SOMMAIRE

SOMMAIRE .................................................................................................... 1

CHAPITRE I : GENERALITES ............................................................................. 2

TRAVAUX DIRIGES ..........................................................................................8

CHAPITRE II : UNITES DE TRANSMISSION ............................................................8

TRAVAUX DIRIGES ........................................................................................ 14

CHAPITRE III : SUPPORTS DE TRANSMISSION .................................................... 15

TRAVAUX DIRIGES ........................................................................................ 21

CHAPITRE IV : MODULATION ET DEMODULATION ANALOGIQUE ......................... 22

TRAVAUX DIRIGES ........................................................................................ 28

CHAPITRE V : MULTIPLEXAGE ET DEMULTIPLEXAGE ANALOGIQUE ..................... 31

TRAVAUX DIRIGES ........................................................................................ 34

CHAPITRE VI : MODULATION NUMERIQUE ....................................................... 34

TRAVAUX DIRIGES ........................................................................................ 36

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CHAPITRE I : GENERALITES
I - Position du problème
De tout temps, l’homme à chercher à communiquer, donc à
échanger des informations de plus en plus loin et de plus en
plus rapidement. Ainsi, plusieurs moyens et outils ont été
inventés passant du tam-tam, des miroirs, des feux aux
pigeons et cavaliers voyageurs pour aboutir enfin à des
techniques plus sophistiquées utilisant l’électronique tel que le
télégraphe et enfin le téléphone.
L’homme a donc au cours des siècles, pallié les difficultés qui
se sont posés à lui afin de satisfaire son désir de communiquer,
passant de techniques rudimentaires à des techniques plus
modernes avec l'électricité. Les Télécommunications
comme nous le constatons sont nées du désir de l’homme de
communiquer avec ses semblables.
Le problème qui se pose à nous, est de mettre en relation
des humains désireux d’échanger des informations en usant
des moyens techniques adéquats, afin que ces transferts
d’informations se déroulent dans les meilleures conditions de
réceptions possibles.
Avant de rechercher ces moyens connus sous le vocable de
Télécommunications, il convient de définir ce terme. Les
Télécommunications désignent l’ensemble des moyens
techniques nécessaires à l’acheminement fidèle et fiable
d’informations entre deux points quelconques, à une distance
quelconque avec un coût raisonnable.
Les Télécommunications électriques utilisent deux techniques
inséparables : la transmission qui assure le transport de
l'information à distance; la mise en relation des usagers
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quelconques conformément à leurs ordres relève de la
commutation. Le domaine des télécommunications de ce
qui précède est vaste et varié. Le premier risque à éviter est
celui de la confusion. Il est donc nécessaire d'organiser
l'approche de ce domaine en donnant des définitions claires
de quelques notions qu’il contient.
II - Terminologie
1 - Communication
C’est le transfert (transmission, diffusion) d’information avec
précision et rapidement d’une source vers une destination à
travers un milieu appelé Canal.
2 - Transmission
C’est l’action de transmettre, de faire parvenir de permettre
le passage. C’est donc le transport de l’information à une
distance quelconque
3 - Fidélité
C’est la transparence qu’a le système à restituer sans perte et
sans altération l’information qui lui a été confiée par l’usager,
ceci quelque soit les perturbations et imperfections que
présentent les moyens techniques.
4 - Fiabilité
C’est la permanence de la disponibilité du service quelque soit
les pannes, partielles, imprévisibles et inévitables de tout
dispositif technique.
2
Les notions de fidélité et de fiabilité définissent celle de la
qualité de service
(QoS).
5 - Réseau
C’est l’ensemble des liaisons physiques et des équipements
interconnectés entre usagers bénéficiant du même service.
Certains types de réseau sont utilisés pour des services de
diffusion (radio, télévision) ou de collecte (télémesure,
télésurveillance) qui sont des services unilatéraux.
Une liaison peut être permanente si elle est établie selon
l'ordre de l'exploitant du réseau pour une longue durée.
Lorsque la liaison entre usagers est établie selon leurs ordres,
on dit que le réseau est commuté. Il comprend alors, outre les
moyens de transmission, des équipements capables
d'interpréter et exécuter ces ordres (commutateurs).
On distingue dans un réseau commuté le réseau de
distribution et réseau de transport ou Transmission.
a - Réseau de distribution
Le réseau de distribution ou réseau capillaire, ou encore
boucle locale est généralement composé de liaisons
permanentes entre chaque utilisateur et un commutateur.
Il est en amont du réseau de Transport et permet de relier les
usagers aux commutateurs.
b - Réseau de transport
Le réseau de transport ou réseau de Transmission est le
réseau reliant l’ensemble des commutateurs. Il est en avale du
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commutateur donc en bout de chaîne dans l’architecture d’un
réseau.
c - Poste ou système terminal
C’est un équipement permettant d’accéder au réseau en
mettant les informations à échanger sous forme électrique
pour pouvoir les transmettre
d - Lignes de transmission
Elles transmettent les informations électriques en les
détériorant le moins possible. Elles relient les différents
centraux (réseau de transmission) entre eux et
(Par extrapolation) les différents abonnés aux centraux
(réseau de distribution).
6 - Services
C’est l’ensemble des fonctions offertes à un utilisateur par une
organisation.
Un réseau est de ce fait un service particulier consistant à
délivrer des signaux définis par l’utilisateur à un point
d’origine, sous une forme identique ou différente, à un ou
plusieurs points de terminaisons.
Les services de télécommunication se distinguent en fonction
du :
 type d'information transmise (paroles, images ou
données) ;
 nombre des partenaires impliqués dans la
communication ;
3
  mode de communication, qui précise le rôle des divers
partenaires (unilatéral, bilatéral, conférence à
plusieurs).
De ce qui précède, nous pouvons classer les services en deux
grands groupes selon que nous sommes du côté opérateur ou
du côté utilisateur :
 du côté opérateur ou exploitant, le service est
considéré selon son recours aux ressources offertes par
le réseau : on parle alors de service support ou
service à valeur ajoutée ;
 du côté utilisateur, le service est caractérisé par ses
utilisations possibles ; on parle alors de téléservices.
On définit alors une application de télécommunication
comme un ensemble organisé de téléservices (côté utilisateur)
et de services supports (côté réseau).
a - Service support et à valeur ajoutée
Le service support est la fonction de transport des signaux
qu’offre un réseau sans faire subir à ces signaux des
traitements autres que ceux nécessaires à leur transmission.
Exemple : canal à 64 kbit/s (parole ou voix), circuit virtuel,
etc.
Le service à valeur ajoutée (SVA) est la fonction de transport
des signaux sans modification (si les signaux délivrés n’ont
pas la même forme que les signaux d’origine) de ceux-ci
qu’offre un réseau et d’une fonction qualité différente de
celle du service support. Exemple : les services vidéotex ; les
bases de données en lignes ; les services marchands de
documentation électronique, etc.
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b - Téléservice
Il englobe le service support ou le service à valeur ajoutée, les
fonctions des terminaux et les protocoles spécifiques ou des
applications. Exemple : télécopie, téléphonie, téléconférence,
Les services de Télécommunications peuvent être classés
comme suit :
 Son : Téléphone, Interphone, Messagerie vocale,
Conférence téléphonique, Informations téléphoniques
(horloge parlante, météo), Radiodiffusion, Téléphonie
mobile, etc. ;
 Textes : Télex, télétex, Courrier électronique (EDI,
messagerie etc.), Documentation électronique,
Vidéotex, Télécopie, etc. ;
 Images : Transfert d'images fixes, Télévision,
Visiophonie, Visioconférence, Vidéocommunication sur
réseau câblé, Téléinformatique, Télémesure,
Télésurveillance, Télécommande, etc.
III - IMPORTANCE DE LA TRANSMISSION DANS UN
RESEAU
Tous les services sus-cités ne s’auraient être rendus ou réalisés,
si l’information n’était convoyée à destination et avec la
qualité requise. La transmission apparaît alors comme
l’élément sur lequel repose tout réseau.
Dès le début des Télécommunications, Le réseau de
transmission a été circonscrit à l’ensemble des câbles et
équipements d’interconnexion entre les commutateurs.
C’est donc l’épine dorsale sur laquelle s’appuie le réseau de
télécommunication.
De nos jours, il ne s’arrête pas seulement entre les
commutateurs (CAA : Commutateur à Autonomie
4
d’Acheminement, CT : Commutateurs de Transit, leurs
dérivées et autres démembrements), mais permet de relier
tous les équipements du réseau entre eux hormis ceux des
utilisateurs (les postes ou équipements d’abonnés) et aussi des
signaux qui y circulent.
Elle s’occupe notamment des techniques devant permettre
d’acheminer l’information, aussi variée soit elle, dans la 3 - Signal Numérique
direction et le lieu choisi. Pour réaliser cette mission,
l’information sera transformée en un signal dont la nature Un signal est dit numérique lorsqu’il est produit par une
(forme, fréquence, phase) varie suivant le support utilisé et la source discrète, c'est-à-dire à partir d’un nombre fini n de
qualité désirée. caractères.
C'est donc une grandeur électrique discontinue dans le temps,
IV - Nature de l’information ayant des valeurs connues et finies et de durées bien
déterminées.
L’information est une notion difficile à définir. Mais, en
télécommunications, celle-ci est mise sous forme électrique
(par un transducteur) et appelée signal ou courant
(grandeur physique variable et porteuse d’information).

1 - Signal

C’est une grandeur physique (courant, intensité ou tension)
variable, porteuse d’information. Il peut être analogique
(variable) ou numérique (discrète).
2 - Signal analogique
Un signal est dit analogique lorsqu’il est produit par une
source continue.
C'est donc une grandeur électrique ayant des valeurs
continues, non discrètes dans le temps.
Ces signaux véhiculés dans les canaux de transmission sont
représentatifs des informations suivantes :
 sons (voix, musique);
 textes (écrits) ou données (échange entre ordinateurs);
 images (mobile ou fixe).
Les télécommunications ayant connus un essor grâce à la
transmission de la voix, nous nous attèlerons à circonscrire ce
domaine, car étant le précurseur de tous.

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V - Bande téléphonique Le tableau ci-dessous donne les multiples et sous multiples du
hertz.
La transmission de la voix humaine ou transmission
téléphonique a été le moteur de la transmission de Notation Signification
l’information. L'ensemble des fréquences contenues dans la 1 pHz ou picohertz 10-12 Hertz
voix humaine s'étant de quelques hertz à plus de 18 kHz et 1 nHz ou nanohertz 10-9 Hertz
pour des voix très aigues à 20 kHz. Mais avant de chercher la 1 μHz ou microhertz 10-6 Hertz
bande téléphonique que l'on transmet, déterminons ce que 1 mHz ou millihertz 10-3 Hertz
1 KHz ou Kiloherz 103 Hertz
représente une bande passante.
1 MHz ou Mégahertz 106 Hertz
1 GHz ou Gigahertz 109 Hertz
1 – Bande passante 1 THz ou Térahertz 1012 Hertz
NB : Cette échelle est valable pour toutes les autres
Il existe deux (2) types de bande passante :
unités de mesure.
 La bande passante d'un canal réel :
C'est l’intervalle des fréquences que le canal transmet sans
VI - Différents types de transmission
affaiblissement (affaiblissement inférieur à 3 dB par rapport à
une fréquence de référence (800 Hz)). Il faut préciser, avant d’arriver aux différents types de
 La bande passante d'un signal : transmission, qu’une liaison de communication peut avoir
C'est le domaine fréquentiel occupé par son spectre. plusieurs directions (d’un point à un autre) ou sens :
 Unidirectionnelle ou simplex ou unilatéral ;
2 – Bande téléphonique
 Bidirectionnelle à alternat ou half duplex ;
Pour avoir un compromis entre la qualité et le coût, 90 % de  Bidirectionnelle ou full duplex;
 Multilatérale ou multidirectionnelle (plus de deux (2)
l'énergie vocale est transportée, donc l'ensemble des
points).
fréquences se trouvant entre 300 et 3 400 Hz ou [300 Hz;
Suivant la direction choisie, cette transmission peut se faire
3 400 Hz].
sous deux (2) modes :
Pour les besoins de service une répartition du spectre de  Parallèle ;
fréquence a été effectuée par l’UIT-R et celle-ci se base sur  Série.
une notion fondamentale qu’est la longueur d’onde. Elle se Se basant sur la nature des informations transmises, nous
note λ avec λ=C/f, C la vitesse de lumière dans le vide (3.108 pouvons avoir plusieurs types de transmissions :
m/s) et f est la fréquence en Hertz (Hz).

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 1 - Transmission téléphonique
Dans ce type de transmission, la voix humaine est l’élément
ou la source de l’information à transmettre. Les sons vocaux
occupent une bande de fréquence [300 Hz; 3 400 Hz]
tandis que l’oreille, elle perçoit les sons de [10 Hz; 20 000
Hz]. Mais sa sensibilité est maximale pour les sons compris
entre [1 000 Hz; 4 000 Hz]. C’est l’une des raisons pour
laquelle la bande téléphonique est limitée aux signaux de
fréquences [300 Hz; 3 400 Hz].
2 - Transmissions de radio diffusion
Elles se font par l’intermédiaire d’un émetteur. Ici les exigences
sont plus grandes qu’en transmission téléphonique, car il est
nécessaire que tous les sons émis par les instruments musicaux
soient fidèlement transmis.
3 - Transmissions à courants porteurs
Elles consistent à superposer plusieurs communications sur un
circuit physique donné. Elles sont principalement utilisées en
transmission téléphonique où elles permettent d'assembler les
communications en groupe de 12, 60, 300 et 900 voix à
courants porteurs.
4 - Transmissions télégraphiques
Il existe 2 types :
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 Télégraphie à courant continu : qui consiste à
envoyer sur une ligne un courant continu interrompu
par l’appareil transmetteur pour produire les signaux
du code employé.
 Télégraphie harmonique : système dans lequel
chaque communication télégraphique module en
amplitude ou en fréquence un courant porteur. Forme
utilisée de nos jours, car utilisant les circuits
téléphonique ordinaire.
5 - Transmission de données
Elle s’apparente à la transmission télégraphique mais diffère
en de nombreux points en ce sens qu’elle utilise un procédé
différent.
Il existe d'autres types de transmissions telles que les
transmissions phototélégraphiques (images fixes), de télévision
et des courants de signalisation.
Mais, dans les supports utilisés pour véhiculer les informations,
il est difficile de distinguer une information sonore d'un texte.
Si nous prenons comme base le signal transmit et non
l'information, toutes les transmissions ci-dessus peuvent être
regroupées en deux grandes familles :
 La transmission Analogique;
 La transmission Numérique.
7

TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE I
1. Quel terme désigne la disponibilité du service en
télécommunication ?
2. Quel (s) terme (s) désigne (nt) la qualité d'un réseau de
transmission ?
3. Quelle est la différence entre un service support et un
service à valeur ajoutée (SVA) ?
4. Quelles notions définissent-elles la QOS en
Télécommunications ? Définissez-les ?
5. Donnez la différence entre un réseau de transport et un
réseau de distribution ?
EXERCICE II
1. Donnez la différence entre une liaison half-duplex et une
liaison full-duplex ?
2. Donnez la différence entre Transmissions à courants
porteurs et transmissions de radiodiffusions
3. Donnez la différence entre transmissions de radiodiffusion et
transmission téléphonique
4. Soit une communication transitant à travers un canal
borné [1200Hz ; 1,8 KHz]. Quelle est sa largeur ?
5. Soit un support de transmission de fréquences extrêmes
[200 Hz ; 16,0002 MHz]. Déterminez sa bande passante et sa
plage de longueur d’onde.
6. Une chaine de radio émet à la fréquence 105.8 MHz. Quels
sont sa longueur d’onde et son nom ?
7. Une chaine de télévision diffuse ses émissions à la longueur
d’onde 626 mm. Déterminez sa fréquence et son nom.
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CHAPITRE II : UNITES DE TRANSMISSION
Le but des télécoms est de transmettre les informations de
plus en plus loin avec la meilleure qualité possible quelques
soient les caractéristiques du canal utilisé.
Un réseau de télécommunication repose sur la qualité de
transmission, l’on s’intéresse aux grandeurs qui permettent de
quantifier cette qualité. Ce sont des unités de transmission : le
gain, l’affaiblissement, les niveaux de puissances et
de tension. Une chaîne de transmission étant constituée
d’une série d’éléments qui atténuent ou régénèrent l’énergie
du signal qui les traversent, on utilisera de faibles puissances
pour limiter les pertes par effet joule dans ces circuits.
I-Puissance
L’unité de la puissance est le Watt (W). Mais pour les raisons
ci-dessus évoquées (pertes de puissances), il est d’usage en
télécommunication d’utiliser le milliwatt.
1-Puissance réelle
On appelle puissance réelle ou active ou encore
absorbée par le circuit, la grandeur :
P=u x i donc P = UI cos φ, U et I étant des valeurs efficaces
Démonstration
8
 Pour le Générateur G: Ze= Re + JSe
Or E= Emax/
Pour l’impédance Z : Z= R + JS
D’après la loi d’Ohm ∑Fem+ ∑Fcem = i × ∑Z Alors e = (Ze + Z) × i
d’où i = e / (Ze + Z) = et 2= or |Ze + Z|2 =
La puissance réelle ou active ou absorbée peut aussi
s’écrire sous la forme : (Re + R)2 + (Se + S)2 d’où P= et P = Pmax si
P= R x I2 = R x 2
et seulement si = Ze donc si Se + S = 0 Se= -S
La puissance réelle ou active ou absorbée ou encore
consommée est le produit du carré du module de l’intensité P=Pmax=
par la partie réelle de l’impédance du circuit.
Elle est très difficilement mesurable sur les lignes La puissance réelle maximale qu’il est possible de tirer
téléphoniques. Pour cela nous utiliserons la puissance d’un générateur est :
apparente plus facile à calculer. Mais avant calculons la
puissance réelle maximale qu’il est possible de tirer d’un Pmax=
générateur.
Cette puissance réelle maximale est encore appelée
2-Puissance réelle maximale possible de tirer puissance disponible aux bornes de la source. La source
d’un générateur et la charge (Ze et Z) sont alors dites adaptées, car dans ces
La puissance réelle ou active ou absorbée par une conditions, la source débite un maximum de puissance dans la
charge est : charge.
P = UI cos φ = R x I2 = R x 2
En télécommunication l’adaptation au point de vue
énergétique est très importante.

3-Puissance apparente
C’est le produit du module de la tension (u) par celui de
l’intensité (i).
Pa = x

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u et i sont complexes, par la loi d’Ohm on sait que |u| = |Z| × |i|
avec |i| = I et i pris comme origine des phases, d’où
2 En télécommunication, le Gain se calcule en se basant sur le
Pa = x = x I2 = =
II-Notion d’affaiblissement et de gain
L’une des notions les plus utilisées en télécommunication est le
rendement énergétique d’une ligne ou d’un circuit. C’est le
rapport de la puissance (réelle ou apparente) Ps à la sortie
d’un circuit ou d’une ligne à la puissance (réelle ou
apparente) Pe à l’entrée de celui-ci.
2-Gain
rendement. On parle de Gain ou d’amplification, lorsque
Ps>Pe
Le gain est le logarithme du rendement, c’est donc le
logarithme du rapport de la puissance de sortie, la plus
grande, sur la puissance d’entrée, la plus faible. Il est
toujours positif. Son unité est le Bel si c’est le logarithme
décimal qui est utilisé, mais le Neper si c’est le logarithme
népérien.

GdB=10 log r = 10 log ( )

r= , N’a pas d’unité.

3. Affaiblissement
1-Rendement d’une chaîne de transmission
L’Affaiblissement se calcule aussi en se basant sur le
Soit la chaîne de transmission suivante
rendement. On parle d’Affaiblissement ou
d’Atténuation, lorsque Pe > PS.
P P P P P P
L’Affaiblissement est le logarithme de l’inverse du
1 2 3 4 s
e rendement, c’est donc le logarithme du rapport de la
puissance d’entrée, la plus grande, sur la puissance de sortie,
la plus faible. Il est donc toujours positif. Son unité est le
La notion de rendement est très utilisée, car elle permet de
Bel si c’est le logarithme décimal qui est utilisé, mais le Neper
quantifier l’action des éléments de ligne sur la puissance
émise. Mais aussi, parce qu’elle engendre les notions de gain et si c’est le logarithme népérien.
d’affaiblissement.
AdB=10 log 1/r = 10 log ( )

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Application: calculer le bilan de la chaîne de transmission ci- pas pour déterminer le comportement d’un circuit et la
dessous. valeur du signal analogique en tous ces points.
Nous utiliserons donc une notion plus expressive qui
caractérise l’énergie du signal en un point quelconque de la
P P P P P chaîne de transmission. Cette notion c’est le niveau.
P
s
Mais avant, nous parlerons des grandeurs de références et du
4
1total : A2= 12 + 7 =3 19 dB
Affaiblissement
e générateur normal.
Amplification totale : G = 3 + 9 = 12 dB
A > G alors la chaîne de transmission introduit un 1-Grandeurs de référence
affaiblissement sur tout signal la traversant.
Le bilan est donc : G - A = 12 - 19 = - 7 dB Q = 7 dB En télécommunication :
Affaiblissement de 7 dB.
 la puissance de référence est le milliwatt (1mW),
les puissances émisent étant très faibles ;
En téléphonie, le bilan d’une extrémité à l’autre est appelé
 l’impédance de référence est l’impédance pure
EQUIVALENT. Il se noté Q et est un affaiblissement. Il se
R = 600 Ω utilisée dans l’équivalent ;
mesure à l’extrémité sur une impédance de 600 Ω, sa valeur
est toujours positive.  la tension de référence est la tension aux bornes
d’une résistance pure de 600 Ω donc de l’impédance
4-Rapport entre le Bel et le Neper de référence dans laquelle est dépensée la
puissance de référence. Elle est égale à 0,775 V ou
AB= log ( ) = 10AB 775 mV ;
 le courant de référence est le courant dans
ANP= ln ( ) = e2ANP log ( ) = 2ANP
l’impédance de référence. Il est de 1,29 mA.
log e alors
AB=2ANP log e= 0, 8686 ANP ou A1B= 0,8686 x ANeper
2-Générateur Normal
et ANP=1,151 AB
On appelle générateur normal, le générateur dont les
III-Niveaux
éléments sont définis à partir des grandeurs de références : Z=
600 Ω /0° = Re et fem = E = 1,55 V.
Les notions d’affaiblissement et d’équivalent caractérisent les
Il débite une puissance réelle de 1 mW dans une impédance
éléments de la chaîne de transmission. Mais, elles ne suffisent
pure extérieure de 600 Ω. La tension aux bornes de cette
résistance est donc de 0,775 V ou 775 mV.
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Un circuit est dit dans les conditions d’alimentation et de
réception normale, quand il est alimenté à l’origine par le
générateur normal et quand il est terminé à l’extrémité par
une résistance pure de 600 Ω. Z étant l’impédance d’entrée
du circuit, terminé sur 600 Ω à l’autre extrémité.
3-Notion de niveau
On appelle niveau n ou N, le rapport d’une grandeur,
généralement la puissance, et d’une grandeur de référence de
même nature.
n=N=10 log en dB
Lorsque la grandeur de référence est définie
indépendamment du système, le niveau par rapport à celle-ci
est appelée niveau absolu.
a-Niveau absolu de puissance
C’est une comparaison entre la puissance (réelle ou
apparente) d’un signal et la puissance de référence de 1 mW.
Il se note np ou NAP.
NAPdBm=np=10 log
Son unité est le dBm (m pour milliwatt).
Le niveau absolu est un nombre algébrique. 0 dBm est la
valeur maximale du signal téléphonique. Tout signal
supérieur à celui-ci peut être écrêté.
Exemple : Calculer le niveau absolu de puissance NAP à la
sortie S, si Pe = 0,5 mW.
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P P P P P P
3 4 s
e 1 2
Affaiblissement total : A = 12 + 7 = 19 dB
Amplification totale : G = 3 + 9 = 12 dB
A > G alors la chaîne de transmission introduit un
affaiblissement sur tout signal la traversant.
Le bilan est donc : G - A = 12 - 19 = - 7 dB Q = 7 dB.
NAPe = 10 log Pe/1mW = 10 log 0,5 = - 3 dBm
NPAs = Bilan de la chaîne + NAP à l’entrée de la
chaîne on a donc :
NAPs= (- 7 dB) + (- 3 dBm) = - 10 dBm
b-Niveau absolu de tension
En pratique, il est difficile de fabriquer des appareils mesurant
la puissance électrique (Wattmètre comme en courant fort
triphasé). C’est la raison pour laquelle en télécommunication,
les mesures de tension sont très fréquentes.
Elles sont effectuées avec des voltmètres appelés
hypsomètres gradués en dB. Ils indiquent directement le
niveau absolu de tension par rapport à U= 775 mV,
indépendamment de l’impédance au point mesuré.
NATdB=nt=20 log
D’autres tensions de références sont toutefois utilisées.
 Si Uref = 1 V alors NATdBV=nt=20 log
 Si Uref = 1μV alors NATdBμV=nt=20 log
12
 d-Relation entre dBm et dBW et entre
c-Relation entre Niveau absolu de dBμV et dBV
puissance et de tension
Les NAT sont plus faciles à mesurer. Il est approprié après, de  dBm=dBw + 30
les convertir en  dBμV= dBV + 120
NAP, parce que seuls ces derniers conviennent pour la NB : dBm pour décibel milliwatt ; dBW, décibel
comparaison des montages. Car, il intègre toutes les Watt ; dBμV pour décibel microvolt et dBV, décibel
caractéristiques électriques d’un circuit (tension, courant et Volt
impédance).
En un point M d’un circuit, la puissance apparente est : e-Dénivellement
2
Pa = x = xI = = or 1mW= Le niveau absolu de tension en un point d’un circuit est
appelé dénivellement lorsqu’à l’entrée ou à l’origine de ce
Alors NAPdBm=np=10 log = 10 log = 10 circuit, est branchée le générateur normal.

log f-Niveau Relatif et notion de dBmO

Afin de comparer l’efficacité des différents circuits (exemple
d’un RTCP), il faut qu’ils aient la même puissance fournit à
NAPdBm= 10 log( x )= 10 log + 10 log leurs entrées, accès ou origines, donc qu’ils soient capable de
transporter une même communication. Cela n’est possible
D’où NAPdBm=20 log + 10 log or NATdB=20 log
que s’ils ont une origine commune.
Pour le RTCP, le point origine est le Répartiteur d’entrée du
CAA coté Abonnés pour la chaîne de transmission nationale,
Donc NAPdBm=NAT + 10 log et 10 log est le car il est commun à tous les abonnés de la ZAA. Par rapport à
cette origine, chaque extrémité de circuits sera affectée d’un
terme correctif
Niveau, donc relatif à cette origine.
Ce niveau est appelé Niveau Relatif et noté NR ou dBr ou
N.B. : Si |Z| = Z = 600 Ω NAP = NAT émetteur et n, avec comme unité le dB. C’est un rapport de puissance et
récepteur sont adaptés ; c’est toujours le cas pour un signal représente une référence.
audiofréquences car |Z| = Z = 600 Ω, normalisée par le CCITT. Le niveau relatif en un point x d’un circuit, est la
différence entre le niveau absolu en ce point x et le

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niveau absolu du point de référence ou point origine
propre au circuit où la puissance du signal est P0 Son niveau absolu de puissance de sortie par rapport à O est
NAPS/O= NAPO + Q
NR=nr=nx – n0=10 log - 10 log donc NR=10
NAPS/O = NAPO + NR or NAPO = - 9 dBm, d’où NAPS/O = - 9
log . Son unité est le décibel (dB) dBm + (-8 dB) NAPS/O = - 17 dBmO.

Le point de référence est appelé point de niveau relatif

zéro. TRAVAUX DIRIGES
Le niveau relatif est très important car il permet de connaître EXERCICE I
:
 le bilan de puissance (Q) transmis sur toute la chaîne 1. Calculer la puissance consommée dans Rc, si Rc prend les
de communication ; valeurs 50 Ω, 75 Ω, 150 Ω, 300 Ω et 600 Ω et si l’on branche le
 l’évolution du niveau de puissance d’un signal, depuis générateur normal à ses bornes.
l’origine jusqu’à l’extrémité ; 2. Calculer les niveaux absolus de tension correspondant. Que
 l’affaiblissement ou le gain introduit par chaque représentent-ils?
élément de la chaîne de communication.
Une autre notion très importante est le dBmO. Il indique le EXERCICE II
niveau absolu de puissance d’un signal (par rapport) au En haute fréquence, la résistance conventionnelle de référence
point de niveau relatif zéro, donc au point origine O. Si au est de 50 Ω ou de
point origine O d’une chaîne de transmission, un signal a un 75 Ω (câble coaxial) et la puissance de référence est de 1 mW.
NAP = 2 dBm, alors on exprime ce fait en écrivant 2 dBmO. 1. Trouver la tension de référence débitée respectivement dans
En un point de ces résistances.
NR = z dB, le NAP de ce même signal sera (2 + z) dB. 2. Trouver la relation existante entre le niveau absolu de
Exemple : Quel est le niveau absolu du signal de sorti si en O, puissance lorsque
le signal d’entrée est de - 9 dBm. R= 600 Ω et les niveaux respectifs de tension de ces
résistances.
Le bilan de puissance entre les points A et C est :
NR = NRA+G1 - NRC + G2
EXERCICE III
NR=- 30 dB + 35 dB - 40 dB + 34 dB - 7 dB
= - 8 dB, soit Q = 8 dB. 1. Mettre sous forme trigonométrique les impédances suivantes
Le niveau du signal est donc affaiblit de A = 8 dB.
Z1=3 + 2j ; Z2 = -4 + j
Le niveau relatif de puissance du signal est NR = - 8 dB.

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2. Calculer les différentes tensions des signaux si NAT= 0dB ; 16 EXERCICE VI
dB ; -16 dB et NAP=2 dBm
Soit une ligne de transmission dont l’affaiblissement vaut 6 dB
3. Calculez le niveau absolu de tension pour NAP = -90 dBm par Km et muni de deux amplificateurs de gain identiques
et Z = 75 Ω. égal à 35 dB, situé à 5 et 13 Km du début de cette ligne. La
4. Calculer les différentes puissances des signaux, si NAP = 0 ligne est de 13 Km. Le niveau de puissance absolu d’entrée est
dBm ; 30 dBm ; NAP = - 18 dBm de - 9 dBm.
1. Calculer le niveau absolu de sortie.
EXERCICE IV 2. Calculer le niveau relatif à la sortie.

1. En un point de ligne, on mesure une puissance de 0 dBm.

Quelle est la valeur en dBm et en dBW de la moitié de cette CHAPITRE III : SUPPORTS DE TRANSMISSION
puissance ? Il existe deux (2) grands types de support de transmission :
2. Quel est le rapport de puissance auquel correspond un gain  Les supports à guide physique ou supports matériels
de 20 dB ?  Les supports sans guide physique ou supports
3. Par combien est multiplié la puissance, la tension et le immatériels.
courant, si nous avons :
a. un gain de 5 dB ; I-Supports matériels
b. une perte de 5 dB.
4. Par combien est divisé la puissance, la tension et le Les supports à guide physique ont été les premiers à être
courant, si nous avons : utilisés dans les télécommunications en l’occurrence en
a. un gain de 5 dB ; télégraphie et en téléphonie. On en distingue plusieurs :
b. une perte de 5 dB.
1-Supports métalliques
EXERCICE V
Ils sont faits de métaux et ont des formes linéaires. Le réseau
Calculer le niveau absolu de tension en un point de circuit est dans sa quasi totalité constitué de ces supports qui sont des
caractérisé par sont impédance caractéristique Zc = 800 Ω, lignes et câbles à paires symétriques ou dissymétriques.
lorsque ce circuit est alimenté par le générateur normal.
a-Lignes et câbles à paires symétriques
Un câble est un support de transmission comportant une ou
plusieurs lignes et protégé contre les influences
électromagnétiques extérieures chimiques et physiques.

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La ligne est un milieu matériel fini de transmission. C’est aussi
un conduit ou fil de grande dimension. b-Lignes et câbles à paires
La paire symétrique est constitué de deux (2) conducteurs dissymétriques
identiques, entouré chacun d’un isolant et torsadé en hélice La paire coaxiale est constituée de deux (2) conducteurs
afin de diminuer les phénomènes d’induction concentriques. Le conducteur interne est isolé et centré à
électromagnétique avec les paires voisines. Elle est dite l’aide d’un matériel diélectrique et est presque toujours un fil
symétrique car les caractéristiques électriques de chacun des de cuivre (aluminium, bronze, etc.). Le conducteur
conducteurs sont identiques par rapport à la terre. périphérique est un tube de cuivre ou d’aluminium.
Il existe trois (3) types de câbles à paires symétriques : Les paires coaxiales sont distinguées grâce au rapport de/di
 Paire simple qui doit être égale à 3,6 car c’est la valeur pour laquelle
Le conducteur est le cuivre. l’affaiblissement est minimal.
 Quarte étoile Les plus couramment utilisés sont de : 2,6/9,5 ; 1,2/4,4; 0,7/2,9.
Ce sont quatre (4) fils isolés correspondant à deux paires Ils le sont pour la transmission à très grande distance et à
toronnées ensemble. fréquences élevées. Ce qui stipule, qu'ils offrent la possibilité
 Quarte à paires combinables ou de transporter des signaux de large bande passante (10 800
Quarte DM voies).
DM signifie Dieselhorst-Martin. Ce sont deux (2) paires,
chacune torsadée suivant des pas différents, puis torsadés
ensemble.

Types Diamètre des conducteurs Utilisation Bande passante Débit en Mbit/s

en mm en KHz
Paire simple 0,6 ; 0,7 Câble de branchement 2000 -
Quarte étoile 0,4 ; 0,6 ; 0,8 Réseau d’abonné ou de 1000 2
1,0 ; 1,2 jonction inter-centraux
Quarte DM 0,9 ; 1,0 ; 1,4 ; 1,5 Réseau interurbain 1000 2
Quelques caractéristiques

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 2-Fibre Optique L'indice de réfraction est un nombre sans dimension qui
caractérise chaque milieu transparent.
a. Propriété de la fibre optique
On montre que : n = C : célérité de la
L’invention du LASER (Light Amplification by Stimulated
lumière : C = 3.10 8
Emission of Radiation) fut à l’origine de la transmission
m/s
optique en 1960. Le rayon lumineux sera utilisé d’abord en Un dioptre est une surface de séparation entre deux milieux
espace libre puis dans un guide pour le rendre indépendant d'indice différent (la paroi d'unVaquarium
: vitesse deest
la un dioptre
des conditions météorologiques. Ce guide est un diélectrique séparant l'eau de l'air). lumière dans le
ou fibre optique composé essentiellement de silicium. L'indice du vide est égal à 1. L'indice d'unconsidéré
milieu par rapport
milieu
Ce support de transmission a permis le développement de au vide est son indice absolu n. Un milieu transparent dont
liaisons à large bande, à débit élevé, aussi bien sur courte que l'indice est différent de 1 est appelé un milieu réfringent.
sur longue distance, car son fonctionnement est celui d'un Exemple : indice de l'air = 1,000293 (soit par convention égal
guide d'ondes optiques. à 1)
Une fibre optique se compose de trois parties : Indice de l'eau = 4/3 ; indice du verre = 1,5
 le cœur, dans lequel se propagent les ondes optiques Indice du diamant = 2,42
(indice de réfraction n1) ;
L'indice du cœur peut :
 la gaine optique, qui confine les ondes optiques
 être constant : il s'agit de fibre à saut d'indice ;
dans le coeur (indice de réfraction n2) ;
 varier de façon progressive : il s'agit de fibre à
 le revêtement, qui assure la protection mécanique
gradient d'indice.
de la fibre.
Une valeur caractéristique de l'indice de réfraction du cœur
est de 1,47 environ.

b-Propagation de l'onde dans la fibre

optique
La propagation des ondes optiques suit schématiquement la
loi de Descartes.
C'est à dire que si le rayon frappe une interface entre deux
milieux d'indices optiques différents n1et n2, du côté n1, avec
un angle α1par rapport à la normale à la surface de
séparation, il sort avec un angle α2 par rapport à cette
normale, du côté n2 avec la règle : n1sinα1 = n2sinα2
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 c-Types de fibre optique
Lorsqu’un rayon incident atteint l’interface situe entre deux
(2) milieux, deux (2) phénomènes peuvent se produire que la Compte tenu des divers angles d'incidence sur le cœur, les
règle ci-dessus reste bien : rayons dans la fibre peuvent suivre différents chemins, sauf si
 La réfraction : lorsque n1 < n2 ; le cœur est de diamètre suffisamment petit pour qu'un seul
 La réflexion : lorsque n1 > n2 rayon lumineux puisse se propager parallèlement à l'axe de la
. fibre. On distingue ainsi des fibres possédant différents
modes (l'expression des différents chemins optiques que peut
suivre le signal dans la fibre) de propagation du signal
optique. Ce sont :

 Les fibres monomodes ou unimodales, où la

propagation est uniquement axiale.

C’est cette propriété qui est utilisée dans les fibres optiques où
le cœur a un indice supérieur à celui de la gaine optique.
Ainsi, tout rayon lumineux se présentant à l'extrémité de la
fibre reste confiné dans le cœur pendant sa. propagation.
La facilité d'injection de lumière dans une fibre est  Les fibres multimodales, où les rayons peuvent suivre
caractérisée par l'ouverture numérique (ON ou N) qui différents chemins optiques dans le cœur.
correspond au sinus du demi angle au sommet du cône
d'acceptance de la lumière.  Saut d’indice : plusieurs signaux peuvent
Le demi-angle au sommet du cône d’acceptance ou angle être émis mais avec des temps de
d’acceptance est α0max. L’angle du cône d’acceptance est propagation différent d’un signal à l’autre.
noté α. α=2 α0max

L’ouverture numérique ON ou N d’une fibre optique est

définie par :
N=ON=n0 sin α0max
Si n0=1 (indice de l’air), l’ouverture numérique donne ON= sin
α0max et ON= n12- n22)1/2 <1

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  Gradient d’indice : Temps de
propagation des signaux sensiblement
égaux.

d-Caractéristiques de transmission
La transmission s'effectue par la modulation numérique
ou analogique de la puissance optique émise à une
longueur d'onde donnée.
Ces trois (3) minima d'affaiblissement correspondant aux
Les fibres considérées comme des éléments de transmission
longueurs d’onde auxquelles les fibres sont le plus
sont définies par une caractéristique usuelle :
couramment utilisées, soit à 850 nm, 1 300 nm et 1 550 nm.
l'affaiblissement linéique.
En ce qui concerne les fibres unimodales, on définit les
 L'affaiblissement linéique (dB/km)
caractéristiques complémentaires suivantes :
Il correspond à la notion d'affaiblissement de transmission des
 diamètre de champ de mode : légèrement
câbles classiques à conducteurs métalliques.
supérieur au diamètre physique du cœur, il s'agit du
La courbe donnant l'affaiblissement en fonction de la
diamètre apparent de la zone dans laquelle se
longueur d'onde est du type ci-après et laisse apparaître trois
propage effectivement l'onde lumineuse.
(3) minima appelés "fenêtres".
 longueur d'onde de coupure, au dessus de laquelle
le régime de propagation est unimodal ou la
longueur d'onde au-dessus de laquelle la fibre
devient monomode.
 dispersion chromatique (exprimée en ps / (nm x
km)) qui représente la dispersion de propagation
entre les différentes longueurs d'onde contenues dans
le spectre transmis; c'est le facteur limitatif de la bande
passante, qui toutefois est très supérieure à celle des
fibres multimodales.

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  dispersion modale de polarisation ou PMD
(exprimée en ps/km 1/2) qui correspond à la différence
de propagation entre les deux modes de polarisation
orthogonaux de l'onde transmise; c'est un facteur
limitatif supplémentaire de la bande passante, dont
l'influence n'intervient toutefois que pour les
transmissions numériques longue distance à très haut
débit, ou pour les transmissions analogiques.
De tout ce qui précède, les fibres optiques présentent les
avantages suivants :
 Faibles encombrement,
 Très grande largeur de bande passante,
 Mono mode, Multi mode,
 Immunité à l’égard d’influence électromagnétique,
Liaison à très grande distance.
e-Paramètres distinctifs des fibres optiques
: téléphoniques groupées, des programmes de télévisions, des
 Fréquence normalisée V= , Si V <2,405
la fibre est monomode.
 Longueur d’onde de coupure λc =
 Le Mode M = V2 dans une fibre à saut
d’indice.
Avec r, le rayon du cœur et λ0, la longueur d’onde utilisée.
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II-Supports immatériels
Ils ont été les deuxièmes à être utilisé dans les
télécommunications. On distingue les ondes :
 Hertziennes ; ● Radios électriques ;
 Ultraviolettes ; ● Lumineuses ;
 Infra rouges qui seront utilisés pour les
télécommunications, radar, médicine.
Seules les ondes hertziennes et radio électriques seront utilisés
en radio communication.
1-Principe du faisceau hertzien
C’est un système de transmission entre deux points fixes, par
ondes radioélectriques très fortement concentré à l’aide
d’antennes directives. On distingue les faisceaux les
faisceaux hertziens terrestres et les faisceaux
hertziens satellites. Sont transmisse des conversations
données, etc.
2-Structure d’un faisceau hertzien ou bond
La liaison hertzienne comprend dans chaque sens des :
 Antennes
C’est une interface entre une ligne de transmission et l’espace
environnant.
C’est un élément strictement passif qui n’amplifie pas le signal
qu’il reçoit.
Les antennes les plus utilisées sont les antennes paraboliques
et les yagi pour leur grand gain. Il existe plusieurs types
d'antennes, source de l'ingéniosité des être humains.
20
  Emetteur/Récepteur
L’émetteur assure la conversion du signal pour la transmission
de l’information. Le récepteur, lui reçoit le signal amplifié et
transmit par l’émetteur.
 Modulateur/Démodulateur
Ils effectuent la modulation et la démodulation des porteuses
(restitue le signal origine).
Le trajet hertzien entre émetteur et un récepteur est appelé
un bond. Une liaison peut contenir plusieurs bonds suivant
l'application ou de la topologie du milieu.
Ces bonds seront alors constitués de stations qui reçoivent le
signal hyperfréquence, l’amplifient et le remettent vers la
station réceptrice. C’est pour cette raison qu’elles sont
appelées Relais ou stations relais.
Les faisceaux hertziens sont classés en deux catégories :
 Les faisceaux hertziens analogiques
Ils sont utilisés pour transmettre des multiplexages fréquentiels
de voies téléphoniques ou vidéos en bande de base (image +
son) à faible et moyenne vitesse.
 Les faisceaux hertziens numériques
Ils sont utilisés pour transmettre des multiplexages temporels
de voies téléphoniques numérisées ou de données numériques
à grande vitesse.

EXERCICE II
TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE I On utilise dans le réseau de transmission une fibre optique
1. Quelles sont les formes des signaux circulant sur les supports silico-silicone à saut d’indice dont les caractéristiques sont les
de transmission ? suivantes :
2. Que signifie LASER?
 Diamètre du cœur : 62,5μm
3. Nous voulons utiliser une fibre optique pour la transmission
monochromatique d'un débit très élevé de données (2 480  Longueur d’onde utilisé : 1300 nm
Go/s) et ceci sur une très grande distance. Conseillez-moi
l'utilisation d'une fibre optique et les raisons de ce choix ?  Les indices du cœur et de la gaine seront choisis dans le
4. Quel support de transmission et à moindre coût pouvons- tableau ci-dessous
nous utiliser dans l'établissement d'une liaison dans un relief
accidenté (montagne, collines) ? Matériau Silice Plastique Silicone Verre

Indice de 1,460 1,308 1,420 1,452

réfraction

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1. Quelle est la grandeur qui permet de concentrer la lumière
dans cette fibre ? Déterminer-la.
2. Déterminer l’angle d’acceptance de la fibre. En déduire la
valeur de l’angle du cône d’acceptance de cette fibre.
3. Calculer la fréquence normalisée (V) puis le nombre de
mode (M) (à l’unité près par excès)
4. Déterminer la vitesse de propagation de la lumière dans la
fibre
EXERCICE III
Soit une fibre optique de 17 Km dont les caractéristiques sont
les suivantes :
 Angle d’acceptance de la fibre α=17,46°
 L’indice du cœur n1=1,53
 Diamètre du cœur : 85 μm
 Affaiblissement linéique à λ=1,3 μm est de 0,5dB/Km
1. Calculer l’ouverture numérique ON ? En déduire
l’indice de la gaine
2. Calculer la fréquence normalisée V ? En déduire le
type de fibre.
3. Calculer la longueur d’onde de coupure ? En
déduire la fréquence de coupure.
4. Quel est l’affaiblissement total de la liaison, si nous
avons des épissures tous les 3 Km avec 1,5 dB/Km
d'affaiblissement ?
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EXERCICE IV
Une fibre optique de diamètre 100 μm et une ouverture
numérique 0,25 fonctionne sur une longueur d’onde λ=850
nm .
1) Trouvez le nombre de mode
2) De quelle fibre s’agit-il ?
EXERCICE V
Une fibre optique a une ouverture numérique de 0.3.
1. Déterminer l’angle d’acceptance.
2. En déduire l’indice de réfraction du cœur si celui-ci est
deux fois que celui de la gaine.
CHAPITRE IV : MODULATION ET DEMODULATION
ANALOGIQUE
I-Définition
La modulation est une opération consistant à transposer
(mettre à une autre place que celle occupée ou mettre sous
une forme favorable) un signal représentant une information
en un autre signal sans modifier sensiblement l’information
portée.
En d’autres termes, la modulation consiste à inscrire dans l’un
des paramètres caractéristiques (amplitude, fréquence,
phase) d’une onde sinusoïdale pure appelée porteuse, le
signal à transmettre.
La porteuse est de la forme : p(t) = A cos (2πF t + φ).
Avec : A : Amplitude F : fréquence porteuse Φ(t) = 2πF t +
φ: phase instantanée.
22
La modulation poursuit deux (2) buts :
 l’adaptation du signal aux caractéristiques du canal ;
 le multiplexage, qui consiste à utiliser le canal pour la
transmission simultanée de plusieurs communications.
La démodulation par contre est l’opération consistant à
récupérer l’information transmit à partir de l’onde modulée.
En modulation, le signal à transmettre ou signal représentant
l’information s(t) est appelé signal primaire ou signal
modulant, car faisant varier un des paramètres
caractéristiques d’une onde sinusoïdale pure ou
d’impulsions appelée porteuse p(t). Le signal obtenu
après modulation est appelé signal modulé M(t).
Un des paramètres caractéristiques de la porteuse p(t)
faisant l’objet de la modulation, les modulations seront donc
classées suivant :
 la forme de la porteuse : sinusoïdale ou impulsionnelle ;
 le paramètre de la porteuse qui fait l’objet de la
modulation : amplitude, fréquence, phase;
 la nature de l’information transmise : analogique ou
numérique. On distingue de ce fait, deux (2) classes de
modulations :
 la modulation numérique (conversion Analogique -
Numérique) ;
 la modulation analogique qui comprend plusieurs
types de modulations, nous n’étudierons que celles à
porteuses sinusoïdales et à signal information
analogique, donc les modulations analogiques
continues :
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 la modulation d’amplitude (AM) ;
 les modulations angulaires (Fréquence (FM) et
phase (ΦM))
II- MODULATION ET DEMODULATION D’AMPLITUDE
1-Principe
Elle consiste à faire varier l’amplitude de la porteuse p(t)
proportionnellement à (en fonction des variations de)
l’amplitude du signal modulant s(t).
Moduler p(t) par s(t) consiste à inscrire s(t) dans l’amplitude
de p(t).
Soit s(t)=Apcos (2πf t), le signal l’information et p(t) = A cos
(2πF t), la porteuse.
Le signal modulé est : M(t) = (Ap+ αAs cos (2πf t)) cos (2πF t)
On a M(t)=Ap (1 + cos (2πft)) cos (2πFt) d’où M(t)=Ap (1 +
m cos(2πft))Cos (2πFt), avec :
 m= : taux de modulation exprimée en % donc
0≤m≤1 ;
 αAs=mAp : profondeur de modulation
 α : facteur de proportionnalité constant du
modulateur
 αs(t)= mAs : déviation d’amplitude ou excursion en
amplitude ;
 Ap + αs(t) : enveloppe du signal modulée
23
 2-Représentation spectrale La bande passante ou largeur de bande ou occupation
spectrale de M(t) est donc BM=2 x Bs
On a M(t) = (Ap+ α As cos (2πf t)) cos (2πF t) qui décomposé
donne :

M(t) = Apcos (2πF t) + α Ascos (2πf t) cos (2 p F t) avec

cosacosb = (cos (a+b) + cos (a-b))/2.

M(t) = Ap cos (2π F t) + (α As/2) cos (2π (F + f) t) + (α As/2) cos

(2π (F - f) t)

M(t) = Apcos (2πF t) + (m Ap/2) cos (2π (F + f) t) + (m Ap/2) cos

(2π (F - f) t) car αAs=mAp

Nous avons trois (3) raies: 3-Puissance

 une à la fréquence F, d’amplitude Ap, c’est la porteuse  l’information est contenue dans les deux (2) bandes
qui a pour expression Apcos (2π F t) ; latérales (inverse et directe) ;
 une à la fréquence F + f, d’amplitude m Ap/2, c’est la  la porteuse ne contient pas d’information mais est utile
Bande Latérale Supérieure (BLS) ou Upper Side à la démodulation ;
Band (USB) dont l’expression est (m Ap/2) cos (2π  la puissance moyenne transportée M(t) est :
(F + f) t) ; PM=Pp (1+ )=Pp + Pp + Pp=Pp + PBLS + PBLI avec
 une à la fréquence F - f, d’amplitude (m Ap/2), c’est
Pp : Puissance de la porteuse
la Bande Latérale Inférieure (BLI) ou Lower
Side Band (LSB) qui a pour expression (m Ap/2) On sait que P=R.I2=U2/R alors on a : PM/ Pp = (UM/Up) 2=
cos (2π (F - f) t). (IM/Ip) 2= (1+ ) avec UM, la tension modulée, IM le courant
modulé, Ip le courant de la porteuse et Up la tension de la
Le signal M(t), issu du modulateur d’amplitude est la somme porteuse.
de la porteuse et d’un signal plus complexe occupant une
Comme résumé de la modulation d’amplitude par un signal
largeur de bande double de celle de s(t).
modulant sinusoïdal :

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Modulation Bande Passante BM Puissance Totale PM Puissance Utile P Démodulation

AM 2×Bs détection
a. ( ) 2(a. )
d’enveloppe

AM-P 2×Bs Cohérente ou

a. 2(a. )
synchrone

SSB Bs Cohérente ou
a. a.
synchrone
VSB > Bs détection
a. (1+ ) Ap
d’enveloppe

 Pour effectuer la AM, on utilise la modulation par
inversion réalisée au moyen de modulateurs en
anneau. Ils transmettent la porteuse. En
réception, on utilisera des démodulateurs par
détection d’enveloppe constitués de redresseurs à
une ou double alternance et de filtre (C//R).
 La AM-P est réalisée à l’aide de la modulation par
inversion, avec suppression de la porteuse. En
réception, on utilise la démodulation cohérente ou
synchrone ou encore démodulation par
NB :
modulation inverse où le signal modulé reçu M(t),
vient à son tour moduler en amplitude une porteuse
locale de même fréquence nominale que celle
d’émission.
 La SSB est obtenue en supprimant l’une des deux
bandes provenant de la AM-P(Transmettant la même
information). Cette modulation est appelée
modulation à bande latérale unique (BLU) ou
Single Side Band modulation (SSB). Elle est
réalisée avec le même modulateur AM-P adjoint
d’un filtre passe bas ou passe haut, plus généralement
un filtre passe bande pour extraire une des deux (2)
bandes. En réception, on utilise le même procédé de
démodulation cohérente ou synchrone.
 La AM est utilisée en radiodiffusion en ondes courtes,
moyennes et longues.
 La AM-P est utilisée pour la mise en œuvre de la SSB
utilisée en téléphonie dans les systèmes à courants
porteurs.

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  La VSB est utilisée pour la diffusion des signaux de  v, facteur de proportionnalité constant du
télévision modulation d’amplitude est très utilisée modulateur, en Hz/V
parce qu’elle est facile à réaliser.  vAs = δ x f= ∆f, déviation de fréquence ou excursion
en fréquence (vs(t)) ;
III- MODULATIONS ET DEMODULATIONS
ANGULAIRES D’après les formules d’Euler ou de Moivre, on obtient alors
Ce sont des modulations et démodulations s’inscrivant dans M(t)=Ap x et Jn(δ) est appelé
l’angle de la porteuse (wpt +φ). Le signal modulé est de la
fonction de Bessel de première espèce avec Jn(δ)=(-1)n
forme M(t)=ApcosφM(t). Ce sont :
J-n(δ) et =1
 La modulation de fréquence Le spectre est composé d'une infinité de raies d'amplitude
ApJn(δ) aux fréquences : FM = F ± n×f.
 La modulation de phase
Il faut donc pour transmettre un signal modulé en fréquence
1-Modulation de fréquence disposer d'une bande infinie.
a-Principe Du fait de l’égalité Jn(δ) = (-1)-n× J-n(δ), les raies à F + n×f ont la
Elle consiste à inscrire le signal modulant dans la fréquence de même amplitude que celles à F- n×f.
la porteuse en vue d’obtenir la fréquence modulée suivante
FM(t)= F +v s(t).
c-Puissance
b-Représentation spectrale La puissance du signal M(t) est égale à la somme des
On obtient donc pour un signal modulé en fréquence, puissances des raies du spectre. On a alors :
M(t)=Apcos(wpt +
PM = )= car =1

Et φM(t)= Cela signifie que :

 seule la fréquence du signal varie, et non son
=
amplitude donc AM=Ap= cte ;
sin(ws(t))  la puissance ne dépend pas de δ et de Δf = δf.

Avec :
 δ=

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 d-Bande de Carson
La bande de fréquence occupée par le signal M(t) en
modulation de fréquence est théoriquement infinie,
d’après les résultats ci-dessus. Mais dans la pratique cela est
impossible à réaliser techniquement.
De ce constat, va naître la règle de Carson suivante :
Un signal modulé en fréquence par un signal information
sinusoïdal de fréquence f occupe une bande :
BM=2(δ + 1) x f ou BM=2(f +∆f) car δ x f=∆f
Cette règle entraine quelques remarques :
 si δ « 1 alors ∆f « f : la modulation de fréquence est
dite à ˝bande étroite˝ ou ˝Narrow band˝ et B= 2f. Le
spectre de M(t) est égale à la porteuse + deux (2) raies
latérales d’amplitude AM = ApJn(δ) = δ As/2 à F ±f ce
qui ressemble à une AM.
 si δ » 1 alors ∆f » f : la modulation de fréquence est
dite à ˝large bande˝ou ˝braod band˝ et B= 2.Δf et le
spectre de M(t) est très large, donc contient un grand
nombre de raies.
e-Avantages et Applications de la
Modulation de Fréquence
Comme nous l'avons vu les principaux avantages de la
modulation FM sont :
 la puissance est constante quel que soit le signal
modulant, le signal démodulé dépend alors très peu
du niveau du signal modulé présent à l'entrée du
démodulateur.
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 Lorsque les indices de modulations sont élevés, le signal
FM a une résistance aux perturbations plus élevée
qu'un signal AM.
 Une bande de fréquence toujours supérieure à celle
d'un signal AM.
De ce qui précède, la modulation FM est utilisée lorsque :
 le signal reçu est caractérisé par un affaiblissement
variable (variation des conditions atmosphériques) :
radiocommunications mobiles en milieu urbain.
 la largeur de bande est élevée et qu'une bonne
qualité de signal (affaiblissement énorme) démodulé
est nécessaire : transmissions hautes fréquences (TV :
VHF, UHF), liaisons par satellites, radio diffusion FM
(stéréo), téléphones mobiles.
2-Modulation de phase
Elle consiste à faire varier la phase de la porteuse p(t)
proportionnellement au signal modulant s(t).
a. Principe
Moduler p(t) par s(t) consiste à inscrire s(t) dans la phase
instantanée de p(t), donc d’obtenir la phase φM du signal
modulé suivant :
φM(t)= 2πFt +β s(t) et
M(t)=ApcosφM(t)
On obtient alors :
φM(t)= 2πFt +∆φ(t) et M(t)=Apcos(2πFt +∆φ(t))=Apcos
(2πFt + β x Ascos (2πft))
On a donc :
 ß : le coefficient de proportionnalité constant du
modulateur, en rad / V ;
27
  ∆f(t)=- sin (Wst) : la fréquence instantanée ;
 ∆f=βAsf : déviation de fréquence ou excursion en
fréquence (Vs(t))
 δ= =∆φ : indice de modulation ou déviation de
phase, dépend à la fois de la fréquence et de
l’amplitude du signal modulant s(t).
 M(t)= cos(ws(t)), le spectre d’un
signal modulé ΦM est donc identique à celui d'un
signal modulé FM.
b-Comparaison des modulations angulaires
Nous constatons que pour passer de la FM à la ΦM, il faut
dériver ou intégrer le signal. Le signal ΦM est un signal FM
dont le signal modulant a été dérivé. Il est donc possible de
faire un lien direct entre modulation FM et modulation ΦM.
De ce qui précède, il est possible de démoduler un signal FM
dans un démodulateur ΦM puis de faire suivre ce
démodulateur par un dérivateur.
De même démoduler un signal ΦM revient à démoduler un
signal FM puis à faire suivre le démodulateur d’un
intégrateur. Mais, il est nécessaire que l'excursion de phase ne
dépasse pas π, donc que l’indice de modulation δ < π. La
modulation ΦM est une modulation à bande étroite.

Modulation Bande passante BM Indice de Phase instantanée Fréquence Déviation de fréquence

Modulation δ φM(t) instantanée F((t) Δf
FM BM=2(δ + 1) x Bs VAs/f sin(ws(t)) F+VAscos(wst) vAs
ΦM BM=2(δ + 1) x Bs βAs/f cos(ws(t)) f-βAsfsin(wst) βAs

TRAVAUX DIRIGES c. le taux de modulation.

EXERCICE I
EXERCICE II
Un générateur délivre le signal v(t) : v(t) = 5 × cos (106 t) + 3,5
× cos (103t) × cos (106 t) On donne une onde sinusoïdale de la forme s(t)= 100 Cos 314t
1- Donner l'expression d'un signal s(t) modulé en amplitude + 50 Cos 6280 t en Volts et une porteuse P(t)=80 Cos (251 x
par un signal sinusoïdal u(t) (fp : fréquence de la porteuse, Ap 200t) en Volts.
: Amplitude de la porteuse, fm : fréquence de u(t), m : taux de 1. Donner l’expression du signal modulé en amplitude ?
modulation). 2. Donner la représentation spectrale du signal modulé
2- Pour le signal v(t), déterminez : en amplitude (AM) ?
a. la fréquence de la porteuse ;
b. la fréquence du signal modulant ;

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EXERCICE III
Un émetteur AM doit transmettre le signal suivant :
100 × cos (3,77×106 t) + 43,5 × cos (3,738 x 106t) + 43,5 × cos
(3,802 × 106t)
1- Quelle est la fréquence latérale supérieure ?
2- Quelle est la fréquence modulante ?
3- Quel est le taux de modulation ?
4- Quelle est la bande B de fréquences de l'émission ?
5- Si la puissance totale émise est 38 W, trouver la puissance
contenue dans la porteuse et dans chaque bande latérale.
Vous commencerez la détermination littérale du problème.
6- Si la puissance totale du signal AM est réduite à 32 W
lorsque l'on change le signal modulant, quel est le nouveau
taux de modulation ?
EXERCICE IV
Le courant d'antenne d'un émetteur AM est de 12 A lorsque le
taux de modulation est de 45% avec un signal modulant
sinusoïdal. Ce courant augmente à 13 A lorsqu'une seconde
onde modulante sinusoïdale est transmise simultanément.
Quel est l'indice de modulation dû seulement à la deuxième
onde ?
EXERCICE V
Un signal AM a une fréquence porteuse de 100 KHz, une
fréquence modulante de 4 KHz, une puissance d’émission de
150 KW. Le spectre visualisé à l’oscilloscope est le suivant :
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Déterminer :
1. les fréquences contenues dans le spectre du signal
modulé
2. la bande passante du signal modulé
3. L’indice de modulation
4. La puissance de la porteuse ainsi que celle des bandes
latérales
5. Cette puissance augmente à 200 KW lorsqu’un second
signal modulant est transmis simultanément.
Déterminer le taux de modulation de la seconde onde
modulante.
EXERCICE VI
Un émetteur transmet un signal AM dont la puissance est 14
kW lorsque la porteuse est émise seule. Deux signaux
modulants de 2 kHz et 5 kHz et dont les indices de
modulation sont respectivement 60 % et 40 % modulent la
porteuse dont la fréquence est 800 kHz.
1- Calculez la puissance totale transmise.
2- Sachant que la résistance d'antenne R est de 70 Ω, dessinez
le spectre du signal AM.
29
EXERCICE VII
1. Quelle est la bande de fréquences Bf d'un signal FM dont
l'indice de modulation δ vaut 0,2 et la fréquence fm du signal
modulant est de 10 kHz ?
2. Quelle est la bande de fréquences d'un signal FM dont
l'indice de modulation δ vaut 6 et la fréquence f m du signal
modulant est de 10 kHz ?
3. Quelle est la bande de fréquences d'un signal FM dont
l'indice de modulation est 30 et la fréquence modulante 1.5
kHz ?
EXERCICE VIII
Un signal S(t) est émis à partir d’une station de radiodiffusion.
Ce signal donne après modulation en fréquence par un signal
modulant de fréquence f=1Mhz,
M (𝑡)= 21/2 cos (140𝜋. 106t + π/4) + 21/2 cos (A𝜋. 106t + π/4) + 21/2
cos (B𝜋. 106t - π/4)
1) Donnez la valeur de l’amplitude de la porteuse et celles des
Jn(β)
2) Déterminez les paramètres de A et B
3) Précisez les différentes fréquences
4) Donnez la représentation spectrale du signal modulé M(t)
5) Que peut-on dire de l’indice de modulation ?
EXERCICE IX
La tension instantanée d'une émission FM est : 2000×sin [2π
108t+sin (π 10t)] Volts
1. Que vaut l'indice de modulation δ ?
2. Quelle est la fréquence modulante ?
3. Quelle est l'excursion de fréquence Δfs?
4. Quelles sont les fréquences présentes dans le spectre du
signal ?
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5. Que devient l'indice de modulation si la fréquence
modulante triple et que l'amplitude du message modulant
double ?
6. Déterminer la bande de fréquence du signal FM dans les
deux cas.
EXERCICE X
La fréquence instantanée maximale d'un signal FM est
105,538 MHz et la fréquence de la porteuse est 105,45 MHz.
Sachant que la fréquence modulante est de 3,5 kHz, calculez
l'excursion de fréquence, l'indice de modulation ainsi que la
bande de fréquences occupée par ce signal.
EXERCICE XI
L'excursion en fréquence d'un signal FM est de 150 kHz et la
fréquence modulante est de 15 kHz.
1. Quel est l'indice de modulation δ ?
2. Quelle est la bande de fréquences de ce signal FM ?
EXERCICE XII
Un émetteur FM transmet une puissance de 100 kW lorsqu'il
est modulé par une fréquence de 1 kHz et lorsque l'indice de
modulation est δ = 25.
Quelle est la puissance émise lorsque le signal modulant est
nul ?
30
CHAPITRE V : MULTIPLEXAGE ET DEMULTIPLEXAGE  Pour chacune des voies :
ANALOGIQUE  un transducteur ;
I- DEFINTION  un modulateur avec une fréquence
porteuse:
Le multiplexage et le démultiplexage jouent un rôle  un filtre passe bande.
prépondérant dans la construction des réseaux de  Pour l’ensemble des voies :
transmission. Le premier se réalise en émission tandis que le  un modulateur avec un porteur qui reçoit
second, en réception. Le multiplexage consiste à utiliser de les voies multiplexées ;
façon optimale le canal en regroupant simultanément sur  un filtre passe bande pour le choix de la
celui-ci plusieurs communications ou voies sans que celles-ci ne bande de fréquence à transmettre ;
se mélangent. Le démultiplexage, quant à lui, est une  un amplificateur ;
technique constituant à restituer à partir du signal multiplexé  un filtre passe haut ;
ou composite chacune des voies ou communications.  la ligne de transmission.

Dans le cadre de la transmission analogique, ces deux  Equipements de transmission.

techniques sont réalisées grâce aux Systèmes à courants
porteurs.
II- SYSTEMES A COURANTS PORTEURS
Les systèmes à courants porteurs sont des systèmes de
transmission analogique à plusieurs voies utilisant le
multiplexage fréquentielle FDM (Frequency Division
Multiplexing) et la modulation SSB (Single Side Band) ou BLU
(Bande Latérale Unique).
Ils se caractérisent aussi par le nombre de voies qu’ils
comportent appelée capacité. Ce sont de vrais systèmes à 4
fils :
 soit deux (2) paires coaxiales :(1,2/4,4 ou 2,6/9 ,5
mm) : une (1) paire pour L’aller et une (1) pour
le retour ;
 soit un faisceau hertzien de deux (2) à sept (7)
canaux, avec un (1) ou deux (2) secours :
NB : un canal est une voie de transmission à deux (2)
sens donc équivalent à deux (2) paires coaxiales.

1-Constitution des Systèmes à courants porteurs

Ils sont constitués de :
 Equipements terminaux chargés du multiplexage /
démultiplexage fréquentiel et de la modulation SSB,
qui sont :
2-Principe du multiplexage fréquentiel
Le multiplexage est réalisé en choisissant pour chacune des
voies une porteuse différente pour éviter que les voies ne se
mélangent ou se confondent et les distinguer les unes des

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autres. Une bande de fréquence de 4 kHz (0 à 4 kHz) est
attribuée à chacune des voies.
Chaque voie ou bande de 4 kHz (0 à 4 kHz) vient ainsi
modulée chacune des porteuses qui leurs sont affectées.
Chaque modulateur est ensuite suivi d’un filtre qui permet de
choisir l’une des bandes (BLI ou BLS) à transmettre : c’est la
modulation SSB. Il faut rappeler que les porteuses sont
séparées les unes des autres de 4 kHz. Leurs fréquences sont
donc de Fk = k×4 kHz.
Chaque voie ainsi modulée est transposée dans une bande de
4k à 4(k + 1) kHz.
Toutes ces N voies sont ensuite injectées en parallèles sur ou
dans une seule ligne ayant une bande passante supérieure à
4N kHz.
A la réception, chaque démodulateur a un porteur identique
à celui de l’émission et est associé à un filtre (passe bas) pour
supprimer l’une des deux bandes récupérées après la
démodulation (démodulation SSB).
Intéressons maintenant à la formation des groupes de voies
constitués pour la transmission.
III - Constitution de groupes
Ne pouvant pas produire des porteuses indéfiniment pour le
multiplexage des voies qui croissent de plus en plus, une
technique plus astucieuse de multiplexage a vu le jour.
Elle consiste à assembler un nombre Y voies en un groupe qui
a sont tour sera assemblé pour former un groupe plus grand.
Il existe donc différents groupes appelés multiplex de voies qui
ne sont pas constitués en une seule opération de modulation.
Ils sont formés en plusieurs étapes successives donnant ainsi
une hiérarchie de groupes à nombre croissant de voies, fixées
par convention internationale par le l’UIT-T.
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Cette hiérarchie comprend quatre (4) groupes de Base et un
(1) groupe Général ou Principal :
 Groupe Primaire de Base (GP) ;
 Groupe Secondaire (GS) ;
 Groupe Tertiaire (GT) ;
 Groupe Quaternaire (GQ).
1-Formation du Groupe Primaire de Base (GP)
Le premier niveau de multiplexage sur lequel vont s’appuyer
les autres est le Groupe Primaire de Base.
Il est composé d’un assemblage de douze (12) voies. Il existe
deux (2) Groupes Primaires de Base :
 Groupe Primaire de Base A (GP A) ;
Il est à orientation directe et se situe dans la bande de 12-60
kHz. Il est utilisé en transmission internationale. Pour le
réaliser douze (12) porteuses dont la première est F = 12 kHz,
sont nécessaires. Elles sont chacune modulées par une voie, et
après filtrage la bande latérale directe est récupérée.
 Groupe Primaire de Base B (GP B).
Ce groupe est à orientation inverse et se situe dans la bande
de 60-108 kHz. Il est utilisé en transmission nationale.
Pour le former, une porteuse de 24 ou 48 kHz est pré
modulée par chacune des douze (12) voies avec choix de la
bande latérale supérieure. Cette transposition réalisée, une
autre est de nouveau effectuée. Dans celle-ci, chacune des
voies transposées dans la bande de 24-28 kHz ou 48-52 kHz,
vient moduler une porteuse avec cette fois choix de la bande
latérale inférieure. La première de ces douze (12) porteuse est
F = 132 kHz ou F = 156 kHz.
32
 2-Formation du Groupe Secondaire de Base 4-Formation du Groupe Quaternaire de Base
(GS) (GQ)

Il comprend soixante (60) voies téléphoniques donc de cinq
(5) Groupes de Primaires de base A ou B. Il est le produit de
la modulation de cinq (5) porteuses espacées de 48 kHz dont
la première est F = 420 kHz par cinq (5) GP B avec
conservation de la BLI. Le GS est donc direct, car en passant
d’un niveau à l’autre on inverse le groupe. Le GS s’étend de
312-552 kHz.
C’est le quatrième niveau de multiplexage. Il est composé de
neuf cent (900) voies téléphoniques donc de trois (3) GT. Ces
trois (3) GT modulent trois (3) porteuses espacées de 1 320
kHz dont la première est F = 10 560 kHz.
Le GQ est direct et s’étend de 8 516-12 388 kHz. Nous
constatons que les trois (3) GT le constituant sont espacées de
812 kHz.

5-Formation du Groupe Général

3-Formation du Groupe Tertiaire de Base (GT)
Ce groupe est construit à partir de quinze (15) GS, il comprend
C’est le troisième niveau de multiplexage. Il est composé de donc 900 voies téléphoniques.
trois cent (300) voies téléphoniques donc de cinq (5) GS. Ces
cinq (5) GS modulent cinq (5) porteuses espacées de 248 kHz
dont la première est F = 1 364 kHz.
Nous constatons que les cinq (5) GS formant le GT sont
espacées de 8 kHz. Le GT est inverse et s’étend de 812-2044
kHz.

Groupe Nombre de voies Largeur de bande

Voie téléphonique 1 4 KHz

Primaire 12 48 KHz

Secondaire 60 240 KHz

Tertiaire 300 1322 KHz

Quaternaire 900 3872 KHz

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TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE
Nous voulons relier Abidjan à Ouaga, avec 3000 voies en
partance d’Abidjan et 6/7 de celles-ci en provenance de
Ouaga. Une voie ayant une bande passante de 4 KHz.
(par un transducteur) et appelée signal (grandeur physique
variable et porteuse d’information).
1. Information ou signal analogique
Une information est dite analogique lorsqu’elle est
produite par une source continue.

1. Calculer le nombre de groupe tertiaire nécessaire dans Le signal analogique sera donc une grandeur électrique
chaque direction pour les acheminer. ayant des valeurs continues, non discrètes dans le temps.

2. Quelle est la bande passante nécessaire pour les

acheminer ?

CHAPITRE VI : MODULATION NUMERIQUE

Il faut rappeler que fut d’abord utilisée la transmission
analogique. Qu’ensuite, pour palier ses défauts
(affaiblissement élevé, bruit et diaphonie) a été inventé le
procédé numérique par Alec Reeves en 1938 à travers la
MIC, réalisé(e) par le Transistor inventé par Schockley en
1947.
2. Information ou signal Numérique
Une information est dite numérique lorsqu’elle est
produite par une source discrète, c'est-à-dire à partir d’un
nombre fini p de caractères.

Mais avant d’aller plus loin dans l’étude de ce procédé de Le signal numérique est donc une grandeur électrique
transmission, faisons un bref tour d’horizon sur la structure de discontinue dans le temps, ayant des valeurs connues et finies
l’information transportée. et de durées biens déterminées.

I - Structure de l’information

L’information est une notion difficile à définir. Mais, en

télécommunications, celle-ci est mise sous forme électrique

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 3. Moments et Valence
On a R= si T=TM, dans le cas général on R=
Un moment est un signal élémentaire.

L’information numérique portée par ce moment est

2. Débit de décision (D)
représentée par un de ses paramètres caractéristiques
(amplitude, fréquence, phase) qui reste constant pendant Encore appelé débit binaire, c’est le nombre de bits transmis
la durée TM du moment. par unité de temps. C'est aussi la cadence avec laquelle on
"pose" les bits sur la ligne.
De ce qui précède, nous pouvons dire que le moment est le
laps de temps pendant lequel une ou plusieurs On a n = log2V avec V =2n. Le débit de décision se note D,
caractéristiques de la porteuse est significative d’une valeur son unité est le bit/s.
binaire.
On a D=R x n
Ce paramètre caractéristique (amplitude, fréquence, phase)
peut prendre V valeurs discrètes appelées valence.

La valence est le nombre d’états significatifs (différents) 3. Débit de décision maximum (Dmax ou C)

On appelle état significatif chacune des V valeurs que Encore appelé capacité, c’est le débit maximum
peut prendre le signal numérique, et transition le passage théorique qu’il est possible d’atteindre sur un canal
d'un état significatif à un état significatif différent. caractérisé par :

- sa largeur de bande passante W ou B ;

II. Débits (Vitesses) - son rapport S/B signal sur bruit (bruit blanc ou Gaussien =
bruit thermique provoqué par l’agitation des atomes internes
Il existe plusieurs types, suivant l’élément que nous au conducteur).
considérons.
Deux (2) cas se présentent :
1. Débit de moment (R)
a. En absence de bruit (Canal idéal)
Encore appelé Rapidité de modulation, c'est le nombre de
changement d'états (de symboles) par seconde. Elle s'exprime C’est la formule de Nyquist (1924) qui est utilisée :
en Baud
C =Dmax =Rmax x log2 Vmax (en bit/s)

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Pour Nyquist Rmax = 2B = 2W pour un canal idéal et
n= log2V max
b. En présence de bruit (Canal réel)
C’est la formule de shannon(1949) qui est utilisé avec
Vmax= log2Vmax=log2
( 2. Quel est le débit maximum praticable lorsque l’on
C= Wlog2 (1 + S/B).
TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE I
Soit une ligne téléphonique analogique de fréquence extrême
de la bande passante 300-3400 Hz. La rapidité de
modulation est de 1 800 Bauds et les signaux sont de valence
32.
1. Quel est le débit binaire de la ligne ?
2. Quel est son débit binaire théorique ?
3. On suppose que la ligne présente un rapport S/B de
40 dB. Quelle est la capacité théorique de cette ligne ?
EXERCICE II
On considère un signal audio dont les composantes spectrales
se situent dans la bande allant de 300 à 3000 Hz. On
suppose une fréquence d'échantillonnage de 7 KHz.
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1. Pour un rapport signal sur bruit S/B de 30 dB, quel est le
nombre n de niveaux de quantification nécessité ? On donne
la relation : S/B = 6n - a. On prendra a = 0,1.
2. Quel est le débit nécessité ?
EXERCICE III
1. Les canaux de télévision offrent une bande passante
de 6 MHz, quel est le débit binaire praticable, si l’on
utilise un encodage à 4 niveaux ?
transmet une série d’informations binaires dans un
canal offrant 3 KHz de bande passante et dont le
rapport signal sur bruit est de 100 ?
3. Quelle est la valeur du rapport signal sur bruit
permettant de transmettre 1,544 Mbit/s sur une ligne
offrant une occupation spectrale de 50 KHz ?
4. On souhaite transmettre une séquence d’images
d’écran d’ordinateur sur une liaison en fibre optique.
L’écran a une définition de 480 x 640 pixels et chaque
pixel est codé sur 24 bits. La vitesse de transmission est
de 50 images par seconde. Quelle est le débit binaire
nécessaire pour transmettre ces séquences d’images ?
5. Un signal de 4 KHz, exempt de bruit, est transmis sous
forme numérique à l’aide d’un échantillonnage
quantifié toutes les 125 μs. Combien doit-on
transmettre de bits pour une Modulation MIC de l’UIT-
T à 2,048 Mbit/s
36