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Chapitre 3
Couche Physique
Introduction
Cette couche normalise l'utilisation des câbles (type, tension, longueur, etc.),
les communications hertziennes (fréquence, amplitude, etc.), les fibres
optiques, etc.
Canal de communication
Émetteur Récepteur
Signal
Le signal qui transporte l'information peut être une tension électrique, une
impulsion lumineuse ou une onde électromagnétique. Il se présente en 2
formes : analogique ou numérique.
Quel que soit le mode de transmission retenu, l'émission est toujours cadencée
par une horloge dont la vitesse donne le débit de la ligne en bauds, c'est-à-dire
le nombre de tops d'horloge en une seconde. Ainsi, une ligne d'un débit de 100
bauds autorise 100 émissions par seconde. Si à chaque top d'horloge un signal
représentant 0 ou 1 est émis, alors dans ce cas le débit en bit/s est équivalent au
débit en baud.
Cependant, le câble sur lequel est émis le signal possède une bande passante
qui est l'intervalle des fréquences possibles sur ce support, donc à la réception
on ne retrouve pas toute la richesse du signal initial et dans la plupart des cas le
signal carré sera très déformé. Par exemple, le câble téléphonique a une bande
passante de 300 à 3400 Hz, donc tous les signaux de fréquence inférieure à 300
ou supérieure à 3400 seront éliminés.
LA PAIRE TORSADEE
Les fils de cuivre ou d’aluminium des différentes paires sont isolés les uns des
autres par du plastique et enfermés dans un câble. Chaque paire est formée de
fils de cuivre enroulés l’un autour de l’autre pour former une torsade afin
d’éviter les problèmes de diaphonie (interférence entre conducteurs). La
structure d’une paire torsadée est représentée par la figure suivante :
La norme EIA/TIA 568 a utilisé UTP pour créer des normes applicables à
toutes sortes de contextes de câblage qui garantissent au public l’homogénéité
des produits. Ces normes incluent différentes catégories de câbles UTP :
Avantages:
• Coût faible.
Inconvénients :
• Câblage plus cher qui prend plus de place dans les gaines techniques.
LE CÂBLE COAXIAL
Avec le premier type de raccordement, le câble doit être coupé pour ajouter un
autre périphérique aux réseaux. Par contre l’ajout d’un périphérique à un réseau
utilisant des prises en vampire n’exige pas la coupure du canal.
Avantages :
• Un coût faible.
Inconvénients :
FIBRE OPTIQUE
Une fibre optique est constituée d’un tube (diamètre 0,1 mm environ) qui
transporte l'information sous la forme de signaux lumineux produits par un
laser ou une led.
Avantages :
Inconvénients :
• Coût de la connectique
• Fragilité physique
• Difficulté de mise en œuvre.
ONDES RADIO
Avantages :
Inconvénients :
INFRAROUGE
Cette technologie de transmission est non filaire. Elle utilise des ondes de
longueurs d’ondes qui s'étendent approximativement de 0,7 μm à 100 μm.
Cette technologie présente quelques avantages comme elle présente aussi des
inconvénients.
Avantages :
Inconvénients :
Avantages :
Inconvénients :
LES REPETEURS
Un répéteur est un connecteur spécial qui a pour rôle de faire suivre les signaux
transmis sur un réseau en empêchant toute perte de signal
Les répéteurs sont particulièrement utiles lorsque les ordinateurs d’un réseau
sont éloignés les uns des autres.
Un répéteur est un appareil très simple qui n’offre pas des performances
suffisantes pour les réseaux qui servent à transférer des volumes d’informations
importants. Les répéteurs ne sont pas donc adaptés aux réseaux très actifs.
Plus le signal doit parcourir une longueur de câble importante, plus il devient
faible. On parle alors d’atténuation du signal. Les répéteurs permettent de
résoudre les dysfonctionnements provoqués par un manque de puissance du
signal.
Le rôle d’un répéteur consiste à amplifier le signal qu’il reçoit, puis à le faire
suivre le long du câble. Une fois amplifié, le signal peut parcourir une distance
plus longue.
LES CONCENTRATEURS
Dans le cas de système informatique, l’information à transmettre est une suite de bits
et les éléments composants le bipoint du système sont l'ETTD, l'ETCD et la ligne de
transmission.
L'interface entre l'ETTD et l'ETCD a été normalisée ainsi que la communication sur
le circuit de données et sur la liaiosn de données. La normalisation permet de
concevoir des ETCD indépendamment des ETTD et de faire communiquer des ETCD
entre eux même s'ils ne proviennent pas du même constructeur.
VII. Le multiplexage
Le multiplexage fréquentiel
Ce procédé est notamment utilisé sur les lignes téléphoniques et les liaisons physiques
en paires torsadées afin d'en accroître le débit.
Le multiplexage temporel
Le multiplexage statistique
Ainsi, la ligne haute vitesse ne transmettant pas les blancs, les performances sont
meilleures qu'avec un multiplexage temporel.
• La réflexion réseau :
Retour d’énergie causé par le passage des impulsions dans le média. Si ce retour
est trop fort, il peut perturber le signal des impulsions suivantes. Le système binaire ;
et donc à 2 états ; peut être perturbé par ces énergies supplémentaires se déplaçant
dans le média.
• Le bruit :
Ajout indésirable à un signal. Des sources d’énergie situées à proximité du média
fournissent un supplément d’énergie venant perturber le signal.
• La dispersion :
Etalement des impulsions dans le temps. Si la dispersion est trop forte, le signal
d’un bit peut recouper le signal du précédent ou du suivant. La durée d’une impulsion
est fixe, la dispersion correspond à une modification de cette durée au fur et à mesure
que le signal se propage dans le média.
• La gigue :
Les systèmes numériques sont synchronisés, tout est réglé par des impulsions
d’horloge. Si les horloges de la source et du destinataire ne sont pas synchronisées, on
obtient alors une gigue de synchronisation.
• La latence :
Retard de transmission. Principalement dû au déplacement du signal dans le
média et à la présence de composants électroniques entre la source et la destination.
• Les collisions :
Se produit lorsque 2 ordinateurs utilisant le même segment de réseau émettent en
même temps.
Les impulsions se mélangent, détruisant alors les données.
Dès qu’un bit accède au média, il est sujet à toutes ces perturbations lors de la
transmission. Dans la mesure où le but n’est pas de transmettre un bit mais des
quantités gigantesques (parfois 1 milliard de bits à la seconde); ces paramètres ne sont
pas à négliger car le moindre défaut peut avoir des conséquences importantes sur la
qualité de la transmission.
W= fmax – fmin
La capacité
Shannon en 1949 a prouvé que la capacité d’un canal de transmission dépend de sa
bande passante et du rapport Signal/Bruit :
Le débit binaire
Le débit binaire D d’une voie de transmission est le nombre de symbole binaire
transmis par seconde sur cette voie. Il s'exprime de la façon suivante en bits/s:
D=R*log2(V)
R : rapidité de modulation, c'est la quantité d'information transmises par moment
élémentaire (en bauds)
V : la valence d'un signal : le nombre d’états significatifs que peut prendre le signal
pendant un moment élémentaire.
Remarque :
Exercice
Donnez, dans les deux cas suivants, la valence, la rapidité de modulation du signal et
le débit binaire.
Rapidité de modulation en
bauds R=12 R=12
D = 12*log2(4) = 12*2 =
Débit binaire en bits/s D = 12*log2(2) = 12 24
Le taux d'erreur
Le taux d'erreur ou B.E.R. (Bit Error Rate), désigne une valeur relative au taux
d'erreur mesuré à la réception d'une transmission numérique, relative au niveau
d'atténuation et/ou de perturbation d'un signal transmis.
Le temps de transfert
Temps de propagation tp
C'est le temps que met un signal pour passer de l'émetteur vers le récepteur sur le
support (séparés par une distance d). Il dépend de la vitesse de propagation Vp du
signal sur les câbles.
tp= d / Vp
Temps de transmission tt
tt = Q / D
Temps de transfert = tp + tt