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BUSINESS SCHOOL
THEME
TRAORE
Année GA FAOZATOU
académique : 2021-2022
LA DIGITALISATION DES SOLUTIONS BANCAIRES POUR TOUS LES BURKINABES :
CAS DE UBA BURKINA
BUSINESS SCHOOL
DEDICACE
Nous dédions ce présent rapport a :
Notre père et notre mère, pour leur amour en témoignage de leur sacrifice et leur précieux
conseils qui nous toujours accompagné dans la réussite de nos parcours académiques.
REMERCIEMENTS
Je tiens particulièrement à exprimer mes sincères remerciements à :
monsieur BICABA Arsène, notre directeur de rapport, pour ses observations, ses
amendements et conseils qui nous ont permis d’améliorer ce travail ;
monsieur ; TOURE Ismaël notre maitre de stage pour son apprentissage, son
accompagnement et ces conseils
monsieur OUANCO pour ses conseils et son suivie
madame TRAORE Perpétue pour son encadrement et ses conseils
monsieur Rodrigue SANWIDI son accompagnement
la Famille Diallo pour son hospitalité
tout le corps professoral de l’Université AUBE Nouvelle, pour la formation de
qualité reçue ;
tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre à la réalisation de ce rapport.
Ce rapport est le fruit d’un travail approuvé par le jury de la soutenance et réaliser dans le
but d’obtenir le diplôme de licence professionnel en Finance Banque. Ce document est mis
à la disposition de l’ensemble de la communauté universitaire élargie.
Il est soumis à la propriété intellectuelle de l’auteur. Ceci implique une obligation, de
citation et de référencement lors de l’utilisation de ce document.
D’autre part, toute contrefaçon, plagiat, reproduction illicite, encourt toute poursuite
pénale.
LA DIGITALISATION DES SOLUTIONS BANCAIRES POUR TOUS LES BURKINABES :
CAS DE UBA BURKINA
SIGLES ET ABREVIATIONS
8. RM : Gestionnaire de Compte
RESUME
La digitalisation est l’intégration des technologies numériques dans les processus
commerciaux et sociaux dans le but de les améliorer. Elle est transformatrice et change la
façon dont les sociétés interagissent avec leurs clients.
Pour atteindre cet objectif nous avons émis des hypothèses à savoir, l’importance des
solutions digitales et du numérique de la Banque UBA est de permettre à la banque d’avoir
une bonne relation avec ses clients, et aussi les blocages éventuels de la digitalisation des
solutions bancaires de la Banque UBA sont liés principalement aux coûts, et l’ignorance de
la digitalisation.
Afin d’avoir les résultats permettant de vérifier ces hypothèses nous avons opter pour la
méthode d’étude qualitative et quantitative pour avoir les résultats qualitatifs et significatifs.
Il ressort donc de ces résultats, que 70.7% des clients de la banque UBA affirment que les
solutions digitales améliorent leur relation avec la banque parce qu’ils les utilisent et cela
simplifie leur relation. Par contre, 29.3% des clients trouvent que les solutions digitales
n’améliorent pas leur relation avec la banque par méconnaissance de ces dernières.
Concernant les blocages éventuels qui empêche la population burkinabé à l’utilisation des
solutions digitales plusieurs réponses ont été révélées dans lesquelles notre hypothese2 a eu
sa confirmation.
ABSTRACT
Digitization is the integration of digital technologies into business and social processes with
the aim of improving them. It is transformative and changing the way companies interact
with their customers.
Thus the objective of our study is to show the importance of digitalization in the banking
system and the adoption of digitalization by all Burkinabe.
To achieve this objective we have made assumptions, namely, the importance of digital
solutions and digital technology of UBA Bank is to allow the bank to have a good
relationship with its customers, and also the possible blockages of the digitalization of
Banking solutions of UBA Bank are related mainly to costs, and ignorance of digitalization.
In order to have the results allowing to verify these hypotheses we have opted for the method
of qualitative and quantitative study to have the qualitative and significant results. It
therefore emerges from these results that 70.7% of UBA bank customers say that digital
solutions improve their relationship with the bank because they use them and it simplifies
their relationship. On the other hand, 29.3% of customers find that digital solutions do not
improve their relationship with the bank due to a lack of knowledge of them.
Regarding the possible blockages that prevent the Burkinabe population from using digital
solutions, several answers have been revealed in which our hypothesis2 has had its
confirmation.
INTRODUCTION
Le domaine de la banque a connu de profond bouleversement depuis les années 1980, sans
doute le plus remarquable avec la digitalisation que ceux de tout autres secteurs. Avec
l’apparition de nouvelles technologies d’informations et de communication (TIC)
émergeante celle-ci donne de nouvelle possibilité d’interaction entre les banques et les
clients. Offrant de nouveaux horizons aux marketings et de nouvelles plateformes à exploiter
le secteur bancaire burkinabè doit cependant familiariser ces outils communicatifs à ces
clients pour être concurrentiels sur le marché bancaire et être en phase avec la
mondialisation.
La question de la méconnaissance d’internet par les clients qui touche particulièrement les
personnes âgées et certains ménages a retenu notre attention car ces clients estiment être
laisser à une position désavantageuse par rapport à la digitalisation.
L’insuffisance de communication aussi est un souci car sans communication les clients ne
pourront pas connaître les solutions digitales et comprendre le fonctionnement de la banque
en ligne. Ainsi le problème qui se pose et qui nécessite des éclaircissements se résume à cette
question centrale : comment promouvoir l’utilisation des solutions digitales dans un pays à
forte population non alphabétisée comme le Burkina Faso ?
➢ Quel est l’importance des solutions digitales et du numérique aux clients de la Banque
UBA ?
Montrer l’importance de la digitalisation dans le système bancaire ainsi que son adoption
par tous les Burkinabès.
Dans l’optique de bien atteindre ces objectifs fixés les hypothèses suivantes peuvent être
formuler :
Pour une bonne compréhension de notre thème nous allons dans le premier chapitre définir
le cadre théorique de l’étude, ensuite le cadre institutionnel et méthodologique au chapitre 2
et pour terminer la présentation de nos résultats et discussion en vérifiant nos hypothèses et
objectifs établis dès le début à travers nos enquêtes et entretiens que nous avons eus à faire
au chapitre 3.
Pour mener une étude scientifique fiable, il est important d’une part de poser au préalable
ses bases c’est-à-dire d’énoncer le sujet, de fixer ses objectifs et de démontrer sa pertinence
ou ses intérêts d’une part. Et d’autre part, pour permettre aux lecteurs du document qui sera
réalisé au terme de l’étude de mieux appréhender les concepts clefs qui y sont développés.
Enfin, il est judicieux de présenter des généralités sur le sujet traité.
1.1.1. Digitalisation
1.1.2. Solution
Solution : une solution est une réponse a un problème ou le dénouement d’un problème.
1.1.3. Banque
Banque : est une institution financière qui fournit des services et produits bancaire à la
porter de ces clients, soit notamment les dépôts, des crédits et des moyens de paiement.
Selon le digital marketing Institute ‘’le marketing digital ‘’est « l’utilisation des
technologies numériques pour créer une communication intégrée, ciblée et Mesurable qui
aide à acquérir et fidéliser les clients tout en développant des relations plus profondes avec
eux ».
Aussi on peut définir le marketing digital comme étant l’ensemble des actions et méthodes
pratiques permettant à une entreprise d’attirer de nouveaux clients, les fidéliser par le biais
Le digital a fait émerger un nouveau modèle bancaire : connecté, intelligent, agile et social,
dans lequel l’agence traditionnelle et le conseiller tiennent une place différente dans la
relation avec le client. Depuis sa création, les services bancaires par Internet ont connu une
croissance forte et soutenue. Un rapport de la Banque mondiale sur les avancées en matière
de finance électronique indiquait que les trois pays qui enregistrent des progrès
impressionnants en 27 matières de technologie de l'information dans ce sens sont l'Estonie,
la République de Corée et le Brésil (Claessens et al 2001). La création des principaux
systèmes bancaires électroniques du monde a été réalisée à un coût remarquablement
comparé aux autres banques Internet de classe mondiale (Sahlen 2002). De ce fait, les
opérations bancaires par Internet représentent actuellement entre 5 et 10% du volume total
des transactions de banque de détail aux États-Unis et en Europe. Selon Jupiter Media, le
trafic Internet de toutes les banques des États-Unis a augmenté de 77,6% entre juillet 2000
et juillet 2001, contre une croissance globale de 19,8% du trafic sur le World Wide Web sur
la même période. Une autre source estime que la part des ménages américains utilisant les
services bancaires par Internet passera de 20% en 2001 à 33% en 2005 et qu’il pourrait
s’élever à 55 milliards d’utilisateurs en 2010. Dans l'Union européenne, 60 millions de
personnes, représentant 18% de la population adulte, utilisent les services bancaires en ligne
(Forester Research 2003a). En France, le nombre de comptes bancaires en ligne enregistre
un taux de croissance annuel de 75%. Toutefois, l’Estonie est devenue un pays leader sur le
marché des services bancaires par Internet (qui représente maintenant 18% de la population),
non seulement parmi les pays d’Europe de l’Est, mais aussi dans le classement mondial,
grâce à une combinaison de logiciels faciles à utiliser, gratuits et évolutifs. On peut ajouter
aussi les transactions facturées et changements de comportement résultant de l'influence de
la culture informatique des pays nordiques sur l'Estonie. La banque de détail en ligne semble
être un secteur dans lequel l’Amérique latine se comporte mieux que dans d’autres. La
croissance dans ce domaine a été tirée par les banques traditionnelles, qui ont utilisé le canal
en ligne pour fidéliser leurs clients et améliorer leurs marges opérationnelles. Deux banques
brésiliennes, Bradesco et Banco do Brasil, ont ainsi chacune atteint plus de 4 millions de
clients en ligne (E-Marketer 2002b.) En somme la digitalisation est l’ensemble des procédés
ou méthodes qui aide ces utilisateurs à améliorer et faciliter leur quotidien. C’est un
phénomène incontournable dans le secteur bancaire qui dois à tout instant relevé les défis
qui se présente à lui. C’est ainsi qu’au niveau de notre chapitre 2 notre étude porte sur banque
UBA qui met à la disposition de ces clients plusieurs solutions digitales.
RECHERCHE
Dans ce chapitre nous allons tout d’abord présenter la banque UBA ensuite présenter le bilan
de notre stage ainsi que la méthodologie utilisée pour l’élaboration de ce présent travail.
British and French Bank (BFB) filiale de la Banque Nationale de Crédit qui a commencé ses
activités au Nigéria en 1948, est devenu UNITED BANK FOR AFRICA (UBA) après
l’indépendance du Nigéria. Voyant le secteur bancaire se développer à un rythme très
intéressant, l’Etat Nigérian a acquis une participation majoritaire dans trois puissantes
banques dont UBA. Poursuivant son expansion, UBA ouvre une succursale à New York en
1984, elle fusionne avec Standard Trust Bank en 2005, fait acquisition de la Continentale
Trust Bank. En 2006, elle absorbe Trade Bank en liquidation. En 2007, elle absorbe trois
(03) banques dont la City Express Bank, la Metropolitan Bank et l’African Express Bank.
Elle poursuit sa conquête au-delà du Nigéria et acquiert 51% de la Banque Internationale du
Burkina (BIB) en 2008 et s’étend sur le continent africain à savoir le Cameroun, la Côte
d’Ivoire, l’Ouganda, la Sierra Léone, le Libéria, le Burkina Faso, le Gabon et le Tchad.
En novembre 2008, elle devient membre du groupe UBA suite au processus d’acquisition
par celui-ci de la majorité de son capital. Son intégration au sein du groupe s’est achevée le
16 juillet 2016. De ce fait, son capital se compose comme suit :
UBA Burkina est la plus grande filiale à l’exclusion du Ghana et du Nigéria. Elle compte 27
agences à travers le pays et 39 guichets automatiques.
Le groupe UBA Burkina dispose d’une brillante équipe dont les membres proviennent de
diverses institutions nationales et internationales et qui apportent leurs connaissances, leur
expérience et leur leadership au développement et à la livraison de produits et services de
qualité.
Cette section s’organise autour de deux points essentiellement. Dans un premier temps, nous
présenterons l’organisation de UBA Burkina et dans un deuxième temps, les différents
produits et services de la banque.
La Direction Générale, coordonnée par une Directrice Générale pays, est chargée de faire
appliquer la politique définie par le Conseil d’Administration en donnant les instructions
nécessaires aux directions centrales. Elle a pour tâche de superviser l’ensemble de la
structure pour après rendre compte au Conseil d’Administration. Dans ses tâches
quotidiennes, elle est assistée par la Direction Juridique, la Conformité et le Corporate
Service.
Sa mission est de veiller à la bonne maîtrise du risque juridique de la banque. Elle conseille
juridiquement les autres directions de la banque sur les acticités de la banque, les contrats et
la formalisation des garanties de crédit. Elle veille ainsi, au respect des normes, règlements
et lois dans le cadre des activités de la banque et conseille en cas de litige. Nous
développerons dans ce qui suit, les directions que la Direction Juridique conseille.
C’est la Direction du Wholesale Banking, elle assure la gestion des comptes des grandes
entreprises. Elle comprend cinq départements et est chargée de la gestion des comptes des
projets, des institutions, des entreprises et des organismes internationaux. Ces départements
sont celui de l’Agrobusiness, du BTP, Logistique et Transport, des Mines et Energie, des
Produits de Grande Consommation et du secteur Institutionnel (ambassades, organisations
non gouvernementales, organismes internationaux, assurances, institutions de
microfinance).
La Direction du secteur Public relève de la Direction Générale. Elle s’occupe des comptes
des structures publiques suivantes :
La direction est chargée de prévoir et de gérer les flux et les risques de la banque, d’organiser
les relations pour réduire les coûts, d’optimiser les financements et les placements, de
garantir la liquidité et la solvabilité de la banque.
Cette direction a pour mission d’identifier, de quantifier et d’analyser les risques liés aux
diverses activités de la banque. Elle est chargée de la prévention des contentieux et du suivi
de recouvrement des créances de la banque. Elle étudie et donne son avis sur les différentes
demandes de crédit de la clientèle.
Cette direction au même titre que les autres directions sont au cœur de la réussite de la
banque puisqu’elle gère la carrière professionnelle du personnel, les recrutements, les
formations, les affectations et les relations sociales au sein de la structure.
La conformité ou compliance a pour rôle de s’assurer du respect des règles établies au sein
de la banque. La compliance s’applique essentiellement aux dispositions législatives et
réglementaires spécifiques aux banques ainsi qu’au respect des normes déontologiques et
des codes de conduites internes. L’évaluation de la conformité permet de se prémunir contre
d’éventuelles sanctions administratives et judiciaires et de préserver l’image de marque de
la banque.
La communication représente toutes les actions que la banque utilise pour se faire connaître,
faire connaître et apprécier ses produits. Nous avons la communication interne et la
communication externe.
2.1.1.14. L’audit
Les missions de UBA se définie comme suit « être un modèle pour le business africain en
créant une valeur supérieure pour toutes les parties prenantes, en se conformant aux normes
professionnelle et éthique et en construisant une institution prenante »
L’objectif de UBA Burkina est de donner la possibilité aux clients d’avoir accès à son
compte dans n’importe quel guichet UBA dans les pays de L’UEMOA d’offrir la possibilité
pour le partenaire /client base dans un autre pays de l’UEMOA de déposer de l’argent dans
le compte client dans une filiale de l’UEMOA. Aussi elle se donne l’ambition d’unir les
africains grâce à ses services bancaires en facilitant les échanges entre les différentes zones
monétaires.
A. Banque de détails
• La carte de débit ou carte visa à puce liée au compte. Son délai de validité
est de 2ans.Elle est flexible rapide simple la sécurité est renforcée avec la
technologie à puce et vérifié par visa pour les achats en ligne, mobilité
internationale avec la possibilité de mouvementer son compte 24h /24 et
7jours/7.Retrait GAB limite a 1000000f CFA par jours.
• La carte prépayées visa ou Africard rechargeable à puce avec ou sans
compte son délai de validité est de 02 ans permet les achats en ligne,
paiement sur TPE VISA aussi il y’a une possibilité de recharger votre carte
Africard à partir de votre compte domicilié à UBA en temps réel ou que
vous vous trouvez 24h/24 via le produit Banque en ligne « U-Direct ».la
carte peut être recharger également via orange money .volume de
chargement de la carte est de 2000000f CFA maximum soit un retrait de
300000fcfa au niveau du GAB quatre fois par jours
• La carte Visa Gold/GIM liée au compte, avec cette carte il y’a une
possibilité de lier plusieurs comptes du même indice a la seule carte, achat
avec option VBV les retrait peuvent se faire à l’international et sur le
réseau GIM jusqu’à 3000000f CFA elle a une sécurité renforcée que les
autres cartes.
B. Mobile monnaie
• AFRICARDS Corporate
AFRICARD Corporate est une solution de paiement électronique via des cartes bancaires
prépayées visa de UBA BURKINA.
Cette solution permet de créditer depuis ses locaux les cartes AFRICARDS de tous agents
ou qu’ils se trouve dans le monde 24h/24 ou 7j/7.
Elle est dédiée généralement aux entreprises qui paye les salaires les frais de mission les
perdiems ou allocation ainsi que le paiement de fournisseurs. Elle est personnalisée et le
niveau de sécurité est assuré par une double validation à chaque opération effectuée et
utilisation d’une clé de sécurité à l’entrée de la plateforme.
Etant une étudiante en Licence Finance Banque avec pour ambition de connaitre le
fonctionnement secteur bancaire, j’ai été admise à la Direction du Secteur Public et de la
clientèle institutionnelle en tant que stagiaire auprès du RM de la direction du Secteur Public
• L’intermédiation bancaire
• Les sources de revenu d’une banque
• Les critères sur lesquels on se base pour l’octroi d’un prêt
• Les avantages de la digitalisation
• La notion du CAT a UBA
• La relation à voir avec un client
• Gérer le portefeuille des clients
D. Les qualités acquises au niveau intellectuel
Les qualités que nous avons pu acquérir pendant ce temps sont les suivantes
• Effectuer un travail efficacement et rapidement
• Une bonne capacité de communication pour passer un message clair
pour une bonne compréhension
• Répondre à l’attende de mes supérieurs ainsi qu’au client
• Savoir-faire un planning chaque jour sur les taches à effectuer ce qui
nous permet d’aller plus vite sans perdre du temps
E. Les difficultés rencontrées
Lors de notre stage ou notre formation nous avons été confrontés à certaines difficultés qui
sont entre autres :
• La première difficulté que nous avons rencontrée est le dress code des
stagiaires. Ces derniers devraient s’habiller comme les cadres de la banque.
Nous ne rejetons pas l’idée que cela soit une formation pour aller vers une
vie professionnelle simplifié en suivant les règles d’être présentable devant
le client, mais néanmoins une souplesse devrait être accorder aux stagiaires
qui n’ont pas tous de ressources conséquentes pour satisfaire cette règle
intérieure.
• Ensuite la deuxième difficulté est que nous voulons souligner le fait que les
stagiaires n’ont pas accès aux outils informatique ce qui ne nous permet pas
d’être dans la pratique et d’assimiler certaines connaissances.
• Et pour finir les stagiaires devrait être sur le terrain avec les gestionnaires
qui partent souvent à la rencontre des clients, ce qui peut nous permettre
d’avoir de nouvelles expériences terrains de la capitaliser au moment
opportun et de développer également nos compétences.
2.3.Méthodologie
Notre étude s’est déroulée principalement à UBA BURKINA SIEGE qui représente notre
zone d’étude. L’ensemble de notre population d’échantillonnage est constitué de clients
venant des agences suivantes : DIMDO ? KWAME N’KRUMAH, OUAGA 2000, UBA
BOBO Hamdallaye et KAYA.
• Recherche documentaire
Elle est définie comme étant la collecte de l’information auprès des sources existantes. Elle
a consisté à la consultation des documents relatifs à notre thème tels que les ouvrages ; les
rapports ; les mémoires et aussi les sources électroniques afin de mieux le cerner.
• Type d’étude
➢ Étude quantitative : c’est une technique de collecte de donnée qui nous a permis
d’analyser des comportements, des opinions, ou même des attentes en quantités à
travers les enquêtes, l’objectifs est d’en déduire des conclusions mesurables.
➢ Etude qualitative : elle est réalisée à travers des entretiens afin de comprendre mieux
les attitudes ou les comportements des clients.
En somme UBA est une banque qui possèdent beaucoup de solutions digitales mais qui ne
sont pas connu de tous. C’est pour ce fait que nous avons posé le problème de comment
promouvoir l’utilisation des solutions digitales pour tous les burkinabés. Cette étude nous
amène à faires des enquêtes sur un échantillon de 98 clients et des entretiens avec 5 cadres
de la UBA pour avoir les résultats significatifs pour notre étude. Ces résultats font l’objet de
notre troisième chapitre.
SUGGESTIONS
Ce chapitre d’une part présente et analyse les résultats obtenus lors de l’étude terrain, ensuite
il fait l’objet de vérification des hypothèses et enfin les remarques sur la banque UBA. Nous
terminerons par les remarques et suggestions dans le but de permettre à la UBA d’améliorer
encore plus ses solutions digitales.
Graphique 1 : Genre
Analyse : à travers ce graphique, il me semble que la gente masculin fréquente plus les
banques car de 61,6% de nos enquêtés sont masculin tandis que 38,4% sont du genre féminin.
1%
9% 19%
29%
42%
Analyse :
Analyse :
❖ Artisans commerçants : ils représentent 24% qui sont tous pratiquement des artisans
commerçants. Ses enquêtés sont généralement très présent, car le plus souvent ils font
des transferts de fond pour achats de leurs marchandises ou pour déposer leurs gains
❖ Cadres, profession intellectuelles supérieure : ils représentent 24% des enquêtés.
Fréquent dans les banques généralement pour des retraits à la fin du mois ou pour
d’autres opérations.
❖ Employés : ils représentent 27% de nos enquêtés qui sont des employés, donc plus
touches, car ils sont fréquents dans les banques pour leurs opérations, surtout en fin du
mois.
❖ Ouvriers : les ouvriers représentent de 2% parce qu’ils n’ont pas de revenu fixe qui peut
les permettre d’être à la banque habituellement.
❖ Retraités : ils représentent 2% compte tenu de la régularité des pensions.
❖ Autres sans activités professionnelle : ils représentent 6% compte tenu de la régularité
de leurs revenus.
❖ Etudiants : ils représentent 14% de nos enquêtes ,comme les ouvriers , retraites et autres
sans activités professionnelles , n’ont pas de revenu regulier.
❖ 66.7% de nos enquêtés ont déjà entendus parler de la digitalisation bancaire pour
plusieurs raison (études activités)
❖ 33.3% disent n’avoir pas entendu parler de la digitalisation bancaire pour défaut de
communication sur ce sujet dans les banques.
Analyse :
❖ 54.6% des clients de la banques UBA connaissent les solutions digitales de la banque
car ils les utilisent pour leurs besoins.
❖ 45.4% affirment ne pas connaitre les solutions digitales de UBA. Cela s’explique par le
fait que certains ne connaissent pas toutes les solutions digitales et que d’autres ignorent
la signification de solutions digitales.
❖ 70.7% affirment que ces solutions améliorent leur relation avec la banque
❖ 29.3 affirment ne pas avoir améliorer leur relation, soit parce qu’ils n’utilisent pas soit
parce que malgré l’utilisation rien n’a également changer entre leur relation.
2%
5%
40%
53%
❖ 53% de nos enquêtes préfèrent se rendre tous les mois dans la banque pour leur
opérations et 40% se rendent chaque semaine également.
❖ Les 5% justifient leurs absences par le fait qu’ils n’ont pas de revenus très actifs pour
être là tout le temps a la banque.
❖ Et enfin 2% n’aiment pas fréquenter les banques à tout moment.
19% 32%
16%
18% 2%13%
❖ 32% affirment que les solutions digitales leur fait gagner du temps dans leur opération
❖ 19 % répondent favorablement sur la question de rapidité des opérations,
❖ 18% affirment que sa simplifie les opérations du moment où on peut gérer les opérations
à distance sans se déplacer.
❖ 16% sont pour l’autonomie car sa leur permettent de gérer les comptes par eux même
personnellement,
❖ 13% disent que sa réduit leurs mobilités et ils n’ont plus besoin de faire beaucoup de va
et vient dans les banques.
❖ Et enfin 2% sont pour une économie d’échelle qui est plus au niveau des entreprises ce
qui les aident à économiser un peu plus sur leurs dépenses.
Analyse :
❖ Le moyen le plus adopter par nos enquêtés pour rester en contact avec la banque est de
se rentre directement à la banque avec un taux représentatif de 60%.
❖ Ensuite 29% préfèrent un mix des deux pour être plus rassurant dans leurs opérations,
❖ Et pour terminer 11% seulement de nos enquêtés utilisent seulement les canaux digitaux
pour rester en contact avec la banque ce qui implique qu’il y’a un manque de confiance
vu le taux élevé de 60% qui préfèrent se rendre directement à la banque pour leurs
opérations malgré l’utilisation des solutions digitales.
Tous nos enquêtés, soit un taux de 100% sont prêts à recommander les solutions digitales à
leur proches malgré que d’autres n’en utilisent pas, ou non pas une connaissance propre du
mot digitalisation, mais ne rejettent pas cette idée car ils trouvent que l’utilisation permet de
faciliter plus leurs opérations avec la banque.
Cette enquête nous a permis d’avoir les réponses aux questions que nous nous étions posées
précédemment ce qui nous a permis de confirmer et d’infirmer nos hypothèses de recherches
et de vérifier notre problématique.
❖ 70.7% des clients de la banque UBA affirment que les solutions digitales améliorent leur
relation avec la banque parce qu’ils les utilisent et cela simplifie leur relation entre eux
❖ Contre 29.3% des clients qui trouvent que les solutions digitales n’améliorent pas leur
relation avec la banque ce qui s’explique par le fait qu’ils n’utilisent pas les solutions
digitales et non pas connaissance de leurs avantages.
De ce fait les enquêtes sondés 70.7% contre 29.3% trouvent que les solutions digitales
améliorent leur relation avec la banque UBA ce qui confirme notre première hypothèse selon
laquelle l’importance des solutions digitales et du numérique de la Banque UBA est de
permettre à la banque d’avoir une bonne relation avec ses clients.
Concernant les blocages éventuels qui empêche la population burkinabé à utiliser les
solutions digitales plusieurs réponses ont été révélé dans lesquelles notre hypothese2 a eu sa
confirmation.
Parmi les blocages relevés au cours de notre enquête nous avons entre autres :
➢ La connaissance des solutions digitales
➢ Le problème de connexion
➢ Le cout élevé des solutions digitales
➢ La peur de la fraude
➢ La cybercriminalité
➢ La disponibilité des GAB
Les difficultés que nous avons rencontrées lors de l’administration de notre questionnaire
sont entre autres :
A. Les suggestions
➢ Faire plus de communication c’est à dire plus de publicité des produits et services
bancaires qu.il offre car UBA possèdent beaucoup de solutions digitales mais qui ne
sont pas connu pas tous leurs clients
➢ Augmenter les GAB compte tenu de leur appétence pour les cartes bancaires
B. Les remarques
⚫ Limite sur les transactions de retrait avec les cartes bancaires : les retraits avec les cartes
sont souvent plafonnés a des montants qui ne sont pas du gout de la clientèle.
⚫ Mauvaise qualité du réseau ; les clients sont souvent mécontents des services bancaires
à cause de la qualité du réseau.
⚫ Coûts élevés des solutions digitales : les coûts des solutions digitales sont en fait un
blocage pour certains clients qui les estiment assez élevés. Ils suggèrent que UBA
minimise les couts afin de faciliter l’accessibilité.
⚫ Faire des mises au point à chaque moment des solutions digitales : le renouvellement
des solutions digitales avec de nouveaux logiciels plus performante pourrait être un atout
pour plus de compétitivité ;
⚫ Discrimination des clients non lettrés : ces clients se trouvent délaisser de ces solutions
du fait qu’ils ne sont pas instruits on ne leur en parle pas, donc ils sont frustrés de cette
exclusion ;
En somme les solutions digitales sont importantes dans la vie quotidienne des burkinabés
même si certains avis sont divergents. Ainsi, les blocages éventuels sur l’utilisation des
solutions digitales se situe sur l’ignorance et du coût sans oublier le problème de connexion ;
la fraude et la cybercriminalité.
CONCLUSION GENERALE
Il en ressort que :
➢ 70.7% des clients de la banque UBA affirment que les solutions digitales améliorent
leur relation avec la banque parce qu’ils les utilisent
➢ Tandis que 29.3% des clients trouvent que ces solutions restent sans effet pour
diverses raisons (méconnaissance, couts …)
Cette étude nous a permis de faire ressortir l’impact des solutions digitales sur le quotidien
des clients de la banque UBA. Nos analyses sur le terrain nous ont permis de dégager
quelques perspectives dans le but d’améliorer l’engouement de l’utilisation de ces solutions
digitales.
UBA possède une gamme de solutions digitale très intéressante. Elle pourrait aisément
booster leur utilisation à travers une bonne communication et une bonne publicité. Nul doute
que cela pourrait par ricochet impacter positivement sur le PNB (Produit Net Bancaire).
Bibliographie
Mémoires
Webographie
Ouvrages
ANNEXES
Annexe 1 (Questionnaire)
Annexe 2 (Tableaux)
Tableau 1 : Genre