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Chapitre 2 : MISE EN ŒUVRE ET SUIVI D’EVOLUTION DU

PROJET DE CREATION DE CABINET D’ANALYSES


Ce chapitre est constitué des résultats des études et des ébauches de
solutions. Il comprend deux volets. Dans le premier volet, nous
présentons le cadre logique du projet de création du cabinet à Parakou. Le
second volet est rédigé sous la forme d'une liste de précautions à prendre
pour se mettre à l’abri des risques.

Section 1 : Mise en œuvre du projet


Ici, nous abordons dans un premier temps l’étude juridique de notre
organisation puis nous présentons dans un second temps l’étude
financière du projet.
Paragraphe 1 : Etude juridique et organisationnelle
A) Choix de la forme juridique
Elle porte sur la forme juridique et le système de rémunération des
salariés.
Dénommé « Cabinet ZM Consulting », le cabinet d’études en marketing
existera sous la forme d’une SARL (unipersonnelle) avec un capital
initial d’un million (1.000.000) FCFA. Le cabinet est géré par un
directeur exécutif. En cas de besoin justifié par l’accroissement du trafic
et le souci d’élargir les zones de couverture, le capital peut s’ouvrir à
d’autres associés. Cette forme d’organisation offre l’avantage d’une
structure simple.
La fiche signalétique du centre d’études se présente de la manière
suivante :
Tableau IV : Fiche signalétique du Cabinet ZM Consulting

Dénomination sociale : Cabinet ZM Consulting


Siège social : Parakou, quartier Tranza, Immeuble ZAKARI
Adresse : 01BP124 Parakou Centre Tél : (+229) 97 83 60 52
Courriel : mistou@gmail.com
Slogan : votre réussite, notre engagement
Capital initial : 1 000 000 FCFA
Directeur : Mlle Mistoura ZAKARI
Source : Réalisé par nous-même

B) Ressources Humaines
Le personnel de la société d’analyses de stratégies marketing sera
constitué de 05 agents permanents (gérant, secrétaire-comptable, 03 chefs
départements) et des occasionnels en cas de besoin.
1) Le directeur général
Il se chargera de diriger, de superviser et de coordonner les activités. Il
s’assurera aussi de la bonne exécution des travaux sur les plans technique,
administratif et commercial.

2) Le secrétaire-comptable
Il assure le secrétariat, les mouvements de fonds et gardera la
comptabilité du centre.
3) Le Chef Département Etudes et Planification
Le cadre, de niveau Bac + 3, est chargé de la réalisation des études et du
suivi de la planification des activités au profit des clients qui le désirent.
4) Le Chef Département Formation
Le cadre, de niveau Bac + 3, est chargé d’élaborer l’ingénierie
pédagogique et financière en matière de formation pour le compte des
clients. Il cordonnera également les actions de formation programmées.
5) Le Chef Département Audit
Le cadre, de niveau Bac + 3, est chargé de l’audit externe des services et
activités de nos clients pour relever les dysfonctionnements et proposer
des mesures et actions idoines à entreprendre afin d’améliorer la gestion
des entreprises et des organisations et accroitre leur performance.
Le cabinet fera recours chaque fois cela s’avérerait nécessaire à des
experts et cadres expérimentés pour exécuter certaines analyses au profit
des clients. C’est une manière pour nous de rassurer les partenaires sur la
qualité des prestations.

Des contrats de surveillance et de gardiennage des locaux seront conclus


avec des sociétés spécialisées qui mettront à notre disposition des vigiles.

Afin de maîtriser la masse salariale, une grille salariale sera adoptée pour
une période d’au moins trois ans avant sa révision.
Paragraphe 2 : Analyse financière et économique
L’étude financière est axée sur l’évaluation du coût global du projet,
l’établissement du compte d’exploitation prévisionnel, du budget de
trésorerie, du bilan prévisionnel et le calcul des indicateurs de l’analyse
de rentabilité.

A) Evaluation du coût du projet


Le cout global du projet n’est rien d’autre que la somme des
investissements et du fonds de roulement.

 Les immobilisations
L’aménagement correspond à :
• la caution de deux mois pour le loyer ainsi qu’un mois d’avance
• l’abonnement pour le wifi auprès de la société ISOCEL
• l’abonnement d’eau à la SONEB et l’électricité à la SBEE
• la décoration d’intérieure avec l’achat de vase, de mini fontaine, de fleur
et les frais de décoration, l’abonnement et l’installation de la ligne
téléphonique

Le matériel de transport comprend deux motos dont une pour la


direction et une autre pour le service commercial.
Le matériel et le mobilier de bureau sera constitué de :
•5 ordinateurs portables et 1 vidéo projecteur ;
•1 tableau padex, et 5 splits ou brasseurs d’air ;
•1 photocopieuse équipée de fax et de scanner ;
•1 une grande table ronde et 5 tables de bureaux avec des tiroirs
•5 fauteuils, des chaises de bureaux et une grande armoire à titre de
bibliothèque.

Les non valeurs correspondent aux frais de premier établissement et les


divers imprévus qui correspondent à 10% du montant de l’investissement.

Les dépenses d’exploitation et le coût du projet comprennent :


•les dépenses en fournitures de bureau
•les charges du personnel et les amortissements des biens
•les frais de télécommunications, les frais de location et la prime
d’assurance
•les frais d’entretien, de gardiennage et les autres frais de gestion
imprévus.

Le coût du projet est l’ensemble des dépenses d’investissement


nécessaire pour le projet et le besoin en fonds de roulement (BFR). Le
BFR est obtenu à partir :
• des salaires à payer au personnel permanent (nonobstant les con ;
• des frais d’internet, de téléphone, d’électricité et d’eau
• du loyer et des fournitures de bureau.

La réalisation du projet nécessite des investissements consignés dans le


tableau:

Tableau V : Estimation des investissements à réaliser


Désignation Quantité Coût unitaire Coût total
Frais d’installation et d’aménagement
Frais d’établissement et caution pour bail 01 550 000 550 000
Frais d’aménagement (remise en état des locaux, 01 450 000 450 000
plomberie, abonnement électricité & Eau
Sous-total 1000000
Matériel de bureau
Imprimante 01 80 000 80 000
Ordinateur portatif 05 200 000 1 000 000
Fauteuils et chaises visiteurs 12 - 210 000
Tables en matériaux locaux 05 70 000 350 000
Fournitures de bureau - 20 000 20 000
Armoires 02 60 000 120 000
Sous total 1780000
Total général 2 780 000
Source : Résultats d’enquête de novembre 2016

Les frais d’investissement du projet s’élèvent à deux million sept cent


quatre-vingt mille francs FCFA (2 780 000 FCFA). Afin de couvrir ces
dépenses d’investissement, il est envisagé en plus des fonds propres, la
négociation d’un emprunt de 3 000 000 FCFA au taux de 6,5%,
remboursable en 5 ans.

Tableau VI : Charges du personnel


Fonction Effectif N N+1 N+2 N+3 N+4
Directeur Exécutif 01 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000
Cadres mercaticiens 03 2 520 000 2 520 000 2 520 000 2 520 000 2 520 000
Secrétaire-comptable 01 720 000 720 000 720 000 720 000 720 000
Salaire brut (SB) 05 4 440 000 4 440 000 4 440 000 4 440 000 4 440 000
Charges sociales payés par - 728 160 728 160 728 160 728 160 728 160
l’employeur (17,4% SB)
Charges personnel 05 5 168 160 5 168 160 5 168 160 5 168 160 5 168 160
Source : Résultats d’enquête de novembre 2016

La masse salariale annuelle du centre d’études s’élève à 5 168 160 FCFA


par an (y compris les charges sociales imputables à l’employeur).

 Chiffre d’affaires prévisionnel


Le CA est constitué des redevances pour le service rendu.

Tableau VII : Chiffre d’affaires prévisionnel


Rubrique Quantit Prix unitaire Montant annuel
é
Formation-intervention 15 200 000 3 000 000
Enquête commerciale 12 300 000 4 200 000
Audit 12 150 000 1 800 000
Total 9 000 000
Source : Résultats d’enquête de novembre 2016
Le chiffre d’affaires annuel du projet est de 9 000 000 FCFA.

 Dépenses ou charges d’exploitation


Les charges relatives aux projets sont consignées dans le tableau suivant :
Tableau VIII : Frais de gestion
Rubriques Montant / Montant /an
mois
Loyer 70 000 840 000
Redevance Electricité 15 000 180 000
Redevance Eau 5 000 60 000
Carburant 20 000 240 000
Téléphone 25 000 300 000
Fournitures de bureau 10 000 120 000
Frais de publicité 20 000 240 000
Total 1 980 000
Source : Résultats d’enquête de novembre 2016

 La durée des immobilisations


Les non valeurs, le matériel d’exploitation, les aménagements, le matériel
de transport ainsi que le matériel et le mobilier de bureau seront amortis
sur 5 ans.

Tableau IX : Récapitulatif des charges ou Besoin en fonds de


roulement
Rubriques Année 1
Frais de gestion 1 980 000
Salaire 5 168 160
Dépenses d’exploitation 7 140 160
Source : Résultats d’enquête de novembre 2016

Les dépenses d’exploitation y compris les salaires sont de 7 140 160


FCFA.

 Calcul du résultat d’exploitation :

Résultat d’exploitation = Chiffre d’affaires – charges d’exploitation


= 9 000 000 – 7 140 160
Résultat d’exploitation = 1 859 640 FCFA
La mise en exécution de ce projet pourrait rapporter un résultat
bénéficiaire de : 1 859 840 FCFA. Ce résultat pourrait s’améliorer au fil
des ans en fonction du dynamisme que nous allons imprimer à la
structure.
Tableau X : Bilan d’ouverture
Actif Montant Passif Montant
Frais d’établissement 1 000 000 Apport initial 1 000 000
Dépôt et cautionnement 840 000 Emprunt 3 000 000
Mobilier et matériels de bureau 1 780 000 -
Matériels de transport 9 00 000 -
Total actif immobilisé 3 620 000 -
Créances clients 200 000 -
Total actif circulant 200 000 Total ressources stables 4 000 000
Banque 300 000 Dettes fournisseurs 1 320 000
Caisse 100 000 -
Total trésorerie actif 400 000 Total passif circulant 1 320 000
Total actif 5 320 000 Total passif 5 320 000
Source : Résultats d’enquête de novembre 2016

 Les dépenses d’exploitation


Les fournitures de bureau comprennent du papier, des stylos, de l’encre
pour la photocopieuse, des agrafes, agrafeuses, trombones, fiches,
chemises cartonnées et autres fournitures nécessaires. Leur montant
pourrait varier en année de croisière. Il en est de même pour les autres
consommations (électricité, eau, frais de transport, le loyer révisable
conformément aux clauses du bail conclu, les frais de téléphone,
d’internet, d’entretien, de réparation et maintenance.
Par contre, les salaires et les charges salariales sont fixes pendant au
moins trois (03) ans et ils pourront varier en année de croisière.
 Le financement du projet
Nous utiliserons un financement mixte c'est-à-dire une partie financée sur
fonds propres et l’autre par un prêt à moyen terme (5ans). Le projet sera
financé à 50% sur fonds propres et à 50% sur emprunt bancaire. La dette
nécessite une garantie en raison de son niveau élevé.
Cette garantie porte sur l’hypothèque d’une villa située au quartier Tranza
à Parakou. Le projet bénéficie du financement d’une banque. Ainsi le
financement se fera comme suit : fonds propres : de 50% du montant total
des investissements. Prêt de la banque : 50% du montant des
investissements pour une durée de 5 ans à un taux d’intérêt de 6,5% par
an.
Les fonds seront disponibles dès l’année 0 et les actionnaires ne
percevront un dividende de 10% qu’à partir du moment où l’entreprise
réalisera un bénéfice.
Le remboursement de l’emprunt se fera par paiement des mensualités
définies dans l’échéancier négocié avec le préteur.

B) Analyse du compte d’exploitation et du tableau de trésorerie


Le tableau du compte d’exploitation prévisionnel indique un résultat
positif sur toutes les années. En année 3, Nous avons un résultat net de 8
404 442 FCFA.

Nous constatons également que la capacité d’autofinancement (CAF) est


positive et qu’elle est importante, ce qui signifie que l’entreprise est en
mesure de faire face non seulement à l’emprunt qu’elle a contracté mais
aussi de s’autofinancer afin d’accroitre son activité.

Le tableau de trésorerie montre un solde positif déjà à partir de la


première année d’exploitation. Ce qui indique le projet est en mesure de
disposer de liquidité afin de faire face aux dépenses.

 Analyse économique
L’analyse économique permettant d’évaluer les effets du projet sur
l’économie nationale nécessite l’utilisation des données disponibles dans
le tableau des entrées et sorties pour effectuer une analyse par la méthode
des effets d’une part, et des informations portant sur les importations et
les exportations d’autre part.

Dans le cas d’espèce, l’analyse économique par la méthode des effets sera
utilisée afin d’évaluer l’effet du projet sur la fiscalité du pays et sur
l’emploi.

 Effet du projet sur l’emploi


Le projet emploie 5 personnes qui percevront un salaire mensuel. Ainsi
nous apportons de la valeur ajoutée au pays car nous permettrons à ces
personnes d’améliorer leur niveau de vie à travers le salaire qu’elles
perçoivent et donc de réduire la pauvreté.

Dans la mesure où ces personnes perçoivent un salaire, elles accèdent à


un service minimum en termes de service de santé et elles peuvent vivre
au dessus de l’indice de pauvreté. Ce nombre n’est pas très significatif
mais il contribue tout de même à la réduction du taux de chômage par le
recrutement de jeunes diplômés et sans emploi.

 Effet du projet sur la fiscalité du pays


L’impôt est de 25% pour les entreprises industrielles et commerciales. Il
n’est applicable que lorsque l’entreprise réalise un bénéfice. Au niveau de
la fiscalité, les effets sont perceptibles à travers le compte d’exploitation
prévisionnelle dans les rubriques impôt et taxes, et des impôts sur le
résultat. La collecte de cette fiscalité due au projet contribuera à
l’augmentation des recettes des collectivités nationales et permettra à
l’Etat d’accomplir ses fonctions régaliennes à travers la construction de
routes, de centres de santé, d’écoles, etc.
 Impact du projet
L’impact du projet est très évident car il permettra :
- réduire le taux d’échec des PME/TPE ;
- d’améliorer la rentabilité des PME/TPE ;
- de jeter des bases solides pour une meilleure gestion des
entreprises.

 La rentabilité du projet
Le marché du conseil est un secteur quoique concurrentiel, présente de
gros avantages pour l’entrepreneur. Ce projet permet non seulement
d’avoir un chiffre d’affaires annuel estimé à 10 000 000 FCFA et pourrait
s’accroitre au fil des ans. La VAN à 20% montre que le projet est rentable
car pour chaque franc investi, le projet rapporte 216 FCFA.

Le projet est rentable pour le promoteur et les associés, car le Taux de


Rentabilité Interne (TRI) est largement supérieur au taux d’intérêt
proposé par la banque. Les différents indicateurs utilisés montrent que le
projet est rentable.

Toutefois, l'inaccessibilité des agglomérations, la faible demande


effective des acteurs économiques et l'insuffisance des moyens financiers
augmentent le risque d’une faible couverture du marché local voire
national. Dès lors, la probabilité est grande que le chiffre d’affaires soit
faible. Ces résultats pourraient s'expliquer par le fait que même quand les
zones à desservir sont difficiles d'accès.

Section 2 : Cadre logique du projet et facteurs de risques


Paragraphe 1 : Cadre logique et processus de planification
Cette partie de notre étude se propose de présenter un cadre logique de
renforcement de l’appui conseil aux particuliers et PME/PMI.
Il permet de monter le projet pour relever le niveau de formation et pour
outiller de façon considérable les particuliers, les responsables de
PME/PMI et leurs collaborateurs. Quelques recommandations sont
ensuite faites, toujours dans l'objectif de contribuer à plus d’efficacité
dans la gestion des entreprises.

A) Cadre logique
Le cadre logique est une vision systémique de l'environnement d'un
projet, visant à identifier le motif pour lequel le projet est réalisé ainsi que
la finalité à laquelle il contribue. Ensuite, il permet de définir d'une façon
précise ce à quoi le projet devrait ressembler une fois terminé ainsi que
l'ensemble des conditions critiques devant être réalisées pour que le projet
atteigne les différents niveaux d'objectifs pour lesquels il a été conçu.

Notre cadre logique se réfère à un programme d'assistance appui aux


particuliers et entreprises. Aux éléments classiques du cadre logique que
sont les objectifs, les indicateurs, les activités à mener, les hypothèses de
réalisation, les sources de vérification et les résultats attendus, nous avons
joint les partenaires potentiels de réalisation du projet.

B) Ordonnancement des activités et chronogramme


1) Ordonnancement des activités
Les activités préparatoires seront exécutées selon les phases suivantes :
 Etude complémentaire de faisabilité ;
 Mobilisation des ressources et démarches administratives ;
 Location et équipement du bureau, acquisition du matériel roulant,
recrutement et formation du personnel et
 Lancement officiel des activités.

2) Calendrier d’exécution du projet


Les travaux de mise en place du centre d’études ZM Consulting se
dérouleront en juin 2017. Le démarrage des activités est prévu pour avril
2017.

Tableau XI: Chronogramme de tâches de gestion du projet


N° Nom de la tâche Durée
1 Etude complémentaire de faisabilité 8 -30 jrs
2 Démarches administratives 7 - 30 jrs
3 Mobilisation des ressources 5 – 60 jrs
4 Recrutement, formation et déploiement du personnel 8- 30 jrs
5 Location de bureau, achat de matériels et équipements 8- 30 jrs
6 Lancement officiel des activités 1 jr
7 Publicité, prospection et fixation du prix d’abonnement 6 - 25 jrs
8 Fourniture de services de formation, d’audit et d’analyse -
9 Zonage de couverture et constitution des équipes de commerciaux 1- 15 jrs
10 Suivi-évaluation du projet -
Source : réalisé par l’auteur

Paragraphe 2 : Limites et facteurs d’échec du projet


A) Cartographie des risques et les limites du projet
La concurrence déloyale d’autres opérateurs dans le secteur. La naissance
d’autres projets et la hausse des coûts des ressources nécessaires et
indispensables pour la bonne marche des activités. Nous n’avons pas
identifié des problèmes pouvant entraver le déroulement normal de nos
activités à l’exception du problème de mobilisation des fonds à emprunter
qui pourrait se poser notamment en raison : soit d’un éventuel dépôt de
garantie qui pourrait être exigé par certaines institutions financières, soit
de l’obtention d’un financement inférieur à ce qui est prévu au poste
« emprunt » de la part des institutions financières adaptées à l’auto
emploi des jeunes.

Une menace éventuelle peut provenir du manque de marché. Cette


situation peut être due soit à une étude de marché mal menée, soit à
d’autres facteurs externes, de forces majeures influençant du coup la
demande, rendant ainsi l’offre de service difficile à assurer.

Le risque majeur est lié au fait que l’entrée sur le marché pose peu
d’obstacles. Ceci facilite l’installation de nouveaux entrants, d’où une
concurrence forte. Le second risque noté est lié à la mondialisation et
l’ouverture des frontières, où les multinationales présentent certains
risques. Pour développer et maintenir une part raisonnable du marché,
nous offrirons à la clientèle des services de qualités et à des prix
concurrentiels.

Il existe des menaces à la bonne exécution des activités du projet. Il s’agit


de :
- la concurrence déloyale d’autres opérateurs dans le secteur ;
- la naissance d’autres projets et la hausse des coûts des ressources
nécessaires et indispensables pour la bonne marche des activités ;
- la non formalisation juridique de la société d’analyse et de
conseils ;
- l’exposition à des tracasseries administratives et fiscales) ;
- le renchérissement du prix des ouvrages, matériels et autres
produits ;
- l’inefficacité du système de contrôle interne.

Nous n’avons pas identifié des problèmes pouvant entraver le


déroulement normal de nos activités à l’exception du problème de
mobilisation des fonds à emprunter qui pourrait se poser notamment en
raison : soit d’un éventuel dépôt de garantie qui pourrait être exigé par
certaines institutions financières, soit de l’obtention d’un financement
inférieur à ce qui est prévu au poste « emprunt » de la part des institutions
financières adaptées à l’auto emploi des jeunes.
Différentes mesures sont prises pour gérer les risques de la mise en œuvre
du projet. La catégorisation des risques est effectuée dans le but de
prévoir les dispositions de suivi pour réguler la vulnérabilité.

La responsabilité professionnelle, ou la possibilité d’être poursuivies par


un client, constitue un autre risque majeur pour les entreprises.
L’entreprise peut être poursuivie pour négligence. Le cabinet ZM
Consulting sera doté d’une assurance responsabilité professionnelle
comme protection en cas de poursuite judiciaire. Elle compte aussi mener
ses activités de manière professionnelle, minimisant ainsi les risques de
poursuite judiciaire.

B) Plan de gestion des risques


La gestion des risques, est la discipline qui s’attache à identifier, évaluer
et prioriser les risques relatifs aux activités d’une organisation, quelles
que soient la nature ou l’origine de ces risques, pour les traiter
méthodiquement de manière coordonné et économique, de manière à
réduire et à contrôler la probabilité des évènements redoutés et réduire
l’impact éventuel de ces évènements.

Différentes mesures sont prises pour gérer les risques de la mise en œuvre
du projet. La catégorisation des risques est effectuée dans le but de
prévoir les dispositions de suivi pour régler la vulnérabilité. Certaines
mesures sont prévues lors de la vulgarisation du projet et des séances de
formation au profit des agents et des responsables des structures
partenaires.

Les objectifs poursuivis à travers ce projet sont non seulement la création


d’emploi, mais il s’agit aussi de contribuer efficacement à l’amélioration
de la gestion ainsi que de la visibilité des entreprises.
A travers ce projet, nous avons la charge de présenter les étapes de
conception d’un projet mais aussi les outils nécessaire pour la réalisation
d’un projet à travers un cas d’étude de faisabilité pour un cabinet de
conseil en marketing.

Les différentes études menées sur le terrain nous permettent de formuler


des conseils pour toute personne désireuse de se lancer dans ce secteur
d’activité.

Tout d’abord, il est important pour toute personne désireuse de se lancer


dans la conception de projet de bien suivre toute les étapes à savoir :
l’identification de l’idée de projet, l’étude de marché, l’étude
organisationnelle et institutionnelle ainsi que l’étude financière.

En effet, ces étapes vont non seulement lui permettent d’affiner son projet
mais aussi de maitriser la concurrence ainsi que le cible visé et mieux de
connaitre le cout de son projet ainsi que la faisabilité du projet. Ce qui lui
permettra de savoir si son projet est rentable ou pas.

Ensuite, Il est important de choisir un modèle d’analyse qui établit un lien


direct entre la conception et la rentabilité. Ce qui permettra de tirer des
conclusions concernant la viabilité financière du projet. Dans notre cas la
viabilité financière s’explique par le coût important des services ainsi que
le volume prévisionnel.

Enfin, l’étude de marché qui est l’une des plus importante de cette
démarche car elle met la lumière sur les concurrents. Dans le Cas
d’espèce, l’analyse du terrain démontre énormément de concurrent vu que
c’est un secteur en pleine croissance. Partant de ce constat, Nous pouvons
conseiller efficacement les nouveaux promoteurs en leur proposant :

Au niveau interne
- s’entourer d’une équipe très dynamique ayant la passion pour ce métier ;
- valoriser le transfert de compétence entre employé
- valoriser le savoir faire, le savoir faire faire ;
- mettre l’accent sur la qualité de service

Au niveau externe
-Elargir son portefeuille d’activité
-Obtenir des contrats de partenariat avec des institutions
-Animer des séminaires dans des grandes écoles sur la gestion des
entreprises.

Au niveau des coûts, la rationalisation des fonctions supports (comme la


GRH, le marketing, l’audit financier) par contraintes économiques ou
financières, entraîne une décentralisation. Cette constatation permet
d’envisager la décentralisation ou la délégation pour réduire les coûts
centraux. Pour atteindre une maîtrise des coûts, la DRH centrale doit
exercer un contrôle méthodique et important sur la délégation et vérifier
si les coûts engagés par ces contrôles ne rendent pas la décentralisation
contrôlée rentable.

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