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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
**●**
DIRECTION GENERALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
**●**
UNIVERSITE AFRICAINE DE TECHNOLOGIE ET DE
MANAGEMENT GASA-FORMATION
**●**
THEME
Réalisé par :
TOVIZOUNKOU Dossi Joëline et AVOSSE Akouegnon Maurelle
Sous la direction de :
Mai 2024
ANALYSE DE L’EFFICACITE DE LA STRATEGIE DIGITALE DE GLOBAL AFRICA CONSULTING
COMPOSITION DU JURY
Président :
Vice-président :
Membre :
DEDICACE JOËLINE
A:
DEDICACE MAURELLE
A:
REMERCIEMENTS
Au terme de la rédaction de ce mémoire, mes remerciements vont
particulièrement à l’endroit de :
Dieu tout puissant pour avoir veillé sur nous et nous avoir permis d’être
ici aujourd’hui ;
Docteur Michel Comlan SEDONOU, notre Directeur de mémoire
pour sa disponibilité, son accompagnement et son soutien dans la
réalisation de ce travail malgré ses nombreuses occupations ;
Docteur Théophane AYI, PDG de l’UATM GASA Formation pour
nous avoir permis de faire notre formation dans de bonnes conditions ;
Tous les enseignants pour avoir contribué véritablement à la qualité de
notre formation;
tous les membres de l’administration pour avoir créé un environnement
de partage de connaissances et de soutien tout au long de ma formation ;
monsieur Paulin BOSSOU, notre maître de stage, pour tout l’effort
consenti dans la rédaction de ce mémoire ;
Au couple Cécile IKOUCHIKA et Yves AHOUANSOU, pour leur
amour et l’éducation qu’ils ne cesse de nous donner ;
Nos frères et sœurs qui nous encouragent dans nos difficultés;
Nos camarades de l’UATM GASA Formation avec qui nous avons
partagés nos meilleurs moments ;
toutes les personnes que nous n’avons pu nommer et qui ont participé à
l’aboutissement de ce travail ;
tous ceux qui d’une manière ou d’une autres nous ont aidé tout au long
de la réalisation de ce mémoire.
SOMMAIRE
DEDICACE JOËLINE......................................................................................iii
DEDICACE MAURELLE.................................................................................iv
REMERCIEMENTS JOËLINE..........................................................................v
REMERCIEMENTS MAURELLE...................................................................vi
SOMMAIRE.....................................................................................................vii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS.....................................................ix
LISTE DES TABLEAUX...................................................................................x
LISTE DES GRAPHIQUES..............................................................................xi
RESUME..........................................................................................................xii
ABSTRACT.....................................................................................................xiii
INTRODUCTION...............................................................................................1
I. CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE...............................................4
SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE............4
SECTION 2 : ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE ET ETAT DES
LIEUX DE STAGE..........................................................................................9
II. CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE.......15
SECTION 1 : CADRE THEORIQUE DE L’ETUDE...................................15
SECTION 2 : METHODOLOGIE DE RECHERCHE..................................38
III. CADRE EMPIRIQUE DE L’ETUDE.....................................................43
SECTION 1 : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES.............43
CONCLUSION........................................................Erreur ! Signet non défini.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..........................................................44
A. LES OUVRAGES................................................................................44
B. ARTICLES ET REVUES.....................................................................44
C. MEMOIRES ET THESES....................................................................45
D. SITES INTERNET...............................................................................45
E. INTELLIGENCE CONVERSATIONNEL ARTIFICIELLE..............46
ANNEXES........................................................................................................47
Réalisé par TOVIZOUNKOU D. Joëline et AVOSSE A. Maurelle vi
ANALYSE DE L’EFFICACITE DE LA STRATEGIE DIGITALE DE GLOBAL AFRICA CONSULTING
RESUME
Depuis les années 2000, l'entreprise dans tous ses secteurs d'activité et
partout dans le monde, a été fortement touchée par l’évolution rapide de la
technologie numérique et d’Internet. L'utilisation d'Internet et des nouvelles
technologies numériques a permis aux entreprises de bénéficier de nouveaux
leviers de croissance. Si certaines entreprises ont très vite pris en compte les
nouvelles opportunités qui s’offrent à elles, d’autres, en revanche, y rechignent
encore. Pour l’entreprise, le premier pas vers le digital consiste en le
déploiement de stratégie de communication en ligne et de l’utilisation de
nouveaux canaux de communication notamment via les réseaux sociaux. De
nouvelles habitudes de consommation ont eu un impact sur les stratégies de
communication et de marketing des entreprises au niveau des directions des
entreprises en vue d’établir auprès des consommateurs une image de marque,
de transparence, d’innovation, etc.
A travers une étude menée dans une agence de conseil en gestion, nous avons
tenté d’analyser l’efficacité de la stratégie de communication digitale dans une
entreprise.
ABSTRACT
Since the 2000s, the company in all its business sectors and around the
world has, been strongly affected by the rapid evolution of digital technology
and the Internet. The use of the Internet and new digital technologies has
enabled companies to benefit from new growth drivers. While some companies
have quickly taken into account the new opportunities available to them, others
still balk at them. For the company, the first step towards digital is the
deployment of online communication strategy and the use of new
communication channels, particularly via social networks. New consumer
habits have had an impact on the marketing and communication strategies of
the management of the companies with a view to establishing a brand image,
transparency, innovation among consumers...
INTRODUCTION
Le monde actuel vit une cadence de changement rapide caractérisé par une
mondialisation complexe et un avancement technologique sans précédent. Le
développement relatif à la technologie de l'information et de la communication,
notamment l’internet et la technologie des Smartphones, constitue un défi majeur
pour les entreprises d’aujourd’hui. Cette révolution a entraîné plusieurs
changements dans le monde des affaires, plusieurs concepts sont apparus tels que
l’économie digitale, l’e-business, et l’e-commerce.
Tous ces changements technologiques ont une influence directe sur la façon de
partager d’informations et des moyens de communication puisque cela a
chamboulé les modèles traditionnels de communication classique des entreprises.
Les entreprises faisant partie de cet environnement changeant sont appelées à
relever les nouveaux défis et à s’acclimater à ce nouvel environnement pour se
différencier face à la concurrence. Le marketing n’était pas loin de ces
changements, le passage du marketing traditionnel à celui dit 2.0 a signifié la fin
d’une communication unidirectionnelle de l’entreprise vers ses consommateurs en
faveur d’une communication digitale qui favorise le dialogue avec et surtout entre
les consommateurs et qui dicte de nouveaux usages, de nouvelles façons de «
consommer » l’information et les contenus publicitaires.
Les médias sociaux sont un processus récent mais qui a pris une ampleur sans
précédent avec l’avènement des outils du Web 2.0 permettant à tout un chacun de
créer et publier du contenu sur ces nouveaux espaces d’échange. Les marques, au
cœur de ces échanges, comprennent la nécessité d’utiliser à bon escient les
capacités des médias sociaux dans leurs stratégies de communication.
Les moyens de communication ont évolué et les entreprises ont bien compris
qu’une présence sur la toile et les supports digitaux est un atout concurrentiel
majeur, notamment depuis l’apparition des réseaux sociaux. Les rênes du pouvoir
ont changé puis qu’aujourd’hui les internautes ont la possibilité de créer, publier,
échanger et partager très facilement partout et à tout temps avec le reste du monde.
Chapitre 1
I. CADRE INSTITUTIONNEL DE ETUDE
Dans ce chapitre, nous allons faire une présentation générale de l’entreprise à
travers son historique, sa structure organisationnelle, son environnement ainsi qu’à
l’état des lieux.
B. Mission
Les missions de GAC tournent essentiellement autour des points suivants :
C. Objectifs
L’objectif de GAC est de pouvoir combiner les meilleures compétences utiles, et
constituer une équipe dynamique incontournable en fonction de chaque
problématique. Cette adaptabilité est la meilleure garantie d’un rapport
efficacité/prix véritablement optimisé.
- détenir une forte position sur le marché des Conseil en Gestion au Bénin et
dans la sous-région ;
- satisfaire la clientèle à travers ses diverses prestations ;
D. Activités
Les activités de GAC sont regroupées en pôle à savoir : Formations, Conseils,
Etudes, Placements, Travaux académiques.
1. Les formations
Le cabinet offre des formations permettant d’obtenir des Certifications en ligne,
de maitriser les logiciels spécifiques tels que (SPSS, MS Project, Epi data, Epi
info, Sphinx SAGE Saari, etc.) pour augmenter l’employabilité et de maitriser
l’Anglais.
2. Les conseils
Le cabinet apporte des appuis conseils par des séances en :
- etc.
3. Les études
Le cabinet conduit des études telles que :
B. Ressources
1. Les ressources humaines
Le personnel de GAC est composé de douze (12) agents dont cinq (05)
permanents et sept (07) experts dont les domaines de compétence sont variés.
A. Le micro environnement
C’est l’environnement immédiat de l’entreprise. II regroupe les éléments ci-
après :
1. Les clients
Depuis plus de quatre, GAC offert ses services à plusieurs personnes physique
et morale. Il dispose d’un catalogue varié de client composée des entreprises telles
que NYC SARL, EDT Group, Ministère des Finance (Cartographie des risques),
etc…
2. Les fournisseurs
Il s’agit ici des entreprises, sociétés et structures privées ou étatiques qui
fournissent diverses prestations à GAC. II s’agit entre autres de la Société
Béninoise d’Entreprise Électrique (SBEE), la Société Nationale des Eaux du Bénin
(SONEB), de SONAEC, d’ISOCEL et divers autres prestataires.
3. Les concurrents
Le marché du conseil en management et stratégie connaît une très grande
croissance. Plusieurs entreprises opèrent dans le même secteur que l’entreprise
GAC. Il s’agit de : Groupe Talent plus, OECA service, BSM Group, Synergie Plus,
etc. Il existe aussi des cabinets indépendants qui rivalisent le même marché avec
GAC.
B. Le macro environnement
Selon KOTLER et DUBOIS (2013), le macro environnement d’une entreprise
est l’ensemble des structures de la société dans laquelle elle se trouve et qui ont un
impact profond sur elle et sur lesquelles l’entreprise n’a aucune emprise. Ce sont
donc des facteurs incontrôlables auxquels l’entreprise doit s’adapter.
1. Environnement socio-démographique
La population, dont faire partir les clients, est une source potentielle
d’opportunité en termes de marché pour les entreprises ; et il est important de
connaître ses caractéristiques.
2. Environnement socio-économique
Toute entreprise ambitionne l'augmentation de son chiffre d'affaires, de sa part
de marché et de ses bénéfices. Cet objectif n’est facteur que d’un environnement
économique avantageux.
3. Environnement technologique
Il fait l’objet d’une surveillance permanente. L’environnement est devenu une
composante essentielle de la compétitivité de l’entreprise et on peut même dire,
dans une certaine mesure, que l’innovation est la forme la plus « cruelle » de la
concurrence dans la mesure où elle peut aboutir à la disposition de certaines
entreprises. Le secteur informatique est un secteur qui évolue à une vitesse
impressionnante. Ainsi les changements, les améliorations et les nouvelles versions
sont toujours disponibles. Dans ce domaine, le cabinet GAC fait un grand effort
pour être à la pointe de la technologie en étant actif sur les réseaux sociaux
comme : Facebook, WhatsApp, et présente sur les plateformes de formations en
ligne et en acquérant les outils et technologies modernes.
nous présenter aux autres membres de l’entreprise ; ce qui nous a permis de nous
familiariser avec les responsables et d’autres stagiaires de l’entreprise. Ensuite il
nous a entretient sur l’historique de l’entreprise, ses valeurs, ses objectifs et les
activités menées et les objectifs attendus de nous
2. Travaux exécutés
Les travaux que nous avons exécutés lors de la période de notre stage ont pour
objectifs de nous permettre de toucher de connaître et de nous adapter au milieu
professionnelles. Ces travaux sont relatifs aux départements et services parcourus.
Nous avons :
- relation client ;
- stratégies de communication; et de marketing ;
- marketing digital ;
- analyse de données ;
- création de contenu ;
- gestion de projet ;
- Microsoft office notamment en Word et Excel ;
- négociation commerciale.
Malgré ces difficultés, notre mission s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse
de travail, de fraternité, et nous a permis d’améliorer notre contact avec la clientèle
et notre employabilité.
1. Atouts
Comme atouts, nous pouvons citer :
- Opportunité d’apprentissage
- Cadre adéquat
- Esprit d’équipe
- Matériel de travail adapté
- Existence de marché à exécuter
2. Problèmes
Comme faiblesses, nous pouvons citer :
Chapitre 2
II. CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
DE L’ETUDE
Le deuxième chapitre sera consacré dans sa section 1, le cadre théorique de
l’étude et dans sa section 2, le cadre méthodologique de l’étude.
b. Définition du web
Le World Wide Web est un système hypertexte utilisant le protocole HTTP
(hypertext transfer protocol), permettant de visiter des pages sur les réseaux
Internet, de publier et de passer directement d’un document à d’autres documents
choisis3. Les technologies à la base du web (URL, HTML, HTTP) ont été mises au
point en 1989-1990 par des chercheurs européens du CERN (Organisation
européenne pour la recherche nucléaire) intenté par Tim Berners-Lee et Robert
Cailliau.
Pénétration d’Internet
47.1%
Asia 59.5%
63.2%
Oceania 67.7%
70.8%
Latin America / Carbbean 71.5%
87.2%
North America 90.3%
0.0% 10.0% 20.0% 30.0% 40.0% 50.0% 60.0% 70.0% 80.0% 90.0% 100.0%
Pénétration d’Internet
2
https://fr.wikipedia.org/wiki/Internet
3
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/web
communication .de délivrance et d’échange des o offres qui ont de la valeur pour
les consommateurs ; les clients ; les partenaires et la société au sens large »4.
d. Définition du digital
Le mot digital provient du mot anglais “digit” qui veut dire chiffre et signifie
“numérique”. Le numérique est un traitement de l’information. Les outils du
numérique qui permettent de traiter l’information de nos jours sont : les
ordinateurs, les téléphones intelligents, les tablettes et les Smart TV. Avant cette
période, nous étions à l’époque analogique (TV, Radio ou magnétoscope). Le
changement de l’analogique vers numérique est appelé numérisation. L’apparition
des téléphones tactiles avec les premiers IPhone d’Apple a été un vrai déclencheur
de la révolution numérique.5
4
https://www.ama.org/aboutama/pages/definition-of-marketing.aspx
5
http://nattyseydi.com/2018/08/07/c’est-quoi-le-digital
6
FLORES (Laurent) : Mesurer l’efficacité du marketing digitale, EditionDUNOD, Paris, 2012, P.15
7
http://www.definitions-marketing.com/definition/marketing-digital
Donc c’est une activité de base d’une organisation, au même titre que la vente ou
la production. Celle-ci a été profondément affectée par l’émergence des techniques
de traitement et de transmission des informations (télécommunications, Internet...),
plus couramment appelées « nouvelles technologies de l’information et de la
communication » (NTIC).
8
FLORÈS, (Laurent) : Mesurer l’efficacité du marketing digitale, Edition DUNOD, Paris, 2012, p. 4.
9
OUALID (Habib) : Les outils de la communication digitale- 10 clés pour maitriser le web marketing, Edition
Eyrolles, Paris, 2013, p.19
10
http://www.definitions-marketing.com/definition/publicite-digitale
11
http://www.definitions-marketing.com/definition/campagne-publicitaire
12
http://www.constancias.eu/resources/media+planning+internet+2.pdf
bannières, les habillages de site, les corners, les footers, les hockey sticks,
les interstitiels.
La publicité vidéo : Il s’agit des publicités en ligne mais en vidéo.
15
http://www.definitions-marketing.com/definition/sea
16
http://www.viveole.fr/abonnements-internet-satellite-comet/69-reseaux-sociaux
17
LIBAERT (TH), WESTPHALEN (M-H), op.cit.pp .204.205
ses visiteurs d’être des participants actifs du réseau, et non plus de simples
visiteurs de pages statiques.18
18
SCHEID (F) ; VAILLANT (R), MONTAIGU (G), op.cit, p.147
19
JOUANNE, (A), MURAT, (O) et HOSSLER, (M) : faire du marketing sur les réseaux sociaux : 12 modules pour
construire sa stratégie social medias, Editeur Eyrolles, paris, 2014, p 3
les réseaux sociaux via smartphones, 61 minutes par semaine sur PC et 47 minutes
par semaine via les tablettes (statista, 2017).
40%
20% 16%
9% 7% 4% 2%
0%
Facebook LinkedIn Twitter Instagram Youtube Pinterest
communication
Source : Elaboré par nos soins extrait du livre (COURTS (Emilie) : livre e-
marketing e-commerce : doper ses ventes pas à pas, éditeur Vuibert, paris, 2015,
p.93)
e. L’e-mailing
i. Définition
L’e-mailing est l’envoi d’un message publicitaire par email en masse. Les
entreprises y ont de plus en plus recours pour présenter leurs produits et/ou
prestations à leurs clients existants ou potentiels mais aussi comme outil de
fidélisation de ces derniers.20
20
http://www.petite-entreprise.net/P-2722-85-G1-definition-de-l-e-mailing.html
21
SCHEID (F), VAILLANT(R) et DE MONTAIGU(G), Op.cit, p.147
22
http://www.petite-entreprise.net/P-2722-85-G1-definition-de-l-e-mailing.html
f. Affiliation
i. Définition
L’affiliation peut être considérée comme l’apporteur d’affaires du web. Il s’agit
d’un partenariat commercial établi entre un site éditeur et un site annonceur.
L’affiliation augmente le nombre de liens entrants et améliore la visibilité dans son
ensemble.23
23
ROCHAS (Audrey) : caractéristiqueset bonne pratique, Editions Médicilline, paris, 2016, p.37
24
MERCANTI-GUERIN (M), VINCENT (M) et PINSON (CH) : publicité digitale : programmatique.
Data.video.metiers du web, EditeurDunod, paris, 2016, p.52
Ainsi, les services marketing ont dû composer avec de nouveaux outils issus du
digital, ils ont dû apprendre à communiquer autrement.25
B. Revue de littérature
De nos jours, 93% du trafic sur le web est géré par les moteurs de recherche
(Egri et Bayrak, 2014). Il devient donc primordial pour les entreprises présentes
sur le net d’optimiser leur présence sur le Web. Le but de cette littérature est de
comprendre dans un premier temps le concept du marketing digital, puis les
différentes techniques de référencement SEO/SEM, ensuite l’utilité des réseaux
sociaux et enfin l’importance d’un marketing de contenu.
25
BARRA houda ikram, ROUAG chahrazed, L’impact de la communication digitale sur le trafic du site web,
mémoire de master en sciences commerciales, EHEC d’Alger, 2017, p.61, 62, 63.
26
Jean-François LEMOINE : Professeur des Universités, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne – ESSCA Ecole de
Management, Organisateur des Journées de Recherche sur le Marketing Digital.
27
BADOT O. et LEMOINE J.-F. (2013), « Du paradigme dichotomique de l’expérience d’achat au paradigme
ubiquitaire », Recherche et Applications en Marketing, Vol. 28, N°3, p.3-13.
28
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2015-8-page-123.html
29
https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-facebook
2. Le Marketing digital
Certains auteurs n’accordent pas de différence entre le marketing traditionnel et
le marketing digital, il s’agit pour eux du marketing actuel (Chaffey & Smith, 2012
; Stokes, 2011 ; Ryan, 2013)31.
Stokes (2011) mentionne que le but du marketing est de garder les clients et de
stimuler les ventes dans l’avenir ; le numérique assure la connexion avec les clients
et l’établissement des relations durables.
30
https://www.blogdumoderateur.com/chiffres-facebook
31
https://www.mediametrie.fr/internet/communiques/l-annee-internet-2014-d-ecrans-de-contenus-d-interactivite-de-
complementarite-entre-ecrans.php?id=1213
Les médias sociaux comme Facebook ont permis aux entreprises de communiquer
avec des millions de personnes sur les produits et services (Khan et al, 2013). Ils
sont un signe de motivation pour eux et les professionnels marketing (Pai et
Arnott, 2013).
En outre, le marketing digital est si puissant qu’il peut aider à relancer l’économie
et créer d’énormes possibilités pour les entreprises à fonctionner d’une manière
plus efficace (Munshi, 2012).
32
https://medium.com/@jorispaolo/revue-de-la-littérature
3. SEO / SEM
Il devient donc primordial pour les entreprises présentes sur le net d’optimiser
leur position sur ces moteurs de recherche. Les entreprises usent donc de
techniques d’optimisation visant à augmenter la quantité et la qualité du trafic sur
leurs pages web (Wang, 2011).
Selon Davis (2006), le SEO peut être défini comme l’ensemble des méthodes
scientifiques visant à augmenter le trafic et l’achalandage sur un site internet. Cette
méthode englobe de nombreuses techniques comme : la structure du site internet,
le langage utilisé, les mécanismes d’interaction du site et autre (Sungin et al.
2016). L’ensemble de ces actions a pour but d’optimiser le site dans les résultats
des moteurs de recherche suivant les mots clés entrés par l’utilisateur.
Le Search Engine Marketing (SEM) consiste à promouvoir les sites internet des
entreprises en augmentant leur visibilité à travers l’affichage de résultats sur les
moteurs de recherche (Mayol, 2009). Contrairement au SEO, le SEM n’est pas
naturel, en effet, il consiste en des liens commandités que l’on différencie
habituellement des autres résultats. Il est à mi-chemin entre une bannière naturelle
est un résultat naturel (Mayol, 2009)33.
Pour conclure sur ce point, selon Sen (2005) le référencement en ligne peut
prendre la forme des actions suivantes : bannières publicitaires relatives aux mots
clés; liste de référencement payant; référencement naturel (SEO) ou encore le
placement payant dans les résultats des moteurs de recherche. D’autres outils sont
à la disposition des entreprises, par exemple les réseaux sociaux qui peuvent
s’avérer fort utiles.
33
Blanchard, O. (2011). Social media ROI: Managing and measuring social media efforts in your organization.
Pearson Education.
4. Réseaux sociaux
Selon Ellison (2007) les réseaux sociaux sont définis comme :
(3) Des services basés sur le Web qui permettent aux individus de construire un
profil public ou semi-public dans un système connecté.
(4) Avoir une liste d’autres utilisateurs avec lesquels l’utilisateur partage une
connexion.
(5) Regarder et parcourir les actions, les postes, les commentaires faits par les
autres utilisateurs au sein du système34.
Selon Hoffman (2010), le retour sur investissement des réseaux sociaux peut se
mesurer en 3 catégories : la notoriété (nombre de membres, nombre d’installations
d’applications), l’engagement à la marque (nombre de commentaires, nombre
d’utilisateurs actifs), le bouche-à-oreille (fréquence d’apparition dans le Timeline,
nombre de reposts, nombre de posts sur le mur). D’après Hoffman (2010) les
campagnes sur les réseaux sociaux sont rentables et intéressantes pour mesurer
efficacement l’engagement des clients, la notoriété de l’entreprise. Elles sont
facilement mesurables et quantifiables afin d’être améliorées, mais également pour
perfectionner la stratégie de l’entreprise.
Pour Garrigos (2012), les réseaux sociaux et les communautés virtuelles ont
complètement bouleversé le business actuel car ils ont provoqué des changements
significatifs dans la chaîne de valeur et la structure de toutes sortes d’entreprises.
Selon Garrigos (2012) les réseaux sociaux et les communautés virtuelles, affectent
la conception des sites Web, ils permettent d’accroître la compétitivité des
entreprises notamment en transformant leurs modèles d’affaires. Ce sont un moyen
pour les entreprises de travailler plus rapidement et d’opérer sur les marchés
mondiaux35.
34
Chaffey, D., Smith, P. R., & Smith, P. R. (2012). eMarketing eXcellence: Planning and optimizing your digital
marketing. Routledge.
35
Davis, H. (2006). Search engine optimization. “ O’Reilly Media, Inc.”.
D’après Domenget (2013) dans un cas professionnel il ne faut pas se contenter que
d’être sur Twitter pour créer de la visibilité, mais sur plusieurs canaux pour avoir
de la visibilité en ligne, numérique, web. Les entreprises doivent alimenter ces
réseaux sociaux avec un contenu adapté, planifié et stratégique, c’est là qu’entre en
jeu le marketing de contenu.
5. Le marketing de contenu
Selon Rowley (2008) le marketing de contenu numérique est un processus de
gestion qui permet d’identifier, d’anticiper, de satisfaire les besoins des clients de
manière à faire des profits grâce à l’aide d’outils digitaux ou d’objets immatériels
distribués par des canaux électroniques. Cette technique est très répandue sur les
réseaux sociaux notamment sur Facebook ou le nombre d’utilisateurs actifs en
2015 a dépassé le milliard (Forouzandeh 2014). De plus, sur les réseaux sociaux
5% des recommandations affichées entraîneraient 45% des influences sur le
processus décisionnel d’un client (Dussart 2016). Et au Québec, plus de 40% des
adultes feraient confiance à la recommandation de leurs connaissances et contacts
pour effectuer des achats (Forouzandeh 2014).
Les messages doivent donc être portés sur le support de communication le mieux
adapté avec le maximum d’audience possible. Il est question de tenir compte du
contexte local dans ce cas de figure. En effet, le réseau social préféré des
consommateurs diffère selon chaque marché. À Singapour, Instagram marche bien,
Comme le souligne Pradiptarini (2011), le marketing de contenu doit être basé sur
un contenu de qualité plus que sur la quantité de like ou de followers. En effet
certaines entreprises possèdent des “followers fantômes” qui ne sont pas
activement impliqués sur les réseaux sociaux (Blanchard, 2011). Ensuite, comme
le soulignent Rust, Moorman, & Bhalla (2010) la relation avec les clients doit être
bâtie sur le long terme, il ne suffit plus de “bombarder” de bannières publicitaires
en grande quantité, il faut penser la relation et bâtir une confiance. De plus, une
bonne campagne sur les réseaux sociaux permet d’augmenter de manière
significative le trafic sur le site de la compagnie (Pradiptarini, 2011).
Visiblement le web, les réseaux sociaux sont primordiaux pour les entreprises de
nos jours. Et les clients se rendent compte du pouvoir décisionnel dont ils
possèdent. Le plus important pour les entreprises, c’est la quantité des données
recueillies, pour comprendre le comportement des consommateurs, et personnaliser
les stratégies marketing36.
36
https://medium.com
Quelle est la place des du choix efficace des supports digitaux dans l’efficacité
de la stratégie digitale de Global Africac Consulting?
Quelle place occupe la gestion efficace des retours d’information clients dans
l’efficacité de la stratégie digitale de Global Africa Consulting?
facettes de la stratégie digitale mise en œuvre par l’entreprise afin d’apprécier son
efficacité et les facteurs susceptibles d’être améliorés.
B. Objectifs de l’étude
1. Objectif général
L’objectif général de notre étude est de contribuer à l’amélioration de la
stratégie digitale de Global Africa Consulting.
2. Objectifs spécifiques
Nos objectifs spécifiques ont un lien avec nos questions de recherche. Ainsi, ils se
formulent ainsi qu’il suit:
C. Hypothèses de l’étude
Nos hypothèses sont tirés de la revue de la littérature et sont en lien avec nos
objectifs. Ainsi, ils se formulent ainsi qu’il suit:
Donc, pour cerner ce travail, nous avons choisi la méthode « quantitative » qui se
ramène dans les cas les plus simples à une description statistique et le type
d’enquête implique l’influence de la variable qu’on veut mesurer, tout en essayant
de comprendre son influence sur les autres variables. Ce qui nous permis de
recueillir sur un ensemble d’individu des informations comparable d’un élément à
l’autre pour pouvoir vérifier les hypothèses.
B. Enquête qualitative
1. Cible
La cible choisie est un ensemble des clients potentiels de l’entreprise.
37
GRAWITZ, Madeleine,OP,cit, P06.
a. Guide d’entretien
Afin de décrire les aspects à prendre en considération durant notre recherche,
nous avons procédés à une enquête qui à portée sur un ensemble d’entretiens
auprès des clients ciblés dans le but de :
b. Observation
Nous avons lancé notre enquête le dd/mm/aaaa. Celui-ci est resté ouvert pendant
nn jours pour être finalement être fermé le dd/mm/aaaa.
C. Enquête quantitative
1. Population mère
Selon AKTOUF Omar, « la population d’étude désigne l’ensemble
d’indifférencié des éléments parmi lesquels seront choisis ceux auprès de qui
effectueront les observations. »38
La population visée dans notre enquête est constituée des clients de l’entreprise.
38
AKTOUF Omar, méthodologie des sciences sociales et approches qualitatives, presses de l’université de Québec,
Montréal, 1990, P72.
2. Échantillon
L’échantillon : « La population d’enquête, et la base d’échantillonnage doivent
obligatoirement recouvrir la même signification. En effet, l’échantillonnage, il
s’agit donc de prélevé à l’intervenu d’un univers de cas, un certain nombre d’unité
afin de les observées (systématiquement) par la médiation des mêmes instruments.
»39
3. Méthode d’échantillonnage
Afin d’avoir une bonne enquête à travers un questionnaire, il est très important
de fixer son échantillon de sorte à ce qu’il soit représentatif dans la population à
étudier. L’échantillonnage est une méthode statistique qui permet la construction
d’un groupe de personnes afin d’obtenir certaines connaissances de leurs part.
Dans le cas théorique des choses, il existe deux catégories du mode de
l’échantillonnage ayant chacun plusieurs méthodes qu’on peut utiliser :
39
ROBERT J. Gravel, guide méthodologique de la recherche, édition université de Québec, Septembre 1980, P21
4. Questionnaire
Selon Maurice ANGERS, le questionnaire signifie « une technique qui permet
l’investigation scientifique utilisée auprès d’individus, qui permet de les interroger
de façon directive et de faire un prélèvement quantitatif en vue de trouver des
relations mathématiques et de faire des comparaisons chiffrées. »40
- les avis sur l’image de l’entreprise aussi sur leur degré de fidélité à la
marque.
Chapitre 3
III. CADRE EMPIRIQUE DE L’ETUDE
Dans ce dernier chapitre, il sera présenté et analysé les données dans la première
section et la seconde section sera consacré aux suggestions et aux conditions de
mises en œuvre.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
A. LES OUVRAGES
C. Guillaumin, 2014 Mise en page : PCA © Dunod, 2017 11 rue Paul Bert,
92240 Malakoff www.dunod.com ISBN 978-2-10-076754-0
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C. Lejealle et T. Delecolle, 2017 Aide-mémoire de Mathématiques
financières, É. G. Harb, F. Batini, X. Durand, 2016 Aide-mémoire de
Microéconomie, J.-P. Gayant, 2014 Aide-mémoire de Macroéconomie,
G. Séror, 2016 Aide-mémoire de Communication digitale, J.-É. Pelet et J.
Lucas-Boursier, 2017 Aide-mémoire de Marketing.
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COMMUNICATION DIGITALE Dans la même collection Aide-mémoire
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l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, 2013
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Méthodologie et exemples. Master. Le projet de communication, Paris,
France. 2018, pp.77.
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d’achat du consommateur connecte Doctorante, HEC
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http://www.webpresencesolutions.net
https://blog.comexplorer.com
https://doingenia.com
https://localmarketing.fr
https://webeuz.com
https://www.android-dz.com
https://www.anthedesign.fr
https://www.cairn.info
https://www.inboundvalue.com/blog
https://www.leblogdudirigeant.com
https://www.smartinsights.com
https://www.statista.com
https://www.usine-digitale.fr
https://www.webextend.org
ANNEXES
Annexe 1 Organigramme
Direction Générale
Sécretariat admnistratif
RGPD : Notez que nous collectons les données de façon anonyme et elles seront
exploitées uniquement que dans le cas de la rédaction de notre document.
Q4. Comment appréciez vous l’image de Globale Africa Consulting sur les
réseaux sociaux?
o Tout à fait bonne
o Assez Bonne
o Ni bonne ni mauvaise
o Pas bonne
o Pas du tout bonne
Q5. Quel est votre jugement sur l’expression suivante « Global Africa
Consulting fait souvent recours à des choix des supports digitaux adaptés à
sa cible?
o Tout à fait d’accord
o Assez d’accord
o Ni d’accord ni pas d’accord
o Pas d’accord
o Pas du tout d’accord
Contenus digitaux
Q6. Quel est votre jugement sur l’expression suivante « Global Africa
Consulting réalise le plus souvent digitaux adaptés à sa cible?
o Tout à fait d’accord
o Assez d’accord
o Ni d’accord ni pas d’accord
o Pas d’accord
o Pas du tout d’accord
B. ARTICLES ET REVUES...........................................................................44
C. MEMOIRES ET THESES..........................................................................45
D. SITES INTERNET.....................................................................................45
E. INTELLIGENCE CONVERSATIONNEL ARTIFICIELLE....................46
ANNEXES...............................................................................................................47
Annexe 1 Organigramme..................................................................................47
Annexe 2 : Questionnaire..................................................................................47
TABLE DES MATIERES.......................................................................................53