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~I~

ÉPIGRAPHE

Le courage n'est pas


l'absence de peur, mais la
capacité de la vaincre.

Nelson Mandela

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ II ~

DÉDICACE

Je dédie ce travail à :

À mon très cher père Célestin TSHITUKA


Et à ma très chère mère Marie MBOMBO

NKUNDA TSHITUKA Emmanuel

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ III ~

REMERCIEMENT
Je voudrais tout d’abord exprimer ma gratitude envers Dieu qui m’a
donné la force et la détermination de poursuivre mes études jusqu’à ce
jour.

Je tiens également à remercier du fond du cœur chacun de mes


enseignants à l’ISTIA, en particulier ceux de l’option de radio transmission,
qui ont partagé leurs connaissances avec moi tout au long de mon parcours
académique.
Je voudrais également exprimer ma sincère reconnaissance envers
mon directeur de TFC, l’ingénieur assistant Constant KABUYA, ainsi qu’à
mes camarades de classe, notamment Guedor MUKENJI wa NZAMBI,
Jedidja MALANDE, Nathan MULUMBA, Éphraïm KAZADI, junior MUEMBO,
Regine TSHIALA, qui ont été une source constante d’inspiration et de
soutien.
Je ne saurais pas oublier de remercier mes amis Joyce KABANGA,
Mardochée NGELELA, fiston KABEYA, Denis MUTOMBO ainsi que mes
frères et sœurs, notamment Rocky KABUYA, lydjo NTUMBA, Berthe
MITONGU, Nathalie Meta, Esther NTUMBA et John MUAMBA, pour leur
appui indéfectible et leur amour inconditionnel.
Je suis extrêmement reconnaissant pour chaque personne qui a
joué un rôle dans cette réussite, car sans chacun d’eux, cela n’aurait pas
été possible.
Encore une fois, merci infiniment.

NKUNDA TSHITUKA Emmanuel

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ VI ~

LISTE DES ABRÉVIATIONS

1G : Première génération
2G : Deuxième génération
3G : Troisième génération
4G : Quatrième génération
GSM : Global System for mobile
BSS : Base station sub-system
NSS : Network sub-system
HLR : Home Location Register
BTS : Base Transciever station
MSC : Mobile Switching center
AUC : Authentification center
OSS :Operation sub-system
OMS : Operation and maintenance center
NMC : Network and management centre
GPRS : General packet radio service
SGSN : Serving GPRS support node
GGSN : Gateway GPRS support node
BG : Border Gateway
PLMN :Publu Land mobile network
VLR : Visitor location register
GSM : Groupe spécial mobile
MS : Mobile station
CGF : changing Gateway Fonction
OMC-G Operation and maintenance Centre GPRS
UMTS : Universal mobile telecommunications sytem
TDD : Time Division Demultiplexed
FDD : Frequency Division Demultiplexed
LTE : long term evolution
UTP :UNSHIELDED twisted
FTP : Foiled twisted

STP : SHIELDED TWISTED

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~ VII ~

SFTP : SHIELDED FOILED TWISTED


SSTP : Super SHIELDED TWISTED
3GPP: 3rd Generation Partnership Project
SMS: Short Message System
EPS : Evolved Paquet System
OFDMA : Orthogonal Frequency Division Multiple Access

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~ VIII ~

LISTES DES FIGURES


Figure 1.1 : Évolution du nombre d’abonnés mobiles à travers le monde

Figure 1.2 : Architecture réseau GSM.


Figure 1.3 : Architecture du réseau GPRS.
Figure 1.4 : Architecture du réseau UMTS.
Figure 2.1 : Câble à paires torsadées
Figure 2.2 : Ligne ou câble coaxial
Figure 2.3 : Câble coaxial flexible RG-59
Figure 2.4 : Fibre optique
Figure 2.5 : Composition d’une fibre optique
Figure 2.6 : Principe d’une fibre optique à saut d’indice.
Figure 2.7 : Fibres multimodes et monomodes
Figure 2.8 : Fibre multimode utilisée dans une liaison fibre Channel.
Figure 2.9. : Amplificateur optique
Figure 2.10. : Moto-taxi du Kenya, avec Wi-Fi.
Figure 2.11. : Antenne tige basique omnidirectionnelle à 2,4 GHz
Figure 2.12 : Logo de Bluetooth
Figure III.1 : moto-Taxi moyen de transport à Bakamba
Figure III.2 : Architecture générale du réseau LTE
Figure III.3. : Architecture LTE du point de vue fonctionnel
Figure III.4 : Architecture réseau d’accès LTE

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~ IX ~

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1.1 : Evolution du GSM au GPRS.


Tableau 1.2 : Diffèrent Paramètre du LTE-Advanced.

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~1~

0. INTRODUCTION GÉNÉRALE
L’avènement des technologies de communication sans fil a
révolutionné notre façon de communiquer et de partager l’information.
L’une des technologies de communication les plus récentes et les plus
populaires utilisées aujourd’hui est la technologie LTE (Long-Term
Evolution), qui offre une vitesse de téléchargement de données élevée et une
connectivité fiable pour les utilisateurs. Cependant, la couverture LTE est
souvent limitée dans les zones rurales en raison de la disponibilité limitée
des infrastructures de transmission, ce qui rend difficile la fourniture de
services de haute qualité pour les habitants de ces régions.
Le présent travail intitulé « Etude portant sur la transmission du
signal LTE dans un site en zone rurale par back Bône (cas du site de
BAKAMBA airtel) » se propose d’étudier les différents moyens de
transmission du signal LTE dans les zones rurales, en se concentrant sur
la transmission par back bone du site de BAKAMBA Airtel. L’objectif de ce
travail est de fournir une analyse complète de la transmission du signal
dans cette zone rurale, en mettant l’accent sur les défis rencontrés et les
solutions possibles pour améliorer la qualité du signal LTE dans la région.
1. PROBLÉMATIQUE
La problématique d’une recherche ou d’une étude désigne
généralement la question centrale ou le problème à résoudre qui guide le
travail de recherche. Ainsi, dans le cadre de ce travail, nous nous sommes
posé les questions suivantes :
 Quelle est l'efficacité de la transmission du signal LTE
dans le site de Bakamba Airtel en zone rurale par
backbone ?
 Quels sont les facteurs qui influencent la qualité de la
transmission du signal LTE dans le site de Bakamba
Airtel en zone rurale par backbone ?
 Quelles sont les améliorations possibles pour optimiser
la transmission du signal LTE dans le site de Bakamba
Airtel en zone rurale par backbone ?

2. HYPOTHÈSE

En Lien avec la problématique évoquée ci-dessus, nous formulons


les hypothèses suivantes :
 La transmission du signal LTE dans le site de Bakamba
Airtel en zone rurale par back Bône est efficace et permet
une bonne couverture du réseau.

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~2~

 Les facteurs tels que la distance entre le site et les


utilisateurs, les obstacles physiques, les conditions
météorologiques, etc., peuvent influencer la qualité de la
transmission du signal LTE.

 En mettant en place des mesures telles que l'ajout


d'antennes supplémentaires, l'amélioration de
l'infrastructure du back Bône, ou l'utilisation de
technologies avancées, il est possible d'optimiser la
transmission du signal LTE dans le site de Bakamba
Airtel en zone rurale.

3. MÉTHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL

La réalisation d’un travail scientifique exige une démarche en vue


d’atteindre son but. Dans notre travail, nous avons fait recours à la
méthode analytique ainsi que la méthode fonctionnelle. Ces méthodes sont
soutenue par les techniques documentaire, d’enquête et d’entretien.

4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Notre choix de ce sujet est dicté par la volonté de permettre une


bonne couverture de réseau dans cette zone rurale de bakamba.

Cependant, ce travail présente un triple intérêt : personnel, pratique


et scientifique.
Plan personnel : il m’aide à acquérir une expertise technique sur la
transmission de signaux LTE, qui peut être bénéfique pour ma carrière
dans les technologies de l’information et des communications.
Plan pratique : Étudier la transmission du signal LTE dans un site
en zone rurale pourrait aider à identifier les problèmes de connectivité dans
ces zones et à proposer des solutions pour améliorer la connectivité
Les résultats de cette étude pourraient être utiles pour les
opérateurs de réseaux mobiles pour améliorer la qualité de service pour les
utilisateurs dans les zones rurales.
Plan scientifique :Cette étude peut contribuer à la compréhension
du comportement de la transmission des signaux LTE dans les zones
rurales et peut aider à améliorer les technologies sans fil dans le futur.
5. DÉLIMITATION DU TRAVAIL
Notre TFC sur l’étude de la transmission du signal LTE dans un site
en zone rurale par back Bône (cas du site de BAKAMBA Airtel ) est limité
dans le temps et dans l’espace. Dans l’espace, il est circonscrit à
BAKAMBA. Dans le temps, Ce travail est réalisé dans la période allant de
janvier 2023 à août 2023, durant l’année académique 2022-2023.

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6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en
trois Grands chapitres :

 Le premier chapitre parlera sur la première génération


1G à la quatrième génération 4G ;
 Le second chapitre parlera sur les supports de
transmission ;
 Le troisième chapitre parlera sur la vue de l’étude portant
sur la transmission du signal LTE dans le site de
bakamba Airtel.

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~4~

CHAPITRE I : DE LA PREMIÈRE GÉNÉRATION À LA QUATRIÈME


GÉNÉRATION LTE

I.1 INTRODUCTION
Depuis plusieurs années le développement des réseaux mobiles n'a
pas cessé d’accroitre, plusieurs générations ont vues le jour (1G, 2G, 3G,
4G et prochainement la 5G pas encore mis en ouvre) et connues une
Evolution remarquable, en apportant un débit exceptionnel et qui ne cesse
d’augmenter, une bande passante de plus en plus large et un des
avantages d'une telle bande passante est le nombre d’utilisateur pouvant
être supportés.

Les réseaux de la 1ére génération (appelée aussi 1G) ont été intègres
au réseau de télécommunication dans les années 80. Ces systèmes ont
cependant Été abandonnés il y a quelques années laissant la place à la
seconde génération, appelée 2G lancée en 1991.Elle est encore active de
nos jours. Nous pouvons distinguer deux autres types de générations au
sein même de la seconde : la 2.5 et la 2.75. Le principal standard utilisant
la 2G est GSM.
A la différence de la 1G, la seconde génération de normes permet
d’accéder à divers services, comme l’utilisation du WAP permettant
d’accéder à Internet, tant dit que pour la 3ème génération connue sous le
nom de 3G permettent un haut débit pour lacés à l’internet et le transfert
de données. En ce qui concerne la nouvelle génération 4G(LTE), déployer
jusque-là que par quelque pays, elle permet le très haut débit, une moindre
latence et beaucoup d’autres services qu’on verra par la suite dans le
prochain chapitre.
Dans ce chapitre nous allons présenter les différentes générations
de téléphones mobiles, leurs architectures ainsi que d’autres services
pouvant être utilisés par chacune de ces générations cellulaires.
I.2 HISTORIQUE
L’usage des services de communications mobiles a connu un essor
remarquable, ces dernières années. La figure 1.1 illustre l’évolution du
nombre d’abonnés mobiles au regard de la population mondiale. La fin
2012 environs de 6.4 milliards d’abonnés à travers le monde.

C’est véritablement un nouveau secteur de l’industrie mondiale qui


s’est créé, regroupant notamment constructeurs de circuits Électroniques,
de terminaux mobiles, d’infrastructures de réseaux, développeurs
d’applications et de services et opérateurs de réseaux mobiles.

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Figure I.1 Evolution du nombre d’abonnés mobiles à travers le monde.


I.3 LES DIFFÉRENTES NORMES TÉLÉPHONIQUES
Avant d'expliquer l'État actuel des technologies utilisées
aujourd'hui, il nous semble intéressant de rappeler l’évolution de ces
techniques, cela a pour avantage de savoir de quoi nous sommes partis
pour mieux se positionner à l'heure actuelle.

I.3.1 La première génération de téléphone mobile (1G)


La première génération des téléphones mobiles est apparue dans le
début des années 80 en offrant un service médiocre et très couteux de
communication mobile. La 1G avait beaucoup de défauts, comme les
normes incompatibles d'une région à une autre, une transmission
analogique non sécurisée (Ecouter les appels), pas de roaming vers
l'international (roaming est la possibilité de conserver son numéro sur un
réseau d’un autre opérateur).

I.3.2 La deuxième génération de téléphone mobile (2G)


Le GSM est apparu dans les années 90. Il s'agit de la norme 2G. Son
principe, est de passer des appels téléphoniques, s'appuyant sur les
transmissions numériques permettant une sécurisation des données (avec
cryptage), il a connu un succès et a permis de susciter le besoin de
téléphoner en tout lieu avec la possibilité d'émettre des minimessages
(SMS, limités à 80 caractères). Ainsi qu’il autorise le roaming entre pays
exploitant le réseau GSM.

Devant le succès, il a fallu proposer de nouvelles fréquences aux


opérateurs pour acheminer toutes les communications, et de nouveaux
services sont aussi apparus, comme le MMS. Le débit de 9.6 kbps proposé
par le GSM est insuffisant, dans ce concept, ils ont Pensaient à développer
de nouvelles techniques de modulations et de codages qui ont permis
D’accroitre le débit pour la nouvelle génération.

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I.3.2.1 Le réseau GSM


Le réseau GSM a pour premier rôle de permettre des
communications entre abonnés mobiles (GSM) et abonnés du réseau
téléphonique commuté (RTC réseau fixe). Il se distingue par un accès
spécifique appelé la liaison radio. La figure 1.2 pressente l’architecture du
Réseau GSM.

Figure I.2 Architecture du réseau GSM


Ainsi le réseau GSM est composé de trois sous-ensembles :
A. Le sous-système radio-BSS
BSS pour base station sub-system, c’est un sous-système de
l’architecture GSM qui assure les transmissions radioélectriques et gère la
ressource radio.
Le BSS comprend les BTS qui sont des Emetteurs-récepteurs ayant
un minimum D’intelligence et les BSC qui contrôlent un ensemble de BTS
et permettent une première Concentration des circuits.
B. Le sous-système d’acheminement-NSS
Son rôle est d’assurer les fonctions de commutations et de routage.
C’est donc lui qui permet l’accès au réseau public RTCP ou RNIS. En plus
des fonctions indispensables de commutation, on y retrouve les fonctions
de gestion de la mobilité, de la sécurité et de la confidentialité qui sont
implantées dans la norme GSM.

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Il se compose de plusieurs Équipements, en citant quelques-uns :


1. Fonction du HLR :
Le HLR est une base de données de localisation et de
caractéristiques des abonnés. Un réseau peut posséder plusieurs HLR
selon des critères de capacité de machines, de fiabilité et d’exploitation. Le
HLR est l’enregistreur de localisation nominale par opposition au VLR qui
est l’enregistreur de localisation des visiteurs.
Une base de données qui conserve des données statiques sur
l’abonne et qui administre des données dynamiques sur le comportement
de l’abonné. Les informations sont ensuite exploitées par l’OMC. L’AUC est
une base de données associée au HLR.
2. Fonction du VLR :

L’enregistreur de localisation des visiteurs est une base de données


associée à un commutateur MSC. Le VLR a pour mission d’enregistrer des
informations dynamiques relatives aux abonnés de passage dans le réseau,
ainsi l’opérateur peut savoir à tout instant dans quelle cellule se trouve
chacun de ses abonnés. Les données mémorisées par le VLR sont similaires
aux données du HLR mais concernent les abonnés présents dans la zone
concernée.
A chaque déplacement d’un abonné le réseau doit mettre à jour le
VLR du réseau visité et le HLR de l’abonné afin d’être en mesure
d’acheminer un appel vers l’abonné concerné ou d’établir une
communication demandée par un abonné visiteur.
3. Fonction du MSC :

Les MSC sont des commutateurs de mobiles généralement associes


aux bases de données VLR. Le MSC assure une interconnexion entre le
réseau mobile et le réseau fixe public. Le MSC gère l’établissement des
communications entre un mobile et un autre MSC, la transmission des
messages courts et l’exécution du hadover si le MSC concerné est impliqué.
(Le hadover est un mécanisme grâce auquel un mobile peut transférer sa
connexion d’une BTS vers une autre (hadover inter BTS) ou, sur la même
BTS d’un canal radio vers un autre (handover intra BTS). On parle de
transfert automatique inter/intra cellule.
Le commutateur est un nœud important du réseau, il donne un
accès vers les bases de données du réseau et vers le centre
d’authentification qui vérifie les droits des abonnes. En connexion avec le
VLR le MSC contribue à la gestion de la mobilité des abonnés (à la
localisation des abonnés sur le réseau) mais aussi à la fourniture de toutes
les télés services offerts par le réseau : voix, données, messageries... Le
MSC peut Egalement posséder une fonction de passerelle, GMSC (Gateway

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MSC) qui est activée au début de chaque appel d’un abonné fixe vers un
abonné mobile.
Un couple MSC/VLR gère généralement une centaine de milliers
d’abonnés. Les commutateurs MSC sont souvent des commutateurs de
transit des réseaux téléphoniques fixes sur lesquels ont Été implantés des
fonctionnalités spécifiques au réseau GSM.
4. Fonctions de l’AUC
Le centre d’authentification AUC (Authentification Center)
mémorisé pour chaque abonné une close secrète utilisé pour
authentifier les demandes de services et pour chiffrer (crypter) les
communications. L AUC de chaque abonné est associé au HLR. Pour
autant le HLR fait partie du «sous-systèmes fixe» alors que l AUC est
attaché au « sous-système d’exploitation et de maintenance ».

C. Le sous-système d’exploitation et de maintenance OSS


OSS (Opération Sub-System) permet l’opérateur d’exploitée
son réseau. La mise en place d’un réseau GSM (en mode circuit) va
permettre un opérateur de proposer des services de type « Voix » ses
clients en donnant accès la mobilité tout en conservant une interface
âgé avec le réseau fixe RTC existant.

• Présentation de I OMC et du NMC


Deux niveaux de hiérarchie sont définis dans la norme GSM. Les
OMC (Operations and Maintenance Center) et les NMC (Network and
Management Centre).
Cette organisation a été définie afin de permettre aux
opérateurs télécoms de gérer la multiplicité des Équipements
(Émetteurs, répéteurs, bases de données, commutateurs ...) et des
fournisseurs.
Le NMC permet l’administration générale de l’ensemble du
réseau par un contrôle centralisée. Ainsi que les OMC permettent une
supervision locale des équipements (BSC /MSC / VLR) et
transmettent au NMC les incidents majeurs survenus sur le réseau.
Les différents OMC assurent une fonction de médiation.

I.3.2.2 Le réseau GPRS (2.5G)


Le réseau GPRS vient ajouter un certain nombre de « modules »
sur le réseau GSM sans changer le réseau existant.

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Ainsi sont but est de conserves l’ensemble des modules de


l’architecture GSM, nous verrons par ailleurs que certains modules
GSM seront utilisés pour le fonctionnement du réseau GPRS.
La mise en place d’un réseau GPRS va permettre un opérateur de
proposer de nouveaux services de type "Data" ses clients. Le GPRS est en
mode paquets. La figure 1.3 présentation de l'architecture du réseau
GPRS.

Figure 1.3 : Architecture du réseau GPRS .

Un réseau GPRS est un réseau IP. Qui est donc constitue de


routeurs IP. L’introduction de la mobilité nécessite par ailleurs la
précision de deux nouvelles entités :

A. Le nœud de service (SGSN)


Le nœud de service dénommé SGSN (Serving GPRS Support
Node) est relié au BSS du réseau GSM. Le SGSN est en connexion avec
l’ensemble des éléments qui assurent et gèrent les transmissions radio
: BTS, BSC, HLR ...
Le SGSN joue un r le de routeur, il gère les terminaux GPRS
présents dans une zone donnée. Le SGSN est le « contrôleur » des
terminaux GPRS présents dans sa zone de surveillance.

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B. Le nœud de passerelle (GGSN)


Le nœud de passerelle dans le GPRS dénommé GGSN (Gateway
GPRS Support Node) est relié un ou plusieurs réseaux de données
(Internet, autre réseau GPRS...). Le GGSN est un routeur qui permet de
gérer les transmissions de paquets de données :

• Paquets entrants d’un réseau externe, acheminés vers le


SGSN du destinataire.
• Paquets sortants vers un réseau externe, Émanant d’un
destinataire interne au réseau.

C. Le module BG pour la sécurité


Les recommandations introduisent le concept de BG (Border
Gateway) qui permettent de connecter les réseaux GPRS via un réseau
fédérateur et qui assurent les fonctions de sécurité pour la connexion
entre ces réseaux.
Ces BG ne sont néanmoins pas spécifié par les
recommandations mais elles jouent le rôle d’interface avec les autres
PLMN (Public Land Mobile Network) permettant ainsi de gérer les
niveaux de sécurité entre les réseaux (par exemple entre deux réseaux
de deux opérateurs concurrents).

D. Les Équipements GSM utilisés


Le réseau GPRS appuie son architecture sur les éléments du
réseau GSM :

• Les BTS et BSC permettent de couvrir un territoire national


pour localiser les terminaux.
• Le MSC et le VLR permettent Également de gérer les
problématiques d’itinérance des abonnés sur les réseaux GSM
et GPRS.
• Le SMSC et le GMSC permettent la communication interne au
réseau par l’envoi de messages courts destination du terminal
GPRS.
• Le HLR permet de gérer les problématiques liées la localisation
des individus (en mode GPRS, fournir une carte de la ville où
se trouve l’abonné).

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• L’EIR permet de gérer les problématiques liées au terminal


visé.

Le réseau GPRS est totalement dépendant du bon


fonctionnement des infrastructures du réseau GSM. Le réseau GSM
constitue donc en effet une base pour la mise en place du réseau
GPRS.
Le tableau 1.1 se compose de deux partie : la première partie
présente les entités utilisés dans les deux réseaux GSM et GPRS et la
deuxième partie présente les nouvelles entités ajoutées au réseau GSM
ainsi de constituer le réseau GPRS.
Tableau 1.1 : Évolution du GSM au GPRS.

Entités GSM/GPRS Logiciel Matériel

BTS Extension requise Aucun changement

BSC Extension requise Interface PCU

MSC/VLR Extension requise Aucun changement

HLR Extension requise Aucun changement

Nouvelles entités

MS Mobile station

SGSN Serving GPRS Support Node

GGSN Gateway GPRS Support Node

CGF Charging Gateway Function

Operations And Maintenance Centre


OMC-G
GPRS

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L’ensemble des éléments GSM et GPRS sont associés pour


fournir un service GPRS.

Deux protocoles sont alors utilisés :

• Le traditionnel protocole IP qui assure une ouverture vers


les terminaux fixes extérieurs au réseau.
• Le protocole SS7 (Signal Sémaphore 7) qui est un protocole
interne au réseau GPRS.

 Le type de transmission dans le réseau GPRS


Ce standard utilise un mode de transmission par paquet.
Lorsque le mobile transmet des donnés vers un terminal fixe, les
données sont transmises via le BSS (BTS + BSC) au SGSN qui envoie
ensuite les données vers le GGSN qui les route vers le destinataire.
Le routage vers des terminaux (terminal mobile vers terminal
mobile ou terminal fixe vers terminal mobile) utilise le principe de
l’encapsulation et des protocoles tunnels. Les données revues par le
GGSN sont transmises au SGSN dont dépend le mobile destinataire.

 La gestion d’itinérance
La gestion de l’itinérance reprend les principes du réseau GSM
avec le regroupement de cellules en zones. Le terminal GPRS peut se
trouver dans trois modes :

• Etat de « repos », le mobile est Éteint.


• Etat de « surveillance », le mobile est localisé au niveau de la
zone de routage. Le mobile peut être appelé par le SGSN.
• Etat « prêt », le mobile est localisé au niveau de la cellule.

Le mobile peut recevoir des informations ; dans cet État le


terminal est localisable la cellule près.

Une zone de routage est un regroupement de cellules (cellules


réseau GSM).

En État de « surveillance » puis de « prêt », le terminal ne


monopolise pas de canal radio s’il n’y a pas de transmission ou de
réception de données.

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1.3.3. La troisième génération des téléphones mobiles 3G


(UMTS)
La 3G a été impulsé pour permettre des applications vidéo sur le
mobile et améliorer de la QoS du Multimédia. Les applications visés Étaient
la possibilité de regarder You tube, de la visiophonie,... Outre
l’augmentation de débit, un point complexe résoudre était de passer d’un
service de téléphonie (connexion circuit) vers un service DATA (connexion
paquets). L’idée été d’ajouter des amplificateurs avant chaque antennes, il
amplifie le signal pour que celui-ci puisse être reçu par une autre antenne,
en changeant les techniques de modulation. Pour cela il a fallu améliorer
les terminaux (Smartphone, Tablette...) permettant un usage plus
confortable de la connexion haut débit.

1.3.3.1. Architecture du réseau UMTS


Le réseau cœur I’UMTS s’appuie sur les éléments de base du réseau
GSM et GPRS. Il est en charge de la commutation et du routage des
communications (voix et données) vers les réseaux externes. Dans un
premier temps le réseau UMTS devrait s’appuyer sur le réseau GPRS.

Le réseau UMTS vient se combiner aux réseaux déjà existants GSM


et GPRS, qui apportent des fonctionnalités respectives de Voix et de
Données, le réseau UMTS apporte ensuite les fonctionnalités Multimédia.
Le réseau cœur décompose en deux parties : le domaine circuit dans
un premier temps et le domaine paquet. La figure 1.4 présente
l’architecture du réseau UMTS.

Figure 1.4 : Architecture du réseau UMT S


[1].

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~ 14 ~

A. Les fréquences de l’UMTS


Les fréquences allouées pour l’UMTS sont 1885-2025 MHz et 2110-
2200 MHz.

LUIT (Union Internationale des Télécommunications) a désigné des


bandes de fréquences pour les différents systèmes de l’UMTS qui sont :

• Duplex temporel TDD (Time Division Demultiplexed) : 1885


1920 MHz (uplink bande de 35Mz) et 2010 2025 MHz
(downlink bande de 15 MHz).
• Duplex fréquentiel FDD (Frenquency Division Demultiplexed)
1920 1980 MHz (uplink bande de 60 MHz) et 2110 2170
MHz (downlink bande de 60 MHz).
• Bandes satellites : 1980 2010 MHz (uplink de 30 MHz) et
2170 2200 MHz (downlink de 30 MHz).
La bande passante d’un canal est de 5MHz avec une largeur
spectrale réelle de 4,685 MHz.

B. Le débit de l’UMTS
L’UMTS permet théoriquement des débits de transfert de 1,920
Mbit/s, mais fin 2004 les débits offerts par les opérateurs dépassent
rarement 384 Kbit/s. Néanmoins, cette vitesse est nettement supérieure au
débit de base GSM qui est de 9,6 kbit/seconde.

Le débit est différent suivant le lieu d’utilisation et la vitesse de


déplacement de l’utilisateur :

• En zone rurale : 144 kbit/s pour une utilisation mobile


(voiture, train, etc.) ;
• En zone urbaine : 384 kbit/s pour une utilisation piétonne.
• En zone bâtiment : 2000 kbit/s depuis un point fixe.

Gr ce son débit, l’UMTS ouvre la porte des applications et services


nouveaux. L’UMTS permet en particulier de transférer dans des temps
relativement courts des contenus multimédia tels que les images, les sons
et la vidéo.

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~ 15 ~

Les nouveaux services concernent surtout l’aspect vidéo:


Visiophonie, MMS Vidéos, Vidéos la demande, Télévision.

1.3.3.2 Le mode de transmission dans le réseau UMTS


Ce réseau repose sur deux modes :

 Le mode circuit
Le domaine circuit permettra de gérer les services temps réels dédiés
aux conversations téléphoniques (vidéo-téléphonie, jeux vidéo, applications
multimédia). Ces applications nécessitent un temps de transfert rapide.
Lors de l’introduction de I’UMTS le débit du mode domaine circuit sera de
384 Kbits/s.
L’infrastructure s’appuie alors sur les principaux éléments réseau
GSM : MSC/VLR (bases données existantes) et le GMSC afin d’avoir une
connexion directe vers le réseau externe.
Le mode paquet
Le domaine paquet permettra de gérer les services non temps réels.
II s’agit principalement de la navigation sur Internet, de la gestion de jeux
en des ainsi que l’accès et l’utilisation des e-mails. Ces applications sont
moins sensibles au temps de transfert, c’est la raison pour laquelle les
données transiteront en mode paquet. Le débit du domaine paquet sera
sept fois plus rapide que le mode circuit, environ 2Mbits/s. L’infrastructure
s’appuie alors sur les principaux éléments du réseau GPRS : SGSN (bases
de données existantes en mode paquet GPRS, Équivalent des MSC / VLR
en réseau GSM) et le GGSN (Équivalent du GMSC en réseau GSM) qui
jouera le r le de commutateur vers le réseau Internet et les autres réseaux
publics ou privés de transmission de donnés.

1.3.4. La quatrième génération des téléphones mobiles 4G


(LTE)
La norme LTE-advanced impose des critères de base sur le débit et
sur la latence, comme le résume le tableau suivant :

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Tableau 1.2 : Différents Paramètres du LTE-Advanced

LTE LTE-advanced

Débits DownLink 300 Mb/s 1 Gb/s


crêtes
maximums UpLink 75 Mb/s 500 Mb/s

Bandes de fréquence 1.4 20 MHz 100 Mhz

Données 10 ms 10ms (RTT)


Latence
Session 100 ms 50ms

5.0/2.5
Max 30/15 b/s/Hz
b/s/Hz
Efficacité
spectrale 1.8/0.8
Moyen 2.6/0.2 b/s/Hz
b/s/Hz
DL/UL
En 0.04/0.02 0.009/0.07
limite b/s/Hz b/s/Hz

La 4G est la quatrième génération de réseau mobile. Elle est la


norme succédant la 3G, on Etudiera cette génération plus en détail dans
le prochain chapitre.

Pour résumer, la 4G c’est la norme des standards de téléphonie


mobile permettant des débits jusqu’à 50 fois plus important que la
première norme.

1.3.4.1 Définition des réseaux LTE


Les services de communications mobiles sont en train de suivre la
même évolution que celle des services fixes, c’est- -dire une transition
accéléré vers l’accès très haut débit. Ce sont les réseaux 4G qui permettent
de répondre aux demandes croissantes des usages mobiles, tant en termes
de qualité des services offerts que de capacité d’écoulement du trafic par les
réseaux.

Ces fréquences sont destinées au déploiement de réseaux mobiles


très haut débit, pour apporter au consommateur une capacité et une
qualité de services supérieures aux offres actuelles d’internet mobile. La

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 17 ~

technologie LTE « Long Terme Evolution » offre aux utilisateurs des débits
de plusieurs dizaines de Mbit/s, largement supérieurs aux performances
des technologies 3G et 3G+ actuellement déployés, ainsi que des latences
plus faibles favorisant une meilleure interactivité.
Avec le 4G, on se dirige vers la transmission de toutes les
informations voix et données par IP, le même protocole qu’on utilise sur
Internet. Pour les fournisseurs, c’est plus facile et moins cher gérer. ˙a
facilite aussi le développement d’applications multimédia. Cette génération
permet des vitesses de téléchargement plus rapides et des temps de latence
plus courts.
Selon les critères de l’Union internationale des télécommunications
(UIT), qui Établit les normes pour les réseaux cellulaires, le vrai 4G devrait
offrir des vitesses de téléchargement de 100 Mbit/s pour un utilisateur en
mouvement et de 1 Gbit/s en mode stationnaire.
1.3.4.2. Historique sur la 4G
En 2002, la vision stratégique pour la 4G, que l UIT a désigné
comme IMT-Advanced, a été aménagé.

En 2005, la technologie de transmission OFDMA (Orthogonal


frequency-division multiple access) est choisi comme candidat pour la
liaison descendante HSOPA, rebaptisé plus tard 3GPP Long Terme
Evolution (LTE) de l’air l’interface E-UTRA. En Novembre 2005, KT
démontre le service mobile WiMAX Busan, Coré du Sud.

La société japonaise NTT DoCoMo (Nippon Telegraph & Téléphone) a


resté, en Février 2007, un prototype de communication 4G système MIMO
4x4 appelé VSF-OFCDM 100 Mbit/s tout en se délayant, et 1 Gbit/s
l’arrêt. Un an plus tard, le commissaire européen Viviane Reding a proposé
de réaffecter des 500-800 MHz pour les communications sans fil.
En Avril 2008, juste après avoir reçu la lettre circulaire, le 3GPP a
organisé un atelier sur les IMT-Advanced où il a été décidé que LTE-
Advanced, une Évolution de la norme LTE en cours permettra de répondre,
voire dépasser les exigences IMT-Advanced qui suit l’ordre du jour de l’UIT-
R.
En Décembre 2009, Sprint a commencé annoncer "4G" de service
dans certaines villes des Etats-Unis, en dépit de la moyenne des vitesses de
téléchargement de seulement 3-6 Mbit / s avec une vitesse de pointe de 10
Mbit / s (pas disponible sur tous les marchés).
Le 25 Février 2010, l’Estonie a ouvert EMT LTE "4G" travail en
réseau dans le régime d’essai. Le 5 Juin 2010, Sprint Nextel a publié le
premier Smartphone 4G, l’Evo HTC 4G. En Juillet 2010, MTS
Ouzbékistan Tachkent déployé LTE. Le 25 août 2010, la Lettonie a

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 18 ~

ouvert LMT LTE "4G" travail en réseau dans le régime d’essai de 50%
du territoire.
1.4 CONCLUSION PARTIELLE.
Dans ce chapitre introductif, nous avons présenté d’une façon
générale les différentes générations de téléphone mobiles et les
principales caractéristiques d’un réseau cellulaire.

Ainsi, la mise en œuvre du service GPRS implique une


Évolution matérielle et logiciel s’ajoutant au réseau GSM déjà
existants.

L’évolution du GSM vers GPRS prépare l’introduction des


Réseaux de troisième génération l’UMTS. En ce qui concerne
l’infrastructure, des modifications doivent être effectuées pour
l’intégration du GPRS ou L’UMTS par l’ajout d’autres Équipements, et
le chargement de logiciels.

Le GPRS constitue une Évolution majeure vers la troisième


génération (UMTS). Il est con u pour la transmission de données en mode
paquet pour assurer l’accès simple au réseau Internet.
Pour les réseaux 4G (LTE), nous avons présenté un bref aperçu et
dans le prochain chapitre, nous allons le détailler.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 19 ~

CHAPITRE II. SUPPORT DE TRANSMISSION


II.1 INTRODUCTION
Le support de transmission joue un rôle essentiel dans tous les
aspects de la communication moderne. Que ce soit pour transmettre des
données, des informations vocales, des vidéos ou tout autre type de
contenu, le choix du support de transmission approprié est crucial pour
assurer une transmission fiable, rapide et sécurisée.

II.2 DÉFINITION
Le support de transmission, dans le domaine des communications,
est le médium physique utilisé pour transporter les signaux d’un point à un
autre. Il agit comme le canal à travers lequel les données, les informations
ou les messages sont transmis d’un émetteur à un récepteur.

Le support de transmission peut prendre différentes formes, allant


des câbles métalliques traditionnels tels que les paires torsadées et les
câbles coaxiaux, aux fibres optiques qui utilisent la transmission de
signaux lumineux, en passant par les transmissions sans fil comme le Wi-
Fi, le Bluetooth ou les réseaux cellulaires.
II.3 CLASSIFICATION DE SUPPORT DE TRANSMISSION
Les supports de transmission peuvent être classés en plusieurs
catégories principales en fonction de leur type de médium de transmission.
Voici les classifications courantes des supports de transmission :

1. Câblage métallique :
 Paires torsadées
 Câbles coaxiaux
2. Fibres optiques :
 Fibres optiques monomodes
 Fibres optiques multimodes
3. Transmissions sans fil :
 Wi-Fi
 Bluetooth
 Onde radio, Infra rouge, Laser.

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~ 20 ~

II.3.1 Paires torsadées


II.3.1.1 Historique
La paire torsadée a été utilisée pour la première fois au XIXe siècle
dans les premiers systèmes de télégraphe. À cette époque, les câbles étaient
constitués de paires de fils de cuivre torsadés pour minimiser les
interférences électromagnétiques provenant des autres fils à proximité.

Au début du XXe siècle, le câble à paire torsadée a été largement


adopté pour les systèmes téléphoniques. Les câbles en paire torsadée
permettaient la transmission des signaux vocaux sur de longues distances
avec une meilleure qualité et une réduction des perturbations
électromagnétiques. Les centraux téléphoniques utilisaient des connexions
de câble en paire torsadée pour relier les abonnés.
Dans les années 1960, la paire torsadée a été utilisée pour les
premiers systèmes de transmission de données en mode série, tels que les
modems. Les câbles en paire torsadée offraient une méthode économique
pour la transmission des données numériques sur de courtes distances.
Au fil des décennies, le câble à paire torsadée a connu de
nombreuses avancées technologiques. Les standards tels que le câble
téléphonique à paires torsadées non blindées (UTP) et le câble téléphonique
à paires torsadées blindées (STP) ont été développés pour offrir une
meilleure protection contre les interférences électromagnétiques. L’évolution
des normes Ethernet a également contribué à ENHANCING les
performances du câble à paire torsadée pour la transmission de données à
haut débit.
Utilisation étendue : Aujourd’hui, le câble à paire torsadée reste
largement utilisé dans les réseaux locaux (LAN) et pour la connectivité
Internet. Avec l’émergence des réseaux Gigabit Ethernet, les câbles à paires
torsadées de catégorie 5e, 6 et supérieure permettent des transmissions à
des débits élevés sur de courtes distances.
II.3.1.2 Description
Le câble à paire torsadée est un type de câble utilisé dans les
systèmes de communication pour transporter des signaux électriques ou
des données. Il est composé de paires de fils de cuivre conducteurs isolés,
torsadés ensemble pour former des paires.

Chaque paire de fils est constituée de deux conducteurs de cuivre,


généralement de calibre 22 ou 24, qui sont enroulés l’un autour de l’autre
de manière hélicoïdale. Cette torsion des fils crée un espacement régulier
entre les deux conducteurs de la paire et permet de réduire les
interférences électromagnétiques externes et internes, grâce à un
phénomène appelé « annulation du champ magnétique ». L’annulation du

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 21 ~

champ magnétique résulte du fait que les courants induits dans les fils de
chaque paire torsadée génèrent des champs magnétiques opposés, ce qui
limite les interférences entre les paires adjacentes.

Figure 2.1 câble à paires torsadées


II.3.1.3 Types de câble à Paire torsadée
Pour limiter les interférences, les paires torsadées sont souvent
blindées. Comme le blindage est conducteur, il constitue également un
référentiel de masse, ce qui peut amener à des problèmes d’interférences en
basse fréquence, en cas de défaut du système de masses de l’alimentation
électrique. Le blindage peut être appliqué individuellement aux paires, ou à
l’ensemble formé par celles-ci. Lorsque le blindage est appliqué à l’ensemble
des paires, on parle d’écrantage.

Il existe plusieurs types de paires torsadées :


 Paire torsadée non blindée : UNSHIELDED TWISTED
pair (UTP) – dénomination officielle U/UTP. La paire
torsadée non blindée n’est entourée d’aucun blindage
protecteur.

 Paire torsadée écrantée : FOILED TWISTED pair (FTP)


– dénomination officielle F/UTP. L’ensemble des paires
torsadées a un blindage global assuré par une feuille
d’aluminium. L’écran est disposé entre la gaine
extérieure et les 4 paires torsadées. Les paires torsadées
ne sont pas individuellement blindées.

 Paire torsadée blindée : SHIELDED TWISTED pair


(STP) – dénomination officielle U/FTP. Chaque paire
torsadée blindée est entourée d’un feuillard en
aluminium, de façon similaire à un câble coaxial.

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~ 22 ~

 Paire torsadée doublement écrantée : FOILED


TWISTED pair (FFTP) – dénomination officielle
F/FTP. Chaque paire torsadée est entourée d’une
feuille de blindage en aluminium. L’ensemble des
paires torsadées a une feuille de blindage collectif
en aluminium.

 Paire torsadée écrantée et blindée : SHIELDED


FOILED TWISTED pair (SFTP) – dénomination officielle
SF/UTP. Câble doté d’un double écran (feuille métallisée
et tresse) commun à l’ensemble des paires. Les paires
torsadées ne sont pas individuellement blindées
(contrairement à ce que le terme SHIELDED FOILED
TWISTED pair pourrait faire croire).

 Paire torsadée supé blindée : Super SHIELDED


TWISTED Pair (SSTP) – dénomination officielle S/FTP.
Chacune des paires est blindée par un écran en
aluminium, et en plus la gaine extérieure est blindée par
une tresse en cuivre étamé

NB : Les câbles basse fréquence audio analogiques mobiles, hors des


installations fixes, utilisent généralement un blindage par tresse, donnant un
câble plus souple, qui résiste mieux aux torsions répétées et transmet moins
les vibrations mécaniques.
La norme internationale ISO/IEC 11801 sur les câbles de
transmission en télécommunication donne les configurations de câbles
composés de paires torsadées.
La désignation du câble indique sous forme abrégée sa
configuration. L’abréviation TP (« Twisted pair ») indique une ou plusieurs
paires torsadées, TQ (« Twisted quad ») qu’il s’agit d’un Quarte ou quad. Le
lettres qui précèdent, comme l’adjectif en anglais, indiquent le blindage.
Celui du câble entier, suivi d’une barre oblique, précède la description des
paires.
 U (« Unshielded ») : non blindé

 S (« braided shielding ») : blindage par tresses

 F (« foil shielding ») : blindage par feuillard

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~ 23 ~

II.3.2.Câbles coaxiaux
Le câble coaxial ou ligne coaxiale désigne une ligne de transmission
ou liaison asymétrique, utilisée en basses ou hautes fréquences, composée
d’un câble à deux conducteurs (central et extérieur), dont le conducteur
externe assure le plus souvent le blindage.

Figure 2.2 ligne ou câble coaxial


II.3.2.1 Principe technique
L’âme centrale, qui peut être monobrin ou multibrins en cuivre ou
en cuivre étamé / argenté, voire en acier cuivré, est entourée d’un matériau
diélectrique, isolant. Le diélectrique peut être d’une part, entouré d’une
tresse simple ou double conductrice, sous laquelle peut figurer un feuillard
/ un ruban en cuivre ou en aluminium enroulé ou d’un tube en cuivre nu,
cuivre annelé, cuivre étamé ou aluminium étamé et d’autre part, d’une
gaine extérieure isolante et protectrice. Pour les câbles coaxiaux ayant un
blindage externe sous la forme d’un tube métallique, la dénomination câble
semi-rigide est généralement employée.

Sa forme spécifique permet de ne générer et de ne capter aucun flux


perturbateur extérieur. Ce type de câble est employé pour la
télédistribution de signaux numériques ou analogiques à haute ou basse
fréquence ainsi que pour les câbles rayonnants associés à un émetteur,
notamment exploités pour véhiculer les ondes radio dans les tunnels ou les
souterrains.

Figure 2.3 câble coaxial flexible RG-59

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~ 24 ~

A : Gaine extérieure en plastique


B : Blindage en cuivre
C : Diélectrique
D : Conducteur central (âme) en cuivre
Les deux conducteurs de pôles opposés d’un câble coaxial sont de
natures différentes (sur une ligne bifilaire, constituée de deux conducteurs
parallèles séparés par un diélectrique, ils sont indifférenciés) : l’âme, qui est
le conducteur central en cuivre est entourée d’un matériau isolant, puis
d’un blindage qui est le second conducteur, généralement constitué de
tresses de cuivres.
La caractéristique spécifique de ce type de câble est que les axes
centraux de symétrie des deux conducteurs se confondent : la conséquence
est qu’ils subissent les mêmes perturbations induites par les champs
électromagnétiques environnants. Le blindage évite aussi que les
conducteurs ne produisent des perturbations vers le milieu extérieur. Cela
fonctionne sur le principe de la cage de Faraday.
II.3.2.2 Caractéristiques
Elles sont données par les constructeurs.

Caractéristiques mécaniques du câble coaxial :


 la nature du conducteur et ses dimensions ;
 les diamètres intérieur du conducteur central (celui-ci est
parfois creux) et extérieur de la gaine ;
 la nature du diélectrique (exemples : en téflon PTFE /
FEP, en polyéthylène PE, en polypropylène PP) ;
 le rayon de courbure minimal (autour duquel le câble
peut être courbé) ;
 la gamme de température.
Caractéristiques électriques du câble coaxial :
 son impédance caractéristique ZC, standardisée à 75
ohms pour la TV (SAT et TNT), la radio FM, la vidéo ou
l’audio, et à 50 ohms pour l’instrumentation ou la
connexion d’antennes Wi-Fi, les hyperfréquences et les
anciens réseaux Ethernet, de même que les installations
d’émission en général ;
 sa constante d’affaiblissement ou son atténuation α à
une fréquence donnée, qui traduit les pertes dans la ligne
(en dB/m) ;
 sa fréquence d’utilisation et sa fréquence de coupure ;
 sa vitesse de propagation ;

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~ 25 ~

 sa rigidité diélectrique.
II.3.3 Fibre optique
II.3.3.1 Historique
À l’époque des Grecs anciens, le phénomène du transport de la
lumière dans des cylindres de verre était déjà connu. Il était, semble-t-il
[réf. Nécessaire], mis à profit par les artisans du verre pour créer des pièces
décoratives. Plus tard, les techniques de fabrication utilisées par les
artisans vénitiens de la Renaissance pour fabriquer les millefiori
ressembleraient beaucoup aux techniques actuelles de fabrication de la
fibre optique. L’utilisation du verre en conjonction avec la lumière n’est
donc pas récente.
La première démonstration scientifique du principe de la réflexion
totale interne fut faite par les physiciens suisses et français Jean-Daniel
Colladon à Genève et Jacques Babinet à Paris au début des années 1840.
L’irlandais John Tyndall répéta l’expérience devant la Société Royale
Britannique en 1854. À l’époque, l’idée de courber la trajectoire de la
lumière, de quelque façon que ce soit, était révolutionnaire puisque les
scientifiques considéraient que la lumière voyageait uniquement en ligne
droite. Leur démonstration consistait à guider la lumière dans un jet d’eau
déversé d’un trou à la base d’un réservoir.
En injectant de la lumière dans ce jet, celle-ci suivait bien la
courbure du jet d’eau, démontrant ainsi qu’elle pouvait être déviée de sa
trajectoire rectiligne. Ils établirent ainsi le principe de base de la
transmission par fibre optique.

Figure 2.4 fibre optique.


La possibilité de transporter de la lumière le long de fines fibres de
verre fut exploitée au cours de la première moitié du XXe siècle. En 1927,
Baird et Hansel tentèrent de mettre au point un dispositif d’images de
télévision à l’aide de fibres. Hansel put faire breveter son invention, mais
elle ne fut jamais vraiment utilisée. Quelques années plus tard, en 1930,
Heinrich Lamm réussit à transmettre l’image d’un filament de lampe
électrique grâce à un assemblage rudimentaire de fibres de quartz.
Cependant, il était encore difficile à cette époque de concevoir que ces fibres
de verre puissent trouver une application.

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~ 26 ~

La première application fructueuse de la fibre optique eut lieu au


début des années 1950, lorsque le fibroscope flexible fut inventé par
Abraham van Heel et Harold Hopkins. Cet appareil permettait la
transmission d’une image le long de fibres en verre. Il fut particulièrement
utilisé en endoscopie, pour observer l’intérieur du corps humain, et pour
inspecter des soudures dans des réacteurs d’avion. Malheureusement, la
transmission ne pouvait pas être faite sur une grande distance étant donné
la piètre qualité des fibres utilisées. En 1957, le fibroscope (endoscope
flexible médical) est inventé par Basil Hirschowitz aux États-Unis.
II.3.3.2 Fonctionnement

Figure 2.5 composition d’une fibre optique


La fibre optique est un guide d’ondes qui exploite les propriétés
réfractrices de la lumière. Elle est habituellement constituée d’un cœur
entouré d’une gaine. Le cœur de la fibre a un indice de réfraction
légèrement plus élevé (différence de quelques millièmes) que la gaine et
peut donc confiner la lumière qui se trouve entièrement réfléchie de
multiples fois à l’interface entre les deux matériaux (en raison du
phénomène de réflexion totale interne). L’ensemble est généralement
recouvert d’une gaine plastique de protection.
Lorsqu’un rayon lumineux entre dans une fibre optique à l’une de
ses extrémités avec un angle adéquat, il subit de multiples réflexions
totales internes. Ce rayon se propage alors jusqu’à l’autre extrémité de la
fibre optique sans perte, en empruntant un parcours en zigzag. La
propagation de la lumière dans la fibre peut se faire avec très peu de pertes
même lorsque la fibre est courbée.
Une fibre optique est souvent décrite selon deux paramètres :
1) la différence d’indice normalisé, qui donne une mesure
du saut d’indice entre le cœur et la gaine :

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~ 27 ~
𝑛𝑐 −𝑛𝑔
(I.1) ∆= où 𝑛𝑐 est l'indice de réfraction du cœur,
𝑛𝑐
et 𝑛𝑔 celui de la gaine ;

2) l’ouverture numérique de la fibre (en) numerical


aperture), qui est concrètement le sinus de l’angle d’entrée maximal
de la lumière dans la fibre pour que la lumière puisse être guidée
sans perte, mesuré par rapport à l’axe de la fibre. L’ouverture
numérique est égale à :

(I.2) sin 𝜃𝑚𝑎𝑥 = √𝑛𝑐2 − 𝑛𝑔2

Il existe essentiellement deux types de fibres optiques qui


exploitent le principe de la réflexion totale interne : la fibre à saut
d’indice et la fibre à gradient d’indice. Dans la fibre à saut d’indice,
l’indice de réfraction chute brutalement d’une valeur dans le cœur à
une valeur moindre dans la gaine. Dans la fibre à gradient d’indice,
ce changement d’indice est beaucoup plus progressif. Un troisième
type de fibre optique utilise le principe de la bande interdite des
cristaux photoniques pour assurer le guidage de la lumière, plutôt
que la réflexion totale interne.

De telles fibres sont appelées des fibres à cristaux


photoniques, ou fibres microstructurées. Ces fibres présentent
habituellement un contraste d’indice beaucoup plus élevé entre les
différents matériaux (en général la silice et l’air). Dans ces conditions,
les propriétés physiques du guidage diffèrent sensiblement des fibres
à saut d’indice et à gradient d’indice.

Dans le domaine des télécommunications optiques, le


matériau privilégié est la silice très pure car elle présente des pertes
optiques très faibles. Quand l’atténuation n’est pas le principal
critère de sélection, on peut également mettre en œuvre des fibres en
matière plastique. Un câble de fibres optiques contient en général
plusieurs fibres, chaque fibre conduisant un signal soit dans un seul
sens (mode simplex), soit dans les deux sens (mode duplex) ; dans ce
dernier cas, deux longueurs d’onde (ou plus) sont utilisées (au moins
une par sens). Lorsqu’une fibre optique n’est pas encore alimentée,
on parle de fibre optique noire.

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~ 28 ~

Figure 2.6 Principe d’une fibre optique à saut d’indice.

II.3.3.3 Classification
Les fibres optiques peuvent être classées en deux catégories selon le
diamètre de leur cœur et la longueur d’onde utilisée : les fibres monomodes
et multimodes

Figure 2.7 fibres multimodes et monomodes.


A. Fibres Multicodes
Les fibres multimodes (dites MMF, pour Multi Mode Fiber), ont été
les premières sur le marché. Elles ont pour caractéristique de transporter
plusieurs modes (trajets lumineux). Du fait de la dispersion intermodale, on
constate un étalement temporel du signal proportionnel à la longueur de la
fibre. En conséquence, elles sont utilisées uniquement pour des bas débits
ou de courtes distances. La dispersion modale peut cependant être
minimisée (à une longueur d’onde donnée) en réalisant un gradient d’indice
dans le cœur de la fibre. Elles sont caractérisées par un diamètre de cœur
de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de micromètres (les cœurs en
multimodes sont de 50 ou 62,5 µm pour le bas débit). Cependant les fibres
les plus récentes, de type OM3, permettent d’atteindre le Gbit/s sur des
distances de l’ordre du km. Les longues distances ne peuvent être couvertes
que par des fibres optiques monomodes.

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~ 29 ~

B. Fibres monomodes
Pour de plus longues distances et/ou de plus hauts débits, on
préfère utiliser des fibres monomodes (dites SMF, pour Single Mode Fiber),
qui sont technologiquement plus avancées car plus fines. Leur cœur très
fin n’admet ainsi qu’un mode de propagation, le plus direct possible c’est-à-
dire dans l’axe de la fibre. Les pertes sont donc minimes (moins de réflexion
sur l’interface cœur/gaine) que cela soit pour de très hauts débits et de très
longues distances. Les fibres monomodes sont de ce fait adaptées pour les
lignes intercontinentales (câbles sous-marins).
Une fibre monomode n’a pas de dispersion intermodale. En
revanche, il existe un autre type de dispersion : la dispersion intramodale.
Son origine est la largeur finie du train d’onde d’émission qui implique que
l’onde n’est pas strictement monochromatique : toutes les longueurs d’onde
ne se propagent pas à la même vitesse dans le guide ce qui induit un
élargissement de l’impulsion dans la fibre optique. On l’appelle aussi
dispersion chromatique (cf. plus haut « Dispersion chromatique »). Ces
fibres monomodes sont caractérisées par un diamètre de cœur de
seulement quelques micromètres (le cœur monomode est de 9 µm pour le
haut débit).
II.3.3.4 Transmission numérique par fibre
Tout système de transmission d’information possède un émetteur et
un ou plusieurs récepteurs. Dans une liaison optique, deux fibres sont
souvent nécessaires ; l’une gère l’émission, l’autre la réception. Il est aussi
possible de concentrer émission et réception sur le même brin, cette
technologie est utilisée par exemple dans les réseaux d’accès aux abonnés
(FTTH) ; l’équipement de transmission est alors un peu plus onéreux.

L’information est portée par un support physique (la fibre) appelé «


canal de transmission ». Aux extrémités, deux transpondeurs partenaires
échangent les signaux, l’émetteur traduit les signaux électriques en
impulsions optiques et le récepteur effectue la fonction inverse : il lit les
signaux optiques et les traduit en signal électrique. Au cours de son
parcours, le signal est atténué et déformé : sur les liaisons de grande
longueur (plusieurs dizaines ou centaines de km), des répéteurs et des
amplificateurs placés à intervalles réguliers permettent de conserver
l’intégrité du message.
1) Émetteur : L’émetteur optique (transpondeur) a pour
fonction de convertir des impulsions électriques en signaux optiques
véhiculés au cœur de la fibre. En général, la modulation binaire du
signal optique est une modulation d’intensité lumineuse [réf.
Souhaitée] obtenue par la modulation du signal électrique dans la
diode ou le laser. Les émetteurs utilisés sont de trois types :

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~ 30 ~

 les diodes électroluminescentes (DEL), ou


LED (light emitting diode), qui fonctionnent dans le
proche infrarouge (850 nm) ;
 les lasers, utilisés pour la fibre monomode,
dont la longueur d’onde est 1 310 ou 1 550 nm ;
 les diodes à infrarouge qui émettent dans
l’infrarouge à 1 300 nm.

2) Récepteur : Les récepteurs encore appelés détecteurs


optiques utilisent le principe de l’effet photoélectrique. Deux types de
composant peuvent être utilisés : les phototransistors et les
photodiodes. Les photodiodes PIN et les photodiodes à avalanche sont
les plus utilisées car elles sont peu coûteuses, simples d’utilisation et
possèdent les performances adéquates.

3) Répéteur : L’atténuation et la déformation du signal sont


des conséquences directes de la longueur du canal de transmission.
Afin de conserver le signal optique de la source, les systèmes de
transmission optique peuvent utiliser trois types d’amplificateurs
(répéteurs) :
 régénération (amplification seule) ;
 regeneration-reshaping (amplification et
remise en forme) ;
 regeneration-reshaping-retiming
(amplification, remise en forme et
synchronisation).
Il existe des répéteurs à amplification optique (utilisant des verres
dopés aux terres rares) ou des répéteurs-régénérateurs électroniques. Les
liaisons actuelles utilisent principalement des amplificateurs optiques à
fibres dopées erbium et sont entièrement optiques sur des distances
pouvant aller jusqu’à 10 000 km.

4) Multiplexeur : Comme dans tous les systèmes de


transmission, on cherche à transmettre dans la même fibre optique
un maximum de communications d’origines différentes. Afin de ne
pas brouiller les messages, on les achemine sur des longueurs d’onde
différentes : c’est le multiplexage en longueur d’onde ou WDM
(wavelength-division multiplexing). Il existe plusieurs techniques de
multiplexage chacune adaptée au type de transmission sur fibre
optique (transmission longue distance ou boucle locale par exemple) :
Dense WDM (beaucoup de signaux à des fréquences très
rapprochées), Ultra WDM (encore plus), Coarse WDM (moins de
canaux mais moins coûteux).

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~ 31 ~

II.3.3.5 Applications
La fibre optique est utilisée dans plusieurs domaines entre autres :

1) Télécommunication : La fibre optique, grâce aux


performances qu’elle offre, est de plus en plus utilisée dans les
réseaux de télécommunications. Avec l’essor d’Internet et des
échanges numériques, son utilisation se généralise petit à petit
jusqu’à venir chez le particulier. Les opérateurs et les entreprises ont
été les premiers utilisateurs de fibres optiques. Elle est
particulièrement appréciée par l’armée pour son insensibilité aux IEM
(interférences électromagnétiques) mais aussi pour sa légèreté.
Il faut distinguer les fibres multimodes et monomodes. Les fibres
multimodes sont réservées aux réseaux informatiques à courtes distances
(datacenter, entreprises et autres) alors que les fibres monomodes sont
installées pour des réseaux à très longues distances. Elles sont notamment
utilisées dans les câbles sous-marins intercontinentaux.
En arrivant dans les habitations via les réseaux FTTH, la fibre
optique apporte une nette amélioration dans les télécommunications en
termes de débits et de services.
2) Dans les réseaux informatiques : La fibre optique fut
introduite dans les réseaux informatiques pour pallier plusieurs
points faibles des câbles de cuivre : la lumière qui y circule n’est pas
sensible aux perturbations électromagnétiques et s’atténue beaucoup
moins vite que le signal électrique transporté sur cuivre. On relie
ainsi de façon fiable des sites distants de plusieurs centaines de
mètres, voire de plusieurs dizaines de kilomètres. La fibre reste
efficace dans des environnements perturbés, à des débits au moins
dix fois supérieurs aux câbles réseaux, mais pour un coût

généralement supérieur.
Figure 2.8 Fibre multimode utilisée dans une liaison fibre Channel.
Dans les réseaux informatiques (comme avec la paire de cuivre) les
fibres vont souvent par deux : l’interface d’une machine utilise une fibre
pour envoyer des données et l’autre fibre pour en recevoir. Toutefois il est
possible de réaliser une liaison bidirectionnelle sur une seule fibre optique.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 32 ~

Plusieurs types de fibres optiques sont aujourd’hui utilisés dans les


réseaux informatiques :
 monomode ou multimode ;
 avec des tailles de cœur et de gaine variables. La
plus commune : la 50⁄125, fibre multimode, a un
cœur de 50 µm de diamètre pour une gaine de
125 µm ;
 avec des types de connecteurs différents : ST
(section ronde à visser), SC (section carrée
clipsable), LC (petite section carrée clipsable), ou
MTRJ (petite section carrée clipsable).

3) En médecine : Un type d’endoscope, appelé fibroscope,


utilise de la fibre optique pour véhiculer l’image de la zone à explorer
jusqu’à l’œil du médecin réalisant l’examen exploratoire. C’est une
des premières applications des fibres optiques.
Les décors lumineux à bases de fibres optiques plastiques sont
utilisés dans les salles de thérapie Snoezelen, à la fois dans les plafonds ou
pour stimuler le toucher par les brins des fibres.
4) Amplification optique : Les fibres dopées sont utilisées
pour amplifier un signal. On les trouve également dans les lasers à
fibres. Les fibres à double gaine sont de plus en plus utilisées pour le
pompage optique de haute puissance

Figure 2.9 amplificateur optique


5) Capteurs : À la suite de travaux de recherche dans les
années 1980, les fibres optiques peuvent être utilisées dans le
domaine des capteurs :

 la corde optique est un capteur conçu pour la mesure en


temps réel des déformations d’une structure ou d’un ouvrage. Le
capteur, constitué de fibres optiques tressées, fonctionne par mesure
de l’atténuation analogique du flux lumineux. Il mesure et détecte les
modifications des propriétés de transmission dues à la
transformation des rapports d’absorption et de réfraction de la
lumière à travers les fibres ;

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 33 ~

 le gyromètre à fibre optique est un instrument utilisé par


les navires, les sous-marins, les avions ou les satellites pour donner
la vitesse angulaire. Il contient des fibres à maintien de polarisation ;
 un réseau de Bragg inscrit dans une fibre optique peut
donner des informations de contrainte ou de température ;
 les tapers sont des fibres effilées qui peuvent également
servir de capteurs ;
 le microphone à fibre optique développé par l’entreprise
Phonoptics en France.

6) Éclairages et décors : Dès les années 1970, la fibre


optique fut utilisée dans des luminaires décoratifs à variation de
couleur.
À partir des années 1990, la fibre optique est utilisée pour véhiculer
la lumière sur un trajet de quelques dizaines de centimètres depuis une
source vers l’objet à mettre en valeur, permettant d’obtenir des éclairages
ponctuels et discrets, pouvant être élégamment intégrés à une vitrine de
présentation, et offrant l’avantage de rayonner très peu d’infrarouge,
limitant ainsi le risque d’élévation de température à l’intérieur de la vitrine,
néfaste aux œuvres d’art.
La fibre optique plastique est utilisée en motifs décoratifs dans
l’habitat : ciels étoilés dans les plafonds ou murs, joints des carrelages, etc.
En 2012, une entreprise française utilise ce mode de transport pour
éclairer les espaces sombres des bâtiments par la lumière du Soleil captée
sur les toits.
II.3.4 Wi-Fi
II.3.4.1 Historique
Apparues pour la première fois en 1997, les normes IEEE 802.11
(ISO/CEI 8802-11), qui sont utilisées internationalement, décrivent les
caractéristiques d’un réseau local sans fil (WLAN). La marque déposée « Wi-
Fi » correspond initialement au nom donné à la certification délivrée par la
Wi-Fi Alliance (« Wireless Ethernet Compatibility Alliance », WECA),
organisme ayant pour mission de spécifier l’interopérabilité entre les
matériels conformes à la norme 802.11 et de vendre le label « Wi-Fi » aux
matériels répondant à ses spécifications. Pour des raisons de facilité
d’usage (et de marketing) le nom de la norme se confond aujourd’hui avec le
nom de la certification (c’est le cas en France, en Espagne, au Canada, en
Suisse, en Tunisie…). Ainsi, un réseau Wi-Fi est en réalité un réseau
répondant à une des normes IEEE 802.11. Dans d’autres pays (Allemagne
et États-Unis par exemple) de tels réseaux sont aussi nommés par le terme
générique WLAN : Wireless LAN (réseau local sans fil).

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 34 ~

Grâce aux normes Wi-Fi, il est possible de créer des réseaux locaux
sans fil à haut débit. En pratique, le Wi-Fi permet de relier des
smartphones, ordinateurs portables, des objets connectés ou autres
périphériques à une liaison haut débit.
II.3.4.2 Définition
Le (ou la) Wi-Fi, aussi orthographié wifi, est un ensemble de
protocoles de communication sans fil régis par les normes du groupe IEEE
802.11 (ISO/CEI 8802-11). Un réseau Wi-Fi permet de relier par ondes
radio plusieurs appareils informatiques (ordinateur, routeur, smartphone,
modem Internet, etc.) au sein d’un réseau informatique afin de permettre la
transmission de données entre eux.

II.3.4.3 Application et usages du Wifi


Cette technologie peut ouvrir les portes à un grand nombre
d’applications pratiques. Elle peut être utilisée avec de l’IPv4, ou de l’IPv6,
et permet le développement de nouveaux algorithmes distribués

Les utilisateurs des hotspots peuvent se connecter dans des cafés,


des hôtels, des aéroports, etc. et accéder à Internet mais aussi bénéficier de
tous les services liés à Internet (World Wide Web, courrier
électronique, téléphonie (VoIP), téléphonie mobile (VoIP
mobile), téléchargements, etc.). Cet accès est utilisable de façon fixe, mais
parfois également en situation de mobilité (exemple : le hotspot disponible
dans les trains Thalys).

Figure 2.10 Moto-taxi du Kenya, avec Wi-Fi.


Les hotspots Wi-Fi contribuent à constituer ce que l’on peut appeler
un « réseau pervasif ». En anglais, « pervasive » signifie « omniprésent ». Le
réseau pervasif est un réseau dans lequel nous sommes connectés, partout,
tout le temps si nous le voulons, par l’intermédiaire de nos objets
communicants classiques (ordinateurs, téléphones) mais aussi, grâce à des
objets multiples équipés d’une capacité de mémoire et d’intelligence :
systèmes de positionnement GPS pour voiture, jouets, lampes, appareils
ménagers, etc. Ces objets dits « intelligents » sont d’ores et déjà présents
autour de nous et le phénomène est appelé à se développer avec le

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 35 ~

développement du réseau pervasif. À observer ce qui se passe au Japon,


aux États-Unis mais aussi en France, l’objet communicant est un levier de
croissance pour tout type d’industrie.
En parallèle des accès classiques de type hotspot, le Wi-Fi peut être
utilisé pour la technologie de dernier kilomètre dans les zones rurales,
couplé à des technologies de collecte de type satellite, fibre optique, WiMAX
ou liaison louée.
Les téléphones et smartphones Wi-Fi (GSM, UMTS, DECT) utilisant
la technologie VoIP sont devenus très courants.
II.3.4.4 Antennes wifi

Figure 2.11Antenne tige basique omnidirectionnelle à 2,4 GHz.


 Antennes omnidirectionnelles

Les antennes Wi-Fi à couverture omnidirectionnelles ou


hémisphériques sont quantitativement les plus répandues ; elles sont
notamment utilisées dans les hotspots Wi-Fi et dans les smartphones.
Dans ce groupe d'antennes plusieurs types existent :

 le dipôle ressemblant à un stylo est l’antenne tige basique


(¼ d’onde) la plus rencontrée. Il est omnidirectionnel, et
est destiné à la desserte de proximité. Il équipe aussi
certains modèles de caméras sans fil numériques Wi-Fi à
2,4 GHz (conformes CE) permettant une PIRE (Puissance
Isotrope Rayonnée Équivalente) maximale autorisée de
100 mW, 20 dBm (D standard indicatif = 500 m à vue).
 L’antenne colinéaire souvent installée sur les toits. Elle
est omnidirectionnelle, son gain, 7 à 15 dBi, est lié à sa
dimension verticale pouvant atteindre 2 m.
 Les antennes patch (plates) notamment utilisées dans les
smartphones et les tablettes tactiles.

Les deux premiers types fonctionnent en polarisation V ; elles


peuvent être considérées comme des antennes de stations d’accueil ou de
base puisque compatibles avec un environnement 360°.

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~ 36 ~

 Antennes directionnelles
L’antenne panneau peut être intérieurement un réseau d’antenne
quad ou d’antenne patch, ou un réseau de dipôles. Le gain commence vers
8 dBi (8 × 8 cm) pour atteindre 21 dBi (45 × 45 × 4,5 cm). C’est l’antenne
qui présente le meilleur rapport gain/encombrement et aussi le meilleur
rendement, qui se situe autour de 85 à 90 %. Au-delà de ce gain maximum,
elle est difficile à fabriquer, car surgissent des problèmes de couplage
(pertes) entre étages des dipôles et il faudrait en plus envisager le
doublement de la surface.
Le volume d’une antenne panneau est minimal.
L’antenne type parabole pleine ou ajourée (grille). Son intérêt
d’emploi se situe dans la recherche du gain obtenu à partir d’un diamètre
théorique d’approche suivant :
 18 dBi = 46 cm ;
 19 dBi = 52 cm ;
 20 dBi = 58 cm ;
 21 dBi = 65 cm ;
 22 dBi = 73 cm ;
 23 dBi = 82 cm ;
 24 dBi = 92 cm ;
 25 dBi = 103 cm ;
 26 dBi = 115 cm ;
 27 dBi = 130 cm ;
 28 dBi = 145 cm ;
 29 dBi = 163 cm ;
 30 dBi = 183 cm.
Le rendement de la parabole est moyen, 45~55 %. Le volume de
l’antenne, qui tient compte de la longueur du bracon (bras qui éloigne la
tête de réception du réflecteur parabolique), donc de la focale, est
significatif.
Une parabole satellite (exemple TPS/CS sans tête 11-12 GHz) est
exploitable en Wi-Fi, à condition de prévoir une source adaptée : cornet,
patch ou quad mono ou double, etc.
L’antenne à fentes fournit un diagramme sectoriel.
II.3.5 Bluetooth
II.3.5.1 Définition
Bluetooth est une norme de télécommunications permettant
l’échange bidirectionnel de données à courte distance en utilisant des
ondes radio UHF sur la bande de fréquence de 2,4 GHz. Son but est de

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 37 ~

simplifier les connexions entre les appareils électroniques à proximité en


supprimant des liaisons filaires. Elle peut remplacer par exemple les câbles
entre ordinateurs, tablettes, haut-parleurs, téléphones mobiles entre eux
ou avec des imprimantes, scanneurs, claviers, souris, manettes de jeu
vidéo, téléphones portables, assistants personnels, systèmes avec mains
libres pour microphones ou écouteurs, autoradios, appareils photo
numériques, lecteurs de code-barres et bornes publicitaires interactives.

Figure 2.12 Logo de Bluetooth


II.3.5.2 Utilisation
Dans les versions commercialisées en 2015 (4.0 et 4.1), largement
utilisées, essentiellement dans les appareils mobiles comme les téléphones
portables, la liaison Bluetooth présente les caractéristiques suivantes :

 Très faible consommation d’énergie ;


 Très faible portée (sur un rayon de l’ordre d’une dizaine
de mètres) ;
 Faible débit, suffisant cependant pour le son stéréo de
qualité ;
 Très bon marché et peu encombrant.
En conséquence, il est présent sur des appareils fonctionnant
souvent sur batterie, désirant échanger une faible quantité de données sur
une courte distance :
 Téléphones portables (presque généralisé), où il sert
essentiellement à la liaison avec une oreillette ou à
l’échange de fichiers, ou encore comme modem ;
 Ordinateurs portables, essentiellement pour
communiquer avec les téléphones portables (pour servir
de modem, pour sauvegarder les carnets d’adresses,
pour l’envoi de SMS, etc. ;
 Périphériques divers, comme des claviers, pour faciliter
la saisie sur les appareils qui en sont dépourvus, dont
des téléviseurs ;
 Périphériques spécialisés à destination médicale
(électrocardiogramme, oxymètres, glucomètres) ou
environnementale (thermomètres, hygromètres…).
La compatibilité entre marques est assez bonne, mais pas parfaite :
certains appareils ne parviennent pas à se raccorder à d’autres.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 38 ~

Jeu vidéo
Les manettes sans-fil des consoles Nintendo Wii (manette nommée
Wiimote) et Switch (manettes nommées Joy-Con), ainsi que les consoles
Sony PlayStation 3 (DualShock 3), PlayStation 4 (DualShock 4) et
PlayStation 5 (DualShock 5) utilisent le protocole Bluetooth. Les manettes
Xbox 360 ainsi que les manettes Xbox One utilisent une connexion sans fil
propriétaire. La nouvelle version de la manette Xbox reconnaissable à sa
prise jack, fournie notamment avec la Xbox One S, intègre quant à elle un
module Bluetooth.
II.3.5.3 Fonctionnement ( mise en œuvre)
Afin d'échanger des données, les appareils doivent être appairés.
L'appairage se fait en lançant la découverte à partir d'un appareil et en
échangeant un code. Dans certains cas, le code est libre, et il suffit aux
deux appareils de saisir le même code. Dans d'autres cas, le code est fixé
par l'un des deux appareils (appareil dépourvu de clavier, par exemple), et
l'autre doit le connaître pour s'y raccorder. Par la suite, les codes sont
mémorisés, et il suffit qu'un appareil demande le raccordement et que
l'autre l'accepte pour que les données puissent être échangées.

Afin de limiter les risques d'intrusion, les appareils qui utilisent un


code préprogrammé (souvent 0000 ou 1234) doivent être activés
manuellement, et l'appairage ne peut se faire que durant une courte
période.

 Cas de partage d'un périphérique


Dans le cas de partages successifs (par exemple un casque audio
sans fil connecté à un PC qu'on désire ensuite utiliser avec un téléphone),
le premier appareil devra arrêter sa connexion avec le périphérique
Bluetooth, tout en conservant les informations à son sujet pour une
connexion ultérieure. Ensuite, on a juste à connecter ce périphérique au
deuxième appareil, en le faisant découvrir au passage s'il n'est pas déjà
enregistré sur celui-ci.

Les choses se compliquent sensiblement si on a à la fois deux


périphériques émetteurs ou plus (par exemple : téléphone, tablette, PC,
clavier sans fil…) et deux périphériques récepteurs ou plus (enceintes
Bluetooth, casque audio. appareil de salon télécommandé…), car un
nouveau couplage sera théoriquement refusé si l'un quelconque des deux
appareils a été auparavant couplé ailleurs, même si la connexion (mais non
le couplage !) a pris fin et que l'émetteur initialement couplé est hors
tension. Il doit être mis fin à celui-ci.
Un appareil n'a en effet pas deux états possibles, mais quatre :
éteint, activé, appairé, connecté (et dans les deux derniers cas, à un autre
appareil).

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 39 ~

 Différences par rapport au Wi-Fi


Le Bluetooth utilise une des plages de fréquences qu'utilise aussi
le Wi-Fi (2,4 GHz), ce qui fait qu'un réseau peut brouiller ou perturber
l'autre, ou limiter son débit. Le Bluetooth consomme moins d'énergie que le
WI-FI, mais il a une portée maximale plus faible, de 10 m dans de bonnes
conditions, avec des fonctionnalités réduites et un plus faible nombre de
périphériques connectables simultanément.

Contrairement au Bluetooth, le Wi-Fi impose généralement


l'utilisation d'un point d'accès, mais certains constructeurs permettent la
connexion directe entre périphériques en utilisant le Wi-Fi Direct, similaire
à un Bluetooth à très grande bande passante.

II.3.6 Onde radio, Infra-rouge ,Laser


II.3.6.1 Onde radio
Les ondes radio sont des ondes électromagnétiques, elles se
propagent entre une antenne émettrice et une antenne réceptrice
Grâce aux ondes radios, on peut transmettre des signaux de
données Numériques ou analogiques. Ce type de transmission présente
quelques avantages comme il présente aussi des inconvénients.
II.3.6.1.1 Avantages
Pas de problème de câblage comme le cas pour les supports de
transmissions filaires.
II.3.6.1.2 Inconvénients
 La transmission est sensible aux bruits produits par les
ondes sonores et électromagnétiques ;
 La bande passante qu’offre la transmission radio est un
peu limitée car il existe une législation ;
 L’infrastructure de la transmission radio est coûteuse
(installation de stations de base d’émission et de
réception).
II.3.6.2 Infra-rouge
La lumière infrarouge est utilisée depuis plusieurs années pour la
communication directe entre des équipements proches l’un de l’autre, telle
que :

la télécommande de la télévision, les systèmes commandables à


distance tels que lésé électroménagers et audiovisuels.
Elle utilise des ondes de longueurs d’ondes qui s'étendent
approximativement de 0,7 μm à 100 μm. Cette technologie présente
quelques avantages comme elle présente aussi des inconvénients.

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~ 40 ~

II.3.6.2.1 Avantages

 Pas de câblage comme le cas pour les supports de


transmissions filaires.
 Pas de demande d'autorisation d'utilisation
de fréquences.
II.3.6.2.2. Inconvénients
 la puissances du signal se dissipe rapidement ;
 La transmission est bloquée par la présence des
obstacles ;
 La bande passante qu’offre la transmission infrarouge
est très faible ;
 L’infrastructure de la transmission infrarouge est
coûteuse ;
 Faible portée avec la transmission infrarouge vue que les
courte ondes n’ira pas loin (de quelques mètres à
quelques dizaines de mètres) ;
 Transmission non super directionnel c'est-à-dire
l’émetteur doivent se mettre en regard l’un par rapport à
l’autre pour établir une connexion infrarouge.
II.3.6.3 Laser
o Le terme Laser provient de l’acronyme Light Amplification
by Stimulated Emission of Radiation, en Français «
Amplification de la lumière par émission stimulée »
o Un laser est fondamentalement un amplificateur de
lumière permettant d’obtenir des faisceaux très directifs
et de grande puissance.
En concentrant le signal en un faisceau cohérent, très étroit, à l’aide
de diode Laser, il est possible de réaliser des liens de point à point sur
plusieurs Kilomètres, mais dans la pratique il vaut mieux se limiter à
quelques dizaines de mètres seulement, car sinon la pluie et le brouillard
couperont la connexion.
II.3.6.3.1 Avantages
 L’aspect directionnel du laser et le fait qu’il n’interfère pas
avec la radio sont des avantages face au WIFI pour mettre en face
une liaison point à point en milieu urbain saturé en ondes radios.
 Résistant aux interférences
 Sensibles aux conditions atmosphériques

II.4.CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce deuxième chapitre consacré aux supports de transmission,
nous avons commencé par une introduction en soulignant l’importance du

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 41 ~

support de transmission dans tous les aspects de la communication


moderne. Que ce soit pour transmettre des données, des informations
vocales, des vidéos ou tout autre contenu, le choix du support de
transmission approprié est crucial pour garantir une transmission fiable,
rapide et sécurisée.

Ensuite, nous avons défini le support de transmission comme étant


le médium physique utilisé pour transporter les signaux d’un point à un
autre. Il agit comme le canal à travers lequel les données, les informations
ou les messages sont transmis d’un émetteur à un récepteur.
Pour une meilleure compréhension, les supports de transmission
peuvent être classés comme suit :
1. Câblage métallique :
- Paires torsadées : Ce type de câble, constitué de fils de cuivre
conducteurs torsadés, est largement utilisé dans les réseaux Ethernet. Les
paires torsadées offrent une bonne résistance aux interférences et sont
idéales pour la transmission des données sur de courtes distances.
- Câbles coaxiaux : Ces câbles sont composés d’un conducteur
central entouré d’une gaine tubulaire. Les câbles coaxiaux offrent une
bande passante plus élevée que les paires torsadées et sont souvent utilisés
pour les transmissions à plus longue distance, notamment dans les
systèmes de télévision par câble.
2. Fibres optiques :
- Fibres optiques monomodes : Les fibres optiques monomodes
permettent une transmission à longue distance avec une bande passante
élevée. Elles sont utilisées dans les réseaux à haut débit et offrent une
excellente qualité de signal.
- Fibres optiques multimodes : Les fibres optiques multimodes
permettent la transmission simultanée de plusieurs signaux sur différents
chemins de lumière. Elles sont souvent utilisées pour les transmissions à
courte distance dans les réseaux locaux.
3. Transmissions sans fil :
- Wi-Fi : Cette technologie de transmission sans fil utilise des
ondes radio pour permettre la connectivité internet et la communication
entre les appareils.
- Bluetooth : Le Bluetooth est une technologie sans fil utilisée
pour connecter des périphériques tels que des smartphones, des écouteurs
ou des enceintes à courte portée.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 42 ~

- Ondes radio, Infra-rouge, Laser : D’autres technologies sans fil


utilisent des ondes radio, des signaux infrarouges ou des lasers pour la
transmission des données.
Il convient de noter que cette classification n’est pas exhaustive et
que de nouvelles technologies émergent constamment dans le domaine de
la transmission des données et des communications sans fil.
Chaque type de support de transmission présente des avantages et
des limitations spécifiques, et le choix dépendra des exigences spécifiques
en termes de distance de transmission, de bande passante, de résistance
aux interférences et d’autres facteurs pertinents pour le système de
communication concerné.

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~ 43 ~

CHAPITRE III. VUE SUR L’ÉTUDE PORTANT SUR LA


TRANSMISSION DU SIGNAL LTE DANS LE SITE DE
BAKAMBA AIRTEL
III.1 PRÉSENTATION DU SITE DE BAKAMBA AIRTEL
III.1.1 Historique
Bakamba est un village (agglomération extra-coutumière) très
enclavé dans le secteur Lubi, à près de 250 km du chef-lieu du Kasaï
central. C’est une entité minière de cette province depuis l’époque coloniale,
avec actuellement au moins 200 000 habitants répartis entre les
populations Songue et Luba.

Il convient de noter que le village de Bakamba est situé dans une


région riche en ressources naturelles, notamment en minerais tels que le
diamant,le cuivre et le cobalt. Malgré son enclavement, il joue un rôle
important dans l’économie de la région et du pays tout entier.
En outre, la population de Bakamba est connue pour sa diversité
culturelle et linguistique, avec des langues telles que le tshiluba, le kikongo
et le swahili parlées dans la région. Les habitants de Bakamba sont
également connus pour leur hospitalité et leur accueil chaleureux envers
les visiteurs.
III.1.2 Situation Géographique
Bakamba est situé dans le territoire de Dimbelenge, dans le secteur
de Lubi. Bakamba partage ses limites avec le territoire de Lupatapata, dans
la province du Kasaï oriental. En raison de sa position géographique, ce
village est desservi en télécommunications par la ville de Mbujimayi. Les
coordonnées de Bakamba sont 5°54’Sud et 21°27’Est.

III.1.3 Réseau et transport


Bakamba est accessible bien que difficilement en voiture et en moto,
mais généralement en moto en raison de quelques parties du trajet déjà
abîmées.

Airtel est le réseau le plus utilisé à Bakamba, où 75% des habitants


utilisent des téléphones compatibles avec la 2G et 25% utilisent des
téléphones compatibles avec la 2G, 3G et 4G.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 44 ~

Figure III.1 moto-Taxi moyen de transport à Bakamba

III.2 PRÉSENTATION DU RÉSEAU LTE


III.2.1 Introduction
Les réseaux des opérateurs mobiles ont été conçus initialement pour
le trafic de la voix. Progressivement, la nature du trafic a évolué vers des
services plus complexes de données tels que les SMS, l’accès Internet ou
encore la télévision mobile.Comme pour ses prédécesseurs, le réseau EPS
est standardisé par l’organisme 3GPP qui l’introduit dans les versions 8 et
supérieures de ses normes.

Selon l’ITU-R (International Telecommunication Union – Radio), le


LTE ne remplit pas les critères d’un véritable réseau de 4ème génération, et
le terme 4G est donc erroné. Il serait plus exacte de parler de 3,99G.
Le véritable réseau d’accès 4G, selon l’ITU-R, sera le successeur du
LTE : le LTE Advanced. Les équipementiers ainsi que les opérateurs
mobiles ont su accompagner cette évolution en introduisant de nouveaux
types de modulations et de technologies d’accès et technologies de réseau.
Cependant, l’évolution au cours de la dernière décennie est sans aucune
commune mesure comparée au tsunami du besoin en bande passante
déclenché notamment par la généralisation des abonnements data mobiles
et notamment avec un usage du vidéo streaming pour mobile depuis les
smartphones. L’introduction de la 4G a donc été anticipé par les opérateurs
afin de mieux contrôler cette évolution des usages dans un monde mobile
tout IP.
III.2.2 Généralités sur la norme LTE
La LTE ou Long Term Evolution of 3G est un projet mené par
l’organisme de standardisation 3GPP visant à rédiger les normes techniques
de la future quatrième génération en téléphonie mobile.
La technologie LTE s’appuie sur un réseau de transport à
commutation de paquet IP.

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~ 45 ~

Elle utilise des bandes de fréquences hertziennes d’une largeur


pouvant varier de 1,4 MHz à 20 MHz, permettant ainsi d’obtenir (pour une
bande 20 MHz) un débit binaire théorique pouvant atteindre 300 Mbit/s en
« downlink », alors que la « vraie 4G » offre un débit descendant atteignant 1
Gbit/s. Elle permet alors le transfert de données à très haut débit, avec une
portée plus importante, un nombre d’appels par cellule supérieur et une
latence plus faible.
Le LTE désigne tout ce qui est évolutions de l’accès radio définies
pour répondre aux exigences des réseaux de quatrième génération. Le LTE
repose sur une combinaison de technologies sophistiquées à même d’élever
nettement le niveau de performances (un débit de 100 Mb/s et une latence
de 10 ms) par rapport aux réseaux 3G existants.
Le multiplexage OFDMA apporte une optimisation dans l’utilisation
des fréquences en minimisant les interférences.
Les principaux objectifs visés par les réseaux de 4ème génération
sont alors :

 Assurance de la continuité de la session en


cours ;
 Réduction des délais et le trafic de signalisation ;
 Fournissement d’une meilleure qualité de
service ;
 Optimisation de l’utilisation des ressources ;
 Minimisation du coût de signalisation.
III 2.3 Caractéristiques techniques du réseau LTE
1. Débit théorique

En théorie, elle permet d’atteindre des débits de l’ordre de 50 Mbps


en lien ascendant et de 100 Mbps en lien descendant, à partager entre les
utilisateurs mobiles d’une même cellule.
Nous notifions que pour les opérateurs, la LTE implique de modifier
le cœur du réseau et les Émetteurs radio. Il faut également développer des
terminaux mobiles adaptés.
Les technologies utilisées sont OFDMA (Orthogonal Frequency
Division Multiple Access) Pour le sens descendant et SC-FDMA (Single
Carrier – Frequency Division Multiple Access) Pour le sens montant.
Correspondant à une efficacité du spectre de 5 bit/s/Hz pour le sens
Descendant et 2,5 bit/s/Hz pour le sens montant. L’intention est de
permettre un déploiement Flexible en fonction des besoins des opérateurs
et des services qu’ils souhaitent proposer.

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~ 46 ~

2. Au niveau de la connexion
Il s’agit d’une connexion permanente. Il est toutefois nécessaire pour
le terminal de passer De l’état IDLE à l’état ACTIF lorsqu’il s’agira d’envoyer
ou recevoir du trafic. Ce Changement d’état s’opère en moins de 100 ms.
Le réseau pourra alors recevoir le trafic de tout terminal rattaché
puisque ce dernier dispose D’une adresse IP, mettre en mémoire ce trafic,
réaliser l’opération de paging afin de localiser Le terminal et lui demander
de réserver des ressources afin de pouvoir lui relayer son Trafic.
3. Délai pour la transmission de données
Moins de 5 ms entre l’UE et l’Access Gateway, ceci dans une
situation de non-charge où un Seul terminal est ACTIF sur l’interface radio.
La valeur moyenne du délai devrait avoisiner Les 25 ms en situation de
charge moyenne de l’interface radio. Ceci permet de supporter les Services
temps réel IP nativement, comme la voix sur IP et le streaming sur IP.
4. Mobilité
La mobilité des activités de l’abonné pourra être assurée à des
vitesses comprises entre 120 Et 350 km/h. Le handover pourra alors
s’effectuer.
5. Flexibilité dans l’usage de la bande
Le LTE utilise une largeur de bande de 2x20 MHz et supporte le
duplexage temporel (TDD) ou fréquentiel (FDD) ; E-UTRAN doit pouvoir
opérer dans des allocations de bande de fréquence de différentes Tailles
incluant 1.25, 2.5, 5, 10, 15 et 20MHz.
Il permet aussi le support Multicast pour l’usage des applications
multimédia.
6. Types de données et interopérabilité avec les réseaux
précédents
Le LTE transite entre deux types de données :

 Les données utilisateurs


 Les données de signalisation.
Les données utilisateurs sont portées par le plan usager. Ce dernier
correspond aux Protocoles et fonctions mis en œuvre sur cette interface
pour le traitement des données de L’utilisateur (en provenance ou à
destination de celui-ci) transitant sur le réseau mobile et Liées au service
auquel cet usager accède (appel voix, Internet, streaming vidéo, réseau
Privé…).

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 47 ~

Quant aux données de signalisation transite via le plan de contrôle.


Le plan de contrôle de L’interface permet le contrôle du plan usager par
l’établissement, la reconfiguration et la Relâche de connexion, l’échange
d’information et de contexte associés à l’UE (User Equipment) ou
équipement utilisateur.
Quant à son interfonctionnement avec la 3G, le handover, entre E-
UTRAN (LTE) et UTRAN (3G) doit être réalisé en moins de 300 ms pour les
services temps-réel et 500 ms pour les Services non temps-réel. Notons
qu’au début du déploiement LTE peu de zones seront Couvertes.
L’opérateur doit alors s’assurer que le handover entre LTE et la
2G/3G est toujours possible. Les opérateurs CDMA évolueront aussi vers la
LTE qui devient le vrai standard de Communication mobile de 4ème
génération.
7. Raisons de la migration vers le LTE
Plusieurs raisons ont poussé le groupe 3GPP à élaborer la norme
LTE parmi lesquelles on Peut citer :
 Un support exclusif de services de données. C’est-à-dire
que les services circuit Migrent vers la technologie par
paquet. Afin d’être plus axé à la technologie sur IP Et
ainsi obtenir plus de services ;
 Une optimisation des systèmes par commutation de
paquets ;
 Un très grand nombre d’utilisateurs et assurer une
performance optimum lors de la Mobilité de l’utilisateur
(plusieurs centaines d’utilisateurs actifs sous la même
Cellule) requérant une grande demande de débit et de
qualité de service ;
 La réduction de la complexité ;
 L’architecture LTE se doit de fournir une sécurité
suffisante pour la protection du Réseau et d’assurer la
performance vers la mobilité 2G et 3G.

8. Architecture générale du réseau LTE


Le réseau LTE est défini sur une architecture physique comme sur
une architecture Fonctionnelle.
Sur le point de vue physique, l’architecture LTE/EPC est composée
de trois domaines :
 L’UE ou User Equipment
 Le réseau d’accès appelé LTE ou E-UTRAN (Evolved
UMTS Terrestrial Radio Acces Network)
 Le réseau cœur appelé EPC.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 48 ~

Figure III.2. Architecture générale du réseau LTE

Le UE est définie comme le mobile de l’utilisateur. Cet UE est reliée


au réseau d’accès via le protocole Uu.
Le réseau d’accès est composé d’un seul nœud : l’eNodeB.Ces
différents nœuds sont interconnectés par l’intermédiaire d’interfaces
normalisées par le 3GPP. Cette normalisation doit permettre
l’interfonctionnement de nœuds de constructeurs différents.
Quant au point de vue fonctionnel, l’architecture se présente comme
suit :

Figure III.3. : Architecture LTE du point de vue fonctionnel

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 49 ~

A. Caractéristique du réseau cœur de LTE


EPC ou Evolved Packet Core est le nom du réseau cœur évolué.
EPC est un réseau cœur paquet tout IP. Dans le réseau cœur, le
nouveau réseau ne possède qu’un domaine paquet appelé EPC.
Tous les services devront être offerts sur IP y compris ceux qui
étaient auparavant offerts par le domaine circuit tels que la voix, la
visiophonie, le SMS, tous les services de téléphonie, Etc..
EPC interagit avec les réseaux paquets 2G/3G et CDMA-2000 en
cas de mobilité. Il est alors possible de faire acheminer le trafic de l’EPC
vers l’accès LTE, CDMA-2000 (paquet), 2G (paquet) et 3G (paquet) et ainsi
garantir le handover entre ces technologies d’accès.
EPC supporte le filtrage de paquet ou deep packet inspection (pour
la détection de virus) et Une taxation évoluée (taxation basée sur les flux de
service). En effet la LTE fournit des Mécanismes de taxation très
sophistiqués permettant de taxer le service accédé par le client Sur la base
du volume, de la session, de la durée, de l’événement, du contenu, etc..

Différenciation de l’architecture EPC par rapport au GPRS


 Les flux des plans usagers et de contrôle de l’UE traversent
des nœuds logiques différents Au sein de l’architecture
EPC.
 L’architecture EPC n’intègre pas de domaine circuit.
L’intérêt majeur de ce choix est de N’avoir à déployer et
exploiter qu’un seul domaine au sein du réseau cœur. Un
défi demeure Néanmoins : fournir la même qualité de
service voix que celle offerte parle domaine circuit Des
réseaux 2G et 3G.
 L’architecture EPC permet l’équilibrage de charge inter-
MME. Egalement appelé MME Load balancing, c’est la
fonction qui permet d’équilibrer la charge des MME vis-à-
vis du Traitement de signalisation au sein d’une zone de
pool.

B. Caractéristique du réseau d’accès


L’architecture du réseau d’accès LTE se présente comme suit :
L’architecture LTE est composée de stations de base appelées
eNodeB exposant à l’UE Les piles protocolaires des plans usager et de
contrôle sur l’interface radio.
L’eNodeB est connecté à l’EPC par l’intermédiaire de l’interface
S1.Plus précisément, les flux du plan usager sont gérés par l’interface S1-U

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 50 ~

définie entre S-GW Et eNodeB tandis que les flux du plan de contrôle sont
pris en charge par l’interface S1-MME définie entre MME et eNodeB.
L’architecture définie pour le LTE est dite architecture plate, c’est-à-
dire qu’elle est Constituée uniquement de stations de base.
Cette décision a des répercussions importantes sur la complexité de
l’eNodeB et du réseau Cœur, car de nombreuses fonctionnalités jusqu’alors
assurées par cet équipement sont Désormais distribuées au sein des
eNodeB ou supporté par le réseau cœur.
La suppression d’un nœud central au sein de l’architecture
s’explique aussi par la volonté Des opérateurs de rendre l’architecture LTE
plus robuste et évolutive face à la montée en Trafic.
Une interface entre les stations de base est ajoutée. La distribution
de fonctionnalités du contrôleur de stations de base au sein des eNodeB
Implique une connectivité accrue entre ces derniers, afin notamment
d’optimiser les procédures de mobilité, de faciliter la gestion des
interférences intercellulaires et de mettre en œuvre certaines
fonctionnalités d’auto-optimisation.

Figure III.4 Architecture réseau d’accès LTE


Il est alors possible de connecter un eNodeB à plusieurs nœuds
logiques du réseau cœur à travers le support de la fonction S1-Flex.
III.2.4 Les domaines de performances de la 4G
La 4G est la quatrième génération de réseau Internet mobile. Elle
succède à la 2G et à la 3G.

En théorie, la technologie 4G permet des débits compris entre 100


Mbits/sec et 1Gbit/sec. La 4G est alors potentiellement plus performante

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~ 51 ~

encore que la fibre optique. C’est en Augmentant considérablement la


vitesse de chargement des données que la 4G a Essentiellement permis aux
smartphones d’exprimer tout leur potentiel.
La 4G permet alors :
III.2.4.1 Des performances théoriques bien supérieures à la
3G
Par définition, la 4G constitue l’évolution de la 3G avec un débit
beaucoup plus important et des technologies natives adaptées à l’Internet
mobile. La 4G LTE offre des débits théoriques supérieurs à un accès ADSL
fixe de bon niveau : 150 Mbit/s en réception et 50 Mbit/s en émission, soit
des débits jusqu’à dix fois supérieurs à ceux de la 3G+.
III 2.4.2 L’affichage des pages Web
La navigation Web n’aura jamais été aussi rapide. Presque
instantanément, les pages web où l’on désire se rendre se charge presque
automatiquement.
III 2.4.3 La lecture des vidéos HD en streaming
La lecture des vidéos en Streaming se fait sans difficulté et en temps
réel pour les vidéos en direct. Il est aussi possible de télécharger des films
ou des vidéos avec un poids important en utilisant le 4G.

III 2.4.4 L’ouverture d’une pièce jointe


Contrairement, aux anciens systèmes, dans le 4G, les pièces reliés
aux emails sont faciles à ouvrir et en une vitesse d’ouverture quasi à temps
réel.
III.2.4.5 La mise à jour rapide des applications
La mise à jour des applications sur mobile de chaque utilisateur se
fait en quelques secondes. En résumé, la 4G a permis aux terminaux
mobiles d’afficher des performances et d’offrir des fonctionnalités
comparables à celles d’un ordinateur. La 4G a également favorisé l’essor de
la visiophonie que la 3G et son manque de fluidité avaient échoué à
développer.
III.2.5 Défis lié à la transmission du signal 2G, 3G à
Bakamba
Nous constatons que plus de 75 % de la population de Bakamba
utilise la technologie de deuxième génération, soit la 2G, ce qui entraîne les
défis suivants :
1. Faible couverture réseau : Les zones rurales et éloignées
ont souvent une couverture réseau limitée, ce qui peut entraîner des
problèmes de connectivité et de transmission de données.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 52 ~

2. Faible débit de données : La 2G offre un débit de


données limité, ce qui peut rendre difficile la transmission de fichiers
volumineux tels que des vidéos ou des images de haute qualité.

3. Interférences radio : Les signaux radio peuvent être


perturbés par des interférences telles que des obstacles physiques,
des conditions météorologiques défavorables ou des interférences
électromagnétiques.

4. Coût élevé : Les coûts d’infrastructure pour étendre la


couverture réseau dans les zones rurales et éloignées peuvent être
élevés, ce qui peut rendre la connectivité plus coûteuse pour les
utilisateurs.
III.2.6. Résolution avec la transmission du signal par
backbone LTE
Le backbone LTE (Long-Term Evolution) est une technologie de
réseau mobile de quatrième génération (4G) qui offre des avantages
significatifs par rapport aux réseaux 2G et 3G. Voici quelques-uns des
avantages de la technologie LTE :
1. Vitesse de transmission de données plus rapide : La
technologie LTE offre des vitesses de transmission de données
beaucoup plus rapides que les réseaux 2G et 3G. Les vitesses de
téléchargement peuvent atteindre plusieurs dizaines de mégabits par
seconde, ce qui permet de télécharger des fichiers volumineux en
quelques secondes seulement.

2. Meilleure qualité de voix : La technologie LTE utilise la


voix sur IP (VoIP) pour les appels vocaux, ce qui permet une meilleure
qualité de voix que les réseaux 2G et 3G.
3. Meilleure couverture : La technologie LTE utilise des
fréquences plus élevées que les réseaux 2G et 3G, ce qui permet une
meilleure couverture et une meilleure pénétration des bâtiments.

4. Meilleure efficacité énergétique : La technologie LTE


utilise une modulation plus efficace que les réseaux 2G et 3G, ce qui
permet une utilisation plus efficace de l’énergie de la batterie des
appareils mobiles.

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~ 53 ~

II.2.7. Topologie de la transmission du signal LTE de


Mbujimayi à Bakamba
Ci-dessous le croquis montrant le parcours du signal de Mbujimayi
à Bakamba :

Mbujimayi MIABI Kabeya kamuanga Bakamba


30Km 25Km 45Km

Antennes Microwovers utilisés ∅ 2,4𝑚


Puissance 30dB
Niveau RSL -34dB

Figure III.5. Topologie de la transmission du signal LTE


Ce parcourt est choisi pour contourner les montagnes et pour placer
des sites aux endroits à haut trafic.

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III.3 CONCLUSION PARTIELLE


En conclusion, l’étude portant sur la transmission du signal LTE
dans le site de Bakamba Airtel a permis de mettre en évidence les
avantages de cette technologie de communication sans fil de quatrième
génération.

En effet, la LTE offre une meilleure qualité de service, une plus


grande capacité de transmission de données et une plus grande vitesse de
connexion que les technologies de deuxième et troisième génération.
Les défis rencontrés par la 2G et la 3G, tels que la saturation du
réseau, la faible qualité de service et la lenteur de la connexion, ont été
résolus grâce à la mise en place d’un backbone LTE. Ce dernier permet de
fournir une infrastructure de communication plus robuste et plus
performante, capable de répondre aux besoins croissants des utilisateurs
en matière de connectivité.
La LTE reste une technologie de communication sans fil
prometteuse qui devrait continuer à se développer dans les années à venir.
En somme, l’étude portant sur la transmission du signal LTE dans le site
de Bakamba Airtel a permis de mettre en évidence les avantages de cette
technologie de communication sans fil de quatrième génération,. Il est donc
essentiel pour les opérateurs de continuer à investir dans la mise en place
d’une infrastructure de communication solide et performante afin de
répondre aux besoins croissants des utilisateurs en matière de connectivité.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


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CONCLUSION GÉNÉRALE
En définitive, ce travail a permis de mettre en évidence l’évolution
remarquable des technologies de communication mobile, depuis la première
génération jusqu’à la 4ème génération, en passant par la 2G et la 3G. Nous
avons également examiné les différents supports de transmission utilisés
pour assurer la connectivité mobile, en mettant en évidence les avantages
et les limites de chacun.

Dans le cadre de notre étude sur la transmission du signal LTE


dans le site de Bakamba Airtel, nous avons présenté les défis spécifiques
rencontrés dans les zones rurales, ainsi que les caractéristiques techniques
du signal LTE. Nous avons également analysé l’impact positif du backbone
LTE sur la qualité et la stabilité du signal, en comparaison avec les
technologies précédentes.
Les résultats obtenus ont montré que malgré les obstacles naturels
et l’éloignement géographique, il est possible d’assurer une transmission
efficace du signal LTE grâce à une planification minutieuse et à l’utilisation
de technologies appropriées. Nous avons également identifié des
améliorations possibles pour optimiser davantage la transmission du signal
LTE dans les zones rurales, telles que l’installation de relais
supplémentaires et l’utilisation de technologies avancées pour augmenter la
capacité du réseau.
En somme, ce travail a démontré l’importance de la connectivité
mobile pour le développement socio-économique des zones rurales, et
l’impact positif que peut avoir l’utilisation du backbone LTE pour améliorer
la qualité et la stabilité du signal. Ces résultats sont encourageants et
ouvrent la voie à une connectivité améliorée dans les zones rurales,
contribuant ainsi à réduire la fracture numérique et à favoriser l’inclusion
numérique.

Travail de fin de cycle présenté par : NKUNDA TSHITUKA Emmanuel


~ 56 ~

BIBLIOGRAPHIE
A. Livres
 Ajay R. Mishra, Fundamentals of Cellular Networking
Planning and Optimization 2G/2.5G/3G…Evolution to 4G,
John Wiley & Son, Ltd.
 Cox, «An introduction to LTE », United Kingdom, 2014.
 Dahlman, S. Parkvall, J. Skold, «4G, LTE-Advanced Pro
and The Road to 5G », 2016
 Fiche Georges & HEBUTERNE Gérard, Trafic et
performances des réseaux de télécoms.
 J. D. Parsons, «The Mobile Radio Propagation Channel»,
Wiley, 2000
 M. Barberis, “LTE Physical Layer Modelling with Matlab”,
Mathworks, 2014
 Y. Bouguen, E. Hardouin, F. Wolff, «LTE ET RESEAU 4G»,
Sous la direction de G. Pujolle., 2012.
B. Notes de cours
 Constant KABUYA, Radio2, troisième graduat radio
transmission, ISTIA/MBM,2022-2023.
 Paul luanyi, Téléphonie mobile, troisième graduat radio
transmission, ISTIA/MBM,2022-2023.
 Romain KASUKU, Radio1,, deuxième graduat radio
transmission, ISTIA/MBM,2021-2022.
C. Sites web
 http://laure.gonnord.org/pro/teaching/MIF30/projets200
9/burtin_rapport.
 http://www.agenceecofin.com/avis-dexpert/1311-2125-
backbones-haut-debit-quelsusagespour-l-Afrique
 https://www.forumatena.org/files/livresblancs
 www.google.com
 www.supinfo.com/articles/single/997-technology-sdh
 www.wikipedia.com

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Table des matières


ÉPIGRAPHE ........................................................................................................................................ I
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................... IX
0. INTRODUCTION GÉNÉRALE ......................................................................................... 1
1. PROBLÉMATIQUE.............................................................................................................. 1
2. HYPOTHÈSE ........................................................................................................................ 1
3. MÉTHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL .......................................................... 2
4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET ................................................................................... 2
5. DÉLIMITATION DU TRAVAIL ........................................................................................ 2
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................................... 3
I.3.2 La deuxième génération de téléphone mobile (2G) ......................................... 5
II.3.4 Wi-Fi ................................................................................................................................. 33
II.3.4.1 Historique ................................................................................................................. 33
II.3.4.2 Définition .................................................................................................................. 34
II.3.4.3 Application et usages du Wifi ............................................................................. 34
II.3.4.4 Antennes wifi ........................................................................................................... 35
 Antennes omnidirectionnelles ................................................................................... 35
II.3.5 Bluetooth ........................................................................................................................ 36
II.3.5.1 Définition .................................................................................................................. 36
II.3.5.2 Utilisation ................................................................................................................. 37
II.3.5.3 Fonctionnement ( mise en œuvre) .................................................................... 38
 Différences par rapport au Wi-Fi.............................................................................. 39
II.3.6 Onde radio, Infra-rouge ,Laser .............................................................................. 39
II.3.6.1 Onde radio ................................................................................................................ 39
II.3.6.1.1 Avantages .............................................................................................................. 39
II.3.6.1.2 Inconvénients....................................................................................................... 39
II.3.6.2 Infra-rouge ................................................................................................................ 39
II.3.6.3 Laser ........................................................................................................................... 40
II.3.6.3.1 Avantages .............................................................................................................. 40
II.4.CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................... 40
CHAPITRE III. LA VUE DE L’ÉTUDE PORTANT SUR LA TRANSMISSION DU
SIGNAL LTE DANS LE SITE DE BAKAMBA AIRTEL ..................................................... 43
III.1 PRÉSENTATION DU SITE DE BAKAMBA AIRTEL................................................ 43
III.1.1 Historique ..................................................................................................................... 43
III.1.2 Situation Géographique ......................................................................................... 43
III.1.3 Réseau et transport.................................................................................................. 43

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III.2 PRÉSENTATION DU RÉSEAU LTE .............................................................................. 44
III.2.1 Introduction ................................................................................................................ 44
III.2.2 Généralités sur la norme LTE .............................................................................. 44
III 2.3 Caractéristiques techniques du réseau LTE.................................................. 45
III.2.4 Les domaines de performances de la 4G ....................................................... 50
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................................... 56
Table des matières ............................................................................................................................... 57

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