RAPPORT FINALE DE MERYEM Ezzarradie

Etablissement: Complexe de formation Agroalimentaire et Plasturgie Ain Sbaâ (CFAP).
Theme : Contrôle Qualité Des Eaux Minérals.
• Encadré par : Mme BNALI Zahia ( CFAP ) .

Mr .M . ALLALI ( IPM ) .
• Réalisé par : EZZARRADI Meryem

• Filière : Hygiéne et Qualité
• Code : 2520
• Promotion : 2010 / 2012
• Période de Stage : Du 01 Février Au 31 Mars

• Année de Formation : 2011/2012
Complexe de Formation Agroalimentaire et Plasturgie Ain Sbaâ

Adresse : angle Bd Mimosa et Rue tamaris Ain Sbaâ - Tel : 022 35 13 79 - Fax : 022 35 13 87
RAPPORT DE STAGE 1

REMERCIMENT
Au terme de ce stage je tiens à exprimer mes vifs remerciements à tous ceux

qui ont contribué de prés ou de loin à la réalisation de ce travail tout particulièrement :
Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique du centre

d’agroalimentaire et plasturgie pour avoir assuré la partie théorique de cette
formation.
A Mme BNALI Zahia, l’encadrant au sein de Complexe de Formation

Agroalimentaire et Plasturgie Ain Sbaâ (CFAP), pour son soutien, son encouragement
et ses fructueuse orientations qui m’ont permis, grâce au sujet que je suis développé,
d’enrichir mes connaissance théoriques et pratiques.
A Mr M. ALLALI, chef de service de contrôle de qualité à l’IPM. Vous avez permis

d’effectuer un travail intéressant, celui du contrôle de la qualité de l’eau, j’ai apprécie
votre patience et la clarté de vos avis qui m’ont orientés dans mon travail, veuillez
croire ma gratitude et ma haute considération.
Je tien à exprimer mes sentiments de gratitudes A Mr M. Bannani et Mr M.

Amarine et Mme Nabila pour l’aide et les encouragements qu’ils ont su me
prodiguer tout le long de la réalisation de ce travail, je les remercies également pour
leurs gentillesses qui m’a vraiment touché.
En fin, je remercie tout les membres de département de contrôle de qualité à IPM et

tout les stagiaires (fatiha, Abdellatif , Najib, ….).
RAPPORT DE STAGE 2

LISTES DES TABLEAUX :
Tableau 1 : classification des eaux d'après leur pH…………………………………16
Tableau 2 : classes de turbidité usuelles (NTU, nephelometric turbidity unit)……..19
Tableau 3 : les compostions de l’eau de sidi Ali …………………………………….36
Tableau 4 : les compositions de l’eau d’Oulmès …………………………………….37
Tableau 5 : les compositions de l’eau de Aïn saiïss ………………………………….39
Tableau 6 : les composition de l’eau de Evian ……………………………………....41
Tableau 7 : les compostions de l’eau de Perrier ………………………………….….42
Tableau 8 : les compositions de l’eau de Contrex ……………………………………44
Tableau 9 : résultas des analyses physico-chimiques des différentes eaux minerals

au Maroc : Oulmès, Sidi Ali et Ain Saiss ……………………………...45
Tableau 10 : Résultas des analyses physico-chimiques des différentes eaux minerals En

France : Evian, Contrex ET Perrier………………………………...46
Tableau 11 : le pH des différentes eaux étudiées……………………………………...47
Tableau 12 : les valeurs de la conductivité dans les eaux étudiées…………………....48
Tableau 13 : la turbidité des différentes eaux étudiées………………………………..49
Tableau 14 : l’indice de permanganate de différentes eaux étudiées……………...…50
Tableau 15 : les valeurs de la dureté totale des différentes eaux étudiées……….…..51
Tableau 16 : les valeurs de la concentration calcique des différentes eaux étudiées..52
Tableau 17 : les valeurs de la dureté magnésienne des différentes eaux étudiées…...53
Tableau 18 : les valeurs de TAC des différentes eaux étudiées……………………....54
Tableau 19 : les valeurs de chlorures de différentes eaux étudiées………………...…55
Tableau 20 : les valeurs de concentration dans les différentes eaux étudiées……..…56
Tableau 21 : les valeurs de nitrates dans les différentes eaux étudiées……………....57
Tableau 22 : les valeurs de sulfates des différentes eaux étudiées………………...….58
Tableau 23 : les valeurs de sulfates des différentes eaux étudiées……………………59
Tableau 24 : les valeurs de ammonium des différentes eaux étudiées………..………60
RAPPORT DE STAGE 3

LISTES DES FIGURES :
Figures 1 : appareil de PH – metre ………………………………………………16
Figures 2 : appareil de mesure du conductivité ………………………………….18
Figures 3 : appareil de mesure du turbidité ………………………………………19
Figures 4 : appareil de spectrophotomètre ……………………………………….29
Figures 5 : les valeurs du pH des différentes eaux étudiées………………………47
Figures 6 : la mesure de la conductivité des différentes eaux étudiées……………48
Figures 7 : les valeurs de la turbidité des eaux étudiées ……………………….….49
Figures 8 : l’indice de permanganate de différentes eaux étudiées……………….50
Figures 9 : les valeurs de TH des différentes eaux étudiées……………………….51
Figures 10 : la dureté calcique des différentes eaux étudiées……………………..52
Figures 11 : la dureté magnésienne des différentes eaux étudiées………………..53
Figures 12 : les valeurs de TAC des différentes eaux étudiées……………………54
Figures 13 : la concentration des chlorures des différentes eaux étudiées……….55
Figures 14 : la concentration de fer dans les différentes eaux étudiées…………..56
Figures 15 : la concentration de nitrate dans les différents eaux étudiées………..57
Figures 16 : la concentration de sulfates dans les différentes eaux étudiées….…58
Figures 17 : la concentration de nitrate dans les différents eaux étudiées………59
Figures 18 : la concentration de l’ammonium dans les différents eaux étudiées...60
RAPPORT DE STAGE 4

LISTES DES ABRÉVIATIONS :
IPM : Institut Pasteur du Maroc .

CFAP : Complexe de Formation Agroalimentaire et Plasturgie .
PH : Potentiel Hydrogéne .
NTU : Nephelometric turbidity unit .
TA : Titre alcalimétrique .
TAC : Titre alcalimétrique complet .
UV : Ultraviolets .
EMO : l’autorisation d’embouteillage et de commercialisation.
OMS : l’organisation mondiale de la santé.
NS : Non spécifié
RAPPORT DE STAGE 5

SOMMAIRE
AVANT PROPOS ………………………………………………………………7
I. Présentation de l’institut Pasteur ………………………………..7

II. But du stage ……………………………………………………..10
INTRODUCTION ……………………………………………………………..11
I) PARTIE THÉORIQUE …………………………………………………..15
LES ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUE D’EAU………………..16
1. LES CARACTERISTIQUES PYSICO-CHIMIQUES………….16

Ø Test du PH ………………………………………………………..16
Ø Temperature ……………………………………………………..17
Ø Conductivité …..........................................................17
Ø Turbidité …………………………………………………………18
2. LES CARACTERISTIQUES CHIMIQUES ………………........19
2-1) Dosage de chlorures ……………………………………………19

2-2) Dosage de silice …………………………………………………21
2-3) Déremination de la dureté ……………………………………..22
Ø Dureté totale de l’eau ……………………………………….22
Ø Determination de la dureté calcique ……………………….23
2-4) Détermination de l’alcalinité …………………………………..24
2-5) Détermination de l’oxydabilité au KMnO4……………………26
2-6) Dosage de Nitrates ………………………………………………27
2-7) Dosage de Nitrites ……………………………………………….29
2-8) Dosage des ions sulfates ………………………………………..30
2-9) Dosage de l’ammonium …………………………………………32
3-10) Dosage de Fer ………………………………………………….32
II ) PARTIE PRATIQUE ……………………………………………………..34
RESULTAT ET INTERPRETATION …………………………..35

CONCLUSION GENERALE ………………………………………61
BIBLIOGRAPHIE ..…………………………………………………62
RAPPORT DE STAGE 6

AVANT PROPOS
Ce rapport est réalisé au sein de l’institut pasteur du Maroc, dans le service

de contrôle de qualité des eaux, ce stage est une expérience très enrichissante qui m’a
permis d’appliquer mes connaissances théoriques et d’apprécier d’autres
d’informations d’ordre pratique.
I. Présentation de l’institut Pasteur du Maroc :
L'IPM est un établissement public, doté de la personnalité civile et de

l'autonomie financière, placé sous la tutelle administrative du ministre chargé de la
santé publique et dont le siège est à Casablanca. Il est régit par les décrets royaux
Décret royal n° 176-66 du 14 rebia I 1387 (23 juin 1967) relatif au Centre des sérums
et vaccins publié au B.O n° : 2852 du 28 juin1967, Page : 706 Modifié par : Décret
Royal N° 687-67 du 26 chaabane 1387 (29 novembre 1967), publié au B.O n° 2875
du 6 décembre 1967, page : 1413
Il est actuellement dirigé par le Professeur Mohammed Hassar depuis le 21 février
2001, Mr Mekki Lalaoui est secrétaire général depuis février 20.
RAPPORT DE STAGE 7

1. L’histoire :
La présence Pasteurienne au Maroc remonte à 1911, date à laquelle une filiale

de L'institut Pasteur de Paris avait été crée à Tanger Rapidement après la signature
de la convention de Fès en 1912. L'institut Pasteur de Tanger s'est trouvé séparé du
Royaume du Maroc sous protectorat français et en décembre 1928 le Dr Edmond
Sergent fut chargé d'étudier la création d'un nouvel Institut Pasteur. Le 15 novembre
1929 fut décidé la création de L'institut Pasteur du Maroc à Casablanca,sur
l'initiative du Dr Emile Roux, à l'époque directeur de L'institut Pasteur à Paris et de
Mr. Lucien Saint, Résident Général de La république Française au Maroc.Et ce n'est
qu'en 1967 que les deux Instituts Pasteur, celui de Tanger et celui de Casablanca,
furent réunis pour constituer L'institut Pasteur du Maroc par Décret (N-176-66 du 14
Raia I 1387/23 Juin 1967).
2. Expertise:
• Sécurité Alimentaire et Environnement
Le pôle Expertise, qui réunit 50 personnes, contribue par ses compétences en

développement analytique à une meilleure maîtrise de la qualité et de l’hygiène des
aliments et de leurs procédés de fabrication, de l’agro-industrie aux métiers de
bouche.
Les différents laboratoires concentrent leurs travaux sur les dangers

microbiologiques et physico-chimiques présents dans les aliments ou liés aux
conditions de production et de préparation des denrées .
Ils développent des connaissances sur l’identification des dangers présents dans les
aliments:
• ils développent des méthodes pour les détecter, les caractériser et les
quantifier.
• ils analysent leur cause d’apparition et leurs facteurs de développement.
• ils contribuent à l’évaluation des risques qui leur sont associés.
RAPPORT DE STAGE 8

TRAITEMENT DES ÉCHANTILLONS :
Secretariat :
1 Vérification de l’existence du bon
Réception des de commande
échantillons 2 Vérification de l’échantillon
mentionné
a : vérification des paramètres à
analyser
3 vérification de la conformité de
l’échantillon N
Secrétariat : "FIQ 5.7.2.001"
Enregistrement n
(1) 4 Registre de réception
5 Date de réception
6 Service demandeur
7 Paramètre demandés
8 Remarque (lieu, délais…)
9 Affectation d’un N de contrôle
10 Transcrire les renseignements sur
Secrétariat : Paillasse ≪ !"# 5.9.2 001≫
Dispatching 11 Dispatching par laboratoire
Service de chimie
et de toxicologie :
12:Transcrire le renseignement qui
Enregistrement
(2) sont sur la fiche de paillasse sur
l’échantillon et dans le register des
résultats .
13 Enregistrer les résultats sur la

Analyses du SCT :
fiche de paillasse≪FIQ 5 .9.2 001≫
14 Technique d’analyse
15: Calculer et transcrire les résultats
Exécution de sur le registre des résultat .
l’analyse 16 validations des résultats
Responsable du SCT : 17 Transmettre les résultats au

secrétariat
18 signature du responsable
Vérification et ;
validation de 19 Classement et archivage du double
résultats des résultats
RAPPORT DE STAGE 9

II. But de stage :
Pour l’amélioration de notre système pédagogique, nécessairement on doit par
l’évaluation de toutes les actions d’enseignement entreprise.
Mon stage au sein de laboratoire de contrôle de qualité des eaux et d’aliments

dans l’institut Pasteur est une expérience très enrichissante qui m’a permis
d’appliquer mes connaissances théoriques et d’apprécier d’autres d’informations
d’ordre pratique.
Il est évident que ce qu’est demande nom seulement l’évaluation du cour,

mais l’amélioration de notre situation dans le domaine socioéconomique, d’où la
nécessité d’un tel stage pour compléter mon cursus d’études universitaire
RAPPORT DE STAGE 10

INTRODUCTION
1 - Définition de l’eau :
L’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les
organismes vivants connus. C'est le milieu de vie de la plupart des êtres vivants. Elle se
trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des propriétés
uniques : c’est notamment un solvant efficace pour beaucoup de corps solides trouvés sur
Terre — l’eau est quelquefois désignée sous le nom de « solvant universel ».
2 - La composition chimique de l’eau :
La formule chimique de la molécule d'eau est H2O. Le volume d'hydrogène étant le

double de celui d'oxygène : la molécule est composée de deux atomes d'hydrogène et d'un
atome d'oxygène. Dans la molécule H2O, chaque atome d'hydrogène est lié à l'atome
d'oxygène par une liaison dite covalente, c’est-à-dire qu'une paire d'électrons est mise en
commun, ce qui confère une très grande stabilité à la molécule.
3 – L’eau une source de vie :
L’eau est vitale ; elle est indispensable notre organisme pour assimiler les aliments et
éliminer les déchets. Elle contribue également à une meilleure hydratation de la peau et
participe de la sorte à prévenir le vieillissement cutané.
La vie humaine tient à deux éléments : l’air et l’eau. Le corps ne supporte pas
l’absence de l’eau plus de deux jours. Dés que l’organisme perd de 15% de son eau il se
trouve en danger de mort. Le corps adulte contient en moyenne 40 litres d’eau qui aide
l’organisme à éliminer. à récupérer, à s’équilibrer à assimiler ; Né dans l’eau l’homme y
puisse un bien être quotidien.
4 - Les différents types d’eau :
Il existe quatre grands types d’eau :
• L’eau du robinet : elle est rendue potable en France par des traitements
spécifiques. Sa minéralité est très faible (quantité de minéraux). Une eau potable est
normalement par définition sans aucun danger pour la santé humaine. Cependant
des procédés de traitement de l’eau voir de purification de l’eau sont de plus en plus
régulier.
• L’eau de source : elle nécessite une autorisation préfectorale pour être mise en
bouteille. L’eau de source est une eau souterraine naturelle potable .
RAPPORT DE STAGE 11

• L’eau minérale : potable naturellement elle diffère des eaux de sources par une
minéralité obligatoirement constante. Elle est soumise à une réglementation très
stricte.
• L’eau gazeuse : On ajoute un gaz carbonique ou un autre gaz naturel pour obtenir
des bulles agréables au goût. Il est important de noter que les minéraux sont
importants pour la santé !
5 – Les eaux minerals :
Eau minérale naturelle est une appellation francophone qui désigne une catégorie
d'eau vendue en bouteille. Elle est définie par un certain nombre de caractéristiques selon
les réglementations. De manière générale une eau minérale naturelle doit avoir une origine
souterraine ou géologique et une composition chimique stable, et ne doit subir aucun
traitement chimique. En France, l'exploitation et le conditionnement d'une source d'eau
minérale nécessitent des autorisations administratives spécifiques.
En France ou en Tunisie, elle se caractérise en plus d'une origine souterraine, par des
qualités thérapeutiques, qui doivent être reconnues par l'Académie de Médecine. En Suisse
cette qualité n'est pas obligatoire. La teneur en minéraux, à elle seule, ne définit pas une eau
minérale.
Les eaux minérales naturelles font l'objet d'une exploitation sous forme de cures
thermales mais surtout sous forme d'eaux vendues en bouteille.
v La différence entre une eau de source et une eau minérale est

la suivante :
l’eau de source est potable d’elle-même selon les critères de potabilité exigés pour
l’eau du robinet sans nécessité de traitement. C’est une eau d’origine souterraine, potable à
l’état naturel, protégée par un périmètre de protection strictement délimité et défini. Elle
n’est pas traitée, ni filtrée ni chlorée. Elle ne possède aucune propriété thérapeutique
particulière.
l’eau minérale est également une eau de source qui ne subit aucun traitement lors de
son conditionnement, de son embouteillage. Chaque eau minérale contient des minéraux
dans des quantités toujours identiques : selon leur minéralisation et leur composition
chimique, les eaux minérales sont très faiblement, faiblement ou fortement minéralisées.
L’eau minérale se caractérise par des propriétés thérapeutiques, des vertus bienfaisantes
pour la santé.
RAPPORT DE STAGE 12

v Les points communs aux eaux de source et aux eaux minérales:
Elles sont toutes deux des eaux d’origine naturelle, protégées contre la pollution et
aptes à la consummation.
Elles ne subissent aucun traitement, c’est interdit par la loi. Cette absence de traitement
avant leur mise en bouteille les différencie de l’eau du robinet qui a toujours été traitée.
Les caractéristiques de chaque eau, eau du robinet, eau de source et eau minérale se
complètent : toutes ces eaux peuvent être bues en alternance pour apporter chaque jour à
notre corps les 1,5l de liquides obligatoires.
v Les types d'eau minérale :
Les eaux minérales présentent souvent des teneurs en magnésium importantes et des
teneurs en nitrates généralement faibles. Leur dureté en calcium est très variable, leur
intérêt provient de la présence de substances plus rares comme le fluor ou des oligo-
éléments.
Les eaux minérales peuvent être classées selon leurs teneurs en minéraux :
• les eaux très peu minéralisées,

• les eaux sulfatées calciques,
• les eaux bicarbonatées sodiques
Les eaux minérales naturelles se caractérisent donc:
• par la notion de gisement hydro minéral (nappe phréatique profonde et protégée

par la nature des couches géologiques environnantes).
• par une stabilité de leur composition minérale.
• par leur pureté originelle : elles ne peuvent pas contenir de composés d'origine
anthropique (liées aux activités de l'homme).
• elles ne subissent aucun traitement chimique de désinfection.
•
v Eaux minérales du Maroc :
Les eaux portant le label "eau minérale naturelle"

Parmi les eaux minérales naturellement gazeuses
ü Oulmès prélevée à Lalla Haya (Tarmilate, Région de Khemisset) par les des Eaux
Minérales d'Oulmès, filiale de Holmarcom.
RAPPORT DE STAGE 13

ü Parmi les eaux minérales naturelles plates.
ü Sidi Ali prélevée à "Moulay Ali Cherif" (Bassin Tarmilate, Région de Khemisset)
par les des Eaux Minérales d'Oulmès, filiale de Holmarcom.
ü Sidi Harazem prélevée à "Sidi Harazem" (Région de Fès) par Sotherma, filiale de
Brasseries du Maroc.
ü Aïn Saiss prélevée à "Aïn Saiss" (Région de l'Atlas) par de Danone-Sotherma,
filiale des Brasseries du Maroc.
ü Dans la catégorie eaux de source naturelles.
ü Aïn Atlas prélevée à "Hammou Aguemguem"(Région du Moyen Atlas, Oulmes) par
les des Eaux Minérales d'Oulmès, Holmarcom.
ü Aïn Soltane prélevée à "Aïn Soltane" (Région du moyen Atlas, dans la province de
Sefrou, Région de Fès Boulmane) par Al Karama-Ynna Holding.
ü Chaouen prélevée à "Aïn Sahel Kharrouba" (50Km de Tétouan)par Water Mineral
Chefchaouen.
ü Aïn Ifrane prélevée à "Ben Smim" dans la région d'Ifrane par Brasseries du Maroc.
ü Les eaux de table traitées et minéralisées sont:
ü Bahia traitée et embouteillée par les des Eaux Minérales d'Oulmès, Holmarcom.
ü Bonaqua traitée et embouteillée par Sotherma, filiale des Brasseries du Maroc
ü Ciel traitée et embouteillée par Brasseries du Maroc.
"Aïn" signifiant "source" en langue arabe littéraire.
L’eau utilisée pour la production d’eau destinée à la consommation humaine

contient un nombre de composants à éliminer totalement ou partiellement : matières en
suspension, matières organiques, micropolluants organiques et/ou minéraux, micro-
organismes (bactéries, virus…). Mais elle contient aussi des éléments bénéfiques pour la
santé : calcium, magnésium, sels minéraux. Il est donc nécessaire de caractériser
précisément sa composition afin de connaître les paramètres à corriger, et pouvoir la traiter
correctement. Les traitements visent, non seulement à éliminer les composants indésirables,
mais aussi à améliorer les qualités organoleptiques de l’eau, pour cela l’eau fait l’objet de
nombreux contrôles physico-chimique .
Le but de l’analyse des paramètres physico-chimiques est de déterminer les limites

de qualité, qui fixent la qualité supérieure à ne pas dépasser, afin de ne pas nuire à la santé
du public et assurer un confort pour les usagers.
Afin de déterminer ces paramètres, nous avons effectué des analyses physico-
chimiques sur différents types d’eaux minerals.
RAPPORT DE STAGE 14

I. P ARTIE THEORIQUE :
RAPPORT DE STAGE 15

Les analyses physico-chimique font appel à des technique d’analyses très variées
fondées sur les propriétés intrinsèques des molécules ou des atomes rechercher
(spectrophotométrie, chromatographie…), ou encore sur leur aptitude à réagir avec des
réactifs particulaires (dosages complexométriques ou d’oxydoréductions…).
1 - LES CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES :

Ø Test du PH :
Le pH (potentiel Hydrogène) mesure la concentration en ions H+ de l'eau. Il traduit

ainsi la balance entre acide et base sur une échelle de 0 à 14, 7 étant le pH de neutralité. Ce
paramètre caractérise un grand nombre d'équilibre physico-chimique et dépend de facteurs
multiples, dont l'origine de l'eau.
Le pH doit être impérativement mesuré sur le terrain à l'aide d'un pH-mètre ou par
colorimétrie.
Tableau 1 : classification des eaux d'après leur pH.
pH < 5 Acidité forte => présence d'acides minéraux ou

organiques dans les eaux naturelles
pH = 7 pH neutre
7 < pH < 8 Neutralité approchée => majorité des eaux de surface
5,5 < pH < 8 Majorité des eaux souterraines
pH = 8 Alcalinité forte, évaporation intense
Appareil :
Figures 1 : appareil de PH – metre.
RAPPORT DE STAGE 16

Ø Temperature :
La température de l'eau est un paramètre de confort pour les usagers. Elle permet
également de corriger les paramètres d'analyse dont les valeurs sont liées à la température
(conductivité notamment). De plus, en mettant en évidence des contrastes de température
de l'eau sur un milieu, il est possible d'obtenir des indications sur l'origine et l'écoulement
de l'eau.
La température doit être mesurée in situ. Les appareils de mesure de la conductivité

ou du pH possèdent généralement un thermomètre integer.
Ø Conductivité :
Objectif :
Mesurer la conductivité électrique de l’eau, c'est-à-dire sa capacité à transporter

le courant électrique, soit sur le terrain, soit au laboratoire sur des échantillons d’eau
prélevés sur le terrain.
Principe :
La conductivité électrique d’une dépend des substances dissoutes qu’elle

contient, sa mesure permet d’évaluer la quantité totale de solides dissous dans l’eau.
Il correspond à la conductance d’une colonne d’eau comprise entre deux électrodes
métalliques de 1cm2 de surface et séparées l’une de l’autre de 1cm , l’unité en micro
siemens par centimètre ( us/cm).
§ 50 à 400 → qualité excellente.

§ 400 à 750 → bonne qualité.
§ 750 à 1500 → qualité médiocre mais eau utilisable.
§ A 1500 → minéralisation excessive.
Car la conductivité traduit la minéralisation totale de l’eau.
RAPPORT DE STAGE 17

Mesures :
Calibrer l’appareil avant la sortie sue le terrain en suivant les instructions du

constructeur.
• Verser un échantillon de l’eau à tester dans un récipient adéquat.
• Plonger l’électrode dans l’échantillon d’eau, lire la valeur de la
conductivité lorsque la valeur affichée est stable.
• Faire plusieurs mesures sur des échantillons différents du même site en
rinçant la sonde à l’eau distillée après chaque mesure.
Appareil :
Figures 2 : appareil de mesure du conductivité .
Ø Turbidité :
La mesure de la turbidité permet de préciser les informations visuelles sur l'eau.

La turbidité traduit la présence de particules en suspension dans l'eau (débris
organiques, argiles, organismes microscopiques…). Les désagréments causés par une
turbidité auprès des usagers sont relatifs car certaines populations sont habituées à
consommer une eau plus ou moins trouble et n'apprécient pas les qualités d'une eau
très claire. Cependant une turbidité forte peut permettre à des micro-organismes de se
fixer sur des particules en suspension. La turbidité se mesure en NTU sur le terrain à
l'aide d'un turbidimètre .
RAPPORT DE STAGE 18

Tableau 2 : classes de turbidité usuelles (NTU, nephelometric turbidity unit)
NTU < 5 Eau claire

5 < NTU < 30 Eau légèrement trouble
NTU > 50 Eau trouble
La plupart des eaux de surface en Afrique atteignent ce niveau de
NTU
turbidité
Appareil :
Figures 3 : appareil de mesure du turbidité .
2 - LES CARACTERES CHIMIQUE :

Ø 2-1) DOSAGE DE CHLORURES :
Les chlorures sont présents en grande quantité dans l’eau de mer (+ 19g/l), leur
concentration dans l’eau de pluie est de 3mg/l. La teneur en chlorure d’une eau dépend
de l’origine de l’eau et de la nature du terrain qu’elle traverse.
• La concentration maximale admissible des chlorures dans les eaux destinées à

la consommation humaine : 200mg/l
• Le seuil gustatif : à partir de 200mg/l environ
• Concentration supérieure à 200mg/l : eaux laxatives et éventuellement
dangereuses pour les patients atteints de maladies cardiovasculaires ou rénale.
RAPPORT DE STAGE 19

Principe :
Dosage des ions chlorures avec du nitrate d'argent en présence de chromate de

potassium. En présence de nitrate d'argent, les ions Cl- sont mobilisés pour former du
chlorure d'argent.
‘
Ag+ + Cl- AgCl (Précipité blanc)
Lorsque tous les ions chlorures ont précipité sous forme d' AgCl, le nitrate
d'argent réagit avec le chromate de potassium et un précipité rouge brique apparaît.
2Ag+ +CrO42- Ag2CrO4
(Précipité rouge brique)
Réactifs :
Pour la préparation des réactifs, n'utiliser que de l'eau d.éminéralisée (conductivité

inférieure ou égale à 2 µS/cm). Les matières premières doivent être de qualité
analytique.
• Nitrate d'argent N/25 .

• Chromate de potassium à 100 g/l .
• Chlorure doit être <750 mg/l dans l’eau potable.
Mode opératoire :
Prendre 100 ml d’un échantillon d'eau, ajouter 1 ml de chromate de potassium : le

mélange se colore en jaune.
La solution est dosée par une solution de nitrate d'argent (AgNo3) N/25 ; le nitrate
d'argent précipite les chlorures alcalins et alcalino-terreux sous forme de chlorure d'argent.
La fin de la réaction est repérée par l'apparition de la teinte rouge brique du

chromate d'argent.
RAPPORT DE STAGE 20

Expression des résultats :
La concentration des Chlorures est obtenue à l’aide de la formule suivante :
[Cl-] = (V - b) x 1000 x 0, 0282 x 35, 5 (mg/l)

vxK
V: volume titrer d’AgNO3
b : volume d’AgNO3 utilisé dans le cas de l’essai à blanc .
v : volume de prise d’essai ( 100 ml ) .
K : Facteur de dilution.
Ø 2-2) DOSAGE DE LA SILICE :
La silice est la forme naturelle du dioxyde de silicium (SiO2) qui entre dans la
composition de nombreux minéraux.
Principe :
Les ions silicates donne avec le molybdate d'ammonium à pH 1,2 donne une
coloration jaune due à la formation d'acide silico-molybdique de coloration jeune.
Par comparaison de L’intensité de la coloration avec un témoin titre par le
chromate de potassium on détermine la quantité d’ions silicates SiO22- dans notre
échantillon.
Réactifs :
• Molybdate d’Ammonium .
• Acide Chlorhydrique dilué (1/2) .
• Solution de Chromate de Potassium (6,3 g/l) .
RAPPORT DE STAGE 21

Mode opératoire :
On prend deux béchers dans les quelle on verse respectivement 100 ml et 102 ml
d’eau à analyser.
C A 100 ml de l’échantillon on ajoute 0,5 g de molybdate d’ammonium et 2 ml

d’HCl (0,5N), le mélange est agiter jusqu’au développement d’une coloration jaune.
C A 102 ml d’échantillon à analyser on fait un titrage avec le Chromate de

Potassium jusqu’à l’obtention de la même coloration que celle obtenue dans le premier cas.
Teneur en silice (mg/l) = V x 10
V : volume de la solution de Chromate de Potassium ajouté (en ml)
Ø 2-3) Détermination de la dureté :
v DURETE TOTALE DE L’EAU:
Teneur en calcium et magnésium, s'opposant à la formation de mousse avec le

savon et permettant le dépôt de sels insolubles et incrustants (tartres ou incrustations).
Principe :
Titrage molaire des ions calcium et magnésium avec une solution de sel disodique
de l’acide EDTA à pH=10. L’indicateur coloré est le NET (Noir d’EriochromeT), qui
donne une couleur rouge foncée ou violette en présence des ions calcium et magnésium.
RAPPORT DE STAGE 22

Mode opératoire :
A 50 ml d’échantillon on ajoute 4 ml de la solution tampon pH= 10 ( solution de

NH4Cl ), en présence de l’indicateur coloré la solution doit se colorer en rouge foncé ou
violet, le titrage se fait avec l’EDTA 0,01 N, le virage est atteint par la couleur Bleu royale.
Si le volume de l’EDTA est supérieur à 20 ml il faut faire une dilution au 1/10 pour
l’échantillon.
C1 x V1= C2 x V2
C1 (Ca2+, Mg2+) = C2 x V2 x 1000 (mmol/ l)
V1
V2 : Volume de l’E.D.T.A utilisé pour le titrage (0,01mol/l).

C2 : Concentration de l’EDTA (mol/l).
V1 : Volume de la prise d’essai (100 ml).
Avec : 1meq/l=5°f
Donc : Dureté Totale = C1= V2 EDTA x 0,2 x 2 méq/l
v DETERMINATION DE LA DURETE CALCIQUE :
Principe :
On souhaite doser les ions calcium seulement. On va se placer à pH=13 par ajout de
la soude. A ce pH, les ions magnésium ont précipité sous forme d’hydroxyde de
magnésium. Il ne reste alors que les ions calcium qui sont dosé par l’EDTA en présence de
l’indicateur coloré le Calcone.
RAPPORT DE STAGE 23

Réactifs :
• Hydroxyde de Sodium C (NaOH) ≈ 2 mol/l .

• EDTA C (Na2EDTA) = 0,01 mol/l .
• Indicateur coloré NET .
Mode opératoire :
Prendre 100 ml d’échantillon, introduire 5 ml d’une solution d’hydroxyde de sodium

(NaOH) et ajouter une pointe de spatule d’indicateur coloré Calcone carboxylique la
solution doit se colorer en violet, le titrage se fait avec l’E.D.T.A (0,01 N), la fin de la
réaction est repérée par l'apparition de la couleur Bleu.
C1 (Ca2+) x V1 = C2 EDTA x V2 EDTA (mol/l)

C1 ( Ca2+) = C2 EDTA x V2 EDTA x 1000 (mmol/l )
V1
Donc : La Dureté Calcique = V2 EDTA x 0,2 x 40,08
ü Remarque:
¯ La Dureté Magnésienne (mg/l)= VDT (mmol/l) – VDC (mmol/l) x 24,30

g/mol .
Ø 2_4) Détermination de l’alcalinité :
L'alcalinité de l’eau se définit comme étant sa capacité à neutraliser un acide.

L'alcalinité de l'eau naturelle est liée principalement aux carbonates, aux bicarbonates et
aux hydroxydes. Les borates, les silicates, les phosphates et certaines formes de matière
organique contribuent légèrement à son alcalinité. Le point d’équivalence étant déterminé
par d’indicateur coloré.
Cette méthode de titrage est basée sur la diminution du pH qui existe entre les
réactifs et les produits de réaction lors de la détermination de l'alcalinité.
RAPPORT DE STAGE 24

Principe :
L'alcalinité d'un échantillon est déterminée par un titrage avec une solution d'acide
chlorhydrique.
CO32- + H HCO3-
HCO3- + H+ H2CO3
Au fur et à mesure du titrage, le pH diminue légèrement. Lorsque l’échantillon

contient des carbonates, un premier point d’équivalence peut être observé aux environ de
pH 8,3. Ce point correspond à la transformation des ions carbonates et bicarbonates.
Cependant, l’alcalinité est mesurée au deuxième point d’équivalence, celui correspondant à
la transformation du bicarbonate en acide carbonique. Ce point d’équivalence se trouve aux
environ de pH 4,5.
• TA : titre alcalimétrique permet la mesure de la teneur en Hydroxyde et en
Carbonates.
• TAC : titre alcalimétrique complet la mesure de la somme des alcalins
libres (OH-), Carbonates et Bicarbonates.
Mode opératoire :
Détermination de TA : A 100 ml d’eau à analyser on ajoute quelques gouttes de

l’indicateur coloré Phénophtaléine et on titre la solution avec HCl (0,1 N) jusqu’à
l’obtention d’une coloration rose.
Détermination de TAC : A 100 ml d’eau à analyser on ajoute quelques gouttes de

Méthyle Orange (ou Rouge de Méthyle), titrer avec HCl (0,1 N), le virage se fait du jaune
au rose.
RAPPORT DE STAGE 25

TA= TAC= V x N x 1000/v (mmol/l)
V : volume de titrage (HCl) .

N : normalité de HCl (0,1 N) .
v : volume de la prise d’essai.
Le résultat est exprimé en degré français (°F).
ü Remarque:
¯1 méq/l= 5 °F
TA & TAC < 50
Ø 2_5) Détermination de l’oxydabilité au KMnO4 :
L’indice permanganate d’une eau correspond à la quantité d’oxygène , exprimée

en Milligramme par litre , cede par l’ion permanganate ( MnO4- ) et consommé par la
matiére oxydable contenue dans un litre d’eau , dans les condition définies par la présente
norms .
Principe :
Oxydation par excès de KMnO4 en milieu acide et à l’ébullition (10min) des

matières oxydables contenues dans l’échantillon, réduction du KMnO4 par l’oxalate de
sodium et titrage en retour de l’excès d’oxalate de sodium par le permanganate de
potassium.
Mode opératoire :
Transférer la prise d’essai de 100ml de l’échantillon dans une fiole d’erlenmeyer de

250 ml, ajouter 2 ml d’H2SO4 et porter à ébullition douce, ajouter 10ml de la solution de
KMnO4 (N/100) et laisser à ébullition pendant 10mn, ajouter 10ml d’oxalate de sodium
(N/100) et attendre la décoloration, titrer après décoloration pendant que la solution est
encore chaude avec de KMnO4 (N/100) jusqu’à apparition de coloration rose persistante.
RAPPORT DE STAGE 26

Ø Essai à blanc : Effectuer un essai à blanc dans les mêmes Conditions en remplaçant la
prise d’essai avec de l’eau distillée, conserver la solution obtenue pour l’essai témoin.
Ø Essai témoin : Ajouter 10 ml d’oxalate de sodium 0,01N à la solution titrée puis
chauffer si nécessaire et titrer avec KmnO4 0,01 N jusqu’à l’apparition d’une coloration
rose.
L’indice de permanganate (I) de l’eau correspond la qualité d’ oxygéne exprimée

en (mg/l ) cede par l’ion permanganate (MnO4) et consommé par la matière oxydable
contenue dans un litre d’eau . Il est donné par l’ expression suivante :
I= 8 x (V1 + Va - Vb) - 8
b
V1 : Volume en ml de KMnO4 ajouté dans l’échantillon (10 ml) .

Va : Volume en ml de KMnO4 utilisé pour le titrage de la prise d’essai de l’échantillon.
Vb : Volume en ml de la solution de KMnO4 utilisé pour le titrage de l’essai à blanc.
b : Volume en ml de KMnO4 pour le titrage de l’essai témoin.
Ø 2-6) DOSAGE DES NITRATES :
Les nitrates sont des composés chimiques faits d’azote et d’oxygène. On les
trouve à l’état naturel dans certains légumes, dans les viandes en conserve et dans le sol. Il
y en a aussi les engrais commerciaux et les déjections animales. Les nitrates sont
nécessaires à la croissance des végétaux mais leur présence excessive dans le sol peut
contaminer les sources d’alimentation en eau et soulever des préoccupations pour la santé.
RAPPORT DE STAGE 27

Principe :
Mesurage spectrométrique du composé jaune de la réaction des nitrates avec

l’acide sulfosalicylique (formé par addition à l’échantillon de salicylate de sodium et
d’acide sulfurique).
Réactifs :
• Solution de salicylate de sodium à 0,5% à renouveler chaque jour.

• Acide sulfurique concentré (d=1,8%).
• Solution d’hydroxyde de sodium et de tartrate double de sodium et de
potassium :
Hydroxyde de sodium: 400g .
Tartrate double de sodium et de potassium : 60g
Eau distillée qsp 1000cc.
• Solution mère étalon d’azote nitrique à 0,1g/l.
Nitrate de potassium anhydre 0,722g.
Eau distillée qsp 1000cc.
Chloroforme (pour conserver) 1ml.
• Solution fille étalon à 0,005g/l.
• 50ml de la solution mère à 0.1g/l puis compléter à 1000ml avec de l’eau
distillée.
Mode opératoire :
A 10 ml d’eau à analyser, on ajoute 1ml de salicylate de sodium, évaporer la

mélange à sec dans une étuve entre 75°C et 80°C, après refroidissement on ajoute 2ml de
l’acide sulfurique concentré (H2SO4). Le mélange est laissé au repos pendant 10 min, on
ajoute par la suite 15 ml d’eau distillée et 15 ml de solution tartrate double de sodium et
potassium.
Verser le mélange dans une fiole jaugé de 50 ml et Compléter jusqu’à 50ml avec
de l’eau distillée et lire par la suite au spectrophotomètre UV à une longueur d’onde de 415
nm.
RAPPORT DE STAGE 28

Appareillage :
Spectrophotomètre : type UV 160A .
Figures 4 : appareil de spectrophotomètre .
La concentration en nitrate en mg/l dans l’échantillon est donnée par :
[NO3-] mg/l= Valeur lue. 4,43
Ø 2-7) Dosage des nitrites NO2- :
Les nitrites sont les sels de l'acide nitreux. L'acide nitreux est un acide
instable de formule HNO2. La formule de l'ion nitrite est NO2- .
Principe :
Le principe du dosage est basé sur la réaction de Griess (diazotation d'une

amine primaire aromatique en présence d'un nitrite en milieu acide puis copulation avec
une autre amine aromatique):
1- Action du nitrite (NO2-)sur la sulfanilamide en milieu acide et formation

d'un sel de diazonium.
2- Réaction du sel de diazonium sur le N-(1-Naphtyl)éthylènediamine
(NED) en milieu chlorhydrique (pH<2).
RAPPORT DE STAGE 29

Le composé final est rose et peut donner lieu à un dosage colorimétrique.
Réactifs :
• Solution de sulfanilamide :
Dissoudre 1g de sulfanilamide et compléter à 100ml avec l’acide chloridrique10%.
• Solution de dichlorydrate N-1-naphtyléthylène diamine 0,1% .

• Solution mère étalon d’azote nitreux à 100mg/l :
0,4928g de nitrite de sodium compléter 1000ml avec l’eau distillée.
Ø N.B : Sécher le nitrite de sodium une heure à l’étuve 105°C avant de faire
la pesé.
• Solution fille étalon d’azote nitreux à 1mg/l.
Effectuer une dilution de 1/100 de la solution (à préparer à chaque fois).
Mode opératoire :
Prendre 50 ml de l’échantillon à analysée, ajouter 1 ml de la solution de

sulfanilamide, agiter rigoureusement et attendre 10 min.
Ajouter 1 ml de N-1 naphtyléthylènediamine, laisser le mélange au repos pendant

30 min et lire les résultats à l’aide de l’appareil de spectrophotomètre UV à une longueur
d’onde de 543 nm.
Appareillage :
Spectrophotomètre : type UV 160A.
Ø 2-8) DOSAGE DES IONS SULFATES :
Le sulfate est le sel de l'acide sulfurique H2SO4. La formule de l'ion sulfate est
2-
SO4 .
RAPPORT DE STAGE 30

Principe :
Précipitation des ions sulfates en présence de Chlorure de Baryum en milieu

Chlorhydrique à l’état de Sulfate de Baryum. Stabilisation du précipité à l’aide d’un agent
stabilisant.
Mesurage néphélométrie de la solution d’essai à une longueur d’onde de 650 nm.

Détermination de la concentration à l’aide d’une courbe d’étalonnage.
Ba2+ (aqueux) + SO42- (aqueux) BaSO4 (solide)
Réactifs :
• Réactif à l’HCl :
Mélanger 50 ml de Glycérol avec une solution contenant :
Ø 30 ml de HCl concentré .
Ø 300 ml d’eau distillée .
Ø 100 ml d’Ethanol absolu à 95 % .
Ø 75 g de Chlorure de Sodium (NaCl) .
• Chlorure de Baryum (BaCl 2) .
• Solution étalon de Sulfate de Sodium anhydre (0,1 g/l de SO42-) .
Mode opératoire :
A 50 ml d’eau à analyser ajouter 1 ml du réactif à l’HCl 10% et 5ml de chlorure de

baryum, agiter exactement 1 min et laisser reposé 15min. Remplir la cellule du
spectrophotomètre (la cuve) et mesurer la concentration.
Déduire la valeur lue lors de la mesure, à partir de la courbe d’étalonnage, la

concentration en ions sulfates dans l’échantillon est exprimé en mg/l, en tenant compte de
toute dilution éventuelle lors de la mesure.
RAPPORT DE STAGE 31

Ø 2-9) Dosage de l’ammonium :
L'ion ammonium (de formule NH4+) est un ion polyatomique de charge électrique
positive (c'est donc plus précisément un cation polyatomique).
Il est obtenu par protonation de l'ammoniac (NH3) ; il est parfois présenté comme
une molécule d'ammoniac ionisée.
Il est présent dans de nombreux produits nettoyants et désinfectants.
Principe :
En milieu alcalin (10.8 <pH <11.4) l’ammoniaque réagit avec l’hypochlorite

(OHCl) et donne le monochloramine qui forme avec du phénol en présence de
nitroprussiate et un excès d’hypochlorite du bleu d’indophénol susceptible d’un dosage
colorimétrique à une longueur d’onde de 630 nm Cette méthode est applicable
pour des concentrations en ammonium supérieur à 2µg/L Les échantillons

contenant plus de 1500 µg/L doivent être diluée avant l’analyse.
Réactifs :
• Solution alcaline comlexante et chlorée .

• Solution de phenol de nitroprussiate.
• Solution mère d’azote ammoniacal à 100 mg/l de NH4+ .
• Solution etalon à 10 mg/l de NH4+ .
Mode opératoire :
A la prise d’essai de 20 ml ajouter 1 ml d’alcaline complexante et chlorée, 1 ml du

phénol de nitroprussiate, agiter le mélange, laisser repose la preparation à l’obscurité
pendant 6 heurs et lire les résultats à l’aide du spectrophotomètre UV.
Ø 2-10) DOSAGE DE FER :
Le fer est un élément chimique, de symbole Fe et de numéro atomique 26. C'est le

métal de transition et le matériau ferromagnétique le plus courant dans la vie quotidienne,
sous forme pure ou d'alliages.
RAPPORT DE STAGE 32

Principe :
Le Fer peut se trouver dans l’eau sous différentes formes, on peut théoriquement
distinguer :
*Fer en suspension (la forme Fe III)

Fer total
*Fer (la forme Fe III)
*Fer dissous
*Fer (la forme Fe II)
La phénanthroline ne réagit qu’avec le Fer II , la détermination du Fer dissous II & III ne

peut être réaliser qu’après réduction du Fer III, on a formation d’un complexe rouge orange
en milieu tamponné, on mesure ensuite l’absorbance du complexe par spectrométrie.
Réactifs :
• Solution d’acétate d’ammonium – acide acétique .

• Chlorhdrate d’hydroxylamine à 100 g.L- 1 .
• Solution de phénanthroline-1.10 .
Mode opératoire :
La prise d’essai est de 50ml à laquelle on ajoute 2 ml d’acétate d’ammonium

d’acide acétique, 1ml de chlorhydrate d’hydroxylamine et 2ml de phénanthroline, ajuster à
100 ml avec de l’eau désionisée. Conserver à l’obscurité pendant 15 min et lire par la suite
l’absorbance à une longueur d’onde de 510 nm.
A partir de la courbe d’étalonnage et en tenant compte de l’absorbance de

l’échantillon, déterminer la concentration en fer sous la forme dosée de l’échantillon en mg
de fer par litre.
RAPPORT DE STAGE 33

I. P ARTIE P RATIQUE :
RAPPORT DE STAGE 34

Les eaux étudiées sont :
§ Les eaux minerales marocaines :
1- Sidi Ali :
Sidi Ali est une eau minérale naturelle. la source Moulay Ali Chérif a été
découverte en 1972 située dans la province de Khémissat et en 1977 le ministère de
la santé la reconnue en tant qu’eau minérale naturelle et a octroyé aux EMO
l’autorisation d’embouteillage et de commercialisation.
Recommandé par les médecins : elle convient à la préparation des biberons des
femmes enceintes et des personnes âgées. Parfaitement adaptée à la préparation des
biberons : elle dissout très bien dans les laits en poudre et sa faible minéralité évite la
surcharge rénale.
RAPPORT DE STAGE 35

Ø Propriétés et composition analytique de l’eau de Sidi
Ali :
Tableau 3 : les compostions de l’eau de sidi Ali .
Éléments Proportion en (mg/l)
12,02
2+
Calcium (Ca )
8,70
Magnésium (Mg2+)
Chlorures (Cl-) 14,20
Sodium (Na+) 25,5
Potassium (K+) 2,8
Sulfates (SO42-) 41,7
Bicarbonates (HCO3-) 103,7
Nitrates (NO3-) 0,1
3- Oulmès :
Oulmès est une eau minérale gazeuse naturelle : elle jaillit de la source
Lalla Haya située dans le grand Atlas avec du gaz sui provient naturellement de
l’écorce terrestre. C’est une eau gazeuse naturelle sa teneure en CO2 provient
naturellement de cette source avec une constance depuis l’année 1934 sa richesse
en minéraux, et son gout salé lui confèrent un profit sensoriel unique recherche
par l’ensemble de ses consommation fidèles. Elle convient pour : Faciliter la
digestion grâce à sa teneure en bicarbonates, la croissance et le développement
musculaire grâce au magnésium, aussi elle facilite le développement des os et du
squelette grâce à sa teneure en calcium.
RAPPORT DE STAGE 36

Ø Propriétés et composition analytique de l’eau
d’Oulmès:
Tableau 4 : les compositions de l’eau d’Oulmès .
Calcium (Ca2+) 148,84
Magnésium (Mg2+) 48,60
Chlorures (Cl-) 280
Sodium (Na+) 224
Potassium (K+) 26
Bicarbonates (HCO3-) 890
Nitrates (NO3-) 2.83
RAPPORT DE STAGE 37

4- Aïn Saïss :
Début avril 2002, SOTHERMA (la Société de thermalisme marocain) lance

sur le marché une nouvelle eau de source marocaine, sous la marque Danone Aïn
Saïss. L’eau Danone Aïn Saïss, naturellement pure, légère et équilibrée en minéraux
et oligo-éléments, est captée par un forage à plus de 700 mètres de profondeur au
cœur de la plaine du Saïss, abritée par les montagnes du Moyen Atlas et du Rif. D’une
composition constante et équilibrée, elle est classée par les experts du Groupe Danone
comme l’une des meilleures sources du monde. L’eau minérale naturelle Aïn Saïss est
ainsi parfaitement adaptée à l’hydratation des bébés et surtout à la préparation de leur
biberon, grâce à sa composition unique. Elle peut être consommée dès la naissance et
à tout moment de la journée pour apporter l’hydratation essentielle dont le corps a
besoin.
RAPPORT DE STAGE 38

Ø Propriétés et composition analytique de l’eau de Aïn
saïss :
Tableau 5 : les compositions de l’eau de Aïn saiïss .
Calcium (Ca2+) 63,5
Chlorures (Cl-) 19,8
Sodium (Na+) 8
Potassium (K+) 1
Nitrates (NO3-) 40
§ Les eaux minerales Française :
1- Evian :
Evian est une marque d’eau minérale appartenant au groupe alimentaire français
Danone, son origine commence il ya plus de 100 millions d’années avec la création des
Alpes. Elle jaillit d'une source située dans le massif alpin après un parcours à travers
les roches, graviers et sables qui durent plus de 15 ans. C'est ainsi qu'elle acquiert sa
minéralisation et sa pureté finale.C'est l'eau minérale la plus vendue en France.
RAPPORT DE STAGE 39

Elle est connue depuis le 18ème siècle. La ville d'Evian est également connue
pour ses thermes où les soins permettent de profiter des vertus de l'eau minérale.
Evian appartient au groupe des eaux très peu minéralisées. Elle permet une
augmentation du volume urinaire et donc de la diurèse, ce qui assure un bon lavage des
cavités rénales et des voies urinaires, ainsi qu’une bonne élimination des déchets. Elle
peut être bue à tous les repas sans problème ; elle est en particulier recommandée pour
la préparation des biberons.
Dans les années 2000, c’est l’eau minérale naturelle la plus vendue dans le
monde .
Ø Propriétés et composition analytique de l’eau de

Evian:
• pH= 7,2
Tableau 6 : les composition de l’eau de Evian .
RAPPORT DE STAGE 40

Calcium (Ca2+) 80
Magnésium (Mg2+) 20
Chlorures (Cl-) 6,8
Sodium (Na+) 6,5
Potassium (K+) 1
Nitrates (NO3-) 3,7
Silice 15
2- Perrier :
Perrier est une eau minérale gazeuse française issue de la source des
Bouillens nommée depuis 1903 source Perrier. Sa source se situe
à Vergèze dans le Gard à 15 kilomètres de Nîmes .
RAPPORT DE STAGE 41

C’est une eau minérale naturelle qui contient des éléments minéraux
(460 mg/l) et du gaz de sa source (7g/l).

Perrier :
Tableau 7 : les compostions de l’eau de Perrier .
Eléments Proportion en (mg/l)
Résidu sec à 180 °C 479
Calcium (Ca2+) 155
Sodium (Na+) 11,8
Potassium (K+) 1,4
Sulfate (SO42-) 46,1
Bicarbonate (HCO3-) 445
Chlorure (Cl-) 25
Nitrate (NO3-) 5
RAPPORT DE STAGE 42

3- contrex :
CONTREX est une marque d'eau minérale appartenant à Nestlé Waters,

division Eaux du groupe suisse Nestlé.
CONTREX est une eau minérale naturelle sulfatée calcique. Cette eau
est fortement minéralisée et ne convient pas à tous les usages. Elle appartient
au groupe des eaux très minéralisée
CONTREX permet une augmentation du volume urinaire et donc de la

diurèse, ce qui assure un bon "lavage" des cavités rénales et des voies
urinaires, ainsi qu’une bonne élimination des déchets. En toute rigueur, il
faudrait jeter une bouteille de CONTREX ouverte depuis plus de deux jours.
Attention CONTREX ne convient pas à la préparation des biberons.
RAPPORT DE STAGE 43

Contrex :
Tableau 8 : les compositions de l’eau de Contrex .
Eléments Proportion en (mg/l)
Calcium (Ca2+) 468
Sodium (Na+) 9,40
Potassium (K+) 2.80
Sulfate (SO42-) 1187
Hydrogénocarbonate (HCO3-) 372
Nitrate (NO3-) 2,7
Fluor 0,33
Chlorures 7,6
RAPPORT DE STAGE 44

ü Résultats et Interpretations :
Dans le but du contrôle de la qualité de l’eau, on a effectue les analyses

physico-chimiques pour l’eau minérale .
Tableau 9 : résultas des analyses physico-chimiques des différentes eaux minerals

au Maroc : Oulmès, Sidi Ali et Ain Saiss .
Les échantillons d’eau Réglementation

concernant la qualité de
Paramètre Unite minerals
l’eau destinée à la boisson
Oulmès Sidi Ali Aïn OMS Maroc France

sais
pH - 5,81 7,75 7,08 6,5-9 6,5-9,5 6,5-8,5
Conductivité µs/cm 1990 254 668 - <2700 400
Turbidité NTU 0,9 0,53 0,17 - <5 -
Oxydabilité mgd’O2/ 0,89 0,24 0,74 5 <5 <2

l
Dureté °F 56 8 32,8 50 NS 60
totale
Calcium mg/l 126,65 25,65 68,13 - <100 <100
Magnésium mg/l 59,3 3,88 38,4 - <100 <100
TA °F 0 0 0 - NS -
TAC °F 68,5 6,5 29 50 NS >2,5
Chlorures mg/l 290,31 13,01 33,04 250 <750 250
Fer mg/l 0 0 0 0,3 <0,3 0,2
Sulfates mg/l 5,53 29,24 3,77 400 <450 250
Nitrates mg/l 3,42 0,53 7,56 40 <50 50
Nitrites mg/l 0,128 0 0,008 3 <0,5 0,1
Ammonium mg/l 0,111 0,041 0,018 1,5 <0,5 0,5
Silice mg/l 24 18 3 - NS -
RAPPORT DE STAGE 45

Tableau 10 : Résultas des analyses physico-chimiques des différentes eaux
minerals En France : Evian, Contrex ET Perrier.
Les échantillons d’eau Réglementation

Paramètres Unite minerals concernant la qualité de
l’eau destinée à la boisson
Evian Contrex perrier OMS Maroc France
pH - 7,41 7,14 5,87 6,5-9 6,5-9,5 6,5-8,5
Conductivité µs/cm 549 2090 722 - <2700 400
Turbidité NTU 0,5 0,48 0,4 - <5 -
Oxydabilité mgd’O2 0,65 0,82 2,06 5 <5 5

/l
Dureté °F 31,6 154,4 48 50 NS 60
totale
Calcium mg/l 84,96 480,96 155,51 - <100 100
Magnésium mg/l 25,27 82,63 22,36 - <100 50
TA °F 0 0 0 - NS -
TAC °F 28,5 35 32,5 50 NS >2,5
Chlorures mg/l 11,01 12,01 23,02 250 <750 250
Fer mg/l 0,13 0,009 0,06 0,3 <0,3 0,2
Sulfates mg/l 13,01 1098 33,84 400 <450 250
Nitrates mg/l 3,02 1,04 4,54 40 <50 50
Nitrites mg/l 0 0 0 3 <0,5 0,1
Ammonium mg/l 0,2 0,146 0,0077 1,5 <0,5 0,5
Silice mg/l 10 6 7 - NS -
RAPPORT DE STAGE 46

Ø Les résultats du pH obtenus sont les suivants :
Tableau 11 : le pH des différentes eaux étudiées.
Les Oulmès Sidi Ain Evian Contrex Perrier Norme

eaux Ali Sais
pH 5,81 7,75 7,08 7,41 7,14 5,87 6,5-9,5
10
9
8
7
6
5
4 pH
3
2
1
0
Figures 5 : les valeurs du pH des différentes eaux étudiées.
Ø Interprétations :
On remarque d’après les résultats que les valeurs de pH des eaux sont entre 6,5
et 9,5 donc elles répondent aux normes des eaux potables, mais l’eau de Oulmès qu’à
une valeur de 5,81 son pH légèrement acide elle est cependant déconseillée dans les
digestions difficiles et les gastrites.
RAPPORT DE STAGE 47

Ø Les résultats de la conductivité :
Tableau 12 : les valeurs de la conductivité dans les eaux étudiées.
Les eaux Oulmès Sidi Ain Evian Contrex Perrier Norme

ALI Sais
Conductivité 1990 254 668 549 2090 722 <2700
(µs/cm)
3000
2500
2000
1500
Conductivité (µs/cm)
1000
500
Figures 6 : la mesure de la conductivité des différentes eaux étudiées.
D’après les résultats on observe que la conductivité de toutes les eaux est
inférieure à 2700 µs/cm ce qui signifie qu’elles répondent à la norme internationale
des eaux potables.
On remarque aussi que Oulmès et Contrex ont des valeurs de conductivité

importante que Perrier et Evian c'est-à-dire que la quantité des sels dissous dans
Oulmès et Contrex est très importante et dans le cas de Sidi Ali la conductivité est
basse donc c’est une eau douce c'est-à-dire pauvre en sels minéraux.
RAPPORT DE STAGE 48

Ø Les résultats de la turbidité :
Tableau 13 : la turbidité des différentes eaux étudiées.
Sidi Ain
Les eaux Oulmès Evian Contrex Perrier Norme
Ali Sais
Turbidité
0,9 0,53 0,17 0,5 0,48 0,4 <5
(NTU)
5
4,5
4
3,5
3
2,5
2 Turbidité (NTU)
1,5
1
0,5
0
Figures 7 : les valeurs de la turbidité des eaux étudiées.
Pour les résultats trouvés on observe que toutes les eaux répondent aux normes.
En fonction de son origine (terrain fissurés, érosion des sols, infiltration des
eaux souterraines), l’eau à l’état naturel peut être plus ou moins chargée de particules
en suspension ou de matières colloïdales acceptables (argiles, limons, matières
organiques, oxydes métalliques, plancton, etc.).
La turbidité de l’eau ne présente pas en soi un risque sanitaire direct, mais elle a
pour inconvénient d’offrir une protection aux micro-organismes au cœur des
particules. Elle peut aussi être à l’origine d’une odeur ou d’une saveur désagréable et
d’une modification de la couleur de l’eau.
RAPPORT DE STAGE 49

Ø Les résultats de l’oxydabilité :
Tableau 14 : l’indice de permanganate de différentes eaux étudiées.
Sidi Ain
Les eaux Oulmès Evian Contrex Perrier Norme
Ali Sais
I
0,89 0,24 0,74 0,65 0,82 2,06 <5
(mgd’O2/l)
5
4,5
4
3,5
3
2,5
2 I (mgd’O2/l)
1,5
1
0,5
0
Figures 8 : l’indice de permanganate de différentes eaux étudiées.
Donc les valeurs de l’indice de permanganate des eaux étudiées sont dans les
normes.
La quantité d’ions de permanganate d’une eau est la concentration en masse
d’oxygène en relation avec la quantité d’ions permanganate consommée par un
échantillon d’eau dans des conditions définies, il correspond à une mesure
conventionnelle pour évaluer la contamination d’un échantillon d’eau faiblement
chargée en matière organique.
Les matières organiques naturelles sont principalement issues de la
décomposition des végétaux, des animaux et des micro-organismes. Elles peuvent être
donc très diverses relativement à leur composition pour établir une description précise
de leur composition moyenne. Elles ont beaucoup d’impact sur les paramètres de
qualité de l’eau : couleur, odeur, saveur, etc.
RAPPORT DE STAGE 50

Ø Les résultats de la dureté totale :
Tableau 15 : les valeurs de la dureté totale des différentes eaux étudiées.

eaux Ali Sais
TH 56 8 32,8 31,6 154,4 48 50
(°F)
160
140
120
100
80
60 TH (°F)
40
20
0
Figures 9 : les valeurs de TH des différentes eaux étudiées.
Toutes les eaux ont une dureté totales inférieure à 50°F sauf l’eau de Oulmès et
l’eau de Contrex qui ont une dureté supérieure à 50°F ce qui signifie quelle sont des
eaux dures. Donc on peut classer ces eaux selon leur degré de dureté dans la catégorie
des eaux dures et l’eau de Contrex, Oulmès et Perrier sont très dures et au contraire
l’eau de Sidi Ali est une eau douce, elle a un gout inacceptable pour la plupart de
personnes qui décrivent habituellement un goût savonneux. Une teneure minimale en
minéraux, les plus cruciaux étant les sels de calcium et magnésium, est essentielle
pour le gout plaisant et rafraichissant de l’eau.
RAPPORT DE STAGE 51

Ø Les résultats de la dureté calcique :
Tableau 16 : les valeurs de la concentration calcique des différentes eaux

étudiées.
Les Sidi Ain

Oulmès Evian Contrex Perrier Norme
eaux Ali Sais
DCa
126,65 25,65 68,13 84,96 480,96 155,51 <100
(mg/l)
500
400
300
200 Dureté calcique (mg/l
100
Figures 10 : la dureté calcique des différentes eaux étudiées.
On peut donc constater que trois eaux répondent aux normes des eaux
potables elles ont une concentration calcique inférieure à 100 mg/l qui sont Sidi
Ali, Ain Sais, et Evian. Les autres ont une valeur de la dureté calcique supérieure
à 100 mg/l.
L’eau de Contrx, Perrier et d’Oulmès sont riche en calcium ce qui est
favorable pour la santé puisque le calcium est essentiel à la fabrication des os et
des dents, c’est le minéral le plus abondant dans notre corps. On le trouve à 90%
dans les os, il participe également aux régulations des échanges intracellulaires, à
la coagulation sanguine et à la transmission de l’influx nerveux (en association
avec le magnésium).
RAPPORT DE STAGE 52

Ø Résultats de la dureté magnésienne :
Tableau 17 : les valeurs de la dureté magnésienne des différentes eaux

étudiées.

eaux Ali Sais
DMg 59,3 3,88 38,4 25,27 82,63 22,36 <100
(mg/l)
100
80
60
Dureté magnésienne
40
(mg/l)
20
Figures 11 : la dureté magnésienne des différentes eaux étudiées.
Pour la quantité de magnésium toutes ces eaux répondent aux normes des
eaux potables (inférieure à 100 mg/l).
Le magnésium est essentiel à l’équilibre neuromusculaire, il participe aux
processus de défense de l’organisme, à la lutte contre la fatigue et à la croissance
en aidant à la fixation du calcium sur les os. Donc les eaux d’Oulmès et Contrex
sont des eaux riches en magnésium facilement absorbables par l’intestin.
RAPPORT DE STAGE 53

Ø Résultats de l’alcalinité :
Tableau 18 : les valeurs de TAC des différentes eaux étudiées.

eaux Ali Sais
TAC 68,5 6,5 29 28,5 35 32,5 <50
(°F)
70
60
50
40
30 TAC (°F)
20
10
Figures 12 : les valeurs de TAC des différentes eaux étudiées.
D’après les résultats on observe que la valeur de toutes les eaux est
inférieure à 50°F sauf celle d’Oulmès.
Le taux d’alcalinité d’Oulmès est élevé c’est une eau alcaline donc on peut
conclure qu’elle est facilement absorbée par le corps. L’eau alcaline est assimilée
6 fois plus vite par l’organisme que l’eau normale parce qu’elle a un faible poids
moléculaire. Elle protège les cellules de notre corps et ralentit le processus de
vieillissement des cellules.
RAPPORT DE STAGE 54

Ø Résultats des chlorures :
Tableau 19 : les valeurs de chlorures de différentes eaux étudiées.

eaux Ali Sais
[Cl-] 290,31 13,01 33,04 11,01 12,01 23,02 <750
(mg/l)
800
700
600
500
400
300 [Cl-] (mg/l)
200
100
0
Figures 13 : la concentration des chlorures des différentes eaux étudiées.
On peut remarquer à partir des résultats trouvés que toutes ces eaux
répondent aux normes des eaux potables inférieures à 750 mg/l.
Le corps humain a besoin des chlorures pour son métabolisme. Ils aident
aussi à maintenir la balance acide- base du corps. La quantité de chlorures dans le
sang est contrôlée par les reins.
RAPPORT DE STAGE 55

Ø Les résultats de Fer :
Tableau 20 : les valeurs de concentration dans les différentes eaux étudiées.
Les Oulmès Sidi Ain Evian Perrier Perrier Norme

eaux Ali Sais
[Fe ]
2+ 0 0 0 0,13 0,009 0,06 <0,3
(mg/l)
0,3
0,25
0,2
0,15
[Fe2+] (mg/l)
0,1
0,05
Figures 14 : la concentration de fer dans les différentes eaux étudiées.
Toutes les eaux étudiées répondent aux normes des eaux potables.
On remarque aussi que l’eau d’Evian, de Perrier, et de Contrex ont des

valeurs supérieures alors que les autres ont une valeur nulle.
Les apports en fer fournis par une eau minérale sont vraiment faibles, il est
impossible de satisfaire à nos besoins en fer par ce biais.
RAPPORT DE STAGE 56

Ø Les résultats des nitrates :
Tableau 21 : les valeurs de nitrates dans les différentes eaux étudiées.

eaux Ali Sais
[NO3-] 3,42 0,53 7,56 3,02 1,04 4,54 <50
(mg/l)
50
45
40
35
30
25
20 [NO3-] (mg/l)
15
10
5
0
Figures 15 : la concentration de nitrate dans les différents eaux étudiées.
Toutes les eaux étudiées répondent aux normes des eaux potables
(inférieures à 50 mg/l). Cette teneure est généralement faibles dans les eaux
étudiées.
Si la concentration de nitrates détectée dans l’eau excède 10 mg/l, cette eau

ne doit pas être utilisée pour l’alimentation des nourrissons de moins de six mois
parce que le bébé a un organisme très fragile de par l’immaturité de certains de
ces organes. Avant l’âge de 6 mos, l’appareil digestif n’est pas totalement formé
et les nitrates peuvent se transformer en nitrites.
RAPPORT DE STAGE 57

Ø Les résultats de sulfates :
Tableau 22 : les valeurs de sulfates des différentes eaux étudiées.

eaux Ali Sais
[SO42-] 5,53 29,24 3,77 13,01 1098 33,84 <450
(mg/l)
1200
1000
800
600
[SO42-] (mg/l)
400
200
Figures 16 : la concentration de sulfates dans les différentes eaux étudiées.
Toutes les eaux étudiées répondent aux normes inférieures à 400 mg/l.
L’eau de Contrex est très riche en sulfates, les sulfates représentent la

source majeure de soufre, un composant essentiel de nombreuses protéines de la
peau des ongles, des cheveux, et des hormones comme l’insuline.
RAPPORT DE STAGE 58

Ø Les résultats de Nitrite :
Tableau 23 : les valeurs de sulfates des différentes eaux étudiées.

eaux Ali Sais
[NO2-] 0,128 0 0,008 0 0 0 <0,5
(mg/l)
0,5
0,4
0,3
0,2 [NO2-] (mg/l)
0,1
Figures 17 : la concentration de nitrate dans les différents eaux étudiées.
(inférieures à 0,5 mg/l).
RAPPORT DE STAGE 59

Ø Les résultats de Ammonium :
Tableau 24 : les valeurs de ammonium des différentes eaux étudiées.

eaux Ali Sais
[NH4 ] 0,111 0,041 0,018 0,2
+
0,146 0,0077 0,5
(mg/l)
0,5
0,4
0,3
[NH4+ ] (mg/l)
0,2
0,1
Figures 18 : la concentration de l’ammonium dans les différents eaux étudiées.
(inférieures à 0,5 mg/l).
RAPPORT DE STAGE 60

CONCLUSION GÉNÉRALE
Mon stage au sein de « IPM»’était bénéfique dans la mesure où j’ai pu mettre

en pratique ma formation professionnelle.
S’il est dit que le stage doit être le couronnement de chaque cycle d’étude la
preuve m’en a été donnée par 60 jours passés dans Institut Pasteur du Maroc.
En effet, ce stage est donc les principes de bases acquises aux études par
l’apprentissage de certains tâches et travaux pratiques améliorés au sein de cette
société.
En fin, je peux avouer que mon stage m’a servi et me servirai dans mon
travail au sein de n’importe quel organisme avec plus de confiance en soi et un
rendement plus élargi, en essayant de briser toutes les barrières de trac de timidité ; ce
qui offre une sociabilité assez rapide et satisfaisante dont je suis fières de l’accueillir.
RAPPORT DE STAGE 61

BIBLIOGRAPHIE
www. institut pasteur du maroc .com
http://www.wikipedia.org
http://www.oieau.fr/ReFEA/fiches/AnalyseEau/Physico_chi
mie_PresGen.htm
Exemple Rapport de stage
Registre des modes opératoire sur les analyses

des eaux .
les eaux minérales
RAPPORT DE STAGE 62

RAPPORT FINALE DE MERYEM Ezzarradie

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

RAPPORT FINALE DE MERYEM Ezzarradie

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Etablissement: Complexe de formation Agroalimentaire et Plasturgie Ain Sbaâ (CFAP).

Theme : Contrôle Qualité Des Eaux Minérals.

• Encadré par : Mme BNALI Zahia ( CFAP ) .

• Réalisé par : EZZARRADI Meryem

• Période de Stage : Du 01 Février Au 31 Mars

Complexe de Formation Agroalimentaire et Plasturgie Ain Sbaâ

RAPPORT DE STAGE 1

Au terme de ce stage je tiens à exprimer mes vifs remerciements à tous ceux

Je tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique du centre

A Mme BNALI Zahia, l’encadrant au sein de Complexe de Formation

A Mr M. ALLALI, chef de service de contrôle de qualité à l’IPM. Vous avez permis

Je tien à exprimer mes sentiments de gratitudes A Mr M. Bannani et Mr M.

En fin, je remercie tout les membres de département de contrôle de qualité à IPM et

RAPPORT DE STAGE 2

Tableau 1 : classification des eaux d'après leur pH…………………………………16

Tableau 2 : classes de turbidité usuelles (NTU, nephelometric turbidity unit)……..19

Tableau 3 : les compostions de l’eau de sidi Ali …………………………………….36

Tableau 4 : les compositions de l’eau d’Oulmès …………………………………….37

Tableau 5 : les compositions de l’eau de Aïn saiïss ………………………………….39

Tableau 6 : les composition de l’eau de Evian ……………………………………....41

Tableau 7 : les compostions de l’eau de Perrier ………………………………….….42

Tableau 8 : les compositions de l’eau de Contrex ……………………………………44

Tableau 9 : résultas des analyses physico-chimiques des différentes eaux minerals

Tableau 10 : Résultas des analyses physico-chimiques des différentes eaux minerals En

Tableau 11 : le pH des différentes eaux étudiées……………………………………...47

Tableau 12 : les valeurs de la conductivité dans les eaux étudiées…………………....48

Tableau 13 : la turbidité des différentes eaux étudiées………………………………..49

Tableau 14 : l’indice de permanganate de différentes eaux étudiées……………...…50

Tableau 15 : les valeurs de la dureté totale des différentes eaux étudiées……….…..51

Tableau 16 : les valeurs de la concentration calcique des différentes eaux étudiées..52

Tableau 17 : les valeurs de la dureté magnésienne des différentes eaux étudiées…...53

Tableau 18 : les valeurs de TAC des différentes eaux étudiées……………………....54

Tableau 19 : les valeurs de chlorures de différentes eaux étudiées………………...…55

Tableau 20 : les valeurs de concentration dans les différentes eaux étudiées……..…56

Tableau 21 : les valeurs de nitrates dans les différentes eaux étudiées……………....57

Tableau 22 : les valeurs de sulfates des différentes eaux étudiées………………...….58

Tableau 23 : les valeurs de sulfates des différentes eaux étudiées……………………59

Tableau 24 : les valeurs de ammonium des différentes eaux étudiées………..………60

RAPPORT DE STAGE 3

Figures 1 : appareil de PH – metre ………………………………………………16

Figures 2 : appareil de mesure du conductivité ………………………………….18

Figures 3 : appareil de mesure du turbidité ………………………………………19

Figures 4 : appareil de spectrophotomètre ……………………………………….29

Figures 5 : les valeurs du pH des différentes eaux étudiées………………………47

Figures 6 : la mesure de la conductivité des différentes eaux étudiées……………48

Figures 7 : les valeurs de la turbidité des eaux étudiées ……………………….….49

Figures 8 : l’indice de permanganate de différentes eaux étudiées……………….50

Figures 9 : les valeurs de TH des différentes eaux étudiées……………………….51

Figures 10 : la dureté calcique des différentes eaux étudiées……………………..52

Figures 11 : la dureté magnésienne des différentes eaux étudiées………………..53

Figures 12 : les valeurs de TAC des différentes eaux étudiées……………………54

Figures 13 : la concentration des chlorures des différentes eaux étudiées……….55

Figures 14 : la concentration de fer dans les différentes eaux étudiées…………..56

Figures 15 : la concentration de nitrate dans les différents eaux étudiées………..57

Figures 16 : la concentration de sulfates dans les différentes eaux étudiées….…58

Figures 17 : la concentration de nitrate dans les différents eaux étudiées………59

Figures 18 : la concentration de l’ammonium dans les différents eaux étudiées...60

RAPPORT DE STAGE 4

IPM : Institut Pasteur du Maroc .

RAPPORT DE STAGE 5

I. Présentation de l’institut Pasteur ………………………………..7

I) PARTIE THÉORIQUE …………………………………………………..15

LES ANALYSES PHYSICO-CHIMIQUE D’EAU………………..16