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Fondement des réseaux

Chapitre 3 : La couche Physique


Objectifs :
 Définir le signal et ses catégories
 Présenter les différentes perturbations qui peuvent affecter un signal
 Présenter les sens et modes de transmission : série, parallèle, synchrone, asynchrone,
analogique, numérique
 Définir la bande passante et le débit
 Énumérer les différents types de câblage
Durée estimée : 4h30

La couche physique fournit les moyens mécaniques, électriques, fonctionnels et procéduraux


nécessaires à l’activation, au maintien et à la désactivation des connexions physiques destinées à la
transmission de bits entre deux entités de liaison de données.
La transmission de bits se fait de façon brute, si l’émetteur envoie un bit à 1 alors le récepteur doit
recevoir un bit à 1.
Les normes et standards de la couche physique définissent le type de signaux émis (modulation,
puissance, portée, etc.), la nature et les caractéristiques des supports (câble, fibre optique, etc.), les
sens de transmission, etc.

3.1 Notions de base sur les signaux


Signal : tension électrique souhaitée, modèle d’impulsions lumineuses ou encore onde
électromagnétique modulée. Il permet d’acheminer les données dans le média.
On distingue 2 types de signaux : le signal analogique et le signal numérique.
Une information analogique peut être numérisée, par exemple la vidéo. Inversement, des données
numériques peuvent être transformées en signaux analogiques.
Le signal analogique présente les caractéristiques suivantes :
 il oscille
 son graphique de tension varie constamment en fonction du temps et peut être représenté par
une sinusoïde
 Son amplitude varie de manière continue dans le temps.
 il est utilisé pour les télécommunications
Le signal numérique dispose d’un graphique de tension que l’on va définir comme « sautillant », il
se rapproche d’une onde carrée ou la tension passe quasi-instantanément d’un état de basse tension
à un état de haute tension. Son amplitude ne prend que des valeurs discrètes par intervalle.
Pour créer des signaux numériques, il est possible de combiner des ondes sinusoïdales (Synthèse de
Fourrier).

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La composante de base de l’information dans les réseaux est le bit. Dans le cas d’un signal
électrique, un bit correspond à une impulsion signifiant 0 ou 1.
Exemple :
 0 volt représente le bit 0 et +5 volts représente le bit 1 dans le cas d’un signal électrique
 une faible intensité est le bit à 0 et une forte intensité est le bit à 1 dans le cas d’un signal
optique
 une courte rafale d’onde est le bit à 0 et une rafale d’onde plus longue est le bit à 1 dans le
cas de transmission sans fil
Mise à la terre de référence : masse électrique permettant d’établir la ligne 0 dans les graphiques de
signalisation

3.2 Perturbation d'un signal


Il existe différents facteurs pouvant affecter le signal et de ce fait les bits transportés sur le média :
 La propagation de signaux réseaux :
Le terme de propagation fait référence au temps que met un bit ; c'est-à-dire une impulsion ;
à se déplacer dans le média. Il est impératif que la propagation soit homogène dans le réseau.
 L’atténuation du signal réseau :
Perte de la force du signal. Ce problème est limitable par un bon choix des médias réseaux
utilisés
 La réflexion réseau :
Retour d’énergie causé par le passage des impulsions dans le média. Si ce retour est trop fort, il
peut perturber le signal des impulsions suivantes. Le système binaires ; et donc à 2 états ; peut être
perturbé par ces énergies supplémentaires se déplaçant dans le média.
 Le bruit :
Ajout indésirable à un signal. Des sources d’énergie situées à proximité du média fournissent un
supplément d’énergie venant perturber le signal.
o Diaphonie : bruit ajouté au signal d’origine d’un conducteur par l’action du champ
magnétique provenant d’un autre conducteur
o Paradiaphonie : diaphonie causée par un conducteur interne au câble
Le bruit peut être causé par des sources d’alimentations externes, des variations thermiques, des
interférences électromagnétiques ou encore des interférences de radio fréquences.
 La dispersion :
Etalement des impulsions dans le temps. Si la dispersion est trop forte, le signal d’un bit peut
recouper le signal du précédent ou du suivant. La durée d’une impulsion est fixe, la dispersion
correspond à une modification de cette durée au fur et à mesure que le signal se propage dans le
média.
 La gigue :
Les systèmes numériques sont synchronisés, tout est réglé par des impulsions d’horloge. Si les
horloges de la source et du destinataire ne sont pas synchronisées, on obtient alors une gigue de
synchronisation.

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 La latence :
Retard de transmission. Principalement dû au déplacement du signal dans le média et à la
présence de composants électroniques entre la source et la destination.
 Les collisions :
Se produit lorsque 2 ordinateurs utilisant le même segment de réseau émettent en même temps.
Les impulsions se mélangent, détruisant alors les données.
Dès qu’un bit accède au média, il est sujet à toutes ces perturbations lors de la transmission. Dans la
mesure où le but n’est pas de transmettre un bit mais des quantités gigantesques (parfois 1 milliard
de bits à la seconde); ces paramètres ne sont pas à négliger car le moindre défaut peut avoir des
conséquences importantes sur la qualité de la transmission

3.3 Nature de Transmission


Sens de transmission
Simplex (unidiectionnel): la transmaission entre les deux équipements se fait dans un seul sens tel
est le cas de la radio, la TV, un banc de mesure connecté à un ordinateur.
Half-duplex (bidirectionnel à l'alternat): la communication est bidirectionnelle à tour de rôle comme
avec les talkies-walkies
Full-duplex (bidirectionnel simultannée): la communication est bidirectionnelle simultanément
entre les deux points communicants, comme dans le cas du téléphone, du réseau Ethernet.
Une transmission simplex ou half-duplex nécessite 2 fils : un fil pour la transmission de données et
un fil pour le sinal de terre. Une transmission full-duplex se fait sur une liaison à 4 fils. Chaque sens
de transmission nécessite un fil pour les données et un fil pour le signal terre. Il est possible d'avoir
un seul fil pour le signal terre en commum.
Mode de transmission
La transmission de plusieurs bits peut s’effectuer en série ou en parallèle.
La transmission de plusieurs bits peut s'effectuer :
 En série : les bits sont envoyés les uns derrière les autres de manière synchrone ou
asynchrone :
o Dans le mode synchrone l'émetteur et le récepteur se mettent d'accord sur une base
de temps (un top d'horloge) qui se répète régulièrement durant tout l'échange. À
chaque top d'horloge (ou k tops d'horloge k entier fixé définitivement) un bit est
envoyé et le récepteur saura ainsi quand arrivent les bits.

L’opération qui consiste à asservir l’horloge de réception sur celle d’émission s’appelle la
synchronisation. Lorsque les systèmes terminaux sont réliés via un réseau,, c'est ce dernier
qui fournit les horloges de référence

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o Dans le mode asynchrone, il n'y a pas de négociation préalable mais chaque
caractère envoyé est précédé d'un bit de start et immédiatement suivi d'un bit de stop.
Ces deux bits spéciaux servent à caler l'horloge du récepteur pour qu'il échantillonne
le signal qu'il reçoit afin d'y décoder les bits qu'il transmet.
 En parallèle : Les bits d'un même caractère sont envoyés en même temps chacun sur un fil
distinct, mais cela pose des problèmes de synchronisation et n'est utilisé que sur de courtes
distances (bus par exemple).

3.4 Techniques de transmission


Une information analogique peut être numérisée, par exemple la vidéo. Inversement, des données
numériques peuvent être transformées en signaux analogiques.
Transmission en bande de base
La transmission en bande de base consiste à envoyer directement les suites de bits sur le support à
l’aide de signaux carrés (signal numérique) constitués par un courant électrique pouvant prendre 2
valeurs (5 volts ou 0 volte par exemple).
Le principal problème de la transmission en bande de base est la dégradation du signal très rapide
en fonction de la distance parcourue, c’est pourquoi elle n’est utilisée que dans un réseau local
(<5km). Il est en effet très coûteux de prévoir des répéteurs pour générer régulièrement le signal.

Différentes raisons rendent impossible la transmission en bande de base à des vitesses élevées et sur
de grandes distances :
 Pas de propagation pour les fréquences en dehors de la bande passante du support ;
 Pertes et affaiblissements du fait de la ligne ;
 Impossibilités de différencier plusieurs communications sur un même support ;
 Bruit, diaphonie…
Ces raisons imposent la transformation des données numériques en un signal analogique adapté au
support de transmission. Sur de longues distances, on émet un signal sinusoïdal qui, même s’il est
affaibli, sera facilement décodable par le récepteur.
Transmission modulée
La plupart des moyens informatiques de communication s'appuient sur le réseau téléphonique, qui
permet la propagation de signaux analogiques, tandis que l'ordinateur ne traite que des données
numériques. Pour pallier cette incompatibilité, un modem (modulateur-démodulateur) module les
signaux numériques de l'ordinateur afin de les faire transiter par le réseau téléphonique; puis il
démodule les signaux analogiques téléphoniques en données numérisées que l'ordinateur peut traiter
Un modem (modulateur-démodulateur) est un équipement électronique capable de prendre en entrée
un signal en bande de base pour en faire un signal sinusoïdal (modulation) et l’inverse à savoir
restituer un signal carré à partir d’un signal sinusoïdal (démodulation). Il permet donc de passer de
signaux numériques discrets (0 ou1) à des signaux analogiques continus.

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Trois principaux types de modulations sont utilisés en transmission.
Il existe trois types de modulation :
 La modulation d’amplitude : envoie un signal d'amplitude différente suivant qu'il faut
transmettre un 0 ou un 1. Cette technique est efficace si la bande passante et la fréquence
sont bien ajustées. Par contre, il existe des possibilités de perturbation (orage, lignes
électriques...), car si un signal de grande amplitude (représentant un 1) est momentanément
affaibli le récepteur l'interprétera à tort en un 0.
 La modulation de fréquence : envoie un signal de fréquence plus élevée pour transmettre
un 1. Comme l'amplitude importe peu, c'est un signal très résistant aux perturbations (la
radio FM est de meilleure qualité que la radio AM) et c'est assez facile à détecter.
 La modulation de phase : change la phase du signal (ici de 180) suivant qu'il s'agit d'un 0
(phase montante) ou d'un 1 (phase descendante).
Techniques de codage d’un signal numérique
Pour qu’une transmission numérique soit optimale, il est nécessaire que le signal soit codé de façon
à faciliter sa transmission sur le support physique. Il existe pour cela différents systèmes de codage
pouvant se classer en deux catégories :
 Le codage à deux niveaux: le signal peut prendre uniquement une valeur strictement
négative ou strictement positive (-X ou +X, X représentant une valeur de la grandeur
physique permettant de transporter le signal)
 Le codage à trois niveaux: le signal peut prendre une valeur strictement négative, nulle ou
strictement positive (-X, 0 ou +X)
a) Codage NRZ
Le codage NRZ (signifiant No Return to Zero, soit Non Retour à Zéro) est le premier système de
codage, car le plus simple. Il consiste tout simplement à transformer les 0 en -X et les 1 en +X, de
cette façon on a un codage bipolaire dans lequel le signal n'est jamais nul. Par conséquent, le
récepteur peut déterminer la présence ou non d'un signal.

L’inconvénient de ce type de codage réside dans la détection et la reconnaissance de longues


chaînes de 0 ou de 1.

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b) Codage Manchester
Le codage Manchester, également appelé codage biphase ou PE (pour Phase Encode), introduit une
transition au milieu de chaque intervalle. Le bit 1 est codé par une variation de +X à –X et le bit 0
est codé par une variation de –X à +X.
Ce codage est adopté dans les réseaux Ethernet

c) Codage Manchester différentiel


Ce codage biphasé est basé également sur les transitions du signal. Le bit 0 est codé par une
transition en début du temps élémentaire. Le bit 1 est codé par une transition en milieu du temps
élémentaire.
La transmission réalisée en milieu du temps élémentaire permet de garder une synchronisation entre
l’émetteur et le récepteur.

d) Codage Miller
Le codage Delay Mode, aussi appelé code de Miller, est proche du codage de Manchester, à la
différence près qu'une transition apparaît au milieu de l'intervalle uniquement lorsque le bit est à 1,
cela permet de plus grands débits.
Le bit 0 est codé par l’absence de transition pendant le temps élémentaire.

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3.5 Système de communication (ETTD, ETCD)
Dans le cas de système informatique, l’information à transmettre est une suite de bits et les éléments
composants le bipoint du système sont l'ETTD, l'ETCD et la ligne de transmission.
 ETTD (Equipement Terminal de Traitement de Données) : c'est l'équipement qui traite les
données et assure leur transmission, il s'agit des hôtes (terminal, PC, serveur, imprimante)
 ETCD (Equipement Terminal de circuit de Données) : placé à chaque extrémité de la ligne de
transmission, il adapte le signal à transmettre en un signal compatible avec le support de
transmission (modem). Il assure la bonne émission et réception des signaux.
 Ligne de transmission : c’est une liaison entre deux équipements en communication. La ligne
(ou voie ou canal) de transmission n’est pas forcément constitué d’un seul support de
transmission, elle peut être constituée de plusieurs morceaux de support en passant par des
nœuds intermédiaires.
Le Circuit de données est constitué d'une paire de ETCD et de la ligne de transmission. Il représente
les moyens pour transporter un signal de données.
La Liaison de données est l’ensemble de matériels et logiciels fournissant les moyens nécessaires
pour acheminer les données. Elle gère le circuit de données et assure la détection des erreurs.
L'interface entre l'ETTD et l'ETCD a été normalisée ainsi que la communication sur le circuit de
données et sur la liaison de données. La normalisation permet de concevoir des ETCD
indépendamment des ETTD et de faire communiquer des ETCD entre eux même s'ils ne
proviennent pas du même constructeur.

La bande passante numérique


La bande passante (largeur de bande) d'une ligne de transmission correspond à la différence des
fréquences d'extrémité, exprimée en Hertz (Hz), dans laquelle les signaux sont correctement reçus :
W= fmax – fmin
La fréquence d’un signal, exprimée en Hertz, est le nombre de périodes (ou d’oscillations) par
seconde
fmax est la fréquence
maximale de la bande
fmin est la fréquence
minimale de la bande

La bande passante est très importante pour un circuit de données, puisqu'elle détermine directement
sa capacité de transmission.

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Exemple : la ligne téléphonique dispose d'une plage de fréquence allant de 300Hz à 3400 Hz, sa
bande passante correspond donc à 3100 Hz
La capacité
Shannon en 1949 a prouvé que la capacité d’un canal de transmission dépend de sa bande passante
et du rapport Signal/Bruit :

C : capacité du canal de transmission en bits/s


W : la bande passante du canal en hertz
S/B : rapport de la puissance du signal sur la puissance du bruit
Exemple : une ligne téléphonique avec W=3100 Hz et un rapport signal/bruit de 30 a une capacité
de transmission d'environ 28900 Bits/s
Le débit binaire
Le débit binaire D d’une voie de transmission est le nombre de symbole binaire transmis par
seconde sur cette voie.
Il s'exprime de la façon suivante en bits/s:
D=R*log2(V)
R : rapidité de modulation, c'est la quantité d'information transmises par moment élémentaire (en
bauds)
V : la valence d'un signal : le nombre d’états significatifs que peut prendre le signal pendant un
moment élémentaire.
Remarque :
 dans le cas où on transporte 1 bit (V=2) par moment élémentaire, on obtient D = R
 Lorsqu'un signal a une valence , une rapidité de modulation d'un baud équivaut à un
débit binaire de n bit/s.
Exercice

Donnez, dans
les deux cas
suivants, la
valence, la
rapidité de
modulation du signal et le débit binaire.

1ier cas 2ième cas

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La valence V est le nombre V = 2 (états : 0, 1) V=4 (états :11, 10, 01, 00)
d’états possible

Rapidité de modulation en R=12 R=12


bauds

Débit binaire en bits/s D = 12*log2(2) = 12 D = 12*log2(4) = 12*2 = 24

Le taux d'erreur
Le taux d'erreur ou B.E.R. (Bit Error Rate), désigne une valeur relative au taux d'erreur mesuré à
la réception d'une transmission numérique, relative au niveau d'atténuation et/ou de perturbation
d'un signal transmis.
Il s'exprime en puissance négative. Par exemple, une transmission avec un taux d'erreur de 10 -3
signifie que l'on a en moyenne une erreur binaire pour mille bits transmis.
Le temps de transfert
Temps de propagation Tp
C'est le temps que met un signal pour passer de l'émetteur vers le récepteur sur le support (séparés
par une distance D). Il dépend de la vitesse de propagationVp du signal sur les câbles.
Tp = D / Vp
Temps de transmission Tt tt
Tt = Q / D tp
Q = Quantité de données à transmettre en bits
D = Débit de la lisaison en bits/s d
Temps de transfert = Tp + Tt

3.6 Supports de transmission


L’objectif de la couche 1 du modèle OSI est de fixer les caractéristiques des matériels utilisés pour
relier physiquement les équipements d’un réseau.
Le câble coaxial

C’est un câble utilisé en téléphonie et en télévision. Il est constitué d’un cœur qui est un fil de
cuivre. Ce cœur est dans une gaine isolante elle-même entourée par une tresse de cuivre, le tout est
recouvert d’une gaine isolante
Il a disparu des plans de câblage des réseaux locaux.

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La paire torsadée

C’est un câble constitué à l’origine de deux fils de cuivre isolés et enroulés l’un sur l’autre.
Actuellement on utilise des câbles constitués de 4 paires torsadées.
 Avantages : connexion facile et faible coût
 Inconvénients : faible immunité aux bruits, sensible aux interférences électromagnétiques
Une paire torsadée blindée est plus résistante aux perturbations électromagnétiques et autorise un
débit jusqu’à 16Mb/s. On recommande aujourd’hui d’utiliser 4 paires non blindées de catégorie 5
avec une impédance de 100 ohms. L’utilisation de la paire torsadée en ligne de téléphone classique
avec une paire de modems atteint un débit maximal de 56Kb/s.
De nos jours la paire torsadée est utilisée dans les réseaux locaux. Chaque extrémité de câble est
munie d’une prise RJ45. Les postes sont reliés à un Hub par une liaison point à point formant une
étoile ou un arbre et dont le fonctionnement est en mode de diffusion de type bus. Cependant
l’orientation actuelle est de remplacer les hubs par des commutateurs (switchs) qui eux réalisent de
la diffusion en mode point à point.
Un plan de câblage intègre aujourd'hui « portion de câble :
 le cable de raccordement
 le câble de distribution
 le câble de brassage

Principales caractéristiques :
1. Débit : 100Mb/s 1 à 10 Gb/s
2. Longueur maximale : 100 m
3. installation facile

Les structures du câble à paires torsadées :


 U.T.P (Unshielded Twisted Pair) : paires non blindées, non écrantées
 FTP (Foiled Twisted Pair) : Câble écranté

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 SFTP (Shielded Foiled Twisted Pair) : Câble écranté et blindé
 S.T.P (Shielded Twisted Pair) : Câble à paires blindées

Le raccordement des paires torsadées


On note deux normes de câblage:
TIA/EIA-568-A et TIA/EIA-568-B
Les normes définissent les types de câble à utiliser
dans des environnements donnés, les matériaux
conducteurs, les brochages, les dimensions des fils,
la longueur des câbles, les types de connecteurs et les
limites de performance.

Il faut choisir un même schéma de câblage pour une installation réseau


Les fils 1 et 2 sont pour l’émission et les fils 3 et 6 sont pour la réception
On distingue 2 types de câble : le câble droit et le câble croisé

Le câble droit est utilisé entre un PC et un Switch, alors que le câble croisé s'utilise entre 2 PC.
Le câble à paires torsadées est aujourd'hui un câble universel qui est utilisé en téléphonie et en
informatique.

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La fibre optique

C’est un support qui prend de l’ampleur, et permet d’atteindre des débits de plusieurs Gbits/s sur de
très longues distances. Elle est particulièrement adaptée à l’interconnexion de réseaux entre
plusieurs bâtiments d’un même site.
 Avantages : grandes capacités de transmission, bonne immunité aux interférences
électromagnétiques et difficulté d’écoute, donc très bonne sécurité.
 Inconvénients : difficulté de mise en place et coût élevé
La fibre optique est constituée d’un cœur et d’une gaine en silice de quelques µm recouvert d’un
isolant. A une extrémité une diode électroluminescence (LED) ou une diode laser émet un signal
lumineux et à l’autre une photodiode ou un phototransistor est capable de reconnaître ce signal.
Les différents rayons lumineux issus de la source sont guidés par le fil de verre en suivant un
principe de réflexion interne qui se produit au niveau de la frontière entre le cœur et la gaine.
Si la réflexion ne laisse subsister qu’un seul rayon, on parle de fibre monomode sinon, lorsqu’il
existe plusieurs rayons simultanément on parle de fibre multimode.

Les liaisons sans fil

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Ils sont possibles grâce à des infrarouges ou laser sur de courtes distances et grâce aux faisceaux
hertziens pour les liaisons satellites.
Les réseaux sans fil présentent plusieurs avantages, mais les transmissions sont sensibles aux
perturbations :
+ Ils se développent très rapidement
+ Les performances et les débits augmentent
+ Ils évitent d’investir dans un câblage coûteux qui peut s’avérer rapidement obsolète ou
inutile en cas de déménagements de locaux
+ Assurent une connexion réseau tout en permettant la mobilité de l’utilisateur
+ Permettent une installation rapide, simple et flexible
Champs d’applications : hôpitaux, personnel de l’aéroport, chantiers de construction, etc.
L’infrastructure fait appel à des bornes de concentration appelées "Points d’accès" qui gèrent
l’ensemble des communications dans une même zone géographique, comme les réseaux GSM. Les
bornes sont connectées entre elles par une liaison, un réseau filaire ou un réseau hertzien.
Les terminaux peuvent se déplacer au sein de la cellule et garder une liaison directe avec le point
d’accès ou changer de cellule ce qu’on appelle le Roaming.

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