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EPIGRAPHE

Donne au sage, et il deviendra plus sage ; instruis le juste, et il


augmentera son savoir.

Proverbe 9 :9
DEDICACE

A Mon très cher père MANITU Gerry et ma très chère mère


NLANDU Pascaline, qui sont la causalité de mon être et eux qui ont
contribué financièrement, physiquement et spirituellement pour que
mon avenir soit radieux acceptez ici mes remerciements, et je dédie ce
modeste travail pour vous.
Remerciements

Avant d’entamer la rédaction de ce travail, il nous est agréable de


présenter une dette de reconnaissance à toutes les personnes qui, par
leur intervention ont favorisé l’aboutissement de ce travail de fin
d’étude.

Nous tenons à remercier infiniment notre encadreur le chef de


Travaux Ruphin MPWO MAYAMBA, qui nous a informé et
accompagné tout au long de cette expérience scientifique avec
beaucoup de patience et de pédagogie. Nous sommes très
reconnaissants à monsieur Ruphin de nous avoir donné l’opportunité
de travailler sur un travail qui était tellement bénéfique. Nous le
remercions pour tous ses efforts et ses conseils précieux et son soutien
pour réussir un tel sujet et de nous avoir guidé dans l’élaboration de ce
travail.

Puis, je remercie mon encadreur Assistant MOKE AMAN Emmanuel


pour son aide et sa confiance qu’il a mise en moi, qu’il trouve ici toute
ma gratitude et surtout ma parfaite considération de l’intérêt qu’il
portait à ce travail.

Nous tenons aussi à exprimer nos gratitudes et nos remerciements à


toutes les autorités académiques et au corps professoral de l’ISTA
Kinshasa. Veuillez accepter dans ce travail nos sincères respects et
nos profondes reconnaissances.
Nos remerciements et nos profondes gratitudes à mes parents pour
leurs sacrifices consentis pour notre éduction et aussi leurs efforts
financiers à notre endroit

Nos remerciements s’adressent à mes frères et sœurs Salem MANITU,


Hatti MANITU, Adham MANITU, Josiane MANITU, Lys MANITU,
Percide LUSALA, sans oublier mon beau-frère Elie NKUMBI et
Tonton Serge NAYA Que je dédie ce travail de fin d’études.
Je remercie également mes chers collègues avec qui on a cheminé
ensemble : Pascal KABONGO, Ange SONGOASI, Jonas MOKILI,
Gédéon NGOY, Dieudonné ERIKU et C’arrive KALONGA.
Liste des abréviations
AMRC  : Accès multiple par répartition codée
AMRF  : Accès multiple par répartition de fréquence
Ber  : Bit error rate
BUC  : Block Up Converter
BUC  : Block Up Converter
dB  : décibel
DVB-S  : Digital Video Broad casting Satellite
EIRP  : Effective Isotropic Radiated Power
FI  : fréquence intermédiaire
FSS  : Fixed Satellite Services
HEO : Highly Elliptical Orbit).
HEO : Highly Elliptical Orbit).
HPA  : High Power Amplifier
LEO : Low Earth Orbit
LEO : Low Earth Orbit);
LMSS  : Land Mobile Satellite Services
LNB  : Löw Noise Block
LNC  : Low Noise Converter
MARECS  : Maritime European Community Satellite
MEO : Medium Earth Orbit
MEO : Medium Earth Orbit);
MMSS  : Maritime Mobile Satellite Services
MSS  : Mobile Satellite Service
OMT  : OrthoModeTransducer
PAL  : Phase Alternetive Line
PVC  : Permanent Virtual Circuit
RTT  : round trip time
SECAM  : Séquentiel Mémoire
SHF  : Super High Frequency
TDMA  : Accès multiple par répartition dans le temps
TDRSS  : Tracking and Data Relay Satellite System
UIT  : Union Internationale des Télécommunications
VSAT  : Very Small Aperture Terminal
INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

Le problème dans notre travail est de comprendre les paramètres


et les fonctionnement d’une liaison par VSAT, car les ingénieurs
exploitent le système mais sans pour autant connaitre les normes
édictées par rapport aux installations et configurations du
système VSAT, ce qui cause le blocage technique d’installation en
cas des anomalies, en particulier dans cette étude sur le satellite
SES 4 ; et cela fait à ce que nous puissions adopter un système
qui nous permettra de comprendre pour pouvoir procédé aux
installations. Comment installer une antenne VSAT ? Quels sont
les coordonnées nécessaires pour cette installation ?
Voilà les questions auxquelles nous allons tenter de répondre tout
au long de ce travail.
2. HYPOTHESE

Nous allons réfléchir sur la meilleure technique d’installation de


l’antenne parabolique VSAT et sa configuration selon les
paramètres spécifiques qui favorisent la transmission et la
réception des flux d’informations dans les meilleures conditions
et de qualité supérieure.
C’est pourquoi nous menons cette étude relative à l’installation et
au pointage d’une antenne VSAT.

3. OBJECTIF DU TRAVAIL

Connaissant bien avec précision le détail du problème de cette


étude. Cela étant les objectifs poursuivis sont clairs et nets, de
mettre sur pied une documentation scientifique détenant les
principes d’installation et de configuration de système VSAT sur
La satellite géostationnaire SES 4 en particulier.
Ce travail aidera toute personne morale ou physique travaillant
dans ce domaine, de comprendre et d’appliquer dans la mesure
du possible des orientations à suivre lors lord de l’installation de
cet équipement.
4. METHODODOLOGIE

 Méthode descriptive : Nous a permis de décrire les


équipements permettant de faire une liaison entre le
VSAT et Le satellite.
 Méthode d’analytique : Nous avons analyser notre
équipement et avons fait le choix de SES4
En plus nous avons utilisé les techniques suivantes pour mener
notre recherche.
- La technique documentaire celle-ci nous a aidés à consulter les
ouvrages et des sites web.
- L’interview nous a conduits à nous informer auprès des
exploitants de ces équipements et des experts à la matière

5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion générale, notre travail est


subdivisé en trois chapitres dont :

 Le premier chapitre : Généralités sur le VSAT ; Ici nous


allons expliquer la constitution du VSAT son fonctionnement
et son application dans le domaine de Télécommunications

 Le deuxième chapitre : Présentation de la ville province de


Kinshasa ;
 Le troisième chapitre : Installation et configuration d’une
antenne parabolique VSAT (cas satellite SES 4).
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA TECHNOLOGIE VSAT

I.1. Introduction

Dans ce chapitre, nous allons essayer de parler des éléments


fondamentaux du système VSAT et ses caractéristiques
(rendement, gain, diagramme de rayonnement) influencent
directement les performances, la qualité et la portée du système.

I.2. Présentation de la technologie VSAT


I.2.1 Définition

La technologie VSAT (Very Small Aperture Terminal) désigne une


technique de communication bidirectionnelle par satellite qui
utilise au sol des antennes parabolique directives dont le
diamètre est inférieur à 3 mètres et qui visent un satellite
géostationnaire.

I.2.2. Constitution du système VSAT


La technologie VSAT permet de mettre en place des réseaux multi
technologies à très grande échelle. Mais dans la mesure où cette
technologie a un prix relativement élevé, elle est dévouée aux
grandes entreprises. Lorsqu’une entreprise veut déployer un
réseau, les premières questions qu’elle doit se poser sont :
combien de points à connecter et où se situe chacun de ces
points. Dans un pays comme la France, le réseau filaire est très
développé, par conséquent, une liaison louée est relativement
abordable. Mais dans le pays qui ont une très grande superficie
ou dans lequel le réseau filaire est peu développé comme la RDC,
un système VSAT peut être une solution judicieuse car la position
géographique n’a plus d’importance, il faut juste l’orienter vers le
satellite.
Le nombre de points à connecter et lui aussi un facteur
déterminant dans le choix de la technologie à utiliser. Avec un
réseau de type filaire, il doit y avoir une LS par point vers le site
central. Si le réseau comporte 200 points cela fait 200 routeurs
pour connecter les LS au site principal. Le choix est vite pris
lorsqu’il y a 5000 points à connecter.
En plus du réseau de données, le VSAT permet de mettre en place
un réseau téléphonique. Grace à ce système, toutes les
communications internes à l’entreprise, quel que soit le lieu du
site et vers n’importe quel autre site deviennent presque gratuites
puisque qu’elles sont absorbées par le réseau VSAT.

La figure I. 1 Nous illustre les deux grandes parties du système.

Modulateu
r

Demodulat

Figure I.1 : Deux grandes parties du système VSAT


La figure I.2 illustre la description schématique du système VSAT.

Liaison
descente

Liaison Faible Récepteur Décod


montante bruit Block et Dem age
convertisse
ur

modul Enco Information


ateur dage de sortie

Figure I.2 : Système VSAT


I.2.3. Services offerts par la technologie VSAT
Divers acteurs ont bouleversé le marché des télécommunications
satellitaires ces dernières années : la demande importante de
besoins, les services multicast, c'est-à-dire d'une source vers un
groupe déterminé d'utilisateurs et apparue.
La carte de répartition des services entre réseaux satellites et
réseaux terrestres est donc en train de changer radicalement.
D'une manière synthétique, les avantages des satellites sont :

 Le recouvrement de grandes zones géographiques (120°)


 La possibilité d'avoir des accès et des destinations multiples
pour une même communication
 La possibilité de déploiement rapide des services
 L'adaptation à des régions sans infrastructure de
télécommunications.
 La qualité de service

I.2.3.1 Service VSAT

Avant d'aborder la presentation de la technologie VSAT, sachez


que le VSAT n'est pas une technologie normalisée mais plutôt un
concept.

En effet, chaque constructeur a sa propre manière d'implémenter


le système VSAT. Même si tous les systèmes fonctionnent sur le
même principe, la plupart des détails techniques et des
définitions de protocoles utilisés sont bien gardés par chaque
constructeur.

La bande passante est généralement asymétrique (liaison


montante, liaison descendante) en fonction de l’application.
Partagée, elle est liée à un taux de contention (CIR) avec un
minimum garanti. Elle peut aussi être dédiée.

La localisation, le nombre de sites à équiper, les applications à


réaliser sont autant de questions préliminaires à se poser pour
vous proposer une offre avant l’installation qui nécessite une
expertise technique sachant qu’il n’existe pas de solutions clefs
en mains.
E-SAT commercialise des offres VSAT en bande Ka, Ku, C de
différents Opérateurs satellites comme Eutelsat, Arabsat,
Avanti et SES pour des sites fixes essentiellement localisés en
Afrique.
Les offres comprennent des abonnements mensuels
qui optimisent la gestion des frais d’exploitation avec des
périodes d’engagement d’un minimum de trois mois et
dégressifs suivant la durée.

Figure I.3 : Les services offerts par la technologie Vsat

I.2.3.2. Réseau VSAT


Les réseaux VSAT permettent de satisfaire des besoins de
télécommunications dans des cas précis : secours d’un réseau
terrestre, gestion de crise, interconnexion de zones blanches,
télécommunications mobiles, etc. Ils sont pour cela une solution
de télécommunications incontournable utilisée par de nombreux
acteurs publics (militaires, sécurité civile, etc.) et privés
(entreprises des secteurs de l’énergie, de la grande distribution,
des médias, etc.). Comme dans les autres secteurs de
télécommunications, les technologies associées aux réseaux VSAT
connaissent de rapides évolutions permettant une amélioration
continue des performances et des fonctionnalités.
 
La formation permet d’acquérir une connaissance générale des
principales notions techniques, économiques et réglementaires
mises en œuvre dans les réseaux VSAT, une vision précise de
l’état de l’art des réseaux VSAT et un aperçu des perspectives
d’évolutions de ce secteur.
I.2.3.3. Constitution d’un réseau VSAT
Le Réseau VSAT est constitué de trois parties principales à savoir:
 Le hub: il s'agit du cœur du réseau disposant d'une antenne
ayant un diamètre compris entre 7 et 9 m ayant le même
principe de fonctionnement qu'une station terrienne ;
 Le satellite: c'est un relais hertzien ;
 Les stations distantes (ou remotes) en anglais.

La figure I.4 illustre le réseau VSAT.

Figure I.4 : Réseau VSAT

I.3. Analyse des modules Indoor et Outdoor


I.3.1. Module Indoor
La partie interne d’une station Vsat est une partie qui renferme
les équipement qui assurent des opérations de transmission
( l’amplification, décodage, filtrage, routage, modulation et autres,
…).cette partie de la station est gérée par un logiciel de
transmission, c’est une partie qui renferme aussi le module
d’alarme du contrôle, une unité d’alimentation, un processeur en
bande de base, jouant le rôle d’interface entre les terminaux, les
ordinateur les périphériques et les antennes.
Elle assure également la fonction de protocole ou
d’assemblage de paquet entre les protocoles pouvant être très
divers selon les utilisateurs.
C’est une partie qui constitue les sous-ensembles soft de la
station composée par des éléments ci-après :
a. Equipement de transmission
- Emission ;
- Réception.
b. Equipement de gestion du réseau
Les équipements des transmissions regroupant tous les
matériels se trouvant dans la chaine d’émission et celle de
réception.
c. Chaine d’émission
Cette chaine réalise la modulation des porteuses émissent par
des stations. Elle comprend plus d’accès des porteuses à mettre
pendant que la station émet dans les deux polarisations
orthogonales. L’accès de sortie correspond à des différents
mécanismes ci-après :
- La modulation ;
- Le filtrage ;
- La transposition ;
- Amplificateur.
Ce système de réception sert à sélectionner et à de moduler
les signaux reçus dont ceux d’entrer et de sortie. L’ensemble
comprend des mécanismes ci-après :
- Préamplificateur de faible bruit ;
- Démodulation ;
- Transposition de réception ;
- Filtrage.
La figureI.5 nous montre le module Indoor.

DEM

DEM

Figure I.5 : Module Indoor.


I.3.1.1 Amplificateurs
La puissance des amplificateurs de puissance des stations
terriennes VSAT qui acheminent le trafic international peut varier
de quelques watt à plusieurs kilowatt des puissances.
Dans le cas de systèmes, la puissance nominale
des amplificateurs de puissance peut être de 50 Watts ou moins
s'il s'agit de trafic des données à faible densité.
Dans certains cas, on peut utiliser des SSPA d'une puissance
nominale de l'ordre de 1 à 10 watts environ pour les applications
VSAT ou à faible largeur de bande.
 Amplificateurs de puissance SSPA
Les amplificateurs de puissance les plus couramment employés
dans les stations terriennes VSAT sont les amplificateurs de
puissance SSPA, sa puissance permettant de satisfaire aux
impératifs spécifiques de la porteuse d'émission. L’utilisation
des SSPA est l’amplificateur le plus en plus répandue.

La figure I.6 montre l’amplificateur de puissance SSPA.

Figure I.6 : Amplificateur de puissance SSPA


Il convient de noter qu'il est possible d'obtenir des applications à
plus forte puissance en plaçant en parallèle plusieurs
amplificateurs de faible puissance. Certains amplificateurs
sont construits de telle sorte que les modules d'amplification
de puissance sont séparés mécaniquement et ne partagent
pas la même source d'énergie.

Le tableau I.1 nous montre les caractéristiques du type


d’amplificateur SSPA.

Tableau I: Caractéristique de l’amplificateur SSPA

Bande de Puissance de sortie Gain Imperatif de


frequence nominale à puissance courant
VSAT saturation alternatif
DBm Watts dB Watts
Bande C 41 12 53 120
Bande Ku 40 10 50 175

I.3.2. Outdoor
Cette partie-là plus remarquable de la station où nous avons une
antenne Vsat suivant la zone de couverture du satellite.
L’antenne parabolique Vsat a une particularité de concentrer une
énergie émise ou reçue dans la direction choisie, on définit aussi
la notion de gain d’antenne comme étant l’énergie diffusée par
une antenne unidirectionnelle. Le rapport est décrit en décibel
(dB).
La direction du réflecteur d’une antenne parabolique Vsat, pour
une fréquence donnée, est proportionnelle au rapport de la
longueur d’onde et de la taille du réflecteur, ce phénomène limite
la taille des antennes Vsat en dessous du mètre (donc 20 à 90
cm). Plus l’antenne est de grande dimension plus elle est pointée
et concentrer son énergie dans un cône étroit, se trouve un
amplificateur elle a donc une taille réduite dans la partie externe
à faible bruit (LAN), un amplificateur à l’état solide(SSPA) et d’un
élévateur / abaisseur de fréquence pouvant en bande C ou en
bande Ku, LNA est généralement placer au foyer d’un système
d’antenne, l’élément extérieur est généralement relié directement
à l’élément intérieur par l’intermédiaire d’un seul câble coaxial.
I.3.2.1. Antenne parabolique vsat
L’antenne parabolique VSAT est un collecteur d'ondes
radioélectriques Cette antenne utilise un réflecteur circulaire
ou elliptique, d’une dimension donnée à plusieurs mètres
de diamètre. Elle concentre les signaux reçus en un seul point A,
que l'on appelle point focal c'est l'endroit où doit venir se fixer
la source et le convertisseur.
Figure I.7 nous illustre un modèle de l’antenne VSAT.
Figure I.7 : Modèle de l’antenne
I.3.2.2. Caractéristiques techniques de l’antenne parabolique
VSAT
Une antenne VSAT peut être définit par les caractéristique
techniques suivants :
 Bande de fréquences d'utilisation ;
 Polarisation ;
 Directivité ;
 Gain avant et diagramme de rayonnement ;
 Géométrie, technologie, dimensions, forme.
 Mode d'alimentation et impédance au point d'alimentation ;
 Puissance admissible en émission ;
 Résistance mécanique.
I.4. Définition Mathématique
Mathématiquement, nous pouvons également définir une antenne
parabolique VSAT comme étant une structure ou un terminal
renfermant la forme géométrique d’une parabole, cela étant avant
tout analyse décrit ensemble la forme géométrique d’un
paraboloïde.

I.4.1. Géométrie d’une antenne VSAT

Comme nous venons de le décrire, une antenne peut présenter


des formes différentes par exemple dans ce cas, où
nous analysons une antenne parabolique.

Donc le contour de la surface est donné par l’équation de


la parabole définie par l’expression ci-dessous :

Y₂= 4fxy (I.1)

D’où

 f : représente la distance focale ;


 X : représente les coordonnées le long de l’axe de parabole.
Le contour de la surface parabolique fait toute la surface
rayonnée est constituée d’un fond d’ondes, c’est –à- dire le trajet
ABC et afg qui sont les mêmes.

Comme nous illustre la figure I.8 ci-dessous.

Figure I.8 : Géométrie d’une parabole VSAT

I.4.2. Propriété relative d’une Antenne VSAT

En se dépassant le long de sa directrice, la parabole est toujours


vue sous un angle droit. Sachant l’équation d’une parabole est
y = ax² soient M et M’ les points d’intersection d’une droite
quelconque passant par le foyer de la parabole.

Les deux tangentes de la parabole passant par M et M’ se coupe


sur la directrice en formant un angle droit entre elles.

De plus, en appelant H et H’ les projetés respectifs de M et M’ sur


la directrice et 0 le point d’intersection des deux tangentes et de
la directrice, on a que 0 et le milieu de (H H’).

La figure II.9 le montre la géométrie.


Figure I.9 : Géométrie d’une parabole

I.4.3. Principe d’une antenne VSAT

La parabolique est obtenu en faisant tourner une parabole autour


de son axe OZ qui est symétrique sur lequel se trouve le foyer et
la distance focale est f= OF les coordonnées X et Z de tous les
points de la parabole (M) satisfait la relation ci –dessous.

X₂=4fz (I.2)

Selon le diamètre D de la parabole, le foyer f peut être se trouver


à l’intérieur de la parabole (Z=Z 1). le rapport F/D est une
caractéristique importante.

Lorsque Z1=f, on a d’âpres la formule, un diamètre d tel que 

(D /2) 2= 4FF soit D /2 = df et D= 4f (I.3)

Soit : F /D=1 / 4=0,2 (I.4)

La distance focale en pratique f/d se situe entre 0 ,25 et 0,26. En


faisceau de rayon parallèle à l’axe OZ de la parabole se focalise
du foyer F : c’est le cas de la réception, toute source placée en F
rayonne un faisceau parallèle, c’est le cas de l’émission.

Par contre, un faisceau de rayon faisant un angle avec l’axe OZ ne


focalise pas au foyer et élimine.

I.4.4. Eclairement de l’antenne VSAT

La source est une antenne dont le lobe de rayonnement est choisi


de façon à éclairer complètement le VSAT sans déborder. La
figure II.10 représente le même réflecteur éclairant dans un cas
par une source trop étroite (à droite ; rayonnement en noire).

On a l’énergie rayonnée par la source est perdue et les


phénomènes de diffraction en b vont provoquer la formation de
lobes parasites.
Avec le lobe de rayonnement trop étroit, il n’ya pas d’énergie
perdue mais d’une portion du réflecteur sera inutilisée. Dans
les deux cas, le gain réel de l’antenne Vsat sera inférieur à son
gain théorique.

La Figure II.10 nous montre, l’éclairement de l’antenne VSAT.

Figure I.10 : Eclairement de l’antenne VSAT

I.4.5. Optimisation de l’éclairement, le Rapport F/D

L’élément rayonnant de la source doit être place au foyer de


la parabole VSAT là ou toute l’énergie est concentrée. Pour
éclairer totalement le réflecteur, il faut que le diamètre de celui-ci
corresponde au lobe de rayonnement de l’antenne source.

Le rapport distance focale/Diamètre (F/D) est un paramètre


essentiel de la réflectrice parabole Vsat.

La partie du lobe de rayonnement colore en noir passe à coté du


réflecteur.

La figure I.11illustre l’optimisation de l’éclairement d’un réflecteur


VSAT.
Figure I.11: Optimisation de l’éclairement d’un réflecteurVSAT

I.4.6. Constitution Structurale d’une Antenne Parabolique


VSAT

Comme nous l’avons décrit ci-haut, une antenne parabolique


VSAT est un terminal très complexe ; elle a une structure
composée des éléments très techniquement important jouant
chacun une fonction bien déterminée.

 Un Réflecteur parabolique VSAT en tôle fine emboutie ;


 La source maintenue par un seul bras rigide ;
 Source ;
 Le bras porteur (cornet) ;
 Monture d’axe angulaire et de positionner ;
 La partie dorsale.

La figure I.12 nous montre la structure d’une antenne


parabolique VSAT.

Figure I.12 : Structure d’une antenne parabolique VSAT.

1. Réflecteur (parabole VSAT)


Le réflecteur est la grande partie d’une antenne parabolique
VSAT. C’est l’élément le plus en vue de la parabole elle- même ;
il renferme la forme parabolique.

Le réflecteur sert à concentrer les ondes radio électrique reçus


rayonnées par les satellites puis les converser vers un point
unique de l’antenne ayant une surface de réflexion très précise.

 Matière de fabrication d’un Réflecteur Parabolique VSAT

Dans la réalisation d’un réflecteur parabolique d’une station


terrienne peut être :

 Tôle pleine ;
 Grillage ;
 Résine ;
 Tôle  emboutie ;
 Acier ;
 Fibre.

1. La source

Le but de la source est d’éclairer entièrement la surface du


réflecteur avec le signal à émettre ou à recevoir le signal à émettre
est produit par le transmetteur, un appareil comportant
un oscillateur local dont l'onde sera modulée puis amplifiée.

D’une manière générale la source est constituée des trois


éléments :
 BUC ;
 LNB ;
 OMT.
a. Block Up Converter (BUC)
BUC est une abréviation de “Block Up Converter." Il est attaché
directement au câble coaxiale de transmission du filtre/feed
d’une antenne VSAT, les câbles IFL du matériel d'intérieur
fournissent la puissance DC, une fréquence référence de 10 Mhz
plus les signaux réels à être transmis.
La figure I.13illustre le Bloc Up Converter.

Figure I.13 : Block Up Converter ( BUC)

b. Löw Noise Block (LNB) et son alimentation

Par définition, le terme LNB « Löw Noise Block Down Converter »


c’est un bloc convertisseur et abaisseur des faibles bruits,
autrement appelée la tête de l’antenne parabolique VSAT.

La figure I.14 illustre quelques types des LNB.

Figure I.14 : Les LNB en bande C

C. Orthogonal Mode Transducer OMT

Un Orthogonal Mode Transducer (OMT ou duplexeur


de polarisation), est un dispositif faisant partie d'une alimentation
d'une antenne parabolique VSAT et servant à combiner ou
séparer les deux signaux orthogonaux en polarité (Verticale et
Horizontale).

On le retrouve entre le LNB, le BUC comme le montre à la figure


I.15.
Figure I.15 : Modèle d’Orthogonal Mode Transducer OMT

2. Bras Porteur (Support de Corner)

Les bras porteurs sont de support attaché sur les réflecteurs qui
supportent le cornet qui tiennent la source de telle manière que la
source ne bouge pas.

3. Monture

Pour une liaison entre une station terrestre et un satellite


géostationnaire l’antenne est montée sur un support fixe, comme
le montre la figure I.16.

Figure I.16 : La Monture VSAT

I.4.7.Type des antennes VSAT

Le VSAT présente la particularité de concentrer l’énergie émise


(ou reçue) dans la direction voulue. On définit ainsi la notion
de gain d’antenne comme étant l’énergie émise dans la direction
ciblée, rapporté à l’énergie diffusée par une antenne
omnidirectionnelle. Ce rapport est exprimé en décibel (dB).
La direction de la largeur d’onde et de la taille du réflecteur, plus
l’antenne parabolique à une grande dimension plus elle est
pointée et concentre son énergie dans un cône(ou tube) étroit.

Le cas des VSAT du point de vue physique et technique, il existe


toute une diversité des VSAT dont certaines conviennent mieux
que d’autres pour tel ou tel exploitation, il ya en a qui sont
de qualité supérieure en tout point que d’autre.

Un cas particulier mais très fréquent est celui de l’antenne VSAT


qui forme une parabole complète de diamètre D dans ce cas,
la résolution R ou Ø devient :
λ
Ø= 70 D (I.5)

 Antenne à foyer primaire ou (prime focus antenne) ;


 Antennes off sept (à foyer déporté ou décalé) ;
 Antennes casses gains ;
 Antennes Grégoriens ;
 Antenne Prime focus (Foyer Primaire).

I.4.7.1 Antenne VSAT à foyer centré

C’est le modèle qui figure parmi des modèles des antennes le plus
anciennes de VSAT, dont le LNB est positionné au centre de
l’antenne et des rayons lui sont renvoyées. Autrement appelé
antenne « à prime focus ou concentré » ou encore « casse grain »
parce que même du réflecteur et les lobes parasites augmentent
le bruit thermique.

La figure I.17 illustre l’antenne VSAT à foyer centré.


Figure I.17 : Antenne VSAT à foyer centré

I.4.7.2.Antenne VSAT Off Set

Ce sont des antennes à foyer déporté ou décalé dont rien


ne perturbe l’arrivée et la réflexion du faisceau sur la tête
de réception. Son réflecteur est constitué par une seule partie
de la parabole.

Donc c’est un tout de telle manière que le cornet placé au foyer


parait décaler car cette position élimine l’effet d’ombre porté par le
cornet et son support sur les ondes incidentes venant du satellite.

Ce type d’antenne a des avantages indicatifs le feed est située sur


le foyer de la parabole principale mais est inclinée vers le centre
du réflecteur principal, et n’est pas sur la ligne de vue entre
l’antenne parabolique et le satellite.

La figure I.18 en est une illustration.

Figure I.18 : Antenne VSAT à foyer décalé

Ce qui fait qu’une lumière efficacité de l’antenne du point de vue


physique, elle est détectable par son cornet qui plus oriente vers
le ciel et capte moins de bruit, c’est la dernière et la plus
répandue de position de VSAT

I.4.7.3.Antenne VSAT Grégorien


Ce sont des antennes adaptées à une double parabole avec
un modèle off set. C’est le modèle le plus efficace avec un
rendement supérieur de 10% de l’antenne Off set.

Les antennes Grégorien utilisent un sous réflecteur ellipsoïdal à


la place du sous réflecteur hyperbolique d’antenne Cassegrain,
l’irradiation à partir du feed frappe le sous réflecteur s’entrecoupe
après réflexion mais avant de frapper la surface du réflecteur
principal.

Cette méthode d’illumination, le long du Cassegrain, est


communément trouvée sur les moyennes et grandes antennes de
stations terrestres.
La figure I.19 : illustre l’antenne VSAT du type Gregorien.

Figure I.19: Antenne VSAT du type Grégorien

I.4.7.4.Antennes VSAT Cassegrain

L’antenne Cassegrain est une antenne “rear-fed” qui fournit


un emplacement commode pour le système d’alimentation
intégral.
Le système réflecteur se compose d’un réflecteur principal
(qui est normalement une “parabole”) et un réflecteur secondaire
appelé sous réflecteur». Une antenne Cassegrain
à un sub-reflecteur hyperbolique.

Les antennes paraboliques qui sont circulairement symétrique


sur l’axe z sont appelées antennes axe-symétriques. Ils peuvent
se composer d’un simple réflecteur ou, dans le cas de l’antenne
Cassegrain, de multiples réflecteurs.

La possibilité de modifier le sous-réflecteur donne deux


avantages:

 Réduction du “spill over” ;


 Distribution uniforme d’énergie sur le réflecteur résultant
une amélioration de l’efficacité de l’antenne.

La figure I.20 illustre l’antenne VSAT du type Gregorien.

Figure I.20 : Antenne VSAT type Grégorien

I.5.Gestion de la bande passante

Dans le cas des liaisons par satellites, la gestion de la bande


passante est un élément très important car ce média
est encore relativement cher. Si l'on loue un segment de 2 Mhz et
que l'on se rend compte qu'en moyenne on ne consomme que 1
Mhz et bien on gaspille de la bande et par conséquent, on perd
de l'argent.
I.6. CONCLUSION

Dans ce chapitre nous avons parlé des éléments fondamentaux


d’un système Vsat, ses caractéristiques qui influencent
directement les performances, la qualité et la portée du système.
Nous avons aussi présenté la structure de base des antennes
VSAT qui nous permet de faire l’émission et la réception en
liaison satellitaire.

Ensuite, nous ferons l’étude du milieu pour nous permettre


de faire notre installation avec succès. La DESRIPTION DE LA
VILLE PROVINCE DE KINSHASA fera l’objet de notre
deuxième chapitre.
CHAPITRE II DESRIPTION DE LA VILLE PROVINCE DE
KINSHASA

II.1. Introduction
Dans ce deuxième chapitre, nous allons présenter la ville
province de Kinshasa tout en commençant par l’aperçu historique
où nous parlerons de Léopoldville, actuellement Kinshasa,
existait depuis décembre 1881 jusqu’à la session de l'Etat
Indépendant du Congo belge.

Puis, nous aborderons la notion de la cartographie de la ville où


nous donnerons la superficie actuellement, ainsi que ses
coordonnées géographiques.

Ensuite la notion d’hydrographie ainsi que la végétation et climat


sera abordée dans cette notion où nous décrierons les rivières et
les bassins hydrographiques. La notion de l’organisation politico -
administrative sera analysée pour une bonne compression du
plan administratif de la ville.

II.2. HISTORIQUE

Occupée d’abord par les Tekes et les Humbu, Kinshasa, fut


fondée en 1881 par Henry Morton Stanley. Au départ, ce n’était
qu’un petit poste commercial établi à l’actuel site de
Mont Ngaliema. Mais très vite, le petit poste prit de l’importance
aussi bien sur le plan économique que politique.

Appelé Léopoldville, le Chef-lieu du District du Stanley Pool créé


le 1er août 1888, sera consacrée en 1923, Capitale du Congo
Belge. Après plus d’un siècle passé, le poste de Stanley, petite
bourgade coloniale, a donné naissance à une ville qui s’impose
parmi les plus grandes villes d’Afrique noire.

II.2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

II.2.1.1. Coordonnées géographiques


La Ville de Kinshasa est située à l’ouest de la République
Démocratique du Congo entre 3,9 à 5,1 degrés de latitude Sud et
15,2 à 16,6 degrés de longitude Est.

II.2.1.2. Limites administratives

D’une superficie de 9.965 km² la Ville-province de Kinshasa est


limitée :
 À l’Est par les provinces de Mai-Ndombe, Kwilu et Kwango ;
 À l’Ouest et au Nord par le fleuve Congo formant ainsi la
frontière naturelle avec la République du Congo Brazzaville ;
 Au Sud par la province du Kongo Central.

II.2.2. PRESENTATION DU MILIEU PHYSIQUE

II.2.2.1. Relief, géologie et pédologie

Le relief de Kinshasa est formé d’un plateau continental à l’Est,


d’une chaine de collines escarpée, au Sud, entourant une plaine
et de marécages aux abords du Fleuve Congo.
Le plateau couvre une superficie d’environ 7.500 Km², soit 75,3%
de l’ensemble de l’étendue de la Ville. Il fait partie du massif du
plateau A du Kwango, de 600 à 700 m d’altitude, et dont la
portion située dans la Ville de Kinshasa est appelée Plateau des
Bateke.
La chaine de collines, totalement escarpée de 350 à 675 m
d’altitude où l’on trouve les Monts Ngaliema, Amba et Ngafula,
constitue la frontière commune avec le Kongo central et forme la
partie Sud de la Ville, jusqu’au Sud-Est, où se trouve le Plateau
des Bateke.
La plaine de Kinshasa suit le lit du fleuve Congo et est enfermée
entre le fleuve Congo et les collines. Elle a une largeur moyenne
de 5 à 7 km et a la forme d’un croissant. Cette plaine se situe
entre 300 et 320 m d’altitude et a une superficie d’à peu près 100
km². Elle se divise en deux parties à savoir la plaine de Lemba à
l’Ouest de la rivière N’djili, légèrement ondulée et la plaine à l’Est
de la N’djili.
La géologie de la Ville
Province de Kinshasa n’est pas très variée, elle est principalement
constituée des roches, d’argile et des nappes d’eaux souterraines.
Les marécages longent le Fleuve Congo pour s’amplifier à l’ouest
autour du Pool Malebo et y former ainsi une plaine alluviale.
Les caractéristiques des sols de la ville de Kinshasa sont fonction
de la structure géomorphologique de l’endroit où l’on se trouve.
Elles sont différentes sur le massif du Plateau des Bateke, sur les
collines, dans les plaines ou dans les marécages. Ainsi, on
retrouve sur le massif du plateau des arénoferalsols et des
podzols à roches silicifiées ou grès polymorphes. Les collines sont
dominées par les sols minéraux récents développés sur du sable
kalaharien, avec une teneur en argile de moins de 20% sur cent
mètres de profondeur.
Les sols de plaines sont alluvionnaires à texture variable. De
substrat argilo-sableux, ces sols présentent une forte teneur en
eau, synonyme de mauvaise condition d’aération et d’oxydation et
par conséquent d’une faible capacité d’échange cationique.
De manière générale, ces sols sont essentiellement sablonneux
avec une faible capacité de rétention en eau, présentant une
utilité marginale pour les activités agricoles.
II.2.2.2. Climat, précipitation et température

La Ville de Kinshasa appartient au type climatique AW4, selon la


classification de KÖPPEN. Climat est chaud et humide avec : une
saison des pluies de Septembre à Avril (fortes précipitations en
Novembre et Avril) et une saison sèche de Juin à Septembre.
La pluviométrie moyenne annuelle est d’environ 1400 mm. Les
intensités sont très fortes sur de courtes durées : la précipitation
horaire représente environ 60% de la précipitation journalière.
Les températures moyennes mensuelles maximales et minimales
à Kinshasa sont les suivantes : maximales : 36,5°C et minimales :
12,8°C. La température moyenne annuelle est de l’ordre de 24°C.
Le taux d’humidité relative moyen s’établit à 71°C, avec des
variations comprises entre 95% et 70% environ. Les moyennes
des données météorologiques des 46 dernières années permettent
de dégager une année virtuelle hydrologique moyenne : Kinshasa
bénéficierait de précipitations moyennes annuelles de 1500
millimètres, et d'environ 110 jours de pluie/an ; elle jouit d’une
humidité relative d’environ 80 % et la température moyenne
voisine les 25 °C.
II.2.2.3. Hydrographie

Kinshasa est drainée par plusieurs cours d’eau qui coulent du


Sud au Nord pour se jeter dans le fleuve. De l’Ouest à l’Est, on
distingue de nombreux bassin hydrologiques notamment celui de
Boye, Lukunga et Binza, Mampenza, Basoko, Lubudi, Makelele,
une partie du bassin versant du fleuve Congo, Gombe, Bitshaku-
Tshaku, Funa, Yolo N’djili, Matete, Tshangu – Mangu , Tshuenge ,
Konde – Mpasa, Bibwa – Munku et de la N’sele.
De tous ces bassins versants, ceux des rivières N’djili et N’sele
sont les plus grands. Une partie de berges et de lits de quelques
rivières est bétonnée ou aménagée : c’est le cas de Funa, Yolo,
Basoko, Gombe et Bitshaku-Tshaku.
La Ville-province de Kinshasa contient également certains lacs,
sites touristiques, situés dans la Commune de la N’sele. Il s’agit
des lacs Nainke, Inye, Masia, Ngalu, Boo, Monumburu,
Banganza, Muiri, Bambiembie, Banalemie, lac vert, Matshubu et
Mantere.
Signalons en passant qu’au regard de notre étude, les bassins
versants de Bitshaku-Tshaku, de la Gombe ainsi que celui du
fleuve Congo présentent un intérêt particulier. Ces sont ces 3
bassins versants qui irriguent la commune de la Gombe.
En effet, d’une part, la partie nord de la Gombe est occupée par le
bassin versant du fleuve Congo constitué des exutoires
encombrés de 500 ha. D’autre part, d’une superficie de 1000 ha
et d’une longueur de 4.400 m, la rivière Gombe est le seul cours
d’eau coulant totalement d’Est en Ouest, il prend sa source dans
la zone de Lingwala (camp Lufungula) et draine une partie des
communes fortement urbanisées de la Gombe, Kinshasa et
Lingwala, ainsi que Bandalungwa. Ses parois sont revêtues dans
une large mesure et il est en partie enterré. Enfin, avec 7.150 ha,
le bassin versant de Bitshaku-Tshaku couvre essentiellement
une partie des communes de Barumbu et Kinshasa, il est
entièrement revêtu et est enterré dans la zone industrielle à l’Est
de la Gombe.
Concernant les ressources en eau souterraine, il convient de
souligner que la nappe phréatique est située à quelques mètres
de profondeur. Ce niveau est conditionné par le niveau du Fleuve
Congo dans sa partie Nord d’une part, l’alimentation de la nappe
par les infiltrations d’eaux pluviales sur les collines dans sa partie
Sud d’autre part, et enfin par les infiltrations d’eaux pluviales et
d’eaux usées rejetées à même le sol partout sur l’agglomération. Il
existe plusieurs pompes à eau pour l’usage de la population dans
la zone du projet, indiquant la présence d'eau souterraine non
profonde.

II.2.3. PRESENTATION DU MILIEU HUMAIN

II.2.3.1. Organisation politico-administrative

a) Organisation politique

Conformément à la Constitution de la République démocratique


du Congo, en son article 2, paragraphes 1 et 3, Kinshasa est en
même temps une Ville et une Province. Elle est la Capitale du
pays et le siège des Institutions nationales.
Au terme de l’article 3 de la Constitution, elle est dotée de la
personnalité juridique. A ce titre, elle dispose de deux institutions
: l’Assemblée provinciale et le Gouvernement provincial.
b) Organisation administrative

Administrativement, la Ville-province de Kinshasa est organisée et


fonctionne conformément à la Constitution (art.3, 195, 198, 203
et 204), et à la loi 08/012/ du 31 juillet 2008 portant principes
fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces. La
ville province de Kinshasa est dirigée par un gouverneur de la
ville et son adjoint ; la ville elle-même a 24 communes dirigées
par les bourgmestres, les localités (secteur), les quartiers et les
Rues. Toutes ces entités ont un chef et un d’adjoint.
Sur le plan sécuritaires de la ville assure la sécurité de la
population et de et de leurs biens, et l’armé assure la sécurité des
frontières.
Dont la situation géographique est représentée ci-dessous :
REPUBLIQUEDEMOCRATIQUE DU CONGO
Ministère de Transport et Voies de Communication

Image 4. Carte de la Ville-province de Kinshasa


La ville compte 4 districts (Lukunga, Funa, Mont Amba et
Tshangu) lesquels sont subdivisés, tel qu’affiché sur la carte ci-
dessous, en 24 communes que sont Bandalungwa, Barumbu,
Bumbu, Gombe, Kalamu, Kasa-Vubu, Kimbaseke, Kinshasa,
Kintambo, Kisenso, Lemba, Limete, Lingwala, Makala, Maluku,
Masina, Matete, Mont-Ngafula, N’djili, Ngaba, Ngaliema, Ngiri-Ngiri,
Nsele et Selembao. Ces communes sont des Entités Territoriales
Décentralisées (ETD) dirigées chacune par un Bourgmestre et son
adjoint.
II.2.3.2. Caractéristiques socio-culturelles et démographiques

a) Démographie

Kinshasa est une très grande ville qui attire de plus en plus
d’hommes. Sa population actuelle se chiffre à près de 12 millions.
Elle se classe parmi les grandes métropoles du monde comme
Tokyo (26 millions d’habitants), Paris (12.341.418 habitants),
Abidjan (10.783.906 habitants), Washington (9.548.579
habitants), etc. Le tableau et le graphique ci-dessous affiche
quelques indications sur l’évolution de la population Kinoise entre
1884 et 2015 ainsi que l’extension qui s’en est suivie.
Tableau 7. Evolution démographique à Kinshasa
Anné Habitan Superfi
e ts cie
1884 5000 115
1919 393.950 1.500
1950 201.905 2.331
1957 378.628 5.512
1960 476.819 6.100
1967 864.284 9.400
1968 939.317 12.863
1.679.09
1975 1 17.922
2.567.16
1981 6 20.160
4.131.84
1998 5 59.000
6.062.00
2000 0
6.766.00
2005 0
8.415.00
2010 0
12.000.0
2015 66
Source : Wikipedia

14000000

12000000

10000000

8000000

6000000
Habitants
4000000

2000000

0
4 9 0 7 0 7 8 5 1 8 0 5 0 5
1 8 8 1 91 1 95 1 95 1 96 1 9 6 1 96 1 9 7 1 98 1 99 2 0 0 2 00 2 0 1 2 0 1
e e e e e e e e e e e e e e
n né nné nné nné nné nné nné nné nné nné nné nné nné nné
A A A A A A A A A A A A A A

Image 5. Courbe d’évolution démographique de la ville de


Kinshasa

On peut remarquer à travers le tableau ci-dessous que la


population kinoise est spatialement repartie de manière inégale à
travers les 24 communes. Deux communes viennent en tête avec
plus 2 millions d’habitants et celle qui est sous peuplées a moins
de 100.000 habitants.
Tableau 8. Répartition démographique de la ville de Kinshasa
b) Langues parlées

La langue de communication courante à Kinshasa est le Lingala


qui surplombe les trois autres langues nationales, à savoir,
Kikongo, Tshiluba et Swahili. Langue de l’administration, le
Français est aussi parlé dans les familles dites des intellectuels.
c) Culture et art

Kinshasa, comme nous renseigne le rapport monographique de


MRAC de Tervuren reste non seulement un paradoxe entre une
démographie compacte, grouillante, véritable bouillon de culture
intense mais aussi une coexistence de plus en plus pacifiée des
cultures et des communautés diverses. Ce qui a fait dire à
quiconque que cette ville capitale démontre qu’elle est la véritable
expression de la passion de vivre par l’effervescence de la
musique et des arts populaires (aussi bien dans les nouvelles
formes et quêtes messianiques que dans les excès d’une
concupiscence toute païenne), comme une manière de résister à
la crise qui la frappe de plein fouet. Ce qui justifie autant que
faire ce peu le qualificatif laudatif assez répandu de « Kin-Kiesse ».
Kinshasa, pour beaucoup, c’est le règne de la «  débrouille  » et de
l’informel avec cependant, la propension de ses habitants vers la
culture du paraître, de l’exhibitionnisme, de la «  sape  » comme
pour cacher sa misère, pour conjurer d’avance la crise et la mort.
Témoins de cette «  dé- brouille  » et de ce culte de paraître la «
sapologie », les expressions telles que «  kobeta libanga » «  casser
la pierre  », «  tiya mutu bakata » (offre ta tête en sacrifice afin
qu’on la coupe comme pour répondre la vertu selon laquelle «  qui
ne risque rien n’a rien  »), « litanga ebangaka moto, kasi ebale te  »
«  la goutte d’eau a peur du feu, mais n’a pas peur du fleuve  ».
 Face à cette crise en RD Congo, les Kinois ont inventé de
nouvelles formes d’organisation sociale afin de pallier à la faillite
de l’Etat. A ce sujet, Marco Giovannoni65 rend compte de la
manière on ne peut plus plausible du nombre d’associations
émanant de la société civile telle que celles-ci ont explosé au
début des années 90. En effet, ces entités en sont venues à
occuper une place cruciale dans le concert des multiples
stratégies de survie inventées par les Kinois pour pallier un Etat
déficient à travers les différents domaines de la vie publique et
privée. Aujourd’hui, des milliers de Kinois sont membres soit une
association, soit d’une ONG pour multiplier leurs chances de faire
face à la diversité de défis liés à la dégradation des conditions
sociales.
N’oublions pas toutefois que Kinshasa est surtout la capitale de la
musique qui apparait comme sa respiration naturelle. Cette
musique est si envahissante qu’elle occupe tous les espaces et
tout le temps  : dans les bars ouverts 24 heures sur 24, dans les «
Eglises de réveil  » avec leurs tintamarres assourdissants, dans
les manifestations politiques, sportives et familiales, etc. 
II.2.3.3. Caractéristiques socio-économiques

a) Activités économiques et emploi

Historiquement, la ville de Kinshasa a connu un essor


économique à travers le secteur industriel, à l’époque florissant.
Les activités industrielles couvraient alors une diversité de
domaines (alimentaire, textile, métallurgique et des chaînes de
montage) dont les produits étaient destinés aussi bien à la
consommation locale qu’à l’exportation.
Ce fut la belle époque où Kinshasa portait ostentoirement son
pseudonyme de Kin la belle, Kin-Kiese, autrement dit, Kin la joie
parce qu’il y faisait beau vivre. Pour preuve de ces années fastes
qui culminent avec la décennie 70, Kinshasa comptait 25% des
salariés du Zaïre et versait à lui seul 50% des salaires du pays.
Les enquêtes effectuées entre 1974 et 1977 montrent que 33,7%
de la population active de Kinshasa étaient composés de cadres et
des travailleurs respectivement de l’ordre de 6,5% et 27,2%. En
1980, on estimait que 412.000 personnes avaient un emploi
stable et qu’ils pouvaient supporter une charge de 5 à 6
personnes.
Mais, c’est autour des années 90 que l’indice des prix a augmenté
sensiblement à Kinshasa à tel enseigne que depuis lors, aucun
salaire de fonctionnaires ne pouvait permettre à la majorité des
employés de subvenir à ses besoins élémentaires. En 1988, à
peine 20% de ceux-ci pouvaient être couverts par le salaire alors
qu’en 1990, un salarié ne pouvait tout simplement plus vivre à
Kinshasa tout comme à l’intérieur du pays. Alors qu’en 1977, les
salaires des cadres couvraient 62% de leurs besoins et 51% de
ceux des employés.
La décennie 1990, pour ainsi dire, marque une des pires périodes
de l’économie de la ville de Kinshasa. Inaugurée par les pillages
de 1991, suivies par ceux de 1992, cette décennie commence par
les deux mises à sac de la ville qui ont causé à l’économie
congolaise, en général, et Kinoise, en particulier, des préjudices
gravissimes. A la suite de ces saccages, 300.000 agents et cadres
avaient perdu leurs emplois à travers l’ensemble du pays sans
aucune possibilité d’indemnisation.
A en croire l’Agence Nationale des Entrepreneurs du Zaïre
(ANEZA) à cette époque, Kinshasa perdit 100.000 emplois63.
Mais comme il n’y a jamais de un sans deux, la situation des
guerres successives qui a émaillé la décennie 90 n’a servi
davantage qu’à paralyser un secteur économique déjà mis en mal
par les pillages.
Depuis lors, beaucoup d’industries dans la ville de Kinshasa
tournent au ralenti si elles n’ont pas purement et simplement été
gommées maintenant que la démographie galope et que les
moyens pour résorber le chômage de plus en plus accentué des
jeunes diplômés des écoles secondaires techniques et autres
institutions d’enseignement supérieur et universitaire se font
rares. Une telle destruction du tissu industriel a été tellement
désastreuse et vivement ressentie par le Kinois au point que la
quasi-totalité d’activités rémunératrices se sont musées vers le
secteur informel. Aujourd’hui à Kinshasa, le secteur informel
devient le principal pourvoyeur d’emplois. Il fournit plus de 70%
de la main d’œuvre totale de la ville.
Signalons en passant que la répartition géographique de l’activité
industrielle reste concentrée dans 3 zones principales qui sont :
 La zone allant du beach NGOBILA à Gombe en passant par
Limete (quartiers Funa, Ndolo et Kingabwa), est la principale zone
de concentration d’activités industrielles, alimentée par le trafic
fluvial. Les deux brasseries (BRACONGO et BRALIMA) encore
fonctionnelles, se trouvent dans cette zone.
 La zone d’activité de Ngaliema, située entre Gombe et Mont
Ngaliema, accueille l’industrie métallurgique (complexe
Chanimétal).
 La zone d’activité de Masina s’est fortement réduite à la suite
des pillages des années 1990, mais la présence de l’entreprise
SEP-CONGO (stockage des produits pétroliers) continue la
vocation industrielle de cette zone, qui accueille également
l’abattoir de la ville de Kinshasa.
b) Voies et moyens de communication

La Ville de Kinshasa est reliée directement aux différentes


provinces par voies aériennes, fluviales ou terrestres. Outre ces
voies de communication, Kinshasa est également reliée aux villes
portuaires de Matadi et de Boma, et des cités de Moanda et de
Banana, situées au bord de l’Océan Atlantique par la voie ferrée.
Le Fleuve Congo avec ses affluents baigne aussi la Ville de
Kinshasa. Il constitue la toile de fond du réseau national des
transports intégrés, eau-rail-route, et complété par la voie
aérienne qui met en liaison cette Ville avec toutes les autres
provinces du pays. L’exploitation totale de l’espace aérien
congolais supprime les longues distances naturelles liées à
l’énorme étendue du territoire national.
Toutes les villes, grandes cités et localités importantes du pays
sont reliées par téléphone cellulaire portable à la Ville de
Kinshasa, les infrastructures importantes sont respectivement les
suivantes :
 L’Aéroport International de N’djili desservant les lignes
nationales et internationales ;
 Les routes interurbaines de Matadi et de Kikwit, la première
reliant vers l’ouest Kinshasa aux ports de Matadi, de Boma à
Banana dans la province du Bas Congo, la deuxième reliant vers
l’est la capitale aux autres provinces du pays ;
 Le chemin de fer de Kinshasa à Matadi, principal port de
pays ;
 Le port fluvial de Kinshasa desservant le bief moyen du
fleuve Congo et assurant les traversées du fleuve entre Kinshasa
et Brazzaville.

La circulation dans la Ville-province de Kinshasa est assuré tant


par les entreprises que par les privées. En effet, outre les bus des
différentes institutions publiques dédiés au transport de leur
personnel, les bus publics Transco, les bus, taxis bus et taxis
privées majoritairement de marque Toyota ainsi que les minibus
dit « Esprits de vie » assure le transport en commun.
La ville de Kinshasa est totalement couverte par les réseaux des
opérateurs de télécommunication dont les plus connus sont
Africel, Airtel, Orange et Vodacom.

d) Energie

Le taux d’électrification de la ville de Kinshasa varie entre 49% et


3% selon que l’on se trouve au centre-ville ou dans les zones
périphériques. De plus, le réseau de distribution de Kinshasa est
fortement dégradé et surchargé. Délestages et chutes de tension
excessive en caractérisent le fonctionnement. L'exploitant n'est
plus en position de satisfaire les exigences minimales
d'alimentation en électricité. Les extensions ne sont plus
possibles. De plus, l'ampleur des pertes non techniques ne
permet pas un fonctionnement rentable de l'exploitation.
II.3 CONGLUSION
Dans ce deuxième chapitre nous venons de présenter la ville
province de Kinshasa en donnant un bref historique, nous avons
montré sa cartographie et sa situation géographique.
Toujours dans ce chapitre nous avons donné son hydrographie
et son organisation politico administrative.

Enfin, l’installation et pointage d’une antenne VSAT de 2mφ sur


le satellite ses 4 dans zone Géographique (cas de Kinshasa) fera
notre troisième chapitre.
CHAPITRE III : INSTALLATION ET POINTAGE D’UNE
ANTENNE PARABOLIQUE (cas de la ville province Kinshasa)
III.1. Introduction
Dans ce troisième et dernier chapitre nous traiterons la notion
sur les antennes paraboliques VSAT et les satellites
géostationnaires des télécommunications ainsi que d’autres
notions relatives à la transmission satellitaire.
Cela étant, nous analysons les principes de base sur les aspects
techniques d’installation et de configuration d’une station VSAT
très particulièrement, nous analyserons les processus
d’implantation des antennes paraboliques VSAT puis nous
traiterons les systèmes de détermination des paramètres
d’installation et de configuration.
Enfin, nous aborderons l’analyse détaillée de satellite
géostationnaire SES 4 en particulier sur la mise en place des
techniques de maintenance.
III.2. Précautions pour réaliser l’Installation une Antenne
VSAT
Bien avant de procéder à toutes les autres astuces d’installation
il faut savoir s’il est possible de recevoir ou d’émettre à l’endroit
prévu, car avant d’accéder même au choix de la parabole, mais
nous devons savoir le satellite à pointer.
C’est facile à dire mais il est invisible et puis on regarde comment
être certain que l’on regarde dans la bonne direction, sachant
que le satellite est au-dessus de nous à 36.000 Km.
Où est situé le satellite ? C’est vrai le terme voir le satellite est
le terme mieux adapté en sachant que ici on parle des satellites
géographiquement stationnés donc géostationnaires.

L’examen des éléments cité-dessous nous aidera à situer la zone


arrosée par le satellite (quelques sites web, la carte, les appareils
de communications, l’analyse de spectre), nous aidera à bien
arriver à le capter.
L’étude d’une carte montre avec précision la couverture d’une
zone par satellite, ainsi nous pouvons être convaincus que
la couverture est bonne dans notre zone. Pour y arriver nous
devons déterminer les aspects techniques d’installation
ci-dessous :
 Le choix de domaine d’application (connaitre la nature et
le nom du signal à capter (à recevoir) ou à rayonner
(à émettre) ;
 L’existence du signal sur le satellite ;
 Connaitre le nom du satellite à pointer ;
 Géo localisation du satellite, déterminer l’angle orbital
du satellite à pointer ;
 Détermination de la zone de couverture du satellite
à pointer ;
 Détermination de puissance du signal de satellite au sol ;
 Détermination de diamètre l’antenne ;
 Détermination avec précision des paramètres du signal
à capter :
- Fréquence ;
- Symbole rate ;
- Polarisation ;
- Fec.

 Analyse de l’ensemble l’opération de montage


des accessoires de l’antenne ;
 vérification des outillages ;
 Analyse d’implantation ou de fixation du support ;
 L’orientation ;
 réglage des angles ;
 Pointage ;
 L’alignement final ;
 Vérification des mesures recommandées ;
 L’interconnexion ;
 La programmation ;
 Test de monitoring.

III.3. Opération Physique


Les opérations physiques dans l’installation d’une antenne
parabolique sont très complexes, elles exigent une exactitude qui
ne peut être déterminé qu’avec les appareils.
Les opérations sont les suivantes :
 L’implantation ;
 Choix du support ;
 L’orientation ;
 Pointage ;
 Réglage des angles ;
 L’alignement final.

III.3.1. Implantation d’une antenne Parabolique


Dans l’étude d’implantation d’une antenne parabolique, plusieurs
aspects sont à prendre en compte à savoir :
 Les aspects géographiques ;
 Les aspects géologiques ;
 Les aspects techniques.

Aspects Géographiques
Ils sont les premiers paramètres à considérer lors de
l’implantation d’une antenne parabolique. La station doit être
suffisamment dégagé de tous les obstacles (de la trace de
l’horizon local) enfin de maximiser une bonne visibilité en
fonction de la position du satellite d’après les quatre
points cardinaux.
Aspects Géologiques
Dans les aspects géologiques quelques paramètres très
importants sont à considérer une part et d’autres.
- L’état du sol est très favorable non humide, non sablé enfin
d’éviter toute effondrement du faite que la station renferme une
lourd charge ;
- Le sol doit être traité enfin d’éviter toutes sollicitations des
effets naturels (érosion, etc.) ; Ces sollicitation sont calculés
(horizontalement, verticalement) vers le cours de RDM.
- Le sol doit être plat.

Aspects Techniques
Dans ces aspects, nous trouvons quelques paramètres importants
que nous devons souligner afin de respecter les normes
techniques d’implantation.
 La surface doit être plane ;
 Le dégagement de l’horizon pour éviter les obstacles ;
 Le tuyau (support doit être à un angle de 90°).

D’une manière générale le point fixe d’implantation d’une antenne


parabolique VSAT dépend forcement de la taille. Techniquement,
les petites antennes peuvent être bien implantées sur :
 Les murs ;
 Au-dessus de l’immeuble sur surface plane ;
 Par terre.

La figure III.1 montre les différentes positions de support de


l’antenne.

Figure III .1 : Différentes positions de support de l’antenne.


Il est important d’avoir un mât de fixation de niveau avant
d’entreprendre le pointage de l’antenne.
Cependant des grandes tailles peuvent être implantées
précisément par terre ayant une structure très sécurisée,
au-dessus de l’immeuble sur un béton résistant.

III.3.3. Analyse des Supports de fixation des antennes


paraboliques VSAT

En considérant la théorie, pour permettre la réalisation


d’installation et du pointage précis des antennes paraboliques en
direction du satellite et de conserver dans le temps, les montures
dates présentent les qualités suivantes :

- Stabilité dans le temps, k ;


- Facilité de montage ;
- Précision du pointage ;
- Souplesse de réglage.

III.3.4. Instruments nécessaires d’installation et de pointage


des antennes paraboliques VSAT
Pour installer une antenne nous aurons besoin des outillages
et des instruments tel que :
1. Boussole

La boussole est un instrument utilisé pour trouver le Nord et


par suite la direction du satellite mais à savoir, comme
nous avons dit plus haut, il faut corriger la lecture de la boussole
de la déclinaison ou magnétique et il faut être sûr qu’il n’y ait
pas de champs magnétique perturbateur autour de la boussole.

La figure III.2 ci-dessous nous montre, la boussole.


Figure III.2: Boussole

2. Clinomètre
Le clinomètre est un instrument permettant à réaliser la mesure
des angles d’élévation de l’antenne en fonction des coordonnées
du satellite à pointée.
La figure III.3 ci-dessous nous montre, le clinomètre.

Figure III.3 : Clinomètre

3. Niveau et mallettes d’outils


Un niveau à bulle est un élément d'un instrument
de mesure conçu pour indiquer si une surface correspond à
l'angle de référence. Par exemple l'horizontale, la verticale
et 45°.
La figure III.4 illustre le niveau et mallette
Figures III.4 : Niveau et Mallettes d’outils

4. Mesureur des champs électromagnétiques


Les mesureurs de champ sont des appareils électroniques qui
servent généralement à mesurer les champs magnétiques.

La figure III.5 nous montre, le mesureur de champs.

Figures III.5 : Mesureur de champs


Hormis les matériels cités ci-haut, nous pouvons aussi citer
le logiciel informatique, ainsi que les sites internet qui nous aide
pour les données des configurations de la partie soft entre
autres :
 Satellite Antenna alignement ;
 www.lyngsat.com;
 www.dishpointer.com.
La figure III.6 nous illustre, le logiciel qui recalcule les angles de
pointage des antennes les différents sites d’installations.
Figure III.6 : Satellite Antenne Alignement (logiciel de pointage
d’antenne)

III.4. Installer, orienter et pointer une parabole sur


le satellite
Les bricoleurs doivent être nombreux en RDC, vu tous ceux
qui souhaitent réaliser eux-mêmes la pose d'une antenne.
Cela est tout à fait possible, dès lors que l'on a suivis
une formation de pointe avec pratique sur terrain puis
être porteur d’un certificat de technicien antenniste.

Vos talents d’antenniste doivent vous permettre d'installer


un support vertical capable de supporter sans dommage
l'antenne que vous possédez. La verticalité du mât doit être
très rigoureuse.

Pour y arriver il nous faut effectivement un « minimum manuel ».


Les cinq grandes phases distinctes sont à mener à bien :

1. L’assemblage de l’antenne ;
2. La fixation solide de l'antenne sur le mur ;
3. Orientations correctes ;
4. Le pointage de l’antenne ;
5. L’alignement final ;
6. La Configuration des équipements internes.

Il ne faut pas installer une antenne parabolique de réception


satellite au point le plus élevé d'une habitation, c'est à dire
sur une toiture ou une cheminée. Il est bien sur des cas où
cette solution est la seule possible, si les considérations
qui suivent ne sont remplies que sur le toit.

III.4.1. Réglage des angles

N B Pour très bien orienter la parabole dans la position demandée


et viser le satellite concerné, il faut respecter 3 angles suivants :
L’élévation, L’azimut et la contre polarisation, calculer ses angles
avec une précision dynamique.

III.4.1.1. Elévation
L'élévation, appelée également site, est l'angle entre la direction
de l'axe de l'antenne et de l'horizontal ou encore la position
de haut vers le bas.

Cette opération donne l'élévation de l’antenne. Si vous respectez


ce point, vous pourrez utiliser plus facilement les graduations 
qui existent sur un grand nombre de montures.

La figure III.7 nous montre, l’angle d’élévation.

  

  
  
  Figure III.7 : L’angle d’élévation

III.5.2. L'azimut

L’azimut donne la direction d'orientation de la parabole par


rapport au Nord. Il donne toujours une direction proche de 180°
sur une boussole, c'est à dire au Sud. A l'angle calculé, il y a lieu
normalement d'apporter les corrections, dues à la déclinaison
magnétique, qui, sur une boussole, ne possédant pas ce réglage
nécessaire, induit une petite erreur de direction
géographique. C’est-à-dire la position gauche vers droite.

La figure III.8 nous montre l’angle d’azimut.

  
  
  
  
  
  
  

Figure III.8 : L’angle d’azimut

III.5.3. Contre Polarisation

La polarisation de la source détermine celle de l'ensemble


de l'antenne parabolique avec toutefois une particularité pour
la polarisation circulaire à cause de la réflexion, le sens
de rotation de la polarisation de l'antenne est inversé.
Une antenne hélice peut être utilisée comme source.

La figure III.9 nous montre la contre polarisation.

Figure III.9 : La contre polarisation

III.6. Détermination des angles par rapport à l’emplacement


de l’antenne.

Trouvez des points qui satisfassent à ces deux conditions


(élévation et azimut) et qui facilite grandement la pose ou
l’installation de votre antenne (une terrasse, un mur, un balcon,
sous l'avancée d'un toit (protégeant ainsi l'antenne des
intempéries) et pourquoi pas le sol rigide.
La figure III.10 nous montre la combinaison de deux angles.

Figure III.10 : Combinaison des 2 angles

III.7. Câble coaxial et connecteurs F

Conçus initialement pour les télévisions et les câbles d’antennes


et désormais également utilisée avec les câbles coaxiaux qui
équipent le réseau ainsi que le système de câblage.
La figure III.11 nous illustre le montage de fiche f sur le câble
coaxial.

Vissez le connecteur sur le câble.


Coupez l’âme pour ne la laisser dépasser que 2 à 3 mm

Figure III.11 Montage de fiche f sur le câble coaxial

III.8. Analyse des obstacles


Souvenez-vous que tous les satellites de télécommunications
géostationnaires sont situés à 36000 kilomètres. Si un obstacle
(arbre, immeuble, etc. ...) se trouve dans l'axe de visée,
la parabole doit être (I) à 1,5 fois la hauteur de l'obstacle (L).

Exemple : pour arbre de 7 mètres (L) , la parabole doit être à


7*1,5 , ce qui fait 10,5 mètre. (Voir la figure III.12).

Figure III.12 : Analyse de l’obstacle.

En gardant cette visée (l'élévation), il faudra ensuite pivoter vers


l'Est ou l'Ouest, suivant le satellite que vous désirez recevoir
C’est-à-dire l'azimut. Cette théorie peut bien comprise sur la figure
III.13 qui nous montre la bonne visibilité du satellite.
Figure III.13 : Analyse de l’obstacle 

III.9. Analyse de pointage d'une antenne

Une fois que l’antenne est parfaitement pointée, tous les conseils
de pointage présentés sont facile pour la réception car il est
possible de voir une image (ou du bruit). Mais en numérique,
l'écran reste noir tant que la réception n'est pas bonne, donc
il faut effectuer des opérations suivants :
a. Eclairement de la parabole ;
b. Optimisation de l'éclairement, le rapport f/D ;
c. Position de la source.

III.10. Interconnexion des Equipements d’installation


d’un VSAT.

III.10.1. Câblage des Equipements


La configuration des équipements de la station VSAT dépend
de la nature des informations à recevoir et les différentes
fonctionnalités des équipements.
Nous pouvons interconnecter notre récepteur satellitaire comme
nous avons dit ci-haut à plusieurs équipements tenant compte de
leur fonctionnalité (codage, modulation, amplification
et autres) ainsi que la nature des données à exploiter.  
La figure III.14a et b, nous montre, l’interconnexion des
équipements.

Figure III.14.a Interconnexion des Equipements


Quelque soit la grandeur de la chaine de transmission
ou d’interconnexion des équipements, l’antenne est alimentée
par un seul récepteur satellitaire à une tension de 13 à 18 VDC.
Cela étant, des alimentations du récepteur, la tension monte vers
l’antenne pour activer et alimente de la tête du LNB ou
au moment même le signal décent vers les équipements. Comme
nous illustre la figure (III.14b)
Figure III.14.b Interconnexion des Equipements

 Test de l’atténuation des câbles installés.

Vérifier que malgré l’équation radio fréquence installée,


l’atténuation due aux câbles n’est pas consistance. Cependant,
nous aiderons d’un analyseur de spectre et d’un câble
de mesure pour :

Mesurer le niveau de la sortie Tx du modem considérer


comme mesure 1.

Mesurer le niveau de l’entré de l’autre unité considérer


comme mesure 2.

Vérifier la différence entre les mesures 1 et 2 représente


l’atténuation du câble des émissions.

Relier les câbles arrivant sur l’out door unit à l’aide d’un
connecteur, puis mesuré, le niveau du signal rentrant en Rx
sur le modem considéré comme 3. La différence entre les
mesures 2 et 3 représente l’atténuation du câble
de réception Rx.

Ceci constitue la dernière étape de la mise en liaison. Il consiste


à vérifier le taux d’erreur sur le bit, le BER, (Bit error rate).
Ce test doit être effectué sur une plage de la fréquence vide
donnée par le fournisseur du satellite.
Nous mesurons alors le BER, le nombre de bits erroné par
rapport au nombre de bits transmis et RTT (Round Trip Time) ou
le temps d’aller retour d’une pâteuse.
Nous signalons que, si on modifie la puissance d’émission Tx,
ce test doit être effectué à nouveau. Une fois la mise en liaison
effectuée, le test du réseau accomplis et les équipements
branchés en état de marche, nous pouvons affirmer
que l’installation est terminée.

III.11. Opérations logique


III.11.1. Configuration d’un Récepteur Satellitaire.

Nous devons suivre les instructions de programmation guidée


car tout au long de ces processus des réglages, le terminal
propose une assistance pour être programmé est pointé à une
position satellitaire donnée.

Dans le cas des antennes réceptrices, le signal fait le trajet


inverse de l'antenne au cornet d'alimentation puis dans le guide
d'onde vers cette fois le récepteur.
Ce dernier filtre les ondes radioélectriques reçues pour en extraire
les informations qui y ont été incorporées lors de leurs
émissions : sons ou signaux numériques.
III.11.2. Opération de configuration
Avant d’effectuer à ces opérations, il faut que l’interconnexion ou
le branchement entre les équipements soit fini. Cela étant, tout
au long des opérations de programmation du récepteur satellite,
nous devons suivre les informations qui s’affichent
successivement sur notre petit écran.
III.11.2.1. Programmation et vérification des paramètres
de l’antenne.

On introduit les coordonnées de notre antenne satellite


à pointer ainsi que le signal à émettre ou a capter.

1. Paramètre de l’antenne

Il faut déterminer les paramètres de l’antenne :


- Le diamètre de l’antenne ;
- La bande de fréquence de LNB (Ku ou C) ;
- Le Gain de l’antenne.
Les paramètres ci-dessous nous donnent le cas de l’antenne
parabolique VSAT en bande Ku et C.

- La valeur de oL Bande Ku basse doit être 9.750 MHz ;


- La valeur de oL Bande Ku haute doit être 10.600 MHz ;
- La valeur de oL Bande C doit être 5.150MHz ;
- Le type : Universel et individuel ;
- L’alimentation Oui ou Non 13V à 18V.
2. Paramètre du signal à Capter
Enfin, nous allons donner toutes les informations concernant
le signal ou nous déterminons le nom du signal, sa fréquence
suivant la bande, symbole rate, polarisation et son opérateur.
- Nom et type du signale : TV, Internet, Radio
- Bande : Ku ;
- Fréquence du satellite : 11530 Mhz;
- Débit symbole : 27500 MB/S ;
- Polarisation : vertical ;
- FEC convolution : 5/7 ; Position : OUEST ; et Opérateur :
NSS

Les coordonnées ci-dessus nous illustrent le cas des signaux de


télévision et Internet.

III.11.2.2. Validation des données de configuration et


du pointage de l’antenne de la station terrienne
VSAT.
Après avoir introduit et vérifier les données de station terrienne
VSAT et du satellite, il faut valider les données de station
terrienne VSAT et du satellite, pointer l’antenne dans une zone
satellitaire programmée, tenant compte de l’orientation et de sa
position.
A savoir, le pointage se vérifie sur le pétit écran par
une indication de niveau de réception nous renseignant sur
la qualité et la quantité du signal reçue par le terminal.
La surface couverte représente la quantité tandis que les couleurs
indiquent la qualité ou taux d’erreurs.
Pendant le pointage de l’antenne, repérer la position qui donne
la plus grande surface couverte sur indicateur de niveau avec
l’aide de quelqu’un le cas échéant.
III.12. Historique Satellite SES 4

Lancé le jeudi 2 août 2012 par une fusée Ariane 5 ECA,


le satellite Intelsat 20 a été construit par Space Systems/Loral
sur une plateforme LS1300.

Il embarque 1 répéteur en bande KA, 21 répéteurs en bande C


et 33 répéteurs en bande KU.
 Opérateur SES 4 ;
 Position 67.5° EST ;
 Couverture Pacifique Asie ;
 ASIE, Afrique, Moyen orient.

III.12.1. Paramètre de satellite SES4 pour la ville de


KINSHASA
Dans cette deuxième opération de programmation, nous devons
introduire les données correctes du satellite Intelsat tels que :
 Nom du satellite : SES 4 ;
 Ville : Kinshasa ;
 Longitudes : 4° ;
 Latitude : 15° ;
 Bande de fréquence : Bande Ku ;
 Angle Orbitale : 68° ;
 Position : Ouest ;
 Elévation : 45°
 Angle azimut : 275° ;
 Contre Polarisation : 34.6° ;
 Angle d’élévation : 45° ;
 Zone de couverture : Afrique de l’Ouest et Méditerranée.
La figure III.15 nous montre, la zone de la couverture du satellite
.

Figure III.15 : Zone de la couverture du satellite SES 4


III.13. Détermination des paramètres des liaisons
de transmission satellitaire
Techniquement, nous le déterminons par calcul, les coordonnées
de liaison de transmission satellitaire de notre antenne
parabolique VSAT.
III.13.1 A titre d’exemple Caractéristique de l’Antenne VSAT.
 Diamètre : 90 cm.
 Matière conception : tôle pleine ou K=0,6 
 Bande de fréquence : Ku 
 Distance de transmission : 36.000Km

La figure III.16 nous montre la liaison de transmission


satellitaire.
Figure III.16 : Liaison de transmission satellitaire
Ayant ces coordonnées, nous pouvons déterminer les paramètres
suivants :
 Gain de l’antenne ;
 La distance focale ;
 Directivité.
C
La longueur d’onde s’exprime par la formule : λ= F

Avec : C = 3.10⁸m (célérité de la lumière)


F = fréquence 9.750 Mhz 9.750.10⁶Hz

3.10 ⁸ 30
λ= .10⁻⁷= (III.3)
11530 11530

Alors le gain de l’antenne égal donc :


𝛌= 0,03m
3.14 .4
G = 10.log ( 0,03 .0, 6)₂
3.14 .4 .0 .6
20 log ( 0,03
)
(III.4)
20 log (3,14.4.06) ₋ 20 log

G=74,33 dB
1. Gain de l’antenne

L’énergie du faisceau concentrée au foyer dépend de :

- La surface S de l’antenne du récepteur ;


- La longueur d’onde du rayonnement ;
- L’efficacité E du récepteur qui dépend de l’antenne
parabolique.

NB : A savoir et à retenir d’une antenne parabolique dépend de :


1. La précision de la surface du réflecteur ;
2. Le coefficient de la réflexion de ce parasite dû au cornet et
à la monture située dans l’ouverture de l’antenne
parabolique ;
3. Le débordement dû à une illumination incorrecte
du réflecteur par la source.

Ces irrégularités peuvent prévenir d’une déformation


du récepteur lors de son transport, ou au cours de son montage.
Elles sont aussi dues à la présence de rivets, bouton, et vis
fixation qui alterne l’antenne.
2. Calcul du Gain

Le gain isotrope de l’antenne parabolique dépend principalement


de son diamètre et de la fréquence utilisée, mais aussi dans
une moindre mesure, d’efficacité du système d’illuminations
de la parabole par la source (coefficient K) et de la précision
de réalisation du réflecteur.
On peut utiliser la formule :
π.D
G = 10.log (K. λ ¿
(III.5)
Avec :
K = rédiment du système d’illumination (source), en moyenne 0,6
D = Diamètre du réflecteur de la parabole (90 cm) ;
𝛌 = longueur d’onde d’utilisation ;
D et 𝛌 sont exprimés dans même unité (m).
3. Distance Focale
La distance focale F d’une parabole est le segment OF reliant
le « fond » du réflecteur au foyer F, elle peut être facilement
retrouvée à l’aide de la formule :
D2
F= 16.C
(III.6)
Où : D : diamètre de la parabole
C : profondeur.
On peut mesurer c en posant une règle sur le réflecteur
et en mesurant la flèche entre le point 0, centre du réflecteur
et le dessous de la règle.
C : profondeur pour la notion de l’antenne est de X cm est
converti en mètre d’où : X cm= 0,Xm
III.14. Maintenance
III.14.1. Maintenance Curative
Le programme de maintenance devrait inclure la maintenance
des éléments suivants:
 Vérifier l'apparence totale du matériel y compris la radio,
le LNC, le feedhorn ;
 Vérifier le matériel de montage de l'antenne ;
 Vérifier les connexions à la terre ;
 Vérifier le matériel et les installations ;
 Vérifier le matériel IF et l’équipement terminal (y compris
modems, mux et matériel M&C) ;
 Vérifier les câbles et les raccordements ;
 Vérifier les zones exposées aux intempéries pour s'assurer
qu'ils sont suffisamment étanches ;
 Evaluer la performance totale d'antenne.
III.14.2. Maintenance Préventive
La maintenance fiable et efficace dépend de bon matériel de test
qui est étalonné régulièrement en accord en accord avec
les recommandations du fabricant.
Dans la maintenance nous devons suivre les procédures
suivantes :
- Vérifier l'apparence ;
- Vérifier le matériel de montage ;
- Vérifier les connexions à la terre ;
- Vérifier les clôtures ;
- Vérifier les câblages ;
- Vérifier l’orientation de l’antenne ;
- Le moniteur & Contrôle.
III.15. Conclusion

Dans ce troisième et dernier chapitre, nous venons de donner


les processus pour arriver à réaliser une liaison satellitaire à
travers l’antenne VSAT.
En effet, l’antenne parabolique reste à ce jour, l’antenne le plus
complique pour son installation, c’est ainsi qu’il demande
beaucoup des paramètres à respecter.
Ce pour cela la détermination des angles par rapport à
l’emplacement et autres, nous permettent à installer notre
antenne.

Particulièrement, nous avons abordé deux notions principales,


dans la notion des matériels, nous avons parlé
des caractéristiques des équipements internes (modem SAT,
décodeur, amplificateur) comme externes (antenne parabolique
VSAT, LNB).
Puis nous avons parlé aussi de la configuration du système, et
déterminé quelques paramètres du signal à capter.

CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre quatre ans d’étude à l’Institut Supérieur
de Techniques Appliquées (ISTA), nous avons appris la notion
de base de télécommunication, avec comme orientation la radio
transmission.

Sachant qu’actuellement, le réseau de télécommunication


par satellite est devenu indispensable dans les domaines
de transmissions des informations. Aucun système ne peut
encore le remplacer même les réseaux en fibre optique.
Le satellite est en effet une solution avantageuse quand
les liaisons terrestres sont inexistantes ou difficiles à établir.
Ce réseau couvre aujourd'hui le monde entier.

Le domaine de la de la liaison satellite étant en perpétuelle


évolution, le besoin de transmettre les informations en temps
réel, oblige les entreprises à faire appel aux technologies
satellitaires pour remplir leur mission.

Le choix de notre sujet porte sur «Installation et pointage d’une


antenne VSAT sur le satellite SES4 (cas de la ville de Kinshasa) »
répond à un souci d'offrir une qualité de service tout en
optimisant les installations en aidant les ingénieurs pouvoir
réaliser les installations et configuration de système de liaison par
satellite.

Par ailleurs, le développement de la technologie VSAT surtout


pour l'extension de la couverture radioélectrique, montre que
la connaissance concrétise avec succès, sa capacité à maîtriser
en faisant confiance aux ingénieurs de télécommunications.
De ce fait, les systèmes de télécommunications par satellite
demeurent promis à un bel avenir. Les technologies numériques
introduisent également une notion nouvelle, le multiplex.

A savoir ce travail analyse les normes et recommandations


des aspects techniques d’installations et configuration de système
satellitaire.
BIBLIOGRAPHIE

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ed. Wiley. Pp15-20
[2] N. Sennequier, Les satellites de télécommunications,
Collection Que sais-je, PUF 2000.
[3] J. G. Proakis, Digital Communications, third ed. Mac Graw
Hill.
[4] Shannon C.E., "A Mathematical Theory of Communications",
Bell Syst Tech J, vol. 27, pp 623-656, October 1949.Pp21-27
[5] Digital Filter and Square Timing Recovery. M. Oerder, H. Meyr.
IEEE Trans. Comm. vol 36 n°5, May 1988.
[6] Interpolation in Digital Modems-Part I: Fundamentals,
Gardner. IEEE Trans. Comm. Vol 41, n°3, March 1993.

2. WEBOGRAPHIE
[7] http://www.satobs.org.
[8] http://www.lyngsat.com.

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