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(n!)
n>0 n>0
Exercice
P 8 [ n00977 ] [correction]
Exercice 3 [ 00972 ] [correction] Soient an z une série entière de rayon de convergence R et z0 ∈ C. On
Déterminer le rayon de convergence des séries entières n>0
an z0n est semi-convergente. Déterminer R.
P
X 2 suppose que
a) zn n>0
n>0
X
b) sin(n)z n Exercice 9 [ 00978 ] [correction]
n>0
an z n et
P α
n an z n ont même
P
Montrer que pour tout α ∈ R les séries entières
X sin n rayon de convergence.
c) zn
n2
n>0
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] dD édité le 17 janvier 2011 Enoncés 2
Exercice
P 10 n [ 00979
P ] [correction] Etude de la somme d’une séries entières
Soient an z et bn z n deux séries entières de rayon de convergence Ra et Rb .
On suppose que pour tout n ∈ N, an bn =P0. Exercice 17 [ 00980 ] [correction]
Montrer que le rayon de convergence de (an + bn )z n est R = min(Ra , Rb ) Soit
P
an z n une série entière de rayon de convergence R > 0 et de somme f .
+∞
a2n z 2n en fonction de f pour |z| < R.
P
a) Exprimer
Exercice 11 Mines-Ponts MP [√02841 ] [correction] n=0
+∞
On note an la nème décimale de 3.
a3n z 3n .
P
+∞ b) Même question avec
an xn ? n=0
P
Quel est l’intervalle de définition de
n=1
Exercice 21 [ 00984 ] [correction] b) On note u et S leurs sommes respectives. Former une relation entre S, S 0 et u0 .
+∞ c) On suppose que la suite (Sn ) converge vers un réel `. Déterminer
an xn de rayon de convergence R > 0.
P
Soit S(x) =
n=0
On suppose qu’il existe α > 0 tel que sur [0, α] on ait S(x) = 0. lim e−x S(x)
x→+∞
Montrer que S = 0.
d) Dans cette question, on choisit un = (−1)n . Déterminer
n
X et on suppose que la fonction
P S est bornée.
Sn = uk a) Montrer que la série an est convergente.
k=0 b) Montrer que
+∞
X
a) Quels sont les rayon de convergence des séries entières lim− S(x) = an
x→1
n=0
X un X Sn
n n
x et x ?
n! n!
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Exercice 82 Centrale PMP n[ 03074 ] [correction] a) Déterminer la limite de la suite de terme général
Soit une série entière an z de rayon de convergence R > 0. Z 1
a) Déterminer le rayon de convergence de la série entière
un = ntn f (t) dt
X an 0
zn
n! b) Déterminer la limite de
On pose donc, pour t dans R, Z 1
vn = n ln (1 + tn ) f (t) dt
+∞ 0
X an n
f (t) = t
n=0
n!
Exercice 85 Mines-Ponts MP PC [ 02865 ] [correction]
b) Montrer qu’il existe r > 0 tel que pour tout x > r, t 7→ f (t)e−xt soit intégrable Etudier la limite de la suite de terme général
sur [0, +∞[ et exprimer cette intégrale sous forme de série entière en 1/x.
Z 1
In = n ln(1 + tn ) dt
0
Exercice 83 Centrale MP [ 03106 ] [correction]
Soient a ∈ ]0, 1[ et fn définie sur I = ]−∞, 1/a[ par
n Exercice 86 Mines-Ponts MP [ 02808 ] [correction]
Y 1 Calculer
fn (x) = +∞
i=1
1 − ai x X 1
n=0
(3n + 2) × 3n
a) Pour a = 1/2, tracer, avec Maple, les courbes des fonctions fn pour n ∈ [[1, 10]]
sur [−3, 2[ pour observer le comportement de la suite.
b) Montrer que f100 est développable en série entière au voisinage de 0 et donner Séries entières et équations différentielles
les valeurs des 20 premiers coefficients de ce développement.
c) Pour a quelconque, montrer que (fn ) converge simplement sur I vers Exercice 87 [ 01013 ] [correction]
Soient p ∈ N et
+∞ +∞
!
Y 1 n+p
f (x) =
X
1 − ai x f (x) = xn
i=1 n=0
p
Trouver une relation simple entre f (x) et f (ax). a) Déterminer le rayon de convergence de la série entière définissant cette fonction.
d) Montrer l’existence et l’unicité d’une fonction g développable en série entière b) Calculer f (x) en étudiant (1 − x)f 0 (x).
vérifiant
g(0) = 1 et ∀x ∈ I, g(ax) = (1 − ax)g(x)
Exercice 88 [ 01014 ] [correction]
e) Montrer que f est développable en série entière et exprimer, avec Maple, les x
Soit f définie sur ]−1, 1[ par f (x) = arcsin
√ .
coefficients de ce développement en fonction de a. 1−x2
a) Justifier que f est développable en série entière sur ]−1, 1[.
b) Montrer que f est solution de l’équation différentielle (1 − x2 )y 0 − xy = 1.
c) Déterminer le développement en série entière de f sur ]−1, 1[.
Exercice 84 [ 00131 ] [correction]
Soit f : [0, 1] → R une fonction continue.
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En déduire la relation
n
! !
X (−1)k n 2n 4n
=
2k + 1 k n (2n + 1)
k=0
Exercice 3 : [énoncé]
a) Posons Exercice 7 : [énoncé]
a) On a |bn | 6 |an | donc R0 > R. On a |bn | 6 1 donc R0 > 1
1 si n est un carré
an = |an | |bn |
0 sinon b) Si R0 > 1 alors bn → 0 et puisque |bn | = 1+|a n|
donne |an | = 1−|bn | , on obtient
(an ) ne tend par vers 0 donc R 6 1 mais (an ) est borné donc R > 1. Finalement an = O(|bn |) donc R > R0 .
R = 1. Par suite R = R0 d’où R0 = max(1, R).
b) Posons an = sin n. c) Si R0 = 1 alors 1 > R et R0 = max(1, R).
(an ) ne tend par vers 0 donc R 6 1 mais (an ) est borné donc R > 1. Finalement
R = 1.
c) Posons an = (sin n)/n2 . Exercice 8 : [énoncé] P
(an ) est bornée donc R > 1. Par la convergence de an z0n on a déjà R > |z0 |. Si R > |z0 | alors il y a absolue
n n
Pour |z| > 1, la suite sin
n2 |z| ne tend pas vers 0 car la suite (sin n) ne tend pas n>0
vers 0. On en déduit R 6 1 et finalement R = 1. convergence en z0 ce qui est exclu par hypothèse. On conclut R = |z0 |.
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Exercice 17 : [énoncé]
+∞ +∞
a) 1
(f (z) + f (−z)) = 1
P
an (z n + (−1)n z n ) =
P
a2p z 2p . Exercice 20 : [énoncé]
2 2
n=0 p=0 a) an = O(1) donc R > 1. an 6 →0 donc R 6 1 et ainsi R = 1.
+∞ +∞ nT −1 −1
TP nT
+∞ −1
TP
1 1
f (z) + f (jz) + f (j 2 z) = an 1 + j n + j 2n z n = a3p z 3p .
P P
a k xk = ak 1−x 1
an xn = 1−x ak xk .
P P
b) 3 3 b) 1−xT
et donc T
n=0 p=0 k=0 k=0 n=0 k=0
+∞ +∞
f (reiθ )
2
=
P
an rn einθ
P
an rn e−inθ . Par produit de Cauchy de séries existe donc un polynôme P vérifiant kP − gk∞,B 6 ε puis kf − P k∞,B 6 2ε ce
n=0 n=0 qui permet de conclure.
2 +∞ n
absolument convergentes, on a f (reiθ ) = ak an−k ei(2k−n)θ rn .
P P
n=0 k=0
Puisque
P
|an rn | et
P
|an rn | sont absolument convergentes, par produit de Exercice 25 : [énoncé]
n a) un = O(1) donc un /n! = O (1/n!).
|ak | |an−k | rn converge. On en déduit que la
PP
Cauchy, on peut affirmer que P n
Or la série entière exponentielle Pxn! est de rayon de convergence R = +∞.
k=0 un n
On en déduit que la série entière n! x est aussi de rayon de convergence +∞.
n
ak an−k ei(2k−n)θ rn est normalement
P
série des fonctions continues θ 7→ Puisque un = O(1), Sn = O(n) et donc SP n /n! = O (1/(n − 1)!).
k=0 Sn n
convergente et donc on peut permuter somme et intégration : Comme ci-dessus, on peut conclure que n! x est de rayon de convergence +∞.
+∞ n +∞
iθ 2
R 2π P R 2π P R 2π S
ak an−k ei(2k−n)θ rn dθ. Or 0 eipθ dθ = 0 pour tout b) Pour x ∈ R, S 0 (x) = n+1 n
P
0
f (re ) dθ = 0 n! x donc
n=0 k=0 n=0
p ∈ Z? donc, après simplification des termes nuls,
+∞ +∞ +∞
1
R 2π iθ 2 2
X Sn+1 − Sn n X un+1 n
|am | r2m . S 0 (x) − S(x) = x = u0 (x)
P
2π 0 f (re ) dθ = x =
m=0
n=0
n! n=0
n!
b) Quitte à passer à l’opposé, supposons que |f | admet un maximum en 0.
+∞
2
+∞
2
N
2
+∞
2 c) Pour tout x ∈ R,
|an | r2n = |an | r2n − |an | r2n |an | r2n =
P P P P
Pour tout 0 < r < R,
n=N +1 n=0 n=0 n=1 +∞
!
∞ R 2π 2 −x −x
X Sn − ` n
P
|an | r2n − |a0 | =
2 1
f (reiθ )
2
− |f (0)| dθ. e S(x) − ` = e x
n=0
2π 0
n=0
n!
+∞
2
|an | r2n 6 0. Or il s’agit
P
Par intégration, d’une fonction négative, on obtient Soit ε > 0, il existe N ∈ N tel que pour tout n > N , |Sn − `| 6 ε.
n=1
d’une somme de termes positifs, ils sont donc tous nuls et on en déduit On a alors, pour x > 0
∀n ∈ N? , an = 0. La fonction f est donc constante. " N −1
X |Sn − `|
! +∞
!#
N −x −x n
X ε n
c) Posons fN (z) =
P
|an | z n . e S(x) − ` 6 e x + x
n=0
n! n!
n=0 n=N
Pour tout r > 0,
+∞ +∞ N Or
R 2π 2 2
2 2 2 +∞
!
1
|an | r2n = |an | r2n − |an | r2n = f (reiθ ) − fN (reiθ )
P P P
dθ. X ε n
n=N +1 n=0 n=0
2π 0
x 6 εex
n!
Or |f (z)| 6 P (|z|) et P (|z|) 6 |fN (z)| donc comme à la question précédente on n=N
peut affirmer ∀n > N, an = 0 et donc f ∈ CN [X]. et
−1
N
!
X |Sn − `| n
x = o (ex )
Exercice n! x→+∞
P 24 :n [énoncé] n=0
Notons an z la série entière dont la somme est égale à f sur B ◦ . donc pour x assez grand
La fonction f est continue sur un compact donc uniformément continue.
Pour tout ε > 0, il existe δ > 0 vérifiant e−x S(x) − ` 6 e−x [εex + εex ] = 2ε
∀z, z 0 ∈ B, |z − z 0 | 6 δ ⇒ |f (z) − f (z 0 )| 6 ε.
Considérons alors r = 1 − δ et gr : z 7→ f (rz). Ainsi e−x S(x) −−−−−→ `.
x→+∞
Pour tout z ∈ B, |z − rz| P= δ |z| 6 δ donc |f (z) − g(z)| 6 ε. Ainsi kf − gk∞,B 6 ε d) Si un = (−1)n alors
an z nP
Puisque la série entière converge uniformément vers f sur tout compact 1 si n est pair
inclus dans B ◦ , la série entière an rn z n converge uniformément vers g sur B. Il Sn =
0 sinon
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P
La séries à termes positifs an ayant ses sommes partielles bornées, elle converge. Puisque |x| < 1 et Rn → 0, on peut écrire
b) La fonction S est croissante sur [0, 1[ et est bornée. On peut donc affirmer
+∞ +∞ +∞
qu’elle converge en 1− et introduire X X X
ak xk = Rk−1 xk − Rk xk
lim S(x) k=n+1 k=n+1 k=n+1
x→1−
avec convergence des deux sommes introduites.
De plus, cette valeur majore S sur [0, 1[, de sorte qu’en reprenant l’étude ci-dessus Par décalage d’indice, on obtient
avec cette valeur pour M , on obtient
+∞
X +∞
X
+∞
X ak xk = Rk xk (x − 1) + Rn xn+1
an 6 lim− S(x) k=n+1 k=n+1
x→1
n=0
et ainsi
Inversement, pour tout x ∈ [0, 1[, on a
+∞
X n
X +∞
X
+∞
X +∞
X f (x) − ak = ak (xk − 1) + (x − 1) Rk xk − Rn (xn+1 − 1)
n
an x 6 an k=0 k=0 k=n+1
n=0 n=0
Soit ε > 0.
et donc à la limite quand x → 1− Puisque Rn → 0, pour n assez grand on a
+∞
X ∀k > n, |Rk | 6 ε
lim− S(x) 6 an
x→1
n=0 donc
+∞ +∞
puis finalement l’égalité demandée.
X X
(x − 1) Rk xk 6 (1 − x) εxk = ε
k=n+1 k=n+1
−
Pour un tel n fixé, on a quand x → 1 ,
Exercice 28 : [énoncé]
La fonction f est évidemment définie en 1. Pour étudier sa continuité, introduisons n
X
ak (xk − 1) → 0 et Rn (xn+1 − 1) → 0
+∞
X k=0
Rn = ak
k=n+1 donc pour x suffisamment proche de 1,
Or Or
+∞
X (−1)n−1 +∞
X 1 n 1 − thn
1+ = ln 2 x = − ln(1 − x) → +∞ et n2 ∼ 2ne−2n → 0
n=2
n n n
n=1
et en regroupant les termes pairs et impairs consécutifs P 1−thn
donc est absolument convergente et la somme de la série entière
2N
P+1 N
2p
24N (N !)4 P 1−thn nn
(−1)n (ln n − ln(n − 1)) =
P
2 ln 2p−1 − ln(2N + 1) = ln (2N +1)!(2N )! → n x est définie et continue en 1. On en déduit
n=2 p=1
ln π2 f (x) ∼ − − ln(1 − x)
en vertu de la formule de Stirling. x→1
Finalement
π
g(−1) = ln + ln(2)
2 Exercice 32 : [énoncé]
On en déduit R = 1, il y a divergence en x = 1 et convergence par le CSSA en x = −1.
1 π La fonction somme est définie sur [−1, 1[.
f (x) −−−−−→ ln
x→−1+ 2 2 Par application du critère spécial des séries alternées sur [−1, 0],
+∞
Exercice 31 : [énoncé]
X 1 k 1
ln 1 + x 6 ln 1 + →0
Notons que l’intégrale définissant an converge car |tht| 6 1. k n+1
k=n+1 ∞,[−1,0]
a) Pour t > n,
thn tht 1 il y a donc convergence uniforme sur [−1, 0] et donc continuité de la somme en −1
6 2 6 2
t2 t t puis finalement sur [−1, 1[.
En intégrant et en exploitant thn → 1, on an ∼ n1 . Pour étudier la fonction en 1− , on peut exploiter l’encadrement
P obtient
n
On en déduit que R = 1. Pour x = −1, an x converge en vertu du critère Z n+1
1 1 dt 1
spécial des séries alternées car (an ) décroît vers 0. 6 ln 1 + = ln(n + 1) − ln n = 6
Pour x = 1,
P
an xn diverge par l’équivalent précédent. La fonction somme est n+1 n n t n
définie sur [−1, 1[.
On en déduit pour x ∈ [0, 1[,
P x ∈n[−1, 0], on peut appliquer le critère spécial des séries alternées à la
b) Pour
série an x et affirmer +∞ +∞ +∞ n
xn
X X 1 X x
6 ln 1 + xn 6
+∞
X n=1
n + 1 n=1 n n=1
n
n+1
ak xk 6 an+1 |x| 6 an+1
k=n+1 Or
+∞ n
X x
ce qui assure la convergence uniforme de la série. Par suite la fonction somme est = − ln(1 − x)
continue en −1. n=1
n
c) On a +∞
1 1 − thn
X xn 1
an − 6 et = (− ln(1 − x) − x) ∼ − − ln(1 − x)
n n n=1
n + 1 x x→1
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] dD édité le 17 janvier 2011 Corrections 20
Finalement Soit ε > 0, il existe un rang N ∈ N tel que pour n > N , n 6 εpn . On a alors :
+∞
X 1
ln 1 + xn ∼ − − ln(1 − x) N −1 +∞
n=1
n x→1
0 6 (1 − x)f (x) 6 (1 − x)
X
xpn + (1 − x)
X
xn/ε
n=0 n=N
Exercice 37 : [énoncé] P
1 (n)
seq(normal(sum(n^k*x^n,n=1..infinity)),k=2..5); Pour x ∈ [0, R[, la série n! f (0)xn est une série à termes positifs. Par la
formule de Taylor avec reste intégral
Cα
On peut présumer un équivalent de la forme (1−x) 1+α . n Z x
On peut obtenir les premières valeurs de Cα par
X f (k) (0) k (x − t)n (n+1)
f (x) = x + f (t) dt
k! 0 n!
k=0
Exercice 39 : [énoncé] Puisque x 6 |x| 6 r, on a xu 6 ru puis f (n+1) (xu) 6 f (n+1) (ru) car f (n+1) est
Pour tout x ∈ ]−a, a[, croissante puisque de dérivée f (n+2) > 0.
n
On en déduit
x
f (k) (0) (x − t)n (n+1)
X Z
f (x) = xk + f (t)dt n
f (k) (0)
n+1
|x|
n
X f (k) (0)
k! n!
X
k=0 0 f (x) − xk 6 f (r) − rk
k! rn+1 k!
k=0 k=0
f (k) (0) k
Pour x > 0, la série de terme général k! x
est une série majorée par f (x) et à n
P f (k) (0) k
termes positifs, elle est donc convergente ce qui assure Or la somme k! r est positive et majorée par f (r) donc
k=0
f (n) (0) n
x −−∞→0 n
f (k) (0) x n+1
n! n
X
f (x) − xk 6 f (r)
k! r
Pour x ∈ ]−a, 0], k=0
Z x
(x − t)n (n+1)
Z 0
(t − x)n (n+1) (−x)n+1 (n+1) b) Puisque |x/r| < 1,
f (t)dt 6 f (0)dt = f (0) −−∞→0 n
f (k) (0)
n! n! (n + 1)!
X
0 x n
xk −−−−−→ f (x)
k! n→+∞
k=0
donc f est égale à la somme de sa série de Taylor en 0 sur ]−a, 0]
Rx n
Pour tout x ∈ ]0, a[, 0 (x−t) (n+1)
(t)dt converge quand n → +∞. Or Ainsi f est développable en série entière sur ]−a, a[ car égale à la somme de sa
n! f
série de Taylor sur ]−a, a[.
Z x
(x − t)n (n+1) xn 1 c) Posons f (x) = tan x. Par récurrence sur n ∈ N, on montrer que
Z
f (t)dt = (1 − θ)n f (n+1) (θx)dθ f (n) (x) = Pn (tan x) avec Pn un polynôme dont la parité est celle de n + 1.
0 n! n! 0
On en déduit alors que f (n) (x) > 0 pour tout x ∈ [0, π/2[.
donc si x < y ∈ ]0, a[, on a pour tout θ ∈ [0, 1], l’inégalité +∞
P f (n) (0) n
En reprenant l’étude qui précède, on obtient f (x) = n! x pour tout
f (n+1) (θx) 6 f (n+1) (θy) n=0
x ∈ [0, π/2[.
de par la croissance de f (n+1) . On en déduit Par imparité de f , f (2p) (0) = 0 et par un argument de parité
Z x
(x − t)n (n+1) xn y (y − t)n (n+1) +∞ (2p+1)
Z
f (t)dt 6 n f (t)dt
X f (0)
n! y 0 n! f (x) = x2p+1
0
p=0
(2p + 1)!
Ry n n
or 0 (y−t)
n! f
(n+1)
(t)dt converge quand n → +∞ et xyn → 0 donc
pour tout x ∈ ]−π/2, π/2[.
Z x
(x − t)n (n+1)
f (t)dt −−∞→0
0 n! n
Exercice 41 : [énoncé]
et finalement f est aussi égale à la somme de sa série de Taylor en 0 sur ]0, a[. Posons
1
f (x) =
1 − shx
Exercice 40 : [énoncé] La fonction f est définie et de classe C ∞ sur ]−∞, R[ avec R = argsh1.
a) Par la formule de Taylor avec reste intégral Soit x ∈ ]−R, R[. Puisque |shx| < 1, on peut écrire
n Z x +∞
f (k) (0) k (x − t)n (n+1) xn+1 1
Z
X 1 X
f (x)− x = f (t) dt = (1 − u)n f (n+1) (xu) du f (x) = = shn x
k=0
k! 0 n! t=xu n! 0 1 − shx n=0
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Chacune des fonctions x 7→ shn x est développable en série entière sur R ce qui Exercice 43 : [énoncé]
permet d’écrire On peut écrire
+∞
X ln(1 − x3 ) = ln(1 − x) + ln(1 + x + x2 )
shn x = an,k xk
k=n
donc sur ]−1, 1[,
Puisque les coefficients du développement en série entière de la fonction sh sont +∞ +∞ +∞
X 1 3n X 1 n X
tous positifs, on a aussi an,k > 0 pour tout n, k. Pour x ∈ ]−R, R[, on peut donc ln(1 + x + x2 ) = − x + x = an xn
n n
écrire ! n=1 n=1 n=1
+∞ +∞
avec
X X
f (x) = an,k xn 1 1 1 2
n=0 k=n an = si n 6= 0 [3] et a3n = − + =−
n n 3n 3n
n
|an,k xn | =
P P
Puisque la série an,k |x| converge et puisque la série
k>n k>n
P +∞ n Exercice 44 : [énoncé]
|an,k xn | =
P P
(sh |x|) converge aussi, on peut par le théorème de Fubini +∞
n>0 k=n n>0 1 a/(a−b) b/(b−a) bn+1 −an+1 n 1 1
P
(1−ax)(1−bx) = 1−ax + 1−bx = b−a x avec R = min a, b .
échanger les deux sommes ce qui donne n=0
+∞ +∞
1
c2n xn = (b2n+2 − 2an+1 bn+1 + a2n+2 )xn donc
! P P
k
+∞ X
X (b−a)2
f (x) = an,k xn n=0
+∞
n=0
2
1 b 2ab a2 1+abx
c2n xn =
P
k=0 n=0
(b−a)2 2
1−b x − 1−abx + 1−a x = (1−a2 x)(1−abx)(1−b2 x)
2
n=0
Ainsi la fonction f est développable en série entière sur ]−R, R[. Le rayon de
convergence de la série entière ainsi introduite est alors au moins égale à R et en
fait exactement égal à R car f diverge vers +∞ en R− et ne peut donc être Exercice 45 : [énoncé]
prolongée par continuité en R. Par décomposition en éléments simples
1 − x2 1 1
= −1 + +
Exercice 42 : [énoncé] 1 − 2x cos t + x2 1 − xeit 1 − xe−it
En dérivant et en décomposant en éléments simples donc
+∞
1 − x2 X
2 2x − 5
0 1 1 1 1 1 1 = 1 + 2 cos(nt)xn
(ln(x − 5x + 6)) = = + =− − 1 − 2x cos t + x2
(x − 2)(x − 3) x−2 x−3 2 1 − x/2 3 1 − x/3 n=1
Exercice 47 : [énoncé] Or
+∞
(−1)k 2k+1 2k+1
Z
En dérivant k! 2k+1
2 tan α t x dt 6 |x|
f 0 (x) = 2 0 (2k + 1)! 2(2k + 1)!
α
(1 − x)2 + (1 + x)2 tan2 2 qui est terme général d’une série convergente.
Par les formules de trigonométrie relatives à la tangente de l’angle moitié On peut donc appliquer le théorème d’intégration terme à terme de Fubini et
affirmer
sin α Z +∞ +∞
f 0 (x) = 2 X (−1)k k! 2k+1
1 − 2x cos α + x2 e−t sin(tx) dt = x
0 2(2k + 1)!
k=0
Par décomposition en éléments simple pour tout x ∈ R.
2
b) La fonction t 7→ e−t sin(tx) est continue et intégrable sur R+ et
0 1 1 1
f (x) == −
2i x − eiα x − e−iα d −t2 2
e sin(tx) 6 te−t
dx
Pour x ∈ ]−1, 1[, on obtient
2
+∞ +∞
! +∞ avec t 7→ te−t intégrable sur R+ .
1 X X X
f 0 (x) = ei(n+1)α xn − e−i(n+1)α xn = xn sin(n + 1)α La fonction
+∞
2i
Z
2
n=0 n=0 n=0 f : x 7→ e−t sin(tx) dt
0
Enfin, en intégrant ce développement en série entière sur ]−1, 1[,
est de classe C 1 et Z +∞
2
+∞ 0
α X sin(nα) n f (x) = te−t cos(tx) dt
f (x) = + x 0
2 n=1 n
A l’aide d’une intégration par parties
1 1
f 0 (x) = − xf (x)
Exercice 48 : [énoncé] 2 2
R +∞ dt R 1 +∞
= 01 1+(ux)
du
(−1)n u2n x2n du. Pour |x| < 1, il y a
R P
1 t2 +x2 2 = 0
et ainsi f est solution sur R de l’équation différentielle
u=1/t n=0
+∞
convergence normale pour u ∈ [0, 1] donc
R +∞ dt
P (−1)n 2n arctan x 2y 0 + xy = 1
1 t2 +x2 = 2n+1 x = x .
n=0
De plus f vérifie la condition initiale f (0) = 0.
Si une somme de série entière est solution de l’équation différentielle 2y 0 + xy = 1
Exercice 49 : [énoncé] et vérifiant y(0) = 0, c’est, après calculs, la fonction
a) On a +∞
+∞ X (−1)k k! 2k+1
X (−1)k 2k+1 2k+1 g : x 7→ x
sin(tx) = t x 2(2k + 1)!
(2k + 1)! k=0
k=0
Exercice 50 : [énoncé]
Pour |x| < 1 Exercice 53 : [énoncé]
d x sin α sin α
arctan = a) Appliquer l’inégalité de Taylor-Lagrange à la fonction t 7→ eit qui est de classe
dx 1 − x cos α 1 − 2x cos α + x2 C n+1 sur R.
Après décomposition en éléments simples b) La convergence de l’intégrale définissant F provient de la convergence supposée
R +∞
de −∞ |f (t)| dt.
+∞
eiα e−iα
d x sin α 1 X n
n
sin(nα)xn−1 (itx)k (itx)k
R +∞ P R +∞ itx P
arctan = − = On a F (x) = −∞ f (t) dt + e − f (t) dt
dx 1 − x cos α 2i 1 − xeiα 1 − xe−iα n=1 k=0
k! −∞
k=0
k!
n n R
R +∞ P (itx)k +∞ (it)k f (t)
dt xk
P
Par intégration de série entière, on obtient la relation proposée. avec −∞ k! f (t) dt = −∞ k!
k=0 n
k=0
R +∞ itx P (itx)k 1
R +∞ n+1
et −∞ e − k! f (t) dt 6 (n+1)! −∞
|t| |f (t)| dt → 0 compte tenu
k=0
Exercice 51 : [énoncé] des hypothèses.
Posons x
+∞
P R +∞ (it)k
xk avec convergence sur R
Z
dt On peut alors affirmer F (x) = −∞ k!
f (t) dt
f (x) = k=0
−∞ 1 + t + t2
de la série entière considérée.
f est dérivable et
1
f 0 (x) =
1 + x + x2 Exercice 54 : [énoncé]
Pour |x| < 1,
an 1 1 an
a) Pour t ∈ R\N? , a2n +
P
+∞ +∞ n−t 6 2 (n−t)2 donc n−t est absolument
1−x X X ?
f 0 (x) = = (1 − x) x3n = an xn convergente. La fonction f est définie sur R\N .
1 − x3 n=0 n=0
+∞
P an 1 +∞
P +∞P an tm
b) Pour |t| < 1, f (t) = n 1−t/n = nm+1 .
avec a3n = 1, a3n+1 = −1 et a3n+2 = 0. n=1 n=1 m=0
En intégrant, P |an tm | P +∞P |an tm | P |an |
+∞
Puisque converge pour tout n > 1 et puisque
nm+1 nm+1 = n−|t|
X an n+1 m>0 n>1 m=0 n>1
f (x) = f (0) + x +∞
P +∞
n=0
n +1 converge, on a par le théorème de Fubini, f (t) =
P an
tm . La fonction
nm+1
m=0 n=1
avec Z 0
dt f est donc développable en série entière sur ]−1, 1[.
f (0) = c) Si f (t) = 0 sur [−1/2, 1/2] alors le développement en série entière de f sur
−∞ 1 + t + t2
]−1, 1[ est nul et on en déduit que f est nulle sur ]−1, 1[.
Après calculs a1
+∞
P an +∞
P an
4π Or f (t) = 1−t + n−t avec t 7→ n−t définie et continue au voisinage de 1.
f (0) = √ n=2 n=2
3 3 On en déduit que a1 = 0.
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On peut alors reprendre l’étude du b) et, sachant a1 = 0, on peut affirmer que f Exercice 58 : [énoncé]
est développable en série entière sur ]−2, 2[. Or ce dernier développement étant +∞
x2n
(xS(x))0 = 1
P
Clairement R = 1. Posons S(x) = 2n+1 . 1−x2 donc
nul, on obtient comme ci-dessus a2 = 0 etc. Au final, la suite (an )n∈N? est nulle. n=0
1 1+x
S(x) = 2x ln 1−x en prenant soin d’étudier les valeurs en 0 du premier membre et
du prolongement par continuité du second.
Exercice 55 : [énoncé]
(−1)n+2 (n+1) x2n+3
a) Pour x 6= 0, (−1)n+1 n → x2 donc R = 1.
x2n+1 Exercice 59 : [énoncé]
+∞ +∞ Par la règle de d’Alembert, on obtient R = 1.
1
(−1) x donc xf 0 (x) = − (1+x)
n n x
(−1)n nxn puis
P P
f (x) = 1+x = 2 = Posons
n=0 n=0 +∞
+∞
X (−1)n xn
S(x) =
x2 x3
(−1)n+1 nx2n+1 = x × (1+x
P
2 )2 = (1+x 2 )2 . 2n + 1
n=0 n=0
n+1
n
b) Pour x 6= 0, (n+1)! x n−1
→ 0 donc R = +∞. On a
xn / n!
+∞ xS(x2 ) = arctan x
P n−1 n +∞ P xn +∞
P xn x
n! x = (n−1)! − n! = (x − 1)e On en déduit √
n=0 n=1 n=0
arctan x
S(x) = √ pour x > 0
x
On a aussi
Exercice 56 : [énoncé] +∞
X x2n+1 1 1+x
a) Notons D l’intervalle de convergence de cette série entière. xS(−x2 ) = = ln
2n + 1 2 1−x
Le rayon de convergence étant 1 on en déduit : ]−1, 1[ ⊂ D ⊂ [−1, 1]. n=0
(−1)n 1 donc
De plus n(n−1) ∼ n2 donc f (1) et f (−1) existe. Ainsi D = [−1, 1]. √
1 1 + −x
+∞ n +∞ n+1 S(x) = √ ln √ si x < 0
b) Sur ]−1, 1[, f est C ∞ et f 0 (x) = (−1) n−1 (−1)
xn = ln(1 + x). 2 −x 1 − −x
P P
n−1 x = n
n=2 n=1
R Enfin, pour x = 0, S(0) = 1.
Donc ln(1 + x) dx = (1 + x) ln(1 + x) − x + C.
Puisque f (0) = 0, on conclut f (x) = (1 + x) ln(1 + x) − x sur ]−1, 1[.
(−1)n n 1 1
c) ∀x ∈ [−1, 1] , n(n−1) x 6 n(n−1) ∼ n2 donc la série de fonctions définissant f Exercice 60 : [énoncé]
converge normalement sur [−1, 1] et par suite f est continue. Clairement R = 1.
f (1) = lim f (x) = lim ((1 + x) ln(1 + x) − x) = 2 ln 2 − 1. Posons
+∞
x→1− x→1− X x2n
f (−1) = lim + f (x) = lim + ((1 + x) ln(1 + x) − x) = 1. S(x) =
x→−1 x→−1
n=0
4n2 − 1
Par décomposition en éléments simples
1 1 1 1
Exercice 57 : [énoncé] = −
P (n+1)(n−2) n P n2 −n−2 n P n(n−1)−2 n 4n2 − 1 2 2n − 1 2n + 1
Clairement R = +∞. n! x = n! x = n! x donc
n>0 n>0 n>0 On en déduit
P (n+1)(n−2) n P xn P xn 2 x
n! x = (n−2)! − 2 n! = (x − 2)e . +∞ +∞
n>0 n>2 n>0 1 X x2n 1 X x2n 1 x2 − 1 1 + x
S(x) = − =− + ln
2 n=0 2n − 1 2 n=0 2n + 1 2 4x 1−x
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Exercice 62 : [énoncé]
a) On a
1
Z 1 n−1
Y 1
Z 1 n−1
Y 1 Exercice 64 : [énoncé]
|an | = t (k − t) dt 6 k dt 6 a) On calcule S1
n! 0 n! 0 k=1 n
k=1
donc R > 1.
sum(1/(4*n+1)/(4*n+3),n=0..infinity);
Z 1 n−1
1 Y 1 On obtient S1 = π/8. On calcule S2
|an | > t(1 − t) × (k − 1)dt >
n! 0 4n(n − 1)
k=2
L’expression obtenue est une expression de Le résultat obtenu est cependant décevant car présente un nombre complexe et un
logarithme calculé sur un réel strictement négatif.
En décomposant le calcul par la décomposition en éléments simples précédente et
hypergeom en isolant le problème√ci-dessus, on obtient
R x dt
1 1+x 3 2x+1 2x−1
. 0 1−t 6 = 6 ln 1−x + 6 arctan √
3
+ arctan √
3
.
b) an ∼ (−1)n /16n2 donc R = 1. +∞
P xn 6 0
+∞
P 6n 1
+∞ c) Posons S(x) = 6n+1 . On a (xS(x )) = x = 1−x 6 sur ]−1, 1[.
P (−1)n x4n+1 Rx dt n=0 n=0
c) En considérant les séries entières dérivées 4n+1 = 0 1+t4
et √
6
x dt
1
R
donc S(x) = √ 1−t6 pour x ∈ ]0, 1[.
n=0 6
+∞ x 0
P (−1)n x4n+3 Rxt2 dt N N
= . P (−1)n R1 P R 1 dt N 1 t6(N +1)
(−1)n t6n dt = 0 1+t
R
4n+3 0 1+t4 d) En écrivant
n=0 6n+1 = 0 6 + (−1) 0 1+t6
dt
d) Par un argument de convergence uniforme sur le segment [0, 1], on obtient n=0 n=0
+∞
+∞ +∞ R1 t6(N +1)
R1 6(N +1)
P (−1)n R1 dt
P (−1)n R 1 dt P (−1)n R 1 t2 dt avec 0 6 dt 6 t dt → 0, on obtient = .
4n+1 = 0 1+t4 et 4n+3 = 0 1+t4
0 1+t6 0 6n+1 0 1+t6
n=0
n=0 n=0
1 1/2 1/2 On obtient la valeur de cette intégrale en écrivant
Par décomposition en éléments simples, (4n+1)(4n+3) = 4n+1 − 4n+3 .
+∞ R1 2
an = 12 0 1−t
P
On en déduit S2 = 1+t4 dt.
n=0 int(1/(1+t^6),t=0..1);
On calcule cette intégrale
Exercice 65 : [énoncé]
Exercice 67 : [énoncé]
a) On obtient la décomposition en éléments simples par n!
a) Posons an = 1×3×···×(2n+1) 6= 0. aan+1
n
n+1
= 2n+3 → 12 . R = 2.
R π/2 2n+1 n
2 n!
b) On sait que 0 sin (t)dt = 1×3×···×(2n+1) donc
convert(1/(1-X^6),parfrac,X); +∞ +∞
π/2 xn
2n+1
an xn =
P P R
0 2n sin (t)dt.
b) n=0 n=0
Par convergence uniforme,
+∞
P R π/2 xn R π/2 +∞ R π/2
On peut calculer l’intégrale par 2n+1 xn 2 sin t
sin2n+1 (t)dt =
P
0 2n sin (t)dt = 0 2n 0 2−x sin2 t dt
n=0 n=0
+∞ R π/2 R1
sin t du
an xn =
P
int(1/(1-t^6),t=0..x); Ainsi 0 (2−x)+x cos2 t dt = 0 (2−x)+xu2
puis
n=0
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+∞
Exercice 71 : [énoncé]
q
2 x
an xn = √
P
si x > 0 alors arctan 2−x . +∞
n=0 x(2−x) P (−1)n x2n
arctan x
+∞ q x = 2n+1 avec une convergence uniforme sur [0, 1] par majoration du
2 −x
an xn = √ n=0
P
Si x < 0 alors argth 2−x .
n=0 −x(2−x) reste d’une série vérifiant le critère spécial.
R 1 arctan x +∞
P R 1 (−1)n x2n +∞
P (−1)n
0 x dx = 0 2n+1 dx = (2n+1)2 . On ne sait pas exprimer cette
n=0 n=0
Exercice 68 : [énoncé] valeur à l’aide des constantes usuelles, on l’appelle nombre de Catalan.
+∞ +∞
P (−1)n x2n+1 sin x
P (−1)n x2n
a) Pour tout x ∈ R, sin x = (2n+1)! donc x = (2n+1)! pour x 6= 0.
n=0 n=0
+∞ Exercice 72 : [énoncé]
(−1)n x2n
est définie et de classe C ∞ sur R, cela permet de conclure.
P
Or x 7→ (2n+1)! +∞
P (−1)n x2n+1
n=0 arctan x = avec convergence uniforme sur [0, 1] par majoration du
x
b) Un raisonnement semblable, permet d’établir que x 7→ e x−1 se prolonge en 0 en n=0
2n+1
une fonction de classe C ∞ ne s’annulant pas. Par opération le prolongement reste d’une série vérifiant le critère spécial.
x sin x x ∞ +∞ +∞
continue de x 7→ esin
x −1 = x ex −1 est C .
R1
arctan x dx =
P R 1 (−1)n x2n+1
dx =
P (−1)n
0 0 2n+1 (2n+1)(2n+2) .
n=0 n=0
R1
Par intégration par parties, 0 arctan x dx = π4 − ln22 .
Exercice 69 : [énoncé]
+∞ +∞
1 1
(−1)n tn donc aussi (−1)n tna .
P P
Pour tout t ∈ [0, 1[ on sait : 1+t = 1+ta =
n=0 n=0 Exercice 73 : [énoncé]
1
Soit F une primitive de la fonction continue t 7→ 1+ta sur [0, 1]. a) En intégrant le développement en série entière de sa dérivée, on obtient
+∞
P (−1)n tna+1
Sur [0, 1[ , F (t) = na+1 + F (0). +∞
n=0
X 1 (2n)! 2n+1
Or F est continue sur [0, 1] et la série de fonctions convergence uniformément sur arcsin x = n n!)2
x
n=0
2n + 1 (2
[0, 1].
+∞
P (−1)n
Par passage à la limite en 1, F (1) = avec un rayon de convergence R = 1.
na+1 + F (0).
n=0 Par la formule de Stirling
R1 +∞
P (−1)n
dt
Par suite 0 1+ta
= F (1) − F (0) = na+1 . 1 (2n)!
1
n=0 =O
+∞
P (−1)n R1 dt
+∞
P (−1)n R1 dt π
2n + 1 (2n n!)2 n3/2
On en déduit n+1 = 0 1+t
= ln 2 et 2n+1 = 0 1+t2
= 4.
n=0 n=0
ce qui assure la convergence normale de la série de fonctions sur [−1, 1].
b) D’une part
Z π/2 Z π/2
Exercice 70 : [énoncé] π2
arcsin(sin(t)) dt = t dt =
ln(1+x)
+∞
P (−1)n−1 xn−1 0 0 8
x = n avec une convergence uniforme sur [0, 1] par majoration
n=1 D’autre part, en intégrant terme à terme
du reste d’une série vérifiant le critère spécial. On a alors
R 1 ln(1+x) +∞
P R 1 (−1)n−1 xn−1 +∞
P (−1)n−1 Z π/2 +∞ Z π/2
dx = dx = . On peut montrer que cela X 1 (2n)!
0 x 0
n=1
n n2
n=1
arcsin(sin(t)) dt = n n!)2
sin2n+1 (t) dt
0 2n + 1 (2 0
vaut π 2 /12. n=0
2 2
(1−x−x ) x x
On en déduit S(x) = u0 (1−x)(1−x 2 ) + u1 1−x2 + u2 (1−x)(1−x2 ) . On a
2 2xS(x) − 1
(1−x−x )
Synthèse : Considérons la fonction f : x 7→ u0 (1−x)(1−x x x
2 ) + u1 1−x2 + u2 (1−x)(1−x2 ) .
2
ε(x) = √
1 − 4x
f est une fonction rationnelle donc 0 n’est pas pôle, elle est développable en série
entière sur ]−1, 1[. La fonction ε est continue sur ]−R, 0[ ∪ ]0, min(R, 1/4)[ et ne prend que les valeurs
Puisque cette fonction vérifie la relation −1 ou 1. On en déduit que cette fonction ε est constante et puisque S converge
f (x) − u0 + u1 x + u2 x2 = x (f (x) − u0 − u1 x) + x2 (f (x) − u0 ) − x3 f (x), les quand x → 0+/− , on peut affirmer que ε est constante égale à −1 car négative au
coefficients un de son développement en séries entières vérifient : voisinage de 0.
+∞ +∞ Finalement √
un+3 xn+3 = (un+2 + un+1 − un )xn+3 .
P P
∀x ∈ ]−1, 1[ , 1 − 1 − 4x
n=0 n=0 S(x) = et S(0) = 1
Par identification des coefficients de séries entières de sommes égales sur ]−1, 1[, 2x
√
on obtient ∀n ∈ N, un+3 = un+2 + un+1 − un . c) Après développement en série entière de 1 − 4x, on obtient
Ceci détermine alors entièrement la suite (un ) moyennant la connaissance des √ +∞
coefficients u0 , u1 , u2 . 1− 1 − 4x X
= bn x n
Pour exprimer un , il ne reste plus qu’à former le développement en série entière de 2x n=0
f.
(1−x−x2 ) x3
+∞
x
+∞ avec
an xn+3 , 1−x
P P 2n+1
(1−x)(1−x2 ) = 1 − (1−x)(1−x2 ) = 1 − 2 = x
!
1 2n
n=0 n=0 bn =
x2
+∞
P n+2
n+1 n
et (1−x)(1−x 2) = an x .
n=0
et R = 1/4.
En déduit que pour n > 3, un = −u0 an−3 + u1 εn + u2 an−1 avec εn = 1 si n est
Puisque la fonction √
impair et 0 sinon.
1− 1 − 4x
T : x 7→
2x
Exercice 77 : [énoncé] vérifie l’équation xT 2 (x) = T (x) − 1, la reprise des calculs précédents (sachant
a) Si la série entière S est de rayon de convergence R > 0, alors pour tout R > 0) assure que les coefficients bn vérifient
x ∈ ]−R, R[ on a n
X
+∞ n
+∞ X b0 = 1, ∀n ∈ N, bn+1 = bn−k bk
X X
n+1 n k=0
S(x) = a0 + an+1 x =1+x ak an−k x
n=0 n=0 k=0
On en déduit an = bn pour tout n ∈ N car les conditions qui précèdent
Par produit de Cauchy de séries absolument convergentes, on obtient déterminent une suite de façon unique.
d) Par la formule de Stirling
S(x) = 1 + xS 2 (x) 22n
an ∼ √ 3/2
πn
b) Pour x 6= 0, on obtient, après résolution
√
1 ± 1 − 4x
S(x) = pour x < 1/4 Exercice 78 : [énoncé]
2x n
!
a) N (n, p) = D(n − p).
Posons ε(x) tel que √ p
1 + ε(x) 1 − 4x D(n)
S(x) = b) D(n) 6 n! donc n! 6 1 qui implique R > 1.
2x
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n n
P
N (n, p) = n! donc
P 1
− p) = 1 d’où par produit de Cauchy Pour Y ∈ ]−1/2, 1/2[,
On a p!(n−p)! D(n
p=0 p=0
e−x +∞
ex f (x) = 1
1−x puis f (x) = 1−x .
1 1 1 1 X −m(−m − 1) . . . (−m − k + 1) Y k
= =
(Y + 2)m 2m 1 + Y2 m 2m 2k
e−x
+∞ n
(−1)k n
n
(−1)k n!
n−p
(−1)k
k!
k=0
P P P P
c) 1−x = k! x donc Dn = n! k! puis N (n, p) = p! k! .
n=0 k=0 k=0 k=0
1
−−−−→ 1 . Après simplifications
d) n! N (n, p) −
n→+∞ p!e
+∞
!
1 X (−1)k m+k−1
m
= Yk
Exercice 79 : [énoncé] (Y + 2) 2m+k k
k=0
a) Une involution de {1, . . . , n} peut fixer l’élément n ou non.
Il y a exactement In−1 involutions de {1, . . . , n} fixant n. On en déduit que la partie polaire relative au pôle 1 est
Si une involution ne fixe pas n, elle l’échange avec un autre élément a de a0 an−1 a0 an−1
{1, . . . , n − 1}. Il y a n − 1 valeurs possibles pour a, l’involution alors obtenue n
+ ··· + = n + ··· +
(X − 1) X −1 Y Y
envoyant n sur a et a sur n réalise aussi par restriction une involution sur
{1, . . . , n} \ {a, n} : il y en a exactement (n − 1)In−2 . avec !
Au final, on obtient In = In−1 + (n − 1)In−2 . (−1)k m+k−1
ak = m+k
b) Une involution est bijective donc In 6 n!. Puisque In!n = O(1), on a R > 1. 2 k
+∞
P In n +∞ P In−1 n +∞
P In −nIn−1 n
c) (1 + x)S(x) = n! x + (n−1)! x = 1 + n! x = De même, en posant Z = X + 1, la partie polaire relative au pôle −1 est
n=0 n=1 n=1
+∞
P In+1 n
= S 0 (x). b0 bm−1 b0 bm−1
1+ n! x + ··· + = m + ··· +
n=1 (X + 1)m X +1 Z Z
d) La résolution de l’équation différentielle linéaire, sachant S(0) = 1, donne
1 2 avec
S(x) = ex+ 2 x . !
+∞
P xn +∞ (−1)n n+k−1
1 2 1 2
Or ex+ 2 x = ex e 2 x =
P x2n bk = n+k
n! 2n n! donne 2 k
n=0 n=0
p p
I2p =
P (2p)!
et I2p+1 =
P (2p+1)!
. Enfin, puisque de partie entière nulle, la fraction rationnelle étudiée est la somme
2(p−k) (p−k)!(2k)! 2(p−k) (p−k)!(2k+1)!
k=0 k=0 des deux parties polaires proposées.
b) En réduisant chaque partie polaire au même dénominateur, on obtient
Exercice 80 : [énoncé] n−1 m−1
n
ak (X − 1)k bk (X + 1)k
P P
an P
Posons bn = on a b0 = 1 et (n + 1)bn+1 =
n! , bn−k bk . Notons S la somme de 1 k=0 k=0
k=0 = +
bn xn et posons R son rayon de convergence. Par récurrence, on (X + 1)m (X − 1)n (X − 1)n (X + 1)m
P
la série entière
peut affirmer |bn | 6 1 et donc R > 0. Sur ]−R, R[, la relation précédente donne a
Par conséquent, on posant
S 0 (x) = S 2 (x). Après résolution, sachant que S(0) = 1, on obtient S(x) = 1−x
1
X 1 z n plot([seq(f(k,x),k=1..10)],x=-3..2,-2..5,color=red);
n! ρ Il semble y avoir convergence de la suite avec croissance pour x > 0 et
décroissance pour x 6 0
an z n est
P
est absolument convergente donc, par comparaison, la série numérique b) f100 est développable en série entière sur ]−1/a, 1/a[ en tant que produit de
absolument convergente pour tout z ∈ C. fonctions qui le sont.
Le rayon de convergence de la série entière étudiée est +∞. Les coefficients de son développement en série entière sont les coefficients de son
b) On a développement de Taylor.
Malheureusement un calcul explicite par les instructions
+∞ +∞
X an n −xt X an n −xt
f (t)e−xt = t e = fn (t) avec fn (t) = t e
n=0
n! n=0
n!
series
P
La série de fonctions fn converge simplement sur [0, +∞[. ou
Les fonctions fn et la fonction t 7→ f (t)e−xt sont continues par morceaux sur
[0, +∞[.
Les fonctions fn sont intégrables sur [0, +∞[ car t2 fn (t) −−−−→ 0 et taylor
t→+∞
n’est pas possible pour résoudre cette question. Inspiré par l’étude qui suit,
+∞ +∞
|an | considérons f100 (ax). On a
Z Z
|fn (t)| dt = tn e−xt dt
0 n! 0 100 101
Y 1 Y 1
f100 (ax) = =
Par intégration par parties généralisées successives 1 − ai+1 x 1 − ai x
i=1 i=2
Z +∞
n! Ainsi
tn e−xt dt = 1 − ax
0 xn+1 f100 (ax) = f100 (x)
1 − a101 x
et donc puis
+∞
|an | (1 − a101 x)f100 (ax) = (1 − ax)f100 (x)
Z
|fn (t)| dt = n+1
0 x En introduisant la suites αn des coefficients du développement en série entière de
|an |/xn+1 est convergente et, par le théorème de f100 , la relation qui précède donne
P
Si x > 1/R alors la série
Fubini, on peut affirmer que la fonction t 7→ f (t)e−xt est intégrable et
αn an − a101 an−1 αn−1 = αn − aαn−1 avec α0 = 1
Z +∞ +∞
X an On en déduit
f (t)e−xt dt = n+1 a − an+100
0 n=0
x αn = αn−1
1 − an
Un calcul des coefficients αn est dès lors possible, par exemple par récursivité
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Analyse :
αn xn
P
alpha:=proc(n) Supposons que g est au voisinage de 0 égal à la somme d’une série entière
if n=0 then RETURN(1) de rayon de convergence > 0. g(0) = 1 donne α0 = 1 et la relation
else g(ax) = (1 − ax)g(x) donne αn an = αn − aαn−1 .
RETURN((a-a^(n+100))/(1-a^n)*alpha(n-1)) Ainsi la suite (αn ) est déterminée par
fi;
a
end: α0 = 1 et ∀n ∈ N, αn = αn−1
1 − an
c) Soit x ∈ I. Puisque pour tout n ∈ N? , an x < 1, on peut considérer Synthèse :
N
! N Soit (αn ) la suite déterminée comme
P ci-dessus. Par la règle de d’Alembert, on
Y 1 X
peut affirmer que la série entière αn xn est de rayon de convergence R = 1/a.
− ln 1 − ai x
ln i
=
i=1
1−a x i=1 De plus, par les calculs ci-dessus sa somme S vérifie S(0) = 1 et
S(ax) = (1 − ax)S(x) sur ]−1/a, 1/a[.
Puisque ai x −−−−→ 0, on a − ln 1 − ai x ∼ ai x et puisque la série
P i
a converge, En reprenant l’étude d’unicité qui précède, on peut affirmer que S est égale à f
i→+∞
par équivalence de série à terme positifs, on peut affirmer la convergence de la sur ]−1/a, 1/a[.
suite de terme général e) Ce qui précède vient de donner que f est développable en série entière ainsi
N
X qu’une relation permettant de calculer les coefficients de ce développement
− ln 1 − ai x
i=1
Soit ε > 0. Il existe α > 0 tel que pour tout t ∈ [1 − α, 1] , |f (t) − f (1)| 6 ε.
Si cette fonction est continue au voisinage de 0 alors la relation On a alors Z 1 Z 1−α
g(ax) ntn (f (t) − f (1)) dt 6 2 kf k∞ ntn dt + ε
g(x) = 0 0
1 − ax
R 1−α n n n+1
donne par itération Or 0
nt dt = n+1 (1 − α) → 0 donc pour n assez grand
n
g(x) = fn (x)g(a x) Z 1
et donc par passage à limite g(x) = f (x) d’où l’unicité d’une telle fonction. ntn (f (t) − f (1)) dt 6 2ε
0
Pour déterminer une solution développable en série entière, procédons par analyse
synthèse. Ainsi un → f (1).
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On peut aussi procéder au changement de variable u = tn . Pour n > 1, il y a convergence de la série des intégrales des valeurs absolues donc
b) On a on peut donc intégrer terme à terme par le théorème de Fubini
+∞
X (−1)k−1 nk Z 1 +∞
(−1)k−1
n ln(1 + tn )f (t) = nt f (t)
X
k ln(1 + tn ) dt =
k=1 0 k(nk + 1)
k=1
Or On a alors
1
kf k∞
Z
+∞ +∞ +∞
tnk f (t) dt 6 X (−1)k−1 X (−1)k−1 X (−1)k
nk + 1 n − =
0 k(nk + 1) k2 k 2 (nk + 1)
k=1 k=1 k=1
donc par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, avec
+∞ +∞
+∞
X (−1)k 1X 1
Z 1
(−1)k−1
Z 1 6 →0
k 2 (nk + 1) k2
X
n ln(1 + tn )f (t) dt = (nk)tnk f (t) dt n
k=1 k=1
0 k2 0
k=1 donc
1 +∞
(−1)k−1
Z X
R1 nk n
Puisque (nk)t f (t) dt −−−−−→ f (1), on étudie n ln(1 + t ) dt →
0 n→+∞ 0 k2
k=1
1 +∞ +∞ 1
avec
(−1)k−1 (−1)k−1 +∞
Z Z
(−1)k−1 π2
X X
n nk
(nk)t f (t) dt − f (1)
X
n ln(1 + t )f (t) dt−f (1) = =
0 k2 k2 0 k2 12
k=1 k=1 k=1
Soit ε > 0. Par l’étude qui précède, on a pour n assez grand car on sait
+∞
X 1 π2
1 2
=
k 6
Z
∀k ∈ N? , (nk)tnk (f (t) − f (1)) dt 6 2ε k=1
0
Exercice 93 : [énoncé]
Exercice 91 : [énoncé] a) On définit la suite u par une procédure récursive
Posons f : x 7→ sh (arcsin x)
f vérifie l’équation différentielle (1 − x2 )y 00 − xy 0 − y = 0 avec les conditions
initiales y(0) = 0 et y 0 (0) = 1. u:=proc(n);
Analyse if n<=1 then RETURN(-1) else RETURN((n-1)*u(n-1)-n*u(n-2)) fi
P : n
Soit an x une série entière de rayon de convergence R > 0 et de somme S. end;
La fonction S vérifie sur ]−R, R[l’équation différentielle proposée et les conditions
initiales imposées si, et seulement si, Si l’efficacité de cette procédure est discutable (cf. suite de Fibonacci), elle permet
n2 +1 de calculer facilement les 10 premiers de la suite (un )
a0 = 0, a1 = 1 et ∀n ∈ N, an+2 = (n+2)(n+1) an . Ceci donne a2p = 0 et
p
Q
((2p−1)2 +1)
a2p+1 = k=1
. seq(u(k),k=0..9);
(2p+1)!
Synthèse :
b)
an xn la série entière déterminée par les coefficients précédemment
P
Soit
proposés. On a un+2 xn = (n + 1)un+1 xn − nun xn − 2un xn .
u 2
Pour x 6= 0 et up = a2p+1 x2p+1 ; on a up+1 p
→ |x| donc le rayon de convergence En sommant pour n allant de 0 à +∞, on obtient
f (x)−(f (0)+f 0 (0)x)
de la série entière étudiée vaut 1. Par les calculs qui précèdent on peut alors x2 = f 0 (x) − xf 0 (x) − 2f (x)
affirmer que sa somme S est solution de l’équation différentielle Or f (0) = u0 et f 0 (0) = u1 .
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dsolve(x^2*(x-1)*D(f)(x)+(2*x^2+1)*f(x)=-1-x,f(x));
Cette fonction rationnelle dont 0 n’est pas pôle est développable en série entière.
Puisqu’elle est solution de l’équation différentielle proposée les coefficients de son
développement en série entière vérifie la relation de récurrence proposée ainsi que
les conditions initiales imposées.
On peut aussi corroborer l’exactitude du développement par
series(-(x^2+2*x-1)/(x-1)^3,x=0,10);
dsolve({(1-x)*D(D(g))(x)-(1-x)*D(g)(x)+2*g(x),g(0)=-1,D(g)(0)=-1},g(x));