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Remerciements

Au terme de ce rapport, je tiens à exprimer mes profonds respects et gratitudes à la


direction de mon école :
Ecole supérieure des communications de Tunis
Qui m’a offert la chance d’effectuer ce stage afin d’enrichir mes acquis théoriques en
télécommunications par une expérience pratique et de découvrir l’environnement
professionnel.
De mêmes, je m’adresse par mes sincères remerciements aux cadres,
dirigeants, techniciens et ouvriers de Tunisie Télécom au sein du centre de
transmission, au centre de commutation, au centre de construction de lignes et
bureau d’études de Jendouba qui m’ont énormément aidé et m’ont consacré
beaucoup d’assistance et de temps pour réaliser ce travail.

Rapport de stage 1 Tunisie Télécom Août 2003


Sommaire

I- PRESENTATION GENERALE :
 Introduction
 Organisation de Tunisie Télécom district de Jendouba
II- LE CENTRE DE COMMUTATION :
1-Présentation
2-Le répartiteur général
3-Le commutateur Siemens EWSD :
a)Les différentes parties d’un EWSD
 Les DLU (Digital Line Unit)
 Les LTG (Line Trunk group)
 Le SN (Switching Network)
 Le CP (Coordination processor)
b) Interconnexion entre les organes d’un EWSD
c) Récapitulation
4-Conclusion
III- LE CENTRE DE TRANSMISSION :
1. Introduction
2. Téléphonie fixe :
a)Introduction
b) Chaîne de transmission
c) Supports de transmission :
 Paire symétrique
 Câble coaxial
 Fibre optique
 Faisceau hertzien
3. Téléphonie mobile (Réseau GSM) :
 Structure du réseau GSM
 Processus de transmission GSM
 La signalisation

Rapport de stage 2 Tunisie Télécom Août 2003


4. Téléphonie rurale :
a-Présentation
b-Architecture de la transmission rurale
c -Architecture de l’équipement de transmission(SR-500)

5.Conclusion
IV- LE BUREAU D’ETUDES :

1)Introduction
2)Etapes de réalisation d’un projet
a)Phase d’avant projet :
i)Le dessin
ii)Les symboles
iii)Constitution des documents
b)Phase de réalisation
3)Conclusion
V- LE CENTRE DE CONSTRUCTION DE LIGNES :
1) Présentation du CCL
2) Types de câbles et normes de câblage :
 Classes de câbles
3) Organisation d’un réseau téléphonique :
 Différents éléments d’un réseau téléphonique :
a)Le répartiteur général (RG)
b) Les sous répartiteurs (SR)
c) Les points de concentration (PC)
 Schéma d’un réseau téléphonique
4) Tâches effectuées par les équipes du CCL
5) Conclusion

Rapport de stage 3 Tunisie Télécom Août 2003


I- Présentation
Générale

Rapport de stage 4 Tunisie Télécom Août 2003


 Introduction:

Dans le cadre du stage de découverte du milieu professionnel que doit réaliser chaque élève
ingénieur à SUP’COM, j’ai eu l’honneur de passer un mois entre les différents centres constituants le
district de Tunisie Télécom de Jendouba.
Durant cette période et selon un programme proposé par Mr le chef district, j’ai passé une
première période au centre de commutation,pour passer ensuite au centre de transmission puis faire partie
du bureau d’étude et terminer avec l’équipe du centre de construction de lignes.

 Organisation de Tunisie Télécom district de Jendouba :

Direction régionale

Division des études Division des affaires Division des réseaux Division des ACTEL
administratives services communs

Bureau des études Centre de Centre de construction Centre de


commutation de lignes transmission

Rapport de stage 5 Tunisie Télécom Août 2003


II-Le centre
De
Commutation

Rapport de stage 6 Tunisie Télécom Août 2003


1-Présentation :
Le centre de commutation électronique est la partie intelligente du réseau téléphonique, il assure
l’acheminement des appels et des données entres les abonnées .
Le centre électronique de commutation est constitué de :
- Un commutateur de type Siemens EWSD
- Un répartiteur général avec une table d’essai pour les lignes.
- Une salle d’énergie générant une tension de 48V au central est équipée de batteries (et un
groupe électrogène) pour assurer le fonctionnement et la sécurité du central en cas de
coupure accidentelle du courant électrique.

2-Le répartiteur général :


C’est le point de raccordement entre le commutateur et les câbles de transport.
Le répartiteur assure les fonctions suivantes :
- Facilite la localisation et l’identification des dérangements sur les lignes.
- L’ajout d’un nouvel abonné : en tirant une paire du coté commutateur au coté transport et la
mise en place du fusible de protection
-Il facilite l’opération du changement du numéro du téléphone de l’abonné suite à une
défaillance ou sous demande de l’abonné, par un simple changement du bout de la jarretière
du coté des réglettes horizontale (coté commutateur).
-Il facilite le transfert de la ligne de l’abonné vers un nouvel emplacement : Par un simple
changement du bout de la jarretière du coté transport.

3-Le commutateur Siemens EWSD :


Il forme la partie la plus complexe du système de télécommunication Il est basé sur une technologie
moderne tenant compte de la croissance rapide du nombre des abonnés et capable de satisfaire les
besoins et les exigences du progrès des moyens de télécommunication (hauts débits,messages
multimédias… ) .Le système EWSD est l’unique dirigeant du réseau :sa défaillance entraîne une
paralysie totale du réseau de télécommunication .

a) Les différentes parties d’un EWSD :


Un commutateur de types ESWD est constitué par les parties suivantes :
 Les DLU (Digital Line unit) :
Rapport de stage 7 Tunisie Télécom Août 2003
Les DLU (unités de lignes numériques) desserrent :
o Les lignes d’abonnés analogiques.
o Les lignes d’abonnés RNIS.
o Les PBX(Private Branch Exchange) analogiques.
o Les PBX RNIS.
Les DLU contiennent :
o Des SLM(Subscriber Line Module analog) : ce sont des modules pour lignes
d’abonnés supportant chacun 8 lignes d’abonnés pour la 1ère version et 32 lignes pour
la 2ème version, ils se divisent en deux types :
- Des SLMA : lignes d’abonnés analogiques.
- Des SLMD : lignes d’abonnés numériques.
o Des unités de control.
o Des unités de raccordement avec les LTG.
o Des DIUD : unités d’interfaces numériques pour DLU
o Des TU : unités de test pour le control des lignes

schéma d’un DLU


 Les LTG (Line Trunk group):

Rapport de stage 8 Tunisie Télécom Août 2003


Les LTG (groupes de lignes /jonctions) constituent l’interface avec le réseau de
commutation (SN).
Les connexions coté lignes vers les LTG sont réalisées de la manière suivante :
o Lignes d’abonnées par l’intermédiaire des DLU
o Jonctions numériques et lignes à accès primaire RNIS : directement
o Jonctions analogiques : Par intermédiaire d’un convertisseur.

Chaque LTG comporte les unités fonctionnelles suivantes :


o Processeur de groupe (GP).
o Commutateur de groupe (GS) ou multiplexeur de parole (SPMX)
o Unités d’interface numérique (DIL)
Le débit est de 8Mbits/s sur tous les bus entre les groupes de lignes /jonctions et le réseau
de commutation. Chaque bus de 8 Mbits comportes 128 voies de 64 Kilobits /s chacune.
 Le SN (Switching Network):
C’est l’unité de commutation de circuits dans un réseau à central EWSD. Son
fonctionnement est schématisé ci-dessous :

Structure d’un SN
Un SN est formée d’étages temporels et d’étages spatiaux.
Les trames qui doivent être commutées changent d’intervalles de temps et de bus en fonction de leur
destination.
Dans les étages spatiaux, ces trames changent de bus sans changer d’intervalles de temps.
Rapport de stage 9 Tunisie Télécom Août 2003
Les voies de connexion passant par des étages temporels et spatiaux sont commutées par les
commandes de groupes de commutation (SGC) en fonction des informations de commutation
provenant du processeur de coordination (CP).
Le réseau de commutation assure les fonctions suivantes :
- interconnexion de voies de parole
- Interconnexion de voies de message.
Remarque:
Dans un commutateur de type EWSD on trouve toujours une paire de SN (SN0 en maître et SN1 en
esclave) pour raison de sécurité : en cas de défaillance dans SN0, SN1 s’occupe de la commutation
de façon automatique (cette transition peut être manuelle pour des raisons de maintenance).
 Le CP (Coordination processor)
Le CP (processeur de coordination) a pour rôles :
 Traitement de la base de données ainsi que des fonctions de configuration et de
coordination, notamment mémorisation et gestion de tous les programmes, toutes les
données de central et d’abonnés.
 Traitement des informations concernant l’acheminement des appels, la sélection des
voies et le découpage de zones.
 Traitement des alarmes.
 Communication avec l’unité de taxation.
 Interaction avec les OMC (Opération and Maintenance Center).

Rapport de stage 10 Tunisie Télécom Août 2003


Schéma de liaison d’un CP avec les autres unités fonctionnelles

Remarques :
 En cas de surcharge sur le réseau de commutation, le CP sera le premier congestionné
c’est pour cela qu’il existent deux CP travaillant en parallèle.
 Les procédures de contrôle des voies, manipulations d’abonnés, statistiques etc.… sont
effectuées à partir des OMT.
 Le SYP(System Panel) sert à visualiser l’état du système (alarmes, trafic…).

b) Interconnexion entre les organes d’un EWSD

Chaque DLU est reliée à deux LTG différentes pour ne pas tomber dans un état de congestion,
cette liaison est un ensemble de Jonctions de 2 Mbits/s
Chaque LTG est reliée au SN par des jonctions de 8 Mbits/s
La liaison de la DLU avec le central se fait par l’intermédiaire du service LGD.

Locale (à proximité)
2 Mb/s
Lignes 8 Mb/s
d’abonnés
DLU LTG

Distante
2 Mb/s
8 Mb/s
DLU LTG
SN
Lignes
d’abonnés

CP

Rapport de stage 11 Tunisie Télécom Août 2003


c)Récapitulation :
La structure d’un EWSD peut être récapitulée dans le schéma suivant :

Structure d’un commutateur central Siemens EWSD

4-Conclusion :
Le centre de commutation est l’un des centres les plus sensibles dans un réseau de télécommunication. Il
gère un grand nombre d’abonnés (dépassant 20000).Malgré la nouvelle technologie utilisée dans le
commutateur EWSD,la gestion des FTA se fait au moyen d’un serveur UNIX qui souffre des pannes
répétitives et de sa faible capacité de stockage .Ces conditions ont eu pour conséquences le
ralentissement de la mise à jour des fiches,leurs conservation en plusieurs copies (fiches manuscrites).ce
qui entraîne parfois leurs pertes ou des confusions lors de la coordination avec le service de
maintenance. Cet handicape est entrain d’être dépassé en adoptant un nouveau système accessible par
tout les services basé sur une technologie NT, mais un autre problème vient se poser fortement : celui de
former les agents, généralement incapables de manipuler le matériel informatique ,pour pouvoir
exploiter ces moyens.

Rapport de stage 12 Tunisie Télécom Août 2003


III-Le centre
De
Transmission

Rapport de stage 13 Tunisie Télécom Août 2003


1. Introduction :
Tenant compte de la diversité des supports de transmission ainsi que leurs imperfections (pertes,
bruit…), le signal ne peut pas être acheminé directement vers les abonnés situés dans des
régions plus ou moins éloignées ou vers une station réceptrice distantes sous sa forme de base
(liaison 2Mbits/s).
Le centre de transmission (également appelé LGD) intervient alors pour assurer les
communications urbaines, interurbaines, internationales, téléphonie rurale et les appels GSM et
RTM.
La liaison entre le centre de commutation et le centre de transmission est établie au moyen de
câbles à 2Mbits/s

2. Téléphonie fixe
a) Introduction
Le réseau le plus important dans la région est le réseau de la téléphonie fixe. La transmission pour la
téléphonie fixe consiste à établir la liaison entre centraux qui peuvent être ou bien (Cas de
Jendouba) :
- Un central de transit (Béja)
- Un central régional (Le Kef).
- Un central local contenant généralement que des DLU (Ghardimaou, Fernana, Bousalem, Aïn
Draham,…); la transmission dans ce cas sert à établir la liaison entre les DLU locales avec les
LTG du central régional.

b) Chaîne de transmission
Les signaux provenants du commutateur sont à 2Mbits/s. Afin d’une exploitation optimale des
supports de transmission tel que les fibres optiques ou les câbles coaxiaux, les signaux subissent un
double multiplexage : 2/34 Mbits/s puis/ou 34/140 Mbits/s. Les jonctions de 140 Mbits/s sont
dirigées à un terminal numérique de ligne (TNL) afin d’adapter le signal au support de transmission.
Des réglettes se situent entre les Muldex de 3ème ordre (2/34) et les Muldex de 4ème ordre pour des
raisons de maintenance ainsi qu’avant les TNLs pour trouver des alternatives en cas de défaillance
d’un type de transmission.

Rapport de stage 14 Tunisie Télécom Août 2003


c) Supports de transmission
 Paire symétrique :
Ce support de transmission est fortement répandu, il se caractérise par sont coût faible et la
facilité de sa maintenance .Il représente le support idéal pour les faibles distances, mais sa bande
passante est limitée, sa capacité de transmission est relativement (2 Mbits/s) et nécessite
l’implantation d’un répéteur tous les 1830 mètres.Ces répéteurs sont télé alimentés

Rapport de stage 15 Tunisie Télécom Août 2003


à partir du centre de transmission. Cette télé alimentation est peut être également un moyen en
cas d’une panne sur la ligne de transmission pour repérer la zone du dérangement qui peut être
causé par : l’arrêt d’un répéteur ou la coupure de la jonction entre deux répéteurs voisins.
 Localisation d’un dérangement
La panne d’un répéteur est facilement détectable. Elle est signalée par un signal sur les TNLs .Un
appareil de mesure, en utilisant la voie de la télé alimentation, envoie un signal spécifique à
chaque répéteur au quel il doit impérativement répondre. Si le répéteur ne répond pas, c’est qu’il
est défaillant : une équipe se déplace alors sur place.
 Câble coaxial :
Les câbles coaxiaux peuvent atteindre un débit maximal de 150 Mhz. Ils se distinguent par
leur blindage (immunité aux effets extérieurs). Ses inconvénients majeurs sont
l’encombrement et la nécessité dune régénération du signal tous les 2 Km.
 Fibre optique :
C’est le support de transmission le plus fiable puisqu’il permet de hauts débits et un minimum de
pertes. Il nécessite à ses extrémités des terminaux de ligne de type convertisseur
(optique/électrique) et l’usage d’un répéteur ne devient obligatoire qu’au-delà de 50 Km. Il s’avère
extrêmement rentable pour les longues distances
 Faisceau hertzien :
Ce mode de transmission est fréquent dans la région (Jendouba Ghardimaou, Jendouba Béja) à
cause de son adaptation avec sa nature montagneuse, nécessitant un répéteur (Une station
réceptrice/émettrice) en cas de non visibilité directe c'est-à-dire l’existence d’un obstacle
(Montagne). Cette solution est très économique comparée avec une implémentation classique au
moyen des câbles.

3. Téléphonie mobile (Réseau GSM)


 Structure du réseau GSM
Le réseau GSM tunisien est composé de :
a) BTS (Station réceptrice de base) : de type ERICSSON. Elle assure les fonctions suivantes
 la transmission radio : modulation, démodulation, égalisation, codage correcteur
d’erreurs
 Multiplexage et chiffrement
 Effectuer des mesures radio pour vérifier qu’une communication en cours se déroule
correctement.
Rapport de stage 16 Tunisie Télécom Août 2003
b) BSC (Contrôleur de station de base) dernièrement installé dans le centre de transmission de
Jendouba (en cours d’exploitation).
c) MSC (Centre de commutation) : pas de tel équipement pour le secteur du nord ouest
d) HLR : c’est une base de données gérant les abonnés.

schéma simplifié du réseau GSM

 La signalisation
L'information de signalisation se rapportant à un ensemble de circuits ou à des messages de
gestion est acheminée par un canal appelé canal sémaphore indépendant des canaux de l'information
des utilisateurs dont le débit est de 64 Kbit/s. L'ensemble de plusieurs canaux sémaphores forme un
réseau de transmission de signalisation qui fonctionne en mode paquet, les terminaux sémaphores sont
appelés point sémaphore (PS) et les commutateurs de paquets sont appelés PTS(Point de transfert
sémaphore).
La mobilité des utilisateurs dans le réseau GSM rend la signalisation plus complexe à cause de :
la mobilité.
la mise à jour des informations de localisation.
déclenchement du Handover sans interruption de la communication avec une qualité acceptable.

4. Téléphonie rurale
Rapport de stage 17 Tunisie Télécom Août 2003
i-Présentation :
La téléphonie rurale constitue une branche de la téléphonie fixe qui se distingue par son mode particulier
de raccordement des abonnés. La liaison se fait par l’intermédiaire des faisceaux hertziens au lieu des
supports métalliques ou optiques.
Cette technique est utile surtout pour cas suivants :
- difficultés naturelles empêchant l’étendu du réseau téléphonique.
- Pour les endroits à population limitée.

Antenne d’émission - réception

Abonnés ruraux Equipement de


transmission
rurale (SR500)

DLU Répartiteur
général
Abonnés locaux

Différence entre abonné local et abonné rural

ii-Architecture de la transmission rurale


La station centrale doit être en visibilité directe avec la station d’abonnés, sinon un répéteur est implanté
au sommet de l’obstacle, ce dernier peut éventuellement servir lui-même comme une station pour des
abonnés voisins.

Rapport de stage 18 Tunisie Télécom Août 2003


Récepteur SR-500

Station
d’abonnés
PJP SR-500
Centrale

PJP SR-500
Station centrale SR-500

Architecture de la transmission rurale


Un PJP est équipement formé par des cartes de lignes.

iii-Architecture de l’équipement de transmission (SR-500) :


Le centre de transmission de Jendouba contient deux stations centrales rurales de type SR-500 composées
chacune de :
o Emetteur/Récepteur radio
o Alvéole de commande :
Cette partie est composée d’un contrôleur du système et un ordinateur :
 Contrôleur du système
Destiné à contrôler le système, il indique :
 Nombre de circuits actifs (voyant «Trunks»)
 Nombre d’appels perdus depuis une date fixé (voyant «Lost»)
 Horloge système
 Affichage des alarmes.
 Ordinateur :
Il permet d’effectuer les tâches suivantes :
 Distribution des lignes.
 Fournir des informations sur les stations.
Rapport de stage 19 Tunisie Télécom Août 2003
 Essai sur les lignes (Courant continu, alternatif, résistance et capacité).
Rq : L’accès à la commande est protégé par un mot de passe.
o Cartes de lignes et de données :
 Des modules pour la voix :
Ce sont des cartes électroniques comportant chacune :
o 8 lignes au niveau du centre de transmission
o 4 lignes au niveau de la station d’abonnés
 Des modules pour la transmission des données :
Ils comportent chacun :
o 2 abonnés au niveau de la station centrale
o Un seul abonné au niveau de la station d’abonné

5. Conclusion :
La période passée dans le centre de transmission m’a permis de toucher de près les différentes
étapes que subites un signal pour pouvoir être transmis. Aussi, j’ai pu avoir une idée sur les
différents supports de transmission et acquérir des connaissances pratiques qui constituent un
complément au cours reçus à SUP’COM. De point de vue observations, j’ai constaté une
surcharge du réseau GSM qui a provoqué une médiocrité de la qualité des communications à
cause du nombre limité des BTS incapables de servir le grand nombre d’abonnés sans tenir
compte du nombre très élevé de demandes de lignes GSM prépayées encore en attente.

Rapport de stage 20 Tunisie Télécom Août 2003


IV-Le bureau
D’études

Rapport de stage 21 Tunisie Télécom Août 2003


1)Introduction :
La réalisation de tout projet doit impérativement passer par une phase d’étude, durant laquelle des
plans et des schémas seront mis au point, tout en tenant compte de rentabiliser au maximum le projet
en minimisant les coûts et réussir à donner de bonnes prévisions de long terme.
Le bureau d’études de chaque district de Tunisie Télécoms doit être capable d’effectuer les tâches
suivantes :
- L’étude des marchés.
- La réalisation et le classement des documents.
- Suivi des marchés et s’assurer que le travail est réalisé par l’entrepreneur dans les normes et les
délais

2)Etapes de réalisation d’un projet


a) Phase d’avant projet
La phase d’avant projet consiste à une étude complète du projet, elle nécessite la construction
de plusieurs documents :

 Les fonds de plans : ce sont des documents géographiques de base fournis parfois par les
municipalités ou les services du ministère de l’équipement et l’habitat.
Les plans : ce sont des documents dessinés représentant les ouvrages ou le parcours des artères, ne
comportant pas d’informations sur les câbles. c’est le cas en particulier des plans itinéraires et des plans
de génie civil.
 Les schémas : documents principalement à caractère technique (tels que les schémas
synoptiques d’un réseau et les schémas d’association des câbles .
Les documents complémentaires : ce sont des documents divers tels que les fiches, les diagrammes
ou les états qui sont nécessaires à la documentation.
i) Le dessin
Le tracé des plans et des schémas se fait à l’encre noire. Les imprécisions maximales tolérées sur le
tracé des longueurs entre deux points quelconques d’un plan ou sur les angles sont de plus ou moins
0.1%.
La page de garde doit être placée de manière à se trouver apparente après le pliage normalisé des
tirages.
Un dessin doit au minimum porter les informations suivantes :
- Le nom et les coordonnées de la subdivision des lignes.
Rapport de stage 22 Tunisie Télécom Août 2003
- La mention précise du lieu d’exécution de l’opération.
- Le titre du document.
- Le numéro du plan du marché.
- L’échelle s’il s’agit de plans ou de cartes.
- La date d’achèvement du document.
- La date et la nature des modifications successives.

- L’origine du fond de plan.


- Un plan de situation avec une flèche indiquant le nord.
- Des extraits de la légende.
ii) Les symboles :
La représentation suivante est adoptée lors de la représentation des plans :

Câble en conduite PC 7 paires sur poteau


Câble aérien
Câble 896 paires PC 14 paires sur poteau
Câble 448 paires
Câble 224 paires PC 7 paires sur façade

Câble 112 paires


PC 14 paires sur façade
Câble 56 paires
Câble 28 paires Réglette 7 paires
Câble 14 paires Réglette 14 paires
Câble 7 paires
Armoire de S.R

iii) Constitution des documents :


Les documents à établir dans la phase d’avant projet sont :
- Le plan de pointage des abonnés.
- Le schéma d’association de câbles.
- Le plan itinéraire.
- Le plan de génie civil.
- Les fichiers d’opération.

Rapport de stage 23 Tunisie Télécom Août 2003


 Le plan de pointage des abonnés
C’est le plan qui nous permet de déterminer un nombre maximal approximatif d’abonnés
(potentiel de saturation) et d’avoir enfin le nombre de paires à distribuer. Dans ce plan on associe
à chaque abonné un coefficient de pénétration
Abonné résidentiel Abonné commercial
R1 2.5→3 C1 1
Coefficient R2 1.5→2 C2 7
R3 1 C3 14
n

Le potentiel de saturation est donné par PS   Ri avec n le nombre total d’abonnés. Le nombre de
j 1

paires à distribuer est :

1.3 Ps ≤ Paires distribuées ≤ 1.6 Ps

 Le schéma d’association de câbles


Ce document indique les caractéristiques des câbles du réseau considéré
Il précise :
 Les numéros des têtes de rattachement au répartiteur général.
 Les longueurs avec la position schématique des chambres et leurs numéros.
 L’indication des parties aériennes et souterraines.
 Le nom de voies des carrefours empruntés par les artères.
 Tous les câbles de distribution avec l’indication de leurs contenances et le détail de
leurs divisions. les calibres des conducteurs, la situation et l’adresse du RG de SR et de PC.
 La représentation schématique des SR
 Numérotation des têtes et des amorces.
 Le plan d’itinéraire
Ce plan permet d’avoir une vision globale du tracé des artères de télécommunications et des
points singulier d’un réseau sur un fond de plans de caractère géographique
 Le plan de génie civil
Il représente les canalisations, les chambres et les armoires.
Les plans de génie civil, dessinés sur les calques de fond de plan, donnent tous les détails
d’implantation et de construction des ouvrages de génie civil mais ne fournissent aucune
information sur les câbles eux-mêmes
 Les fichiers d’opération
Rapport de stage 24 Tunisie Télécom Août 2003
Ces fichiers récapitulent les coûts des travaux, par exemple : coûts d’implantation des poteaux, la
construction des niches, des chambres, coût des matières premières, coût de la main d’œuvre…

b) Phase de réalisation
Cette phase est atteinte après les étapes suivantes :

 étude de la rentabilité du projet par l’administration.


 Le cahier de charge et un appel d’offre sont publiés.
 Réception des offres données par les entrepreneurs.
 1er dépouillement technique pour éliminer les offres qui ne répondent pas au cahier de
charge.
 2ème dépouillement financier pour choisir la meilleure offre.
Une fois l’entrepreneur choisi, un agent du bureau d’études sera engagé comme maître d’œuvre
pour contrôler les travaux (Génie civil, implantation, armement, pose de câble aériens, tirage de
câble souterrains, raccordement des câbles, construction de ligne de branchement…) et vérifier la
conformité avec le cahier de charge.

Si au cours des essais ou des contrôles des défauts, des anomalies ou des imperfections sont
constatés, l’entrepreneur doit les remédier. La réception ne peut être prononcée que lorsque le
maître d’œuvre juge les travaux réalisés conformes au cahier de charge.

3)Conclusion :
Durant la période que j’ai eu la chance de passer parmi les membres du bureau des études, j’ai eu une
idée sur le déroulement des marchés depuis la phase de publication des appels d’offres jusqu’à la
réception de l’œuvre par les responsables ainsi que sur des travaux et des notions de génie civil. Cette
expérience est très utile pour un ingénieur en télécommunication car elle lui impose des responsabilités
et lui permet de distinguer entre le théorique et la situation réelle sur les chantiers. Aussi la planification
et la direction des projets développe la créativité de l’ingénieur pour pouvoir faire face au problèmes.

Rapport de stage 25 Tunisie Télécom Août 2003


V-Le centre
de construction de lignes

Rapport de stage 26 Tunisie Télécom Août 2003


1) Présentation du CCL
Le centre de construction de lignes est une entité de production qui se trouve à la base de la pyramide du
ministère : c’est un centre spécialisé qui procède au raccordement d’abonnés au réseau général,
l’entretien des lignes, la création et l’extension des réseaux de câbles d’abonnés.
Le CCL comporte un bureau d’ordre et statistiques et trois sections :
-Section de gestion et approvisionnement.
-Section d’études et contrôle.
-Section de production et maintenance.
Rôles des différents bureaux :
 Le chef du CCL
Chargé de diriger les équipes d’intervention, contrôler l’état du réseau et de quelques travaux
administratifs.
 Le bureau d’ordre
Ce bureau est responsable de la collection des informations concernant l’état du réseau ainsi
que la supervision du personnel et la gestion du matériel.
 Le bureau d’études
Les tâches de ce bureau ont été évoquées dans la partie précédente.
 Le bureau de documentation
Son rôle est la surveillance du réseau, la mise à jour de la documentation décrivant l’état du
réseau, le classement des archives et il travaille également en parallèle avec le bureau d’étude.
 Le bureau d’orientation
Dirige les équipes d’ouvriers en leur fixant leurs emplois journaliers et assure également une
fonction de contrôle des interventions de ces équipes.
 Les équipes d’ouvriers
Sont de deux types :
 Les équipes de dérangements : leur rôle est d’enlever les dérangements signalés par la table
d’essai.
 Les équipes d’installation : leur rôle est l’installation des nouvelles lignes.
Remarque :
L’orienteur décide si une équipe effectuera une installation ou se déplacera pour enlever un
dérangement.

Rapport de stage 27 Tunisie Télécom Août 2003


2)Types de câbles et normes de câblage
Les câbles utilisés dans le réseau de télécommunication sont classés selon le nombre de paires qui les
constituent ainsi que leur section
Critère Variétés
Nombre de paires 2p, 4p, 7p, 14p, 28p, 56p, 112p, 224p, 448p ou 896p.
section 4/10 mm ou 6/10 mm
 Classes de câbles :
Les deux types de câbles sont :
a) Les câbles uni paires : servent à établir la liaison entre le point de concentration et
l’abonné. On distingue le câble 5/1 utilisé entre le PC et l’entrée des locaux qui se caractérise
par sa rigidité et sa résistance aux conditions climatiques extrêmes et le câble gris utilisé à
l’intérieur des locaux souple et esthétique .
b) Les câbles multi paires : ils se divisent en :
les câbles de transport : de capacité supérieure ou égale à 112 paires et assurent la liaison entre le
répartiteur général et les sous répartiteurs.
les câbles de distribution : généralement à faibles capacités (112, 56, 28, 14, 7 paires) qui relient les
sous répartiteurs aux points de concentration.
les câbles de liaison : ils assurent la liaison entre les sous répartiteurs.

Structure des câbles multi paires :


La gamme de couleurs de base est :
Blanc (Ba), Bleu (Be), Jaune (J), Marron (M), Noir (N), Rouge (R), Vert (V)
Elle est associée à une gamme de couleurs de masse (complémentaire) :
Gris (G), Incolore (I), Orangé (O), Violet (Vi).
Dans les câbles multi paires, les conducteurs sont assemblés en toron(1toron=28p) par un filin. Un filin
coloré permet de distinguer chaque toron.
exemple : pour un câble 56 paires, un filin coloré permet de différentier chaque toron

1. 1er toron : filin blanc


2. 2ème toron : filin bleu

Rapport de stage 28 Tunisie Télécom Août 2003


3)Organisation d’un réseau téléphonique
 Différents éléments d’un réseau téléphonique :
a) Le répartiteur général (RG)
Il est constitué de réglettes verticales et d’autres horizontales :
- Les réglettes horizontales (aussi appelées réglettes côté commutateur) contiennent 8 lignes en
hauteur et 16 lignes en largeur.
- Les réglettes verticales ou réglettes coté transport constituée chacune de 16 amorces numérotée
de 1 à 16 chacune est composée de 7 paires (ou couleurs)

Ba Bl J M N R V
Amorce 1
Amorce 2
Amorce 3

Tête N

Amorce 15
Amorce 16

Schéma d’une tête de type Alcatel


Les deux types de réglettes sont liés entre elles par des jarretières
Du coté transport un abonné est repéré par :
- Son transport c'est-à-dire le numéros de la réglette (ou bien tête) auxquelles il est raccordé
- Le numéro de l’amorce dans la tête
- La couleur
Du coté commutateur :Par son numéro de téléphone.
Localisation des dérangements :

Rapport de stage 29 Tunisie Télécom Août 2003


Les avis de dérangements sont réclamés par les abonnés en chiffrant le « 1100 », l’agent présent à la
table d’essais teste la ligne pour déterminer le type du dérangement qui peut être :
- Isolement : coupure physique de la ligne
- Courant étranger provenant d’une source externe.
- Bouclage : les fils de la ligne sont en contact.
- Terre : l’un des fils est à la terre.
- Mélange entre deux lignes : un fil d’un abonné A touche un fil d’un deuxième abonné B.
Deux équipements de mesure servent à localiser le défaut :
- La table d’essai électromécanique de type Siemens (très ancien modèle).
- SOLUM Siemens est un outil électronique permettant de localiser même les erreurs de liaison
avec le central.

b) Les sous répartiteurs (SR)


C’est une armoire métallique fixée au sol permettant de distribuer un câble de transport aux points de
concentration voisins
Un SR est divisé en deux parties :
- Une partie transport : contenant des têtes semblables aux têtes verticales du répartiteur général,
auxquelles sont branchés les câbles de transports venant du RG.
- Une partie distribution : avec des têtes identiques aux précédentes, auxquelles sont raccordés les
PC.
Il existe deux types de SR :
- Les sous répartiteurs de zone (SRZ) : ils découpent la ville en zones ou cartiers suivant le nombre
d’abonnés
- Les sous répartiteurs d’immeubles (SRI) : chacun se charge d’un ou plusieurs immeubles
Un SR sert comme point de coupure afin de simplifier la localisation des dérangements et la
maintenance du réseau.

c) Les points de concentration (PC)


Les PC reçoivent des câbles de distribution venant d’un répartiteur, ils se chargent de distribuer les
lignes aux abonnés, leur capacité est de 7p ou 14p.
Il existe plusieurs types de PC :
- PC sur poteau : en voie de disparition dans les réseaux urbains à cause de l’encombrement causé par
les câbles aériens.
- PC sur façade : forme esthétique et discrète de PC.

Rapport de stage 30 Tunisie Télécom Août 2003


- PC dans une niche : en plus de sa forme esthétique, elle simplifie la maintenance et diminue le
risque de dérangement entre abonné et PC (protection).

 Schéma d’un réseau téléphonique :

Câbles de distribution
Câbles de transport

PC

Distribution directe

PC

Sous répartiteur de
zone

Répartiteur
Commutateur PC
général Sous répartiteur
d’immeuble

4) Tâches effectuées par les équipes du CCL :


 Ajout d’un abonné : câblage et tests nécessaires pour l’instauration d’une nouvelle ligne.

 Enlèvement des dérangements : se fait en coordination avec la table d’essais qui détermine le
type de dérangement et facilite ainsi l’intervention de l’équipe de maintenance.

5)Conclusion :
Le centre de construction de ligne est en contact direct avec les abonnés ce qui lui impose des contraintes
de vitesse d’action et de qualité très strictes qui sont négativement influencées par les conditions
climatiques sévères de la région et le grand rayon de la zone d’action.
La période passée dans le centre de construction de lignes ainsi que les déplacements sur terrain
m’ont permis d’avoir une connaissance relativement détaillée du réseau téléphonique et des
différents types de dérangements et d’interventions.

Rapport de stage 31 Tunisie Télécom Août 2003


Références

 GMS SYSTEM SURVEY (STUDENT TEXT EN/LZT 123 3321 /R3A) ERICSSON
 GSM DATA TRANSCRIPT (STUDENT TEXT EN/LZT 123 3451/R2A) ERICSSON
 www.essi.fr (cours de transmission: supports, bruits…)
 dsn.host.sk (EWSD)
 Manuel technique EWSD (Vol1-Vol16) SIEMENS
 Manuel technique SMX 4101(Muldex 2-34) ALCATEL
 Manuel technique SMX 4301(Muldex 34-140) ALCATEL
 Manuel technique DI5-007-02F Système SR500(système radioélectrique point
-multipoint en AMRT pour le raccordement d’abonnés) SR Télécom .
 Guide du menu interactif SR500 V4.1 SR Télécom.
 Manuel d’instructions du SDH 200.5 (équipement faisceau hertzien) NEC

Rapport de stage 32 Tunisie Télécom Août 2003

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