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Faculté des Sciences de Tunis

Département des Sciences de l’Informatique


Section Ingénieur IF3

COURS2:
CONCEPTS DE BASE DE LA
TRANSMISSION DU SIGNAL

1 Sana Younes Dridi


younessana@yahoo.fr
PLAN DU COURS
 Types de signaux et types de supports
 Différents modes de transmissions

 Transmission numérique

 Transmission analogique

 Caractéristiques des supports de transmission

 Différents supports de transmission

 Temps et délai

 Trafic

2
GRANDEUR ANALOGIQUE/NUMÉRIQUE
 Une grandeur est analogique si sa mesure donne
un nombre réel variant de façon continue.
 Pour une grandeur analogique, il existe une
infinité de valeurs
 Une grandeur est numérique si elle est
contrainte à ne prendre qu’un nombre restreint
de valeurs.

3
SIGNAUX ANALOGIQUES/NUMÉRIQUES
 Signaux analogiques: représentés par une
grandeur physique variant de manière continue
 Signaux numériques: représentés par une
grandeur physique ne prenant qu'un certains
nombre de valeurs discrètes

Signal analogique Signal numérique


TYPES D'INFORMATIONS
 Données continues ou analogiques:
 Information par nature analogiques
 Infinités de valeur possibles (entre deux limites)
 Exemple : voix

4 syllabes de parole

 Données discrètes:
 Nombre finis d'éléments
 Exemple : texte (caractères alphanumériques)
 Les informations numériques sont facilement transformées en
une suite de données binaires grâce à l’opération de codage (
ASCII, Unicode, Huffman, ...)
 Une information numérique:
01111010100010111010000011010101000101010 5
LES SUPPORTS PHYSIQUES
 Permettent de circuler les informations entre les
équipements de transmission.
 La transmission de données sur un support
physique se fait par propagation d’un phénomène
vibratoire.
 Il en résulte un signal ondulatoire dépendant de
la grandeur physique que l’on fait varier :
 Lumière: onde lumineuse
 Son: onde acoustique
 Tension ou intensité d’un courant électrique: onde
électrique
6
TYPE DE SUPPORT PHYSIQUE
 Généralement ces supports sont classés en trois
catégories, selon le type de grandeur physique
qu’ils permettent de faire circuler,
 Les supports filaires: une grandeur électrique circule
sur un câble généralement métallique
 Les supports aériens désignent l’air ou le vide: ondes
électromagnétiques circulent
 Les supports optiques: permettent d’acheminer des
informations sous forme lumineuse
 Selon le type de support physique, la grandeur
physique a une vitesse de propagation: 300 m/s
pour le son et 300 000 km/s pour la lumière. 7
SIGNAUX/SUPPORTS

 Signaux: Numériques/Analogiques
 Supports : Numériques/Analogiques

 Conversions (C) & Adaptations (A)

 Numérique => Analogique : Modulation (C)

 Numérique => Numérique : Codage (A)

 Analogique => Numérique : Numérisation (C)

8
ARCHITECTURE D’UN SYSTÈME DE
TRANSMISSION

 ETTD équipement terminal de traitement de données


(DTE: Data Terminal Equipment): machines qui se situent
aux extrémités du canal de transmission
 Emetteur: la machine qui envoie les données
 Récepteur: la machine qui reçoit ces données.
 Une machine peut être à la fois émettrice et réceptrice
 Chaque ETTD possède un équipement relatif au support
physique auxquelles elles sont reliées->ETCD
 ETCD équipement terminal de circuit de données (DCE:
Data Communication Equipment).
 Il adapte le signal à transmettre aux caractéristiques du
support physique
 Circuit de données: ETCDs + canal.

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PLAN DU COURS
 Types de signaux et types de supports
 Différents modes de transmissions

 Transmission numérique

 Transmission analogique

 Caractéristiques des supports de transmission

 Différents supports de transmission

 Temps et délai

 Trafic

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MODES DE TRANSMISSION

3 modes de transmissions

 Liaison simplex
 Liaison half-duplex

 Liaison full-duplex

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LIAISON SIMPLEX
 Les données circulent dans un seul sens: de
l’émetteur vers le récepteur.
 Exemple:
 de l’ordinateur vers l’imprimante ou de la souris vers
l’ordinateur...
 liaisons radio ou télévision

12
LIAISON HALF-DUPLEX
 Appelée aussi liaison à l’alternat ou semi-duplex
 Les données circulent dans un sens ou l’autre, mais
pas les deux simultanément
 Permet d’avoir une liaison bidirectionnelle utilisant la
capacité totale de la ligne

 Exemple:
13
 Talkies walkies, Ethernet
LIAISON FULL-DUPLEX
 Duplex intégral: les données circulent de façon
bidirectionnelle et simultanément.
 Chaque ETTD peut émettre et recevoir en même
temps: la bande passante est divisée par deux
pour chaque sens d’émission des données si un
même support de transmission est utilisé pour
les deux transmissions.
 Exemple: Téléphone, Internet

14
SIMPLEX/HALF-DUPLEX/FULL-DUPLEX

 Le mode de transmission peut être différent des


caractéristiques du circuit
 On peut exploiter une liaison en semi-duplex
alors que le circuit permet des transmissions en
duplex intégral. 15
TRANSMISSION SÉRIE /PARALLÈLE
 Unité élémentaire d’informations (bits)
 Liaison série: les données sont envoyées bit par bit
sur la voie de transmission
 Liaison parallèle: transmission simultanée de N bits
sur N voies différentes
 Ces voies peuvent être :
 N lignes physiques : auquel cas chaque bit est envoyé sur
une ligne physique (les câbles parallèles sont composés de
plusieurs fils en nappe)
 Une ligne physique divisée en plusieurs sous-canaux par
division de la bande passante: chaque bit est transmis sur
une fréquence différente.

16
TRANSMISSION SÉRIE /PARALLÈLE
 La transmission parallèle est plus rapide que la
transmission série
 Un seul intervalle de temps Dt pour transmettre un mot de
8 bits, alors que pour une transmission série 8 Dt sont
nécessaires.
 La transmission parallèle se réalise sur de faibles
distances afin d’éviter les problèmes de déphasage qui
peuvent survenir sur les signaux du lot d'information
envoyé en parallèle
 La transmission série est utilisée surtout pour la
communication entre des équipements distants
 La transmission parallèle est utilisée typiquement
pour la communication entre un ordinateur et ces
périphériques (ex: imprimantes, bus informatique) 17
TRANSMISSION SÉRIE /PARALLÈLE
Liaison Série: Liaison parallèle:
Connectique USB Connectique DB25

18
TRANSMISSION SYNCHRONE
 L’émetteur utilise son horloge pour déterminer le
début et la fin de chaque bit
 Le récepteur utilise son horloge pour déterminer
quand un bit se termine et quand le suivant
commence
 Emetteur et récepteur sont supposés cadencés à
une même horloge.
 Problème: Si les deux horloges n’ont pas la
même fréquence → erreurs de transmission

19
TRANSMISSION SYNCHRONE

Solutions:
20
-Transmission asynchrone
-Transmission synchrone avec envoie de l’horloge émetteur
SOLUTION1:
TRANSMISSION ASYNCHRONE
 Absence d’horloge
 Lorsque la source produit des caractères, à faible
débit et à des instants aléatoires
 Adjoindre au caractère des délimiteurs de début
(START) et de fin (STOP) permettant une
reconnaissance du caractère
 Avantage: simplicité
 Inconvénient: allongement du délai de transmission :
pour chaque caractère, il faut transmettre au moins
deux bits supplémentaires.
 Les transmissions asynchrones d’effectuent selon des
règles (protocoles) les plus connus
 XON-XOFF, protocole orienté caractères,
21
 X-MODEM, protocole orienté blocs, les caractères sont
regroupés en blocs
SOLUTION 2

22
TRANSMISSION NUMÉRIQUE / ANALOGIQUE
 Transmission: on doit tenir compte de deux facteurs:
 Spectre de fréquences contenu dans le signal ([f1, f2])
 Spectre de fréquences acceptées par le support ([f, f ’])
 Remarques:
 Pour ne pas avoir une déformation du signal, il faut que [f1, f2]
⊆ [f, f’]
 Si (f2 - f 1) << (f’ -f) une mauvaise utilisation du canal.
 Techniques de transmission:
 Transmission en bande de base :
 Les signaux sont transmis tels qu’ils sortent de la source
 Utilisée lorsque les spectres du signal convient bien les spectres
acceptés par le canal.
 Transmission en modulation (large bande) :
 Le signal sortant de la source est modifié avant d’être envoyé
 Utilisée lorsque le canal n’est pas bien adapté aux spectres du 23
signal.
PLAN DU COURS
 Différents modes de transmissions
 Types de signaux et types de supports

 Transmission numérique

 Transmission analogique

 Caractéristiques des supports de transmission

 Différents supports de transmission

 Temps et délai

 Trafic

24
TRANSMISSION NUMÉRIQUE

 Transiter les informations sur le support physique


sous forme de signaux numériques
 Les données analogiques devront être numérisées
avant d’être transmises.
 Les données numériques ne circulent pas sous forme
de 0 et de 1 directement.
 Il faut les coder sous forme d’un signal possédant
deux états, par exemple :
 deux niveaux de tension par rapport à la masse
 différence de tension entre deux fils
 présence/absence de courant dans un fil

25
CODEUR BANDE DE BASE

 ETCD: transforme l’information binaire sous forme


d’un signal à deux états, appelé codeur bande de base
 Transmission en bande de base désigne la
transmission numérique.
 Utilisée le plus souvent pour des transmissions
courtes (ex: Ethernet)
 CoDec qui met en œuvre une transmission en bande
de base est parfois appelé modem bande de base bien
qu’il ne fasse pas de modulation

26
CODAGE PHYSIQUE
 Il existe différents systèmes de codage pouvant se
classer en deux catégories :
 Le codage à deux niveaux: le signal peut prendre
uniquement une valeur strictement négative ou
strictement positive (-X ou +X, X représentant une valeur
de la grandeur physique permettant de transporter le
signal)
 Le codage à trois niveaux : le signal peut prendre une
valeur strictement négative, nulle ou strictement positive (-
X, 0 ou +X)
 Un signal à zéro est très sensible à toute perturbation
électrique, il peut à la fois représenter la transmission
d’un zéro mais également l’absence de transmission
27
 Reconnaissance du message reste problématique
CODAGE NRZ
 No Return to Zero : le premier système
 Il code le bit 1 par un signal positif et le bit 0 par un
signal négatif de codage
 Codage utilisé usuellement par les circuits logiques
 Bonne résistance aux bruits (bipolaire), difficulté de
synchronisation à avec l’horloge (peu de transitions)

28
CORDAGE NRZI
 No Return to Zero Inverted on Space
 Une transition du signal est produite pour
chaque 0, pas de transition pour les 1.
 Utilisation : Fast Ethernet (100BaseFX), FDDI
(Fiber Distributed Data Interface)

29
CODAGE MANCHESTER
 Provoquer une transition pour chaque bit transmis.
 Si le signal passe d’un niveau haut à un niveau bas, il
s’agit d’un 0.
 Si le signal passe d’un niveau bas à un niveau haut, il
s’agit d’un 1.
 Ce code est utilisé pour les réseaux Ethernet
 Bonne résistance au bruit (2 niveaux)
 Beaucoup de transitions, donc facilité de
synchronisation d'horloge

30
CODAGE MANCHESTER DIFFÉRENTIEL
 Fonctionne comme le codage Manchester
classique avec une simple différence
 Si le bit à coder est un 0, la transition est de
même sens que la précédente.
 Si le bit à coder est 1, on inverse le sens de la
transition.
 Utilisation : Token Ring

31
CODAGE 2BQ1
 Codage à multi niveaux (quatre niveaux)
 Transmission simultanée de deux bits

 Utilisation : RNIS

32
COMPRESSION
 Consiste à réduire la taille d'un fichier numérique
(texte image son, video …)
 Quotient de compression= nbre bits compressée /
nbre bits originale
 Deux types de compression:
 Compression sans pertes: après compression,
transmission et décompression, l'information
préservée. Représentation plus compacte de
l’information
 Compression avec pertes: suppriment de l’information
Pour les fichiers multi-média car le récepteur (système
auditif et visuel) n'est pas sensible à toutes les
variations (fréquences) du signal. MP3, Ogg Vorbis,
JPEG, MPEG 33
COMPRESSION SANS PERTE
 Codage RLE (Run Length Encoding): toute suite de
bits identiques est remplacée par un couple (nbre
occurrence, bit).
 15 caractères "A" prends 15 octets à stocker
(AAAAAAAAAAAAAAA), après codage RLE prends
uniquement 2 octets (15A)
 Codage Huffman: Coder ce qui est fréquent sur peu
de place et coder sur des séquences plus longues ce
qui revient rarement.
 Codage LZW (Lempel-Ziv-Welch): Des successions
de caractères se retrouvent plus souvent que d'autres;
on les remplace par un nouveau caractère, en
construisant au fur et à mesure un dictionnaire. 34
 Code zip
CODAGE HUFFMAN
 L'algorithme de codage de Huffman est un
algorithme de compression des données basé sur
les fréquences d'apparition des caractères de la
source.
 Les caractères les plus fréquents de la source
sont codés par des mots courts et les caractères
les moins fréquents par des mots plus longs,
 L'algorithme de compression est sans perte. Il
permet de générer un code préfixe de taille
variable.
 Inventé en 1952 et est encore utilisé de nos jours
35
CODAGE HUFFMAN: PRINCIPE
1) A chaque symbole de la source, on associe sa
fréquence. Chaque symbole de fréquence non
nulle représente un arbre binaire à un élément.
2) Classer chaque arbre binaire par valeur
croissante de racine
3) Enlever de la liste les 2 arbres binaires de plus
faible racine. Rattacher ces 2 arbres à une
nouvelle racine qui vaut la somme des racines
des 2 arbres précédents
4) Recommencer en 2) jusqu'à ce qu'il ne reste plus
qu'un arbre binaire unique
36
CODAGE HUFFMAN: PRINCIPE
 Pour connaître le code de Huffman associé à
chaque caractère du code source, il suffit de
descendre l'arbre, en partant de la racine pour
rejoindre le caractère voulu.
 A chaque embranchement, on compte « 0 » si on
est passé à gauche et « 1 » si on est passé à droite

37
CODAGE HUFFMAN: EXEMPLE
 Codons le mot « BIENVENUE »
 Fréquence: B(1), I(1), V(1), U(1), N(2), E(3)

 On crée 6 arbres d'un seul nœud.

 On supprime les 2 arbres de gauche et on les


remplace par l'arbre somme. Le nouvel arbre est
inséré dans la liste en respectant l'ordre
croissant.

38
CODAGE HUFFMAN: EXEMPLE
 On recommence jusqu'à ce qu'il ne reste plus
qu'un arbre.

39
CODAGE HUFFMAN: EXEMPLE

40
CODAGE HUFFMAN: EXEMPLE

Le mot bienvenue : 0100111110000111000111 (22 bits


avec le codage de Huffman) au lieu de 72 bits avec
ASCII 41
PLAN DU COURS
 Types de signaux et types de supports
 Différents modes de transmissions

 Transmission numérique

 Transmission analogique

 Caractéristiques des supports de transmission

 Différents supports de transmission

 Temps et délai

 Trafic

42
LIMITES DE LA TRANSMISSION EN BANDE
DE BASE
 La voie hertzienne constitue une voie de transmission
très intéressante
 La transmission en bande de base pose des difficultés:
 Problème de sélectivité au niveau des récepteurs:
incapables de séparer deux signaux issus de deux émetteurs
différents et qui émettent dans la même gamme de
fréquence.
 Pas de propagation pour les fréquences en dehors de la
bande passante du support ;
 Les signaux bande de base s’atténuent. Cette atténuation
dépend du support employé et doivent donc être régénérés
périodiquement sur une longue distance.
 Ces limites ont conduit à la notion d'onde porteuse:
signal sinusoïdal de fréquence très élevée par rapport
à la fréquence du signal à transmettre.
 La fréquence de la porteuse est choisie en fonction du 43
milieu de transmission utilisé pour avoir les
meilleures conditions de propagation possibles.
TRANSMISSION ANALOGIQUE

 Circuler des informations sur un support


physique de transmission sous la forme d’une
onde
 La transmission des données se fait par
l’intermédiaire d’une onde porteuse qui
transporte les données par modification de l’une
de ces caractéristiques (amplitude, fréquence ou
phase),
 Transmission analogique est généralement
appelée transmission par modulation d’onde
porteuse.
44
LA TRANSMISSION ANALOGIQUE DE
DONNÉES ANALOGIQUES

 Les données à transmettre sont directement sous


forme analogique.
 ETCD effectue une convolution (association )
continue du signal à transmettre et de l’onde
porteuse

45
LA TRANSMISSION ANALOGIQUE DE
DONNÉES NUMÉRIQUES

 Lorsque les données numériques ont fait leur


apparition, les systèmes de transmission étaient
encore analogiques,
 Faire circuler des données numériques sur des
supports analogiques.
 MoDem:
 L’émission: assurer la modulation qui consiste à convertir
des données numériques (un ensemble de 0 et de 1) en
signaux analogiques (variation continue d’un phénomène
physique).
 La réception: assurer la démodulation qui consiste à
convertir le signal analogique en données numériques.
 MoDem: acronyme de MOdulateur/DEModulateur. 46
MODULATION
 Selon le paramètre de l’onde porteuse que
l’on fait varier, on distinguera trois types
de transmissions analogiques :
 La transmission par modulation d’amplitude
de la porteuse
 La transmission par modulation de fréquence
de la porteuse
 La transmission par modulation de phase de la
porteuse

47
LA MODULATION D’AMPLITUDE
 Distinction entre le 0 et le 1 est obtenue par une
différence d’amplitude du signal,
 Une seule fréquence est utilisée pour transmettre
l’information

48
LA MODULATION DE PHASE
 PSK(Phase Shift Keying)
 La distinction entre 0 et 1 est effectuée par un
signal qui commence à des emplacements
différents de la sinusoïde, appelés phases

49
LA MODULATION DE FRÉQUENCE
 Appelée aussi FSK (Frequency Shift Keying)
 L’émetteur a la possibilité de modifier la fréquence
d’envoi des signaux suivant que l’élément binaire à
émettre est 0 ou 1

50
NUMÉRISATION
 Transformer un signal analogique en données
numérique. La numérisation comprends trois
étapes:
 Echantillonnage: Transformer un signal continu
en un signal discret

 Quantification: Représenter un échantillon par


une valeur numérique

 Codage: Remplacer la suite des échantillons par


une suite binaire 51
ÉCHANTILLONNAGE

 L'échantillonnage consiste à prélever un nombre


déterminé d'éléments (échantillons, « samples »
en anglais) qui seront suffisants pour
reconstituer à l'arrivée un signal analogique de
qualité.
 La fréquence d’échantillonnage correspond
au nombre d’échantillons par seconde : Fe = 1/Te
 Passage du continu au discret sur l'axe des temps

52
ÉCHANTILLONNAGE

 Plus la fréquence d’échantillonnage sera grande,


plus le nombre d’échantillons sera grand, plus le
signal numérique « collera » au signal analogique
et donc meilleure sera la numérisation :
 Echantillonner à une fréquence plus faible
conduit à un signal restitué de mauvaise qualité

53
ÉCHANTILLONNAGE: THÉORÈME DE
SHANNON

 Pour numériser convenablement un signal, il faut que


la fréquence d'échantillonnage soit au moins deux fois
supérieure à la fréquence du signal à numériser.
Fe≥2fmax
fmax: la fréquence maximum contenue dans le
spectre du signal.
 Ce qui signifie, il faut au minimum 2 échantillons par
période
 Shannon montre que dans ce cas on peut
reconstruire, en théorie, le signal analogique à partir
des échantillons.
54
 Il existe dans ce cas un interpolateur idéal
RECONSTRUCTION DU SIGNAL
ANALOGIQUE

 On s’approche de l’interpolateur idéal !! 55


ÉCHANTILLONNAGE: EXEMPLE

 Canal téléphonique :
 plage de fréquences : 4000Hz
 Fe = 4000 x 2 = 8000 Hz
 (1 échantillon toutes les 125 μs) 1/8000=0.000125s

 CD audio :
 Plage de fréquence : 20 kHz
 Fe = 20 x 2 = 40 kHz (normalisé à 44,1 kHz)

56
QUANTIFICATION
 Numérisation des échantillons
 Mesure des échantillons à l'aide d'un nombre fini
de valeurs
 Mesure de l’amplitude du signal avec un nombre
fini de valeurs
 Passage du continu au discret sur l'axe des
ordonnées.
 L'erreur effectuée dans l'approximation est
appelée bruit de quantification

57
CODAGE
 Chaque échantillon sera codé sur un ensemble de
bits.
 Pour permettre le codage des différentes valeurs,
8 bits sont nécessaires si l’on a retenu 256
niveaux

58
MULTIPLEXAGE
 Dans le cas où la bande passante d’un support est
nettement plus large que le spectre du signal à
transmettre, il est intéressant d’utiliser un même
support pour transmettre parallèlement
plusieurs signaux. C’est le multiplexage
 Multiplexage: Transmission simultanée de
données,
 Partager la ligne de transmission entre les différents
acteurs de la communication.
 Réaliser un full-duplex
 Démultiplexage: reconstituer les différents
signaux à partir du signal multiplexé.
 Multiplexage fréquentiel/Temporel 59
MULTIPLEXAGE FRÉQUENTIEL
 Découper la bande passante permise par le câble en
plusieurs bandes de fréquences
 Le nombre de fréquences possibles est directement fonction
des caractéristiques du câble
 Transposer les n signaux d’entrée (ce qui revient à
une modulation), chacun ayant une fréquence
porteuse différente.
 Appelé Accès Multiple à Répartition de Fréquence
(AMRF ou FDMA en anglais).

60
MULTIPLEXAGE FRÉQUENTIEL

61
MULTIPLEXAGE FRÉQUENTIEL

 Trois principaux types de filtres :


 filtres passe-bas,
 filtres passe-bande
 et filtres passe-haut.

62
MULTIPLEXAGE FRÉQUENTIEL: ADSL
SIMPLE :

 3 canaux de communication sont obtenus par


multiplexage fréquentiel de la bande passante.
 1 pour la voix ;

 1 pour les données montantes à128 kbps ;

 1 pour les données descendantes à 1024 kbps.

63
MULTIPLEXAGE TEMPOREL
 Appelé Accès Multiple à Répartition dans le
Temps (AMRT ou TDMA en anglais).
 Pour n signaux numériques, le multiplexage
consiste à transmettre d’abord un ou plusieurs
bits de la voie 1, puis de la voie 2 et ainsi de suite
jusqu’à la voie n pour former une trame TDM

64
Chaque intervalle de temps (IT) est affecté à une voie
PLAN DU COURS
 Types de signaux et types de supports
 Différents modes de transmissions

 Transmission numérique

 Transmission analogique

 Caractéristiques des supports de transmission

 Différents supports de transmission

 Temps et délai

 Trafic

65
CARACTÉRISTIQUES DES SUPPORTS DE
TRANSMISSION

 L’infrastructure d’un réseau, la qualité de service


offerte, les solutions logicielles à mettre en œuvre,
dépendent largement des supports de transmission
utilisés.
 Les supports de transmission exploitent les propriétés
de conductibilités des métaux (paires torsadées, câble
coaxial) ou celles des ondes électromagnétiques
(faisceau hertzien, fibre optique).
 Les supports de communication ne sont pas parfaits. -
les principaux phénomènes : affaiblissement,
déphasage, bruits.
 Les défauts du support limitent la transmission (débit
66
et étendue)
AFFAIBLISSEMENT
 Appelé aussi distorsion d’amplitude
 Un canal de transmission atténue (affaiblit)
l’amplitude du signal qui le traverse.
 Perte d’énergie du signal s’accentue avec la distance
 Atténuation = Ps/Pe où
 Ps est la puissance du signal à la sortie
 Pe la puissance du signal à l’entée du canal.
 Comme ce rapport est généralement très faible,
l’atténuation peut être exprimée au en décibels (dB):
10log10 (Ps/Pe)
 Le taux d’atténuation d’un canal est connu
 IL est possible, en associant des amplificateurs
correcteurs de compenser l’atténuation dès que celui
ci atteint une valeur trop grande.
67
AFFAIBLISSEMENT
 Analogique Numérique

68
DÉPHASAGE
 Appelé aussi distorsion de phase
 Affecte surtout les transmissions de longue
distance.
 S ’exprime en secondes (s)

 Un retard du signal reçu par rapport au signal


émis dû au temps de propagation de ce signal de
l’émetteur vers le récepteur

69
BRUIT
 Ensemble de perturbations qui affectent les voies
de transmission
 Deux types de bruits:
 Bruit blanc
 Bruit impulsif

70
BRUITS IMPULSIFS

 Le bruit impulsif est une perturbation brève


provenant de l’extérieur (sources électriques
proches) .
 Faible durée

 D’intensité élevée, ils peuvent générer des


erreurs de transmission.

71
BRUIT BLANC

 Bruit dont la puissance est uniformément


repartie dans toute la bande passante du canal
 Le bruit blanc provient de l'agitation thermique
des électrons.
 Faible puissance: il est généralement d'amplitude
faible et est peu gênant pour les transmissions.

72
RAPPORT SIGNAL SUR BRUIT

 SNR (Signal Noise Ratio): rapport entre la


puissance (S) du signal transmis et la puissance
(B) du bruit s'appelle le. En dB, il vaut :
10 log10 S/B

 Ce rapport varie dans le temps, puisque le bruit


n’est pas uniforme,
 On peut estimer une valeur moyenne sur un
intervalle de temps.
 Le rapport signal sur bruit est aussi une
caractéristique d’un canal de transmission 73
SIGNAL ET BANDE PASSANTE
Le théorème de Fourrier montre que:
 Un signal quelconque x(t) est décomposable en une
série de signaux sinusoïdaux
 Si le signal est périodique, il peut s'exprimer sous
forme d'une série de Fourier
 Si le signal n'est pas périodique, il peut s'exprimer
sous forme d'une intégrale de Fourier

74
LA BANDE PASSANTE
 Le transport de ce signal complexe équivaut au transport
des signaux sinusoïdaux le composant. Leurs fréquences
sont différentes, ils seront plus ou moins affaiblis et à
l'arrivée, certains d'entre eux ne seront plus discernables.
 Soit A0un seuil d'"audibilité", tous les signaux sinusoïdaux
qui ont une fréquence inférieure à f1 et supérieure à f2
seront considérés comme perdus. Cette plage de fréquence
est appelée la bande passante ou largeur de bande de
la voie.
 La largeur de la bande passante est la caractéristique
essentielle d’un support de transmission,
 Elle se comporte comme un filtre qui ne laisse donc passer
qu’une bande limitée de fréquence appelée bande passante.
 Toute fréquence en dehors de cette bande sont fortement
affaiblie.
 Bande passante W (en Hz) représente une longueur
d’intervalle sans précision des bornes de cet intervalle. 75
LA BANDE PASSANTE

 Est la bande de fréquences dans laquelle les signaux appliqués


à l’entrée du support de transmission ont une puissance de
sortie supérieure à un seuil donné après traversée du support.
 Le seuil fixé correspond à un rapport entre la puissance du
signal d’entrée Pe et la puissance du signal à la sortie Ps.
 En général, un support est caractérisé par sa bande passante à
3 dB ( décibels): par la plage de fréquences à l’intérieur de
laquelle la puissance de sortie est, au pire, divisée par deux. 76
 L’affaiblissement en décibels: A = 10 × log10 Ps/Pe ;
 pour Ps/Pe = 0,5, A : 10 × log10 Ps/Pe = 3 dB
LA BANDE PASSANTE: EXEMPLE
 Une ligne téléphonique ordinaire ne laisse passer
que les signaux de fréquence comprise entre
300Hz et 3400Hz.
 La bande passante d’une telle ligne est de 3400–
300 Hz soit 3100Hz.
 Un câble coaxial utilisé dans les réseaux locaux a
une bande passante nettement supérieure dont la
largeur est de l’ordre des centaines de MHz (300
à 400 MHz).

77
CAPACITÉ D’UN SUPPORT DE
TRANSMISSION

 Quantité d’informations transportée par unité de


temps.
 Un théorème dû à Shannon exprime, en bits par
seconde, la borne maximale de la capacité
CapMax d’un support de transmission :
CapMax = W × log2 (1 + S/B)
 W(hz): bande passante du support,
 S/B : rapport entre la puissance du signal et la
puissance du bruit;
 Exemple, une liaison téléphonique a une bande
passante de 3100 Hz et un rapport signal à bruit
de 32 dB. Sa capacité est :
CapMax =3100 × log2 (1 + 1032/10 ) = 33kbits/ s 78
DÉBIT DE TRANSMISSION
CARACTÉRISTIQUES DE L’ÉMETTEUR

 Valence du signal (V): nombre d’états du signal


analogique après codage.
 Signal binaire: 2 états (bivalent)
 Moment élémentaire Δ (en secondes): durée pendant
laquelle le signal n'est pas modifié: la durée de
l’intervalle significatif Δ
 Rapidité de modulation R (en bauds): nombre de
moments élémentaires par seconde
R = 1/Δ bauds.
 Débit binaire D: représente le nombre de bits Δ
transmis par seconde.
D = R × log2V
 Rq: Pour des modulations simples (valence=2) chaque
intervalle Δ transporte 1 bit. Dans ce cas, débit binaire =
rapidité de modulation. Dans le langage courant, pas de
distinction entre ces deux notions : certains expriment même
le débit en bauds. 80
EXEMPLE 1

81
EXEMPLE 2
 Transmission de données numériques par des
signaux analogiques
 Deux signaux différents (pour bit 0 et pour bit 1)
=> valence =2

82
EXEMPLE 3
 Déphasage successif de pi/4. modulation de phase
 Chacun des signaux peut transporter deux bits,
soit 00, soit 01, soit 10, soit 11: le débit binaire
est le double de la rapidité de modulation.

83
QUALITÉ DU CIRCUIT DE DONNÉES
 La qualité du circuit de données se mesure selon
différents critères techniques :
 Taux d’erreurs: le rapport entre le nombre de bits
erronés, sur le nombre total de bits transmis.
 Disponibilité: évalue la proportion de temps
pendant lequel la transmission est possible
(absence de panne ou de coupure).

84
PLAN DU COURS
 Types de signaux et types de supports
 Différents modes de transmissions

 Transmission numérique

 Transmission analogique

 Caractéristiques des supports de transmission

 Différents supports de transmission

 Temps et délai

 Trafic

85
LES SUPPORTS DE TRANSMISSION
Sont nombreux, on distingue :
 Les supports métalliques: les paires torsadées et
les câbles coaxiaux, sont les plus anciens et les
plus largement utilisés ; ils transportent des
courants électriques.
 Les supports non métalliques: Les supports de
verre ou de plastique, comme les fibres optiques,
transmettent la lumière
 Les supports immatériels: communications sans
fil propagent des ondes électromagnétiques et
sont en plein essor.
86
PAIRES TORSADÉES
 Transmission de signal analogique ou numérique
 Fils métalliques formés de paires torsadée en spirales
régulières.
 Diamètre: compris entre 0.4 et 1cm. En cuivre et
quelques fois en aluminium.
 En paire : différence de potentiel
 Torsadés : diminution des phénomènes
électromagnétiques (atténuation, diaphonie( interférence
électrique entre les câbles)).
 Une paire = un lien de communication

87
PAIRES TORSADÉES
 Caractéristiques: vitesse 10-100 Mbit/s ou 1Gbit/s
pour une longueur de câble inferieure à 100m,
raccordement RJ-45,.

 Utilisation: réseau LAN, mais aussi sur


l'interface d’accès WAN.

88
PAIRES TORSADÉES

89
PAIRES TORSADÉES
 Avantages :
 Simple
 Coût faible,
 Facile à installer

 Inconvénients :
 Sensible aux perturbations électromagnétiques
 Atténuation très importante du signal, à intervalles
réguliers:
 amplificateurs (bobines de Pupin) pour les signaux
analogiques
 répéteurs tous les 2 ou 3 km pour les signaux

numériques
90
TYPES DE PAIRES TORSADÉES

 UTP (Unshielded Twisted Pair) : non


blindées les plus courantes
 Utilisé pour le téléphone
 FTP(Foiled Twisted Pair) : paires
torsadées entourées dans leur ensemble
d'une feuille d'aluminium (écran).
 Meilleure protection contre les interférences.
Standard européen.
 STP (Shielded Twisted Pair)
 Blindage du câble constitué d'une tresse
métallique
 Peu utilisées
 Permet des débits plus rapide et sur de plus 91
longues distances que la paire torsadée UTP
CÂBLES COAXIAUX
 Utilisation : câble TV (ex : numericable),
 Composition du câble :
 conducteur central (âme) brin de cuivre ou brins torsadés
transportant les données
 isolant: évite le contact (court-circuit)entre l'âme et le
blindage
 conducteur externe –partie métallique entourant le câble
diminuant le bruit
 gaine protectrice (caoutchouc, PVC ou téflon).
 Rapport entre les diamètres des 2 conducteurs ~ 3,6.
 Débits : 25 Mbit/s sur longue distance et 100 Mbit/s
sur faible distance

92
CÂBLES COAXIAUX
 2 catégories de câbles
fin (thin coax) 1.2/4.4

 épais (thick coax) 2.6/9.5

93
CÂBLES COAXIAUX
 Avantages :
 Bonne qualité de transmission
 débits importants
 Inconvénients :

 coût plus élevé


 moins souple
 lourd et peu maniable
==> technologie abandonnée

94
FIBRE OPTIQUE: PRINCIPE
 Les signaux binaires sont transmis sous la forme
d'impulsions lumineuses, à travers un guide d'onde en fibre
de verre.

 Afin de maintenir les rayons lumineux à l'intérieur de la


fibre optique, le phénomène de réflexion totale est employé

 Conversion de signaux électriques en signaux optiques


(lumineux) en utilisant un transceiver Ethernet
contenant des LEDs 95
 Une fibre pour chaque sens de transmission.
FIBRE OPTIQUE
 Une fibre optique est composée de 3 éléments
principaux
 Le cœur dans lequel se propage les ondes optiques
 La gaine optique d'indice de réfraction inférieur à celui du
cœur, qui confie les ondes optiques dans le cœur
 Le revêtement de protection qui assure la protection
mécanique de la fibre
 Les fibres (appelées brins au sein d'un câble) sont
regroupées dans des câbles par multiples de 2, de 8 ou
de 12

96
TYPES DE FIBRES
 La fibre multimode: La fibre à saut d'indice
 Propagation multidirectionnelle des ondes lumineuses
 grande dispersion des signaux la traversant
 Bande passante: 20 Mhz par km
 Utilisée dans les LAN 100Mbit/s et 1Gbit/s.
 La fibre à gradient d'indice (onde de forme sinusoïdale)
 Le cœur est constitué de couches de verre successives ayant
des indices de réfraction proches.
 Réduction de la dispersion modale.
 Bande passante typique 200-1500Mhz par km
 La fibre monomode: le cœur est si fin que le chemin de
propagation des différents modes est pratiquement direct.
 La dispersion quasiment nulle
 Bande passante transmise est très élevée (> 10 Ghz/km)
 Utilisée essentiellement pour les sites à distance.
97
 Utilisée dans les LAN très haut débit et les WAN
FIBRE OPTIQUE
 Avantages
 Légèreté
 Immunité au bruit
 Faible atténuation
 Bonne résistance à la chaleur et au froid
 Tolère des débits de l'ordre de 100Mbps et plus
 Largeur de bande de quelques dizaines de mégahertz à
plusieurs gigahertz (fibre monomode)
 Sécurité (difficile à mettre sur écoute)
 Inconvénients
 Peu pratique dans des réseaux locaux (installation
difficile)
 Coût relativement élevé
98
 Relative fragilité
FIBRE OPTIQUE: CONNEXIONS.
 → Une fibre ne peut pas mesurer plusieurs
kilomètres pour relier un réseau de bout en bout.

 Exemple: pour relier Europe et USA, plusieurs


fibres sous-marines ont été posées et ont dû être
soudées entre elles.

 On appelle les extrémités sectionnées des fibres,


des épissures

99
FIBRES DANS LES DIFFÉRENTES ZONES
RÉSEAUX - LAN
 Selon la localisation de la terminaison optique,
différentes configurations sont envisageables :

 FTTH/FTTO (Fiber To The Home / Fiber To The


Office): la terminaison de réseau optique est implantée
dans les locaux de l'abonné. La fibre va donc jusqu'à son
domicile ou son bureau

 FTTB (Fiber To The Building) : la terminaison de


réseau optique est localisée soit au pied d'un immeuble,
soit dans un local technique en sous-sol. Elle est
partagée entre plusieurs abonnés qui lui sont raccordés
par des liaisons en fil de cuivre.

 FTTC/FTTCab (Fiber To The Curb / Fiber To The


Cabinet) : la terminaison de réseau optique est localisée
dans une armoire sur la voie publique, dans un centre
de télécommunications, ou encore sur un poteau. 100
FIBRES DANS LES DIFFÉRENTES ZONES
RÉSEAUX - LAN

101
WDM
 WDM (Wavelength Division Multiplexing):
injecter simultanément dans une même fibre
optique plusieurs trains de signaux à une
longueur d’onde différente

102
FAISCEAUX HERTZIENS
 Reposent sur l’utilisation de fréquences très élevées (de 2
GHz à 15 GHz et jusqu’à 40 GHz)
 Des faisceaux directifs (bonne concentration de l’énergie
électromagnitique) produits par des antennes
directionnelles émettant dans une direction donnée: ondes
dirigées.
 La transmission se fait entre des stations placées en
hauteur pour éviter les obstacles dus aux constructions. La
courbure de la Terre implique une distance maximum entre
les relais (tours hertziennes).
 Exemple: au sommet d’une colline,
 Les faisceaux hertziens s’utilisent:
 pour la transmission par satellite,
 pour celle des chaînes de télévision
 ou pour constituer des artères de transmission longues 103
distances dans les réseaux téléphoniques
ONDES RADIOÉLECTRIQUES
 Correspondent à des fréquences (basses)
comprises entre 10 kHz et 2 GHz.
 Un émetteur diffuse ces ondes captées par des
récepteurs dispersés géographiquement.
 Contrairement aux faisceaux hertziens, il n’est
pas nécessaire d’avoir une visibilité directe entre
émetteur et récepteur, car le récepteur utilise
l’ensemble des ondes réfléchies et diffractées.
 Mais, la qualité de la transmission est moindre
car les interférences sont nombreuses et la
puissance d’émission est beaucoup plus faible.
104
LES SATELLITES
 Sorte d’immense répéteur de micro-ondes dans le ciel
 Les délais de transmission sont relativement importants
(250-300 milisecondes) et doivent être pris en compte dans
la conception des protocoles de communication (notamment
pour la correction des erreurs par retransmission).
 Dispersion des faisceaux au sol: des techniques de cryptage
sont indispensables pour maintenir la confidentialité des
communications.
 De façon générale, les conditions atmosphériques au sol ou
en altitude peuvent affecter temporairement la qualité des
communications
 Indonésie : liaisons téléphoniques intérieures assurées par
un satellite plutôt qu’en essayant de poser des milliers de
câbles sous la mer pour relier les 13 600 îles
105
LES SATELLITES
 Les satellites peuvent se situer sur plusieurs
types d'orbites en fonction de leur utilisation.
 Plus une orbite se trouve éloignée de la Terre, et
plus le temps aller-retour du signal
électromagnétique est grand. Le satellite a
cependant une vitesse faible dans l'espace
terrestre, ce qui augmente son temps de
couverture.
 A l'inverse, un satellite proche de la Terre
communique avec une faible latence, mais peut
se déplacer si vite dans le ciel terrestre qu'il ne
couvre un utilisateur que pendant quelques
minutes. 106
DIFFÉRENTS TYPES D'ORBITES
 GEOS (Geostationary Earth Orbital Satellite):
Orbite géostationnaire: période orbitale 24h
 35786 km Temps aller-retour de l'onde radio:
~260ms
 utilisés dans le domaine de la diffusion vidéo et de
l'accès à l'Internet.
 une station au sol reste donc en permanence dans la
zone de couverture du satellite.
 TV; météorologie

 MEOS (Medium Earth Orbital Satellite)


 De 2000 à 35000 km Temps aller-retour de l'onde
radio: ~ 100ms
 Les satellites GPS sont par exemple situés sur des
orbites moyennes, de l'ordre de 20000 km d'altitude.

107
DIFFÉRENTS TYPES D'ORBITES

 LEOS (Low Earth Orbital Satellite)


 De 200 à 2000 km, Temps aller-retour de l'onde
radio: inférieur à 10ms
 Un faible temps de propagation du signal, mais un
déplacement relatif au sol terrestre très rapide.
 Un satellite à 1000 km d'altitude fait le tour de la
Terre en à peu près 90 minutes, ce qui signifie qu'il
couvre un point fixe terrestre pendant un peu plus
de deux minutes.
 Ce désavantage doit être contre-balancé par un
réseau de satellite qu'on appelle constellation.
 Lorsqu'un récepteur terrestre est sur le point de
sortir de la zone de couverture d'un satellite, il
passe sur un autre satellite par "handover".
 Les satellites en orbite basse sont surtout utilisés 108
pour la communication téléphonique.
RÉSEAUX CELLULAIRES

BTS :
MSC:
Base Transmission
Mobile Switching Center 109
Station
PLAN DU COURS
 Types de signaux et types de supports
 Différents modes de transmissions

 Transmission numérique

 Transmission analogique

 Caractéristiques des supports de transmission

 Différents supports de transmission

 Temps et délai

 Trafic

110
TEMPS ET DÉLAI

 Temps de Propagation Tp
 temps nécessaire à un signal pour parcourir un
support d'un point à un autre,
 dépend donc de la nature du support, de la distance
 Tp=L / V
 L= longueur du câble, V= vitesse de propagation du
signal
 Temps de Transmission Tt
 le délai qui s'écoule entre le début et la fin de la
transmission d'un message sur une ligne,
 égal au rapport entre la longueur du message et le
débit de la ligne.
 Tt = N/D
111
 N= taille des données à transmettre en bits, D= débit.
TEMPS ET DÉLAI

 Temps de Transfert= Tp+ Tt


 Exemple: un message de 100 bits transmis à
2400 bit/s sur une paire torsadée d'une longueur
de 100 km avec un temps de propagation de 10
μs/km on obtient :
 Tt = 100 / 2400 = 42ms ;
 Tp = 100*10 = 1000 μs = 1 ms.

 Dans la plupart des cas, le temps de propagation


pourra être négligé devant le temps de
transmission

112
PLAN DU COURS
 Types de signaux et types de supports
 Différents modes de transmissions

 Transmission numérique

 Transmission analogique

 Caractéristiques des supports de transmission

 Différents supports de transmission

 Temps et délai

 Trafic

113
NOTION DE TRAFIC
 Erlang (1878-1929) est le fondateur de la théorie
du trafic en téléphonie.
 Le trafic permet de connaître le degré
d'utilisation d'une voie.
 Le trafic « a » d’une machine est la moyenne de la
proportion du temps pendant laquelle elle est
occupée

114
TRAFIC D’UNE MACHINE
 « a » appelé aussi l’intensité de trafic
 Une machine peut être une ligne ou une jonction
dans le contexte du réseau téléphonique
 Si une ligne est occupée 10% du temps, son trafic
est de 0,1 Erlang
 Dans le cas d’une seule machine, son trafic
exprimé en Erlang est aussi sa probabilité
d’occupation
 Le trafic d’une machine ne peut pas être
supérieur à 1 Erlang
115
COMMUTATEUR ET JONCTION
 Commutateur:
 Les commutateurs constituent les nœuds du
réseau téléphonique.
 Leur rôle est d'aiguiller les communications
téléphoniques vers les destinations
demandées.
 Jonction : raccordement de deux commutateurs

116
TRAFIC D’UN GROUPE DE MACHINES
 Le trafic « A » d’un groupe de machines est la
moyenne du temps total d’occupation de
machines ramené à la période d’observation

 Le trafic d’un groupe de L machines ne peut pas


être supérieur à L Erlangs 117
CALCUL DU TRAFIC
 Le trafic du groupe est la somme du trafic de
chaque machine
 Si toutes les machines du groupe ont
individuellement le même trafic a, alors
A = L×a
 Soient:
 τ : le temps moyen d’occupation d’une machine
 n: le nombre total de machines occupées observées en
moyenne pendant le temps T

118
EXEMPLE
 10 000 usagers sont raccordés à un certain
commutateur. Chaque usager a un trafic de 0,1
Erlangs. Les appels durent 3 minutes en moyenne.
Quel est le nombre d’appels écoulés par heure par ce
commutateur ?
 Le trafic total du commutateur:
A = La =10 000 × 0,1=1000 Erlangs
 Nous avons :

 Avec A = 1000 Erlangs, T = 60 minutes, ζ = 3 minutes


119
n=1000 60/3=20000 [appels en une heure]
PROBABILITÉ DE BLOCAGE: LOI B
D’ERLANG
 Quand le nombre de client est grand, très supérieur au
nombre de serveurs, il y a la possibilité de perte des appels.
La probabilité de perte d’appels est égale à:

 N: le nombre de serveurs
 A: le trafic généré par l’ensemble des clients
 1 tentative d’appel.
 Connaissant A et N, calcul de B → facile!!
 Connaissant A et B, comment calculer N ? 120
EXEMPLE
 Entre deux centraux téléphoniques un trafic de A =
100 Erlangs. Quel nombre N de circuits devons-nous
installer entre ces deux centraux pour que la
probabilité de perte d’appels P(A) soit inférieure à ε =
10-4 ?

 Calculons E1,N(A) pour des valeurs croissantes de N


jusqu’à ce que l’on trouve un nombre N tel que
E1,N(A) < ε 121
 Résultat: N = 136 circuits (d’après le table d’Erlang)
TABLE D’ERLANG B

.
.
.

122
APPROXIMATION DE C. RIGAULT POUR
INVERSER LA LOI D’ERLANG

 Si E1,N(A) = ε = 10-k, alors


N ≈ A+ k √A

 Exemple
 A = 100
 k=4
 N =100 + 4 √ 100 =140 (circuits)

123

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