ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES

RESEAUX
LICENCE GRT
PAR M. EDIMO EPANLO
2023-2024

ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES RESEAUX POUR LIC GRT

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PAR M. EPANLO
PLAN:
 PARTIE A : LE RESEAU CŒUR ;
 PARTIE B : TECHNIQUES D’ACCES.

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CHAPITRE 1 :

EVOLUTION DES RÉSEAUX

ET DES SERVICES

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 I. Présentation générale d’un réseau.
II. Types de réseaux et Services offerts.

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 ARCHITECTURE GENERALE D’UN RESEAU
 Un réseau : Ensemble de ressources mis à la disposition
d’équipements et terminaux pour leur permettre d’échanger
l’information.
 Réseau de communications : Ensemble de ressources matériels et
logiciels liées à la transmission et l’échange d’information entre
différents entités. Suivant leur organisation, ou architecture, les
distances, les vitesses de transmission et la nature des informations
transmises, les réseaux font l’objet d’un certain nombre de
spécifications et de normes.

Télécommunications : Ensemble des moyens organisé pour fournir des

services de télécommunications entre un certain nombre d’emplacements où
des installations assurent l’accès à des Services.
Exemples : RTCP, Réseaux mobiles GSM/ LTE.
Téléinformatique : Ils sont destinés à relier des équipements informatiques
(Serveurs, Ordinateurs, imprimantes…) pour l’échange de données et le
partage de ressources informatiques (imprimantes, disques durs, etc.)

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Exemples : internet, réseaux locaux d’Entreprise)
Télédiffusion : Ils servent à la diffusion de canaux de télévisions entre les
studios TV et les particuliers.
TYPES DE RESAU :

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 Architecture générale d’un réseau
de télécommunications mobile :
Un réseau est constitué de trois grandes parties à savoir :

Type de réseau et services offerts :

Service: Action rentable effectuée pour satisfaire un besoin ou pour
répondre à une demande à travers les réseaux publics de communications
électroniques.
 parler des réseaux de télécommunications et des services offerts par
chaque réseau ;
 A quoi est dû cette évolution des services?
 Quels sont les résultats ?
2.1 Les réseaux et services des télécommunications traditionnels :
A l’origine, les différents réseaux étaient isolés les uns par rapport aux
autres ; ainsi, un utilisateur désireux de bénéficier de chacun des réseaux et
donc des services devait posséder plusieurs identités (figure).

2.1.1 Réseaux de téléphonie fixe :

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 Le réseau téléphonique commuté (ou RTC) est le réseau des téléphones
fixes, dans lequel un poste d'abonné est relié à un central téléphonique par
une paire de fils.
Les services offerts sont la téléphonie, le fax et l’accès à internet. Ces
services sont dits de type catalogue car prédéfinis par les constructeurs et
utilisés tels quels par les opérateurs, ce qui ne favorise pas la concurrence.
Les réseaux « intelligents » sont greffés au RTC et ont permis ainsi
d’introduire une couche applicative permettant le développement de
services à valeur ajoutée.
Les services offerts sont alors : les numéros courts, les cartes de crédit, les
Services prépayés, le filtrage d'appel téléphonique, le transfert d'appel, la
conférence à 3, la portabilité du numéro et la mise en attente d'appel, la clé
électronique, le call limit…
Un Réseau Intelligent est un réseau additionnel d’ordinateur greffé sur
l’existant qui permet, grâce aux fonctions SS7, de fournir des services
supplémentaires non disponibles à partir des commutateurs.
Apports du RI :
1- Faciliter le développement et l’introduction efficace de nouveaux
services;
2- Modifier aisément les services;
3- Réduire les coûts et délai des opérations;
4- Avoir des interfaces indépendantes des services et des systèmes
5- Fournir des services supplémentaires non disponibles à partir des
commutateurs (services prépayés, numéros courts etc.).
Services du RI :
Le RI permet d’avoir accès à de multiple services à valeur ajoutée (SVA),
exemples:
 Numéros courts,
 Cartes de crédit,
 Services prépayés,
 Filtrage d'appel téléphonique,
 Transfert d'appel,

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  Conférence,
 Portabilité du numéro,
 Mise en attente d'appel
 …
Le RI est un réseau sensible.
2.1.2 Les réseaux internet:
Internet est un système d'interconnexion de machines qui constitue un
réseau informatique mondial, utilisant un ensemble standardisé de
protocoles de transfert de données.
 Résulte d’une interconnexion de réseaux indépendants implémentant
tous le même protocole IP
 Internet offre un ensemble de services de communications ouvert à
tous.
Les services offerts sont multiples et variés ; Nous pouvons citer entre
autres : le courrier électronique, le transfert des fichiers, le Pair à pair
(partage de fichier, VoIP, etc.), la messagerie instantanée et la connexion à
distance (Telnet et ssh).
En comparaison avec les autres réseaux, le réseau Internet est celui qui
s’est le plus développé aussi bien pour les services proposés que pour les
méthodes d’accès.
2.1.3 Les réseaux de téléphonie mobile :
Un réseau de téléphonie mobile est un réseau téléphonique qui permet
l’utilisation simultanée de millions de téléphones sans fil, immobiles ou en
mouvement.
Un réseau de téléphonie mobile a une structure cellulaire qui permet
de réutiliser de nombreuses fois les mêmes fréquence, il permet aussi à ses
utilisateurs en mouvement de changer de cellule sans coupure de
communications.
Les réseaux mobiles utilisent des ondes électromagnétiques tout
comme la radio, TV, satellites, privés (gendarmes, ambulanciers).
L’information est transmise sur un canal, le canal est porté par une fréquence
spécifique.

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 Les systèmes mobiles sont standardisés pour être compatibles d'un
pays à l'autre et pour pouvoir s'interconnecter avec les réseaux de téléphonie
fixe. Il existe dans le monde deux grandes familles de standards de systèmes
mobiles : la famille des standards CDMA (Code Division Multiple Access)
d'origine américaine définis par l'organisme 3GPP2 et la famille des
standards GSM, définis à l'origine en Europe par l'ETSI (European
Telecommunications Standards Institude) puis par le 3GPP : c'est la plus
répandue.
1- Norme de réseau 0G :
Elle a vue le jour dans les années 1970. Les appareils étaient présents
dans les véhicules.
2 - Norme de réseau 1G :
Elle voit le jour dans les années 1980. Le système est entièrement
analogique. Le seul service disponible est la voix.
Inconvénients :
 Terminaux lourds et encombrants
 Pas de confidentialité des communications
 Utilisation d’un nombre important de canaux;
 Incompatibilité de norme;
 Pas de roaming vers l’international;
 Le temps de connexion vers les abonnés filaires était long;
 L’abonnement et les terminaux étaient chers.
3 - Norme de réseau 2G :
Ces systèmes dits de « seconde génération » voient le jour dans les
années 1990. Les signaux sont numériques et comme services nous avons :
la téléphonie, la télécopie, la messagerie vocale et l'affichage de messages
courts.
Il est possible de proposer des services à valeur ajoutée tels que
l'identification d'appel, le renvoi d'appel, les conférences multipartites, le
groupe fermé d'abonnés et les services liés à la taxation.
Avantage:
 Meilleure qualité d’écoute;
 Miniaturisation des terminaux;

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  Confidentialité des communications;
 Handover possible.
Inconvénients:
Problème de débit

4 - Norme de réseau 2.5G:

Face à l’explosion des services Internet, les réseaux GPRS (General
Packet Radio Service) naissent et permettent l’introduction de nouveaux
services tels que la messagerie par SMS améliorée et la diffusion multiple, les
fonctions de manipulation de fichiers, l’accès internet permanent, le
Multimedia Messaging Service (MMS), la messagerie instantanée, les
applications internet pour mobiles intelligents à travers le WAP (Wireless
Application Protocol).
Avantages:
 Débit ;
 Accès WAP (internet allégé);
 Facturation à la donnée;
 Connexion permanente possible;
 Meilleure qualité de service.
Le protocole WAP (en anglais : Wireless Application Protocol) est un
protocole de communication sans fil qui permettait d'accéder à Internet à
partir d'un appareil de transmission sans fil, comme un téléphone mobile.
Lors de la connexion, on accède à un portail WAP, c’est-à-dire à une porte
d’entrée vers différents services (météo, jeux, etc.). Il est également possible
de taper une adresse de site directement depuis le clavier du téléphone. Afin
d'atteindre cet objectif, une passerelle est connectée au réseau mobile,
routant les connexions WAP vers Internet (la passerelle effectue également
une compression des données envoyée vers le téléphone portable, afin de
faciliter la transmission. Grâce à cette passerelle, le client, c'est-à-dire dans
ce cas le téléphone mobile, se connecte à un serveur WAP, capable de lui
envoyer des données au format WML, qui est le format spécifique du WAP,
dérivé de HTML.

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5 - Norme de réseau 2.75G :
Les réseaux EDGE (Enhanced Data-rates for Global Evolution)
permettent d’offrir les mêmes services que ceux de 2.5 G mais à des débits
plus élevés.
Avantages:
 Solution moins onéreuse que la 3G;
 Débit plus élevé que le GPRS;
Inconvénient:
 Obligation de changer de terminal.
6 - Norme de réseau 3G :
La troisième génération permet des débits plus élevés. On retrouve le
CDMA2000 pour la famille CDMA (Code Division Multiple Access) et l’UMTS
(Universal Mobile Telecommunications System) pour la famille GSM. Les
services possibles sont répartis suivant quatre classes, à savoir :
 La classe A permettant d’offrir les services de téléphonie, de
visiophonie ou des jeux interactifs ;
 La classe B permettant d’offrir les services de vidéo à la demande, de
diffusion radiophonique ou de transfert d’images ;
 La classe C permettant d’offrir comme services, les messages vocaux,
le e-commerce, le transfert de messages électroniques ou le transfert
de fichiers ;
 La classe D permettant d’offrir les services de transfert de fax, de
notification d’arrivée de message électronique ou de messagerie de
type SMS.
Avantages:
 Accès internet haut débit depuis un équipement mobile ou un
ordinateur;
 Visiophonie;
 Télévision
Inconvénients:
 Couts;
 Changements des équipements usagers;

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Les améliorations de cette norme encore appelées 3G+:
 le HSDPA – High Speed Downlink Packet Access; il est une évolution
logicielle de l’UMTS;
 le HSUPA – High-Speed Uplink Packet Access et le HSPA+ – High-Speed
Uplink Packet Access).
Permettent quant à elles, d’atteindre pour les services cités plus haut, des
débits beaucoup plus élevés (42 Mbit/s en downlink et 10 Mbit/s en uplink).
7 - Norme de réseau 4G :
La quatrième génération (4G) présente comme particularités un «
cœur de réseau » basé sur IP et des communications en mode paquets. Les
architectures que l’on retrouve à ce niveau sont le LTE (Long Term
Evolution) et le LTE Advanced. En plus de la voix habituelle et d'autres
services du réseau 3G, la 4G offre un accès Internet à très haut débit (près
d’un Gbit/s en downlink).
Les applications possibles comprennent le web mobile, la téléphonie IP,
les services de jeux en haute définition, la télévision mobile, la
visioconférence, la télévision 3D, et le cloud computing.

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Evolution de la famille des standard GSM

2.2 Les réseaux de prochaine génération (NGN):

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 Un NGN est défini par l’Union internationale des télécommunications
(UIT) comme un : « Réseau en mode paquet, en mesure d'assurer des services
de télécommunication et d'utiliser de multiples technologies de transport à
large bande à qualité de service imposée et dans lequel les fonctions liées aux
services sont indépendantes des technologies sous-jacentes liées au
transport. »
Il assure le libre accès des utilisateurs aux réseaux et aux services ou
fournisseurs de services concurrents de leur choix. Il prend en charge “la
mobilité généralisée qui permet la fourniture cohérente et partout à la fois
des services aux utilisateurs”.
Les réseaux de prochaine génération dits NGN (Next Generation
Network) apparaissent dans un contexte marqué par la course vers la
convergence des réseaux classiques. Créant ainsi la possibilité d’avoir tous
les services sous une seule identité.
Objectif des réseaux de nouvelles :
 Découpler la fourniture du service de son transport indépendamment
du mode d’accès;
 Garantir l’intérêt du consommateur et la concurrence sur le marché.
Services offerts par un réseau NGN :
 Service Push-To-X : permet de communiquer rapidement et
directement avec un interlocuteur ou un groupe d’interlocuteurs.
 vidéo Sharing : partage de vidéo, permet au cours d’une
communication déjà établie de donner la possibilité à son
correspondant de visionner une vidéo en streaming sur son appareil.
 services associé à la géolocalisation : possibilité de localiser
géographiquement les terminaux mobiles.
 la demande de contenu : les abonnés peuvent demander du contenu
via un site web.
 l’e-commerce et le m’commerce : commerce en ligne grâce au
développement de solution de paiement sécurisé et à m’évolution des
terminaux vers des services intelligents.
 la visiophonie et la vidéoconférence : conférence entre plusieurs
utilisateurs, avec ajout et suppression de participation.
 IPTV, la messagerie unifiée, messagerie instantanée, la voix sur IP.

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CHAPITRE 2:

ARCHITECTURE DES RESEAUX

MOBILES (2G-4G)

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 I. Architecture des réseaux 2G
II. Architecture des réseaux 3G
III. Architecture des réseaux 4G

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 I-Architecture des réseaux 2G :

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I-Architecture du réseau GSM :
Le GSM (Global System for Mobile communications) est un réseau de
télécommunication mobile dans lequel au moins deux terminaux peuvent
communiquer sans liaison filaire.
C’est une norme qui utilise les bandes de fréquences 900 MHz et 1800
Mhz et qui autorise un débit maximal de 9,6 kbps. Ce débit permet de
transmettre la voix ainsi que des données numériques de faible volume, par
exemple des messages textes (SMS, pour Short Message Service).
Il se distingue par un accès spécifique: la liaison radio et est composé
de trois sous-ensembles :
 Le sous-système radio –BSS Base Station Sub-system assure et gère les
transmissions radios;
 Le sous-système d'acheminement –NSS Network Sub-System (on parle
aussi de SMSS Switching and Management Sub-System pour parler du
sous système d'acheminement). Le NSS comprend l'ensemble des
fonctions nécessaires pour appels et gestion de la mobilité.
 Le sous-système d'exploitation et de maintenance –OSS Operation Sub
System) qui permet à l'opérateur d'exploiter son réseau.

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 Chiffrement

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ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES RESEAUX POUR LIC GRT
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PAR M. EPANLO
CHIFFREMENT.
A- Architecture du réseau GSM :
 Les terminaux, on parle indifféremment de mobile, de portable,
de poste mobile, de terminal…Il est constitué de l’équipement
mobile et de la carte SIM.
L’équipement mobile comporte :
 Un émetteur-récepteur qui fonctionne dans les fréquences du GSM
dans le pays où il sera utilisé, voire dans d’autres pays en plus.
 Une antenne cachée dans la coque de l’appareil.
 Des organes de communication (haut-parleur, micro, clavier,
afficheur).
 Du logiciel pour faire marcher tout ça.
 Le terminal est identifié par un numéro qui lui est propre, unique
dans le monde, l'International Mobile Equipment Identity (IMEI).
La carte SIM (Subscriber Identity Module), c’est elle qui personnalise
le mobile en fixant son numéro d’annuaire (MSISDN) et son identifiant (IMSI,
International Mobile Subscriber Identity qui sert à identifier l'abonné dans
n'importe lequel des systèmes GSM). Elle contient aussi des tas d’autres

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choses comme le code PIN de verrouillage du mobile et un espace de stockage
pour l’annuaire, les messages, etc.
Une fonction moins connue de la carte SIM est la sécurité. Il est évident
qu’on ne communique pas « en clair » sur un réseau GSM et que les
communications sont cryptées entre les mobiles et les relais. Les éléments
cryptographiques (clés, algorithmes) sont stockés sur la carte SIM.
 La BTS (Base Transceiver Station) : il s’agit des antennes et des
équipements électroniques (amplificateurs, alimentations, …) installés
à proximité de celles-ci. Chaque BTS réalise la couverture radio d’un
certain territoire (appelé « cellule ») dont le rayon varie entre quelques
centaines de mètres et quelques kilomètres. Elle assure :
 La supervision des liaisons avec les mobiles ;
 La couverture radio d’une cellule;
 La mesure des interférences sur les canaux non alloués à des
 communications;
 La prise en charge de la modulation/démodulation, correction des
erreurs, cryptage des communications, mesure qualité et puissance de
réception;
 La réception les appels entrant et sortant des équipements mobiles.
 BTS, bâtit dans lequel sont logés des modules électroniques appelés
transceiver TRX, un TRX est un émetteur récepteur qui assure
l’émission et la réception des canaux. En fonction du type d’antenne
utilisé, nous avons les sites omni direction, une seule cellule, les sites
sectoriels, avec trois secteurs donc trois cellules. Un site radio
comprend : un pylône sur lequel sont fixées les antennes, des
équipements radio (TRX, TRE) abrités au pied du pylône assurant la
communication radio, les antennes assurant l’interfaçage physique
entre le réseau et les utilisateurs, la liaison entre l’antenne et les TRX
sont assurées par des câbles coaxiaux appelés feeders.
 Un TRX est un émetteur récepteur qui gère une paire de fréquence
(une montante, une descendance). Sur un TRX on peut multiplexer
(regrouper) jusqu’à 8 communications GSM simultanées grâce à la
technique d’accès multiple TDMA. La capacité d’une BTS est de 12 TRX
donc elle peut gère jusqu’à 96 communications simultanées. En
pratique cette limite n’est jamais atteinte. En zone rurale, un TRX peut
suffire mais en zone urbaine 02 à 09 TRX pour assurer la couverture et
un trafic conséquent. Les opérateurs préfère d’augmenter le nombre

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 de BTS plutôt que d’augmenter le nombre de TRX par BTS afin de
limiter le nombre d’interférence entre canaux utilisant la même
fréquence sont limités. Une BTS 15 classique peut émettre jusqu’à 35
km.
 Le BSC (Base Station Controller) qui est un organe intelligent. Il a pour
principales fonctions :
 Gestion des ressources radio: affectation des fréquences, contrôle de
puissance…
 Gestion des appels: établissement, supervision, libération des
communications, etc.
 Gestion des transferts intercellulaires (handover)
Le MSC (Mobile Switching Center), il s’agit d’un commutateur qui
constitue le nœud central du réseau de téléphonie mobile ; il est connecté au
réseau de téléphonie fixe, ainsi qu’aux réseaux GSM des opérateurs
concurrents.
Le MSC comporte des équipements informatiques qui gèrent
l’acheminement des informations à travers le réseau GSM. C’est également le
MSC qui permet de connaître, à tout moment, la localisation d’un téléphone
mobile dans le réseau. Il participe à la gestion de la mobilité des usagers avec
l’aide du VLR et à la fourniture des services notamment les services de
support (transmission données, commutation…), les téléservices
(téléphonie, télécopie…) et les compléments de services (renvoi/restriction
d’appels…). Il participe à l'établissement de circuits à travers le réseau et
l'exécution du Handover. Il assure la vérification des caractéristiques des
abonnés 17 visiteurs.
 GMSC (Gateway MSC), sert de passerelle avec un autre réseau de
téléphonie.
 Le TC transcode les signaux spécifiques du GSM pour les rendre
compatibles avec le réseau fixe.
 AUC (Authentication Center) mémorise toutes les informations
nécessaires à la protection des communications des abonnés mobiles.
Vérifie l’identité des utilisateurs. Le MSC s’adresse à lui lors d’une
demande d’inscription pour valider l’accès du mobile au réseau. L'AuC
est une fonctionnalité généralement intégrée dans le HLR.
 VLR (Visitor Location Register), c’est une base de données locale
contenant de façon temporaire les informations relatives aux abonnés
présents dans la Location Area (LA, zone géographique) associée.
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PAR M. EPANLO
Informations contenus dans le VLR:
 Temporary Mobile Subscriber Identity (TMSI) qui est un
identifiant temporaire utilisé à la place du numéro IMSI, tout le
temps que l’usager restera sous contrôle du même VLR
 La condition de la MS (en veille, occupée, éteinte)
 La localisation complète de l’usager;
 L'état des services complémentaires comme Call Waiting, Call
Divert, etc.
 Les types de services auxquels l'abonné à souscrit et auxquels il
a droit.
 HLR (Home Location Register ) est une Base de données centralisant
les informations d'identification et de localisation de chaque abonné
du réseau à savoir : données statiques: le numéro IMSI (qui est un
numéro d’identification internationale de l’usager, non connu de celui-
ci.), no d’appel, type abonnement…, données dynamiques: localisation,
état du terminal.
 EIR (Equipment Identity Register) stocke des informations sur
l’appareil mobile, elle est consultée pour s’assurer de la légitimité d’un
mobile. Il contient la liste noire des appareils mobiles. C’est en
particulier dans l’EIR que sont identifiés les mobiles volés et interdits
d’accès au réseau. A chaque terminal correspond un numéro
d’identification: l’IMEI (International Mobile Equipment Identity).
A chaque appel, les opérateurs GSM peuvent de manière optionnelle
par le MSC contacter l’EIR et vérifier la validité de l’IMEI.
Chaque poste mobile est enregistré dans l'EIR dans une liste :
 Liste "blanche" : mobile utilisable sans restriction.
 Liste "grise" : mobile sous surveillance (traçage d'appels).
 Liste "noire" : mobile volé ou dont les caractéristiques techniques sont
incompatibles, avec la qualité requise dans un réseau GSM (localisation
non autorisée).
Le sous-systeme exploitation. Il contient l’OMC (Operation and
Maintenance Center) et le NMC (Network Management Center), leur rôle
étant de contrôler les performances et l’utilisation du système et d’ouvrir une
interface homme machine à l’opérateur responsable de l’exploitation du
réseau.

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 L’OMC assure la gestion et la supervision du réseau :
 Détection de panes et remontée des alarmes;
 Réalisation de statistiques.
 la déclaration des abonnés et des terminaux,
 la facturation,
 l’observation de trafic et détection des surcharges,
 la configuration des équipements et des logiciels du réseau.

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ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES RESEAUX POUR LIC GRT
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Gestion de la mobilité :
La base de tout réseau est la cellule, sur laquelle un mobile doit
s’inscrire pour être autorisé à accéder aux services du réseau. Ces cellules
sont regroupées dans une zone de localisation. Toutes les BTS qui définissent
les cellules de la zone de localisation sont rattachées au même MSC.
Quand une communication se présente pour un usager localisé dans
une zone de localisation donnée, un « avis de recherche » est diffusé sur
toutes les cellules de celle-ci. Le mobile qui se reconnait se signale auprès de
la BTS qui elle-même se signale au MSC pour que la communication lui soit
acheminée.
 Appel entrant : lorsqu’un appel est destiné à un mobile, celui-ci est tout
d’abord dirigé vers le MSC. Il y trouve l’identité du MSC qui gère la zone
de localisation où est inscrit le mobile ; au passage il vérifie les droits
de l’usager pour savoir si l’appel peut être accepté. L’appel est redirigé
vers ce second MSC pour interroger le VLR qui va donner l’identité de
la zone de localisation sur laquelle l’indication d’appel va être
broadcastée.

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PAR M. EPANLO
  Appel sortant : le mobile s’adresse au MSC qui supporte sa zone de
localisation pour vérifier ses droits pour s’assurer qu’il a le droit
d’établir l’appel.

 Handover : Processus au cours duquel un mobile en cours de

communication change de TRX, de cellule, de BTS, de BSC et/ou de MSC
sans interruption de la communication.

 C’est le réseau qui initie la procédure de Handover afin de maintenir la

connexion au réseau et la communication lors d’un changement de
cellule (mouvement).

 Le Handover se produit lorsque le mobile est en mode dédié (lorsque

les ressources sont attribuées à un mobile).

Pour ?
 les clients : leur donner la possibilité de communiquer en se déplaçant
leur évitant des coupures de communication
 le réseau : accroitre ses capacités en maintenant une QoS acceptable,
en offrant une mobilité aux clients et en minimisant le niveau
d’interférence.
Ou ?
 À la frontière de la cellule serveuse (HO inter cellulaire le plus souvent)
A l’intérieur de la cellule serveuse (HO intra cellulaire le plus souvent)
Quand ?
RXQUAL mauvais ; RXLEV faible ; Distance MS-BTS très grande ; Meilleure
bilan de liaison sur une cellule voisine ; Cellule serveuse surchargée
Le handover intracellulaire est mis en œuvre quand le niveau du signal
est suffisant mais que la qualité est médiocre, dégradée. Ceci peut être dû à
des interférences sur le canal radio utilisé. Il suffit, sans changer de cellule,
de simplement changer de canal.
Le handover intercellulaire est mis en œuvre quand le niveau du signal
devient insuffisant et la distance mobile-BTS supérieure à un seuil. La

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PAR M. EPANLO
communication doit alors être basculée sur la BTS d’une cellule voisine. Peut
aussi être déclenché par le réseau pour délester une BTS trop chargée.
 Il faut savoir que le mobile et la BTS effectuent des mesures en
permanence sur les canaux radio et sur les cellules voisines également.
 Quand le niveau du signal descend au-dessous d’un certain seuil, la
MSC peut enclencher une procédure de Handover.
 Les mesures faites par la station mobile sur le canal SACCH sont la
puissance du signal reçu sur le lien descendant (RXLEV_DL), la qualité
du signal reçu (RXQUAL) sur le lien descendant et la puissance du
signal reçu sur les canaux BCCH des cellules voisines.
 RXLEV (Received Signal Level) : C’est le paramètre qui mesure le
niveau de signal reçu.
 RXQUAL (Received Signal Quality) : C’est le paramètre qui mesure le
Bit Error Rate (BER) . Le taux d’erreur BER moyen est calculé sur le
même intervalle que RXLEV, à savoir sur 480 m
Procédure
1. La MS envoi un rapport des mesures (RXLEV, RXQUAL, BSIC sur les
cellules voisines et la cellule courante) à la BTS via le canal SACCH (au plus
toutes les 480ms);
2. La BTS ajoute à ces mesures la performance du canal montant, la
puissance d’interférences et la distance MS-BTS et transfère les résultats
au BSC pour analyse;
3. L’analyse des mesures permet au réseau soit de réguler la puissance
d’émission du mobile et/ou de la BTS, soit de procéder à un HO;
1. Dans le cas d’un HO, le BSC analyse les cellules éligibles proposées par
la MS et désigne une cellule cible pour le transfert de la communication;
2. Le BSC ordonne à la BTS choisie d’activer un canal de communication
et transfère la référence du canal activé au MS via le FACCH pour qu’il s’y
connecte;
3. La MS envoi alors la référence du HO à la BTS via le message RR HO
ACCESS et informe le BSC de l’accès du mobile via HO DETECTION;
4. La MS envoi le code du service.

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PAR M. EPANLO
c) Les services du GSM :
Les services offerts par le système GSM sont multiples, ils comprennent :
a) les téléservices : La téléphonie, la télécopie, la messagerie vocale,
l'affichage de messages courts, le vidéotex.
b) les services supports : La transmission de données en mode circuit ou en
mode paquet.
c) Les services supplémentaires : L'identification d'appel, le renvoi d'appel,
la mise en garde, les conférences multi-parties, le groupe fermé d'abonnés,
les services liés à la taxation, etc.
Définitions :
l’IMSI (identité invariante de l’abonné) n’est connu qu’à l’intérieur du
réseau GSM ; cette identité doit rester secrète autant que possible, Chaque
usager dispose d’une identité internationale IMSI, unique pour tous les
réseaux GSM et qui ne varie pas dans le temps (sauf dans les cas de
ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES RESEAUX POUR LIC GRT
31
PAR M. EPANLO
renouvellement ou de perte de carte SIM par l’abonné par exemple). L’IMSI
sert également au réseau à rechercher l’usager dans les cas où le TMSI n’est
pas disponible.

Le TMSI est une identité temporaire utilisé pour identifier le mobile

lors des interactions Station Mobile-Réseau. A l’intérieur d’une zone gérée
par un VLR, un abonné dispose d’une identité temporaire, le TMSI, attribuée
au mobile de façon locale, c’est à dire uniquement pour la zone gérée par le
VLR courant du mobile. Le TMSI n’est connu que sur la partie MS-MSC/VLR
et le HLR n’en a jamais connaissance. Le TMSI est utilisé pour identifier le
mobile appelé ou appelant lors d’un établissement de communication.
Plusieurs mobiles dépendants de VLR différents peuvent avoir le même
TMSI. A chaque changement de VLR, un nouveau TMSI doit être attribué.
L’utilisation du TMSI est optionnelle. En effet, la norme GSM prévoit la
possibilité pour l’opérateur de n’avoir recours qu’à l’IMSI.
Le MSISDN est le numéro de l’abonné ; c’est le seul identifiant de
l’abonné mobile connu à l’extérieur du réseau GSM ; L’identité de l’abonné
GSM pour le “monde extérieur”, c’est à dire pour les réseaux autres que le
réseau GSM nominal de l’abonné, est le MSISDN. C’est ce numéro que
composera une personne désirant joindre un abonné GSM. Seul le HLR
contient la table de correspondance entre le MSISDN et l’IMSI d’un abonné.
Comme l’IMSI, le MSISDN permet de connaître le HLR d’un abonné.
Le MSRN est un de numéro de réacheminement attribué lors d’un
établissement d’appel. Sa principale fonction est de contrôler l’identité IMEI
de tout équipement qui désire un service. Le MSRN a pour fonction de
permettre le routage des appels entrants directement du commutateur
passerelle (GMSC) vers le commutateur courant (MSC) de la station mobile.
Il est attribué par le VLR courant du mobile de façon temporaire et
uniquement lors de l'établissement d'un appel a destination de la station
mobile. Elle correspond a un numéro du MSC dans lequel se trouve l’abonné.
MSRN (Mobile Station Roaming Number) est alloué temporairement par le
VLR qui possède les dernières informations de localisation de dernières
informations de localisation de dernières informations de localisation de ce
mobile.
Identification : IMEI (International Mobile Equipment Identity). Il est
propre au constructeur, L'IMEI est utilisé de manière optionnelle par les
ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES RESEAUX POUR LIC GRT
32
PAR M. EPANLO
opérateurs GSM pour lutter contre les vols de terminaux ou pour interdire
l'accès au réseau à des terminaux qui auraient un comportement perturbant
ou non conforme aux spécifications. A cet effet, l'opérateur dispose de la base
de données EIR (Equipment Identity Register). Lorsque la station mobile,
suite à sa mise sous tension, s'enregistre au réseau, le réseau a la possibilité
de demander son IMEI au terminal et peut par conséquent refuser l'accès à
un mobile identifié dans l'EIR comme suspect ou volé.

Appel sortant à destination d’un autre mobile :

Lorsqu’une station mobile tente d’établir une communication vers une
autre station mobile alors deux cas peuvent se produire:
• Les deux stations mobiles dépendent du même MSC/VLR auquel cas il n’y
a pas d’interaction avec le HLR puisque le VLR dispose de toute
l’information nécessaire pour établir cet appel.
• Les deux stations mobiles sont enregistrées auprès de VLRs différents. Le
MSC rattachant l’appelant doit alors invoquer sa fonction GMSC qui se
charge d’interroger le HLR afin d'obtenir un MSRN, puis relayer l’appel vers
le MSC qui rattache la station mobile appelée.
1. Un abonné mobile compose le MSISDN de son correspondant (numéro
d'annuaire); le MSC de rattachement invoque sa fonction GMSC.
2. Le GMSC interroge le HLR qui contient le profil de l’usager mobile appelé,
afin de connaître la localisation du mobile. Le HLR connaît l'adresse
géographique de la dernière localisation du mobile, c'est à dire le numéro
du VLR.
3. Le HLR demande au VLR de lui fournir un MSRN (numéro de
réacheminement).
4. Le VLR fournit au HLR un numéro de MSRN, (numéro qu'il est possible
d'acheminer à travers le RTCP.)
5. Le HLR retourne le numéro de MSRN au GMSC. La première partie de ce
numéro est utilisée pour joindre le MSC où se trouve actuellement le mobile
1. Le GMSC relaye un message au MSC concerné (celui auquel est rattaché le
mobile destinataire).
2. Le VLR gérant la zone de couverture radio de ce MSC retrouve, par le
MSRN, l'identité du mobile demandé. Par une opération de recherche (Paging),
sur toutes les BTS de la zone de localisation, le BSC appelle le

ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES RESEAUX POUR LIC GRT

33
PAR M. EPANLO
demandé par son TMSI (à la demande du VLR).
3. Le mobile "en veille" ainsi appelé se signale dans la cellule qu'il occupe.
4. Le VLR procède à l'authentification du mobile et prépare le chiffrement
ultérieur de la voie de parole.
5. Le mobile est "alerté" pour qu’il commute en interne la tonalité de "sonnerie"
et si le demandé décroche la communication est alors établie.
La sécurité GSM est adressée sur deux plans : authentification et chiffrement.
L’authentification empêche l’accès frauduleux par une station mobile. Le
chiffrement empêche l’écoute par un usager non autorisé. Après que l'usager se
soit identifié au réseau, il doit être authentifié. Pour ce faire, une clé
d'authentification individuelle Ki et un algorithme d'authentification A3 sont
utilisés. L’AuC (l'AuC étant intégrée dans le HLR) et la carte SIM contiennent Ki
et A3. Pour initier le processus d’authentification, le réseau nominal d'un usager
mobile génère un nombre aléatoire, RAND, d’une longueur
de 128 bits. Ce nombre est envoyé à la station mobile. En appliquant l'algorithme
d'authentification A3, le réseau (AuC) et la station mobile (Carte SIM) utilisent la
clé Ki et le nombre RAND afin de produire un résultat (SRES).
Le résultat SRES généré par la station mobile est envoyé au réseau nominal et
comparé au résultat SRES généré par l’AuC. S’ils ne sont pas égaux, la
demande d’accès de la station mobile est rejetée par le réseau. SRES et
RAND générés par l’AuC sont envoyés au MSC/VLR qui les compare aux
résultats soumis par la station mobile. L’algorithme d'authentification A3 est
spécifique à un opérateur GSM donné. Si la station mobile est acceptée, une clé
de chiffrement Kc est produite par un algorithme de génération de clé de
chiffrement A8 à partir de la clé Ki et du nombre RAND.
Comme A3, A8 est spécifique au réseau nominal. Le système nominal (AuC)
ayant généré Kc, l'envoie au MSC/VLR. Kc est une clé de chiffrement
utilisée pour chiffrer / déchiffrer les données de signalisation et de trafic sur la
voie radio entre la station mobile et la BTS. Un algorithme de chiffrement A5
présent sur la station mobile et la BTS est alors utilisé pour chiffrer /
déchiffrer les données de signalisation et de trafic en utilisant Kc. Cet
algorithme A5 est normalisé et est le même pour tous les opérateurs mobiles.
La carte SIM contient les informations Ki, A3, A8. L'AuC contient les
informations A3, A8, IMSI/Ki. La station mobile et la BTS contiennent
l'algorithme A5.

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PAR M. EPANLO
 A- Architecture du réseau GSM

Les bandes de fréquences en Uplink et Downlink actuellement utilisées au

Cameroun suivant chaque opérateur sont :

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PAR M. EPANLO
 I-Architecture des réseaux 2G

B- Architecture du réseau GPRS

GPRS est une technologie dite « 2,5G » car elle contient la voix et les données.
Une ligne GSM est du type ligne téléphonique standard, et utilise le mode dit «
connecté », également appelé « circuit ». Or, la commutation de circuit nécessite
l’établissement d’une communication au sein de la cellule GSM monopolisant
ainsi un canal de communication qui ne peut alors être utilisé par un autre
utilisateur. Or, lorsque l’on sait que la consultation d’informations sur Internet
est constituée à 70-80 % de temps morts durant lesquels aucune information
n’est échangée entre le serveur et le client quel qu’en soit le sens, on se rend
compte que cette monopolisation d’un canal de communication est inadaptée.
Le GSM ne propose qu’un débit de 9,6kbits/s, ce qui est ridicule pour pouvoir
affirmer faire d’Internet mobile agréablement. C’est donc pour palier à toutes
ces contraintes et développer des services Internet mobile que le GPRS a fait son
apparition. La facturation du GPRS est basée sur le volume des données
transmises. Le General Packet Radio Service(GPRS) spécifie une technique de
transmission de données en « commutation de paquets », permettant ainsi de
ne pas mobiliser de canal de communication.
Le GPRS permet d’atteindre un débit théorique maximal de 171,2kbits/s, ce qui
correspond à débit d’environ 115kbits/s pour l’utilisateur final dans des
conditions optimales. Le réseau GPRS s’appui sur le réseau GSM (même BTS et
même fréquence). En effet, l’architecture GSM fournit les services voix, tandis
que l’architecture GPRS fournit les services de données par paquets avec un
débit élevé. Il faut simplement y adjoindre deux nœuds supplémentaires :

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PAR M. EPANLO
● Le nœud de service dénommé SGSN (Serving GPRS Support Node) est relié
au BSS du réseau GSM. Le SGSN est en connexion avec l'ensemble
des éléments qui assurent et gèrent les transmissions radio : BTS, BSC, HLR
Le SGSN joue un rôle de routeur et assure la conversion des données du
terminal en paquets de type IP (et réciproquement). il gère les terminaux
GPRS présents dans une zone donnée. Le SGSN est le « contrôleur » des
terminaux GPRS présents dans sa zone de surveillance.
● Le nœud de passerelle GPRS dénommé GGSN (Gateway GPRS Support
Node) est relié à un ou plusieurs réseaux de données (Internet, autre
réseau GPRS ...). Le GGSN est un routeur qui permet de gérer les transmissions
de paquets de données:
· Paquets entrants d'un réseau externe, acheminés vers le SGSN du destinataire.
· Paquets sortants vers un réseau externe, émanant d'un destinataire interne au
réseau. Elle est chargée de fournir une adresse IP aux terminaux mobiles
pendant toute la durée de la communication.
Un module logiciel est toutefois ajouté au BSC : PCU (Packet Control Unit) qui
fait la différence entre les données "circuit" de GSM et les données "paquet" de
GPRS. Il gère l’allocation des ressources radio pour des services GPRS, le
partage des ressources, la retransmission des données erronées et la diffusion
d’informations système liées au GPRS, la gestion des files d’attente, la
correction d’erreur et l’acquittement.
Sur les antennes (les BTS) est ajouté un module CCU (Channel Codec Unit).
Cette entité permet de gérer les envois d'informations vers le module SGSN.
Le réseau GPRS appuie son architecture sur les éléments du réseau GSM.
· Les BTS et BSC permettent de couvrir un territoire national pour localiser les
terminaux.
· Le MSC et le VLR permettent également de gérer les problématiques
d'itinérance des abonnées sur les réseaux GSM et GPRS.
· Le SMSC et le GMSC permettent la communication interne au réseau par
l'envoi de messages courts à destination du terminal GPRS.
· Le HLR permet de gérer les problématiques liées à la localisation des individus
(en mode GPRS, fournir une carte de la ville où se trouve l'abonné).
· L'EIR permet de gérer les problématiques liées au terminal visé (est-il
compatible avec les données que le réseau souhaite lui faire parvenir ?)
Le réseau GPRS est totalement dépendant du bon fonctionnement des
infrastructures du réseau GSM. Le réseau GSM constitue donc en effet une base
pour la mise en place du réseau GPRS.

ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES RESEAUX POUR LIC GRT

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PAR M. EPANLO
ARCHITECTURES, APPLICATIONS ET SERVICES RESEAUX POUR LIC GRT
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PAR M. EPANLO
Le GPRS intègre la notion de qualité de service c’est-à-dire la capacité à adapter
le service aux besoins d’une application. Les critères de Q0S
sont :
- Priorité : haute, moyenne, basse;
- La fiabilité : probabilité de perte de données, probabilité de données hors
séquence, probabilité de corruption de données;
- Délai : mesuré entre deux points de référence;
- Débit;
Le GPRS peut finalement être vu comme un réseau de données à part
Entière qui dispose d'un accès radio tout en réutilisant une partie du réseau
GSM. Les débits prévus permettent d'envisager des applications comme
la consultation de sites Internet ou le transfert de fichiers en mode FTP (File
Transfert Protocole). Dans la première version du GPRS seul un service de
transmission de point a point (PTP –Point To Point) sera proposé. Une
information envoyée par un terminal vers un terminal. Les services points à
multi-points (PTM –Point To Multipoint) – une information envoyée d'un
agrégateur de contenu vers 10 0000 terminaux - seront ensuite proposés à des
communautés ou des zones géographiques. On parle de PTP Broadcast.
GPRS offre enfin un service de messageries entre les terminaux.

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