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Séries entières

Rayon de convergence
Exercice 1. Vrai ou faux ?
Dire si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. En donner une démonstration ou un contre-exemple.

Les séries P an z n et P(−1)n an z n ont même rayon de convergence.


P P
1)
2) Les séries P an z n et (−1)n an z n ont même domaine de convergence.
3) Si P
la série an z n a un rayon de convergence infini, alors elle converge uniformément sur R.
4) Si an x Pn
a un rayon de convergence fini R > 0, alors sa somme admet une limite infinie en (−R)+ ou en R− .
5) Si f (x) = an xn a un rayon de convergence infini et si les an sont strictement positifs, alors pour tout entier p,
f (x)
xp −− −−−→ +∞.
x→+∞

Exercice 2. Calculs de rayons


an z n :
P
Trouver le rayon de convergence de la série entière

1) an −−−−→ ` 6= 0. 7) an = (ln n)− ln n . 12) an+2 = 2an+1 + an ,


n→∞ √
8) an = e n . a0 = a1 = 1.
2) (an ) est périodique non nulle. n
P 2
1.4.7. . .(3n − 2) 13) an = Ckn .
3) an = d . 9) an = . 2 2
d|n n! 14) an = e(n+1) − e(n−1) .
n 1
10) an = √ √n .
Z 1
4) an = n . 15) an = (1 + t2 )n dt.
n! n
5) a2n = an , a2n+1 = bn ,  ln n √t=0 √
0 < a < b. 11) an = 1 + 21 + . . . + n1 . 16) an = n n − n+1 n + 1.

6) an2 = n!, ak = 0 si k ∈ / N. 17) an = √ cos nθ n .
n + (−1)

Exercice 3. Centrale P’ 1996


Comment peut-on trouver le rayon de convergence d’une série entière dont la suite des coefficients admet une
infinité de zéros ?

Exercice 4. Mines MP 2003


∞  
cosk 2kπ xk où α ∈ R ?
P
Quel est le rayon de convergence de la série entière : 5 + α
n=0

Exercice 5. Ensi MP 2003



Rayon de convergence R de la série entière
P xn et étude pour x = ±R.
n
k −α
n=1
P
k=1

Exercice 6. Centrale MP 2003


cos(nπ/3)
On considère les suites (an ) et (bn ) définies par : an = , bn = sin(an ).
n1/3 P
an xn et bn xn .
P
1) Déterminer les rayons deP convergence Pdes séries
n n
2) Déterminer la nature de an x et bn x en fonction de x.

Exercice
P 7. Transformation de rayons
Soit an z n une série entière de rayon de convergence R > 0. Déterminer les rayons de convergence des séries :
P an n
a2n z n . P n! an n
P
1) 2) z . 3)
n! nn z .
Exercice 8. Séries paire et impaire
a2n z n et a2n+1 z n ont pour rayons de convergence R et R0 . Déterminer le rayon de
P P
On suppose queP les séries
n
convergence de an z .

serent.tex mardi 20 février 2007


Exercice 9. Division par z − ρ

an z n une série entière de rayon de convergence infini et ρ > 0.
P
Soit a(z) =
n=0

bn z n de sorte que (z − ρ)b(z) = a(z) en cas de convergence de b(z).
P
On définit la série entière b(z) =
n=0
1) Prouver l’existence et l’unicité des coefficients bn .
2) Quel est le rayon de convergence de b(z) ?

Exercice 10. Développer peut être dangereux


n
x(1 − x) 4

Pour n ∈ N et x ∈ R on pose un (x) = 2 .

P
1) Déterminer le domaine de convergence de la série un (x).
n=0
ak xk . Montrer que le rayon de convergence
P
2) On développe un (x) par la formule du binôme : un (x) =
n
4 6k62.4 n

ak xk est égal à 1 (en convenant que les ak non définis valent zéro).
P
de la série entière
k>1

Développement, sommation
Exercice 11. Développements en série entière
Développer en série entière les fonctions suivantes :

1) ln(1 + x + x2 ). 2x
q
1 − x.
Z
2
7) 1+x 12) e−t dt.
2) (x − 1) ln(x2 − 5x + 6). t=x Z
√ 8) arctan(x + 1). x
3) x ln(x + x2 + 1 ). √ 2 2
9) arctan(x + 3 ). 13) e−2x e2t dt.
4) 3 x2− 2 . Z x t=0

x −x −x+1 ln(t2 − 5t/2 + 1) arcsin x
1 10) dt. 14) .
5) . t=0 t p
x(1 − x)
1 + x − 2x3 2
(1 + x) sin x
  
6) 1−x . 11) x . 15) sin 13 arcsin x .
(1 + 2x − x2 )2

Exercice 12. Ensi PC 1999 √


Développer en série entière : ln( 1 − 2x ch a + x2 ).
2
Exercice 13. ex /(1 − x)
2
x x
Développer en série entière 1 e− x puis 1e− x .

Exercice 14. Mines-Ponts MP 2004 p √


Développer en série entière f (x) = x + 1 + x2 .

Exercice 15. DSE d’une fraction rationnelle par récurrence linéaire


Développer f (x) = x en série entière en utilisant la relation : (1 − x − x2 )f (x) = x.
1 − x − x2

Exercice 16. Produit de polynômes   


Quel est le coefficient de xn dans 1 + x + . . . + xn 1 + 2x + . . . + (n + 1)xn 1 + 4x + . . . + (n + 1)2 xn ?

Exercice 17. Développement en série entière de ζ(1 + x) − 1/x


∞  
1) Vérifier que pour x ∈ ]0, +∞[ on a : ζ(1 + x) − x 1 = P 1 1 1 1
1+x − x nx − (n + 1)x .
n=1 n
 p
ln (1) lnp (k) lnp+1 (k + 1)

2) Pour p ∈ N on pose γp = lim 1 + . . . + − p+1 . Justifier l’existence de γp et montrer que
k→∞ k
p
|γp | 6 (p/e) .
∞ p
3) Montrer alors que pour x ∈ ]0, 1[ on a : ζ(1 + x) − x 1 = P (−1) γp xp .
p=0
p!

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Exercice 18. Sommation de séries entières
Calculer les sommes des séries suivantes :
∞ ∞ ∞
1)
P xn . 7)
P n+3 n P n5 xn .
n=0
2n −1 n=0
2n + 1 x . 13)
n=0
n!
∞ ∞ ∞
2)
P 2 n
n x . 8)
P xn ch(na). 14)
P x3n .
n (3n)!
n=0 n=1 n=0
∞ ∞ ∞
3)
P
n3 xn .
Pn sin2 (nθ) 15)
P n+1 n
C2n x .
9) 2n .
n=0 n=0 n=1
∞ ∞ ∞
Z x
4)
P xn . 10)
P n2 + 1 xn . 16)
P 1 lnn t dt.
n=0 (n + 1)(n + 3) n=0
n+1 n=0
n! t=1
∞ ∞ ∞
(−1)n x2n+1 P xn
1 + 12 + . . . + n1 xn .
P P 
5) . 11) . 17)
n=0 4n2 − 1 n=0 (2n)! n=1
∞ ∞
6)
P xn , x > 0. P sin2 (nθ) 2n
4n −1 12) x .
n=0 n=0
n!

Exercice 19. Suite récurente linéaire 


n un+1 = un + 2vn
u0 = 1
On définit deux suites (un ) et (vn ) par : et
vn+1 = un + vn .
v0 = 0

un xn .
P
Déterminer le rayon de convergence et la somme de la série entière
n=0

Exercice 20. Série matricielle, Centrale MP 2000



kz k pour z ∈ C, |z| < 1.
P
1) Montrer l’existence de f (z) =
k=1

kAk converge si et seulement si les valeurs propres de A sont de module
P
2) Soit A ∈ Mn (C). Montrer que
k=1
strictement inférieur à 1.

kAk est-elle inversible ?
P
3) La somme S =
k=1

Exercice 21. Série des traces (Centrale MP 2003)


1 1 1
Soit A = 1 1 0 ∈ M3 (R).
1 0 0
1) Montrer que A est diagonalisable et admet trois valeurs propres réelles dont on précisera les parties entières.
2) On pose tn = tr(An ). Exprimer tn en fonction de tn−1 , tn−2 , tn−3 .

tn z n et calculer sa somme.
P
3) Déterminer le rayon de convergence de la série entière
n=0

Exercice 22. Centrale MP 2000



P (−1)n
Calculer
n=1
3n + 1·

n
P
Exercice 23. P (n)xP , Ensi P 91
Rayon et somme de P (n)xn où P est un polynôme de degré p.
P inθ n
Exercice 24. e /2 , Ensi P 91

P sin nθ ∞
Calculer et
P cos nθ .
n
n=1
2 n=1
n2n

Exercice 25. Ensae MP∗ 2000


n
P un−k
Soit (un ) définie par, pour tout n ∈ N, = 1. Trouver la limite de (un ).
k=0 k!

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(1 − q n x)
Q
Exercice 26.
n=1

(1 − q n x).
Q
Soit q ∈ ] − 1, 1[ et f (x) =
n=1
1) Montrer que f (x) existe pour tout x ∈ R et que f est développable en série entière au voisinage de 0. On
admettra que si une fonction g est DSE alors eg l’est.
2) A l’aide de la relation : f (x) = (1 − qx)f (qx), calculer les coefficients du développement de f et le rayon de
convergence.

Exercice 27. Fonction non DSE


∞ 2
e−n+n ix . Montrer que f est de classe C ∞ sur R mais n’est pas développable en série entière autour
P
Soit f (x) =
n=0
de 0.

Exercice 28. Ens Ulm-Lyon-Cachan MP∗ 2003


∞ α
e−n einx . Montrer que f est C ∞ . Donner une CNS sur α pour
P
Soit α > 0. On considère la fonction fα : x 7−→
n=1
que f soit développable en série entière en tout point de R.

Exercice 29. Thm de réalisation de Borel


Soit (an ) une suite complexe donnée, on construit dans cet exercice une fonction f : R −→ R de classe C ∞ telle
que pour tout entier n on ait f (n) (0) = n! an .

Soit ϕ : R −→ R une fonction de classe C ∞ vérifiant : ∀ x ∈ [−1, 1], ϕ(x) = 1 et ∀ x ∈ / [−2, 2], ϕ(x) = 0
(n)
(l’existence de ϕ fait l’objet de la question 2). On pose ϕn (x) = xn ϕ(x), Mn = max(kϕ0n k∞ , . . ., kϕn k∞ )

an xn ϕ(λn x) où (λn ) est une suite de réels strictement positifs, tendant vers +∞ et telle que
P
et f (x) =
P n=0
|an |Mn /λn converge.

1) Montrer que f est bien définie, est de classe C ∞ sur R et vérifie f (n) (0) = n! an .
2) Construction de ϕ : à l’aide de fonctions du type x 7−→ exp(−1/x) construire une fonction ψ de classe C ∞
sur [0, +∞[ nulle sur [0, 1] ∪ [2, +∞[ et strictement positive sur ]1, 2[.
Z +∞ . Z +∞
Vérifier alors que ϕ(x) = ψ(t) dt ψ(t) dt convient.
t=|x| t=0

Étude au bord
Exercice 30. Étude sur le cercle de convergence

xn sin √1 .
P
Pour x ∈ R on pose f (x) =
n=1 n
1) Déterminer le rayon de convergence, R, de cette série.
2) Étudier la convergence de f pour x = ±R.
3) Déterminer lim− f (x).
x→R

Exercice 31. Coefficients équivalents =⇒ séries équivalentes


Soit (an ) une suite de réels strictement positifs. On suppose que le rayon de convergence de la série entière

an xn est 1 et que la série diverge pour x = 1.
P
A(x) =
n=0
1) Montrer que A(x) −−−−→ +∞.

x→1

bn xn . Montrer que B(x) ∼ A(x) pour x → 1− .
P
2) Soit (bn ) une suite telle que bn ∼ an et B(x) =
n=0

Exercice 32. Produit de Cauchy P P P


Soit (cn ) le produit de Cauchy de la suite (an ) par la suite (bn ). Montrer
P que si les trois séries an , bn et cn
an z n , bn z n et cn z n ).
P P
convergent vers A,B,C, alors C = AB (considérer les séries entières

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Exercice 33. Produit de Cauchy

an z n a un
P
Soit (cn ) le produit de Cauchy de la suite (an ) par la suite (bn ). On suppose que la série A(z) =
n=0
rayon R > 0 et que bn /bn+1 −−−−→ λ avec |λ| < R. Montrer que cn /bn −−−−→ A(λ).
n→∞ n→∞

Équations différentielles

Exercice 34. Équation différentielle


Montrer que l’équation 3xy 0 + (2 − 5x)y = x admet une solution développable en série entière autour de 0. Calculer
y(1) à 5.10−5 près.

Exercice 35. DSE de tan


1) En utilisant la relation : tan0 = 1 + tan2 , exprimer tan(n) en fonction de tan, . . ., tan (n − 1). En déduire que :
∀ x ∈ [0, π/2[, tan(n) (x) > 0.
2) Montrer que la série de Taylor de tan en 0 converge sur ] − π/2, π/2[.
3) Soit f la somme de la série précédente. Montrer que f 0 = 1 + f 2 et en déduire que f = tan.
4) Prouver que le rayon de convergence est exactement π/2.

Exercice 36. DSE de (arcsinx)2


On pose f (x) = √ arcsin x .
1 − x2
1) Montrer que f admet un développement en série entière au voisinage de 0 et préciser le rayon de convergence.
2) Chercher une équation différentielle d’ordre 1 vérifiée par f . En déduire les coefficients du développement en
série entière de f .
3) Donner le développement en série entière de arcsin2 x.

Exercice 37.
P 1
n
n=0 C2n

On pose f (x) =
P xn .
n
n=0 C2n
1) Déterminer le rayon de convergence et montrer que f vérifie l’équation : x(4 − x)y 0 − (x + 2)y = −2.
2) Résoudre l’équation précédente pour x > 0 (utiliser le DL de f en 0 à l’ordre 1 pour fixer la constante) et en

déduire la somme de la série
P 1 .
n
n=0 C2n

Exercice 38. Calcul de somme



On pose f (x) =
P n! x2n+1 .
n=0 1.3.5. . .(2n + 1)
1) Déterminer le rayon de convergence.
2) Étudier la convergence aux bornes de l’intervalle de convergence.
3) Calculer f (x).

Exercice 39. Fonction génératrice du nombre de partitions


On note Tn le nombre de partitions d’un ensemble à n éléments.
n
Cnk Tk .
P
1) Montrer que Tn+1 =
k=0

2) Montrer que
P Tn xn = eex −1 .
n=0
n!

Exercice 40. Suite récurrente


n ∞
Soit (an ) la suite réelle définie par : a0 = 1, 2an+1 =
P
Cnk ak an−k . On pose f (x) =
P an xn .
k=0 n=0
n!
1) Montrer que le rayon de convergence est non nul.
2) Calculer f (x).
3) En déduire an en fonction de n.

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Exercice 41. Fonction ζ

ζ(2n)xn .
P
Pour |x| < 1 on pose : Z(x) =
n=1
Montrer que Z vérifie l’équation différentielle : 2xZ 0 (x) − 2Z 2 (x) + Z(x) = 3xζ(2) (écrire Z(x) comme somme
d’une série double, intervertir les sommations, remplacer et . . . simplifier).
n−1
En déduire la relation de récurrence : ∀ n > 2, (n + 21 )ζ(2n) =
P
ζ(2p)ζ(2n − 2p).
p=1

Exercice 42. DSE de tan


∞ ∞
On note ζi (n) =
P 1 P
ζi (2n)xn . En s’inspirant de l’exercice 41 montrer que Zi vérifie
n et Zi (x) =
k=0 (2k + 1) n=1
l’équation différentielle : 2xZi0 (x) − 2Zi2 (x) − Zi (x) = xζi (2).
Déterminer alors deux réels α et β tels que T (x) = Zi (x2 )/x soit égal à α tan βx sur ] − 1, 1[.

Intégrales
Z 1
Exercice 43. tt dt
t=0
1 ∞
(−1)n−1
Z X
1) A l’aide d’un développement en série entière, montrer que tt dt = .
t=0 n=1
nn
2) Calculer la valeur commune des deux membres à 10−5 près.
Z 1
Exercice 44. ln(t) ln(1 − t) dt
t=0

Z 1
On admet que
P 1 = π 2 . Calculer ln(t) ln(1 − t) dt.
n=1 n
2 6 t=0

Exercice 45. Centrale PSI 1997


1
ln(t2 ) ln(1 − t2 )
Z
Établir la convergence puis calculer la valeur de dt.
t=0 t2
x
ln(1 − t)
Z
Exercice 46. dt
t=0 t
∞ x 1
ln(1 − t) ln(1 − t)
Z Z
Montrer que pour x ∈ ] − 1, 1[ :
P xn = − dt. En déduire la valeur de dt.
2
n=1 n t=0 t t=0 t

Exercice 47. Intégrale elliptique


q ∞  2p C 2p C p
Montrer que la longueur d’une ellipse de demi-axes a, b est : L = 2π a2 + b2 P a2 − b2 4p 2p
.
2 2
p=0 a + b
2
43p (1 − 4p)

Exercice 48. Norme L2 Z 2π


∞ ∞
Soit f (z) =
P n
an z une série de rayon R > 0. Montrer, pour 0 6 r < R :
P 2 2n 1
|an | r = 2π |f (reiθ )|2 dθ.
n=0 n=0 θ=0

Analycité
Exercice 49. Série à valeurs réelles

an z n une série de rayon R > 0 telle que pour tout z ∈ D(0, R) on a f (z) ∈ R. Montrer que f est
P
Soit f (z) =
constante.

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Exercice 50. Formules de Cauchy

an z n le développement en série entière
P
Soit U un ouvert de C contenant 0 et f : U −→ C analytique. On note
n=0
de f en 0, R son rayon et d la distance de 0 à fr(U ) (d = +∞ si U = C).
Z 2π
1 f (reiθ )
1) Montrer, pour 0 < r < min(R, d) et n ∈ N : an = 2π n inθ
dθ.
θ=0 r e
Z 2π
f (reiθ )
2) Montrer que l’application r 7−→ inθ
dθ est analytique sur [0, d[ (minorer le rayon de convergence du
θ=0 e
DSE de f en r0 eiθ et majorer en module les coefficients lorsque θ décrit [0, 2π] et r0 est fixé dans [0, d[ à l’aide
d’un recouvrement ouvert de [0, 2π]). En déduire que l’égalité du 1) a lieu pour tout r ∈ [0, d[.
Z 2π
1 f (reiθ ) iθ
3) Pour 0 < r < d et |z| < r on pose g(z) = 2π iθ
re dθ. Montrer que g est la somme d’une série
θ=0 re − z

entière de rayon supérieur ou égal à r et que g coı̈ncide avec f sur D(0, r).

Applications :
4) R > d.
5) Si U = C et f est bornée alors f est constante (thm de Liouville).
6) Si P ∈ C[X] ne s’annule pas alors P est constant (thm de d’Alembert-Gauss).
7) Si (fn ) est une suite de fonctions analytiques convergeant uniformément sur U vers une fonction f alors f est
analytique sur U (thm de Weierstrass, comparer avec le cas réel).
8) La composée de deux fonctions analytiques est analytique.

Exercice 51. Formule des résidus


Soit P ∈ C[X] ayant pour racines z1 , . . ., zk de multiplicités m1 , . . ., mk et r ∈ R+∗ \ {|z1 |, . . ., |zk |}.
Z 2π 0 iθ
1 P (re ) iθ X
Montrer : 2π iθ
re dθ = mj .
θ=0 P (re ) |z |<r j

Exercice 52. Croissance de f en fonction des coefficients



an z n une série entière de rayon de convergence infini. Montrer l’équivalence entre les propriétés :
P
Soit f (z) =
n=0
1: Pour
p tout a > 0, la fonction z 7−→ f (z)e−a|z| est bornée sur C.
n
2: n! |an | −−−−→ 0.
n→∞
On utilisera les formules de Cauchy (cf. exercice 50).

Exercice 53. Centrale MP 2000



an z n . On suppose que f est injective et que
P
Soit (an ) une suite réelle avec a0 = 0 et a1 = 1. On note f (z) =
n=0
le rayon de convergence de la série entière vaut 1. On considère Ω+ = {z ∈ C | Im z > 0} et D = {z ∈ C | |z| < 1}.
1) Montrer que, pour tout z ∈ D, f (z) ∈ R si et seulement si z ∈ R.
2) Montrer que f (D ∩ Ω+ ) ⊂ Ω+ . Z π
3) Montrer que, pour tout |r| < 1, an = 2n Im(f (reiθ )) sin(nθ) dθ.
πr θ=0
4) Montrer que | sin(nθ)| 6 n| sin θ|. En déduire que |an | 6 n.

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Divers
Exercice 54. Anneau des séries entières
an z n a un rayon non nul. On munit A
P
Soit A l’ensemble des suites (an ) de complexes telles que la série entière
de l’addition terme à terme et du produit de Cauchy noté ∗.
1) Vérifier que A est un anneau intègre. Quels sont les éléments de A inversibles ?
2) Soit Ik = {a = (arn ) ∈ A tq a0 = . . . = ak = 0}. Montrer que les idéaux de A sont {0}, A et les Ik , k ∈P N.

3) Soit f (x) = 2 − 1 − 2x . Montrer que f est développable en série entière sur ] − 12 , 21 [ et que si f (x) = un xn
1−x n=0
n
P
alors la suite (un ) vérifie la relation de récurrence : 2un+1 = 1 + uk un+1−k .
k=1
4) Soit a = (an ) ∈ A avec a0 = 1 et |an | 6 1 pour tout n. Montrer qu’il existe une unique suite b = (bn ) ∈ A telle
que b0 = 1 et b ∗ b = a. Pour prouver que le rayon de convergence de b est non nul on établira par récurrence
que |bn | 6 un .
5) Pour a ∈ A quelconque, étudier l’équation b ∗ b = a d’inconnue b ∈ A.

Exercice 55. Ulm MP∗ 2000


p p
Soit z1 , . . ., zp ∈ C, p1 , . . ., pp ∈ R+ tels que pi = 1, et ω ∈ R. Pour n > p on pose zn = eiω
P P
zn−j pj . Étudier
i=1 j=1
la suite (zn ).

Exercice 56. X MP∗ 2001


Soit D le disqueP
ouvert de C de centre 0 et rayon 1.
1) Soit ϕ(z) = an z n une série entière de rayon R > 1 et r ∈ ]0, 1[. Montrer que
n∈N

Z 2π
1
an = ϕ(reiθ )e−inθ dθ.
2πrn θ=0

2) Soit E l’ensemble des fonctions de D dans C continues et dont la restriction à D est somme d’une série entière.
Montrer que f 7−→ kf k = sup{|f (z)|, z ∈ D} définit une norme sur E et que pour cette norme E est complet.
3) Montrer que l’ensemble des polynômes à coefficients complexes est dense dans E.

Exercice 57. Centrale MP 2002



1) Développer en série entière f : z 7−→ z(1 − z)−2 . Montrer que f est injective sur D(0, 1).
+∞
an z n la somme d’une série entière de rayon de convergence au moins 1 à coefficients réels.
P
2) Soit f (z) = z +
n=2

On suppose f injective sur D(0, 1) et on veut prouver : ∀ n > 1, |an | 6 n.
a) Montrer pour |z| < 1 queZ f (z) ∈ R ⇐⇒ z ∈ R et en déduire : Im(z) > 0 =⇒ Im(f (z)) > 0.
π
b) Pour 0 < r < 1 calculer Im(f (reit )) sin nt dt. En déduire |an |rn 6 n|a1 |r et conclure.
t=0

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Solutions

Exercice 2.
1) R = 1. 7) R = 1. (k − 1)k−1
13) R = .
2) R = 1. 8) R = 1. kk
3) R = 1. 9) R = 13 . 14) R = 0.
4) R = 1e . 10) R = 1. 15) R = 12 , 2t 6 1 + t2 6 2.
5) R = √1 . 11) R=√ 1. 16) R = 1, an ∼ ln 2n .
b n
12) R = 2 − 1. 17) R = 1.
6) R = 1.

Exercice 4.  
La suite cos 2kπ
5 + α est périodique de période 5, donc prend au plus cinq valeurs distinctes. soit a celle
k∈N
de plus grande valeur absolue. Alors R = 1 .
|a|

Exercice 5. 
1−α
n n
 si α < 1,
P −α 1−α
k ∼ ln(n) si α = 1, Dans les trois cas, on obtient R = 1.
k=1 
ζ(α) si α > 1.

Il y convergence en x = 1 si et seulement si α < 0 et il y a divergence grossière en x = −1 lorsque α > 1 vu les


équivalents. Pour α 6 1 et x = −1 il y a convergence (CSA).

Exercice 6.
1) (an ) est bornée et (nan ) ne l’est pas, donc Ra = 1. |bn | ∼ |an | donc Rb = 1.
an xn
P
2) Il y a doute seulement pour x = ±1. Le critère de convergence d’Abel (hors programme) s’applique,
1 3 −5/3
an x (linéariser le cos3 ),
3 n
P
converge si x = ±1. bn = an − 6 an + O(n ) et le critère d’Abel s’applique aussi à
il y a aussi convergence pour x = ±1.

Résolution conforme au programme : regrouper par paquets de six termes.

Exercice 7.
1) R0 = R2 .
2) R0 = ∞.
3) R0 = eR.

Exercice
√ 8.√
min( R, R0 ).

Exercice 9.

1 =⇒ b = P a
1) Série produit de a(z) et z − k
ρ n k+n+1 ρ .
k=0
2) Si a(ρ) 6= 0 : b(z) converge pour |z| < ρ et tend vers l’infini pour z −→ ρ− =⇒ R = ρ.
Si a(ρ) = 0 : ∀ r > ρ, |ap | 6 M M
rp =⇒ |bn | 6 rn (r − ρ) =⇒ R = ∞.

Exercice 10.
1) ] − 1, 2[.
4n /2
. n
2) Pour 0 6 k 6 4n , on a |ak | 6 C4n 24 (atteint pour k = 4n /2).
n
Donc an −−−−→ 0 et si x > 1 alors a3∗4n /2 x3∗4 /2
−−−
6 −→ 0.
n→∞ n→∞

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Exercice 11.
∞  3n+1
x3n+2 − 2 x3n+3 .

1) = ln(1 − x3 ) − ln(1 − x) =
P x +
n=0
3n + 1 3n + 2 3n + 3
∞ 
xn .
  
2) Factoriser : − ln 6 + 65 + ln 6 x − n + 1 + 2n + 1
P
n n
n=2
2 3 n(n − 1)
∞  x2n
P −1/2
3) Dériver le ln : n−1 2n − 1 .
n=1

P 2n + 5 + 3(−1)n n
4) − 4 x .
n=0
∞  √ n 
5) 51 1 + 2 2 (2 cos(3nπ/4) − sin(3nπ/4)) xn .
P
n=0
+ 1 (−√2 − 1)n+2 − (√2 − 1)n+2 xn .
∞  
6) Intégrer :
P n√
n=0 4 2

7) = √ 1 − x =
P −1/2

(−1)n (x2n − x2n+1 ).
2 n
1−x n=0

sin(nπ/4)
8) Dériver : π √ n n
P

4 n=1 n 2 n (−1) x .

n−1 sin(nπ/6) n
9) Dériver : π
P
3 n=1(−1)
+ n2n x .
∞ n −n
− 2 +22 xn .
P
10) Dériver, factoriser :
n=1 n

(−1)n+1 4n 2n−1 (2n2 + 3n − 1) 2n
P  
11) Linéariser : 1 + x + x .
n=1 (2n)! (2n + 1)(2n + 2)
∞ n 2n+1
P (−1) (2 − 1) 2n+1
12) Dériver : x .
n=0 n! (2n + 1)
∞ n
13) y 0 = −4xy + 1 : (−1)n 8 n! x2n+1 .
P
n=0 (2n + 1)!

14) 2x(1 − x)y 0 + (1 − 2x)y = 1 :
P 4n n
n x .
n=0 (2n + 1)C2n

y 4n C3nn
15) (1 − x2 )y 00 − xy 0 + 9 = 0 : 2n+1
P
3n+1 x .
n=0 (2n + 1)3

Exercice 12.

ch(ka) k
= 12 ln(ea − x) + 21 ln(e−a − x) =
P
x .
k=1
k

Exercice 13.
2 2 ∞ 
ex = (1 + x) ex

=
P
1 + 1 + . . . + 1 (x2n + x2n+1 ).
1−x 1−x 2
n=0
1! n!

Exercice 14.
f (sh y) = ey/2 d’où l’équation différentielle : (1 + x2 )f 00 (x) + xf 0 (x) = 14 f (x).

an xn on obtient 4(k + 1)(k + 2)ak+2 = −(2k + 1)(2k − 1)ak avec a0 = f (0) = 1 et
P
En posant f (x) =
n=0
2p−1 2p
(−1)p+1 C4p−2 (−1)p C4p
a1 = f 0 (0) = 21 , d’où a2p = si p > 1 et a2p+1 = si p > 0.
p24p 24p+1 (2p + 1)
Le rayon de convergence de la série correspondante est 1, ce qui valide la méthode (avec le thm. d’unicité de
Cauchy-Lipschitz).

Exercice 15.  √ n  √ n 
an = an−1 + an−2 =⇒ an = √1 1+ 5 − 1− 5 .
5 2 2

Exercice 16.
Coefficient de xn dans ( xk )( (k + 1)xk )( (k + 1)2 xk ) = 1 + x 6
P P P
(1 − x)
n+5
 n+4
 (2n + 5)(n + 4)(n + 3)(n + 2)(n + 1)
=⇒ cn = 5 + 5 = 120 .

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Exercice 18. √ √ √ √
1) −1 + x argth x pour 0 6 x < 1 et −1 − −x arctan −x pour −1 6 x 6 0.
2
2) x + x 3 .
(1 − x)
x(1 + 4x + x2 )
3) .
(1 − x)4
2(1 − x2 ) ln(1 − x) + x2 + 2x
4) (décomposer en éléments simples).
4x3
5) − 12 (x + (x2 + 1) arctan x) (décomposer en éléments simples).

6) −1 + u u
4 argth u − 2 arctan u, u = 4 x.
1 5 argth √x pour 0 6 x < 1 et 1 √
7) + √ + √5 arctan −x pour −1 < x 6 0.
2(1 − x) 2 x 2(1 − x) 2 −x
8) − 12 ln(1 − 2x ch a + x2 ).
9) 1 − 5 cos 2θ − 4 2 (linéariser).
(5 − 4 cos 2θ)
10) 2x − 1 − 2 ln(1 − x) .
(1 √− x)2 x

11) ch x pour x > 0 et cos −x pour x 6 0.
x2 x2 cos 2θ
12) e2 − e 2 cos(x2 sin 2θ).
13) (x + 15x + 25x3 +
2 4 5 x
√ 10x + x )e .
x −x/2
e + 2e cos(x 3/2)
14) 3 , (f 000 = f ).

15) 1 − √ 1 − 4x − 2x .
2x 1 − 4x
2
16) x 2− 1 .
ln(1 − x)
17) − 1 − x .

Exercice
√ 19.
R = 2 − 1, Σ = 1−x .
1 − 2x − x2
Exercice 20.
2) S’il existe λ ∈ Sp(A) tel que |λ| > 1 et si x est un vecteur propre associé alors kAk x = kλk x 6→ 0 donc la série
diverge.
Si toutes les valeurs propres de A sont de module < 1, comme kAk = λk Pλ (k) où les Pλ sont des polynômes
P
λ
à coefficients matriciels, la série converge absolument.
∞ ∞
(k + 1)Ak+1 = AS + Ak+1 = AS + A(I − A)−1 donc S = A(I − A)−2 est inversible ssi A l’est.
P P
3) S =
k=0 k=0

Exercice 21.
1) χA (λ) = −λ3 + 2λ2 + λ − 1. χA (−1) > 0, χA (0) < 0, χA (1) > 0, χA (2) > 0, χA (3) < 0 donc χA admet une
racine dans chacun des intervalles ] − 1, 0[, ]0, 1[ et ]2, 3[.
2) Cayley-Hamilton : tn = 2tn−1 + tn−2 − tn−3 .
3) Soient −1 < α < 0 < β < 1 < 2 < γ < 3 les valeurs propres de A. On a tn z n = (αz)n + (βz)n + (γz)n donc la

tn z n converge si et seulement si |γz| < 1 et vaut :
P
série
n=0

1 1 1 1 χ0  1  −z 2 − 4z + 3
+ + = = 3 .
1 − αz 1 − βz 1 − γz z χ z z − z 2 − 2z + 1

Exercice 22.
Z 1
t3 ln 2 π
=− 3 dt = + √ − 1.
t=0 1 + t 3 3 3

Exercice 23.
R = 1. On décompose P sous la forme : P = a0 + a1 (X + 1) + a2 (X + 1)(X + 2) + . . . + ap (X + 1). . .(X + p).

p! ap
P (n)xn = 1 a−0 x + a1
P
Alors 2 + ... + .
n=0 (1 − x) (1 − x)p+1

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Exercice 24.
∞ ∞
P sin nθ = 2 sin θ , P cos nθ = ln 2 − 1 ln(5 − 4 cos θ).
n=1
2n 5 − 4 cos θ n=1
n2n 2

Exercice 25.
∞ ∞ P n
−t (−1)k n
u n tn = e t donc un −−−−→ 1 .
P P
f (t) = =
n=0 1 − t n=0 k=0 k! n→∞ e

Exercice 26.
∞ ∞ P ∞ ∞
q kn xk q k xk
1) Pour |x| < 1q : ln f (x) = ln(1 − q n x) = −
P P P
=− k ,
n=1 n=1 k=1
k k=1 k(1 − q )
f = eln f est DSE par composition.
q n(n+1)/2
2) an = , R = ∞.
(q − 1). . .(q n − 1)

Exercice 27.

|f (k) (0)|
|f (k) (0)| = n2k e−n > k 2k e−k , donc > k k e−k =⇒ R = 0.
P
n=0
k!

Exercice 28.
Il y a dérivation terme à terme facilement et indéfiniment.
∞ P
∞ α (inx)p
e−n
P
DSE au voisinage de 0 : on envisage de permuter les Σ dans : fα (x) = , ce qui est légitime si la
n=1 p=0
p!
∞ α
e−n en|x| converge. On en déduit qu’une condition suffisante pour que f soit DSE au voisinage de 0 est
P
série
n=1
α > 1 (avec convergence si x ∈ ] − 1, 1[ pour α = 1 et pour tout x ∈ R si α > 1).
∞ α α
Cas α < 1 : |f (k) (0)| = e−n nk > e−N N k avec N = bk 1/α c donc pour r > 0 fixé et k tendant vers l’infini on a
P
n=1
 (k)
f (0)rk (k) k
1 − 1 k ln(k) et la série de terme général f (0)r diverge grossièrement.
  
ln ∼ α
k! k!
∞ P
∞ α (in(x − a))p
e−n eina
P
DSE au voisinage de a 6= 0 : même raisonnement en écrivant f (x) = . En conclusion,
n=1 p=0
p!
f est analytique sur R si et seulement si α > 1.

Exercice 29.
1) Pour x 6= 0 la série comporte un nombre fini de termes non nuls au voisinage de x, donc est C ∞ au voisinage
∞ ∞ ∞
(k)
de x. On a |f (k) (x)| = an λk−n |an |λk−n
P P P
n ϕn (λn x) 6 n Mn 6 cste(k) + |an |Mn /λn en supposant
n=0 n=0 n=k+1
λn > 1 pour n > k, donc f (k) est bornée sur R. Ceci implique que f est C ∞ en 0 et on a le développemment
k
an xn + o(xk ) car φ ≡ 1 au voisinage de 0 donc f (k) (0) = k! ak .
P
limité : f (x) =
 n=0 
2) ψ(x) = exp 1 sur ]1, 2[, ψ(x) = 0 ailleurs.
(1 − x)(x − 2)

Exercice 30.
1) R = 1.
2) x = −1 =⇒ cv (série alternée), x = 1 =⇒ dv.
3) f est croissante sur [0, 1[ donc L existe dans [0, +∞].
N N
xn sin √1 > sin √1 =⇒ L = +∞.
P P
L = sup f (x) > sup
[0,1[ [0,1[ n=1 n n=1 n

Exercice 31.
N
P
1) Fonction croissante. lim− A(x) > an .
x→1 n=0
2) Dém de type Césaro.

Exercice 32.
Continuité radiale.

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Exercice 33.

cn = a + a bn−1 + . . . + a b0 = P ak un,k et le thm de convergence dominée s’applique.
0 1 n
bn bn bn k=0

Exercice 34.
∞ n−2 n
Q5 x
P
y= (R = ∞).
n=1 (3k + 2)
26k6n
N = 8 =⇒ 0.409954 6 y(1) 6 0.409973.

Exercice 35.
n−1
1) tan(n) = k
tan(k) tan(n−1−k) .
P
Cn−1
k=0
2) Pour 0 6 x < π/2 la série est à termes positifs et les sommes partielles sont majorées par tan x. Pour
−π/2 < x 6 0, il y a convergence absolue.
4) Si R > π/2, f aurait une limite finie en π/2.

Exercice 36.
1) Produit de deux séries =⇒ R > 1. f (x) −−−−→

+∞ =⇒ R = 1.
x→1
k
2 0 C2k 4k
2) (1 − x )y = xy + 1 =⇒ (n + 2)an+2 = (n + 1)an =⇒ a2k = a0 k , a2k+1 = a1 k .
4 (2k + 1)C2k

a0 = 0, a1 = 1 =⇒ y =
P 4k x2k+1 .
k
k=0 (2k + 1)C2k
Z x ∞ 2k−1
X2 x2k
3) arcsin2 x = 2 f (t) dt = .
t=0 k=1
k 2 C2k
k

Exercice 37.
1) R = 4.

q q 
2) y = 4
q x 4 − x − arctan 4 − x + c . f (x) = 1 + x + o(x) =⇒ c = π . =⇒ P 1 = 4 + 2π

(4 − x)3 x x 2 2 n
n=0 C2n
3 9 3.

Exercice 38.

1) R = 2.
√ 2n+1
2) Stirling =⇒ an 2 ∼ √2 =⇒ DV.
πn √
2 0 2 arcsin(x/
√ 2)
3) (x − 2)y + xy + 2 = 0 =⇒ f (x) = .
2 − x2
Exercice 39.
2) f 0 (x) = ex f (x).

Exercice 40.
1) an 6 n! par récurrence.
2) 2f 0 = f 2 =⇒ f (x) = 1 .
1 − x/2
−n
3) an = n! 2 .

Exercice 41.
Z(x) =
P xn = P x .
2n 2
n,p>1 p p>1 p − x
p2 1 + P x
Z 0 (x) =
P P
2 2 = 2 2 .
p>1 (p − x) p>1 p − x p>1 (p − x)2
x2 x2 x2
  P
Z 2 (x) =
P
=
P 1 − 1 +
2 2 2 2 2 2 2
p,q>1 (p − x)(q − x) p6=q q − p p − x q − x p>1 (p − x)2
Z 2 (x) − xZ 0 (x) + Z(x) = 2
P x2 .
2 2
p6=q (q − p )(p2 − x)
   
A p fixé,
P 1 1 P 1 − 1 1 1+ 1 = 3 .
2 2 = 2p q − p q + p = 2p p 2p
q6=p q − p q6=p 4p2
Donc Z 2 (x) − xZ 0 (x) + Z(x) = 23
P x2 = 32 (Z(x) − xζ(2)).
2 2
p>1 p (p − x)
Rmq : 2Z(x2 ) = 1 − πx cotan(πx) (Euler).

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Exercice 42.
α = π/4, β = π/2.

Exercice 43.
∞ k
1) tt = exp(t ln t) =
P t lnk t .
k=0
k!
2) 0.78343

ExerciceZ44.
1 ∞

P tn ln t X 1 π2
= − dt = = 2 − .
n=1 t=0 n n=1
n(n + 1)2 6

Exercice 45.
2
Développer en série entière ln(1 − t2 ). I = π2 − 4 ln 2.

Exercice 50.
1) calcul.
2) Soit 0 < r0 < d et R(θ) le rayon de la série de Taylor de f en r0 eiθ . Le cercle de centre 0 et de rayon r0 est
recouvert par les disques ouverts D(r0 eiθ , 21 R(θ)), θ variant de 0 à 2π, donc on peut en extraire un recouvrement
fini ; soit ρ le rayon minimum des disques extraits. Alors pour 0 6 θ 6 2π on a R(θ) > ρ (cf. analycité de la
somme d’une série entière dans le disque ouvert de convergence).

f (n) (r0 eiθ )


D’après la première question on a : 6M
ρn où M majore |f | sur D(0, r0 + ρ) d’où pour |r − r0 | < ρ :
n!

2π ∞
2π X ∞ 2π
f (reiθ ) f (k) (r0 eiθ ) f (k) (r0 eiθ ) i(k−n)θ
Z Z X Z
dθ = (r − r0 )k ei(k−n)θ dθ = (r − r0 )k e dθ.
θ=0 einθ θ=0 k=0 k!
k=0 θ=0 k!


f (reiθ )
Z
ce qui démontre l’analycité de ϕ = r 7−→ dθ sur ]0, d[.
θ=0 einθ

Enfin, ϕ(r) = an rn au voisinage de 0 d’où ϕ(r) = an rn sur [0, d[ par prolongement analytique.

2π Z 2π ∞ ∞ ∞
f (reiθ ) iθ zk z k 2π f (reiθ )
Z Z
1 1 iθ
X X X
3) g(z) = 2π iθ
re dθ = f (re ) k ikθ
dθ = dθ = ak z k .
θ=0 re − z 2π θ=0 r e 2π θ=0 rk eikθ
k=0 k=0 k=0
Le rayon est au moins égal à r car f est bornée sur D(0, r).
4) résulte de 3.
5) D’après 1, |an | 6 kf k∞ /rn pour tout r > 0 donc an = 0 si n > 1.
6) 1/P est analytique bornée sur C.
7) On peut passer à la limite uniforme (ou dominée) dans 3.
∞ ∞
an z n =⇒ f ◦ g(z) = an g n (z) et il y a convergence localement uniforme.
P P
8) f (z) =
n=0 n=0

Exercice 52.
2 =⇒ 1 : évident.
1 =⇒ 2 : Soit a > 0 et M = sup(|f (z)|e−a|z| ).
Z 2π
1 f (Reiθ ) eaR eaR  ea n
an = 2π n inθ
dθ =⇒ |an | 6 M n 6 M inf n = M .
√ θ=0 R e R R>0 R n
Donc n n! kan k 6 n! ea
n
p
n −−−−→ a. CQFD
n→∞

Exercice 53.
1) f (z) = f (z).
2) Im(f ) est de signe constant sur le connexe D ∩ Ω+ et f (z) ∼ z au voisinage de 0.
3) Intégrer terme à terme.
4) Im(f (reiθ )) sin θ > 0 par 2.

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Exercice 55.

zn tn . Alors :
P
On pose, sous réserve de convergence, f (t) =
n=1
p
X p
X ∞
X p
X p
X  p−j
X 
f (t) = zn t n + eiω pj zn−j tn = zn t n + eiω pj tj f (t) − zn t n
n=1 j=1 n=p+1 n=1 j=1 n=1

soit :
 p
X  p
X p
X p−j
X
1− eiω pj tj f (t) = P (t)f (t) = zn t n − eiω pj tj zn tn = Q(t),
j=1 n=1 j=1 n=1

an tn : en remontant les calculs précédents on voit
P
donc f (t) = Q(t)/P (t). Réciproquement, soit Q(t)/P (t) =
n=1
que (an ) vérifie la même relation de récurrence que (zn ) avec les mêmes premiers termes d’où zn = an pour tout n.
p
eiω pj tj < 1 donc P n’a pas de racine dans le disque unité ouvert. Si P n’a pas non plus de
P
Si |t| < 1 alors
j=1
racine sur le cercle unité alors le développement en série entière de Q(t)/P (t) a un rayon > 1 et zn −−−−→ 0. Si P
n→∞
admet des racines dans U on peut déja dire que la suite (zn ) est bornée par max(|z1 |, . . ., |zp |) puis. . . ?
Exercice 56.
an,k z n . On a à k et n fixés, par
P
2) Complétude : soit (fk ) une suite d’éléments de E de Cauchy, fk (z) =
n∈N
convergence dominée :
Z 2π Z 2π
1 1
fk (eiθ )e−inθ dθ = lim− fk (reiθ )e−inθ dθ = an,k .
2π θ=0 r→1 2πrn θ=0

La suite (fk ) converge uniformément sur D vers une fonction ϕ : D −→ C continue. On note :
Z 2π
1
an = ϕ(eiθ )e−inθ dθ = lim an,k .
2π θ=0 k→∞

an z n est supérieur ou égal à 1. Pour z ∈ D fixé


P
La suite (an ) est bornée, donc le rayon de convergence de
n∈N
on a alors :
2π  X Z 2π
fk (eiθ )
Z
X 1  1
fk (z) = an,k z n = fk (eiθ )e−inθ z n dθ = dθ
2π θ=0 n∈N 2π θ=0 1 − ze−iθ
n∈N
2π Z 2π  X
ϕ(eiθ )
Z
1 1 iθ −inθ n
 X
−−−−→ dθ = ϕ(e )e z dθ = an z n
k→∞ 2π θ=0 1 − ze−iθ 2π θ=0
n∈N n∈N

ce qui prouve que ϕ ∈ E. Enfin on a kfk − ϕk −−−−→ 0 par convergence uniforme, d’où ϕ = lim fk dans E.
  k→∞ k→∞
nz
3) Soit f ∈ E et fn (z) = f n + 1 . Comme f est uniformément continue, fn converge uniformément vers f sur
D. Soit ε > 0 et n tel que kf − fn k∞ 6 ε. Comme fn est développable en série entière avec un rayon au
1 , son développement converge uniformément vers f sur D donc il existe P ∈ C[X] tel que
moins égal à 1 + n n
kfn − P k∞ 6 ε.
Exercice 57.

1) z P
nz n (R = 1).
2 =
(1 − z) n=1
◦ (z − t)(1 − zt)
Pour z, t ∈ D(0, 1) on a z − t = , quantité nulle si et seulement si z = t, d’où
(1 − z)2 (1 − t)2 (1 − z)2 (1 − t)2
l’injectivité de z 7−→ z .
(1 − z)2
2) a) f (z) ∈ R ⇐⇒ f (z) = f (z) = f (z) ⇐⇒ z = z ⇐⇒ z ∈ R.
Par injectivité, on en déduit que Im(f (z)) garde un signe constant sur chaque demi-disque limité par ] − 1, 1[,
Z πcomme f (z) = z + z→0 (z), ce nsigne est celui de Im z.
et
πan r
b) Im(f (reit )) sin nt dt = .
t=0 2 Z π
π|an |rn nπa1 r
On a | sin(nt)| 6 n sin(t) pour 0 6 t 6 π par récurrence, donc 2 6 n Im(f (reit )) sin t dt = .
t=0 2
On en déduit |an |rn 6 n|a1 |r et on conclut |an | 6 n en faisant tendre r vers 1.

serent.tex page 15

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