives de 16,8%, 11,2% et 15,8%
pour Ascolana, Chemlali et Barouni cultivées dans la région de Riverside, Californie. Vossen (2009)
observe que les variétés Arbéquina, Ascolana, Barouni, Chemlali, Coratina, Koroneiki, Leccino,
Manzanilla et Picholine ont des taux élevés en huile et en polyphénols et des fruits larges.

+La majorité des variétés ont eu des taux en polyphénols compris entre 300 et 500 ppm (variétés
étrangères). Les valeurs supérieures à 600 ppm sont observées chez les variétés : Frenjivento, Zarrazi,
Zarzane, Chemlali, Coratina, Doukhar, Tounsi et Gtar. Les plus faibles, de moins de 300 ppm, sont
obtenues chez les variétés Changlot real, Verdal, Dahbia, Ascolana, Meski et Souihli.
+Les huiles italiennes sont en moyenne plus riches que les huiles tunisiennes en polyphénols (teneur
> 500ppm en moyenne). Elles sont suivies par les huiles Algérienne, Portugaises, Grecques et
Françaises. Les huiles Marocaines et Espagnoles en sont les moins pourvues.
+Les teneurs en carotènes ont varié d’un minimum de 1,77 ppm chez ‘Ayvalik’ à un maximum de
23,40 ppm chez ‘Barouni’. Plus les valeurs augmentent, plus l’huile est dotée d’un pouvoir inhibiteur
de la photo-oxydation.

+L’indice de réfraction moyen a oscillé entre un minimum de 1,4698 pour la variété Malarato à un
maximum de 1,4725 observé chez les variétés Picholine et Chemlali.

+L’acidité moyenne a varié de 0,17 (Doukhar) à 0,75 (Branquita et Sigoise). Ces valeurs sont restées
dans la limite des normes établies par le Conseil Oléicole International (COI, 2011). Les valeurs
élevées d’acidité ont été obtenues chez les variétés Branquita (0,75%), Sigoise (0,70%), Barouni et
Galega (0,58%) et Gemri (0,57%). Elles sont toutes classées dans la catégorie ‘Huiles extra vierges’,
leur teneur en acides gras libres étant inférieure à 0,8%.

+Les absorbances K232 mesurées à 232 nm ont varié de 3,000 (Azeitera) à 1,758 (Galega). Celles
mesurées à 270 nm ont varié de 0,607 (Arbéquina) à 0,101 (Galega). Les variétés qui ont eu des
absorbances supérieures à 0,22 ne peuvent être conservées longtemps. Les valeurs de K 232 et K270
obtenues dans le cas de cette collection sont restées en général dans la limite des normes établies
par le COI qui sont respectivement inférieures à 2,50 et à 0,22.
Les Productivités de l’eau (PE) : PEproduction, PEhuile, PEfruit et PEpousse

+ Les valeurs de PEfruit (mm/m3 d’eau d’irrigation) déterminées pour la période 2010-2017 pour les 3
stades phénologiques de croissance de l’olive sont maximales au cours du stade 1 (4,85-9,51 mm/m3
eau irrigation). Les plus faibles sont observées au cours du stade 2 (2010-2013-2015) ou 3 (2012-
2014-2016-2017) selon l’année. Les moyennes annuelles oscillent entre 2,9 (2010) et 5,0 (2012)
mm/m3.
+ Au cours du stade 2, une rétraction de la taille des olives a été observée en 2010 pour les variétés
Sayali (-17,2%), Branquita (-6,0%), Koroneiki (-1,3%), Lucques(-16,8%), en 2013 pour les variétés
Dahbia (-2,3%) et Chemchali (-3,7%), en 2014 pour Chemchali (-1,3%) et en 2016 pour Souri Liban (-
3,4%). Les variétés les plus affectées sont Lucques et Sayali. Ce comportement peut être pris comme
un critère de performance lorsque plusieurs variétés sont associées dans la même parcelle.

+La plupart des variétés (32 sur 42) ont une PEproduction moyenne sur les 7 ans < 1,0 kg/m3 irrigation.
Les productivités moyennes maximales (2010 à 2017) sont observées chez les variétés Galega
(2,32±2,78 kg/m3), Malarato (2,28±2,35 kg/m3) et Chemlali (2,26±3,59 kg/m3) avec des écarts
significatifs entre les années de l’étude.
+Comparativement aux variétés Tunisiennes (1,04 et 0,44 respectivement pour les principales et
secondaires), les plus performantes sont celles de l’Italie (0,95 kg/m 3), du Portugal (0,91 kg/m3),
Maroc (0,84 kg/m3), Algérie (0,82 kg/m3) et de la Grèce-Espagne (0,55 et 0,53 kg/m3 respectivement).
Les moins performantes sont la variété Libanaise (0,03) et les variétés secondaires Tunisiennes (0,44
kg/m3)(sur la base des valeurs moyennes par pays avec les années à production nulle).

+Chemchali (1,03±1,94), Souihli (0,79±1,00), Doukhar (0,85±0,86), Rkhami (0,63±1,17), Beldi


(0,62±1,17) et Marsaline (0,54±1,30), Zarzane (1,63±2,03), Galega (2,32±2,78), Malarato (2,28±2,35),
Leccino (1,47±2,14), Picholine (1,15±1,29), Koroneiki (1,07±1,44), Picholine Marocaine (1,00±1,44),
Arbéquina (0,91±1,04), Sigoise (0,82±1,22), Coratina (0,75±0,97), Madurel (0,71±1,22), Dahbia
(0,68±1,40), Vera (0,60±0,83), Azeitera (0,50±0,91) sont à valoriser (PE > 0,5 kg/m3 d’eau d’irrigation).

+Les résultats montrent des valeurs plus élevées de PEhuile au cours des années 2012 et 2014,
atteignant 0,22 kg huile/m3 eau d’irrigation, toutes variétés confondues pour des apports saisonniers
d’eau respectifs de 3,39 et 4,0 m3/arbre. A l’échelle de toute la période (2012-2014-2015-2017), les
valeurs moyennes maximales sont observées chez les variétés Chemlali (0,7 kg/m 3), Chétoui (0,50
kg/m3), Zarzane (0,47 kg/m3) et Arbéquina (0,38 kg/m3). Toutes les variétés étrangères ont une
PEhuile < 0,4 kg huile / m3 d’eau d’irrigation. Les productivités moyennes maximales déterminées sur
sept ans (2010 à 2017) sont observées chez les variétés Zarzane (0,47±0,55 kg/m 3), Chétoui
(0,49±0,35 kg/m3) et Chemlali (0,63±0,39 kg/m3) pour les variétés tunisiennes et chez Arbéquina
(0,38±0,42 kg/m3) et Koroneiki (0,32±0,40 kg/m3, fortement alternante) pour les variétés étrangères
avec des écarts significatifs entre les années de l’étude. Les plus importants sont observés chez les
variétés Chemlali (0,63±0,39 kg/m3), Zarzane (0,47±0,55 kg/m3), Koroneiki (0,32±0,40 kg/m3) et
Galega (0,26±0,30 kg/m3).
+ Comparativement aux variétés Tunisiennes (respectivement de 0,40 et 0,12 kg huile / m 3 d’eau
d’irrigation pour les principales et secondaires), les plus performantes sont celles de la Grèce (0,32
kg/m3), de l’Espagne (0,20 kg /m3) et du Portugal-Italie (0,13 kg/m3). Les moins performantes sont la
variété Libanaise, Algériennes, Marocaines et Françaises (0,07 ; 0,09 et 0,09 respectivement) (sur la
base des valeurs moyennes par pays avec les années en zéro).
+Zarzane (0,47±0,55), Souihli (0,23±0,07), Doukhar (0,21±0,10), Arbéquina (0,38±0,42), Koroneiki
(0,32±0,40), Galega (0,26±0,30), Malarato (0,24±0,22), Coratina (0,22±0,11) sont à valoriser (PEhuile >
0,20 kg huile / m3 d’eau d’irrigation).
+Les valeurs de PEpousse calculées entre 2010 et 2017 varient de 0,65 à 2,70 mm/m 3 pour les variétés
tunisiennes et de 0,47 à 2,58 mm/m3 pour les variétés étrangères.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Les valeurs les plus élevées sont observées pour Tounsi (2,53), Gemri (2,70), Rkhami (2,31), Gtar
(2,30), Arbéquina (2,12), Azeitera (2,58), Sigoise (2,26), Picholine (2,16). Le maximum étant observé
pour Gemri.
Des écarts de variation importants sont observés entre les valeurs de PE liés à la diversité des
conditions de culture et de production. La quantité d’eau apportée ne constitue pas le facteur de
variation le plus important. Le mode de conduite, le potentiel variétal, la nature du sol et l’année
d’alternance interfèrent et peuvent modifier la réponse à l’eau de l’olivier.
En agriculture pluviale les valeurs de PE sont généralement plus faibles qu’à l’irrigation à cause de la
variabilité spatiale et temporelle des précipitations (Vernet et Mousset, 1963 ; Rockström et al.,
2003 ; Balaghui, 2014). Les valeurs de PE varient de 0,23 à 0,50 kg/m3 selon la région de culture
(Sfax, Tunis, Sahel, Enfidha), les quantités d’eau reçues et le type de sol. Les productivités de la
variété Chemlali de Sfax sont plus élevées en terre légère qu’en terre à sous-sol lourd et salé. Elles
atteignent 0,4-0,5 kg d’olives/m3 sous de bonnes conditions culturales (pluie > 400 mm/an et sol
profond) (Vernet et Mousset, 1963 ; Le Bourdelles, 1981). En terre pauvre et peu profonde, PE chute
à moins de 0,15 kg/m3 (Sud de la Tunisie).

A l’irrigation, les variétés montrent des réponses différentes selon le traitement hydrique appliqué.
Les doses maximales ne donnent pas nécessairement les productivités maximales. Au Sud de la
Tunisie au Domaine expérimental de Taoues-Sfax (Tunisie), le régime 100%ETc a été le moins bon
quelque soit la variété et la parcelle expérimentée (Aiachi Mezghani et al., 2009). De meilleures
réponses à l’eau sont obtenues chez les variétés Coratina, Picholine et Koroneiki (5,1-6,0) irriguées à
10-20%ETc (Aiachi Mezghani et al., 2009). La variété Chemlali a donné une meilleure réponse à l’eau
avec des doses couvrant 10-50%ETc. La variété Chétoui, cultivée au Nord de la Tunisie en bonne terre
(Centre d’études de l’eau, Tunisie) a donné des valeurs de PE plus élevées avec le traitement 50%ETP
(1,47 kg d’olives /m3). Irriguée simultanément avec une eau douce et salée, les valeurs de PE chutent
de 0,71 à 0,56, de 1,01 à 0,72 et de 1,47 à 1,08 kg d’olives /m 3 pour des doses respectives de
100%ETP, 75%ETP et 50%ETP. Les essais menés en Tunisie Centrale sur les variétés Chétoui,
Manzanilla, Picholine et Coratina irriguées avec des quantités d’eau couvrant 20%ETc (ETc=582 mm)
ont produit des valeurs de PE de 1,6 à 3,9 kg d’olives /m 3 avec les plus faibles enregistrées à
100%ETc. Pour Chemlali, le maximum est de 1,2 kg d’olives /m 3 obtenu à 50%ETc (Masmoudi Charfi
et al., 2010). Au Portugal, la PE chez l’olivier Picual diminue de 8,7 à 2,7 kg d’olives/m3 lorsque la
dose d'irrigation passe de 0,5 à 3,0 mm/jour. Sous irrigation déficitaire, la variété Cobrancosa cultivée
dans la région d’Alentejo-SE Portugal (Santos, 2018), a donné des valeurs respectives minimales et
maximales de PE pour les traitements ‘full irrigation’ et restrictifs (50 ou 70%ETc). Au Maroc, la
pratique de l’irrigation d’appoint, l’utilisation de variétés performantes comme la Picholine
Marocaine, Dahbia et Menara, l’apport de fertilisants au niveau du périmètre ORMVA de Haouz -
Nord de Marrakech (Oukabli et al., 2011 ; Balaghi, 2014, Mrani, 2017), ont permis de multiplier les
valeurs de PE par 2-4. Dans le périmètre irrigué du Tadla, PE à atteint 3 kg d’olives/m 3 (Boutfirass et
al., 2011). Les variétés les plus productives dans les deux systèmes sont Ascolana, Leccino, Houzia et
Manzanille. La variété Leccino a été aussi performante en culture intensive au Nord de la Tunisie. Les
valeurs de PE obtenues pour 14 variétés d’olivier installées en essai de comportement dans les
régions d’Ouazzane et de Taounate sont supérieures de 15% par rapport au système pluvial
(Hadiddou et al., 2013). La variété Chétoui, cultivée au Nord de la Tunisie en bonne terre (CEE,
Tunisie) a donné des valeurs de PE plus élevées avec le traitement 50%ETP (1,47). Irriguée
simultanément avec une eau douce et salée, les valeurs de PE chutent de 0,71 à 0,56, de 1,01 à 0,72
et de 1,47 à 1,08 pour des doses respectives de 100%ETP, 75%ETP et 50%ETP. En Espagne, les valeurs
de PE obtenues au niveau du périmètre irrigué de Genil-Cabra – Cordoue sont 4 fois plus élevées que
celles de la région d’Aragon en raison de l’application de l’irrigation déficitaire (Salvador et al., 2011).
L’analyse des données présentées par Hsiao et al., (2007) montre que les valeurs de PE sont plus
élevées sous des conditions favorables quelque soit le niveau atteint de la chaine d’efficiences.
La productivité de l’eau varie en fonction de l’année d’alternance en raison de la variation du niveau
de production. Si certaines variétés ont une alternance stricte comme la variété Chemlali de Sfax,
d’autres peuvent répondre différemment. Au Domaine de Taoues-Sfax, les valeurs de PE ont été
significativement plus élevées en 2008 qu’en 2009 sauf pour les variétés Chétoui et Koroneiki. La
variété Chétoui maintien la même performance en année ‘on’ et ‘off’. La variété Koroneiki présente
une ‘alternance opposée’ par rapport aux autres variétés étudiées.
Pour améliorer la PE, les options et pratiques associées au mode la culture nécessitent l’adoption de
diverses méthodes et technologies à utiliser spécifiquement pour les différentes échelles spatiales et
temporelles. Un accent devra être mis sur les facteurs techniques et organisationnel de gestion de
l’irrigation, qui impactent directement l’efficience et la productivité de l’eau à l’échelle de la parcelle.
La modification de la gestion des cultures, des sols et de l’eau peut améliorer sensiblement PE.

A l’échelle de l’exploitation, différentes interventions sont possibles pour améliorer PE, en


particulier, l’utilisation de variétés plus valorisantes de l’eau et de variétés tolérantes au manque
d’eau en conditions de pénurie, l’optimisation de la taille d’entretien pour améliorer le rendement
photosynthétique. D’autres techniques culturales / la plantation sur bandes surélevées dans le cas de
sols hydromorphes associés à la salinité, le travail minimal du sol, l’irrigation déficitaire; la gestion
des éléments nutritifs et la fertigation, la réduction des pertes d’eau de drainage, d’infiltration,
d’évaporation du sol et de percolation en adoptant l’irrigation localisée, la réduction des
écartements et l’application de paillis / l’irrigation d’appoint, la fertilisation, la gestion intégrée des
cultures... En culture pluviale, l’amélioration de l’utilisation des précipitations peut se faire à travers
des aménagements particuliers (Meskat) et l’utilisation de cultures intercalaires valorisantes de l’eau.

L'utilisation de PE comme indicateur doit prendre en compte la gestion raisonnée de tous les facteurs
de production, incluant les intrants, l'entretien de la fertilité du sol, les rotations culturales, le choix
variétal, l'adoption de certaines pratiques culturales / paillis… qui expliquent les écarts observés au
niveau des valeurs de PE et qui sont liés aux différences dans les niveaux de rendement, ainsi qu'aux
facilités offertes aux agriculteurs / accès aux intrants, à la mécanisation et à l’information.
Cependant, toutes les mesures destinées à améliorer la productivité de l’eau ne conviennent pas à
toutes les circonstances, il est essentiel de considérer les diverses utilisations de l’eau dans le
système étudié avant de mettre en œuvre des mesures susceptibles d’accroître la productivité de
l’eau au détriment d’autres profits découlant de la même ressource en eau. L’eau est ainsi à la fois un
bien public et social, ce qui rend le calcul des avantages complexe. Dans cette perspective, l'appui
aux organismes professionnels agricoles comme les coopératives et les associations d'irrigants
constituent un levier crucial pour l’agriculture en général et l’eau en particulier.

Mais PE ne constitue pas le seul paramètre d’évaluation utilisé. La variation du diamètre des fruits au
cours des différents stades de leur développement a fournit des résultats intéressants, montrant que
certains cultivars ont pu présenter une grande plasticité au niveau de la croissance des fruits face au
manque d’eau, particulièrement la variété Picholine, qui a eu des accroissements importants durant
le stade 2, alors que d’autres variétés ont vu leurs diamètres se rétracter sous les mêmes conditions
de culture. Ceci a affecté particulièrement les cvs., Koroneiki (-1,4%), Branquita (-7,7%), Sayali (-
20,7%), Lucques (-22,1%), Dhahbia (-3%) et Chemlali (-8%) au cours de la période allant de fin mai à la
fin du mois de juin et qui n’ont pas eu toutes des charges élevées en fruits. Durant cette période,
d’importants processus physiologiques ont lieu comme la nouaison, la division des cellules et le
durcissement des noyaux des olives et le développement des embryons. Ce rétrécissement
affecterait le calibre final des olives étant donnée que la restitution n’est pas toujours possible même
lorsque l’eau devient plus abondante (Michelakis, 2000; Wahbi et al., 2005, Aïachi Mezghani et al.,
2012a et 2012b ; Masmoudi Charfi, 2013). Cela dépendrait de la variété et de son efficacité à
valoriser l’eau ainsi que de son système de conduction; certaines peuvent restituer le manque à
gagner mais de manière partielle, alors que d’autres n’assurent pas la restitution. Les travaux de
Rallo et Suarez (1989), Rallo et Rapoport, (2001) et Proietti et Tombesi, (1996) ont montré des
réductions significatives de la taille des olives et même de leur nombre face à un manque d’eau en
raison de la réduction de la translocation des assimilats. Selon Lavee et al., (1989), l’eau contrôle le
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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transfert des carbohydrates aux différents organes de l’arbre, assurant l’élargissement des fruits et le
développement des pousses, qui dépend lui-même de la charge en olives (Lavee, 1989 ; Lavee,
2007 ; Lavee et Wonder, 2004). En effet, de nombreuses études (Suarez et al., 1984 ; Michelakis
1990 et 1995 ; COI 1997 ; Michelakis 2000 ; Patumi et al., 2002 ; Castillo-Llanque et al., 2005 et
2008 ; Tognetti et al., 2005 et 2006 ; Guggi et al., 2007 ; Iniesta et al., 2009 ; Martin-Vertedor et al.,
2011) ont rapporté que l’élargissement diamétral des olives ou la rétraction de leurs diamètres ne
dépendent pas seulement de la disponibilité de l’eau mais également de la charge en fruits et leur
proximité des sites de production des carbohydrates et du rapport auxine/gibbérelline (Chehab et
al., 2009). Ces auteurs attribuent les différences entre les variétés à l’effet de compétition entre les
organes de la plante. Ceci veut dire, qu’après la nouaison, les olives deviennent le principal puits et
attirent les substances proches ainsi que celles se trouvant à des sites plus lointains (Proeitti et
Tombesi, 1996), augmentant ainsi la compétition entre les fruits en développement et les pousses,
qui sont par ailleurs en compétition avec les racines et les bourgeons en cours de formation
(Fernandez et Moreno, 1999). Les fruits deviennent alors les premiers responsables de la répartition
des assimilats (Chehab et al., 2009). C’est pourquoi une année de forte charge est généralement
suivie par des rendements moins élevés même sous des conditions de culture optimales. Suarez et
al., (1984), Rallo et Suarez (1989), Costes et al., (2000), Michelakis (1990 et 2000) et D’Andria et al.,
(2008) appuient l’hypothèse que la charge en fruits interfère avec la rythmicité de la croissance
primaire (élongation des pousses). Cependant, ce comportement ne peut être généralisé pour toutes
les variétés étant donné que le phénomène de l’alternance de la production est contrôlé
génétiquement. Certaines variétés présentent une alternance stricte comme le cv., Chemlali de Sfax,
alors que d’autres à l’instar de la variété Picholine peuvent produire convenablement chaque année
(en Tunisie). Ces variétés peuvent se comporter différemment lorsqu’elles sont cultivées ailleurs.
Ces réponses dépendent en fait de l’interférence d’une multitude de facteurs comme il l’a été cité
précédemment, en particulier Sibbet (2002) attribut cette variabilité au moment d’application de
l’eau et à celui de la récolte, avec une implication du statut hormonal et de l’adaptation de la variété
dans une aire déterminée. Le cultivar Chemlali a montré depuis des siècles une grande adaptation
aux conditions locales; il végète et produit convenablement même avec des quantités limitées d’eau
en développant des racines profondes et en diminuant son potentiel hydrique foliaire à des valeurs
très basses de l’ordre de -4,5 KPa. D’autres facteurs, non physiologiques comme les pratiques
culturales, l’homogénéité de la distribution de l’eau.… (Lavee, 1989; Fernandez et Moreno, 1999;
Pastor 2005; Masmoudi Charfi et al., 2012b) doivent être considérés; afin de pouvoir mieux
expliquer la réponse des variétés et surtout celles inattendues.
IV – CONCLUSION
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Le choix des variétés reste primordial surtout en verger multi-variétal. Il y a donc nécessité de mieux
étudier l’impact des apports hydriques dans ce genre de vergers au vu de la diversité des
combinaisons (région, cultivar, mode de conduite) et particulièrement pour les zones semi-arides et
arides de la Tunisie. Une attention particulière doit être attribuée aux variétés plus ‘sensibles’
comme Dahbia, Lucques et Koroneiki qui ont montré une rétraction du diamètre de leurs fruits
lorsque l’eau est devenue moins disponible. Les efficiences moyennes de l’utilisation de l’eau,
déterminées sur plusieurs années d’observations peuvent être adoptées pour le choix des variétés en
fonction de l’objectif escompté. Pour les plantations à oliviers de table, l’PEfruit serait un bon
indicateur de la croissance des olives et leur calibre alors que la PEhuile et la PEproduction sont plutôt
convenables pour le choix des variétés en oliveraie à huile. D’autre part, au vu de l’importance de la
couverture du sol, qui est contrôlable par la taille et qui varie significativement entre les variétés, ce
paramètre doit être retenu comme essentiel lors de l’estimation des quantités d’eau à appliquer en
verger oléicole multi-variétal et même lors de l’installation du système d’irrigation.

La caractérisation morphologique des variétés d’oliviers et l’étude de la variabilité des paramètres


morphologiques principaux ont révélé d’importantes différences variétales et la complexité de la
réponse de la variété vis-à-vis des conditions culturales. Cependant, cette étude nous a mieux
éclairés en ce qui concerne l’aptitude de ces variétés à la culture en vergers multi-variétaux dans la
région du Nord de la Tunisie, sous climat semi-aride et sous irrigation. Le choix des variétés s’avère
primordial et nécessaire pour avoir une plantation harmonieuse et surtout pouvoir estimer
correctement les besoins en eau de la culture, qui dépendent étroitement de la couverture du sol,
elle même contrôlable par la taille d’entretien, et est étroitement corrélée à la production.

La productivité de l'eau est un indicateur utile pour concevoir des stratégies de développement.
Toutefois il est important de tenir compte de l’ensemble du système et de sa complexité pour avoir
les valeurs les plus représentatives.
En effet, il apparait que l'utilisation de PE comme indicateur de performance doit prendre en compte
la gestion raisonnée de tous les facteurs de production pour pouvoir expliquer les écarts de la PE, qui
sont liés aux différences dans les niveaux de rendements. Du point de vue technique, l’amélioration
de l’usage de l’eau en vue d’augmenter la production peut se faire moyennant certaines pratiques
comme l’irrigation déficitaire, et l’adoption d’aménagements particuliers des terres en agriculture
pluviale / les systèmes de rétention de l’eau « Meskat », utilisés au Sahel Tunisien. Toutefois
l’augmentation de PE n’est appréciable qu’à travers des initiatives de formation des agriculteurs pour
la mise en valeur des eaux et les facilités qui leurs sont offertes / accès aux intrants, à la
mécanisation et à l’information.

Pour résumer, plusieurs variétés étrangères sont performantes et méritent d’être exploitées à plus
grande échelle ainsi que les variétés secondaires. En effet, les variétés secondaires: Barouni et
Doukhar ont fourni de bons niveaux de taux d’huile (respectivement de 16,7 et 16,1%). Barouni a une
faible vigueur et une bonne taille de fruit (15,1 mm). Doukhar a une vigueur et un niveau de
production (3,19 kg/arbre) moyens. Chemchali a un niveau de production moyen (3,68 kg/arbre),
une PE moyenne (1,04 kg/m3 d’eau d’irrigation) et l’une des plus fortes valeurs d’IP (0,34 kg/m3 de
volume de frondaison). Pour les variétés étrangères: Zarzane a une vigueur élevée, un bon niveau de
production (6,12 kg/arbre) et une valeur moyenne de PE (1,63 kg/m 3). Elle a également un bon
diamètre de fruit (15,1 mm) et un bon taux d’huile (14,4%) par rapport aux autres variétés. Koroneiki,
Arbéquina, Leccino, Malarato, Sigoise et Galega ont des niveaux de production et de PE moyens à
élevés, les plus élevés sont observés pour Malarato et Galega (8,7 kg/arbre). Les variétés Galega
(0,66 kg/m3), Leccino (0,32 kg/m3) et Koroneiki (0,29 kg/m3) ont donné des valeurs élevées de PE.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Verdal, Picholine et Sigoise ont une taille de fruit élevée (respectivement de 19-15,6-17 mm), des
valeurs de LA relativement élevées (5,14-6,34 cm2) et une vigueur faible à moyenne. Les cvs.,
Koroneiki, Arbéquina, Leccino, Malarato, Galega et Picholine Française, bien qu’originaires d’autres
pays à climat plus tempéré, ont montré un bon comportement comparativement à d’autres variétés
locales (Chétoui, Souihli, …). Seuls Chemlali, Malarato et Galega ont des niveaux de production élevés
(8,7 kg/arbre) et de bonnes PE (2,3 kg/m3 d’eau d’irrigation). Ces variétés ont également fourni une
vigueur élevée à moyenne, ce qui signifie qu'ils ont de plus grands besoins en eau d'irrigation. Pour
les principales variétés tunisiennes: Chemlali a une bonne vigueur, le meilleur niveau de production
d’olives (8,71 kg/arbre) et une PE élevée (2,26 kg/m3). Chétoui a la teneur en huile la plus élevée
(18,3%) et une des plus faibles valeurs de LA (4,21 cm2).

D’un autre côté et par rapport à l’hypothèse que nous voulons vérifier, les variétés performantes
dans leur aire d’origine et qui le sont aussi dans notre site sont: Koroneiki, Malarato pour la
production d’olives, et Manzanilla et Picholine pour la taille des fruits.

L’originalité de ce travail réside dans le fait qu’il concerne un grand nombre d’années et de variétés.
De plus, plusieurs variétés secondaires ont été étudiées et se sont montrées performantes ; elles
doivent être valorisées.
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ANNEXES
__________________
Annexe 1
ANOVA
Post hoc tests are not performed for Année because there are fewer than three groups.

1. Préparation du fichier données Excel

Année Variété Année/Variété Variété (H, m) (DF, m) H/DF (Tx,%) (Ht,m) (Pt,m) Pt/DF (V, m3)
moy 2010-2017 Chemlali 2010-2017Chemlali Chemlali 4,22 4,21 1,01 40,62 105,00 0,51 0,14 41,26
moy 2010-2017 Chemlali 2010-2017Chemlali Chemlali 4,08 4,77 0,86 50,85 58,00 0,52 0,12 59,44
moy 2010-2017 Chemlali 2010-2017Chemlali Chemlali 4,29 5,11 0,85 58,48 69,25 0,58 0,11 74,56
moy 2010-2017 Chetoui 2010-2017Chetoui Chetoui 4,07 3,89 1,04 33,27 94,00 0,48 0,13 31,33
moy 2010-2017 Chetoui 2010-2017Chetoui Chetoui 3,23 3,52 0,92 27,40 39,00 0,39 0,11 23,15
moy 2010-2017 Chetoui 2010-2017Chetoui Chetoui 2,64 2,30 1,59 16,40 80,50 0,38 0,13 28,54
moy 2010-2017 Meski 2010-2017Meski Meski 3,46 3,97 0,85 34,51 66,50 0,49 0,12 33,16
moy 2010-2017 Meski 2010-2017Meski Meski 3,56 3,85 0,92 32,38 74,50 0,49 0,12 29,94
moy 2010-2017 Meski 2010-2017Meski Meski 3,22 4,14 0,78 37,37 68,00 0,49 0,12 37,09
moy 2010-2017 Sayali 2010-2017Sayali Sayali 3,87 4,79 0,80 50,38 38,50 0,53 0,17 58,74
moy 2010-2017 Sayali 2010-2017Sayali Sayali 4,67 5,25 0,89 60,22 56,50 0,53 0,17 75,84
moy 2010-2017 Sayali 2010-2017Sayali Sayali 3,46 3,12 1,11 21,34 55,67 0,53 0,17 15,98
moy 2010-2017 Souihli 2010-2017Souihli Souihli 2,32 2,43 0,89 16,93 53,50 0,38 0,20 15,91
moy 2010-2017 Souihli 2010-2017Souihli Souihli 4,20 5,18 0,42 60,27 76,50 0,46 0,16 72,82
moy 2010-2017 Souihli 2010-2017Souihli Souihli 3,26 3,80 0,65 28,55 45,00 0,42 0,15 0,00
moy 2010-2017 Chemchali 2010-2017Chemchali Chemchali 2,46 2,25 1,06 11,28 61,50 0,25 0,09 6,03
moy 2010-2017 Chemchali 2010-2017Chemchali Chemchali 2,35 2,19 1,11 10,58 51,50 0,25 0,09 5,54
moy 2010-2017 Chemchali 2010-2017Chemchali Chemchali 2,79 3,22 0,87 22,72 54,00 0,25 0,09 17,52
moy 2010-2017 Oueslati 2010-2017Oueslati Oueslati 1,41 1,03 1,06 2,55 50,00 0,09 0,20 0,72
moy 2010-2017 Oueslati 2010-2017Oueslati Oueslati 1,90 1,02 2,14 2,32 63,00 0,09 0,20 0,58
moy 2010-2017 Oueslati 2010-2017Oueslati Oueslati 1,44 0,48 2,94 0,49 54,67 0,09 0,20 0,06
moy 2010-2017 Besbassi 2010-2017Besbassi Besbassi 2,19 2,71 1,74 21,67 34,00 0,45 0,11 29,81
moy 2010-2017 Besbassi 2010-2017Besbassi Besbassi 0,68 3,23 1,34 26,17 77,33 0,45 0,11 28,71
moy 2010-2017 Besbassi 2010-2017Besbassi Besbassi 3,46 3,75 0,95 30,67 77,33 0,45 0,11 27,60
moy 2010-2017 Tounsi 2010-2017Tounsi Tounsi 2,67 2,04 1,10 9,47 77,33 0,33 0,19 4,93
moy 2010-2017 Tounsi 2010-2017Tounsi Tounsi 2,84 2,85 1,00 17,72 51,50 0,39 0,11 12,17
moy 2010-2017 Tounsi 2010-2017Tounsi Tounsi 2,75 2,44 1,05 13,59 71,00 0,36 0,11 8,55
moy 2010-2017 Zarrazi 2010-2017Zarrazi Zarrazi 3,31 3,12 1,07 21,52 79,00 0,41 0,14 16,53
moy 2010-2017 Zarrazi 2010-2017Zarrazi Zarrazi 3,50 3,44 1,03 26,83 63,50 0,39 0,13 23,42
moy 2010-2017 Zarrazi 2010-2017Zarrazi Zarrazi 3,30 3,47 0,96 26,91 61,00 0,45 0,13 23,18
moy 2010-2017 Gemri 2010-2017Gemri Gemri 3,04 2,68 1,06 13,22 60,00 0,29 0,39 11,24
moy 2010-2017 Gemri 2010-2017Gemri Gemri 2,90 2,55 1,07 10,28 43,50 0,29 0,39 8,81
moy 2010-2017 Gemri 2010-2017Gemri Gemri 1,78 0,72 2,28 0,82 59,00 0,29 0,39 0,20
moy 2010-2017 Ascolana 2010-2017Ascolana Ascolana 2,94 3,11 0,95 21,29 50,00 0,42 0,14 16,01
moy 2010-2017 Ascolana 2010-2017Ascolana Ascolana 3,24 3,23 1,01 22,99 56,00 0,45 0,15 18,14
moy 2010-2017 Ascolana 2010-2017Ascolana Ascolana 2,89 3,14 0,93 21,64 75,50 0,46 0,14 16,55
moy 2010-2017 Barouni 2010-2017Barouni Barouni 2,66 2,15 1,28 11,14 39,00 0,19 0,11 6,35
moy 2010-2017 Barouni 2010-2017Barouni Barouni 3,60 3,13 1,19 22,44 57,50 0,37 0,14 17,94
moy 2010-2017 Barouni 2010-2017Barouni Barouni 2,65 1,79 2,02 10,86 61,25 0,25 0,13 9,06
moy 2010-2017 Marsaline 2010-2017Marsaline Marsaline 3,01 2,51 1,23 14,34 31,00 0,34 0,16 9,27
moy 2010-2017 Marsaline 2010-2017Marsaline Marsaline 1,94 1,34 1,45 3,91 52,50 0,09 0,10 1,26
moy 2010-2017 Marsaline 2010-2017Marsaline Marsaline 2,64 2,88 0,97 19,91 43,00 0,29 0,11 16,53
moy 2010-2017 Beldi 2010-2017Beldi Beldi 2,93 2,41 0,81 14,14 27,00 0,23 0,09 9,56
moy 2010-2017 Beldi 2010-2017Beldi Beldi 2,75 1,64 1,69 5,95 35,00 0,23 0,07 2,39
moy 2010-2017 Beldi 2010-2017Beldi Beldi 2,70 2,60 1,04 14,92 26,33 0,23 0,07 9,26
moy 2010-2017 Rkhami 2010-2017Rkhami Rkhami 2,49 2,92 0,89 18,6 55,67 0,38 0,11 13,03
moy 2010-2017 Rkhami 2010-2017Rkhami Rkhami 2,73 3,12 0,89 21,36 55,67 0,38 0,11 16,16
moy 2010-2017 Rkhami 2010-2017Rkhami Rkhami 2,97 3,32 0,89 24,12 55,67 0,38 0,11 19,30
moy 2010-2017 Dhoukar 2010-2017Dhoukar Dhoukar 3,89 4,18 0,98 40,76 81,50 0,46 0,13 45,57
moy 2010-2017 Dhoukar 2010-2017Dhoukar Dhoukar 3,65 3,43 1,07 26,14 49,00 0,4 0,13 21,71
moy 2010-2017 Dhoukar 2010-2017Dhoukar Dhoukar 4,33 4,31 1,05 43,85 52,00 0,51 0,13 50,84
moy 2010-2017 Gerboui 2010-2017Gerboui Gerboui 2,39 2,12 0,77 9,81 42,50 0,29 0,07 4,98
moy 2010-2017 Gerboui 2010-2017Gerboui Gerboui 2,39 2,12 0,77 9,81 30,00 0,29 0,07 4,98
moy 2010-2017 Gerboui 2010-2017Gerboui Gerboui 2,39 2,12 0,77 9,81 30,00 0,29 0,07 4,98
moy 2010-2017 Neb Jmel 2010-2017Neb Jmel Neb Jmel 2,41 1,84 1,28 7,39 33,00 0,16 0,09 3,27
moy 2010-2017 Neb Jmel 2010-2017Neb Jmel Neb Jmel 2,61 1,85 1,39 7,52 35,00 0,16 0,07 3,34
moy 2010-2017 Neb Jmel 2010-2017Neb Jmel Neb Jmel 2,81 1,87 1,50 7,65 47,00 0,16 0,07 3,41
moy 2010-2021 Koroneïki 2010-2017Koroneïki Koroneïki 3,82 3,78 1,01 31,45 106,00 0,47 0,13 28,98
moy 2010-2022 Koroneïki 2010-2017Koroneïki Koroneïki 3,30 2,97 1,13 19,61 61,00 0,35 0,13 14,46
moy 2010-2023 Koroneïki 2010-2017Koroneïki Koroneïki 3,50 3,51 1,02 27,32 93,50 0,54 0,15 23,75
moy 2010-2024 Ayvalik 2010-2017Ayvalik Ayvalik 1,40 4,26 89,50 0,23 0,17 1,43
moy 2010-2025 Ayvalik 2010-2017Ayvalik Ayvalik 1,44 4,59 44,00 0,23 0,17 1,56
moy 2010-2026 Ayvalik 2010-2017Ayvalik Ayvalik 2,50 13,85 89,00 0,23 0,17 8,15
moy 2010-2017 Souri Liban 2010-2017Souri Liban Souri Liban 2,23 2,07 1,09 9,78 38,50 0,26 0,13 4,86
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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moy 2010-2017 Souri Liban 2010-2017Souri Liban Souri Liban 2,48 2,49 1,02 13,92 44,00 0,27 0,13 8,70
moy 2010-2017 Souri Liban 2010-2017Souri Liban Souri Liban 2,18 2,03 1,12 9,44 33,25 0,26 0,12 5,08
moy 2010-2017 Arbequina 2010-2017Arbequina Arbequina 3,30 3,15 1,04 21,92 86,50 0,35 0,11 16,83
moy 2010-2017 Arbequina 2010-2017Arbequina Arbequina 3,17 3,18 1,00 22,28 75,50 0,37 0,12 17,26
moy 2010-2017 Arbequina 2010-2017Arbequina Arbequina 2,96 3,58 0,85 28,74 69,50 0,41 0,12 25,90
moy 2010-2017 Manzanille 2010-2017Manzanille Manzanille 3,27 3,11 1,06 21,40 65,50 0,42 0,15 16,21
moy 2010-2017 Manzanille 2010-2017Manzanille Manzanille 3,16 3,17 1,00 22,21 51,00 0,32 0,11 17,23
moy 2010-2017 Manzanille 2010-2017Manzanille Manzanille 2,98 3,41 0,88 25,45 49,50 0,41 0,12 20,95
moy 2010-2017 Zarzane 2010-2017Zarzane Zarzane 3,50 4,91 0,72 54,24 47,00 0,61 0,14 66,94
moy 2010-2017 Zarzane 2010-2017Zarzane Zarzane 3,61 4,63 0,79 47,89 50,00 0,54 0,13 55,61
moy 2010-2017 Zarzane 2010-2017Zarzane Zarzane 3,54 4,49 0,80 45,41 42,25 0,56 0,12 51,66
moy 2010-2017 Verdale 2010-2017Verdale Verdale 3,68 3,08 1,27 22,17 97,00 0,38 0,14 17,91
moy 2010-2017 Verdale 2010-2017Verdale Verdale 3,93 3,24 1,22 23,75 73,00 0,38 0,13 19,46
moy 2010-2017 Verdale 2010-2017Verdale Verdale 3,54 3,02 1,21 20,49 59,75 0,40 0,13 15,69
moy 2010-2017 Leccino 2010-2017Leccino Leccino 3,36 3,47 0,95 26,65 87,00 0,45 0,14 22,56
moy 2010-2017 Leccino 2010-2017Leccino Leccino 3,45 3,36 1,04 25,14 38,50 0,44 0,14 20,84
moy 2010-2017 Leccino 2010-2017Leccino Leccino 3,01 3,00 1,03 20,77 43,25 0,40 0,13 16,40
moy 2010-2017 Malarato 2010-2017Malarato Malarato 4,50 5,22 0,88 61,48 63,50 0,50 0,11 82,31
moy 2010-2017 Malarato 2010-2017Malarato Malarato 4,57 5,43 0,85 65,36 76,00 0,63 0,13 87,78
moy 2010-2017 Malarato 2010-2017Malarato Malarato 4,44 5,31 0,85 63,39 62,50 0,65 0,13 85,36
moy 2010-2017 Conserva 2010-2017Conserva Couserva 3,25 3,06 1,06 20,70 89,00 0,39 0,13 15,51
moy 2010-2017 Conserva 2010-2017Conserva Couserva 2,88 2,67 1,09 15,62 57,00 0,33 0,13 10,08
moy 2010-2017 Conserva 2010-2017Conserva Couserva 3,11 2,72 1,16 16,43 62,00 0,43 0,17 10,84
moy 2010-2017 Frangivento 2010-2017Frangivento Frangivento 2,90 1,86 1,61 7,79 86,00 0,27 0,13 3,66
moy 2010-2017 Frangivento 2010-2017Frangivento Frangivento 2,92 1,73 1,71 6,69 97,00 0,25 0,16 2,86
moy 2010-2017 Frangivento 2010-2017Frangivento Frangivento 2,88 1,99 1,51 8,89 74,50 0,28 0,15 4,47
moy 2010-2017 Coratina 2010-2017Coratina Coratina 4,90 5,00 0,99 56,18 72,50 0,67 0,14 67,24
moy 2010-2017 Coratina 2010-2017Coratina Coratina 4,95 5,46 0,93 67,08 98,00 0,63 0,13 92,22
moy 2010-2017 Coratina 2010-2017Coratina Coratina 4,95 5,18 0,97 60,15 51,50 0,63 0,12 77,22
moy 2010-2017 P,Marocaine 2010-2017P,Marocaine P,Marocaine 3,31 3,03 1,13 20,96 48,50 0,37 0,14 16,30
moy 2010-2017 P,Marocaine 2010-2017P,Marocaine P,Marocaine 3,29 2,99 1,12 19,88 41,00 0,38 0,14 14,76
moy 2010-2017 P,Marocaine 2010-2017P,Marocaine P,Marocaine 3,30 2,77 1,22 17,15 72,00 0,43 0,15 11,46
moy 2010-2017 Dhahbia 2010-2017Dhahbia Dhahbia 2,93 2,13 1,40 10,52 53,50 0,20 0,12 5,89
moy 2010-2017 Dhahbia 2010-2017Dhahbia Dhahbia 3,47 3,63 0,97 29,56 60,00 0,45 0,14 27,08
moy 2010-2017 Dhahbia 2010-2017Dhahbia Dhahbia 3,44 3,40 1,02 25,78 69,50 0,47 0,14 21,75
moy 2010-2017 Galega 2010-2017Galega Galega 3,61 3,37 2,32 29,52 88,50 0,47 0,44 34,05
moy 2010-2017 Galega 2010-2017Galega Calega 3,34 3,10 1,09 21,24 61,50 0,29 0,10 15,97
moy 2010-2017 Galega 2010-2017Galega Calega 3,82 4,20 0,94 40,49 69,00 0,51 0,12 44,17
moy 2010-2017 Branquita 2010-2017Branquita Branquita 3,40 2,84 1,22 18,26 92,00 0,26 0,11 13,01
moy 2010-2017 Branquita 2010-2017Branquita Branquita 2,68 2,38 1,21 13,30 52,00 0,21 0,11 8,62
moy 2010-2017 Branquita 2010-2017Branquita Branquita 3,10 2,97 1,07 19,81 59,00 0,31 0,11 14,73
moy 2010-2017 Azeiteira 2010-2017Azeiteira Azeiteira 2,91 1,95 1,52 8,59 81,00 0,24 0,14 4,18
moy 2010-2017 Azeiteira 2010-2017Azeiteira Azeiteira 3,05 2,50 1,23 13,87 79,50 0,31 0,13 8,34
moy 2010-2017 Azeiteira 2010-2017Azeiteira Azeiteira 2,84 2,27 1,29 11,59 43,00 0,31 0,14 6,62
moy 2010-2017 Vera 2010-2017Vera Vera 3,68 3,83 0,99 33,17 83,00 0,39 0,11 32,19
moy 2010-2017 Vera 2010-2017Vera Vera 3,94 3,47 1,16 27,11 58,50 0,41 0,14 24,00
moy 2010-2017 Vera 2010-2017Vera Vera 3,49 3,41 1,04 25,89 78,00 0,40 0,11 22,09
moy 2010-2017 Madurel 2010-2017Madurel Madurel 5,16 6,23 0,84 86,78 50,00 0,62 0,11 134,30
moy 2010-2017 Madurel 2010-2017Madurel Madurel 2,76 2,21 1,27 11,07 36,50 0,21 0,11 6,11
moy 2010-2017 Madurel 2010-2017Madurel Madurel 3,32 3,70 0,98 36,31 53,50 0,34 0,10 33,92
moy 2010-2017 Sigoise 2010-2017Sigoise Sigoise 3,82 3,69 1,04 29,81 43,00 0,69 0,19 26,57
moy 2010-2017 Sigoise 2010-2017Sigoise Sigoise 3,30 3,04 1,10 20,54 71,00 0,41 0,15 15,41
moy 2010-2017 Sigoise 2010-2017Sigoise Sigoise 3,17 2,61 1,26 15,86 50,75 0,44 0,15 11,18
moy 2010-2017 Picholine 2010-2017Picholine Picholine 3,07 3,20 0,98 23,03 39,50 0,34 0,12 18,13
moy 2010-2017 Picholine 2010-2017Picholine Picholine 3,41 3,80 0,90 31,94 45,50 0,38 0,11 29,45
moy 2010-2017 Picholine 2010-2017Picholine Picholine 3,38 3,79 0,90 31,75 34,75 0,39 0,10 29,20
moy 2010-2017 Lucques 2010-2017Lucques Lucques 2,83 2,65 1,07 15,58 66,50 0,41 0,17 10,10
moy 2010-2017 Lucques 2010-2017Lucques Lucques 2,72 3,16 0,86 21,92 48,50 0,35 0,12 16,79
moy 2010-2017 Lucques 2010-2017Lucques Lucques 2,85 2,71 1,07 16,18 59,00 0,41 0,15 10,68
moy 2010-2017 Changlot real 2010-2017Changlot real Changlot real 2,80 2,33 1,21 12,08 47,50 0,22 0,10 6,93
moy 2010-2017 Changlot real 2010-2017Changlot real Changlot real 2,57 2,05 1,27 9,40 40,50 0,21 0,11 4,73
moy 2010-2017 Changlot real 2010-2017Changlot real Changlot real 2,97 2,53 1,20 14,30 62,75 0,29 0,12 9,07
2. Résultats
Tab.1. Between-Subjects Factors
N
Année moy 2010-2017 123
Arbéquina 3
Ascolana 3
Azeiteira 3
Barouni 3
Beldi 3
Besbassi 3
Branquita 3
Changloreale 3
Chemchali 3
Chemlali 3
Chetoui 3
Conserva 3
Coratina 3
Dhahbia 3
Dhoukar 3
Frenjivento 3
Galega 3
Gemri 3
Gerboui 3
Koroneïki 3
Variété Leccino 3
Lucques 3
Madurel 3
Malarato 3
Manzanille 3
Marsaline 3
Meski 3
Neb Jmel 3
Oueslati 3
Picholine Marocaine 3
Picholine 3
Rkhami 3
Sayali 3
Sigoise 3
Souihli 3
Souri Liban 3
Tounsi 3
Vera 3
Verdale 3
Zarrazi 3
Zarzane 3
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

2010-2017Arbéquina 3
2010-2017Ascolana 3
2010-2017Azeitera 3
2010-2017Barouni 3
2010-2017Beldi 3
2010-2017Besbassi 3
2010-2017Branquita 3
2010-2017Changloreale 3
2010-2017Chemchali 3
2010-2017Chemlali 3
2010-2017Chetoui 3
2010-2017Conserva 3
2010-2017Coratina 3
2010-2017Dhahbia 3
2010-2017Dhoukar 3
2010-2017Frangivento 3
2010-2017Galega 3
2010-2017Gemri 3
2010-2017Gerboui 3
2010-2017Koroneïki 3
Année/Variété 2010-2017Leccino 3
2010-2017Lucques 3
2010-2017Madurel 3
2010-2017Malarato 3
2010-2017Manzanille 3
2010-2017Marsaline 3
2010-2017Meski 3
2010-2017Neb Jmel 3
2010-2017Oueslati 3
2010-2017 P, Marocaine 3
2010-2017Picholine 3
2010-2017Rkhami 3
2010-2017Sayali 3
2010-2017Sigoise 3
2010-2017Souihli 3
2010-2017Souri Liban 3
2010-2017Tounsi 3
2010-2017Vera 3
2010-2017Verdale 3
2010-2017Zarrazi 3
2010-2017Zarzane 3
Tab.2. Multivariate Testsa
Effect Value F Hypothesis df Error df Sig.
Pillai's Trace ,999 5515,548b 9,000 74,000 ,000
Wilks' Lambda ,001 5515,548b 9,000 74,000 ,000
Intercept
Hotelling's Trace 670,810 5515,548b 9,000 74,000 ,000
Roy's Largest Root 670,810 5515,548b 9,000 74,000 ,000
Pillai's Trace ,000 .b ,000 ,000 .
Wilks' Lambda 1,000 .b ,000 78,000 .
Année
Hotelling's Trace ,000 .b ,000 2,000 .
Roy's Largest Root ,000 ,000b 9,000 73,000 1,000
Pillai's Trace ,000 .b ,000 ,000 .
Wilks' Lambda 1,000 .b ,000 78,000 .
Variété
Hotelling's Trace ,000 .b ,000 2,000 .
Roy's Largest Root ,000 ,000b 9,000 73,000 1,000
Pillai's Trace ,000 .b ,000 ,000 .
Wilks' Lambda 1,000 .b ,000 78,000 .
AnnéeVariété b
Hotelling's Trace ,000 . ,000 2,000 .
Roy's Largest Root ,000 ,000b 9,000 73,000 1,000
Pillai's Trace ,000 .b ,000 ,000 .
Wilks' Lambda 1,000 .b ,000 78,000 .
Année * Variété
Hotelling's Trace ,000 .b ,000 2,000 .
Roy's Largest Root ,000 ,000b 9,000 73,000 1,000
Pillai's Trace ,000 .b ,000 ,000 .
Wilks' Lambda 1,000 .b ,000 78,000 .
Année * AnnéeVariété
Hotelling's Trace ,000 .b ,000 2,000 .
Roy's Largest Root ,000 ,000b 9,000 73,000 1,000
Pillai's Trace ,000 .b ,000 ,000 .
Wilks' Lambda 1,000 .b ,000 78,000 .
Variété * AnnéeVariété
Hotelling's Trace ,000 .b ,000 2,000 .
Roy's Largest Root ,000 ,000b 9,000 73,000 1,000
Pillai's Trace ,000 .b ,000 ,000 .
Wilks' Lambda 1,000 .b ,000 78,000 .
Année * Variété * AnnéeVariété
Hotelling's Trace ,000 .b ,000 2,000 .
Roy's Largest Root ,000 ,000b 9,000 73,000 1,000
a. Design: Intercept + Année + Variété + AnnéeVariété + Année * Variété + Année * AnnéeVariété + Variété * AnnéeVariété + Année
* Variété * AnnéeVariété
b. Exact statistic
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

Tab.3. Analyse statistique relative aux caractères morphologiques quantitatifs de l’arbre (mesurés et
calculés).Test (F) entre les paramètres de l’arbre (Tests of Between-Subjects Effects)
(Effet Année, Variété, Année*Variété).
Source Dependent Variable Type III Sum of Squares df Mean Square F Sig.
Hauteur (H, m) 49,132a 40 1,228 6,584 ,000
Diamètre Frondaison (DF, m) 107,019b 40 2,675 7,669 ,000
H/DF 7,893c 40 ,197 2,640 ,000
Taux de couverture sol (%) 24584,581d 40 614,615 8,259 ,000
Corrected Model Hauteur Tronc (m) 30881,524e 40 772,038 4,522 ,000
Périmètre Tronc (Ht, m) 1,653f 40 ,041 9,697 ,000
Pt/DF ,356g 40 ,009 5,939 ,000
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) 55,454h 40 1,386 18,535 ,000
Volume Frondaison (V, m3) 51038,457i 40 1275,961 6,842 ,000
Hauteur (H, m) 1237,905 1 1237,905 6635,656 ,000
Diamètre Frondaison (DF, m) 1197,542 1 1197,542 3432,537 ,000
H/DF 152,516 1 152,516 2040,424 ,000
Taux de couverture sol (%) 71748,668 1 71748,668 964,140 ,000
Intercept Hauteur Tronc (m) 308638,552 1 308638,552 1807,914 ,000
Périmètre Tronc (Ht, m) 17,594 1 17,594 4127,881 ,000
Pt/DF 1,667 1 1,667 1113,536 ,000
Hauteur de la Frondaison(H-Fr, m) 1077,564 1 1077,564 14406,933 ,000
Volume Frondaison (V, m3) 69117,765 1 69117,765 370,618 ,000
Hauteur (H, m) ,000 0 . . .
Diamètre Frondaison (DF, m) ,000 0 . . .
H/DF ,000 0 . . .
Taux de couverture sol (%) ,000 0 . . .
Année Hauteur Tronc (m) ,000 0 . . .
Périmètre Tronc (Ht, m) ,000 0 . . .
Pt/DF ,000 0 . . .
Hauteur de la Frondaison(H-Fr, m) ,000 0 . . .
Volume Frondaison (V, m3) ,000 0 . . .
Hauteur (H, m) ,000 0 . . .
Diamètre Frondaison (DF, m) ,000 0 . . .
H/DF ,000 0 . . .
Taux de couverture sol (%) ,000 0 . . .
Variété Hauteur Tronc (m) ,000 0 . . .
Périmètre Tronc (Ht, m) ,000 0 . . .
Pt/DF ,000 0 . . .
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) ,000 0 . . .
Volume Frondaison (V, m3) ,000 0 . . .
Hauteur (H, m) ,000 0 . . .
Diamètre Frondaison (DF, m) ,000 0 . . .
H/DF ,000 0 . . .
Taux de couverture sol (%) ,000 0 . . .
AnnéeVariété Hauteur Tronc (m) ,000 0 . . .
Périmètre Tronc (Ht, m) ,000 0 . . .
Pt/DF ,000 0 . . .
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) ,000 0 . . .
Volume Frondaison (V, m3) ,000 0 . . .
Hauteur (H, m) ,000 0 . . .
Diamètre Frondaison (DF, m) ,000 0 . . .
H/DF ,000 0 . . .
Taux de couverture sol (%) ,000 0 . . .
Année * Variété Hauteur Tronc (m) ,000 0 . . .
Périmètre Tronc (Ht, m) ,000 0 . . .
Pt/DF ,000 0 . . .
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) ,000 0 . . .
Volume Frondaison (V, m3) ,000 0 . . .
Hauteur (H, m) ,000 0 . . .
Diamètre Frondaison (DF, m) ,000 0 . . .
H/DF ,000 0 . . .
Taux de couverture sol (%) ,000 0 . . .
Année * AnnéeVariété Hauteur Tronc (m) ,000 0 . . .
Périmètre Tronc (Ht, m) ,000 0 . . .
Pt/DF ,000 0 . . .
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) ,000 0 . . .
Volume Frondaison (V, m3) ,000 0 . . .
Hauteur (H, m) ,000 0 . . .
Diamètre Frondaison (DF, m) ,000 0 . . .
H/DF ,000 0 . . .
Taux de couverture sol (%) ,000 0 . . .
Variété * AnnéeVariété Hauteur Tronc (m) ,000 0 . . .
Périmètre Tronc (Ht, m) ,000 0 . . .
Pt/DF ,000 0 . . .
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) ,000 0 . . .
Volume Frondaison (V, m3) ,000 0 . . .
Hauteur (H, m) ,000 0 . . .
Diamètre Frondaison (DF, m) ,000 0 . . .
H/DF ,000 0 . . .
Taux de couverture sol (%) ,000 0 . . .
Année * Variété *
Hauteur Tronc (m) ,000 0 . . .
AnnéeVariété
Périmètre Tronc (Ht, m) ,000 0 . . .
Pt/DF ,000 0 . . .
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) ,000 0 . . .
Volume Frondaison (V, m3) ,000 0 . . .
Hauteur (H, m) 15,297 82 ,187
Diamètre Frondaison (DF, m) 28,608 82 ,349
H/DF 6,129 82 ,075
Taux de couverture sol (%) 6102,213 82 74,417
Error Hauteur Tronc (m) 13998,655 82 170,715
Périmètre Tronc (Ht, m) ,349 82 ,004
Pt/DF ,123 82 ,001
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) 6,133 82 ,075
Volume Frondaison (V, m3) 15292,467 82 186,494
Hauteur (H, m) 1302,334 123
Diamètre Frondaison (DF, m) 1333,169 123
H/DF 166,538 123
Taux de couverture sol (%) 102435,462 123
Total Hauteur Tronc (m) 353518,731 123
Périmètre Tronc (Ht, m) 19,596 123
Pt/DF 2,145 123
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) 1139,151 123
Volume Frondaison (V, m3) 135448,690 123
Hauteur (H, m) 64,429 122
Diamètre Frondaison (DF, m) 135,627 122
H/DF 14,022 122
Taux de couverture sol (%) 30686,795 122
Corrected Total Hauteur Tronc (m) 44880,179 122
Périmètre Tronc (Ht, m) 2,003 122
Pt/DF ,478 122
Hauteur de la Frondaison (H-Fr, m) 61,587 122
Volume Frondaison (V, m3) 66330,925 122
a. R Squared = ,763 (Adjusted R Squared = ,647)
b. R Squared = ,789 (Adjusted R Squared = ,686)
c. R Squared = ,563 (Adjusted R Squared = ,350)
d. R Squared = ,801 (Adjusted R Squared = ,704)
e. R Squared = ,688 (Adjusted R Squared = ,536)
f. R Squared = ,825 (Adjusted R Squared = ,740)
g. R Squared = ,743 (Adjusted R Squared = ,618)
h. R Squared = ,900 (Adjusted R Squared = ,852)
i. R Squared = ,769 (Adjusted R Squared = ,657)
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

Tableau récapitulatif. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques quantitatifs chez l’olivier.Les variables ‘H, DF, Ht, Pt’ sont
mesurées au champ (3 mesures/variété/année) et présentées par pays d’origine et par variété (moyenne 2010-2017).
Pays d’origine Variétés H (m) moy/pays DF (m) moy/pays Ht (m) moy/pays Pt (m) moy/pays
Variétés Chemlali 4,20±0,45 3,75±0,71 4,75±0,79 4,07±1,05 0,75±0,20 0,72±0,19 0,55±0,09 0,48±0,14
principales Chétoui 3,36±0,78 3,30±1,10 0,71±0,27 0,41±0,17
Meski 3,42±0,39 3,98±0,25 0,69±0,12 0,49±0,07
Variétés Sayali 4,02±0,64 3,02±0,81 4,49±0,93 2,87±1,19 0,51±0,09 0,54±0,16 0,53±0,05 0,35±0,15
secondaires Souihli 2,94±1,11 3,34±1,87 0,61±0,15 0,38±0,05
Chemchali 2,51±0,43 2,48±0,47 0,55±0,06 0,25±0,08
Oueslati 1,58±0,28 0,84±0,35 0,58±0,15 0,09±0,04
Besbassi 2,13±1,42 3,13±1,51 0,67±0,22 0,45±0,08
Tounsi 2,78±0,13 2,44±0,58 0,58±0,30 0,33±0,03
Zarrazi 3,36±0,28 3,36±0,55 0,66±0,09 0,42±0,08
Gemri 2,69±0,63 2,08±1,02 0,55±0,08 0,29±0,06
Barouni 2,93±0,73 2,29±1,16 0,55±0,14 0,27±0,15
Marsaline 2,67±0,49 2,53±0,91 0,42±0,11 0,26±0,14
Beldi 2,81±0,40 2,27±0,71 0,29±0,06 0,23±0,10
R'Khami 2,81±0,33 3,19±0,28 0,56±0,13 0,38±0,06
Doukhar 4,00±0,67 4,01±1,09 0,59±0,18 0,47±0,15
Gerboui 2,39±0,24 2,12±0,10 0,38±0,09 0,29±0,07
Neb Jmel 2,57±0,23 1,85±0,10 0,41±0,08 0,16±0,05
Gtar 2,76±0,71 2,12±0,71 0,47±0,29 0,24±0,10
Variétés Max. 5,16 6,05 1,07 0,81
Tunisiennes Min. 0,68 0,44 0,20 0,06
Moy. 3,21±0,85 3,12±1,26 0,57±0,18 0,38±0,15
CV % 26 42 32 42
Grèce Koroneiki 3,55±0,32 3,55±0,32 3,39±0,57 2,71±1,01 0,87±0,21 0,81±0,22 0,45±0,11 0,40±0,14
Ayvalik 2,70±0,40 1,68±0,51 0,76±0,22 0,23±0,00
Liban Souri-liban 2,28±0,31 2,28±0,31 2,18±0,46 2,18±0,46 0,37±0,06 0,37±0,06 0,26±0,05 0,26±0,05
Arbequina 3,12±0,28 3,37±0,45 3,34±0,49 3,59±0,86 0,75±0,09 0,62±0,17 0,38±0,07 0,44±0,12
Espagne Manzanille 3,12±0,26 3,25±0,33 0,54±0,09 0,39±0,08
Verdal 3,70±0,49 3,10±0,65 0,72±0,17 0,39±0,08
Zarzane 3,55±0,44 4,65±0,81 0,45±0,12 0,57±0,10
Leccino 3,23±0,40 3,24±0,60 0,53±0,23 0,42±0,10
Italie Malarato 4,50±0,46 5,32±0,89 0,66±0,09 0,61±0,12
Conserva 3,08±0,30 2,81±0,32 0,68±0,14 0,39±0,11
Frenjivento 2,90±0,33 1,88±0,34 0,82±0,14 0,27±0,05
Coratina 4,93±0,46 5,21±0,79 0,68±0,22 0,64±0,12
Ascolana 3,01±0,22 3,66±0,89 3,16±0,30 3,80±1,47 0,64±0,17 0,67±0,19 0,45±0,06 0,48±0,17
Maroc P. Marocaine 3,30±0,27 3,30±0,37 2,91±0,48 3,00±0,68 0,58±0,16 0,61±0,13 0,40±0,06 0,40±0,11
Dahbia 3,30±0,45 3,09±0,84 0,63±0,09 0,39±0,15
Portugal Galega 3,62±0,40 3,40±0,66 3,63±1,16 3,24±1,28 0,72±0,11 0,64±0,17 0,44±0,16 0,36±0,14
Branquita 3,07±0,34 2,76±0,61 0,66±0,17 0,27±0,06
Azeitera 2,92±0,22 2,25±0,39 0,62±0,22 0,29±0,07
Vera 3,68±0,42 3,55±0,66 0,74±0,12 0,40±0,11
Madurel 3,70±1,11 4,01±2,04 0,48±0,08 0,38±0,18
Algérie Sigoise 3,40±0,45 3,40±0,45 3,05±0,68 3,05±0,68 0,54±0,13 0,54±0,13 0,50±0,20 0,50±0,20
France Picholine 3,30±0,25 2,97±0,35 3,62±0,47 2,93±0,67 0,39±0,06 0,50±0,14 0,37±0,05 0,34±0,08
Lucques 2,81±0,22 2,82±0,35 0,58±0,08 0,39±0,05
Changlot real 2,80±0,30 2,33±0,40 0,53±0,17 0,25±0,05
Variétés Max. 5,70 7,78 1,08 0,88
étrangères Min. 1,48 0,45 0,26 0,16
Moy. 3,35±0,69 3,27±1,15 0,62±0,19 0,40±0,14
CV% 20 35 30 35
Max. 5,70 7,78 1,08 0,88
La collection Min. 0,68 0,44 0,20 0,06
Moy. 3,31±0,74 3,22±1,18 0,60±0,19 0,40±0,15
CV% 22 37 31 37
NB : Les valeurs moyennes, maximales, minimales et écarts types sont déterminées sur la base des mesures absolues.
Tableau récapitulatif 2. Analyse statistique descriptive des caractères morphologiques quantitatifs chez l’olivier. Les variables ‘Taux de
couverture du sol, Volume de la frondaison, ratios H/DF et PT/DF’ sont calculées sur la base de 3 arbres/variété/année et présentées par pays
d’origine et par variété (moyenne de 2010-2017).
Tx couverture (%) moy/pays V (m3) moy/pays H/DF moy/pays Pt/DF moy/pays
Variétés Chemlali 51±17 39±17 60,3±29,1 43,8±25,3 0,90±0,12 0,99±0,33 0,12±0,02 0,12±0,03
principales Chétoui 26±12 27,5±7,1 1,16±0,49 0,12±0,02
Meski 35±4 33,3±6,2 0,85±0,11 0,12±0,02
Sayali 46±17 21±16 52,3±26,8 18,9±20,6 0,91±0,15 1,17±0,44 0,17±0,03 0,14±0,06
Variétés
Souihli 31±28 34,9±36,1 1,16±0,40 0,20±0,11
Secondaires
Chemchali 14±6 8,8±5,5 1,03±0,22 0,09±0,02
Oueslati 2±1 0,5±0,5 2,05±0,94 0,20±0,10
Besbassi 25±14 28,7±2,3 1,48±1,01 0,11±0,02
Tounsi 14±6 8,6±4,9 1,03±0,06 0,19±0,01
Zarrazi 25±8 21,3±9,7 1,01±0,11 0,13±0,01
Gemri 9±7 7,4±6,4 1,47±0,70 0,39±0,07
Ascolana 22±4 16,9±4,4 0,96±0,09 0,14±0,01
Barouni 14±12 10,9±11,6 1,56±0,72 0,13±0,03
Marsaline 16±12 11,8±14,2 1,13±0,26 0,13±0,05
Beldi 12±7 7,7±6,4 1,24±0,32 0,09±0,01
R'Khami 22±4 17,2±4,5 0,89±0,02 0,11±0,01
Doukhar 38±19 40,7±28,9 1,03±0,17 0,13±0,02
Gerboui 10±1 5±0,7 0,77±0,67 0,06±0,01
Neb Jmel 7±1 3,3±0,5 1,37±0,15 0,09±0,03
Gtar 2±1 0,24±0,10 1,30±-- 0,11±0,01
Max. 80,5 60,3 3,36 0,44
Min. 0,4 0,5 0,65 0,03
Variétés Tunisiennes Moy. 24,8±17,7 19,7±16,9 1,13±0,43 0,14±0,05
CV% 72 86 38 40
Grèce Koroneiki 26±8 18±12 22,1±10,3 14,5±12,5 1,06±0,12 1,10±0,19 0,13±0,01 0,14±0,02
Ayvalik 3±3 2,7±0,4 1,61±0,40 0,17±0,01
Liban Souri-liban 11±5 11±5 6,2±3,9 6,1±3,9 1,08±0,20 1,08±0,20 0,13±0,02 0,13±0,02
Arbequina 25±7 30±15 20,7±9,60 28,5±23,0 0,95±0,14 0,98±0,22 0,12±0,01 0,13±0,01
Espagne Manzanille 23±5 18,5±5,4 0,97±0,12 0,13±0,03
Verdal 22±7 17,5±9,4 1,23±0,22 0,14±0,02
Zarzane 49±17 57,3±28,7 0,78±0,11 0,13±0,01
Leccino 24±8 35±25 19,5±10,2 42,1±42,9 1,01±0,11 1,08±0,29 0,14±0,02 0,14±0,03
Italie
Malarato 60±18 85,2±42,8 0,86±0,10 0,12±0,01
Conserva 17±4 12,0±4,0 1,11±0,15 0,15±0,04
Frenjivento 8±3 3,8±1,9 1,59±0,35 0,15±0,01
Coratina 61±18 78,7±34,3 0,96±0,14 0,13±0,02
Maroc P. Marocaine 19±6 21±9 13,9±6,5 16,3±10,4 1,16±0,21 1,14±0,21 0,15±0,01 0,14±0,02
Dahbia 22±1 18,7±13,1 1,12±0,22 0,13±0,02
Galega 32±16 25±18 32,9±20,0 26,5±36,2 1,39±1,73 1,19±0,79 0,21±0,31 0,13±0,11
Portugal
Branquita 17±7 12,4±7,1 1,16±0,25 0,11±0,02
Azeitera 11±4 6,4±2,8 1,34±0,24 0,14±0,02
Vera 28±10 25,6±13,0 1,06±0,16 0,12±0,02
Madurel 34±30 55,3±68,6 1,02±0,23 0,11±0,01
Algérie Sigoise 21±9 21±9 17,0±9,7 16,9±9,7 1,15±0,20 1,15±0,20 0,16±0,04 0,16±0,04
France Picholine 29±7 20±9 26,0±8,8 15,2±10,0 0,92±0,10 1,05±0,19 0,11±0,01 0,12±0,02
Lucques 18±4 12,3±4,5 1,01±0,14 0,15±0,02
Changlot real 12±4 7,2±3,6 1,22±0,17 0,11±0,01
Max. 92,6 198 8,07 0,90
Min. 0,4 1,2 0,57 0,07
Moy. 25,7±1,79 25,7±30,5 1,09±0,44 0,13±0,06
Variétés étrangères CV% 70 119 40 42
Max. 92,6 198 8,07 0,90
La collection Min. 0,4 0,1 0,57 0,03
Moy. 25,4±17,8 25,2±28,5 1,10±0,43 0,13±0,06
CV% 70 113 39 41
NB : Les valeurs moyennes, maximales, minimales et écarts types sont déterminées sur la base des mesures absolues.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

Annexe 2
Post Hoc Test
Variété

Tab.1.Hauteur de l’arbre (H, m) – Test Duncan


Variété N Subset (Classes)
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Oueslati 3 1,582
Besbassi 3 2,128 2,128
Souri Liban 3 2,283 2,283 2,283
Gerboui 3 2,390 2,390
Chemchali 3 2,514 2,514 2,514
Neb Jmel 3 2,567 2,567 2,567 2,567
Marsaline 3 2,672 2,672 2,672 2,672
Gemri 3 2,691 2,691 2,691 2,691
Ayvalick 3 2,700 2,700 2,700 2,700
Tounsi 3 2,782 2,782 2,782 2,782 2,782
Changlot real 3 2,801 2,801 2,801 2,801 2,801
Lucques 3 2,806 2,806 2,806 2,806 2,806
Rkhami 3 2,807 2,807 2,807 2,807 2,807
Beldi 3 2,812 2,812 2,812 2,812 2,812
Frenjivento 3 2,897 2,897 2,897 2,897 2,897 2,897
Azeiteira 3 2,923 2,923 2,923 2,923 2,923 2,923
Barouni 3 2,933 2,933 2,933 2,933 2,933 2,933
Souihli 3 2,943 2,943 2,943 2,943 2,943 2,943
Ascolana 3 3,013 3,013 3,013 3,013 3,013
Branquita 3 3,066 3,066 3,066 3,066 3,066
Conserva 3 3,082 3,082 3,082 3,082 3,082
Manzanille 3 3,120 3,120 3,120 3,120 3,120 3,120
Arbequina 3 3,122 3,122 3,122 3,122 3,122 3,122
Leccino 3 3,235 3,235 3,235 3,235 3,235
Marocaine 3 3,300 3,300 3,300 3,300 3,300
Picholine 3 3,300 3,300 3,300 3,300 3,300
Dahbia 3 3,301 3,301 3,301 3,301 3,301
Zarrazi 3 3,355 3,355 3,355 3,355 3,355
Chétoui 3 3,361 3,361 3,361 3,361 3,361
Sigoise 3 3,399 3,399 3,399 3,399 3,399
Meski 3 3,420 3,420 3,420 3,420 3,420
Zarzane 3 3,548 3,548 3,548 3,548
Koroneïki 3 3,550 3,550 3,550
Galega 3 3,616 3,616 3,616
Vera 3 3,679 3,679 3,679 3,679
Madurel 3 3,696 3,696 3,696 3,696
Verdale 3 3,697 3,697 3,697 3,697
Sayali 3 3,977 3,977 3,977
Doukhar 3 4,001 4,001 4,001
Chemlali 3 4,205 4,205 4,205
Malarato 3 4,496 4,496
Coratina 3 4,933
Sig. ,058 ,057 ,054 ,059 ,054 ,053 ,057 ,051 ,054 ,052 ,050
Means for groups in homogeneous subsets are displayed. Based on observed means. The error term is Mean Square (Error) =, 187.
a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 3,000.
b. The group sizes are unequal. The harmonic mean of the group sizes is used. Type I error levels are not guaranteed.
c. Alpha = ,05.
Tab.2.Diamètre de la Frondaison (DF, m) – Test Duncan
Variété N Subset
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Oueslati 3 0,842
Ayvalick 3 1,682 1,682
Neb Jmel 3 1,846
Frenjivento 3 1,883
Gemri 3 2,081 2,081 2,081
Gerboui 3 2,116 2,116 2,116
Gtar 3 2,120 2,120 2,120
Souri Liban 3 2,175 2,175 2,175 2,175
Azeiteira 3 2,246 2,246 2,246 2,246 2,246 2,246
Beldi 3 2,270 2,270 2,270 2,270 2,270 2,270
Barouni 3 2,291 2,291 2,291 2,291 2,291 2,291
Changlot real 3 2,330 2,330 2,330 2,330 2,330 2,330
Tounsi 3 2,443 2,443 2,443 2,443 2,443 2,443
Chemchali 3 2,479 2,479 2,479 2,479 2,479 2,479
Marsaline 3 2,526 2,526 2,526 2,526 2,526 2,526
Branquita 3 2,757 2,757 2,757 2,757 2,757 2,757
Conserva 3 2,806 2,806 2,806 2,806 2,806 2,806 2,806 2,806
Lucques 3 2,825 2,825 2,825 2,825 2,825 2,825 2,825 2,825
P, Marocaine 3 2,909 2,909 2,909 2,909 2,909 2,909 2,909 2,909
Sigoise 3 3,055 3,055 3,055 3,055 3,055 3,055 3,055
Dahbia 3 3,092 3,092 3,092 3,092 3,092 3,092 3,092
Verdale 3 3,101 3,101 3,101 3,101 3,101 3,101 3,101
Besbassi 3 3,125 3,125 3,125 3,125 3,125 3,125
Ascolana 3 3,157 3,157 3,157 3,157 3,157 3,157
Rkhami 3 3,188 3,188 3,188 3,188 3,188 3,188
Leccino 3 3,241 3,241 3,241 3,241 3,241 3,241 3,241
Manzanille 3 3,248 3,248 3,248 3,248 3,248 3,248 3,248
Chétoui 3 3,303 3,303 3,303 3,303 3,303 3,303
Arbequina 3 3,339 3,339 3,339 3,339 3,339
Souihli 3 3,343 3,343 3,343 3,343 3,343
Zarrazi 3 3,358 3,358 3,358 3,358 3,358
Koroneïki 3 3,395 3,395 3,395
Vera 3 3,548 3,548 3,548
Galega 3 3,622 3,622 3,622
Picholine 3 3,632 3,632 3,632
Meski 3 3,980 3,980
Doukhar 3 4,000 4,000
Madurel 3 4,010 4,010
Sayali 3 4,486
Zarzane 3 4,654
Chemlali 3 4,746 4,746
Coratina 3 5,209
Malarato 3 5,320
Sig. 1,000 ,072 ,050 ,056 ,059 ,052 ,056 ,076 ,054 ,064 ,051 ,051 ,053 ,087
Means for groups in homogeneous subsets are displayed. Based on observed means.
The error term is Mean Square (Error) =0,349.
a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 3,000.
b. The group sizes are unequal. The harmonic mean of the group sizes is used. Type I error levels are not guaranteed.
c. Alpha = ,05.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- --------------------

Tab.3.Hauteur du Tronc (cm) – Test Duncan


Variété N Subset
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Beldi 0,290 0,290 0,290
Souri Liban 0,373 0,373 0,373 0,373
Gerboui 0,383 0,383 0,383 0,383
Picholine 0,386 0,386 0,386 0,386
Neb Jmel 0,414 0,414 0,414 0,414
Marsaline 0,424 0,424 0,424 0,424 0,484
Zarzane 0,454 0,454 0,454 0,530
Madurel 0,484 0,484 0,484 0,534
Leccino 0,530 0,530 0,539 0,530
Changloreale 0,534 0,534 0,539 0,534
Manzanille 0,539 0,539 0,548 0,539
Sigoise 0,539 0,539 0,549 0,539
Barouni 0,548 0,554 0,548
Gemri 0,549 0,557 0,549
Chemchali 0,554 0,554 0,554
Rkhami 0,557 0,557 0,557
Oueslati 0,580 0,580 0,580 0,580
Tounsi 0,580 0,580 0,580 0,580
Lucques 0,583 0,583 0,583 0,583
P,Marocaine 0,584 0,584 0,584 0,584
Dhoukar 0,586 0,586 0,586 0,586
Souihli 0,610 0,610 0,610 0,610
Azeiteira 0,616 0,616 0,616 0,616
Dhahbia 0,631 0,631 0,631
Ascolana 0,643 0,643 0,643
Branquita 0,655 0,655 0,655 0,655
Zarrazi 0,661 0,661 0,661
Malarato 0,661 0,661 0,661
Besbassi 0,665 0,665 0,665
Couserva 0,675 0,675
Coratina 0,684 0,684 0,684
Meski 0,694 0,694 0,694
Chetoui 0,712 0,712 0,712
Calega 0,720 0,720 0,720
Verdale 0,724 0,724 0,724
Vera 0,744 0,744 0,744
Arbequina 0,753 0,753 0,753
Chemlali 0,754 0,754 0,754
Ayvalik 0,763 0,763 0,763
Frengivento 0,820 0,820
Koroneïki 0,868 0,868
Sig. ,053 ,052 ,051 ,051 ,056 ,061 ,060 ,058 ,053 ,053 ,088 ,053
Means for groups in homogeneous subsets are displayed.
Based on observed means.
The error term is Mean Square(Error) = 170,715.
a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 3,000.
b. The group sizes are unequal. The harmonic mean of the group sizes is used. Type I error levels are not guaranteed.
c. Alpha = ,05.
Tab.4.Périmètre du Tronc (Pt, m) – Test Duncan
Variété N Subset
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Oueslati 3 0,090
Neb Jmel 3 0,159 0,159
Beldi 3 0,227 0,227
Ayvalik 3 0,229 0,229
Chemchali 3 0,246 0,246 0,246
Changloreale 3 0,248 0,248 0,248
Souri Liban 3 0,262 0,262 0,262 0,262 0,262
Marsaline 3 0,264 0,264 0,264 0,264 0,264
Barouni 3 0,268 0,268 0,268 0,268 0,268 0,268
Branquita 3 0,270 0,270 0,270 0,270 0,270 0,270
Frangivento 3 0,273 0,273 0,273 0,273 0,273 0,273
Gemri 3 0,287 0,287 0,287 0,287 0,287 0,287 0,287
Azeiteira 3 0,292 0,292 0,292 0,292 0,292 0,292 0,292
Gerboui 3 0,293 0,293 0,293 0,293 0,293 0,293 0,293
Tounsi 3 0,330 0,330 0,330 0,330 0,330 0,330 0,330 0,330
Picholine 3 0,373 0,373 0,373 0,373 0,373 0,373 0,373
Rkhami 3 0,377 0,377 0,377 0,377 0,377 0,377
Madurel 3 0,380 0,380 0,380 0,380 0,380 0,380
Arbequina 3 0,381 0,381 0,381 0,381 0,381 0,381
Souihli 3 0,384 0,384 0,384 0,384 0,384 0,384
Manzanille 3 0,388 0,388 0,388 0,388 0,388 0,388
Verdale 3 0,390 0,390 0,390 0,390 0,390
Couserva 3 0,391 0,391 0,391 0,391 0,391 0,391
Dhahbia 3 0,393 0,393 0,393 0,393 0,393 0,393
Lucques 3 0,395 0,395 0,395 0,395 0,395 0,395
Vera 3 0,400 0,400 0,400 0,400 0,400
P,Marocaine 3 0,402 0,402 0,402 0,402 0,402
Chetoui 0,406 0,406 0,406 0,406 0,406
Leccino 3 0,422 0,422 0,422 0,422 0,422
Zarrazi 3 0,424 0,424 0,424 0,424 0,424
Calega 3 0,439 0,439 0,439 0,439
Ascolana 3 0,447 0,447 0,447 0,447
Besbassi 3 0,449 0,449 0,449 0,449
Koroneïki 3 0,451 0,451 0,451 0,451 0,451
Dhoukar 3 0,468 0,468 0,468 0,468
Meski 3 0,489 0,489 0,489 0,489
Sigoise 3 0,502 0,502 0,502 0,502 0,502
Sayali 3 0,540 0,540 0,540 0,540
Chemlali 3 0,550 0,550 0,550 0,550
Zarzane 3 0,567 0,567 0,567 0,567
Malarato 3 0,607 0,607
Coratina 3 0,641
Sig. ,196 ,078 ,317 ,061 ,054 ,051 ,057 ,051 ,054 ,052 ,055 ,051 ,056 ,056 ,079 ,065
eans for groups in homogeneous subsets are displayed. Based on observed means. The error term is Mean Square(Error) = ,004.
a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 3,000. b. The group sizes are unequal. The harmonic mean of the group sizes is used. Type I error levels are not guaranteed. c. Alpha = ,05.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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Tab.5. Volume de la Frondaison (V, m3) – Test Duncan

Variété N Subset
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Oueslati 3 0,24
Neb Jmel 3 0,45
Frengivento 3 3,00
Gerboui 3 3,14
Souri Liban 3 3,80
Azeiteira 3 5,00 5,00
Changlot real 3 6,08 6,08
Gemri 3 6,41 6,41
Beldi 3 7,16 7,16 7,16
Tounsi 3 7,39 7,39 7,39
Chemchali 3 7,69 7,69 7,69
Barouni 3 8,55 8,55 8,55
Marsaline 3 8,78 8,78 8,78
Branquita 3 10,87 10,87
Conserva 3 11,76 11,76 11,76
Lucques 3 11,99 11,99 11,99
P,Marocaine 3 12,31 12,31 12,31
Ascolana 3 12,43 12,43 12,43
Sigoise 3 13,86 13,86 13,86
Rkhami 3 16,95 16,95
Verdale 3 17,00 17,00 17,00
Manzanille 3 17,21 17,21 17,21
Dahbia 3 17,45 17,45 17,45
Leccino 3 18,46 18,46 18,46
Arbequina 3 18,65 18,65 18,65
Zarrazi 3 19,52 19,52 19,52
Koroneïki 3 20,69 20,69 20,69
Vera 3 22,06 22,06 22,06
Picholine 3 25,62 25,62 25,62 25,62
Chetoui 3 26,01 26,01 26,01 26,01
Besbassi 3 27,46 27,46 27,46 27,46
Souihli 3 28,71 28,71 28,71
Galega 3 29,90 29,90 29,90
Meski 3 32,90 32,90 32,90
Dhoukar 3 33,34 33,34 33,34 33,34
Sayali 3 40,72 40,72 40,72 40,72
Madurel 3 52,32 52,32 52,32
Zarzane 3 55,26 55,26 55,26
Chemlali 3 57,32 57,32 57,32
Coratina 3 60,00 60,00 60,00
Malarato 3 78,69 78,69
Sig. ,055 ,062 ,055 ,051 ,053 ,064 ,051 ,067 ,092 ,061
Means for groups in homogeneous subsets are displayed.
Based on observed means.
The error term is Mean Square(Error) = 186,494.
a. Uses Harmonic Mean Sample Size = 3,000.
b. The group sizes are unequal. The harmonic mean of the group sizes is used. Type I error levels are not guaranteed.
c. Alpha = ,05.
Etude des Performances Variétales chez l’olivier
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