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Télécommunication 2 : Téléphonie : RTC et PBX

Institut des Sciences et Technologies (IST)


Parcours : RIT2

DJIBO Moumouni

09/01/2021
Année universitaire 2020 – 2021
gdjibom@yahoo.fr
Organisation du cours
Ø Volume horaire : 30h
v Cours magistraux :150h
v Travaux dirigés : 10h
v Travaux pratiques : 5h

Ø Emploi du temps
v Lundi de 18H30 à 21H30
v Mercredi de 18H30 à 21H30
v Jeudi de 18H30 à 21H30

Ø Deux (02) notes:


v Composition partielle
v Composition sur table à la fin du module
Objectifs
vComprendre les principes de la téléphonie fixe, RTC
vCaractériser les signaux électriques sur une boucle locale
vComprendre le principe de PBX

vPré-Réquis : cours de Télécommunications 1A


Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur privé (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

V. Les deux grandes versions de logiciel téléphonique des PBX

VI. Téléphonie IP en entreprise

VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur prive (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

V. Les deux grandes versions de logiciel téléphonique des PBX

VI. Téléphonie IP en entreprise

VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


Historique
Historique
PRINCIPES GENERAUX DE LA TELEPHONIE
§ La téléphonie fixe, ou téléphonie résidentielle, correspond aux systèmes
téléphoniques dont la ligne d’abonné est située à un emplacement fixe.
§ C'est l'une des deux catégories de la téléphonie, l'autre catégorie étant la
téléphonie mobile.
§ Une ligne terminale d'abonné est fixe quand elle est réalisée soit par une
technique filaire (en cuivre, en câble coaxial, en fibre optique), soit par une
technique sans fil fixe (ou boucle radio fixe).
§ La ligne terminale d'abonné est le segment du réseau des
télécommunications compris entre la prise téléphonique de l'abonné et le
répartiteur ou le central téléphonique
§ Le transport de la voix est historiquement à l’origine des premiers réseaux de
transmission.
§ Le réseau téléphonique public RTCP (Réseau Téléphonique Public
Commuté ou simplement RTC) ou encore PSTN (Public Switched
Telecommunication Network) a essentiellement pour objet le transfert de la
voix.
§ En utilisant le principe de la commutation des circuits, le réseau téléphonique
met en relation deux abonnés à travers une liaison dédiée pendant tout
l’échange.

Principe du réseau téléphonique commuté


§ A l’origine, la mise en relation était réalisée manuellement par des opérateurs.
§ La commutation de circuits ou commutation spatiale consiste à juxtaposer bout à
bout des voies physiques de communication, la liaison étant maintenue durant
tout l’échange.
§ La numérisation de la voix a permis le multiplexage temporel des
communications.
§ La commutation spatiale a été remplacée par la commutation d’intervalles de
temps ou commutation temporelle.
§ En mettant en relation un IT (Intervalle de temps) d’une trame en entrée avec un
IT d’une autre trame en sortie, la commutation temporelle émule un circuit.
§ La communication est full duplex, d’une bande de 64 kbits/s dans chaque sens,
est donc réservée durant toute la communication.
Principe de la commutation temporelle

§ Les supports de transmission sont constitués de voies numériques multiplexées selon une hiérarchie
appelée hiérarchie plésiochrone (Plesiochronous Digital Hierarchy, PDH).
§ Malgré la numérisation du réseau, la liaison des abonnés résidentiels est restée essentiellement
analogique. C’est le commutateur de rattachement qui réalise la fonction de numérisation et de
dénumérisation de la voix

Les modes de raccordement


Organisation du réseau téléphonique
Architecture traditionnelle
Le réseau téléphonique a une organisation hiérarchique à trois niveaux. Il est
structuré en zones, chaque zone correspond à un niveau de concentration et
en principe de la taxation. On distingue :
§ Zone à Autonomie d’Acheminement ZAA, cette zone, la plus basse de la
hiérarchie, comporte un ou plusieurs commutateurs à Autonomie
d’Acheminement (CAA) qui eux-mêmes desservent des Commutateurs
locaux (CL). Les commutateurs locaux sont que de simples concentrateurs
de lignes auxquels sont raccordés les abonnés finaux. La ZAA est un réseau
étoilé, elle constitue le réseau de desserte.
• La Zone de transit Secondaire (ZTS), cette zone comporte des
commutateurs de transit secondaires (CTS). Il n’y a pas d’abonnés reliés
directement aux CTS (Commutateurs de Transit Secondaires). Le réseau
étant imparfaitement maillé lorsqu’un CAA ne peut atteindre directement le
CAA destinataire, ils assurent le brassage des circuits.
§ La Zone de Transit Principal (ZTP), cette zone assure la commutation des liaisons
longues distances. Chaque ZTP comprend un commutateur de transit principal (CTP). Au
moins un CTP est relié à un commutateur de transit International (CTI).

Organisation du réseau téléphonique.


La gestion du réseau

La gestion générale du réseau discerne trois fonctions :


§ La distribution : celle-ci comprend essentiellement la liaison d’abonnés ou
boucle locale (paire métallique) qui relie l’installation de l’abonné au centre de
transmission de rattachement. Cette ligne assure la transmission de la voix
(fréquence vocale de 300 à 3400 Hz) de la numérotation (10 Hz pour la
numérotation décimale -au cadran- et 697 à 1633 Hz pour la numérotation
fréquentielle) et de la signalisation générale boucle de courant, fréquences
vocales) ;
§ La commutation : c’est la fonction essentielle du réseau, elle consiste à
mettre en relation deux abonnés, maintenir la liaison pendant tout l’échange
et libérer les ressources à la fin de celui-ci. C’est le réseau qui détermine les
paramètres de taxation et impute le coût de la communication à l’appelant ou
à l’appelé ;
• La transmission : c’est la partie support de télécommunication du réseau,
cette fonction est remplie soit par un système filaire de cuivre, par la fibre
optique ou par des faisceaux hertzien.
Aujourd’hui, le réseau français est intégralement numérisé, seule la liaison
d’abonné est encore, la plupart du temps, analogique et sur support cuivre,
notamment pour les abonnés résidentiels
Etablissement d’une communication
Téléphonique
Principe d’un poste téléphonique
Etablir une communication téléphonique c’est mettre en relation deux terminaux
téléphoniques. Le poste téléphonique doit remplir plusieurs fonctions, chacune est
réalisée par un organe spécifique. Le terminal téléphonique élémentaire comporte
cinq organes : crochets, micro, écouteur, cadran, sonnerie

Le terminal téléphonique S63.


§ Les crochets ou supports sur lesquels repose le combiné : lorsque le combiné est
soulevé les contacts se ferment. Le circuit électrique est alors fermé, le
commutateur de rattachement détecte le courant et en déduit que l’abonné désire
entrer en communication. Un potentiomètre permet d’ajuster ce courant à 30 mA.
De même, lors du raccroché, le commutateur détecte l’ouverture de la boucle de
courant. L’ouverture ou la fermeture de cette boucle permet, très simplement, au
commutateur de rattachement de détecter le changement d’état du terminal
(signalisation) ;
• Le micro ou capteur : constitué d’une simple membrane qui par ses vibrations,
sous l’effet de la pression acoustique (voix), fait varier la résistance interne de celui-
ci. Ces variations de résistance entraînent des variations du courant dans la boucle
de courant. Ce sont ces variations, proportionnelles à la pression sur la membrane
(voix), qui constituent le signal analogique de voix transmis, après numérisation, à
l’usager distant ;
§ Un écouteur, membrane métallique qui vibre selon les variations du courant
dans le transformateur d’adaptation et restitue le son.
§ Un cadran : celui-ci en provoquant l’ouverture de la boucle de courant à
numérotation décimale envoie des impulsions au commutateur. Celles-ci
seront interprétées et permettront d’identifier l’appelé ;
§ Une sonnerie, alimentée en 50 Hz (80 volt) : alerte l’abonné distant et
l’invite à décrocher, c’est le commutateur de rattachement qui envoie le signal
50hz lors d’un appel
Principe du raccordement d’usager
L’usager est raccordé au réseau via une unité de raccordement (URA/ Unité de Raccordement
d’Abonnés). Celle-ci peut être locale ou distante (URAD, Unité de raccordement d’Abonnés
Distants). Le commutateur de raccordement assure les fonctions de réception et de
mémorisation de la numérotation (Enregistreur). Celle-ci est analysée et traduite par un
traducteur qui va définir les conditions de taxation et déterminer le routage. Enfin, le sélecteur
recherche une ligne disponible (joncteur) et affecte les ressources (circuits ou IT)

Principe du raccordement des abonnés


La mise en relation Usager/Usager
La mise en relation de deux abonnés répond à un protocole qui organise le
dialogue entre les terminaux d’usager et le réseau (signalisation
Usager/Réseau) ; Elle comporte deux ensembles de mécanisme.
ØLe premier correspond à un échange d’information hors communication
destiné à établir celle-ci ou à libérer les ressources, c’est la signalisation.
ØLe second est la communication téléphonique proprement dite.
Diagramme d’une communication téléphonique
Fonctionnement :
§ Décroché du combiné, détection de la boucle de courant, envoi de la totalité
d’invitation à numéroter (signal à 440 Hz)
§ Numérotation, le numéro composé est mémorisé et décodé par le commutateur
de rattachement. Le système établit le lien. Durant cet intervalle de temps, le
demandeur recevrait une tonalité.
§ Envoi du signal de sonnerie à l’appelé distant et attente du décroché de celui-ci.
L’appelant reçoit le signal de retour d’appel communément appelé sonnerie.
§ Le correspondant décroche. Le central de rattachement détecte le décroché
(boucle de courant ), il arrête les signaux de sonnerie, les signaux de retour
d’appel et déclenche la taxation
§ L’échange d’information (voix ou données) peut commencer.
La fin de communication est détectée par le raccroché (ouverture de la boucle
de courant).
Notons deux variantes lors de l’appel :
Øla première correspond à l’incapacité du réseau à écouler la demande,
l’appelant en est alors averti par un message du style : « par suite
d’encombrement »
Øla seconde correspond à l’occupation de la ligne appelée, l’appelant a alors en
retour, une tonalité spécifique dite tonalité d’occupation.
Le combiné décroché sans appel
L’intention de communication est détectée par le décroché du terminal. La détection
du décroché monopolise des ressources dans le commutateur de rattachement
(enregistreur). Pour libérer des ressources, il est nécessaire d’inhiber le poste dont
l’usage restera interdit jusqu’à ce que celui-ci soit raccroché.
ØLorsque l’appelant décroche le combiné, le réseau (le commutateur de
rattachement) détecte la fermeture de la boucle de courant ;
ØIl envoie à l’usager l’invitation à numéroter (signal à 440Hz). Dans le même temps,
il arme une temporisation ;
ØLe demandeur n’effectuant aucune opération, à l’échéance du compteur (Timer, de
15 à 20 secondes) le commutateur de rattachement inhibe le poste en lui envoyant
la tonalité d’occupation (signal de décroché malencontreux) pendant environ une
minute
Diagramme des événements lors d’un décroché malencontreux
La numérotation

Le numéro de l’abonné est constitué des composantes suivantes :


Ø La désignation de l’exploitation (E), ce numéro n’a de valeur que sur le
territoire français, il doit être omis pour un appel de l’étranger,
Ø La zone d’appel (Z),
Ø Le commutateur de rattachement désigné par le sigle ABPQ (Abonné par
Quartier)
ØEnfin, les 4 chiffres (MCDU, Milliers, Centaines, Dizaines, Unités) qui désignent
l’abonné local.
Dans la numération fréquentielle ou vocale (multi fréquentielle), normalisée par le
CCITT, l’enfoncement d’une touche génère deux signaux de fréquences différentes
(une fréquence haute suivie d’une fréquence basse, DTMF, Dual Tone
MultiFrequency) transmis au central de rattachement. Chaque combinaison de
fréquences a été déterminée pour minimiser le risque qu’une combinaison de voix
lui ressemble. Les postes comportant 12 ou 16 touches, les touches A, B, C et D
peuvent être affectées à des fonctions particulières. Certains postes téléphoniques
fréquentiels ont la possibilité d’émettre une numérotation décimale.

Clavier des postes à fréquences vocales


Mode de signalisation
Du décroché jusqu’au raccroché, de nombreuses informations gèrent la
communication téléphonique. Ces informations constituent la signalisation. Lors
de l’établissement d’une communication, des informations de signalisation sont
échangées entre l’usager et le réseau : le décroché, l’invitation à numéroter, la
numérotation, le retour d’appel, le décroché du correspondant… cette
signalisation est dite signalisation Usage/Réseau.
D’autres, nécessaires à l’établissement du circuit et à la suppression du réseau,
n’intéressent que le réseau, c’est la signalisation réseau.
ØDeux modes de transport des informations de signalisation sont utilisés en
téléphonie : la signalisation voie par voie et la signalisation par canal
sémaphore
Les modes de signalisation.
§ Dans la signalisation voie par voie ou signalisation CAS : (Channel
Associated Signaling), une voie de communication correspond une voie de
signalisation, la signalisation est associée à la communication. Ce qui nécessite
l’établissement du circuit pour qu’elle soit transmise. Cette signalisation est dite
en mode évènement, c’est-à-dire qu’à un évènement spécifique est associé un
état électrique (impulsion). La numérotation est transmise sur les fils de voix. La
signalisation voie par voie peut être dans la bande ou hors bande. Elle a
pratiquement disparu des réseaux publics mais subsiste sur la ligne de
raccordement d’un usager analogique et dans de nombreuses installations
téléphoniques privées.
§ La signalisation par canal sémaphore ou signalisation CSS (Common
Channel Signaling) utilise un canal dédié (multiplexage avec des voies de
communication) pour signaler tous les évènements relatifs à un ensemble de
circuits, la numérotation est acheminée sur le canal sémaphore en mode
message. Les informations de signalisation sont transmises hors communication,
ce qui autorise de nombreux téléservices. Le protocole de signalisation peut être
normalisé ou propriétaire (protocole propre à un constructeur).
Structure arborescente
§ La topologie du réseau arborescente et conçue autour de nœuds de
commutation contenant l’intelligence du réseau
§ Les signaux sont aiguillés dans ces nœuds,
§ Puis par la suite transmis par multiplexage fréquentiel (analogique) où
chaque « conversation » se trouve transposée autour d’une fréquence
§ et par multiplexage temporel (numérique) où les échantillons de plusieurs
« conversations » sont transmis les uns à la suite des autres, de façon
répétitive
Structure arborescente
La boucle locale
§ La boucle locale est la partie comprise entre le client et le centre local de
rattachement du réseau.
§ On distingue 3 zones essentielles :
• La partie "Branchement" : Partie reliant les clients aux points de
raccordement. Ces liaisons sont réalisées avec des câbles en cuivre
• La partie "Distribution" : C’est la partie des câbles de moyenne
capacité, qui relient les points de raccordement à un Sous-Répartiteur.
• La partie "Transport" : Partie qui connecte chaque Sous-Répartiteur à
un Répartiteur via un câble de forte capacité. Chaque paire de cuivre
correspondant à un client est reliée au répartiteur
La boucle locale
La boucle locale

Schéma de principe de la boucle locale


La structure en anneau
§ L’organisation dite en anneau, fut créée pour répondre aux attentes des
industriels, PMI( Petite et Moyenne Industrie) et PME (Petite et
Moyenne Entreprise).
§ Utilisant la technologie des fibres optiques, l’anneau fait circuler des
données, à travers des Boîtes de Distribution Optique (B.D.O.) qui
concentrent les fibres optiques. On garantit ainsi un débit et une qualité
très élevés.
§ En cas d’incident sur une des voies, les données peuvent toujours circuler
en utilisant la partie intacte de l’anneau, la communication est dite «
sécurisée ».
La structure en anneau
Connectique
Prises téléphoniques
Prises téléphoniques
Prises téléphoniques
Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur prive (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

V. Les deux grandes versions de logiciel téléphonique des PBX

VI. Téléphonie IP en entreprise

VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


Définition et éléments constitutifs
On définit un réseau téléphonique comme étant l’ensemble des circuits
formant une plateforme qui permet la transmission de la parole entre un ou
plusieurs correspondants distant. Ils existent deux types de réseaux en
téléphonie qui sont :
§ Le réseau filaire
§ Le réseau sans fil
Le réseau téléphonique filaire est constitué d’éléments reliés entre eux par des
fils conducteurs dont la pièce maitresse est l’autocommutateur (central
téléphonique). Il existe plusieurs éléments qui rentrent dans la constitution
d’un réseau filaire.
Autocommutateur
§ Un autocommutateur privé PBX (en anglais : Private Branch eXchange) est un
équipement capable d’établir de façon automatique une communication
téléphonique entre deux ou plusieurs correspondants. Rappelons que c’est cette
même définition qui est donnée pour un central téléphonique public.
§ Un PBX ou Private Branch eXchange est l’interface entre le service de
téléphonie de l’entreprise et le réseau téléphonique (public ou privé). Sa fonction
consiste à mettre temporairement, en relation deux usagers (commutation de
circuits). Cette relation peut être interne à l’établissement ou établie à travers le
réseau téléphonique public (RTC ou RNIS) ou privé.
§ La variété des services offerts par les PABX conduit à les intégrer de plus en plus
au système d’information de l’entreprise.
Qu’est-ce qu’un PBX ?
qPBX : Private Branch eXchange (utilisé par les anglo-saxons)

qPABX : Private Automatic Branch eXchange

Ø Synonymes : autocommutateur privé, commutateur privé, Installation


privée (IP)
Qu’est-ce qu’un PBX ?
Fonctions d'un PABX
v Equipement de télécommunications servant à fournir une connexion téléphonique
interne et externe aux différents membres d’une entreprise.

Il possède les fonctions de :

ØConcentrateur de ressources téléphoniques (terminaux voix, données, liaisons externes)

ØCommutateur de ressources téléphoniques (connexion des terminaux entre eux et vers


l’extérieur)

ØFourniture de services aux utilisateurs : numérotation privée à l’intérieur de l’entreprise,


renvoi d’appel, accès extérieur par le 0 ou le 9, multiligne, musique de garde,…

ØFourniture de services aux exploitants : gestion des coûts, du trafic,…


Fonctions d'un PABX
Øde relation (réception des demandes, envoi des réponses… via
signalisation)
Øde commande (recherche itinéraire, taxation, signalisation,
rupture communication...)
Øde connexion (mise en place d'un support de communication)
Øde surveillance (qualité, état)
Ød'exploitation (observation du trafic, évolutions...)
Øde maintenance (tests, taux d'erreurs, localisation des défauts)
Øde services particuliers
Répartiteur et sous répartiteur
§ Répartiteur
Le répartiteur est le nœud principal sur lequel est effectuée toute la connexion du réseau en
passant par les boites de raccordements. C’est le point où tous les terminaux se raccordent à
l’autocommutateur. De formes diversifiées le répartiteur standard est constitué de deux cotés
qui sont le coté abonné et le coté autocommutateur reliés par un jeu de jarretières. Il existe
également des répartiteurs optiques.
Le répartiteur doit être bien structuré pour permettre le repérage aisé du réseau. La technique
de jarretières offre l’avantage d’isoler un signal et de faire une recherche en cas de panne avec le
moins de perturbation possible du réseau. La taille du répartiteur dépend de la capacité de
l’autocommutateur
§ Sous répartiteurs
Ils sont considérés comme le nœud secondaire après le répartiteur. C’est le point de
raccordement de plusieurs abonnés. Il est choisi en fonction du nombre des périphériques
terminaux qui viennent se connecter
Organes constitutifs d’un PBX
q Unité centrale
q Cartes, mémoire
q Alimentation,
q Fonds de panier
q Interfaces externes et réseau de connexion
Structure matérielle
Les câbles téléphoniques
Les câbles sont des fils conducteurs qui transportent les signaux
(voix et données) d’un point à un autre. Ils assurent la connexion
entre les différents équipements dans le réseau filaire
téléphonique, les câbles téléphonique sont constitués de fils
enroulés deux à deux l’un autour de l’autre d’où la notion de pair
torsadée.
Les prises téléphoniques
Elles ont une forme de boitier rectangulaire avec une entrée en T
selon la norme européenne. La prise téléphonique femelle qui reçoit
le signal venant de l’autocommutateur est adaptée aux conjoncteurs
mâles du cordon d’alimentation des terminaux. Les prises
téléphoniques sont de forme murale, apparente ou encastrable
Les terminaux
C’est l’ensemble des périphériques qui peut être relié à
l’autocommutateur.
Exemple : modem ADSL, poste numérique et analogique, fax etc….
Quelques marques de PBX

Principaux fabricants
§ Panasonic (11%)
§ Avaya (8%)
§ NEC (8%)
§ Siemens AG (8%)
§ Nortel (7%)
§ Cisco Systems (7%)
§ Alcatel- Lucent (6%)
§ Ericsson (3%)
§ Aastra (3%)
§ LG-Nortel (3%)
§ Samsung (2%)
§ Karel Electronics Corpotation (2%)
§ Mitel Networks (2%)
§ Inter-tel (1%)
§ Toshiba (1%)
Les différents types de PBX : cas du M6501 L-IP
§ Dimensionner un réseau téléphonique consiste à ressortir un
schéma de distribution qui tient compte des besoins des abonnés
(nombre de postes) de l’itinéraire et du plan architectural.
§ De plus le dimensionnement tient compte de la capacité des câbles à
utiliser.
§ L’autocommutateur utiliser est le M6501 L-IP PBX
§ C’est un équipement possédant plusieurs avantages et
fonctionnalités et ayant une capacité de 112 postes.
§ Il existe plusieurs versions de l’autocommutateur M6501 L-IP.
§ Il y a la version L qui signifie large et la version S qui signifie short.
La version L a deux configurations matérielles.
§ Il se divise en trois parties:
PBX : cas M6501 L-IP
qLa partie alimentations : deux types d’alimentation l’ADS 200 et
l’ADS300 pour les M6501L-IP.
qL’alvéole 0 (fond de panier 6 positions) qui est en bas
qL’alveole1 (fond de panier 8 positions) qui est en haut.
PBX : cas M6501 L-IP
§ Alvéole 0 sur laquelle la première carte est la carte mère OCT 3, ensuite
les cartes d’abonnés (LA8, LA4 ET LM8) et les cartes réseaux (LR4)
§ La Carte processeur OCT3 joue un rôle capitale dans le fonctionnement
du PBX. Il est composé de circuits intégrés, une pile pour sauvegarder les
informations en cas de coupure au niveau de la carte mère.
§ On a deux connecteurs où l’on peut utiliser pour les postes numériques.
§ Il est important de souligner que le minitel se branche sur le connecteur
J10 pour la configuration clientèle avec un câble DB9.
Architecture d’un PABX
Un PABX numérique comporte essentiellement un réseau de connexion (commutation
temporelle) qui établit, sous le contrôle de l’unité de contrôle de l’unité centrale (UC), une
connexion temporaire entre le demandeur et le demandé. Cette connexion est établie en
fonction de données usager (droits de l’usager, restrictions diverses, facilités offertes…).

Architecture interne d’un PABX.


L’analyse de la numération est l’une des tâches essentielles du logiciel de
gestion des PABX. La numération permet à l’unité de contrôle :
§ de mettre en relation un usager demandeur et un usager demandé
(correspondance entre un numéro logique – numéro d’appel – et un port
physique de l’interface usager) ;
§ de diriger l’appel vers telle ou telle ligne extérieure (préfixe de prise de
ligne) ;
§ d’accorder à l’usager une certaine facilité (renvoi, verrouillage du poste...).
L’ensemble des règles de gestion, en relation avec la numérotation,
constitue le plan de numérotation.
Les téléservices et applications vocales offerts par
le PABX
Les téléservices
Les techniques numériques, mises en œuvre dans les autocommutateurs
numériques, ont permis d’offrir aux utilisateurs complémentaires facilitant, ainsi,
la communication générale dans les entreprises. Les services supportés
dépendance essentiellement du constructeur. Cependant, les facilités de base sont
implémentées sur tous les systèmes. Ce sont notamment :
ØLes techniques de renvoi (renvoi immédiat, renvoi sur non réponse ou renvoi
différé, renvoi sur occupation)
ØLa supervision et le filtrage des postes (relation secrétaire/patron)
ØLa multitouche qui autorise l’apprise d’un second appel et le double appel. Ces
deux facilités permettent le va et vient entre les correspondants et la conférence
à trois
ØLe multilingue c’est-à-dire plusieurs lignes chacune dotée du même numéro
(mono annuaire à ou de numéros différents (multi annuaire)
Øles groupements d’interception, ensemble d’utilisateurs réunis en un groupe
de communication. Toute communication, à destination d’un membre du
groupe, peut être interceptée par tout membre du groupe
ØL’annuaire collectif qui autorise notamment l’appel par le nom chez l’appelé
l’affichage du nom de l’appelant. Certains constructeurs proposent un
annuaire extérieur. Cette facilité permet, lors des appels entrants de substituer
au numéro d’appelant un nom
ØLa numérotation abrégée collective ou personnelle
ØLe rappel automatique sur poste occupé.
ØLe transfert d’appel au sein de l’entreprise ou vers l’extérieur
ØLes groupe de diffusion ; cette technique permet de diffuser, à partir d’un
poste maitre, un message sur un ensemble de postes téléphoniques sans que
les correspondants aient décroché (recherche de personnes, messages de
sécurité)
Øl’interphonie (mise en relation d’usager sans décrochage du poste).
Les applications vocales
Ces applications ont pour objet de faciliter les relations de l’entreprise avec le
monde extérieur. Parmi ces applications, la plus utilisée est la messagerie
vocale. Celle-ci permet à un correspondant de déposer un message pendant
l’absence de l’appelé.
Le standard automatique substitue à l’opératrice un ensemble de guides
vocaux acheminant l’appel vers le destinataire lorsque le numéro de celui-ci
n’est pas connu ou n’est pas diffusé. Cette application peut véritablement
faciliter l’acheminement des appels, mais elle doit faire l’objet d’une étude
sérieuse pour éviter d’avoir à parcourir une arborescence trop développée qui
dissuade l’appelant
Exemple

Principe du standard automatique


Les serveurs audiotex permettent l’automatisation du traitement des demandes
répétitives d’informations. Fondés sur le même principe que les standards
automatiques, les serveurs audiotex sont constitués d’une série de suites vocales
qui conduisent l’utilisateur, à travers une arborescence, vers le renseignement qu’il
désire obtenir

Exemple d’application sur serveur vocal interactif


Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur prive (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

V. Les deux grandes versions de logiciel téléphonique des PBX

VI. Téléphonie IP en entreprise

VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


Généralités
L’installation de téléphonie privée prolonge dans l’entreprise les services téléphoniques du
réseau public. La définition d’une installation téléphonique comporte trois phases.
§ Les deux premières, d’ordre technique consistent à dimensionner l’installation
(l’équipement local, raccordement au réseau public).
§ La troisième, d’ordre organisationnel, cherche à définir les services à offrir aux utilisateurs.

Définition de l’installation de téléphonie privée.


Le choix de l’équipement local est essentiellement dicté par la nature des
services à offrir aux utilisateurs, du nombre de postes à raccorder et de
la puissance de commutation nécessaire. Le dimensionnement du PABX
nécessite d’estimer le trafic à écouler, ce trafic s’exprime en erlang (E).
Il est en relation directe avec la nature de l’entreprise, d’un centre
d’appel demande, pour un même nombre de postes, une puissance de
commutation plus importante qu’un établissement industriel. A défaut
de renseignement statistique sur le trafic téléphonique d’une entreprise,
on formule l’hypothèse suivante (valeur admises par la profession) : le
trafic d’un poste, à l’heure de pointe, est évalué à 0,12 erlang avec
0,04 erlang en trafic entrant, 0,04 erlang en sortant et 0,04 erlang en
trafic interne à l’entreprise ;
Abaque d’Erlang
Dimensionnement du raccordement au
réseau de l’opérateur
On appelle liaison d’abonné, la ligne entre le réseau public
(commutateur de rattachement) et l’installation d’abonné. On distingue
trois types de lignes :
ØLes lignes SPA (Spécialisées arrivée Point A), ce sont des lignes qui
ne peuvent acheminer que des appels sortants (vers le réseau de
l’opérateur ou point A)
ØLes lignes SPB (Spécialisées arrivées Point B), ce sont des lignes qui
ne peuvent acheminer que des appels entrants (vers l’installation
d’abonnée ou point B)
ØLes lignes mixtes, ce sont des lignes qui acheminent indifféremment
les appels entrants ou sortants, elles sont à la fois SPA et SPB.
Les différents types de lignes.
Installation et mise en service d’un PBX
Avant de procéder à l’installation d’un PBX, une étude technique est menée chez
le client afin de faire le bilan complet de tous ses besoins et évaluer le matériel
nécessaire à l’exécution de l’installation.
Les différentes étapes entrant dans l’installation d’un PBX sont les suivantes :
§ La confection du réseau intérieur.
§ Le test de l’autocom à l’atelier.
§ La fixation de l’autocom chez le client.
§ Le raccordement des lignes réseaux et des postes à l’autocommutateur
(câblages du PBX ).
§ Le raccordement de l’alimentation au PBX.
§ La confection et raccordement de la prise de terre à l’autocom.
§ La configuration (ou programmation) du PBX.
§ La recette provisoire de l’installation.
Etude du site
§ L’étude est l’élément fondamental dans la réalisation d’un projet.
§ Cette phase théorique et estimative est cruciale et doit être menée avec rigueur.
§ C’est pendant cette phase que la STB évalue les besoin présent et futur de la base
aérienne, estime le réseau et le type d’autocommutateur.
§ Une visite du site est impérative pour établir un diagramme de distribution puis un
plan d’exécution.
§ Avant de procéder à l’implémentation du PBX, une étude technique en complément
du cahier de charge est effectuée sur les installations de la base aérienne.
§ Cette visite est guidée par le chef MOPS, le chef de la STB et les techniciens de la
STB et s’avère capitale.
§ Notre site est l’ensemble des installations de la base aérienne et lors de la visite
quelques recommandations sur la salle du PBX et le nombre de prise dans les
différents bureaux ont été faites.
Installation
Il convient de contrôler le site avant d'installer l'autocommutateur pour
s'assurer que les conditions nécessaires à son fonctionnement correct sont
remplies.
Voici une liste des points essentiels à vérifier :
§ Local,
§ environnement,
§ espace requis,
§ installation électrique
Le local
Déballage, installation, exploitation, entretien et stockage
Le local doit être suffisamment grand pour accueillir l’autocommutateur et
une table de travail.
Cette table servira à installer un poste de téléphone, un terminal VT100 ou
un ordinateur, une imprimante et tous les autres périphériques nécessaires.
Répartiteur principal et batteries
Vérifier qu’il existe un emplacement adéquat pour le répartiteur et les
batteries à 4 mètres au plus du coffret de l’autocommutateur.
Le câble du répartiteur fait 5 m de longueur.
Suivre les instructions du fournisseur pour l’emplacement des batteries.

Dégagement minimum
Un dégagement minimum de 150 mm au-dessus des coffrets et 100 mm
en-dessous est nécessaire pour permettre la circulation d’air. Vérifier
également qu’il y a assez de place au-dessus de l’autocommutateur pour
réinsérer la vis sur le dessus du coffret.
Appareils électriques
L’autocommutateur doit se trouver à 4 mètres au moins des
photocopieurs, moteurs Électriques et autres équipements susceptibles de
produire des interférences Électromagnétiques ou radio.

Protection contre les incendies


Le local doit être muni d’un système d’extinction (à neige carbonique, par
exemple).
L’environnement
§ Le local doit être propre, sec et bien ventilé pour permettre une libre
circulation d’air.
§ La température du local doit être régulée et maintenue entre 5 °C et 40
°C.
§ Le degré d’hygrométrie sans condensation du local doit être compris
entre 10 % et 80 %.
§ La variation d’hygrométrie ne doit pas excéder 30 % par heure en
fonctionnement
§ La réalisation pratique consiste à la pose et le raccordement des différents
éléments afin de connecter les terminaux à l’autocommutateur
Test en atelier et pause de l’autocommutateur

Avant d’envoyer PBX chez le client, on l’initialise et on le raccorde à


quelques PS et lignes réseaux pour s’assurer du bon fonctionnement de
toutes ses cartes et toutes ses facultés comme l’a décrit le constructeur.

C’est la partie qui consiste à la distribution dans les différents services de la


base aérienne 511 pour la connexion des différents terminaux via le
répartiteur.
La fixation ou pose de l’autocom
§ Les PBX dont la capacité est inférieure à 100 PS sont fixés à un mur chez
le client grâce à une barre de fixation.
§ On installe d’abord la barre de fixation à l’aide de chevilles et de vis.
Ensuite on accroche le PBX à la barre en le faisant coulisser légèrement
sur celle-ci.
§ Il faut noter que les autocoms de grosse capacité sont munis de planche
isolante qui permet de les déposer au sol dans la salle d’autocom.
Le raccordement des lignes réseaux et des
postes à l’autocom

Le raccordement des lignes se fait sur les équipements réseau ( c’est –à –


dire sur les cartes réseau ou cartes mixtes Réseau –PS selon le type de
cartes et de PBX).
Le raccordement de l’alimentation au PBX
§ Le raccordement de l’alimentation à l’autocom se fait sur la carte
d’alimentation en passant par des disjoncteurs.
§ Il y a deux grands groupes de cartes d’alimentation :
Øcelles qui fonctionnent avec du courant continu
Øcelles qui utilisent du courant alternatif.

üLe branchement des cartes d’alimentation du premier groupe nécessite


simplement un redresseur,
ütandis que pour celles du deuxième groupe il faut forcement utiliser un
onduleur/redresseur/chargeur si l’on veut raccorder des batteries externes en
tampon pour suppléer les défaillances souvent constatées du secteur.
La confection et le raccordement de la prise de
terre
La prise de terre est un élément indispensable à la sécurité des installations et
des personnes qui y travaillent. Une prise de terre permet de canaliser le
courant anormal vers la terre si la tension devient dangereuse
Sur notre chantier nous avons creusé un puits d’une profondeur de 3.1 mètres.
Puis du sable, du charbon et du sel du grillage le tout enfoui en couche alternée
dans le puits, on a la configuration suivante ; quand on va du fond vers
l’extérieur.
Øcharbon
Øsable
Øcharbon
Øsable
Øterre
La confection et le raccordement de la prise de
terre
§ Le fil de terre issu du puits doit obligatoirement passer par une barrette de
coupure que l’on fixe au mur, avant d’aboutir à l’installation.
§ Cette barrette de coupure permet de mesurer facilement la résistance de la
prise de terre, à chaque fois que le besoin se fait sentir.
§ Soulignons qu’une bonne terre téléphonique doit avoir une résistance
inférieure ou égale à 5 ohms
§ Le raccordement de la terre à l’autocom se fait à l’aide d’un câble de terre
(jaune et vert ) que l’on installe entre la barrette de coupure et l’autocom.
Amélioration et entretien d'une prise de terre

L’amélioration d’une prise de terre nécessite la diminution de sa résistance, de


plus l’humidité permanente de la terre engendre la résistivité du sol.
Nous devons réalisé notre prise non loin d’une pompe à eau.
La configuration (ou programmation) du PBX
§ C’est la partie la plus importante dans l’installation d’un PBX. Elle
consiste à paramétrer l’autocom conformément aux besoins du client.
§ Nous essayerons de donner quelques étapes entrant dans la
programmation d’un PBX.

§ En voici quelques étapes :


La configuration (ou programmation) du PBX

L’initialisation du PBX

Dans la plus part des Marques de PBX, il faut procéder dans un premier
temps à l’initialisation, avant de pouvoir accéder aux autres menus de
configuration de l’autocommutateur.
La configuration (ou programmation) du PBX

La programmation des lignes réseaux

Dans cette programmation, on déclare au système les emplacements des


équipements de lignes réseaux sur lequel on a raccordé les lignes
ONATEL..
Dans ce cas la programmation consistera à déclarer hors service (ou sous
opérateur) les équipements de lignes sur lesquels on n’a pas raccordé de
lignes ONATEL.
La configuration (ou programmation) du PBX

La programmation des postes

Il s’agit là de donner des catégories (classes ou groupes) aux différents


postes de l’installation pour les autoriser ou interdire par exemple la prise
directe des lignes réseaux ou encore de l’utilisation de certaines facultés.
La configuration (ou programmation) du PBX

La programmation des facultés (ou facilités)

Dans cette partie, on active par programmation certaines facultés comme


par exemple : la conférence à trois, l’interception dans un groupe ou hors
groupe, le renvoi à distance, le renvoi temporaire, le rappel sur poste
occupé, etc.
Soulignons pour terminer que chaque type de PBX possède une
documentation dans laquelle on indique comment faire toutes ces
programmations
La recette provisoire de l’installation
§ C’est la dernière phase intervenant dans la réalisation d’une installation
d’autocom.
§ Elle consiste à vérifier en présence du client que l’installation réalisée
possède le nombre de PS et de lignes souhaitées, et que toutes les
fonctions et restrictions demandées par le client marchent sans problème.
§ Après quoi, une fiche de recette est signée par les deux parties
(installateur et client).
§ Sur la fiche de recette on peut lire entre autre les informations suivantes :
La recette provisoire de l’installation

§ Nom ou raison sociale du client


§ La capacité totale de l’autocom
§ La capacité installée
§ Le tableau de test des facultés actives de l’autocom
§ La date de mise en service
§ Le nom de l’installateur
Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur prive (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

V. Les deux grandes versions de logiciel téléphonique des PBX

VI. Téléphonie IP en entreprise

VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


PRINCIPES GENERAUX
§ La volonté de maitriser les coûts et d’harmoniser, au sein de l’entreprise
l’ensemble des services à conduit les responsables télécoms des
entreprises à réaliser l’interconnexion de leur parc de PABX (Réseaux
privés Intégration de Services ou RPIS)
§ Interconnecter deux ou plusieurs PBX consiste à les relier par un
ensemble de liens privés (faisceau) ou public loués afin d’acheminer, à
partir de l’un les appels destinés à l’autre et inversement, sans passer par
le réseau.
PRINCIPES GENERAUX
PRINCIPES GENERAUX
§ Dans ce type de réseau, préfixe souvent le 0 permet d’identifier les appels
destinés à être acheminés par le réseau public (appels off net).
§ Les appels internes au réseau (appels on net) sont établis en utilisant un
plan de numérotation propre à l’entreprise.
§ Une table, dite table d’acheminement, configurée manuellement dans
chaque PABX, achemine l’appel vers le faisceau qui relie le PBX de
l’appelant au PBX de l’appelé.
INTERCONNEXION DES PBX
§ Dans un réseau de PABX, interconnectés, chaque PABX joue le rôle
d’interface entre l’installation locale et le réseau privé d’une part et d’autre
part entre l’installation locale et le réseau public.
§ Lorsqu’un PABX est utilisé en tant que commutateur du réseau il est
dénommée PABX de transit, il achemine alors les communications
téléphoniques et la signalisation associée.
INTERCONNEXION DES PBX
INTERCONNEXION DES PBX
§ Pour les liaisons analogiques (LIA), la signalisation peut être transportée
sur les fils de voix (LIA 2fils) ou sur des fils séparés de fils voix (LIA 4
fils).
§ Pour les liaisons numériques (MIC) un intervalle de temps, généralement
l’IT 16 peut être dédié au transport de la signalisation ou celle-ci peut
éventuellement faire une conversion de celle-ci (arrivée sur un lien
analogique et départ sur un lien numérique).
Mise en réseau de PABX Multi sites
§ La réalisation d’un multi site (ensemble de réseau vu comme un PABX
virtuel) impose l’homogénéité de la signalisation sur l’ensemble du
réseau.
§ Le lien d’interconnexion est un lien numérique structuré MIC avec ou
sans IT 16 selon les besoins de la signalisation du constructeur.
§ Généralement, dans le cas d’une signalisation CSS (mode message), l’IT
16 peut être banalisé, la signalisation prise de ligne, numérotation et
d’autres évènements étant transportés par le canal sémaphore.
Mise en réseau de PABX Multi sites
Mise en réseau de PABX Multi sites
§ La différence essentielle entre le réseau PABX interconnecté et un réseau
de PABX (dit aussi multi site) est le transport de la signalisation.
§ L’ensemble des PABX étant vu comme un PABX virtuel un lien de
signalisation en point à point doit être établi entre chaque PABX (réseau
sémaphore).
§ Ce lien pouvant être éventuellement dédié ou n’être qu’un circuit virtuel
de liaison.
Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur prive (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

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VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


La version ENTREPRISE
C’est elle qui est lancée dans le programme après la première initialisation du PABX (on dit que c’est la version
standard ).
C’est une version qui comporte les fonctions de bases répondant aux besoins de communication d’une entreprise.
Il s’agit entre autre des fonctions suivantes :
§ les appels entre postes
§ le transfert d’une communication d’un poste à un autre
§ le renvoi systématique d’un poste sur un autre
§ le renvoi sur occupation
§ le renvoi sur non-réponse
§ le rappel sur poste occupé
§ le réveil
§ le non dérangement
§ le verrouillage
§ la conférence à trois
§ etc. …
La Version HOTELIERE/HOSPITALIERE
§ Cette version est verrouillée par le constructeur dans la plus part des cas.
§ Sa mise en œuvre nécessite l’achat d’une clé logiciel de déverrouillage.
§ En plus des fonctions présentes dans la version entreprise, la version
hôtelière possède des fonctions qui ne sont utiles que dans les hôtels ou
hôpitaux.
Il s’agit de :
Øl’arrivée client (check IN )
Øle départ client (check Out )
Øle réveil client
Øla gestion des postes cabines
Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur prive (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

V. Les deux grandes versions de logiciel téléphonique des PBX

VI. Téléphonie IP en entreprise

VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


Définition, Concepts fondamentaux
qUne communication RTC traditionnelle :
Ø64 Kbps: 1 IT en commutation de circuit
ØCircuit activé et maintenu pendant la durée de la communication: coût élevé
ØSous utilisation du circuit: les temps morts sont facturés
qConvergence entre Voix, Données, Vidéo:
ØMutualisation des ressources réseaux
ØOptimisation des ressources réseaux
ØCommutation en mode paquets
qLe protocole IP s’est imposé de fait comme routé pour assurer cette
convergence des réseaux.
Définition, Concepts fondamentaux
qLa VoIP (Voice over IP) apparaît comme la première étape de cette
convergence; toutefois il y a lieu de distinguer :
ØLa VoIP : limitée aux infrastructures de transport de la voix sous
forme de paquets, contournant ainsi le réseau téléphonique commuté.
ØLa ToIP (Telephony over IP) : incluant la VoIP et les terminaux de
communication de bout en bout (téléphones IP, ordinateurs, etc.)
ØAutre point : la ToIP modifie les équipements terminaux (ex. IP
Phones) alors que la VoIP ne concerne que les PBX et leur adaptation au
réseau IP par des passerelles
LA voix et téléphonie sur IP
LA voix et téléphonie sur IP
LA voix et téléphonie sur IP
qDeux approches de la voix sur IP doivent être distinguées.
ØLa première, consiste à transporter la voix traditionnelle sur un réseau IP,
nous l’appellerons voix sur IP.
ØLa seconde utilise le protocole IP de bout en bout, les téléphones (IP Phone)
sont discrètement connectés à un LAN IP, c’est la téléphonie sur IP (ToIP,
telephony over IP) s’appuyant sur une technologie en mode non connecté,
qLa voix sur IP nécessite l’utilisation de protocoles complémentaires pour le
transport de données temps réel afin d’assurer la resynchronisation des
paquets, de garantir la priorité des flux multimédia et la gestion de la
congestion du réseau.
qCes protocoles sont essentiellement :
LA voix et téléphonie sur IP
§ RTP : (Real Time Protocol RFC 1889 et RFC 1890) qui assure l'horodatage et le contrôle de
séquencement des paquets ; permet de répondre aux exigences de délais de la VoIP et de corriger
les éventuelles pertes dues à la VoIP sur UDP
§ RSVP : (Resource reSerVation Protocol de l’IETF) qui autorise, pour les flux multimédias, une
réservation des ressources réseau de bout en bout. Ce protocole permet la cohabitation de flux
multimédia et de flux sporadiques non prioritaires
§ MPPP (Multilink PPP) qui assure la segmentation des paquets de données longues en petits
paquets et autorise le multiplexage de ce paquets avec des paquets temps réel.
§ TCP(Transmission Control Protocol) : transport des données en mode connecté; nécessite des
accusés de réception: temps latence.
§ UDP (User Datagram Protocol): transport des données en mode non connecté; donc sans accusé
de réception
§ RTCP (Real Time Control Protocol): permet de compléter RTP avec la fonctionnalité QoS
§ CRTP (Compressed RTP) : permet d‟utiliser RTP en mode compressé (cf. gain de Bande
Passante)
Critères de QoS en VoIP/ToIP
Protocoles liés à la VoIP
Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur prive (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

V. Les deux grandes versions de logiciel téléphonique des PBX

VI. Téléphonie IP en entreprise

VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


Quelques fonctionnalités au niveau des PBX
Les PABX ont d’innombrables fonctionnalités et cela en fonction des services que peut
octroyer le PBX.
Parmi ces fonctionnalités les plus usuelles sont :
§ L’Appel au décroché
§ Groupement de postes
§ Interception d’appel
§ Le Renvoi
§ Les restrictions d’appels
§ Le Verrouillage des postes
§ Le non-dérangement
§ La substitution
§ Fonction DISA
L’Appel au décroché

En décrochant le combiné, une numérotation automatique est émise vers


une extension locale ou externe. Cette faculté vise les services suivants:
§ Terminal d’urgence,
§ Terminal d’accueil lorsque le service d’opératrice n’est pas disponible.
Il est également possible de laisser l’utilisateur composer le numéro d’une
extension avant que le numéro programmé ne soit émis. Il s’agit alors d’un
poste à pré décroché temporisé.
Groupement de postes
C’est la possibilité de regrouper un certain nombre de postes autour d’un
seul numéro d’appel.
Il existe plusieurs types de groupements :
§ Tête de groupement fixe (ou ordonnée) : Les appels sont toujours
présentés sur un poste déterminé. S’il n’y a pas de réponse, on passe au
poste suivant.
§ Tête de groupement mobile (ou cyclique) : Les appels sont présentés
les uns après les autres sur chaque poste.
§ Groupement au plus long temps de repos : Les appels sont présentés
sur le poste qui est au repos depuis le plus long temps.
§ Groupement général : Les appels sont présentés simultanément sur
tous les postes du groupe. Le premier à décrocher prend l’appel.
Interception d’appel

C’est la possibilité pour les utilisateurs de récupérer un appel qui était


destiné à un autre poste.
• L’Interception Général : Les utilisateurs peuvent intercepter n’importe
quel appel indépendamment du groupe de terminaux. Les appels de tout
groupe sont interceptés. Le poste qui veut intercepter un appel compose
le code d’interception générale suivi du numéro du poste qu’il souhaite
intercepter.
• L’Interception dans un groupement : Les utilisateurs peuvent
intercepter les appels de leur groupe simplement en composant le préfixe
d’interception sans ajouter le numéro du poste qui sonne.
Le Renvoi
§ Le renvoi variable : Le Renvoi variable permet de faire aboutir ses
propres appels sur un poste quelconque que l’on précise à l’activation.
Lorsque le renvoi est activé sur un terminal, l’utilisateur entend un
message vocal ou une tonalité spécifique lorsqu’il décroche le combiné.
Cette tonalité l’informe que le renvoi d’appel est activé mais ne l’empêche
pas d’appeler depuis le terminal. De plus, pour les terminaux numériques
avec un affichage de supervision, des informations sur le type de renvoi
activé et la destination sont affichées à l’écran. La destination du renvoi
peut être:
Øun terminal ou un groupe de terminaux
Øune messagerie vocale
Øun numéro externe
Le Renvoi
§ Le renvoi d’appel activé à distance : Cela permet d’établir le renvoi
d’appels depuis n’importe quel terminal du système, souvent celui utilisé
pour renvoyer les appels sur le poste où se trouve l’utilisateur. Cette
procédure nécessite l’utilisation d’une touche d’accès personnelle et
fonctionne comme la substitution.
Le Renvoi
• Le renvoi prédéterminé : Programmés au niveau de la carte
(configuration abonné), le renvoi d’appels prédéterminé assigne une
destination de renvoi permanente pour un terminal donné. Le renvoi
d’appels est activé ou désactivé uniquement par numérotation du code de
la facilité, sans avoir à composer le numéro du poste cible.
Dans le cas d’un renvoi prédéterminé sur un poste externe, le numéro
peut aussi être le numéro abrégé d’un système ou le numéro d’un service
spécial.
NB : Chaque type de renvoi précité peut-être :
ØSystématique,
ØSur non réponse,
ØSur occupation,
ØEn fonction de l’origine de l’appel (interne ou externe)
Le Renvoi
§ La protection contre les renvois : Il est possible de donner un droit de
protection contre le renvoi d’appels. Aucun appel ne peut être renvoyé
sur ce poste tant que cette option est activée.
§ Le renvoi en cascade : Les appels renvoyés peuvent tomber en cascade
sur un niveau. Par exemple, si « A » est renvoyé sur « B » et « B » sur « C
», alors les appels de « A » seront renvoyés sur « C ». Ce mécanisme peut
être répété de nombreuses fois. La limitation du nombre de cascades est
un paramètre programmable.
§ Outre passement des renvois : Cela permet aux terminaux autorisés
d’atteindre directement un terminal renvoyé ou filtré. Cette faculté
fonctionne pour un seul appel aussi bien que pour un double appel.
Les restrictions d’appels
Le M6501 permet de définir des catégories de restriction pour permettre
un accès discriminatoire au réseau téléphonique public. Il est ainsi possible
de définir 64 catégories RTC en mode nuit et en mode jour. Ces catégories
sont définies selon certains critères:
Øappel interne
Øappel local
Ø appel national
Øappel régional
Øarrivée PTT
Øappel interne et LIA entrant
Øtransfert sur une opératrice téléphonique
Le Verrouillage des postes
Cette faculté permet à des utilisateurs d’empêcher des appels sortants (mis
à part pour les numéros via, d’urgence et la numérotation abrégé
personnelle) lorsque l’abonné téléphonique n’est pas à son bureau.
Verrouillé par un simple code, le terminal ne peut être déverrouillé que par
un code confidentiel de quatre chiffres. L’abonné peut aussi effectuer un
appel externe alors que le terminal demeure verrouillé, en composant le
code confidentiel après le préfix.
Le non-dérangement
La faculté "Ne pas déranger" permet une restriction temporaire
des appels entrants sur un terminal. Pendant cette période, les
appelants internes reçoivent un signal d’occupation et les
appelants externes sont renvoyés sur une opératrice.
La substitution
Les abonnés utilisent les facultés de leur téléphone personnel sur n’importe
quel téléphone de l’entreprise quelle que soit la catégorie ou l’état du
terminal. La substitution est appliquée chaque fois que les utilisateurs
effectuent un appel et nécessite un code confidentiel, utilisé pour
restreindre cette fonction aux personnes autorisées. Notamment,
l’utilisateur retrouve sur ce terminal ses propres droits soit :
ØLe Renvoi d’appels
ØL’accès au RTC
ØLa numérotation abrégée personnelle
ØLes touches personnalisées sur terminal dédié
Øetc.
La fonction DISA (Direct Inward System Access)
La fonction DISA offre aux utilisateurs externes de l’installation
téléphonique les mêmes opportunités pour émettre des appels
externes qu’un terminal directement connecté sur le PBX. En
effet, les utilisateurs distants effectuent une substitution externe
de leurs terminaux situés dans l’entreprise. Ce qui leurs permet
ainsi d’opérer comme s’ils étaient connectés au PBX (appels
externes, activation du renvoi d’appels, etc…).
Les serveurs vocaux interactifs
• Le standard automatique
C’est un appareil que l’on installe dans les entreprises qui reçoivent
beaucoup d’appels, dans le but de venir en aide aux standardistes.
Notons qu’un standard automatique est capable de remplacer
complètement les standardistes.
C’est un appareil qui, lorsqu’un appel extérieur arrive dans l’entreprise, le
décroche automatiquement et donne un certain nombre de propositions à
chaque client qui se laisse guider pas à pas afin de pouvoir joindre son
correspondant ‘’ Bonjour ! Bienvenue à la société nationale de
télécommunication du BURKINA- FASO ‘’.
Les serveurs vocaux interactifs
§ Si vous voulez le secrétariat général faites le 1.
§ Si vous voulez la direction de la production et de la maintenance
faites le 2.
§ Si vous voulez la direction de l’exploitation commerciale faites le 3.
§ Si vous voulez l’IST faites le 4.
§ Si vous voulez le standard faites le 0.
§ etc.… »
La borne d’information
Une borne d’information est un appareil qui est capable de donner
en même temps à plusieurs correspondants la même information.
La borne d’information que la téléphonie d’entreprise a installé à la
LONAB possède 8 accès. Huit personnes peuvent donc appeler en
même temps à la LONAB pour écouter les résultats des courses
PMU.
Mais il faut que les postes téléphoniques de ces huit personnes soient
en numérotation fréquence vocale.
La messagerie vocale
Un système de messagerie vocale est un appareil qui se branche
derrière un PBX.
Il permet à chaque usager du PBX de disposer d’une boite vocale ou
l’on peut lui déposer des messages à son absence.
C’est en quelque sorte un système de répondeur partagé par tous les
usagers du PBX.
Aussi un usager quand il veut s’absenter peut enregistrer un message
qui permettra à tous ceux qui l’appelleront d’avoir sa position ou
toute autre information.
Plan du cours
I. Réseau Téléphonique Commuté (RTC)

II. Présentation d’un autocommutateur prive (PBX)

III. Installation et mise en service d’un PBX

IV. Différents modes de fonctionnement et d’association des PBX

V. Les deux grandes versions de logiciel téléphonique des PBX

VI. Téléphonie IP en entreprise

VII. Quelques fonctionnalités au niveau des PBX

VIII. Installations annexes aux PBX

IX. Maintenance des PBX


La maintenance préventive
Comme son nom l’indique, c’est une maintenance qui a pour objectif
de prévenir les pannes futures auxquelles les installations peuvent être
confrontées.
Après chaque installation, un suivi est obligatoire pendant la durée de
la garantie (6 à 12 mois).
Après ce délai, seules les installations des clients qui auraient signé un
contrat d’entretien bénéficient d’une maintenance préventive.
Le coût du contrat dépend de la capacité du PBX.
La maintenance préventive sur une installation concrètement se limite
aux quatre points suivants :
§ le dépoussiérage
§ la vérification de l’énergie
§ la vérification de l’environnement
§ la vérification de la qualité d’exploitation
Le dépoussiérage

Il faut dépoussiérer l’installation en premier lieu car une


accumulation excessive de poussière peut provoquer un
échauffement anormal et suivant la nature des poussières
(graphites par exemple), l’apparition de court-circuit.
Signalons que l’opération est faite à l’aide d’un pinceau et d’un
souffleur aspirateur, les meubles étant hors tension (220V et
batteries).
Au cours de l’opération on prend garde à ne pas déplacer de
switches et à ne pas tordre certains composants « haut sur pattes
».
La vérification de l’énergie
Elle est faite de la façon suivante :
§ La vérification du niveau de l’électrolyte (pour les batteries à
acide).
§ La vérification des connexions.
§ La vérification des tensions de chaque élément et de l’ensemble.
§ La vérification du rôle « tampon » de l’ensemble batterie, par de
brèves coupures de secteur.
La vérification de l’environnement
C’est une opération qui consiste à :
§ Vérifier les conditions climatiques du local ou se trouve le
PBX (les constructeurs exigent une température comprise entre
5 et 30 degrés Celsius et un taux d’humidité de 70 à 80%).
§ On vérifie également, si depuis l’installation certains
aménagements ou travaux n’ont pas abouti à une dégradation
de fonctionnement du système ; ouïes d’aérations du coffret
bouchées, traces d’humidité, installation de machine
électriquement ou mécaniquement perturbantes à proximité
immédiate du coffret.
La vérification de l’environnement
§ Aussi on vérifie qu’il n’y a pas d’utilisation de la prise
220volts alimentant l’autocommutateur par d’autres appareils.

§ En fin et surtout quand on se trouve pendant ou un peu avant


la saison pluvieuse, on s’assure de la continuité et de la
qualité de la terre de protection.
La vérification de la qualité d’exploitation du
système

Cette dernière vérification on s’assure auprès des utilisateurs qu’il


n’y a pas eu de dégradation du service, c’est à dire que
l’exploitation d’origine est bien conservée (il s’agit de vérifier que
tous les terminaux conservent leurs fonctions d’origine) et
compléter éventuellement la formation des exploitants et
utilisateurs.
La maintenance curative
Contrairement à la maintenance préventive, la présente est faite
sur n’importe qu’elle installation ; qu’elle soit sous contrat (ou
sous garantie) ou non.
Toute fois une facture est adressée au client non-signataire de
contrat d’entretien, après chaque visite de maintenance curative,
même si le dépannage n’a pas exigé un changement d’organe.
Pour les clients détenteurs de contrat de maintenance, c’est
seulement en cas de remplacement de pièce qu’il leurs sont
adressés une facture.
La maintenance curative à l’heure actuelle sur les
autocommutateurs, consiste à détecter la faute et à procéder
au changement de la carte, du câble ou du poste selon que
le diagnostic a incriminé l’un ou l’autre des trois éléments.

La maintenance curative sur un PBX est faite conformément aux


organigrammes suivants :
Défaut sur une ligne intérieure de poste ou sur le poste lui-
même

Pour un défaut sur une ligne de PS ou sur le PS, il faut


suivre l’organigramme suivant :
Défaut sur une ligne extérieure

Lorsque la prise de la ligne n’est plus possible dans une


Installation de PABX, la procédure suivante est le plus souvent
suivie :
Panne générale du système

Dans le cas d’une panne générale sur l’autocommutateur,


L’organigramme suivant est à suivre pour résoudre le problème
Signalons pour terminer qu’il existe des pannes qui n’obéissent à
aucun des trois organigrammes ; dans ce cas les techniciens
doivent libérer leur génie créateur pour venir à bout de ces
derniers, s’ils ne veulent faire recours aux services techniques du
constructeur.
Origines des surtensions et protection des équipements
Origines des surtensions

Les surtensions ont diverses causes dont les plus courants sont :
§ les décharges de la foudre au voisinage et directe,
§ l’inductance produite par les courants de défaut,
§ les contacts avec les lignes électriques
§ l’instabilité du réseau électrique (SONABEL)
Décharge de la foudre au voisinage

Pendant la saison pluvieuse les coups de foudre sont fréquents,


les courants des décharges circulant des nuages vers la terre ou
entre les nuages engendrent des tensions dans les lignes aériennes
ou souterraines situées à proximité
Décharge de la foudre directe

Ces décharges peuvent donner naissance à des courant de


plusieurs milliers d’ampères pendant quelques microsecondes
dans les fils et les câbles provoquant ainsi de certains composants
des appareils connectés (circuits intégrés, condensateur, etc.)
Inductance produite par les courants de défaut

Les défauts de terre dans les réseaux d’énergie électrique donnent


naissance à des courants dissymétriques de fortes intensités qui
parcourent les lignes électriques en induisant des surtensions
dans les lignes de télécommunication.
Contact avec les lignes électriques

Des contacts peuvent se produire entre les lignes électriques et


les lignes de télécommunication lors des sinistres naturels. Les
contacts peuvent se produire lorsque les normes de sécurité ne
sont pas respectées lors du câblage.
Instabilité du réseau électrique (SONABEL)

L’instabilité (les coupures intempestives) du secteur peut


également engendrer des surtensions
Protection

Les mesures de protections sont fondamentale afin d’éviter tout


disfonctionnement ou arrêt total des équipements actifs du
réseau.la grande partie des protections concerne le PBX qui est le
cœur du réseau.
Protection des lignes du réseau téléphonique : On utilise :
parafoudres fusibles
Protection des équipements : De même on utilise : Fusibles,
disjoncteur, régulateur de tension -prise de terre
En plus viennent l’ensemble des mesures de sécurités liées à
l’électricité.
FIN
Bibliographie
§ INTERNET : SERVICES ET RÉSEAUX, Cours, exercices corrigés et
QCM , Stéphane Lohier & Dominique Présent
§ RÉSEAUX ET TÉLÉCOMS , Cours et exercices corrigés, Claude
Servin
§ Téléphonie sur IP, L a u r e n t O u a k i l G u y P u j o l l e
Thèmes
vLa signalisation H.323
vLe protocole SIP
vLe protocole MGCP
vLa ToIP sur softphone
vSkype
vAsterisk

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