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Trafic

téléphonique

Informatique de télécommunication III

Ir Innocent NZEYIMANA

Année 2018

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Compétence générale : Installer le réseau de télécommunication
Elément de compétence : Dimensionner l’installation du réseau de télécommunication
Objectif pédagogique 1 : Décrire un réseau de télécommunication
Leçon1 : Description générale du réseau de télécommunication
Attentes
 Définir un réseau de télécommunication ;
 Distinguer les caractéristiques du réseau de télécommunication,
 Distinguer les différentes catégories d’équipements dans le réseau de
télécommunication.

Contenus d’apprentissage
 Définition d’un réseau de télécommunication ;
 Description de la constitution physique du réseau ;
 Les caractéristiques du réseau ;
 Les différentes catégories d’équipements dans le réseau de télécommunication ;
 L’information et les signaux
 Les fonctions de base du système du réseau téléphonique

Description générale du réseau de télécommunication


Activité1 : Définition d’un réseau de télécommunication
On appelle réseau de télécommunication l’ensemble des équipements physiques de
télécommunication installés sur le territoire défini. Sur un même réseau peuvent circuler
plusieurs sortes de trafic de télécommunication : téléphone, données.

La fonction de base d’un réseau de télécommunication est de mettre en relation des usagers
via les terminaux qui leur sont associés, mais aussi des usagers et des serveurs ou
simplement des terminaux entre eux. Le réseau établira une relation entre deux ou plusieurs
de ces terminaux, à partir de leurs adresses source et destination.

Activité2 : Description de la constitution physique du réseau


Il est constitué d’un ensemble de voies de transition similaires ainsi que des moyens
nécessaires pour les relier entre eux et les attribuer aux usagers. Le réseau comprend :

 des groupes de transmissions standardisées équivalentes entre elles au point de vue


de l’acheminement du trafic (même origine, même destination, qualité de
transmission semblable) appelés faisceaux ;
 des organes de commandes et de gestion dont les services sont sollicités par
n’importe quel usager et attribués à chacun de cas en cas ;
 des centres de commutation ou centraux, capables d’assigner une voie à chaque
communication selon les besoins momentanés des usagers, en fonction du but final,
mais indépendamment de l’origine de la demande.

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Activité 3 : Les caractéristiques du réseau

Le réseau est un : tous les éléments du réseau doivent être compatibles entres eux et
dépendentdes uns des autres. Le réseau est énorme par la quantité des équipements et par
sa présence en tout point du territoire.

Le réseau est automatique : l’usager commande des opérations qui ont lieu à des distances
considérables.

Activité 4 : Les différentes catégories d’équipements dans le réseau de télécommunication

Le réseau de télécommunication comprend les équipements suivants :

- Les lignes de transmission qui transmettent les signaux électriques. Elles


appartiennent à deux catégories :
 les lignes d’abonnés qui relient le poste d’abonné à son commutateur de
rattachement ;
 les circuits reliant les commutateurs entre eux.

Pour cela, les équipements de transmission seront donc les lignes, les câbles, les systèmes à
courant porteurs, les systèmes numériques, les faisceaux hertziens, les satellites.

- Les commutateurs qui constituent les nœuds du réseau et aiguillent les


communications ; ils peuvent aussi concentrer le trafic pour rentabiliser les artères
de transmission. Les commutateurs sont des organes intelligents du réseau, ils
appartiennent eux aussi à deux catégories :
 Les commutateurs d’abonnés qui assurent le trafic et l’accès au réseau
interurbain,
 Les commutateurs de transit qui acheminent le trafic regroupé d’une zone
vers des destinations contraires,
- Les équipements d’extrémité ou terminaux : ils sont directement utilisés par
l’usager et définissent la nature du service.

Activité 5 : L’information et les signaux

Un signal est une grandeur physique variable, porteuse d’une information tandis qu’une
information est un élément ou un système pouvant être transmis par un signal ou une
combinaison de signaux.

Selon le modèle de Shannon, la représentation de la transmission de l’information est la


suivante :

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Les éléments d’une informatio se présentent par une source qui engendrent un message et
par un canal qui a pour fonction de transmettre ce message à un destinataire. Le message
peut etre un signal analogique c’est-à-dire une grandeur physique variant en fonction du
temps.

Pour améliorer la qualité du message à transmettre, le message analogique peut etre


transformé en une suite de symboles identifiés chacun par numéro d’ordre et d’une suite de
nombres à valeurs discerètes (0, 1) pour en faire numérique.

Il est à noter également que le canal est le siège des phénomènes de propagation, des
défaux de perturbation dus à l’omniprésence du bruit thermique.

Les organes codeurs et décodeurs ont pour fonction d’adapter la source au canal et le canal
au destinataire suivant le schéma ci-après :

Les deux fonctions principales de codages sont distinguées à savoir : le codage de source qui
remplace le message initial par un message discret qui lui est équivalent et le codage du
canal qui protège le message contre les perturbations du canal.Le décodage de canal et de
source restitue respectivement le canal et la source.

Activité 6 : Les fonctions de base du système du réseau téléphonique

Les raisons essentielles du réseau est de transporter l’information en mettant en relation


deux ou plusieurs abonnés proches ou éloignés. Pour cela, il faut établir la communication
en utilisant les renseignements fournis par l’abonné demandeur (la numérotation), la
maintenir pendant toute la période de communication avec une qualité d’écoute suffisante
tout en la supervisant pour détecter le raccrochage qui déclenche la libération de organes

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ayant servi physiquement à l’échange de l’information entre deux ou plusieurs postes
d’abonnés.

On distingue les principales fonctions suivantes :

- La transmission qui permet de transférer le long d’une ligne des signaux électriques
qui véhiculent l’information ;
- La commutation qui permet d’aiguiller ces signaux vers le correspondant demandé ;
- La signalisation qui guide l’acheminement de la numérotation identifiant à son tour
le destinataire et de la taxation qui permet la facturation de la communication.

Synthèse :

 Le réseau de télécommunication est l’ensemble des équipements physiques de


télécommunication installés sur le territoire défini. Sur un même réseau peuvent
circuler plusieurs sortes de trafic de télécommunication: téléphone, données. Il
est constitué d’un ensemble de voies de transition similaires ainsi que des
moyens nécessaires pour les relier entre eux et les attribuer aux usagers
 Le réseau de télécommunication comprend les équipements suivants :
> des groupes de transmissions standardisées équivalentes entre elles au
point de vue de l’acheminement du trafic,
> des organes de commandes et de gestion,
> des centres de commutation ou centraux.
 Le réseau de télécommunication comprend les équipements suivants :
> les lignes de transmission qui transmettent les signaux électriques,
> Les commutateurs constituent les nœuds du réseau, aiguillent les
communications ; ils peuvent aussi concentrer le trafic pour rentabiliser
les artères de transmission,
> Les équipements d’extrémité ou terminaux : ils sont directement utilisés
par l’usager et définissent la nature du service.
 Un signal est une grandeur physique variable, porteuse d’une information tandis
qu’une information est un élément ou un système pouvant être transmis par un
signal ou une combinaison de signaux.

 Les principales fonctions du réseau téléphonique sont :


- La transmission qui permet de transférer le long d’une ligne des signaux
électriques qui véhiculent l’information ;
- La commutation qui permet d’aiguiller ces signaux vers le correspondant
demandé ;
- La signalisation qui guide l’acheminement de la numérotation identifiant à son tour
le destinataire et de la taxation qui permet la facturation de la communication.

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Correction des exercices d’entrainement et d’autoévaluation
En restituant la leçon
1. Définir un réseau de télécommunication
2. Quels sont les éléments qui constituent physiquement un réseau de
télécommunication ?

Réponses
1. Le réseau de télécommunication est l’ensemble des équipements physiques de
télécommunication installés sur le territoire défini.Sur un même réseau peuvent
circuler plusieurs sortes de trafic de télécommunication : téléphone, données. Un
signal analogique est un signal qui varie de façon continue au cours du temps.
2. Les éléments qui constituent physiquement un réseau de télécommunication sont :
- des groupes de transmissions standardisées équivalentes entre elles au point
de vue de l’acheminementappelés faisceaux ;
- des organes de commandes et de gestion
- des centres de commutation ou centraux.

En utilisant ses connaissances

1. Pourquoi dit-on que le réseau est un ?


2. Pourquoi dit-on que le réseau est automatique ?
3. Différencier le codage source et le codage canal.
Réponses
1. On dit que le réseau est un car tous les éléments du réseau doivent être compatibles
entres eux et dépendent les uns des autres. Le réseau est énorme par la quantité des
équipements et par sa présence en tout point du territoire.
2. On dit que le réseau est le réseau est automatique car l’usager commande des
opérations qui ont lieu à des distances considérables.
3. Le codage de source remplace le message initial par un message discret qui lui est
équivalent tandis que le codage du canal protège le message contre les perturbations
du canal.
En prolongement

1. Le réseau de télécommunication est en général divisé en plusieurs parties pour permettre une
assignation des objectifs globaux aux parties du réseau. Il est donc avantageux de diviser le
réseau en section et de les aligner autant que possible avec des réseaux de référence identifiés
par l’UIT.
a) Ecrire en toutes lettres l’UIT
b) Donner ses objectifs.
c) Quelle est la relation existant entre l’UIT et l’ARCT

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d) Comment est divisé le réseau de télécommunication ?
2. Un signal est une grandeur physique variable, porteuse d’une information.
Lors d’une communication téléphonique, le signal est propagé dans le milieu.
a) Différencier un signal d’une information
b) Quelles sont les fonctions de base du réseau téléphonique ?
c) Donner le schéma représentant la transmission de l’information selon le modèle de
Shannon.
d) Pourquoi le codage source et le codage canal lors de la transmission de l’information ?
e) Quel est l’origine des perturbations de l’information dans un canal de transmission ?

Réponses
1. Les réponses sont :
a. UIT : Union Internationale des Télécommunications.
b. Les objectifs de l’UIT sont :
> élargir et faciliter la coopération avec les organismes internationaux,
régionaux et nationaux de normalisation,
> garantir l’attribution et la gestion efficace des ressources de numérotage,
d’adressage et d’identification utilisées dans les télécommunications
internationales,
> Assurer la connectivité et l’interopérabilité à l’échelle mondiale. La relation
existant entre l’UIT et l’ARCT est que l’ARCT est l’agence ayant pour mission
d’assurer le contrôle et la régulation du secteur des télécommunications et
de faire respecter la réglementation de l’UIT.
c. Le réseau est divisé en réseau local, réseau régional de transit, réseau national de
transit et réseau international.
2. Les réponses sont :
a) Un signal est une grandeur physique variable, porteuse d’une information tandis
qu’une information est un élément ou un système pouvant être transmis par un
signal ou une combinaison de signaux.
b) Les fonctions de base du réseau téléphonique sont : La transmission, la commutation
et la signalisation.
c) Le schéma représentant la transmission de l’information selon le modèle de Shannon est
le suivant :

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d) Le codage source permet le cryptage pour la sécurisation du message et le
codage canal permet de protéger le message contre les perturbations du canal.
e) Les perturbations de l’information dans un canal de transmission sont dues à
l’omniprésence du bruit thermique.

Objectif pédagogique 2 : Expliquer les plans techniques fondamentaux du réseau de


télécommunication.
Leçon 2 : Les plans de routage, de numérotage et de taxation.
Attentes
Décrire le plan de routage, de numérotage et de taxation.

Contenus d’apprentissage
 Description du plan de routage
 Description du plan de numérotage.
 Les exigences des plans de numérotage.
 Description du plan de taxation.

Les plans de routage, de numérotage et de taxation


Activité1 : Description du plan de routage

La figure précédente représente le plan de routage et son influence vers et des autres
plans. Le plan de routage va décrire la hiérarchie du réseau, les règles d’acheminement,
l’acheminement avec débordement, les points de transit et l’acheminement de différents
types de trafic ou de services manuels.
Activité2 : Description du plan de numérotage
Lors de l’établissement d’un plan de numérotage, l’exigence future totale de l’administration
doit être envisagée comme le nombre de lignes d’abonnés, sa distribution, le type de

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services qui sera exigé. La figure suivante va illustrer la relation avec les autres plans. C’est
un plan important quand on prend le concept ISDN enconsidération.

 Objectifs du plan de numérotage


> Donne une identité unique pour chaque terminal quelle que soit nature ;
> Permettre à tout abonné d’être appelé par le même numéro dans le service
interurbain ;
> Etre applicable à tous les appels internationaux d’arrivée ;
> Classer la base de donnée des numéros en numéros attribués, réservés et
disponible

Activité 3 : Les exigences des plans de numérotage

 Les exigences de l’utilisateur


> Passer correctement ses appels ;
> Recevoir correctement ses appels ;
> Prendre la décision juste :(quand et comment appeler, information sur les
coûts et services) ;
> Minimiser la fréquence des changements de numéros ;
> Conserver son numéro lorsqu’on déménage ou qu’on change d’opérateur ;
> Longueur de numéro et schémas uniforme (même au coût de numérotation
de chiffre excédentaire) ;
> Comprendre à partir des premiers chiffres du numéro.
 Les exigences de l’opérateur
> Fonctionnement du réseau économique ;
> Stimulation du trafic ;
> Attribution favorable juste basée sur la concurrence ;
> Pour les fournisseurs d’accès : capacité des numéros locaux et mobiles ;
> Pour les fournisseurs de services à distances : codes de sélection porteurs ;

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> Pour les nouveaux fournisseurs : nouvelle capacité de code de service et
indicatifs courts.

Activité 4 : Description du plan de taxation.

Ce plan va refléter la structure des tarifs, les frais pour les appels de longue distance,
l’utilisation des frais de réception locale pour les services, les frais d’unité pour certains
types d’appel etc. Le plan de taxation peut aussi être utilisé comme un instrument pour
contrôler le modèle de trafic (exemple : taux les plus élevés d’appels dans les heures
chargées). La figure suivante donne une idée sur le comportement du plan de taxation avec
les autres plans :

Correction des exercices d’entrainement et d’autoévaluation


En restituant la leçon
Citez les objectifs du plan de numérotage.
Réponse
Les objectifs du plan de numérotage sont :
> Donne une identité unique pour chaque terminal quelle que soit nature ;
> Permettre à tout abonné d’être appelé par le même numéro dans le service
interurbain ;
> Etre applicable à tous les appels internationaux d’arrivée ;
> Classer la base de donnée des numéros en numéros attribués, réservés et
disponible.

En utilisant ses connaissances

Le plan de numérotage envisage des exigences côté utilisateur.Lesquels


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Réponses
Les exigences de l’utilisateur sont :

> Passer correctement ses appels ;


> Recevoir correctement ses appels ;
> Prendre la décision juste :(quand et comment appeler, information sur les coûts et
services) ;
> Minimiser la fréquence des changements de numéros ;
> Conserver son numéro lorsqu’on déménage ou qu’on change d’opérateur ;
> Longueur de numéro et schémas uniforme (même au coût de numérotation de chiffre
excédentaire) ;
> Comprendre à partir des premiers chiffres du numéro.

En prolongement
Pourquoi dit-on que le plan de numérotage est important par rapport aux autres ?
Réponses
Le plan de numérotage est important par rapport aux autres car avec ce dernier on prend le
concept ISDN enconsidération.

Leçon 3 : Les plans de transmission, signalisation, synchronisation et qualité de service.

Activité1 : Description du plan de transmission

Le plan de transmission donne des recommandations obligatoires, d’assurer une bonne


qualité d’écoute entre deux abonnés. Le plan de transmission a un nombre
decaractéristiques comme: l’atténuation, la distorsion, la proportion signal / bruit, le temps
de propagation, le temps de retard de groupe, écho, et diaphonie.
Activité2 : Description du plan de signalisation

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Les informations de signalisation ont pour fonction principale de fournir les informations
nécessaires à l’acheminement des informations de communication entre utilisateurs de
réseau.
Comme le réseau local ne s’appuie pas sur la même technique de signalisation que le réseau
national, il en résulte un double système de signalisation :
> Signalisation entre terminal et son autocommutateur de rattachement et
signalisation entre autocommutateurs.
> Signalisation dite terminale entre utilisateurs et son autocommutateurs de
rattachement.
Elle est également appelée voie par voie et transmet l’indication d’appel du demandeur et le
numéro du demandeur.
Le demandeur reçoit le signal d’appel par sonnerie et prend ligne par décrochage.

Activité 3 : Description du plan de synchronisation

La technique numérique et la division de temps en combinaison avec la vitesse de


signalisation élevée appuyaient le besoin de synchronisation. Les relations avec les autres
plans sont données dans la figure suivante :

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Activité 4 : Description du plan de qualité de service

 Définition de la qualité de fonctionnement d’un réseau

Aptitude d’un réseau ou d’un élément du réseau à assurer les fonctions liées à des
communications entre usagers. La qualité de fonctionnement du réseau s’applique à la
planification, au développement, à l’exploitation et à la maintenance assurés par le
fournisseur du réseau ; elle correspond à la partie technique du réseau détaillée de la qualité
de service, à l’exclusion de la logistique et des facteurs humains : La qualité de
fonctionnement d’un réseau est le facteur principal affectant la serviabilité ou clientèle.

 Définition de la qualité de fonctionnement d’un réseau

Du point de vue du fournisseur, la qualité de fonctionnement du réseau est un concept qui


traduit la manière dont les caractéristiques du réseau sont établies, mesurées et contrôlées
pour atteindre un niveau satisfaisant de qualité de service.

Cette figure est structurée de telle sorte qu’elle montre qu’un facteur donné de qualité de
service peut dépendre d’un certain nombre d’autres facteurs.
Le degré de satisfaction que l’utilisateur retire du service fourni dépend de la qualité de
service, c’est-dire de la perception qu’il a des aspects suivants :
 La logistique,
 La facilité d’utilisation,
 La sensibilité,
 La sécurité

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Correction des exercices d’entrainement et d’autoévaluation

En restituant la leçon
Citez les caractéristiques du plan de transmission.

Réponse
Le plan de transmission a un nombre decaractéristiques comme: l’atténuation, la distorsion,
la proportion signal / bruit, le temps de propagation, le temps de retard de groupe, écho, et
diaphonie.
En utilisant ses connaissances

Quelle est la fonction principale du plan de signalisation ?


Réponses
Le plan de signalisation a pour fonction principale de fournir les informations nécessaires à
l’acheminement des informations de communication entre utilisateurs de réseau.

Objectif pédagogique 3 : Introduire les notions de trafic téléphonique


Leçon 4 : Terminologies de bases utilisées en Trafic téléphonique.
Attentes
Définir les termes de bases utilisées en trafic téléphonique.

Contenus d’apprentissage
 Définition du trafic d’un réseau de télécommunications ;
 Définition des termes de bases utilisées en trafic téléphonique.

Texte volontaire :

Le trafic d’un réseau de télécommunications correspond au volume d’informations


transportées ou traitées par ce réseau. Il pourra s’agir de données relatives aux échanges
d’informations entre usagers (voix, images, e-mails, fichiers...), mais aussi des données
relatives aux échanges d’informations entre machines de commande du réseau (données de
signalisation dans un réseau de circuits, informations de routage dans un réseau IP, données
d’exploitation...). Il est clair que plus les échanges entre usagers ou machines sont
fréquentes et de longues durées, plus les ressources nécessaires à l’écoulement de ce trafic
seront importantes.
La notion de trafic offert et la notion de trafic écoulé nous amène à aborder une distinction
fondamentale qui est à la base de l’étude des performances de réseau de
télécommunication. En effet, le but d’un réseau et de tout système de télécommunication
est d’écouler si possible la totalité du trafic offert, et ce dans les meilleurs conditions
possibles (délai de réponse, délai de transmission très faibles par exemple). En réalité, il ne
sera pas toujours possible d’accepter toutes les demandes. Dans certaines conditions de
charges anormalement trop élevées (à l’occasion d’une catastrophe par exemple), les
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systèmes devront rejeter les demandespour se protéger. Nous traiterons cette situation
sous le nom de surcharge. Le trafic écoulé sera donc généralement différent du trafic offert.
Les règles régissant la relation entre ces deux valeurs sont l’objet des normes de qualité de
service.
1. Après votre lecture qu’entendez- vous par le trafic d’un réseau de
télécommunication ?
2. Donner les exemples de données relatives aux échanges d’informations entre
usagers dans le réseau de télécommunications.
3. Quelles sont les terminologies de bases en trafic téléphonique qui sont à la base de
l’étude des performances de réseau de télécommunication.

Réponses
1. Le trafic d’un réseau de télécommunications correspond au volume d’informations
transportées ou traitées par ce réseau ;
2. Les exemples de données relatives aux échanges d’informations entre usagers dans
le réseau de télécommunications sont :
 La voix ;
 Les images ;
 Les e-mails ;
 Les fichiers,....
3. Les terminologies de bases en trafic téléphonique qui sont à la base de l’étude des
performances de réseau de télécommunication sont le trafic écoulé et le trafic
offert
Terminologies de bases utilisées en Trafic téléphonique
Activité1 : Définition du trafic d’un réseau de télécommunications
Le trafic d’un réseau de télécommunications correspond au volume d’informations
transportées ou traitées par ce réseau.
Le trafic constitue l’ensemble des échanges d’appels, de messages à travers un réseau de
télécommunications ou Internet; c’est donc une activité similaire au nombre de véhicules
circulant sur une route (trafic routier).
On pourrait également comparer le trafic des télécommunications au trafic aérien qui peut
être résumé au nombre de départs ou d’arrivée d’avion.

Activité2 : Définition des termes de bases utilisées en trafic téléphonique


 Heure chargée
C’est une période d’une heure correspondant à un temps d’observation où le trafic est le
plus dense.
 Trafic des heures chargées
C’est la moyenne sur plusieurs jours du trafic de l’heure chargée. Il ne s’agit généralement
pas de la même heure chaque jour.

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 Heure chargée moyenne
C’est une période d’une heure, commençant chaque jour au même instant, tel que le
volume moyen du trafic du groupe de ressources concerné soit maximal pendant les jours
considéré.

 Rapport du trafic journalier au trafic à l’heure chargée


C’est le rapport du volume de trafic d’une journée de 24heures au volume de trafic à l’heure
chargée
 Trafic écoulé
Il s’agit des appels ayant atteint le destinataire (appels complétés)
 Traffic offert
Toute tentative d’appels d’un appelant.
 Trafic efficace
C’est un trafic correspondant seulement à des tentatives d’appel ayant abouti.
 Trafic de débordement
C’est une partie du trafic offert à un ensemble de ressources qui qui n’est pas écoulé par cet
ensemble.
 Trafic bloqué
C’est la partie du trafic de débordement qui n’est pas écoulé par des ensembles de
ressources en aval.

 Trafic perdu (Traffic abandonné)


L’ensemble des tentatives d’appels n’ayant pas pu atteindre le destinataire à cause des
problèmes de congestion ou autres.
 Trafic non exprimé
C’est un trafic qui n’est pas exprimé par des utilisateurs qui s’attendent à rencontrer une
mauvaise qualité de service.
 Origine de l’appel
C’est un lieu où se trouve l’équipement terminal de réseau appelant. On peut le définir avec,
la précision requise.
 Destination de l’appel
C’est un emplacement de la terminaison de réseau demandé. On peut le définir avec la
précision requise ; en exploitation internationale, l’indicatif de la région ou du pays suffit
habituellement.
 Matrice de Traffic
C’est le mode de représentation structurée du trafic s’écoulant entre un certain nombre
d’origines et de destinations.
 Trafic de départ
Quelle que soit la destination, c’est un trafic engendré dans le réseau considéré.
 Trafic d’arrivée
Quelle qu’en soit l’origine, c’est un trafic destiné au réseau considéré.
 Trafic interne
C’est un trafic qui est à la fois de départ et d’arrivée pour le réseau considéré.
 Trafic entrant

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C’est un trafic en provenance de l’extérieur qui, quelle qu’en soit la destination, pénètre
dans le réseau considéré.

 Trafic sortant
C’est un trafic à destination de l’extérieur qui, quelle qu’en soit l’origine, quitte le réseau
considéré.
 Trafic de transit
C’est un trafic passant par le réseau considéré.
 Déséquilibre interne de Traffic
C’est l’inégalité dans la répartition du trafic entre des ressources similaires.
 Voie d’acheminement
C’est une chaîne de connexion entre des centres de commutation assuré par un ou plusieurs
faisceaux de circuits.
 Acheminement de Traffic
C’est le choix de voies d’acheminement, pour un flux de trafic donné, ce terme peut
s’appliquer au choix de faisceaux de circuits par un commutateur ou un opérateur, ou à la
planification de ces voies d’acheminement.
 Acheminement d’appel
C’est le choix de de sous faisceaux ou de circuits individuels appropriés pour une tentative
d’appel donnée.
 Voie d’acheminement détourné
C’est le second choix ou choix ultérieur, d’une voie d’acheminement entre deux centres de
commutation consistant généralement en deux faisceaux de circuits et, cascade, ou plus.

 Faisceau de réseau élémentaire


C’est un ensemble d’un faisceau final et de tous les faisceaux débordants qui ont au moins
un flux de trafic pour lequel ce faisceau final est sur la voie de dernier choix.
 Trafic équivalent
C’est un trafic poissonnier théorique qui, offert à un faisceau théorique (faisceau
équivalent), donne un trafic de débordement ayant même moyenne et même variance que
celles d’un trafic offert donné.
Correction des exercices d’entrainement et d’autoévaluation
En restituant la leçon
Définir les termes suivants :
a) Acheminement de Traffic
b) Voie d’acheminement
c) Faisceau de réseau élémentaire
Réponses
a) L’acheminement de traficest le choix de voies d’acheminement, pour un flux de trafic
donné, ce terme peut s’appliquer au choix de faisceaux de circuits par un
commutateur ou un opérateur, ou à la planification de ces voies d’acheminement.
b) La voie d’acheminement est une chaîne de connexion entre des centres de
commutation assuré par un ou plusieurs faisceaux de circuits.

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c) Un faisceau de réseau élémentaire est un ensemble d’un faisceau final et de tous les
faisceaux débordants qui ont au moins un flux de trafic pour lequel ce faisceau final
est sur la voie de dernier choix.

En utilisant ses connaissances

Différencier le trafic de départ et le trafic d’arrivée.


Réponse

Le trafic de départ est un trafic engendré dans le réseau considéré tandis que le trafic
d’arrivée est un trafic destiné au réseau considéré.
En prolongement
Répondre par vrai ou faux

a) La Matrice de trafic est le circuit de représentation structurée du trafic s’écoulant


entre un certain nombre d’origines et de destinations.
b) La destination de l’appel est un emplacement de la terminaison de terme demandé.
c) Le trafic bloqué est la partie du trafic de débordement qui n’est pas écoulé par des
ensembles de ressources en aval.
d) Le trafic est l’écoulement de communication dans un réseau.

Réponse
a) Faux
b) Faux
c) Vrai
d) vrai

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Leçon 5 : Caractéristiques générales du trafic téléphonique.
Attentes
 Définir le trafic téléphonique ;
 Différencier les caractéristiques générales du trafic téléphonique ;
 Appliquer les formules sur le trafic téléphonique.
Contenus d’apprentissage
 Introduction sur le trafic téléphonique ;
 Les principaux organes du système téléphonique
 Explication sur le trafic offert, trafic écoulé et trafic perdu.
 J’explique le nombre d’appels à l’heure chargée, durée moyenne.
Matériels didactiques :

Le schéma suivant :

Questions
1. Qu’est-ce que vous observez sur le schéma ci-haut présenté ?
2. Y-a-t-il une différence entre le poste d’abonné et le téléphone ? Expliquer la
réponse.
Réponses

1. Sur le schéma, on observe le téléphone A, le téléphone B, la ligne téléphonique et le


central RTC.
2. Non, il n’y a pas de différence entre le poste d’abonné et le téléphone. Le poste
d’abonné de même que le téléphone permet l’échange d’une conversation, un
dialogue entre deux abonnés.

Les caractéristiques générales du trafic téléphonique

Activité1 :Introduction sur le trafic téléphonique


En commutation, les sources du trafic sont les abonnés qui téléphonent lorsqu’ils le désirent
et à n’importe quelle heure de la journée. Il est donc normal d’installer un nombre d’organes
en rapport avec les besoins observés. L’étude du trafic a donc comme objet d’examiner les
règles utilisées pour déterminer le nombre de circuits à installer en fonction du trafic à
écouler et de la qualité de service.

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Activité2 :Les principaux organes du système téléphonique

 Le poste d’abonné
Le poste d’abonné permet l’échange d’une conversation, un dialogue entre deux abonnés
qui disposent d’appareils en liaison, d’appareils d’abonnés.
Il est fait d’un transducteur pour transformer l’énergie acoustique en énergie électrique en
émission. Le récepteur transforme l’énergie électrique en énergie acoustique : l’ensemble
forme l’organe de conversation. L’organe de la numérotation est fait d’un clavier de
numérotation (code impulsionnel vers le central de commutation au choix de l’abonné
désiré) et pour entrer les données d’informations.

 Ligne téléphonique
Elle est faite de canal de transmission (faisceau hertzien, câble, fibre optique,…) déterminée
par un système d’adaptation du niveau du signal pour un canal considéré.

 Centraux téléphoniques
Il existe des centraux de transmission pour l’amplification sur un long trajet et de réalisation
sur divers multiplexes. Il est fait aussi de centraux de commutation pour : concentrer le trafic
en provenance de sources différentes ; acheminer l’information vers le destinataire selon un
itinéraire fixe ou variable.
 Volume du trafic
Le volume du trafic écoulé par l’ensemble de n lignes au cours du temps de l’observation T
est égale à la somme des temps d’occupation de i lignes composant de cet ensemble.
𝑛

𝑉 = ∑ 𝑡𝑖 = 𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 + ⋯ + 𝑡𝑛
𝑖=1
𝑡𝑖 est le temps d’occupation pendant lequel chaque organe d’indice i a été occupé pendant la
durée d’observation.
L’unité de volume du trafic téléphonique est la minute.
Soit n(t), la fonction d’occupation d’organe à l’instant t
Soit 𝑡1 l’origine des temps, le début de la période d’observation.

 Intensité du trafic
L’intensité du trafic écoulé (Ae) par l’ensemble des lignes est égale au temps total
d’occupation divisé par le temps d’observation.
∑ 𝑡𝑖
𝐴𝑒 =
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
Où 𝑡𝑖 : le temps d’occupation pendant lequel chaque organe d’indice i a été occupé
𝐴𝑒: Trafic écoulé
En général : - Pour un organe : 𝐴𝑒 ≤ 1 𝑒𝑟𝑙𝑎𝑛𝑔
- Pour n organes : 𝐴𝑒1 ≤ 𝑛 𝑒𝑟𝑙𝑎𝑛𝑔
 Erlang
L’erlang est l’unité reconnue et recommandée par l’UIT pour évaluer le trafic. C’est le trafic
écoulé pendant une heure par un organe qui reste occupé pendant toute heure.
 Heure chargée

21
On appelle heure chargée, la période de quatre quarts d’heures consécutifs pendant laquelle
l’intensité moyenne du trafic est la plus élevée. La base d’évaluation et de calcul doit donc
définir l’heure chargée en fonction de laquelle tout réseau sera dimensionné. Pour le cas de
l’observation considérée, l’heure chargée est la période de 9h30min à 10h30min dans
l’avant midi et de 14h30min à 15h30min car ces périodes couvrent un nombre élevés
d’appels et le temps d’occupation est aussi élevé.

Activité 3 :Explication sur le trafic offert, trafic écoulé et trafic perdu.


 Trafic offert
On appelle trafic offert (Ao) l’ensemble des appels qui se présentent efficaces ou non, c’est-
à-dire qui tient compte de tous les appels qui se présentent y compris ceux qui constituent
une nième tentative.
𝐴𝑒.𝑃
𝐴𝑜 = où𝐴𝑜 = trafic offert ;
𝑃′
𝐴𝑒 = trafic écoulé ;
𝑃= appels traités ;
𝑃′ = appels efficaces.
 Trafic écoulé
On appelle trafic écoulé (𝐴𝑒) le trafic qui correspond au temps de conversation entre
abonnés et aussi au temps d’établissement de communication plus au temps de sonneries
des abonnés demandés.
En terme simples, il est constitué par l’ensemble des appels ayant donné à la recherche d’un
circuit libre sur un faisceau suivi d’une émission du signal de prise.
 Trafic perdu
Le trafic perdu est la différence entre le trafic offert et le trafic écoulé. Ainsi, deux systèmes
téléphoniques apparaissent selon le sort réservé aux appels. L’un est un système avec
attente, dans ce système, le trafic offert est égal au trafic écoulé car l’appel qui trouve
l’ensemble de circuits occupés est mis en attente jusqu’à ce qu’il puisse être desservi.
L’autre est système avec perte, l’appel rejeté disparaît s’il n’y a pas de circuits libres.

AP = Ao – Ae

Où Ap = trafic perdu
Ao = trafic offert
Ae = trafic écoulé
Activité 4: J’explique le nombre d’appels à l’heure chargée, durée moyenne.

Soit 𝜆, le nombre moyen d’appels écoulés à l’heure chargée. On appelle valeur de durée
moyenne 𝜃𝑚, le rapport du temps total d’occupation des organes sur le nombre moyen
𝐴𝑒
d’appels écoulés d’où : 𝜃𝑚 = 𝜆
𝜃𝑚et𝜆 sont facilement mesurable
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒
𝜆=
𝑙𝑎 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛

22
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑 ′ 𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒
𝜃𝑚 =
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒

Synthèse

 Les principaux organes du système téléphonique


 Le poste d’abonné
 Ligne téléphonique
 Centraux téléphoniques
 Volume du trafic
 Intensité du trafic
 Erlang
 Heure chargée
 En commutation, les sources du trafic sont les abonnés qui téléphonent lorsqu’ils le
désirent et à n’importe quelle heure de la journée.
 Le volume du trafic écoulé par l’ensemble de n lignes au cours du temps de l’observation T
est égale à la somme des d’occupation de i lignes composant de cet ensemble.
𝑛

𝑉 = ∑ 𝑡𝑖 = 𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 + ⋯ + 𝑡𝑛
𝑖=1
 Dans un réseau téléphonique, si tous les circuits sont occupés, aucun appel ne
peut atteindre le destinataire. La demande d’une communication excède les
possibilités du système. Tous les appels qui se présentent ne sont pas tous
efficaces. Un appel est efficace s’il a donné lieu à une taxation. On introduit le
trafic offert, le trafic écoulé et le trafic perdu car tous les appels présentés
n’arrivent pas aux destinataires.
𝐴𝑒. 𝑃
𝐴𝑜 =
𝑃′
∑ 𝑡𝑖
𝐴𝑒 =
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝐴𝑝 = 𝐴𝑜 − 𝐴𝑒
 On appelle valeur de durée moyenne 𝜃𝑚, le rapport du temps total d’occupation
𝐴𝑒
des organes sur le nombre moyen d’appels écoulés d’où : 𝜃𝑚 = 𝜆
𝜃𝑚et𝜆 sont facilement mesurable
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒
𝜆=
𝑙𝑎 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛

𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑′ 𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑒𝑠 𝑒𝑛 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒


𝜃𝑚 =
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒

Exercices d’entrainement et d’autoévaluation


En restituant la leçon
Définir les termes suivants :

23
a) Trafic offert
b) Trafic écoulé
c) Volume du trafic écoulé
Réponse
a) On appelle trafic offert (Ao) l’ensemble des appels qui se présentent efficaces ou
non, c’est-à-dire qui tient compte de tous les appels qui se présentent y compris ceux
qui constituent une nième tentative.
b) On appelle trafic écoulé (𝐴𝑒) le trafic qui correspond au temps de conversation entre
abonnés et aussi au temps d’établissement de communication plus au temps de
sonneries des abonnés demandés.
c) Le volume du trafic écoulé par l’ensemble de n lignes au cours du temps de
l’observation T est égale à la somme des temps d’occupation de i lignes composant
de cet ensemble.
𝑛

𝑉 = ∑ 𝑡𝑖 = 𝑡1 + 𝑡2 + 𝑡3 + ⋯ + 𝑡𝑛
𝑖=1
En utilisant ses connaissances

1. Sachant que la valeur de durée moyenne d’un appel 𝜃𝑚 est égal à 40 secondes et le
nombre moyen d’appels écoulés à l’heure chargée 𝜆 égale 100appels/sec, calculer le
trafic écoulé
2. Sachant que le trafic offert égal à 50 erlang et le trafic écoulé est de 18 erlang,
calculer le trafic perdu.
Réponse
1. 𝜃𝑚 = 40𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠 = 0,666𝑚𝑖𝑛
𝜆 = 100𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠/ℎ
𝐴𝑒 = 𝜃𝑚 × 𝜆 = 0,666𝑚𝑖𝑛 × 100𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠/ℎ
0,666×100
= = 1,1𝐸
60
2. 𝐴𝑝 = 𝐴𝑜 − 𝐴𝑒 = 50𝐸 − 18𝐸 = 32𝐸

En prolongement
Complete le texte avec les mots suivants :
Les supports des circuits,centres de transit, abonné demandé, occupée, central,
l’enregistreur, traducteur, circuit libre,abonné, demandeur, libre, signal de retour d’appel,
signal de réponse, central de l’abonné, ligne principale, équipement d’abonné, L’appel.
Texte : Acheminement de l’appel
Un abonné possède un poste (parfois plusieurs appelés postes supplémentaires) ce ou ces
postes sont raccordés au …………(1)………… par deux fils appelés …………(2)……… qui au central
sont pris en charge par un………..(3)………. Celui-ci est exclusivement réservé à l’abonné et fait
partie du central.
……….(4)………. émis par le décrochage de l’abonné parvient ainsi au………(5)…….. où il alerte
au niveau de son équipement d’abonnés des organes du central A. Tout d’abord le sélecteur
qui va identifier l’abonné et transmettre l’appel à……….(6)………. Celui (par l’envoi de la

24
tonalité quasi instantanée que perçoit l’abonné lors du décrochage) attend l’envoi des
nombres. Il les enregistre et les transmet au………(7)…... le seul organe intelligent du central
et de surcroît le plus rapide. Celui-ci teste s’il y a ou non un ………(8)……… pour la direction
demandée et donne l’ordre d’acheminement.
Le réseau n’est autre que les voies de transmission : lignes aériennes, faisceaux hertziens et
surtout câbles qui sont ………..(9)…….. Font partie également du réseau les ………. (10)……..
c’est-à-dire des centraux jouant le rôle de relais et de concentrateur de trafic.
L’appel suit le circuit jusqu’à son aboutissement normal : le central de l’abonné demandé. Il
pénètre par le joncteur entrant et met en fonctionnement les organes du central B. Un
sélecteur identifie l’……….(11)……...dans les étages d’abonné et en vérifie l’état de la ligne. Si
elle est ………(12)…... on libère la chaîne et on envoie à l’………(13)………un signal d’occupation.
Si elle est……. (14)……., on envoie un courant d’appel à l’abonné demandé. S’il ne répond pas
le central A reçoit un …………(15)……….. S’il décroche, un ……….(16)……… est
automatiquement envoyé au central A et la connexion est assurée afin de permettre la
conversation et déclenche l’envoi de taxe.
Réponses
(1) central de l’abonné
(2) ligne principale
(3) équipement d’abonné.
(4)L’appel
(5) central
(6) l’enregistreur.
(7) traducteur,
(8) circuit libre
(9) les supports des circuits.
(10) centres de transit
(11) abonné demandé
(12) occupée,
(13) abonné demandeur
(14)libre,
(15)signal de retour d’appel.
(16)signal de réponse

25
Leçon 6 : Types de téléphonies
Attentes
 Définir les types de téléphonies ;
 Différencier les types de téléphonies du point de vue fonctionnement.
Contenus d’apprentissage
 Définition du téléphone fixe et mobile
 Fonctionnement du téléphone mobile
 Fonctionnement du téléphone fixe.

Les schémas suivants :

1. Qu’est-ce que vous observez sur le schéma ci-haut présenté ?


2. Y-a-t-il une différence entre ces types de téléphone ci-haut-présenté ?
Réponses
1. Sur le schéma, on observe le téléphone mobile correspondant au schéma (a) et le
téléphone fixe correspondant au schéma (b).
2. Oui, il y a la différence entre le téléphone fixe et mobile du fait que le téléphone
mobile est le téléphone sans fil qu’on peut se déplacer avec tandis que le téléphone
fixe est le téléphone avec fil situé dans un lieu quelconque (bureau, chambre,
salon…).

Les différents types de téléphonie


Activité 1 : Définition du téléphone fixe et mobile
 Téléphone mobile
Un téléphone mobile, également appelé téléphone portable permet de communiquer par
téléphone sans être relié par câble à une centrale. Les sons sont transmis par des ondes
électromagnétiques dans un réseau spécifique.
 Téléphone fixe
La téléphonie fixe ou téléphonie résidentielle, correspond aux systèmes téléphoniques dont
la ligne terminale d’abonné est située à un emplacement fixe.
Activité 2 : Fonctionnement du téléphone mobile

26
Nous téléphonons, envoyons des SMS, des e-mails, téléchargeons des photos ou des
musiques, accédons à l’Internet mobile… Ce sont les fonctions que notre téléphone peut
faire actuellement. Essayons donc de comprendre comment fonctionne ce petit appareil
doté de multiples applications...

Le fonctionnement du téléphone s'effectue en plusieurs étapes :

 Lorsqu'un appel est émis ou qu'un message est envoyé, la voix est convertie en un
signal numérique.
 Ce signal est ensuite gravé sur des ondes porteuses.
 Elles sont captées par l'antenne la plus proche.
 Le téléphone est en liaison radio avec l’antenne relais la plus proche du réseau. Le
téléphone émet toujours à la puissance la plus faible, suffisante pour une liaison
radio de bonne qualité. Il ajuste automatiquement sa puissance. Concrètement, il
émet rarement à puissance maximale, à moins que la couverture ne soit trop faible.
 Durant l’appel, la voix de l’utilisateur est synthétisée en ondes de fréquences 900
MHz (Pour le GSM) en seulement quelques millisecondes.
 En effet, le téléphone possède un microphone convertissant l’onde sonore en signal
numérique (avec un code de 0 et de 1).
 Pour la numérisation, il utilise un microphone, un filtre et un codeur, tandis que pour
la dénumérisation, il utilise un décodeur, un filtre et un haut-parleur.
 L'énergie nécessaire à l'émission des ondes hertziennes (qui est importante) est
fournie par une batterie.
 Ce signal est ensuite envoyé par le téléphone vers l’antenne relais la plus proche puis
vers le téléphone récepteur.
 Par le procédé inverse, le signal est retransformé en ondes sonores par le haut-
parleur de l’appareil récepteur, le tout à la vitesse de la lumière.
 La conversation peut être conduite par lignes téléphoniques ou par ondes
électromagnétiques, ce qui demande beaucoup plus d'énergie.

Activité 3 : Fonctionnement du téléphone fixe.


Le téléphone permet de transmettre de la voix et des sons à distance. Le microphone placé
dans le combiné téléphonique transforme l'onde sonore de la voix en impulsions électriques,
capables de voyager sur de longues distances. A la réception, un haut-parleur placé dans
l'écouteur réalise l'opération inverse. La liaison entre deux correspondants est établie par
l'intermédiaire des centraux téléphoniques auxquels les téléphones sont reliés.

27
Synthèse

 Un téléphone mobile, également appelé téléphone portable permet de


communiquer par téléphone sans être relié par câble à une centrale. Les sons sont
transmis par des ondes électromagnétiques dans un réseau spécifique.
 La téléphonie fixe ou téléphonie résidentielle, correspond aux systèmes
téléphoniques dont la ligne terminale d’abonné est située à un emplacement fixe.
 Les fonctions que les téléphones portables peuvent faire actuellement sont :
 Téléphoner ;
 Envoyer des SMS ;
 Envoyer des e-mails ;
 Télécharger les photos ;
 Télécharger des musiques ;
 Accéder à l’internet,…
 La liaison entre deux correspondants est établie par l'intermédiaire des centraux
téléphoniques auxquels les téléphones sont reliés.

Exercices d’entrainement et d’autoévaluation

En restituant la leçon
1. Définir le téléphone portable
2. Définir la téléphonie fixe
3. Donner et toutes lettres l’abréviation SMS
Réponses
1. Un téléphone mobile, également appelé téléphone portable est un dispositif qui permet
de communiquer par téléphone sans être relié par câble à une centrale. Les sons sont
transmis par des ondes électromagnétiques dans un réseau spécifique.
2. La téléphonie fixe ou téléphonie résidentielle, correspond aux systèmes téléphoniques
dont la ligne terminale d’abonné est située à un emplacement fixe.

3. SMS : Short Messages Services


En utilisant ses connaissances

1. Quelles sont les fonctions d’un téléphone portable


2. Répondre par vrai ou faux

28
 La liaison entre deux téléphones fixes par l’intermédiaire des centraux
téléphoniques se fait par les ondes électromagnétiques.
 La conversation entre deux téléphones mobile peut être conduite par un câble.

Réponses

1. Les fonctions d’un téléphone portable sont :


 Téléphoner ;
 Envoyer des SMS ;
 Envoyer des e-mails ;
 Télécharger les photos ;
 Télécharger des musiques ;
 Accéder à l’internet,…
2. Faux, Faux.

En prolongement
Donner les avantages et inconvénients d’un téléphone portable.

Réponses

 Avantages d’un téléphone portable :


 Communication permanente partout et à n’importe qui ;
 Communication même dans des endroits isolés ;
 Prix abordable.
 Inconvénients d’un téléphone portable :
 Problème environnementale lourd.Les piles et batteries des téléphones portables
contiennent des polluants (métaux lourds et précieux) particulièrement dangereux
pour la nature et la santé humaine.
 Consommation d’une grande quantité d’énergie
 Dégâts liés aux ondes sur le cerveau et les parties sensibles du corps.
 Effets biologiques des rayonnements électromagnétiques

29
Leçon 7 : Supports de liaison téléphonique
Attentes
 Définir les supports de liaison téléphoniques ;
 Différencier les différents supports de liaison téléphoniques.
Contenus d’apprentissage
Définition des supports de liaison téléphoniques
Matériels didactiques :

Les schémas suivants :

Questions

3. Qu’est-ce que vous observez sur le schéma ci-haut présenté ?


4. Y-a-t-il une différence entre ces types de téléphone ci-haut-présenté ?
Réponses
3. Sur le schéma, on observe le téléphone mobile correspondant au schéma (a) et le
téléphone fixe correspondant au schéma (b).
4. Oui, il y a la différence entre le téléphone fixe et mobile du fait que le téléphone
mobile est le téléphone sans fil qu’on peut se déplacer avec tandis que le téléphone
fixe est le téléphone avec fil situé dans un lieu quelconque (bureau, chambre,
salon…).

30
Les supports de liaison téléphonique
Activité 1 :Définition des supports de liaison téléphoniques
 Antenne
L’antenne permet d’établir une liaison radio depuis un émetteur vers un récepteur. En
émission, elle permet de transformer le signal électrique en une onde électromagnétique. En
réception, c’est l’inverse.
 Faisceaux hertziens (FH)
Un faisceau hertzien est un système de transmission de signaux (aujourd'hui principalement
numériques) bilatérale et permanente entre deux points fixes : on parle de liaison point à
point. Il utilise comme support les ondes radioélectriques avec des fréquences porteuses de
1.5 GHz à 38 GHz (domaine des micro-ondes), très fortement concentrées à l'aide des
antennes directives. A débit donné, la portée se réduit lorsque la fréquence du FH
augmente.
 Satellite
Un satellite artificiel est un engin construit par l'homme et placé en orbite autour d'un astre,
en particulier de la Terre, par un système de transport spatial. Les satellites artificiels sont
devenus des outils indispensables pour la science, la défense, les télécommunications et
pour des applications aussi variées que la prévision du temps, la lutte contre la pollution ou
le sauvetage de navigateurs en détresse.

 Fibre optique
La fibre optique est la technologie la plus récente en matière d’accès à Internet. En pratique,
elle permet le transfert des données à grande vitesse via la lumière. Cette dernière transite
par un câble contenant des fils de verre ou de plastique aussi fins que des cheveux.Le
déploiement de la fibre nécessite la création d’un nouveau réseau totalement indépendant,
que cela soit du réseau téléphonique ou du câble. Sur ce réseau, les données peuvent être
transmises rapidement sur des centaines voire des milliers de kilomètres.

 Connecteurs
Les connecteurs de communication et réseau servent à transmettre des données et à
assurer des services de téléphonie dans le monde entier. Les connecteurs RJ peuvent varier
en fonction du nombre de lignes de téléphone installées sur un système de communication.
Les différences entre les connecteurs de réseau et les connecteurs de télécom sont
évidentes à l'œil nu. Les RJ-11, RJ-14 et autres connecteurs couramment utilisés dans les
systèmes téléphoniques sont plus petits que les connecteurs RJ-45 de la plupart des réseaux
Ethernet.
 Répartiteur téléphonique

Le répartiteur téléphonique est situé dans le central téléphonique (aussi appelé NRA pour
nœud de raccordement abonné ou main distribution frame. C'est l'équipement dans lequel
se font toutes les connexions entre le réseau filaire desservant les clients d'un opérateur de
télécommunications (la boucle locale) et les infrastructures des opérateurs (voix, données ou

31
images). Ces connexions se font à l'aide de paires de fil torsadé en cuivre appelées
jarretières pour un répartiteur classique ; il existe également des répartiteurs optiques.

 Commutateur téléphonique

Dans le réseau téléphonique commuté, un commutateur téléphonique met en relation deux


correspondants suivant des règles fondées sur le numéro composé par l'appelant. Plusieurs
commutateurs peuvent s'enchaîner entre l'appelant et le destinataire.
Nous pouvons distinguer :
 Les commutateurs publics (ceux des opérateurs de télécommunications :
commutateurs d'accès ou de transit).
 Les PABX (PrivateAutomaticBranchEXchange) ou « commutateurs privés » (ceux des
entreprises clientes des opérateurs de télécommunications)

 Terminaux (Appareils)
On parlera indifféremment de mobile, de portable, de poste mobile, de terminal…

 Prise téléphonique

Une prise de téléphone est un dispositif technique qui, en téléphonie fixe, permet de
réaliser le raccordement d'un terminal téléphonique au réseau téléphonique. Il se présente
généralement sous la forme d'une prise murale femelle, à laquelle on connecte une fiche
mâle liée au terminal. Le standard utilisé varie selon les pays, mais la norme RJ11est
actuellement la plus répandue de par le monde

Exercices d’entrainement et d’autoévaluation


En restituant la leçon
1. Définir les termes suivants :
a) Antenne,
b) Commutateur téléphonique,
c) Satellite.
2. Quel est le rôle des connecteurs de communication ?
Réponses
1. Les réponses
a) Un téléphone mobile, également appelé téléphone portable est un dispositif qui
permet de communiquer par téléphone sans être relié par câble à une centrale. Les
sons sont transmis par des ondes électromagnétiques dans un réseau spécifique.
b) Un commutateur téléphonique met en relation deux correspondants suivant des
règles fondées sur le numéro composé par l'appelant.
c) Un satellite artificiel est un engin construit par l'homme et placé en orbite autour
d'un astre, en particulier de la Terre, par un système de transport spatial.
2. Les connecteurs de communication et réseau servent à transmettre des données et à
assurer des services de téléphonie dans le monde entier.

32
En utilisant ses connaissances

1. Quel est le rôle d’une antenne en réception ?


2. Différencier les connecteurs RJ-11 et RJ-45.

Réponses

1. L’antenne en réception permet de transformer l’onde électromagnétique en une


onde électrique.
2. Les connecteurs RJ-11 sont des connecteurs couramment utilisés dans les systèmes
téléphoniques et sont plus petits que les connecteurs RJ-45 utilisés dans les réseaux
Ethernet.

En prolongement
1. Donnez 5 usages des faisceaux hertziens.
2. Répondre par vrai ou faux :
a) Le système de transmission par faisceau hertzien est constitué par des stations
terminales et des stations relais.
b) Les faisceaux hertziens peuvent être en visibilité directe.
c) La liaison par faisceau hertzien utilise des antennes extrêmement directives.
d) Le PABX ne peut en aucun cas permettre des appels entre postes internes sans
passer par le réseau public.

Réponses
1. Les faisceaux hertziens sont utilisés dans les domaines suivants:
 Radiocommunication
 Radiodiffusion
 Internet
 Téléphonie
 Télédiffusion
2. a) Vrai b) Vrai c) Vrai d) Faux

33
Objectif pédagogique 5 : Calculer le trafic téléphonique
Leçon 8 : Calcul du trafic téléphonique
Attentes
 Identifier le but de calcul du trafic ;
 Déterminer comment se fait le calcul du trafic téléphonique.
Contenus d’apprentissage
 But de calcul du trafic téléphonique ;
 Comment calculer le trafic téléphonique ;
 Intensité du trafic téléphonique.

Matériels didactiques :
Le texte suivant :
Le trafic d’un réseau de télécommunications correspond au volume d’informations
transportées ou traitées par ce réseau. Il pourra s’agir de données relatives aux échanges
d’informations entre usagers (voix, images, e-mails, fichiers...), mais aussi des données
relatives aux échanges d’informations entre machines de commande du réseau (données de
signalisation dans un réseau de circuits, informations de routage dans un réseau IP, données
d’exploitation...).
Le nombre moyen N de communications en cours simultanément est appelé l’intensité de
trafic. Et l’unité de mesure est l’erlang, notée E, du nom du célèbre ingénieur danois du nom
Erlang (1878-1929) qui établit les premières lois fondamentales de la théorie du trafic. Ce
concept est fondamental car il définit la base du dimensionnement du réseau. Ainsi, si une
ressource (circuit radio ou numérique, ou circuit virtuel, débit, etc.) est associée à chacune
des N communications, il faudra pour écouler ce trafic un réseau d’une capacité d’au moins
N ressources. Le nombre exact de ressources à provisionner dépendra de la loi d’arrivée et
de la loi de service.
De manière formelle, on appelle A le trafic en erlangs et, si on désigne par n(t) le nombre de
ressources occupées, on a pour une période d’observation T :
𝑇
𝐴 = ∫ 𝑛(𝑡)𝑑𝑡
0
Plus concrètement, si on suppose un nombre de ressources suffisant pour écouler toutes les
demandes représentées, et qu’on appelle 𝜆 le nombre moyen, constant, de demandes par
unité de temps, et 𝑡𝑚 la durée moyenne d’occupation de la ressource par chaque demande,
on a : 𝐴 = 𝜆𝑡𝑚

Questions
1. D’après le texte, quelle est l’unité de l’intensité du trafic ?
2. D’après le texte, donner 2 exemples de ressources dans l’écoulement du trafic.
Réponses
1. L’unité de mesure de l’intensité du trafic est l’erlang, notée E.
2. Deux exemples de ressources dans l’écoulement du trafic : circuit radio et
débit.

34
Activité 1 : But du calcul du trafic téléphonique
Le calcul du trafic téléphonique peut servir à prévoir les moyens qui seront nécessaires dans
l'avenir à l'écoulement des communications. En particulier, il permet de prévoir le nombre
d'organes et de jonctions dont seront pourvus les centraux téléphoniques à installer.
Le calcul du trafic en erlang est un élément clé pour obtenir le nombre de circuits.

Activité 2 : Comment se fait le calcul du trafic téléphonique ?


Deux approches existent pour déterminer le trafic :
Tout d’abord bien souvent la mesure se fait à l’heure de la journée la plus chargée. C’est le
trafic à heure chargée. L’inconvénient de ce choix est le risque de sur-dimensionner le
réseau.
- Une première détermination consiste à mesurer le trafic sur une semaine (il existe
des appareils pour cela). Il calcule le trafic moyen pour chaque heure de la semaine
(jours ouvrés). On obtient 24 × 5 valeurs. Le trafic à heure chargée retenu est la 𝐴ℎ𝑐
retenu est la deuxième valeur la plus forte.
- Une seconde méthode consiste à faire des estimations. On détermine le nombre
d’appels par jour𝑁𝑎 .

 La durée moyenne des appels : D secondes


𝑁 𝐷
 𝑎
Le trafic total est 𝐴𝑡𝑜𝑡 = 3600
𝐴𝑡𝑜𝑡
 Le trafic à heure chargée est 𝐴ℎ𝑐 = (on estime que l’heure chargée
5
représente 20% du trafic total de la journée)

Quelques chiffes repères

 On considère qu’en général le trafic à heure chargée pour un poste utilisateur est de
0,04 E dans le monde de l’industrie et de 0,15 E à 0,30 E dans le domaine des services
et de l’administration.
 Un trafic de 0,15 E correspond à environ des communications moyennes de 10
minutes par heure chargée.
 Une liaison MIC (30 circuits) correspond à un PABX de 200 postes

Activité 3 : Intensité du trafic téléphonique


L’intensité du trafic (l'intensité du trafic instantané dans un groupe de ressources) est le
nombre de ressources occupées à un instant donné. Il s’agit donc du nombre moyen N de
communications en cours simultanément.
Les moments statistiques peuvent être calculés pendant une période de temps donnée; par
exemple l'intensité du trafic moyen 𝐴̅ (𝑡1 , 𝑡2 ) est liée à l'intensité du trafic instantané A(t)
par la formule:
1 𝑡
𝐴̅ (𝑡1 , 𝑡2 ) = 𝑡 −𝑡 ∫𝑡 2 𝐴(𝑡)𝑑𝑡
1 2 1
Dans les applications, le terme intensité du trafic signifie habituellement intensité du trafic
moyen.
L’intensité du trafic est équivalente au produit du taux d’arrivée et du temps moyen
d’occupation.

35
L’unité habituellement utilisée est l’erlang (symbole : E). Un erlang correspond à l’intensité
du trafic d’un groupe de ressources, lorsqu’une seule des ressources est occupée.
On désigne par le terme "ressource" toute entité définissable matériellement ou
intellectuellement dont l’utilisation et l’état peuvent être à tout instant déterminé sans
ambiguïtés, par exemple, un circuit de télécommunication, un commutateur, une ligne
d’abonné, ou un canal radioélectrique.

Exercices d’entrainement et d’autoévaluation


En restituant la leçon
1. Quel est le but de calculer le trafic téléphonique ?
2. Définir l’intensité du trafic.
3. Qu’entendez-vous par « ressource » ?
Réponses
1. Le calcul du trafic téléphonique peut servir à prévoir les moyens qui seront
nécessaires dans l'avenir à l'écoulement des communications. Il permet de prévoir le
nombre d'organes et de jonctions dont seront pourvus les centraux téléphoniques à
installer.
2. L’intensité du trafic (l'intensité du trafic instantané dans un groupe de ressources) est
le nombre de ressources occupées à un instant donné
3. Le terme "ressource" désigne toute entité définissable matériellement ou
intellectuellement dont l’utilisation et l’état peuvent être à tout instant déterminé
sans ambiguïtés.
En utilisant ses connaissances

1. Comment peut-on déterminer le trafic ?


2. Donner l’expression mathématique reliant l’intensité du trafic moyen à l’intensité du
trafic instantanée.

Réponses

1. Deux approches existent pour déterminer le trafic :


 Une première détermination consiste à mesurer le trafic sur une semaine (il
existe des appareils pour cela). Il calcule le trafic moyen pour chaque heure
de la semaine (jours ouvrés).
 Une seconde méthode consiste à faire des estimations. On détermine le
nombre d’appels par jour𝑁𝑎 .

2. L'intensité du trafic moyen 𝐴̅ (𝑡1 , 𝑡2 ) est liée à l'intensité du trafic instantané A(t) par
la formule:
1 𝑡2
𝐴̅ (𝑡1 , 𝑡2 ) = 𝑡 ∫𝑡 𝐴(𝑡)𝑑𝑡
−𝑡
1 2 1

36
Leçon 9 : Trafic national (en minutes)
Attentes
Définir les différents types de trafic national
Contenus d’apprentissage
Définition de différents types de trafic national

Le diagramme suivant :

1. Qu’est-ce que vous observez ?


2. Qu’est-ce que vous constatez après vos observations ?
Réponses
1. J’observe le diagramme d’événements d’une communication entre A et B
2. je constate qu’une conversation peut être établie soit directement ou après un
nombre de fautes.
Activité 1 : Définition de différents types de trafic national (en minutes)
 Urbain
Trafic écoulé exclusivement dans le réseau de l’opérateur et entre des utilisateurs se situant
dans la même zone de tarification locale.
 Interurbain
Trafic écoulé exclusivement dans le réseau de l’opérateur et entre des utilisateurs se situant
dans les différentes zones de tarification.
 National sortant

37
Communication issue d’un utilisateur final du réseau de l’opérateur et destiné à un autre
opérateur se trouvant dans les mêmes frontières politiques (même pays).
 National vers national
Communication de transit entre deux opérateurs nationaux via le réseau de l’opérateur X.
 National entrant simple transit
Communication issue du réseau d’un autre opérateur national (opérateur mobile par
exemple), destiné à un utilisateur final situé dans la zone de tarification du point
d’interconnexion et connecté au réseau de l’opérateur X.
 National entrant double transit
Communication issue du réseau d’un autre opérateur national, destiné à un utilisateur final
situé au-delà de la zone de tarification du point d’interconnexion et connecté au réseau de
l’opérateur X.

Exercices d’entrainement et d’autoévaluation

En restituant la leçon
Expliquez les types de trafic national suivants :
a) Urbain
b) National vers national
c) National entrant double transit
Réponses
a) Trafic écoulé exclusivement dans le réseau de l’opérateur et entre des utilisateurs se
situant dans la même zone de tarification locale.
b) Communication de transit entre deux opérateurs nationaux via le réseau de
l’opérateur X.
c) Communication issue du réseau d’un autre opérateur national, destiné à un
utilisateur final situé au-delà de la zone de tarification du point d’interconnexion et
connecté au réseau de l’opérateur X.
En utilisant ses connaissances

Différencier le trafic national interurbain et national entrant simple transit.


Réponses
Le trafic national interurbain est un trafic écoulé exclusivement dans le réseau de l’opérateur
et entre des utilisateurs se situant dans les différentes zones de tarification tandis que le
trafic national entrant simple transit est une communication issue du réseau d’un autre
opérateur national (opérateur mobile par exemple), destiné à un utilisateur final situé dans
la zone de tarification du point d’interconnexion et connecté au réseau de l’opérateur X.
En prolongement
Répondre par vrai ou faux et expliquer pourquoi :
Le trafic peut varier suivant les saisons le long de l’année.
Réponse

38
Vrai. On a un fort trafic durant certaines parties de l’année et un faible trafic durant d’autres
parties. Souvent un fort trafic avant les congrès publics les plus importants (Nouvel an,
Noël,…).
Leçon 10 : Trafic international et sous régional (en minutes)
Attentes
Définir les différents types de trafic international et sous régional ;
Contenus d’apprentissage
Définition de différents types de trafic international et sous régional

Trafic international et sous régional (en minutes)


Activité 1 : Définition de différents types de trafic international et sous régional(en
minutes)
 International sortant
Communication établie par un utilisateur final connecté au réseau de l’opérateur exploitant
la passerelle internationale et destinée à un correspondant situé au-delà des frontières
nationales. Ce trafic est nul pour un opérateur qui n’exploite pas une passerelle
internationale.
 International entrant
Communication établie par un utilisateur situé au-delà des frontières nationales et destinée
à un utilisateur final connecté au réseau de l’opérateur exploitant la passerelle
internationale. Ce trafic est nul pour un opérateur qui n’exploite pas une passerelle
internationale.

 Sous régional sortant


Communication établie par un utilisateur final connecté au réseau de l’opérateur exploitant
la passerelle internationale et destinée à un correspondant situé au-delà des frontières
nationales dans un pays accessible grâce à des supports terrestre également empruntés par
les communications interurbaines.
 Sous régional entrant
Communication établie par un utilisateur situé au-delà des frontières nationales,dans un
pays accessible grâce à des supports terrestre également empruntés par les communications
interurbaines, et destinée à un utilisateur final connecté au réseau de l’opérateur exploitant
la passerelle internationale.
 International vers sous régional
Communication de transit venant de l’internationale et destinée à la sous-région.
 International vers international
Communication entre deux correspondants internationaux non sous régionaux transitant
par la passerelle internationale de l’opérateur X.
 Sous régional vers international
Communication d’un correspondant sous régional vers un correspondant international non
sous régional transitant par la passerelle internationale de l’opérateur X.
 Sous régional vers sous régional
Communication entre deux correspondants sous régionaux transitant par la passerelle
internationale de l’opérateur X.
39
 National vers international
Communication venant d’un opérateur, sans passerelle internationale, situé à l’intérieure
des mêmes frontières politiques que l’opérateur exploitant la passerelle internationale, vers
un correspondant international.

 International vers national


Communication d’un correspondant international vers un opérateur, sans passerelle
internationale, situé, à l’intérieure des mêmes frontières politiques que l’opérateur
exploitant la passerelle internationale.

Exercices d’entrainement et d’autoévaluation

En restituant la leçon
Expliquez les types de trafic suivants :
a) International sortant
b) Sous régional sortant
c) International vers sous régional
Réponses
a) Le trafic international sortant : communication établie par un utilisateur final
connecté au réseau de l’opérateur exploitant la passerelle internationale et destinée
à un correspondant situé au-delà des frontières nationales.
b) Le trafic sous-régional sortant : communication établie par un utilisateur final
connecté au réseau de l’opérateur exploitant la passerelle internationale et destinée
à un correspondant situé au-delà des frontières nationales dans un pays accessible
grâce à des supports terrestre également empruntés par les communications
interurbaines.
c) Le trafic International vers sous régional : communication de transit venant de
l’international et destinée à la sous-région.

En utilisant ses connaissances

Différencier le trafic International vers international du trafic International entrant.


Réponses
Le trafic International versinternational est une communication entre deux correspondants
internationaux non sous régionaux transitant par la passerelle internationale de l’opérateur
X tandis que le trafic International entrant est une communication établie par un utilisateur
situé au-delà des frontières nationales et destinée à un utilisateur final connecté au réseau
de l’opérateur exploitant la passerelle internationale.
En prolongement
Vous êtes un opérateur de télécommunication. Vous disposez dans une zone rurale d’une
station de base (BTS) avec une antenne omnidirectionnelle couvrant une cellule. Or dans

40
cette zone la population augmente rapidement et votre réseau sera prochainement saturé.
Quelle solution allez-vous adopter pour faire face à cette augmentation de trafic ?

Choisir la bonne réponse et expliquer ce choix.


a. Vous décidez d’implanter votre station de base une antenne qui rayonne de
façon plus privilégiée dans le plan horizontal ;
b. Vous décidez de diviser votre cellule, par exemple en trois secteurs (angle de
1200), tout en gardant la même station de base ;
c. Vous décidez de diviser votre cellule en cellules plus petites, et d’implanter sur
chacune une nouvelle station de base.
Réponse
La bonne réponse est b) :Vous décidez de diviser votre cellule, par exemple en trois secteurs
(angle de 1200), tout en gardant la même station de base. En effet, la sectorisation constitue
la meilleure solution pour cette situation car elle augmente la capacité et est moins coûteuse
que la dernière solution (en c)).

41
Leçon 11 : EXERCICES RECAPITULATIFS
1. On considère les données suivantes :
 3000 appels par jour
 durée moyenne des appels : 45 secondes
 Repos entre appels : 5 secondes
 Qualité de service souhaitée : 98 % des appels en moins de 15 secondes.

Calculer le trafic à l’heure chargée.

2. Que vaut le trafic à l’heure chargée pour un centre d’appel recevant 250 appels à l’heure et
que la durée moyenne d’une communication est de 100 secondes sachant que l’objectif de
qualité est que 97 % des clients attendent moins de 10 secondes ?
3. Soit le modèle de trafic pour le serveur de messagerie vocale (VMS) suivant :

Nombre de boîtesvocales 100.000

Nombre moyen de message/jour/abonné 4

Durée de message d’accueil 10 secondes

Duréemoyenne de message 20 secondes

Nombre de retraits/jour/abonné 4

Durée du message d’accueil pour retrait 10 secondes

Pourcentage du trafic à l’heure de pointe 12 %

Quel est le trafic total écoulé par jour sur ce serveur ?

4. Dans un réseau sans fil, chaque abonné génère deux appels par heure en moyenne et un
appel typique dure 120 secondes. Quelle est l’intensité de trafic ?
5. Afin de déterminer l’intensité du trafic sur une ligne, nous avons recueilli les données
suivantes au cours d’une période de 90 minutes. Calculer l’intensité du trafic
correspondante.

42
CORRECTION DES EXERCICES

1) La durée d’appel à prendre en compte est de (45 + 5) secondes = 50 secondes


Le trafic à l’heure chargée (𝐴ℎ𝑐 ) est égal au trafic total /5.
3000 × 50
𝐴ℎ𝑐 = = 8,33 𝐸
5 × 3600

2) La durée d’appel à prendre en compte est de 100 secondes


250 × 100
𝐴ℎ𝑐 = = 6,9 𝐸
3600
3) Le trafic total 𝐴𝑡 écoulé par jour sur le serveur de messagerie vocale :
Pour déposer un message sur le répondeur, on écoute pendant 10 secondes le message
d’accueil, puis on laisse le message durant 20 secondes, soit 30 secondes en tout.
Pour récupérer un message du répondeur, on écoute pendant 10 secondes le message
d’accueil (pour le retrait), puis on écoute le message déposé pendant 20 secondes, ce qui
fait aussi 30 secondes.
Ainsi, chaque message prend un temps de 60 secondes.
100000
𝐴𝑡 = 4 × 60 × = 666,7𝐸/𝑗𝑜𝑢𝑟
3600
Le trafic total écoulé par jour sur ce serveur est 𝐴𝑡 = 666,7𝐸 𝑝𝑎𝑟 𝑗𝑜𝑢𝑟

2×120
4) L’intensité du trafic est donné par : 𝐼 = = 0,0667 𝐸
3600
5) Le nombre moyen d’appels écoulés :
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠 𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑡 𝑙 ′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔é𝑒 10
𝜆= = = 6,667𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙/ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒
𝑙𝑎 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑′𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 1,5
60+74+80+90+92+70+96+48+64+126
La durée moyenne d’appel 𝐻 = = 80 𝑠𝑒𝑐/𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙
10

0,667×80
L’intensité du trafic 𝐴 = = 0,148 𝐸
3600

43
Objectif pédagogique 6 : Implanter le réseau de télécommunication
Leçon 12 : Dimensionnement d’un équipement de télécommunication : cas d’un PABX
Attentes
 Définir un PABX et quelques termes utilisés dans le dimensionnement
 Décrire la problématique du nombre de lignes
 Expliquer les notions de perte, de trafic et d’erlang
 Expliquer le dimensionnement d’un PABX
Contenus d’apprentissage
 Définition d’un un PABX et les termes utilisés dans le dimensionnement
 Description de la problématique du nombre de lignes
 Notions de perte, de trafic et d’erlang
 Dimensionnement d’un PABX

Le schéma suivant :

1. D’après le schéma, qu’est-ce que vous observez ?


2. Après avoir observé le schéma, qu’est-ce que vous constatez ?
Réponses
1. On observe sur le schéma des téléphones, des ordinateurs, un routeur, la passerelle,
le commutateur privé (IP PBX)
2. Je constate qu’un PABX connecte les postes internes d’une entreprise mais il les
connecte aussi au réseau public téléphonique commuté (RTC).
Je constate également qu’une des dernières tendances dans le développement de PABX est
le PBX-VoIP, appelé également IPBX, qui utilise le protocole Internet pour transmettre les
appels.

44
Le dimensionnement d’un équipement de télécommunication : cas d’un PABX
Activité 1 : Définition d’un PABX et les termes utilisés dans le dimensionnement

 Un PABX ou PBX sont l’acronyme de PrivateAutomaticBranchEXchange, ce qui


correspond à un Commutateur téléphonique privé utilisé dans les entreprises. Les
utilisateurs d’un système téléphonique basé sur un PABX partagent un nombre de
lignes externes pour effectuer des appels téléphoniques vers l’extérieur de
l’entreprise.
 Une ligne est le lien physique qui relie deux équipements. Sur une ligne peuvent
passer plusieurs communications s’il y a multiplexage. Dans le cas d’une liaison
analogique classique entre un PABX et le RTC, sur une ligne passe une
communication à un moment donné.
 La notion de circuits est plutôt liée à la notion de communication en numérique. Sur
un circuit passe une communication (bien qu’il soit possible de grouper plusieurs
circuits pour faire passer une communication, dans ce cas on augmente la bande
passante de cette communication). Les réseaux de téléphonies sont des réseaux à
commutation de circuits. Typiquement en téléphonie numérique, un circuit
correspond à une voie de communication logique fournissant un débit de 64 kbps.
Des termes à peu près synonymes de circuits sont IT (Intervalle de temps), canal. Sur
une ligne physique on peut avoir plusieurs (cas de RNIS, de MIC, …).Dans le cas le
choix de dimensionnement d’un PABX, il vaut mieux utiliser le circuit qui correspond
bien à la notion de communication.
Activité 2 : Description de la problématique du nombre de lignes
Un PABX est constitué d’un certain nombre de lignes usagers (on parle de PS ou postes) et
de lignes externes (vers le RTC, le RNIS, un autre PABX …..). De lignes externes arrivent les
appareils entrants, et des lignes internes partent les appels sortants.
Il n’y a pas autant de lignes externes que de lignes usagers, d’une part parce que les usagers
peuvent s’appeler entre eux (il n’y a donc besoin dans ce cas de ligne externe) et d’autre part
parce les lignes externes coûtent cher en abonnement et en facturation de communication.
Par exemple on trouve couramment des micro PABX avec deux lignes externes et 8 lignes
internes.
Le risque existe bien sur que les 8 postes veuillent simultanément appeler l’extérieur. Cela se
traduira par l’impossibilité pour 6 d’entre eux de communiquer. Cette situation est
extrêmement peu probable mais il y a cepandant des probabiloité non négligeables que
parfois des communications ne puissent s’établir. Le probleme est évidemment le même sur
les réseaux publis qui saturer quand tous les ressources ; chacun a pu parfois le constater.

Il est donc admis qu’un équipement de télecommunication (et particulièrement le PABX)


n’offre pas à certains moment le servige à tous les usagers.

Activité 3 : Notions de perte, de trafic et d’erlang

Supposons que nous ayons 5 circuits pour relier 2 sites. L’observation du trafic dans le temps
nous indique le nombre de communications demandées et varie de 0 à 8 suivant la période
de temps. Il y aura donc des pertes à certains moments (dès que la demande dépasse 5).

45
Définissons les notions de trafic :
 trafic offert = trafic écoulé + trafic rejeté (par manque de circuits)
 trafic écoulé = trafic répondu + trafic sans réponse (de l’appelé)
 trafic répondu = trafic efficace
 efficacité = trafic répondu/trafic écoulé
On peut calculer le pourcentage de perte maximum à un instant donné par la formule :
% perte = (trafic offert – trafic écoulé)/ trafic offert
dans l’exemple ci-dessus, cela donne (8-5)/8 = 0,37
La mesure de trafic (en erlang) est assez complexe puisqu’interviennent les notions de temps
d’une communication (on est obligé de prendre un temps moyen), de circuits occupés, de
trafic offert et d’intensité de trafic (nombre d’appels).

Activité 5. Dimensionnement d’un PABX

On a vu que pour effectuer le dimensionnement, on prenait en compte la notion de perte


d’une partie du trafic (c’est le trafic rejeté). Pour faire le calcul de dimensionnement,
3parametres interviennent :
 A trafic en Erlang
 P probabilité de perte
 N nombre de circuits nécessaires
Le dimensionnement consite donc à calculer le nombre de circuits N nécessaires pour
écouler le trafic offert (A) avec une probabilité de perte inferiure à P. A noter que N est
superiure à A. Pour faire ces calculs on se sert d’une formule complexe dite formule
d’Erlang –B qui donne la probabilité de blocage d’un appel. La formule d’Erlang est la
suivante (qui ne s’agit pas de chercher à comprendre à notre niveau) :
𝐴𝑁
𝑁!
𝑃𝐵 = 𝐴𝑛
𝑁
∑𝑛=0
𝑛!

Cette formule définit la probabilité de blocage 𝑃𝐵 d’une tentative d’appel ou de transmission


dans le cas d’un réseau ayant N circuits de transmission (ou serveurs) supportant un trafic de
A erlangs.
Le trafic est le suivant :
Trafic écoulé = 𝐴 × (1 − 𝑃𝑏 )

Pour le cas des appels avec attente : dans un réseau classique avec un PABX, il y a des appels
entrants et des appels sortants. Dans ce cas, il n’y a en principe pas de perte mais plutôt de
l’attente.
 Les appels sont servis dans l’ordre d’arrivée (file FIFO) ;
 La file est en théorie infinie ;
 Un appel attend T secondes ;
 𝑁 > 𝐴 pour que la file ne se remplisse pas indéfiniment.

46
L’unité de mesure du trafic comme on l’a vu, est l’erlang (1 erlang de trafic = 1 appel d’une
durée d’une heure) ou de capacité (1 erlang de capacité = 1 canal de transmission ou 1
serveur).
Le trafic offert en erlangs est calculé par la formule :
A (erlangs) = 𝝀𝑻/𝟑𝟔𝟎𝟎
𝜆est le nombre d’appels (ou sessions) par heure (c’est l’intensité de trafic)
T est la durée moyenne d’une communication
La valeur, qui est un nombre de dimension, varie entre 0 et 1.

Synthèse

 Les définitions des termes suivants :


 Un PABX
 Une ligne
 La notion de circuits
 Un PABX est constitué d’un certain nombre de lignes usagers (on parle de PS ou
postes) et de lignes externes (vers le RTC, le RNIS, un autre PABX …..). De lignes
externes arrivent les appareils entrants, et des lignes internes partent les appels
sortants.
 trafic offert = trafic écoulé + trafic rejeté (par manque de circuits)
 trafic écoulé = trafic répondu + trafic sans réponse (de l’appelé)
 trafic répondu = trafic efficace
 efficacité = trafic répondu/trafic écoulé
 Pour faire le calcul de dimensionnement, 3parametres interviennent :
 A trafic en Erlang
 P probabilité de perte
 N nombre de circuits nécessaires
 La formule d’Erlang est la suivante :

𝐴𝑁
𝑁!
𝑃𝐵 = 𝐴𝑛
𝑁
∑𝑛=0
𝑛!
 Le trafic offert en erlangs est calculé par la formule :

A (erlangs) = 𝝀𝑻/𝟑𝟔𝟎𝟎
𝜆 est le nombre d’appels (ou sessions) par heure (c’est l’intensité de trafic)
T est la durée moyenne d’une communication
La valeur, qui est un nombre de dimension, varie entre 0 et 1.

47
Exercices d’entrainement et d’autoévaluation

En restituant la leçon
1. Définir les termes suivants :
a) PABX
b) Ligne
c) Circuit
2. Quels sont les principaux paramètres requis pour faire le calcul du
dimensionnement ?
Réponses
1. Réponses sur la première question
a) Un PABX ou PBX sont l’acronyme de PrivateAutomaticBranchEXchange, ce qui
correspond à un Commutateur téléphonique privé utilisé dans les entreprises. Les
utilisateurs d’un système téléphonique basé sur un PABX partagent un nombre de
lignes externes pour effectuer des appels téléphoniques vers l’extérieur de
l’entreprise.
b) Une ligne est le lien physique qui relie deux équipements. Sur une ligne peuvent
passer plusieurs communications s’il y a multiplexage. Dans le cas d’une liaison
analogique classique entre un PABX et le RTC, sur une ligne passe une
communication à un moment donné.
c) La notion de circuits est liée à la notion de communication en numérique. Sur un
circuit passe une communication.
2. Pour faire le calcul de dimensionnement, 3 parametres interviennent :
 A trafic en Erlang
 P probabilité de perte
 N nombre de circuits nécessaires
En utilisant ses connaissances

1. Pour un PABX considéré, a-t-on un même nombre de lignes externes et internes ?


Expliquer.
2. Donner l’expression mathématique illustrant la probabilité de blocage d’un appel.
Réponses

1. Le nombre de lignes externes n’est pas le même que celui de lignes internes, d’une part
parce que les usagers peuvent s’appeler entre eux (il n’y a donc besoin dans ce cas de
ligne externe) et d’autre part parce les lignes externes coûtent cher en abonnement et
en facturation de communication. Par exemple on trouve couramment des micro PABX
avec deux lignes externes et 8 lignes internes.
2. L’expression mathématique illustrant la probabilité de blocage d’un appel est la
suivante :
𝐴𝑁
𝑁!
𝑃𝐵 = 𝐴𝑛 avec : A le trafic à écoulé ;
∑𝑁
𝑛=0 𝑛!
𝑁 le nombre de circuits;
𝑃𝐵 la probabilité de blocage.

48
En prolongement
Compléter les pointillées par le mot convenable : sessions, concentrateurs, trafic, une voie
de transmission, intensité du trafic, commutateurs, communication, occupation d’un canal,
télécommunications téléphoniques.

Le trafic est une notion liée à l’utilisation d’………(1)………... Le ……(2)……….permet de


connaître le degré d’utilisation d’une voie et par conséquent de choisir une voie adaptée à
l’utilisation que l’on veut en faire ; il ne servirait à rien, en effet, de posséder des lignes de
transmission surdimensionnées, sinon à perdre de l’argent en abonnements. Cette notion de
trafic est essentielle en …………(3)…………car l’architecture du réseau téléphonique composé
de ………(4)…………reliés à des………(5)…………. a pu dès le début quantifier et qualifier la
commutation de circuits nécessaires à la connexion des personnes. La commutation de
circuits avec sa contrainte d’………(6)……….a ainsi été étudiée sous forme statique pour
l’étude du trafic. Pour évaluer le…………. (7)………… on considère qu’une transmission ou
…………(8)……….est une session de durée moyenne T (en secondes) ; soit 𝑁𝑠 le nombre moyen
de …………(9)………….par heure. L’…………(10)………..estalors donnée par l’expression :
𝑇𝑁𝑠
𝐸= ( 𝐸 𝑒𝑛 𝑒𝑟𝑙𝑎𝑛𝑔𝑠)
3600
Dire qu’un abonné a un trafic de 0,1 E signifie tout simplement que sa ligne est occupée 10 %
du temps.
Réponses
(1)une voie de transmission (2)trafic (3)télécommunications téléphoniques (4)
concentrateurs (5)commutateurs (6)occupation d’un canal (7)trafic (8)
communication (9)sessions (10) intensité du trafic

49
Leçon 13 : Notions de canaux GSM
Les schémas suivants :

1. Qu’est- ce que vous observez sur les schémas ?


2. Qu’est- ce que vous constatez concernant le canal physique ?
Réponses
1. J’observe sur les schémas les différents types de canaux : logiques et physiques.
2. Je constate qu’un canal physique supporte en parallèle :
 le canal logique TCH
 le canal logique SACCH

Les notions de canaux GSM


Mise en activité
Activité 1 : Définition des types de canaux GSM

On distingue 2 sortes de canaux dans le système GSM, le canal physique et le canal logique.

 Le premier peut être une porteuse modulée sur une fréquence (ex : le canal 1duplex
sur les fréquences 935,2 / 890,2 MHz) ou l'association de 2 canaux logiques TCH +
SACCH duplex, qui peut être vue comme un circuit téléphonique classique.

Les Intervalles de Temps IT (Time Slot ou TS) obtenus dans le multiplexage temporel
(TDMA) constituent des canaux physiques sur lesquels on configure différents types
de canaux logiques utilisésdans la norme GSM.
 Le second (canal logique) est une voie de transmission d’information, contenue dans
un support physique (canal physique).

50
On distingue deux types de canaux logiques : les dédiés, qui allouent une ressource
réservée à un mobile afin qu'il puisse communiquer avec le réseau, et ceux, dans les
deux sens (duplex). Et les non-dédiés qui sont des canaux partagés par plusieurs
mobiles, ils sont diffusés à l'ensemble des mobiles en veille dans la cellule. Ces
canaux sont unidirectionnels (simplex) et sont tous dirigés dans le sens BTS - Mobile
exception fait du canal RACH, qui lui, est dans l'autre sens. Le canal physique
supporte plusieurs canaux logiques.
Activité 2. Description des canaux logiques

 Les canaux logiques non dédiés :

Ce sont des canaux simplex, partagés par un ensemble de mobiles. Sur la voie descendante
(en générale la voie balise) les MS sont à l’écoute du canal. Sur la voie montante, on
retrouve la fonction d’accès multiple. Le slot supportant la fonction d’accès aléatoire
(Random Access) est à priori disponible à un ensemble de mobiles. Chacun peut émettre et
les collisions sont résolues par les méthodes classiques de résolution de contentieux. Sur la
voie balise Slot 0, on retrouve les canaux logiques FCCH (Frequency Correction Channel), SCH
(Synchronisation Channel), BCCH (Broadcast Control Channel), AGCH (Access Grant Channel),
PCH (Paging Channel), CBCH (CellBroadcast Channel).

 Les canaux logiques dédiés :

Ces canaux fournissent une ressource réservée à un mobile. Sur une paire de fréquences, un
slot parmi 8 est alloué à une communication avec un mobile donné. Cette paire de slots
forme un canal physique duplex.
Dans la même cellule, aucun autre mobile ne peut transmettre, ni recevoir dans le même
slot et à la même fréquence. Ce dernier forme la base de deux canaux logiques ; d’abord le
TCH (Trafic CHannel) qui porte la voie numérisée, mais aussi un petit canal de contrôle, le
SACCH (Slow Associated Control Channel) qui permet principalement le contrôle des
paramètres physiques de la liaison. Sur un canal physique on peut placer soit :
 TCH (Trafic CHannel)
 SDCCH (Stand Alone Dedicated Control Channel)
 SACCH (Slow Associated Control Channel)
 FACCH (Fast Associated Control Channel)
Exercices d’entrainement et d’autoévaluation
En restituant la leçon
Ecrire en toutes lettres les sigles suivants :
a) SDCCH
b) SCH
c) BCCH
d) CBCH
e) SACCH

Réponses
a) SDCCH : Stand Alone Dedicated Control Channel

51
b) SCH :Synchronisation Channel
c) BCCH : Broadcast Control Channel
d) CBCH :CellBroadcast Channel
e) SACCH : Slow Associated Control Channel
En utilisant ses connaissances

1. Différencier un canal physique d’un canal logique.


2. Les sigles suivants sont les noms de certains canaux GSM. Donner leur signification
en français : CCCH, PCH, AGCH, CBCH, SCH.
Réponses
1. Le canal physique est le moyen sur lequel les informations sont transportées et le
canal logique se compose de l’information portée sur les canaux physiques.
2. CCCH : Canal de contrôle commun
PCH : canal de paging
AGCH : Canal d’allocation de ressources
CBCH : Canal de diffusion à partir d’une cellule
SCH : Canal de synchronisation
En prolongement
1. Un opérateur dispose de la bande de 890 – 898 MHz (UL).De combien de canaux
physiques duplex dispose cet opérateur dans une cellule donnée sachant qu’il
applique un motif de 3 dans son réseau ?
2. On considère une station de base d’un réseau GSM. Cette station gère l’interface air
avec les mobiles de sa cellule. L’interface air utilise une technique d’accès au canal
radio de type TDMA, dans laquelle la trame de base possède 16 porteuses, c’est-à-
dire 16 fréquences disponibles. La durée de la trame est de 4,615 ms, et chaque
trame est divisée en 8 tranches. On donne le débit du multiplexeur GSM pour une
seule porteuse : 270Kbit/s
a) Quel est la durée d'un seul slot de temps ?
b) donner le nombre de bit par un time slot.
c) Quel est le débit utilisateur ?
d) si chaque utilisateur occupe un slot de temps dans chaque trame pour
chaque porteuse, combien de communications simultanées une cellule
peut-elle contenir au maximum ?

Réponse
1. Nous avons unebande de 8 MHz duplex (890 – 898 MHz)
Avec cette bande, nous pouvons obtenir :
8 MHz / 200 KHz = 40 sous porteurs duplex (200 kHz est l’espacement entre les
canaux GSM)
Avec 40 sous porteurs duplex, nous obtenons40 / 3 = 13 sous porteuses duplex par
cellule
Le nombre de canaux physiques est donc de 13 × 8 = 104 Canaux physiques
duplex (8 est le nombre de tranches ou IT ou TS).

52
2. Les réponses sont :
a) La durée d'un seul slot de temps est : 4,615/8 = 0,577 ms.
b) Le nombre de bit par un time slot est : 270 × 0,577 = 156,25 bits
c) Le débit utilisateur est :156,25/4,615 = 33,85 Kbit/s
d) Le nombre de communications simultanées par cellule est : 8 × 16 =
128 utilisateurs.

Leçon 14 : Qualité de service et rendement


Attentes
 Définir la notion de commutation ;
 Distinguer les principaux critères de qualité;
 Déterminer le mode de calcul des paramètres de qualité tels que la durée d’attente
de tonalité et la durée d’attente après numérotation.
Contenus d’apprentissage
 Je définis la notion de commutation ;
 Je distingue les principaux critères de qualité et les objectifs de la commutation ;
 Je détermine le mode de calcul des paramètres de qualité ;
 Je différencie le blocage interne et le blocage externe des centraux téléphoniques.

Qualité de service et rendement

Activité 1 : Définition de la commutation

La qualité de commutation concerne l’acheminement des communications à travers un


réseau. Les ordres de la source (demandeur) précisant l’identité du destinataire de
l’information (demandé) doivent être exécutés avec exactitude et rapidité.
On appelle commutation dans un réseau de télécommunication l’établissement à la
demande, d’une connexion individuelle, depuis une entrée désirée jusqu'à une sortie désirée
à l’intérieur d’un ensemble d’entrée et de sortie (pendant une durée nécessaire pour le
transport de l’information).
Activité 2. Les principaux critères de qualité et les objectifs de la commutation

Les principaux critères de qualité sont :

- La probabilité d’encombrement du réseau ;


- Le comportement du système en cas d’encombrement (pertes, attente) ;
- le délai moyen d’établissement des connexions ;
- exactitude de la taxation ;
- la probabilité de fausses connexions.

Il est à noter que également que les éléments comme attente de tonalite, durée d’attente
après numérotation, taux d’efficacité des appels, la qualité d’écoulement du trafic et le bien-
fondé de la taxation sont des paramètres de commutation.

53
La commutation a des objectifs fondamentaux :

- Concentrer le trafic en provenance des sources à faible activité sur des moyens
de transmission communs, en assignant de cas en cas une partie de leur
capacité à chaque source active ;

Acheminer l’information d’une source vers le destinataire selon un itinéraire fixe ou variable
à travers le réseau, d’un central à l’autre.

Activité 3. Le mode de calcul des paramètres de qualité

 Durée d’attente de tonalité : c’est l’intervalle de temps entre le décrochage par le


demandeur et la réception de la tonalité.
La durée d’attente de tonalité s’exprime de deux façons :

- 𝐷𝑢𝑟é𝑒 𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑑′ 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑛𝑎𝑙𝑖𝑡é =


𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑢𝑟é𝑒𝑠 𝑑′ 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑛𝑎𝑙𝑡é
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑑′𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠
- 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡 < 𝑁 𝑠𝑒𝑐𝑜𝑛𝑑𝑒𝑠 =

𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑑′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑢𝑟é𝑒 𝑑′ 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑛𝑎𝑙𝑖𝑡é 𝑒𝑠𝑡 <𝑁𝑠𝑒𝑐𝑛𝑑𝑒𝑠 ×100


𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑑′𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠

 Durée d’attente après numérotation : C’est l’intervalle de temps entre la fin de


numérotation du demandeur et la réception par celui – ci de la tonalité appropriée
ou d’une annonce enregistrée ou l’abandon de la tentative d’appel sans tonalité.

Elle est ainsi calculée :


𝐷𝑢𝑟é𝑒 𝑑′ 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑛𝑢𝑚𝑒𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑢𝑟é𝑒𝑠 𝑑 ′ 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑎𝑝𝑟𝑒𝑠 𝑛𝑢𝑚𝑒𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
=
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑑′𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠
 Taux d’efficacité des appels en automatique : c’est le nombre de tentatives d’appels
ayant abouti au nombre total de tentatives d’appels à un point donné du réseau.
Il est ainsi calculé :
nombre de tentatives d’appels ayant abouti × 100
𝑇𝑎𝑢𝑥 𝑑′ 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑒𝑛 % =
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑛𝑡𝑎𝑛𝑡𝑖𝑣𝑒𝑠 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠 𝑜𝑏𝑒𝑟𝑣é𝑠
Où tentatives d’appel abouti (efficaces) = tentatives d’appels acheminées qui reçoivent
un signal de réponse.
Valeurs recommandée par le CCITT :
Les objectifs globaux à atteindre pour le pays sont indiqués ci – dessous. Toutefois, il
vivement recommandé de fixer des objectifs sectoriels par centre et par zone en vue de tenir
compte notamment des meilleures performances des centres numériques et/ou des facilités
d’écoulement du trafic en acheminement direct.

Catégoried’appels Appelsd’essai Appelsréels


En Local ≥ 99% ≥ 70%

54
En National ≥ 80% ≥ 60%
En International ≥ 60% ≥ 40%
Le CCITT a classé les taux d’efficacité selon les 3 niveaux :
i. Bas niveau moins de 30%
ii. Niveaumoyen de 30% à 60%
iii. Haut niveau plus de 60%

Dans un réseau de télécommunication, les causes de non aboutissement des appels


peuvent provenir de:
- Abonné demandé occupé ou absent ;
- Saturation des faisceaux de circuit ou des organes ;
- Défaillance du matériel (commutation, transmission, réseau local) ;
- Erreur de numérotation de l’abonné demandeur.
Les actions d’amélioration devront tendre à éliminer ces causes sinon à en réduire les effets.
Le taux d’efficacité des à l’heure chargée creuse reflète l’état de fonctionnement des
centraux et du réseau en général.
 La qualité d’écoulement du trafic
Comme l’usager du réseau routier, l’abonné téléphonique attend du réseau la fluidité du
trafic. S’il doit attendre la tonalité, renouveler son appel trop souvent la qualité de service
est mauvaise. Pour l’exploitant des télécommunications, c’est le trafic qui appelle à des
modèles mathématiques, son application au dimensionnement du réseau et sa gestion
constitue donc des tâches très importantes pour l’exploitation des télécommunications. Il
est nécessaire également que les taux de perte devienne un paramètre de qualité
d’écoulement du trafic qui, à son tour déterminera la qualité de service.
On appelle" trafic de télécommunication" un processus d’événements relatifs à la demande
d’utilisation du réseau.
Activité 4. Différence entre le blocage interne et le blocage externe des centraux
téléphoniques
 Définitions:
 Le blocage interne ou probabilité de perte interne d’un central est la probabilité
pour qu’une connexion ne puisse pas être établie entre un circuit d’arrivée donnée et
tout faisceau de circuit de départ ayant au moins un circuit libre par suite
d’encombrement d’appel à l’intérieur de e central.
 Le blocage externe d’un central est la probabilité qu’une connexion ne puisse pas
être établie entre un circuit d’arrivée donnée et tout faisceau de circuit départ suite
d’encombrement.

55
 Mode de calcul
 Probabilité (taux) de perte interne (PTPI)
Soit NTAEI le nombre de tentatives d’appel n’ayant pas abouti à l’établissement de la
connexion requise pour cause d’encombrement interne ; et NTAO, le nombre de tentatives
d’appels observés et dont le commutateur dispose de renseignements suffisants sur la
manière dont il traite les appels ; la probabilité ou taux de perte interne se calcule d’après la
formule suivante :
NTAEI × 100
𝑃𝑇𝑃𝐼 =
NTAO
 Probabilité (taux) de perte externe (PTPE)
La probabilité ou taux de perte externe se calcule d’après la formule suivante :
𝑁𝑇𝑃𝑅 × 100
𝑃𝑇𝑃𝐸 =
𝑁𝑇𝑃𝐶
Où NTPR est le nombre de tentatives d’appels rejetées pour cause d’encombrement du
faisceau.
𝑁𝑇𝑃𝐶est le nombre total de tentatives d’appels d’un circuit du faisceau.

Exercices d’entrainement et d’autoévaluation


En restituant la leçon
1. Dans un réseau de télécommunication, qu’appelle-t-on commutation ?
2. Citez les principaux critères de qualité dans un réseau de télécommunication.
Réponses
1. On appelle commutation dans un réseau de télécommunication l’établissement, à la
demande, d’une connexion individuelle, depuis une entrée désirée jusqu'à une
sortie désirée à l’intérieur d’un ensemble d’entrée et de sortie (pendant une durée
nécessaire pour le transport de l’information).
2. Les principaux critères de qualité dans un réseau de télécommunication sont :
- La probabilité d’encombrement du réseau ;
- Le comportement du système en cas d’encombrement (pertes, attente) ;
- le délai moyen d’établissement des connexions ;
- exactitude de la taxation ;
- la probabilité de fausses connexions.

En utilisant ses connaissances

1. Donner la différence entre :


a) Durée d’attente de tonalité et durée d’attente après numérotation.
b) Blocage interne et blocage externe des centraux téléphoniques
2. Quels sont les paramètres de commutation permettant de déterminer la qualité de
service dans un réseau de télécommunication ?

56
Réponses
1. Les réponses
a) La durée d’attente de tonalité est l’intervalle de temps entre le décrochage par le
demandeur et la réception de la tonalité tandis que la durée d’attente après
numérotation est l’intervalle de temps entre la fin de numérotation du demandeur et
la réception par celui – ci de la tonalité appropriée ou d’une annonce enregistrée ou
l’abandon de la tentative d’appel sans tonalité.
b) Le blocage interne ou probabilité de perte interne d’un central est la probabilité
pour qu’une connexion ne puisse pas être établie entre un circuit d’arrivée donnée et
tout faisceau de circuit de départ ayant au moins un circuit libre par suite
d’encombrement d’appel à l’intérieur de ce central ; tandis que le blocage externe
d’un central est la probabilité qu’une connexion ne puisse pas être établie entre un
circuit d’arrivée donné et tout faisceau de circuit départ suite d’encombrement.
2. Les paramètres de commutation permettant de déterminer la qualité de service dans un
réseau de télécommunication sont : attente de tonalite, durée d’attente après
numérotation, taux d’efficacité des appels et la qualité d’écoulement du trafic.
En prolongement
1. Dans un réseau de télécommunication, certains appels peuvent réussir et d’autres
échouer. Expliquer pourquoi cet échec.
2. Qu’est-ce qui provoque l’encombrement dans un réseau téléphonique ?
Réponses

1. Dans un réseau de télécommunication, le non aboutissement des appels peutêtre


provoqué par :
- Abonné demandé occupé ou absent ;
- Saturation des faisceaux de circuit ou des organes ;
- Défaillance du matériel (commutation, transmission, réseau local) ;
- Erreur de numérotation de l’abonné demandeur.
2. Lorsque la demande de communication excède le dimensionnement du réseau, il en
résulte un encombrement du réseau et donc une dégradation de la qualité de service.

57
Leçon 15 : EXERCICES RÉCAPITULATIFS
1. Soit une zone où la demande potentielle est estimée à 100.000 abonnés dont le profil de
trafic et de mobilité (à l’heure de pointe) est le suivant :
 Nombre de SMS entrants = 0,5
 Nombre de SMS sortants = 0,51
 Nombre d’appels entrants = 0,75
 Nombre d’appels sortants = 0,8
 Nombre de mise à jour de localisation intra-VLR = 0,6 sec
 Nombre de mise à jour de localisation inter-VLR = 0,2 sec
 Nombre de TRX maximum par cellule = 6
 Trafic moyen par abonné = 25 mE

On suppose de plus que :


 Durée de réception d’un SMS = 1,3 sec
 Durée d’envoi d’un SMS = 1,6 sec
 Durée d’établissement d’appel entrant = 5 sec
 Durée d’établissement d’appel sortant = 18 sec
 Nombre de mise à jour de localisation intra-VLR = 0,7 sec
 Nombre de mise à jour de localisation inter-VLR = 3,5 sec
 Taux de blocage ne doit pas dépasser 5 % sur les canaux TCH et 1 % sur les canaux
SDCCH

Calculer :
a) Le trafic total sur les canaux TCH
b) Le trafic sur les canaux SDCCH

2. Soit une zone à desservir caractérisée par les paramètres suivants :


 r = 1000 abonnés/km (r étant le nombre d’abonnés à desservir par unité de surface)
 S = 0,5 km2
 Durée moyenne de communication = t = 90 secondes ;
 Taux d’appels entrants = 0,5 appels/abonné à l’heure de pointe ;
 Taux d’appels sortants = 0,6 appels/abonné à l’heure de pointe ;
 Taux d’appels entrants avec succès = 0,80 ;
 Taux d’appels sortants avec succès = 0,65 ;
 Taux de blocage admissible sur les canaux de trafic = 1 %.

Quel est le trafic total de la zone à l’heure de pointe ?

3. Soit le MSC (Mobile Switching Center) et le modèle de trafic des abonnés de la zone
desservie et le temps de traitement de chaque procédure suivants :

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Evénement Durée/événement Taux par abonné à l’heure de
pointe

Appelsortant 25msec 0.70


Appelentant 35msec 0.50
LU (Localisation Update) 45msec 0.15
inter VLR
IMSI Attach 15msec 0.30

Quelle est la consommation moyenne à l’heure de pointe?


4. Quel est le nombre minimum de canaux nécessaires pour desservir une zone où la demande
potentielle est estimée à 50 000 abonnés dont la consommation moyenne à l’heure de
pointe est de 50 mE pour une qualité de service de 1 % ?
5. Soit un réseau cellulaire où :
 La durée moyenne d’appelH=2min
 Le nombre de canaux disponible pour le système est 395
 On veut que la probabilité de blocage ne dépasse pas 1%.
a) Si le facteur de réutilisation de fréquence N = 7, combien de canal est disponible par
cellule ?
b) Sachant que le trafic supporté par chaque cellule est de 38 E, combien d’appels par
heure est faisable dans chaque cellule ?
c) Si on fait le sectoring de 1200 est employé, combien de canaux disponibles pour chaque
secteur ?
d) Sachant que le trafic écoulé par secteur est de 9 E, combien d’appels par heure est
faisable dans chaque secteur ? Combien d’appels par heure est faisable dans chaque
cellule ?
e) Quel est l’effet du sectoring sur l’intensité du trafic ou le nombre d’appels faisable par
chaque cellule ?

6. Nous considérons un réseau sans fil avec les données suivantes :


 Population : 200 000
 Abonnées : 25%
 Durée d’appel moyen de mobile-fixe ou fixe-mobile : H=100 s
 nombre moyen d’appels de mobile-fixe ou fixe-mobile : 𝜆= 3 appels/heure
 Durée d’appel moyen de mobile-mobile : H = 80 s
 Nombre moyen d’appels de mobile-mobile : 𝜆= 4 appels/heure
 Distribution du trafic : mobile-fixe 50%; fixe-mobile 40%;mobile-mobile 10%

Calculer le trafic total. Si chaque MSC peut supporter 1800 Erlang detrafic, combien de MSC
on a besoin pour supporter tout le trafic ?

59
CORRECTION DESEXERCICES

1) Les réponses :
a) Le trafic total sur les canaux TCH est : 𝐴𝑡 = 25 × 10−3 × 100000 = 2500 𝐸.
b) Le trafic sur les canaux SDCCH est :

𝐴′𝑡 = (0,5 × 1,3 + 0,51 × 1,6 + 0,75 × 5 + 0,8 × 18 + 0,6 × 0,7 + 0,2 × 3,5)⁄3600
= 576 𝐸

2) 𝐴𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝐴𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡 + 𝐴𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡

𝐴𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡 = 𝐴′ × 𝑆

𝐴𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡 = 𝐴′′ × 𝑆; avec S la surface totale de la zone à desservir ; 𝐴′ le trafic entrant


par unité de surface ; 𝐴′′ le trafic entrant sortant par unité de surface.

𝐴′ = 𝜇 ′ × 𝐻 ;

𝐴′′ = 𝜇 ′′ × 𝐻 ; avec H la durée d’appel moyen ; 𝜇 ′ le taux d’appels entrants réussi par
abonné ; 𝜇 ′′ le taux d’appels sortants réussi par abonné.

On obtient : 𝐴𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 𝑟 × (𝜇 ′ +𝜇′′ ) × 𝐻 × 𝑆

𝜇 ′ = 0,5 × 0,8 = 0,40;

𝜇 ′′ = 0,6 × 0,65 = 0,39;

𝐻 = 90⁄3600 = 0,025 𝐸;

𝐴𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 = 1000 × (0,4 + 0,39) × 0,025 × 0,5 = 9,875𝐸

𝐴𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 ≈ 10 𝐸

3) La consommation moyenne par à l’heure de pointe :

25 × 10−3 × 0.70 + 0.50 × 45 × 10−3 × 0,15 + 15 × 10−3 × 0,30


𝐴=
3600
= 0,013𝑚𝐸 ;

𝑨 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟑 𝒎𝑬/𝒂𝒃𝒐𝒏𝒏é

4) Trafic généré à l’heure de pointe : 50000 × 0,050 = 2500𝐸

Avec un taux de blocage de 1%, on a besoin de canaux 𝑁 = 𝑇𝑟𝑎𝑓𝑖𝑐 à 𝑙 ′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒 −


log(1%) × √𝑡𝑟𝑎𝑓𝑖𝑐 à 𝑙 ′ ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒

𝑁 = 2500 − log(0,01) × √2500 = 2600 𝑐𝑎𝑛𝑎𝑢𝑥

60
3×100
5) Trafic du mobile-fixe ou fixe-mobile : 𝐴1 = = 0,0833𝐸
3600

4×100
Trafic mobile-mobile : 𝐴1 = = 0,0889𝐸
3600

200000×25
Nombre d’abonnés= = 50000 𝑎𝑏𝑜𝑛𝑛é𝑠
100

Trafic total= 45000 × 0,0833 + 5000 × 0,0889 = 4194,5𝐸


4194,5
Le nombre de MSCs = = 2,33 ≈ 3
1800

6) Les réponses :

a) Le nombre de canaux pour chaque cellule est : 395⁄7 = 57 𝑐𝑎𝑛𝑎𝑢𝑥


57×3600
b) Le nombre d’appels par cellule est : = 1140 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠/ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒
2×60
c) Après le sectoring, il y aura : 57⁄3 = 19 𝑐𝑎𝑛𝑎𝑢𝑥 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟
d) Pour un trafic de 9 E, le nombre d’appels par secteur est : 9 × 3600⁄2 × 60 =
270 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠/ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒
Pour chaque cellule, on a : 270 × 3 = 810𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑠/ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒

e) Le sectoring diminue la capacité globale du trafic mais en même temps il diminue les
interférences et donc SIR (Signal-to-Interfernce Ratio) augmente pour chaque
utilisateur.

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