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Chapitr e 3 : LES TECHNI QUES DE TRANSMI SSI ON (La couche physique)
1. Notion de communication
1.1. Système de communication
- Un système de communication : Transport de l’information entre un émetteur et un ou
plusieurs récepteurs reliés par un canal de communication, sous forme d’un signal.
- Un système de communication informatique, comme c’est présenté par la figure 3.1., est
formé de :
• L’émetteur et récepteur : équipements informatiques (ordinateurs, imprimantes,etc.).
• Canal de communication : support physique (câble, fibre, onde).
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Fig. 3.3. : Communication entre 2 ordinateurs par le réseau téléphonique à travers le modem
La figure 3.4. montre comment le modem convertit les signaux numériques de l’ordinateur en
signaux analogiques et vice-versa.
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• Les circuits simplex (unidirectionnel) : l’information peut circuler dans un seul sens
(voir Fig.3.5.).
• Les circuits Half duplex (semi duplex ou duplex à l’alternat) : l’information peut
circuler dans les deux sens, mais de façon alternée (voir Fig.3.6.).
• Les circuits Full duplex (duplex intégral) : L’information peut circuler dans les deux
sens simultanément (voir Fig.3.7.).
3. Principes de transmission
3.1. Différents types de transmissions
Deux principaux types de transmission :
- transmission numérique (ou en bande de base)
- transmission analogique (ou par transposition en fréquence)
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La transmission en bande de base (voir Fig.3.8.), consiste à envoyer directement les suites de
bits sur le support à l'aide de signaux carrés constitués par un courant électrique pouvant
prendre 2 valeurs (5 Volts ou 0 par exemple).
La fréquence de bit (notée b) est la fréquence à laquelle les bits successifs sont transmis.
• Transmission numérique
Uniquement sur des supports ne nécessitant pas de transposition en fréquence, la transmission
numérique (voir Fig.3.9.).est utilisée :
- Sur des supports à grande bande passante.
- Dans des distances limitées (de l’ordre de quelques km).
Les informations à transmettre sont représentées par une suite de symboles binaires. Un
codeur transforme cette suite en une autre, binaire ou non, en employant un codage spécifique
au canal.
• Transmission analogique
La transmission analogique (voir Fig.3.10.) permet d’avoir :
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Quand on parle des réseaux, on dit souvent qu’on envoie des données sur le support de
transmission, en binaire. En réalité, ce qui transite sur le système de transmission (la fibre
optique, le câble ou l’air), n’est qu’une représentation des 0 et des 1.
Considérons d'abord un exemple où les informations sont transmises par un signal binaire
correspondant au codage source (sans codage canal) comme présenté par la figure suivante :
U
10V
0V
1 0 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1 0 t
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Dans le cas où deux équipements veulent communiquer en utilisant des codes différents, il est
nécessaire de disposer alors de fonctions de transcodage.
La figure 3.12. présente différents codages sont utilisés pour transmettre les données en bande
de base.
- Le code tout ou rien (binaire) : c'est le plus simple, un courant nul code le 0 et un
courant positif indique le 1
- Le code NRZ (non retour à zéro) : pour éviter la difficulté à obtenir un courant nul, on
code le 1 par un courant positif et le 0 par un courant négatif. Son inconvénient, c’est qu’il
n’y a pas de transitions lorsqu’on a de longues successions de 0 ou de 1 ce qui engendre
une difficulté de synchronisation.
- Le code bipolaire : c'est aussi un code tout ou rien dans lequel le 0 est représenté par un
courant nul, mais ici le 1 est représenté par un courant alternativement positif ou négatif
pour éviter de maintenir des courants continus.
- Le code RZ : le 0 est codé par un courant nul et le 1 par un courant positif qui est annulé
au milieu de l'intervalle de temps prévu pour la transmission d'un bit.
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- Le codage HDB3 : Lors d'une longue série de "0", ce codage pose des problèmes de
synchronisation (absence de transitions). Les codes bipolaires à haute densité d'ordre n (ou
HDBn) corrigent cela en codant le (n+1)-ème bit "0" par un état (positif ou négatif) identique
au dernier bit "1". Pour HDB3, par exemple, une séquence de 4 bits "0" est codée par la
séquence "B00V" ; V est le bit dit de viol, dont l'état est identique à l'état du dernier bit "1" si
B est zéro, ou au bit B sinon ; B est un bit dit de bourrage, dont l'état positif, négatif ou zéro
est choisi de façon à ramener la composante continue à une valeur nulle. Le spectre utilise la
même bande de fréquences que le code bipolaire simple.
3.2.2. Définitions
- Valence d'une voie : Un codage associe une valeur physique (un signal électrique) à une
valeur logique (une donnée binaire). La valence est le nombre de valeurs que peut prendre
l'état physique à un instant t : notée V.
- Moment élémentaire : C'est la durée minimale pendant laquelle il est nécessaire d'émettre
un signal physique sur le câble électrique pour qu'il puisse être reconnu par le récepteur : noté
Tm et calculé en secondes.
Rm = 1 / Tm
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- Débit binaire : ou Vitesse de transmission est le nombre de valeurs logiques transmises par
unité de temps (secondes) : noté D et calculé en Bit/s.
D = ( Rm / k ) log2 (V)
Avec k le nombre de valeurs physiques utilisées pour coder une valeur logique.
Notons qu'une valeur physique porte comme information binaire log2 (V).
Le code NRZ permet de transmettre 1 bit pour une tension données (n Volts ou –n Volts).
Le code de Manchester nécessite de lire les 2 valeurs physiques reçues pendant le temps
d'horloge pour connaître l'état logique (0 ou 1) d'où k = 2.
D = ( Rm / k ) log2 (V)
A partir de ces deux exemples, on peut déduire que, théoriquement, pour obtenir un débit
binaire équivalent sur un réseau local, les cartes réseau appliquant le codage de Manchester
devraient fournir une rapidité de modulation 2 fois plus élevée que celle travaillant en code
NRZ.
Les informations transmises sont représentées par des signaux. De façon très générale, un
signal est une grandeur physique qui évolue au cours du temps (ex. : intensité, tension, rayons
ondes).
Un signal est caractérisé par son amplitude A, sa fréquence f, et sa phaseϕ, tel que :
Y(t) = A sin (2 π f t + ϕ) f = 1/T (T= période)
Les signaux « réels » sont par nature analogiques (son, température, etc.). La courbe
d’amplitude d’un signal analogique est une courbe continue quelconque (voir Fig. 3.14).
Par contre, en informatique, l’information est de nature numérique et même binaire. On
définit un signal numérique comme une grandeur codée par un ensemble fini de valeurs. La
courbe d’amplitude d’un tel signal est une courbe en escalier.
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signal amplitude
0 1 1 0 0 0 1 0
0 T temps 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 n
Les signaux numériques peuvent être transformés en signaux analogiques par des techniques
de modulation. L’opération inverse est la démodulation.
3.3.2. Principe
Sur les longues distances on émet un signal sinusoïdal qui, même s'il est affaibli, sera
facilement décodable par le récepteur. Ce signal sinusoïdal est obtenu grâce à un modem
capable de prendre en entrée un signal en bande de base pour en faire un signal sinusoïdal
(modulation) et l'inverse à savoir restituer un signal carré à partir d'un signal sinusoïdal
(démodulation). Autrement dit il permet de passer de signaux numériques discrets (0 ou 1) à
des signaux analogiques continus.
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3.3.3. Définitions
- Bande passante : Un support physique est imparfait, il ne laisse passer que certaines
fréquences. L'intervalle de fréquences [fmin , fmax] qu'il accepte est sa bande passante. C'est la
plage de fréquences utilisables pour que les signaux soient transmis sans erreur du modem
émetteur au modem récepteur.
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W = fmax - fmin
- Loi de Nyquist : Si une ligne de transmission possède une largeur de bande passante W,
alors sa vitesse de modulation maximale est :
Rm max = 2W
Le rapport S/B (Signal / Bruit) correspond à la qualité de l'environnement dans lequel est
placée la ligne électrique. Il représente la quantité du signal que l'on observe par rapport à
celle du bruit (les perturbations électromagnétique de l'environnement).
La valence est égale à :
S
V = 1+
B
Par exemple, pour le réseau téléphonique commuté (RTC), la bande passante à 3 dB est de 3,1
kHz (300 Hz à 3400 Hz) et le rapport signal/bruit de 30 dB (donc S/B = 1000) ; la capacité de
transmission est alors ~ 28 Kbit/s.
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Fig.3.19. : Le multiplexage
La solution pour l’utilisation de plusieurs circuits en parallèle sur une voie est le
multiplexage, c’est-à-dire le partage d’une même ligne de transmission entre plusieurs
communications simultanées (voir Fig.3.19.). En effet, l'économie des télécommunications
joue un rôle important dans la mise en oeuvre des réseaux. Au delà du coût des supports de
transmission, le coût relatif aux travaux de génie civil pour déployer et entretenir les artères
de communication est important et nécessite une meilleure utilisation des infrastructures.
On appelle multiplexage, la capacité à transmettre sur un seul support physique (appelé voie
haute vitesse), des données provenant de plusieurs paires d'équipements (émetteurs et
récepteurs) ; on parle alors de voies basse vitesse. La figure 3.20. présente le niveau de la voie
haute vitesse au sein d’un multiplexage :
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Ce procédé est notamment utilisé pour des applications de type téléphone, radio et télévision.
Chaque canal se voit attribuer une bande de fréquences. La première opération consiste à
transposer le signal d'origine dans le canal de fréquence affecté. Les différents signaux sont
ensuite émis sur le support (voir Fig.3.22.). C'est ainsi que fonctionne par exemple les
émissions radio en AM: chaque émetteur utilise une porteuse dans la bande comprise entre
500 kHz et 1,5 MHz.
Le multiplexage temporel, appelé aussi MRT (Multiplexage par répartition dans le temps)
permet d'échantillonner les signaux des différentes voies basse vitesse et de les transmettre
successivement sur la voie haute vitesse en leur allouant la totalité de la bande passante, et ce,
même si celles-ci ne possèdent pas de données à émettre (voir Fig.3.23.).
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Le TDMA est bien adapté aux réseaux numériques. Dans le cadre du multiplexage temporel
synchrone, un ensemble d'ITs (Intervalle de Temps) sont regroupés pour former une Trame
Temporelle. L'information d'un canal est véhiculée dans un IT qui est affecté à un canal de
communication. L'ensemble des ITs réservés pour un canal constitue le canal temporel.
• Le multiplexage Statistique
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A. Le câble coaxial
Le câble coaxial (voir Fig.3.24.), utilisé en télévision, est constitué d'un coeur qui est un fil
de cuivre appelé « l’âme ». Ce coeur est dans une gaine isolante elle-même entourée par
une tresse de cuivre, le tout est recouvert d'une gaine isolante.
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- Thinnet ou Cheapernet :
Le câble coaxial fin se branche à l’aide d’un connecteur RG-58 représenté par la figure
suivante :
Les avantages :
• Un coût faible.
• Un blindage qui le rend résistant aux interférences électromagnétiques.
Les inconvénients :
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B. La paire torsadée
C’est un câble téléphonique (voir Fig.3.28.) constitué à l'origine de deux fils de cuivre isolés
enroulés l'un sur l'autre (d'où le nom) entourés d’un isolant (plastique). Les diamètres courants
sont de 0.4, 0.6, 0.8 ou 1 mm.
Les fils de cuivre ou d’aluminium des différentes paires sont isolés les uns des autres par du
plastique et enfermés dans un câble. Chaque paire est formée de fils de cuivre enroulés l’un
autour de l’autre pour former une torsade afin d’éviter les problèmes de diaphonie
(interférence entre conducteurs). La structure d’une paire torsadée est représentée par la figure
suivante :
La paire torsadée se branche à l’aide d’un connecteur RJ-45 (voir Fig.3.30.). Ce connecteur
est similaire au RJ-11 utilisé dans la téléphonie mais différent sur certains points : le RJ-45
est légèrement plus grand et ne peut être inséré dans une prise de téléphone RJ-11. De plus,
la RJ-45 se compose de huit broches alors que la RJ-11 n’en possède que quatre.
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La norme EIA/TIA 568 a utilisé UTP pour créer des normes applicables à toutes sortes de
contextes de câblage qui garantissent au public l’homogénéité des produits. Ces normes
incluent cinq catégories de câbles UTP :
La plupart des installations téléphoniques utilisent un câble UTP. Beaucoup de locaux sont
précâblés pour ce genre d’installation.
Si la paire torsadée pré installée est de bonne qualité, il est possible de transférer des données
et donc l’utiliser en réseau informatique.
Il faut faire attention cependant aux nombres de torsades et aux autres caractéristiques
électriques requises pour une transmission de données de qualité.
Le majeur problème provient du fait que le câble UTP est particulièrement sujet aux
interférences (signaux d’une ligne se mélangeant à ceux d’une autre ligne). La seule solution
réside dans le blindage.
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Des paires à blindage global (parfois appelés SUTP : Screened Unshielded Twisted-Pair). Il
utilise une gaine de cuivre de meilleure qualité et plus protectrice que la gaine utilisée par le
câble UTP. Il contient une enveloppe de protection autour des paires.
Comme le montre la figure 3.31., dans le câble STP, les fils de cuivre d’une paire sont eux-
mêmes torsadés, ce qui fournit au câble STP un excellent blindage, c'est-à-dire une meilleure
protection contre les interférences. D'autre part il permet une transmission plus rapide et sur
une plus longue distance.
Remarque :
Il y a une variante de paires torsadées appelée FTP : Foiled Twisted Pair. Il s’agit d’une paire
écrantée c’est-à-dire protégée par un écran constitué par une mince feuille d’aluminium.
Les avantages :
Les inconvénients :
C. La fibre optique
D'un coût beaucoup plus élevé, tant pour la fibre que pour l'électronique qui l'accompagne, ce
câblage est réservé pour des sites éloignés. Comme l'atténuation du signal dans les câbles en
cuivre limite leur longueur totale entre les éléments actifs, pour aller au delà, la fibre optique
est nécessaire. Elle sera donc indispensable pour connecter des bâtiments avec passage à
l'extérieur ainsi que pour passer dans des milieux très perturbés.
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D'un point de vue technique une fibre optique est constituée d'un coeur et d'une gaine en silice
recouverte d'un isolant (voir Fig. 3.33.). À une extrémité une diode électroluminescente
(LED) ou une diode laser émet un signal lumineux et à l'autre une photodiode ou un
phototransistor est capable de reconnaître ce signal. Le signal lumineux est propagé dans et à
proximité du cÍur.
Les différents rayons lumineux issus de la source sont guidés par le fil de verre en suivant
un principe de réflexion interne qui se produit au niveau de la frontière entre le coeur et la
gaine.
Les signaux binaires sont transmis sous la forme d'impulsions lumineuses, à travers un guide
d'onde en fibre de verre. Afin de maintenir les rayons lumineux à l'intérieur de la fibre
optique, le phénomène de réflexion totale est employé, montré à l’aide de la figure 3.34 :
Il existe deux types de fibre optique, la fibre monomode et la fibre multimode. Sachant que
le mode est le nombre de chemins, la fibre monomode s’agit d’un trajet direct et la fibre
multimode s’agit d’un grand nombre de chemins.
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• La fibre multimode (baseLX) : voit les rayons lumineux suivre des trajets différents
suivant l’angle de réfraction (voir Fig.3.36). Les rayons peuvent donc arriver au bout
de la ligne à des instants différents, d’où une certaine dispersion du signal. Le rayon
lumineux est acheminé par des réfractions successives dans le cÍur jusqu'à l'autre
extrémité.
o La fibre multimodes à saut d'indice : C'est le moins cher dans le marché des
fibres. Le cÍur translucide est recouvert d'un matériau qui ne laisse pas passer
la lumière, c-à-d dont l'indice de réfraction est nul. La figure 3.37. représente le
sens des ondes à l’intérieur de la fibre multimodes à saut d'indice.
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Pour relier la fibre optique aux éléments du réseau, on utilise trois sortes de prises
représentées par la figure 3.39.
• La prise MIC : utilisée notamment dans les réseaux de type FDDI (voir Fig.3.42.).
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Remarque :
On peut coupler les différents connectiques de fibres optiques (ex. : La figure 3.43. montre
l’union de deux connecteurs ST ou coupleurs ST/SC ou ST/MIC).
Les avantages :
• Légèreté.
• Immunité au bruit.
• Perte presque nulle.
• Faible atténuation.
• Tolère des débits de l'ordre de plusieurs GBps.
• Largeur de bande de quelques dizaines de MHz à plusieurs GHz.
• Plus grande difficulté d'écoute : le conducteur en cuivre émet des signaux
électromagnétiques qui peuvent être interceptés au contraire de la fibre optique.
Les inconvénients :
Ce système utilise des ondes radio de fréquence très élevées. La transmission se fait de proche
en proche entre des relais (voir Fig.3.44.). Ces relais doivent se trouver en visibilité directe.
La distance moyenne entre 2 relais est d'environ 50 Km, ceci afin de palier à la courbure de la
terre et aux différents obstacles (reliefs, habitations, etc.).
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Fig.3.44. : Un relais
• Les satellites
La principale caractéristique d'une liaison satellite (voir Fig.3.45.) est son mode de diffusion
Point-Multipoints.
Fig.3.45. : Un satellite
L'avantage des faisceaux hertziens qu'on peut noter est la très grande largeur de bande de
plusieurs GHz. Alors que l'inconvénient majeur est le risque de perturbations atmosphériques
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Les signaux infrarouges, à la différence des ondes radio ne fonctionnent que sur de courtes
distances. Ils peuvent cependant transmettre de gros volumes d'informations et sont largement
utilisés dans les bureaux dits "sans fil". Néanmoins, leur diffusion est restreinte et qu'à une
fréquence aussi élevée ne peuvent pas traverser la matière physique.
Quelles soient radios, hertziennes ou infrarouges, les ondes permettent dans certaines
conditions de servir de support de communication pour les réseaux informatiques. L'émission
peut se faire à partir de cellules (émetteur arrosant une petite zone géographique) comme dans
le cas du téléphone portable, à partir d'un satellite géostationnaire dans le cas d'une
communication intercontinentale pour Internet par exemple ou tout simplement à partir d'un
émetteur de signaux infrarouges (comme ceux utilisés dans une télécommande de télévision)
pour un réseau local sans fil.
7. Méthodes de synchronisation
Puisqu'il y a un seul fil qui transporte l'information, il existe un problème de synchronisation
entre l'émetteur et le récepteur, c'est-à-dire que le récepteur ne peut pas a priori distinguer les
caractères (ou même de manière plus générale les séquences de bits) car les bits sont envoyés
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• La liaison asynchrone : dans laquelle chaque caractère est émis de façon irrégulière
dans le temps (par exemple un utilisateur envoyant en temps réel des caractères saisis au
clavier). Ainsi, imaginons qu'un seul bit soit transmis pendant une longue période de silence.
Le récepteur ne pourrait savoir s'il s'agit de 00010000, ou 10000000 ou encore 00000100.
Afin de remédier à ce problème, chaque caractère précédé d'une information indiquant le
début de la transmission du caractère (l'information de début d'émission est appelée bit
START) et termine par l'envoi d'une information de fin de transmission (appelée bit STOP, il
peut éventuellement y avoir plusieurs bits STOP). Sa synchronisation s’effectue à chaque
émission de caractère (voir Fig. 3.47.).
Lorsque l'entité émettrice fournit les caractères à un niveau plus élevé. Les caractères se
suivent sur le support sans temps d'attente entre deux caractères si ce n'est le STOP-START.
Or la présence de ces deux états devient inutile et gaspille l'utilisation du support. La solution
est de constituer un bloc de caractères et d'effectuer une transmission par blocs. La
transmission devient synchrone caractère. Une horloge caractère est nécessaire à l'arrivée
pour retrouver les différents caractères. La structuration en blocs va permettre la réalisation de
protocoles plus sophistiqués. Toutefois, la transmission n'étant pas continue, il faut déterminer
le début d'un bloc et la fin d'un bloc (dans le cas où la taille est variable). Le préambule du
bloc sert aussi à la synchronisation des horloges Emission et Réception. Nous pouvons
distinguer deux types de transmission synchrones caractères: la transmission asynchrone
bloc lorsque la durée séparant deux blocs est quelconque et la transmission synchrone bloc
lorsque la durée séparant deux blocs n'est pas quelconque mais un multiple de la cadence de
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l'horloge. Ceci peut être obtenu en envoyant entre deux blocs une suite de caractères de
synchronisation.
- les horloges, bien qu'ayant la même fréquence nominale, peuvent avoir une légère dérive;
- la vitesse de propagation du signal dépend de la fréquence du signal. Cette variation bien
que légère est problématique sur de longues distances et à des débits élevés.
Pour résoudre ces problèmes, il faut caler l'horloge de réception sur l'horloge d'émission.
Ce verrouillage est effectué au début de la transmission de l'unité de donnée et il faut
éviter qu'une dérive significative ait lieu avant la fin de sa transmission. Nous remarquons
donc qu'une dérive importante ne peut avoir lieu dans la transmission asynchrone. En effet, si
on décale d'un bit tous les huit bits (par ex.), il y a un problème sérieux au niveau des
horloges.
- transmettre le signal d'horloge sur un fil à part; ceci est concevable sur des courtes
distances mais sur de longues distances, un déphasage entre le signal de données et le signal
d'horloge peut se produire dû à la variation de vitesse de propagation;
- recaler l'horloge de réception en se basant sur le signal de données; en effet les
transitions (fronts) dans un signal sont des instants significatifs permettant aux horloges de se
mettre en phase; plus un signal est riche en transitions plus la synchronisation est assurée;
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