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Filière : LST Génie des Télécommunications

Transmission analogique &


numérique
Pr. I lh am E L M O U R A B I T A.U: 2021/2022
Plan général du cours
§ Chapitre I : Modulation des signaux analogiques et numériques en bande de base
§ Chapitre II : Modulation des signaux analogiques en bande transposée
§ Chapitre III : Modulation des signaux numériques en bande transposée

PR. ILHAM EL MOURABIT 2


Transmission de
données
1. Introduction
2. Caractéristiques des supports de transmission
3. Techniques de transmission d’un signal numérique
4. Transmission en bande de base

PR. I. EL MOURABIT 3
Introduction
• Un système de communica/on numérique transporte de l’informa/on entre un éme7eur et un
récepteur à travers un canal de transmission qui représente un lien physique comme l’espace
libre entre deux antennes, un câble coaxial ou une fibre op/que.

Figure 2 : Schéma synoptique d’une chaine de transmission numérique.

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Introduction
• Les signaux véhiculés peuvent être d’origine numérique comme dans les réseaux de données ou
analogique (parole, image...) convertis sous forme numérique.

Figure 2 : Schéma synop7que d’une chaine de transmission numérique.

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Introduction
• L’émetteur et le récepteur sont désignés communément par les termes ETTD (Equipement
Terminal de Traitement de Données) ou DTE (Data Terminal Equipement), terme normalisé
désignant un équipement informatique connecté à un canal de transmission.
• Le terme support de transmission désigne le support physique qui permet de transporter
l’information d’un appareil à un autre. Il peut y avoir différent types de supports de transmission
de nature très diverse : câble coaxial, fibre optique, espace libre, …
• Ces moyens de transmission ont des caractéristiques spécifiques et impliquent des contraintes à
leur utilisation que nous allons expliqué brièvement.

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Caractéristiques des supports de
transmission
l’infrastructure d’un réseau, la qualité de service offerte, les solutions logicielles à mettre en
œuvre, dépendent largement des support de transmission utilisés.
Les supports de transmission exploitent les propriétés de conductibilité des matériaux (câble
coaxial, paires torsadées) ou celles des ondes électromagnétiques (faisceaux hertziens, fibre
optique).
Dans ce qui suit nous allons passer en revue quelques caractéristiques essentiels des supports de
transmission sachant que les possibilités de transmission (débit, taux d’erreur, distance
franchissable …) dépendent essentiellement des caractéristique de l’environnement de celui-ci.

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Caractéristiques des supports de
transmission
1. Affaiblissement :
Un canal de transmission atténue (affaiblit) l’amplitude du signal qui le traverse. Le phénomène
d’atténuation correspond à une perte d’énergie du signal pendant sa propagation dans le canal,
et s’accentue avec la longueur de celui-ci.
La quantité d’énergie perdue dépend très étroitement de la fréquence du signal et de la bande
passante du système.
𝑷
On mesure l’atténuation par le rapport 𝒔 où 𝑷𝒔 est la puissance du signal à la sortie du canal et
𝑷𝒆
𝑷𝒆 la puissance du signal à l’entrée du canal.
𝑷𝒔
Il est courant d’exprimer l’atténuation en décibels sous la forme 𝟏𝟎𝐥𝐨𝐠
𝑷𝒆

Remarque : dans la plupart des cas, le taux d’atténuation d’un canal est connu et il peut être
possible de compenser l’atténuation en associant des amplificateurs correcteurs.

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Caractéristiques des supports de
transmission
2. Déphasage :
Le déphasage, encore appelé distorsion de phase, implique un retard du signal reçu par rapport
au signal émis dû au temps de propagation de ce signal de sa source vers sa destination.

Canal

Figure 5 : Illustration des phénomènes d’atténuation et de retard subit par un signal traversant un canal

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Caractéristiques des supports de
transmission
3. Bande passante :
La bande passante est la caractéristique essentielle d’un
support de transmission, qui se comporte généralement
comme un filtre qui ne laisse passer qu’une bande
limitée de fréquence appelée bande passante. Toute
fréquence en dehors de cette bande est fortement
affaiblie.
•une ligne téléphonique ordinaire ne laisse passer que
les signaux de fréquence comprise entre 300 Hz et
3400 Hz. En dehors de cette bande, les signaux sont
fortement atténués et ne sont plus compréhensible, on
dit alors que la bande passante d’un telle ligne est de
[300-3400] Hz

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Caractéristiques des supports de
transmission
3. Bande passante :
• Il est important de noter que lorsqu’on parle de
largeur de bande passante W (en Hz), on indique une
largeur d’intervalle sans préciser les bornes.
• 𝑊 = 𝐹$%& − 𝐹$'(

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
4. Débit binaire ou débit :
Il représente la quantité de données numériques transmises par unité de temps. Il s’exprime en
bit/s ou bps (Kb/s ou Mb/s).
On distingue deux types de débits
Débit nominal ou débit théorique : c’est la quantité théorique maximale de données pouvant
être transmise par unité de temps (débit vendu par le fournisseur d’accès)
Débit utile ou débit réel : La quantité de données effectivement transmises par unité de temps.
5. Le taux d’utilisation :
C’est le rapport entre le débit utile et le débit nominal.
En raison des pertes sur le support de transmission, le débit utile est toujours inférieur au débit
nominal ; donc le taux d’utilisation est toujours inférieur à 100%.

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
6. La rapidité de modulaAon :
Deux unités sont employées pour caractériser la vitesse de transmission des réseaux et des
lignes de communica/on. La première est le nombre de bits par seconde ou débit binaire, la
seconde est le baud.
En transmission série synchrone (la plus répondue dans les réseaux informa/ques), un message
est cons/tué d’une succession de signaux d’une durée égale en seconde appelée intervalle
élémentaire ou temps élémentaire symbolisé par la le7re T (ou ∆).
Le nombre d’intervalles élémentaires par seconde s’appelle la rapidité de modula>on.
Elle est représentée en bauds.
𝟏
Elle peut être calculée par l’inverse de T : 𝑹 = 𝑻

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
6. La rapidité de modulation – Exemples :

𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
𝑻= . 𝑹= = 𝟓. 𝑻= . 𝑹= = 𝟏𝟎
𝟓 𝑻 𝟏𝟎 𝑻

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
6. La rapidité de modulaAon – Exemples :
Théorème de Nyquist :
La rapidité de modula/on maximale est donnée par 𝑹𝒎𝒂𝒙 = 𝟐𝑾
Donc, on peut conclure que 𝐑 ≤ 𝟐𝑾

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
7. La Valence :
• On désigne par la Valence le nombre des états significatifs.
• Il est possible de transmettre n bits pendant un intervalle significatif ∆, pour ce faire il faut que
le signal de données ait V = 2( valeurs différentes (𝑛 = 𝑙𝑜𝑔0 𝑉), V est appelée valence du signal.

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
7. La Valence :
La rela/on entre la rapidité de modula/on R et le débit binaire D met en jeu la valence V, elle
donnée par : 𝐷 = 𝑅𝐿𝑜𝑔0 (𝑉)
La valence V est le nombre d’états dis/ncts présents sur le signal de transmission.
Exercice :
Les canaux de télévision offrent une bande passante de largeur de 6 MHz, quel est le débit
binaire pra/cable en bit/s si l’on u/lise un encodage à 4 niveaux?

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
8. Délai d’acheminement :
Soit un émetteur souhaitant véhiculer ou transmettre une suite de bits vers un récepteur.
On définit le temps d’acheminement comme étant le temps qui s’écoule depuis le début de
l’envoie du premier bit jusqu’à la réception du dernier bit.

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
8. Délai d’acheminement :

𝐃é𝐥𝐚𝐢 𝐝! 𝐚𝐜𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 = 𝐓𝐩 + 𝐓𝐭

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
8. Délai d’acheminement :
Temps de propagation :
C’est le temps nécessaire à un signal pour parcourir
un support du point d’émission au point de
réception.

𝐃𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐮𝐞
𝐓𝐩 =
𝑽𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒂𝒈𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏

La vitesse de propagation c’est la rapidité avec


laquelle le signal circule sur un support de
transmission.
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Techniques de transmission d’un signal
numérique
8. Délai d’acheminement :
Temps de transmission :
Ou temps d’émission, c’est le délai qui s’écoule
entre le début et la fin de transmission d’un
message sur une ligne.

𝑻𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒆𝒔𝒔𝒂𝒈𝒆
𝐓𝒕 =
𝑽𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏

𝑻𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒆𝒔𝒔𝒂𝒈𝒆
=
𝑫é𝒃𝒊𝒕 𝒃𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
8. Délai d’acheminement :
Exercice :
Si une fibre optique a un débit D = 155 Mb/s et une longueur L = 3000 Km, combien de
temps faut-il pour recevoir à l’autre bout la fin d’un paquet de 512 Octets? (V=2.108 m/s)

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Caractéristiques des supports de
transmission
9. Bruit :
Le bruit est un signal perturbateur provenant du canal lui-même ou de son environnement
externe. Il est de comportement aléatoire et vient s’ajouter au signal véhiculant les informa/ons
et provoquer ainsi des erreurs de transmission. On dis/ngue généralement deux types de bruit :
le bruit blanc et le bruit impulsif.
A. Bruit blanc
Le bruit blanc est un bruit dont la puissance est uniformément répar7e dans toute la bande passante du
canal. Il s’agit essen7ellement d’un bruit provoqué par l’agita7on thermique des électrons dans le
conducteur électrique.
B. Bruit impulsif
Comme son nom l’indique, ce type de bruit est à caractère impulsif, il se présente sous forme de tensions
perturbatrices de valeur élevée mais de durée brève. Ces bruits sont très gênants pour la transmission de
données car le signal perturbateur modifie la forme du signal reçu à des instants quelconques ce qui
produit des erreurs à la récep7on

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Caractéristiques des supports de
transmission
9. Bruit :
Notion de rapport signal sur bruit :
La quantité de bruit présente sur le canal de transmission est exprimée par le rapport de la
puissance su signal transmis sur la puissance du bruit et prend le nom de rapport signal sur bruit.
𝑺 𝑺
On écrit ce rapport et on coutume de l’exprimer sous la forme 𝟏𝟎𝒍𝒐𝒈 en dB.
𝑩 𝑩
Ce rapport varie dans le temps, puisque le bruit n’est pas uniforme, toutefois on peut en estimer
une valeur moyenne sur un intervalle de temps.
Le rapport signal sur bruit est aussi une caractéristique importante d’un canal de transmission.

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Transmission en bande de base
Relation de Shannon-Hartley :
Pour chaque support de transmission, on peut chiffrer la capacité théorique du canal D (bit/s)
exprimée en fonction de la bande passante W du canal, et du rapport signal sur bruit S/B à
l’intérieur du canal, cette relation est dite de Shannon-Hartley :
𝑆
𝐷 = 𝑊 𝐿𝑜𝑔0 1 +
𝐵
On peut tout de suite différencier la notion de rapidité de modulation R (en baud) et celle du
débit binaire D (bit/s).
La rapidité de modulation R correspond au nombre d’éléments transmis sur le canal par seconde,
elle est différente du débit de transmission dès que l’on n’associe plus à chaque bit une
information transmise, mais qu’à plusieurs bits on associe le même symbole transmis.

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
1. Le codage :
Les réseaux informatiques se fondent sur la numérisation des informations, c’est-à-dire la
représentation des données par des suite de 0 et de 1. Ils englobent la transmission de ces
données, leur mémorisation et enfin leur utilisation.
La première étape consiste donc à ramener les informations que nous voulons échanger à un
ensemble d’informations binaires à l’aide des techniques de codage. Pour cela, on utilise des
codes qui font correspondre à chaque caractère une suite précise de bits.
La longueur du code dépend du nombre de caractère qu’on souhaite représenter, généralement
un code à n éléments binaires permet de représenter 2n caractères distincts.

• Code ASCII : code à 7 bits, soit 128 caractères disponibles


• Code EBCDIC : code à 8 bits (d’origine IBM utilisé dans les ordinateurs du constructeur), permet de
coder 256 caractères.

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
1. Le codage :
Après le codage intervient l’étape de la transmission, c’est-à-dire l’envoie des suites binaires vers
l’u/lisateur final de ces informa/ons. Pour transme7re ces informa/ons sur le canal il est
nécessaire de les transformer au préalable en un signal électrique.
La méthode la plus simple consiste à représenté l’élément binaire 0 par une tension V0 et
l’élément 1 par une tension V1 . Le signal électrique ainsi obtenu prend la forme d’une suite
l’impulsions (signal rectangulaire) qui donne une correspondance directe entre les informa/ons
binaires et les impulsions. s(t)

V1

1 0 1 1 0 0 1 0

Figure 6 : Suite d’impulsions représentant la séquence d’information 10110010

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
2. Mode de transmission et synchronisation :
A. Transmission parallèle et transmission série
Ø Transmission parallèle :
Pour transférer des données entre deux équipements
informatiques, il se peut êtres intéressant notamment
lorsque ces équipements sont séparés d’une courte E R
distance, d’envisager une transmission parallèle. Cela aura
pour effet de réduire le délai de transfert et d’avoir une
grande vitesse de transmission.
Dans ce type de transmission les bits sont envoyés sur des Figure 7 : Transmission parallèle
fils métalliques distincts pour arriver ensemble à la
destination. Par exemple, pour transmettre un octet, on
émet huit signaux sur huit fils différents.

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
ØTransmission série :
Lorsque la distance séparant la source et la destination
dépasse quelques mètres, la transmission parallèle ne peut
plus être utilisée, pour des raisons de coût lais également 0 1 1 0 0 1 0
1
pour la difficulté de la mise en œuvre inhérente au délai de
propagation (retard) qui peut varier d’une ligne à une E R
autre.
On utilise alors la transmission en série où les bits sont Figure 8 : Transmission série
envoyés les uns derrière les autres sur un support de
transmission unique.

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
2. Mode de transmission et synchronisation :
B. Transmission synchrone et asynchrone
On se limite ici au cas de la transmission en série qui présente un intérêt particulier pour notre étude.
Ø Transmission asynchrone :
Dans un transmission asynchrone, les caractères sont émis de façon irrégulière, comme par exemple des
caractères tapés au clavier, l’intervalle de temps entre deux caractères est aléatoire, le début d’un caractère
peut survenir à n’importe quel moment.
Comment procède un ordinateur expéditeur pour indiquer au destinataire où commence et où se termine
un caractère particulier si la transmission est faite en série ?
La réponse est donnée par les bits de départ et d’arrêt souvent désignés par START et STOP. Ces bits, sont
en fait des signaux encadrant les bits du caractère.

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
ØTransmission asynchrone :
Il peut y avoir une tension de 1.5 ou 2 désignant un bit start ou stop.

s(t)

V1
Start 1 0 1 1 0 0 1 0 Stop

Figure 9 : Transmission asynchrone

PR. I. EL MOURABIT 31
Techniques de transmission d’un signal
numérique
2. Mode de transmission et synchronisation : s(t)

B. Transmission synchrone et asynchrone


On se limite ici au cas de la transmission en série qui V1
présente un intérêt particulier pour notre étude. 1 0 1 1 0 0 1 0

Ø Transmission synchrone :
Dans un transmission synchrone, les bits sont émis d’une
façon régulière sans séparation entre les caractères, pour
cela un signal d’horloge périodique de période T fonctionne
pendant toute la durée de l’émission.

Figure 10 : Transmission synchrone

PR. I. EL MOURABIT 32
Techniques de transmission d’un signal
numérique
2. Mode de transmission et synchronisation :
B. Transmission synchrone et asynchrone
Ø Comparaison entre le mode synchrone et asynchrone:
Supposons qu’on a un bloc de données de 1500 octets à transmettre.
L’efficacité d’un mode de transmission est mesurée par le nombre de bits utiles transmis sur le nombre de
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒅𝒐𝒏𝒏é𝒆𝒔
bits réellement émis. Cette grandeur est donnée par la relation suivante : 𝑬𝒇𝒇 =
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒊𝒕𝒔 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒎𝒊𝒔
./00×2
L’efficacité dans le mode synchrone correspond à : =1
./00×2

En mode asynchrone, il faut à chaque octet ajouter 1 bit start et 2 bits stop, soit 11 bits pour 8 utiles, donc
./00×2
l’efficacité dans ces conditions sera : = 0.7
./00×..

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
2. Mode de transmission et synchronisation :
C. Synchronisation
La transmission d’une information sous forme numérique nécessite, en général un synchronisme
précis entre l’émetteur et le récepteur. Cette synchronisation est essentielle pour la
reconstitution des données, et consiste à déterminer les instants d’échantillonnage du signal
transmis afin de reconnaitre les bits de l’information, c’est ce qu’on appelle la synchronisation bit.
Dès que le récepteur reçoit bien les bits d’information, il doit encore reconnaitre les caractères,
c’est la synchronisation caractère.
La synchronisation entre l’émetteur et le récepteur peut être mise en œuvre par différent
procédés :

PR. I. EL MOURABIT 34
Techniques de transmission d’un signal
numérique
2. Mode de transmission et synchronisation :
C. Synchronisation
Ø Dans les transmission asynchrones, l’horloge de l’émetteur et récepteur sont indépendante, la
synchronisation des caractères se fait évidemment par reconnaissance des signaux de départ
(START) et ceux d’arrêt (STOP) qui délimitent chaque caractère. En effet, dans le récepteur le
signal START déclenche au début de chaque caractère, la mise en route de l’horloge local ayant
la même fréquence que celle de l’émetteur, ce qui permet l’échantillonnage des symboles
binaires contenus dans les caractères transmis, assurant ainsi la synchronisation bit.
Ø Dans une transmission synchrone les bits sont émis tout les T secondes (période du signal
horloge de l’émetteur). Pour assurer la synchronisation bit, le récepteur doit reconstituer le
5
rythme à un décalage près qui a servi à l’émission (deux méthodes : transmission du signal
6
horloge séparément ou reconstituer le signal horloge à partir du signal reçu)

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Techniques de transmission d’un signal
numérique
3. Modes d’exploitation d’un support de transmission :
L’exploitation d’un canal de transmission peut s’effectuer suivant différents mode selon le sens de
la communication
Ø Mode simplex : dans ce mode, une seule extrémité émet et l’autre reçoit (transmission
unidirectionnelle). Ce mode présente l’inconvénient de ne pas savoir si tout a été reçu par le
destinataire sans erreurs.
Ø Mode semi duplex (half suplex): appelé aussi bidirectionnel à l’alternat, ce mode permet une
transmission dans les deux sens, mais alternativement. Chacune des deux extrémités émets et
reçoit à tour de rôle, jamais simultanément.
Ø Mode duplex (full duplex): Ce mode appelé aussi bidirectionnel simultané, permet un
transmission dans les deux sens en même temps, comme si deux interlocuteurs parlaient
simultanément, en supposant que chacun entend et parle en même temps.

PR. I. EL MOURABIT 36
Techniques de transmission d’un signal
numérique
3. Modes d’exploitation d’un support de transmission :

Simplex
Emetteur Récepteur

Half duplex
Emetteur Récepteur

Récepteur Emetteur

Emetteur Full duplex Emetteur


Récepteur Récepteur

Figure 11 : Sens de transmission

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Transmission en bande de base
La transmission en bande de base (base band) typique de la plupart des réseaux locaux, consiste
à transmettre directement les signaux numériques sur le support de transmission.
Le codeur en bande de base à essentiellement pour objet :
Ø De transformer le signal numérique en un autre, afin que le spectre du nouveau signal soit mieux
adapté aux caractéristiques du support de transmission (de bande passante en particulier)
Ø De maintenir la synchronisation en entre l’émetteur et le récepteur.

Un tel procédé est simple et non coûteux, mais demande des supports de transmission à grande
bande passante

0010101
Codeur bande de base
Informations à transmettre Signaux émis en bande de base

Figure 12 : Principe de la transmission en bande de base

PR. I. EL MOURABIT 38
Transmission en bande de base
I. Codage canal :
On appelle codage, l’opération qui fait correspondre à chaque caractère une représentation
binaire qu’on appelle codage à la source.
On désigne par transcodage ou codage en ligne l’opération qui consiste à représenter les suites
binaires par un signal électrique mieux adapté à la transmission. Cette transformation est
réalisée par un codeur bande de base, d’où une possibilité de confusion.
Par la suite on représente les principaux codages en bade de base.

PR. I. EL MOURABIT 39
Transmission en bande de base
1. Codage NRZ :
Le codage NRZ (Non Retour à Zéro) utilise une tension négative pour représenter un ‘0’ binaire, et
une tension positive pour un ‘1’ binaire. Donc pour la suite 10110010, on trouve les signaux
illustré sur la figure :
+V

-V

1 0 1 1 0 0 1 0

Figure 13 : Exemple de données binaires codées en NRZ

Son inconvénient, c’est qu’il n’y a pas de transitions lorsqu’on a de longues successions de 0 ou
de 1 ce qui engendre une difficulté de synchronisation. Il est Utilisé dans les liaison série RS-232.

PR. I. EL MOURABIT 40
Transmission en bande de base
1. Codage NRZI :
On remarque qu’une suite de 0 ou de 1 va donner un niveau de voltage constant.
Le codage NRZI (NRZ Inverted) propose de représenter le 1 par un changement de voltage et le 0
par l’absence de ce changement. Il est utilisé dans les liaison USB.
+V

-V

1 0 1 1 0 0 1 0

Figure 13 : Exemple de données binaires codées en NRZI

PR. I. EL MOURABIT 41
Transmission en bande de base
2. Codage RZ :
Le codage RZ (Retour à Zéro) utilise une tension nulle pour représenter un ‘0’ binaire, et une
tension positive pour un ‘1’ binaire. Donc pour la suite 10110010, on trouve les signaux illustré
sur la figure :
+V

1 0 1 1 0 0 1 0

Figure 14 : Exemple de données binaires codées en RZ

PR. I. EL MOURABIT 42
Transmission en bande de base
3. Codage Manchester (biphasé):
dans ce codage aussi le signal change au milieu de l'intervalle de temps associé à chaque bit. Pour
coder un 0 le courant sera négatif sur la première moitié de l'intervalle et positif sur la deuxième
moitié, pour coder un 1, c'est l'inverse. Autrement dit, au milieu de l'intervalle il y a une transition
pour un 0 : un front montant et pour un 1 : un front descendant. Utilisé dans les réseaux Ethernet.

+V

1 0 1 1 0 0 1 0

Figure 15 : Exemple de données binaires codées en code Manchester

PR. I. EL MOURABIT 43
Transmission en bande de base
4. Codage Manchester différentiel :
Ce type de codage tient compte du bit précédent comme illustré sur la figure ci-dessous. Un ‘0’
binaire est représenté par un changement de tension au début de la transmission, et le ‘1’ binaire
est représenté par l’absence de changement de tension au début de la transmission. Appliqué
dans les réseaux Token Ring.

+V

1 0 1 1 0 0 1 0

Figure 16 : Exemple de données binaires codées en code Manchester différentiel

PR. I. EL MOURABIT 44
Transmission en bande de base
4. Codage HDB3 (Haute Densité Bipolaire d’ordre 3):
Ce code très utilisé en télécommunication, est basé sur le code bipolaire (AMI); il interdit la
transmission d’une suite de trois 0 successifs.
§ Un 0 est codé par 0;
§ Un 1 est codé alternativement par un niveau +V ou –V , s’il n’y a pas plus de trois 0 successifs
entre ces 1;
§ Si la suite des bits à émettre comporte au moins quatre 0 successifs, le dernier 0 est codé par
un 1 de même sens que le dernier 1 (on parle de viol de parité);
§ Si deux viols successifs on la même parité, il y a un bourrage : le premier 0 de la suite de quatre
0 est remplacé par un 1 si le nombre de 1 entre les deux viols est pair (ce bit est le bit de
bourrage).

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Transmission en bande de base
4. Codage HDB3 (Haute Densité Bipolaire d’ordre 3):
Dans un codage HDBn, une suite consécutive de (n+1) zéros est codée soit par :
(a) n zéros suivis d’un bit de viol [00...000]→ [00...00V]
(b) soit par un bit de bourrage, n-1 zéros et un bit de viol. [00...00] → [B0...0V]
On choisit généralement la forme (a) si le nombre des bits 1 suivant le dernier bit de viol est
impair, et la forme (b) dans le cas contraire.

PR. I. EL MOURABIT 46
Transmission en bande de base
4. Codage HDB3 (Haute Densité Bipolaire d’ordre 3):
Exemple : codage de la suite 1010000110000001

PR. I. EL MOURABIT 47
Transmission en bande de base
II. Codage Source :

Lors d’une transmission numérique, on est souvent amené à coder les mots à transmettre, soit
pour minimiser la longueur moyenne des mots (codage Huffman), soit pour se prémunir contre
d’éventuelles erreurs de transmission (code correcteur d’erreur).

PR. I. EL MOURABIT 48
Transmission en bande de base
1. Codage de Huffman :
Ce code fait partie des codes à longueur variable, tous les mots n’ayant pas la même longueur.
Le principe de réalisation du code réside dans le fait qu’il vaut mieux coder avec peu de bits les
mots les plus fréquents, de façon à occuper le moins possible de canal de transmission.
On souhaite, par exemple, transmettre 8 mots dont les probabilités d’apparition sont les
suivantes :

Mots M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8
Probabilité 0.4 0.1 0.18 0.07 0.05 0.06 0.04 0.1

PR. I. EL MOURABIT 49
Transmission en bande de base
1. Codage de Huffman :
Ensuite, on va classer les mots par ordre de probabilité décroissante, puis on va additionner les
deux probabilités les plus faibles (repérées par la flèche inclinée juste après) : le résultats
apparaît avec une flèche devant.
On refait alors un nouveau classement (à droite du précédent), et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ne
reste plus que deux probabilités.
En partant de la droite, on code par un 0 la première probabilité (la plus élevée) et un 1 la
seconde (la plus faible), puis on revient vers la gauche, en ajoutant derrière chaque bit, un 1 ou
un 0, si la probabilité a été modifiée, et ainsi de suite

PR. I. EL MOURABIT 50
M1 0.04 0.4 0.4 0.4 0.4 0.4 0.6
1 1 1 1 1 1 1 0
M3 0.18 0.18 0.18 0.19 0.23 0.37 0.4
001 001 001 001 000 01 00 1
M2 0.1 0.1 0.13 0.18 0.19 0.23
011 011 011 010 001 000 01
M8 0.1 0.1 0.1 0.13 0.18
0000 0000 0000 011 010 001
M4 0.07 0.09 0.1 0.1
0100 0100 0001 0000 011
M6 0.06 0.07 0.09
0101 0101 0100 0001
M5 0.05 0.06
00010 00010 0101
M7 0.04
00010 00011

PR. I. EL MOURABIT 51
Transmission en bande de base
1. Codage de Huffman :
On obtient ainsi un code dont la longueur moyenne des mots est de 2.61 bits/mot. Avec un code
uniforme, il aura fallu 3 bits/mot.
La difficulté de ce type de codage réside dans la réception, en effet, il est délicat de recevoir des
mots n’ayant pas tous la même longueur.

PR. I. EL MOURABIT 52
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
On s’intéresse dans cette partie aux code cycliques et à leur représentation sous forme
matricielle et polynomiale.
Le principe de ces codes est de transmettre à la suite du message M, une suite de bits de
contrôle, qui servira à détecter et à corriger un certain nombre d’erreurs de transmission.
Il faut tout d’abord remarquer qu’on travaille dans l’ensemble k(2)={0,1} des nombres binaires;
l’addition (modulo2) est définie par l’opération Ou Exclusif :
0+0 = 0 0+1 = 1 1+0 = 1 1+1 = 0
On parle de code C(n,k) lorsqu’on souhaite transmettre des messages de k bits et que l’on rajoute
n-k bits de contrôle : on transmet des mots de n bits de long.
Tous les mots d’un même code peuvent être obtenus à l’aide d’un matrice G dite matrice
génératrice.
PR. I. EL MOURABIT 53
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
On considère la matrice G du code C(7,4) :

1 0 0 0 1 0 1
0 1 0 0 1 1 1
𝐺=
0 0 1 0 1 1 0
0 0 0 1 0 1 1
Tout mot du code s’écrira sous la forme :
𝐶 = (𝑀7 𝑀0 𝑀5 𝑀8 |𝐶5 𝐶0 𝐶7 )
Expression dans laquelle 𝑀7 𝑀0 𝑀5 𝑀8 sont les 4 bits du message et 𝐶5 𝐶0 𝐶7 sont les 3 bits de
contrôle.

PR. I. EL MOURABIT 54
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Le mot transmis C lorsque le message est M=(1010), est :

1 0 0 0 1 0 1
0 1 0 0 1 1 1
𝐶 = 𝑀. 𝐺 = 1 0 1 0 = 1 0 1 0 0 1 1
0 0 1 0 1 1 0
0 0 0 1 0 1 1
On constate que l’on transmet effectivement les 4 bits du message suivi de 3 bits de contrôle.
On appelle poids de Hamming d’un mot, le nombre de bits à 1 dans ce mot. La distance de
Hamming entre deux mots est le nombre de bits qui diffèrent d’un mot à un autre.
La matrice G définie précédemment est celle d’un code Hamming C(7,4), la distance minimale est
égale au poids minimum du code. On peut de cette manière dresser la liste des mots du code :

PR. I. EL MOURABIT 55
M3 M2 M1 M0 C1 C2 C3 Poids
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 1 1 3
0 0 1 0 1 0 1 3
0 0 1 1 1 1 0 4
0 1 0 0 1 1 0 3
0 1 0 1 1 0 1 4
0 1 1 0 0 1 1 4
0 1 1 1 0 0 0 3
1 0 0 0 1 1 1 4
1 0 0 1 1 0 0 3
1 0 1 0 0 1 1 4
1 0 1 1 0 0 1 4
1 1 0 0 0 0 1 3
1 1 0 1 0 1 0 4
1 1 1 0 1 0 0 4
1 1 1 1 1 1 1 7
PR. I. EL MOURABIT 56
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Le poids de ce code est 3, car le poids minimum de tous les mots du code est 3.
On démontre qu’un code de Hamming de poids 3 peut détecter 2 erreur de transmission.
On peut présenter la matrice G sous la forme : G = [𝐼𝑑9 |𝑃]
Et on peut écrire la matrice H de contrôle de parité : 𝐻 = [𝑃: |𝐼𝑑7 ] où Pt est la transposée de P.
A l’aide de cette matrice et du mot reçu (éventuellement erroné) C’, on peut calculer le syndrome
S: S = 𝐶 ; p 𝐻:
Si le syndrome est nul, il n’y a pas d’erreur de transmission, sinon on peut trouver le bit sur lequel
une erreur est apparue.

PR. I. EL MOURABIT 57
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
À l’aide de la matrice précédente G, on dresse la matrice H :

1 1
0 1 0 0 1
H= 0 1
1 0 1 0 1
1 1
1 0 0 1 0
Si on reçoit un mot C ; = 1 0 1 0 0 1 1 , alors le syndrome est :
1 0 1
1 1 1
1 1 0
S= 1 0 1 0 0 1 1 0 1 1 = 0 0 0
1 0 0
0 1 0
0 0 1
PR. I. EL MOURABIT 58
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Comme le syndrome est nul, aucune erreur de transmission ne s’est produite; en effet, ce mot a
été calculé comme mot du code.
Si maintenant on reçoit le mot C ; = 1 1 1 0 0 1 1 , dans lequel une erreur a
visiblement eu lieu sur le second bit, le syndrome devient :

1 0 1
1 1 1
1 1 0
S= 1 1 1 0 0 1 1 0 1 1 = 1 1 1
1 0 0
0 1 0
0 0 1

PR. I. EL MOURABIT 59
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Comme le syndrome est non nul, on se reporte à la ligne de la matrice Ht correspondante au
syndrome; ici, c’est la deuxième ligne, ce qui indique une erreur sur le deuxième bit du mot reçu.
Le mot corrigé est donc : 1010011.

PR. I. EL MOURABIT 60
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Les codes cycliques :
Les codes cycliques sont un exemple intéressant de code en bloc.
On les utilise pour la facilité de réalisation des dispositifs les mettant en œuvre. Ils ont comme
propriété que toute permutation circulaire des bits d’un mot du code redonne un mot du code.
De plus, on utilise comme représentation des mots un polynôme :
Par exemple le mot 1010010 est représenté par :
1𝑥 < + 0𝑥 = + 1𝑥 9 + 0𝑥 7 + 0𝑥 0 + 1𝑥 5 + 0𝑥 8 = 𝑥 < +𝑥 9 +𝑥
Pour vérifier la précision d’une transmission, les réseaux recours en général à une méthode de
détection d’erreur (Cyclic Redundacy Check ou Contrôle de Redondance Cyclique). Cette
méthode permet de détecter plus d’erreur qu’un simple contrôle de parité (méthode plus simple
consiste à envoyer la parité du mot envoyé selon le nombre de 1 présents dans le caractère).

PR. I. EL MOURABIT 61
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Les codes cycliques :
Le principe de la méthode se présente comme suit :
Ø Soit a0 a1 a2 a3 … an la séquence de n bits à transmettre, et r0 r1 r2 … rk la séquence de bits
redondants qui seront placés dans le bloc de données, dans la zone de détection d’erreur
appelée aussi CRC ou FCS (Frame Check Sequence) come le montre la figure suivante :

Données à transmettre CRC ou FCS

Bloc à transmettre

PR. I. EL MOURABIT 62
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Les codes cycliques :
Ø On fait correspondre au bloc de données a0 a1 a2 a3 … an, un polynôme de degré n-1 noté P(x) :
𝑃 𝑥 = 𝑎8 + 𝑎5 𝑥 + 𝑎0 𝑥 0 … + 𝑎(>5 𝑥 (>5 , même chose pour la zone FCS, on lui fait correspondre
un polynôme de degré k-1 noté R(x) : R 𝑥 = 𝑟8 + 𝑟5 𝑥 + 𝑟0 𝑥 0 … + 𝑟?>5 𝑥 ?>5 .
&# @(&)
Ø à l’émission, l’émetteur effectue l’opération suivante : , G(x) est appelé polynôme
C(&)
générateur, il est de degré K. Les deux extrémités possèdent le même polynôme générateur. Le
reste de la division correspond au polynôme R(x). Les valeurs binaires de ce dernier sont placées
dans la zone FCS.
&$ @ & DE(&)
Ø à la réception, le récepteur effectue la division , si le reste est nul alors la
C(&)
transmission d’est bien passée. En revanche, si les reste est différent de zéro, alors une erreur
s’est produite et le récepteur demande la retransmission du bloc de données.
PR. I. EL MOURABIT 63
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Exemple d’application :
On souhaite protéger le bloc de données suivant : 1010010111, le polynôme générateur utilisé
par les deux extrémités est : G 𝑥 = 𝑥 9 + 𝑥 0 + 𝑥 + 1
Au données qu’on veut transmettre, on fait correspondre le polynôme :
P 𝑥 = 𝑥F + 0 + 𝑥G + 0 + 0 + 𝑥9 + 0 + 𝑥0 + 𝑥 + 1
On multiplie le polynôme P(x) par 𝑥 $ où m est le degré du polynôme générateur G(x), dans notre
cas m=4, donc
𝑥 9 P 𝑥 = 𝑥 9 (𝑥 F+0 + 𝑥 G + 0 + 0 + 𝑥 9 + 0 + 𝑥 0 + 𝑥 + 1) = 𝑥 57 + 𝑥 55 + 𝑥 H + 𝑥 < + 𝑥 = + 𝑥 9
Soit : 10100101110000 : on remarque bien, quand on multiplie par 𝑥 ? le polynôme P(x) revient à
ajouter k bits à 0 aux données d’origine.

PR. I. EL MOURABIT 64
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
%!&(%)
On effectue la division : )(%)
(Remarque : tous les calculs se font en arithmétique binaire.)

𝑥 !" + 𝑥 !! + 𝑥 # + 𝑥 $ + 𝑥 % + 𝑥 & 𝑥& + 𝑥' + 𝑥 + 1


𝑥 !" + 𝑥 !! + 𝑥 !( + 𝑥 ) 𝑥) + 𝑥$ + 𝑥% + 𝑥'
𝑥 !( + 𝑥 ) + 𝑥 # + 𝑥 $ + 𝑥 % + 𝑥 & Le quotient est sans intérêt
𝑥 !( + 𝑥 # + 𝑥 * + 𝑥 $
𝑥) + 𝑥* + 𝑥% + 𝑥&
𝑥) + 𝑥* + 𝑥$ + 𝑥%
𝑥$ + 𝑥&
𝑥$ + 𝑥& + 𝑥" + 𝑥'

𝒙𝟑 + 𝒙𝟐 le reste
PR. I. EL MOURABIT 65
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Exemple d’application :
Le reste de la division est 𝒙𝟑 + 𝒙𝟐 , ce qui peut être traduit en binaire en : 1100
Donc le FCS est égale à 1100.
Le bloc à transmettre est maintenant va être composé des bits de l’information utile plus les bits
de contrôle, ce qui donne : 10100101111100
&- @ & DE(&)
À la réception, on effectue la division
C(&)

PR. I. EL MOURABIT 66
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
𝑥 !" + 𝑥 !! + 𝑥 # + 𝑥 $ + 𝑥 % + 𝑥 & + 𝑥 " + 𝑥 ' 𝑥& + 𝑥' + 𝑥 + 1
𝑥 !" + 𝑥 !! + 𝑥 !( + 𝑥 ) 𝑥) + 𝑥$ + 𝑥% + 𝑥'
𝑥 !( + 𝑥 ) + 𝑥 # + 𝑥 $ + 𝑥 % + 𝑥 & + 𝑥 " + 𝑥 '
𝑥 !( + 𝑥 # + 𝑥 * + 𝑥 $

𝑥) + 𝑥* + 𝑥% + 𝑥& + 𝑥" + 𝑥'


𝑥) + 𝑥* + 𝑥$ + 𝑥%
𝑥$ + 𝑥& + 𝑥" + 𝑥'
𝑥$ + 𝑥& + 𝑥" + 𝑥'

𝟎 le reste est nul

PR. I. EL MOURABIT 67
Transmission en bande de base
2. Codage détecteur d’erreur :
Le reste de la division du mot reçu par le polynôme générateur est nul, donc le bloc de données a
été correctement transmis.
Cette méthode permet de détecter pratiquement toute les erreurs qui se produisent sur le
support de transmission, cependant si une erreur se glisse dans la zone de détection d’erreur
FCS, le résultats sera erroné puisque le reste de la division ne sera plus nul.

PR. I. EL MOURABIT 68
Transmission en bande de base
3. Correction d’erreur :
La détection d’erreur suivie d’une retransmission est la solution la plus utilisée dans les réseaux
informatiques. Des mécanismes d’accusé de réception (acquittements) permettent de confirmer
à l’émetteur que les données transmises sont bien arrivées sans erreurs. Notons que ces accusés
de réception sont généralement des blocs de données spéciales.
Divers types de politiques d’acquittement et de retransmission peuvent être adaptés :
Ø Retransmission avec arrêt et attente :
L’émetteur transmets le bloc de données (composé de bits de données + FCS) et attend un accusé
de réception positif ou négatif :
üSi l’accusé de réception est positif (ACK, Acknowledge), il émet le bloc suivant, puis attend le prochain
accusé.
ü Si l’accusé est négatif (NACK, Non Acknowledge), il réémet le bloc de données à nouveau.
Cette stratégie est mise en œuvre sur un circuit full duplex ou half duplex.
PR. I. EL MOURABIT 69
Transmission en bande de base
3. Correction d’erreur :
Ø Retransmission continue :
Avec cette méthode, l’émetteur envoie une série de blocs successifs contenant des numéros de
séquence sans attendre d’accusé de réception entre deux blocs, il ne s’interrompt que lorsqu’il
reçoit un accusé de réception négatif (NACK). Dans ce cas, l’émetteur retransmets alors le blocs
erroné ainsi que les blocs suivants.
Par exemple, si l’émetteur envoie 10 blocs numérotés de 1 à 10, et que le bloc 7 est altéré, le
récepteur envoie un accusé de réception négatif pour ce bloc à l’émetteur, qui lui envoie les blocs
7, 8, 9 et 10.

PR. I. EL MOURABIT 70
Transmission en bande de base
3. Correction d’erreur :
Ø Retransmission à réception sélective:
Elle suit le même principe que celui de la transmission continue, sauf dans ce cas lors d’un accusé
de réception négatif, seul le bloc erroné est retransmis. Cette stratégie est mise en œuvre
seulement dans une liaison full duplex.
Remarque :
Quelque soit le type de retransmission, si l’émetteur ne reçoit pas d’accusé de réception après un
délai donné, le bloc non accusé est réémis automatiquement, c’est ce qu’on appelle
retransmission après dépassement de délai d’attente.

PR. I. EL MOURABIT 71
Transmission en bande de base
3. Le taux d’erreur binaire :
Dans la pratique, on mesure la qualité d’un liaison numérique (qualité de transmission) par le
taux d’erreur binaire appelé BER (Bit Error Rate), il est donné par le nombre de bits erronés sur le
nombre total de bits transmis :
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑖𝑡𝑠 𝑒𝑟𝑟𝑜𝑛é𝑠
𝑇K =
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑏𝑖𝑡𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑚𝑖𝑠
Le taux d’erreur varie en pratique entre 10-4 (ligne téléphonique) et 10-9 (réseaux locaux). Le taux
d’erreurs est devenu très satisfaisant descendant souvent sous la barre des 10-9 et cela provient
des techniques de codage plus performantes et de l’utilisation de support de transmission de très
bonnes qualités comme la fibre optique.

PR. I. EL MOURABIT 72
Transmission en bande de base
Transmission des signaux analogiques :
Un signal bande de base peut être numérique ou analogique. En numérisant un signal bande de
base analogique, nous obtenons un signal bande de base numérique.
Le signal bande de base (analogique ou numérique) ne peut être transmise que sur les courtes
distances car celui-ci s'affaiblit et se déforme très rapidement. Pour transmettre un signal B, il
faut moduler celui-ci.
Pour convertir un signal analogique à un signal numérique correspondant nous devons utiliser un
convertisseur CAN (Convertisseur Analogique/Numérique).

PR. I. EL MOURABIT 73
Transport analogique en bande de base
Dans un système de télécommunications où l'information fait l'objet d'un échantillonnage, on
dispose d'un temps inférieur ou égal à la période d'échantillonnage Ts pour transmettre
l'échantillon. Le signal transmis a donc la forme d'un train d'impulsions. Il existe diverses façons
de présenter l'information sous la forme d'une impulsion.
Il existe différentes façons de présenter l'information sous la forme d'une impulsion.
• on peut moduler l'amplitude d'un train d'impulsions (PAM, Pulse Amplitude Modulation).
• On pourrait de même conserver une amplitude constante à l'impulsion, mais rendre sa largeur
proportionnelle à l'échantillon (PDM, Pulse Duration Modulation)
• ou encore, garder à l'impulsion une amplitude et une largeur constante mais la décaler par rapport à
son instant d'arrivée théorique kTs d'un temps variable, proportionnel à g[nTs], ce qui constitue une
modulation de phase ou de position (PPM, Pulse Position Modulation).

Dans toutes ces méthodes, la modulation d'impulsions reste analogique, en ce sens qu'un
paramètre continu est rendu proportionnel à l'échantillon

PR. I. EL MOURABIT 74
Transport analogique en bande de base
Modulation PAM :
La forme la plus simple de modulation
d'impulsions analogiques est la modulation de
l'amplitude des impulsions (Pulse Amplitude
Modulation, PAM).
Comme son nom l'indique, elle consiste à moduler
l'amplitude d'un train d'impulsions équidistantes,
en fonction des valeurs des échantillons d'un signal
analogique (figure ci-contre).
Remarquons que l'usage du mot modulation prend
ici un sens particulier car il n'est nullement
question de moduler les paramètres d'une
Modulation PAM au moyen d’impulsions rectangulaires
porteuse mais bien d'affecter le signal de départ.

PR. I. EL MOURABIT 75
Transport analogique en bande de base
Modulation PAM :
Que les impulsions soient de forme rectangulaire ou autre importe peu pour le principe de la
méthode, ce qui ne signifie nullement que la forme n'ait pas de d'influence sur l'occupation
spectrale ou sur les performances, que du contraire!
Soit 𝑔 𝑡 , le signal analogique représentant l’information à transmettre. Et p 𝑡 , une porte
rectangulaire définie par :
1 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑡 ≤ 𝜏
𝑝 𝑡 =…
0 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛.
On construit le signal PAM 𝑚L. (𝑡) en maintenant le signal à une valeur constante. Ce signal
diffère du signal échantillonné car il reste constant et égal à la valeur de l'échantillon pendant un
certain temps 𝜏.

PR. I. EL MOURABIT 76
Transport analogique en bande de base
Modulation PAM :
On peut considérer que 𝑚L. (𝑡) résulte non plus de la multiplication de la fonction échantillonnée
par un rectangle de largeur 𝜏 mais de la convolution:
DN
𝑚L. 𝑡 = 𝑝 𝑡 ∗ 𝑔 𝑡 ˆ 𝛿 𝑡 − 𝑛𝑇O
(M>N
Sa transformée de Fourier vaut :
DN
1
𝑀L. 𝑓 = 𝑃 𝑓 𝐺 𝑓 ∗ ˆ 𝛿 𝑓 − 𝑛𝑓O
𝑇O
(M>N

DN . DN
1 𝑒 >PQRL sin 𝜋𝑓𝜏 ;
=𝑃 𝑓 ˆ 𝐺 𝑓 − 𝑛𝑓O = ˆ 𝐺 𝑓 − 𝑛𝑓O
𝑇O 𝑇O 𝜋𝑓
(M>N (M>N

PR. I. EL MOURABIT 77
Transport analogique en bande de base
Modulation PAM :

PR. I. EL MOURABIT 78
Transport analogique en bande de base
Modulation de la position des impulsions :
Si l'on conserve une amplitude constante à l'impulsion mais que sa largeur est rendue
proportionnelle à l'échantillon, on obtient une modulation appelé Pulse-Duration
Modulation (PDM);
Le déplacement d'une extrémité de l'impulsion n'est pas gênant en soi, par contre la modulation
PDM consomme une certaine puissance à transmettre un signal constant, non porteur
d'information.
En ne transmettant qu'une impulsion de courte durée au droit d'une transition du signal PDM, on
fait l'économie de cette puissance; il s'agit d'une technique appelée pulse-position
modulation (PPM). La figure suivante illustre les techniques de modulation précitées.

PR. I. EL MOURABIT 79
Transport analogique en bande de base
Modulation de la position des impulsions :

PR. I. EL MOURABIT 80
Transport numérique en bande de base
Conversion analogique numérique :
Un convertisseur analogique – numérique (CAN) est un dispositif électronique
permettant la conversion d’un signal analogique en un signal numérique.
Cette première définition pour être complète en appelle deux autres :
Signal analogique : signal continu en temps et en amplitude.
Signal numérique : signal échantillonné et quantifié, discret en temps et en amplitude.
Conceptuellement, la conversion analogique – numérique peut être divisée en trois
étapes :
l’échantillonnage temporel, la quantification et le codage.

PR. I. EL MOURABIT 81
Transport numérique en bande de base
Conversion analogique numérique :
La figure suivante représente successivement ces trois étapes pour un CAN dont la sortie
du signal numérique est sur 3 bits :
Un signal analogique, va(t) continu en temps et en amplitude (i) est échantillonné à une
période d’échantillonnage constante Tech.

PR. I. EL MOURABIT 82
Transport numérique en bande de base
Conversion analogique numérique :
On obtient alors un signal échantillonné vech(k.Tech) discret en temps et continu en
amplitude (ii). Ce dernier est ensuite quantifié, on obtient alors un signal numérique
vq[k] discret en temps et en amplitude (iii).
La quantification est liée à la résolution du CAN (son nombre de bits) ;

PR. I. EL MOURABIT 83
Transport numérique en bande de base
Conversion analogique numérique :
dans l’exemple illustré ci-dessous vq[k] peut prendre huit amplitudes différentes (soit 23,
3 étant le nombre de bits du CAN).
La figure présente également le code numérique sur trois bits (en code binaire naturel)
associé à vq[k] en fonction du temps.

PR. I. EL MOURABIT 84
Transport numérique en bande de base
Modulation :
La modulation des signaux permet d'adapter le signal utile au canal de transmission afin
que celui-ci puisse être transmise sur une longue distance.
En pratique, il existe deux moyens de moduler un signal bande de base:
§ La modulation du signal bande de base sans porteuse. Elle est utilisée pour les
transmissions à très courte distance (d<7m), deux ordinateurs reliés par les câbles
(transmission des données informatiques). Par exemple :
◦ Entre un ordinateur et modem
◦ Entre deux ordinateurs donc la distance < 7m
§ La modulation du signal bande de base à l'aide d'une porteuse (analogique): C'est le
type de modulation qui est la plus utilisée pour permettre les transmissions à longue
distance.
PR. I. EL MOURABIT 85
Transport numérique en bande de base
Modulation par impulsions codées :
C’est la modulation PCM en notation anglo-saxonne et MIC en notation française.
Dans ce cas le message originale (analogique) est transformé : il est quantifié, c’est-à-
dire qu’on attribue des valeurs propres aux amplitudes du signal analogique à
transmettre, puis il est codé (en binaire par exemple).
Le message ainsi obtenu peut être émis tel qu’il est, suivant la fréquence
d’échantillonnage ou suivant l’utilisation qui lui est destinée.

PR. I. EL MOURABIT 86
Transport numérique en bande de base
Modulation par impulsions codées :

6
Niveaux de quantification 4

2
0

Message quantifié 0 4 5 5 4 3 1 0 0
Message codé 000 100 101 101 100 011 001 000 000

PR. I. EL MOURABIT 87
Transport
numérique en
bande de base
§Modulation PCM

PR. I. EL MOURABIT 88
Transmission en bande de base
Multiplexage :
Le multiplexage a pour rôle de recevoir les données de plusieurs émetteurs par des
liaisons spécifiques, pour les transmettre toutes ensemble sur une liaison unique
appelée aussi voie composite : on dit que les données sont multiplexées.
A l’autre extrémité de la liaison, il faut effectuer la démarche inverse, c’est-à-dire
récupérer à partir des informations arrivant sur la voie composite, les données de
différents utilisateurs, et les envoyer sur les bonnes voies de sorties, cette tâche
nécessite un démultiplexeur.
La technique de multiplexage est très utilisée dans les réseaux d’ordinateurs et
particulièrement dans le cas des réseaux étendus.
Deux techniques de multiplexage sont principalement utilisées : fréquentiel et temporel.

PR. I. EL MOURABIT 89
Transmission en bande de base
Multiplexage :
La figure ci-dessous représente le principe général d’un Mux/DeMux

support de transmission

Mux DeMux

Données émises données reçues

PR. I. EL MOURABIT 90
Transmission en bande de base
Multiplexage Temporel TDM :
Répartition du temps d'utilisation de la totalité de la bande passante entre les différentes
communications.
Dans le cas du multiplexage temporel, le multiplexeur fonctionne comme un commutateur,
chaque signal est commuté à tour de rôle à grande fréquence, une synchronisation de fréquence
et de phase étant assurée de part et d'autre pour que chaque signal soit restauré où et comme il
le faut.
En acquisition numérique, il est utilisé notamment pour pouvoir utiliser un convertisseur
analogique/numérique ou numérique/analogique avec plusieurs entrées et sorties en simultané.
Le multiplexage est également utilisé par les transmissions modernes en informatique (USB, IEEE
1394, SSA, Serial ATA ...) et dans la transmission de chaînes de télévision numérique (Bouquet
numérique de télédiffusion, Télévision numérique terrestre).

PR. I. EL MOURABIT 91
Transmission en bande de base
Multiplexage Temporel TDM :

PR. I. EL MOURABIT 92
Transmission en bande de base
Multiplexage Fréquentiel FDM :
Cette technique alloue des fractions de la bande passante à chaque communication.
Le multiplexage fréquentiel ne répartit pas les signaux dans le temps, mais dans un espace de
fréquences. Bien que plus abstrait dans son principe, c'est lui qui a été inventé en premier (voir
téléphone et Samuel Morse).
Il consiste à faire passer plusieurs informations en simultané en jouant sur la longueur d'onde de
la lumière ou de l'onde radio émise. Il s'agit donc là aussi d'un multiplexage spatial. Plus
simplement, on émet sur plusieurs bandes de fréquences, ou on envoie plusieurs couleurs
simultanément sur un seul brin optique (WDM). Cela a notamment permis d'augmenter la
capacité de transmission des fibres optiques sans surcoût très important.

PR. I. EL MOURABIT 93
Transmission en bande de base
Multiplexage Fréquentiel FDM :

PR. I. EL MOURABIT 94

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