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UNIVERSITE D’EBOLOWA UNIVERSITY OF EBOLOWA
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ECOLE NORMALE SUPERIEURE HIGHER TECHNICAL TRAINING
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SUPPORT DE COURS DE
RÉSEAUX INDUSTRIELS
Par
Dr. PESDJOCK Mathieu Jean Pierre
CARINE 0
DR. PESDJOCK MATHIEU JEAN PIERRE 1
DR. PESDJOCK MATHIEU JEAN PIERRE 1
Chapitre 1: Réseau Local d’entreprise
1.1. Définition
Au sens de l’utilisateur au réseau local se défini comme
Ensemble d'équipements informatiques ou informatisés (ordinateurs, terminaux, automates,
robots, capteurs, actionneurs, ...) interconnectés implantés dans une zone géographique
restreinte.
Et au sens de technique au réseau local se défini comme
Liaison de données multipoint à commande distribuée d'une portée limitée
1.2. Types de réseaux locaux
b. Token Ring : il est développé en 1969 (boucle de Newhall) et normalisé en 1983 (IEE 802.5)
soutenu par IBM. Son principe réside sur une structure en anneau qui permet de faire tourner
un jeton unique donnant droit d’émettre à au plus une station.
c. Token Bus : il fait partie des réseaux à protocole déterministe comme le Token Ring. Pour
des applications à caractère temps réel, le déterminisme de l’accès est impératif. Le protocole
Token bus trouve sa raison d’être dans le cumul des avantages tels que : l’accès déterministe
sur un support de transmission, une topologie simple à mettre en œuvre (réseau en bus). Il faut
noter que ce protocole utilise l’accès à jeton adressé dans un réseau en bus ou en arbre.
b. Connexions : La connexion entre entités peut être point-à-point, c’est-à-dire qu’elle peut
associer exactement deux entités, ou peut-être une connexion multipoints qui en associe plus.
Les modes de communication sont simplex, c’est-à-dire dans un seul sens, ou duplex, dans les
deux sens.
CARINE 0
c. Architectures des réseaux : comprend 3 parties
Elle commence par écouter le support de transmission pour savoir si une autre station
n’est pas déjà en train de transmettre ;
C’est le cas, elle attend que le support se libère ;
Quand le support est de nouveau disponible elle transmet sa trame.
Collision Detection. Néanmoins, si deux stations, après s’être assurées que le canal est libre,
commencent une transmission au même moment elles provoqueront une collision qu’elles sauront
toutefois détecter en écoutant le support. Lorsqu’une collision se produit, la station émettrice d’une
trame lance la procédure de gestion des collisions :
Elle continue la transmission à hauteur pour s’assurer que toutes les stations détectent
la collision ;
Elle observe un temps de pause aléatoire dépendant du nombre de tentatives de
transmission ;
Elle redémarre l’envoi de la trame.
Trame. La couche Ethernet ajoute à son SDU (Service Data Unit) 22 octets d’en-tête et 4 octets
d’en-queue, donc un total de 26 octets de PCI. Si le SDU encapsulé a une taille inférieure à 46 octets,
alors des 0 sont rajoutés à la fin de telle manière à atteindre cette taille minimale. Ces octets à 0000
0000 sont appelés octets de bourrage. La trame Ethernet a donc la structure suivante :
Où :
Le réseau ULP (Universal Logic Plig) : il permet de créer une solution de distribution électronique,
dotée de fonctions de comptage, de communication et d'exploitation pour des disjoncteurs.
L'architecture à communication en étoile offre un haut niveau de fiabilité. Un réseau en étoile est
un réseau local (LAN) dans lequel tous les nœuds (c'est-à-dire les appareils) sont raccordés directement
à un nœud central commun (c'est-à-dire le commutateur géré). Chaque appareil est raccordé
indirectement à l'autre via le commutateur géré. Dans un réseau en étoile, un câble défectueux isole
l'appareil qui le relie au commutateur, mais seul cet appareil est isolé. Tous les autres continuent de
fonctionner normalement, sauf qu'ils ne peuvent plus communiquer avec l'appareil isolé. Si un appareil
est inopérant, aucun des autres ne sont affecté. Mais si le commutateur est inopérant, c'est le réseau
entier qui voit ses performances réduites ou qui totalement bloquées. L'exemple d'architecture en étoile
dans le schéma suivant utilise des interfaces IFE et des centrales de mesure qui sont raccordées
C’est une architecture compétitive. Une boucle de chaînage est une interconnexion d'appareils, de
périphériques ou de nœuds réseau en série, un après l'autre. Elle est raccordée à l'épine dorsale du bus
via un commutateur non géré. La boucle de chaînage est une architecture simple, mais les appareils
doivent avoir deux ports de communication Ethernet. Si un appareil tombe en panne ou si un câble
est défectueux, elle isole les appareils raccordés après la panne. Les appareils restants (entre le
commutateur et le câble défectueux) continuent de fonctionner normalement, mais ils ne peuvent plus
communiquer avec les appareils isolés. Mais si le commutateur est inopérant, c'est la boucle de chaînage
complète qui ne fonctionne plus. Ce type d'architecture est recommandé pour une architecture globale
compétitive.
NOTE : Les centrales de mesure sont toujours raccordées à la fin de la boucle de chaînage, après
l'interface IFE. Ainsi, une perte de communication au niveau de la centrale de mesure n'a aucune
conséquence sur la communication avec les disjoncteurs basse tension. Le schéma suivant montre une
architecture en boucle de chaînage :
Si on part de l’exemple d’une topologie en bus on constate que, le réseau est constitué de connecteurs
et câbles. Il faut note que chaque topologie nécessite un ensemble d’équipement.
Les câbles à paires torsadées sont souvent blindés pour limiter les interférences. Le blindage peut être
appliqué à l’ensemble du câble mais il peut également être appliqué individuellement à chacune des
paires constituant le câble. Lorsque le blindage est appliqué à l’ensemble, on parle d’écrantage et la
feuille métallique formant le blindage est appelée écran.
Dans La couche application sont implémentés les applications sur les machines, les stations
opérateur de contrôle, et les interfaces nécessaires à la communication avec des machines
intelligentes et les ordinateurs dans l’usine. La couche liaison permet de corriger les erreurs de
transmission et de fiabiliser la communication à travers les acquittements, trois protocoles sont
proposés :
LLC1 : sans connexion et sans acquittement : par exemple pour les cas des messages
courts périodiques ;
LLC2 : avec connexion : lourd pour les communications industrielles ;
LLC3 : sans connexion et avec acquittement, convient par exemple pour les
communications temps réel avec un degré de fiabilité important tel que le
test de fonctionnement d’un appareil
Généralement le terme « réseau de terrain » regroupe tous les bus de communication utilisés dans
le monde industriel, néanmoins, on peut distinguer trois bus de complexités différentes :
Le réseau d’usine : c’est un réseau local industriel basé sur Ethernet de type
MAP (Manufacturing Automation Protocol) ;
Le niveau terrain est le plus proche de la production ; il correspond aux différentes machines qui
assurent la fabrication, la transformation, l’assemblage autour d’un objet ou d’un ensemble.
Le réseau de terrain (fieldbus) est un réseau local industriel. Il est qualifié d’industriel car orienté
production et local car établi dans une partie de ce site de production que constitue une entreprise.
C’est un réseau de communication numérique reliant différents types d’équipements d’automatisme
intelligents ou à intelligence limitée pour permettre leur coopération tel que : les capteurs, les
actionneurs, les automates programmables, les machines à commande numérique, les robots,
les calculateurs, etc.
Dans les réseaux de terrain, la taille des messages échangés est assez faible comparativement aux
autres types de réseaux, locaux ou à grandes distances. Les flux d’information sont plutôt périodiques
et l’aspect contrainte de temps (temps réel) est prioritaire. Les réseaux de terrain fonctionnent au sein
d’environnements perturbés du point de vue électromagnétique, le support utilisé est généralement un
câble coaxial blindé ou une paire torsadée travaillant en mode différentiel ou encore une fibre optique
pour une plus grande immunité au bruit. Les distances de communications sont assez faibles par
rapport aux autres types de réseaux, souvent inférieures à quelques dizaines de mètres.
Une topologie en bus est généralement adoptée pour sa facilité de mise en place, d’évolution (ajout
ou retrait de systèmes) et d’extension (répéteurs). Les réseaux de terrain sont de plus en plus intégrés
dans le monde industriel.
Le but initial des bus de terrain était de remplacer les anciens systèmes centralisés en distribuant le
contrôle, le traitement des alarmes, le diagnostic aux différents équipements qui sont devenus de plus
en plus intelligents.
Après l’apparition de la communication numérique, cette technique a été rapidement remplacée par
les bus de terrain.
Cela permet plusieurs avantages :
Réduction des coûts initiaux :
- Réduction massive du câblage : un seul câble en général pour tous les équipements au lieu
d’un par équipement ;
- Possibilité de réutiliser le câblage analogique existant dans certains cas ;
- Réduction du temps d’installation ;
- Réduction du matériel nécessaire à l’installation
Réduire le coût d’exploitation en :
- Augmentant les performances de l’automatisme ;
- Réduisant les coûts des extensions futures.
Réduction du coût de maintenance
- Complexité moindre donc moins de maintenance (fiabilité accrue) ;
- Maintenance plus aisée : temps de dépannage réduit, localisation des pannes possibles grâce
à des diagnostics en ligne (« on line ») donc à distance ;
- Outils de test dédiés (programmes analyseurs...) ;
- Flexibilité pour l’extension du bus de terrain et pour les nouveaux raccordements.
La distribution du contrôle et sa numérisation permettent d’atteindre des performances
intéressantes dans les réseaux de terrain :
Généralement, on regroupe sous le terme « bus de terrain » tous les bus de communication industriels.
On distingue néanmoins par complexité décroissante :
- Le bus d’usine : réseau local industriel basé sur Ethernet de type MAP ou
TOP (se rapproche du réseau local IP)
- Le bus de terrain (« Field Bus ») ;
- Le bus de bas niveau («Sensor Aktor Bus») : bus capteur/actionneur ;
Le Bus de terrain :
Bus capteur/actionneur :
Dans nos jours, il existe plus d’une cinquantaine de spécifications différentes de réseaux de terrain
(CAN, LON, Profibus-FMS/PA, WorldFip, Interbus, Profibus-DP, ASInterface, Bitbus, Arcnet,
Sercos, Modbus Plus, P-net, FAIS, EIBus, VAN, PLAN, Sibus, Batibus, Hart, Modbus/Jbus, Bus
DIN, etc.)
Les réseaux de bas niveau sont très divers aussi, la figure suivante montre les différents types de
capteurs et d’actionneur et leur utilisation ainsi que les réseau capteurs/actionneurs qui les utilisent :
Jusque dans les années 80, les automatismes s’appuyaient sur des automates programmables industriels (API)
centralisés qui traitaient essentiellement des fonctions séquentielles et assuraient deux tâches principales :
Ils géraient des demandes d’exécution et d’état de l’automatisme (image des entrées) ;
Et élaboraient des demandes d’exécution d’actions (positionnement des sorties).
Peu à peu, les API ont été amenés à gérer des fonctions complémentaires comme des fonctions métier, des
fonctions de diagnostic système et application, etc.
Bien souvent, l’automatisation supplémentaire était réalisée avec le ou l’automate existant, même si elle
n’avait aucun rapport avec celui-ci. Ces automatismes centralisés amenaient alors de nombreuses contraintes :
Les contraintes des systèmes centralisés, ont poussé les utilisateurs vers une segmentation de l’architecture
en découpant l’automatisme en entités fonctionnelles. Ceci a permis de simplifier les automatismes en réduisant
le nombre d’E/S gérées et présente l’avantage de faciliter la mise en service et la maintenance. Cette
segmentation a fait naître le besoin de communication entre les entités fonctionnelles, fonction qui est devenue
la clef de voûte de la conception des architectures d’automatismes.
Les constructeurs d’API ont donc créé des offres de réseaux locaux industriels (RLI) afin d’assurer une
communication efficace entre les différents API.
Un bus de terrain est un système d’interconnexion d’appareils de mesure, de capteurs, actionneurs, etc. Le
terme bus de terrain est utilisé par opposition au bus informatique. En effet, le bus de terrain est en général
beaucoup plus simple, du fait des faibles ressources numériques embarquées dans les capteurs et actionneurs
industriels. Il est également plus robuste face aux perturbations externes. Un autre élément clef des bus de terrain
est leur aspect déterministe et temps réel. L’élément le plus couramment lié à un bus de terrain est l’automate
programmable industriel aussi appelé API. Les réseaux de terrain ou bus de terrain ou bus industriels permettent
:
La figure suivante résume le cheminement qui a mené à l’utilisation poussée des bus de terrain. On est passé de
l’utilisation du câblage fil à fil à l’utilisation du câblage en nappe pour aboutir à l’utilisation de bus de terrain.
Actuellement un câblage simple et efficace est réalisé entièrement en bus jusqu’au niveau capteurs et actionneurs
comme la figure suivante.
Terrain : zone limitée géographiquement, comme une usine, un atelier, un véhicule, etc;
Bus : conducteur(s) commun(s) à plusieurs circuits permettant l’échange de données ;
Réseau : ensemble de lignes de communication qui desservent une même unité géographique.