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Introduction
Les réseaux informatiques sont devenus incontournables aujourd’hui. Ils sont employés dans
toutes les entreprises et même chez les particuliers. Il est composé de plusieurs équipements
informatiques (ordinateurs, concentrateur…) situés à distance les uns des autres. Cependant,
la réalisation du réseau nécessite la mise en œuvre de la transmission d’information d’un
équipement à l’autre. Par conséquent, des supports de transmission sont utilisés afin
d’acheminer le flux d’information. Notant que la forme des signaux qui se propage au niveau
du canal est différente d’un support à un autre. . Les techniques de transmission et l’interface
entre l’ordinateur et son modem sont normalisées pour assurer l’interopérabilité des
équipements.
Les systèmes de transmission numérique ont pour objectif de véhiculer l’information entre un
émetteur (source) et un récepteur (destinataire) en utilisant un support physique comme le
câble, la fibre optique ou, encore, un canal radioélectrique. Les signaux transportés peuvent
être soit d’origine numérique comme dans les réseaux de données, soit d’origine analogique
(parole, image...) mais convertis sous une forme numérique. En particulier la tâche principale
d’un système de transmission est d’acheminer le signal de la source vers le destinataire avec
le plus de fiabilité possible (réduction de perte et d’interférence).
La communication dans un réseau informatique s’effectue via des liaisons dont les principaux
éléments sont représentés dans la figure 2. D’après la figure, un équipement ETTD
(Equipement Terminal de Traitement de Données) situé généralement à l’extrémité de la
liaison et comporte un contrôleur de communication. L’ETTD ne se connecte pas directement
à la ligne de transmission et doit impérativement passé par l’ETCD (Equipement Terminal de
Circuit de données). En effet, la transmission dans la ligne est assurée par un ETCD qui peut
être un modem, un concentrateur….etc. Il a pour objectif :
Trois types de support de transmission peuvent être utilisés dans un réseau, à savoir, les
supports métalliques (paires torsadées, câbles coaxiaux) servent à transmettre un courant
électrique.
Les supports non métalliques comme les fibres optiques, transmettent de la lumière, tandis
que les supports immatériels des communications sans fil transmettent des ondes
électromagnétiques et sont en plein essor.
Une paire torsadée non blindée se compose de deux conducteurs en cuivre, isolés l’un de
l’autre et enroulés de façon hélicoïdale autour de l’axe de symétrie longitudinal. Elle est
utilisée dans les raccordements des usagers au central téléphonique (la boucle locale) ou la
desserte des usagers de réseaux privés. Cependant, Son principal inconvénient est
l’affaiblissement des courants transmis, d’autant plus important que le diamètre des
conducteurs est faible.
Le câble coaxial est utilisé pour éviter les perturbations dues aux bruits externes. Il est
composé souvent de deux conducteurs métalliques cylindriques de même axe, séparé par un
isolant. Ce câble représente des caractéristiques meilleures comparant à la paire torsadé en
termes d’affaiblissement, transmission de signaux de fréquences plus élevées. De plus, la
capacité de transmission est considérable, sur r 1 km, un débit de plusieurs dizaines de Mbit/s
peut être atteint alors que sur des distances plus courtes, des débits supérieurs sont possibles.
Pendant la transmission, le rayon se réfléchit sur la paroi intérieure de la gaine, mais une
partie de la lumière passe dans celle-ci : c'est une première cause d'affaiblissement du signal.
Or le but de la transmission consiste à garder ce rayon prisonnier à l'intérieur du cœur. Pour
cela, deux méthodes ont été successivement utilisées : le saut d'indice et le gradient d'indice.
Les ondes électromagnétiques se propagent dans l’atmosphère ou dans le vide (le terme
d’éther désigne parfois ce type de support). L’absence de support matériel apporte une
certaine souplesse et convient aux applications comme la téléphonie ou les
télécommunications mobiles, sans nécessiter la pose coûteuse de câbles. On utilise des
faisceaux directifs, faisceaux hertziens (pour franchir de grandes distances) ou ondes diffusées
(pour atteindre des récepteurs géographiquement dispersés).
Pe
A=10× log 10 ( ) (1)
Ps
Pe
Pour =2 l’affaiblissement est A=10× log 10 ( 2 )=3 db .
Ps
S
C Max =W × log 2 (1+ ) (2)
B
Avec :
W : Bande Passante du support de transmission exprimé en Hertz.
S/ B : représente la valeur du rapport entre la puissance du signal (notée S) et la puissance du
bruit (notée B).
4. Caractéristique de la transmission
La qualité d’une transmission est mesurée selon différents critères techniques à savoir :
Le taux d’erreurs binaire (BER, Bit Error Rate) le rapport entre le nombre d’informations
(bits) erronées reçues et le nombre d’informations (bits) transmises. Soit, par exemple, la
transmission de la suite « 011001001100100101001010 » qui est reçue «
011001101100101101000010 ». Le message reçu diffère de 3 bits du message émis. Le
nombre de bits émis est de 24 bits. Le taux d’erreur binaire est de :
3
Teb= =0.125 soit 12.5 %
24
Le débit binaire D représente le nombre de bits transmis par seconde On peut préciser, en
outre, que le débit est en mode duplex intégral, semi-duplex ou en simplex.
La rapidité de modulation R, exprimée en bauds3, indique le nombre de symboles
transmis par unité de temps. Si ∆ représente la durée (en secondes) de l’intervalle de
temps séparant deux valeurs significatives du signal, alors R = 1/∆ bauds
Le temps matériel ou couramment appelé le temps de propagation nécessaire au signal
pour traverser le support.
5. Exploitation de la liaison
Le second type de liaison est le half duplex. La transmission entre l’émetteur et le récepteur
est possible dans les deux sens mais non simultanément. Une alternance bidirectionnelle est
alors enregistrée lorsque le canal physique est commun aux deux sens de transmission.
Figure 7. Liaison Half Duplex.
En fin, la liaison full duplex qui est permet la transmission de données dans les deux sens et
simultanément. A chaque sens de transmission correspond un canal de communication propre,
et chaque canal est défini dans une bande de fréquence spécifique. Notant que la
communication dans l’internet par exemple utilise ce type de liaison mais pas avec le même
débit binaire.
6. Transmission Série/Parallèle
La liaison série les données sont envoyées bit par bit sur la voie de transmission. Toutefois,
étant donné que la plupart des processeurs traitent les informations de façon parallèle, il s'agit
de transformer des données arrivant de façon parallèle en données en série au niveau de
l'émetteur, et inversement au niveau du récepteur.
Remarque
La transmission parallèle pose de nombreuses difficultés dont les principales sont le rayonnement
des conducteurs l’un sur l’autre (diaphonie 5) et la différence de vitesse de propagation entre les
différents conducteurs (Delay Skew) qui nécessitent la réalisation d’une électronique coûteuse.
Durant la transmission, les bits sont émis sur la ligne à une certaine cadence. Cette cadence
est définie par une horloge dite horloge émission. À la réception, le récepteur examine ce qui
lui arrive à un certain rythme ou cadence identique à celle de l’émission, dont l’unique
objectif est celui de décoder correctement la suite de bits reçue. En effet, les horloges
récepteur et émetteur doivent être en harmonie.
En d’autre définition, les informations traitées sous forme parallèle au niveau des équipements
sont transmis sous frome série sur le réseau, nécessitant alors une conversion série/parallèle
cadencé a un signal d’horloge. Si l’horloge est t’envoyé à l’émission par l’émetteur en parle
alors de transmission synchrone. Dans le cas où la synchronisation est réalisée au sein du
récepteur en parle donc de transmission asynchrone. En outre, les horloges durant une
transmission asynchrone sont indépendantes ; au contraire, dans les transmissions synchrones
on maintient en permanence une relation de phase stricte entre les horloges émission et
réception.
Directement en utilisant l’horloge d’émission si celle-ci est envoyé dans sur un canal
(ligne) séparément des données, cas des transmissions synchrone en bande de base ou
par modem à quartes fils.
Par reconstitution dans le modem de l’horloge d’émission à partir des instants de
transmissions.
En fin, en présentant des successions de 0 et 1 au début de la trame de donnée
transmise.
La trame dans une transmission synchrone est constituée de plusieurs bits pouvant être
regroupé sous forme de caractères ou d’octet comme le montre la figure 10.
Le début de la trame est composé de 8 bits de synchronisation. Suivent ensuite d’un champ de
commande ou appelé aussi champ de service pouvant contenir l’adresse de l’émetteur ou
d’autre information comme le type de trame ou la structure du message. Un champ de donnée
correspondant au message transmis et en fin un champ de contrôle permettant la détection
d’erreur de transmission.
Remarque
Les débits asynchrones ne correspondent pas aux vitesses effectives de transmission des
informations dans la mesure où chaque caractère est encadré par plusieurs bits de
contrôle.
Figure 11. Transmission Asynchrone
Le spectre d’un signal binaire est concentré sur les fréquences basses qui sont les plus
affaiblies sur la ligne. De plus, les perturbations subies par un signal sont proportionnelles à la
largeur de sa bande de fréquence. Le codage employé dans la transmission en bande de base a
pour objectif de diminuer la largeur de la bande du signal transmis et de transposer celle-ci
vers des fréquences plus élevé.
S ( t ) =a ( t )∗h(t ) (6)
La transmission par modulation consiste à envoyer une onde sinusoïdale appelée porteuse. En
fonction de la donnée à transmettre, l’ETCD modifie l’un des paramètres de la porteuse
(fréquence, phase ou amplitude). La modulation peut être définie comme le processus par
lequel le signal est transformé de sa forme originale en une forme adaptée au canal de
transmission, par exemple en faisant varier les paramètres d'amplitude et d'argument
(phase/fréquence) d'une onde sinusoïdale appelée porteuse
Soit m ( t )=a ×cos ¿2 π f 0 + ∅ ¿ une porteuse de fréquence f 0 et d (t ) la suite de données binaires
à transmettre. Appelons ∆ l’intervalle de temps significatif pendant lequel d(t) vaut 0 ou 1,
c’est-à-dire que d(t) est constant sur l’intervalle [t, t + ∆ [.
En modulation d’amplitude simple, l’amplitude du signal transmis change avec les données.
Ainsi, pendant tout l’intervalle¿, le signal transmis vaudra sid ( t ) =0 :
Sid ( t ) =1
Dans ses expressions k est une question. A la réception, pendant l’intervalle¿, l’ETCD à la
réception mesure l’amplitude du signal reçu et en déduit la valeur de la donnéed ( t ) .
En modulation de fréquence simple, la fréquence du signal transmis change avec les données.
Ainsi, pendant tout l’intervalle¿, le signal transmis sera si d ( t ) =0:
Si d ( t ) =1
L’expression dans lesquelles h est une constante. Pendant l’intervalle¿, l’ETCD récepteur
mesure la fréquence du signal reçu et en déduit la valeur de la donnée ( t ) .
En modulation de phase simple, la phase du signal transmis change avec les données. Ainsi,
Si d ( t ) =0 alors :
Si d ( t ) =1 alors :
Pendant l’intervalle ¿ l’ETCD récepteur mesure la phase du signal reçu et en déduit la valeur
de la donnée d ( t ) .
9. Notion de protocole
Pour l’efficacité protocolaire, nous distinguons deux types à savoir avec erreur et sans erreur
de transmission. La figure 13, illustre l’échange entre un émetteur et un récepteur, on
distingue
les phases suivantes :
L’objectif est de calculer l’efficacité protocolaire avec et
sans erreur. Sachant que l’efficacité est donnée par la
formule suivante :
U
E= (13)
N
Avec :
N=U + G+ K + D∗RTT
Un temps mort pendant lequel l’émetteur attend l’acquittement qui correspond au temps
de transit aller et retour sur le support et au temps de traitement des données reçues par le
récepteur. Ce temps, généralement désigné sous le terme de temps de traversée des
équipements, noté RTT (Round Trip Time, temps aller et retour), équivaut à l’émission de
(D*RTT) bits où D représente le débit nominal du système ;
U
E0 = (14)
U +S
Avec :
S=G+ K + D∗RTT (15)
Cas d’une transmission avec erreur
Si t e(taux d’erreur) est la probabilité pour qu’un bit transmis soit erroné, 1−t e est la probabilité
pour qu’un bit soit correctement transmis.
Si la transmission porte sur N bits, la probabilité pour que N bits soient correctement transmis,
est :
p=(1−t e ) N , N =U +G (16)
K
p=(1−t e ) (17)
La probabilité pour qu’un bloc soit supposé correctement transmis est la probabilité
composée :
' N K
p =(1−t e ) ×(1−t e ) (18)
N K
U ( 1−t e ) × ( 1−t e )
Eerr = (19)
U +S
N K
Eerr =E0 × ( 1−t e ) × ( 1−t e ) (20)
K
En négligeant( 1−t e ) , l’efficacité peut être calculé par