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Université Tunis El Manar

Département de physique

Transmission Numérique

Présenté par
Said GHNIMI

2023/2024
Informations module TN

• Semestre: 2
• Matière: Transmission Numérique

Mode d’évaluation:
Contrôle Continu : 40% ; Examen : 60%.
Intersection avec
 Communications analogiques,
 Communications numérique
 Support de transmission

2/43
Objectifs de module
• Notions de base sur les réseaux de télécommunications

(normes et standards universel)

• Les critères d’évaluation des transmissions numériques.

• Comment protéger ces transmissions contre les erreurs.

• Des exemples de réseaux de télécommunications filaires,

sans fil et aussi mobiles.

3/43
Termes et notions très importants
 Signal électrique,
 Transformation de Fourier,
 Numérisation de l’information
 (Echantillonnage, Quantification, Codage)
 Théorème de Shannon,
 Filtrage
 Modulation
 Multiplexage
 Bande Passante
 Spectre
 Protocole de communication
4/43
Contenu de module

 Chapitre 1. Systèmes de transmission numérique (4 Semaines)

 Chapitre 2. Transmission de données (4 Semaines)

 Chapitre 4. Protection contre les erreurs (2 Semaines)

 Chapitre 3. Modems et Interfaces (2 Semaines)

 Chapitre 5. Réseaux de télécommunications (3 Semaines)

5/43
Chapitre 01 : Systèmes de Transmission
Numériques
I.1 Introduction
I.2 Historique des télécommunications
I.3 Organismes de Normalisation
I.4 Principe d’une liaison de données
I.5 Supports et canaux de transmission
I.6 Structure générale d’une chaîne de
transmission 6/43
Cours 1 le 30/10/2019

 Introduction
 Historique des télécommunications
 Organismes de Normalisation

7/43
I.1 Introduction
 Télécommunications = Communiquer à distance,

 Les télécommunications recouvrent toutes les


techniques et les moyens de la transmission à
distance d’informations (symboles, écrits,
images fixes ou animées, son, vidéo…..).

8/43
I.1 Introduction
Les systèmes de transmission numérique (STN) véhiculent
de l’information entre une source et un destinataire en
utilisant un support physique, ou, avec la propagation sur
un canal radioélectrique,

9/43
I.1 Introduction
Signal: est la représentation physique de
l'information, qu'il convoie de sa source à son
destinataire.

Conversion Analogique Numérique (CNA)


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I.1 Introduction
Emetteur

Signale Codage Codage du


Modulateur
(Binaire ) de source Canal

Voie de
Bruit transmission
(Canal)

Signale Décodage Décodage


Démodulateur
reçu de source du Canal

Récepteur

Systèmes de Transmission Numérique 11/43


I.2 Historique des télécommunications
• 1832 Samuel Morse Télégraphe .

12/43
I.2 Historique des télécommunications
• 1864 : Equations de Maxwell: prédiction de l’existence
d’ondes radio,
• 1865 : 1ère conférence de l’Union Télégraphique
Internationale-----développement des télécommunications
sur le plan international
• 1870 : transmissions télégraphiques à longue distance
(plusieurs milliers de km)
• 1874 : Invention du multiplexage temporel par Baudot
• 1876 : Graham Bell : brevet de système électrique de
transmission du son--------- Téléphone
• 1887 : Hertz démonstration de l’existence des ondes radios
• 1928 : Nyquist, Théorie de l’échantillonnage,
• 1948 : Invention du transistor-----------développement de
l’électronique des télécoms
13/43
I.2 Historique des télécommunications
• 1962 Premiers satellites de télécommunications ;
transmission transatlantique d’images de télévision, le
satellite de Telstar 1 USA.
• 1981 téléphones mobiles de 1 ère génération (1G)
(analogiques),
• 1982-1983 Téléphones mobiles de 2 ème génération (2G),
la norme GSM (Global System for Mobile Communications),
• 2000-2004 les réseaux 3G avec le la modulation CDMA,
• 2014 : 4G avec la norme LTE.
• 2010-2020 5 ième génération 5G des standards pour la
téléphonie mobile.
14/43
I.3 Organismes de Normalisation
Sans Règles communes pour les communications au sein et
entre les systèmes de télécommunications, les appels de
bout en bout entre les appareils des opérateurs et des pays
ne seraient pas possibles.

• La normalisation peut être vue comme un ensemble de


règles destinées à satisfaire un besoin de manière
similaire.

En télécommunication, la normalisation est issue


d’organismes divers, Internationales et Régionales.
15/43
I.3 Organismes de Normalisation
Internationale Régionales
UIT Union Internationale des ETSI European
Télécommunications. Telecommunication
• ITU-T: Standardization of the Standard Institute
telecommunications area.
• ITU-R: Standardization of radio
area. ANSI American National :
• ITU-D: Development of the Standard Institute,
telecommunications area.
JTTC Japanese
Telecommunications
Technology Committee

16/43
I.3 Organismes de Normalisation
Exemple : Le partage des fréquences internationale

Pour éviter les brouillages préjudiciables


entre les pays, il faut parvenir à un
consensus au niveau mondial sur leur
utilisation:

il faut donc

Coordonner leur utilisation dans le cadre


d'organismes internationaux
17/43
I.3 Organismes de Normalisation
Exemple la DVB (Digital Video Broadcasting)
Normes définies par l’ETSI pour la diffusion de télévision numérique
Normes et techniques débits
DVB-C (Câble) 1993, diffusion de télévision numérique 38Mbps
- canal de transmission le moins perturbant
DVB-T (Terrestre) 1997 canal hertzien terrestre mêmes 30Mbps théorique
bandes que TV analogique (UHF)
DVB-H (Hand) 2004 Diffusion vidéo numérique mobile 5 à 32 Mbps
et l'utilisation des réseaux mobiles 3G et 4G pour
recevoir les chaines de télévision.
DVB-S (satellite) 1993 : transmissions par satellite 24 à 40 Mbps
géostationnaires
DVB-S2 (satellite) 2004 ; extension de DVB-T avec un 80 Mbps
haut débit
DVB-RCS (Return Channel System 1999) Norme d’accès débit sur voie retour : 2
Internet par satellite avec haut débit pour zones difficiles Mbps en montant,
d’accès, non desservies par ADSL. 8Mbps en descendant
18/43
Fin de cours 1,
Je vous remercie pour
votre attention

19/43
Cours 2 le 07/10/2019
 Principe d’une liaison de données
 Définition
 Principe
 Protocole de liaison
 Modes de transmission
 Types de transmission

 Support et canaux de transmission


 Types des supports
 La bande Passante (Bandwidth)
 Notion spectre
 capacité d’un voie (débit maximal)
20/43
I.4 Principe d’une liaison de données
Définition
• Liaison de données fournit les moyens fonctionnels et
procéduraux pour le transfert de données entre des entités d'un
réseau.
• Une liaison de données définie un protocole de liaison ou un
ensemble d'instructions.

Liaison de données

Protocole Types de Modes de


de liaison transmission transmission
21/43
I.4 Principe d’une liaison de données
Définition
• Fournir les services nécessaires pour établir, maintenir et
libérer une connexion
• Acheminer les trames sur la liaison physique (adressage)
• Contrôler le flux de données afin d’éviter la saturation du
récepteur;
• Contrôler la correction de la transmission des données.

22/43
I.4 Principe d’une liaison de données
Protocole de liaison
• Exemple : Envoyer une lettre par la poste

23/43
I.4 Principe d’une liaison de données
Protocole de liaison
• Exemple : Message par internet

24/43
I.4 Principe d’une liaison de données
Protocole de liaison

 Un ensemble de règles et de procédures de communication à


respecter pour émettre et recevoir des données sur un réseau.

 Les protocoles définissent également les canaux de


communication utilisés, ainsi que le processus de
récupération des pertes d'informations.

25/43
I.4 Principe d’une liaison de données
Protocole de liaison

 Un protocole définit
 Le format des messages échangés (Trames)
 La sémantique des messages échangés,
 Les règles d’échange,
 Exemples de protocole :
Ethernet ; Fiber Distributed Data Interface (FDDI) ;
Logical Link Control (LLC) ; Point-to-point protocol (PPP)
Media Access Control (MAC) ; Internet protocol (IP)
26/43
I.4 Principe d’une liaison de données
Modes de transmission

Simplex Half Duplex Full Duplex


Communication communication possible communication dans
dans une seule dans les 2 sens, mais les 2 sens
direction pas simultanément simultanément, par
(même canal) séparation du canal

27/43
I.4 Principe d’une liaison de données

Types de transmission

un seul conducteur plusieurs conducteurs


Série Parallèle

Synchrone Asynchrone

28/43
I.4 Principe d’une liaison de données

Caractérisée par un transfert simultané de tous les bits d’un


même mot (n bits).

Exemples: connecteur SUB D 25


SUB D 9 29/43
I.4 Principe d’une liaison de données

Les bits d’un mot se succèdent, les uns après les autres,
sur une seule voie entre deux points

Exemples: connecteur RS232

30/43
I.4 Principe d’une liaison de données

31/43
I.4 Principe d’une liaison de données

32/43
I.4 Support et canaux de transmission
La qualité de service, logicielles à
mettre en œuvre, infra structure de
réseau

Types Support de transmission

Supports guidés Supports libres


Ondes électromagnétiques
• Paires torsadées
• Câbles coaxiaux • Faisceaux hertziens.
• Fibre optique • Ondes radioélectriques
33/43
I.5 Support et canaux de transmission
• Le support de transmission (ST) est le milieu dans lequel
se propage le signal porteur de l’information.

• Les performances de la transmission, dépendent largement


des ST utilisés.

Paires torsadée

Fibre optique

Faisceaux hertziens 34/43


Câble coaxiale
I.5 Support et canaux de transmission
La bande Passante (Bandwidth)

AM modulation
FM modulation
PM modulation

35/43
I.5 Support et canaux de transmission
La bande Passante (Bandwidth)

36/43
I.5 Support et canaux de transmission
La bande Passante (Bandwidth)
• La bande passante B [ fmin Fmax ] (exprime en Hertz) d’une
voie. B est la plage de fréquence sur laquelle la voie est
capable de transmettre des signaux sans que leur
affaiblissement soit trop important.

En général, on caractérise un support par sa


bande passante à 3 dB ( décibels), 37/43
I.5 Support et canaux de transmission
L’affaiblissement A et le Gain G

• Ps: Puissance du signale émis,


• Pe: Puissance du signale reçu

Support de Filtre passe


transmission Bande

38/43
I.5 Support et canaux de transmission
La bande Passante (Bandwidth)

39/43
I.5 Support et canaux de transmission
Notion de spectre

Domaines de description du signal

Domain
Transformation de
Fourier (TF)
Domain
Fréquentiel Temporel
S(f) S(t)

{ {
𝑺𝒑𝒆𝒄𝒕𝒓𝒆 𝑫𝒖𝒓 é 𝒆
𝒍𝒂𝒓𝒈𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒃𝒂𝒏𝒅𝒆 𝑷𝒆𝒓𝒊𝒐𝒅𝒆
𝒇𝒓 é 𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒅𝒂𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 𝑨𝒎𝒑𝒍𝒊𝒕𝒖𝒅
40/43
I.5 Support et canaux de transmission
Notion de spectre
Théorème de Fourier 1807: Un signal périodique non
sinusoïdal peut donc être considéré comme une infinité de
signaux sinusoïdaux.

41/43
I.5 Support et canaux de transmission
Notion de spectre

42/43
I.5 Support et canaux de transmission
Capacité
 La capacité d’un voie (débit maximal) est la quantité de
l’information (en bits ) pouvant être transmis en un seconde, Où:

C=W.
 C : capacité (bps),
 W : ou B, la largeur de bande (Hz),
 S/N : le rapport de puissance signal sur bruit

S/N en terme (db) est S/N = 10

43/43
I.5 Support et canaux de transmission
Capacité
 Exemple :
Sur une liaison téléphonique dont la bande passante a une largeur
de 3100 Hz et un rapport S/B correspondant à 32 dB (valeurs
courantes), :

10 =32 donc=3.2 = = 1584.89

=W.=3100*
= 3100*1585,89) / x) =
= 3100 *
= 3100*10,63
= 32,95 kbps =~ 33 kbps
44/43
Fin de cours 2,
Je vous remercie pour
votre attention

45/43
Cours 3 le 14/10/2019

 Structure générale d’une chaîne de


transmission
 Numérisation des informations,
 source d'information,
 codage source,
 codage canal,

46/43
Structure générale d’une chaîne de transmission
Emetteur

Signale Codage Codage du


Modulateur
(Binaire ) de source Canal

Voie de
Bruit transmission
(Canal)

Signale Décodage Décodage


Démodulateur
reçu de source du Canal

Récepteur

Systèmes de Transmission Numérique 47/43


Numérisation des informations,
 Un signal analogique est un signal continu qui peut prendre une
infinité de valeurs.
 Un signal numérique est un signal discret (discontinu), qui se
résume en une succession de « 0 » et de « 1 ».

Quantité infinie Quantité finie


d'amplitudes de valeurs.
Numérisation

48
Numérisation des informations,
3 opérations sont nécessaires pour la numérisation des signaux analogiques:

Donnée Echantillonnage Quantification Code


Codage
analogique numérique
00110011100

00110011100

49
Numérisation des informations
Echantillonnage
 Passage d’un espace de temps continu à un espace de temps discret
 L’intervalle de temps entre deux échantillons est appelé période
d’échantillonnage et notée Te (s).
 fe (Hz) est la fréquence d’échantillonnage, définie par fe=1/Te

Théorème de Shannon : Pour reconstruire un signal de sortie de manière


fidèle au signal d'entrée, il faut choisir fe ≥ 2fmax
. 50
Numérisation des informations,
Echantillonnage

Ne respect pas Shannon

Respect Shannon

51
Numérisation des informations,
Echantillonnage

Application à la voix
 Un canal téléphonique utilise une plage de fréquence ou Bande
Passante (BP) allant de 300 Hz à 3 400 Hz. Si on prend 4 000 Hz
comme fréquence maximale à reproduire, la fréquence d’échantillonnage
minimale est de :

On a fe ≥ 2fmax
la fréquence d’échantillonnage minimale est 2 * 4000=8000 Hz

 Soit 8000 échantillons par seconde, ce qui correspond, pour chaque


échantillon à une durée de 125 ms (1/8 000).

52
Numérisation des informations
Quantification
 Passage d’un espace de valeurs continu à un espace de valeurs discret
 Le pas de quantification q est q= Plage de mesure /
Plage de mesure: gamme de valeurs comprises entre Smin et Smax
n: le nombre de bits de codage,

53
Numérisation des informations
Codage

 Chaque valeur de échelonnée va prendre une valeur binaire, dont le


niveau est le plus proche possible des niveaux de quantifications.

54
Numérisation des informations
Codage

55
Numérisation des informations

56
Numérisation des informations
Codage source

n
ati o
u l
o d
M
Sa
ns
M
od
ul
at
io
n

57
Numérisation des informations
Codage source
Transmission en bande de base

 Le signal binaire peut être transmis à son état pur, technique appelée
transmission en bande de base (courte distance),
 S’il n’y a pas de modulation par transposition en fréquence, le codage est dit
en bande de base,
 On désigne par transcodage, ou codage en ligne, l’opération qui consiste à
substituer au signal numérique un signal électrique mieux adapté à la
transmission (NRZ,NRZI, Manchester, bipolaire, Miller, HDBn,….)
 La transmission en bande de base ne peut être utilisée que sur un support
physique,

58
Numérisation des informations
Codage source
Transmission en bande de base

 Le transcodage a essentiellement pour objet de :

 Supprimer la composante continue,

 Adapter le spectre au canal de transmission,

 Maintenir la synchronisation de l’horloge de réception.

 La composante continue représente la valeur moyenne du signal

pour un intervalle de temps donné, elle ne transporte aucune

information et provoque un échauffement (effet Joule)

59
Numérisation des informations
Codage source
1. Code NRZ : No Return to Zero

 bit de donnée à '0' sont codés par une tension -a


 bit de donnée à '1' sont codés par une tension +a

60
Numérisation des informations
Codage source
2. Codage NRZI Non Return to Zero Inverted
 bit de donnée à 0 -> la tension s'inverse à chaque période
 bit de donnée à 1 -> la tension reste constante à chaque période

61
Numérisation des informations
Codage source
3. Codage Manchester (ou
diphasé)
 bit de donnée à 0 -> un front montant
 bit de donnée à 1 -> un front descendant
L’inverse aussi possible

62
Numérisation des informations
Codage source
4. Codage Manchester différentiel
 bit de donnée à 0 → Transition dans le même sens que la précédente
 bit de donnée à 1 → Transition dans le sens inverse de la précédente

63
Numérisation des informations
Codage source
6. Code Bipolaire simple
 bit de donnée à 0 → Pas de signal
 bit de donnée à 1 → alternativement niveau positif ou négatif

64
Modulation
Généralités et définition
 Problèmes
 Dégradation rapide si la distance augment.

 Si le signal n’est pas régénéré, il prend une forme


quelconque que le récepteur est incapable de comprendre.

 Solution

Modulation
 Si la distance ( > 5km) on utilise plutôt un signal sous forme
sinusoïdal.

 Ce type de signal même affaibli, peut très bien être décodé


par le récepteur,

65
Modulation
Définitions
La modulation est la transformation d'un message (signale à transmettre ) en
un signal adapté à la transmission sur un support de transmission.
Objectifs
 Les objectifs de la modulation sont:
 Une transposition dans un domaine de fréquences adapté au support
de transmission;
 Une meilleure protection du signal contre le bruit;
 Une transmission simultanée de messages dans les bandes de
fréquences adjacentes, pour une meilleure utilisation du support.

66
Modulation
Modulation binaire et M-aire

67
Modulation
Modulation binaire et M-aire

68
Modulation
Symbole

 Un symbole est un élément d'un alphabet. Si M est la taille de l'alphabet,


le symbole est alors dit M-aire.
 Lorsque M=2, le symbole est dit binaire.
 En groupant, sous forme d'un bloc, n symboles binaires indépendants, on
obtient un alphabet de M = 2n symboles M-aires.

69
Modulation
Rapidité de modulation : R

70
Modulation
Notion de débit binaire : D
 Se définit comme étant le nombre de bits transmis par seconde D ≥
R, D s'exprime en "bits par seconde".

D=
 (modulation binaire 2-aire) D=R
 Si n ≥ 2 (un alphabet M-aire), on a la relation fondamentale :
T = n Tb soit D = n R.

Valence d’un signal 𝒗


 est le nombre d’états que peut prendre un signal pour représenter
l’information, = 2n et n=

71
Modulation
Exemples

72
Modulation
Exercices

1. Une voie de transmission véhicule 16 types de signaux distincts ; sa rapidité de


modulation est R = 1200 bauds. Quel est le débit binaire de cette ligne ?
 4800 b/s, 9600 b/s, 119200 b/s, 600 b/s, 300 b/s

2. Une voie de transmission véhicule 8 types de signaux distincts. Quelle est la


quantité d'information binaire transportée par chaque signal ?
 3 bits, 4 bits, 2 bits 16 bits

3. Soit un support de transmission caractérisé par ses fréquences extrêmes de 60 et


108 KHz et par un rapport S/B de 37 dB.
 Quel est le débit binaire théorique maximal de cette ligne ?

73
Modulation
Modulation par Déplacement d’Amplitude : ASK (Amplitude Shift Keying)
 ASK permet de coder des signaux numériques en signaux analogique
avec une amplitude variable.
 Exemple: signal analogique peut avoir deux amplitudes différentes.
A chaque amplitude correspond un symbole M-aire ou un mot
binaire. Ainsi on codera le signal ’0001001100’comme suit :

0 1
74
Modulation
Modulation par Déplacement de Fréquence : FSK (Frequency Shift Keying)
 FSK permet de coder des signaux numériques en signaux analogique avec
une fréquence variable.
 Exemple: signal analogique peut avoir deux Fréquence différentes.
A chaque Fréquence correspond un symbole M-aire ou un mot
binaire. Ainsi on codera le signal ’0001001100’comme suit :

0 1

75
Modulation
Modulation par Déplacement de Phase: PSK (Phase Shift Keying)
 PSK permet de coder des signaux numériques en signaux analogique avec
une phase variable.
 Exemple: le signal analogique peut avoir 4 phases différentes. A chaque
phase correspond un mot binaire. On peut représenter ces phases de
manière spatiale (cercle trigonométrique)

76
Fin de cours 3,
Je vous remercie pour
votre attention

77/43
Cours 4 le 21/10/2019

 Modulation
 Efficacité spectrale µ
 Critère de Nyquist pour un canal non
bruité
 Perturbations dans la transmission
 Interprétation du S/B ou SNR
 Atténuation
 Déphasage
 Bruit
 Généralités sur le codage canal
78/43
Modulation
Efficacité spectrale

Efficacité spectrale d'une modulation se définit par le rapport (µ) de débit


binaire sur la bande passante du signal modulé, s’exprime en bit/s/Hz.

µ=

Amélioration de l’efficacité spectrale pour un signal utilisant des symboles


M-aires

µ=

79
Critère de Nyquist pour un canal non bruité
Critère de Nyquist pour un canal non bruité
Considérons un canal de transmission sans bruit et susceptible de transporter un
signal caractérisé par une bande passante B. Nyquist a montré que sur ce type de
canal, la rapidité de modulation admet une limite supérieure liée à la bande passante

Rmax = 2.B
Nous allons en déduire que sur un canal bruité, le débit maximum admissible est :

Dmax = Rmax . n Dmax =

Exemple Calcul de rapidité de modulation


Calculons la rapidité de modulation maximale sur le réseau téléphonique commuté
La bande passante vaut 3 400 - 300 = 3 100 Hz.
La rapidité maximale de modulation vaut donc 6 200 bauds. 80
Exercice 1
Une image TV numérisée doit être transmise à partir d'une source qui
utilise une matrice d'affichage de d'une source qui utilise une matrice
d'affichage de 450x500 pixels, chacun des pixels pouvant prendre 32
valeurs d'intensité différentes. On suppose que 30 images sont envoyées
par seconde. Quel est le débit D de la source ?
Réponse : D=32,18 Mb/s

Exercice 2

Une voie possède une capacité de 20 Mbits/s. La largeur de bande de la


voie est de 3 MHz. Quel doit être le rapport signal/bruit ?
Réponse : S/B=100,

81
Perturbations dans la transmission
Interprétation du S/B ou SNR

Le rapport signal sur bruit ou SNR (signal to noise ratio) est un rapport de
la puissance Ps/Pb, vérifie

SNR=

Le SNR

• Négatif: On ne percevra que le bruit,


• Nul: Le signal reçu ne permet plus de discerner de façon fiable le
signal original du bruit, Ps=Pb

• Positif: Support de transmission de bonne qualité,


82
Perturbation dans la transmission
 Lorsqu’on transmet un signal sur un lien de communication, il arrive toujours
déformé à l’autre bout.
 Autrement dit les réseaux ne sont pas parfaits,
 Plus la distance est grande, plus le signal est susceptible d'être déformé

Perturbations

Atténuation Déphasage Bruit

83
Perturbation dans la transmission
Atténuation
 L’atténuation ou l’affaiblissement est perte d'énergie (réduction de l'amplitude )
du signal pendant sa propagation,
 L’atténuation est proportionnel à la distance,
 Est un rapport entre la puissance du signal émis et le signal reçu

A(dB)=

84
Perturbation dans la transmission
Déphasage
 Le déphasage (distorsion de phase), implique un retard du signal reçu par rapport
au signal émis dû au temps de propagation de ce signal de l’émetteur vers le
récepteur.

85
Perturbation dans la transmission
Bruit
 Signal qui ne contient aucune information et qui vient s’ajouter à l’information
pertinente à transmettre,
Bruit blanc
 Origine : agitation thermique des porteurs de charges (électrons)
 De faible puissance
 Large plage de fréquences,

Bruit impulsifs
 Origine:
 organes électromécaniques, microcoupures, organes électromécaniques,
microcoupures.
 Sources électriques proches qui induisent des courants électriques sur la ligne
de transmission
 De forte puissance
 De faible durée

86
Perturbation dans la transmission
Autres phénomènes
Diaphonie
 Influence mutuelle entre deux signaux utiles mais sur des conducteurs voisins.
Ou Couplage parasite entre lignes voisines

Echo
La réflexion du signal

87
Généralités sur le codage canal
Définitions
 Le codage canal, sert à réduire les effets des distorsions induites par le canal et
des perturbations externes sur le message à transmettre,
 Structurer le message pour permettre au récepteur de pallier aux erreurs de
transmission,
 La détection et la correction des erreurs nécessitent d’introduire de la
redondance dans les messages transmis,

88
Généralités sur le codage canal
Définitions
 La modification du message (bits a transmettre) génère un mot de code qui est
une séquence de bits plus longue que celle du message.
 Cela peut se faire par simple adjonction de bits redondants mais aussi par des
méthodes d’encodage plus élaborées.

C(n,k) = r
 r : mot de code,
 n : message (bits a transmettre)
 K: Redondance
Message
0111
Codage source Codage canal

Signal binaire Mot de code


0111010
89
Généralités sur le codage canal
Classification des codes

90
Généralités sur le codage canal
Codes par Bloc

Codes par blocs

Correction
Détection d’erreur
Auto-correcteur d’erreur
• Parité,
Détection + • Hamming,
• Codes cycliques
correction • Codes BCH
CRC

Détails dans le chapitre 3


91
Fin de cours 4,
Je vous remercie pour
votre attention

92/43
Chapitre 02 : Transmission de Données

2.1 Éléments d’une transmission


2.2 Modes d’exploitation
2.3 Modes de liaison
2.4 Modes de transmission
2.5 Multiplexage

93/43
Cours 5 le 28//10/2019

 Éléments d’une transmission


 ETTD, ETCD et circuit de données,

 Modes d’exploitation
 Simplex, full duplex et half duplex

 Mode de liaison
 point à point et multipoint

 Modes de transmission
 Série et Parallèle
94/43
Éléments d’une transmission
Le modèle OSI

OSI (Open Systems Interconnection)


est une norme de communication, en
réseau, de tous les systèmes
informatiques. C'est un modèle de
communications entre ordinateurs
proposé par l'ISO (International
Organization for Standardization) qui
décrit les fonctionnalités nécessaires
à la communication et l'organisation de
ces fonctions.

95
Éléments d’une transmission
La COUCHE PHYSIQUE
Il est d’usage de structurer la transmission en un ensemble terminaux, chacune
remplissant une fonction particulière. Considérons 2 terminaux qui veulent
communiquer.
Interface

 ETTD (Equipement Terminal de Traitement de Données) ou DTE (Data Terminal


Equipment),
 ETCD (Equipement Terminal de Communication de données), ou DCE (Data
Communication Equipment)
96
Éléments d’une transmission
 ETCD (DCE) : équipement spécifique Reçoit en entrée une suite de données
binaires et fournit en sortie un signal dont les caractéristiques sont adaptées au
support de transmission. Ainsi que le traitement inverse.
Exemple : MODEM (MOdulateur DEModulateur). On dit que le MODEM est la
liaison entre le monde numérique et le monde analogique.
 ETTD (DTE ) : les fonctions de la couche Liaison de données sont réalisées par
une équipement informatique appelée contrôleur de communication qui
génère les données à transmettre et traite les données reçues.
Exemple : carte HDLC, carte Ethernet, etc.
 ETTD-ETCD : Interface ou Jonction, elle permet à l’ETTD de gérer l’ETCD pour
assurer le déroulement des communications,
 ETCD-ETCD : Circuit de donnée,
 ETTD-ETTD : Liaison de donnée.

97
Modes d’exploitation
Selon le sens des échanges, on distingue 3 modes de d’exploitation :
1. La liaison simplex (unidirectionnel) : les données circulent dans un seul sens,
c.à.d. (Ordinateur vers l'imprimante, de la souris vers l'ordinateur, liaisons radio ou
télévision),
2. La liaison Half-duplex (bidirectionnel à l'alternat) les données circulent dans un
sens ou l'autre, mais pas les deux simultanément. Est une liaison bidirectionnelle
utilisant la capacité totale de la ligne ((talkies-walkies).

98
Modes d’exploitation
3. La liaison Full-duplex (bidirectionnel simultané ) les données circulent de façon
bidirectionnelle et simultanément. Ou, chaque extrémité de la ligne peut émettre
et recevoir en même temps, c.à.d. la bande passante est divisée par deux ou bien
chaque sens de transmission correspond un canal de communication propre (deux
PC par l’intermédiaire de modems ADSL)

99
Modes de liaison
Modes de liaison
d e Mo d
Mo e

Point-à-Point
Multipoint
(bi-point)
po

s
l


iti
qu

ac
e

d’
d’

ue
ac

iq
c ès

lit
po
Egal à Egal Maître/esclave

100
Modes de liaison
Mode Point-à-Point (bi-point)

 Les deux équipements sont interconnectés directement via une même et


unique liaison,
 L'interconnexion de plus de deux équipements nécessite des équipements
intermédiaires,

101
Modes de liaison
Mode Multipoint
 Plusieurs équipements (nœuds) sont interconnectés directement via une même et
unique liaison. Ce mode nécessite une politique d’accès au support (Conflit
d'accès au support, identification du destinataire).
 La politique d’accès au canal est l’ensemble des mécanismes particuliers mis en
œuvre, pour assurer le partage de l’accès, au support,
 On distingue deux politique d’accès : le mode centralisé ou maître/esclave et le
mode décentralisé ou d’égal à égal.

102
Modes de liaison
Mode Multipoint

 Le mode maître/esclave : le primaire (maitre), généralement un ordinateur


responsable de gérer tous la procédure de la communication entre les nœuds,

 Le mode d’égal à égal : tous les calculateurs (stations) sont autorisés à émettre
vers n’importe quel autre calculateur et ce, à tout moment.

103
Modes de transmission

Types de transmission

Série Parallèle

Synchrone Asynchrone

104
Modes de transmission
Définitions

 Le mode de transmission désigne le nombre d'unités élémentaires


d'informations (bits) pouvant être simultanément transmis par le canal de
communication. On distingue on distingue 2 modes principales:
 Les bits d’un mot sont transmis en même temps = Transmission Parallèle,
 Les bits d’un mot sont transmis successivement = Transmission Série,

 Un processeur ne traite jamais un seul bit à la fois, il permet généralement d'en


traiter plusieurs (bits), c'est la raison pour laquelle la liaison de base sur un
ordinateur est une liaison parallèle.
 La transmission parallèle soulève de nombreux problèmes techniques.
 Pour des distances importantes, on lui préfère la transmission série,

105
Modes de transmission
Transmission Parallèle
 On désigne par liaison parallèle la transmission simultanée de N bits. Ces
bits sont envoyés simultanément sur N voies (Bus de données) différentes,
 Elle nécessite autant de conducteurs qu’il y a de bits à transmettre et un conducteur
commun (liaison asymétrique) ou autant de paires de fils si la masse n’est pas
commune (liaison symétrique).

Bus de données

106/43
Modes de transmission
Inconvenants de la transmission Parallèle
La transmission parallèle pose de nombreuses difficultés:
 Le rayonnement des conducteurs l’un sur l’autre (diaphonie)
 La différence de vitesse de propagation entre les différents conducteurs (Delay Skew)
 Un coût élevé (grand nombre de conducteurs)
 Une distance franchissable limitée par la désynchronisation du train de bits (Delay
Skew)

Avantage de la transmission Parallèle


 La transmission parallèle est très performante en terme de débit et rapidité.

Le mode parallèle est réservée au

liaisons de processeur à processeur ou


d’hôte à hôte (ordinateur central). 107/43
Modes de transmission

108/43
Modes de transmission
Transmission Série
 En transmission série, tous les bits d’un mot ou d’un message sont transmis
successivement sur une même ligne.

Avantage de la transmission Série

 La transmission série ne nécessite, que deux conducteurs,


 Un coût faible
 Une distance importante

Inconvenants de la transmission Série

 Sur une liaison série, puisqu'un seul fil transporte l'information, il existe un
problème de synchronisation entre l'émetteur et le récepteur,
 Une vitesse moins importante de transmission.

109/43
Modes de transmission
Comparaison Transmission Série/ Parallèle
Tb = le temps d’émission d’un bit sur un support.
En considérant que ce temps est identique pour la transmission parallèle et série, on
constate qu’il faut seulement 3*Tb pour transmettre le mot « ISO » en transmission
parallèle, alors que la transmission série nécessite 8*Tb pour transmettre la seule
lettre « O » et 24*Tb pour transmettre le mot « ISO »,

110/43
Fin de cours 5,
Je vous remercie pour
votre attention

111/43
Cours 6 le 04/11/2019

 Modes de transmission
 Série Synchrone et Asynchrone
 Efficacité d’un mode de transmission
 Exercices

 Multiplexages
 Définition et objectif
 Types de multiplexage et classification des techniques
 Multiplexage par Répartition de Fréquence, FDM
 Structure hiérarchique avec technique FDM
 Caractéristiques et types d’applications FDM
 Exercice
112/43
Modes de transmission
Transmission Série Synchrone et Asynchrone

 L’opération qui consiste à asservir l’horloge de réception sur celle

d’émission s’appelle la synchronisation.

 Selon le mode de synchronisation de l’horloge du récepteur sur celle

de l’émetteur, on distingue 2 types de transmission série : les transmissions

asynchrones et les transmissions synchrones.

 Dans les transmissions asynchrones les horloges sont indépendantes,

 Dans les transmissions synchrones on maintient en permanence une

relation entre les horloges émission et réception (les deux horloges doivent

fonctionner à la même fréquence avec la même phase),


113/43
Modes de transmission
Transmission Synchrone
 Les bits sont émis d’une façon régulière, sans séparation entre les caractères,
pour cela un signal d’horloge périodique de période T fonctionne pendant toute
la durée de l’émission.

114
Modes de transmission
Transmission Synchrone
 La synchronisation des horloges émission et réception est maintenue durant toute la
transmission par un signal particulier : le signal de la synchronisation.
 Les caractère a transmette sont regroupés dans des trames (blocs)
 Le fanion est un caractère spécial (bits particulière) permet de repérer le début et la
fin des données transmises

 Exemple des Trames de la transmission série synchrone

115
Modes de transmission
Transmission Synchrone
 Les principaux protocoles synchrones sont :
 BSC, Binary Synchronous Communication ;
 SDLC, Synchronous Data Link Control;
 HDLC,High Level Data Link Control ;
 PPP, Protocol Point to Point, ce dernier est aussi un protocole asynchrone

116
Modes de transmission
Transmission Asynchrone
 Les caractères sont émis de façon irrégulière, comme par exemple des caractères
tapés sur un clavier, l’intervalle de temps entre deux caractères est aléatoire,

 Chaque caractère est précédé d'une information indiquant le début de la


transmission (bit START) et terminé par l'envoi d'une information de fin de la
transmission (bit STOP).

117
Modes de transmission
Transmission Asynchrone
 Le bit de Start et celui ou ceux de Stop servent de délimiteur de caractères,
 Il existe à l'émission et à la réception deux horloges qui doivent fonctionner à la
même fréquence, (ces fréquences peuvent différer de quelques %)
 Principe de la synchronisation en transmission asynchrone

Au repos, la ligne est à 1. Un ou deux bits de stop


Un passage à 0 indique que la terminent la transmission pour
transmission va commencer, le retour au repos de la ligne.. 118
c'est le bit de START.
Modes de transmission
Transmission Asynchrone
 On distingue deux types de protocoles asynchrones :
 Mode caractères : la transmission a lieu caractère par caractère. L’intervalle de
temps qui sépare chaque caractère peut être quelconque,

 Mode blocs : les caractères sont rassemblés en blocs. L’intervalle de temps


entre l’émission de 2 blocs successifs peut être quelconque (multiple de la
fréquence d’horloge).

119
Modes de transmission
Transmission Asynchrone
 Les principaux protocoles Asynchrones sont :
 XON-XOFF, protocole orienté caractères, le terminal réactive la ligne quand
il est prêt à émettre, il la désactive quand il n’a plus de données disponibles
 X-Modem, protocole orienté blocs. Ce protocole du public met en œuvre
des techniques de détection et reprise sur erreur ;
 Y- Modem, protocole orienté blocs, les blocs de données sont suivis de
code de détection d’erreur. Aucune reprise sur erreur n’est assurée,
 Z-Modem, protocole orienté blocs, il met en œuvre des mécanismes de
détection et de reprise automatique sur erreur ;
 SLIP (Serial Line Internet Protocol), protocole orienté blocs. Très simple,
SLIP n’effectue que la délimitation des blocs ;
 PPP (Point to Point Protocol) protocole orienté blocs, PPP effectue la
délimitation des blocs et la détection d’erreur.
120
Modes de transmission
Comparaison Transmission Synchrone et Asynchrone
Base de Transmission Transmission Asynchrone
comparaison Synchrone
Sens Données sous forme de Données sous forme d’un
blocs Octet ou un caractère a fois
Vitesse de Vite Lent
transmission
Cout Couteux Economique
Intervalle de Constant Au hasard
temps
Ecart entre les Absent Présent
données
Exemples Les conversassions Téléviseur et radio,
téléphonique,

121/43
Modes de transmission
Efficacité d’un mode de transmission
L’efficacité E (%) d’un mode de transmission (ou protocole) est mesurée par le
rapport entre le nombre de bits utiles transmis (bits d’information) et le nombre de
bits réellement transmis (d’information + services)

E (%) = * 100

Exemple 1
Le protocole Ethernet est utilisé entre des systèmes possédant une carte réseau
(adresse MAC).

122
Modes de transmission
Exercice 1
Lors d’une transmission asynchrone, chaque octet de données est précédé d’un bit
de Start et est suivi d’un bit de parité et de deux bits de stop.
1. Combien de bit sont transmis à chaque fois que l’on transmet un octet de données
2. Calculer l’efficacité de la transmission si on transmettre 40 caractères de 1 octet
par caractères,
3. Si on utilise la transmission synchrone selon le protocole suivant :

Quelle est le mode le plus efficace ?

123
Modes de transmission
Exercice 2
Un clavier et un microcontrôleur sont reliés par une liaison série. La liaison est
configurée de façon suivante : 1 bit de start, 8 bits de données, 1 bit de parité
paire, 2 bits de stop, Débit de transmission de 19200 bits/sec
On saisit les lettres 'OK‘ puis on appuie sur «Entrée» qui provoque l’émission des
caractères de contrôle LF et CR,
1. Représenter les signaux logiques provoqués par cette configuration,
On donne le code ASCII : O= 4F, K= 4B, LF = 0A et CR = 0D codage en
hexadécimale,
2. Calculer l’efficacité de la transmission lorsque on transmettre un caractère de 1
octet,
Remarque :
Pour la donnée D(7:0), on commence par le LSB après le bit de Start et l'on
124/43
fini par le MSB;
Multiplexage
Définition : Le multiplexage consiste à faire passer plusieurs messages sur un
même tronçon de réseau.
Objectif : optimiser l'usage des canaux de transmission pour un transit
simultané du maximum d'informations. Ou, partage (multiplexage) du support
physique de transmission entre plusieurs signaux.
Voies Incidentes Multiplexeur Multiplexeur Voies incidentes
Utilisateurs

Utilisateurs
Voie Composite

Principe de Multiplexage

Voies incidentes
Voies incidentes

Voie composite
MUX ETCD ETCD MUX

Représentation symbolique d’une liaison 125/43


multiplexée
Multiplexage
Types Multiplexage
tial) Te
mp
p a o
(S rel
t iel
e n
q u

F
Multiplexage par Répartition de Multiplexage à Répartition dans le
Fréquence (MRF), ou, Temps (MRT ), ou,
Frequency Division Time Division Multiplexing
Multiplexing (FDM ) (TDM )

Multiplexage en longueur d'onde


(MLO), ou,
Pour fibre optique Wavelength Division Multiplexing
(WDM ) 126/43
Multiplexage
Classification Multiplexage

Analogique Numérique

FDM WDM TDM

127/43
Multiplexage fréquentiel, FDM
 Consiste à diviser la bande passante de la ligne en sous-bandes (canaux) à l’aide de
filtres passe-bande, chaque circuit de données correspond alors à un canal,

 FDM est généralement utilisé pour la transmission de signaux analogiques par câble,
par voie hertzienne ou par satellite dans des applications de type téléphonique,
radiodiffusion et télévision.

 En pratique, pour limiter les interférences, une bande de garde est nécessaire entre
chaque bande de fréquence des différents canaux.

128/43
Multiplexage fréquentiel, FDM
Exemple Structure hiérarchique avec technique FDM.

Une structure hiérarchique est ainsi définie suivant les distances et le nombre de voies
regroupées :
 les groupes primaires rassemblent 12 voies de 4 kHz dans la bande 60-108 kHz
 les groupes secondaire rassemblent 5 voies de 48 kHz dans la bande 312-552 kHz

129/43
Multiplexage fréquentiel, FDM
Exercice

Cinq canaux, ayant chacun une largeur de bande de 100-kHz, doivent être multiplexés.
Quel est la largeur de bande minimale de la liaison s’il y a nécessité de bandes
protectrices (bandes de garde) de 10 kHz entre les canaux pour prévenir des
interférences ?

130
Multiplexage fréquentiel, FDM
Caractéristiques

 FDM est une technique de multiplexage analogue qui combine des

signaux analogues.

 Un canal supporte 1 seul utilisateur

 Si un canal FDM n’est pas utilisé par son utilisateur assigné, il reste vide

⇒ perte de ressources.

131/43
Multiplexage fréquentiel, FDM
Types d’applications FDM

 Lignes téléphonique à haute capacité

 Radio AM: de 530 KHz à 1700 KHz, avec une largeur de bande de 10 KHz par station

 Radio FM: de 88 MHz à 108 MHz, avec une largeur de bande de 200 KHz par station

 Diffusion de TV : une largeur de bande de 6 MHz pour chaque canal de TV

 Première génération de téléphones cellulaires 1G (1981) : chaque usager a 2 canaux

de 30 KHz (transmission, réception, FULL DUPLEXE).

132
Fin de cours 6,
Je vous remercie pour
votre attention

133/43
Cours 7+8 le 18/11/2019

 Multiplexages
 Multiplexage par Répartition de Temps, TDM
 STDM Synchrone (TDM Statique),
 Exemple d’application, TDM pour les transmissions
téléphoniques (MIC)
 ATDM Asynchrone (TDM Statistique),

 Exercices
 Multiplexage en longueur d'onde , WDM

134/43
Multiplexage Temporel, TDM
 Répartition du temps en utilisant de la totalité de la bande passante en intervalles
de temps prédéfinis (Time Slot) entre les différentes communications,
 TDM soit plus efficace que le FDM, puisqu’il fait une meilleure utilisation de la
bande passante.
 Le multiplexeur est un mélangeur de paquets, et le démultiplexeur est un trieur de
paquets.
 Le support de transmission est utilisé en tour de rôle. Selon la méthode
d’allocation du temps, on distingue 2 types de multiplexage temporel

Trame A Trame B Trame C 135


Multiplexage Temporel, TDM
Types de multiplexage temporel synchrone

 Multiplexage temporel synchrone (STDM, Synchronous Time Division

Multiplexing)

 Allocation statique des tranches de temps ⇒ comme un commutateur

 Multiplexage temporel Asynchrone (statistique), (ATDM, Asynchronous Time

Division Multiplexing).
 Allocation dynamique (intelligent) des tranches de temps

136
Multiplexage Temporel, TDM
TDM Synchrone
 Le multiplexage temporel synchrone fonctionne comme un commutateur

 Toutes les sources émettrices ont accès au support de transmission durant un


intervalle de temps égale même si la source n’est autorisé à émettre (Entraine des
slots vides).
 Plusieurs créneaux sont gaspillés dans le TDM Synchrone, (problème )

137
Multiplexage Temporel, TDM
TDM synchrone

 L’allocation complète (bande passante) de la ligne aux différentes voies est


effectuée périodiquement et pendant des intervalles de temps constants.
 Les éléments des messages (bits ou caractères) de chaque voie sont mémorisés
dans des mémoires tampon, puis transmis séquentiellement sur la voie composite.
Ou, ces éléments (bits ou caractères) sont assemblés pour former des trames
multiplexées (Frames);
 La position de l’information dans le flot permet d’identifier l’émetteur.

Tampon

138
Multiplexage Temporel, TDM
TDM synchrone

: vitesse de transmission des voies (canal i) bas débit, : Le nombre de voies;


: vitesse de transmission de la ligne composite,
: La durée des trames, = Langueur de la trame en bits
: l’intervalle de temps élémentaire (élément : un bit ou caractère).
: le nombre de bits pouvant être transmis pendant en bits 139
Multiplexage Temporel, TDM
: vitesse de transmission des voies (canal i) bas débit, : Le nombre de voies;
: vitesse de transmission de la ligne composite,
: La durée des trames, = Langueur de la trame en bits
: l’intervalle de temps élémentaire (élément : un bit ou caractère).
: le nombre de bits pouvant être transmis pendant en bits

𝑻=𝒏∗𝑰𝑻
d=𝝀∗ D/L
𝑫=𝒏∗𝒅
I𝑻=𝝀/D
L=𝒏∗𝝀

Remarque : le produit est utilisé au lieu de la somme si les ITi sont égaux

140
Multiplexage Temporel, TDM
Exemple d’application MIC (Modulation par Impulsion et Codées)

TDM est également utilisé pour la transmission de la voix sur liaison téléphonique. Ce
multiplexage est appelé MIC (Modulation par Impulsions Codées) ou PCM (Pulse Code
Modulation) et comporte trois fonctions principales:
 L’échantillonnage des signaux analogiques de chacune des voies BV ;
 Le multiplexage temporel des échantillons des différentes voies BV;
 La quantification et le codage des échantillons multiplexés pour obtenir un signal
numérique.

141
Multiplexage Temporel, TDM
Exemple d’application MIC (Modulation par Impulsion et Codées)

 La transmission MIC de base est définie pour un ensemble de 30 voies (+ 2 voies


de service (1 synchronisation et 1 signalisation ),
 La bande passante nécessaire pour transmettre la voix humaine pour qu'elle puisse
être correctement comprise est : 300 - 3400 Hz.
 L’échantillonnage est réalisé avec une fréquence de 8 kHz (période de 125 µs).
 Les échantillons multiplexés dans le temps sont codés sur 8 bits c.à.d. on a
256 plages (7 bits aux Etats-Unis),
 Le débit d’une voie est de 64 kbit/s (56 kbit/s aux Etats-Unis), ce qui correspond à
un débit effectif sur la ligne de (32 voies* 64kb/s)

142
Multiplexage Temporel, TDM
TDM Statistique
 Le TDM statistique ou asynchrone (multiplexage intelligent) consiste à allouer
dynamiquement des tranches de temps aux seules voies qui ont des données à
transmettre à un instant donné,
 Le multiplexer scanne les lignes d’entrées et collecte des données jusqu’à ce que la
trame soit pleine

143
Multiplexage Temporel, TDM
TDM Statistique

 Le débit de la ligne est plus bas que la somme des débits des lignes d’entrées,

 La plupart des réseaux informatiques utilisent une forme de multiplexage statistique,

car les différents ordinateurs reliés n’ont pas besoin d’envoyer des données en

permanence.

144
Multiplexage Temporel, TDM

145
Multiplexage Temporel, TDM
Exercice 1

Un système de multiplexage TDM (MIC) est caractérisé par une trame de 10 Time

Slots; dans chaque time slot, 128 bits sont transmis. Le système est utilisé pour

multiplexer 10 canaux téléphoniques numériques, chacun desquels a une vitesse de

64 kbit/s.

1. Calculer la vitesse de transmission du multiplexeur

2. la durée de la trame.

146
Multiplexage Temporel, TDM
Exercice 2

Un multiplexeur combine quatre canaux de 100 kbps à l’aide d’un slot


temporel de 2 bits.
1. Montrez la sortie avec entrées arbitraires.
2. Quel est le débit de frame (de la ligne composite D)?
3. Quelle est la durée du frame (T)?
4. Quel est la durée élémentaire (IT)?
5. Quel est la durée de bit (Tb)?

147
Multiplexage en longueur d'onde , WDM
 WDM, est depuis longtemps la meilleure technologie pour le transport de grandes
quantités de données.

 WDM est une technique de multiplexage analogue qui combine des signaux optiques.

 L’idée est d’injecter simultanément dans une fibre optique plusieurs trains de signaux
numériques sur des longueurs d’ondes distinctes.

 Grace a WDM, il est possible d’envoyer grande et différents types de données (voie,
vidéo, Data..) sur des réseaux de fibres optiques sous forme de lumière.

 La fibre optique se prête bien à ce type d’usage car sa bande passante est très élevée :
de l’ordre de 25 000 GHz. Elle présente donc un fort potentiel au multiplexage de très
nombreux canaux sur de longues distances.

148
Multiplexage en longueur d'onde , WDM
 Chaque couleur de lumière (longueur d’onde) transporte un canal de données

différent,

 Les systèmes commercialisés aujourd’hui proposent 4, 8, 16, 32 et même 80

canaux optiques à 2,5 Gbit/s par canal.

 Des amplificateurs optiques amplifient toutes les longueurs d’onde (dizaines km)

 La combinaison et la division des sources de lumière sont facilement gérées par un

prisme

149
Fin de cours 7+8,
Je vous remercie pour
votre attention

150/43
Chapitre 3 : Protection contre les erreurs

3.1 Introduction
3.2 Taux d’erreurs
3.3 Détection d’erreurs
3.4 Code auto-correcteur

151/43
Cours 9 le 02/12/2019

 Introduction
 Techniques et Stratégies de protection contre les erreurs
 Principe général pour la détection et la correction des erreurs
de transmission
 Principe général pour la correction par retransmission

 TEB (Taux d’Erreur Binaire) ou BER


 Détecteurs d’erreurs
 Le contrôle de parité
 Parité LRC et VRC,
 Code cyclique CRC
152/43
Introduction
 Quelque soit la qualité des supports et les performances des techniques de
transmission utilisées, des perturbations vont se produire entraînant des erreurs sur
les données transmises.

canal

bruit
émetteur récepteur

 Dans ces conditions, la suite binaire reçue ne sera pas identique à la suite émise.

Mise en oeuvre de techniques et de


Stratégies de protection contre les erreurs
153
de transmission
Introduction
Techniques et de Stratégies de protection contre les erreurs

Un codeur est introduit avant la transmission sur le canal et un décodeur est placé en
sortie du canal. Codeur : introduit de la redondance :
C (n, k) = r ou, n : bits à transmettre, k : redondance, r: le mot de code

154
Introduction
Principe général pour la détection des erreurs de transmission

o L’émetteur veut transmettre un message à un récepteur.


o L’émetteur transforme le message initial à l’aide d’un procédé de calcul spécifique
qui génère une certaine redondance des informations au sein du message codé.
o Le récepteur vérifie à l’aide du même procédé que le message reçu = le message
envoyé grâce à ces redondances.

Exemple : la technique de détection par répétition.


Le message codé est un double exemplaire du message initial, le récepteur sait qu’il y
a eu erreur si les exemplaires ne sont pas identiques.

Note : certaines erreurs sont indétectables ! . ex. : une même erreur sur les deux
exemplaires simultanément.
155
Introduction
Principe général pour la correction des erreurs de transmission :

 Après détection d’une erreur, la redondance est suffisante pour permettre de retrouver
le message initial.

Exemple : la technique de correction par répétition.


Le message codé est un triple exemplaire du message initial, le récepteur suppose
que le message initial correspond aux deux exemplaires qui sont identiques.

Notes :
 Certaines erreurs détectées ne sont pas corrigibles ! . ex. : une erreur différente sur
au moins deux exemplaires.
 certaines erreurs sont détectées et mal corrigées ! . ex. : une même erreur sur deux
exemplaires simultanément

156
Introduction
Principe général pour la correction par retransmission
 Après détection d’une erreur, le récepteur demande à l’émetteur, de retransmettre une
nouvelle fois le message (codé).
Exemples: de très nombreux protocoles de télécommunication : HDLC, X25, TCP,
TP

La correction par retransmission est préférée dans les réseaux où le taux


de perte est faible et le délai de retransmission tolérable, car son surcoût
est généralement plus faible que celui induit par les codes auto-
correcteurs. 157
TEB (Taux d’Erreur Binaire)
TEB (Taux d’Erreur Binaire)
Lors de la transmission d'un train de bits, des erreurs
peuvent se produire, c'est à dire qu'un "1" peut être
transformé en un "0" ou réciproquement.

𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒊𝒕𝒆𝒔 𝒆𝒓𝒓𝒐𝒏 é 𝒔


𝑻𝑬𝑩=
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒃𝒊𝒕𝒔 é 𝒎𝒊𝒔

Exemples
 10-9 pour les réseaux locaux (paire torsadée)
 10-5 pour le RTC (réseau téléphonique commuté)
 10-10 à 10-12 sur une fibre optique.
 10-7 à 10-8 sur un coaxial
 taux élevé pour le téléphone sans fil

158
TEB (Taux d’Erreur Binaire)
TEB (Taux d’Erreur Binaire)
Exemple Chaîne de Transmission BPSK sous matlab/Simulink

TEB =

 Si le nombre de bits émis est 100000 bits, calculer le nombre de bits erronées

 Les statistiques indiquent que


 88% des erreurs proviennent d'un seul bit erroné, c'est à dire que ce bit erroné est
entouré de bits corrects ;
 10% des erreurs proviennent de deux bits adjacents erronés.
On voit donc que le problème prioritaire à résoudre est la détection d'un seul bit
159
erroné et, si possible, sa correction automatique
Généralités sur le codage canal

Les codes détecteurs d'erreurs se classent en 2 catégories :


 Codes en bloc: l'information de contrôle et l'information utile forment un tout
consistent. Si le bloc est composé de deux partie distinctes (information utile
et information de contrôle) le code est dit systématique.

 codes convolutionnels ou récurrents: la détection des erreurs dans un bloc


dépend des blocs précédents. Ils ne seront pas étudiés ici.

160
Généralités sur le codage canal
Codes par Bloc

Codes par blocs

Correction
Détection d’erreur
Auto-correcteur d’erreur
• Parité,
Détection + • Hamming,
• Codes cycliques
correction • Codes BCH
CRC

Méthodes mises en place au niveau de la couche 2 OSI


("liaison de données")
161
Codes détecteurs d’erreur
Parité simple
 C’est un code systématique dans lequel un bit (le bit de parité) est ajouté au mot
initial pour assurer la parité. Ou, à chaque caractère, un bit est ajouté
 Dans ce cas, on est capable de détecter une erreur de parité, mais pas de la
localiser. Il y a 2 type de parité :
 Paire : On ajoute ‘’0’’ lorsque le nombre des 1 est Paire
On ajoute ‘’1’’ lorsque le nombre des 1 est impaire
 Impaire : On ajoute ‘’0’’ lorsque le nombre des 1 est impaire
On ajoute ‘’1’’ lorsque le nombre des 1 est impaire
Exemples
Transmission de caractères utilisant un code de représentation (le code ASCII sur 7 bits).

162
Codes détecteurs d’erreur
Parité Double
 à chaque bloc de caractère, on ajoute un champ de contrôle supplémentaire
(LRC : Longitudinal Redondancy Check, VRC : Vertical Redondancy Check)
 Le bloc de données est disposé sous une forme matricielle
 On applique la parité (uniquement paire) sur chaque ligne et chaque colonne.

Exemple : Pour les données 1010001 0110101 1000001

La suite : 10100011 01101010 10000010 01001011 est émis

 La combinaison de LRC et VRC permet de détecter 2 erreurs dans un seul mot


163
Codes détecteurs d’erreur
Détection d’erreur par code cyclique, CRC
(CRC, Cyclic Redundancy Check)

 Dans la détection par clé calculée, l’information redondante (la clé CRC) est
déterminée par une opération mathématique complexe appliquée au bloc de
données à transmettre et transmise avec celui-ci,
 Un mot de code est représenté sous forme polynomiale dans laquelle la suite de
bits à transmettre est représentée par un polynôme de degré n−1 ou

Exemple
La suite de bits à transmettre M=1100101 est représenté par un polynôme
= ++++
c’est-à-dire = +
+
164
Codes détecteurs d’erreur
Détection d’erreur par code cyclique, CRC
 Ce polynôme est divisé par un autre, dit polynôme générateur G(x) selon les règles
de l’arithmétique booléenne ou arithmétique modulo 2.
 le reste de cette division R(x) constitue le CRC parfois appelé aussi FCS (Frame
Check Sequence).
 Le CRC calculé est transmis à la suite du bloc de données. En réception, le
destinataire effectue la même opération sur le bloc reçu.
 Le CRC transmis et celui calculé par le récepteur sont comparés, si les valeurs
diffèrent une erreur est signalée,

165
Fin de cours 9,
Je vous remercie pour
votre attention

166/43
Cours 10 le 09/12/2019

 Code cyclique CRC


 Exemples Émission et réception d’un mot
 Exercice

 L’autocorrection des erreurs


 La retransmission
 Codage de Hamming
 Exemples

167/43
CRC, Cyclic Redundancy Check
Émission d’un mot : Algorithme

1. On choisit un polynômegénérateur puis on le transforme en un mot binaire.


Exemple: avec le polynôme générateur de degré 4, on obtient 10110.
2. On ajoute m zéros au mot binaire à transmettre où m est le degré du polynôme
générateur.
Exemple : on souhaite transmettre le mot 11100111 en utilisant le polynôme
générateur , on obtient alors 111001110000.
3. On va ajouter itérativement à ce mot, le mot correspondant au polynôme
générateur jusqu’à ce que le mot obtenu soit inférieur au polynôme générateur.
Ce mot obtenu correspond au CRC à ajouter au mot avant de l’émettre.
4. On effectue donc une division euclidienne dans laquelle on ne tient pas compte
du quotient.
5. à la division polynomiale, la division utilise le OU_exclusif jusqu’à avoir le reste de
degré inferieur à celui du diviseur
168
CRC, Cyclic Redundancy Check
Émission d’un mot :

Exemple d’émission d’un mot : 11100111 avec un polynôme générateur 10110


111001110000
10110
010101 Le CRC est donc 1110 et
10110 le mot à transmettre est
00011110
10110 111001111110
010000
10110
0011000
10110
01110
169
CRC, Cyclic Redundancy Check
Réception d’un
mot
 :
Même division polynomiale, de mot de code avec le polynôme G(x), Si le reste
de la division est nulle, le message est correct sinon il y a des erreurs,
Exemple d’émission d’un mot : 11100111 avec un polynôme générateur 10110
111001111110
10110
010101
10110
00011111
Le reste de la division est
10110
010011 nulle, il n’y a donc pas
10110
d’erreur.
0010110
10110
170
00000
CRC, Cyclic Redundancy Check
Exercice

On utilisera le polynôme générateur .


1. On souhaite transmettre le message suivant :1 1 1 1 0 1 1 1 0 1, quel sera
le CRC à ajouter ?
2. Même question avec le mot 1 1 0 0 0 1 0 1 0 1.
3. Je viens de recevoir les messages suivants : 1 1 1 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0,
1 1 0 0 0 1 0 1 0 1 0 1 1 0, sont-ils corrects ?

171
L’autocorrection des erreurs

L’autocorrection des erreurs


 La retransmission
 Codage de Hamming

172
L’autocorrection des erreurs
L’autocorrection des erreurs par retransmission

 Détection d’erreurs
 Le message envoyé est constitué du double du message initial
* Envoyer 10010011001001 au lieu de 1001001
 Le récepteur détecte l’erreur si les exemplaires ne sont pas identiques.

 Autocorrection
 Le message envoyé est constitué du triple du message initial
* Envoyer 1001001 1001001 1001001au lieu de 1001001
 Le message correcte correspond aux 2 exemples identiques.
173
L’autocorrection des erreurs
L’autocorrection des erreurs par retransmission

 La détection et la correction des erreurs nécessitent d’introduire de la


redondance dans les messages transmis.
 Certaines erreurs ne peuvent pas être détectées
– Exemple : la même erreur sur les deux exemplaires,
 Certaines erreurs détectées ne peuvent pas être corrigées
– Exemple : Une erreur différente sur au moins deux
exemplaires
 Certaines erreurs sont mal corrigées
– Exemple une même erreur sur deux exemplaires
simultanément
 L’autocorrection nécessite plus de redondance que la simple
détection 174
L’autocorrection des erreurs
Le Codage de Hamming : Richard W. Hamming USA 1915-
1998
 Structure d’un mode de code de Hamming
 m bits du message à transmettre et n bits de contrôle de parité.
 longueur totale du mot est
 longueur du messages
 On parle de code Hamming
 Les bits de contrôle de parité Cisont en position pour i=0,1,2,... Les bits
du messageDj occupe le reste du message.
 Exemples de code de Hamming
 un mot de code (7, 4) a un coefficient d’efficacité de 4/7 = 57 %,
 un mot de code (15,11) a un coefficient d’efficacité de 11/15 = 73 %,
 un mot de code (31,26) a un coefficient d’efficacité de 26/31 = 83 %,
D7 D6 D5 C2 D3 C1 C0
Donnée Donnée Donnée contrôle Donnée contrôle contrôle
175
L’autocorrection des erreurs
 Émission pour un contrôle de parité pair
C2 P2 parité pair entre D7 D6 D5
C1 P1 parité pair entre D7 D6 D3
C0 P0 parité pair entre D7 D5 D3

 Dans la réception
D7 D6 D5 C2’ D3 C1’ C0’
Donnée Donnée Donnée contrôle Donnée contrôle contrôle

C2’ P2’ parité pair entre D7 D6 D5 et D4 ( D4=C2’)


C1’ P1’ parité pair entre D7 D6 D3 et D2 ( D2=C1’)
C0’ P0’ parité pair entre D7 D5 D3 et D1 ( D1=C0’)
Si les bits de contrôle de réception C2’C1’C0’ valent 0, il n’y a pas d’erreur
sinon la valeur des bits de contrôle C2’C1’C0’ indique la position de l’erreur entre 1-7.
176
L’autocorrection des erreurs
On souhaite envoyer le message 1010, compléter le mot de Hamming
Exemple 1
correspondant

C2 C1 C0

C2 P2 parité pair entre D7 D6 D5 c.à.d. parité pair entre 110 C2=0


C1 P1 parité pair entre D7 D6 D3 c.à.d. parité pair entre 100, C1=1
C0 P2 parité pair entre D7 D5 D3 c.à.d. parité pair entre 110, C0 =0

177
L’autocorrection des erreurs
Exemple 2 y a-t-il une erreur dans le mot suivant ?

C2’ P2’ parité pair entre D7 D6 D5 D4 c.à.d. parité pair entre 1010 C2’=0
C1’ P1’ parité pair entre D7 D6 D3 D2 c.à.d. parité pair entre 1011 C1’=1
C0’ P0’ parité pair entre D7 D5 D3 D1 c.à.d. parité pair entre 1110 C0’=1

C2’C1’C0’ = 011 c’est à dire 3 en base 10.


Il y a donc une erreur à l’indice 3 du mot.

178
Fin de cours 10,
Et chapitre 3
Je vous remercie pour
votre attention

179/43
Chapitre 4 : Protection contre les erreurs

3.1 Introduction
3.2 Taux d’erreurs
3.3 Détection d’erreurs
3.4 Code auto-correcteur

180/43
Cours 11 le 16/12/2019

 Introduction
 Techniques et Stratégies de protection contre les erreurs
 Principe général pour la détection et la correction des erreurs
de transmission
 Principe général pour la correction par retransmission

 TEB (Taux d’Erreur Binaire) ou BER


 Détecteurs d’erreurs
 Le contrôle de parité
 Parité LRC et VRC,
 Code cyclique CRC
181/43
182
CRC, Cyclic Redundancy Check

Le mode isochrone est une technique de transmission asynchrone d'un dispositif de


type synchrone.
Dans la pratique, il peut arriver que vous avez un canal synchrone à haute vitesse et
qu'il est nécessaire, pour diverses raisons, d'établir une connexion asynchrone.
La chose est techniquement possible qu'à la condition que la vitesse de transmission
asynchrone est un quart de la vitesse à laquelle elle opère une transmission
synchrone.
En pratique, il peut être transmis en mode asynchrone 1200 bits / s sur une
connexion synchrone prédisposé à 9800 bit / s.

183

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