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RESEAUX D’ACCÈS
Les réseaux téléphoniques: le RTC
Ensemble des supports ou liaisons installés entre les commutateurs ainsi que
les équipements de terminaison nécessaires à la constitution des circuits de
transmission des flux de communications appelés trafic.
Les circuits
Liaison entre deux commutateurs
Transmission dans les deux sens
Groupés en faisceaux
Utilisés en commun par l’ensemble des abonnés
Un faisceau de circuits: ensemble des circuits partant d’un commutateur A et
aboutissant à un commutateur B
Les types de circuits
Circuits locaux
Relient un CL à un CAA
Circuits interurbains
Relient entre eux les CAA, CTS et CTP
Le réseau de transmission(suite)
Circuits internationaux
Relient deux CTI de deux pays différents
Jonction
Circuits reliant deux commutateurs d’une même zone urbaine
Jonction locale
Relie deux CAA d’une même zone urbaine
Jonction interurbaine
Relie un CAA à un CTS ou CTP
Les équipements de terminaison
Multiplex analogiques
De plus en plus abandonnés: systèmes à courants porteurs
Multiplex temporels
numériques (Modulation par Impulsions Codées MIC)
Les techniques de transmission ont pour but de partager entre de nombreux usagers le même
support physique de transmission: c’est le multiplexage.
Les techniques de multiplexage des moyens de transmission peuvent être classées en deux grandes
catégories:
Le multiplexage fréquentiel (multiplexage par répartition de fréquence)
Le multiplexage temporel (multiplexage par répartition de temps)
Le réseau d’accès
Réseau mixte
Un réseau se construit dans le temps et suivant l’évolution du parc donc du trafic et
l’importance des informations à transmettre.
La structure d’un réseau mixte comprend une partie en étoile et une autre partie maillée.
Il est avantageux du point de vue coût
Il offre un meilleur rendement des circuits
Structure du réseau d’accès
Les infrastructures
Dans l’ordre, du commutateur vers l’abonné, le réseau
d’accès comprend :
Le répartiteur d’entrée
L’infra répartiteur*
Le sous répartiteur
L’entrée de poste
L’évolution démographique
Les liants
Un liant est un matériau pulvérulent, d’origine
Ciments portland
Le ciment portland artificiel (CPA) contient au
moins 97% de clinker, le reste étant des fillers.
Le ciment portland composé (CPJ) contient au
moins 65% de clinker, le reste étant l’un ou
plusieurs des constituants suivants: laitier, filler,
cendres volantes, pouzzolane.
*
Exemple pour des ciments types
Granulats courants
Ce sont les calcaires durs, calcaires siliceux, basaltes, quartzite, grès durs,
microgranites, diorite, laitier…
Les granites à gros grains et les schistes sont à éviter.
Granulats lourds
Ils sont utilisés pour les bétons lourds: la barytine, la magnétite, les riblons et la
grenaille de fonte…
Granulats légers
Utilisés pour les bétons légers: préfabrication, isolation. Ce sont les argiles
expansées, les schistes expansés, les laitiers expansés, la pierre ponce, la
pouzzolane…
Granulats très durs
Sont utilisés dans les bétons anti-usure: le quartz, le corindon, les paillettes de
fonte…
Dosages et fabrication
Le dosage des constituants doit être réalisé par des procédés tels que
soient effectivement respectées, sur les masses dosées les tolérances
suivantes:
+-2% pour le ciment +-3% pour chaque granulat +- 2% pour
l’ensemble des granulats et +- 2% pour l’eau.
NB: le béton brassé à la main est interdit aux Télécommunications. Seul le
béton brassé à la bétonnière est autorisé.
Dosage pratique pour béton armé sur le chantier :
1 sac de ciment ou 1 sac de ciment
1 brouette de sable 18 pelles de sable
2 brouettes de gravillon 30 pelles de gravillon
Fabrication des bétons
Les granulats seront stockés à l’air libre mais sur une surface propre.
Étant exposés aux intempéries, il faudra tenir compte de leur teneur
en eau lors du dosage en eau à la fabrication du béton.
Stockage du ciment
Les coffrages
Ils sont de deux types:
- ordinaire: pour les canalisations enrobées de béton, dont le
béton est mis en place sans vibration interne.
- soigné: lorsque le béton des ouvrages est mis en place avec
vibration interne(les chambres par exemple).
Les coffrages sont habituellement:
en métal,
en bois
au moins au plus
5 100 0,08
2,5 85 95
0,25 65 85
0,63 40 85
0,315 20 60
0,16 5 10
Contrôle de la quantité d’eau au moment de la
fabrication du béton sur le chantier
Compression Traction
SIGALISATION DU CHANTIER.
Mettre en place les signalisations d’approche, de
position, de fin de prescription et jalonnement en cas de
détournement de la circulation.
Le chantier doit être en permanence des espaces
réservés aux personnes et des portions de chaussées
non affectées par travaux de la manière suivante
Côté voie de circulation automobile :
IMPLANTATION
PIQUETAGE
Le piquetage est l’ensemble des opérations qui ont
Piquetage en plan:
Alignement droit: à l’aide de piquets, de marque à la craie, on
matérialise sur le sol des points singuliers puis on les relie entre eux
à l’aide d’un cordeau.
Tracé des courbes: le projet doit indiquer l’origine, l’extrémité et le
rayon de la courbe. Si le centre est accessible, on peut tracer la
courbe à l’aide d’un cordeau ou d’un ruban.
Piquetage en profil:
Les mesures verticales sont faites à partir du bord de la fouille ou
d’une ligne tracée sur la paroi de fouille dans le prolongement du
niveau supérieur au radier.
Le piquetage des courbes en profil s’obtient par la méthode des
perpendiculaires.
REGLES D’IMPLANTATION
TRAVERSEE DE CHAUSSEE.
Les traversées de chaussée se feront en accord avec les
spécifications et normes en vigueur (matériaux utilisés et
mise en place).
Les charges minimales seront celles spécifiées au
paragraphe « charge sur les ouvrages. »
EXTRACTION DES MATERIAUX DE DEBLAIS.
DISPOSITIF AVERTISSEUR.
Le dispositif avertisseur de type grillage ou ruban ,
de couleur verte, est destiné à signaler la présence des
ouvrages de l’opérateur dans le sol.
Il est installé sur toute la largeur et la longueur de
l’ouvrage avec un recouvrement suffisant des différents
éléments.
Il est mis en place à 20 cm au-dessus de l’ouvrage
(sauf en cas de charge réduite) et, dans tous les cas, au
moins 10 cm au-dessous de la surface du sol.
REFECTIONS PROVISOIRES
Caractéristiques et marquage
La longueur des tuyaux y compris les extrémités formées est de 6
mètres avec une tolérance inférieure nulle et une tolérance
supérieure de 6 centimètres. Les tuyaux sont rectilignes et présentent
une surface lisse. Aucune rayure continue suivant une génératrice
n’est tolérée. Aucune tâche ou impureté dans la matière n’est
admise. Chaque tuyau porte extérieurement à l’encre indélébile :
La marque du fabricant
L’année de fabrication
R(rayon 4 4 6 10 12 14
de
courbure
en m)
LES TUYAUX PVC
conditionnement
La livraison s’effectue par paquets et par palettes dont
le contenu varie suivant les diamètres:
Ø 42/45 : paquets de 15 tubes Palettes de 300
tubes
Ø 56/60 : paquets de 10 tubes Palettes de 180
tubes
Ø 77/80 : paquets de 5 tubes Palettes de 100
tubes
Ø 96/100 : paquets de 5 tubes Palettes de 60
tubes
LES TUYAUX PVC
CHARGE REDUITE
La charge imposée sur l’ouvrage peut être réduite (inférieure à 30 cm) ; il est
alors nécessaire dans certains cas, de consolider l’ouvrage soit :
En enrobant la canalisation (canalisation allégée) par du sable ciment ou du
béton.
En renforçant la partie supérieure du bloc par l’adjonction d’une armature
normalisée.
En augmentant la largeur des piédroits en conséquence.
Dans tous les cas, l’entrepreneur se conforme aux prescriptions de l’opérateur
CONSTRUCTION DE CANALISATIONS
MULTITUBULAIRES ALLEGEES
Une fois le fond de fouille purgé, nivelé, mettre en place un lit de 5
cm d’épaisseur de sable de rivière ou de carrière (grains de dimension
inférieure à5mm) et le compacter. L’emboitement et le collage des
tubes sont réalisés conformément aux prescriptions au fur et à
mesure de l’avancement des travaux.
Lors de la mise en place dans la fouille, il est nécessaire de
maintenir les tubes dans leurs dispositions réglementaires par des
étriers, des ligatures ou ruban adhésif tous les deux mètres.
L’enrobage en sable sur les côtés et au-dessus de la canalisation
est réalisée avec du sable de même qualité que celui installé en
fond de fouille. Au dessus des tubes, cet enrobage est de 10 cm. Les
côtés des canalisations sont de 8 cm.
Des massifs de blocage sont réalisés et disposés en fonction du tracé
de la canalisation tous les 50 m maximum.
CONSTRUCTION DE CANALISATIONS
MULTITUBULAIRES ALLEGEES
Les massifs de blocage sont en béton d’enrobement sur le
pourtour de la canalisation et toute la largeur de la fouille,
leur longueur est de 50 cm. (350 Kg de ciment CPJ 45 ou
équivalent pour 0,4 m de sable et 0,8 m³ de gravillon 6,3/10)
Dans certains cas particuliers (charge réduite, rayon de
courbure de la canalisation inférieur à 20 m) l’enrobement
de sable doit être remplacé (remplacement prévu au projet
ou effectué après accord de l’opérateur) par un
enrobement de :
a – Sable ciment qui se substituent au sable dans les mêmes
épaisseurs d’enrobement.
b – Béton : il sera de même pour le passage de la
canalisation en type C
Procédure de construction d’une canalisation
multitubulaire allégée CMA
Faire l’Implantation
Ouvrir la fouille
Ranger le déblai à au moins à 40 cm du bord de fouille
Purger et niveler le fond de fouille
Mettre en place un lit de sable de rivière ou de carrière de 5 cm
d’épaisseur de sable de rivière ou de carrière (grains de dimension inférieure
à 5mm)
Compacter
Vérifier l’état des tuyaux
Déposer les tuyaux sur le lit de sable
Emboîter les tuyaux après avoir décapé les parties en contact et y avoir
passé la colle
Assembler les tuyaux au moyen de ligatures, étriers ou bandes adhésives
tous les 2 m
Procédure de construction d’une canalisation
multitubulaire allégée CMA(suite)
Mettre en place des massifs de béton tous les 50 m (350 Kg de
ciment CPJ 45 ou équivalent pour 0,4 m3 de sable et 0,8 m³ de
gravillon 6,3/10). dimension : longueur 50 cm, largeur= largeur de
la fouille
Enrober les tuyaux de sable sur tout le parcours sur 8 cm de côté et
10 cm au-dessus
Remblayer sur une couche de 20 cm de hauteur
Compacter
Mettre en place le grillage avertisseur de couleur verte sur toute la
largeur et toute la longueur de la tranchée à 20 cm au dessus du
bloc ou au moins à 10 cm en dessous de la surface du sol
Remblayer et compacter jusqu’au niveau de la surface du sol par
couches successives de 30 cm
Réfectionner la surface et rendre propres les lieux
CMA
CANALISATIONS MULTITUBULAIRES
ENROBEES
EXECUTION DU RADIER
La construction du radier ne peut être entreprise avant
que le fond de fouille ne soit soigneusement purgé de
tout corps saillant, nivelé et compacté.
Le coulage du radier est effectué de façon continue, le
béton est dosé à 350 kg de ciment CPA 45 pour 0.4m³
de sable et 0,8m³ de gravillon 6,3/10.
Le radier a une épaisseur de 10 cm et comporte une
armature en treillis soudé (HA) disposé au tiers
inférieur. Les fils étant de 5 mm, espacés de 10 cm dans
chaque sens. Le recouvrement est au minimum de deux
mailles.
CANALISATIONS MULTITUBULAIRES
ENROBEES les empilages
Les canalisations multitubulaires de type A, B ou C sont constituées de
tubes semi-rigides en PVC placés dans une tranchée sur radier,
enrobés de béton. Les diamètres utilisé sont : 25/28 – 42/45 –
77/80.
EMPILAGE DE TYPE A.
Laisser durcir
Réaliser le radier:
D(mm) 22 38 50 70 90
d(mm) 16 32 44 64 84
Profondeur de pose:
Types de chambres:
Chambres de type A(trappes 400 KN) destinées à la
sortie de centraux et pour les câbles de transport
présentant trois dérivations multitubulaires.
Chambres de type B(trappes 250 KN) destinées aux
câbles de transport et de distribution.
Chambres de type C(trappes 250 KN) destinées à la
petite distribution.
On peut citer les caniveaux qui sont de toutes petites
chambres préfabriquées destinées à desservir 2 ou 3
câbles aboutissant sur des points de distribution.
CHAMBRE DE TYPE A
CHAMBRE DE TYPE B
CHAMBRE DE TYPE C
LE CANIVEAU
LE RADIER
Piédroits
L’épaisseur des piédroits est de :
0.15 m pour une hauteur intérieure inférieure ou égale à 0.60 m.
Plafond
L’épaisseur du plafond est indiquée sur les schémas de chaque type de
chambre. Le plafond est armé de barres de 14 mm en acier à haute
adhérence (HA) tous les 0.15 m dans le sens de la petite portée et de 12
mm en acier à haute adhérence tous les 0,20 mm dans le sens de la grande
portée.
Quelque soit le type de chambre l’épaisseur est 0,25 m.
POINTS PARTICULIERS
Les échelons
Les puisards
Béton vibré :
Un enduit est mis en place dans le cas d’aspect non satisfaisant et en
particulier si :
Le panneau décoffré ne présente pas une surface lisse,
ANNEAUX DE TIRAGE
Une fois scellée, les anneaux de tirage doivent supporter une charge
d’essai d’extraction de 7 tonnes. L’implantation d’anneaux de tirage sera
disposée conformément aux directives et schémas approuvés.
Les anneaux de tirage ne sont justifiés que dans les chambres dont la
hauteur sous plafond est ≥1,85 m et quelquefois lorsque les alvéoles sont
constitués de tubes de 80 pour les autres.
Position des anneaux
Un anneau situé sur l’axe vertical de chacun des masques, en dessous de
ceux-ci et un 3eme anneau scellé dans le radier, à 20 cm du piédroit
bordant la projection de la trappe(point 1, 2, 3).
Les anneaux peuvent aussi être placés sur les axes horizontaux des
masques du côté opposé au panneau de soudure. Le 3eme anneau est
scellé dans le radier du même endroit que dans le 1er cas.(points 1’, 2’, 3’)
EQUIPEMENTS ANNEXES
MASQUES
Si le projet ne l’indique pas l’entrepreneur s’informe obligatoirement
auprès du maître d’ouvrage ou son représentant de la position exacte des
masques. La réalisation de la jonction entre la canalisation et la chambre
est effectuée conformément aux prescriptions détaillées de l’opérateur,
relatives à chaque cas Les masques auront un retrait de 5 cm par rapport
à la surface de la chambre. Ils seront à pans coupés à 45°.
Support de câbles
Le mode de scellement et la position de ces dispositifs seront conformes
aux directives et schémas approuvés. (Supports scellés ou herses).
PUISARDS
Sauf dispositions contraires, toutes les chambres plafonnées comportent
un puisard construit dans un endroit facilement accessible mais non situé
sous le pied de l’accès. La grille de puisard doit pouvoir être ouverte.
Détails des équipements par chambres
Procédure de construction d’une chambre
souterraine
Faire l’implantation
Ouvrir la fouille tout en mettant en place des étais si nécessaire
Ranger le déblai à au moins 40 cm du bord de la fouille
Purger et niveler le fond de fouille
Compacter le fond de fouille
Mettre en place les armatures pour le radier
Réaliser le radier, le treillis soudé disposé au 1/3 inférieur de la hauteur du radier
Niveler
Laisser durcir
Mettre en place les armatures pour piédroits et plafond en les façonnant avec soins
Disposer le coffrage extérieur et intérieur en tenant compte de l’épaisseur du piédroit et du plafond et des
réservations pour masques, échelons, supports de câbles.
Couler les piédroits et faire vibrer le béton
Couler le plafond
Mettre en place le cadre
Laisser durcir le temps qu’il faut
Décoffrer suivant les délais
Remblayer et compacter par couches successives jusqu’au niveau de la surface du sol
Nettoyer et rendre propres les lieux
REMBLAYAGE ET COMPACTAGE
Les chambres
- Compactage des remblayages et remise en état des chaussées
- Évacuation des déblais et remise en état des lieux en fin de chantier
- Contrôle du béton, des états de surface et de l’exécution générale
de la chambre.
- Dimensions intérieures: tolérance +/-2 cm/flache de 5 mm.
- Pas de flache supérieure à 5 mm avec une règle de 1 m.
- Emplacement, disposition et fixation des montants, consoles et cadres
des couvercles.
- Mode de fixation, planéité et assise des couvercles de chambres.
- Mise en place des grilles de puisard et anneaux de tirage.
RECEPTION TECHNIQUE PROVISOIRE
Les socles de SR
- Compactage des remblayages et remise en état des
chaussées
- Évacuation des déblais et remise en état des lieux en fin de
chantier
- Contrôle du béton, des états de surface et de l’exécution
générale de la chambre.
- Dimensions intérieures: tolérance +/-2 cm/flache de 5 mm.
Caractéristiques mécaniques
Les câbles sont constitués physiquement de conducteurs en
cuivre ou alliage de cuivre, isolés les uns des autres par
une matière en polyéthylène coloré.
Ils sont assemblés selon un mode et ensuite réunis en
couches concentriques et maintenus ensemble par des
rubans synthétiques, renforcés par une armure
métallique.
La protection extérieure est doublée par une gaine en
polyéthylène noir quand le câble est à usage extérieur
et en polychlorure de vinyle de couleur grise quand il
est à usage intérieure.
Caractéristiques des câbles téléphoniques(2)
Caractéristiques électriques
C’est l’ensemble des propriétés liées à la nature des conducteurs,
et aussi à la constitution des câbles, qui peuvent dans un
certain écart de variation de niveaux, influencer ou perturber
la transmission du signal électrique d’un point à un autre du
câble.
Il s’agit de:
1. Résistance de boucle mesurée à 20°C sous une tension
continue: résistance de 2 conducteurs d’une ligne bouclée.
2. Déséquilibre de résistance mesurée sous une tension
continue: différence de valeur de résistances entre les 2
conducteurs d’une ligne.
Caractéristiques des câbles téléphoniques(3)
DEFINITION
Le câble téléphonique est un ensemble de fils isolés
les uns des autres, enfermés dans une enveloppe
commune et ayant une certaine flexibilité. Ces fils
dénommés conducteurs sont en cuivre mou. Les
diamètres utilisés sont : 0,4 mm – 0,6 mm – 0,8 mm.
CONSTITUTION
A- Conducteurs
Les conducteurs sont en cuivre. Leurs diamètres sont normalisés:0,4 mm, 0,6 mm
et 0,8 mm.
B– Isolation
Autour de chacun des conducteurs de cuivre est enroulée une gaine en
polyéthylène colorée dans sa masse.
C- Assemblage
Si les conducteurs ainsi isolés étaient réunis sans précautions en faisceau,
les différents circuits qu’ils constitueraient auraient les uns sur les autres une
influence telle que le secret des communications ne serait pas garanti.
Pour parer à cette situation, les conducteurs ont été câblés en paires, en
quartes étoiles ou en quartes combinables. Le mode de câblage le plus
utilisé est la quarte étoile : quatre conducteurs isolés sont toronnés en une
quarte autour d’un axe commun. Les deux conducteurs diamétralement
opposés forment une paire. Les axes des deux paires se coupent en un
angle droit, formant une étoile à quatre pointes.
CONSTITUTION
G- rôle de l’écran
En général, réuni au potentiel de la terre, il permet:
- De créer une surface équipotentielle, orientant le champ électrique,
- De prévenir les effets inducteurs des champs électrostatiques externes et internes,
- D’assurer l’écoulement du courant capacitif ainsi que du courant de défaut à la terre
(court-circuit homopolaire),
- D’assurer la protection des personnes et du matériel en cas de perforation du câble
par un corps conducteur extérieur, qui est ainsi mis au potentiel de la terre.
Pour remplir ces différentes fonctions, on emploie généralement un écran métallique,
sous forme de gaine continue, d’une nappe ou d’une tresse de fils ou d’un ou
plusieurs rubans posés en hélice ou en long, avec interposition éventuelle d’une
couche conductrice non métallique rubanée ou extrudée.
H - L’enveloppe ou gaine
Après constitution de l’âme du câble, celle–ci est protégée par une enveloppe dont la
nature est variable. Les câbles ont une enveloppe en polychlorure de vinyle ou en
polyéthylène basse ou haute densité.
CONSTITUTION
D – Contenance
On appelle contenance d’un câble le nombre nominal
d’éléments de câblage qui le constituent. La contenance
s’exprime en paires.
A l’exclusion des câbles de faible contenance, les
contenances sont des multiples de 14 paires (base 7) et
10 paires (base 10).
L es contenances sont :
pour les câbles à base 7:
8 - 14 - 28- 56 - 112 - 224 - 336 - 448 - 672 -
896 - 1344 - 1792 et 2688 paires
CONSTITUTION
E – Classification
Les câbles sont classés par séries caractérisées par un numéro de
référence à trois chiffres suivant leur constitution.
Les séries utilisées sont à titre d’exemples :
088 et 089 : câbles à isolation polyéthylène et enveloppe polyéthylène ou
PCV ; câblé en quartes étoiles. Les conducteurs de la série 088 sont de 0,4
- 0,6 ou 0,8 mm tandis que ceux de la série 089 sont exclusivement de 0,8
mm. La résistance d’isolement est de 5 000 MΩ/Km.
078 et 093 : câbles à isolation plastique remplis de gel de pétrole
(étanchéité longitudinal).
090 et 093 : câbles MIC, armé et remplis de gel de pétrole.
F – Repérage et description
Base 7 :
Base 10
Le repérage est fait à l’aide d’un code de 11 couleurs reparties en trois séries :
Série principale : Blanc(Ba) – Turquoise (T) ou Rouge R)
Série d’accompagnement : Bleu (Be) – Orange (O) – Vert (Ve) – Marron (M) – Gris
(G)
Série complémentaire : Noir (N) – Jaune (J) – Violet (Vi)
NB : Les couleurs de la série complémentaire interviennent dans le repérage des
faisceaux de base.
Un câble à 20 paires comprend 2 faisceaux de 10 paires repérés respectivement
par un filin bleu et orange.
Un câble à 60 paires comprend 6 faisceaux de 10 paires repérés respectivement
par un filin bleu, orange, vert, marron, gris, blanc.
Un câble à 100 paires comprend 10 faisceaux de 10 paires repérés
respectivement par un filin bleu, orange, vert, marron, gris, blanc, rouge, noir, jaune
et violet.
Astuces: BOVE MAGRIS – Ben OuVre Ma Gourde
TABLEAU DE REPERAGE D’UN TORON DE
BASE 28 PAIRES CABLE NON REMPLI base 7
Quartes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Paire 1 G G G G G G G O O O O O O O
Ba J N Ve Be M R Ba J N Ve Be M R
Paire 2 I I I I I I I Vi Vi Vi Vi Vi Vi Vi
Be M R Ba J N Ve Be M R Ba J N Ve
TABLEAU DE REPERAGE D’UN TORON DE
BASE 28 PAIRES CABLE REMPLI base 7
Quartes 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Paire 1 G G G G G G G O O O O O O O
Ba J N Ve Be M R Ba J N Ve Be M R
Paire 2 I I I I I I I Vi Vi Vi Vi Vi Vi Vi
Be M R Ba J N Ve Be M R Ba J N Ve
TABLEAU DE REPERAGE D’UN CABLE DE
10 PAIRES
Quarte Fil a Fil b Fil c Fil d
1 Ba Be Turquoise ou Rouge Vi
2 Ba O Turquoise ou Rouge Vi
3 Ba Ve Turquoise ou Rouge Vi
4 Ba M Turquoise ou Rouge Vi
5 Ba G Turquoise ou Rouge Vi
ASTUCES
BOVe MaGris BRillant Ne Joue pas au Violon
POSE DES CABLES SOUTERRAINS
DIFFERENTES OPERATIONS
Mise en place de la signalisation.
NOTA
Difficultés de passage
Mise en place des poulies de renvoi sur le câble tracteur et accrochage sur
les anneaux (guide souple éventuellement).
Côté bobine
Vérification du sens de déroulage.
Vérification de la bobine.
Préparation du matériel de tirage pour les sections qui ne sont pas équipés
de clou de tirage.
Préparation du câble
La continuité de l’écran
La continuité de l’enveloppe
longueur de recouvrement
La longueur de l’épissure dépend de la contenance des câbles à raccorder.
Les extrémités de ces câbles doivent être préparées en tenant compte des
longueurs nécessaires aux essais des sections et au raccordement.
Cette longueur dépend de la capacité et du calibre des conducteurs du câble.
Les câbles sont mis en place sur leurs supports, à leur emplacement définitif.
L’enveloppe est ôtée de part et d’autre sur une longueur L appelée longueur de
recouvrement.
L= l + 2a + 2d
l = longueur de l’épissure
a= longueur nécessaire pour les essais
d= longueur de démâtage(infiltration d’humidité 5 cm pour tous les câbles)
NOTA
Les essais préalables de section ont pour but de s’assurer, avant que
ne commencent les travaux d’épissure, que les longueurs de câbles à
raccorder sont en bon état après avoir subi toutes les manipulations
de transport et de pose. Ces essais qui sont au nombre de trois. Il
s’agit de :
L’essai de terre : recherche de contact entre conducteurs et filin de
continuité ou armature.
L’essai de mélange : recherche de contact entre conducteurs.
Règles générales
Le raccordement des câbles se réalise faisceau par
faisceau de même couleur.
Le raccordement des conducteurs s’effectue par paire
de repérage identique.
Commencer à raccorder en partant de l’origine.
Réalisation
Enrouler le ruban de matière plastique autour du raccord en spires se recouvrant de
moitié, tout en assurant un très bon serrage.
Faire déborder les spires de 1 cm de chaque côté du raccord sur l’enveloppe.
Un autre est réalisé de la même façon avec 3 couches de papier kraft crêpé.
Manchons cylindriques
Les manchons thermorétractables cylindriques sont
constitués par un fourreau de polyéthylène livré
sous forme dilatée, se rétractant en diamètre à la
température de 120°. La face intérieure est enduite
d’une composition bitumeuse.
Pour les câbles de contenance inférieure ou égale à
56 paires, on retreint seulement les extrémités.
Pour les autres, on retreint le manchon sur toute la
longueur.
Manchons thermorétractables cylindriques
Mode opératoire
Retreint aux extrémités
Commencer le chauffage à environ 4 cm d’une
extrémité en s’y approchant au fur et à mesure que le
manchon se rétreint.
La partie rétractée (5 à 6 cm) doit être uniforme et ne
pas présenter de ride longitudinal.
Le bitume en fusion est repoussé vers l’extrémité, le
modeler après refroidissement autour du câble.
Procéder de la même manière pour l’autre extrémité.
Coupe d’un manchon thermorétractable
cylindrique rétreint
Manchons thermorétractables à glissière
Mode opératoire
Retirer la feuille de papier du manchon.
Positionner le manchon autour de l’épissure de manière que
l’excédent de longueur se répartisse également de part et
d’autre des câbles raccordés.
Rapprocher et maintenir les deux languettes l’une contre
l’autre à la même hauteur, puis engager la glissière
métallique. On a ainsi réalisé un manchon cylindrique.
Chauffer la partie renforcée dans le sens longitudinal de la
glissière et procéder ensuite comme pour un manchon
cylindrique par un rétreint sur toute la longueur.
Liste des opérations
Longueur
Le câble sera livré en longueurs normalisées de 2400m et de
4800m sur des tourets de diamètre d’enroulement au moins égal à
80 cm et 96 cm respectivement.
Il doit être protégé par un matelas thermique placé sur les spires
extérieures. La protection thermique doit être au moins équivalente
à celle qui est apportée par une feuille d’aluminium recouverte de
10 mm de polyéthylène cellulaire.
Il doit également être protégé mécaniquement par un lattis de bois
posé sur le matelas thermique, ou tout autre procédé analogue
(cette clause n’est obligatoire qu’en cas de transfert de propriété de
la part du fournisseur, dès la sortie d’usine).
LIVRAISON DES CABLES
PRESENTATION
Le module optique est constitué par un tube en matière
thermoplastique. Le câble est constitué de 6 tubes assemblés
autour d’un renfort central. Chaque tube est rempli à raison
de la contenance souhaitée sachant que la contenance
maximum par tube est de 5 fibres pour le réseau urbain.
Les contenances normalisées sont 6, 10, 20, ou 30 fibres. Le
remplissage des tubes est le suivant :
Câble à 6 fibres : 1 tube complet à 5 fibres et un deuxième
tube contenant 1 fibre ou 6 fibres dans un même tube.
Câble à 10 fibres : 2 tubes complets contenant chacun 5
fibres.
CABLE A STRUCTURE A TUBES
Lorsque les cœurs des deux fibres ne sont pas alignés, la surface en regard
diminue. Tous les rayons parallèles à l’axe d’une fibre qui émergent hors de
la surface commune sont perdus. De même certains rayons non axiaux
peuvent l’être. Il en résulte un affaiblissement important. On notera qu’une
ovalisation de la fibre peut conduire au même résultat.
Ecart angulaire
Un autre défaut d’alignement existe lorsque les axes des cœurs de fibre ne
sont pas parallèles. Selon leurs angles d’incidence à l’extrémité de la fibre
émettrice, les rayons atteindront ou n’atteindront pas le cœur de la fibre
réceptrice. Ce défaut induit un affaiblissement qui peut devenir très
important. En effet, pour un écart angulaire de 10, on constate un
affaiblissement de l’ordre de 0,3 dB.
Rappel : la valeur maximale tolérée d’une épissure est de 0,4 dB. (Valeur
moyenne de l’ensemble des épissures mesurées sur une fibre inférieure ou
égale à 0,2 dB)
PROBLEMES POSES PAR LE RACCORDEMENT
Dénudage
Bien qu’il subsiste encore une certaine dispersion sur les
revêtements, au fil des productions successives, on peut
constater une uniformisation des caractéristiques mécaniques
et géométriques. La constitution du revêtement en deux
couches permet un dénudage plus aisé compte tenu que la
couche inférieure est souple.
1. Dénudage chimique
Les matériaux acryliques qui constituent le revêtement
sont au chlorure de méthylène et à un degré moindre à
l’acétone. Le polymère gonflé de solvant est ensuite enlevé
en appliquant une force très faible sur la silice.
PREPARATION DES FIBRES
2.Dénudage mécanique
L’adhérence du revêtement à la fibre étant limitée, il est possible en
déchirant ce dernier sur tout le diamètre, d’obtenir un dénudage mécanique
satisfaisant.
Quelque soit le type de pinces utilisé elles fonctionnent sur le même principe
que les pinces à dénuder classiques : une partie utile formée par deux
lames de profil semi-circulaire. Leur diamètre d’ouverture minimale est
compris entre 180 et 210 nm.
Les pinces Sumitomo, Siemens et Microstrip travaillent avec le plan des
lames perpendiculaires à la fibre.
Remarque :
On note que le dénudage chimique au moyen d’un décapant fragilise
autant la fibre que le dénudage mécanique. Mais il reste le seul à pouvoir
être utilisé dans certains cas.
Des essais de traction ont montré que le nettoyage avait peu d’influence sur
la tenue mécanique quand il était effectué avec soin, coton imbibé
d’alcool ou plus prudemment encore une pince bru celle équipée de deux
tampons imbibés d’alcool.
Préparation des faces des fibres
fracture
Elle est effectuée en deux étapes : la création
d’une amorce puis la mise sous contrainte de
traction ou flexion.
La profondeur de la fissure doit être compatible
avec un effort compris entre 100 et 300 gf.
En dessous de cet effort, on observe la formation
d’une lèvre en position diamétralement opposée à
l’amorce et au-dessus, l’excès d’énergie se résorbe
par la formation d’un peigne.
Préparation des faces des fibres
Des trois grands procédés de raccordement (collage, soudure et
mécanique) la soudure est la plus exigeante; elle impose des
surfaces planes (exemptés de facettes) d’inclinaison par rapport à la
normale de l’axe de la fibre inférieure à 0,5°. Ceci nécessite un
excellent contrôle des paramètres de l’outillage :
La lame dont la pression, la vitesse d’attaque, le fil, la propreté
doivent permettre la création de fissures dimensionnellement
répétitives à la périphérie de la fibre,
Les mors de fixation des fibres doivent empêcher leur torsion
pendant des phases d’amorçage et de contrainte ;
Les efforts doivent être parfaitement contrôlés.
De plus, ces paramètres doivent résister aux variations de
températures (0,4°C)
b) Polissage
Cette technique est généralement utilisée pour la préparation des
fiches des connecteurs (FC, biconique, Radial).
Préparation des faces des fibres
Alignement optique
L’association d’un micro positionneur x, y et d’un microscope muni d’un système de
prisme permet un alignement des gaines extérieures des fibres (soudeuses BICC).
Le même résultat peut être obtenu automatiquement au moyen de capteurs
optiques (soudeuse CLTO).
3.3. Alignement des cœurs par transmission de lumière
a) Injection et détection locales (IDL) par courbure
L’injection et la détection se font par courbure des fibres, ce qui rend l’opérateur
autonome au point de raccordement.
La détection est souvent synchrone de l’émission et peut atteindre des niveaux de
sensibilité importants.
Le positionnement relatif des cœurs est optimisé par translation (suivant les axes x
et y par exemple) ou par rotation de l’une ou des deux par rapport à leur axe.
Dans ce cas, un support mécanique est utilisé, ce qui rend actifs des systèmes
initialement passifs.
Préparation des faces des fibres
Alignement
C’est la phase qui influe le plus sur les performances en transmission des raccords
optiques.
3.1 Positionnement mécanique
Il est souvent passif : le niveau de performance est dépendant de la précision des
pièces mécaniques. On verra qu’il est possible de le rendre dynamique.
a. Alignement dans une rainure en v
Il est fréquemment utilisé pour aligner les fibres multimodes, certaines utilisations
avec les fibres monomodes se font jour en particulier pour des raccords « rapides ».
Un écart de rayon de 1 µm induit à lui seul un mésalignement légèrement supérieur
à 1,7 µm, donc une perte voisine de 0,6 dB (sans tenir compte des autres
paramètres).
Un écart de rayon de 3 µm (limites des tolérances CCITT) produira un
mésalignement de plus de 5 µm.
Préparation des faces des fibres
– Artères urbaines :
Elles sont construites à l’intérieur des agglomérations
Sapins
Épicéas
Mélèzes
Tecks
Rectitude
longueur
P= + 0,70 m
10
Tableau des profondeurs d’implantation
des différents types de poteaux de poteaux
Longueur Profondeur
des poteaux d’implantation
48/5 05,50 m 1,20 m
48/6 06,25 m 1,30 m
48/7 07 m 1,40 m
48/8 08 m 1,50 m
48/10 10 m 1,70 m
48/12 12 m 1,90 m
48/15 15 m 2.20 m
LES APPUIS BOIS
La hauteur totale en cm ou en m
La marque du fabricant
Remarque :
1. Une rehausse en acier galvanisé présentant la même forme que le
poteau pyramidal permet de surélever de 1 mètre ce type de
poteau, mais l’effort disponible en tête est réduit.
2. La rehausse dont le N° technique est 48/30 a une longueur totale
de 1,20 m. elle s’emboîte sur une longueur de 20 cm.
Tableau des longueurs d’implantation des
poteaux métalliques
N° de nomenclature Longueur totale Profondeur
d’implantation
prismatique pyramidaux
Exemple :
Déterminer la hauteur d’un appui devant supporter un câble 98286 (flèche maximale en été 0,84 m pour
une portée de 40 m). Le point d’attache est à 0,30 m du sommet d’appui et le long d’une route.
Hauteur hors sol = 0,30 m + 0,84 m + 4 m
= 5,14 m
Hauteur de l’appui
≈ 6,48 m
Fouille d’ancrage
Même formule que ci-dessus
Longueur L du hauban
La longueur du hauban est alors le double.
L = 2 x (hauteur hors sol de l’appui – 0,50 m) x 1,2
L=2l
Calcul de la distance entre poteau et bord de la
fouille d’ancrage et
Calcul de la longueur du câble de hauban
Appui haubané simple à 45°
Fouille d’ancrage
La distance minimum entre le bord de fouille et le poteau est de :
H = (hauteur hors sol de l’appui – 0,50 m)
Longueur l du hauban
Elle est de :
l = (hauteur hors sol de l’appui – 0,50 m) x 1,4
Appui haubané double à 45°
Fouille d’ancrage
La même que ci-dessus
Longueur L du hauban
L = 2 x (hauteur hors sol de l’appui – 0,50 m) x 1,4
L=2l
LES APPUIS COMMUNS
6 m en traversée de route.
14 à 18 cm en pierre tendre
14 à 16 cm en pierre dure
Scellement fort :
18 à 22 cm en pierre tendre
16 à 22 cm en pierre dure.
ARMEMENT
Introduction
Appuis bois
Lorsqu’il n’y a qu’un câble à poser on utilise un coin
piton 5/29 planté à 10 cm de la base du cône et pour
un second câble, on plante un second coin piton,
diamétralement opposé au premier et sur le même
plan.
Au-delà de deux câbles une traverse 5/15 est
nécessaire, elle est fixée à l’appui en position axiale ou
en drapeau (ou porte-à-faux) par l’intermédiaire d’une
semelle 5/16 à l’aide d’un boulon 1/6 et d’un tire-
fond 1/21.
ARMEMENT POUR CÂBLES À UNE PAIRE
Appuis métalliques
Tous les matériels utilisés sont fixés par un ou deux cerclages de feuillard en
acier inoxydable de 20 mm de largeur et de 0,7 mm d’épaisseur encore
appelé feuillard pour cerclage 3/1 et des boucles de cerclage 3/3.
Selon le nombre de câbles prévus on utilise :
Jusqu’à deux câbles:
Notions sur le t 10
La constitution d’un appui, la nature de l’armement et
du matériel de fixation des câbles dépendent de
l’effort exercé par ces câbles sur cet appui, donc de la
tension de pose et de l’angle formé par les portées.
Surveillance accrue
Lorsque l’artère n’est pas protégée des vents transversaux, le filin porteur
doit être séparé du câble, au droit de la fixation sur une longueur totale de
1 m pour les petits câbles et 1,60 m pour les gros câbles.
Cette séparation est nécessaire pour éviter que les oscillations du câble, dû
au vent ne le détériorent de part et d’autre de la fixation.
La mise en tension du câble se fait avec :
-un câble tracteur,
- une poulie,
- un tire – fort,
- un dynamomètre et
-une mâchoire de retenue.
Sur les appuis bois, on peut arrêter le câble par ceinturage du poteau par
le filin porteur et en le maintenant avec un serre – câble.
MECANIQUE DES LIGNES
AERIENNES
GENERALITES
a – Notion de force
On appelle force, toute cause capable de produire ou
de modifier un mouvement ou encore toute cause
capable de déformer un corps. Elle est caractérisée
par :
-Un vecteur ;
-Son intensité (en Newtons) ;
-Sa direction (celle de l’axe porteur du vecteur) ;
-Son sens (celui du vecteur).
GENERALITES
Soit AOB la courbe décrite par le fil ou le câble tendu entre les deux
points A et B. Le point d’attache supporte F1 = tension du câble et
F2 = poids de la demi-portée.
La résultante F de F1 + F2 est tangente en A à la courbe décrite. La
longueur OM indique la flèche.
La courbe décrite par le fil est considérée comme une parabole.
Conséquences :
3,5 4 5 6 7 8,5 10
La tension de rupture des câbles se calcule avec la tension du câble par mm2
Soit pour le cuivre: 44 daN
Exemple:
Pour un câble en cuivre de 2,5 mm et de section 4,90 mm2
- sa charge de rupture est Tr: 44 x 4,90=216 daN
A une température de 10°, n=6
- la tension est: 216:6=36 daN
Flèche
F = flèche en mètres
P = poids en daN de un mètre de câble
I = longueur de la portée en mètres
T = tension du câble en daN.
Mesure de la flèche
F =
l = longueur en m de la portée.
F = flèche en cm.
TIRAGE REEL (OU TOTAL) ET TIRAGE REDUIT
Représentons les forces s’exerçant sur l’appui O par les vecteurs OA et OB.
OA et OB sont les portées
OM est appelé Tirage réel ou encore Tirage total.
On a :
On peut écrire :
Donc
Alors
Calcul du tirage réduit en courbe
Les poteaux sont placés sur une courbe circulaire comme le montre le schéma.
La courbe est l’arc BAC.
La figure représente le cercle en entier.
R est le rayon de courbure de ce cercle.
AB = AC = portée,
O est le centre de la courbe,
AD = 2R.
On sait que
=> donc
RESISTANCE D’UN APPUI
Définitions:
Les appuis sont appelés à subir des efforts variables en
valeur et durée. La nature des lignes qu’ils supportent
conduit à considérer trois types d’efforts :
Effort de rupture : c’est la valeur de l’effort pour lequel
l’appui casse lorsqu’il y est soumis (l’effort étant calculé
comme appliqué à 25cm du sommet de l’appui) ;
Effort temporaire : C’est l’effort que peut supporter un
appui sans se briser ni subir de déformation
permanente. Les appuis supportent des efforts
temporaires lorsque les câbles subissent des surcharges
dues à la pression du vent ou à un dépôt de verglas ;
RESISTANCE D’UN APPUI
Appuis consolidés 3 2
EFFORTS SUPPORTES PAR LES APPUIS
(T-20)
soit temporaire (TM en présence de vent) ;
Un effort transversal temporaire (ou effort
30 m, 40 m et 50 m.
De la 3e à la 10e colonne : tension de réglage (ou
de pose des câbles).
Tableau de pose : description et interprétation
L’occupation du sous-sol
La présence de talus.
Matériel utilisé
Jalons
Piquets
Massettes
Corde de 20 mètres
Feuille de piquetage.
Emplacement des appuis
visibles
Mesurer la longueur des portées
De l’emprise disponible.
FIN
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE
COMMUTATION
•La commutation de circuits est orientée connexion, ce qui signifie qu’un chemin
est établi entre la source et la destination avant la transmission. Tandis que,
la commutation de paquets est sans connexion, ce qui signifie qu’un itinéraire
dynamique est décidé pour chaque paquet pendant la transmission.
•La commutation de circuit est inflexible car une fois qu’un chemin est établi pour
la transmission, il ne change pas pendant la durée de la session. Tandis que,
la commutation de paquets est flexible car chaque paquet peut emprunter un
itinéraire différent pour atteindre sa destination.