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Institut supérieur du Génie Appliqué

3 EME ANNEE NGÉNIERIE DES SYSTÈMES ELECTRONIQUES

RAPPORT DE STAGE

ETUDE DES FONCTIONS TECHNOLOGIQUES DU S7-300


DE SIEMENS

Réalisé par : Encadré par :


Awa KONE Mr. Mohammed GHOMARI

ANNEE UNIVERSITAIRE 2020-


2021
Résumé

Le travail présenté dans ce rapport a été effectué au Laboratoire d’Electronique -


Informatique Industriel de l’Institut du Génie Appliqué (IGA) Maarif.

L’objectif de ce stage est d’étudier les fonctions technologiques de l’Automate


Programmable Industriel (API) S7-300 de la gamme Siemens S300.

Cette étude des fonctions nous permettra d’asservir un moteur a courant continu à l’aide
d’un encodeur EE3020, en fixant les rotations du moteur dans un intervalle de valeur
fournie par l’encodeur.

Le S7-300 est l'automate conçu pour des solutions dédiées au système manufacturier et
constitue à ce titre une plate-forme d'automatisation universelle pour les applications avec
des architectures centralisées et décentralisées.

Notre travail est organisé en deux parties. La première partie est consacré à l’étude de
l’Automate programmable Industriel (API) S7-300, il introduit l’architecture de ces
équipements ainsi que la méthodologie de simulation pour une maitrise de logiciel STEP7,
dont on a élaboré celui de SIMATIC S7-300 comme le langage de programmation. La
deuxième partie est réservé à l’étude des fonctions technologiques du S7-300 notamment la
fonction de mesure et la fonction de Modulation de l’largeur d’impulsion (PWM), notre
simulation elle sera faite avec le simulateur PLC-SIM.

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Dédicace

Je dédie ce travail :

A ma très chère mère


Quoi que je fasse ou que je dise, je ne saurai point te remercier comme il se doit. Ton
affection me couvre, ta bienveillance me guide et ta présence à mes côtés a toujours
été ma source de force pour affronter les différents obstacles.
Que ce travail traduit ma gratitude et mon affection

A mon très cher père


Tu as toujours été à mes côtés pour me soutenir et m’encourager.

A mes très chères sœurs


Puisse Dieu vous donne santé, bonheur, courage et plus de réussite

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Remerciement

Avant tous je remercie Dieu tout puissant qui m’a donnée la patience, la volonté, le courage
d’aller jusqu’au bout de notre travail.

J’adresse mes remerciements à Mr Noureddine Elmezouari Directeur des études à l’Institut


du Génie appliqué (IGA) Maarif qui donner l’opportunité d’effectué mon stage ce stage qui
était en totale adéquation avec mes attentes au sein de l’Institut.

Je tiens à remercier vivement mon maitre de stage, Mr Mohammed GHOMARI, Professeur


permanent à l’(IGA) Maarif, pour son accueil, sa patience et le partage de son expertise au
quotidien. Grâce aussi à sa confiance j'ai pu m'accomplir totalement dans mes missions. Il
fut d'une aide précieuse tout au long de ce stage.

Je remercie également l’ensemble du personnel de l’IGA Maarif pour leur accueil


chaleureux.

Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont conseillé et relu lors de la
rédaction de ce rapport de stage.

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Table des matières
[Cliquez sur référence/ Tables des matières/ Choisissez le type]

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Table des figures
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INTRODUCTION GENERALE
Du lundi 21 juin au […], j’ai effectué un stage au sein de l’Institut du Génie appliquée
Centre Maarif située au 279, Boulevard Bir Anzarane – 20370 Casablanca.
Au cours de ce stage au Laboratoire d’Electronique -Informatique Industriel, j’ai pu
m’intéresser à l’utilisation et à la programmation des différents équipements électronique-
industriel programmables utilisés le plus souvent dans les systèmes de productions
industriels.

Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’enrichir mes connaissances en
automatisme, en programmation et l’asservissements des appareils électromécaniques.

Au-delà d’enrichir mes connaissances, ce stage m’a permis de comprendre dans quelle
mesure la maitrise de l’informatique industriel pourrai mettre d’une grande utilité en

Ingénierie des Télécoms, Réseaux et Systèmes Embarqués.

Durant ce stage j’ai été soutenue et encadré par Monsieur Mohammed GHOMARI,
professeur permanent à l’IGA avec qui j’ai pu me former dans d’excellentes conditions.

L’élaboration de ce rapport a pour principale source la pratique journalière des cahiers de


charges qui m’étaient affectés, mise en parallèle avec les enseignements théoriques de ma
formation.

Afin de rendre compte de manière des temps passés au sein de l’institut, il sera question de
Précisé les différentes missions et tâches que j’ai pu effectuer et
les qualités professionnelles et personnelles que j’ai pu en tirer.

La première partie de ce rapport consiste à décrire d’une manière globale l’API, son rôle et
son principe de fonctionnement. Dans la deuxième partie, nous étudierons les fonctions
technologiques du S7-300 principalement la fonction de Comptage et la fonction de
Modulation de Largeur d’Impulsion (PWM).
Présentation de l’institut du Génie applique (IGA) de
Casablanca

Présentation générale

Depuis sa création en 1981, le Groupe IGA poursuit la même vocation : former des cadres
supérieurs de très haut niveau en Ingénierie et en Management, prêts à assumer les
responsabilités les plus diversifiées dans l’entreprise.

Le Groupe IGA conduit une politique d’excellence lui permettant de se hisser aux premiers
rangs des écoles marocaines d’ingénieurs et de management en se distinguant par la qualité
de la formation de ses diplômés, ses liens étroits tissés avec les entreprises, son plus grand
réseau d’anciens diplômés et son rayonnement aussi bien à l’échelle nationale
qu’internationale

Objet Pédagogique :

Ingénierie :

L’objectif pédagogique de l‘école d’Ingénierie de l’IGA est d’offrir aux étudiants un


parcours de vie et de formation personnalisé au sein duquel ils développent leurs hautes
compétences dans le domaine des sciences et techniques de l'ingénieur mais également
leurs qualités humaines et managériales.

Management :

Après deux années préparatoires intégrées d'enseignements généraux, l'étudiant opte à


partir de la 3ème année pour une spécialisation selon ses motivations et ses aptitudes, qui
débouche dans un premier temps sur un diplôme Bac + 3 puis un second temps sur un
diplôme Bac + 5

Dénomination Sociale :
Sa domination demeure toujours Institut Supérieur du Génie Appliqué « IGA ».

Siège social :
Son siège est au 279, Boulevard Bir Anzarane – 20370 Casablanca.
PARTIE 1 :

ETUDE DE L’AUTOMATE
PROGRAMMABLE INDUSTRIEL S7-300

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Historique

Les automates programmables industriels sont apparus à la fin des années soixante, à la
demande de l'industrie automobile américaine, qui réclamait plus d'adaptabilité de leurs
systèmes de commande.
Les coûts de l'électronique permettant alors de remplacer avantageusement les technologies
actuelles.
Avant l’arrivée des API nous avions l’utilisation de relais électromagnétiques et de
systèmes pneumatiques pour la réalisation des parties commandes logique câblée.
Inconvénients : cher, pas de flexibilité, pas de communication possible.
Avantages : utilisation de systèmes à base de microprocesseurs permettant une
modification
aisée des systèmes automatisés ⇒logique programmée.

Définition

L’automate programmable industriel A.P.I (Programmable Logic Controller PLC) est un


appareil électronique programmable. Il réalise des fonctions d'automatisme pour assurer la
commande de pré-actionneurs et d'actionneurs à partir d'informations logiques, analogiques
ou numériques. On le trouve non seulement dans tous les secteurs de l’industrie, mais aussi
dans les services et dans l’agriculture.
La force principale d’un automate programmable industriel API réside dans sa grande
capacité de communication avec l’environnement industriel, Outre son unité centrale et son
alimentation, il est constitue essentiellement de modules d’entrées/sorties, qui lui servent
d’interface de communication avec le processus industriel de conduite.
Et il a comme rôles principaux dans un processus :
• D’assurer l’acquisition de l’information fournie par les capteurs.
• En faire le traitement.
• Elaborer la commande des actionneurs.
• Assurer également la communication pour l’échange d’informations avec
l’environnement.

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Architecture des automates programmables industriels

Structure externe

Les automates peuvent être de type compact ou modulaire.


▪ De type compact, il intègre le processeur, l'alimentation, les entrées et les sorties selon les
modèles. Ces automates, de fonctionnement simple, sont généralement destinés à la
commande de petits automatismes.
▪ De type modulaire, le processeur, l'alimentation et les interfaces d'entrées / sorties résident
dans des unités séparées (modules).
Ces automates sont intégrés dans les automatismes complexes où puissance, capacité de
Traitement et flexibilité sont nécessaires.

Figure 1 : Automate programmable Siemens

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Structure interne

Figure 2 : Structure interne d'un API

⮚ Module d'alimentation : il assure la distribution d'énergie aux différents modules.

⮚ Unité centrale : à base de microprocesseur, elle réalise toutes les fonctions logiques,
arithmétiques et de traitement numérique (transfert, comptage, temporisation ...).

⮚ Le bus interne : il permet la communication de l'ensemble des blocs de l'automate et


des éventuelles extensions.

⮚ Mémoires : Elles permettent de stocker le système d'exploitation (ROM ou PROM),


le programme (EEPROM) et les données système lors du fonctionnement (RAM).
Cette dernière est généralement secourue par pile ou batterie. On peut, augmenter la
capacité mémoire par adjonction de barrettes mémoires type PCMCIA.

⮚ Interfaces d'entrées / sorties :

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● Interface d'entrée : elle permet de recevoir les informations du S.A.P. ou du
pupitre
● Interface de sortie : elle permet de commander les divers pré-actionneurs et
élément de signalisation du S.A.P. tout en assurant l'isolement électrique.

Choix d’un automate programmable :

Pour choisir un automate programmable, l’automaticien doit préciser :


Le nombre et la nature des entrées et des sorties.
Le type de programmation souhaitée et les besoins de traitement permettant le
choix de l’unité centrale et la taille de la mémoire utilisateur.
La nature de traitement (temporisation, couplage, etc.).
Le dialogue (la console détermine le langage de programmation).
La communication avec d’autres systèmes.
La fiabilité et la robustesse.

Présentation de l’API S7-300

Le SIMATIC S7-300 est un système de commande modulaire pour des applications haut de
gamme. Il dispose d’une gamme de modules complète pour une adaptation optimale aux
tâches les plus diverses et se caractérise par la facilité de réalisation d’architectures
décentralisées et la simplicité d’emploi
Les modules susceptibles de faire partie d’un système d’automatisation modulaire S7-300
sont les suivants :

● Module d’alimentation (PS) :

S7-300 travaille avec une tension de 24V DC, dont le module d’alimentation l’offre et
l’assure en convertissant la tension secteur 380/220V AC en 24V DC. Pour contrôler cette
tension une led qui s’allume en indiquant le bon fonctionnement et en cas de surcharge un
témoin se met à clignoter.

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● Unité central (CPU) :

CPU (Central Processing Unit) est le cerveau de l’automate. Elle est chargée de toutes les
opérations transmissent par le programme utilisateur et lit les états des signaux d’entrées, et
à travers passe à la commande des sorties selon un programme inclus dans la CPU à partir
d’une console de programmation ou d’une cartouche de mémoire.

● Module de coupleur :

Les coupleurs permettent à l’automate de communiquer avec le milieu extérieur (console,


imprimante …) ou de le relier avec d’autres automates.

● Modules SM pour Entrées/Sorties TOR :

Les modules Entrées/Sorties TOR sont des interfaces qui permettent à l’automate de
raccorder des signaux TOR à l’automate S7-300, projeté par des capteurs et actionneurs
TOR
les plus divers.

● Modules analogiques :

Ces modules sont spécifiques pour raccorder des capteurs et actionneurs à l’automate de
type
analogique.

● Module de fonction (FM) :

Ce module réduit la charge de traitement de la CPU, en assurant des tâches lourdes en


calcul. Comme il assure les fonctions spéciales telles que le comptage, la régulation et la
commande numérique.

● Module de communication (CP) :

Par des exigences très fortes en vitesse de transmission rapide, de gros volumes de
données, le module de communication joue un rôle clé dans le cadre de la communication
industrielle. Il permet d’établir des liaisons homme-machine qui sont effectuées à l’aide des
interfaces de communication.
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● Module de simulation :

C’est un module très indispensable car il permet à l’utilisateur et l’automaticien de tester sont
programme lors de la mise en marche de la machine configurer du processus.

● Châssis d’extension (UR) :

Les châssis d’extensions sont utilisés pour le montage et le raccordement électrique des
différents modules.

● Console de programmation (PG ou PC SIMATIC) :

C’est l’endroit principal où se produit la saisie, le traitement et l’archivage des données


machines et celles de processus ainsi que la suppression du programme.

Description du logiciel TIA Portal :

La plateforme « Totally Intergrated Automation Portal » est le nouvel environnement de


travail Siemens qui permet de mettre en œuvre des solutions d’automatisation avec un
système d’ingénierie intègre comprenant les logiciels SIMATIC Step7 et SIMATIC
WinnCC.

SIMATIC STEP 7 :

SIMATIC STEP 7 intégré à TIA Portal est le logiciel de configuration, programmation,


vérification et diagnostic de tous les automates SIMATIC. Doté d’un grand nombre de
fonctions conviviales, SIMATIC STEP 7 garantit une efficacité nettement supérieure pour
toutes les tâches d'automatisation, qu'il s'agisse de la programmation, de la simulation, de la
mise en service ou de la maintenance.

Le matériel

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Après identification générale des entrées /sorties on a utilisé au total :

• Des entrées numériques : 24


• Des sorties numériques : 16

Alors on a choisi les modules qui peuvent contenir ce nombre d’entrées et sorties :

• Emplacement 1 : module d’alimentation PS 307 5A.


• Emplacement 2 : CPU 314 2-DP
Des entrées -Sorties numériques :
DI 16/ DO16 *DC 24V
DI 8*DC 24V
Des entrées-sorties Analogiques :
A15/AO 2*12BIT

Bloc du programme utilisateur

Ces blocs destinés à structurer le programme utilisateur dont on peut citer les blocs suivants :

● Bloc d’organisation (OB) :

Les blocs d’organisations (OB) constituent l’interface entre le système d’exploitation de la


CPU et le programme utilisateur. Il gère le traitement de programme cyclique et déclenché
par alarme, ainsi que le comportement de mise en route de l’API et le traitement des
erreurs.
L’OB contient l’instruction d’appel de bloc pour ramener les autres blocs (FB, FC, . .) afin
d’être exécutés par l’automate.

● Bloc de donnée (DB) :

Les blocs de données sont destinés au stockage des données nécessaires au traitement du
programme. On distingue des blocs de données d’instance et des blocs de données globaux.

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● Bloc fonctionnel (FB) :

C’est un bloc programmable, rémanent, subordonné à un bloc d’organisation afin qu’il


puisse
être traité par la CPU. Un bloc de données d’instance est associé à ce dernier qui en
constitue
la mémoire. Il intervient dans des programmes spéciaux (programmation des régulateurs,
fonction de signalisation, de calcul, de saut à l’intérieur d’un bloc, etc.).
d’une fonction technologique

● Fonction (FC) :

Une fonction FC, est un bloc de codes programmables, sans mémoire. Les FC peuvent faire
appel à des blocs de données globaux pour la sauvegarde des données.
Les programmes sont exécutés quand cette fonction est appelée par d’autres blocs de code.
Ce dernier se fait pour renvoyer une valeur de fonction au bloc appelant, ou pour
l’exécution

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PARTIE : 2

ETUDE DES FONCTIONS TECHNOLOQIGUES


DU S7-300 ET DU MATERIELS UTILISES

Le comptage

Présentation

Il existe 3 modes de comptage :

-Comptage en continu
-Comptage monocoup
-Comptage périodique

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Les différentes fonctions du comptage

● Fonction de validation

Pour démarrer, arrêter et interrompre les fonctions de comptage.

● Fonction de verrouillage

Fonction de verrouillage Cette fonction vous permet d'enregistrer la valeur interne


actuelle du compteur lors d'un front positif à l'entrée TOR.

● Comparaison

Vous pouvez entrer une valeur de comparaison dans la CPU. En fonction de la valeur de
comptage et de la valeur de comparaison, une sortie TOR peut être activée et/ou une
alarme de processus déclenchée.

● Hystérésis

Vous pouvez paramétrer une hystérésis pour la sortie TOR. Vous évitez ainsi la
commutation de la sortie TOR à la moindre oscillation du signal du capteur lorsque la
valeur de comptage se trouve dans la plage de la valeur de comparaison.

● Alarme de processus

● Mesure de durée de période

Vous pouvez mesurer la durée de période du signal de comptage jusqu'à une fréquence
de comptage maximal de 1 kHz.

Câblage

Règles de câblage

Câbles de raccordement/blindage
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● Les câbles des capteurs doivent être blindés.

● Les câbles des entrées et sorties TOR doivent être blindés à partir d'une longueur de
câble de 100 m.
● Les blindages des câbles doivent être appliqués aux deux extrémités.

● Câble souple, diamètre de 0,25 à 1,5 mm2.

● Des embouts ne sont pas nécessaires. Si vous souhaitez toutefois en utiliser,


choisissez
des embouts sans collet d'isolation (DIN 46228, forme A, courts).

Brochage des connecteurs

Disposition de base des connecteurs

La figure suivante représente la disposition de base des connecteurs pour les CPU à deux
connecteurs (X1 et X2), en prenant pour exemple la CPU 314C-2 DP, PN/DP, PtP :

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Brochage des connecteurs

Dans le brochage des connecteurs suivants, seuls les connecteurs significatifs pour le
comptage, la mesure de fréquence et la modulation de largeur d'impulsion sont décrits

Brochage des connecteurs CPU314C-2 DP, PN/DP, PtP (connecteur X2)

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Raccordement des composants

Marche à suivre

1. Coupez l'alimentation de tous les composants.


2. Raccordez la tension d'alimentation des entrées et sorties :
CPU 314C-2 DP, PN/DP, PtP :
– 24 V sur X2, broches 1 et 21
– Masse sur X2, broches 20 et 30
3. Raccordez le capteur et les commutateurs à l'alimentation 24 V.
4. Raccordez les signaux du capteur et les commutateurs requis. Aux entrées TOR
"Validation matérielle" et "Verrouillage", vous pouvez raccorder des commutateurs sans
rebondissement (24 V, à commutation P) ou des détecteurs/BERO sans contact
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(détecteurs de proximité à 2- ou 3 fils).
5. Retirez l'isolant des câbles blindés et enfichez les câbles dans l'étrier de connexion des
blindages. Utilisez à cet effet des bornes de connexion blindées.

Paramétrage

Masques de paramétrage

Les masques de paramétrage vous permettent de définir les paramètres du module :

● Paramètres de base

● Comptage en continu, monocoup et périodique

● Mesure de fréquence

● Modulation de largeur d'impulsion

L'utilisation des masques de paramétrage est suffisamment explicite. Vous trouverez la


description des paramètres dans les paragraphes suivants ainsi que dans l'aide intégrée aux
masque de paramétrage.

Condition préalable

Avant d'ouvrir les masques de paramétrage, vous devez avoir créé un projet dans lequel
vous pourrez enregistrer les paramètres.

Aide intégrée

Dans les masques de paramétrage, vous disposez d'une aide intégrée qui vous assiste lors
du paramétrage. Vous pouvez l'appeler de diverses manières :
● Appuyez sur la touche "F1" dans les zones correspondantes
● Cliquez sur les boutons d'aide dans les divers masques de paramétrage.

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Paramètres pour le comptage en continu

Description des paramètres

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Caractéristique

▪ Nombre de voies

– CPU 312C : 2 voies


– CPU 313C : 3 voies
– CPU 313C-2 DP, PtP : 3 voies
– CPU 314C-2 DP, PN/DP, PtP : 4 voies

▪ Fréquence de comptage

– CPU 312C : max. 10 kHz


– CPU 313C : max. 30 kHz
– CPU 313C-2 DP, PtP : max. 30 kHz
– CPU 314C-2 DP, PN/DP, PtP : max. 60 kHz

▪ Signaux comptés par la CPU

Codeur incrémental 24 V avec deux pistes déphasées de 90° (codeur rotatif).1


– Générateur d'impulsions 24 V avec niveau de sens
– Détecteur 24 V

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Intégration des fonctions au programme utilisateur

Marche à suivre

Vous commandez les fonctions depuis votre programme utilisateur. A cet effet, vous
appelez les blocs fonctionnels système .

DB d'instance
Le DB d'instance contient les paramètres du SFB. Les paramètres sont décrits aux chapitres
Commande du compteur depuis le programme utilisateur), Commande de la
mesure de fréquence depuis le programme utilisateur ou Déroulement pour la
modulation de largeur d'impulsion.
Vous pouvez accéder aux paramètres au moyen :
● du numéro de DB et de l'adresse absolue dans le bloc de données,
● du numéro de DB et de l'adresse symbolique dans le bloc de données.
Les paramètres essentiels pour la fonction sont également connectés au bloc. Vous pouvez
directement affecter une valeur aux paramètres d'entrée du SFB ou interroger les
paramètres de sortie.

Description fonctionnelle

Terminologie de base du comptage

Modes de comptage

Les divers modes de comptage vous sont utiles pour vos applications de comptage. Le
signal de comptage est repris et exploité par la CPU. Vous pouvez effectuer un comptage et
un décomptage.
Vous pouvez choisir parmi les modes de comptage suivants :

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▪ Comptage continu, par ex. pour la détection de course au moyen de codeurs
incrémentaux 24 V
▪ Comptage monocoup, par ex. pour le comptage de pièces jusqu'à une limite
maximale
▪ Comptage périodique, par ex. dans des applications utilisant des procédures de
comptage répétées
Vous sélectionnez le mode de comptage dans les masques de paramétrage.

Fréquence de comptage maximal

Mesure de durée de période

L'intervalle de temps entre deux fronts de comptage successifs est toujours mesuré pour
une fréquence de comptage maximale de 1 kHz. Vous pouvez lire la durée de période
mesurée directement à l'aide des données d'entrée (données E) du sous-module
"Comptage" ou bien par accès direct à la périphérie.
Vous devez paramétrer l'affectation des données d'entrée. Vous pouvez lire soit la valeur de
comptage, soit la durée de période.
Aucune mesure de la durée de période n'est effectuée si la fréquence de comptage
maximale est supérieure à 1 kHz, la valeur est 0.

La durée de période mesurée est également disponible après le second front de comptage
après chaque paramétrage ; la valeur est également 0 avant le paramétrage.
La durée de période est disponible comme valeur non signée 32 bits dans la base de temps
paramétrée.

Pour une base de temps de 1 ms, des durées de période de 4 294 967 s = 49 j, 17 h, 2 min,
47 s maximum peuvent être mesurées et des durées de périodes de 536 s = 8 min, 56 s
maximum pour une base de temps de 125 ns.

Si les fronts de comptage sont éloignés l'un de l'autre dans le temps, la durée de période
mesurée est erronée car un éventuel dépassement haut n'est pas pris en compte.
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Valeur de comptage/valeur de chargement

Vous pouvez paramétrer le compteur avec une valeur par défaut.


Vous pouvez :

● directement activer la valeur de comptage. Celle-ci sera immédiatement prise en


compte.
● activer la valeur de chargement. Celle sera alors reprise comme nouvelle valeur de
comptage par un événement déclenché en fonction du mode de comptage paramétré.
Sens principal de comptage
L'indication du sens principal de comptage permet de limiter la plage de comptage.
Dans les modes "Comptage continu" et "Comptage périodique", vous définissez la
limite utilisée comme valeur initiale ou valeur finale.
Vous sélectionnez le sens principal de comptage dans les masques de paramétrage.

● Aucun sens principal :


Avec ce paramétrage, vous disposez de l'ensemble de la plage de comptage.

● Sens principal comptage :


Le sens principal comptage permet de limiter la plage de comptage vers le haut. Le
compteur compte dans le sens positif à partir de 0 ou de la valeur de chargement
jusqu'à la valeur finale paramétrée -1, puis saute à nouveau à la valeur de
chargement lors de la prochaine impulsion positive du capteur.

● Sens principal décomptage :


Le sens principal décomptage permet de limiter la plage de comptage vers le bas. Le
compteur compte dans le sens négatif à partir de la valeur initiale ou de la valeur de
chargement jusqu'à 1, puis saute à nouveau à la valeur initiale lors de la prochaine
impulsion négative du capteur.
Vous indiquez le sens de comptage indépendamment du paramètre "Sens principal
comptage". Pour cela, vous appliquez un signal de sens correspondant ou vous
définissez le sens de comptage dans le paramétrage.

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Démarrage/arrêt du compteur

Pour démarrer, arrêter et suspendre la fonction de comptage, vous utilisez la fonction de


Validation

Dépassement haut / passage à zéro / dépassement bas

Lors du dépassement haut de la limite supérieure, le bit de dépassement haut (STS_OFLW)


est mis à 1. Lors du dépassement bas de la limite inférieure, le bit de dépassement bas
(STS_UFLW) est mis à 1. Le passage à zéro est indiqué par la mise à 1 du bit de passage à
zéro (STS_ZP). Ce bit est uniquement mis à 1 lorsque le comptage s'effectue sans sens
principal. Le passage à zéro est également indiqué lorsque le compteur est mis à 0 ou qu'il
compte à partir de la valeur
de chargement 0.

Comptage en continu

Description

La CPU compte dans ce mode à partir de 0 ou de la valeur de chargement.


● Lorsque le compteur atteint la limite supérieure lors du comptage et lorsqu'une
nouvelle impulsion de comptage positive est émise, il saute à la limite inférieure et
continue à compter.
● Lorsque le compteur atteint la limite inférieure lors du décomptage et lorsqu'une
nouvelle impulsion de comptage négative est émise, il saute à la limite supérieure et
continue à décompter.
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● Les limites de comptage sont définies par la plage de comptage maximale.

Comptage monocoup

Description

Dans ce mode, la CPU effectue un comptage monocoup dans le sens principal paramétré.

● Aucun sens principal :

– La CPU effectue un comptage monocoup à partir de la valeur de chargement.


– La CPU effectue un comptage ou un décomptage.
– Les limites de comptage sont définies par la plage de comptage maximale.
– Lors du dépassement haut ou bas aux limites, le compteur saute respectivement à
l'autre limite et la validation est automatiquement inhibée.
-Pour redémarrer le comptage, vous devez créer un front de validation positif.
-En cas de suspension de validation, le comptage reprend à l'état actuel du compteur.
-En cas d'interruption de validation, le compteur reprend à partir de la valeur de
chargement.

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Comptage périodique

Description

Dans ce mode, la CPU effectue un comptage périodique dans le sens principal paramétré.

● Aucun sens principal :

– La CPU compte à partir de la valeur de chargement.


– La CPU effectue un comptage ou un décomptage.
– Lors du dépassement haut ou bas à la limite respective, le compteur saute à la valeur
de chargement où il continue à compter.
– Les limites de comptage sont définies par la plage de comptage maximale.

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Commande du compteur depuis le programme utilisateur

Description

Pour commander le compteur depuis le programme utilisateur, vous utilisez le SFB


COUNT
(300 C).

Vous disposez des fonctions suivantes :


● Démarrage/arrêt du compteur au moyen de la validation logicielle SW_GATE

● Validation/commande de la sortie DO

● Lecture des bits d'état

● Lecture de la valeur actuelle du compteur et de la valeur de verrouillage

● Tâches de lecture et d'écriture des registres de comptage internes

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● Lecture de la durée de période actuelle (pas de connexion au bloc mais uniquement
disponible dans le DB d'instance).

Paramètres d'entrée

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Paramètres d'entrée non connectés au bloc (données locales statiques)

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Paramètres de sortie non connectés au bloc (données locales statiques)

Paramètres de sortie non connectés au bloc (données locales statiques)

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Caractéristiques techniques

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MODULATION DE LARGEUR D'IMPULSION (PWM)

Description des fonctions de modulation de largeur d'impulsion

Déroulement pour la modulation de largeur d'impulsion

Principe

La valeur de sortie que vous paramétrez (OUTP_VAL) est convertie par la CPU en une
série
d'impulsions avec des durées d'impulsions/pause correspondantes (modulation de largeur
d'impulsion). La série d'impulsions est émise à la sortie TOR DO après écoulement du
retard
à la montée paramétré (séquence de sortie).

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Commande de la modulation de largeur d'impulsion depuis le programme
utilisateur

Fonctions de commande

Pour commander la modulation de largeur d'impulsion depuis le programme utilisateur,


vous
Utilisez le SFB PULSE (SFB 49).
Vous disposez des fonctions suivantes :

● Démarrage/arrêt au moyen de la validation logicielle SW_EN

● Validation/commande de la sortie DO

● Lecture des bits d'état

● Saisie de la valeur de sortie

● Tâches de lecture et d'écriture des registres

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Paramètres de sortie

Ecriture et lecture de l'interface des tâches pour la modulation de largeur


d'impulsion
Description

Pour effectuer l'écriture et la lecture des registres, vous disposez de l'interface des tâches.

Condition préalable

La dernière tâche doit être terminée (JOB_DONE = TRUE)

Marche à suivre

Entrez les paramètres d'entrée suivants :


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Appelez le SFB.
Résultat Les paramètres de sortie du SFB fournissent les informations suivantes :

La tâche est immédiatement traitée à l'appel du SFB. JOB_DONE prend la valeur FALSE
durant un cycle du SFB.

● Si une erreur apparaît, JOB_ERR = TRUE. La cause précise de l'erreur est alors
Indiquée dans JOB_STAT.
● JOB_DONE = TRUE permet de démarrer une nouvelle tâche.

● Uniquement pour les tâches en lecture : Effectuez la lecture de la valeur actuelle


dans le paramètre JOB_OVAL du DB d'instance.

36
Plage de valeurs admissible pour JOB_VAL

Blocs fonctionnels de la modulation de largeur d'impulsion

La figure suivante représente les divers blocs fonctionnels décrits dans les paragraphes
Suivants :

37
Fonction de validation de la modulation de largeur d'impulsion

Principe

Vous disposez de deux validations pour la modulation de largeur d'impulsion :

● Une validation logicielle (validation SW), commandée par le programme

utilisateur.

La validation logicielle peut être activée par un front positif du paramètre SFB SW_EN.
Elle est désactivée par la remise à zéro de ce paramètre.

38
● Une validation matérielle (validation HW). Vous pouvez paramétrer l'utilisation de
la validation matérielle dans les masques de paramétrage. La commande est
effectuée via l'entrée TOR "validation matérielle".

● Validation interne
La validation interne permet de démarrer et d'arrêter la modulation de largeur d'impulsion.
La validation interne correspond à la combinaison logique ET de la validation matérielle
avec
La validation logicielle. Le bit de message en retour STS_EN indique l'état de la validation
interne.
La validation démarre le retard à la montée. La série d'impulsions est émise après
écoulement du retard à la montée. La séquence de sortie est continue, tant que la validation
est active.

● Validation logicielle uniquement


L'activation de la validation logicielle entraîne le démarrage/l'arrêt de la modulation de
largeur d'impulsion.

● Validation logicielle et matérielle


La modulation de largeur d'impulsion ne peut être démarrée que si vous avez
préalablement activé la validation logicielle puis créé un front positif au niveau de la

Validation matérielle :

L'arrêt de la modulation de largeur d'impulsion n'est possible qu'avec un front négatif au


Niveau de la validation logicielle.

L’état de la validation matérielle est quelonque au de la validation logicielle. L'état de


la validation matérielle est quelconque :

39
Définition des paramètres pour la série d'impulsions

Paramètres et possibilités de définition et de commande

Base de temps
La base de temps vous permet de paramétrer la résolution et la plage de valeurs du retard à
la montée, de la durée de période et de la largeur d'impulsion minimale.

Format de sortie
Le paramètre Format de sortie vous permet de définir la plage de la valeur de sortie :

Valeur de sortie

Vous définissez la valeur de sortie dans le paramètre d'entrée OUTP_VAL du SFB.


La CPU calcule la durée d'impulsion à partir de la valeur de sortie que vous avez
paramétrée

40
● Si vous modifiez la valeur de sortie durant l'émission des impulsions, la CPU

calcule immédiatement la nouvelle pause et durée d'impulsion et commute la sortie


en conséquence. Ceci permet d'augmenter ou de diminuer la durée d'une période :

● Si vous effectuez la modification pendant la pause d'impulsion et si la nouvelle


valeur de sortie est inférieure à l'ancienne, la durée de période est augmentée une
fois, puisque la nouvelle pause est plus longue.

● Si vous effectuez la modification pendant la pause d'impulsion et si la nouvelle


valeur de sortie est supérieure à l'ancienne, la durée de période est diminuée une
fois, puisque la nouvelle pause est plus courte.

● Si vous effectuez la modification pendant la durée d'impulsion et si la nouvelle


valeur de sortie est inférieure à l'ancienne, la durée de période peut augmenter une
fois, puisque la nouvelle pause est plus longue.

● Si vous effectuez la modification pendant la durée d'impulsion et si la nouvelle


valeur de sortie est supérieure à l'ancienne, la durée de période reste constante.
Durée de période la durée de période vous permet de définir la longueur de la
séquence de sortie composée de la durée et de la pause d'impulsion.
Durée de période = base de temps x valeur prédéfinie
La durée de période doit être au moins égale au double de la durée d'impulsion
minimale.

● Si vous modifiez la durée de période durant l'émission des impulsions, la CPU


calcule
immédiatement la nouvelle pause et durée d'impulsion et commute la sortie en
conséquence. Ceci permet d'augmenter ou de diminuer la durée d'une période :
Si vous effectuez la modification pendant la pause d'impulsion et si la nouvelle
durée de période est plus courte que l'ancienne, il en résulte une durée de période
unique plus courte que l'ancienne, mais plus longue que la nouvelle.

41
● Si vous effectuez la modification pendant la pause d'impulsion et si la nouvelle durée
de période est plus longue que l'ancienne, il en résulte une durée de période unique
plus longue que l'ancienne, mais plus courte que la nouvelle.
Si vous effectuez la modification pendant la durée d'impulsion et si la nouvelle durée
de période est plus courte que l'ancienne, il peut en résulter une durée de période
unique
plus courte que l'ancienne, mais plus longue que la nouvelle.
Si vous effectuez la modification pendant la durée d'impulsion et si la nouvelle durée
est de plus longue que l'ancienne, mais plus courte que la nouvelle iode est plus
longue que l'ancienne, il peut en résulter une durée de période unique.

Retard à la montée

Temps qui s'écoule entre le début de la séquence de sortie et la sortie de la première


impulsion.
Retard à la montée = base de temps x valeur prédéfinie.

Si vous en modifiez la longueur durant le retard à la montée, le nouveau retard à la montée


sera immédiatement pris en compte :
Si le nouveau retard à la montée est inférieur à l'ancien, il peut en résulter un retard à la
montée unique inférieur à l'ancien, mais supérieur au nouveau.
Si le nouveau retard à la montée est supérieur à l'ancien, c'est le nouveau retard à la montée
qui est pris en compte.

Durée d'impulsion minimale

Toutes les impulsions de sortie et pauses d'impulsion qui sont inférieures à la durée
d'impulsion minimale ne sont pas prises en compte.
Durée d'impulsion minimale = base de temps x valeur prédéfinie.

Si vous modifiez la durée d'impulsion minimale pendant la sortie d'impulsion, la nouvelle


durée d'impulsion minimale est immédiatement prise en compte :
Si vous effectuez la modification pendant la pause d'impulsion et si cette dernière est plus
courte que la nouvelle durée d'impulsion minimale, la sortie se met à "1".

Si vous effectuez la modification pendant la pause d'impulsion et si cette dernière est plus
longue que la nouvelle pause d'impulsion minimale, c'est la pause d'impulsion qui est
fournie.

42
Si vous effectuez la modification pendant la durée d'impulsion et si cette dernière est plus
courte que la nouvelle durée d'impulsion minimale, la sortie se met à "0".
Si vous effectuez la modification pendant la durée d'impulsion et si cette dernière est
plus longue que la nouvelle durée d'impulsion minimale, c'est l'impulsion qui est fournie.

Comportement de la sortie pour la modulation de largeur d'impulsion

Ce paragraphe décrit le comportement de la sortie TOR.


Vous pouvez commander la sortie manuellement ou l'utiliser pour l'émission de la série
d'impulsions.

Commande manuelle
La mise à 1 du paramètre SFB MAN_DO active la commande manuelle. Vous pouvez alors
Commandé la sortie avec SET_DO.

Sortie de la série d'impulsions


MAN_DO=FALSE permet d'émettre la série d'impulsions.

Caractéristiques techniques

Modulation de largeur d'impulsion

43
LES CODEURS

LES DIFFERENTS TYPES DE CODEUR

Les codeurs peuvent être divisés en deux grandes catégories : codeurs incrémentaux
et codeurs absolus.

Le codeur absolu ou optique


Définition
Le codeur absolu est un capteur angulaire. Il fournit une information de position absolue, le
déplacement étant mesuré par une variation de position. Il utilise un disque divisé en pistes,
chacune d'elles comporte une alternance de secteurs réfléchissants et absorbants.
Fonctionnement

Comme son nom l'indique, un codeur absolu délivre directement la position exacte de
l'arbre qu'il mesure.

Chaque point de rotation possède une valeur de position unique, ou mot de données, qui est
codée sur un disque qui tourne avec l'arbre.

Le nombre de codes uniques sur le disque détermine la précision avec laquelle la position
peut être exprimée. Le codeur lit le code à l'aide d'un capteur optique, capacitif ou
magnétique dès qu'il est allumé et génère une sortie valide.

Il n'est pas non plus nécessaire d'établir une référence ou de faire tourner l'arbre pour
permettre au capteur de déterminer la position, et il peut suivre la position même en cas de
coupure de courant temporaire.

Les codeurs optiques sont une forme courante de codeur rotatif sans contact. Un codeur
optique fonctionne en dirigeant un faisceau de lumière à travers ou sur un réseau de
diffraction optique, puis en calculant la position en fonction de l’intensité de la lumière
étant renvoyée. La plupart des dispositifs optiques sont incrémentaux.

44
En règle générale, les informations de position sous fournies sous la forme d’une série
d’impulsions (habituellement en quadrature de phase), de manière à ce que la direction de
déplacement puisse être déterminée.
On parle alors généralement d’impulsions A/B. Un train d’impulsions séparé (généralement
appelé référence Z) génère une impulsion par révolution, qui sert de référence.

Avantages

Traditionnellement, les codeurs absolus étaient plus coûteux que les codeurs incrémentaux.
Bien que cela soit toujours le cas, la différence n’est plus aussi marquée.

Les capteurs absolus (sans contact) permettent généralement des améliorations en termes de
performance, de précision et de réduction du coût global. Les capteurs incrémentaux
peuvent en effet poser certains problèmes pratiques.

Inconvénients

Le principal problème tient au fait que, chaque fois que le dispositif est mis hors tension, le
système doit effectuer un étalonnage, ce qui ralentit les performances du système et peut
avoir une incidence sur la sécurité en cas de perte soudaine d’alimentation.

Le codeur incrémental

45
Définition

Le codeur incrémental fournit un certain nombre d'impulsions par rotation de l'arbre. La


mesure de la durée de la période ou le comptage des impulsions par unité de temps permet
de calculer la vitesse et l'accélération d'un mouvement.

Fonctionnement

Le codeur incrémental ou relatif est également appelé générateur d'impulsions.

Une ou deux pistes extérieures divisées en N intervalles d'angles égaux alternativement


opaques et transparents.

Pour un tour complet de l'axe codeur, le faisceau lumineux est interrompu N fois et délivre
N signaux carrés A et B en quadrature.

Le nombre de points par tour du capteur se nomme la résolution.

Le déphasage de 90° électrique des signaux A et B permet de déterminer le sens de


rotation :

● Dans un sens pendant le front montant du signal (A), le signal (B) est à zéro.
● Dans l'autre sens pendant le front montant du signal (A), le signal (B) est à un.
● La piste intérieure (Z = top zéro) comporte une seule fenêtre transparente et délivre
un seul signal par tour.
● Ce signal (Z) d'une durée 90° électrique détermine une position de référence et
permet la réinitialisation à chaque tour.
● Le comptage décomptage des impulsions par l'unité de traitement permet de définir
la position du mobile.

L’encodeur EE3020 500-B

Définition

46
Un encodeur est un composant matériel ou logiciel qui transforme une information en un
code. Un encodeur électromécanique, linéaire ou rotatif, génère un signal électrique selon
la position ou le déplacement. L’encodeur EE3020

LE RELAIS

47
Un relais est composé principalement d'un électroaimant qui, lorsqu'il est alimenté, soumet
à une force une palette qui agit mécaniquement sur le système de commutation électrique :
les contacts

L'électroaimant peut être, suivant les spécifications et les besoins, alimenté en TBT (Très
Basse Tension) (moins de 12 V, 24 V, 48 V) continu ou alternatif ou en BT (Basse
Tension) (110 V, 230 V, 400 V).

Le système de commutation peut être composé d'un ou plusieurs interrupteurs simple effet
appelés contacts normalement ouverts (NO) ou normalement fermés (NF), d'un ou
plusieurs inverseurs (contacts repos-travail RT). Ces commutateurs sont adaptés aux
courants et à la gamme de tensions utilisés dans la partie puissance.

LE MOTEUR A COURANT CONTINU

Un moteur à courant continu est une machine électromécanique constitué de deux parties :
48
La partie fixe appelé stator et la partie mobile appelé rotor.
le stator, aussi appelé inducteur, crée un champ magnétique B. Le rotor, aussi appelé induit,
est alimenté en courant continu. Les conducteurs du rotor traversés par le courant sont
immergés dans le champ B et sont soumis alors à la force de Laplace. Cette force va faire
tourner le rotor en créant un couple moteur.

49
TRAVAUX EFFECTUES DURANT LE STAGE

Durant notre stage, nous avions été soumis à plusieurs cahiers, différentes consignes qui
nous ont permis de maintenir la position, les rotations du moteur à courant continu dans
un intervalle de valeur fournie par l’encodeur EE3020.

Premier cahier de charge

-Asservir le moteur a courant continu avec l’encodeur EE3020, implémenter le programme


sur TIA PORTAL.

-Déplacer le moteur d’un point A à un point B dans un intervalle donné par les valeurs de
l’encodeur.

-Corriger la position du moteur en cas de dépassement.

Le Programme

50
51
Deuxième cahier de charge

-Commander le moteur à courant continu à l’aide de l’automate à travers le logiciel TIA


PORTAL en le faisant avancer d’un point A dans le sens horaire à un point B dans le sens
anti horaire.

-Implémenter un programme sur Arduino permettant de lire les impulsions générées par
l’encodeur indiquant le sens du moteur.

Programme

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54
Troisième cahier de charge

-Asservir le moteur à courant continu d’un point A à un point B à l’aide de l’encodeur


EE3020 sur un intervalle de valeur donner par l’encodeur

-Travailler sur la vitesse du moteur en la réduisant

-Positionner le moteur dans un intervalle des valeur fixée par l’encodeur

55
56
Conclusion

Apport et bilan

(mention à supprimer a posteriori)

Ce stage fut tout à fait enrichissant pour moi car il m’a permis de découvrir le domaine de
[SECTEUR]
, ses acteurs, ses contraintes, mais aussi de participer concrètement à ses enjeux au travers
de mes missions.
Aujourd’hui, cette expérience vient confirmer le fait que j’ai fait le bon choix d’orientation
et me permet d’affiner mon futur projet professionnel. En effet, je sais désormais que
[DÉCRIRE LES MISSIONS QUIVOUS PLAISENT]

me sont tout à fait adaptées, d’ailleurs ceci pourrait constituer ma future spécialité. En
revanche, je sais aussi que je ne suis pas fait pour
[DÉCRIRE LES MISSIONS QUI VOUS PLAISENTMOINS].
Réponse à la problématique

(mention à supprimer a posteriori)

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[Cette partie concerne uniquement les rapports de stage fondés sur une problématique]
Ouverture

(mention à supprimer a posteriori)

Je n’ai pas eu le temps d’approfondir


[DÉVELOPPER CE QUE VOUS N’AVEZ PAS EU LE TEMPSD’ACHEVER SUR
LE PLAN PROFESSIONNEL ET/ OU PERSONNEL]
. Demain, je souhaite poursuivre mon expérience, afin de renforcer un maximum mon
profil et me rendre incontournable sur le marché du travail.

Annexe

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Les annexes sont les documents que l’on joint à la fin d’un écrit et qui contiennent des
informations de nature à éclairer le lecteur.
Pour plus de détail, voir de la page 75 à la page 77 du livre " Méthode de l'écrit académique
et de l'écrit professionnel".

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Glossaire

Le glossaire est un petit dictionnaire placé, à la fin d’un écrit : il donne la définition des
mots techniques ou des mots mal connus qui sont employés dans le rapport.
Pour plus de détail, voir la page 77 du livre " Méthode de l'écrit académique et de l'écrit
professionnel".

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Bibliographie
Références de livres :

Auteurs Titres Éditions Années

Références de sites Internet :

Auteurs Titres Adresse détaillée du site web

Pour plus de détail, voir les pages 79 à 90 du livre " Méthode de l'écrit académique et de
l'écrit professionnel".

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