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Chap 3:

la transmission

FaST/UK 2013-2014 1
La transmission

■ Le codage et la transmission
■ La transmission en bande de base
■ La modulation
■ Les modems
■ Le multiplexage
■ La numérisation
■ La détection et la correction d’erreur

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La transmission

■ Le codage et la transmission
■ La transmission en bande de base
■ La modulation
■ Les modems
■ Le multiplexage
■ La numérisation
■ La détection et la correction d’erreur

Ce chapitre s’intéresse à tous les éléments qui interviennent


dans l’envoi d’information sur une ligne de communication,
à commencer par le codage de l’information sous forme
de 0 et de 1 et la transmission de ces signaux.
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La transmission
■ Le codage et la transmission

Les réseaux de données se fondent sur la numérisation des


informations, i.e sur leur représentation sous forme de
suites de 0 et de 1.
Pour effectuer la numérisation des informations sous une
forme binaire, on utilise des codes.
chaque caractère correspond à une suite précise
d’éléments binaires
Le nombre de bits utilisés pour représenter un caractère définit le
nombre de moments d’un code. Un code à n moments permet de représenter
2n Caractères distincts. FaST/UK 2013-2014 4
La transmission
■ Le codage et la transmission

Plusieurs codes ont été normalisés dans le but de faciliter


les échanges entre matériels informatiques.
Les principaux codes utilisés sont les suivants :

• Le code télégraphique, à 5 moments, dont l’alphabet


peut comporter 32 caractères, mais dont seulement 31 sont
utilisés.
• Le code ASCII,à 7 moments, soit 128 caractères.
• Le code EBCDIC,à 8 moments, qui autorise jusqu’à 256
caractères. FaST/UK 2013-2014 5
La transmission
■ Le codage et la transmission

Après l’étape du codage, intervient celle de la transmission.

le transport peut être en série ou en parallèle.


En série : les bits sont envoyés les uns derrière les autres.
La succession de caractères peut se faire de deux façons
distinctes : en mode asynchrone ou en mode synchrone,

En parallèle : les bits d’un même caractère sont


envoyés sur des fils distincts, de façon qu’ils arrivent
ensemble à destination. (Utilisation
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La transmission
■ Le codage et la transmission

Héééé mode asynchrone ,mode synchrone ???????

mode asynchrone

mode synchrone

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La transmission
■ Le codage et la transmission
Dans tous les cas, le signal émis est synchronisé sur une
horloge lors de la transmission d’un élément binaire. La
vitesse de l’horloge donne le débit de la ligne en baud,
c’est-à-dire le nombre de tops d’horloge par seconde.
Par exemple, une ligne de communication qui fonctionne à
50 bauds indique qu’il y a 50 intervalles de temps
élémentaires dans une seconde. Sur un intervalle
élémentaire, on émet en général un bit, c’est-à-dire un
signal à 1 ou à 0.

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La transmission
■ Le codage et la transmission
Rien n’empêche cependant de transmettre quatre types
de signaux distincts, qui aient comme signification 0, 1,
2 et 3. On dit, dans ce dernier cas, que le signal a
une valence de 2. Un signal a une valence de n si le
nombre de niveaux transportés dans un intervalle de temps
élémentaire est de 2n (voir figure).La capacité de
transmission de la ligne en nombre de bits transportés par
seconde vaut n multiplié par la vitesse en baud. On exprime
cette capacité en bit par seconde. Par exemple, une ligne
d’une vitesse de 50 bauds avec une valence de 2 a une
capacité de 100 bit/s. FaST/UK 2013-2014 9
La transmission
■ Le codage et la transmission

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La transmission
■ Le codage et la transmission

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La transmission
■ Le codage et la transmission
Le bruit

Lors de la transmission d’un signal, des perturbations de la


ligne physique par ce que l’on appelle le bruit extérieur
peuvent se produire. Si l’on connaît le niveau de ce bruit,
on peut calculer la capacité de transport maximale de la
ligne, exprimée en bit par seconde. En termes plus précis,
le bruit correspond à l’ensemble des perturbations qui
affectent la voie de transmission.

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La transmission
■ Le codage et la transmission
Le bruit

Il provient de la qualité de la ligne, qui modifie les


signaux qui s’y propagent, ainsi que des éléments
intermédiaires, comme les modems et les
multiplexeurs, qui n’envoient pas toujours exactement
les signaux demandés, et d’événements extérieurs,
comme les ondes électromagnétiques. Le bruit est
considéré comme un processus aléatoire, décrit par la
fonction b(t). Si s(t) est le signal transmis, le signal
parvenant au récepteur s’écrit s(t)
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+ b(t). 13
La transmission
■ Le codage et la transmission
Le bruit

Le rapport signal sur bruit est une caractéristique d’un


canal : c’est le rapport de l’énergie du signal sur l’énergie
du bruit. Ce rapport varie dans le temps, puisque le
bruit n’est pas uniforme. On l’estime donc par une valeur
moyenne sur un intervalle de temps exprimé en décibel
(dB). Le rapport signal sur bruit s’écrit S/B!

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La transmission
■ Le codage et la transmission
Le bruit

Le théorème de Shannon donne la capacité maximale d’un


canal soumis à un bruit, selon la formule

C est la capacité maximale en bit par seconde et W la bande


passante en hertz (Hz)

Sur une ligne téléphonique dont la bande passante est de 3


200 Hz pour un rapport signal sur bruit de 10 dB, on peut
théoriquement atteindre une capacité de 10 Kbit/s.
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La transmission
■ Le codage et la transmission
les différents sens de transmission entre deux points
Les liaisons unidirectionnelles, ou simplex, ont
toujours lieu dans le même sens, de l’émetteur vers le
récepteur. Les liaisons bidirectionnelles, dites aussi
à l’alternat, ou semi-duplex, ou encore half-duplex,
transforment l’émetteur en récepteur et vice versa :la
communication change de sens à tour de rôle.
Enfin, les liaisons bidirectionnelles simultanées, ou
duplex, ou encore fullduplex, permettent une
transmission simultanée dans les deux
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sens. 16
La transmission
■ Le codage et la transmission
les différents sens de transmission entre deux points

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La transmission
La transmission en bande de base
Le problème posé par les techniques de transmission peut
se résumer très schématiquement à la question suivante :
comment un émetteur peut-il coder puis envoyer un signal
pour que le récepteur le reconnaisse comme un 1 ou un 0 ?

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La transmission
La transmission en bande de base

Le codage en bande de base2013-2014


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La transmission
La transmission en bande de base
La méthode la plus simple consiste à émettre sur la ligne
des courants qui reflètent les bits du caractère à transmettre
sous forme de créneaux. Un courant nul indique un 0 et un
courant positif un 1. Cette méthode est dite transmission en
bande de base. La réalisation exacte de ces créneaux pose
des problèmes physiques du fait de la difficulté à faire
passer du courant continu entre deux stations.

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La transmission
La transmission en bande de base
Les mêmes obstacles se retrouvent dans le code NRZ (Non
Return to Zero),qui est illustré à la Figure.
Le code bipolaire correspond à un code « tout ou rien »,
dont le bit 1 est déterminé par un courant positif ou négatif,
à tour de rôle, de façon à éviter les courants continus. Ce
code laisse le bit 0 défini par un courant nul.

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La transmission
La transmission en bande de base
Le code bipolaire à haute densité permet de ne pas laisser
le courant nul pendant les suites de 0. Pour cela, des
suites spéciales de remplissage (courant
négatif, nul ou positif) sont insérées à la place des zéros.
Un nouveau 1 est indiqué par un courant positif ou négatif,
en violation avec la suite du remplissage,
c’est-à-dire par un courant qui ne peut pas être un 0 dans la
suite logique.

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La transmission
La transmission en bande de base
De nombreux autres codages en bande de base ont été
développés, au gré de la demande, dans le but d’améliorer
telle ou telle caractéristique du signal. Le
codage Manchester,par exemple, a été adopté dans les
réseaux Ethernet.

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La transmission
La transmission en bande de base
La dégradation très rapide des signaux en fonction de la
distance parcourue constitue le principal problème de la
transmission en bande de base. Si le signal n’est pas
régénéré régulièrement, il se déforme, et le récepteur est
incapable de l’interpréter. Cette méthode de transmission
ne peut donc être utilisée que sur de très courtes distances.
Sur des distances plus longues, on utilise un signal de
forme sinusoïdale. Ce type de signal, même affaibli,
autorise un décodage simplifié pour le récepteur.
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La transmission
La modulation
Les réseaux mettent en œuvre trois grandes catégories de
modulation :
• la modulation d’amplitude ;
• la modulation de phase ;
• la modulation de fréquence.

Dans chacune de ces catégories, un matériel


intermédiaire, le modem, est inséré de façon à moduler le
signal sous une forme sinusoïdale.
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La transmission
La modulation
Les réseaux mettent en œuvre trois grandes catégories de
modulation :
• la modulation d’amplitude ;
• la modulation de phase ;
• la modulation de fréquence.

Dans chacune de ces catégories, un matériel


intermédiaire, le modem, est inséré de façon à moduler le
signal sous une forme sinusoïdale.
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La transmission
La modulation
Le modem (modulateur-démodulateur) reçoit un signal en
bande de base, et il le module, c’est-à-dire lui attribue
une forme analogique particulière. Le fait de n’avoir plus
de front montant ni descendant protège
beaucoup mieux le signal des dégradations occasionnées
par la distance parcourue dans le câble. Dès qu’un terminal
situé à une distance un peu importante doit être atteint, un
modem est nécessaire pour que le taux d’erreur soit
acceptable.
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La transmission
La modulation

Le fonctionnement d’un modem

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La transmission
La modulation
La modulation d’amplitude
Avec la modulation d’amplitude, la distinction entre le 0 et le 1 est
obtenue par une différence d’amplitude du signal

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La transmission
La modulation
La modulation de phase
Dans la modulation de phase, la distinction entre 0 et 1 est effectuée
par un signal qui commence à des emplacements différents,
appelés phases, de la sinusoïde. À la figure suivante, les valeurs 0 et
1 sont représentées par des phases respectives de 0° et de 180°.

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La transmission
La modulation
La modulation de fréquence
En modulation de fréquence, l’émetteur change la fréquence
d’envoi des signaux suivant la valeur 0 ou 1

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La transmission
La modulation
jusqu’à présent le type de modulation utilisée — amplitude, phase ou
fréquence — n’a cherché à représenter que deux états possibles
En émettant, et en détectant à l’arrivée, plus de deux états de la
même grandeur, on peut donner à chaque état une signification
permettant de coder deux ou plusieurs bits.
Par exemple, en utilisant quatre fréquences, quatre phases ou quatre
amplitudes, on peut coder deux bits à chaque état

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La transmission
La modulation
le codage de deux bits par la modulation de phase

Combien de moment ???


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La transmission
Le multiplexage

Sur une ligne de communication formant une liaison entre deux


points distants, il peut être intéressant de faire transiter en même
temps les données de plusieurs clients. Plutôt que de permettre à
chaque client de disposer de sa propre infrastructure, il est
beaucoup plus économique de n’avoir qu’une liaison,
partagée par plusieurs utilisateurs. Le multiplexage a
précisément pour but de recevoir les données en provenance de
plusieurs terminaux par des liaisons spécifiques, appelées
voies basse vitesse, et de les transmettre ensemble sur une
liaison unique, nommée voie haute vitesse.
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La transmission
Le multiplexage

À l’autre extrémité de la liaison, il faut effectuer la


démarche inverse, ou démultiplexage, c’est-à-dire la
récupération, à partir des informations arrivant sur la voie
haute vitesse, des données des différents utilisateurs et leur
envoi sur les bonnes voies de sortie basse vitesse. La machine
qui effectue lemultiplexage ou le démultiplexage s’appelle
un multiplexeur, ou mux.

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La transmission
Le multiplexage

De nombreuses possibilités de multiplexage ont été


proposées, et nous n’en examinons que les principales.
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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage fréquentiel et temporel
Dans un multiplexage en fréquence, chaque voie basse vitesse
possède sa propre bande passante sur la voie haute vitesse. La voie
haute vitesse doit avoir la capacité nécessaire pour absorber toutes
les trames qui proviennent des équipements terminaux raccordés.

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Le multiplexage fréquentiel
La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage fréquentiel et temporel
Le multiplexage temporel suit le même mécanisme, mais au lieu de
découper la voie haute vitesse en fréquences distinctes, il découpe
le temps en tranches et affecte régulièrement ces tranches à
chaque voie basse vitesse. On comprend que le multiplexage
temporel soit plus efficace que le précédent,
puisqu’il fait une meilleure utilisation de la bande passante. Un
problème se pose cependant : lorsqu’une trame se présente à
l’entrée du multiplexeur et que la tranche de temps qui est affectée
à ce terminal n’est pas exactement à son début, il faut mémoriser
l’information jusqu’au moment où la tranche se présente.
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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage fréquentiel et temporel
Un multiplexeur temporel doit être doté de mémoires tampons dont
il est simple d’estimer la taille. Ces mémoires doivent pouvoir
prendre en charge le nombre maximal de bits se présentant entre
les deux tranches de temps affectées au terminal. Il faut noter que
cette attente n’est pas toujours négligeable par rapport
au temps de propagation du signal sur une ligne de communication.

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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage statistique et les concentrateurs
Dans les deux types de multiplexage que nous avons vus
précédemment, il ne peut jamais y avoir de problèmes de débit : la
voie haute vitesse a une capacité égale à la somme des capacités
des voies basse vitesse. En général, cela conduit à un gaspillage de
bande passante, les voies basse vitesse ne transmettant
pas en continu, sauf exception. Pour optimiser la capacité de la
voie haute vitesse, on joue sur la moyenne des débits des voies
basse vitesse.

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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage statistique et les concentrateurs
La somme des débits moyens des voies basse vitesse doit être
légèrement inférieure au débit de la voie haute vitesse. Si, pendant
un laps de temps, il y a plus d’arrivées que ne peut en supporter la
liaison, des mémoires additionnelles prennent
le relais dans le multiplexeur.

On mise dans ce cas sur une moyenne statistique, plutôt que sur la
capacité totale, d’où le nom de statistique donné à ce
multiplexage.
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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage statistique et les concentrateurs

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La transmission
Le multiplexage
Le multiplexage statistique et les concentrateurs

Un concentrateur est un multiplexeur statistique qui


possède des fonctionnalités supplémentaires, comme
des protocoles de niveau supérieur à celui de la
couche physique.

FaST/UK 2013-2014 43
La transmission
■La numérisation
Presque tous les transports d’information s’effectuent
aujourd’hui en numérique : téléphone, TV numérique,
Web, etc. Pour ce faire, les signaux analogiques doivent
au préalable être transformés en une suite d’éléments
binaires.
La valeur du débit binaire obtenu par la numérisation du
signal requiert un support physique dont la bande
passante puisse être parfois supérieure à celle
nécessaire au transport du même signal analogique.
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La transmission
■La numérisation
Presque tous les transports d’information s’effectuent
aujourd’hui en numérique : téléphone, TV numérique,
Web, etc. Pour ce faire, les signaux analogiques doivent
au préalable être transformés en une suite d’éléments
binaires.
La valeur du débit binaire obtenu par la numérisation du
signal requiert un support physique dont la bande
passante puisse être parfois supérieure à celle
nécessaire au transport du même signal analogique.
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La transmission
■La numérisation
Trois opérations successives doivent être réalisées pour
arriver à cette numérisation.
Phase 1 : l’échantillonnage
consiste à choisir des points, ou échantillons, du signal
analogique au fur et à mesure que ce dernier se
déroule.
Théorème d’échantillonage : si un signal f(t) est échantillonné
à intervalles réguliers dans le temps et à un taux supérieur au
double de la fréquence significative la plus haute, alors les
échantillons contiennent toutes les2013-2014
FaST/UK informations du signal original.
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La transmission
■La numérisation
Phase 1 : l’échantillonnage
La transmission
■La numérisation
Phase 2 : la quantification
consiste à représenter un échantillon par une valeur numérique au
moyen d’une loi de correspondance.
La loi la plus simple consiste à diviser l’ordonnée en segments
égaux. Le nombre de segments dépend du nombre de bits choisi pour
la numérisation. Par exemple, un codage sur 8 bits engendre 28
segments. La bande passante est donc divisée en 256 segments.
Une fois cette segmentation effectuée, le choix de la valeur de
l’échantillon s’effectue simplement en sélectionnant la valeur la plus
proche.
La transmission
■La numérisation
Phase 2 : la quantification
La transmission
■La numérisation
Phase 3 : le codage

La troisième phase est le codage, qui consiste à affecter


une valeur numérique aux échantillons obtenus lors de
la première phase. Ces valeurs sont ensuite
transportées dans le signal numérique.
La transmission
■La numérisation
Phase 3 : le codage
La transmission
La numérisation de la voix téléphonique
La numérisation de la voix téléphonique représente un
cas particulier très important. La méthode la plus
classique pour la réaliser est appelée MIC (modulation
par impulsion et codage) en Europe. Elle permet d’obtenir
un débit de 64 Kbit/s.
La transmission
La numérisation de la voix téléphonique
La largeur de bande de la voix téléphonique analogique est
de 3 200 Hz. Pour numériser ce signal correctement sans
perte d’une qualité déjà relativement basse, il faut
échantillonner au moins 6 400 fois par seconde. La
normalisation s’est arrêtée à la valeur de 8 000 fois
par seconde. La quantification s’effectue par des lois
semi-logarithmiques sur une bande passante de
3 200 Hz, ce qui implique, dans la version européenne
MIC, une division en 256 échelons. Le codage s’effectue
sur 256 valeurs, ce qui demande 8 bits.
La transmission
La numérisation de la voix téléphonique
La valeur totale du débit de la numérisation de la
parole téléphonique est obtenue en multipliant le nombre
d’échantillons par la longueur du code. Cela
donne 8 000 =8 bits, soit 64 Kbit/s.Il faut noter que
l’échantillonnage s’effectue toutes les 125 µs, une valeur
importante dans le monde des télécoms.
La transmission
La numérisation de la voix téléphonique
Tout type de signal analogique peut être numérisé par cette
méthode générale.
Plus la bande passante est importante, plus la quantité
d’éléments binaires à transmettre doit être grande. Pour
la parole normale, limitée en général à
10 000 Hz de bande passante, il faut un flux de 320
Kbit/s si le codage s’effectue sur 16 bits.
La transmission
La numérisation de la voix téléphonique
Les codeurs qui effectuent le passage du signal analogique
au signal numérique s’appellent des codecs (codeur-
décodeur). Le codec MIC est très simple à
réaliser, et il ne coûte aujourd’hui pratiquement rien. En
revanche, les codecs pour des signaux analogiques à
très large bande passante sont encore très
chers, en raison de la technologie qu’ils sont contraints
d’employer.
La transmission
La détection et la correction d’erreur
Il existe deux grandes possibilités pour détecter les erreurs
en ligne. La première consiste à envoyer de l’information
en redondance, de telle sorte qu’on puisse, dans un
même temps, détecter et corriger les erreurs. La
seconde méthode revient à utiliser uniquement un code de
détection d’erreur, de façon à repérer les trames erronées
et à demander leur retransmission.

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