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La preuve testimoniale

La preuve testimoniale découle du témoignage qui est une déclaration faite par une personne
sur des faits dont elle a eu connaissance par elle-même.

C'est cet élément de connaissance personnelle qui distingue la preuve testimoniale de la


preuve par commune renommée.

Dans le cadre de cette dernière les personnes rapportent non plus ce qu'elles ont constaté
elles-mêmes, mais ce qu'elles ont ouï dire à propos de tel ou tel fait.

Compte tenu de son caractère dangereux de par son imprécision, ce type de preuve n'est admis
qu'à titre exceptionnel.

On considère comme témoignage véritable, le témoignage indirect c'est-à-dire celui par lequel
le déclarant rapporte le récit qu'une personne déterminée a fait en sa présence.

Ce n'est que ce type de témoignage qui peut être discuté et contrôlé.

S'agissant de la force probante du témoignage, la loi s'est efforcée d'entourer cette preuve de
certaines garanties en excluant par un système d'incapacité ou de reproche le témoignage de
ceux dont l'impartialité est sujette à caution.

Ce système n'a toutefois pas conduit au maintien de l'ancienne règle latine " testis unus testis
nulus ".

Un témoin unique n'est pas récusable et il appartiendra simplement au Juge d'être


particulièrement prudent dans l'appréciation d'un tel témoignage.

De manière générale, le droit positif ne détermine pas d'avance la force probante de la preuve
par témoin.

Le Juge émet une appréciation souveraine qui ne peut donner place au contrôle de la Cour de
Cassation.

Dans tous les cas où la preuve testimoniale est déclarée admissible par la loi, les Juges
peuvent ordonner une enquête d'office et en sens inverse repousser la demande d'enquête s'ils
estiment que le témoignage offre des éléments de conviction suffisants.

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