Les transmission et remise d’actes judiciaires et extrajudiciaires

L’accord de coopération en matière judiciaire entre la France et le Bénin (ex Dahomey

et République populaire du Bénin) a prévu la transmission et la remise d’actes
judiciaires et extrajudiciaires au nombre desquels figurent les échanges d’extraits
de bulletins du casier judiciaire. Sur le premier point, les États parties s’engagent
mutuellement, en dehors de toute poursuite, pendant la poursuite ou après une
condamnation pénale, à s’adresser les extraits du bulletin du casier judiciaire et les
avis des condamnations (en vue de l’actualisation de leurs casiers judiciaires)
prononcées par leurs juridictions pénales respectives à l’encontre de leurs nationaux
respectifs.

La délivrance d’autres actes judiciaires et extrajudiciaires établis lors de l’instruction

préparatoire peuvent être envisagés même s’ils ne sont pas expressément cités par
l’accord sus cité. Il peut s’agir des convocation ou citation à comparaitre, des rapports
d’expertise élaborés par des experts ressortissants de l’un des États parties…

Ces échanges d’informations et la transmission d’actes se font directement entre les

Ministères de la Justice des États parties dans le respect des dispositions légales
internes de chaque État. Concrètement, les actes passent par le ministère de la justice
au Procureur Général qui les transmet au Procureur de la République qui, à son tour,
les remet au juge d’instruction (destinataire final)

Toutefois, les représentants (diplomatiques) ou les délégués de l’État émetteur

peuvent, si le destinataire est leur ressortissant, notifier par eux-mêmes lesdits actes.

Les convocations, les citations à comparaitre, les procès-verbaux d’ates

d’investigation judiciaire tels que rapports d’expertise etc .

Les modes de transmission sont principalement de deux types :

- Transmission directe par les représentants (ou leurs délégués) à leurs

ressortissants,
- Transmission facilitée par le ministère de la justice de l’État partie requis aux
ressortissants et non ressortissants de l’État requérant,

Quant aux autorités susceptibles d’être impliquées, il s’agit des :

- Autorités et services non judiciaires : ambassades, ambassadeurs et
consulats, consuls,
- Autorités judiciaires : ministère de la justice (procureur général ;
procureur de la république, juge d’instruction, :