Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DES TELECOMMUNICATIONS
ART/DTE/IGTTti/v2
1
Objectif Général :
Etre capable de décrire la structure des principaux réseaux de télécommunications actuels,
d’énumérer leurs principes de fonctionnement et les principales contraintes techniques liées
à leur mise en œuvre. ..
Objectifs Intermédiaires :
2
Sommaire :
3
I. LES RESEAUX DES TELECOMMUNICATIONS
I. 1. Introduction:
On peut définir un réseau d’une façon générale comme étant un ensemble d’éléments
interconnectés rendant un service particulier.
Exemples :
- Transmission de la voie : réseau téléphonique
- Transmission de textes : réseau télex
Les réseaux sont donc caractérisés par le service qu’ils rendent, mais aussi par leur
exploitation :
• interactivité : l’échange d’information se fait dans les deux sens, de façon conversationnelle.
Exemple :
- réseau Télétel
- réseau téléphonique commuté
à commutation de circuits : le chemin de la mise en relation est virtuel., c’est-à-dire que
l’information, envoyée sous forme de paquets, est acheminée par le réseau de façon
optimale. La gestion de l’itinéraire étant dynamique, ce dernier peut varier au cours de la
communication, suivant le trafic.
4
Exemples :
- réseau Senpac
- réseau Transpac
Exemple :
- réseau télex
- réseau téléphonique commuté
- internet
de type fermé : les utilisateurs n’ont la possibilité de communiquer qu’avec ceux
faisant partie de la même entité juridique, bien que les ressources techniques :
matériel, logiciels,… puissent être communes à plusieurs entités.
Exemple :
- réseau Télécom 1
- réseau Colisée
5
• à caractère public : le raccordement au réseau est géré par l’organisme de service
public des Télécommunications : Office National, administration.
Exemple :
- réseau téléphonique commuté
- réseau Senpac
• à caractère privé : le raccordement au réseau est géré par un organisme privé, qui
peut introduire des conditions restrictives d’accès.
Exemple :
- réseau de la Régie de Chemin de fer
- réseau bancaires (Swift)
Tous ces critères influent donc sur les moyens mis en œuvre et en particulier
sur le matériel utilisé.
6
II LE RESEAU TELEPHONIQUE COMMUTE (RTC)
7
RÉSEAU
TÉLÉPHONIQUE
COMMUTÉ
8
III-2.2 Organisation technique:
L’organisation technique est une image que doit parcourir une communication
pour relier deux postes téléphoniques et des équipements qu’elle met en
œuvre.
a) La distribution:
C’est la partie du réseau qui se trouve entre le poste téléphonique et son
commutateur de rattachement. On y rencontre successivement, dans le cas
usuel:
- Les postes d’abonné
- Le câble de branchement
- Le câble de distribution
- Le câble de transport
9
- Un répartiteur général qui est l’interface entre le câble de transport et
le commutateur
b) La commutation:
La commutation est la partie intelligente du réseau, celle qui permet de réunir
temporairement la ligne de l’abonné demandeur à celle de l’abonné
demandé (s’il est raccordé au même commutateur) ou à un circuit
aboutissant à un autre commutateur.
c) La transmission:
La transmission est la partie du réseau qui permet de relier les
autocommutateurs entre eux a travers des circuits.
10
Poste d’abonné
Branchement
Sous répartiteur
Transport
Répartiteur Général
Commutation Autocommutateur
Répartiteur transmission
Transmission Centre de modulation et démodulation (CMD)
Faisceaux hertzien
Câble
11
Infrastructure du Réseau local
Branchement Branchement
Répartiteur Général: PC
Equipement en sous sol
PC PC
du centre de rattachement
permettant de brancher Distribution
les lignes des câbles de
transport avec le PC
commutatteur
SR
SR SR
Transport
Répartiteur
Centre de
Rattachement
Commutateur
12
Infrastructure du Réseau local
Câble de transport : Sous répartiteur : Câble de Distribution :
Câble de qq. Centaines Bâtis sur le trottoir Câble de qq. dizaines de
de paires placé en permettant de brancher paires aérien ou posé en
caniveau non inondable les câbles de distribution plein terre
avec regards de visite avec les câbles de 14, 28, 56, …, 448
112 à 2688 paires transport
Commutateur
de transit
commutateur
Faisceaux
de circuits
14
Réseau Local et Dorsal
Réseau local
Backbone
15
Le RTC est un réseau mondial
Satellite
Centre de
transit
international
Liaison
terrestre ou
Soumarine
16
Le Réseau Dorsal (backbone)
17
Réseau maillé
CR
CR
CR
C’est débile CR
CR
CR
CR
CR
18
Réseau étoilé maillé
CR CR
CR
CT CT
CR
CR
CT
CT
CR
CR
Le maillage est un
CR CR CR
Compromis entre le
coût de commutation et
le coût de transmission
19
Réseau étoilé
CR
CR
CR
CT CT
CR
CR
CT Doit être
surdimensionné
CT
CT
CR
CR
CR CR
CR
20
Réseau étoilé (2)
CR
CR CR
Moins gros
CR
CT
CT
CR
CT CT
CR
CT
CT
Compromis
entre coût des CR
CR CT et celui
CR
des faisceaux
CR
21
Structure en Anneau SDH
CR CR
CR
CT
CR
CR CT
CR CR
CR
CT
CR
CR
CT
CR
CT
CR
CR
CT CR
CR
CR
22
Poste téléphonique
Condensateur
d’arrêt 2µF
Ligne
écouteur téléphonique
Circuit de
parole
micro
Commutateur de
Commutateur lié Sonnerie
numérotation
au combiné
fermé au repos
23
Boucle locale
48V
24
Boucle locale
Résistance
Courant de boucle Équivalente
33 à 50 mA ligne + centre
Résistance
48V
équivalente
du poste
48V
I Inter digit
Chiffre 3 > 350 ms Chiffre 5 Inter digit
40 mA
Le fait de comprimer/décomprimer
les grains de charbon modifie la
Contact métallique résistance de la boucle
proportionnellement au
membrane mouvement de la membrane qui
elle même varie au rythme de la
I
voix. Il en résulte que le courant
de boucle varie comme la voix.
27
Schéma simplifié du poste téléphonique
Ecouteur
micro
Za Sonnerie
28
Le clavier et la numérotation impulsionnelle
K1
K2
K3
Za DZ
K1 et K3 sont
DZ est un Générateur des
1 2 d'impulsion +
3
dispositif de interrupteurs
5
protection 4 6 électroniques
supplémentaire 7 8 9
* 0 #
-
29
Poste à numérotation fréquentielle
K2
Za
Signal à 2
harmoniques
1 2 Générateur +
f1=697 3
DTMF dans la bande
5
f2=770 4 6 téléphonique
f3=852 7 8 9
f4=941 * 0 #
-
1209 1336 1477
F1 F2 F3
30
II.2 Type de connexions et type d’appels
Appel
Local
circuit
Appel
Sortant ou ligne
entrant
Appel de circuit
transit circuit
31
III LES CONTRAINTES DES RESEAUX TELEPHONIQUES
Un abonné quelconque du territoire doit pouvoir communiquer avec n’importe quel autre
abonné du territoire national ou international, tout en respectant de courts délais
d’établissement de la communication et une bonne qualité de l’audition.
Quand il est possible d’établir dans des telles conditions une liaison entre deux points
quelconques, on dit que le service universel est assuré.
- plan d’acheminement
- plan de transmission
- plan de numérotage
- plan de taxation
- plan de signalisation
- plan de synchronisation
32
III-3 ORGANISATION RATIONNELLE D’UN RESEAU
TELEPHONIQUE
1) Généralités :
Des commutateurs
Des Liaisons entre ces commutateurs appelées circuits
Des lignes d’abonnés.
Telephone Telephone
Fig 8.
33
2) Les commutateurs peuvent être:
CTI
CTS
CAA
CL Centre d’abonnés
34
Fig 9 : les zones
35
La structure classique
ZAAM
CL CAA
ZAA
CAA
ZTS
ZAA
CTS
CTS CAA
CAA ZTS
CTP CTP
ZTP ZTP
ZAA CTS
CTS
CAA
ZAA ZAA
ZAA CAA CAA
ZTS CAA
ZTS
36
e) Le Centre international (CI)
Les lignes d’abonnés : Les câbles utilisés pour desservir le réseau local.
- Câble de transport », ayant une capacité de 112, 224 ou 448 paires,
- Câble de la distribution
- Câble de branchement
37
Les signaux peuvent être :
Dans certains cas des signaux particuliers, tels que la retransmission de taxe par
une fréquence hors bande.
38
Les circuits
Contrairement aux lignes, l’utilisation des circuits est collective à l’ensemble des
abonnés d’un central. Leur occupation est gérée en temps réel, par les ressources
des autocommutateurs d’extrémités, et le trafic qu’ils écoulent est beaucoup plus
important que celui de la plupart des lignes d’abonnés qui restent de longs moment
inactives
Faisceaux de circuits:
39
c) Les codes de signalisation
La signalisation circulant sur les circuits diffère également de celle des lignes
d’abonnés, car les procédures d’établissement et de rupture nécessitent un
vocabulaire de signalisation plus étendu, permettant de transmettre à l’autre extrémité
un grand nombre de commandes, de comptes rendus, et de signaux de contrôle et
d’asservissement.
40
NOTA :
Exemple
Abonné + Transit
Transit + CI
41
III-4 PLANS TECHNIQUES FONDAMENTAUX
III-4.1 PLAN D’ACHEMINEMENT
1) Objectif :
Dans un réseau qui comporte un grand nombre de commutateurs, il n’est pas rentable
de les relier deux à deux par des circuits de jonction ; en outre l’écoulement du trafic
est d’autant plus efficace que les faisceaux de circuits constituant ces jonctions sont
plus gros.
Ces différentes définitions intéressent surtout les services de planifications pour mieux
cibler leur domaines d’actions.
42
a) Catégories des circuits
Les circuits sont distingués selon la nature des commutateurs qu’ils relient.
Le circuit local : relie le CL à son CAA
La jonction locale : relie deux CAA d’une même zone (entre deux
centres dépendant d’une même région par exemple).
43
c) Catégorie de trafic
Le trafic interne : c’est le trafic écoulé entre deux abonnés desservis par un
même commutateur principal (non compris les unités éclatés pouvant écouler du
trafic sans passer par le cœur de chaîne).
Le trafic urbain : c’est le trafic écoulé entre deux abonnés desservis par des
CL, CAA, CU de la même ZU.
44
Le trafic inter - régional : c’est le trafic écoulé entre deux abonnés
n’appartenant pas à une même zone de transit régional (trafic écoulé entre des
commutateurs de deux ART).
45
Syst. D’abonné Circuit Local
Telephone
CL
Système d’abonné Public switch
Telephone
CAA
Systéme terminal
46
c) Le système interurbain : intègre les deux CAA d’extrémités (s’ils
appartiennent à différentes ART) et tous les équipements (circuits et commutateurs)
qui les relient.
Syst. D’abonné
Circuit Local
Syst. D’abonné Circuit Local
Telephone
Telephone
CL
CL
Systéme d’abonné Telephone
47
4) Hiérarchisation des centres de commutation :
a) Communication national
Chaque centre primaire est donc relié à un autre centre plus important appelé centre
secondaire, celui-ci étant lui-même relié à un centre encore plus important, le centre
tertiaire etc
Cette hiérarchisation désigne sans ambiguïté les centres de transit intervenant dans
l’établissement de la communication. Le chemin ainsi établi est dit chemin
« normal ».
48
Centre de transit Centre de transit
secondiare Principal
Zone Urbaine 1
Zone Urbaine 2
Système Interurbain
49
b) Hiérarchisation d’un réseau de type urbain
La structure strictement hiérarchisée
CT 1 CT 2
Zone A Zone B
50
La structure hiérarchisée en arrivée seulement
CT 1 CT 2
Zone A Zone B
Inconvénients : en cas de rupture d’une liaison, toute la zone est perturbée du fait que
les liaisons départ sont très petites.
51
La structure hiérarchisée en départ :
CT 1 CT 2
CT 1 CT 2
Zone A Zone B
La tendance actuelle est de tirer les faisceaux départ vers deux centres de transit
distincts.
52
Les faisceaux transversaux
53
Centre de transit
CTP
national
Telephone Telephone
CL CL
Faisceau hiérarchique
Faisceau transversal
Fig 16: Faisceaux transversaux
54
a) Communication internationale
55
CTI CTI
CTN CTN
CAA 1 CAA 1
PAYS A PAYS B
Fig 17: communication internationale
56
c) Règles d’acheminement
Acheminement
On appelle acheminement, le choix par un commutateur A de départ, des directions
(faisceaux de circuits) à prendre pour atteindre un autre commutateur B d’arrivée.
57
4 Principes:
Chaque fois que l’on aboutit à un centre de transit, le processus se répète, identique à
lui-même, à partir de ce commutateur de transit.
58
La règle des « trois choix », suivant laquelle on propose, en cas de
saturation du faisceaux habituel (par exemple de faisceau transversal), un
acheminement dit de : « 2eme choix » (par exemple le faisceau normal vers le centre de
transit.
Si aucun autre chemin ne peut être trouvé, l’appel est aiguillé vers un dispositif
d’annonces parlées.
Remarques :
- Dans la pratique, tous les faisceaux transversaux ne sont pas construits
(raisons économiques) ;
59
- Pour des raisons techniques, afin de faciliter l’exploitation du réseau, dans la
plupart des commutateurs, la règle des « trois choix » est appliquée.
Le débordement
Les faisceaux normaux sont des faisceaux généraux puisqu’ils permettent d’accéder à
n’importe quel point du réseau. Ils sont suffisamment dimensionnés pour que le taux de
perte (nombre d’appels perdus pour 100 appels présentés) soit très faible (moins de
1%). Au contraire les faisceaux transversaux écoulent un trafic destiné à un
commutateur spécifique. En cas d’encombrement de ce faisceau il sera toujours
possible d’acheminer les appels via le normal (débordement).
Le trafic de débordement sur le faisceau de premier choix peut atteindre 30% du trafic
total écoulé dans cette direction (taux de perte très élevé).
60
Centre de transit
CTP
national
Débordement
Telephone Telephone
CL CL
61
III-4.2 PLAN DE TRANSMISSION
Cet affaiblissement ne doit pas dépasser une certaine valeur au-delà de laquelle la
communication devient inaudible.
62
2. Transmission analogique :
- Lignes d’abonnés
- Jonctions
- Liaisons interurbaines.
Choix économique ; en principe, tolérer plus d'affaiblissement sur les liaisons les plus
nombreuses.
63
3. Avantages et désavantages de la transmission numériques MIC. (PCM):
Intérêts :
- régénération
- multiplexage
- synergie avec commutation temporelle
- intégration voix-données
Inconvénients
64
Exemple de répartition
Réseau numérique
20dB 12dB
65
III-4-3 PLAN DE NUMEROTAGE
1) Un numéro unique
Dans le monde entier, chaque abonné a un numéro significatif unique pour être
identifié sans risque d’erreur.
2) Définition
- Le préfixe
- Le numéro proprement dit.
66
a) Le préfixe
XYABPQMCDU
Exemples : Préfixe
b) La numérotation
La numérotation est définie par les avis E 160 à E 165 du CCITT. Le système
de numérotation recommandé est le suivant :
67
• Préfixe interurbain 0
• Préfixe international 00
• Numéro d’abonné XN
• Indicatifs interurbains YN
Dan le premier cas (longueur fixe) nous parlerons de numérotation fermée et dans
le second, de numérotation ouverte.
68
Avantages de la numérotation fermée
Le centre peut donc vérifier avant la prise d’un circuit départ vers le centre distant que le
numéro composé par l’abonné demandeur est valide, ce qui évite de lancer dans le
réseau une communication dont le numéro n’a pas tous les chiffres requis ou que le
demandeur a abandonné.
69
Avantage de la numérotation ouverte
Un numéro de longueur variable offre l’intérêt, pour le plan de numérotage, d’une grande
économie dans la numérotation et d’une grande adaptabilité à l’augmentation du nombre
de numéros à contenir.
Risque de perdre des appels valides par libération prématurée en cas d’hésitation
lors de la composition du numéro par le demandeur.
70
La numérotation nationale
Quelque soit le système de numérotation adopté, il est préférable qu’il soit uniforme
pour tout le pays.
XYAB PQ MCDU
Les deux dernières parties constituent le numéro local de l’abonné.
NOTA : La notation de PQ du central est surtout lié au fait que les centraux
électromécaniques avaient une capacité maximale de 10.000 abonnés. Actuellement
avec l’apparition des centraux électroniques, un même central peut avoir plusieurs
PQ.
71
La numérotation internationale
72
Les services spéciaux
Ceux sont des services d’urgence ou de renseignements dont le numéro est unique
quelque soit l’endroit où l’on se trouve dans un pays.
Exemple :
Au Sénégal :
10 = opératrices nationales
12 = renseignements
15 = horloge parlante
16 = international manuel
17 = police, gendarmerie
18 = pompier
etc...
Les indicatifs associés à ces services doivent être courts et commencer par le chiffre
« 1 » (recommandation du CCITT). Par conséquent aucun autre PQ ne doit avoir
comme premier chiffre le « 1 ». De plus on n’utilise pas les symboles tels que * ou .
73
Les services supplémentaires :
74
Le plan de numérotage national
Eut égard à l’équipement de commutation, un plan de numérotage doit satisfaire aux
deux exigences suivantes :
La modification d’un plan de numérotage est très coûteuse, très difficile et très
mal aperçue par les abonnés. Il convient alors de bien veiller, lors de son
établissement, à ce qu’il soit adapté au besoins des décennies à venir (30 à 50
ans).
75
III-4-4 LE PLAN DE TAXATION
Chaque abonné paye une redevance fixe pour une période d’abonnement
donnée.
76
C’est le mode de taxation le plus simple. Il présente aussi l’avantage de ne pas
nécessiter un appareillage de taxation. Mais son inconvénient est que l’administration
des télécommunications ne dispose d’aucune indication d’ordre monétaire sur le
nombre et la durée des communications.
Dans ce mode de taxation, une seule taxe unitaire est perçue pour toute
communication taxable indépendamment de la durée et de la destination.
Son application se limite généralement à la zone locale.
77
c) Taxation en fonction de la durée
78
- Communications de courtes distances c’est à dire échangées à l’intérieur d’un
même secteur administratif (entre réseaux dépendant d’un même centre ou de
centres différents) : 1 TB toutes les 45 secondes par exemple.
Nota : dans beaucoup de réseaux, même les communications locales sont taxées à
la durée (1TB toutes les 2 mn au Sénégal par exemple).
79
f) Taxation des services
Dans le cadre de sa politique tarifaire les services des télécommunications peuvent
décider des tarifs applicables aux services qu’ils rendent (Renseignement, Réveil
automatique, conférence, etc…). Ces tarifs dépendront d’une administration à l’autre.
80
Coûteux :
- car il décourage des clients potentiels à s’abonner au téléphone (perte de recette)
- par les retards de paiement, le temps perdu et le personnel affecté au traitement
des contestations de taxes.
C’est donc le point sur lequel doit porter l’effort maximum, et qui doit être le plus
fiable de tout le système, tant du point de vue technique que commercial.
81
III-4-5 PLAN DE SIGNALISATION
82
III-4-6 PLAN DE SYNCHRONISATION
83
- exploitation plésiochrone : dans ce type d’exploitation, les horloges des centraux
numériques fonctionnent indépendamment les unes des autres ; par contre elles
ont la même fréquence nominale et leur précision est très grande (seules les
horloges atomiques au césium répondent à ce critère).
- exploitation synchrone : tous les centraux d’un réseau numérique sont directement
ou indirectement liés pour permettre un fonctionnement au même rythme. Deux
méthodes sont utilisés dans le cas de l’exploitation synchrone (synchronisation
maître/esclave et synchronisation mutuelle).
84
STRUCTURE DU RESEAU
DE SYNCHRONISATION
NOEUD DE
P ARIS LYON SYNCHRONISATION
(CP RI) (CP RI) DE NIVEAU 0
HORLOGES DE REFERENCE
NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 1
(9 CTP + CIPT DE REIMS)
NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 2
(CTS + CIA + CTU)
NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 3
(CAA)
NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 4
LIEN DE SYNCHRONISATION (routage N°1) (CTA,CRT,PADS,PAVI,
PAV,IP TEMPORELS)
LIEN DE SYNCHRONISATION (routage N°2)
85
BLIBLIOGRAPHIE
Webographie :
http://www.leradome.com/mt_150ans/htdocs/mtp01.htm
86