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UNIVERSITE PROTESTANTE DE

LUBUMBASHI
FACULTE DES SCIENCES
INFORMATIQUES

DÉPARTEMENT DE RÉSEAUX ET
TÉLÉCOMMUNICATIONS
COURS D’ÉLÉMENTS DES
TÉLÉCOMMUNICATIONS ET
RÉSEAUX MOBILES

PROMOTION: BAC 1 RT/2020-2021

Par : CT Ing Blaise SABU


Ingénieur industriel en Génie
électrique/Electronique
industrielle
0
PLAN DU COURS
 SECTION I. INTRODUCTION AUX TÉLÉCOMMUNICATIONS ET
CONCEPTS

 SECTION II. SIGNAL ET BRUIT EN TÉLÉCOMMUNICATIONS

 SECTION III. DESCRIPTION FONCTIONNELLE DES ÉLÉMENTS


DE TÉLÉCOMMUNICATIONS

 SECTION IV. PRINCIPAUX SYSTÈMES DE


TÉLÉCOMMUNICATIONS: Faisceaux Hertziens, Satellites et
Fibre optique
 SECTION V. RÉSEAUX MOBILES
SECTION 1 INTRODUCTION AUX
TÉLÉCOMS ET CONCEPTS
A. POURQUOI LES TÉLÉCOMMUNICATIONS ?
 besoin de communiquer à distance
 transporter une information d’une personne à une autre,
sans "passer par" l’homme

?!!!

!!!?

2000 Km
Je pense à toi !!!

Quelle bonne nouvelle?


B. PROBLÉMATIQUE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ?
Comment acheminer les informations entre deux
points quelconques de manière fidèle et fiable en
présence de perturbations ?

Þ Fidélité(sans perte ni altération: Transparence):


Intelligibilité en téléphonie, conformité d’images en TV et
pureté musicale en transmission de musique
Þ Fiabilité: service disponible en toute circonstance
circonstance (en dépit des pannes partielles, imprévisibles
et inévitables)?
Þ DISPONIBILITÉ D

L'indisponibilité est I = 1 – D
 MTBF(Mean Time Between Failure)
= valeur moyenne de temps entre 2 défaillances consécutives

Pour un organe doublé on a:

La disponibilité devient :
 MTTR((Mean Time To Repair)
= temps moyen pour réparer le système

Pour rendre un système plus efficace et disponible, on peut


jouer sur deux valeurs :
1. augmenter la MTBF
- composants réseaux plus onéreux: haute fiabilité
- Systèmes redondants ou Structure avec duplication de
systèmes
2. diminuer les temps d’indisponibilité  la maintenance qui
devient plus coûteuse.
NB Le coût est compensé par des frais d’exploitation réduits:
moins de pannes, donc moins de réparation
 Exigences de fiabilité pour un réseau de télécoms
on peut évaluer une panne selon deux critères :
1° Gravité
= perte relative de qualité de service ressentie par
les usagers touchés
 Exemple:100% = à une interruption totale de
service 
2° Etendue
= proportion des usagers touchés
 Exemple: 0% représente le cas limite d’un seul
usager concerné, alors que 100% représente une
perte de qualité de service sensible à tous les
usagers).
 La probabilité tolérable pour l’apparition d’une panne
dépend de sa gravité et de son étendue.
NB. En particulier, la panne totale d’un système ou d’un
réseau, qui prive tous les usagers (étendue de 100%) de
tout service (gravité de 100%), doit rester un événement
extrêmement improbable.

 ordre de grandeur réaliste exigé pour fiabilité des


réseaux publics de télécommunications(ISO):
- durée cumulée des pannes totales du système:

 à 2 heures pendant une durée d’exploitation de 30 ans.


 Taux de défaillance (t)
 Estimateur de la fiabilité(en pannes/heure)

 Vie d’un équipement en 3 phases: « courbe en baignoire »

(Informatique)
C.TÉLÉCOMMUNICATIONS ?
0

FIBRE OPTIQUE
D. OBJECTIF DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ?
1
 Ensemble des moyens techniques nécessaires à
3 4 2
l’acheminement fidèle et fiable d’informations entre
5 6
deux points quelconques, à une distance
7
quelconque, avec des coûts raisonnables
 INFORMATION ET SERVICE

,Visioconférence, vidéoconférence

• Téléphonie
 Transfert de la voix en temps réel entre des utilisateurs.
• Radiodiffusion
 La transmission des sons (signaux audio) par l'intermédiaire
d'ondes électromagnétiques destinées à être reçues directement
par le public en général.
• Télédiffusion (broadcasting)
 transmission unilatérale de signaux vidéo, audio et des
données vers un grand nombre de clients.
• Télégraphie
 les informations transmises sont destinées à être enregistrées à
l’arrivée sous forme d’un document graphique.
• Télétex
 transmission de textes de terminal à terminal
• Courrier électronique(courriel, e-mail, mail)
 Service de transmission de messages écrits et de documents
envoyés électroniquement via un réseau informatique
(principalement Internet) dans la boîte aux lettres électronique
d’un destinataire choisi par l’émetteur.
• Vidéotex
 Envoi de pages composées de textes et de graphismes à un
utilisateur et destinées à être visualisées sur un écran de TV
• Télécopie
 conversion d’une image fixe (photo,documents) en impulsions
électriques pour les transmettre à un destinataire au travers d'une
ligne téléphonique.
Exemple: un ordinateur, un téléphone cellulaire, etc.
• Télévision
 un ensemble de techniques destinées à émettre et recevoir des
séquences audiovisuelles, appelées programme télévisé
(émissions, films et séquences publicitaires).
 L'appareil permettant d'afficher des images d'un programme:
téléviseur, télévision, télé, ou TV.
• Visiophonie
 association de la téléphonie et de la télévision permettant aux
usagers de se voir pendant leur conversation téléphonique.
 Triangle de partenariat des services de télécoms

 Différentes relations entre ces trois partenaires


1.Cahier des charges
2.Equipements
3.Prestations
4.Taxes
5.Bons de commande
6.Equipements
 Fabricant :
 conçoit, développe, produit et vend les équipements
nécessaires à la réalisation du service.
 Exemple : SAMSUNG, ALCATEL, MOTOROLA, ERICSSON,
SAGEM, SIEMENS, NOKIA, ZTE, HUAWEI,etc…
 Exploitant(opérateur) :
 planifie, spécifie et installe le réseau, puis veille à son bon
fonctionnement et à une saine gestion du service (VODACOM,
AIRTEL, ORANGE, AFRICELL,MICROCOM
 Usagers ou consommateurs de service :
 clients exigeants mais inconscients des difficultés
techniques. Ils sont abonnés au réseau de l’opérateur de
télécommunications.
E. BRANCHES EN TÉLÉCOMMUNICATIONS ?
2

1
1. TRANSMISSION
 transport des signaux vecteurs d’informations d’un point à
un autre :
• transmission du signal (contraintes temporelles et
techniques de transmission)
• supports de transmission
Þ Problématique: Comment transmettre des signaux
vecteurs d’informations d’un point à un autre (une distance
quelconque)?.
ÉMETTEUR

RÉCEPTEUR
 Contraintes temporelles et techniques de transmission
 contraintes temporelles : débits et délais d’acheminement.
- Débit
 vitesse physique de transmission de signaux élémentaires ou
moments dans le temps
 Débit= Quantité d’information / temps (en bits/sec)
- Délais d’acheminement de l’information
o Délai de propagation
Il dépend de:
 nature du support,
 distance et
 retard de commutation (temps de traitement par les systèmes
d’interconnexion)
NB Le signal se propage sur une voie de transmission à la
vitesse V:
- de la lumière (Célérité c): 3.108 m/s dans le vide (espace
libre; air) et pratiquement la même valeur dans une fibre
optique.
- 2.108 m/s (2/3 c) environ dans des voies filaires
métalliques(UTP, FTP, STP,…)
- V = c/n avec n: indice de réfraction
 V est fonction de la nature du milieu (n) dans lequel le
signal se propage.
- n=1 dans l’air (vide) et n de la fibre optique proche de 1.
o délai de transmission
= temps mis pour transmettre la quantité d’information du
message

o délai d’acheminement total

Distance =
(délai de propagation + délais de transmission +
retards) x vitesse du signal
 Application
Déterminer le délai total d’acheminement d’une information
de 2 Mo(Mégaoctets) entre deux points A et B transmise à 80
Mo/s sur une liaison satellitaire en orbite GEO sachant que le
retard dû au routage est de 2 ms(millisecondes).

GÉOSTATIONNAIRE
36.000 Km
Solution
NB un satellite en orbite géostationnaire GEO se trouve à 36.
000 Km de la terre
Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards
 Délai transmission = 2 Mo/80Mo/s = 0,025 s = 25 ms
 Délai propagation= 72.000 Km/300.000 Km/s = 0,24 s =
240 ms
 Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards
= 25 ms + 240 ms + 2 ms
= 267 ms
 Contraintes temporelles et techniques de transmission
 Techniques de transmission :
-Amplification des signaux
 Augmenter la puissance du signal présenté à son entrée, sans
modifier sa fréquence.
x(t): signal d'entrée; y(t): signal d'entré amplifié en sortie
a: facteur d'amplification(Av, Ai, Ap: Gain G)

P1 P2

(P2<P1): Affaiblissement et (P2P1): Amplification


- Modulation et changement de fréquence:
 moyen permettant d’adapter un signal aux caractéristiques
fréquentielles d’une voie de transmission.
- Démodulation :
 transformer les informations contenues dans le signal reçu en
informations basse fréquence utilisables.
- filtrage :
 élimination de certaines composantes indésirables(bruit) afin
de mettre en évidence l’information utile contenue dans le
signal.

FILTRE

SIGNAL BRUITE SIGNAL UTILE


 Supports de transmission
 Milieu physique de transmission de l’information:
air(vide),UTP, câble coaxial, fibre optique, guide d’ondes,
lignes planaires, antennes,…
 Il constitue le lien entre l’Emetteur et le Récepteur

PAIRES TORSADÉES
CÂBLE COAXIAL
FIBRE OPTIQUE
GUIDE D’ONDES
ANTENNES

Dipôles verticaux d’un émetteur FM


Antenne
parabolique
2. COMMUTATION  Aiguillage de l’information sur base de
l’adresse de destinataire
 Problématique: Comment mettre en relation,
conformément à leurs ordres, deux usagers quelconques?
 Un nombre d’organes (circuits, m ressources) nécessaires
et conformes au trafic .
Trafic:

TRAFIC
 Pour un bon dimensionnement, La mesure du trafic doit se
faire pendant l’heure chargée (l'heure pendant laquelle le
volume de trafic est le plus important) pour déterminer le
nombre d'organes nécessaire afin d’ acheminer l'ensemble des
communications avec un taux de qualité fixé.
 Intensité de trafic ou charge du trafic ou trafic A
 A s’exprime en ERLANG E
A= λ θ (Erlang E)
 λ appels par unité de temps avec une durée moyenne des
communications de θ.
 A sur une ligne représente le taux de connexion (= temps
d’appropriation de l’organe par unité de temps).
 Le trafic offert par un ensemble d'abonnés ayant chacun un
trafic Ai est égal à A =Σ Ai.
 Signification de E
• 1 E: occupation permanente d’un organe pendant 1 heure, ou
occupation effective de 2 organes à 50 % (1/2 heure chacun)
pendant la même période.
• 10E = occupation de 10 équipements pendant une heure
d’observation ou occupation de 20 équipements pendant ½
heure.
 Autres unités
• Communication minute (CM) : 1 E = 60 CM;
• Conversation – Heure CH (France) : 1 E = 1 CH;
• Centaine de Seconde de Conversation (CCS) : 1 E = 36 CCS
et 1CCS=100/3600=1/36 E;
• Trafic Unit TU (Grande Bretagne) : 1TU = 1 E
 Conversion E vers Mo/Heure
 1 E = 64 Kbps*3600 sec*1 octet/8 bits= 28,8 Mo/heure
 Kbps vers E
- 1 Kbps = 1 E/3600*8/64= 0,0000347 E
 Classification des abonnés

• Abonné résidentiel (monsieur tout le monde): A = 0,03 à 0,07 E


• Abonné professionnel (PME, cabine publique ...): A = 0,2 à 0,7
E
• Abonné affaire (lignes groupées, grandes entreprises) A > 0,7 E
 dimensionnement:
Þ calculer le nombre de circuits N nécessaires (m ressources)
pour écouler le trafic offert (A) de n clients
 Probabilité de rejet (perte, échec ou blocage) Pr
 exprime le grade de service (GoS) d'un réseau: C'est le rapport
du nombre d'appels rejetés ar au nombre de tentatives d'appels
offerts a dans un intervalle de temps donné (temps
d'observation).
Pr = ar/a
 Abaque d’Erlang
 Pour faire le calcul de dimensionnement, 3 paramètres
interviennent :
1) A : trafic en Erlang (charge téléphonique)
2) Pr : probabilité de rejet ou de perte (GoS)
3) N : nombre de circuits nécessaires (ressources à disponibiliser)
 Exemple 1
Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter
avec un taux d’échec de 1 % le trafic de 1000 abonnés
ayant un trafic 0.07E chacun
Trafic Offert Ao : 1000 x 0.07 = 70 E
• Exemple 2
Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter avec un
taux d’échec de 1 % le trafic de 900 abonnés qui utilisent leur
téléphone une fois par heure avec une durée moyenne de 5 minutes
par appel.
• TRAVAIL DIRIGE
Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter avec
un taux d’échec de 0,1 % le trafic de 600 abonnés qui utilisent
leurs téléphones deux fois par heure avec une durée moyenne
de 3 minutes par appel
F. TYPES DE SYSTÈMES DE TÉLÉCOMS
 SYSTÈME
 Ensemble d’éléments ayant une fonction déterminée pour
traiter des entrées afin de produire des sorties
NB Les entrées/sorties sont des informations (E/S
fonctionnelles) et des perturbations au bon déroulement du
système (BRUIT).
 EXEMPLE DE SYSTÈME
 SYSTÈME DE TÉLÉCOMMUNICATIONS

1 1

2 4

 3
 TYPES DE SYSTÈMES DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
 DU POINT DE VUE USAGE

4G, 5G,???
 DU POINT DE VUE DISTANCE ENTRE ÉMETTEURS/RECEPTEURS
1. Système bande de base
 Les signaux porteurs d’information sont transmis dans leur
bande de fréquence originale(en BF)  pas d’écart de
fréquence entre les signaux émis et ceux reçus  courtes
distances (LAN).
 CHAINE DE TRANSMISSION
2. Système large bande (Modulation)
 On transpose la fréquence du signal de départ (BF) en
utilisant une porteuse de fréquence très élevée(HF): longues
distances (MAN, WAN).
 CHAINE DE TRANSMISSION LARGE BANDE

Modulationn et
autres traitements

Démodulation et autres
traitements
 DU POINT DE VUE NATURE DES SIGNAUX
1. Système Analogique
Système où la transmission du signal est analogique c.à.d. le
signal est par exemple une tension électrique ou une onde
électromagnétique d’amplitude variable  on transmet la
forme d’onde.
Exemple: Son sur ondes radio, Télévision Hertzienne, RTC

Transmission par modulation d’amplitude


 Transport des données par modem:
 A l émission : convertir des données numériques (0 et de 1)
en signaux analogiques (variation continue d'un phénomène
physique)  modulation.
 A la réception: convertir le signal analogique en données
numériques.  démodulation.
2. Système numérique
Þ l’information transmise sous forme de signaux électriques
représentant les niveaux logiques 0 et 1 : signal de forme
rectangulaire ou carrée
NB La transmission numérique se fait qu’en bande de base: LAN

 Remarque:
Les données analogiques sont numérisées avant d être
transmises.
G. TYPES DE CONFIGURATION DES LIAISONS
 Liaisons Point à point (PP)
Un seul émetteur communique avec un seul récepteur (uni
ou bidirectionnel).
 Simplex
L'une des stations émet et l'autre reçoit. La communication est
donc unidirectionnelle pure.
-Exemple :
 station émettrice terrestre/satellite vers un poste de
télévision ou de radio,
 la télécommande du poste téléviseur ou
 liaison souris - ordinateur.
 Semi-duplex (half duplex ou alternatif)
La communication est unidirectionnelle, mais le sens de
transmission change alternativement : une station émet,
l'autre reçoit ; puis c'est la station réceptrice qui devient
émettrice et réciproquement ; etc...
- Exemple : walkie-talkie.
 Full duplex
Les deux stations peuvent émettre et recevoir simultanément.
La communication est bidirectionnelle
- Exemple :
 Réseau téléphonique filaire
 Réseaux téléphoniques mobiles.
 Liaison Point Multi-Point (PMP)
 trois modes de transfert d’information à travers un réseau
 Exemple: Radiodiffusion (communication point-
multipoint)
Un seul émetteur envoie un message à plusieurs récepteurs.

MALAIKA TV
H. STANDARDISATION
1. NÉCESSITÉ D’UNE COORDINATION
a. Sur le plan international

Il faut s’entendre de part et d’autre des frontières nationales


sur un certain nombre de points fondamentaux pour garantir la
qualité de service:
- Questions techniques :
 définition de la qualité de service et détermination des
paramètres qui l’influencent ;
 spécification détaillée et très précise des interfaces
(caractéristiques électriques et logicielles): nature des
signaux utilisés pour la transmission, les conventions
définissant l’échange d’info (signalisation) pour la
commutation automatique ;
- Planification générale du réseau :
 structure du réseau international,
 mode d’acheminement des communications,
 répartition des affaiblissements (plan de transmission),
 distribution des numéros d’appel (plan de numérotage)

-Problèmes d’exploitation et de gestion :


 décompte des taxes des communications internationales,
 observation de trafic.
b. Sur le plan national
 Une standardisation stricte du réseau et des équipements
est absolument nécessaire pour :
-Garantir la compatibilité des éléments de systèmes
provenant de fournisseurs différents ;
-Assurer la même qualité de service minimale à tous les
usagers ;
-Respecter les conventions internationales.
 Rôle de l’organe de régulation
L’organe de régulation a pour mission de :
 s’assurer que les services de télécommunications sont
disponibles sur tout le territoire sans aucune discrimination.
 il garantit l’exploitation optimale des ressources rares de
l’Etat, à savoir : les fréquences radioélectriques et la
numérotation téléphonique;
 promouvoir la qualité de service, élément moteur du
développement du secteur des télécommunications ;
 définir conjointement avec les opérateurs, les indicateurs de
qualité de service et de performance de réseau (KPI), et
mettre en place des moyens de partage des informations
(Systèmes d’informations, Bases de Données) ;
 organiser des sondages/enquêtes des consommateurs pour
une appréciation de la qualité de service. Mettre en place au
sein de l’organisme une structure d’écoute du consommateur
permanente pour apprécier la qualité du service (vue du
client)
2. RÔLE DE L’UNION INTERNATIONALE DES TÉLÉCOMS(UIT)
Créée en 1947 sous l’égide de l’ONU et comprend 4 organes
permanents :
1). Le secrétariat général
2). Le Comité consultatif international télégraphique et
téléphonique CCITT
Il traite:
 des transmissions par fils,
 des équipements de modulation et de multiplexage,
 de la commutation et des réseaux de téléphonie,
 de télégraphie
 et des données.
3). Le Comité consultatif international des
radiocommunications CCIR
Concerné par:
 la radiodiffusion (son et images),
 les faisceaux hertziens,
 les liaisons par satellites,
 la radioastronomie
 et l’utilisation des ondes.
4). Le Comité international d’enregistrement des fréquences
(International Frequency Registration Board IFRB)
Il est chargé de:
 l’attribution des bandes de fréquences aux divers services
 et de l’utilisation rationnelle du spectre limité des
fréquences disponibles.
NB
- CCITT et CCIR se composent de nombreuses commissions
auxquelles participent des délégués des pays membres et des
observateurs conseillers de l’industrie.
- Leurs travaux aboutissent à des avis (recommandations :
références de qualité de service, compatibilité des systèmes,
…) ratifiés par les assemblées plénières tenues tous les 4 ans.
I. RÉSEAUX MOBILES
 Constitution
Un réseau mobile est constitué de deux parties:
 transmission : sans fil (« radio ») et
 Transmission filaire (« fibre, câble,… »)
 La mobilité
 Au niveau radio : mobilité à l’intérieur d’une cellule, autour
de l’antenne émission-réception
 Au niveau réseau : mobilité entre les cellules, sur toute la
zone de couverture du réseau
 Notion de réseaux cellulaires: une cellule étant une zone
couverte par une antenne
 Propriétés (contrairement aux réseaux fixes)
 Spectre et débit limités
 Organisation en cellules
 Qualité fluctuante de transmissions
• 1992: GSM (Global System for Mobile communication): (880-
960MHz), Débit: 9,6kbits/s
• 1996: DCS (Digital Communication System) bande de 1710-
1880MHz), Débit: 9,6kbits/s
 Satisfaisant pour la voix, mais insuffisant pour le transfert de
fichiers, d’images, de vidéos et d’accès à Internet
• 2001: GPRS (General Packet Radio Service), débit:170kbits/s et
travaillant dans la bande GSM.
• 2004: EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution), débit
maximum: 470 kbits/s
• A partir de 2005: UMTS (Universal Mobile Telecommunication
System) dite de 3ème génération (ou 3G)
- gamme 1920-2170MHz
- débits importants allant jusqu’à 2048kbits/s (2Mpbs).
- Ce standard permet de transformer le terminal en serveur
Web, fournissant des services multimédias et de
vidéoconférence de grande qualité.
• A l’horizon 2008-2010 : téléphonie mobile 4G.
- Technologie intitulée OFDM (Orthogonal Frequency Division
Multiplexing)
- Débits de 300 Mpbs.
J. RÔLE DE L’ INGÉNIEUR EN TÉLÉCOMS

 S’assurer que le récepteur pourra recevoir le message


émis par l’émetteur sans aucune erreur, par un
dimensionnement judicieux du canal de transmission et par
la mise en place de techniques le rendant plus robuste.
 Art de l’ingénieur en télécommunications:
trouver la solution la plus économique possible à un
problème de communication dans un éternel compromis entre
coût et qualité.
SECTION II SIGNAL ET BRUIT DANS
UN SYSTÈME DE TÉLÉCOMS

Bruit externe: une foudre


 REMARQUES IMPORTANTES
1. En Télécommunications, on transmet une information
(voix, musique, images, vidéo, données…) sous forme d’un
signal de l’ Émetteur à un Récepteur situé à distance.

Je pense à toi !!!(signal)

Quelles bonnes nouvelles?


(Signal)

Signal: électrique, lumineux ou électromagnétique


2. Un signal sans bruit n’existe pas.
Þ Si s(t): signal utile, n(t): bruit rapporté
Þ le signal transporté x(t) est la somme du signal utile s(t), et
du bruit rapporté n(t).
3. Le bruit dépend de l’intérêt de l’utilisateur.
NB Les notions de signal et bruit sont très relatives
- Ir en télécoms par satellite: le signal d’une source
astrophysique (soleil, astres,…) est un bruit.
- Astronome (qui s’intéresse à la source astrophysique): le
signal du satellite est un bruit
 SIGNAL
 DÉFINITION
 Entité (courant électrique, onde lumineuse, onde
électromagnétique) engendrée par un phénomène physique et
véhiculant une information (musique, parole, son, image,
température).
 C’est donc la représentation physique de l’information
 Selon la grandeur physique, trois types d’ondes sont utilisées:
 ondes électriques (câbles, fils, ...),
 ondes radio (faisceau hertzien, satellite),
 ondes lumineuses (fibres optiques, infrarouge).
 CARACTÉRISATION D’UN SIGNAL s(t)

 période T, Fréquence f et longueur d’onde λ

T= t2-t1


a. Période ou moment élémentaire ou temps élémentaire
T(en seconde)
Þ Durée pendant laquelle le signal n’est pas modifié →
forme du signal qui se répète au cours du temps
ÞT= t2-t1
b. Fréquence f en Hertz (Hz) et Rapidité de modulation R(en
Bauds)

f=1/T = le nombre de fois qu'un signal va se répéter par


seconde. C’est la vitesse de répétition d’un signal
 Différentes fréquences et domaines d’application
A chaque temps élémentaire, il peut y avoir l’envoi d’un signal
 Rapidité de modulation R (en bauds)
 Nombre de temps élémentaires par seconde
Exemple: 50 bauds=50 temps élémentaires
c. : Longueur d’onde en mètre (m)
= est le trajet parcouru par l’onde durant une période T ou la
distance entre 2 ventres/ nœuds de l’onde.
= c/f= c.T
c: célérité ou vitesse de propagation des ondes électromagnétique
dans le vide = 300.000 Km/s.
d. Valence V
 Nombre d’états discernables utilisés par le signal c.à.d. le
nombre de bits transmis par temps élémentaire (par état
physique)
e. Bande passante B ou W
Elle désigne:
1. Le débit D ou la capacité de transmission C
Elle détermine la quantité d’informations(en bits/s) qui peut
être transmis simultanément.  Un débit binaire s’exprime en
bit/s ou en multiple de cette unité: kbit/s, Mbit/s, Gbit/s

NB Si V=2: D= C= R et si V=4: D = C=2R

 On peut augmenter C=D comme suit:


- Soit augmenter V, mais le bruit est un frein important:
difficulté à discerner les différents niveaux.
- Soit augmenter R, mais on ne peut dépasser une valeur
Rmax
Nyquist (1928) a établi un rapport entre la rapidité maximum
et la bande passante W=B :
Rmax = 2 W
Ce résultat est théorique et, dans la pratique:
Rmax = 1,25 W
2. La différence entre les fréquences les plus hautes et les
plus basses(W ou B), plage dans laquelle les signaux sont
correctement reçus.
B ou W = f2(max) – f1(min)
f1 et f2: limites inférieure et supérieure.
3. Le débit évalué d’un média(support) de transmission
 bande de fréquences dans laquelle les signaux sont «
convenablement » transmis.
Exemple: la bande passante d’une fibre optique est la
fréquence max de transmission en MHz pour laquelle le signal
transmis subit un affaiblissement de 3 dB. Elle s’exprime en
MHz.km voire en GHz.km
 VISUALISATION DU SIGNAL
1. Aspect temporel du signal: OSCILLOSCOPE
 Porteuse modulée et signal modulant
2. Aspect fréquentiel du signal: ANALYSEUR DE
SPECTRE
 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DES SIGNAUX
1. Classification temporelle ou phénoménologique
 La nature de l’évolution du signal en fonction du temps
a. Signal certain ou déterministe
Þ Le signal est connu pour tout instant t et obéit à une loi f(t)
b. Signal aléatoire (probabiliste ou stochastique) :
 Les valeurs qu’il prend sont imprévisibles.
 Il obéit à une loi statistique en utilisant des outils
probabilistes.
NB La plupart des signaux sont aléatoires car ils sont souvent
bruités ou leur position sur l’axe des temps est inconnue.
2. Classification morphologique
 Deux catégories:
a. Signaux à évolution temporelle continue et signaux à
évolution temporelle discrète
b. Signaux dont l’amplitude est continue ou discrète

 Rupture de continuité en temps et en amplitude


3. Classification fréquentielle ou spectrale
 spectre d’un signal :
 renseigne sur les différentes composantes fréquentielles
qu’il contient.
 L'idée est de placer les amplitudes en ordonnée (Tension,
Énergie ou puissance) et les fréquences en abscisse, le signal
s(t) se nomme maintenant s(f).
-Le spectre s(f) d'un signal s(t) est une représentation
graphique montrant l'amplitude et la fréquence respective de
chaque constituante du signal (valeur moyenne, fondamental
et harmoniques ).
4. Classification dimensionnelle: nombre de variables
 1 dimension : 1D
Exemple: tension électrique V en fonction du temps t, V (t)
 2 dimensions : 2D
Exemple: niveau de luminosité L des pixels d’une image statique
noir et blanc en fonction de leurs coordonnées en abscisses x et
en ordonnées y, L(x, y)
 3 dimensions : 3D
Exemple: niveau de luminosité L des pixels des images d’un film
noir et blanc en fonction de leurs coordonnées en abscisses x et
en ordonnées y et en fonction du temps t, L(x, y, t).
 SIGNAUX PHYSIQUES USUELS
1. SIGNAL AUDIO: SONS ET AUDITION
 Caractéristiques principales de l’audition humaine
• Spectre sonore audible

- La gamme des fréquences audibles s’étend approximativement


de 20 Hz à 20 kHz pour un individu à l’ouïe très fine.
- En téléphonie, où l’objectif est limité à l’intelligibilité du
message, la bande de fréquence normalisée est 300 − 3400[Hz].
Cette bande de fréquences est garantie de bout en bout du
réseau
- Les fréquences centrales normalisées des 10 octaves du spectre
audible sont :

2, SIGNAL DE TELEVISION
 un mélange du signal vidéo et du signal audio : signal
composite  une bande de 8 [MHz] par signal vidéo .
3, SIGNAL VIDÉO STANDARD:
- Il comporte:
 des informations visuelles, exprimées pour une image sous la
forme de trois couleurs fondamentales(RVB) pour tout point de
l’espace,
 et une information temporelle née du mouvement des objets.
• Constitution des informations visuelles
 Luminance (Y): visualisation Noir et Blanc d’un signal couleur
 Chrominance (C): informations sur la couleur (RVB)
Les 2 composantes sont liées comme suit:
Y = 0,30.R + 0,59.V + 0,11.B avec 0 pour le noir et 1 pour le
blanc.
• Signaux transmis et reçus

(2) et (3): signaux de différences couleur


(1): signal de luminance
• Pourquoi ne pas avoir choisi

Amplitude du signal V importante: 59% du signal Y.


 La différence Dv = V-Y faible
Þ signal le plus susceptible d'être perturbé(plus sensible aux
bruits de transmission).

NB L’information de couleur verte (V) Dv sera calculée par le


récepteur.
4. DONNEES
Þ sous forme binaire, associée à une représentation des caractères
alphabétiques, des chiffres et des caractères de ponctuation ou de
contrôle.  Le code ASCII (American Standard Code for Information
Interchange)
2.2 BRUIT
DÉFINITION DU BRUIT
Þ Phénomène perturbateur gênant la perception ou
l’interprétation d’un signal.
Þ C’est un signal aléatoire superposé au signal utile
DEUX MANIÈRES DE CARACTÉRISER LE
BRUIT
A. DENSITÉ SPECTRALE DE PUISSANCE DSP
= la répartition énergétique en fonction de la fréquence
(puissance par hertz).
 DEUX TYPES D’INFORMATIONS  DEUX TYPES DE
SIGNAUX
1. Données continues ou analogiques→ signaux analogiques
 résultent de la variation continue d’un phénomène
physique: voix, son, image, lumière, température,…
 Un capteur (microphone ou caméra,…) fournit une tension
électrique proportionnelle à l’amplitude du phénomène

SIGNAL ANALOGIQUE

VOIX
VOIX
2. Données numériques→ Signaux numériques
 suite discontinue des valeurs dénombrables :
 Codage ASCII: un texte → une association des mots
composés de lettres, chiffres, symboles de ponctuation,…
 Numérisation d’un signal analogique

3 amplitude en valeur binaire


1. Échantillonnage
 Prélever périodiquement(Te: période d’echantillonnage)
des échantillons d’un signal analogique

2. Quantification
On code les valeurs du signal échantillonné S(t) par des valeurs
discrètes fixées a priori.
 associer une valeur d’amplitude à chaque échantillon.
3. Codage des échantillons quantifiés
C’est la transformation des différentes valeurs quantifiées en
langage binaire.
 Temps d’acquisition
On peut définir la vitesse limite d’acquisition.
Elle dépend du temps pris pour effectuer les opérations
d'échantillonnage (Tech ), de conversion (Tconv) et de stockage
(Tstock)
Ainsi la somme de ces trois temps définit le temps minimum
d’acquisition et donc la fréquence maximum de
fonctionnement de la chaîne :
 DÉBIT BINAIRE Db ASSOCIÉ À UN SIGNAL
En multipliant le nombre de bits n nécessaires à coder
l’amplitude par Fe, on obtient le débit associé à un signal en
bits/seconde
 NOMBRE D’OCTETS N POUR DÉCRIRE OU STOCKER
NUMÉRIQUEMENT UNE MINUTE DE SON OU VIDÉO
Avec Fe: fréquence d’échantillonnage choisie en Hz, n:
nombre de bits de quantification, v:nombre de voies (si le son
est stéréo, v = 2 ; en mono : v = 1) et 60 secondes = 1 minute
N= Fe*(n/8)*60*v en octets o
N= Fe*(n/8/1000)*60*v en kilo octets ko
N= Fe*(n/8/1000/1000)*60*v en Méga octets Mo
N= Fe*(n/8/1000/1000/1000)*60*v en Giga octets Go
Exemples d’applications :
1. Calculer la taille occupée, en octets, Go et Mo, d’une
minute du son d’un CD audio en stéréo (Fe = 44,1 kHz et
n=16 bits):
Solution
N(en octets): Fe*(n/8)*60*v =
= 44,1*1000*(16/8)* 60*2=10 584 000 octets avec v = 2(en
stéréo)
N (en Mo): Fe*(n/8/1000)*60*v
= 44,1*1000*(16/8/1000)*60*2= 10 584 Ko
N (en Go): Fe*(n/8/1000/1000)*60*v
= 44,1*1000*(16/8/1000/1000)*60*2= 10, 584 Mo
2. Déterminez la taille occupée en Go pour l’enregistrement
d’un son en studio en deux minutes dont les fréquences se
situent entre 0 et 20 kHz sachant que la quantification se fait
sur 24 bits et l’enregistrement se fait en stéréo.
Solution
N (en Go): Fe*(n/8/1000/1000)*120*v
Fe = 2*Fmax = 2*20 kHz= 40 kHz=40 000 Hz
2 minutes = 120 secondes
v=2(Stéréo)
N= 40 000*(24/8/1000/1000/1000)*120*2= 28,8 Go
SECTION III
SIGNAL ET BRUIT EN
TÉLÉCOMMUNICATIONS

NB Construire un système de télécoms optimal exige


la connaissance exacte des signaux à transmettre.
 SIGNAL ?
 Entité (courant électrique, onde lumineuse, onde
électromagnétique) engendrée par un phénomène
physique et véhiculant une information (musique,
parole, son, image, température).
 Les satellites de télécommunications

 Internet:1994
B. CHAINE DE TRANSMISSION
Quelle que soit l’époque ( de la Grèce antique à nos jours), la
chaine de transmission comprend 5 composants principaux:

1 2 4 5

3
1 2 3 4 5
 Éléments de tout système de télécommunications

1 5

2 4

 3
C. PROBLÉMATIQUE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
 6 problèmes
1. FIDÉLITÉ DE L’INFORMATION
Þ Comment envoyer et restituer des informations sans perte
ni altération ? Intelligibilité en téléphonie, conformité
d’images en TV,…la fidélité et la pureté musicale
 Perte: Affaiblissement ou Atténuation A
NB Dans un canal radio, L’atténuation en fonction de la distance
d et de la fréquence f

 Origines de l’affaiblissement
 Dissipation thermique (Effet joule)
• Une partie de l'énergie transmise est convertie sous forme
de chaleur du fait de la résistance électrique R du médium
de transmission:
 Effet de peau (en HF)
 Défaut d'adaptation d’impédance  discontinuités sur la ligne
(transmissions filaires)
Þ une partie du signal électrique reçu se réfléchit et vient déformer le
signal incident direct.

 Le signal se propage sans


être jamais réfléchi
• Importance de Zc
La connaissance de Zc est fondamentale car elle permet de
déterminer la valeur optimale à donner à la charge terminale
Zload de la ligne pour assurer la meilleure transmission du
signal.
• Ligne adaptée
Une ligne est dite adaptée si on vérifie l’égalité suivante :
Zg=Zc = Zload
Zg: impédance du générateur
Zc: impédance caractéristique de la ligne
Zload: impédance de charge
• Rupture d’impédance
Toute rupture d’impédance conduit à la réflexion d’une partie
de l’onde incidente. Cela nous conduit à définir le coefficient
de réflexion 
V inc: tension incidente
V refl: tension réfléchie
On peut exprimer ce rapport en décibel que l’on définit comme
les pertes en retour (dB return loss) et qui traduit le niveau
du signal réfléchi par rapport au cas adapté.
RdB= 20 log Γ
 Le Return Loss mesure donc le rapport entre l’énergie
transmise et l’énergie réfléchie.
 Filtrage :
• Au niveau des émetteurs
utilisation des filtres pour confiner l'énergie transmise à la
bande de fréquence allouée à la communication afin de ne pas
perturber les autres dispositifs de communication.
• Au niveau des récepteurs
utilisation aussi des filtres pour sélectionner la bande de
fréquence adéquate et éliminer le partie du signal hors-bande.
 Filtrage :
• Au niveau des émetteurs
utilisation des filtres pour confiner l'énergie transmise à la bande
de fréquence allouée à la communication afin de ne pas
perturber les autres dispositifs de communication.
• Au niveau des récepteurs
utilisation aussi des filtres pour sélectionner la bande de
fréquence adéquate et éliminer le partie du signal hors-bande.
 Propagation spatiale :
-Tout signal subit une atténuation du fait de sa propagation
dans toutes les directions possible de l'espace.
 Efficience de l'antenne pour les transmissions radio :
-Capacité de l'antenne de convertir l'énergie électrique fourni
par l'émetteur en ondes électromagnétiques qui vont se
propager à travers l'atmosphère,
-Capacité de l'antenne à concentrer l'énergie radiée dans une
direction donnée.
 Propagation spatiale :
-Tout signal subit une atténuation en 1/du fait de sa
propagation dans toutes les directions possible de l'espace.
-d désigne la distance qui sépare le récepteur de l'émetteur.
-Dans un canal radio, lorsqu’une onde électromagnétique se
propage et s’éloigne de la source, la puissance qu’elle
transporte par unité de surface décroît avec la distance.
L’atténuation en fonction de la distance d et de la fréquence
f est donnée par :

 Efficience de l'antenne pour les transmissions radio :


-Capacité de l'antenne de convertir l'énergie électrique fourni par
l'émetteur en ondes électromagnétiques qui vont se propager à travers
l'atmosphère,
-Capacité de l'antenne à concentrer l'énergie radiée dans une direction
donnée.
 Défaut de polarisation :
-Les champs électrique et magnétique d'une onde
électromagnétique sont orientés selon une direction donnée.
-Si l'antenne du récepteur n'est pas parfaitement alignée avec la
direction de polarisation, seule une partie de l'énergie
électromagnétique reçue est récupérée.
 Propagation multi-trajet :
-une onde peut se réfléchir sur des immeubles, l'atmosphère,
ou l'écorce terrestre, et donc emprunter des trajets
différents avant d'atteindre le récepteur.
 Pertes atmosphériques :
-L'atmosphère terrestre absorbe une partie de l'énergie rayonnée.
-L'atténuation est fonction de la fréquence du signal,
empêchant toute communication dans certaines bandes de
fréquence (bandes interdites).
-Les averses de pluie aussi atténuent fortement le signal.
 Solution à l’affaiblissement ou Atténuation:
AMPLIFICATION
 Accroitre la puissance du signal présenté à son entrée, sans
en modifier la représentation spectrale

x(t): signal d'entrée


y(t): signal d'entré amplifié en sortie
a: facteur d'amplification(Av, Ai, Ap: Gain G)
 Suivant la gamme de fréquence désirée:  différentes
technologies.
-Ampli op (bipolaire) : BF
-Transistors : bipolaires (BF-UHF), FET (HF-SHF)
-Klystrons (SHF) : Satellites, faisceaux hertziens, radar.
 Amplification de puissance(PA – Power Amplifier)
 Techniquement, il est délicat de réaliser des amplifications
directes de plus de 50dB surtout en UHF et SHF à cause de:
dissipation de chaleur, tolérance des composants, technologie
des transistors de puissance, …
 L’amplificateur de puissance est divisé en plusieurs étages
pour assurer une amplification élevée et linéaire: pré-
amplificateur – amplificateur – amplificateur de puissance. On
pourra atteindre des amplifications de l’ordre de 100dB.
 Altération: Bruit
Þ Dans une transmission, LE BRUIT intervient essentiellement
comme brouilleur provoquant :
- des erreurs et des difficultés de compréhension


 BRUITS INTERNES AU SYSTÈME
 Bruits provoqués par les constituants du système des
télécommunications.
® Il est essentiellement thermique selon relation de
Boltzmann

 3 moyens directs :pour diminuer la puissance du bruit


1. Réduire la température T
• usage de systèmes de refroidissement: ventilateurs, etc…
2. amplificateurs faible bruit (LNA – Low Noise Amplifier).
 Tête de réception pour télévision satellite: Low Noise Bloc LNB
- un amplificateur faible bruit LNA (Low Noise Amplifier) et
- un LNC (Low Noise Converter) qui abaisse la fréquence de
réception du signal (entre 10,7 et 12,75GHz) à des valeurs
comprises entre 1 et 2 GHz.
NB A cette fréquence les atténuations dans le câble de liaison
sont moins importantes
3. Réduire le bande de fréquence B.
 usage de filtre adapté: un filtre est un circuit électronique
qui a pour but d’éliminer ou affaiblir des fréquences
parasites indésirables

Þ Moyens indirects pour diminuer la puissance N du bruit:


• Numérisation des signaux
• codages détecteurs et correcteurs d’erreurs
Þ 2 Moyens indirects pour diminuer la puissance N du bruit:
• Numérisation des signaux
• codages détecteurs et correcteurs d’erreurs

3
 BRUITS D’ORIGINE EXTERNE AU SYSTÈME:
- étincelles, onduleurs, moteurs électriques, lignes
d’alimentations, foudre, soleil, rayons cosmiques, émetteurs
radio, TV ou radar…
Le traitement peut être:
• Les anneaux de ferrite sur les câbles métalliques
• Les éclateurs (parafoudre) sur les descentes d’antenne
• Le blindage métallique des équipements ou des locaux
2. FIABILITÉ DE TRANSMISSION
Þ Comment rendre le service permanent et disponible en
toute circonstance circonstance (en dépit des pannes
partielles, imprévisibles et inévitables)?
Þ DISPONIBILITÉ D ?
 MTBF(Mean Time Between Failure)
= valeur moyenne de temps entre 2 défaillances consécutives
 MTTR((Mean Time To Repair)
= temps moyen pour réparer le système

 Détermination de la Disponibilité du système D

L'indisponibilité est I = 1 – D
Pour rendre un système plus efficace et disponible, on peut
jouer sur deux valeurs :
1. augmenter la MTBF
- Pour un organe
composants doublé
réseaux plus on a:
onéreux, ou
- Systèmes redondants ou Structure avec duplication de
systèmes
 La panne d’un seul composant n’affecte pas le
fonctionnement global du système.

 L’indisponibilité du système est plus petite que celle du


composant qui a la plus faible indisponibilité :

It = I1 · I2 · ... · In
 La disponibilité est alors :
2. diminuer les temps d’indisponibilité  la maintenance qui
devient plus coûteuse.
3. COMMUTATION
Þ Comment mettre en relation, conformément à leurs ordres,
deux usagers quelconques ?
NB Pour une qualité de commutation prescrite, la
détermination du nombre d’organes nécessaires exige la
connaissance du trafic offert, actuel ou présumé.

 La mesure du trafic doit se faire pendant l’heure chargée


(l'heure pendant laquelle le volume de trafic est le plus
important) pour déterminer le nombre d'organes nécessaire
pour acheminer l'ensemble des communications avec un taux de
qualité fixé.
 Intensité de trafic ou charge du trafic ou trafic A
 A s’exprime en ERLANG E
dire qu’un trafic A est offert à un système signifie que ce
système reçoit λ appels par unité de temps avec une durée
moyenne des communications de θ.
A= λ θ (Erlang E)
 A sur une ligne représente le taux de connexion de celle-ci,
c’est-à-dire le temps d’appropriation de l’organe par unité de
temps. NB Le trafic offert par un ensemble d'abonnés ayant
chacun un trafic Ai est égal à A =Σ Ai.
 Exemple:
• 1 E: occupation permanente d’un organe pendant 1 heure, ou
occupation effective de 2 organes à 50 % (1/2 heure chacun)
pendant la même période.
• 10E = occupation de 10 équipements pendant une heure
d’observation ou occupation de 20 équipements en moyenne
de 50% du temps pendant la durée d’observation.
 Autres unités utilisées
• Communication minute (CM) : 1 E = 60 CM;
• Conversation – Heure CH (France) : 1 E = 1 CH;
• Centaine de Seconde de Conversation (CCS) : 1 E = 36 CCS
et 1CCS=100/3600=1/36 E;
• Trafic Unit TU (Grande Bretagne) : 1TU = 1 E
 Conversion E vers Mo/Heure
1 E = 64 Kbps*3600 sec*1 octet/8 bits= 28,8 Mo/heure
 Kbps vers E
1 Kbps = 1 E/3600*8/64= 0,0000347 E
 Classification des abonnés

• Abonné résidentiel (monsieur tout le monde): A = 0.03 à 0.07 E


• Abonné professionnel (PME, cabine publique ...): A = 0.2 à 0.7
E
• Abonné affaire (lignes groupées, grandes entreprises) A > 0.7 E
 dimensionnement:
Þ calculer le nombre de circuits N nécessaires (m ressources)
pour écouler le trafic offert (A) de n clients
 Probabilité de rejet Pr
• La probabilité de perte ou probabilité d'échec ou probabilité de
blocage ou encore probabilité de rejet d'appel (Pr), exprime le
grade de service (GoS) d'un réseau.
• C'est le rapport du nombre d'appels rejetés ar au nombre de
tentatives d'appels offerts a dans un intervalle de temps
donné (temps d'observation).
Pr = ar/a
 Abaque d’Erlang
 Pour faire le calcul de dimensionnement, 3 paramètres
interviennent :
• A : trafic en Erlang (charge téléphonique)
• Pr : probabilité de rejet ou de perte (GoS)
• N : nombre de circuits nécessaires (ressources à disponibiliser)
 Exemple 1
Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter
avec un taux d’échec de 1 % le trafic de 1000 abonnés ayant
un trafic 0.07E chacun
Trafic Offert Ao : 1000 x 0.07 = 70 E
• Exemple 2
Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter avec un taux
d’échec de 1 % le trafic de 900 abonnés qui utilisent leur téléphone une
fois par heure avec une durée moyenne de 5 minutes par appel
• TRAVAIL DIRIGE
Donner le nombre de circuits nécessaires pour transporter avec un taux
d’échec de 1 % le trafic de 800 abonnés qui utilisent leurs téléphones
deux fois par heure avec une durée moyenne de 3 minutes par appel
4. TRANSMISSION
Þ Comment transmettre des signaux vecteurs d’informations
d’un point à un autre(une distance quelconque)?.
 Contraintes temporelles et techniques de
transmission
 Les contraintes temporelles : débits, délais
d’acheminement, synchronisation.
- Débit
Il exprime la vitesse physique de transmission de signaux
élémentaires ou moments dans le temps
 Débit= Quantité d’information / temps en bits/sec
- Délais d’acheminement de l’information
o Délai de propagation
Il dépend de: nature du support, distance et retard de
commutation (temps de traitement par les systèmes
d’interconnexion)
o délai de transmission
= temps mis pour transmettre la quantité d’information du
message

o délai d’acheminement total

Distance =
(délai de propagation + délais de transmission +
retards) x vitesse du signal
NB Le signal se propage sur une voie de transmission à la
vitesse V:
- de la lumière (Célérité c): 3.108 m/s dans le vide (espace
libre; air) et pratiquement la même valeur dans une fibre
optique.
- 2.108 m/s (2/3 c) environ dans des voies filaires
métalliques(UTP, FTP, STP,…)
- V = c/n avec n: indice de réfraction
 V est fonction de la nature du milieu (n) dans lequel le
signal se propage.
- n=1 dans l’air (vide) et n de la fibre optique proche de 1.
 Application
Déterminer le délai total d’acheminement d’une information
de 2 Mo(Mégaoctets) entre deux points A et B transmise à 8
Mo/s sur une liaison satellitaire en orbite GEO sachant que le
retard dû au routage est de 2 ms(millisecondes).

GÉOSTATIONNAIRE
36.000 Km
Solution
NB un satellite en orbite géostationnaire GEO se trouve à 36.
000 Km de la terre
Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards
 Délai transmission = 2 Mo/8Mo/s = 0,25 s = 250 ms
 Délai propagation= 72.000 Km/300.000 Km/s = 0,24 s =
240 ms
 Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards
= 250 ms + 240 ms + 2 ms
= 492 ms
- Synchronisation

 L’opération qui consiste à asservir l’horloge de réception sur


celle d’émission
5. COÛT
 Comment trouver la solution la plus économique possible à
un problème de communication dans un éternel compromis
entre coût et qualité ?  COUT RAISONNABLE
 Coût au sens large :
-matériel,
-frais de développement,
-exploitation,…
 Les télécommunications n’échappent pas aux lois du
marché:
C’est l’usager qui juge enfin de compte si les coûts sont
raisonnables.
 Art de l’ingénieur en télécommunications:
trouver la solution la plus économique possible à un problème
de communication dans un éternel compromis entre coût et
qualité.
6. DÉBIT D’INFORMATIONS:
Þ Face à la demande croissante des usagers pour
communiquer, comment optimiser les bandes passantes
(capacité de transmission) en transmettant une quantité
importante d’informations?  OPTIMISATION DE LA BANDE
PASSANTE B ou W
B ou W désigne:
a. Le débit D ou la capacité de transmission C
Elle détermine la quantité d’informations(en bits/s) qui peut
être transmis simultanément.  Un débit binaire s’exprime en
bit/s ou en multiple de cette unité: kbit/s, Mbit/s, Gbit/s
b. La différence entre les fréquences les plus hautes et les
plus basses(W ou B), plage dans laquelle les signaux sont
correctement reçus.
B ou W = f2(max) – f1(min)
f1 et f2: limites inférieure et supérieure.
D. DÉFINITIONS DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ?
E. BRANCHES EN TÉLÉCOMMUNICATIONS ?

1. COMMUTATION
 L'information est transmise depuis le terminal de départ
jusqu'au terminal d’arrivée au travers d'une série de nœuds
connectés entre eux par des liaisons de transmission ;
 chaque nœud agit comme un aiguillage actionné sur la base
de l'adresse du destinataire.
2.TRANSMISSION
Elle s’occupe du transport des signaux vecteurs d’informations
d’un point à un autre et traite :
• Des caractéristiques des supports de transmission :
- propagation libre (sans guide artificiel),
- propagation guidée (avec un support physique).
• Des techniques de transmission et traitement du signal
- codage source,
- codage canal,
- codage en ligne,
- modulation,
- multiplexage,
- filtrage,
- amplification,
- changement de fréquence…
F. OBJECTIF DES TÉLÉCOMMUNICATIONS ?
1
 Ensemble des moyens techniques nécessaires à
3 4 2
l’acheminement fidèle et fiable d’informations entre
5 6
deux points quelconques, à une distance
7
quelconque, avec des coûts raisonnables et à des
8
instants quelconques.
8. RÔLE DE L’INGÉNIEUR EN TÉLÉCOMMUNICATIONS

S’assurer que le récepteur pourra recevoir le message émis


par l’émetteur sans aucune erreur, par un
dimensionnement judicieux du canal de transmission et par
la mise en place de techniques le rendant plus robuste.

9. MODES D’EXPLOITATION - TYPES DE CONFIGURATION DES


LIAISONS
 Liaisons Point à point (PP)
Un seul émetteur communique avec un seul récepteur (uni
ou bidirectionnel).
 simplex
L'une des stations émet et l'autre reçoit. La communication est
donc unidirectionnelle pure.
- Exemple : station émettrice terrestre/satellite vers un poste
de télévision ou de radio, la télécommande du poste téléviseur
ou liaison souris - ordinateur.
 Semi-duplex (half duplex ou alternatif)
La communication est unidirectionnelle, mais le sens de
transmission change alternativement : une station émet,
l'autre reçoit ; puis c'est la station réceptrice qui devient
émettrice et réciproquement ; etc...
- Exemple : walkie-talkie.
 Full duplex
Les deux stations peuvent émettre et recevoir simultanément.
La communication est bidirectionnelle
- Exemple de technique: Multiplexage en fréquence : la plage
de fréquence comporte deux bandes, l'une pour un sens, l'autre
pour l'autre sens.
- Exemple :
 Réseau téléphonique filaire ou Public Switched Telephone
Network (PSTN)
 Réseaux téléphoniques mobiles.
 Liaison Point Multi-Point (PMP)
On distingue trois modes de transfert d’information à travers
un réseau
 Exemple: Radiodiffusion (communication point-
multipoint)
Un seul émetteur envoie un message à plusieurs récepteurs.
10. TYPES DE SYSTÈMES DE TÉLÉCOMMUNICATIONS
 DU POINT DE VUE USAGE

4G
 DU POINT DE VUE DISTANCE ENTRE ENTITÉS COMMUNICANTES
1. Système bande de base
 Les signaux porteurs d’information sont transmis dans leur
bande de fréquence originale(en BF)  pas d’écart de
fréquence entre les signaux émis et ceux reçus  courtes
distances(LAN).
 CHAINE DE TRANSMISSION
 Applications:
 En téléphonie(LAN):
Signaux vocaux issus du micro(100 Hz…5 kHz) et transmis sur
des paires symétriques.
 En télévision:
Pour les signaux vidéo(50 Hz…5 MHz) produits par la caméra et
transmis à courte distance sur un câble coaxial;
 En transmission de données:
Pour des signaux codés et mis en forme en provenance directe
d’un équipement terminal
2. Système large bande (Modulation)
 On transpose la fréquence du signal de départ (BF) en
utilisant une porteuse de fréquence très élevée(HF): longues
distances (MAN, WAN).
 CHAINE DE TRANSMISSION LARGE BANDE

Modulationn et
autres traitements

Démodulation et autres
traitements
 DU POINT DE VUE NATURE DES SIGNAUX
1. Système Analogique
Système où la transmission du signal est analogique c.à.d. le
signal est par exemple une tension électrique ou une onde
électromagnétique d’amplitude variable  on transmet la
forme d’onde.
Exemple: Son sur ondes radio, Télévision Hertzienne, RTC

Transmission par modulation d’amplitude


 Transport des données par modem:
 A l émission : convertir des données numériques (0 et de 1)
en signaux analogiques (variation continue d'un phénomène
physique)  modulation.
 A la réception: convertir le signal analogique en données
numériques.  démodulation.
2. Système numérique
Þ l’information transmise sous forme de signaux électriques
représentant les niveaux logiques 0 et 1 : signal de forme
rectangulaire ou carrée
NB
- La transmission numérique consiste à faire transiter les
informations sur le support physique de communication.
- Elle ne se fait qu’en bande de base: LAN et RNIS
 Remarque:
Des données analogiques devront préalablement être
numérisées avant d être transmises.
11. TROIS PARTENAIRES DANS LES SERVICES DE TELECOMS
 Triangle de partenariat

 Différentes relations entre ces trois partenaires


1.Cahier des charges
2.Equipements
3.Prestations
4.Taxes
5.Bons de commande
6.Equipements
 Fabricant :
Il conçoit, développe, produit et vend les équipements
nécessaires à la réalisation du service. Exemple : SAMSUNG,
ALCATEL, MOTOROLA, ERICSSON, SAGEM, SIEMENS, NOKIA, ZTE,
HUAWEI,etc…
 Exploitant(opérateur) :
-Il planifie, spécifie et installe le réseau, puis veille à son bon
fonctionnement et à une saine gestion du service(VODACOM,
AIRTEL, ORANGE, AFRICELL
 Usagers ou consommateurs de service :
Ce sont des clients exigeants mais inconscients des difficultés
techniques. Ils sont abonnés au réseau de l’opérateur de
télécommunications.
12. STANDARDISATION NATIONALE ET INTERNATIONALE
1. NÉCESSITÉ D’UNE COORDINATION
a. Sur le plan international

Il faut s’entendre de part et d’autre des frontières nationales


sur un certain nombre de points fondamentaux pour garantir la
qualité de service:
- Questions techniques :
 définition de la qualité de service et détermination des
paramètres qui l’influencent ;
 spécification détaillée et très précise des interfaces
(caractéristiques électriques et logicielles): nature des
signaux utilisés pour la transmission, les conventions
définissant l’échange d’info (signalisation) pour la
commutation automatique ;
- Planification générale du réseau :
 structure du réseau international,
 mode d’acheminement des communications,
 répartition des affaiblissements (plan de transmission),
 distribution des numéros d’appel (plan de numérotage)

-Problèmes d’exploitation et de gestion :


 décompte des taxes des communications internationales,
 observation de trafic.
b. Sur le plan national
 Une standardisation stricte du réseau et des équipements
est absolument nécessaire pour :
-Garantir la compatibilité des éléments de systèmes
provenant de fournisseurs différents ;
-Assurer la même qualité de service minimale à tous les
usagers ;
-Respecter les conventions internationales.
 Rôle de l’organe de régulation
L’organe de régulation a pour mission de :
 s’assurer que les services de télécommunications sont
disponibles sur tout le territoire sans aucune discrimination.
 il garantit l’exploitation optimale des ressources rares de
l’Etat, à savoir : les fréquences radioélectriques et la
numérotation téléphonique;
 promouvoir la qualité de service, élément moteur du
développement du secteur des télécommunications ;
 définir conjointement avec les opérateurs, les indicateurs de
qualité de service et de performance de réseau (KPI), et
mettre en place des moyens de partage des informations
(Systèmes d’informations, Bases de Données) ;
 organiser des sondages/enquêtes des consommateurs pour
une appréciation de la qualité de service. Mettre en place au
sein de l’organisme une structure d’écoute du consommateur
permanente pour apprécier la qualité du service (vue du
client)
2. RÔLE DE L’UNION INTERNATIONALE DES TÉLÉCOMS(UIT)
Créée en 1947 sous l’égide de l’ONU et comprend 4 organes
permanents :
1). Le secrétariat général
2). Le Comité consultatif international télégraphique et
téléphonique CCITT
Il traite:
 des transmissions par fils,
 des équipements de modulation et de multiplexage,
 de la commutation et des réseaux de téléphonie,
 de télégraphie
 et des données.
3). Le Comité consultatif international des
radiocommunications CCIR
Concerné par:
 la radiodiffusion (son et images),
 les faisceaux hertziens,
 les liaisons par satellites,
 la radioastronomie
 et l’utilisation des ondes.
4). Le Comité international d’enregistrement des fréquences
(International Frequency Registration Board IFRB)
Il est chargé de:
 l’attribution des bandes de fréquences aux divers services
 et de l’utilisation rationnelle du spectre limité des
fréquences disponibles.
NB
- CCITT et CCIR se composent de nombreuses commissions
auxquelles participent des délégués des pays membres et des
observateurs conseillers de l’industrie.
- Leurs travaux aboutissent à des avis (recommandations :
références de qualité de service, compatibilité des systèmes,
…) ratifiés par les assemblées plénières tenues tous les 4 ans.
TRAVAUX PRATIQUES INDIVIDUELS
 Développez les services de télécommunications suivants en
vous appuyant sur l’architecture d’une chaîne de
transmission des informations.
1. TÉLÉPHONIE FILAIRE (RÉSEAU TÉLÉPHONIQUE COMMUTE)
2. TÉLÉPHONIE MOBILE CELLULAIRE(GSM, GPRS, UMTS, LTE)
3. RADIODIFFUSION
4. TÉLÉDIFFUSION
5. TÉLÉTEX
6. TÉLEX
7. TÉLÉGRAPHIE
8. FAX
9. COURRIER ÉLECTRONIQUE
10.TÉLÉCOPIE
11.VIDÉOTEX
12.TÉLÉVISION ANALOGIQUE
13.TÉLÉVISION NUMÉRIQUE
14.VISIOPHONIE
15. VISIOCONFÉRENCE
16. VIDÉOCONFÉRENCE
17. TÉLÉINFORMATIQUE
18. RNIS
REMARQUE: TP A EXPOSER
SECTION II DESCRIPTION
FONCTIONNELLE DES ÉLÉMENTS
D’UN SYSTÈME DE TÉLÉCOMS
1 L'encodeur(Transducteur d’entrée) :
Þ Dispositifs capables de transformer une grandeur physique à
une autre pour une bonne exploitation.
Exemples:
• Un microphone
• Une caméra

Caméra motorisée sur rail

 Caméra IP
• Une diode LED ou une diode LASER:

DEL

LASER
• Une antenne à l’émission
ANTENNES

Dipôles verticaux d’un émetteur FM


Antenne
parabolique
• Clavier d’un ordinateur
2 Émetteur

 transformer le signal électrique par un traitement


adéquat pour l’adapter au milieu physique dans lequel il va
se propager
 émission dans le milieu choisi (les antennes ...).
3 Canal de transmission
 Milieu physique de transmission auquel s’ajoutent les
perturbations et déformations (bruits, diaphonie,
distorsions,…) de l’information: air(vide),UTP, câble coaxial,
fibre optique, guide d’ondes, lignes planaires, antennes,…
 Il constitue le lien entre l’Emetteur et le Récepteur

PAIRES TORSADÉES
CÂBLE COAXIAL
FIBRE OPTIQUE
GUIDE D’ONDES
Guide d’onde elliptique EPW43 de Andrew
ANTENNES

Dipôles verticaux d’un émetteur FM


Antenne
parabolique
4 Récepteur

 Traiter le signal (transformation de la nature du signal,


amplification, changement de fréquence,…).
 Fournir le message au destinataire
5 Décodeur(Transducteur de sortie)
 transforme les OEM en signal numérisé puis analogique qui est
convertit en grandeur physique.
 Photodiode PIN
C. OBJECTIF DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
 Définition des télécoms
 Ensemble des techniques de transfert
d’informations(filaires, radioélectriques, optiques,
etc) quelle qu’en soit la nature (son, écrits,
symboles, données, images fixes ou animées, etc).
 Objectif global des télécommunications

1
 Ensemble des moyens techniques nécessaires à
3 4 2
l’acheminement fidèle et fiable d’informations entre
5 6
deux points quelconques, à une distance
7
quelconque, avec des coûts raisonnables
1. Moyens Techniques: pour résoudre les
problèmes
 Éléments à considérer:
 Caractéristiques des supports de transmission

 Techniques de transmission : transcodage, modulation,


multiplexage, …
 Traitement du signal: amplification, filtrage, Numérisation,
compression, …
 Protection contre les erreurs de transmission: codage
canal, cryptage, …
2. Information

3. Fidélité
= Information restituée sans pertes et sans altérations
 Transparence, malgré les inévitables imperfections et
perturbations.
2. Les problèmes à résoudre pour transmettre une
information

 Les affaiblissements
 La fiabilité des transmissions : protection contre
les erreurs (détection/correction, fiabilité des
supports).
 L'utilisation efficace du réseau : débit de
transmission, compression.
 La confidentialité des transmissions : cryptage.
 Les contraintes temporelles : débits, délais,
synchronisation.
 L'interopérabilité : faire coopérer des
équipements/protocoles hétérogènes.
 L’accès au médium
 ATTÉNUATION OU AFFAIBLISSEMENT

 Dissipation thermique :
• Une partie de l'énergie transmise est convertie sous forme
de chaleur du fait de la résistance électrique R du médium
de transmission:
- Effet joules (résistivité du conducteur, section du
conducteur, Température)
- Pertes diélectriques (échauffement dans les isolants)
 Effet de peau (en HF)
 Défaut d'adaptation d’impédance  discontinuités sur la ligne
(transmissions filaires)
Þ une partie du signal électrique reçu se réfléchit et vient déformer le
signal incident direct.
 Impédance caractéristique zc et adaptation d’impedance
• Définition de l’impédance caractéristique Zc
C’est l’impédance d’une ligne supposée de longueur infinie
dans laquelle un signal se propage sans être jamais réfléchi
vers l’entrée. En tout point de cette ligne infinie, le
rapport de la tension et de l’intensité vaut Zc de la ligne.
• Importance de Zc
La connaissance de Zc est fondamentale car elle permet de
déterminer la valeur optimale à donner à la charge terminale
Zload de la ligne pour assurer la meilleure transmission du
signal.
• Ligne adaptée
Une ligne est dite adaptée si on vérifie l’égalité suivante :
Zg=Zc = Zload
Zg: impédance du générateur
Zc: impédance caractéristique de la ligne
Zload: impédance de charge
Dans le cas d’une ligne adaptée, toute l’énergie de l’onde
incidente est fournie à la charge terminale.
 Rupture d’impédance
Toute rupture d’impédance conduit à la réflexion d’une partie
de l’onde incidente. Cela nous conduit à définir le coefficient
de réflexion 

V inc: tension incidente


V refl: tension réfléchie

 On peut exprimer ce rapport en décibel que l’on définit


comme les pertes en retour (dB return loss) et qui traduit
le niveau du signal réfléchi par rapport au cas adapté.
RdB= 20 log Γ
 Le Return Loss mesure donc le rapport entre l’énergie
transmise et l’énergie réfléchie.
 Mais on peut également exprimer les pertes L dans la
charge (Load) par rapport au cas adapté :
LdB= 10 log(1- Γ2)
 Conséquences de la désadaptation
-perte d’énergie dans la charge
Ceci peut être gênant si les puissances manipulées sont
faibles (réception) ou catastrophique si les puissances sont
fortes (émission).
-des réflexions d’énergie sur la ligne: apparition d’échos.
Les conséquences sont désagréables pour l’homme dans le
cas des signaux analogiques (téléphone, télévision…): écho
du son ou de l’image, ou une distorsion inacceptable en
numérique rendant la démodulation impossible.
 Filtrage :
• Au niveau des émetteurs
utilisation des filtres pour confiner l'énergie transmise à la bande
de fréquence allouée à la communication afin de ne pas
perturber les autres dispositifs de communication.
• Au niveau des récepteurs
utilisation aussi des filtres pour sélectionner la bande de
fréquence adéquate et éliminer le partie du signal hors-bande.
 Propagation spatiale :
-Tout signal subit une atténuation en 1/du fait de sa
propagation dans toutes les directions possible de l'espace.
-d désigne la distance qui sépare le récepteur de l'émetteur.
-Dans un canal radio, lorsqu’une onde électromagnétique se
propage et s’éloigne de la source, la puissance qu’elle
transporte par unité de surface décroît avec la distance.
L’atténuation en fonction de la distance d et de la fréquence
f est donnée par :

 Efficience de l'antenne pour les transmissions radio :


-Capacité de l'antenne de convertir l'énergie électrique fourni par
l'émetteur en ondes électromagnétiques qui vont se propager à travers
l'atmosphère,
-Capacité de l'antenne à concentrer l'énergie radiée dans une direction
donnée.
 Défaut de polarisation :
Les champs électrique et magnétique d'une onde électromagnétique sont
orientés selon une direction donnée. Si l'antenne du récepteur n'est pas
parfaitement aligné avec la direction de polarisation, seule une partie de
l'énergie électromagnétique reçue est récupérée.
 Propagation multi-trajet :
-une onde peut se réfléchir sur des immeubles, l'atmosphère, ou
l'écorce terrestre, et donc emprunter des trajets différents avant
d'atteindre le récepteur.
-Ces ondes multiples interfèrent entre elles et peuvent occasionner
des trous de réception (fading). La distance qui sépare deux trous
successifs est fonction de la longueur d'onde de l'onde.
 Pertes atmosphériques :
-L'atmosphère terrestre absorbe une partie de l'énergie rayonnée.
- L'atténuation est fonction de la fréquence du signal, empêchant
toute communication dans certaines bandes de fréquence
(bandes interdites).
- Les averses de pluie aussi atténuent fortement le signal.
 FIABILITÉ DES TRANSMISSIONS
Þ protection contre les erreurs (détection/correction, fiabilité
des supports).
Þ Dans une transmission, LE BRUIT intervient essentiellement
comme brouilleur provoquant :
- des erreurs et des difficultés de compréhension qui
compromettent l’intégrité et la fiabilité des données:
Interférence Entre Symboles(IES)(chevauchement partiel entre
les symboles adjacents: principale source d’erreur binaire dans
les communications numériques)
 origines et types de bruits (Noise N)
1. Bruits internes au système ou bruits des équipements
électroniques

 Bruits provoqués par les constituants du système : Bruit


thermique N important avec la température .
 agitation thermique des électrons même en l’absence d’une
source de courant.
 C’est un bruit blanc (tout bruit dont la densité spectrale de
puissance dP/df est constante sur un intervalle de
fréquences).
 L’origine de ce bruit réside dans la nature quantique de
l’électricité. À une température thermodynamique donnée T,
les porteurs de charge ont une énergie d’agitation thermique
moyenne :

Cette énergie tend à désordonner le système.  Les électrons,


dans un conducteur, sont animés de mouvements erratiques.
2. Bruits d’origine externe au système:
Þ Les parasites qui provoquent des perturbations
électromagnétiques EM:
- étincelles, alimentation à découpage,
- onduleurs, moteurs électriques ou à combustibles,
- lignes d’alimentations, lignes de transport d’énergie
- foudre, soleil,
- rayons cosmiques…
- émetteurs radio, TV ou radar, fours micro-ondes
- éclairage fluorescent, soudure à l’arc, système d’allumage
de moteur automobile, ouvertures et fermetures de contacts
électromagnétiques ou statiques.

 La perturbation se fait de deux manières:


a) par conduction sur les fils (alimentation électrique,
téléphonique, câble d’antennes…)
b) par rayonnement électromagnétique
 UTILISATION EFFICACE DU RÉSEAU :
Þ débit de transmission, compression.
 La compression consiste à enlever des éléments binaires(e.b.)
pour raccourcir le message à transmettre et diminuer ainsi le
temps de transmission ou la taille du volume de stockage.
 Exemple : signal vidéo NTSC : D●=20 Mo/s → la vidéo numérique
non compressée : 20 Mo X 60= 1,2 Go d’espace pour capter une
seule minute de vidéo.
 Durée de transmission Tt = Longueur du message en bits
/débit de la liaison
 Durée de transmission Tt = Longueur du message en bits
/débit de la liaison

 CONFIDENTIALITÉ DES TRANSMISSIONS : cryptage.


Þ Sécuriser le transfert des données et leur archivage.

 CONTRAINTES TEMPORELLES :
- Débit
Il exprime la vitesse physique de transmission de signaux
élémentaires ou moments dans le temps

- Délais d’acheminement de l’information


o Délai de propagation
Dépend de: nature du support, distance et retard de
commutation
o délai de transmission (temps de montée)
= temps mis pour transmettre la quantité d’information du
message

o délai d’acheminement total

- Synchronisation
 INTEROPÉRABILITÉ :
 faire coopérer des équipements/protocoles hétérogènes:
modèle OSI
3. Fidélité

= Information restituée sans pertes et sans altérations


Transparence, malgré les inévitables imperfections et
perturbations.

4. Fiabilité
 Service permanent,
 disponible en toute circonstance(en dépit des pannes
partielles, imprévisibles et inévitables).
5. Entre 2 points quelconques(Commutation)
= Mise en relation, conformément à leurs ordres, de deux
usagers quelconques.
NB Pour une qualité de commutation prescrite, la
détermination du nombre d’organes nécessaires exige la
connaissance du trafic offert, actuel ou présumé.
6. À une distance quelconque(Transmission)
=Transport des signaux vecteurs d’informations d’un
point à un autre.
Le problème de transmission doit mettre en œuvre les
éléments suivants:
 Caractéristiques des supports de transmission
 Techniques de transmission et traitement du signal
 Protection contre les erreurs de transmission
1.Moyens Techniques
 Signaux véhiculés:
 nature électrique (Tension ou courant): paires torsadées,
câble coaxial, lignes électriques),
 nature optique (lumière): Fibre optique
 nature radioélectrique (ondes électromagnétiques):
antenne.
2. Information
3. Fidélité

= Information restituée sans pertes et sans altérations


Transparence, malgré les inévitables imperfections et
perturbations.
Exemple: intelligibilité(possibilité d’établir un sens au
message transmis avec l’ensemble des phonèmes du message)
en téléphonie, conformité d’images en TV,…

4. Fiabilité
 Service permanent,
 disponible en toute circonstance(en dépit des pannes
partielles, imprévisibles et inévitables).
 Paramètres à gérer sur le plan technique

 la probabilité des pannes partielles et totales,


 la réparabilité du système (durée moyenne des pannes),
 les conséquences d’une panne,
 le comportement du système en cas de panne (détection,
localisation, isolation).

 Amélioration de la fiabilité

Pour un système fiable:


a. Utiliser des composants de haute fiabilité intrinsèque en
évitant toute surcharge

b. Choisir des structures redondantes qui permettent un bon


fonctionnement de système, même dans certains cas de
pannes au niveau de ses composants.
NB La fiabilité se paie, mais le coût plus élevé du système
plus fiable est compensé par des frais d’exploitation
réduits: moins de pannes, donc moins de réparation
 Taux de défaillance (t)
 Estimateur de la fiabilité(en pannes/heure)
 Vie d’un équipement en 3 phases: « courbe en baignoire »
 MTBF(Mean Time Between Failure)

= valeur moyenne de temps entre 2 défaillances consécutives

 MTTR((Mean Time To Repair)


= temps moyen pour réparer le système

 Détermination de la Disponibilité du système D


L'indisponibilité est I = 1 – D

Pour un organe doublé on a:

La disponibilité devient :

L'indisponibilité devient :
 Exemples
1) Soit à analyser les événements repris dans le tableau ci-
dessous. Déterminez le MTBF, le MTTR ainsi que la
disponibilité D du système.
2) On dispose d'un calculateur dont MTBF=2000 heures et le
MTTR=3 heures. Déterminez l’indisponibilité I du système dans
le cas d’un seul équipement et lorsque on utilise un système
redondant.

 L'indisponibilité prévisionnelle est I=1,5 10-3 soit 524h tous


les 40 ans
 Si on double ce calculateur I devient 4,5 10-6 soit 1.6 h tous
les 40 ans.
 Exigences de fiabilité pour un réseau de télécoms
on peut évaluer une panne selon deux critères :
1° Gravité
= perte relative de qualité de service ressentie par
les usagers touchés
 Exemple:100% = à une interruption totale de
service 
2° Etendue
= proportion des usagers touchés
 Exemple: 0% représente le cas limite d’un seul
usager concerné, alors que 100% représente une
perte de qualité de service sensible à tous les
usagers).
 La probabilité tolérable pour l’apparition d’une panne
dépend de sa gravité et de son étendue.
NB. En particulier, la panne totale d’un système ou d’un
réseau, qui prive tous les usagers (étendue de 100%) de
tout service (gravité de 100%), doit rester un événement
extrêmement improbable.

 ordre de grandeur réaliste exigé pour fiabilité des


réseaux publics de télécommunications(ISO):
- durée cumulée des pannes totales du système:

 à 2 heures pendant une durée d’exploitation de 30 ans.


5. Entre 2 points quelconques(Commutation)
= Mise en relation, conformément à leurs ordres, de deux
usagers quelconques.
NB Pour une qualité de commutation prescrite, la
détermination du nombre d’organes nécessaires exige la
connaissance du trafic offert, actuel ou présumé.
6. À une distance quelconque(Transmission)
=Transport des signaux vecteurs d’informations d’un
point à un autre.
Le problème de transmission doit mettre en œuvre les
éléments suivants:
 Caractéristiques des supports de transmission
 Techniques de transmission et traitement du signal
 Protection contre les erreurs de transmission
7. Avec des coûts raisonnables
 Art de l’ingénieur en télécommunications:
trouver la solution la plus économique possible à un
problème de communication dans un éternel compromis entre
coût et qualité.
 Coût au sens large :
-matériel,
-frais de développement,
-exploitation,…
 Les télécommunications n’échappent pas aux lois du
marché:
C’est l’usager qui juge enfin de compte si les coûts sont
raisonnables.
8. à des instants quelconques

 on peut désirer stocker une information pour la reprendre


plus tard, `a un autre endroit.
 Cette transmission, d’un temps `a un autre, peut être
abordée par des techniques similaires, dont les techniques
de codage issues de la théorie de
l’information(compression).
 Un cas typique est celui des disques compacts audio ou
vidéo, des CD-interactifs et de l’enseignement `a
distance.
B. PROBLÉMATIQUE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
1. Distance entre les entités communicantes
Þ Comment envoyer des informations à distance sans les
perdre ni les altérer?
 Affaiblissement ou Atténuation

 FIDÉLITÉ DE
L’INFORMATION
B. PROBLÉMATIQUE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
1. Distance entre les entités communicantes
Þ Comment envoyer des informations à distance sans les
perdre ni les altérer?
 Affaiblissement ou Atténuation
 FIDÉLITÉ DE L’INFORMATION
2. Les problèmes à résoudre pour transmettre une
information

 Les affaiblissements
 La fiabilité des transmissions : protection contre
les erreurs (détection/correction, fiabilité des
supports).
 L'utilisation efficace du réseau : débit de
transmission, compression.
 La confidentialité des transmissions : cryptage.
 Les contraintes temporelles : débits, délais,
synchronisation.
 L'interopérabilité : faire coopérer des
équipements/protocoles hétérogènes.
 L’accès au médium
C. PROBLÉMATIQUE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
1. Distance entre les entités communicantes
Þ Comment envoyer des informations à distance sans les
perdre ni les altérer?  FIDÉLITÉ DE L’INFORMATION

2. Temps d’acheminement des informations


 Comment réduire le délai d’acheminement (latence) des
informations?  OPTIMISATION DU TEMPS
Distance =
(délai de propagation + délais de transmission +
retards) x vitesse du signal
NB Les Retards sont issus de la commutation (aiguillage) ou
routage des informations
NB Le signal se propage sur une voie de transmission à la
vitesse V:
- de la lumière (Célérité c): 3.108 m/s dans le vide (espace
libre; air) et pratiquement la même valeur dans une fibre
optique.
- 2.108 m/s (2/3 c) environ dans des voies filaires
métalliques(UTP, FTP, STP,…)
- V = c/n avec n: indice de réfraction
 V est fonction de la nature du milieu (n) dans lequel le
signal se propage.
- n=1 dans l’air (vide) et n de la fibre optique proche de 1.
Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards

 Application
Déterminer le délai total d’acheminement d’une information
de 2 Mo(Mégaoctets) entre deux points A et B transmise à 8
Mo/s sur une liaison satellitaire en orbite GEO sachant que le
retard dû au routage est de 2 ms(millisecondes).
GEO
36.000 Km
Solution
NB un satellite en orbite géostationnaire GEO se trouve à 36.
000 Km de la terre
Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards
 Délai transmission = 2 Mo/8Mo/s = 0,25 s = 250 ms
 Délai propagation= 72.000 Km/300.000 Km/s = 0,24 s =
240 ms
 Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards
= 250 ms + 240 ms + 2 ms
= 492 ms
 Types de télécommunications
C. PROBLÉMATIQUE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
1. Distance entre les entités communicantes
Þ Comment envoyer des informations à distance sans les
perdre ni les altérer?  FIDÉLITÉ DE L’INFORMATION

2. Temps d’acheminement des informations


 Comment réduire le délai d’acheminement (latence) des
informations?  OPTIMISATION DU TEMPS
Distance =
(délai de propagation + délais de transmission +
retards) x vitesse du signal
NB Les Retards sont issus de la commutation (aiguillage) ou
routage des informations
NB Le signal se propage sur une voie de transmission à la
vitesse V:
- de la lumière (Célérité c): 3.108 m/s dans le vide (espace
libre; air) et pratiquement la même valeur dans une fibre
optique.
- 2.108 m/s (2/3 c) environ dans des voies filaires
métalliques(UTP, FTP, STP,…)
- V = c/n avec n: indice de réfraction
 V est fonction de la nature du milieu (n) dans lequel le
signal se propage.
- n=1 dans l’air (vide) et n de la fibre optique proche de 1.
Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards

 Application
Déterminer le délai total d’acheminement d’une information
de 2 Mo(Mégaoctets) entre deux points A et B transmise à 8
Mo/s sur une liaison satellitaire en orbite GEO sachant que le
retard dû au routage est de 2 ms(millisecondes).
GEO
36.000 Km
Solution
NB un satellite en orbite géostationnaire GEO se trouve à 36.
000 Km de la terre
Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards
 Délai transmission = 2 Mo/8Mo/s = 0,25 s = 250 ms
 Délai propagation= 72.000 Km/300.000 Km/s = 0,24 s =
240 ms
 Délai total d’acheminement =
Délai transmission + délai propagation + retards
= 250 ms + 240 ms + 2 ms
= 492 ms
3. Perturbations des informations (obstacles)
Þ Comment envoyer des informations en présence de
plusieurs obstacles (perturbations)?  FIDÉLITÉ DE
L’INFORMATION
4. Débit d’informations:
Þ Face à la demande croissante des usagers pour
communiquer, comment optimiser les bandes passantes
(capacité de transmission) en transmettant une quantité
importante d’informations?  OPTIMISATION DE LA
BANDE PASSANTE
5. Service permanent:
Þ Comment envoyer des informations de manière
permanente en dépit des pannes imprévisibles? 
FIABILITÉ  UNE BONNE DISPONIBILITÉ DU SERVICE
D. OBJECTIF GLOBAL DES TÉLÉCOMMUNICATIONS
1
 Ensemble des moyens techniques nécessaires à
3 4 2
l’acheminement fidèle et fiable d’informations entre
5 6
deux points quelconques, à une distance
7
quelconque, avec des coûts raisonnables et à des
8
instants quelconques.
 INFORMATION ET SERVICES

,Visioconférence, vidéoconférence
E. TRIANGLE DE PARTENARIAT EN TÉLÉCOMS

 Différentes relations entre ces trois partenaires


1.Cahier des charges
2.Equipements
3.Prestations
4.Taxes
5.Bons de commande
6.Equipements
 Fabricant :
Il conçoit, développe, produit et vend les équipements
nécessaires à la réalisation du service. Exemple : SAMSUNG, LG
ALCATEL, MOTOROLA, ERICSSON, SAGEM, SIEMENS, NOKIA, ZTE,
HUAWEI,etc…
 Exploitant(opérateur) :
-Il planifie, spécifie et installe le réseau, puis veille à son bon
fonctionnement et à une saine gestion du service(VODACOM,
AIRTEL, ORANGE, AFRICELL
 Usagers ou consommateurs de service :
Ce sont des clients exigeants mais inconscients des difficultés
techniques. Ils sont abonnés au réseau de l’opérateur de
télécommunications.
F. NÉCESSITÉ D’UNE COORDINATION EN TÉLÉCOMS

 Pour résoudre toutes les Questions techniques et éviter


le chaos :

a. Sur le plan international → UNION INTERNATIONALE DES


TÉLÉCOMS (UIT) : organe de régulation
 b. Sur le plan national → ARCPT : Autorité de régulation RDC
G. CINQ ÉLÉMENTS POUR COMMUNIQUER

2 4

1 3 5

 5 ÉLÉMENTS impliquent la communication


entre deux entités communicantes distantes 
1 Transducteur à l'émission TE ou encodeur
Þ Un transducteur est un Dispositif capable de transformer
une grandeur physique à une autre pour une bonne
exploitation.
 Microphone
Capter les ondes sonores et les transformer en un signal
électrique appelé signal audio
 caméra couleur
 Conversion des rayons lumineux réfléchis d’une scène en un
signal électrique (Luminance Y et chrominance RVB).

ces signaux sont digitalisés dans une caméra numérique.


2 Emetteur
 Adapter le signal issu du transducteur par un traitement
adéquat en vue de le transmettre au canal de transmission.
3 Canal de transmission
 Milieu physique de transmission (matériel ou immatériel)
et constitue le lien entre l’Emetteur et le Récepteur
 2 types de milieux physiques :
1. Supports avec un guide physique :
-Paire téléphonique / torsadée
- Câble coaxial
- Fibre optique
2. Supports sans guide physique :
- Faisceau hertzien
- Liaison satellite
4 Récepteur
Þ recevoir le signal émis
Þ le rendre compatible avec le transducteur (exemple : haut
parleur) servant à la réception.
 Le rôle fondamental du récepteur est de démoduler la
porteuse et de restituer le signal modulant original.
5 Transducteur à la réception TR ou Décodeur
 Son rôle est de fournir une information exploitable par le
destinataire en transformant le signal électrique en
grandeur physique (son, image,etc..)
 Système de télécommunication
 Exemple: Schéma bloc d’un téléphone cellulaire
H. INFORMATION ET SIGNAL
1 5

2 4
 signal  signal

 signal  signal

3
 DÉFINITION
 Une information (musique, parole, son, image,
température) est transportée par un signal
 Un signal est une représentation physique (onde électrique,
électromagnétique ou lumineuse) d’une information qui est
transportée de l’Emetteur jusqu’au Récepteur
A. SIGNAL EN TÉLÉCOMS
1. SIGNAUX USUELS EN TÉLÉCOMS
A. SONS ET AUDITION
• Spectre sonore audible et applications
- La gamme des fréquences audibles s’étend
approximativement de 20 Hz à 20 kHz pour un individu à
l’ouïe très fine.
- C’est la bande de fréquence qu’il faut restituer dans les
systèmes haute fidélité, comme la radio FM, le canal son de
la télévision ou le CD-audio, DVD,….
- NB En téléphonie, où l’objectif est limité à l’intelligibilité
du message, la bande de fréquence normalisée est 300 −
3400[Hz]. Cette bande de fréquences est garantie de bout
en bout du réseau.
B. SIGNAL VIDÉO STANDARD
 Composition du signal vidéo:
a. des informations visuelles,
Þ Elles sont exprimées pour une image sous la forme de trois
couleurs fondamentales pour tout point de l’espace,
 Elles sont constituées de:
1. Luminance (Y): visualisation Noir et Blanc d’un signal
couleur
2. Chrominance (C): informations sur la couleur (RVB: Rouge,
Vert et Bleu)
NB Les 2 composantes sont liées comme suit:
Y = 0,30.R + 0,59.V + 0,11.B
avec 0(0%) pour le noir et 1(100%) pour le blanc.

NB On dispose ainsi des 4 informations B, R, V et Y nécessaires


pour piloter l’écran(tube cathodique, LCD, Plasma,…).
b. une information temporelle
Þ Elle est née du mouvement des objets: Transfert l’espace
objet (3D+t: tridimensionnel et mobile).
 SIGNAL DE TELEVISION OU SIGNAL COMPOSITE
Þ le signal de télévision est un mélange du signal vidéo et de la
partie audio : signal composite. Il est compris dans la bande
passante [0 - 6,5 MHz]
 En pratique, on considère une bande de 8 [MHz] par signal
vidéo.
C. DONNEES

- on les représente sous forme binaire, associée à une


représentation des caractères alphabétiques, des chiffres et
des caractères de ponctuation ou de contrôle.
- Le code ASCII (American Standard Code for Information
Interchange) est l’un des plus populaires et des plus utilisés.
2. ÉVALUATION DE L’AMPLITUDE DU SIGNAL
 Puissance et Énergie
 L’information est contenue dans:
- L’énergie W (signal non périodique) ou
- La puissance P (signal périodique)
 Puissance instantanée p(t) en Watt W:
p(t)=u(t).i(t)
u(t): tension instantanée en Volt V et i(t): courant instantané en
Ampère A
 Énergie instantanée w(t) en joules J:
w(t)=p(t).∆t
∆t [t0 à t1]: intervalle de temps en secondes s

NB En télécoms, nous exprimerons le plus souvent l’amplitude


du signal par la Puissance ou la tension
Ordres de grandeurs des signaux de télécoms
 Comparaison de deux puissances P1 et P2
a. Atténuation ou Affaiblissement A
NB Lorsqu‘un signal transite à travers un dispositif de
communication, il s’affaiblit (diminution de son amplitude:
Énergie ou puissance) : Atténuation A(Atténuateur)

P1

P2

P2= P1/A L’atténuateur divise le signal par un facteur


Si P1 (puissance à l’entrée) et P2 (puissance en sortie)
A (P2 < P1) = 10 log10 P2/P1 (dB: décibel)
= ½ ln P2/P1 (Np : Néper)

Atténuateur A

P1 P2
b. Amplification G (Gain)
 fonction principale d’un amplificateur
Augmenter la puissance du signal présenté à son entrée sans
modifier sa fréquence.

P2
P1

P2= P1. G L’amplificateur multiplie le signal par un facteur


d’amplification G
G (P2  P1) = 10 log10 P2/P1 (dB)
= ½ ln P2/P1 (Np)

 Comparaison de deux tensions U2 et U1


A = 20 log10 U2/U1 (dB) avec U2 < U1
G = 20 log10 U2/U1(dB) avec U2  U1
 Exemples d’application :
1. Soit 10 V à l’entrée d’un amplificateur de 6 dB de gain,
quelle est la tension de sortie Us?
Vs = 10 x 2 = 20 V
2. Soit 10 mW à l’entrée d’un ampli de puissance de 6 dB de
gain, quelle est la puissance de sortie Ps ?
Ps =10 mW x 4 = 40 mW
3. Soit 10 V à l’entrée d’un atténuateur de 6 dB, quelle est la
tension de sortie Us?
 Vs = 10 V : 2 = 5 V

4. Soit 10 mW à l’entrée d’un atténuateur de 6 dB, quelle est


la puissance de sortie Ps ?
Þ Ps = 10 mW :4 = 2,5mW
5. Quelle est sa puissance de sortie d’un amplificateur de 6 dB
sachant que la puissance d’entrée est de 15 W ?
Þ Ps = 15 W x 4 = 60 mW
6. A combien la puissance de sortie d’un système lorsque le
gain est de 0 dB et la puissance d’entrée est de 23 mW ?
Þ Ps = 23 mW x 1 = 23 mW
ÞPs = Pe

7. P= 20 W: 4 = 5W

Þ Ps/Pe =2
8. ÞPs/Pe = 3 dB
 Détermination du niveau d’un signal en un point x
Lx
C’est la valeur du signal (V ou P) en un point quelconque x par
rapport à une référence (V ou P)
A. Niveau absolu(dBm, dBW, dBV, dBμV
 Niveau mesuré par rapport à une référence connue
(1mW,1W, 1V, 1 μV…).
 Niveau en puissance

P(mW) = 10P(dBm)/10
P(W) = 10P(dBW)/10
 Exemple :
Px = 2W
 Px(dBW) = 10 log 2W/1W= 3 dBW
 P (dBm) =10 log 2W/1mW = 33 dBm ou P(dBW)+30
= 3+30=33 dBm
 une puissance de sortie de 33 dBm ou 3 dBW signifie 2W
ou 2000 mW de puissance à la sortie.

 Niveau en tension

Lx (re 1V)= 20 log Ux /1 V (dBV)


Exemple: Lx (re 1V) = 0 dBV correspond à Ux= 1V

V(V)=10V(dBV)/20
B. Niveau relatif d’un signal (dBr)
 NB le niveau relatif est toujours nul par définition au point x
pris comme origine de la ligne. .
 Exemple:
un signal à l’origine de la ligne de 0,01 W (10 dBm: niveau absolu)
a un niveau relatif de 0 dBr
DEUX OUTILS D’EVALUATION DE L’AMPLITUDE
D’UN SIGNAL

1. BILAN DE LIAISON OU DE PUISSANCE en dB


 Gain G: on fait l’addition (+) en dB
 Affaiblissement (pertes) A: on fait la soustraction (-) en dB
 NB Le calcul de bilan de liaison permet de déterminer si le
niveau de puissance reçue par le récepteur sera suffisant
pour que la liaison fonctionne correctement.
 Pr (Puissance reçue) doit être supérieure au seuil de
réception pour assurer une détection du signal et une
qualité de service suffisante.
 Bilan de puissance sur un canal de transmission

 Puissance Isotrope rayonnée Équivalente PIRE


PIRE= Pe – Le + Ge (amplificateur ou Antenne)
Pe: Puissance à l’entrée de l’émetteur
Ge: Gain de l’émetteur(amplificateur, antenne)
Le: pertes à l’émetteur liées au câble de connexion
Lp: pertes de propagation liées au médium de
propagation(câbles, fibre optique, espace libre pour une
communication hertzienne)
Cette perte dépend des caractéristiques du milieu et de la
distance séparant l’émetteur du récepteur.
Gr: Gain du récepteur(amplificateur, antenne)
Lr: pertes au récepteur liées au câble de connexion
Pr: puissance en sortie du récepteur

 Exemple de pertes sur le câble coaxial


 Bilan de liaison Hertzienne

L’équation des télécommunications :

D: distance entre l’antenne d’émission et celle de réception


 On peut considérer d’autres atténuations
 Application: liaison descendante Station de base BTS-
Station mobile MS

L’équation constitutive du bilan de liaison est la suivante:


2. PLAN DE NIVEAU OU HYPSOGRAMME
 Objectif
Þ visualiser d’un seul regard l’évolution de la puissance d’un
signal lors de son trajet sur un canal physique.
Þ donner le niveau absolu ou relatif en tout point d’un
système.
 Principe
- Reporter toutes les baisses (affaiblissements) et les hausses
de niveau (gains) intervenant au cours de la transmission sur
les lignes, les trajets par ondes et dans les amplificateurs.
• Exemple :
Soit un hypsogramme relatif à une ligne de transmission dont
l’affaiblissement vaut 6 dB par kilomètre et munie de deux
amplificateurs de gain identique égal à 35 dB situés à 5 et 13
km du début de la ligne. Le niveau absolu d’entrée L1 est de
-12 dBm. Déterminer le niveau de sortie L2 (niveau absolu
et niveau relatif).
 Hypsogramme d’un système de télécommunication par
satellite
 TP DE RATTRAPAGE
Déterminez le niveau de sortie L2 d’un signal(niveau absolu
et niveau relatif) à l’aide d’un hypsogramme relatif à une
ligne de transmission sachant que l’atténuation A vaut 5
dB/km.
La ligne de transmission est munie de 3 régénérateurs
(amplificateurs) dont les gains sont respectivement de 30
dB, 35 dB et 40 dB situés à 4 km, 11 km et 20 km du début
de la ligne.
Le niveau absolu d’entrée L1 est de 0,001 mW.
B. BRUIT(NOISE) EN TÉLÉCOMS
 Phénomène perturbateur gênant la perception ou
l’interprétation d’un signal.

Foudre: bruit naturel


NB Un signal x(t) sans bruit n(t) n’existe pas.
 le signal transporté x(t) est la somme du signal utile s(t),
et du bruit rapporté n(t).

 Remarque importante
-Le bruit en télécoms n’a pas d’intérêt en lui-même mais en
temps qu’il dégrade un signal utile (information)
-Bruit et signal dépend de l’intérêt de l’utilisateur :
Þ Exemple:
les OEM d’origine galactique sont du bruit pour un ingénieur
en Réseaux et télécommunications par satellites et un signal
pour les radioastronomes.
 Nature du bruit(Noise)

Bruit Interne ou externe


 CONSÉQUENCES DU BRUIT :
Þ Dans une transmission, le bruit provoque :
- des erreurs et des difficultés de compréhension qui
compromettent l’intégrité et la fiabilité des données.
 DÉTERMINATION DE LA PUISSANCE N DU BRUIT INTERNE
 NB Le Bruit interne est essentiellement thermique et
depend de:
 La Bande passante B en Hz et
 La température T en Kelvin K

en Watt W

  relation de Boltzmann

 Constante de Boltzmann
 Moyens de diminution de la puissance du bruit thermique N
 3 moyens directs :pour diminuer la puissance du bruit selon
la relation de Boltzmann:

1. Réduire la température T
• usage de systèmes de refroidissement: ventilateurs, etc…
2. amplificateurs faible bruit (LNA – Low Noise Amplifier).
 Tête de réception pour télévision satellite: Low Noise Bloc LNB
LNB (Low Noise Block) = un étage de récepteur intégrant :
- un amplificateur faible bruit LNA (Low Noise Amplifier) et
- un LNC (Low Noise Converter) qui abaisse la fréquence de
réception du signal (entre 10,7 et 12,75GHz) à des valeurs
comprises entre 1 et 2 GHz appelée bande BIS (Bande
Intermédiaire Satellite).
NB A cette fréquence les atténuations dans le câble de liaison
sont moins importantes et le traitement des signaux par le
récepteur s'en trouve facilité.
 Le LNB est ‘télé alimenté’ par le récepteur/décodeur (14 ou
18Volts).
3. Réduire le bande de fréquence B.
 usage de filtre adapté: un filtre est un circuit électronique
qui a pour but d’éliminer ou affaiblir des fréquences
parasites indésirables
Þ Moyens indirects pour diminuer la puissance N du bruit:
• Numérisation des signaux
• codages détecteurs et correcteurs d’erreurs
 DETERMINATION DE LA PUISSANCE DU BRUIT EXTERNE
ÉLECTROMAGNÉTIQUE AMBIANT
 Les sources de bruit externe sont multiples:
-Bruit de la foudre,
-Bruit galactique,
-Bruit atmosphérique
-Bruit lié à l'activité humaine.
 On peut modéliser ce bruit par Pn : puissance de bruit
disponible en sortie d'une antenne isotrope connectée à un
récepteur.
C. ÉVALUATION DE LA QUALITÉ D’UN SIGNAL

 En Transmission Analogique: S/N ou SNR (Rapport Signal à


Noise)
Þ SNR ou S/N: rapport minimum à respecter entre Ps sur PN
afin de garantir une réception de qualité du signal.
Þ Exemples de S/N: Qualité du Signal audio pour l’oreille
humaine
Þ S/N = 30 dB (10 log 1000) : le signal est 1000 fois plus
puissant que le Bruit(Noise)
Þ Plus grand est le SNR (Signal Noise Ratio), meilleure est la
qualité du signal, plus grande est son intelligibilité

 Transmission numérique : TEB


La principale contrainte d’une communication numérique est le
taux d’erreur binaire: TEB ou BER (Bit Error Rate)
 Détection du signal
Tout signal de fréquence f dont l’amplitude est inférieure ou
égale à celle du bruit n ne pourra être différencié du bruit
par un dispositif électronique de réception.
D. BRUIT ET CAPACITE SELON SHANNON
Le théorème de Shannon (1948) exprime l'importance du facteur
S/B ou S/N : ce facteur limite la quantité n de bits transporté par
chaque signal ou valence V

Vmax=log2√1+PS/PN
Par suite, en utilisant le théorème de Nyquist, on en déduit le
débit maximum d'une voie ou la capacité de la voie de
transmission :

C= Dmax = R max Vmax= 2Blog2√1+PS/PN

C= Dmax = Blog2[1+PS/PN]

Exemple :
Soit la larvoie téléphonique de largeur B = 3100 Hz et de
rapport S/B = 20 dB. En utilisant la formule précédente, on
calcule la capacité de la voie téléphonique :
C = 20,6 Kbits/s environ.
SECTION IV
SYSTEMES DE
TÉLÉCOMMUNICATIONS
 Tout système de télécommunications est constitué:

1 5

2 4

 3
IV.1 TYPES DE SYSTEMES DE TELECOMS
A. Selon la distance entre les entités communicantes
1. Système bande de base
 Les signaux porteurs d’information sont transmis dans leur
bande de fréquence originale(en BF)  pas d’écart de
fréquence entre les signaux émis et ceux reçus  courtes
distances(LAN).
 Applications:
 En téléphonie(LAN):
Signaux vocaux issus du micro(100 Hz…5 kHz) et transmis au HP.
 En télévision:
Pour les signaux vidéo(50 Hz…5 MHz) produits par la caméra et
transmis à courte distance sur un câble coaxial;
 En transmission de données:
Pour des signaux codés et mis en forme en provenance directe
d’un équipement terminal
 Difficultés de la transmission en bande de base
• si les fréquences du signal sont basses, il y a un risque de
superposition du bruit lié au fonctionnement des dispositifs
industriels(50 Hz et ses harmoniques)
• il est difficile d’avoir une bonne adaptation de la taille de
l’antenne vis-à-vis des fréquences BF ; la transmission est
optimale lorsque les dimensions de l’antenne sont du même
ordre que la longueur d’onde,
• pour certaines fréquences, il est impossible d’avoir une
transmission dans le milieu dans de bonnes conditions(canal
hertzien),
• il n’est pas possible de transmettre simultanément plusieurs
signaux(multiplexage).
 Principaux codeurs bande de base
 NRZ
 Manchester
 Manchester différentiel
 Miller
 Bipolaire simple
 HDB3
 Techniques protocolaires en système bande de base
 Rappel:
2 stations ne peuvent disposer simultanément du support de
transmission  comment contrôler les accès ?
Þ En utilisant des techniques protocolaires fondées sur une
écoute du support et une détection de son occupation
éventuelle
 Types de techniques
a. Méthodes à contention (Carrier Send Multiple Access ou
accès multiple avec écoute de la porteuse)
1. CSMA/CD (Collision Detection ou à détection de collision)
Þ Mécanisme de dialogue basé sur la détection des collisions
2. CSMA/CA (Collision Avoidance ou à prévention de collision)
Þ Mécanisme de dialogue basé sur l’évitement de la collision
b. méthodes à réservation
 L’autorisation d’émettre est matérialisée par une trame
particulière : le jeton ou token qui circule d’équipement en
équipement.
 NB Le jeton est une séquence des signaux qui représente
l’autorisation d’émettre.

-Ce jeton circule:


• soit dans l’ordre physique des éléments (Token Ring ou
anneau à jeton)

soit dans l’ordre logique des stations (Token bus ou bus à


jeton). le jeton circule de la station de plus faible adresse à celle
de plus forte adresse
2. Système large bande (Modulation)
 Moduler ou pas ?
La question de la modulation se pose lorsque :
1. l’on veut faire passer plusieurs informations simultanément
dans le même canal de transmission  MULTIPLEXAGE
 Moduler est le moyen de séparer des informations provenant
de différentes sources et ayant le même spectre qui utilisent le
même support de transmission de façon à permettre à
différents émetteurs de retrouver l’information qui les
concerne.
 D’où la méthode la plus simple consiste à ne transmettre
que des signaux à spectre étroit, c’est à dire :
Þ Techniques de multiplexage
 Multiplexage fréquentiel
 Multiplexage temporel
les utilisateurs se partagent le même canal fréquentiel dans
le domaine temporel, qui est découpée en intervalles de
durée fixe IT appelés Time Slots.
 CDMA (Code Division Multiple Access)
Plusieurs utilisateurs émettent en même temps sur toute la
bande de fréquence. Mais pour que le destinataire sépare le
message qui lui est attribué des autres, chaque utilisateur
émet avec un code qui lui est propre.
2. L’on veut faire un choix judicieux des antennes
Le choix d’une antenne se fait par rapport à la fréquence
centrale de travail Fo, il faut donc que les fréquences Fmin et
Fmax soient relativement très proches.

3 l’on veut transmettre l’information à des distances


importantes ;
4. l’on veut diminuer le bruit dont est victime l’information lors
de sa transmission.
 Principe de base d’un modulateur
le "Mélange" d'une onde BF (signal modulant à transmettre F1)
avec une onde HF (porteuse Fo) pour donner une onde HF
modulée(signal modulé à F= F1+Fo)
 Types de modulations et quelques exemples:
B. selon la nature des signaux
1. Système Analogique  la transmission du signal est
analogique c.à.d. le signal est par exemple une tension
électrique ou une onde électromagnétique d’amplitude
variable  on transmet la forme d’onde.
Exemple: Son sur ondes radio, Télévision Hertzienne, RTC

Transmission par modulation d’amplitude


 Transport des données par modem:
 A l émission : convertir des données numériques (0 et de 1)
en signaux analogiques (variation continue d'un phénomène
physique)  modulation.
 A la réception: convertir le signal analogique en données
numériques.  démodulation.
2. Système numérique
Þ l’information transmise sous forme de signaux électriques
représentant les niveaux logiques 0 et 1 : signal de forme
rectangulaire ou carrée
NB
- La transmission numérique consiste à faire transiter les
informations sur le support physique de communication.
- Elle ne se fait qu’en bande de base: LAN et RNIS
 Remarque:
Des données analogiques devront préalablement être
numérisées avant d être transmises.
C. Selon le type de supports de transmission
1. Système par Faisceaux Hertziens
 Principe des faisceaux hertziens
 Calcul de la portée D d’une antenne de hauteur h
Avec h: hauteur de l’antenne, R: Rayon de la terre (6400 km)
-La rotondité de la terre limite la portée de l’onde entre
l’émission et la réception en cas d’éloignement des deux
antennes. On peut calculer la portée D de l’antenne comme
suit:
On peut calculer à titre d’exemple la portée maximale d’une
antenne de 300 m de hauteur qui donne D = 62 km

 Problème de courbure terrestre


 Pour palier au problème des ondes radios courbées, il est
plus commode d’admettre une propagation rectiligne en
corrigeant la courbure de la terre par l’augmentation
artificielle du rayon terrestre R.
 Ainsi le rayon terrestre fictif R’ a été fixé par convention,
sur la base de nombreuses observations à : R’= 4/3 R=
8500Km (Rayon radioélectrique).
 en reprenant l’exemple précédent, on a alors une portée
de : D=70 Km  augmentation de la portée D
2. Système de Télécommunications par satellite
 Principe d’une liaison satellitaire

® utiliser le satellite en orbite comme un relais entre deux


antennes terrestres qui ne sont pas en vue directe.

 Exemple:

 entre deux continents ou


 pour diffuser un signal sur une large zone géographique.

 deux services :

 la diffusion d’information (broadcasting): la TV,…


 les transmissions en point à point sur de longues distances
ou des lieux inaccessibles: Téléphonie ou accès Internet.
 RÔLES DE SATELLITES
• Satellite transparent
 Répéteur: amplifie le signal
 Transpondeur: transpose le signal dans une autre gamme
de fréquences  un signal fort émis sur uplink(voie
montante) brouillerait le signal faible reçu sur downlink(voie
descendante).
• Satellite régénératif: nouvelle génération
 applications de commutations de paquets de données
 Répéteur: amplifie le signal
 Transpondeur: transpose le signal dans une autre gamme de
fréquences
 Remodulation (downlink),Démodulation (uplink)
 Correction d’erreurs
 Signalisation
 Routage
 Multiplexage,…
 Lancement d'un satellite: 2 phases
 Phase 1 lanceur place le satellite sur orbite de transfert
Elle s'effectue passivement sous le contrôle total du lanceur.
- Trois étages brûlent afin de placer le satellite sur son orbite
de transfert à environ 200 km d'altitude à la vitesse de près
de 37 000 km/h.
- L'orbite de transfert est une orbite elliptique dont le
périgée se trouve à 200 km de la Terre et l'apogée à 36 000
km.
 Phase 2: Système de propulsion amène le satellite dans le
plan équatorial

- Lorsqu'il croise l'orbite à 36 000 km, le satellite est amené


par son système de propulsion à la vitesse de 11 000 km/h,
qui est la vitesse de l'orbite géostationnaire.
- Le positionnement final du satellite consiste à l'amener dans
le plan équatorial, afin qu'il soit effectivement
géostationnaire, et sur sa position d'exploitation (ou
d'attente).
- De la précision d'injection sur l'orbite de transfert, dépend la
quantité de carburant consommé par le satellite pour se
stabiliser sur son orbite définitive. Une injection de grande
précision peut faire gagner prés d'un an la durée de vie d'un
satellite.
 Catégories d’orbites
 En évitant les « ceintures de Van Allen », les orbites autour de
notre terre sont regroupées en 3 types d’orbites favorables
1. LEO Low Earth Orbit sont plus bas que la première zone ;
2. MEO Medium Earth Orbit sont entre les deux zones ;
3. GEO Geostationnary Earth Orbit après la seconde zone.
 Principales bandes utilisées
 Orientation de l’antenne
Le pointage de l’antenne consiste, d’une part à aligner la
station sur la visée du satellite afin d’obtenir le meilleur
gain et donc la meilleure puissance de signal en réception
pour avoir une bonne qualité de transmission.
 Angle de site ou angle d’élevation ou Hauteur dans le ciel
= angle que fait la direction du satellite avec le plan
vertical de la station.

• calcul manuellement par les formules


- angle en élévation.
Si α = latitude de la station et λ = différence de longitude
entre la station et le satellite
Avec r= rayon de la terre(6400km) et do= altitude du
satellite(36000km si GEO)
r+d0 = distance centre de la terre - satellite (42400 km si GEO)
d = distance station - satellite calculé par la formule :

 Azimut
= angle qu’elle doit faire avec le sud
• calcul par abaque
Exemple
On désire pointer Eutelsat (hot bird) (13° Est) à Brest
(longitude = 4°30’ Ouest et latitude = 48°25’ Nord).

Par calcul :
1. Latitude de la station α A= 48°25’ = 48,5°
2. Longitude du satellite C = 13°E
3. Longitude de la station B = 4°30’ O= 4,5° O = - 4,5° E
r = 6400 km, d0 = 36000 km, on calcule que d = 38452 km
d’où cos θ = 0,849 θ = EL= 31,8°
Sin Az = 0,388 Az = 22,8° (vers l’Est).

Sur l’abaque :
Latitude = 48,5° et différence longitude λ (B – C) = 17,5
donnent site (EL) ≈ 32° et
Azimut ≈ 23°
2.Loi de Newton  Forces contradictoires sur le satellite
® décrit l'attraction potentielle ou gravitationnelle à laquelle
est soumis un corps.
 Durée de révolution d’un satellite autour de la terre T
 Forces contradictoires agissant sur le satellite

Le choix de l’orbite résulte de l’équilibre des forces


contradictoires qui agissent sur le satellite
 Force d’attraction (Fa)
Cette force attire le satellite vers la terre(astre central) et
dépend de la masse de 2 corps(satellite et terre) et de la
distance entre leurs centres de gravité.
 Force centrifuge (Fc)

Cette force repousse le satellite de la terre et dépend de la


masse du satellite, de la distance et de sa vitesse angulaire 

NB Le satellite atteint une orbite stable lorsque les deux forces


sont égales (Fa = Fc). Cet équilibre des forces conduit à la
relation suivante entre la périodicité et distance du satellite à
la Terre :
® Newton déduit le lien entre les lois de la mécanique
classique et la troisième loi de Kepler
CHAPITRE VI
SYSTÈME DE
TELECOMMUNICATIONS PAR FIBRE
OPTIQUE
IV.6 CANAUX DE TRANSMISSION
- Il représente le lien ou le support de transport de
l’information entre l’Emetteur et le Récepteur auquel
s’ajoutent les perturbations et déformations.
- Il comprend aussi les dispositifs en entrée et en sortie du
support de transmission(antennes,…) qui vont aider à
l‘émission, à la réception et à l’extraction correcte des
données.
- Types de canaux de transmission:
 Communication électrique filaire: câble bifilaire(UTP, FTP,
STP), câble coaxial
 Communication optique filaire: fibre optique
 Radiocommunication: atmosphère à l’aide des antennes.
3.1 Transmission en bande de base
La transmission en bande de base consiste à transmettre directement le signal sur
le support
sans transposition de fréquence.
Cela peut se faire par exemple pour des signaux numériques en utilisant un modem
dit à
bande de base. Celui-ci utilise directement des supports physiques de types
métallique (paires
torsadées ou câble coaxiaux) ou fibre optique.
Dans la plupart des cas, les harmoniques supérieures à un certain rang peuvent ne
pas être
transmises sans qu'on note une altération inacceptable du signal. Les harmoniques
d'un signal
transmis sur une ligne sont diversement atténués, suivant leur fréquence, par la
bande passante de la ligne. Si l'ensemble des harmoniques utiles du signal à
transmettre se situent dans
la bande passante de la ligne que l'on souhaite utiliser, on peut appliquer ce signal
directement
à l'entrée de la ligne. Il sera transmis sans atténuation notable à l'autre extrémité.
Les inconvénients majeurs de ce mode de transmission sont ;
 Sensibilité aux parasites (bruits en 1/f)
 Coût élevé pour la transmission sur fibre optique ou câble coaxial ;
 Impossibilité de partage direct d’un même canal par plusieurs sources (on ne peut
pas
suivre plusieurs conversations à la fois !) ;
 Impossibilité de transmission à l’air de signaux basse fréquences (exemple : le son
dont les fréquences vont de 20 à 20 kHz soit des longueurs d’onde de 15 à 15000
km !).
3.2 Transmission en bande transposée
La transmission en bande transposée dite aussi modulation consiste à transmettre le
signal de
l’information en lui faisant subir une modification préalable de son spectre.
La modulation utilise deux signaux :
 Le signal modulant de basse fréquence qui contient l’information et qui peut-être
analogique (voix) ou numérique (données informatiques) ;
 Un signal porteur de haute fréquence dont l’un des paramètres (amplitude,
fréquence,
phase) varie en fonction des évolutions du signal modulant.
Il ne s’agit pas ici de décrire les principes de mise en œuvre de ces modulations
mais de donner quelques informations succinctes pour comprendre le principe de la
modulation. Il existe
différents modes de modulation qui peuvent consister à réaliser :
 soit une transposition plus ou moins directe du spectre du message vers les hautes
fré-
quences (modulation d’amplitude, de fréquence) ;
 soit une modification radicale du signal lui-même en utilisant des moyens
numériques,
notamment l’échantillonnage (modulation par impulsions) ;
 soit une combinaison des deux techniques précédentes (Wide Band Code Division
Multiple Access - W-CDMA).
L’usage de la modulation permet ainsi de :
 diminuer les longueurs d’onde de signaux transmis (exemple : une fréquence de
100
MHz correspond à une longueur d’onde de 3,00 mètres) ;
 diminuer la présence de bruit lors de la transmission ;
 transmettre de signaux par voie hertzienne (exemple : la radio) ;
 transmettre simultanément sur le même support plusieurs informations sans «
télescopage » par multiplexage fréquentiel.
Sa mise en œuvre est toutefois :
• plus complexe : risque d’augmentation de la dégradation du signal due aux
équipements ;
• plus consommatrice de bande passante que pour le message d’origine. La bande
de
fréquences à l’émission est plus importante que celle du message d’origine
(transposition vers les hautes fréquences).

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