Rapport de Projet RTC

Institut supérieur du Génie Appliqué
4 EME ANNEE INGÉNIERIE DES TÉLÉCOMS, RÉSEAUX ET

SYSTÈMES EMBARQUÉS (ITRSE)
RAPPORT DE PROJET
MISE EN PLACE D’UN RESEAU RTC DANS UNE REGION

URBAINE (CASABLANCA)
Réalisé par : Encadré par :

Mr Hamid BOUASSAM
KOUAME Konan Jean-J
MBADINGA Dany
MAGANGA Chelsea Anaïs
ANNEE UNIVERSITAIRE 2020-2021
[Tapez un texte] Page 1

Dédicaces
Nous dédions ce travail :
A notre très chère mère
Quoi que je fasse ou que je dise, je ne saurai point te remercier comme il se doit.
Ton affection me couvre, ta bienveillance me guide et ta présence à mes côtés a
toujours été ma source de force pour affronter les différents obstacles.
Que ce travail traduit ma gratitude et mon affection
A notre très cher père
Tu as toujours été à mes côtés pour me soutenir et m’encourager.
A nos très chères frères et sœurs
Puisse Dieu vous donne santé, bonheur, courage et plus de réussite
A tous mes ami(e)s et mes collègues
A la famille KOUAME, MAGANGA et MBADINGA.

Remerciement
Avant tous je remercie Dieu tout puissant qui m’a donnée la patience, la volonté, le
courage d’aller jusqu’au bout de notre travail.
J’adresse mes remerciements à Mr Noureddine Elmezouari Directeur des études à

l’Institut du Génie appliqué (IGA) Maarif qui donner l’opportunité d’effectué mon
stage ce stage qui était en totale adéquation avec mes attentes au sein de l’Institut.
Je tiens à remercier vivement mon maitre de stage, Mr Hamid BOUASSAM,

Professeur permanent à l’IGA, pour son accueil, sa patience et le partage de son
expertise au quotidien. Grâce aussi à sa confiance j'ai pu m'accomplir totalement
dans mes missions. Il fut d'une aide précieuse tout au long de ce stage.
Je remercie également l’ensemble du personnel de l’IGA Maarif pour leur accueil

chaleureux.
Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont conseillé et relu lors de la
rédaction de ce rapport de stage.

Figure 1 câble à paire torsadées...............................................................................10
Figure 2 fibre optique................................................................................................ 10
Figure 3 schéma de la Signalisation.........................................................................11
Figure 4 Commutation...............................................................................................11
Figure 5 Unité de commande....................................................................................12
Figure 6Codage par fréquence vocale......................................................................13
Figure 7Prise téléphonique.......................................................................................13
Figure 8 Prise Téléphonique.....................................................................................14
Figure 9 Auto commutateur PABX............................................................................21
Figure 10 principe de base d'un autocommutateur...................................................22
Figure 11 Matrice unique.......................................................................................... 22
Figure 12 Unité de contrôle.......................................................................................23
Figure 13 Réseau Maillé...........................................................................................24
Figure 14 Blocage interne.........................................................................................25
Figure 15 Réseau de Clos........................................................................................ 26
Figure 16 Diagramme de bloc SPC...........................................................................27
Figure 17 Abaques d'Erlang......................................................................................29
Figure 18 Tableau Récapitulatif des différentes zones.............................................43

Introduction
Au départ, les communications étaient établies par des opératrices <<demoiselles

du téléphone >>, grâce à un système de cordons souples équipés de fiches et de
tableaux elles pouvaient connecter deux abonnés. Quelques années après, vint le
réseau téléphonique commuté noté communément RTC. Ce réseau contient en son
sein un ensemble d’organes nécessaires pour mettre en communication deux postes
téléphonique.
Dans ce sens, il est opportun de s’interroger sur le fonctionnement de ce réseau

historique.
Ce manuscrit est composé de deux chapitres :
Le premier chapitre sert à poser les bases. Nous allons présenter le RTC sous ses
différentes formes, notamment verrons les différents éléments constitutifs du réseau
téléphonique commuté permettant d’acheminer les communications et leur
fonctionnement. Juste après l’étude d’art
Le deuxième chapitre sert à mettre en place un réseau RTC, comme référence nous
avons choisi la ville de Casablanca comme référence.

Chapitre I : ETUDE DU RESEAU RTC

1. Principe de Fonctionnement du réseau RTC
1.1. Structure générale d’un réseau RTC
Le RTC est composé de noeuds (commutateurs) s’échangeant des informations au

moyen de protocoles de communications normalisés par les instances
internationales.
Chaque poste téléphonique est rattaché à une seule armoire de répartition
connectée à un commutateur local (local switch) dont la distance peut aller de
quelques centaines de mètres jusqu’à quelques kilomètres réduisant d’autant la
bande passante des signaux transmis du fait de l’augmentation de l’atténuation. La
faible bande passante (300Hz – 3400Hz) du RTC et d’autre part son rapport
signal/bruit (de l’ordre de 40 dB) limitent la qualité du signal analogique transmis
(voix) et donc le débit du nombre de bits transmis (informatique).
Les supports de transmission pour faire acheminer le signal entre deux

commutateurs peuvent être des conducteurs métalliques (paires torsadées, …) ou
des fibres optiques.
Figure 2 câble à paire torsadées Figure 1 fibre optique
Le réseau téléphonique commuté (RTC) met en relation deux postes d’abonné

Le protocole pour établir, maintenir et rompre la relation s’appelle la signalisation

Les 3 étages du réseau :
Figure 3 schéma de la Signalisation
 La distribution : le réseau reliant les abonnés au commutateur le plus proche

(le commutateur de rattachement). Cette ligne assure la transmission de la
communication à l’appelant ou l’appelé.
 La commutation : partie centrale du réseau qui mets en relation les abonnés.

C’est le réseau qui détermine le paramètre de taxation et impute le cout de la
communication à l’appelant ou à l’appelé
Figure 4 Commutation
 La transmission : la liaison de l’ensemble des commutateurs (réseau de

transmission ou réseau de transport). A ce jour, le réseau est pratiquement
numérisé dans son intégralité, seule la liaison d’abonnée reste en cuivre et
analogique.

 Acheminement
-Le réseau étant partiellement maillé, plusieurs routes existent pour atteindre un
abonné
-Il existe la notion de faisceau de premier choix et de débordement (en cas de
saturation)
-L’établissement d’une connexion nécessite un échange de signalisation entre les
commutateurs
-Le commutateur local comprend les unités de raccordement des abonnés (URA)
qui:
– Fournissent l’énergie pour les postes (-48v)

– Détectent l’accrochage et le décrochage
– Génèrent la sonnerie et les tests des lignes
– Offrent une fonction de concentration
Figure 5 Unité de commande

1.1.1. Le poste téléphonique
Le poste téléphonique conventionnel, malgré sa simplicité apparente assure un

nombre surprenant de fonctions dont voici quelques-unes :
 Il est hors de fonction quand le combiné est raccroché, néanmoins, une
sonnerie est branchée en permanence sur la ligne permettant d'avertir l'abonné
chaque fois qu'un appel lui est adressé.
 Une fois le combiné décroché, il indique que le poste est prêt à être utilisé en
recevant une tonalité continue. Au cas où le combiné a été décroché pour répondre
à un appel, il n'y aurait pas de tonalité mais le poste est directement relié à l'abonné
demandeur.
 Il reçoit et génère la signalisation d'abonné comme la sonnerie, les différentes
tonalités, les signaux de numérotation, le décrochage et le raccrochage.
 Il permet de transformer le signal acoustique (parole) en signal électrique qui
sera transmis sur la ligne. Il transforme aussi le signal électrique reçu en signal
acoustique.
 Il indique au centre de rattachement la fin de la communication quand
l'abonné raccroche, lequel centre de rattachement avertira l'autre abonné en lui
envoyant la tonalité de fin de communication.
 Alimenté en -48v par le central (oxydation)
 Le poste raccroché se comporte comme un interrupteur ouvert qui se ferme à
l’état décroché
 Lors d’un appel entrant, le poste reçoit une tension alternative de 75v à 50Hz
pour la sonnerie
 Lors d’un appel sortant, le poste utilise une signalisation dans la bande vocale
(numérotation décimale ou vocale)
 Pour l’histoire : numérotation décimale (1 : 100ms, 2 : 200ms, ;0 :1000ms).
 Emission simultanée de 2 fréquences dans la bande vocale
Figure 6Codage par fréquence vocale
1.1.1.1. Le poste téléphonique à cadran

Figure 7 Poste Téléphonique à Cadran
Quand le combiné est raccroché, K1 ouverts, seule la sonnerie est reliée à la ligne,
La capacité C empêche le courant continue de circuler dans la ligne à travers la
sonnerie. L'interrupteur K est fermé au repos, c'est lui qui permettra de composer le
numéro, par l'ouverture et la fermeture de la ligne au rythme du retour du cadran.
Quand on décroche le combiné, l'interrupteurs K1 se ferme et un courant continue
circule dans la ligne créant ce qu'on appelle La boucle de courant ou boucle locale.
(locale entre l'abonné et son centre de rattachement). La valeur du courant de
boucle Io est de l'ordre de 25 à 40 mA, elle dépend de Rp, résistance (statique)
équivalente de la boucle qui englobe :
 Le circuit de parole, constitué principalement d'une bobine et d'une résistance
d'équilibrage
 La résistance de la ligne qui dépend de sa longueur
 La résistance équivalente des circuits traversés au niveau du centre de
rattachement, essentiellement des bobines et des résistances de protection. Le
courant Io informe le poste de rattachement (à l'aide d'un circuit de détection de
courant de boucle non représenté sur le schéma) que l'abonné veut passer un
appel, Le centre renvoie alors la tonalité d'invitation à numéroter pour informer
l'abonné qu'il est prêt à recevoir le numéro.
1.1.1.1.1. Envoi du numéro
Le poste à cadran possède un disque mobile contenant 10 trous également

espacés numérotés de 0 à 9. Pour composer un chiffre, on arme le cadran à partir
du chiffre qu'on désire composer jusqu'à la butée puis on le relâche, le disque
revient alors à sa position de repos sous l'action d'un ressort de rappel. C'est durant
le retour que sera généré le train d'impulsion correspondant au chiffre composé.
Cela par l'ouverture et la fermeture de la ligne par l'intermédiaire de l'interrupteur K
un nombre de fois égal au chiffre composé. Un cadran est caractérisé par sa vitesse
de retour donc par le nombre d'impulsions générées par seconde et par le rapport
de la durée d'ouverture BD sur la durée de fermeture MD. L'ordre de grandeur est de
10 impulsions par seconde avec un rapport BD/MD=2. Toute fermeture (I = I0)
nettement supérieure à 33 ms est considérée comme une séparation entre deux

chiffres ou à une fin ou abandon de numérotation. Toute ouverture (I = 0) nettement
supérieure à 66 ms est considérée comme un raccrochage.
Figure 8 Signal de numérotation impulsionnelle
1.1.1.1.2. Envoi de la parole
Tout simplement le courant de boucle est modulé par la voix. Dans le cas de
l'utilisation d'un microphone à poudre de charbon, la modulation se fait grâce à la
résistance variable du microphone. Le fait de parler devant la membrane, on
comprime et décomprime la poudre de charbon qui se trouve dans une boule
flexible, qui de ce fait, voit sa résistance varier au même rythme que la parole. On
réalise ainsi une modulation du courant de ligne. i(t) = U / R(t)
Figure 9 Modulation de Io par la parole Figure 10 Microphone à charbon
1.1.1.1.3. Le circuit de parole
Le circuit de parole est constitué d'une bobine particulière sur laquelle sont
branchés l'écouteur et le microphone constituant le combiné. Le rôle principal de
cette bobine est d'adapter la ligne téléphonique (2 fils) au combiné (4 fils micro +
écouteur). Elle est constituée d'un transformateur différentiel simplifié.

Figure 11 Circuit de parole d’un téléphone
1.1.1.1.4. Antiparasite
Quand on compose le numéro, chaque fois que le cadran provoque l'ouverture du

circuit, une surtension apparaît aux bornes de la ligne, qui se manifeste par des
bruits indésirables sur l'écouteur, des retentissements de la sonnerie et elle risque
de provoquer la destruction de différents organes du circuit de parole si on n’y prend
pas garde. Pour remédier à ce problème, les concepteurs rajoutent des réseaux
d'interrupteurs permettant d'isoler le circuit de parole pendant la numérotation ainsi
que d'autre composant électronique de protection.
Figure 12 Protection du circuit de parole par un interrupteur
K2 fonctionne en opposition avec K, ils se ferment dès l'ouverture de ce dernier

court-circuitant le circuit de parole le protégeant ainsi des surtensions
1.1.1.2. Poste téléphonique à clavier
1.1.1.2.1. Système impulsionnel
Il s'agit de poste à clavier permettant de simuler le fonctionnement du poste à

cadran en générant des impulsions similaires. Il est donc utilisé avec le même type
de carte d'abonné au niveau des centres téléphoniques. Quand on appuie sur une

touche, le générateur d'impulsion génère un signal qui va agir sur l'interrupteur de
numérotation K1. On obtient ainsi sur la ligne un nombre d'impulsions égal au chiffre
marqué sur la touche en respectant les temps de fermeture et d'ouverture en vigueur
(~ 10 Hz, BD/MD=2). La majorité des constructeurs de circuits intégrés proposent
des circuits réalisant cette fonction. Avec ce genre de poste, l'opérateur peut
actionner les touches à une cadence supérieure à la vitesse d'acheminement des
numéros sur la ligne (1 s pour le chiffre 0 par exemple). Pour ne pas avoir une perte
d'information, ces postes sont dotés d'une mémoire tampon d'une vingtaine de
digits. Le dernier numéro tapé reste en mémoire même s'il y a raccrochage, il pourra
être retransmis par l'action d'une touche spécifique (redile), ceci est particulièrement
utile surtout quand on essaye d'avoir une ligne continuellement occupée.
L'alimentation de ces postes se fait par la ligne à travers un pont redresseur pour
éviter le problème de polarité. Ici aussi, il faut faire attention aux surtensions, pour
cela, quand on appuie sur une touche :
 S1 s'ouvre pour isoler le circuit de parole le protégeant ainsi des surtensions.
(Sur ce genre de poste, la bobine est souvent remplacée par un circuit électronique
hybride)
 S2 s'ouvre et se referme un nombre de fois égal à la touche actionnée.
 Une fois la numérotation du chiffre terminée, S1 est fermé et S2 reste ouvert.
Le générateur d'impulsion ainsi que les transistors réalisant K1 et K2 sont des
composants haute-tension pour minimiser le risque de destruction par mauvaise
protection contre les surtensions.
Figure 7 Poste impulsionnel à clavier
1.1.1.2.2. Système DTMF (Dual Tone Multi Frequency)
C'est le système à fréquence vocal qui consiste à envoyer la numérotation

sous forme de signaux à deux harmoniques (tones) dans la plage de
fréquence vocale [300 Hz, 3400 Hz]. A chaque touche correspond une

combinaison d'une fréquence basse et une fréquence haute. On parle de
signaux de numérotation "dans bande" Le système DTMF ne fonctionne que
si le centre de rattachement est équipé du système de détection et de
reconnaissance de ces signaux. Pour discriminer ses signaux des signaux de
parole, le système vérifie qu'une seule fréquence ligne et une seule fréquence
colonne sont présentes, si d'autres fréquences sont présentes, le signal est
rejeté.
Figure 14 Prise téléphonique
Des circuits intégrés ont été développés pour générer et détecter des signaux
DTMF. Ces circuits procèdent à la division par des constantes prédéfinies la
fréquence d'un oscillateur de base à fréquence stable. A chaque fois qu'une touche
est actionnée, deux signaux de fréquence FL et FH sont générés. La somme de ces
deux signaux produit le signal DTMF désiré.
Figure 15 signaux DTMF

 4x2 fils (masse + signal, ex. 1&3) : 4 lignes en fait
Figure 16 Prise Téléphonique
1.1.1.2.3. Structure d’un numéro
 Suit un codage qui permet de localiser géographiquement un abonné :

E Z ABPQ MCDU
 E : Exploitant (0=FT, 9=9 Telecom, …)
 Z : Zone géographique (02 : Ouest par FT)
 AB : zone départementale (99 : I&V)
 PQ : commutateur de rattachement
 MCDU : identification de l’abonné
Le protocole téléphonique
 Présélection : A décroche pour appeler B ; le commutateur (CA) le
détecte (alimentation de la boucle de courant) et avertit l’abonné par une tonalité
continue (la 3) ; il trouve un enregistreur libre au central pour décoder la
numérotation
 Traduction : A numérote ; l’enregistreur décode et détermine le commutateur
relié à B (CB) à joindre d’après les tables de routage
 Sélection : CA transmet à CB le numéro ; 3 cas pour CB : 1/ B disponible, 2/ B
en communication, 3/ CB indisponible ; si libre, CB réserve la connexion avec B et
active la sonnerie de B. CB génère une tonalité de sonnerie vers CA. Sinon CB
renvoi à CA l’indisponibilité et CA généré un signal occupé pour A et libère la
réservation de l’enregistreur
 Connexion : CA établit la connexion avec A. A entend alors la sonnerie
produite par CB.
 Taxation : B décroche, détection par CB. CB établit la connexion avec B.
Transmet à CA le signal de début démarrant la taxation
 Supervision : durant la communication, les commutateurs surveillent la ligne
pour détecter un raccrochage ou une défaillance

 Fin : raccrochage par A ou B. C’est CA qui prend la décision de libérer les
connexions ; si B raccroche, CB envoi à CA le signal de fin ; A lance un timer ; si B
décroche avant le timeout, la communication est maintenue ; sinon A arrête la
taxation, transmet à CB un signal de fin et libère la connexion. CB libère à son tour
1.2. Hiérarchie du réseau RTC
Le réseau téléphonique commuté est réparti en deux grandes parties donc : le

réseau local (périphériques) et le réseau dorsal(backbone)
Figure 17 structure du RTC
1.2.1. Réseau local
Le réseau local ou réseau périphérique est constitué essentiellement des lignes

d'abonnés qui sont constituées de paire de cuivre de diamètre 0.4 à 0.6 mm de
diamètre. La ligne téléphonique aussi appelée boucle locale relie le poste
téléphonique de l'abonné au commutateur d'entrée dans le réseau backbone de
l'opérateur, ce commutateur est appelé commutateur de rattachement ou
commutateur d'abonné. Il se situe dans un bâtiment appelé central ou centre
téléphonique (le terme centre sera souvent confondu avec le terme commutateur).
Pour faciliter le déploiement et l'exploitation du réseau périphérique, celui-ci est
organisé comme indiqué sur la figure si dessous.

Figure 18 Structure du Réseau local
On distingue à travers la figure ci-dessus, nous pouvons distinguer clairement

différents éléments à savoir :
 Les postes téléphoniques.
 Les câbles de branchement : Ce sont des lignes bifilaires individuelles
 Les points de concentration PC : Ce sont des petites boîtes placées sur
des poteaux ou dans des endroits réservés au sein des immeubles desservis. Les
paires téléphoniques arrivent au PC sur des réglettes, des connexions amovibles les
relient à d'autres réglettes sur lesquelles sont branchés les câbles de distribution. Le
PC n'est rien d'autre qu'un mini répartiteur de petite capacité d'une à quelques
dizaines de paires.
 Les câbles de distributions relient les points de concentration aux sous
Répartiteurs. Chaque câble contient un certain nombre de paires et leurs calibres
sont généralement normalisés. On trouve des câbles de 14, 28, 56, 112, 244, 448
paires de calibres 0.4 ou 0.6 mm. Ces câbles peuvent être soit aériens, soit posé en
plein terre (moins onéreux mais vulnérables) soit en canalisations souterraines
équipées de regards de visite pour l'entretient.
 Les sous répartiteurs SR sont des "casiers" placés sur les trottoirs. Ils
permettent de la même façon qu'un PC de regrouper les câbles de distribution vers
les câbles de transport qui sont plus volumineux. Un SR peut connecter jusqu'à 1500
paires.

 Les câbles de transport sont similaires aux câbles de distribution avec des
capacités plus élevée, 112 à 2688 paires. Ces câbles sont posés dans des
conduites souterraines.
 Le répartiteur général constitue le point d'accès des lignes à
l'autocommutateur. Les lignes sont amenées sur des barrettes verticales dites têtes
de câble verticales ou tout simplement "les verticales". Les points d'arrivés des
lignes sur l'autocommutateur sont raccordés sur des réglettes horizontales. La
liaison entre Verticales et Horizontales se fait au moyen de jarretières.
1.2.2. Réseau dorsal
Le réseau dorsal est constitué des commutateurs et des systèmes de

transmission. Le réseau une structure étoilée/maillée, mais avec l'arrivée
de la hiérarchie SDH, le réseau a tendance à migrer vers une structure en
anneau.
1.2.2.1. La commutation
Les commutateurs (centres) sont fonctionnellement de deux types, les

centres d'abonnés et les centres de transit.
 Les centres d'abonnés sont les centres qui permettent le rattachement des
abonnés. Ils sont différentiés en deux types :
- Les centres à autonomie d'acheminement CAA qui sont capables
d'analyser les numéros qu'ils reçoivent et les traduire en un itinéraire parmi
ceux possibles pour acheminer la communication vers l'abonné demandé.
- Les centres locaux CL qui ne sont pas capables d'analyser la
numérotation ou ils sont seulement capables d'analyser les numéros des
abonnés qu'ils desservent, les autres sont tous acheminés vers une seule
direction. S'ils n'ont aucune intelligence et leur rôle se limite à la
concentration, on les appelle aussi centres auxiliaires.
 Les centres de transits permettent de connecter les commutateurs qui n'ont
pas de liaison entre eux. Ceci permet d'avoir un réseau étoilé plus facile à gérer et
moins onéreux. Les centres de transits sont aussi différentiés en deux types, les
centres de transit secondaires et les centres de transit principaux. Les centres de
transit permettant de connecter les réseaux de deux pays sont appelé centres de
transit internationaux.
Comme on peut le constater sur la Figure ci-dessous, le réseau est découpé en
zones ; on distingue :
 Zone à autonomie d’acheminement (ZAA) : les commutateurs (CAA)
accueillent les abonnés et établissent les communications locales. A noter aussi les
concentrateurs de trafic dans les zones dispersées : quelques dizaines de milliers
d’abonnés
 Zone de transit secondaire (ZTS) : contient les commutateurs “internes”
(CTS). Assure le routage si nécessaire (“brassage des circuits”) :

 Zone de transit principale (ZTP) : un CTS est relié à un CTP, lui-même
éventuellement à un commutateur de transit international (CTI)
1.2.2.2. La transmission
Le réseau de transmission relie entre eux les différents commutateurs et

fournit les ressources (systèmes et support) pour transporter le trafic entre les
commutateurs. Dans le central téléphonique, on trouve un centre de
transmission qui est relié à un ou plusieurs autres centres de transmission par
des lignes appelées circuit ou jonction. Pour fournir la capacité de transport
nécessaires, plusieurs circuits sont utilisés et on parle de faisceau de circuit.
Avec la numérisation et le multiplexage, un seul circuit peut transporter
plusieurs communications téléphoniques. Une ligne ayant un débit de 2 Mb/s
transporte 30 communications. Nous verrons plus loin comment ces lignes
sont multiplexées pour obtenir des lignes de capacité encore plus
importantes.
Les médias de transmission utilisés sont le cuivre (paires torsadées, câble
coaxial), la fibre optique et les faisceaux hertziens. La tendance actuelle va
vers la fibre optique qui offre une capacité et une qualité de transmission
élevée ainsi qu'une portée bien supérieure à celle du cuivre.

Figure 19 structure simplifiée d’un tronçon du RTC
1.3. Les différentes topologies d’un réseau RTC
Une topologie de réseau correspond à l'architecture définissant les liaisons entre les
équipements du réseau et une hiérarchie éventuelle entre eux. Nous avons
différents types de topologie dans le réseau RTC
1.3.1. La topologie étoilée maillé
Dans ce réseau on met en communication des commutateurs dans le but de créer

plusieurs lignes de communication de sorte à ce qu’en cas de défaut sur une
quelconque ligne la communication entre les commutateurs ne soit jamais rompue.
Cette topologie permet également de faire un compromis entre le coût de
communication et le coût de transmission.
Figure 20 Réseau étoilé Maillé
1.3.2. La topologie étoilée
Dans ce réseau des réseaux de différentes régions sont mis en communication avec
des réseaux d’autres régions grâce à un commutateur plus important dans la
hiérarchie. Mais contrairement à la topologie étoilée maillé en cas de défaut sur une
ligne, le réseau de cette ligne est alors déconnecté des autres réseaux.

Figure 21 Réseau étoilé
1.3.3. La topologie étoilée (2)
Dans ce réseau, deux commutateurs connectés l’un de l’autre permettent aux

réseaux d’autres régions de communiquer avec les réseaux d’autres régions
Cependant la communication sera plus possible en cas d’un quelqu’un défaut sur
une n’importe quelle ligne. On fait également un compromis entre coût des CT et
celui des faisceaux.
Figure 22 Réseau étoilé(2)
1.3.4. La topologie en anneau sdh
Dans ce réseau en forme d’anneau sont mis en communication plusieurs

commutateurs pour qu’en cas de défaut au niveau d’une ligne, la communication soit

toujours possible. Cependant cette topologie est utilisée pour le réseau utilisant
comme support de transmission le réseau numérique.
Figure 8 Réseau en structure anneau sdh

Chapitre II : ETUDE DE L’AUTOCOMMUTATEUR

2.1. Le principe fonctionnement d’un autocommutateur
Un autocommutateur centralise tous les appels, entrants et sortants, et les redirigent

automatiquement vers les destinataires, en interne ou à l’extérieur. Ce qui permet
d’établir la communication téléphonique, laquelle est rendue possible par le réseau
public et historique (RTC). Depuis les années 90, le réseau internet est lui aussi
exploité pour acheminer les communications téléphoniques, un système qui, à
terme, supplantera le réseau cuivre. À l’horizon 2020, il sera en effet totalement
obsolète.
Quand l'autocommutateur exploite le réseau RTC, on parle de PABX « Automatic
Branch eXchange » ou de PBX. Quand il est connecté à internet, on parle de IPBX «
Internet Protocol Branch eXchange ». Dans un cas comme dans l’autre, plusieurs
fonctionnalités de téléphonie sont disponibles, en plus des simples émissions et
réceptions d’appels.
Figure 24 Auto commutateur PABX
Un autocommutateur sert principalement à relier les postes téléphoniques d'un

établissement (lignes internes) avec le réseau téléphonique public (lignes externes)

Figure 25 principe de base d'un autocommutateur
2.2 Les différents types de réseaux de connexions
2.2.1. La matrice unique
Figure 26 Matrice unique
L'élément de base d'un réseau de connexion est le point

de connexion. Jadis constitué de composants
électromagnétiques comme le relais à tige, le point de
connexion est aujourd’hui constitué de composants
électroniques comme les transistor MOS.
Les points de connexion sont assemblés en matrice
permettant à tout instant de relier n'importe quelle entrée à

n'importe quelle sortie, on dit que c’est une matrice à
blocage nul.
Avantages et inconvénients
La matrice de connexion comprend plusieurs avantages. Notamment le faites qu’il

n’y est absolument pas de blocage de connexion lorsqu’une personne dans une
zone tente de joindre une autre personne dans une autre zone (l’appelant et
l’appelé).
Ce qui entraine un nombre conséquent de point de connexion (n*m) qui par la suite
cause plusieurs problème a la réalisation et a la maintenance du produit.
La matrice de connexion est la partie du commutateur qui permet de connecter

n’importe quelle ligne appelante avec n’importe quelle ligne appelée
2.2.2. Les marqueurs
Ce sont les organes qui assurent la mise en place d'un itinéraire dans le réseau de
connexion pour satisfaire un appel donné. Leur rôle est d'une part, la désignation
(marquage) des points de connexion à établir à partir des informations binaires
décrivant l'itinéraire, et d'autre part, l'envoi des commandes de mise en place de
l'itinéraire ainsi marqué à la matrice de connexion. La recherche de l'itinéraire est
effectuée dans la mémoire de l'unité de commande et cette dernière fournit aux
marqueurs les informations décrivant l'itinéraire. La recherche peut aussi être
réalisée par les marqueurs eux même, l'unité de commande se contentant alors à
indiquer le point d'entrée et le point de sortie à relier.
Figure 27 Unité de contrôle
Unité de contrôle : composé du marqueur et de l’unité de commande L’unité de

marquage désigne et commande les points de connexion pour établir l’itinéraire
demandé par l’Unité de Contrôle :
 Établit des connexions.
 Maintien des connexions.

 Déconnexions.

2.2.3. Réseau maillé
Figure 28 Réseau Maillé
Si on veut commuter N lignes d'entrée avec M lignes de sortie, il faut une matrice de
N × M points de connexions.
L'impossibilité économique, voir pratique de construire de telles (grandes) matrices
Construire des réseaux de connexions à base de matrices de petite taille reliées en
cascades (réseau maillé à plusieurs étages)
Les règles de connectivité :
 Si N est le nombre d’entrée du réseau, les matrices du premier étage ont n

entrées telle que : N = n*a
 Si M est le nombre de sorties du réseau, les matrices du dernier étage ont m

sorties telle que : M = m x c

Une matrice a autant d’entrées qu’il y a de matrice dans l’étage précédent

Une matrice a autant de sorties qu’il y a de matrice dans l’étage suivant

2.2.4. Blocage interne
Figure 29 Blocage interne
Les communications E4-S15, E7-S1 et E15-S3 étant en cours, on peut vérifier sur le
schéma que la connexion e1-s4 n'est pas
possible car, pour réaliser cette connexion, 3 chemins sont possibles, on passe soit
par la
matrice b1 soit par b2 soit par b3. Le premier chemin n'est pas possible car la liaison
entre b1 et c1 est occupée par la communication e7-s1, le deuxième chemin n'est
pas possible car la liaison entre la matrice b2 et c1 est occupée par la
communication e15-s3, le troisième chemin est aussi interdit car la liaison entre la
matrice a1 et la matrice b3 est occupée par la
communication e4-s15, on a donc un blocage

2.2.5. Le réseau de clos
Figure 30 Réseau de Clos
On a vu que le nombre de chemins possibles

Pour relier une entrée à une sortie d'un réseau
maillé est égal au nombre de matrice du 2ème étage (réseau à 3 étages). Prenons
le cas d'un réseau à N entrées et M sorties. Les matrices du premier étage A ont n
entrées et celle du dernier étage C ont m sorties. Supposons qu'à un instant donné,
n-1 entrées sorties d'une matrice entrée sont occupées, m-1 entrées-sorties d'une
matrice sortie sont occupées. Dans le plus mauvais cas, les communications de la
matrice à l’entrée occupent n-1 matrices distinctes des m-1 matrices occupées par
les communications de sortie. Si l'on désire relier la dernière entrée libre de la
matrice à l’entrée à la dernière sortie libre de sortie, il est nécessaire d'avoir
(n-1) +(m-1) +1=n+m-1
matrices dans le deuxième étage B pour trouver un chemin de la matrice à l’entrée
vers la matrice à la sortie. C’est la condition d'avoir un réseau à blocage nul dit aussi
réseau de Clos.

Diagramme de Bloc du SPC
Figure 31 Diagramme de bloc SPC
• la mémoire sauvegarde le statut d'activité de l'utilisateur de façon software.
• Un logiciel du directeur de Contrôle supervise tout le système.
• Fichier :
- Enregistrer les données de paiement.
- Préparer horaire spécial pour les autres services.
• DTMF (Dual Tone Multi Frequency) : décode le signal produit pendant le processus
de numérotation.
• Scanner : détecter le statut du décrochage du téléphone et la signalisation de la

ligne.
• Pilote :
- interrupteur de connexion / déconnexion.
- Fournir des chemins pour tonalité et le signal de numérotation.
• CPU : contrôle et d'exécute les logiciels enregistrés.
• Sonnerie : génère un signal pour montrer qu’un appel est entrant

Chapitre III : Mise en Place du Réseau RTC de la vile
de Casablanca

Pour la mise en place de notre réseau RTC dans la ville de Casablanca nous avons
pris comme référence un nombre d’abonnés de 500.000. Cette répartition sera faite
en cinq zones, dont la zone 1, zone 2, zone 3, zone 4 et zone 5.
Nombre d’abonné à Casablanca :500000 abonnés

Zone 1 :250000 abonnés
L’intensité de trafic désignée couramment par TRAFIC est égale au

volume de trafic divisée par la durée d'observation. Si les temps
d'occupation et la durée d'observation sont exprimés dans la même unité,
l'unité de trafic est alors l'ERLANG. Afin de déterminer le trafic il y’à un
abaque appelé abaques d’Erlang permettant de déterminer ce trafic. Dans
cet abaque on trouve également le trafic d’Erlang, la probabilité de perte
et le nombre de canaux à installer.
Figure 32 Abaques d'Erlang

INSTALLATION
3.1. Zone 1 :250000 abonnés
La ville de Casablanca étant répartie en plusieurs zones, la zone1 a donc un

commutateur recevant N=250000 abonnés. Dans cette zone nous avons deux types
d’abonnés notamment les abonnés professionnels et les abonnés résidentiels. Il est
spécifié qu’un abonné professionnel représente 30% du nombre d’abonnés total
avec également 5 min comme la durée moyenne d’un appel en 1h. On a donc un
abonné résidentiel qui représente 70% du nombre d’abonnés total, ces abonnés
quant à eux ont une durée moyenne de communication de 10min pendant 1h. Il est
précisé que la probabilité de perte est de 1%.
D’après l’étude du réseau téléphonique commuté faites au chapitre I, nous savons
qu’il est subdivisé en plusieurs partie notamment le réseau local et le réseau dorsal.
Abonné résidentiel Abonné
professionnel
Probabilité de perte 1% 1%
Nombre d’abonnés 70% 30%
Temps moyen de 5min 10min
communication
3.1.1. Partie réseau local :
 Point de concentration
On suppose que chaque point de concentration peut supporter jusqu’à 10 abonnés.il
est donc possible de déterminer les points de concentration de cette zone en faisant
l’opération suivante :
250000
PC = =25000 points de concentrations
10
 Sous-répartiteur
Etant donné la capacité d’un sous répartiteur, nous avons supposé de le prendre
avec une capacité de 1500 abonnés. Avec l’opération ci-dessous nous avons
déterminé le nombre de sous répartiteur nécessaire à l’établissement de notre
réseau.
250000
S-R = =166,66=167 Sous-répartiteurs
1500
3.1.2. Partie réseau dorsal

Il existe plusieurs types de commutateurs hiérarchisés du plus important au moins
important, dans un premier temps nous allons commencer par les commutateurs
d’abonnés eux même étant divisés en deux catégories donc les commutateurs
locaux et les commutateurs à autonomie d’acheminement.
 Centre d’abonné local
Il existe plusieurs types de commutateurs locaux, nous avons décider de prendre

comme référence un commutateur local ayant une capacité de 1000 abonnés.
Le nombre donc de commutateur local nous permettant résolution de notre
problématique est donc :
250000
CL = =250 Commutateurs locaux
1000
 Centre d’abonné à autonomie d’acheminement

Un commutateur à autonomie d’acheminement à la capacité de contenir 10
Commutateurs locaux de ce fait nous avons déterminé le nombre de commutateur à
autonomie d’acheminement de manière suivante :
250
CAA = =25 commutateurs à autonomies d’acheminements
10
3.1.3. Calcul du trafic
Dans un réseau RTC, lors de l’écoulement d’un appel téléphonique se manifeste un

trafic électrique. Celui-ci est déterminé par la relation suivante :
E=N*T/3600

 Abonné résidentiel
 Calculons le nombre d’abonné résidentiel total
250000∗70
Abr= =175000 abonnés
100
 Calculons le trafic électrique au niveau des abonnés résidentiels
17500∗5∗60
E= =14583,33=14584E
3600
Compte tenu du fait que nous avons un abaque d’Erlang pouvant aller jusqu’à 80 E, à
l’aide de cet abaque on aura :
14584
E= =182,3=183
80
La probabilité de perte est de P=1% et 80E comme référence
On a :95 circuits
 Nombre de circuits abonné résidentiel :95*183=17385 circuits
 Abonné professionnel
 Calculons le nombre d’abonné professionnel
250000∗30
Abp= =75000 abonnés
100
 Calculons le trafic électrique au niveau des abonnés professionnels
225000∗10∗60
E= =41666,66=41667E
3600
Compte tenu du fait que nous avons un abaque d’erlang pouvant aller jusqu’à 80E, à
l’aide de cet abaque on aura :
41667
E= =520,83=521
80
On à une probabilité de perte P=1% e 80E comme référence
On a :95 circuits
 Nombre de circuits abonné résidentiel :95*521=49495 circuits
 Calcul de n et m
Avec N le nombre d’abonné à l’entrée et M le nombre d’abonné à la sortie de

L’autocommutateur, nous déterminerons le nombre d’entrée n et de sortie m de

L’autocommutateur à travers cette relation :
N=250.000
M=66880
Le calcul des entrées et sorties n et m est obtenu à l’aide de la relation suivante :
n=m=
√ N∗M
N +M
√ 250000∗66880
250000+ 66880
= 229,70
En cherchant le nombre proche de 229,70 et qui est multiple de 250000, on a trouvé

un n =250. De même, pour m, le nombre de 229,70 et a la fois multiple de 66880
est ; m = 220.
NPC : Nombre de point de connexions

 Choix du Réseau adéquat
 Matrice Unique :
Calcul du nombre de point de connexion au niveau de matrice unique
NPC= N*M = 250000 * 66880 =1,672*1010
 Réseau de Clos :
Calcul du nombre de point de connexion au niveau du réseau de clos
N∗M
NPC= (n+m-1) (N+M+ )
N∗M
250000∗66880
NPC= 469 (250000+66880+ )
250∗220
NPC = 291192720
 Le Gain
Le calcul du gain permet de faire le choix entre la matrice unique et le reseau de clos
G=1,672¿ 1010- 291192720 = 1,642¿ 1010
Le réseau adéquat est le réseau de Clos.
Zone 1
Nombre d’abonnés 250.000
Point de concentration 25.000

Sous répartiteur 167
Commutateurs locaux 250
Commutateurs à autonomie 25
d’acheminement
Trafic abonné résidentiel 14.584 E
Trafic abonné professionnel 41.667 E
Trafic total 56.251 E
Nombre de circuit 66880 circuits
Matrice unique 1,672*1010 points de connexions
Réseau de clos 291.192.720 points de connexions
Gain 1,642¿ 1010

Probabilité de perte :1%
Abonné professionnel :5 min
Abonné résidentiel :3 min
Abonné résidentiel :60%
Abonné professionnel 40%
Partie réseau local

*Point de concentration
On sait que chaque point de concentration peut supporter 10 abonnés
PC :50000/10=5000 points de concentrations
*Sous-répartiteur
Un répartiteur peut prendre 1500 abonnés
S-R :50000/1500=33,33=34 Sous-répartiteurs
Partie réseau dorsale

*Centre d’abonné
-Centre d’abonné local
Un centre d’abonné local peut supporter 1000 abonnés
CL :50000/1000 :50 Commutateurs locaux
-Centre d’abonné à autonomie d’acheminement
Un commutateur à autonomie d’acheminement peut supporter jusqu’à 10
Commutateurs locaux
CAA :50/10=5 commutateurs à autonomies d’acheminements
*Calcul du trafic
E=N*T/3600
-Abonné résidentiel :60% des abonnés de la Zone 2

Abonné résidentiel :50000*60/100=30000 abonnés
-1 appel pendant 3 min
E=30000*3*60/3600=1500E
Compte tenu du fait que nous avons un abaque d’erlang pouvant aller jusqu’à 80E
on aura :
E=1500/80=18,75=19
P=1%
-Avec 80E et P=1% on a :95 circuits
Nombre de circuits abonné résidentiel :95*19=1805 circuits
-Abonné professionnel : 45% des abonnés de la Zone 2

Abonné professionnel :50000*40/100=20000 abonnés
E=20000*5*60/3600=1666,66=1667E
on aura :
E=1667/80=20,83=21
P=1%
Nombre de circuits Zone 2 : abonné résidentiel + abonné professionnel
Nombre de circuits Zone 2 :1805+1995=3800 circuits
Calcul n et m

L’autocommutateur, nous déterminerons le nombre d’entrée n et de sortie m de
L’autocommutateur à travers cette relation :
N=50000 abonnés
M=3800 circuits
n=m=
√ N∗M
=
√
50000∗3800
N + M 50000+ 3800
=59,43
En cherchant un nombre proche de 59,43 et multiple a la fois de 50000 on a :

n=50.De même qu’en cherchant également un nombre proche de 59,43 et à la fois
multiple de 3800 on a :m =50.
Choix du Réseau adéquat
-Matrice unique
NPC= N*M= 50000 * 3800=190000000
-Réseau de clos
Dans le but de déterminer le nombre de point de connexion du réseau de clos nous

Sommes amenés à déterminer le nombre de matrice de le deuxième étage
N∗M 50000∗3800
NPC=(n+m-1) (N+M+ )=(50+50-1) (50000+3800+ )=12850200
n∗m 50∗50

-Le gain
G=190000000 - 12850200 =177149800
Nous constatons après le calcul du gain que lorsqu’on utilise le réseau de clos on a
un gain en nombre de point de connexions.

*Sous-répartiteur
S-R :75000/1500=50 Sous-répartiteurs
Partie réseau dorsal
*Centre d’abonné
Commutateurs locaux
CAA :75/10=7,5=8 commutateurs à autonomies d’acheminements
*Calcul du trafic
E=N*T/3600

E=60000*4*60/3600=4000E
on aura :
E=4000/80=50
P=1%


E=15000*8*60/3600==2000E
on aura :
E=2000/80=25
P=1%
Nombre de circuits Zone 3 : abonné résidentiel+abonné professionnel
-Calcul de n et m
Avec N le nombre d’abonnés à l’entrée

Avec M le nombre de circuits à la sortie
N=75.000
M=7.125
n=m=
√ N∗M
N +M
√ 75000∗7125
75000+ 7125
= 80,66
En cherchant le nombre proche de 80,66 et qui est multiple de 75000, on a trouvé un

n =75. De même, pour m, le nombre de 80,66 et à la fois multiple de 7125 est ; m =
75.

-Matrice Unique :
NPC= N*M = 75000 * 7125 =534375000
-Réseau de Clos :
N∗M
NPC= (n+m-1) (N+M+ )
N∗M
75000∗7125
NPC= 149 (75000+7125+ )
75∗75
NPC = 26391625
Le Gain
G= 534375000 - 26391625
G= 507983375

*Sous-répartiteur
S-R :75000/1500=50 Sous-répartiteurs
*Centre d’abonné
Commutateurs locaux
CAA :75/10=7,5=8 commutateurs à autonomies d’acheminements
*Calcul du trafic
E=N*T/3600

E=30000*4*60/3600=2000E
on aura :
E=2000/80=25
P=1%

E=45000*6*60/3600=4500E

on aura :
E=4500/80=56,25=57
P=1%
Nombre de circuits Zone 4 :2375+5415=7790 circuits.
Calcul n et m

l’autocommutateur, nous déterminerons le nombre d’entrée n et de sortie m de
l’autocommutateur à travers cette relation :
N=75000 abonnés
M=7790 circuits
n=m=
√ N∗M
=
√
75000∗7790
N + M 75000+ 7790
=84
En cherchant un nombre proche de 84 et multiple à la fois de 75000 on a :

n=75.De même qu’en cherchant également un nombre proche de 84 et à la fois
multiple de 7790 on a :m=10
-Matrice unique
NPC=N*M=75000*7790=584250000
-Réseau de clos
Dans le but de déterminer le nombre de point de connexion du réseau de clos nous

sommes amenés à déterminer le nombre de matrice de le deuxième étage
N∗M 75000∗7790
NPC=(n+m-1) (N+M+ )=(75+10-1) (75000+7790+ )=72390360
n∗m 75∗10
Le gain
G= 584250000 – 72390360 = 511859640
Nous constatons après le calcul du gain que lorsqu’on utilise le réseau de clos on a
un gain en nombre de point de connexions


*Sous-répartiteur
S-R :50000/1500=33,33=34 Sous-répartiteurs
*Centre d’abonné
Commutateurs locaux
CAA :50/10=5 commutateurs à autonomies d’acheminements
*Calcul du trafic
E=N*T/3600

E=27500*5*60/3600=2291,66=2292E
on aura :
E=2292/80=28,65=29
P=1%

E=22500*7*60/3600=2625E

on aura :
E=2625/80=32,81=33
P=1%
-Calcul de n et m
Avec N le nombre d’abonnés à l’entrée

Avec M le nombre de circuits à la sortie
N=50.000
M=5.890
n=m=
√ N∗M
N +M
√ 50000∗5890
50000+ 5890
= 72,58
En cherchant le nombre proche de 72,58 et qui est multiple de 50000, on a trouvé un

n =50. De même, pour m, le nombre de 72,58 et à la fois multiple de 5890 est ; m =
10.

-Matrice Unique :
NPC= N*M = 50000 * 5890 =294500000
-Réseau de Clos :
N∗M
NPC= (n+m-1) (N+M+ )
n∗m

50000∗5890
NPC= 149 (50000+5890+ )
50∗10
NPC = 38048510
Le Gain
G= 294500000 - 38048510
G= 256451490

Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5
Nombres d’abonnés 250.000 50.000 75.000 75.000 50.000
Point de concentration 25.000 5.000 7.500 7.500 5.000
Sous répartiteur 167 34 50 50 34
Commutateurs locaux 250 50 75 75 50
Commutateur à 25 5 8 8 5
autonomie
d’acheminement
Traffic Abonné 14.584 E 1.500 E 4.000 E 2.000 E 2.292 E
résidentiel
Traffic Abonné 41.667 E 1.667E 4.500 E 4.500 E 2.625 E
professionnel
Nombre de circuits 66.880 7.125 7.125 7.790 5890 circuits
Circuits circuits circuits circuits
Matrice Unique 1,672*1010 19*107 534375000 584250000 294500000
Réseau de clos 291192720 12850200 26391625 72390360 38048510
Figure 33 Tableau Récapitulatif des différentes zones


Rapport de Projet RTC

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Institut supérieur du Génie Appliqué

4 EME ANNEE INGÉNIERIE DES TÉLÉCOMS, RÉSEAUX ET

MISE EN PLACE D’UN RESEAU RTC DANS UNE REGION

Réalisé par : Encadré par :

ANNEE UNIVERSITAIRE 2020-2021

[Tapez un texte] Page 1

Nous dédions ce travail :

A notre très chère mère

Que ce travail traduit ma gratitude et mon affection

A notre très cher père

Tu as toujours été à mes côtés pour me soutenir et m’encourager.

A nos très chères frères et sœurs

Puisse Dieu vous donne santé, bonheur, courage et plus de réussite

A tous mes ami(e)s et mes collègues

A la famille KOUAME, MAGANGA et MBADINGA.

[Tapez un texte] Page 3

J’adresse mes remerciements à Mr Noureddine Elmezouari Directeur des études à

Je tiens à remercier vivement mon maitre de stage, Mr Hamid BOUASSAM,

Je remercie également l’ensemble du personnel de l’IGA Maarif pour leur accueil

[Tapez un texte] Page 4

[Tapez un texte] Page 5

Au départ, les communications étaient établies par des opératrices <<demoiselles

Dans ce sens, il est opportun de s’interroger sur le fonctionnement de ce réseau

[Tapez un texte] Page 6

[Tapez un texte] Page 7

1.1. Structure générale d’un réseau RTC

Le RTC est composé de noeuds (commutateurs) s’échangeant des informations au

Les supports de transmission pour faire acheminer le signal entre deux

Figure 2 câble à paire torsadées Figure 1 fibre optique

Le réseau téléphonique commuté (RTC) met en relation deux postes d’abonné

[Tapez un texte] Page 8

Figure 3 schéma de la Signalisation

 La distribution : le réseau reliant les abonnés au commutateur le plus proche

 La commutation : partie centrale du réseau qui mets en relation les abonnés.

 La transmission : la liaison de l’ensemble des commutateurs (réseau de

[Tapez un texte] Page 9

– Fournissent l’énergie pour les postes (-48v)

Figure 5 Unité de commande

[Tapez un texte] Page 11

Le poste téléphonique conventionnel, malgré sa simplicité apparente assure un

Figure 6Codage par fréquence vocale

1.1.1.1. Le poste téléphonique à cadran

[Tapez un texte] Page 12

1.1.1.1.1. Envoi du numéro

Le poste à cadran possède un disque mobile contenant 10 trous également

[Tapez un texte] Page 13

Figure 8 Signal de numérotation impulsionnelle

1.1.1.1.2. Envoi de la parole

Figure 9 Modulation de Io par la parole Figure 10 Microphone à charbon

1.1.1.1.3. Le circuit de parole

[Tapez un texte] Page 14

Quand on compose le numéro, chaque fois que le cadran provoque l'ouverture du

Figure 12 Protection du circuit de parole par un interrupteur

K2 fonctionne en opposition avec K, ils se ferment dès l'ouverture de ce dernier

1.1.1.2. Poste téléphonique à clavier

1.1.1.2.1. Système impulsionnel

Il s'agit de poste à clavier permettant de simuler le fonctionnement du poste à

[Tapez un texte] Page 15

Figure 7 Poste impulsionnel à clavier

1.1.1.2.2. Système DTMF (Dual Tone Multi Frequency)

C'est le système à fréquence vocal qui consiste à envoyer la numérotation

[Tapez un texte] Page 16

Figure 14 Prise téléphonique