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Dédicaces

A qui puissions-nous dédier ce travail si ce n’est à mes très


chers parents, dont le sacrifice, la tendresse, l’amour, la
patience, le soutien, l’aide et les encouragements sont le secret
de notre réussite, Sans eux, je ne serais pas ce que je suis
aujourd’hui.
Nous dédions ce travail également à toute ma famille, à
mon fiancé pour leurs soutiens et encouragements, à mes
camarades de promotion.

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Remerciements
Ce travail a été réalisé dans le cadre de mon projet de fin
de formation au centre sectoriel de formation professionnelle
en télécommunication, pour l’obtention du diplôme de
Technicien Supérieur en Infrastructure et Réseau d’accès.
Je tiens à remercier chaleureusement mes distingues
promoteurs ; Mme Ben Zekri Yosra (encadreur au CSFT) et Mr
Ben M’na Mourad (encadreur SOTETEL), ils se sont tous deux
montrés courtois et serviables et ont considérablement facilités
mon travail avec leurs conseils pertinents et ont consacrés
beaucoup de leurs temps pour m’aider et sans eux ce travail
n’aurait jamais pu être achevé.

J’adresse ma plus vive reconnaissance à tous mes


enseignants de CSFT pour la formation qu’ils m’ont donnée
ainsi qu’aux membres du jury.

2
Présentation Générale
Introduction
J’entame ce chapitre par présenter le cadre général de mon travail. Ensuite, je passe, dans
la Deuxième section, à présenter l’entreprise accueillante la Société Tunisienne d'Entreprises
de Télécommunication SOTETEL ainsi que mon projet. Enfin, Je présente la méthodologie
de conception adoptée tout au long de notre et travail.
Présentation de l’organisme d’accueil:
La Société Tunisienne d'Entreprises de Télécommunication SOTETEL est un acteur de
référence dans le domaine des télécommunications opérant Depuis 1981 sur le marché
Tunisien et à l'étranger.
C'est une entreprise pionnière dans la mise en œuvre et la maintenance des réseaux privés
et des réseaux publics de télécommunications.
Ses activités couvrent principalement quatre Domaines:
Les infrastructures réseaux;
Les réseaux« Wireless»
Le câblage et la Connectivité;
Les systèmes et les solutions.
Elle a constamment joué un rôle prépondérant dans le déploiement de l'infrastructure de
Télécommunications en Tunisie en prenant part à presque Tous les grands projets réalisés
pour Le compte de l'opérateur national «Tunisie Télécom».
Elle est également le partenaire privilégié des principaux équipementiers internationaux
Opérant en Tunisie.

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Notions théorique & historique sur les réseaux
De Téléphonie mobile
Introduction :
On va présenter dans ce chapitre les différentes notions théoriques en relation directe avec
les réseaux de téléphonie mobile et avec le contexte de mon projet de fin de formation. Ces
notions tournent de l’évolution des réseaux mobiles.
Cette partie présente les différentes éléments des 4 réseaux et montre les architectures
télécoms des réseaux GSM, GPRS, UMTS et LTE sont complémentaires.
Cette partie montre enfin que la mise en place des réseaux GPRS et UMTS est une
opération couteuse au- delà des investissements liés à l’achat des licences.
L’objectif de cette partie est de démontrer au lecteur que la mise en service des réseaux
GPRS et UMTS doit s’accompagner par la commercialisation de nouveaux services afin de
rentabiliser les investissements.
Il apparait clairement que les réseaux GSM, GPRS et UMTS et LTE sont complémentaires
et qu’ils constituent une évolution des offres des services de l’opérateur télécoms, des
services simple de type « voix » vers les services évolués de type « Data ».
Nous analyseront étalements les distinctions entre les architectures en mode circuits (GSM)
et en mode paquet (GPRS, UMTS & LTE).
Cette partie décrira le fonctionnement des trois architectures réseaux et démontra que
l’évolution des réseaux GSM vers LTE correspond à une stratégie orientée services.

Historique :
1990 : GSM (2G)  1995 : GPRS (2.5G) Edge(2.75G)  2000 : UMTS(3G)  LTE(4G)

Evolution De La 1G Vers La 4G
Les différentes normes téléphoniques
Avant d'expliquer l'état actuel des technologies utilisées aujourd'hui, il me semble
intéressant de rappeler l'évolution de ces techniques : cela a pour avantage d'une part
de savoir de quoi on est parti pour mieux se positionner à l'heure actuelle et d'autre
part de voir l'évolution du réseau structurant de l'opérateur. Là tout simplement je serai
très bref.
Les années 80
La 1ère génération des téléphones mobiles a débuté dans le début des années 80 en
offrant un service médiocre de communication mobile, médiocre mais très couteux. La
1G avait beaucoup de défauts : Des normes incompatibles d'une région à une autre, une
transmission analogique non sécurisée (on pouvait écouter les appels), pas de roaming
vers l'international (roaming est la possibilité de conserver son numéro sur un réseau
autre que celui de son opérateur).

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Les années 90
Dans les années 90, le GSM est apparu. Il s'agit de la norme 2G, s'appuyant sur
les transmissions numériques permettant une sécurisation des données (avec
cryptage). La norme est mondiale, elle autorise le roaming entre pays exploitant le
réseau GSM. Le GSM permettait aussi l'émission de SMS (limités à 80 caractères). Le
principe du GSM, dois-je le rappeler, est de passer des appels téléphoniques. Aussi, le
GSM s'appuyé sur une connexion dite orientée circuit, déjà utilisée par la téléphonie
fixe. L'avantage de cette connexion est d'ouvrir un faisceau entre l'appelant et l'appelé
qui ne sera fermé qu'en fin de communication. Un faisceau, c'est comme une voie
ferroviaire, supposons deux gares reliées entre elles par plusieurs voies. Si le système
de commutation des voies ne change pas, tous les trains emprunteront le même
chemin. Dans le cas de la téléphonie, le système de commutation s'établit pendant la
tonalité de mise en relation, puis est maintenu pendant toute la communication.
L’inconvénient est l'utilisation d'un faisceau même si vous ne parlez pas (et quand bien
même vous parlez, lorsqu'on communique, il y a plus de 60% de blancs lors de Notre
conversation), c'est à dire que le faisceau vous est réservé alors que vous ne
transmettez rien. L'avantage et la raison de ce choix est que la conversation arrive
dans le bon ordre (si vous comptez de 1 à 10, le 1arrivera en premier à votre
correspondant et le 10 en dernier car tous ces nombres auront suivi le même faisceau).
Le GSM a connu un énorme succès et a permis de susciter le besoin de téléphoner
en tout lieu avec la possibilité d'émettre des minimessages.
Devant le succès, il a fallu proposer de nouvelles fréquences aux opérateurs pour
acheminer toutes les communications, et de nouveaux services sont aussi apparus,
comme le MMS. Le débit de 9.6 kbps proposé par le GSM est insuffisant, de
nouvelles techniques de modulations et de codages ont permis d'accroitre le débit et
les premières connexions IP sont apparues (GPRS, EDGE). Des applications M2M
(Machine To Machine) sont aussi apparues comme par exemple commander les
produits à approvisionner dans une machine de distribution (machine à café, ...)
Les années 2000
La 3G a été impulsée par les exigences de I'IMT-2000 pour permettre des
applications vidéos sur le mobile. Une application vidéo nécessite un débit de 384
kbps au minimum. Les applications visées étaient la possibilité de regarder YouTube,
de la visiophonie,…outre l’augmentation de début, un point complexe à résoudre était
de passer d’un service de téléphonie (à connexion circuit) vers un service data
(connexion paquet).
La 3G a démarré après un retard de 2 ans sur les prévisions (autonomie de mobile
insuffisantes est due entre autres au dimensionnement des amplificateurs pour
transmettre le signal sans trop le déformer. l’amplificateur est situé devant l’antenne, il
amplifie le signal pour que celui-ci puisse être reçu par l’antenne, c’est un peu comme si
vous souhaitez écouter de la musique dans votre jardin à partir de votre radio dans
votre chambre).
La 3G a commencé à s’introduire sur le marché à partir de la version 3.5 (2005), celle-ci
nommée HSDPA a permis d’augmenter le débit descendant. Puis est arrivé le HSUPA
pour augmenter le débit montant et enfin HSPA et HSPA+.
L’accès aux services de connexions à internet et surtout de messagerie s’est peu à peu
installé dans les habitudes des utilisateurs. Les terminaux se sont améliorés
(smartphones…) permettant un usage plus confortables de la connexion haut débit.
Succédant à la 3G (l’expérience de ces 20 années de téléphonie) et aux évolutions de
cette norme (HSDPA, HSUPA, HSPA et HSPA+), le LTE apparait avant tout comme
une rupture technique :
Nouvelle interface radio basé sur un multiplexage d’accès OFDMA
Modification de l’architecture réseau existant afin de fournir une connexion tout IP.

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En en 2010
La norme LTE-Advanced impose des critères de base sur le débit et sur la latence comme le
résume le tableau suivant :
LTE IMT-Advanced LTE-Advanced
Débits 300Mb/s 1Gb/s
DL
crêtes UL 75Mb/s 500Mb/s
Maximums
Bandes de fréquence 1,4a20MHz -> 40MHz -> 100MHz
Donnée 10ms 10ms 10ms (RTT)
Latence s
Session 100ms 100ms 50ms
Max 5,0 / 2,5 15/ 6,75 30/15b/s/Hz
b/s/Hz bits/Hz
2,2 / 1,4 2,6 1 2,0
Efficacité Moyen 1,8 / 0,8 b/s/Hz
spectrale b/s/Hz b/s/Hz
En
DLIUL 0,04/0,02b/s/Hz 0,06/0,03b/s/Hz 0,009/0,07b/s/Hz
limite

Concernant la cohabitation ou la mutualisation et


l’itinérance :
L’itinérance et la mutualisation ou la cohabitation sont des mécanismes permettant aux
opérateurs mobiles de partager leurs réseaux, à différents niveaux. Si l'itinérance est
l'accueil d'un opérateur sur le réseau d'un autre opérateur, la cohabitation est un
peu plus complexe puisque plusieurs opérateurs partagent les mêmes
infrastructures, voire parfois, les mêmes bandes de fréquences. Avant de
commencer, rappelons l'architecture d'un réseau mobile : on trouve d'une part le cœur
de réseau (les centres de données des opérateurs) qui relie les différents sites mobiles
entre eux. Ces derniers sont constitués d'une infrastructure passive (comme le pylône
qui supporte l'antenne), mais aussi d'une infrastructure active (les équipements
électroniques de la station de base) et enfin des antennes qui sont pilotées par
l'infrastructure active.
Le partage des infrastructures passives pour la réduction des
coûts
Il existe deux grands types de partage de réseaux mobiles:
Le partage d'infrastructures passives et le partage d'infrastructures actives. Le premier
consiste à mettre en commun les sites mobiles (pylônes, mâts, clôtures, locaux
techniques, etc., …) sur lesquels on trouve les antennes et les servitudes (électricité,
climatisation, sécurité,…) c’est le cas de notre projet.
D’après le service optimisation de TT qui nous a permis quelques données chiffrés
presque précises, ou on apprend aussi que 60% des supports 2G-4G en Tunisie soit
des pylônes soit des monopodes, 38% des toits terrasses et immeubles, et 2% des
sites camouflés en plusieurs formes comme palmier, sapin, cèdre, cheminée, etc…
Ce type de partage favorise les impacts économiques et environnementaux positifs, en
évitant de multiplier les pylônes disgracieux à la campagne et les mats sur les
immeubles tout en diminuant le besoin d'investissement pour établir un réseau mobile.
En revanche, les opérateurs doivent toujours mettre en place leurs propres antennes et
leur infrastructure active sur ces lieux partagés, à moins de mettre en commun ces
dernières, ce qui les fait basculer dans le partage des infrastructures actives.

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L'itinérance et la mutualisation des réseaux mobiles est une question d'actualité.
Tunisie Telecom profite d'un contrat de mutualisation avec Orange & Ooredoo pour les
Réseaux 2G et 3G alors que Tunisie Telecom, orange & Ooredoo ont tous les trois
conclu
un contrat de mutualisation des réseaux 2G, 3G et 4G, mais que signifient exactement
ce terme de mutualisation ou cohabitation ?
La mutualisation entre opérateurs
Le partage des installations actives permet également les opérations de mutualisation. Il
existe deux types de mutualisation: la mutualisation des réseaux et la mutualisation des
fréquences.
La mutualisation des réseaux
La mutualisation des réseaux consiste en la mise en commun des installations actives,
sans mettre en commun les fréquences. Un opérateur va donc utiliser ses propres
fréquences avec ses propres antennes sur les installations d'un autre opérateur. Sur les
mêmes installations actives, on aura donc deux réseaux différents qui seront émis par
l'intermédiaire de différentes antennes. Les clients des deux opérateurs accéderont au
réseau de leur opérateur, contrairement à la mutualisation des fréquences que nous
abordons juste après.
La mutualisation des réseaux a lieu en Tunisie par l'intermédiaire d'un contrat conclu
entre Tunisie Telecom, orange & Ooredoo .Le but, à terme, est de mutualiser les trois
réseaux 2G/3G/4G en Tunisie sur une surface qui représente 70 % de la population
(sauf les zones denses).
Mutualisation, tout sur le partage des réseaux mobiles en Tunisie
La mutualisation des fréquences
Dans le cas de la mutualisation des fréquences, nous avons affaire à la mutualisation la
plus poussée. En effet, dans ce cas, les fréquences des différents opérateurs qui
participent à la mutualisation sont utilisées Indifféremment par les clients de ces
différents opérateurs. Ces derniers accèdent aux services de leur opérateur, par
l'intermédiaire des fréquences et des installations actives de leur opérateur ou de
l'opérateur qui participe à la mutualisation. Ce type de mutualisation permet
d'augmenter le débit en agrégeant différentes bandes de fréquences, tout en

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économisant de l'argent en tannes d'Investissement.
La mutualisation des réseaux pour couverture territoriale et les coûts
Les opérateurs ont recours à la mutualisation pour améliorer la couverture et réduire
les coûts de services tels que la téléphonie mobile ou la fibre optique. La plupart de ces
mutualisations sont récentes. Nous revenons sur les principales mutualisations mises
en œuvre: la mutualisation Tunisie Télécom-orange et la mutualisation TT-Ooredoo
dans le FTTH.
Les formes de partages d'infrastructures entre opérateurs sont nombreuses : le dégroupage
dans le fixe ou l'itinérance dans le mobile en sont des formes. Mais ces dernières années, la
mutualisation apparaît chez de nombreux opérateurs, dont certains sont soutenus par l'Etat. La
mutualisation des réseaux a 2 objectifs : partager un matériel existant et/ou partager le coût
d'achat d'un matériel et assurer une couverture optimale. Elle peut toucher autant des éléments
d'un réseau fixe, tel que le "dernier kilomètre" en fibre optique, ou d'un réseau mobile, tel que des
antennes-relais. En utilisant un seul équipement, les opérateurs peuvent alors éviter des
doublons dans leur infrastructure. Elle se différencie de l'itinérance par la propriété de
l'installation :
Dans la mutualisation, les opérateurs hébergés payent pour la création de l'installation et une co-
entreprise peut être créée pour accueillir les structures mutualisées.

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Etat actuel
Tunisie Telecom et même les autres opérateurs présents sur notre territoire trouvent des
difficultés à créer de nouvelles sites du au refus des nouveaux propriétaires à louer leurs
parcelle de Terrain ou leurs toit de maison, d’une part d’autre part le manque investissement
dans les nouveaux aménagements (y compris le matériel) , en plus les nouveaux législations
protégeant l’environnement et le paysage urbain et rurale, présentent des blocage dans
l’avancement générale dans l’extension des réseaux mobiles en Tunisie .
Le but de la cohabitation ou la mutualisation est de réduire aussi les couts d’investissement
dans les prochaines chalenges des opérateurs, mais aussi permet de redéployer ces
investissements dans d’autres opérations de création de site 3G, LTE, Etc…

Problématique
Dans les travaux d’aménagement entre les opérateurs ; en cohabitation ou mutualité ; Nous
rencontrons plusieurs problèmes, qui peut faire obstacle à la mutualisation des sites et cela se
traite cas par cas, c’est-à-dire ça diffère, entre les différentes sites existantes, d’où, nous
pencherons, sur les 3 cas problématiques qui se répètent fréquemment dans les cas de
cohabitation (mutualisation). Les cas sont :
 Problème de la saturation de partage des aériens (antennes).
 Cas de manque de puissance ampérage et partage de l‘alimentation existante.
 Cas de la solidité de la structure existante ou non.
Pour la saturation des antennes existantes qu’on devait partager, le problème est que chaque
antenne à ces limites de connexions par rapport au type de fréquence et le nombre des
coaxiaux à connectés,
C’est-à-dire avec le type d’antenne utilisé par Tunisie télécom, et avec l’état actuel qui ne
supporte que 3 bandes (880-960MHz/1710-2170MHz/1710-2170MHz) , distribuées sur le GSM,
le GPRS & le 3G, on a un problème combinée c’est-à-dire deux problèmes en même temps , le
premier est que Tunisie Télécom devrait ajouter la 4ême bande 2700, (le 4G), le second
problème est de partager ces antennes avec un deuxième opérateur et même un troisième
parfois, d’où on adopter la solution combinée des antennes c’est-à-dire changement des
antennes avec plus de connexions et supportant plusieurs fréquence à la fois, ainsi on peut
ajouter aussi un autre opérateur .l’actuel type d’antenne utilisé par Tunisie Télécom est de type
JEabeam 5880100, tri bande (880-960MHz/1710-2170MHz/1710-2170MHz) ce modèle est
fréquemment installé partout sur le territoire tunisien, sera remplacer par un nouveau de type
JEabeam 5980300 ((2x)698-960/1695-2690/1695-2690MHz) qui peut supporter les quadri
bandes et les opérateurs invités à la fois .

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L’actuel modèle d’antenne utilisé sur la plupart de l’ensemble du territoire
Type JEABEAM 5880100

Le nouveau modèle d’antenne utilisé pour cohabitation par


Les Opérateurs présents sur le territoire Tunisien
Modèle antenne Type JEABEAM 5980300

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Schéma de connexions des coaxiaux dans le nouveau Modèle

Le deuxième cas est surtout la disponibilité de la puissance en alimentation pour éventuel


extension des équipements sur le site à partager et la façon dont nous devons la partager entre
les équipements des opérateurs à cohabiter. C’est-à-dire comment créer les dérivations, ajouter
les sources d’alimentation, et surtout augmenter la puissance de l’alimentation.
La plupart des sites GSM installés par les 3 opérateurs présents sur le territoire tunisien sont
alimentées par la compagnie tunisienne STEG avec règle de puissance de 32A triphasés dans
la source primaire, cet puissance est largement suffisante pour les chaque site installé en
individuel, la nécessité d’augmenter la puissance devient un besoin qu’on plusieurs
équipements seront ajoutés , c’est notre cas là ou plusieurs équipements du nouveau opérateur
seront ajouter, donc nous procédons à l’augmentation du puissance de la source primaire et
créeront un tableau de dérivation pour départager l’alimentation et ceci par le biais de fixation
d’un nouveau Disjoncteur général pour la dérivation avec la nouvelle
Puissance et alimentant ainsi les disjoncteurs installés dans les nouveaux TGBT à installer
pour le nouveau opérateur. (Voir schémas).

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Schémas de dérivation entre opérateur

Le troisième cas de la solidité de la structure existante ou non.


Ce problème se présente chaque fois nous procédons à ajouter des antennes supplémentaires
ou plus large sur la structure existante (mât, pylône, pylonet, Monopode, etc.), l’étude de cet cas
se fait indépendamment de la visite technique à réaliser sur le site concerné par la cohabitation,
L’étude de la stabilité de la structure ou le non, ce fait par un ingénieur de conseil de structure
agréé par l’état, ces travaux se basent sur le diamètre, la hauteur et l’épaisseur, le support
portant la structure, et surtout le type , le poids et la dimensions des antennes à ajouter, une fois
ces calculs terminés , il exerce son pouvoir de certifier la stabilité ou le non stabilité de la
structure et les mesure nécessaires de renforcement en cas de non stabilité.
Ce problème est très présent lors propositions de sites à cohabiter.
Ci-joint les schémas représentant les différents documents de l’attestation de stabilité.
(10 figures)

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Résultat pratique attendu
-Accord de l’opérateur hôte
-Accord de propriétaire (accord à l’amiable ou négociation sur l’augmentation du prix de
location
-La structure existante à utiliser doit être solide, pour pouvoir ajouter d’autre équipements et
la stabilité de bâtiment qui va supporter ces nouveaux équipements (l’opérateur invité)
La solution convenable pour cohabiter un site existant et appartenant à un opérateur Hôte.
La mise en service le site cohabité sans aucune contrainte.

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Structure et planification entre les trois opérateurs
Les différents taches à réaliser entre les intervenants de ce projet sont plusieurs, il y a ce
qu’on appelle :
la phase communication & planification entre opérateurs concernés (la demande et la
réponse) ;
deuxième phase concerne la planification de coordinations entre opérateurs,
Cette partie la SOTETEL intervient comme coordinateur & sous- traitant de Tunisie
Telecom, son rôle est de planifier les rendez-vous des Survey (visite technique avec la
présence des
Superviseurs techniques De deux opérateurs hôtes et invités concernés en
premier lieu.
En deuxième lieu, réalise ses visites techniques des sites GSM demandé) et
Préparer aussi l’APD du site.
En pièce jointe (voir figure ou tableau ci-dessous de la procédure à suivre) :

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Outils nécessaires pour la réalisation du projet
Les matériels utilisés dans ce cadre est généralement peu, nous utilisons le GPS, la jumelle
à boussole, appareils photos et Un mètre ruban rétractable (10m) ou le Décamètre.

GPS : généralement le GPS est un appareil qui on utilise


pour localiser la position géographique de l’endroit où on est
mais il indique aussi notre cheminement de manière
graphique ; dans notre cas, il sert à nous transmettre avec
précision les coordonnés géographique de notre site visité...

Jumelle à boussole : on l’appelle aussi jumelle militaire, on


utilise pour définir les directions exactes des antennes
existantes du site existant ; en montant sur la structure qui
supporte ces antennes et en se positionnant à travers les
jumelles dans la direction de ces antennes et en lisant à
l’intérieur de ces loupes sur un écran-miniature fixé en bas,
l’angle de direction de chaque antennes par rapport au nord
et dans les sens des aiguilles d’une montre, cette angle
appelé azimut

Appareil photographique : en utilisant l’appareil


photographique comme moyen d’auditer le site
physiquement, c'est-à-dire prendre des photos des
équipements existants leurs emplacement et surtout leurs
états, nous utilisant aussi l’appareil photo pour photographier
les nouveaux emplacements nouveaux équipements du
nouveau opérateur qui va cohabiter avec l’opérateur hôte
nous relevons aussi avec l’appareil photo, les photos
panoramiques par rapport au structure existante (Mot) ces
photos sont prises pour indiquer l’environ du site par rapport
au nord et pour préciser s’il y a des obstacles devant les
antennes ou non et cela dans le sens rotative de 360°,
commençant par le nord et finissant par le nord.

Le décamètre ; on utilise le décamètre pour même la


parcelle du site GSM existant à partager, en prenant en
compte, les cotations des équipements existantes les
longueurs chemins de câbles existants et surtout la
surface parcelle, vacant ou inoccupé dans le site à
utiliser par l’opérateur invité, nous relevons aussi avec
le décamètre la hauteur des bâtiments existant et ce
pour vérifier, le HBA (hauteur base antenne) des
antennes GSM existants.
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REALISATION
Pendant l’exécution de mon projet, j’ai participé à préparer plusieurs dossiers
cohabitation type, voici les étapes qu’on a réalisé :
La visite technique de site cohabitation
Cette visite comporte certaines règles élémentaires à suivre que je vais décrire dans ce
document.

Le détail du mode opératoire que je dois suivre lors d'une visite technique et préciser
quelques règles d'ingénierie que je dois appliquer.

Nous allons distinguer deux phases de la VT, lorsque Le technicien arrive sur le site avant
de monter sur la structure du site, puis lorsque Le technicien est sur la structure du site.
1 Avant de monter sur le site
je vérifie dans un premier temps la position géographique du site en regardant les noms des
rues autour du site et le positionnement des bâtiments alentours afin de pouvoir effectuer
par la suite le pointé du site sur une carte IGN. Je note en même temps l'adresse exacte du
site, et j’affecte un nom au site en accord avec le technicien de l’opérateur invité.
Je prend ma boussole et je vérifie  une  première  fois  où  se  situe  le  nord  et  les
autres azimuts des antennes existantes car  une  fois  en hauteur,  et  notamment si
beaucoup de structures métalliques l'entourent, la boussole risque de ne pas indiquer avec
exactitude la position du nord.
je regarde enfin la structure du site sur lequel je dois installer les équipements et je dois
prendre certaines précautions en fonction du type de site auquel je suis confronté.
2 Sur le site
Une fois monté sur le site, Le technicien observe en premier lieu si une cohabitation avec
un ou plusieurs autres opérateurs devra avoir lieu sur le site concerné dans le cas où des
antennes seraient déjà présentes. S’il existe déjà des antennes, il faut essayer de
déterminer à quel opérateur elles appartiennent.
Je prends note le type de la source d’alimentation existante, je la photographie, je relève les
mesures de la position des équipements existantes, je mesure la hauteur du bâtiment, je
note les azimuts des antennes existantes, je photographie aussi tout type d’équipement
existant et son état, ensuite avec l’accord des techniciens présents des deux opérateurs
hôte et invité je note les positions des nouveaux équipements, le type d’alimentation à
ajouter et son ampérage nécessaire.
Ensuite j’assiste l’ingénieur conseil de structure pour lui passer les informations
nécessaires des antennes à ajouter la position des nouveaux équipements.
Une fois terminé cette visite , je procède à signer PV sur place entre les responsables des
deux opérateurs présents sur place et voilà la visité est réalisée.

Vous trouvez ci-joint un modèle de rapport de visite technique réalisée

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La préparation de l’avant-projet détaillé(APD)
La préparation de l’avant-projet de site à cohabiter se compose de 3
étapes principales :

1. La rédaction des informations collectées lors de la visite


technique et l’établissement de l’étude de l’aménagement à réaliser

La partie rédaction se compose de la page de garde du site indiquant le


nom du site son code de référence, et la photo générale du site en
question, Il se compose aussi la présentation de l’existant tel qu’il est ,
(type de structure équipement dimensions azimuts, hauteur bâtiments
référence antenne existant etc…, de la présentation du projetée comme
les antennes à partager leurs références, leurs azimuts, type
d’équipements l’alimentation et la solution proposée, etc…, nous
préparons aussi dans la rédaction la partie descriptif des travaux et les
articles à réaliser pour la cohabitation.
Nous ajoutons aussi dans ce dossier l’annexe photo pour les
emplacements des équipements à installer, le reportage photos de l’état
des lieux, et aussi le reportage panoramique des photos par rapport au
nord pour indiquer le dégagement des obstacles devant les antennes.

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2 La préparation des plans de dossier APD et qui se compose
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de :
 Plan du structure inclus les équipements existants
 Plan du structure inclus les équipements à installer (par projection)
 Les plans de l’élévation de l’existant et du projeté des
équipements
 Les synoptiques des antennes à installer
 Le synoptique de dérivation de l’alimentation
La conception de ces plans se fait à l’aide de l’outil AUTOCAD.
Pour les plans de structure de l’existant, on introduit le plan de la
parcelle du site existant, les équipements existants (BTS, direction des
antennes, coffret TGBT, Etc…) ainsi la structure supportant les antennes
(indication de la hauteur, diamètre, Epaisseur, Etc…) et enfin les
chemins de câbles et la mise à la terre existants.
Pour les plans de structure du projetée, dans ce plan on introduit les
équipements à installer, leurs dimensions les antennes à ajouter ou à
partager leurs directions par rapport au nord, la position et
l’emplacement des nouveaux boitiers dérivations et TGBT pour le
nouveau opérateur, la direction du nord, Etc…
Pour les plans de l’Elévation existants ou projetées, nous dessinons
ces plans à partir des plans réalisées de l’existant et projetée tout en les
traçant en coupe.
Pour les synoptiques des antennes, nous dessinons les antennes en
schématiques leurs coaxiaux, leurs connexions, leurs Azimuts, leurs
directions par rapport au nord), et surtout la référence du type d’antenne
à installer.
Le synoptique de la dérivation de l’alimentation est compose d’un
schéma de la source primaire, la nouvelle dérivation à installer, les
connexions par rapport aux nouveaux équipements de l’opérateur invité
et aussi par rapport équipement existants de l’opérateur hôte.

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3 Enfin la 3ême étape représente la certification de l’attestation
de stabilité de la structure générale du site avec les annexes
de plans de structures GC, et métalliques, ainsi les
recommandations en cas de renforcement.

Cette 3ême étape est préparé par l’ingénieur conseil de structure.

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Ci-dessus le dossier projet cohabitation réalisé parmi tant d’autres réalisés lors de
ma période de participation au service étude cohabitation à la SOTETEL

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