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ARCHITECTURE DES RESEAUX

DES TELECOMMUNICATIONS

Mamadou Alpha BARRY


www.esmt.sn

ART/DTE/IGTTti/v2

1
Objectif Général :
Etre capable de décrire la structure des principaux réseaux de télécommunications actuels,
d’énumérer leurs principes de fonctionnement et les principales contraintes techniques liées
à leur mise en œuvre. ..

Objectifs Intermédiaires :

1. Décrire un réseau téléphonique et citer les différents problèmes concernant


son implantation et son fonctionnement.

2. Décrire l’organisation type d’un réseau téléphonique (zones, classes


d’autocommutateurs, etc …).

2
Sommaire :

I. Les réseaux des télécommunications


I.1 Introduction
I.2 Les fonctions de base d’un réseau téléphonique commuté :

II. Les réseaux télécommunications commuté RTC

III Organisation rationnelle d’un réseau téléphonique

3
I. LES RESEAUX DES TELECOMMUNICATIONS

I. 1. Introduction:
On peut définir un réseau d’une façon générale comme étant un ensemble d’éléments
interconnectés rendant un service particulier.
Exemples :
- Transmission de la voie : réseau téléphonique
- Transmission de textes : réseau télex

Les réseaux sont donc caractérisés par le service qu’ils rendent, mais aussi par leur
exploitation :

• interactivité : l’échange d’information se fait dans les deux sens, de façon conversationnelle.
Exemple :
- réseau Télétel
- réseau téléphonique commuté
à commutation de circuits : le chemin de la mise en relation est virtuel., c’est-à-dire que
l’information, envoyée sous forme de paquets, est acheminée par le réseau de façon
optimale. La gestion de l’itinéraire étant dynamique, ce dernier peut varier au cours de la
communication, suivant le trafic.

4
Exemples :
- réseau Senpac
- réseau Transpac

 de type ouvert : Il peut s'interconnecter à plusieurs autres réseaux.

Exemple :
- réseau télex
- réseau téléphonique commuté
- internet
 de type fermé : les utilisateurs n’ont la possibilité de communiquer qu’avec ceux
faisant partie de la même entité juridique, bien que les ressources techniques :
matériel, logiciels,… puissent être communes à plusieurs entités.

Exemple :
- réseau Télécom 1
- réseau Colisée

5
• à caractère public : le raccordement au réseau est géré par l’organisme de service
public des Télécommunications : Office National, administration.
Exemple :
- réseau téléphonique commuté
- réseau Senpac

• à caractère privé : le raccordement au réseau est géré par un organisme privé, qui
peut introduire des conditions restrictives d’accès.
Exemple :
- réseau de la Régie de Chemin de fer
- réseau bancaires (Swift)

Tous ces critères influent donc sur les moyens mis en œuvre et en particulier
sur le matériel utilisé.

6
II LE RESEAU TELEPHONIQUE COMMUTE (RTC)

II.1 Les fonctions de base d’un réseau téléphonique commuté :

La fonction de base d’un réseau téléphonique commuté :


 Mettre en relation deux postes d’abonnés
 Maintenir pendant toute la durée de la communication
 Avec une qualité d’écoute suffisante.

On voit apparaître donc trois fonctions.

 L’interconnexion des abonnés: Support de 300 à 3400 Hz

 La signalisation des abonnés et du réseau: Numérotation, Echange interne


entre organe de commande.

 L’exploitation du réseau : Echange d’information et de commande pour la


gestion

7
RÉSEAU
TÉLÉPHONIQUE
COMMUTÉ

8
III-2.2 Organisation technique:
L’organisation technique est une image que doit parcourir une communication
pour relier deux postes téléphoniques et des équipements qu’elle met en
œuvre.

a) La distribution:
C’est la partie du réseau qui se trouve entre le poste téléphonique et son
commutateur de rattachement. On y rencontre successivement, dans le cas
usuel:
- Les postes d’abonné
- Le câble de branchement
- Le câble de distribution
- Le câble de transport

9
- Un répartiteur général qui est l’interface entre le câble de transport et
le commutateur

b) La commutation:
La commutation est la partie intelligente du réseau, celle qui permet de réunir
temporairement la ligne de l’abonné demandeur à celle de l’abonné
demandé (s’il est raccordé au même commutateur) ou à un circuit
aboutissant à un autre commutateur.

c) La transmission:
La transmission est la partie du réseau qui permet de relier les
autocommutateurs entre eux a travers des circuits.

10
Poste d’abonné

Branchement

Point de concentration (PC)


Distribution Distribution proprement dite

Sous répartiteur

Transport

Répartiteur Général

Commutation Autocommutateur

Répartiteur transmission
Transmission Centre de modulation et démodulation (CMD)

Faisceaux hertzien
Câble

Figure 1 la chaîne de communication

11
Infrastructure du Réseau local

Branchement Branchement
Répartiteur Général: PC
Equipement en sous sol
PC PC
du centre de rattachement
permettant de brancher Distribution
les lignes des câbles de
transport avec le PC

commutatteur
SR
SR SR
Transport

Répartiteur

Centre de
Rattachement
Commutateur

12
Infrastructure du Réseau local
Câble de transport : Sous répartiteur : Câble de Distribution :
Câble de qq. Centaines Bâtis sur le trottoir Câble de qq. dizaines de
de paires placé en permettant de brancher paires aérien ou posé en
caniveau non inondable les câbles de distribution plein terre
avec regards de visite avec les câbles de 14, 28, 56, …, 448
112 à 2688 paires transport

Point de concentration : Branchement : Le Poste Téléphonique


Mini répartiteur permettant Ligne bifilaire de 0.4 à 0.6 permet d’échanger :
de regrouper les lignes - Voix
individuelles dans un câble - signalisation
de distribution - Sonnerie,
Petite boite plastique ou - Tonalités,
métallique de 14 à 28 - Numérotation
paires
Structure du RTC
Poste
Téléphonique
Ligne
Téléphonique

Commutateur
de transit

commutateur
Faisceaux
de circuits

14
Réseau Local et Dorsal
Réseau local

Backbone

15
Le RTC est un réseau mondial

Satellite

Centre de
transit
international

Liaison
terrestre ou
Soumarine

16
Le Réseau Dorsal (backbone)

Le réseau dorsal est constitué :


 des commutateurs qui forment les
nœuds du réseau
 Les faisceaux de circuits qui peuvent
être de cuivre, Optiques ou Hertziens

 Le réseau peut avoir des structures très


variées

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Réseau maillé
CR

CR

CR
C’est débile CR

CR

CR

CR

CR

18
Réseau étoilé maillé
CR CR

CR

CT CT
CR
CR

CT
CT

CR

CR
Le maillage est un
CR CR CR
Compromis entre le
coût de commutation et
le coût de transmission

19
Réseau étoilé
CR

CR

CR

CT CT
CR
CR

CT Doit être
surdimensionné

CT
CT

CR

CR

CR CR

CR

20
Réseau étoilé (2)
CR

CR CR

Moins gros
CR
CT
CT

CR

CT CT
CR

CT
CT

Compromis
entre coût des CR
CR CT et celui
CR
des faisceaux
CR

21
Structure en Anneau SDH
CR CR
CR
CT

CR
CR CT
CR CR

CR
CT
CR

CR

CT
CR

CT

CR
CR

CT CR

CR

CR

22
Poste téléphonique

Condensateur
d’arrêt 2µF
Ligne
écouteur téléphonique
Circuit de
parole

micro

Commutateur de
Commutateur lié Sonnerie
numérotation
au combiné
fermé au repos

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Boucle locale

48V

24
Boucle locale
Résistance
Courant de boucle Équivalente
33 à 50 mA ligne + centre

Résistance
48V
équivalente
du poste

C’est le courant de boucle qui


transporte la voix et la
signalisation
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Envoi du numéro
(numérotation impulsionnelle)

48V

I Inter digit
Chiffre 3 > 350 ms Chiffre 5 Inter digit

40 mA

66ms une impulsion = 100 ms , Bd /Md = 2


33ms 10 impulsions/seconde
26
Envoi de la parole
Microphone à charbon
Boule souple remplie de
Pour simplifier on suppose que la
grains de charbons
résistance du microphone est la
seule résistance de la boucle locale
I 48V

Le fait de comprimer/décomprimer
les grains de charbon modifie la
Contact métallique résistance de la boucle
proportionnellement au
membrane mouvement de la membrane qui
elle même varie au rythme de la
I
voix. Il en résulte que le courant
de boucle varie comme la voix.

27
Schéma simplifié du poste téléphonique

Ecouteur

micro

Za Sonnerie

28
Le clavier et la numérotation impulsionnelle

K1

K2
K3
Za DZ

K1 et K3 sont
DZ est un Générateur des
1 2 d'impulsion +
3
dispositif de interrupteurs
5
protection 4 6 électroniques
supplémentaire 7 8 9

* 0 #
-

29
Poste à numérotation fréquentielle

K2

Za

Signal à 2
harmoniques
1 2 Générateur +
f1=697 3
DTMF dans la bande
5
f2=770 4 6 téléphonique
f3=852 7 8 9

f4=941 * 0 #
-
1209 1336 1477
F1 F2 F3

30
II.2 Type de connexions et type d’appels

Appel
Local

circuit
Appel
Sortant ou ligne
entrant

Appel de circuit
transit circuit

31
III LES CONTRAINTES DES RESEAUX TELEPHONIQUES

Un abonné quelconque du territoire doit pouvoir communiquer avec n’importe quel autre
abonné du territoire national ou international, tout en respectant de courts délais
d’établissement de la communication et une bonne qualité de l’audition.

Quand il est possible d’établir dans des telles conditions une liaison entre deux points
quelconques, on dit que le service universel est assuré.

La qualité de ce service est fonction de plusieurs contraintes :

- organisation rationnelle du réseau téléphonique,

- Les plans techniques fondamentaux:

- plan d’acheminement
- plan de transmission
- plan de numérotage
- plan de taxation
- plan de signalisation
- plan de synchronisation

32
III-3 ORGANISATION RATIONNELLE D’UN RESEAU
TELEPHONIQUE

1) Généralités :

Pour un service universel:

 Des commutateurs
 Des Liaisons entre ces commutateurs appelées circuits
 Des lignes d’abonnés.

Telephone Telephone

Public switch Public switch

Systéme d’abonné Circuits Systéme d’abonné


Commutateur Commutateur

Fig 8.

33
2) Les commutateurs peuvent être:

 CTI

 CTP Centre de transit CT

 CTS

 CAA

 CL Centre d’abonnés

34
Fig 9 : les zones

35
La structure classique

ZAAM
CL CAA
ZAA
CAA
ZTS
ZAA
CTS
CTS CAA

CAA ZTS

CTP CTP
ZTP ZTP

ZAA CTS
CTS
CAA

ZAA ZAA
ZAA CAA CAA

ZTS CAA

ZTS

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e) Le Centre international (CI)

Le centre international est un centre reliant le réseau national au réseau international.


Il peut exister dans les zones frontalières des chaînes locales internationales (C L I)
écoulant du trafic de part et d’autre de la frontière, sans transiter par le CTI.

3) L’environnement du commutateur d’abonnés.

 Les lignes d’abonnés : Les câbles utilisés pour desservir le réseau local.
- Câble de transport », ayant une capacité de 112, 224 ou 448 paires,
- Câble de la distribution
- Câble de branchement

A titre d’exemple: la longueur moyenne de la ligne d’abonné est de l’ordre de 3,200


km. Les lignes d’abonnés sont individuelles, il en va de même pour les signaux qui
les parcourent :

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Les signaux peuvent être :

 L’alimentation microphonique de l’abonné, par un courant continu de quelques


dizaines de milliampères

 La signalisation de l’autocommutateur, destinée à informer l’abonné, sous forme


de tonalités.

 La signalisation émise par l’abonné (numérotation), sous forme de ruptures de


boucle ou de fréquences codées.

 Les signaux électriques véhiculant la parole de façon bidirectionnelle.

Ces signaux sont généralement analogiques, mais aussi numériques dans le


cas du RNIS.

 Dans certains cas des signaux particuliers, tels que la retransmission de taxe par
une fréquence hors bande.

38
 Les circuits

Contrairement aux lignes, l’utilisation des circuits est collective à l’ensemble des
abonnés d’un central. Leur occupation est gérée en temps réel, par les ressources
des autocommutateurs d’extrémités, et le trafic qu’ils écoulent est beaucoup plus
important que celui de la plupart des lignes d’abonnés qui restent de longs moment
inactives

Faisceaux de circuits:

Les Supports : sont en général des multiplex analogiques (systèmes à courants


porteurs), ou temporels (Modulation par Impulsions Codées).

39
c) Les codes de signalisation

La signalisation circulant sur les circuits diffère également de celle des lignes
d’abonnés, car les procédures d’établissement et de rupture nécessitent un
vocabulaire de signalisation plus étendu, permettant de transmettre à l’autre extrémité
un grand nombre de commandes, de comptes rendus, et de signaux de contrôle et
d’asservissement.

 Les codes R2 analogiques ou numériques


 Le code CCITT n°5
 Le code CCITT N°7 (SS7)

40
NOTA :

Il existe un type particulier de commutateur appelé commutateur auxiliaire (CA) qui ne


fait qu’établir une liaison temporaire entre un abonné et son centre local de
rattachement sans aucune analyse. Il fait partie intégrante du système d’abonné.

- Un même centre peut jouer plusieurs rôles cités précédemment.

Exemple
Abonné + Transit
Transit + CI

41
III-4 PLANS TECHNIQUES FONDAMENTAUX
III-4.1 PLAN D’ACHEMINEMENT
1) Objectif :

Dans un réseau qui comporte un grand nombre de commutateurs, il n’est pas rentable
de les relier deux à deux par des circuits de jonction ; en outre l’écoulement du trafic
est d’autant plus efficace que les faisceaux de circuits constituant ces jonctions sont
plus gros.

D’où la nécessité de hiérarchiser les voies d’acheminement du trafic, afin de pouvoir


concentrer son écoulement à travers certains nœuds du réseau c’est le plan
d’acheminement.
2) Définitions

Ces différentes définitions intéressent surtout les services de planifications pour mieux
cibler leur domaines d’actions.

42
a) Catégories des circuits

Les circuits sont distingués selon la nature des commutateurs qu’ils relient.
 Le circuit local : relie le CL à son CAA

 La jonction locale : relie deux CAA d’une même zone (entre deux
centres dépendant d’une même région par exemple).

 La jonction urbaine : c’est une jonction locale à l’intérieur d’une


zone urbaine.
 Le circuit interurbain : relie deux autocommutateurs appartenant à deux
villes situées dans différentes zones de transit régional (centres situés dans deux
ART par exemple).
 Le circuit international (intercontinental) : circuit dont les deux extrémités
appartiennent à différents pays (continent).

 Le faisceau de circuits : l’ensemble des circuits dont les extrémités de départ


appartiennent à un même commutateur et les extrémités d’arrivée à un même et autre
commutateurs.

43
c) Catégorie de trafic

 Le trafic interne : c’est le trafic écoulé entre deux abonnés desservis par un
même commutateur principal (non compris les unités éclatés pouvant écouler du
trafic sans passer par le cœur de chaîne).

 Le trafic urbain : c’est le trafic écoulé entre deux abonnés desservis par des
CL, CAA, CU de la même ZU.

 Le trafic régional : c’est le trafic écoulé entre deux abonnés rattachés à


deux différents centres d’une même région administrative des
télécommunications (exemple ART).

44
 Le trafic inter - régional : c’est le trafic écoulé entre deux abonnés
n’appartenant pas à une même zone de transit régional (trafic écoulé entre des
commutateurs de deux ART).

 Le trafic international (intercontinental) : c’est le trafic écoulé entre deux


abonnés n’appartenant pas au même réseau national.

3) Systèmes mis en jeu dans une liaison téléphonique nationale


a) Le système d’abonnés : constitué de l’ensemble des installations comprises
entre le répartiteur principal du centre téléphonique et le poste de l’abonné.

b) Le système terminal : comprend l’ensemble des installations allant du poste


d’abonné jusqu’à l’entrée du commutateur principal de rattachement (y compris le
centre local s’il existe

45
Syst. D’abonné Circuit Local

Telephone
CL
Système d’abonné Public switch
Telephone
CAA

Systéme terminal

Fig 10: système d’abonné


système terminal

46
c) Le système interurbain : intègre les deux CAA d’extrémités (s’ils
appartiennent à différentes ART) et tous les équipements (circuits et commutateurs)
qui les relient.

Syst. D’abonné

Circuit Local
Syst. D’abonné Circuit Local
Telephone

Telephone
CL
CL
Systéme d’abonné Telephone

Systéme d’abonné CAA


Telephone
CAA
Systéme terminal
Systéme terminal Système Interurbain

Fig 11. Système interurbain

47
4) Hiérarchisation des centres de commutation :

a) Communication national

Chaque centre primaire est donc relié à un autre centre plus important appelé centre
secondaire, celui-ci étant lui-même relié à un centre encore plus important, le centre
tertiaire etc

C’est la hiérarchisation du réseau:

Cette hiérarchisation désigne sans ambiguïté les centres de transit intervenant dans
l’établissement de la communication. Le chemin ainsi établi est dit chemin
« normal ».

48
Centre de transit Centre de transit
secondiare Principal

Zone Urbaine 1
Zone Urbaine 2

CAA CTS CTP CTP CTS CAA

Système Interurbain

Fig 12.Hierarchie des centraux

49
b) Hiérarchisation d’un réseau de type urbain
 La structure strictement hiérarchisée

CT 1 CT 2

CL1 CL2 CL3 CL1 CL2 CL3

Zone A Zone B

Fig 13. Structure hiérarchisée

 Inconvénients : risque d’isolement en cas de rupture d’une liaison et


encombrement de certains commutateurs.

50
 La structure hiérarchisée en arrivée seulement

CT 1 CT 2

CAA1 CAA2 CAA3 CAA1 CAA2 CAA3

Zone A Zone B

Fig 14 structure hiérarchisée arrivée seulement

Inconvénients : en cas de rupture d’une liaison, toute la zone est perturbée du fait que
les liaisons départ sont très petites.

51
 La structure hiérarchisée en départ :

CT 1 CT 2

CT 1 CT 2

CAA1 CAA2 CAA3 CAA1 CAA2 CAA3

Zone A Zone B

Fig 15. structure hierchisée seulement en separt

La tendance actuelle est de tirer les faisceaux départ vers deux centres de transit
distincts.

52
Les faisceaux transversaux

En réalité, on trouve rarement dans les grands réseaux la structure précédemment


décrite, puisque le trafic entre certains centres d’abonnés (centres de transit) est tel
qu’il est souvent plus rationnel d’ouvrir des faisceaux directs entre ceux-ci, plutôt que
de contribuer à l’engorgement des centres de transit qui forment un goulot
d’étranglement.

Les faisceaux directs ainsi créés se nomment aussi : « faisceaux transversaux ».

53
Centre de transit
CTP
national

CTS Centre de transit


Régional

CAA Centre d’abonnés

Telephone Telephone
CL CL

Faisceau hiérarchique
Faisceau transversal
Fig 16: Faisceaux transversaux

54
a) Communication internationale

Le CCITT avait proposé la hiérarchisation suivante pour l’écoulement du trafic


international :

55
CTI CTI

CTN CTN

CTS ou CTR CTS ou CTR

CAA 1 CAA 1

PAYS A PAYS B
Fig 17: communication internationale

56
c) Règles d’acheminement

 Acheminement
On appelle acheminement, le choix par un commutateur A de départ, des directions
(faisceaux de circuits) à prendre pour atteindre un autre commutateur B d’arrivée.

Pour qu’il y ait choix, il faut :

 Que le commutateur de départ soit capable d’effectuer un choix (CAA);


 Qu’il existe des faisceaux transversaux (s’il n’y a qu’une possibilité, il n’y a
pas de choix).

57
4 Principes:

 le principe du « pas à pas », ainsi appelé parce que la traversée de plusieurs


centres est souvent nécessaire pour atteindre l’abonné demandé. Cela impose un
échange de signalisation entre ces différents autocommutateurs. Chaque commutateur,
en fonction des chiffres reçus fait un choix de chemin parmi tous les faisceaux
(faisceaux transversaux ou normaux) donnant accès directement au commutateur de
l’abonné ou via un centre de transit et établit la connexion sans connaître l’état
d’encombrement de l’aval.

Chaque fois que l’on aboutit à un centre de transit, le processus se répète, identique à
lui-même, à partir de ce commutateur de transit.

 « L’indépendance de l’amont », c’est-à-dire que l’origine de l’appel n’est pas prise


en compte dans la détermination de l’acheminement.

58
 La règle des « trois choix », suivant laquelle on propose, en cas de
saturation du faisceaux habituel (par exemple de faisceau transversal), un
acheminement dit de : « 2eme choix » (par exemple le faisceau normal vers le centre de
transit.
Si aucun autre chemin ne peut être trouvé, l’appel est aiguillé vers un dispositif
d’annonces parlées.

 L’acheminement « au plus loin » : lorsqu’on dispose, comme vu plus haut,


de plusieurs faisceaux possibles pour écouler un appel, le 1er choix sera toujours
celui permettant d’atteindre directement l’autocommutateur le plus proche de celui de
l’abonné demandé (c’est-à-dire entraînant la traversée du moins de centres
possibles), le dernier choix étant le faisceau normal.

Remarques :
- Dans la pratique, tous les faisceaux transversaux ne sont pas construits
(raisons économiques) ;

59
- Pour des raisons techniques, afin de faciliter l’exploitation du réseau, dans la
plupart des commutateurs, la règle des « trois choix » est appliquée.

- L’acheminement n’est pas réciproque c’est-à-dire que le chemin de A vers B


n’est pas forcément le même que celui de B vers A.

 Le débordement

Les faisceaux normaux sont des faisceaux généraux puisqu’ils permettent d’accéder à
n’importe quel point du réseau. Ils sont suffisamment dimensionnés pour que le taux de
perte (nombre d’appels perdus pour 100 appels présentés) soit très faible (moins de
1%). Au contraire les faisceaux transversaux écoulent un trafic destiné à un
commutateur spécifique. En cas d’encombrement de ce faisceau il sera toujours
possible d’acheminer les appels via le normal (débordement).

Le trafic de débordement sur le faisceau de premier choix peut atteindre 30% du trafic
total écoulé dans cette direction (taux de perte très élevé).

60
Centre de transit
CTP
national

CTS Centre de transit


Régional

Débordement

CAA Centre d’abonnés

Telephone Telephone
CL CL

Fig 17: Faisceaux de débordement

61
III-4.2 PLAN DE TRANSMISSION

1) Objectifs du plan de transmission

Lors de la transmission de la conversation, le signal téléphonique transmis subit


toujours un affaiblissement plus ou moins important suivant le type de support utilisé et
la distance de transmission.

Cet affaiblissement ne doit pas dépasser une certaine valeur au-delà de laquelle la
communication devient inaudible.

Le plan de transmission a pour but de définir les valeurs maximales des


affaiblissements admissibles sur les différents tronçons de la liaison téléphonique

Le CCITT a limité à 36 dB la valeur maximale de l’affaiblissement du signal transmis


pour les communications établies par voies automatiques, et à 40 dB pour les
communications établies par une opératrice, comme valeurs de référence.

62
2. Transmission analogique :

Comment répartir l'affaiblissement dans le réseau national ? Cela dépend du nombre


de niveaux hiérarchiques dans le réseau national et de l'acheminement. Il faut répartir
entre :

- Lignes d’abonnés
- Jonctions
- Liaisons interurbaines.

Choix économique ; en principe, tolérer plus d'affaiblissement sur les liaisons les plus
nombreuses.

Exemple : - ligne d'abonné : 6,5 dB


- jonction zonale (2 fils) : 4,5 dB
- liaison inter (4 fils) : O dB (y compris CT)
- termineurs hybrides : 3,5 dB
- 1 commutateur (CL, CZ) : O,5 dB.

63
3. Avantages et désavantages de la transmission numériques MIC. (PCM):

Intérêts :

Les avantages par rapport à la transmission analogique sont fondamentalement


les suivants :

- régénération
- multiplexage
- synergie avec commutation temporelle
- intégration voix-données

Inconvénients

- Le prix payé est la largeur de bande W


- Quelle est la bande nécessaire pour un signal numérique MIC : 64 kbit/s ?

64
Exemple de répartition

CAA CTS CTI CTI CTS CAA

9dB 8dB 3dB 0 dB 3dB 8dB 1dB

Réseau numérique
20dB 12dB

32 dB = 4 dB de mieux que la recommandation de l’UIT

65
III-4-3 PLAN DE NUMEROTAGE

1) Un numéro unique

Dans le monde entier, chaque abonné a un numéro significatif unique pour être
identifié sans risque d’erreur.

2) Définition

- Le numérotage est l’attribution des numéros


- La numérotation est la composition, à partir d’un clavier ou d’un cadran du
numéro permettant d’atteindre un abonné ou un service.

La numérotation peut se décomposer en deux partie :

- Le préfixe
- Le numéro proprement dit.

66
a) Le préfixe

C’est une commande à 1, 2 ou 3 chiffres qui indique à l’autocommutateur à quel


type de fonction s’adresse la numérotation qui va suivre.

XYABPQMCDU
Exemples : Préfixe

- accès à l’interurbain (France = 16)


- accès à l’international (Sénégal = 00)
- accès à la table de numérotation abrégée (I P)
- demande d’accès à une ligne réseau (IP).

b) La numérotation

La numérotation est définie par les avis E 160 à E 165 du CCITT. Le système
de numérotation recommandé est le suivant :

67
• Préfixe interurbain 0
• Préfixe international 00
• Numéro d’abonné XN
• Indicatifs interurbains YN

Où N = un ou plusieurs chiffres quelconques

X = un chiffre autre que 0 et 1


Y = un chiffre autre que 0

Le numéro d’abonné se compose d’autant de chiffres que nécessaire.


Dans un pays le numéro de l’abonné peut être de longueur fixe ou de longueur
variable.

Dan le premier cas (longueur fixe) nous parlerons de numérotation fermée et dans
le second, de numérotation ouverte.

68
Avantages de la numérotation fermée

Le commutateur reconnaît facilement par comptage des chiffres au fur et à mesure de


leur réception,

Le centre peut donc vérifier avant la prise d’un circuit départ vers le centre distant que le
numéro composé par l’abonné demandeur est valide, ce qui évite de lancer dans le
réseau une communication dont le numéro n’a pas tous les chiffres requis ou que le
demandeur a abandonné.

Toutefois ce réseau se prête mal à la modification du plan de numérotage.

69
Avantage de la numérotation ouverte

Un numéro de longueur variable offre l’intérêt, pour le plan de numérotage, d’une grande
économie dans la numérotation et d’une grande adaptabilité à l’augmentation du nombre
de numéros à contenir.

 Cout élévé en enregistreurs car plus complexes

 Risque de perdre des appels valides par libération prématurée en cas d’hésitation
lors de la composition du numéro par le demandeur.

 En effet le centre ne connaissant pas la longueur du numéro, considère que la


numérotation est terminée lorsqu’il s’écoule un certain délai (3 à 20 sec) après la
réception du dernier chiffre composé.

70
La numérotation nationale

Quelque soit le système de numérotation adopté, il est préférable qu’il soit uniforme
pour tout le pays.

XYAB PQ MCDU
Les deux dernières parties constituent le numéro local de l’abonné.

NOTA : La notation de PQ du central est surtout lié au fait que les centraux
électromécaniques avaient une capacité maximale de 10.000 abonnés. Actuellement
avec l’apparition des centraux électroniques, un même central peut avoir plusieurs
PQ.

71
La numérotation internationale

Le plan de numérotage international qui met en cause des millions d’abonnés à


travers le monde entier a été défini par l’avis Q10 du CCITT.

Le préfixe international de 1 à 3 chiffres selon les pays et les systèmes, donnant


accès au réseau international. Le CCITT recommande le « 00 » comme préfixe
international.

Le numéro international (maximum 12 chiffres) comprenant :

- le numéro du pays (1 à 3 chiffres)


- le numéro national de l’abonné.

Exemple de numéro internationaux :


Sénégal : 221 338 24 98 06 (ESMT)
France : 33 2 56 70 07 07 (IRET Pessac à Bordeaux - France)
USA : 1 212 93.6 16 16 (Horloge parlante New-York)

72
Les services spéciaux

Ceux sont des services d’urgence ou de renseignements dont le numéro est unique
quelque soit l’endroit où l’on se trouve dans un pays.

Exemple :

Au Sénégal :
10 = opératrices nationales
12 = renseignements
15 = horloge parlante
16 = international manuel
17 = police, gendarmerie
18 = pompier
etc...

Les indicatifs associés à ces services doivent être courts et commencer par le chiffre
« 1 » (recommandation du CCITT). Par conséquent aucun autre PQ ne doit avoir
comme premier chiffre le « 1 ». De plus on n’utilise pas les symboles tels que * ou  .

73
Les services supplémentaires :

Ce sont des services tels que:


 le réveil automatique
 la conférence,
 le renvoi d’appel,
 la numérotation abrégée,

L’accès à chacun de ces services supplémentaires nécessite un schéma de codage


d’une capacité suffisante pour pouvoir satisfaire à tous les besoins raisonnables et
prévisibles pour l’avenir. Les postes à clavier permettent d’utiliser à cet effet, en plus
des chiffres décimaux (1 à 0), des symboles * ,  et le bouton de rappel.

74
Le plan de numérotage national
Eut égard à l’équipement de commutation, un plan de numérotage doit satisfaire aux
deux exigences suivantes :

 Que le numéro de l’abonné soit le plus court possible,


 Tenir compte tenu des besoins dus à l’intégration des services particuliers
(services mobile maritime et terrestre, recherche de personne, libre appel, etc).

 Que la connaissance du ou des premiers chiffres permette à la commande de


savoir s’il s’agit d’un appel adressé à un abonné de la même zone de
numérotage ou d’une autre zone dans le même pays, d’un appel international ou
d’un accès à un service spécial.

 La modification d’un plan de numérotage est très coûteuse, très difficile et très
mal aperçue par les abonnés. Il convient alors de bien veiller, lors de son
établissement, à ce qu’il soit adapté au besoins des décennies à venir (30 à 50
ans).

75
III-4-4 LE PLAN DE TAXATION

1) Généralité sur la taxation

Le téléphone est un service public mis à la disposition du client. Celui-ci participe


à l’amortissement des équipements de deux manières :

- par des redevances fixes : abonnement, raccordement, transfert, travaux,


avances remboursables, etc.

- par des redevances d’usage qui sont proportionnelles à l’usage du


téléphone
(communications, renseignements, services utilisés, etc).

2) Les différents modes de taxation


Les principales modes de taxation sont les suivantes :

a) Redevances périodiques forfaitaires :

Chaque abonné paye une redevance fixe pour une période d’abonnement
donnée.
76
C’est le mode de taxation le plus simple. Il présente aussi l’avantage de ne pas
nécessiter un appareillage de taxation. Mais son inconvénient est que l’administration
des télécommunications ne dispose d’aucune indication d’ordre monétaire sur le
nombre et la durée des communications.

b)Taxe forfaitaire unique à la conversation:

Dans ce mode de taxation, une seule taxe unitaire est perçue pour toute
communication taxable indépendamment de la durée et de la destination.
Son application se limite généralement à la zone locale.

Ici les télécommunications ont l’idée du nombre de communications écoulées mais


l’usager est toujours tenté de prolonger sa communication car la taxe est toujours la
même.

77
c) Taxation en fonction de la durée

Dans ce mode de taxation, la taxe est fonction de la distance et de la durée de la


communication. La période de temps est fixe (par exemple 3 mn) et le prix de cette
unité dépend de la distance. Ce mode de taxation est le plus souvent utilisé pour les
communications manuelles.

d) Taxation par impulsions périodiques

C’est le système le plus souvent utilisé aujourd’hui pour les communications


automatiques. Dans ce type de taxation, le prix de la taxe de base (TB) est fixe 55
CFA par exemple, et cette taxe de base autorise une durée de communication
inversement proportionnelle à la distance.

Cette durée variable correspondant à une TB s’appelle le pallier de taxe.

Prenons pour exemple le cas des communications nationales et internationales


automatiques au départ du Sénégal : pour les communications interurbaines
automatiques

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- Communications de courtes distances c’est à dire échangées à l’intérieur d’un
même secteur administratif (entre réseaux dépendant d’un même centre ou de
centres différents) : 1 TB toutes les 45 secondes par exemple.

- Communications grandes distances c’est à dire échangées entre différents


secteurs administratifs (la taxation est basée sur la distance entre chefs-lieux de
secteur) :

Jusqu’à 200 km : 1TB toutes les 30 secondes par exemple.


Plus de 200 km : 1TB toutes les 18 secondes par exemple.

Nota : dans beaucoup de réseaux, même les communications locales sont taxées à
la durée (1TB toutes les 2 mn au Sénégal par exemple).

Pour les communications internationales du Sénégal (par ex.) :


• vers la Gambie 1TB toutes les 10 secondes par exemple.
• vers le Mali : 1TB toutes les 8 secondes par exemple.
• vers le Congo : 1TB toutes les 8 secondes par exemple.
• vers le Japon : 1TB toutes les 1,875 secondes par exemple

79
f) Taxation des services
Dans le cadre de sa politique tarifaire les services des télécommunications peuvent
décider des tarifs applicables aux services qu’ils rendent (Renseignement, Réveil
automatique, conférence, etc…). Ces tarifs dépendront d’une administration à l’autre.

3) Les problèmes liés à la taxation


La taxation est le lien le plus sensible avec la clientèle. Le fait qu’elle soit un
paiement différé du service rendu, qu’il y ait un monopole ressenti parfois comme
arbitraire, qu’elle soit la plupart du temps présentée sous forme globale sans
justificatifs détaillés, que les compteurs ne soient pas chez l’abonné, tout ceci fait que
la moindre erreur est aussitôt amplifiée et jette un discrédit coûteux sur le service
téléphonique.

80
Coûteux :
- car il décourage des clients potentiels à s’abonner au téléphone (perte de recette)
- par les retards de paiement, le temps perdu et le personnel affecté au traitement
des contestations de taxes.

C’est donc le point sur lequel doit porter l’effort maximum, et qui doit être le plus
fiable de tout le système, tant du point de vue technique que commercial.

4) Caractéristiques du plan de taxation


Il est établi dans le cadre d’une politique tarifaire globale des télécommunications et
élaboré le plus souvent sous le contrôle de l’état (Ministre des Finances, de
l’Information, etc …et maintenant des opérateurs privés)
Le plan de taxation doit être cohérent, équitable, suffisamment simple pour être
compris des clients et permettre, à l’administration des télécommunications de
percevoir des recettes d’un montant sans causer une concurrence préjudiciable à
d’autres services des télécommunications.
Il doit être enfin conçu de telle sorte qu’il puisse être réajusté périodiquement sans
que sa structure soit remise en cause.

81
III-4-5 PLAN DE SIGNALISATION

La mise en œuvre d’un réseau téléphonique implique l’existence d’un moyen


d’échange d’informations, d’une part entre terminaux et autocommutateurs, d’autre
part entre autocommutateurs. Ce moyen d’échange et l’ensemble des procédures
associées constituent la signalisation téléphonique. On distingue en général deux
types de signalisation :

- La signalisation terminale, échangée entre les postes d’abonnés et les


autocommutateurs.

- La signalisation inter- automatique, échangée entre les autocommutateurs.

Le plan de signalisation détermine pour chaque réseau le(s) systèmes(s) de


signalisation utilisés (ou à utiliser à long terme).

Nous verrons plus en détail les systèmes de signalisation dans le


module signalisation téléphonique en deuxième année.

82
III-4-6 PLAN DE SYNCHRONISATION

Le plan de synchronisation a vu le jour avec l’apparition des systèmes numériques.

Les problèmes de synchronisation se posent dès le moment où des systèmes


numériques coexistant dans les réseaux de télécommunications. En effet, tout écart
excessif entre fréquences des horloges de systèmes électroniques interconnectés
entre eux est source d’altération des informations véhiculées par le réseau.

L’objectif du plan de synchronisation est de fixer les limites du taux de glissement et


de déterminer les méthodes de synchronisation des réseaux international et national.

Du point de vue de la synchronisation, l’exploitation d’un réseau numérique peut se


faire de deux manières :

83
- exploitation plésiochrone : dans ce type d’exploitation, les horloges des centraux
numériques fonctionnent indépendamment les unes des autres ; par contre elles
ont la même fréquence nominale et leur précision est très grande (seules les
horloges atomiques au césium répondent à ce critère).

- exploitation synchrone : tous les centraux d’un réseau numérique sont directement
ou indirectement liés pour permettre un fonctionnement au même rythme. Deux
méthodes sont utilisés dans le cas de l’exploitation synchrone (synchronisation
maître/esclave et synchronisation mutuelle).

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STRUCTURE DU RESEAU
DE SYNCHRONISATION
NOEUD DE
P ARIS LYON SYNCHRONISATION
(CP RI) (CP RI) DE NIVEAU 0

HORLOGES DE REFERENCE

NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 1
(9 CTP + CIPT DE REIMS)

NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 2
(CTS + CIA + CTU)

NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 3
(CAA)

NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 4
LIEN DE SYNCHRONISATION (routage N°1) (CTA,CRT,PADS,PAVI,
PAV,IP TEMPORELS)
LIEN DE SYNCHRONISATION (routage N°2)

Fig 18: exemple de réseau de synchronisation

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BLIBLIOGRAPHIE

1. Cours ESMT Architecture des réseaux des Télécommunications


Référence X314 année 2000

2. Principes de Commutation Numérique : du téléphone au Multimédia


Claude RIGAULT, année 1998

3. Planification des réseaux 17p0795; ARMEL GRIOLE , année 2000

4. Les réseaux de télécommunications (Coll. Technique & scientifique des


télécommunications) Auteur(s) : PARFAIT René, année 2002
Date de parution: 07-2002

5. Réseaux 3G, principes, architectures et services de l’UMTS: Pierre Lescuyer

6. Radio communications Numériques I et II, principes , modélisation et simulation:


DUNOD.

7. Cours de Réseau NGN de l’ESMT 2006

Webographie :

http://www.leradome.com/mt_150ans/htdocs/mtp01.htm

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