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Conseil d'administration du 21 octobre 2021

Règlement intérieur de l’ECL

Vu le code de l’éducation,

Vu les statuts de l’Ecole centrale de Lyon,

Avertissement préalable : les expressions suivantes sont formulées de façon neutre,


sans distinction de genre quant à la personne qui exerce les responsabilités
correspondantes, comme par exemple « directeur de… »

La locution « unité de recherche » recouvre toute unité mixte de recherche ou équipe


d’accueil.

Le terme d’usagers s’applique à toute personne, élève, étudiant, auditeur, stagiaire etc…
bénéficiant d’une formation au sein de l’école centrale de Lyon.

Les notions en gras sont définies au sein du glossaire.

PREAMBULE

L’Ecole centrale de Lyon est un établissement public à caractère scientifique, culturel et


professionnel dont les missions sont définies à l’article L 123-3 du Code de l’éducation.
Etablissement multi-sites, l’ensemble de ses structures et personnels participent à la
réalisation de ces dernières.

Il joue un rôle moteur dans la structuration de l’ingénierie Lyon Saint-Etienne et développe


ses alliances internationales, nationales et régionales, notamment dans la perspective du
développement de ses sites d’implantation.

Fidèle à son histoire et à ses valeurs, l’Ecole centrale de Lyon relèvera les grands défis qui
l’attendent et continuera de s’impliquer dans le groupe des Ecoles centrales et les réseaux
de ses écoles internes pour développer son action.

Le présent règlement intérieur s’applique à l’ensemble des usagers, des personnels et des
personnes physiques ou morales présentes ponctuellement ou de façon pérenne sur les
campus de l’Etablissement.

Aucune disposition des règlements intérieurs des différentes structures de l’Etablissement


ne peut faire obstacle à l’application du présent règlement intérieur.

Les personnes relevant d’une entité ou d’un organisme distincts de l’Ecole centrale de Lyon
ne peuvent se prévaloir de dispositions propres qui seraient contraires ou incompatibles
avec les dispositions du présent règlement ou des règlements intérieurs des différentes
structures de l’Etablissement.

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Chapitre I : vie de l’Etablissement

1. Principes fondateurs

Toute personne exerce librement ses libertés fondamentales au sein de l’Etablissement,


sous réserve de ne pas porter atteinte à l’ordre public, aux obligations déontologiques et au
bon déroulement des activités d’enseignement et de recherche.

L’Etablissement est laïc et indépendant de toute emprise politique, commerciale, religieuse ou


idéologique ; il tend à l’objectivité du savoir et respecte la diversité des opinions.

Il est engagé face aux défis écologiques et sociétaux.

2. Lutte contre le harcèlement, les discriminations et les violences sexistes et sexuelles

L’Etablissement est engagé dans la lutte contre toute forme de harcèlement et veille à
assurer la santé et la sécurité de ses personnels.

Il affirme son engagement contre les violences sexistes et sexuelles.

Il s’engage à veiller au respect mutuel entre les sexes, conformément aux engagements pris
dans le cadre la Charte pour l’égalité entre Femmes et Hommes dans les établissements
d’enseignement supérieur et de recherche. Il est doté d’une mission mixité, diversité, égalité
femmes-hommes.

De manière générale, il lutte contre toutes formes de stéréotypes et discriminations.

3. Préservation du patrimoine

Le patrimoine de l’Etablissement, ses équipements pédagogiques, scientifiques,


informatiques, ses bâtiments et leur mobilier sont placés sous la responsabilité de tous. Il
en va de même pour les espaces verts.

4. Respect des statuts des personnels

Les personnels en fonction à l’Ecole centrale de Lyon sont régis par des statuts divers. Il
appartient au directeur de l’Etablissement, aux directeurs d’écoles internes, aux directeurs
de départements d’enseignement et de recherche, aux directeurs d’Unités de recherche, et
aux chefs de service de les faire appliquer.

Les périodes d’activité réduite de l’Etablissement sont fixées chaque année par le
directeur, après avis du comité technique et approbation du conseil d’administration.
Durant ces périodes, seules les personnes bénéficiant d’une dérogation sont autorisées à
pénétrer dans les locaux.

Les horaires et les congés sont définis d’un commun accord entre les personnels et leurs
responsables, conformément aux obligations annuelles de travail fixées par le règlement
ARTT de l’Etablissement ou les statuts particuliers des personnels dont relèvent les
agents. Il en est rendu compte à la direction des ressources humaines de l’Etablissement.

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5. Participation des personnels aux instances

Les personnels élus dans les instances officielles de l’Etablissement participent aux
réunions des conseils ainsi qu’à toutes les séances préparatoires nécessaires à leur bon
fonctionnement dans le cadre de leur temps de travail. Ils bénéficient de frais de mission
pour les déplacements nécessaires à leur participation aux instances.

6. Accès aux locaux

Les personnels de l’Etablissement ainsi que des organismes associés ou hébergés, les
usagers ainsi que toute personne autorisée, peuvent accéder aux locaux et installations
de l’Etablissement sous réserve d’être porteur d’une carte ou document attestant la
régularité de leur présence dans l’Etablissement.

Les personnels appartenant à une autre entité que l’Etablissement et qui interviennent
dans les locaux de l’Etablissement sont régis par convention. Ils sont rattachés à une
école interne, un service ou un département et doivent se conformer au présent règlement
intérieur.

Les autres personnes participant de manière ponctuelle aux activités scientifiques et


pédagogiques de l’Etablissement, ainsi que les personnes participant à des réunions ou
activités organisées par des organismes tiers dans le cadre d’un prêt ou d’une location de
salle peuvent accéder aux locaux de l’Etablissement sous réserve de se soumettre à
l’ensemble des règles en vigueur ou des instructions particulières prescrites par la direction
de l’Etablissement, et de justifier, en cas de demande, de leur identité et du motif de leur
présence.

Des dispositions spécifiques sont mises en place pour veiller à la sécurité au sein des zones
à régime restrictif (ZRR).

La direction de l’Etablissement se réserve le droit de refuser l’accès de ses locaux à toute


personne dont le comportement s’avérerait clairement incompatible avec le bon
fonctionnement de ses activités, notamment au regard de l’hygiène, la sécurité, la sûreté
des personnes et des biens ainsi que la préservation du potentiel scientifique et technique
de la nation.

7. Règles de sécurité applicables aux personnels et usagers

Chacun veille, sur les sites, au strict respect des règles de sécurité fondamentales et
élémentaires, en usage dans toute collectivité, qu’il s’agisse de sa protection
personnelle comme de celle des autres.

Les véhicules stationnent sur les emplacements de parking prévus à cet effet, y compris
dans la zone des résidences. Les deux roues doivent stationner aux emplacements prévus
à cet effet. Ils ne peuvent demeurer dans l’Etablissement pendant les vacances et les
périodes d’activité réduite. Les épaves sont enlevées sur demande des services d’entretien.

La vitesse est limitée au plus à 30 km/h. Priorité est donnée aux piétons.

Les moyens informatiques, accessibles aux personnels ou usagers de l’Etablissement, sont


destinés à un usage professionnel, contribuant ainsi à l’ensemble des missions. Dans ce
cadre, chaque utilisateur est responsable de l’utilisation qu’il fait des ressources

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informatiques mises à sa disposition par l’Etablissement et se doit de respecter la charte
d’utilisation des systèmes d’information. Il s’engage à respecter toutes les règles de sécurité
informatique en vigueur, notamment celles relatives aux réseaux internes et externes, ainsi
qu’à la propriété intellectuelle et commerciale des œuvres ou des logiciels qu’il est conduit
à utiliser. Il en va de même pour l’ensemble du matériel acquis par l’Etablissement et dont
il reste propriétaire.

8. Accueil des stagiaires et des étudiants étrangers

L’accueil des stagiaires est prononcé par le directeur de l’Etablissement. Il s’exerce


dans le respect de la règlementation.

Les stagiaires sont encadrés par une convention de stage. Le directeur s’assure qu’ils
bénéficient d’une assurance en responsabilité civile.

Les étudiants étrangers bénéficient d’une assistance de l’Etablissement pour leurs


formalités administratives (titre de séjour, etc.).

9. Les relations extérieures de l’Etablissement

Dans le cadre de sa politique d’ouverture, la direction de l’Etablissement développe un


réseau de relations nationales et internationales, d’échanges d’élèves-ingénieurs,
d’étudiants, d’enseignants-chercheurs, de chercheurs et d’enseignants, de personnels
administratifs et techniques avec les établissements d’enseignement supérieur et de
recherche, les établissements de recherche et les entreprises, en France comme à
l’étranger.

Les associations de diplômés contribuent de manière privilégiée au rayonnement et à la


promotion de l’Etablissement. Elles sont associées aux actions que ce dernier conduit à
cette fin.

10. La vie associative

Les associations des usagers et celles du personnel contribuent à la promotion de


l’Etablissement et à la création d’un esprit d’Etablissement entre tous ses membres.
Le conseil d’administration peut leur accorder une subvention.

Les associations hébergées doivent se conformer au présent règlement intérieur.

La liste des associations hébergées est établie chaque année par le directeur.

11. La vie syndicale

Les différentes organisations syndicales de personnels et d’étudiants sont aidées,


conformément aux textes en vigueur, dans la limite des moyens matériels et budgétaires
dont dispose l’Etablissement.
Sur chaque site, un local équipé est mis à la disposition des organisations représentées au
sein des instances de l’Etablissement.

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12. Les registres règlementaires

L’Etablissement tient à la disposition des personnels plusieurs registres :

- Les registres de sécurité : chaque bâtiment en possède un qui sert à regrouper les
documents d'entretien et de contrôle des éléments de sécurité de celui-ci.

- Les registres santé et sécurité : ils permettent à tout agent ou usager de signaler tout
incident, observation ou suggestion relative à la santé et/ou à la sécurité de son unité
de travail.

- Le registre danger grave et imminent : Ce registre sert au déclenchement de la


procédure du droit de retrait d'un agent estimant qu'une situation de travail présente
un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé.

La localisation des registres est disponible sur l’Intranet de l’Etablissement.

Chapitre II : structures

1. Liste des structures

L’Ecole centrale de Lyon est organisée en écoles internes, en départements d’enseignement et


de recherche et en Unités de recherche. Les services support appuient leur action.

2. Rattachement des personnels aux structures

Le directeur a autorité sur l’ensemble des personnels de l’Etablissement.

Les enseignants chercheurs, les enseignants et les personnels administratifs et techniques


ainsi que les enseignants vacataires responsables de cours sont affectés à
l’Etablissement et exercent au sein d’une école interne, d’un département ou d’un service.

Un enseignant-chercheur ou enseignant de l’Etablissement est installé par le directeur de


l’Etablissement soit à une école interne, soit à un département, prioritairement à partir de
son profil d’enseignement. Il peut être installé partiellement dans un service pour exercer
temporairement une fonction administrative. Pour la recherche, lorsque son statut le prévoit, il
est rattaché (cf. procédure rattachement en annexe) :
- Soit à une seule unité de recherche de l’Etablissement ;
- Soit à une seule équipe de recherche émergente,
- Soit à un autre établissement public, après accord du directeur de l’Etablissement.

Il peut participer aux activités d’autres départements, Unités de recherche ou écoles


internes.

Les autres personnels, ceux du CNRS notamment, sont rattachés à une ou plusieurs
structures de l’Etablissement (service, département, école interne) conformément à leur
statut et à leurs missions.

Les procédures de sélection, de recrutement et de concours sont soumises aux


règlements et arrêtés en vigueur.
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3. Personnels exerçant au sein d’une école interne

Les personnels exerçant au sein d’une école interne sont placés sous l’autorité hiérarchique du
directeur de cette école interne. Ils peuvent exercer des missions propres à un site, des
missions coordonnées ou des missions centralisées.

Pour leurs missions coordonnées, ils sont placés sous l’autorité fonctionnelle des directions
placées auprès du directeur de l’Etablissement (directeur général des services, directeur des
formations, directeur de la recherche…).

Les entretiens professionnels des agents exerçant au sein d’une école interne sont assurés par
leurs supérieurs hiérarchiques directs.

En vue de la préparation de ces entretiens, un échange est organisé au minimum une fois par
an entre le personnel d’encadrement de chaque école interne et les responsables fonctionnels
de l’Etablissement concernés par l’activité de l’agent évalué. Le responsable fonctionnel fait
connaître par écrit son appréciation de l’année écoulée et sa proposition d’objectifs pour l’année
à venir. Copie du compte rendu final signé par l’agent est adressée au responsable fonctionnel.

Pour les missions centralisées, lorsque le responsable fonctionnel des agents exerce dans une
école interne, l’entretien professionnel est assuré par le supérieur hiérarchique direct de
l’Etablissement après échange avec le responsable fonctionnel, au minimum une fois par an,
dans les mêmes conditions que celles figurant au paragraphe précédent.

4. Les écoles internes

Les écoles internes sont responsables d’un parcours cohérent de formations et de recherches
associé à une identité affirmée, en conformité avec la politique générale de l’Etablissement.

4.1 Organisation des écoles internes

Les écoles internes disposent de statuts propres qui décrivent leurs attributions, leurs
organisations et le rôle de leurs conseils. Ces statuts sont votés en conseil d’école et au conseil
d’administration de l’Établissement.

Elles portent des parcours de formation, des projets de recherche et le développement de


relations internationales dans le cadre de la politique de l’Etablissement. Elles disposent d’une
autonomie reconnue à ce titre.

Elles sont dotées d’un conseil d’école interne, instance notamment en charge de la définition de
leur programme pédagogique et de recherche.

4.2 Compétences des directeurs d’école interne

Les directeurs d’écoles internes sont ordonnateurs secondaires de droit pour leur unité
budgétaire. Ils prévoient, gèrent et coordonnent les moyens humains et matériels affectés à
leur école interne.

Ils ont autorité sur les personnels de leurs écoles respectives.

Le directeur de l’école interne peut détenir une délégation de signature et/ ou de pouvoir du
directeur de l’Etablissement.

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4.3 Elections du conseil d’école des écoles internes

Les élections des membres du conseil d’école des écoles internes sont organisées
conformément aux règles législatives en vigueur.

5. Les départements d’enseignement et de recherche

Les départements d’enseignement et de recherche sont responsables de la définition d’un


ensemble de champs disciplinaires large et stable, en conformité avec la politique générale
de l’Etablissement, hors écoles internes. Ils prévoient, gèrent et coordonnent les moyens
humains et matériels associés.

Selon les thématiques, les projets ou les programmes, une ou plusieurs Unités de recherche
leur sont associées.

Ils sont dirigés chacun par un directeur, nommés par le directeur de l’Etablissement, suite
à l’élection organisée par ledit département, et sur proposition du conseil de
département.

Par délégation du directeur de l’Etablissement, le directeur de département d’enseignement


et de recherche peut détenir :

- L’autorité hiérarchique sur les personnels qui concourent, pout tout ou partie de
leur activité, à la mission du département ;
- Une délégation de signature.

5.1 Organisation des départements d’enseignement et de recherche

Les départements d’enseignement et de recherche s’organisent librement en équipes


d’enseignement et Services administratifs et techniques (SAT).

Au début de chaque année universitaire, le directeur de département d’enseignement et de


recherche transmet à la direction de l’Etablissement les noms des membres de son
département, classés par équipe d’enseignement.

Les équipes d’enseignement assurent trois missions essentielles :

- La préparation des projets de formation ;


- L’exécution des activités de formation ;
- La gestion des moyens de formation.

5.2 Compétences du directeur de département

Avec les directeurs d’unité de recherche, les responsables de formations et les


responsables d’équipes d’enseignement, le directeur de département d’enseignement et
de recherche conduit une action coordonnée, en conformité avec la politique générale de
l’Etablissement, pour :

- le recrutement des personnels, qu’il propose lors de la discussion du schéma


directeur des ressources humaines,
- L’allocation des moyens. A ce titre, les directeurs des départements

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d’enseignement et de recherche présentent leurs demandes de moyens au
directeur de l’Etablissement, en concertation avec les directeurs des Unités de
recherche concernées. Ils recueillent et visent les fiches de services et les
autorisations de cumul. Ils recueillent et transmettent à la direction des ressources
humaines les entretiens professionnels des personnels, effectués selon le lieu
d’affectation de ceux-ci et au plus près de l’exercice de leur activité. Il sera
procédé de la même façon pour l’établissement des rapports d’aptitude. Lorsque
l'agent exerce son activité dans une unité de recherche, le compte-rendu de
l'entretien professionnel recueille en outre le visa du directeur de l'unité si ce n'est
pas lui qui a conduit l'entretien.
- La représentation extérieure des thématiques d’enseignement
- La gestion des locaux qui sont affectés au département par décision du
directeur de l’Etablissement.

Le directeur de département d’enseignement et de recherche conduit une mission


permanente de suivi et de coordination entre les différentes équipes. Il est responsable de
la bonne diffusion de l’information et des formations auxquelles elles participent. Il transmet
au directeur de l’Etablissement toutes les propositions émanant de son département en les
accompagnant d’un avis motivé.

Le directeur de département a compétence pour proposer au directeur de l’Etablissement


la création ou la suppression d’équipes d’enseignement ainsi que la définition et la mise
en œuvre de leurs thèmes d’enseignement, après consultation du conseil des études.

Sauf accord express donné par le directeur de l’Etablissement, le directeur de département


ne cumule pas sa fonction avec celle de responsable d’une formation ou de directeur d’une
unité de recherche.

5.3 Dispositions relatives aux conseils de départements d’enseignement et de recherche

Chaque département se dote d’un conseil de département, tel que prévu par les statuts de
l’Etablissement. Ce conseil a un rôle consultatif qui recouvre tous les domaines d’activité
développés par ledit département

Les élections sont organisées dans un délai maximum d’un mois à compter de la date
d’expiration du mandat du conseil.

Elles se déroulent au suffrage direct, uninominal, majoritaire à deux tours. Tout électeur est
éligible. Sauf dispositions spécifiques du présent règlement ou découlant de dispositions
règlementaires nouvelles, les modalités du scrutin et de son dépouillement sont celles
des principes généraux du droit électoral.

L’organisation matérielle du scrutin est conduite, dans le respect des règles qui précèdent,
à l’initiative et sous l’autorité du directeur de département d’enseignement et de recherche. Il
établit les listes électorales, recueille les candidatures, contrôle les opérations de vote,
procède au dépouillement et proclame les résultats dont il rend compte au directeur de
l’école. En cas de contentieux, ce dernier statue en appel.

Le conseil de département est convoqué par le directeur de département à chaque fois qu’il
l’estime nécessaire, au moins une fois par an.

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6. Les Unités de recherche

6.1 Unités mixtes

Conformément aux statuts, les unités mixtes sont créées par convention entre d’autres
établissements publics et l’Etablissement, après consultation des instances concernées.

Ces conventions déterminent les conditions de mise à disposition de moyens en


personnels, locaux, équipements, matériels et de moyens financiers, pour
l’accomplissement des missions confiées à l’unité.
Au sein des unités mixtes, les personnels demeurent régis par le statut particulier de leur
corps mais sont soumis aux règles édictées par le présent règlement intérieur, quelle que
soit la tutelle principale.

6.2 Unités propres

Les Unités de recherche propres à l’Etablissement sont mises en place par décision du
conseil d’administration, après avis du conseil scientifique.
Pour chaque unité propre créée, la délibération du conseil d’administration arrête les
dispositions relatives à son organisation et à son fonctionnement.

6.3 Équipes de recherche émergentes

Les équipes de recherche émergentes sont mises en place et dissoutes par le directeur de
l’Etablissement, après consultation du conseil scientifique. Sur proposition du directeur de
ladite équipe et avis du/des directeurs de département et/ou d’école interne concernée, les
équipes de recherche émergentes sont rattachées à un ou plusieurs départements
d’enseignement et de recherche et /ou à une école interne.

Une équipe de recherche dite émergente peut être créée si les activités de l’équipe
proposée n’entrent pas dans les thématiques définies, au moment considéré, par les Unités
de recherche.

Toute équipe de recherche est identifiée par une appellation propre. Ses activités sont
coordonnées par un responsable, désigné en son sein, suivant des modalités dont elle
convient librement et directement.

6.4 Coordination de la politique scientifique

Les directeurs des Unités de recherche participent avec voix consultative, s’ils n’en sont pas
déjà membres, au conseil du (ou des) département(s) dans lesquels fonctionnent leurs unités.
Les Unités de recherche élaborent leur projet scientifique en cohérence avec la politique
scientifique de l’Etablissement.
Les directeurs des Unités de recherche présentent leurs demandes de moyens au directeur de
l’Etablissement pour leur fonctionnement et leurs projets d’investissements et en informent le
ou les directeurs d’écoles internes et de départements d’enseignement et de recherche
concernés. Le directeur de l’unité de recherche est responsable de tous les travaux de
recherche exécutés par les équipes de recherche rattachées à l’unité.

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6.5 Protection du patrimoine scientifique et technique de la nation

Le directeur d’unité de recherche met en œuvre la protection du patrimoine scientifique et


technique telle que définie par le directeur de l’Etablissement, après avis du fonctionnaire
sécurité défense.

6.6 Délégation de signature

Par délégation du directeur de l’Etablissement, le directeur de l’unité de recherche ou


son représentant peuvent détenir une délégation de signature.

Chapitre III : organes de gouvernance, pilotage et instances

1. Dispositions communes aux Conseils centraux

L’Etablissement est administré par un conseil d’administration, assisté par un conseil des
études et un conseil scientifique.

1.1 Organisation des réunions des Conseils centraux

Un calendrier des réunions des Conseils centraux est établi et diffusé au début de chaque
année universitaire.

La convocation aux différents Conseils centraux est adressée aux membres au moins huit
(8) jours avant la date de la réunion, par voie ordinaire ou par courrier électronique.

La convocation est accompagnée d’un ordre du jour et de toutes les pièces nécessaires
à l’information des membres des conseils. Les documents peuvent être transmis par voie
électronique.

Sous réserve des dispositions particulières prévues par les textes, les Conseils centraux
délibèrent valablement lorsque la moitié plus un de leurs membres en exercices sont
présents ou représentés. En formation plénière, le quorum requis est au moins égal à la
moitié plus 1 des membres élus et nommés. En formation restreinte, le quorum requis est au
moins égal à la moitié plus 1 des membres élus. Lorsqu’à l’issue d’une première réunion, ce
quorum n’a pas été atteint, une seconde réunion, avec le même ordre du jour, se tiendra
dans un délai de 15 jours, sans condition de quorum.

Un secrétaire est désigné au début de chaque séance. Il établit un procès-verbal de chaque


séance. Sa diffusion est largement assurée. Un relevé de décisions ou de conclusions,
validé par le président, est établi et publié dans l’Etablissement dans les meilleurs délais.

En cas de partage égal des voix, le président a voix prépondérante.

1.2 Modalités de procuration

Dès lors qu’il ne dispose pas d’un suppléant, tout membre d’un conseil peut donner
procuration à un autre membre du même conseil sans distinction de collège électoral dans
des conditions définies au présent règlement intérieur.

Le mandant peut rédiger sa procuration sur papier libre. Celle-ci est valable dès lors qu’elle
porte le nom du mandant, le nom du mandataire, la date et le nom du conseil plénier ou
restreint pour lequel elle est donnée.

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Avant l’ouverture de chaque séance :

-Les procurations font l’objet d’un enregistrement.

-Le mandataire signe la liste de présence en nom et place du mandant.

-Les procurations sont adressées au secrétariat du conseil ou remises au début de

séance. Pour tous les votes, nul ne peut détenir plus d’une procuration.

1.3 Confidentialité du vote

Tout membre des conseils peut demander un vote à bulletin secret.

1.4 Invitation de personnes qualifiées

Les conseils en formation plénière ou restreinte – lorsque cette formation existe- peuvent
demander à entendre, sur un point précis de l’ordre du jour, toute personne qualifiée en
raison de son expérience ou de ses compétences.

Seuls les membres des conseils sont habilités à intervenir de plein droit sur les points
inscrits à l’ordre du jour et dans les débats. Les membres invités interviennent sur
autorisation du président.

1.5 Réunions à distance


Les Conseils centraux se réunissent en présentiel, à distance ou de manière hybride,
conformément à l'ordonnance n° 2014-1329 du 6 novembre 2014.

1.6 Formations restreintes des Conseils centraux

Ces formations se réunissent sur ordre du jour déterminé.

Il est tenu un compte-rendu des réunions. Les comptes rendus sont publiés sur l’Intranet.

2. Pilotage de l’Etablissement

Le pilotage de l’Etablissement est assuré sous l’autorité du directeur via, entre autres :

- Le contrat quinquennal ;
- Les contrats d’objectifs et de moyens ;
- Les schémas directeurs ;
- Le budget et le compte financier ;

Le contrat quinquennal détaille les orientations stratégiques de l’Etablissement au sein du


schéma régional d’enseignement supérieur et de recherche.

Un contrat d’objectifs et de moyens est le support du dialogue de gestion entre l’Etablissement


et une école interne. Il s’inscrit dans une logique pluriannuelle et s’appuie sur le contrat
quinquennal.

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Les schémas directeurs répondent à des obligations législatives de structuration des efforts mis
en place dans des domaines spécifiques (systèmes d’information, patrimoine, politique des
ressources humaines…)

Le budget correspond à un acte juridique de prévision des dépenses et recettes. Il est établi
chaque année, sur la base d’un dialogue entre l’établissement et les structures. En tant que de
besoin, des budgets rectificatifs peuvent être mis en œuvre.

La procédure de dialogue budgétaire est annexée au présent document.

Le compte financier rend compte de l’exécution d’un exercice budgétaire et en dresse un bilan.

Le pilotage de la politique de formation est concerté avec le directeur délégué à la formation de


chaque école interne, les responsables de parcours et des équipes d’enseignement, en lien
avec les directeurs de département d’enseignement et de recherche.

3. Instances

3.1 Le comité de direction (CODIR)

Le comité de direction est composé des directeurs d’école interne, des directeurs de
départements, des directeurs d’unité de recherche, du directeur adjoint, du directeur général
des services, du directeur des formations et du directeur de la recherche.

Le comité de direction participe à la mise en œuvre de la politique définie par le conseil


d’administration. Il peut notamment être consulté sur la définition des priorités dans la
mise en œuvre du schéma directeur des ressources humaines.

Le règlement intérieur du comité de direction est annexé au présent document.

3.2 Le comité technique (CT)

Le CT est consulté pour tous les problèmes relatifs à l’organisation et au fonctionnement


des services, au recrutement des personnels, à l’hygiène et à la sécurité, pour toutes
les questions relatives aux effectifs, aux emplois et aux compétences ainsi que pour tous
les projets particuliers et questions prévues par un décret en Conseil d’Etat.

La composition et les missions du CT sont définies par les textes. Il adopte un règlement
intérieur qui précise son fonctionnement.

3.3 Le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT)

Le CHSCT est une instance présidée par le directeur ou son représentant et doit se réunir
au moins trois fois par an. Il procède à l’analyse des risques professionnels auxquels sont
exposés le personnel et les étudiants. Il contribue en outre à la prévention des risques
signalés par le conseiller de prévention, assisté du réseau des assistants de prévention.

Il peut être mis en place un CHSCT de site auprès d’une école interne.

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3.4 La commission consultative paritaire des agents contractuels (CCPC)

La CCPC peut être consultée sur toute question d’ordre individuel relative à la situation
professionnelle des agents non titulaires.

Elle est obligatoirement consultée sur les décisions individuelles relatives aux
licenciements intervenant postérieurement à la période d’essai et aux sanctions
disciplinaires autres que l’avertissement et le blâme.

La composition et les missions de la CCPC sont définies par les textes. Elle peut
adopter un règlement intérieur qui précise son fonctionnement.

3.5 Dispositions transitoires relatives aux instances représentatives des personnels

A compter du prochain renouvellement national des instances représentatives de personnels


en décembre 2022, les attributions du CT et le CHSCT sont transférées au comité social
d’administration (CSA). Une formation spécialisée « hygiène sécurité » de cette instance est
mise en place au sein de l’Etablissement.

Jusqu’à l’installation du comité social d’administration de l’Etablissement, les comités


techniques et les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail respectifs de
l’Ecole centrale de Lyon et de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Saint-Etienne siègent en
formation conjointe.

Jusqu’à l’installation de la commission consultative paritaire des agents contractuels de


l’Ecole centrale de Lyon, les commissions consultatives paritaires des agents contractuels
respectives de l’Ecole centrale de Lyon et de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Saint-Etienne
siègent en formation conjointe.

Le directeur de l’Etablissement convoque et préside ces instances. Il siège à la commission


consultative paritaire des agents contractuels avec voix délibérative en qualité de membre
de droit.

Les réunions conjointes sont alternativement organisées sur le site d’Ecully et sur celui de
Saint-Etienne, ou à distance.

3.6 Le comité électoral consultatif (CEC)

Le directeur de l’Etablissement est responsable de l’organisation des élections. Pour


l’ensemble des opérations électorales, il est assisté d’un comité électoral consultatif
( CEC).
Au moment de la préparation des élections, le CEC est consulté sur les décisions
d’organisation, notamment sur les bureaux de vote et leurs horaires d’ouverture.
Pendant le déroulement des élections, le CEC est susceptible d’être convoqué dans
l’hypothèse d’une difficulté.

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Ce dernier, présidé par le directeur ou son représentant, comprend :
- Un représentant de chaque liste (personnels et usagers) représentée au conseil
d’administration de l’Etablissement ;
- Le directeur général des services ou son représentant ;
- Le secrétaire général de chaque école interne ou son représentant ;
- Un représentant désigné par le recteur de région académique ;
- Le responsable du service juridique.

Lorsqu'ils sont connus, les délégués des listes de candidats participent au comité.

3.7 Le Comité de vie des campus

Le comité de vie des campus est une instance de réflexion et d’échanges sur
l’accompagnement des étudiants et l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études.
Chaque site se dote de deux commissions spécialisées : une commission
« accompagnement social » et une commission « vie étudiante et de campus ».
A travers ses avis, la commission « accompagnement social » assiste le directeur de
l’établissement pour la prise de décision d’exonération de paiement des droits d’inscription et
d’attribution d’aides spécifiques.
La commission « vie étudiante et de campus » se réunit au minimum deux fois pour échanger
sur la ventilation des actions financées au titre du produit de la contribution étudiante et de
campus.
Au moins une fois par an, les commissions spécialisées de chaque site réunissent
conjointement en une formation intitulée comité de vie des campus.

3.8 La commission des finances

La commission des finances est composée de membres compétents de la direction générale


des services et de l’agence comptable, du secrétaire général de chaque école interne ainsi
que de deux (2) membres élus et deux (2) membres nommés du conseil d’administration.

Elle peut donner des avis relatifs à la situation budgétaire et financière de l’Etablissement.
Elle est sollicitée sur la construction budgétaire et prépare les documents présentés au
conseil d’administration.

3.9 Le conseil de la documentation

La bibliothèque Michel Serres et les bibliothèques des écoles internes contribuent aux activités
de formation et de recherche de l’Etablissement, en réseau avec les départements, les unités
de recherche et les collectivités territoriales.

Le conseil de la documentation est l’instance de pilotage de la politique documentaire et des


services afférents menée par l’Etablissement. Il est présidé par le directeur de
l’Etablissement ou son représentant. Le mode de désignation de ses membres, ses règles
d’organisation et de fonctionnement sont précisés dans le règlement intérieur spécifique
qu’il élabore et adopte (cf. annexe).

14
3.10 Comité de pilotage sécurité-défense

Le comité de pilotage sécurité-défense a pour objectif la mise en œuvre opérationnelle du


dispositif de la protection du potentiel scientifique et technique de la nation, dans ses
dimensions de sécurité et de sûreté.

Sa composition est publiée sur le site Intranet de l’Etablissement.

3.11 Commission déontologie

La commission déontologie a pour missions d’assister les personnels sur l’ensemble des
questionnements vis-à-vis de leurs obligations déontologies, à travers des conseils et
expertises.
Sa composition est publiée sur le site Intranet de l’école.
Ses avis à caractère règlementaire sont publiés.

15
Chapitre IV : annexes

Table des matières

Annexe n°1 : glossaire ..................................................................................................................17


Annexe n°2 : règlement intérieur du comité technique ..................................................................18
Annexe n°3 : Annexe santé-sécurité ............................................................................................23
Annexe n°4 : modalités de tenue des conseils en visioconférence ................................................42
Annexe n°5 : charte des systèmes d’information ............................................................................. 46
Annexe n°6 : règlement commun des bibliothèques de l’Ecole centrale de Lyon ........................... 54
Annexe n°7 : Règlement intérieur CODIR........................................................................................ 59
Annexe n°8 : charte des thèses ....................................................................................................61
Annexe n°9 : processus dialogue budgétaire ................................................................................... 71
Annexe n°10 : processus campagne d’emplois ............................................................................... 72
Annexe n°11 : procédure de rattachement enseignants-chercheurs.............................................. 74
Annexe n°12 : règlement intérieur commission des finances .........................................................75
Annexe n°13 : charte des associations .........................................................................................76
Annexe n°14 : règlement intérieur ENISE .....................................................................................79

16
Annexe n°1 : glossaire

 Etablissement = nECL ;

 Site(s) : notion géographique. Exemples : Ecully ou Saint-Etienne.

 Conseils centraux = Conseil d’administration, conseil des études, Conseil


scientifique.

 Services administratifs et techniques (SAT) = services internes aux


départements d’enseignement et de recherche qui concourent à la réalisation de
leurs missions.

 Responsables de parcours = notion large recouvrant toute personne impliquée


avec des responsabilités dans la réflexion et déclinaison de la politique de
formation (correspondants de mentions de master, responsables formations par
alternance, directeurs d’UE, responsables d’option, etc…).

 Equipes d’enseignement = équipes en charge du déploiement de thématiques


scientifiques, au sein des départements d’enseignement et de recherche.

 Compétences propres = compétences en lien avec le développement des


écoles internes et l’autonomie qui leur est reconnue.

 Compétences coordonnées = compétences appelant une coordination au


niveau de l’Etablissement, au-delà d’une logique de site.

 Compétences centralisées = compétences placées autour du directeur


d’Etablissement, communes à l’ensemble de l’Etablissement.

17
Annexe n°2 : règlement intérieur du comité technique

Article 1er

Le présent règlement intérieur a pour objet de fixer, dans le cadre des lois et
règlements en vigueur, les conditions de travail du comité technique de l’Ecole centrale
de Lyon.

I - Convocation des membres du comité

Article 2

Le comité tient au moins deux réunions par an sur la convocation de son


président, soit à l'initiative de ce dernier, soit à la demande écrite de la moitié au
moins des représentants, titulaires du personnel.

Dans ce dernier cas, la demande écrite adressée au président doit préciser la ou les
questions à inscrire à l'ordre du jour. Dans toute la mesure du possible, cette
demande est transmise par un écrit unique. Le comité se réunit dans le délai maximal
de deux mois à compter du jour où la condition qui est requise par le premier alinéa
pour le réunir a été remplie.

En outre, à la demande écrite du président ou de la moitié des représentants du


personnel ayant voix délibérative du comité technique, le comité d’hygiène de sécurité
et de conditions de travail peut être saisi d’une question relevant de sa compétence.

Article 3

Son président convoque les membres titulaires du personnel du comité. Il en


informe, le cas échéant, leur chef de service. Les convocations sont, en principe,
adressées aux membres titulaires du comité quinze jours avant la date de la réunion.

Tout membre titulaire du personnel qui ne peut pas répondre à la convocation doit en
informer immédiatement le président.

Le président convoque le membre suppléant élu ou désigné par l'organisation syndicale


au titre de laquelle aurait dû siéger le membre titulaire empêché. L’organisation
syndicale lui indique ce membre à convoquer.

Au début de la réunion, le président communique au comité la liste des participants.

Article 4

Les experts sont convoqués par le président du comité en application du troisième


alinéa de l’article 45 du décret n°2011-184 du 15 février 2011. Ils sont convoqués
quarante-huit heures au moins avant l'ouverture de la réunion.

Article 5

Lorsque l'ordre du jour du comité comporte l'examen de problèmes d'hygiène, de


sécurité et de condition de travail, son président convoque le médecin de prévention,
l’assistant de prévention et, le cas échéant, le conseiller de prévention prévus à l’article
4 du décret n° 82-453 du 28 mai 1982 relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail
ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique ainsi que l’inspecteur
santé et sécurité au travail prévu par l’article 5 du même décret.
18
Article 6

Dans le respect des dispositions des articles 34 à 37 du décret du 15 février 2011


susvisé, l'ordre du jour de chaque réunion du comité est arrêté par le président. Cet
ordre du jour, accompagné autant que possible des documents qui s'y rapportent, est
adressé aux membres du comité en même temps que les convocations.

S'ils ne peuvent pas être transmis en même temps que les convocations et que l'ordre
du jour, les documents qui se rapportent à cet ordre du jour doivent être adressés aux
membres du comité au moins huit jours avant la date de la réunion.

A l'ordre du jour visé aux deux premiers alinéas du présent article sont adjointes toutes
questions relevant de la compétence du comité en application des articles 34 à 37 du
décret du 15 février 2011 susvisé dont l'examen est demandé par écrit au président du
comité par la moitié au moins des représentants titulaires du personnel au moins cinq
jours avant la date de la réunion. Ces questions sont alors transmises par son
président à tous les membres du comité au moins quarante-huit heures avant la
date de la réunion.

Les convocations peuvent être adressées par voie électronique. Dans ce cas, des
garanties techniques doivent assurer l’origine et l’intégrité des convocations signées
par l’autorité compétente et leur réception par les agents concernés.

- Déroulement des réunions

Article 7

Après avoir vérifié que le quorum est réuni, le président du comité ouvre la réunion en
rappelant les points inscrits à l'ordre du jour.

Article 8

Si les conditions de quorum exigées par le second alinéa de l'article 46 du décret du


15 février 2011 ne sont pas remplies, une nouvelle réunion du comité doit intervenir
dans le délai maximum de quinze jours suivant celle au cours de laquelle le quorum
n'a pas été atteint. Dans ce cas, la nouvelle convocation est envoyée dans le délai de
huit jours aux membres du comité.

Article 9

Le président est chargé de veiller à l'application des dispositions réglementaires


auxquelles sont soumises les délibérations du comité ainsi qu'à l'application du présent
règlement intérieur. D'une façon plus générale, il dirige les débats et fait procéder au
vote tout en assurant le bon déroulement des réunions.

Article 10

Le secrétariat permanent du comité est assuré par l’administration.

Article 11

Un représentant du personnel est désigné par le comité en son sein pour assurer les
fonctions de secrétaire adjoint.

Ce secrétaire-adjoint est un représentant du personnel ayant voix délibérative.

19
La désignation du secrétaire-adjoint s’effectue :
- Par désignation au début de chaque séance du comité et pour la seule
durée de cette séance.

Article 12

Les experts convoqués par le président du comité en application du troisième alinéa de


l'article 45 du décret du 15 février 2011 et de l'article 4 du présent règlement
intérieur n'ont pas voix délibérative. En outre, ils ne peuvent assister qu'à la partie des
débats relatifs aux questions pour lesquelles ils ont été convoqués, à l'exclusion du vote.

Article 13

Les représentants suppléants du personnel qui n'ont pas été convoqués pour remplacer
un représentant titulaire défaillant peuvent assister aux réunions du comité, mais
sans pouvoir prendre part aux débats et aux votes. Ces représentants suppléants sont
informés par le président du comité de la tenue de chaque réunion. Le président du
comité en informe également, le cas échéant, leur chef de service.

L'information des représentants suppléants prévue à l'alinéa précédent comporte


l'indication de la date, de l'heure, du lieu et de l'ordre du jour de la réunion, ainsi que
la transmission de tous les documents communiqués aux membres du comité
convoqués pour siéger avec voix délibérative.

L’information et la transmission des documents peuvent s’effectuer par voie


électronique avec des garanties techniques assurant leur origine, leur intégrité ainsi
que leur réception par les agents concernés.

Article 14

Lorsque l'ordre du jour du comité comporte l'examen des problèmes d'hygiène et de


sécurité et de conditions de travail, le médecin de prévention, l’assistant de prévention
et, le cas échéant, le conseiller de prévention qui ont été convoqués par le président
du comité en application du quatrième alinéa de l'article 39 du décret n° 82-453 du
28 mai 1982 susvisé et de l'article 5 du présent règlement intérieur participent aux
débats, mais ne prennent pas part aux votes.

Nota : Il résulte du 9° de l’article 34 du décret du 15 février 2011 susvisé que le


présent article 14 s’applique lorsqu’aucun comité d’hygiène de sécurité et des
conditions de travail n’est placé auprès du comité technique. Cet article s’applique
également lorsque le comité technique examine des questions dont il saisi par le comité
d’hygiène sécurité et conditions de travail placé auprès de lui.

Article 15

Les documents utiles à l'information du comité autres que ceux transmis avec la
convocation peuvent être lus ou distribués pendant la réunion à la demande d'au
moins un des membres du comité ayant voix délibérative avec l'accord du président.

Article 16

Seuls les représentants du personnel titulaires participent au vote. Les représentants du


personnel suppléants n’ont voix délibérative qu’en l’absence des titulaires qu’ils
remplacent.

Sur tout point à l’ordre du jour, tout représentant du personnel présent ayant voix
délibérative peut demander qu'il soit procédé à un vote sur des propositions formulées
20
par le président ou des propositions émanant d'un ou de plusieurs représentants du
personnel ayant voix délibérative.

La question ou le projet de texte soumis au vote est celle ou celui figurant à l’ordre
du jour, éventuellement modifié suite aux propositions faites par le comité et acceptées
par le président.

En toute matière, il ne peut être procédé à un vote avant que chaque membre présent
ayant voix délibérative ait été invité à prendre la parole.

S'il est procédé à un vote, celui-ci a lieu à main levée. Aucun vote par procuration n'est
admis.

Article 17

L’avis du comité est favorable ou défavorable lorsque la majorité des membres


présents s’est prononcée en ce sens. Les abstentions sont admises. A défaut de
majorité, l’avis est réputé avoir été donné ou la proposition formulée.

L’abstention ne peut être décomptée ni comme un vote favorable ni comme un vote


défavorable.

Il en va de même si un représentant du personnel ayant voix délibérative choisit,


sans que le décret du 15 février 2011 ouvre cette possibilité, de ne pas participer au
vote.

En cas de vote unanime défavorable des représentants des personnels présents ayant
voix délibérative sur un projet de texte, ce projet fait l’objet d’un réexamen et une
nouvelle délibération est organisée dans un délai qui ne peut être inférieur à huit jours
et excéder trente jours.

La nouvelle convocation doit être adressée dans le délai de huit jours à compter de la
première délibération. Avec cette convocation est adressé le texte soumis au vote
lors de la première délibération. Durant le délai de réflexion compris entre la
première et la seconde délibération, l’administration fait connaître les modifications
éventuelles proposées au projet de texte aux représentants du personnel 48h au
moins avant la réunion au cours de laquelle aura lieu la seconde délibération.
Toutefois, des modifications éventuelles peuvent également être présentées en séance.

Article 18

Le président peut décider une suspension de séance. Il prononce la clôture de la


réunion après épuisement de l'ordre du jour.

Article 19

Le secrétaire du comité, assisté par le secrétaire adjoint, établit le procès-verbal de la


réunion.

Pour chaque point inscrit à l'ordre du jour, ce document comprend le compte-rendu des
débats et la répartition du vote des représentants du personnel, à l'exclusion de
toute indication nominative. De même le résultat et la répartition des votes concernant
toute proposition formulée par le président et les représentants du personnel doivent
figurer dans le procès-verbal.

Le procès-verbal de la réunion, signé par le président et contresigné par le secrétaire


ainsi que par le secrétaire adjoint, est transmis, dans un délai d’un mois, à chacun des
21
membres titulaires et suppléants du comité.

L'approbation du procès-verbal de la réunion constitue le premier point de l'ordre du


jour de la réunion suivante.

Il est tenu un répertoire des procès-verbaux des réunions.

Article 20

Dans un délai de deux mois après chaque réunion, le secrétariat du comité, agissant
sur instruction du président, adresse, par écrit, aux membres du comité le relevé des
suites données aux délibérations de celui-ci.

Lors de chacune de ses réunions, le comité procède à l'examen des suites qui ont été
données aux questions qu'il a traitées et aux avis qu'il a émis lors de ses précédentes
réunions.

Seules les organisations syndicales disposant d’au moins un siège au comité technique
peuvent participer aux groupes de travail convoqués par l’administration et portant sur
les sujets relevant de la compétence du comité technique.

L’organisation syndicale désigne librement son ou ses représentants à ces groupes de


travail. De même, lorsque le siège est détenu par des organisations syndicales
ayant déposé une liste commune, le ou les représentants sont désignés librement par
ces organisations.

22
Annexe n°3 : Annexe santé-sécurité

PREAMBULE

Les présents Règlements et Instruction générale Santé et Sécurité, visés par le Comité
d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) et approuvés par le Conseil
d'Administration, définissent dans le respect des textes réglementaires et sur la base d'une
confiance partagée, les règles de vie et de sécurité communes visant à faire de l'établissement
un lieu de travail, d'éducation à la citoyenneté et d'épanouissement personnel pour l’ensemble
des activités (Recherche, Enseignement, Administration, Associations, Activités culturelles...).

Par ailleurs, ils reprennent les rôles et responsabilités de l’établissement, des personnels et
des usagers de l’Ecole centrale de Lyon. La responsabilité de l’Ecole centrale n’exclut pas celle
des agents notamment en cas de faute intentionnelle ou personnelle.

L'inscription ou la prise de fonction à l’Ecole centrale de Lyon vaut acceptation de ces


documents. Par conséquent, la présence dans l'établissement engage tous les membres de la
communauté à les respecter mais aussi à les faire respecter.

Chacun est fondé à demander le respect des règles des présents règlements à toute personne
présente sur le site de l’Ecole centrale de Lyon, avec la mesure et la courtoisie nécessaires.

Ces documents complètent les textes réglementaires en vigueur dans la fonction publique et
dans tout cadre professionnel, et ne se substituent en aucune manière à eux. Ils sont avant
tout un guide qui, s'appuyant sur le devoir de tolérance et de respect d'autrui, garantissent pour
chacun :

1. De bonnes conditions de travail,


2. Une protection contre tout risque d'agression physique ou morale.

Pour la sécurité de tous, ce guide est un garde-fou contre la facilité, le laisser-aller et les excès
de toutes sortes. Son objectif est aussi d'amener chacun à réfléchir sur le sens même des
valeurs qui ont prévalu lors de son élaboration.

23
Sommaire annexe
SST

1. ORGANISATION DE LA PREVENTION : INSTRUCTION GENERALE DE L’ECOLE CENTRALE DE LYON


a. LE DIRECTEUR DE L’ECOLE CENTRALE
b. LES DIRECTEURS D’ECOLES INTERNES
c. LES CHEFS DE SERVICE, LES DIRECTEURS DE DEPARTEMENT ET DE LABORATOIRE
d. LE CONSEILLER DE PREVENTION (INGENIEUR SECURITE)
e. LE COMITE D’HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL (CHSCT)
f. L’ASSISTANT DE PREVENTION
g. La médecine du travail (à l’usage des personnels)
h. La médecine préventive (pour les usagers)
i. L’INSPECTION GENERALE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL
j. LE PERSONNEL PRESENT A L’ECOLE CENTRALE (dispositions applicables à chaque agent)
k. LE FINANCEMENT DE LA SECURITE
2. REGLES PRINCIPALES DE PREVENTION
a. REGLES GENERALES
i. Respect des biens collectifs et des personnes.
ii. Nuisances sonores.
iii. Animaux.
iv. Stupéfiants – Tabac – Alcool - Objets et Produits Dangereux.
b. MOYENS DE PREVENTION ET DE PROTECTION GENERAUX
i. Vigipirate- Sûreté
ii. – Accès / Circulation
iii. Entreprises extérieures / Travaux
iv. Incendie/Accident/ Manifestations
v. Harcèlements moral ou sexuel
vi. Dangers généraux aux postes de travail.
c. Moyens de prévention et de protection des sciences dites dures
i. Principes généraux de prévention
ii. Les déchets spéciaux
iii. Règlement intérieur spécifique

24
1. ORGANISATION DE LA PREVENTION : INSTRUCTION GENERALE DE L’ECOLE
CENTRALE DE LYON

L’obligation générale de sécurité qui incombe à l’employeur doit le conduire à prendre toutes
les mesures nécessaires pour assurer, en tout lieu de travail, la sécurité et protéger la santé
physique et mentale des travailleurs.

Cette obligation passe nécessairement par une évaluation a priori des risques et une
programmation des actions de prévention dans les unités de travail (écoles internes,
départements d’enseignement et laboratoires de recherche, services).

Cette évaluation a priori passe notamment par la mise en place d’un document unique
d’évaluation des risques, conformément aux obligations de l’Ecole centrale de Lyon en sa
qualité d’employeur. Le document unique a pour finalité principale de dresser un inventaire des
risques identifiables au sein de l’Etablissement ainsi que des solutions susceptibles de les
diminuer voir de les supprimer.

Par principe, la sécurité est l'affaire de tous. Chacun, quelle que soit sa fonction, doit être
conscient des risques et doit respecter :
• Les règles principales de prévention détaillées au sein du présent document.
• Les consignes de sécurité applicables dans les unités de travail de l’Etablissement.

Enfin, chacun doit s'informer des bonnes pratiques de travail et des dispositions à prendre en
cas d’incendie, d’accident ou d’incident.

De manière générale :
Pendant leurs enseignements, tous les intervenants sont responsables de la sécurité de leurs
élèves et étudiants. Ils sont chargés notamment :

• De veiller à ce que ces derniers travaillent en sécurité (utilisation d’équipements de


protection, respect des consignes de sécurité) tout particulièrement en TP, projet, etc...
• De leur évacuation si nécessaire, et de leur regroupement dans les zones refuge et/ou les
points de rassemblement extérieurs.

L’ensemble du personnel et des usagers doit concourir à assurer sa propre sécurité et celle
des autres et se conformer aux bonnes conditions d’hygiène et de sécurité au sein de l’Ecole
centrale, notamment en participant activement à son niveau à l’amélioration de la sécurité :

• Signalement de toute situation présentant des risques à son responsable hiérarchique ou


fonctionnel, ou, pour les usagers, à l’enseignant responsable du cours ou à l’administration.
• Respect des consignes de sécurité et de l’interdiction de fumer dans tous les lieux clos et
couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail.
• Proposition d’amélioration au conseiller de prévention, à l’assistant de prévention ou à tout
responsable.
• Participation active aux exercices d’évacuation et formation à la sécurité.

La santé et la sécurité au sein de l’Etablissement s’inscrit en pleine conformité avec diverses


dispositions législatives et règlementaires :
 Du code de l’éducation ;
 Du code du travail ;
 Du code de l’environnement :
 Du Statut général de la Fonction Publique.

L’Etablissement veille à l’évolution des dispositions législatives et règlementaires en vigueur, de


sorte à adapter son organisation en conséquence.
25
a. LE DIRECTEUR DE L’ECOLE CENTRALE

Il est responsable de la sécurité et de la protection de la santé physique et mentale des agents


placés sous son autorité et est chargé de mettre en place l’organisation et les moyens adaptés
pour assurer cette mission. Il doit veiller à l'application des dispositions relatives à la prévention
des risques professionnels et à la sécurité et assure le suivi des recommandations du CHSCT
de l’établissement.

Le Directeur a autorité sur l’ensemble du personnel.

Il a à sa charge le maintien de l'ordre public et de la sécurité et peut faire appel à la force


publique dans des conditions fixées par le code de l’éducation. Il doit assurer le fonctionnement
régulier de son établissement et représente l’Ecole centrale à l’égard des tiers, ainsi qu’en
justice.

Il lui incombe de transcrire dans un document unique les résultats de l’évaluation des risques
pour la sécurité et la santé des agents. Ce document doit être mis à jour au moins
annuellement.

Il est responsable de la mise en œuvre de la politique de prévention en matière d’hygiène et de


sécurité de l’établissement et veille à l’accessibilité des locaux.

En cas d’absence ou d’empêchement, il est suppléé par le Directeur Général des Services
ou, à défaut, par le directeur du patrimoine.

b. LES DIRECTEURS D’ECOLES INTERNES

Chaque directeur d’école interne a autorité sur les personnels de son école.

Les directeurs d’école interne peuvent disposer d’une délégation de pouvoir et/ ou de signature
du directeur.
Ils doivent tenir informée la Direction de l’Ecole centrale :

 Des problèmes de sécurité qu’ils estiment être dans l’impossibilité de résoudre.


 De tout accident ou incident grave survenu dans leur unité de travail. En cas de mise en
œuvre de la procédure de danger grave et imminent, ils procèdent immédiatement à une
enquête en lien avec la Direction.

Ils doivent se faire assister et conseiller dans leurs missions en matière de sécurité par un
assistant de prévention. Ils doivent donner à cet agent le temps et les moyens nécessaires à sa
mission via une lettre de cadrage, déterminés en fonction des risques rencontrés dans l’unité
de travail. Par ailleurs, le médecin du travail et/ou le conseiller de prévention, voire le CHSCT si
nécessaire, peuvent les assister à leur demande.

Ils doivent se conformer aux prescriptions réglementaires en vigueur et maintenir les


installations en conformité. Ils informent les instances compétentes et, le cas échéant, le
Directeur de l’Ecole centrale de toute nouvelle activité de recherche, remplacement,
déplacement ou achat d’équipements nécessitant des mesures particulières de sécurité. A ce
titre, la direction du patrimoine devra systématiquement être associée à cette réflexion ainsi
que le conseiller de prévention.

Avec le concours de l’assistant de prévention et des personnes compétentes (spécialistes en


santé et sécurité, en radioprotection…), ils doivent assurer la formation à la santé et à la
sécurité de tous les agents ou usagers placés sous leur autorité. En particulier, les nouveaux
entrants dans une unité de travail doivent recevoir, par leur responsable hiérarchique direct,
une formation relative aux conditions d’exécution de la tâche à laquelle ils sont affectés.
26
Ils procèdent, avec le concours de l’assistant de prévention, des personnes spécialisées en
prévention (conseiller de prévention, médecin du travail…) et en associant l’ensemble des
agents concernés, à l’évaluation des risques de leur unité et à la programmation des actions de
prévention. Ils transcrivent et mettent à jour dans un document unique annuel les résultats de
cette évaluation. De fait, ils s’assurent que la prévention est intégrée à tous les stades des
activités placées sous leur responsabilité.

Ils établissent et font respecter le règlement intérieur de l’unité de travail et font respecter les
lois, règlements et consignes en vigueur dans l’établissement. Ils doivent s’assurer que les
consignes de sécurité sont bien établies, diffusées et affichées et connues.

Ils mettent en place le registre santé sécurité au travail de l’unité de travail.

c. LES CHEFS DE SERVICE, LES DIRECTEURS DE DEPARTEMENT ET DE


LABORATOIRE

Il leur incombe, en tant que responsables du bon fonctionnement et de la discipline dans l'unité
de travail, d'assurer la sécurité et la protection de la santé des agents placés sous leur autorité,
ainsi que la sauvegarde des biens dont ils disposent et la préservation de l’environnement.

Ils ont l’obligation de s’assurer que l’ensemble des agents sous leurs ordres bénéficie d’une
surveillance médicale via la médecine du travail.

Ils doivent tenir informée la Direction de l’Ecole centrale :

 Des problèmes de sécurité qu’ils estiment être dans l’impossibilité de résoudre.


 De tout accident ou incident grave survenu dans leur unité de travail. En cas de mise en
œuvre de la procédure de danger grave et imminent, ils procèdent immédiatement à une
enquête en lien avec la Direction.

Ils doivent se faire assister et conseiller dans leurs missions en matière de sécurité par un
assistant de prévention. Ils doivent donner à cet agent le temps et les moyens nécessaires à sa
mission via une lettre de cadrage, déterminés en fonction des risques rencontrés dans l’unité
de travail. Par ailleurs, le médecin du travail et/ou le conseiller de prévention, voire le CHSCT si
nécessaire, peuvent les assister à leur demande.

Ils doivent se conformer aux prescriptions réglementaires en vigueur et maintenir les


installations en conformité. Ils informent les instances compétentes et, le cas échéant, le
Directeur de l’Ecole centrale de toute nouvelle activité de recherche, remplacement,
déplacement ou achat d’équipements nécessitant des mesures particulières de sécurité. A ce
titre, la direction du patrimoine devra systématiquement être associée à cette réflexion ainsi
que le conseiller de prévention.

Avec le concours de l’assistant de prévention et des personnes compétentes (spécialistes en


santé et sécurité, en radioprotection…), ils doivent assurer la formation à la santé et à la
sécurité de tous les agents ou usagers placés sous leur autorité. En particulier, les nouveaux
entrants dans une unité de travail doivent recevoir, par leur responsable hiérarchique direct,
une formation relative aux conditions d’exécution de la tâche à laquelle ils sont affectés.

Ils procèdent, avec le concours de l’assistant de prévention, des personnes spécialisées en


prévention (conseiller de prévention, médecin du travail…) et en associant l’ensemble des
agents concernés, à l’évaluation des risques de leur unité et à la programmation des actions de
prévention. Ils transcrivent et mettent à jour dans un document unique annuel les résultats de
cette évaluation. De fait, ils s’assurent que la prévention est intégrée à tous les stades des
activités placées sous leur responsabilité.

27
Ils établissent et font respecter le règlement intérieur de l’unité de travail et font respecter les
lois, règlements et consignes en vigueur dans l’établissement. Ils doivent s’assurer que les
consignes de sécurité sont bien établies, diffusées et affichées et connues.

Ils mettent en place le registre santé sécurité au travail de l’unité de travail.

d. LE CONSEILLER DE PREVENTION (INGENIEUR SECURITE)

Il assiste et conseille le Directeur de l’Ecole centrale dans la mise en œuvre de la politique de


prévention de l'établissement en lien avec le CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des
Conditions de Travail), le médecin du travail et la direction du patrimoine (pour ce qui concerne
l’état des bâtiments et des infrastructures).

Il contribue à la bonne connaissance des règles d’hygiène et de sécurité des responsables


d’unité de travail afin de leur apporter les connaissances nécessaires à améliorer la prévention
des risques de leur unité de travail.

Il participe, en collaboration avec les autres acteurs de la prévention (Assistants de prévention,


médecin du travail…), à la sensibilisation, l’information et la formation des personnels.

Il assure le lien avec les assistants de prévention des unités de travail et coordonne leurs
actions, en liaison avec les conseillers de prévention des organismes partenaires (CNRS,
INSA, UCBL…) et selon les termes des conventions établies avec ceux-ci si ces dernières
existent.

Le Conseiller de Prévention procède à des visites de sécurité dans les unités de travail. Pour
les unités mixtes, il effectue si possible ces visites avec son homologue de l’établissement
partenaire. Il peut être accompagné par le médecin du travail.

Dans le cas d’accident grave ou de maladie professionnelle, il procède, en lien avec le CHSCT,
à une enquête en vue de proposer des mesures de prévention en étroite collaboration avec le
médecin du travail. Si l’accident ou la maladie professionnelle s’est produit dans une unité
mixte, le rapport est établi si possible en collaboration avec son homologue de l’établissement
partenaire. Le rapport d’enquête cosigné est adressé au directeur d’unité de travail concerné
ainsi qu’à la Direction de l’Ecole centrale et à la médecine de prévention.

Le Conseiller de Prévention assure les liaisons avec les organismes externes de prévention, de
secours et/ou de contrôle et réalise sa mission en collaboration avec le médecin du travail.
e. LE COMITE D’HYGIENE, DE SECURITE ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL
(CHSCT)

Le CHSCT a pour mission principale de contribuer à la protection de la santé physique et


mentale et de la sécurité des agents et usagers de l’Ecole centrale.

Sa composition et ses règles de fonctionnement sont arrêtées au sein de son règlement


intérieur.

Le Conseiller de Prévention, le médecin du travail, l’inspecteur santé et sécurité et l’ingénieur


sécurité de la DR CNRS sont informés de la tenue du CHSCT et reçoivent la convocation et les
pièces s’y rapportant. Ils peuvent assister au CHSCT avec voix consultative.
Le CHSCT procède à l’analyse des risques professionnels de l’établissement.

Il contribue en outre à la promotion de la prévention des risques professionnels et suscite toute


initiative qu’il estime utile dans cette perspective. Il peut proposer notamment des actions de
prévention sur les risques psychosociaux.

28
Il suggère toute mesure de nature à améliorer l’hygiène et la sécurité du travail, à assurer
l’instruction et le perfectionnement des agents dans les domaines de la santé et de la sécurité.
Il coopère à la préparation des actions de formation à l’hygiène et à la sécurité et veille à leur
mise en œuvre.

Il procède à intervalles réguliers à la visite des services relevant de son champ de compétence.
Il bénéficie pour ce faire d’un droit d’accès aux locaux relevant de son aire de compétence
géographique.

Il procède à une enquête à l’occasion de chaque accident de service ou de chaque maladie


professionnelle ou à caractère professionnel.

Les noms et coordonnées des membres du CHSCT sont portés à la connaissance de tout le
personnel et des usagers présents à l’Ecole centrale.

f. L’ASSISTANT DE PREVENTION

L’Assistant de Prévention est désigné par le directeur d’école interne, chef de Service, ou le
Directeur d'Unité de travail. Après formation, il est nommé par arrêté du Directeur de l’Ecole
centrale. Dans le cas d’une unité mixte de recherche, la nomination de l’Assistant de
Prévention devra être approuvée par les organismes partenaires concernés et, si possible, un
seul arrêté sera signé par les entités selon les termes des conventions établies entre celles-ci.

Il assiste et conseille le responsable de service ou d’unité auquel il est rattaché pour toute
demande ou tout fait relevant du domaine de la santé et de la sécurité. Il est également le
relais du (des) Conseiller(s) de Prévention et du (des) Médecin(s) de Prévention au sein de
l’unité de travail.

Son responsable lui accorde la possibilité d’organiser son temps de travail pour participer et
organiser la sécurité au sein de l’unité. Cette prise de fonction implique un stage de formation
en hygiène et sécurité dispensée par l’Ecole centrale et/ou l’organisme partenaire. L’exercice
de cette activité nécessite une actualisation des connaissances par la mise en place d’actions
de formation continue.

Il veille, entre autre, dans son unité de travail :


 Au respect des règlements et consignes concernant la santé et la sécurité,
 À la prévention des dangers,
 À la participation et à la réalisation d'actions de prévention,
 À l’organisation de la formation des nouveaux entrants de l’unité,
 À la sensibilisation des agents de l’unité aux questions relatives à la sécurité,
 À la mise en place des consignes et à l’organisation des secours,
 À la bonne tenue des registres santé et sécurité,
 À l’analyse des accidents de travail et incidents.

Dans le cas de risques spécifiques (rayonnements ionisants par exemple), les missions de
l’Assistant de Prévention doivent être coordonnées avec celles des personnes compétentes
pour ces risques spécifiques.

g. La médecine du travail (à l’usage des personnels)

Le service de médecine du travail a pour rôle de prévenir toute altération de la santé des
agents du fait de leur travail. Il assure la surveillance médicale des agents : visite tous les cinq
ans, ou annuelle pour les personnes occupant des postes à risques particuliers et celles dont
l'état le justifie (personnes handicapées, femmes enceintes, agents réintégrés après un congé
de longue maladie ou de longue durée, agents souffrants de certaines pathologies particulières
déterminées par le médecin du travail). Dans tous les cas, la périodicité est définie par le
médecin du travail pour chaque agent.
29
Le personnel peut aussi demander de son propre chef une visite.

Le médecin du travail peut demander tout examen, prélèvement ou mesure complémentaire


aux fins d’analyse. Il reçoit et archive les résultats. Il propose les vaccinations professionnelles
nécessaires.

Les convocations aux visites ont un caractère obligatoire. En cas d’impossibilité de se rendre à
celles-ci, il est important de prévenir le plus tôt possible le service du personnel afin qu’une
autre personne puisse être convoquée en remplacement.

Le médecin du travail est membre de droit du CHSCT avec voix consultative. Il

peut être assisté d’infirmières (d’infirmiers) et de secrétaires médicaux.

Le médecin du travail est le conseiller de l'administration, des agents et de leurs représentants


en ce qui concerne :

 L'amélioration des conditions de vie et de travail dans les services et les unités de travail ;
 L'hygiène générale des locaux de service et des unités de travail ;
 L'adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la physiologie humaine ;
 La protection des agents contre l'ensemble des nuisances et les risques d'accidents du
travail ou de service ou de maladie professionnelle ou à caractère professionnel ;
 L'information sanitaire.

Il exerce son activité médicale en toute indépendance et dans le respect des règles
déontologiques inhérentes à sa profession, notamment concernant le secret médical. Son
activité n’interfère pas avec celle des médecins chargés des visites médicales d’aptitude
physique et des médecins de contrôle.

Le médecin du travail établit et met à jour périodiquement, en liaison avec les assistants de
prévention et le conseiller de prévention, et après consultation du CHSCT, une fiche sur
laquelle sont consignés les risques professionnels propres au service et les effectifs d'agents
exposés à ces risques.

Le médecin du travail exerce son activité de tiers-temps conformément au décret 82-453


modifié. Il est le conseiller du Directeur, des directeurs d’unité, des agents et de leurs
représentants pour toutes questions concernant la sécurité des postes et ambiances de travail,
l’hygiène et la santé publique. Il a libre accès aux locaux pour procéder à l’étude des postes de
travail et du milieu professionnel. Il peut être accompagné par le conseiller de prévention de
l’établissement et par l’assistant de prévention de l’unité.

Il procède à des enquêtes après accidents du travail et maladies professionnelles en relation


avec le conseiller de prévention, le CHSCT et l’assistant de prévention de l’unité concernée et
rédige un rapport cosigné.
Il participe, avec le conseiller de prévention, à l’organisation de la formation des personnels, à
l’organisation des secours, à l’affichage des consignes de sécurité.

Il doit être informé dans les meilleurs délais de tout accident ou maladie de service, des projets
de construction ou de modification des bâtiments, d’utilisation de produits ou de nouvelles
technologies susceptibles de modifier les conditions de travail.

30
h. La médecine préventive (pour les usagers)

Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique d'établissement, ce service est chargé, dans
la continuité de la politique de santé en faveur des élèves et étudiants, d'organiser une veille
sanitaire pour l'ensemble de cette population.

Chacun d’entre eux doit être reçu par ce service au moins une fois au cours de sa scolarité.
Par ailleurs, ceux qui sont exposés à des risques particuliers durant leur cursus doivent être
suivis par ce service. Il est obligatoire de se rendre aux convocations du médecin.

La médecine préventive contribue au dispositif d’accompagnement et d’intégration des


étudiants et élèves handicapés dans l’établissement.

Le service de médecine préventive peut également assurer des consultations spécialisées, des
campagnes de prévention, des enquêtes et études épidémiologiques ...

Il peut également contribuer à l'organisation de la gestion de dispositifs d'urgence et d'alerte


sanitaire si nécessaire.

i. L’INSPECTION GENERALE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL

La mission de contrôle de l’application des règles en matière de santé et de sécurité relève de


l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche.

Les rapports établis par les inspecteurs santé et sécurité sont adressés au Directeur de l’Ecole
centrale.

Les inspecteurs :

• Contrôlent les conditions d'application de l’ensemble des règles d’hygiène, de sécurité et de


santé au travail.
• Proposent au Directeur de l’Ecole centrale, ainsi qu’aux responsables des unités de travail
toutes mesures qui leur paraissent de nature à améliorer l'hygiène, la sécurité et la santé au
travail.
• Proposent, en cas d'urgence, au responsable concerné et au directeur de l’Ecole, qui leur
rend compte des suites données à leurs propositions, des mesures immédiates jugées par eux
nécessaires. Dans tous les cas, le chef de service transmet à ses supérieurs hiérarchiques les
propositions auxquelles il n'a pas pu donner suite.
• Conseillent et peuvent demander des expertises en prévention.

Ils peuvent assister avec voix consultative aux réunions du CHSCT auxquelles ils sont conviés.
Les documents se rattachant à la mission des CHSCT leur sont communiqués et parallèlement
leurs observations sont portées à la connaissance du CHSCT.

Ils sont associés aux procédures impliquant l’intervention des agents d’un corps de contrôle
externe (inspecteur du travail, inspecteur vétérinaire,...) notamment lors de l’usage du droit de
retrait.
Ils ont librement accès à tous les bâtiments, locaux relevant de leur champ d’intervention ainsi
qu’à tous documents se rattachant à leur mission.

Ils participent à l’enquête en cas d’accident grave.

31
j. LE PERSONNEL PRESENT A L’ECOLE CENTRALE (dispositions applicables à chaque
agent)

L'agent doit contribuer activement à assurer sa propre sécurité, celle de ses collègues, des
usagers et de son environnement.

L'agent doit prendre connaissance des règlements intérieurs (Ecole centrale et unité de travail),
des bonnes pratiques de travail, des dispositions à prendre en cas d'accident ou de sinistre et
être conscient des responsabilités engagées.

Tout agent doit bénéficier d'une formation pratique et appropriée en matière d'hygiène et de
sécurité notamment lors de son entrée en fonction, par suite d'un changement de fonction ou
de technique ou en cas d'accidents graves ou répétés dans l'unité afin de l'aider et de
contribuer à la bonne exécution du travail qui lui est confié.

L’Etablissement tient à la disposition des personnels plusieurs registres :

 Les registres de sécurité : chaque bâtiment en possède un qui sert à regrouper les
documents d'entretien et de contrôle des éléments de sécurité de celui-ci.

 Les registres santé et sécurité : ils permettent à tout agent ou usager de signaler tout
incident, observation ou suggestion relative à la santé et/ou à la sécurité de son unité de travail.

 Le registre danger grave et imminent : Ce registre sert au déclenchement de la procédure


du droit de retrait d'un agent estimant qu'une situation de travail présente un danger grave et
imminent pour sa vie ou sa santé.

L’emplacement de ces registres sera communiqué au personnel et aux usagers présents à


l’Ecole centrale.

k. LE FINANCEMENT DE LA SECURITE

Le principe de l’intégration de la sécurité est obligatoire quel que soit le type d’activité exercé.

En conséquence, il n’existe pas de budget de fonctionnement propre à ce domaine en dehors


du budget relatif aux formations générales hygiène et sécurité et à l’activité du conseiller de
prévention.
D’une manière générale, il incombe au Directeur de l’Ecole centrale, propriétaire ou affectataire
des locaux, d’assurer la sécurité générale des bâtiments. Il s’agit de la mise en conformité et
de l’entretien des infrastructures (telles que, par exemple, les installations électriques, les
chaufferies…), de l’installation de protection contre l’incendie et des aménagements ou
modifications des locaux actés par la Direction suite à des modifications réglementaires (par
exemple : la loi sur le handicap…) et/ou stratégiques actées par cette dernière.

Il incombe aux directeurs et chefs des unités de travail de veiller au financement des mesures
relatives à la maîtrise des risques propres aux activités dont ils ont la responsabilité. Par
conséquent, les besoins financiers relatifs à la sécurité et à la santé au travail dans une unité
de recherche, un département ou un service… sont à prévoir sur les crédits des entités
respectives. Lorsque ces crédits sont insuffisants, le directeur ou le chef de l’unité de travail
doit effectuer une demande particulière auprès de l’instance supérieure dont il relève. Dans le
cas d’unités mixtes, cette demande sera faite auprès des différents partenaires.

32
2. REGLES PRINCIPALES DE PREVENTION

a. REGLES GENERALES

i. Respect des biens collectifs et des personnes.

Le respect de l'environnement et celui du matériel sont autant d'obligations inscrites au présent


Règlement Hygiène et Sécurité.

Les dégradations ou les souillures (crachats, tags etc….) dues à la malveillance engagent
directement la responsabilité de leur(s) auteur(s); la réparation restera à leur charge.

Avant de quitter le lieu qu'ils ont occupé, les usagers et le personnel s'assureront, par respect
pour les personnes chargées de l'entretien et les usagers qui prendront leur suite, qu'ils n'ont
laissé derrière eux aucune trace de leur passage : les papiers, gobelets, chewing-gum,
emballages divers notamment seront jetés dans les corbeilles. Les lumières devront être
éteintes et les fenêtres fermées.

Chacun doit se souvenir que :

• Quitter un local, un sanitaire en le laissant dans l’état où l’on a souhaité le trouver, c'est
respecter le futur utilisateur,
• Utiliser les cendriers extérieurs et les corbeilles mis à la disposition de chacun, c'est
respecter le travail du personnel d'entretien.

Le personnel et les usagers doivent éteindre le soir les appareils sous-tension dont le
fonctionnement n'est pas nécessaire la nuit dans un souci d’économie d’énergie et pour éviter
tout risque lié au fonctionnement d’un appareil sans surveillance (surchauffe, surtension…).

L'affichage d'autocollants, les tags et les graffitis sont interdits dans l'enceinte de l'Ecole
centrale.

ii. Nuisances sonores.

Les salles pédagogiques (amphithéâtres, salles de TD, de cours …), les bibliothèques et salles
de documentation sont des lieux de travail dans lesquels, et à proximité desquels le silence est
de rigueur.
Les téléphones portables doivent être éteints.

Les conversations animées sont à éviter.

La diffusion de musique n'est possible qu'en l'absence de toute gêne du travail.

La notion de nuisance sonore sera prise en compte dans les périodes de chantier afin de
minimiser au maximum la gêne occasionnée.

iii. Animaux.

La présence d'animaux est formellement interdite sur tous les sites de l’Ecole centrale de Lyon,
à l'exception des animaux :
 Appartenant aux personnels logés sur les sites pour raisons de service,
 Appartenant aux personnels de gardiennage,
 Servant de guide aux personnes handicapées,
 De laboratoire.

33
Dans les cas cités ci-dessus (hors animaux de laboratoire soumis à des règlements
spécifiques), les chiens doivent au minimum être tenus en laisse dans les zones publiques.
Leurs propriétaires doivent respecter la réglementation en vigueur (muselière si nécessaire) et
sont responsables de la bonne tenue et de l’hygiène de leurs animaux.

iv. Stupéfiants – Tabac – Alcool - Objets et Produits Dangereux.

Il est interdit de fumer dans tous les locaux collectifs, clos ou couverts de l’Ecole centrale de
Lyon. L'usage du tabac n'est possible qu’à l'extérieur des bâtiments. Les cigarettes
électroniques ne sont pas autorisées dans les locaux couverts. Les fumeurs doivent respecter
les extérieurs et jeter les mégots dans les cendriers mis à leur disposition et non sur le sol. Les
logements de fonction sont exclus du champ d’application de cet alinéa.

Il est interdit de consommer de l’alcool à l’Ecole centrale, exception faite de la pause


méridienne. Il est rappelé qu’une procédure spécifique d’organisation des manifestations existe
à l’école et doit être suivie. Dans ce cas, conformément au code du travail, seuls le vin, la
bière, le cidre, et le poiré sont autorisés. Dans tous les cas, des boissons non alcoolisées
devront être proposées en complément. Son abus étant dangereux pour la santé, l’alcool doit
être consommé avec modération. Les logements de fonction sont exclus du champ
d’application de cet alinéa.

Les agents et usagers de l’Ecole centrale doivent savoir que les causes des problèmes de
vigilance peuvent être multiples : usage d’alcool, de médicaments, manque de sommeil. Dans
ce cas, il est nécessaire de consulter un médecin pour remédier au problème.

Par ailleurs, il est interdit de se présenter en cours ou à son poste de travail dans un état
inadapté (notamment personne présentant un comportement perturbé assimilable à une
ivresse). Un contrôle par éthylotest à l’infirmerie, en présence d’un tiers, pourra être proposé à
l’agent ou à l’usager en cas de doute dans le but d’assurer sa propre sécurité, celle des agents
et des usagers présents.
Tout agent ou usager de l’Ecole centrale est responsable de son état de vigilance au travail.
S’il ne s’estime pas en état d’assurer sa propre sécurité, celle de ses collègues, des usagers
et/ou de son environnement, il doit le signaler à son supérieur hiérarchique ou à l’enseignant
responsable.

Tout agent ou usager de l’Ecole centrale ne peut réaliser une activité à risque, même
occasionnelle, s’il a consommé de l’alcool. Sont considérées activités à risque celles
susceptibles de porter atteinte à l’intégrité corporelle de l’agent, de l’usager ou de son
entourage de travail, notamment la conduite de tout véhicule ou d’engins et celles décrites
dans l’Arrêté du 19 mars 1993, en application de l'article R4512-7 du code du travail).

L'introduction et la consommation de produits stupéfiants sont interdites dans l’enceinte de


l’Ecole centrale.

Il est interdit d'introduire dans l’enceinte de l’Ecole centrale toute substance, objet, ou procédé
dangereux, sans l’accord express de l’administration. Cette règle s’applique pour tous produits
toxiques ou dangereux n’ayant aucun rapport avec la recherche et/ou les enseignements
réalisés au sein de l’Ecole.

b. MOYENS DE PREVENTION ET DE PROTECTION GENERAUX

Les problèmes de sécurité concernent chacun des membres de la communauté. Toute


situation pouvant mettre en cause la sécurité des biens et des personnes devra sans tarder
être portée à la connaissance de l'administration.

34
i. Vigipirate- Sûreté

Dans le cadre de VIGIPIRATE, tout colis ou sac suspect devra être signalé à l'administration.
Une carte de personnel ou d’étudiant devra être présentée si la surveillance l’exige. Les sites
doivent être gardés en bon ordre de rangement pour répondre à cet objectif.

De manière générale, afin d’assurer la sécurité des biens du personnel et de l’Ecole, il est
nécessaire de ne pas laisser les bureaux et zones sensibles ouverts et sans surveillance. De
même, les fenêtres ne doivent pas rester ouvertes lorsque les locaux sont vides et doivent être
fermées le soir au départ de l’occupant du local. Les effets personnels de valeurs (sac,
portefeuille, téléphone…) doivent être sécurisés.

ii. – Accès / Circulation

Accès et circulation des personnes

Les horaires d'ouverture au public de l'Ecole centrale sont, en général, de 7h30 à 19h du lundi
au vendredi. Les horaires d’accès au campus sont de 7h30 à 21h du lundi au vendredi.
Toutefois, chaque bâtiment possède des consignes et des conditions d’accès qui lui sont
propres. Le public et le personnel doivent se renseigner à leur arrivée et les respecter.
Certains locaux et les laboratoires ne sont accessibles qu'aux personnes autorisées, le public
n'y est pas admis. Dans les laboratoires ou dans certains services de l’Ecole, il peut exister des
Zones à Régime Restrictif (ZRR). Ces zones ne sont accessibles que sur autorisation du
directeur ou chef de l’unité de travail. Le franchissement sans autorisation ou non accompagné
d’une de ces zones peut entraîner la mise en cause pénale du contrevenant.

Dans les bâtiments, la circulation des personnes doit être facilitée. En particulier, les couloirs et
les escaliers seront dégagés.
Les piétons s'efforceront d'utiliser les sentiers créés pour leurs déplacements et éviteront de
traverser les espaces verts. L'utilisation des rollers ou skate-board est interdite à l'intérieur des
locaux.

Accès et circulation des véhicules

Le Code de la Route s'applique sur l'ensemble du site de l’Ecole centrale.


Les visiteurs, livreurs, entreprises extérieures s'adresseront aux conciergeries ou au gardien
pour pouvoir y entrer. Les propriétaires de véhicule sont tenus de stationner sur les parkings de
l’Ecole prévus à cet effet.
En particulier, il est interdit de stationner devant les portes des bâtiments, les bornes
d'incendie, les accès réservés aux secours, les emplacements réservés aux livraisons ..., et
tout lieu qui pourrait gêner la circulation.
Les automobilistes sont tenus de respecter les limitations de vitesse (30 km/h), les
emplacements de stationnement pour personnes handicapées, ainsi que les voies d’accès des
pompiers et véhicules de secours.
Le stationnement des deux roues doit être limité aux emplacements prévus à cet effet.

Concernant les vélos, les cyclistes doivent veiller à adapter leur conduite sur les sites de
l’Etablissement. Le Stationnement des vélos est limité aux emplacements prévus.

35
Travail isolé

Tout travail peut être qualifié d’isolé si la personne concernée :


• Se trouve hors de vue et hors de portée de voix d’une autre personne,
• Si aucun moyen de communication existe entre celle-ci et ses collègues.

Il est interdit de travailler seul quelle que soit l'activité exercée lorsqu’au moins une des deux
situations existe. La présence d’une autre personne est obligatoire pour porter aide et
assistance ou avertir les secours en cas de nécessité.

S'il y a nécessité d'effectuer un travail en dehors des plages d'ouverture, le chef de l’unité de
travail doit être informé et, après évaluation des risques encourus, doit donner son accord écrit
et nominatif, en précisant les activités et travaux autorisés. Aucune activité réputée dangereuse
ne pourra être autorisée en travail isolé.Entreprises extérieures / Travaux

Tous les travaux de rénovation, de mise en conformité, de réaménagement, réalisés par une
société extérieure ou par les équipes techniques de l’Ecole centrale doivent être signalés à la
direction du patrimoine pour autorisation préalable.

En cas d'intervention d'une entreprise extérieure, une réunion de coordination doit être
organisée entre l'Ecole centrale et l'entreprise extérieure pour prévenir les situations
potentiellement dangereuses. Le cas échéant, cette réunion doit déboucher sur la rédaction
d'un plan de prévention écrit.

Selon la nature des travaux (modification d’affectation ou de locaux), une demande


d’autorisation auprès de la commission de sécurité peut être nécessaire afin de respecter la
réglementation dans les établissements recevant du public (ERP).

iii. Incendie/Accident/ Manifestations

Règles de prévention

Les mesures de sécurité mises en œuvre lors de la construction des bâtiments doivent être
complétées par des règles d'utilisation des locaux.

Il est donc impératif de :


 Respecter les limites de stockage des matériaux et produits inflammables,
 D’entreposer les bouteilles de gaz sous pression en dehors des bâtiments dans des abris
grillagés et fermés à clef.
 Repérer les vannes de barrage (gaz, eau ...) et arrêt d’urgence (électricité…)
 Éviter l'encombrement des couloirs, des escaliers, des issues et le stockage anarchique de
produits de toutes sortes,
 Ne pas stocker de matériel dans les gaines et dans les galeries techniques,
 Entretenir les installations techniques et ne les modifier qu'en respectant les normes,
 Participer aux exercices obligatoires d'évacuation,
 Prendre connaissance des consignes de sécurité et les respecter,
 Suivre la formation sur la lutte contre l'incendie,
 Connaître l'emplacement des moyens de secours,
 Ne pas stationner sur les emplacements des bouches d’incendie et voies d’accès éventuel
des secours.

36
Exercices d'évacuation

Un à deux exercices d'évacuation sont organisés par année et par bâtiment, le premier dans le
mois suivant la rentrée. Ils ont pour but de donner des réflexes de sécurité, et de faciliter le
travail des sapeurs-pompiers.

Ces exercices sont planifiés en début d'année universitaire par les directeurs d’unité en lien
avec le conseiller de prévention.
Chacun est tenu de participer activement à l'organisation et à la réalisation des exercices
d'évacuation en se conformant strictement aux consignes données. Des consignes
particulières concernant la conduite à tenir en cas de sinistre sont affichées dans les principaux
locaux de l'établissement. Pour une bonne application de cette règle, chacun est tenu de les
lire attentivement et de prendre connaissance des plans d'évacuation.

L’évacuation rapide du public est le principe même de la sécurité dans les ERP
(Établissements Recevant du Public). Tous les équipements techniques (Détecteurs, Alarme,
SSI…) ainsi que les mesures d’organisation ont pour objectif de permettre l’évacuation rapide.
Ne pas participer à un exercice, ne pas évacuer lorsque l’alarme retentit où demander à ses
étudiants de ne pas évacuer (pour un enseignant) revient à prendre ou faire prendre un risque
grave en cas d’incendie. En cas de refus de participation à un exercice d’évacuation, le
conseiller de prévention saisira systématiquement le Directeur de l’Ecole centrale pour que les
sanctions qui s’imposent soient prises.

Manifestations

Toute organisation d’un évènement à l’Ecole centrale dépassant le cadre habituel de


l’utilisation des locaux prévus pour l’enseignement et la recherche et/ou présentant un risque
pour le public doit obtenir l’aval de la direction. Dans le cas d’une manifestation demandant une
organisation importante (modification de destination de salles, ou en dehors des heures
normales d’ouverture), et/ou une logistique lourde, une demande sera formulée au moins 3
mois avant le début officiel de cette dernière. Dans le cas contraire, les délais de demandes
d’autorisation sont de 3 semaines. Si nécessaire l’ensemble des services intéressés (direction
du patrimoine, scolarité, vie étudiante, conseiller de prévention, communication…) sera
consulté pour avis. En cas de nécessité, le conseiller de prévention aidera et conseillera
l'organisateur pour la constitution de son dossier de demande à la commission de sécurité.

Dans les autres cas, une convention d’autorisation d’occupation temporaire du domaine public
devra être établie.

Il pourra être demandé aux organisateurs de participer (financièrement ou de toute manière


jugée nécessaire) à la mise en place des moyens nécessaires au bon déroulement de la
manifestation (service de sécurité, électricien, …).

Dans tous les cas, la souscription d’une assurance responsabilité civile est obligatoire.

Les usagers sont tenus d'utiliser impérativement et exclusivement les panneaux d'affichage
libres mis à leur disposition.

L'affichage d'autocollants, les tags et les graffitis sont interdits dans l'enceinte de l'Ecole
centrale.

37
iv. Harcèlements moral ou sexuel

Toute forme de harcèlement moral ou sexuel est interdite et expose à des sanctions pénales,
civiles et administratives.

La DRH, le service de médecine du travail, l’assistante sociale pour les personnels, la direction
de l’unité et le service de médecine préventive se tiennent à la disposition de toute personne
qui estime être victime de harcèlement moral ou sexuel pour l’accompagner et établir si
nécessaire les éventuels faits délictueux. Par ailleurs, une cellule d'écoute a été mise en place.
Elle peut être jointe en contactant un de ses membres.

Toute autre procédure de médiation peut être envisagée, après accord entre les parties.

v. Dangers généraux aux postes de travail.

Prévention

La prévention repose sur l'évaluation des risques. Les principes généraux de prévention sont
prévus aux articles L4121-1,2 et 3 du code du travail.

L'évaluation des risques est menée par les chefs des unités de travail et les assistants de
prévention.
Les personnels doivent utiliser les protections collectives et/ou les Equipements de Protection
Individuelle (EPI) mis à leur disposition en cas de nécessité.
Des consignes de sécurité particulières écrites, complétant le présent règlement, doivent être
établies et communiquées aux personnels, aux enseignants et si nécessaire aux étudiants pour
tous dangers identifiés. De manière générale, un fascicule doit être réalisé reprenant
l’ensemble des règles de bonne conduite dans l’unité. Ce dernier doit être remis à chaque
nouvel entrant après formation.

Locaux de travail

Les locaux doivent être aménagés, les équipements doivent être installés et maintenus de
manière à garantir la sécurité du personnel et des usagers. Ils doivent être tenus dans un état
constant de propreté et présenter les conditions d'hygiène et de salubrité nécessaires à la
santé des personnes.

Ambiance

Les locaux doivent être conformes aux règles établies par le code du travail en ce qui concerne
les ambiances (aération, éclairage, bruit, température, pollution…). Les situations d’inconfort
répétitives liées aux ambiances doivent être systématiquement signalées ou notées sur les
registres Santé et Sécurité et seront éventuellement débattues au CHSCT.

Bruit
Le responsable de l’unité doit obligatoirement fournir les équipements de protection individuelle
adéquats (casque ou bouchons d'oreille). L'agent doit également subir un examen
audiométrique périodique si le médecin du travail le juge nécessaire. Au-delà de 85 dBA,
l'équipement de protection individuelle doit obligatoirement être porté et des actions
correctrices doivent être entreprises.

38
Électricité

Le matériel électrique doit être conforme à la réglementation en vigueur. En-dehors des


opérations d'entretien et de vérification, les portes des armoires électriques doivent être
fermées à clé et inaccessibles au personnel non habilité.
Les travaux d'ordre électrique, ou sur des matériels entraînés par des moteurs électriques
doivent faire l'objet d'une consignation préalable. Ils ne peuvent être entrepris que par des
personnes ayant reçu une habilitation.

Chaque personne intervenant sur le réseau électrique ou travaillant à proximité d’éléments


sous tension, régulièrement ou ponctuellement, doit avoir une habilitation électrique spécifique
au type de travail effectué. Cette habilitation est délivrée par le Directeur de l'Ecole à la suite
d'une formation adaptée.

Formations
Chacun doit avoir reçu une formation sécurité suffisante par rapport à ses activités pour ne pas
mettre en danger les autres ou lui-même (par exemple, lors de changement de poste de
travail).

Une formation sécurité et conditions de travail à destination des nouveaux entrants doit être
organisée au moment de la prise de fonction dans le service au plus proche du travail effectué
(règlement intérieur de l’unité, fascicule d’entrée)

Certaines formations ont un caractère obligatoire. Les personnes concernées par ces dernières
ne peuvent s’y soustraire sous peine de se voir interdire l’accès à leur poste de travail.

Troubles Musculo – Squelettiques (TMS) : Manutention manuel e

Le Code du Travail précise qu'un agent ne peut porter de façon habituelle des charges
supérieures à 55 kg (sauf aptitude délivrée par le médecin du travail). La charge limite pour une
femme est de 25 kg.

L'utilisation d'équipements tels que chariots, diables, appareils de levage ..., doit être facilitée
afin de limiter l’effort physique. Ces derniers doivent être entretenus selon la législation en
vigueur.

Travail sur écran.

Les postes de travail doivent être aménagés de manière à s’adapter aux caractéristiques
physiques des usagers et à éviter les reflets sur les écrans.

Ergonomie des postes de travail


Une attention particulière doit être portée à l’ergonomie des postes de travail par les
responsables des unités de travail (éclairage, sièges, bureaux, aménagement…).

Équipements de travail
Certains équipements de travail (Machines, ponts roulants, équipement de manutention…)
doivent être contrôlés régulièrement par un organisme agréé en ce qui concerne leur
conformité réglementaire.

Chaque équipement de travail doit être doté d'un carnet de maintenance individuel.
Chaque utilisateur d'un équipement de travail doit avoir reçu une formation suffisante pour ne
pas mettre en danger les autres ou lui-même (ex : autorisation de conduite, CACES…).

39
Tenue vestimentaire
Le personnel et les usagers doivent adopter une tenue vestimentaire compatible avec le poste
occupé et avoir à sa disposition les Equipements de protection individuels (EPI) adéquats.
Le Directeur de l’Ecole centrale, les responsables d’unité de travail et le cas échéant les
enseignants peuvent exiger du personnel et/ou des usagers le port de tenues compatibles
avec le bon déroulement des cours et/ou activités des laboratoires (notamment en matière de
technologie et d'éducation physique et sportive) sans qu'il y ait à justifier, dans chaque cas
particulier, l'existence d'un danger pour ces derniers.

c. Moyens de prévention et de protection des sciences dites dures

Au sein des unités de travail, chaque responsable, via l’évaluation des risques et la rédaction
du document unique se doit d’analyser avec son personnel les risques liés à l’activité de l’unité.
i. Principes généraux de prévention

L’article L4121-2 du code du travail définit précisément les points suivants :

 Eviter les risques ;


 Evaluer les risques qui ne peuvent pas être évités ;
 Combattre les risques à la source ;
 Adapter le travail à l'homme, en particulier en ce qui concerne la conception des postes de
travail ainsi que le choix des équipements de travail et des méthodes de travail et de
production, en vue notamment de limiter le travail monotone et le travail cadencé et de
réduire les effets de ceux-ci sur la santé ;
 Tenir compte de l'état d'évolution de la technique ;
 Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas dangereux ou par ce qui est moins
dangereux ;
 Planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique,
l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des
facteurs ambiants, notamment en ce qui concerne les risques liés au harcèlement moral, tel
qu'il est défini à l'article L. 122-49 ;
 Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de
protection individuelle ;
 Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
ii. Les déchets spéciaux

Déchets spéciaux (chimiques et biologiques, radioactifs)


Pour pouvoir être éliminés sans porter atteinte aux personnes et à l’environnement, les déchets
spéciaux nécessitent des traitements spécifiques.
Le producteur de ce type de déchet en est civilement et pénalement responsable jusqu’à sa
totale élimination ou sa prise en charge par une société agréée par le Ministère de
l’Environnement. Seul le Bordereau de Suivi des Déchets signé par une société agréée par le
Ministère de l’Environnement pour la prise en charge des déchets dégagera le producteur de
sa responsabilité civile et pénale.
Le BSD doit être signé par le producteur, le transporteur et par le centre de traitement et
retourné au producteur.
Pour les déchets industriels spéciaux, il importe qu’au moment de leur remise au transporteur,
leur confinement soit tel qu’il n’y ait aucun risque de porter atteinte aux personnes chargées de
la collecte.
Les déchets radioactifs font l’objet d’une élimination par l’ANDRA (Agence Nationale des
Déchets RAdioactifs).
40
iii. Règlement intérieur spécifique

Toute personne ou usager travaillant à l’Ecole centrale de Lyon se doit de respecter le


règlement intérieur de l’établissement et ses annexes, ainsi que les règlements santé et
sécurité spécifiques à l’unité ou service dans lequel elle (il) travaille le cas échéant.

41
Annexe n°4 : modalités de tenue des conseils en visioconférence

I) Délibération votée en CA le 12 octobre 2017

Dans la lignée de ses statuts, l’Ecole centrale de Lyon souhaite limiter annuellement le nombre
de séances de son conseil d’administration à quatre :
- Une à l’automne de chaque année civile, principalement consacrée au bilan de la rentrée
universitaire ;
- Une seconde en décembre de chaque année civile, consacrée notamment au vote du budget
pour l’année civile à venir ;
- Une troisième vers la fin du mois de février, consacrée notamment au vote du compte
financier de l’Ecole pour l’exercice de l’année précédente ;
- Enfin, une quatrième, réservée principalement mais pas exclusivement à un débat portant sur
la stratégie de l’Ecole.

Toutefois, dans l’intervalle de ces sessions, si l’activité de l’Ecole l’exige, notamment pour ce
qui concerne la signature de marchés publics, accords, contrats ou conventions ou de leurs
avenants dont le montant excéderait le seuil fixé par la délégation de pouvoir consentie au
directeur, un vote exceptionnel à distance peut être organisé, conformément aux présentes
conditions.

1.Décision d’organisation d’un vote à distance

La décision de tenir une session exceptionnelle, à distance, du conseil d’administration est


prise par le président du conseil d’administration, sur proposition du directeur de l’Ecole.
Il informe par courrier électronique tous les membres élus et extérieurs de l’Ecole de la tenue
de la session exceptionnelle à distance.
Ce mail indique, outre l’ordre du jour de la séance : - la date et l’heure du début de la
délibération,
- la date et l’heure de clôture de la délibération.
Les documents nécessaires à la compréhension des débats seront joints à ce premier courrier.
Un délai de huit jours sera laissé pour l’appréhension des pièces.
La direction devra s’assurer de la mise à disposition du matériel adéquat et de la formation
suffisante pour les personnels élus ou mandatés concernés.

2.Connexion sur la plateforme d’échanges

Les échanges se dérouleront via une messagerie en temps réel (« chat »).
L’utilisation d’une plateforme spécifique permet de préserver la confidentialité des débats.
Pour se connecter, il convient de se rendre à l’adresse suivante : https://projets.ec-
lyon.fr/course/view.php?id=5 et d’indiquer, soit les identifiants Ecole, soit, pour les extérieurs,
les identifiants préalablement transmis par la DSI.
Pour une organisation optimale, notamment que l’obligation de quorum soit contrôlée, il est
particulièrement recommandé de se connecter au moins cinq minutes avant le début des
délibérations.

3.Participation aux échanges

Si la condition de quorum est atteinte à l’heure du début des délibérations, le président ouvre la
séance, en indiquant l’ordre du jour et l’heure de clôture des débats.
L’envoi de messages se fait en cliquant sur le bouton « envoyer ».
Chaque participant est identifié dans la liste située à droite sur l’interface de dialogue.
Les échanges ne font l’objet d’aucun contrôle, afin de garantir leur spontanéité.

42
Au cas où le quorum ne serait pas atteint, la présente procédure sera reconduite selon les
mêmes modalités, la semaine suivante.
Il est recommandé de ne pas fermer la fenêtre de dialogue au cours de la procédure : le
contenu des échanges antérieurs ne serait plus accessible à partir de la reconnexion.

4.Transmission de documents en cours de conseil d’administration.

Le service de messagerie en temps réel ne permet pas l’envoi de documents. La transmission


de documents en cours de conseil d’administration doit se faire par mail.
A cette fin, la liste des membres du CA (« tout-le-ca@listes.ec-lyon.fr») doit être utilisée.
Dès lors qu’il est envoyé des documents par mail, il convient de le mentionner sur la
messagerie en temps réel, afin que les membres du CA consultent ces derniers.

5.Modalités de vote

À l'issue de la période prévue pour la délibération, le Président du conseil d’administration


indiquera que le vote est ouvert et la durée pendant laquelle les membres du conseil pourront
voter.
Il est procédé au vote directement sur la messagerie en temps réel. Dans le délai imparti,
chaque participant est amené à se prononcer en indiquant sur la messagerie en temps réel s’il
est « pour » le point mis au vote, « contre » ou s’il « ne se prononce pas ».
Toute autre réponse que « pour », « contre » ou « ne se prononce pas » sera considérée
comme un vote nul.
A l’expiration du délai de vote, un message de la directrice générale des services indiquera les
résultats, et si le projet mis au vote est adopté ou non.

6.Cas d’incident technique

En cas d’incident technique, il convient d’en référer le plus rapidement possible au secrétaire
de séance par téléphone (04.72.18.63.38).
Le président peut alors décider de suspendre la séance, pour reprise ultérieure ou organisation
d’une nouvelle consultation.

7.Diffusion d’un compte-rendu

Comme pour toute délibération normale du conseil, un compte-rendu de délibération sera


rédigé puis soumis à l’approbation du CA.
Ces éléments seront déposés sur le serveur de récupération des documents « tout-le-ca » une
fois approuvés.

8.Archivages

La durée de conservation des échanges prévue par le service de messagerie instantanée est
d’un an.
Les échanges feront également l’objet d’un archivage physique, dans le respect des
prescriptions juridiques en vigueur.

43
II) Complément à la délibération du 12 octobre 2017 votée au CA du
12 mars 2020
Références :
-Ordonnance n°2014-1329 du 6 novembre 2014
-Décret n°2014-1627 du 26 décembre 2014
-Statuts de l’ECL
-Délibération du CA de l’ECL en date du 12 octobre 2017.

Lors de sa délibération en sa séance du 12 octobre 2017, le conseil d’administration de l’école


centrale de Lyon s’est doté de la possibilité d’organiser un vote à distance en utilisant un outil
de messagerie en temps réel (chat).
Ces dispositions restent valables. En application de l’ordonnance 2014-1329 du 6 novembre
2014, notamment son article 2, elles sont complétées par la possibilité d’organiser un vote à
distance par moyens audiovisuels, visioconférence en particulier.

Outre les motivations exposées lors du vote du 12 octobre 2017, il convient de prendre en
compte la difficulté à organiser un échange propre à éclairer les administrateurs lorsqu’il est
nécessaire de projeter des tableaux à l’appui des débats.

1.Décision d’organisation d’un vote à distance

La décision de tenir une session exceptionnelle, à distance, du conseil d’administration est


prise par le président du conseil d’administration, sur proposition du directeur de l’Ecole.
Il informe par courrier électronique tous les membres élus et extérieurs de l’Ecole de la tenue
de la session exceptionnelle à distance.
Ce mail indique, outre l’ordre du jour de la séance : - la date et l’heure du début de la
délibération,
- la date et l’heure de clôture de la délibération,
- les coordonnées de la conférence audiovisuelle.
Les documents nécessaires à la compréhension des débats seront joints à ce premier courrier.
Un délai de huit jours sera laissé pour l’appréhension des pièces.

2.Connexion sur la plateforme d’échanges

Les échanges se dérouleront via la plateforme de conférences RENATER.


Pour une organisation optimale, notamment afin que l’obligation de quorum soit contrôlée, il est
particulièrement recommandé de faire un test avant l’heure de début de la séance. Les
utilisateurs doivent pouvoir garantir qu’ils sont en possession du matériel adéquat pour
permettre la connexion. Plusieurs administrateurs peuvent se regrouper autour d’un même
poste de connexion. L’administration de l’école mettra à disposition une salle pourvue de
l’équipement adéquat.

3.Participation aux échanges

Si la condition de quorum est atteinte à l’heure du début des délibérations, le président ouvre la
séance, en indiquant l’ordre du jour et l’heure de clôture des débats.
Au cas où le quorum ne serait pas atteint, la présente procédure sera reconduite selon les
mêmes modalités, la semaine suivante.

4.Transmission de documents en cours de conseil d’administration.

La transmission de documents en cours de conseil d’administration doit se faire par mail.


A cette fin, la liste des membres du CA (« tout-le-ca@listes.ec-lyon.fr») doit être utilisée.

44
5.Modalités de vote

À l'issue de la période prévue pour la délibération, le Président du conseil d’administration


indiquera que le vote est ouvert.

Chaque membre présent sera appelé et devra se prononcer pour savoir s’il est « pour » le point
mis au vote, « contre » ou s’il « ne se prononce pas ».
Toute autre réponse que « pour », « contre » ou « ne se prononce pas » sera considérée
comme un vote nul.
La directrice générale des services indiquera les résultats, et si le projet mis au vote est adopté
ou non.

6.Cas d’incident technique

En cas d’incident technique, il convient d’en référer le plus rapidement possible au secrétaire
de séance par téléphone (04.72.18.63.38).

Le président peut alors décider de suspendre la séance, pour reprise ultérieure ou organisation
d’une nouvelle consultation.

7.Diffusion d’un compte-rendu

Comme pour toute délibération normale du conseil, un compte-rendu de délibération sera


rédigé puis soumis à l’approbation du CA.
Ces éléments seront déposés sur le serveur de récupération des documents « tout-le-ca » une
fois approuvés.

8.Archivage

Les échanges feront l’objet d’un archivage physique, dans le respect des prescriptions
juridiques en vigueur.

45
Annexe n°5 : charte des systèmes d’information

La présente charte est adossée au règlement intérieur et ne saurait en être dissociée.

Préambule

Par « système d’information » s’entend l’ensemble des moyens matériels, logiciels,


applications, bases de données et réseaux de télécommunications, pouvant être mis à
disposition de l’ « utilisateur ».

L’informatique nomade tel que les assistants personnels, les ordinateurs portables, les
téléphones portable est également un des éléments constitutifs du système d’information.

Par « utilisateur », s’entend toute personne physique ayant accès, dans le cadre de l’exercice
de son activité, aux ressources du système d’information de l’Etablissement, quel que soit son
statut.

Par « données professionnelles » s’entend l’ensemble des données, des fichiers, des
traitements gérés par l’établissement au sein de son activité de recherche, d’enseignement,
administrative ou culturelle.

Le bon fonctionnement du système d’information suppose le respect des dispositions


législatives et réglementaires qui s’imposent et notamment, la sécurité, la performance des
traitements et la conservation des données professionnelles.

(*) Rappel non exhaustif, des principales lois en dernière page.


La présente charte définit les règles d’usages et de sécurité que l’institution et l’utilisateur
s’engagent à respecter : elle précise les droits et devoirs de chacun.

L’Etablissement porte à la connaissance de l’utilisateur la présente charte.

Considérant les engagements de l’Etablissement :

Les ressources mises à disposition dans l’établissement sont prioritairement à usage


d’enseignement, de recherche, culturel et professionnel. Toutefois l’Etablissement est tenue de
respecter la vie privée de chacun.

Considérant les engagements de l’utilisateur :

L’utilisateur est responsable, en tout lieu, de l’usage qu’il fait du système d’information auquel il
a accès.
Il a une obligation de réserve et de confidentialité à l’égard des informations et documents
auxquels il accède. Cette obligation implique le respect des règles d’éthique et de déontologie.

Les utilisateurs ont une responsabilité particulière dans l’utilisation qu’ils font des ressources
mises à leur disposition par l’institution.
L’utilisateur est soumis au respect des obligations résultant de son statut ou de son contrat.

46
Article I. Champ d’application

Les règles d’usage et de sécurité figurant dans la présente charte s’appliquent à


l’établissement ainsi qu’à l’ensemble des utilisateurs.

Article II. Conditions d’utilisation des systèmes d’information

Section II.1. Utilisation et vie privée

Les systèmes d’information sont mis à la disposition des utilisateurs pour leurs activités.

L’utilisation à des fins privées doit être non lucrative et raisonnable quantitativement, tant dans
la fréquence que dans la durée. Elle ne doit pas nuire à la qualité du travail de l’utilisateur, au
temps qu’il y consacre et au bon fonctionnement du service.

En toute hypothèse, le surcoût qui résulte de l’utilisation privée résiduelle des systèmes
d’information doit demeurer négligeable au regard du coût global d’exploitation.

Toute information est réputée professionnelle à l’exclusion des données explicitement


désignées par l’utilisateur comme relevant de sa vie privée. Ainsi, il appartient à l’utilisateur de
procéder au stockage de ses données à caractère privé dans un espace de données prévu
explicitement à cet effet. Cet espace devra être dénommé « privé-personnel ». Le stockage et
la sauvegarde des données à caractère privé incomberont à l’utilisateur.

Section II.2. Continuité de service : gestion des absences et des départs

L’utilisateur est responsable de son espace de données à caractère privé. Lors de son départ
définitif du service ou de l’établissement, il lui appartient de détruire son espace de données à
caractère privé, la responsabilité de l’administration ne pouvant être engagée quant à la
conservation de cet espace. Les mesures de conservation des données professionnelles sont
définies avec le responsable ou les responsables désignés au sein de l’institution ou des
structures dont dépend l’utilisateur.

Article III. Principes de sécurité

Section III.1. Règles de sécurité applicables

L’institution, son ministère de tutelle, ses fournisseurs d’accès et ses partenaires techniques
extérieurs mettent en œuvre les mécanismes de protection appropriés sur les systèmes
d’information mis à la disposition des utilisateurs.

L’utilisateur est informé que les mots de passe, les moyens d’accès (ou tout autre système
d’authentification) constituent une mesure de sécurité destinée à éviter toute utilisation
malveillante ou abusive. Cette mesure ne confère pas aux outils informatiques protégés un
caractère personnel.

Les niveaux d’accès ouverts à l’utilisateur sont définis en fonction de la mission qui lui est
conférée. La sécurité des systèmes d’information mis à sa disposition lui impose de respecter
les consignes de sécurité, les règles relatives à la gestion des mots de passe ; notamment :

• De choisir un mot de passe sûr, n’ayant aucun lien avec l’environnement familier de l’«
utilisateur » ;
• De choisir des mots de passe d’une complexité suffisante et de ne pas réutiliser les
mêmes mots de passe sur des systèmes différents ;
47
• De changer de mot de passe régulièrement, si les applications le permettent ;
• De ne pas écrire son mot de passe sur un support facilement accessible ;
• De garder strictement confidentiel son (ou ses) mot(s) de passe et ne pas le(s) dévoiler
à un tiers ; En cas de doute sur cette confidentialité, il incombe à l’utilisateur de changer
immédiatement ses mots de passe et d’en avertir la DSI ;
• De respecter la gestion des accès, en particulier ne pas utiliser les noms et mots de
passe d’un autre utilisateur, ni chercher à les connaître ;
• L’utilisateur est responsable des opérations effectuées grâce à son identifiant et son
mot de passe.

Par ailleurs, la sécurité des ressources mises à la disposition de l’utilisateur nécessite plusieurs
précautions :

de la part de l’institution :

• veiller à ce que les ressources sensibles ne soient pas accessibles en cas d’absence
(en dehors des mesures de continuité mises en place par la hiérarchie) ;
• limiter l’accès aux seules ressources pour lesquelles l’utilisateur est expressément
habilité.

de la part de l’utilisateur :

• Dans un cadre professionnel, les utilisateurs doivent utiliser les services numériques
mis à disposition par l’École Centrale de Lyon, ses laboratoires ou partenaires
cocontractants (mail, partage de fichier, plateforme de travail collaboratif …) et non des
outils fournis par un prestataire extérieur (gratuit ou non) qui peuvent exposer de façon
incontrôlée des informations sensibles à l’extérieur.
• Si l’utilisateur ne bénéficie pas d’une habilitation explicite, il doit s’interdire d’accéder ou
tenter d’accéder à des ressources du système d’information, même si cet accès est
techniquement possible ;
• Ne pas connecter directement aux réseaux des matériels non confiés ou non autorisés
par l’établissement ; par extension activer des points d’accès sans fil ou interagissant
avec l’espace hertzien de l’établissement.
• Ne pas installer, télécharger ou utiliser sur le matériel de l’établissement, de logiciels ou
progiciels sans autorisation explicite ;
• Appliquer les consignes de la DSI afin de s’assurer notamment que la configuration de
son équipement suit les bonnes pratiques de sécurité (application des correctifs de
sécurité, chiffrement, antivirus, etc.), notamment dans l’exercice du télétravail.

Section III.2. Devoirs de signalement et d’information

L’utilisateur doit avertir sa hiérarchie dans les meilleurs délais de tout dysfonctionnement
constaté, de toute perte, de tout vol ou de toute anomalie découverte telle une intrusion dans le
système d’information, etc. : il signale également à la personne responsable du site toute
possibilité d’accès à une ressource ne correspondant pas à son habilitation.

Section III.3. Mesures de contrôle de la sécurité

L’utilisateur est informé :

• que pour effectuer la maintenance corrective, curative ou évolutive, l’établissement se


réserve la possibilité de réaliser des interventions (le cas échéant à distance) sur les
ressources mises à sa disposition ;
• qu’une maintenance à distance est précédée d’une information de l’utilisateur ;

48
• que toute information bloquante ou présentant une difficulté technique d’acheminement
à son destinataire, peut être isolée, le cas échéant supprimée (information de type virus,
logiciel espion, pourriel ou spam).
• que le système d’information peut donner lieu à une surveillance et un contrôle à des
fins statistiques, de traçabilité, d’optimisation, de sécurité ou de détection des abus.

Section III.4. Obligations des personnes en charge de l’administration des Systèmes


d’Information

Les personnels en charge de l’administration des Systèmes d’Information sont soumis au


secret professionnel. Ils ne peuvent donc divulguer les informations qu’ils sont amenés à
connaître dans le cadre de leur fonction en particulier lorsque ces informations sont couvertes
par les secrets des correspondances ou relèvent de la vie privée de l’utilisateur dés lors que
ces informations ne remettent pas en cause ni le bon fonctionnement technique des
applications, ni leur sécurité, ni l’intérêt du service. Par ailleurs, les personnels en charge des
Systèmes d’Information sont également soumis à la loi et ne peuvent pas diffuser d’information
à leur hiérarchie sauf cas de plainte auprès du procureur de la république.

Article IV. Communications électroniques

Section IV.1. Messagerie électronique

L’utilisation de la messagerie constitue l’un des éléments essentiels d’optimisation du travail et


de mutualisation de l’information au sein de l’établissement.

(a) Adresses électroniques

L’établissement s’engage à mettre à la disposition de l’utilisateur une boîte à lettres nominative


lui permettant d’émettre et de recevoir des messages électroniques.

L’adresse électronique nominative est attribuée à un utilisateur. Par norme sous la forme
prenom.nom@(XXX.)ec-lyon.fr sauf cas d’homonymie. Pour les personnels et élèves des
écoles internes, elle prendra la forme prenom.nom@[ecoleinterne].ec-lyon.fr.

Une adresse électronique, fonctionnelle ou organisationnelle, peut être mise en place si elle est
exploitée par un service ou un groupe d’utilisateurs.

La gestion d’adresses électroniques correspondant à des listes de diffusion institutionnelles,


désignant une structure institutionnelle ou un groupe d’utilisateurs, relève de la responsabilité
exclusive de l’Etablissement : ces adresses ne peuvent être utilisées sans autorisation
explicite.

(b) Contenu des messages électroniques

Les messages électroniques permettent d’échanger principalement des informations liées à


l’activité directe de l’Etablissement. En toutes circonstances, l’utilisateur doit adopter un
comportement responsable et respectueux des dispositions contenues dans la présente charte.

Tout message sera réputé lié à l’institution sauf s’il comporte une mention particulière et
explicite indiquant son caractère privé ou s’il est stocké dans un espace privé de données. Le
sujet de la correspondance électronique devra commencer par la mention « privé-personnel ».

Pour préserver le bon fonctionnement des services, des limitations peuvent être mises en
place.

49
Sont interdits les messages comportant des contenus à caractère illicite quelle qu’en soit la
nature. Il s’agit notamment des contenus contraires aux dispositions de la loi sur la liberté
d’expression ou portant atteinte à la vie privée d’autrui.

(c) Émission et réception des messages


L’utilisateur doit veiller à ce que la diffusion des messages soit limitée aux seuls destinataires
concernés afin d’éviter les diffusions de messages en masse, l’encombrement inutile de la
messagerie ainsi qu’une dégradation du service.

Il est interdit de diffuser des messages à un groupe de personnes dès lors qu’il existe une liste
de diffusion institutionnelle dédiée pour cet usage.

(d) Statut et valeur juridique des messages


Les messages électroniques échangés avec des tiers peuvent, au plan juridique, former un
contrat, sous réserve du respect des conditions fixées par le code civil.

L’utilisateur doit en conséquence, être vigilant sur la nature des messages électroniques qu’il
échange au même titre que pour les courriers traditionnels.

(e) Stockage et archivage des messages

Chaque utilisateur doit organiser et mettre en œuvre les moyens nécessaires à la conservation
des messages pouvant être indispensables ou simplement utiles en tant qu’éléments de
preuve.
À ce titre, il doit notamment se conformer aux règles définies dans la présente charte.

Section IV.2. Internet

Il est rappelé que le réseau Internet est soumis à l’ensemble des règles de droit en vigueur.

L’utilisation de la technologie Internet (par extension intranet) constitue l’un des éléments
essentiels d’optimisation du travail, de mutualisation et d’accessibilité de l’information au sein et
en dehors de l’Etablissement.

L’Etablissement met à la disposition de l’utilisateur un accès Internet chaque fois que cela est
possible.
Le réseau de l’Etablissement est destiné à véhiculer le trafic engendré par des activités :
d’enseignement, recherche, développements techniques, transfert de technologies, diffusion
d’informations scientifiques, techniques et culturelles, expérimentations de nouveaux services
présentant un caractère d’innovation technique.
A ce titre, tout accès à des tiers non autorisés à titre commercial ou non, rémunérés ou non, ou
à des fins ludiques personnelles est interdit.

Internet est un outil de travail ouvert à des usages professionnels (administratifs,


pédagogiques, recherches ou culturels) : il peut constituer le support d’une communication
privée telle que définie en section II.1 dans le respect de la législation en vigueur. En
complément de ces dispositions légales et au regard de la mission éducative de
l’établissement, la consultation volontaire de contenus illicites depuis les locaux de
l’établissement, est proscrite.

L’établissement se réserve le droit de filtrer ou d’interdire l’accès à certains sites, de procéder


au contrôle a priori ou a posteriori des sites visités et des durées d’accès correspondantes.

L’établissement, son ministère de tutelle, ses fournisseurs d’accès ou ses partenaires


techniques extérieurs se réservent le droit d’interdire certains accès, protocoles de
communication, programmes ou modules pouvant porter atteinte à la sécurité.
50
Cet accès n’est autorisé qu’au travers des dispositifs de sécurité mis en place par
l’établissement

L’utilisateur est informé des risques et limites inhérents à l’utilisation d’Internet par le biais
d’actions de formations ou de campagnes de sensibilisation.

Section IV.3. Téléchargements

Tout téléchargement de fichiers, notamment de sons ou d’images, sur le réseau Internet doit
s’effectuer dans le respect des droits de la propriété intellectuelle.

L’établissement se réserve le droit de limiter le téléchargement de certains fichiers pouvant se


révéler volumineux ou présenter un risque pour la sécurité des systèmes d’information (virus
susceptibles d’altérer le bon fonctionnement du système d’information de l’établissement, code
malicieux, programmes espions …).

Article V. Traçabilité

L’établissement est dans l’obligation légale de mettre en place un système de journalisation,


archivage des accès Internet, de la messagerie et des communications numériques
échangées. Il est tenu de recueillir et conserver des informations sur les utilisateurs et peut,
dans le cadre d’une enquête judiciaire, être dans l’obligation de les fournir aux autorités
compétentes.

Article VI. Respect de la propriété intellectuelle

L’établissement rappelle que l’utilisation des moyens informatiques implique le respect de ses
droits de propriété intellectuelle ainsi que ceux de ses partenaires et plus généralement, de
tous tiers titulaires de tels droits.

En conséquence, chaque utilisateur doit :

• Utiliser les logiciels dans les conditions des licences souscrites ;


• Ne pas reproduire, copier, diffuser, modifier ou utiliser les logiciels, bases de données,
pages web, textes, images, photographies ou autres créations protégées par le droit
d’auteur ou un droit privatif, sans avoir obtenu préalablement l’autorisation des titulaires
de ces droits.

Article VII. Respect de la loi informatique et libertés et du règlement général de protection des
données

L’utilisateur est informé que l’Etablissement se doit de respecter l’ensemble du corpus juridique
applicable en matière de traitement automatisé de données à caractère personnel, au premier
rang desquels les lois n° 7817 du 6 janvier 1978 et n° 2018-493 du 20 juin 2018 dites «
Informatique et Libertés » et le règlement général (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 relatif à la
protection des données (RGPD)

Les données à caractère personnel sont des informations qui permettent sous quelque forme
que ce soit directement ou indirectement, l’identification des personnes physiques auxquelles
elles s’appliquent.

Ces données sont placées sous la responsabilité de l’Etablissement, agissant en qualité de


responsable de traitement, conformément au principe dit de l’accountability (article 24 du
Règlement Général sur la Protection des Données).

51
Chaque utilisateur dispose d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition à l’égard des
données le concernant, y compris les données portant sur l’utilisation des systèmes
d’Information.

Ce droit s’exerce auprès du Délégué à la Protection des Données. (dpd.rgpd@listes.ec-lyon.fr)

Article VIII. Limitations des usages

En cas de non-respect des règles définies dans la présente charte et des modalités définies
dans les guides d’utilisation, le directeur ou les responsables sécurité du système d’information
pourront, sans préjuger des poursuites ou procédures de sanctions pouvant être engagées à
l’encontre des personnels, limiter les usages par mesure conservatoire.

Tout abus dans l’utilisation des ressources mises à la disposition de l’utilisateur à des fins
extra-professionnelles, est passible de sanctions.
Elles sont décidées par la section disciplinaire de L’Etablissement prévue à l’article L 712-4 du
code de l’éducation. Les sanctions encourues sont fixées par l’article R-811 du code de
l’éducation.

Article IX. Entrée en vigueur de la charte

La présente charte est adossée au règlement intérieur et en constitue un élément indissociable.


Son approbation se fait dans les mêmes conditions de forme que le règlement intérieur de
l’établissement.

Le présent document annule et remplace tous les autres documents ou chartes relatifs à
l’utilisation des systèmes d’Information.

52
RAPPELS JURIDIQUES
Cette liste non exhaustive est produite à titre d’information

L’école et l’utilisateur sont tenus de respecter les dispositions légales et règlementaires


suivantes :

• Circulaire PM N°5725, signée le 17 juillet 2014, portant sur la mise en œuvre de la


Politique de Sécurité des Systèmes d’Information de l’Etat (PSSIE)
• Décret n° 2011-1425 du 2 novembre 2011 portant application de 1′ article 413-7 du
code pénal et relatif à la protection du potentiel scientifique et technique de la nation.
• Arrêté du 3 juillet 2012 relatif à la protection du potentiel scientifique et technique de la
nation.
• Circulaire interministérielle de la mise en œuvre du dispositif de protection du potentiel
scientifique et technique de la nation du 7 novembre 2012.

L’utilisation des ressources informatiques dans l’école n’a pas lieu en dehors du droit.

• le respect des personnes (pas d’atteinte à la vie privée ou au secret de la


correspondance, ni d’injures ou de diffamation) et respect des systèmes d’informations
(Crimes et délits contre les biens); Article 9 du Code civil, Articles : 226-1,226-15, 222-
17, R 621-2, 226-10 du Code pénal, art.432-9 modifié par la loi nº2004-669 du 9 juillet
2004, Article 29 de la Loi du 29 juillet 1881, Article 26, 27,34, 36 de la Loi n° 78-17 du 6
janvier 1978, art. 313-1 et suite 323-1 à 323-7 modifiés par la loi nº 2004-575 du 21 juin
2004 du Code pénal
• la protection des mineurs contre les contenus dégradants, violents ou favorisant sa
corruption ; Article 227-24, 227-23 du Code pénal, Loi 2004- 575 du 21 juin 2004
• le respect de l’ordre public qui condamne le racisme, l’antisémitisme ou l’apologie du
crime ; Article 24 et 24bis de la Loi du 29 juillet 1881, Article L 323-1 et s. du Code
pénal
• le respect du droit d’auteur des œuvres littéraires, musicales, photographiques ou
audiovisuelles mises en ligne, respect de la propriété intellectuelle pour les logiciels.
Article L 335-3, L 111-1, L 121-1, L 122-1, L 123-2, L 131-2 du Code de propriété
intellectuelle
• Protection contre les délits informatiques : pénétration non autorisée sur un système
automatisé, destruction ou modification de données, introduction frauduleuse de
données, entrave au fonctionnement ; loi du 5 janvier 1988 dite « loi Jacques Godfrain »
et ses 7 articles (323-1 à 323-7).
• Loi de conservation des données de connexion : « les opérateurs de communications
électroniques conservent pour les besoins de la recherche, de la constatation et de la
poursuite des infractions pénales : les informations permettant d’identifier l’utilisateur,
les données relatives aux équipements terminaux de communication utilisés, les
caractéristiques techniques ainsi que la date, l’horaire et la durée de chaque
communication, les données relatives aux services complémentaires demandés ou
utilisés et leurs fournisseurs, les données permettant d’identifier le ou les destinataires
de la communication. » Décret n°2006-358 du 24 mars 2006 Art. R. 10-13.- I

53
Annexe n°6 : règlement commun des bibliothèques de l’Ecole centrale de Lyon

Préambule
Le présent règlement s’applique aux bibliothèques mentionnées ci-dessous :
• Bibliothèque Michel Serres – Ecole Centrale de Lyon, campus d’Ecully
• Bibliothèque Wangari Maathai – Ecole Centrale de Lyon- ENISE, campus de Saint -
Etienne

1 : Accès aux bibliothèques


Les bibliothèques sont ouvertes à tous les publics, dans le respect de la tranquillité des lieux et
des personnes.
La consultation des documents imprimés et le travail sur place sont libres et gratuits.
L’accès aux autres services nécessite une inscription (cf., modalités paragraphe 3).
2 : Horaires d’ouverture au public
Les horaires d’ouverture des bibliothèques varient en fonction des périodes de l’année.
Ils sont consultables sur :
-le site web des bibliothèques1
-via un affichage dans les locaux.
3: Inscriptions
Les modalités d’inscription dépendent de la catégorie d’usagers.
Les usagers inscrits sont titulaires d’une carte de bibliothèque individuelle, obligatoire pour
emprunter :
• Elèves et étudiants, il s’agit de la carte d’étudiant délivrée par l’établissement
• Personnels, carte professionnelle délivrée par l’établissement
• Lecteurs extérieurs, une carte spécifique est fournie.

Inscription gratuite pour l’année universitaire :


- élèves, étudiants, doctorants, enseignants et enseignants-chercheurs, personnels, retraités
de l’École Centrale de Lyon et de ses écoles internes.
Les droits de bibliothèque des élèves et étudiants sont acquittés avec leurs droits de scolarité
- membres des établissements du site Lyon Saint-Etienne.
- membres du réseau BRISE -Ville à jour de leur inscription : ne concerne que l’accès aux
services de bibliothèque de l’ENISE.
Inscription payante pour une année (de date à date) :
- étudiants et enseignants des universités ou écoles n’appartenant pas à l’Université de Lyon,
particuliers, …
Le tarif est équivalent au montant des droits de bibliothèque acquittés par les élèves.
Seuls les règlements par chèque sont acceptés.
Les conditions d’inscription détaillées sont consultables sur le site web des bibliothèques2.

1
et 2 https://bibli.ec-lyon.fr et xxxxxxxxxxxxxx ?
54
4: Services
L’inscription donne accès aux services décrits sur le site web des bibliothèques3 ; en particulier,
l’utilisation des services de prêt, de consultation d’Internet et des ressources électroniques est
réservée aux personnes inscrites et authentifiées.
4.1Modalités de prêt
Le nombre et la durée des prêts varient selon les catégories d’usagers. Ces informations sont
consultables sur le site web des bibliothèques4.

Sont exclus du prêt et peuvent être consultés sur place :


- Bibliothèque site d’Ecully :
- les ouvrages du fonds ancien (XVIIIe et XIXe siècles).
-tous les documents des départements et laboratoires de l’ECL
- Bibliothèque site de Saint-Etienne : certains USUELS
4.2Ressources numériques
L’inscription aux bibliothèques ouvre l’accès à des ressources numériques.
L’accès à distance est réservé aux membres de l’École Centrale de Lyon et de ses écoles
internes.
4.3Matériel
Les bibliothèques peuvent dans certaines conditions prêter du matériel. L’usager est
responsable de celui-ci. S’il est détérioré, il doit le rembourser où le remplacer à l’identique.
Chaque prêt devra être formalisé par une convention.
4.4: Réservation des espaces
Bibliothèque site d’Ecully :
Une salle polyvalente (pour formations-réunions-évènements) est mise à disposition de la
communauté centralienne aux horaires d’ouvertures de la bibliothèque.
Les élèves peuvent utiliser la salle en présence d'un enseignant responsable de la réservation
ou sur avis du personnel de la bibliothèque.
La demande de réservation doit être faite suffisamment à l’avance depuis le site de la
bibliothèque, rubrique « Services ». La réservation sera validée en fonction des disponibilités.
La salle peut être louée par des partenaires extérieurs de l’Ecole. Les modalités et tarification
sont indiquées sur le site de l’Ecole centrale de Lyon, rubrique campus, location espaces.
Le service de visio-conférence est assuré par la Direction des services informatiques de
l’Ecole.
Les usagers sont invités à remettre en place le mobilier et leur responsabilité est engagée en
cas de dégradation du lieu et du matériel mis à disposition.

3
et 5 https://bibli.ec-lyon.fr

55
5 : Droits et devoirs des usagers
5.1 Droits
Le personnel des bibliothèques se tient à la disposition des publics pour les accueillir et les
renseigner.
Les usagers sont invités à faire part de leurs observations, suggestions ou éventuelles
réclamations, à titre individuel, dans le cadre d’enquêtes d’usages ou d’ateliers participatifs
organisés par les bibliothèques. Ils sont représentés au Conseil de la Documentation et
participent ainsi aux décisions concernant les politiques documentaires, de services et
d’animations culturelles et scientifiques des bibliothèques.
5.2 Données personnelles :
Les bibliothèques proposent de nombreux services pour lesquels elles collectent certaines
données personnelles, en conformité avec le RGPD- Règlement Général sur la Protection des
Données- et la loi Informatique et Libertés.
Les usagers peuvent demander des précisions sur le recueil et le traitement des données
personnelles collectées et exercer un droit d'accès, de rectification et de suppression des
données les concernant, en envoyant une demande par courriel5.
5.3Responsabilités
Chaque lecteur inscrit est responsable des documents empruntés sous son nom.

Pour tout document en retard, il sera appliqué une suspension de prêt d’une durée égale
à la durée du retard.

Au cas où l’utilisateur ne pourrait pas rendre les documents empruntés, il devra les remplacer à
l’identique ou en rembourser le prix au tarif des fournisseurs de la bibliothèque.
Si le document est épuisé, il devra être remboursé au prix indiqué par les fournisseurs ou au
prix du rachat d’occasion.
Bibliothèque site Ecully : les élèves, étudiants et doctorants devront être en règle avec la
bibliothèque à chaque réinscription et pour la délivrance de leur diplôme (TFE, Thèses,…). Le
Quitus devra obligatoirement être demandé avant toute soutenance.

5.4Respect des collections et des équipements


Les documents de la bibliothèque sont protégés contre le vol.
Lorsqu’un utilisateur déclenche le système antivol, il doit se conformer à la demande de
contrôle des personnels.
Le vol, la tentative de vol manifeste ou la détérioration volontaire d’un document ou de matériel
entraînent automatiquement une suspension de l’autorisation du prêt de trois mois et pourront
faire l’objet de sanctions.
Les usagers doivent prendre soin des équipements mis à leur disposition. Tout constat de
documents dégradés ou incomplets doit être signalé au personnel.
Les ouvrages ne doivent être ni annotés, ni surlignés.

5
bibliotheque@ec-lyon.fr avec en copie : dpd.rgpd@listes.ec-lyon.fr

56
5.5Respect du droit d’auteur et conditions d’utilisation des ressources
électroniques
Tout usager s’engage à utiliser les ressources mises à sa disposition et le matériel
d’impression et de reproduction en respectant les règles de la propriété intellectuelle
notamment les droits d’auteur :
• La reproduction intégrale des documents -tous supports confondus- est interdite et
constitue une contrefaçon.
• Conformément au contrat signé par l’École Centrale de Lyon et le Centre français
d’exploitation du droit de copie (CFC), la photocopie d’une publication est autorisée
dans la limite de 10% du contenu d’un livre ou 30% du contenu d'un numéro de
périodique.
• Ces photocopies doivent être destinées à l’usage personnel du lecteur.
• De même, les ressources électroniques (bases de données, revues, encyclopédies,
livres…) doivent être utilisées dans le cadre d’un usage raisonnable non commercial
et strictement personnel. L’extraction automatique des données peut entrainer des
sanctions disciplinaires.

L’utilisateur s’engage à respecter la Charte pour l’utilisation des ressources informatiques de


l’École Centrale de Lyon et la Charte d’usage du réseau Renater (disponibles sur l’intranet de
l’École Centrale de Lyon).
5.6Comportement
Les usagers observent les règles élémentaires d’une bonne conduite. Ils se doivent d’avoir un
comportement respectueux envers les autres usagers et le personnel.
Il leur est demandé :
- de mettre leur téléphone portable en mode silencieux et de n'avoir de conversations
téléphoniques qu’à l’extérieur des locaux.
- de ne pas filmer ou photographier sans autorisation,
- de ne pas afficher ou distribuer de documents sans autorisation,
- de ne pas fumer.
- respecter la propreté des lieux.
En cas de manquement à ces règles, le personnel pourra demander à l’usager de quitter les
locaux. L’usager pourra faire l’objet d’un signalement à la direction de l’école.
5.7Sécurité des biens et des personnes
En cas de déclenchement d’une alarme, le public doit suivre les consignes données par le
personnel.
Il doit également respecter les consignes portées à sa connaissance par affichage dans les
locaux, sur les sites web et par le personnel en cas de circonstances sanitaires ou d’autres
raisons liées à la sécurité le nécessitant.
Les bibliothèques déclinent toute responsabilité en cas de vol, détérioration ou perte des effets
personnels des usagers.
6.Application
Le personnel des bibliothèques est chargé de faire appliquer le règlement.
L'usager qui refuse de se conformer aux dispositions du présent règlement pourra se voir
interdire l'accès aux bibliothèques et à ses différents services, et faire l'objet d'un rapport établi
par la direction des bibliothèques, transmis aux instances compétentes de l'École Centrale de
Lyon aux fins de sanction.
57
7.Diffusion du règlement
Le présent règlement est annexé au règlement intérieur de l’École Centrale de Lyon.
Il est consultable sur le site web, l’intranet et aux banques d’accueil des bibliothèques.

Ajouter ici : composition du conseil de la documentation, ses règles et son mode de


fonctionnement.

58
Annexe n°7 : Règlement intérieur CODIR

Article 1 : missions

En application de l’article L 715-3 du code de l’éducation et de ses statuts, il est institué un


comité de direction à l’Ecole centrale de Lyon.

Il assiste le directeur dans la conduite des orientations de l’école. A ce titre, il débat de toute
question inscrite à l’ordre du jour par le directeur de l’école. Il émet des avis consultatifs.

Peuvent notamment lui être soumises des questions sur :


• Les évolutions des statuts de l’école ou de son règlement intérieur
• La stratégie de l’école,
• La politique annuelle d’emplois,
• Le projet de répartition des moyens (budget)
• L’utilisation des moyens matériels et des locaux.

Le comité débat de toute question proposée par ses membres et émise notamment par les
conseils de département d’enseignement et de recherche, par les conseils d’écoles internes, par
les conseils de laboratoires, ou par les services.

Article 2 : composition du comité de direction

Le comité de direction est composé :

• Des directeurs de départements d’enseignement et de recherche ou éventuellement de


leurs adjoints
• Des directeurs des écoles internes ou de leurs représentants,
• Des directeurs de laboratoires ou de leurs représentants,
• Du directeur général des services,
• Du directeur de la recherche,
• Du directeur des formations,
• Du directeur des ressources humaines (sur les points portant sur les ressources
humaines)
• De toute personne invitée ponctuellement par le directeur en fonction de l’ordre du jour.

Il est présidé par le directeur de l’Ecole Centrale. Dans cette fonction, il est assisté d’un
secrétaire de séance.

Article 3 : calendrier

Les réunions du comité de direction ont lieu tous les mois, selon le calendrier proposé par le
directeur en début d’année universitaire.

Article 4 : ordre du jour

Le directeur établit et envoie l’ordre du jour au plus tard une semaine avant la tenue de la
réunion (avec les pièces attachées éventuelles). Ce dernier peut être complété à la demande de
l’un ou de plusieurs de ses membres (au plus tard deux jours avant la séance concernée).

Article 5 : déroulement des séances

L’ordre du jour type peut être :


Désignation du binôme en charge du compte-rendu (secrétaire de séance et relecteur)
Approbation du compte-rendu de la réunion précédente
Point d’actualités
59
Point ressources humaines
Points à l’ordre du jour

La participation aux séances du comité de direction engage ses membres à répercuter


l’information au sein des structures de l’école, notamment à l’aide des relevés de conclusions
établis après chaque séance et à veiller à une certaine confidentialité des échanges et prises de
position.

Article 6 : relevés de conclusions

Au commencement de chaque séance, est choisi parmi les membres du comité de direction
celui ou celle d’entre eux chargé(e) de la relecture et de la validation du relevé de décisions
établi par le secrétaire de séance, avant approbation finale lors du comité de direction suivant.

Les relevés de conclusions seront publiés sur l’intranet de l’école, et pourront être portés à la
connaissance du conseil d’administration.

Article 7 : publicité

Le présent règlement est annexé au règlement intérieur de l’école.

60
Annexe n°8 : charte des thèses

Charte du Doctorat de l’Université de Lyon

Le doctorat de l’Université de Lyon est régi par l’arrêté du 25 mai 2016 fixant le
cadre national de la formation et les modalités conduisant à la délivrance du diplôme
national de doctorat. Il respecte les recommandations et principes de la Charte
européenne du/de la chercheur/euse et du Code de conduite pour le recrutement des
chercheurs/euses. La délivrance du diplôme est assurée par la COMUE Université de
Lyon. L’inscription administrative et la préparation de la thèse s’effectuent dans l’un des
établissements opérateurs de l’Université de Lyon.

La préparation d’une thèse repose sur l’accord librement conclu entre le/la doctorant·e et
le/la directeur/trice de thèse. Cet accord porte sur le choix du sujet et sur les conditions
de travail nécessaires à l’avancement de la recherche. Directeur/trice de thèse et
doctorant·e ont donc des droits et des devoirs respectifs.1

Cette charte définit ces engagements réciproques. Elle engage chacun·e à respecter les
règles de la déontologie selon les dispositions réglementaires en vigueur et les pratiques
déjà expérimentées dans le respect de la diversité des disciplines, des écoles
doctorales et des établissements. Son but est la garantie d’une haute qualité scientifique.

La COMUE Université de Lyon, les établissements opérateurs de la thèse et la direction


des écoles doctorales s’engagent à agir pour que les principes formalisés dans la
présente charte soient respectés lors de la préparation de la thèse. En cas de cotutelle
internationale de thèse ou de partenariat avec un organisme extra-universitaire donnant
lieu à une convention, le/la chef·fe d’établissement d’inscription s’assure que cette
dernière ne contrevient pas aux principes de la présente charte.

Au moment de la première inscription, le/la doctorant·e signe avec le/la directeur/trice


de thèse et le/la directeur/trice du laboratoire d’accueil le texte de la présente charte.
Ce texte unique et applicable à la totalité des doctorant·es inscrit·es dans les écoles
doctorales de l’Université de Lyon, pourra être complété de dispositions spécifiques
inscrites soit dans un avenant de l’établissement opérateur, soit dans le règlement
intérieur de chaque école doctorale.

1 Note : Ici et dans l’intégralité du document, 1’expression « directeur/trice de thèse »


désignera le/la directeur/trice et les éventuel·les codirecteur/trices de thèse

61
62
3. La thèse, étape d’un projet personnel et professionnel

La préparation d’une thèse doit s’inscrire dans le cadre d’un projet personnel et
professionnel clairement défini dans ses buts comme dans ses exigences. Elle implique la
clarté des objectifs poursuivis et des moyens mis en œuvre pour les atteindre.

Le travail de recherche du/de la doctorant·e est une véritable activité professionnelle


exercée dans le cadre d’un laboratoire reconnu et d’une école doctorale de l’Université
de Lyon. Le diplôme de doctorat confère le grade de docteur·e et valide une formation
de haut niveau associée à un travail de recherche novateur. Le/la doctorant·e est donc
considéré·e comme un·e chercheur/euse à part entière acquérant une expérience
professionnelle reconnue.

D’un point de vue administratif, le/la doctorant·e conserve le statut d’étudiant·e. En


application de la présente charte est élaborée une convention individuelle de formation
conformément à l’arrêté du 25 mai 2016 qui en spécifie le contenu. Cette convention
est signée par le/la directeur/trice de thèse et le/la doctorant·e au plus tard dans les 6
mois qui suivent la première inscription en thèse. Elle peut être modifiée annuellement lors
des réinscriptions. Sa mise en œuvre est garantie par l’établissement d’inscription.

Pour effectuer correctement ses travaux de recherche, le/la doctorant·e doit disposer de
ressources suffisantes. Un niveau de financement comparable à celui que permet d’obtenir
le contrat doctoral doit être recherché, et la priorité doit être donnée à des
financements sous forme de contrats de travail. Si les ressources du/de la doctorant·e
proviennent d’une activité professionnelle non directement liée à la thèse (par exemple :
enseignement du second degré, praticien hospitalier, profession libérale), la durée de
thèse sera considérée à temps partiel (au minimum 50% du temps de travail). Le plan
de financement sur la durée de la thèse est élaboré lors de la première inscription et
figure sur la convention individuelle de formation. Le travail de recherche confié au/à la
doctorant·e doit être compatible avec la durée du financement proposé.

L’Université de Lyon et les écoles doctorales s’engagent à maintenir un site web et à


communiquer aux doctorant·es toutes les informations sur les mesures
d’accompagnement à l’insertion professionnelle proposées, sur les débouchés
disponibles et sur le devenir des docteur·es. Ces informations permettront notamment
au/à la doctorant·e de définir rapidement son projet professionnel, projet qui sera ensuite
précisé tout au long de la thèse pour enrichir son portfolio de compétences. Pendant le
déroulement de la thèse, et dans une perspective d’information et de formation, les
doctorant·es sont tenu·es de suivre les modules de formation transversale incluant les
modules d’aide à l’insertion professionnelle selon les modalités prévues par l’école
doctorale, et de participer aux activités et manifestations organisées dans le cadre de
l’école doctorale et l’Université de Lyon sur les sites de Lyon et de Saint•Étienne. Afin de
faciliter la collecte et la diffusion des informations, tout·e docteur·e s’engage à informer
son école doctorale et l’Université de Lyon de son devenir professionnel pendant une
période de cinq ans après l’obtention du doctorat, en répondant notamment aux enquêtes
qui lui seront envoyées.

63
4. Définition du sujet et faisabilité de la thèse

Le sujet de thèse conduit à la réalisation d’un travail personnel à la fois original, innovant
et formateur, dont la faisabilité s’inscrit idéalement dans le délai prévu de trois ans
(pour les thèses effectuées à temps plein). Les encadrant·es veillent à ce que le/la
doctorant·e fasse preuve d’esprit critique et acquière une autonomie au cours de son
activité de recherche.

Le choix du sujet de thèse repose sur l’accord entre le/la doctorant·e et l’équipe
encadrante, formalisé avant l’inscription définitive de l’étudiant·e.

Le/la directeur/trice de thèse relève d’une des unités ou équipes de recherche reconnues
à la suite d’une évaluation nationale et rattachée à l’école doctorale, possède une
maîtrise reconnue du champ de recherche concerné, et doit accompagner le/la
doctorant·e dans une phase de concertation devant aboutir :

- à dégager le caractère novateur et l’actualité du sujet proposé dans le contexte


scientifique (état de l’art),

- à informer le/la doctorant·e des contraintes inhérentes au sujet,

- à présenter au/à la doctorant·e l’équipe de recherche (doctorant·es, personnels


enseignant·es, chercheur/euses et technicien·nes, programmes et financements...) et la
place du projet dans la thématique scientifique de l’équipe,

- à prévoir les grandes étapes du travail de thèse (travail scientifique et valorisation),

- à envisager des coopérations extérieures éventuelles et la mobilité internationale du/de


la doctorant·e.

- à envisager avec le/la doctorant·e les modalités de financement (contrat doctoral,


CIFRE, contrat de recherche ou autres formes de financement ou cofinancement) assurant
son autonomie matérielle et sa possibilité de mener à bien son travail pendant la durée
de la préparation,

- à évaluer les perspectives de débouchés professionnels.

Cette concertation débouche sur la rédaction d’un projet de recherche élaboré par le/la
doctorant·e et supervisé par le/la directeur/trice de thèse. Ce projet sera clairement décrit
dans la convention individuelle de formation.

Le/la directeur/trice de thèse s’engage à définir les moyens (matériels et données


utiles) nécessaires à la réalisation du travail et s’assure que le/la doctorant·e y a
librement accès. A cet effet, le/la doctorant·e est pleinement intégré·e dans son unité ou
équipe de recherche. Il
/elle a accès, dans la mesure du possible, aux mêmes facilités que les chercheur/euses
titulaires pour accomplir son travail de recherche (équipements, moyens informatiques,
documentation, ressources numériques, possibilité d’assister aux séminaires, conférences
et congrès et d’y présenter son travail).

64
Le/la doctorant·e est représenté·e dans les instances de son unité de recherche, de
son établissement d’inscription et de l’Université de Lyon, dans le conseil de son école
doctorale.

Le/la doctorant·e s’engage :

- à respecter les dispositions prises, lors de l’inscription, sur la nature du sujet, la durée
et l’échéancier de la thèse,

- à solliciter régulièrement son/sa directeur/trice de thèse pour l’informer de l’avancement de


ses travaux, des difficultés éventuelles et définir avec lui/elle des orientations du sujet
en fonction des résultats,

- à rendre compte régulièrement de l’évolution de sa recherche lors des comités de suivi


de thèse selon les modalités prévues par le règlement intérieur de l’école doctorale,

- à respecter la déontologie, et particulièrement le principe d’authenticité de sa thèse, ainsi


que la confidentialité de certains de ses travaux, s’il y a lieu,

- à restituer à l’équipe d’encadrement son cahier de laboratoire et l’ensemble des


données générées durant la thèse,

- à respecter les règles de vie collective que partagent tous les membres de son unité
de recherche,

- à suivre les formations et animations pour lesquelles il/elle est inscrit·e,

- à participer à la vie et aux activités de l’école doctorale dont il/elle dépend et respecter
son règlement intérieur.

5. Encadrement et suivi de la thèse

Rôle et engagement du/de la directeur/trice de thèse

Le/la directeur/trice de thèse doit favoriser la bonne intégration du/de la doctorant·e dans
le laboratoire qui l’accueille.

Le/la directeur/trice de thèse pressenti·e informe le/la futur·e doctorant·e du nombre de


thèses en cours encadrées, ainsi que des taux d’encadrement maximum autorisés par
l’école doctorale. En effet, un·e directeur/trice de thèse ne peut encadrer efficacement,
en parallèle, qu’un nombre limité de doctorant·es, s’il/si elle veut pouvoir suivre leur
travail avec toute l’attention nécessaire.

Le/la doctorant.e doit bénéficier d’un encadrement scientifique et personnel de la part


de son/sa directeur/trice de thèse qui s’engage à lui consacrer une part significative de son
temps. Le principe et le rythme de rencontres régulières doivent être arrêtés lors de
l’accord initial. Au-delà de ce rythme, le/la doctorant·e doit pouvoir rencontrer son/sa
directeur/trice de thèse aussi souvent que nécessaire.

65
Le/la directeur/trice de thèse a l’entière responsabilité de l’encadrement scientifique du
travail de thèse du/de la doctorant·e et cette responsabilité ne peut être déléguée. Cette
responsabilité peut être partagée avec un.e codirecteur/trice, voire un·e. second·e.
codirecteur/trice lorsque la codirection est assurée par une personne du monde socio-
économique qui n’appartient pas au monde universitaire.

Le/la directeur/trice de thèse s’engage à suivre régulièrement la progression du travail et


à débattre des orientations nouvelles qu’il pourrait prendre au vu des résultats déjà
acquis. Il/elle a le devoir d’informer le/la doctorant·e des appréciations positives ou des
objections et des critiques que son travail pourrait susciter, notamment lors du comité de
suivi de thèse et bien entendu lors de la soutenance.

Rôle et engagement de l’école doctorale

L’école doctorale assure une mission de formation et de suivi des doctorant·es :

- elle valide les projets de recherche et les éventuelles activités complémentaires confiés
aux doctorant·es,

- elle fait respecter la politique de recrutement, d’encadrement et de suivi des


doctorant·es énoncée dans le règlement intérieur ; en particulier elle a en charge
l’organisation des concours de recrutements sur contrats doctoraux,

- elle organise des formations complémentaires à celles proposées par l’Université de


Lyon afin d’accompagner le travail de recherche et de préparer la poursuite de carrière
des jeunes docteur·es,

- elle veille au respect des règles de déroulement du doctorat, en particulier les


aspects d’éthique scientifique et de déontologie de la recherche. Ces aspects feront l’objet
d’un plan annuel présenté à la commission recherche de l’Université de Lyon,

- elle informe de toute activité scientifique intéressant les doctorant·es,

- elle définit dans son règlement intérieur les modalités d’organisation de comités de suivi
de thèse (périodicité, composition, attendus) et s’assure du bon déroulement de la thèse.

Jury et soutenance

Les modalités de constitution du jury et de soutenance doivent être conformes à la


législation en vigueur et sont validées par l’établissement opérateur du doctorat.

Le/la directeur/trice de thèse propose, en concertation avec le/la doctorant·e, au/à la


chef·fe d’établissement opérateur par l’intermédiaire du/de la responsable de l’école
doctorale, la composition du jury et la date de soutenance selon la législation en vigueur
(arrêté du 25 mai 2016 relatif à la formation doctorale). La soutenance est conditionnée
au dépôt préalable du manuscrit en bibliothèque. Après avoir recueilli l’avis des
rapporteur·es, la soutenance doit avoir lieu lors de la dernière année d’inscription
autorisée et dans l’établissement d’inscription (sauf situation exceptionnelle, qui doit
donner lieu à une autorisation préalable de l’établissement d’inscription).

66
6. Durée de la thèse

Conformément à l’esprit des études doctorales et à l’intérêt du/de la doctorant·e, la durée


de référence de la thèse est idéalement de trois ans lorsque le doctorat est mené à temps
complet, et jusqu’à six ans lorsqu’il est mené à temps partiel. Dans ce cas, le statut
professionnel du/de la doctorant·e doit être clairement précisé dans la convention
individuelle de formation, ainsi que la durée totale de la thèse et les périodes consacrées
au travail de thèse.

A la fin de la seconde année, l’échéance prévisible de soutenance devra être débattue


lors du comité de suivi de thèse, au vu de l’avancement du travail de recherche.

Si l’aboutissement du travail ne peut être réalisé dans les trois ans équivalent temps plein,
une année supplémentaire peut être accordée par le/la chef·fe d’établissement opérateur
après avis du/de la directeur/trice de l’école doctorale, sur demande motivée du/de la
doctorant·e et du/de la directeur/trice de thèse, selon deux modalités :

- prolongation accordée dans les cas de congés maternité, arrêts longues maladies ou
accident du travail selon la législation en vigueur,

- dérogation liée à une spécificité de la recherche inhérente à certaines disciplines ou prise


de risques particuliers.

Cet accord ne signifie pas la poursuite automatique du financement dont aurait bénéficié
le/la doctorant·e, mais les possibilités d’aide doivent être explorées par toutes les parties.

Pour se conformer à la durée prévue, le/la doctorant·e et le/la directeur/trice de thèse


respectent leurs engagements décrits aux paragraphes 2 et 3 de la présente charte. Les
manquements répétés à ces engagements feront l’objet d’un constat commun entre les
deux parties, conduisant le cas échéant à une procédure de médiation (voir paragraphe 6).

Année de césure

Conformément à l’arrêté relatif à la formation doctorale, une année de césure est


possible selon les modalités prévues par l’école doctorale. Elle est soumise à l’accord
préalable de l’établissement d’inscription et éventuellement de la structure employeuse et
ne sera pas prise en compte dans la durée du doctorat. Cette interruption du travail de
thèse est basée sur une proposition réfléchie et justifiée de telle sorte qu’elle ne nuise
pas à la reconnaissance du travail scientifique. Il conviendra de veiller à ce qu’aucune
pression n’ait été exercée pour que cette année de césure soit utilisée pour du travail
dissimulé. L’établissement garantit au/à la doctorant.e qui suspend sa scolarité sa
réinscription au sein de la formation doctorale à la fin de la période de césure.

Abandon de la thèse

En cas d’abandon de la thèse, le/la doctorant·e devra en informer l’équipe encadrante,


la direction de l’unité de recherche, la direction de l’école doctorale et l’établissement
opérateur. Il/elle devra faire le nécessaire pour mettre fin, le cas échéant, au financement
spécifique dont il/elle bénéficie. Le/la doctorant.e pourra demander à la direction de l’unité
de recherche une attestation qu’il/elle pourra utiliser à discrétion. Cette attestation de
recherche précisera la nature et la durée des travaux effectués ainsi que le contexte de la
recherche.

67
7. Publication et valorisation de la thèse

La qualité et l’impact de la thèse peuvent se mesurer à travers les communications dans


des colloques de référence, les publications à comité de lecture ou les brevets qui seront
tirés du travail, qu’il s’agisse du document de thèse lui-même ou d’articles réalisés
pendant ou après la préparation du manuscrit.

Le/la doctorant·e ne peut publier qu’en accord avec son/sa directeur/trice de thèse ; à
l’inverse, le/la doctorant·e doit être coauteur·e de toute publication écrite issue de ses
travaux.

Les différentes disciplines ont des façons diverses de mesurer la qualité des publications
et il appartiendra aux écoles doctorales de veiller à ce que les thèses soutenues soient
d’un niveau correspondant à ce qu’il est usuel de demander dans la discipline en question.

Avant la thèse, le/la directeur/trice de thèse et l’école doctorale auront expliqué ce qui
est attendu en matière de publications, ce que la communauté (et en particulier le Conseil
National des Universités) attend d’une thèse dans le domaine, ainsi que la politique
suivie concernant la signature des articles. D’éventuels éléments restreignant la possibilité
de publier (limites financières, clauses de confidentialités, ...) seront également présentés
au/à la doctorant·es. Les enjeux de propriété intellectuelle qui peuvent être associés à
son travail ou aux activités d’ensemble du laboratoire seront clairement expliqués, en
accord avec les règles en vigueur dans l’unité de recherche. Si une clause particulière liée
à la confidentialité existe, elle doit être clairement spécifiée dans la convention individuelle
de formation.

Après la soutenance le/la doctorant·e s’engage à remettre à l’équipe encadrante un


manuscrit dûment corrigé et sa version électronique. Il/elle se conforme aux règles de
dépôt et de diffusion en bibliothèque en vigueur dans l’établissement d’inscription dans le
délai maximal de trois mois après la soutenance.

8. Procédure de médiation

En cas de litige quant au déroulement de la thèse, une médiation au sein de l’unité


de recherche est d’abord recherchée.
En cas de conflit persistant entre le/la doctorant·e et l’équipe encadrante (ou éventuellement
la direction de l’unité de recherche), le/la directeur/trice de l’école doctorale de
rattachement doit être informé·e, quel que soit l’état d’avancement de la thèse. Le/la
directeur/trice de l’école doctorale pourra alors faire appel à un·e médiateur/trice ou
constituer une commission de médiation qui, sans dessaisir quiconque de ses
responsabilités, écoute les parties, propose une ou plusieurs solutions et la (ou les) fait
accepter par tou·tes en vue de l’achèvement de la thèse. La mission du/de la
médiateur/trice nécessite son impartialité. Il/elle doit être choisi parmi les membres de
direction du laboratoire ou de l’école doctorale.

En cas d’échec de cette procédure de médiation, le/la doctorant·e, la direction de l’unité


de recherche ou de l’école doctorale peut demander au/à la chef·fe de l’établissement
opérateur la nomination, par sa commission recherche, d’un·e médiateur/trice ou d’une
commission de médiation extérieure à l’école doctorale. Si au terme de cette
procédure, il apparaît que la

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préparation de la thèse ne peut se poursuivre dans la configuration prévue ou doit être
interrompue, chacune des parties impliquées doit en être informée.

S’il/si elle le souhaite, le/la doctorant·e peut être assisté·e, à toutes les étapes, par
un·e représentant·e doctorant·e élu·e au conseil de son école doctorale ou dans l’une des
instances de l’établissement d’inscription.

En cas d’interruption de la thèse, comme dans le cas d’un abandon volontaire, le/la
doctorant·e pourra demander à la direction de l’unité de recherche une attestation.
Cette attestation de recherche précisera la nature et la durée des travaux effectués,
ainsi que le contexte de la recherche.

9. Dispositions transitoires et diverses

La présente charte s’applique à toute nouvelle thèse de l’Université de Lyon débutant dès
la rentrée universitaire 2016-2017.

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

Protocole de signature

Je soussigné e (NOM du/de la doctorant e) :


Atteste avoir pris connaissance de la Charte du doctorat et m’engage à la

respecter. Date et Signature :

Je soussigné e (NOM du/de la directeur/trice de thèse) :


Atteste avoir pris connaissance de la Charte du doctorat et m’engage à la

respecter. Date et Signature:

Je soussigné e (NOM du/de la codirecteur/trice de thèse) :


Atteste avoir pris connaissance de la Charte du doctorat et m’engage à la

respecter. Date et Signature :

NOM du/de la directeur/trice de l’unité de recherche :


Date et Signature :

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

Annexe n°9 : processus dialogue budgétaire

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

Annexe n°10 : processus campagne d’emplois

 Etape 1 : Note de cadrage budgétaire présentée lors du CA de juillet.


 Etape 2 : Première remontée des demandes de postes au CODIR de juillet.
 Etape 3 : Dépôt des demandes et dialogue budgétaire début septembre
 Etape 4 : Débat au CODIR en octobre, sur les postes.
 Etape 5 : Présentation des orientations RH au CA d’octobre.
 Etape 6 : Arbitrage par l’équipe de direction avec retour au CODIR en
novembre.
 Etape 7 : Validation de la politique d’emploi par le CT (novembre).
 Etape 8 : Finalisation du budget fin novembre et validation par le rectorat.
 Etape 9 : Vote du budget par le CA (décembre).
 Etape 10 : Qualification des profils de poste par CE CS restreints (janvier).

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

Annexe n°11 : procédure de rattachement enseignants-chercheurs

Conditions de changement d’unité de recherche pour les enseignants-chercheurs

Vu le décret 84-431 en son article 4 :

Tout enseignant-chercheur doit avoir la possibilité de participer aux travaux d'une équipe de
recherche dans des conditions fixées par le conseil d'administration, le cas échéant, dans un
établissement autre que son établissement d'affectation.

Tout enseignant-chercheur peut demander le réexamen d'un refus opposé par son
établissement d'affectation à sa demande de participation aux travaux d'une équipe de
recherche auprès du conseil d'administration, après avis du conseil académique, siégeant
tous les deux en formation restreinte aux enseignants-chercheurs.

4 situations peuvent être distinguées :

1. Enseignant chercheur, salarié par l’établissement, souhaitant changer d’unité de


recherche : le dossier devrait comporter le CV, le projet de recherche, l’avis de l’unité
de recherche d’origine, celle de destination et du département d’enseignement et de
recherche et si l’unité de recherche de destination est hors tutelle ECL une
convention d’accueil ou une mise en délégation. Le CS restreint émets alors un avis
suivi de celui du CA restreint et la direction de l’Ecole prend alors la décision de
changement. Ce changement ne concerne que les activités de recherche de
l’enseignant-chercheur. Les activités d’enseignement doivent continuer à être
assurées dans leur totalité dans l’établissement d’affectation.

2. Enseignant chercheur d’un autre établissement, sans tutelle conjointe de l’unité de


recherche de destination, souhaitant intégrer une unité de recherche sous tutelle de
l’Ecole pour exercer ses activités sur le site ECL : le dossier doit comprendre le projet
de recherche, l’accord de l’unité de destination, l’avis du département d’enseignement
et de recherche concerné, tout document attestant l’accord de
l’établissement d’origine, décision de la direction de l’école et conclusion d’une
convention d’accueil ou de délégation.

3. Rattachement au recrutement : le profil recherche prévoit soit une unité de recherche


donnée, soit aucune.

• Si une unité est prévue, rattachement à celle-ci avec fixation d’une durée minimale
avant de pouvoir demander un nouveau rattachement (3 ans après la nomination).
• Lorsqu’aucune unité n’est prévue, validation de l’unité choisie dans les mêmes
termes que pour un enseignant-chercheur souhaitant changer d’unité de
rattachement (sans l’avis de l’unité de recherche d’origine).

4. Disparition d’une unité de recherche : même procédure que pour le 1er cas, sans
l’avis de l’unité de recherche d’origine

Dans le cas d’une unité de recherche de destination soumise à ZRR, tous ces changements
de rattachement sont subordonnés à l’accord préalable du FSD. Lorsqu’une unité de
recherche souhaite qu’un enseignant-chercheur ne lui soit plus rattaché, cela nécessitera
l’avis du conseil de laboratoire et la mise en place d’une médiation de l’établissement.

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

Annexe n°12 : règlement intérieur commission des finances

La commission finances est prévue dans le règlement intérieur de l’école, dans le chapitre
relatif aux structures de gouvernance de l’école.

Article 1 : saisine

La commission finances est sollicitée sur la construction budgétaire afin de faciliter le débat
en Conseil d’Administration, en intervenant notamment sur deux temps essentiels du dialogue
budgétaire : la lettre de cadrage et le budget initial.

Elle peut être saisie par le conseil d’administration ou s’autosaisir sur toutes questions
budgétaires ou financières relevant de la compétence du Conseil d’Administration.

La Commission est informée de tous les projets de délibération à caractère budgétaire ou


financier.

Article 2 : composition de la commission des finances

 Le/ la Directeur(trice) Général(e) des Services


 L’Agent Comptable
 Le/ la directeur (trice) du pilotage financier
 Le/ la responsable du budget
 Le/ la responsable du contrôle de gestion
 Le secrétaire général de chaque école interne
 4 membres élus du CA
 2 membres du CA choisis parmi les personnalités extérieures.

Le/ la Directeur(trice) Général(e) des Services peut inviter toute personne jugée utile pour
apporter son expertise à la commission.

Article 3 : durée du mandat

La durée du mandat des membres siégeant au sein de cette commission est identique à celle
du mandat des membres du conseil d’administration.

Article 4 : calendrier

La commission se réunit au minimum trois fois par an. Les réunions se tiennent 10 à 20 jours
avant les séances du conseil d’administration relatives aux budgets ou au compte financier.
Une réunion est spécialement prévue pour l’examen de la note de cadrage lorsque celle-ci est
prévue préalablement au lancement d’une campagne budgétaire.

Article 5 : missions

La commission des finances a pour mission d’examiner la présentation des équilibres


financiers de l’école, des recettes par origine et des dépenses par destination. Elle examine
les ratios les plus pertinents pour éclairer le conseil d’administration sur la stratégie financière
de l’école. Elle participe à l’élaboration des prix de revient de certaines activités et des tarifs
applicables.

Elle rend compte des points examinés au conseil d’administration.

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

Annexe n°13 : charte des associations

PREAMBULE

L’Ecole est attachée au développement des activités associatives de ses élèves-ingénieurs,


mastériens et doctorants, de ses personnels car c’est un processus important contribuant au
développement des compétences personnelles, citoyennes et managériales des individus.

CHAPITRE I : DOMICILIATION

Article 1

La domiciliation à l’Ecole centrale de Lyon consentie constitue une faveur qui soumet
l’association aux pouvoirs que le Directeur tient de la réglementation en vigueur notamment
pour le maintien de l’ordre dans l’Ecole.

Elle est accordée :


• Aux associations dont tous les membres du bureau et du Conseil d’Administration
sont soit régulièrement inscrits à l’Ecole centrale de Lyon, soit membres du personnel
en activité.
• Aux associations « mixtes » dont les membres du bureau et du conseil
d’administration sont régulièrement inscrits à l’Ecole Centrale de Lyon et dans un
établissement d’enseignement supérieur.
• À l’association des anciens élèves de l’Ecole centrale de Lyon.

La domiciliation ne vaut que pour une année universitaire ; elle est renouvelable si les
conditions requises à l’article 5 sont réunies. Elle est établie chaque année par une décision
du directeur. La décision de domiciliation entraîne obligation pour les associations de
respecter le règlement intérieur et la charte des systèmes d’informations de l’Ecole centrale
de Lyon.

L’Union Sportive des Elèves de l’Ecole Centrale de Lyon (USEECL) n’est pas soumise à la
demande annuelle de renouvellement de sa domiciliation (art. 1) du fait de l’obligation faite
aux établissements d’enseignement supérieur d’organiser et de développer la pratique des
activités physiques et sportives des étudiants et de leur personnel.

Les autres dispositions s’appliquent à l’USEECL.

Article 2

Nulle association ne tient son domicile à l’Ecole sans autorisation formelle et préalable du
Directeur.

La domiciliation ne saurait être accordée à une association qui discriminerait ses adhérents,
notamment selon leur religion ou leur origine ethnique.

Article 3

Nulle association domiciliée à l’Ecole ne peut héberger une autre association sans
autorisation formelle et préalable du Directeur.

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

Article 4

Lors de l’examen de nouvelles domiciliations d’associations, l’Ecole centrale de Lyon


s’attachera à vérifier que les statuts respectent la lettre et l’esprit de la charte des associations
et que l’objet social n’entre pas en concurrence avec l’objet social d’associations déjà
existantes. Les associations sont tenues de respecter l’objet social prévu lors de leur
domiciliation.

Article 5

L’association domiciliée communique par écrit au service de la vie étudiante, au plus tard le
30 septembre (année n) :

• Une lettre de demande de renouvellement de la domiciliation de (année n+1)


• La composition de son bureau (année n),
• Un rapport d’activité (année n-1 et n)
• Ses projets pour l’année civile à venir.

Le respect de la charte, des engagements pris et le comportement des membres de


l’association seront également des éléments pris en considération pour le renouvellement de
la domiciliation qui est notifiée avant la fin de l’année n.
Toute modification des statuts devra faire l’objet d’une information au service de la vie
étudiante de l’ECL, qui pourra en informer le service juridique.

Article 6

La domiciliation peut être suspendue ou révoquée à tout moment, en cas d’urgence, par le
Directeur lorsque l’activité de l’association ou de ses membres peut avoir pour objet ou pour
effet de porter atteinte à l’ordre ou à l’image de l’Ecole, ou à ses règles de fonctionnement.

Le directeur informe le conseil des études de toute décision de révocation de domiciliation.

CHAPITRE 2 : FOURNITURE DE MOYENS

Article 1

La domiciliation n’implique aucunement la délivrance automatique de moyens de quelque


nature que ce soit.

Article 2

L’association régulièrement domiciliée peut obtenir, à titre précaire et révocable, la jouissance


d’un ou de plusieurs locaux, si cela apparaît indispensable à la poursuite d’objectifs
participant des intérêts collectifs de l’Ecole. Ces intérêts sont distincts des intérêts individuels
des adhérents membres de l’association requérante quel que soit leur nombre.

Les locaux mis à la disposition des associations par l’Ecole ne peuvent être utilisés pour
l’exercice d’un culte ou pour des activités prosélytes.

L’aide de l’Ecole est enregistrée dans les comptes de l’association au titre de ses ressources.

Toute association régulièrement domiciliée peut accéder aux services communs du courrier,
de la reprographie, du téléphone ou de la télécopie dans la mesure des disponibilités de ces

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GT RI – projet RI nECL – 1 Octobre 2020

services. Les prestations fournies peuvent faire l’objet d’une facturation préférentielle. Elles
peuvent être suspendues en cas de manquements de l’association à ses engagements.

Article 3

Les associations sont tenues de maintenir les locaux qui leur sont prêtés par l’Ecole en état
de propreté et de salubrité, et de transmettre un double de toutes les clefs de verrou aux
services techniques.

Les associations sont également tenues de signaler aux services techniques, tout incident
concernant notamment l’installation électrique des locaux.

Article 4

Toute réservation de salle, installation dans les couloirs ou tout espace de circulation doit se
faire conformément à la procédure indiquée sur le site Intranet.

Elle est soumise à l’autorisation préalable du Service de la vie étudiante qui vérifie la
conformité de la manifestation aux intérêts collectifs de l’Ecole ainsi qu’au maintien du bon
ordre dans l’Etablissement et au respect des principes de laïcité.

Toute utilisation abusive peut donner lieu à révocation de la domiciliation.

Article 5

Toute association exprimant un courant de pensée à caractère politique syndical ou culturel


peut organiser les manifestations qui participent de son objet statutaire dans le cadre de la
réglementation relative à l’exercice des libertés politiques et syndicales dans les
établissements d’enseignement supérieur et dans le respect des principes de laïcité.

Article 6

Le logo de l’Ecole est la propriété exclusive de celle-ci. Son utilisation par une association doit
être explicitement autorisée au préalable.

Le logo de chaque association est la propriété exclusive de celle-ci. L’utilisation du logo des
associations par l’Ecole, notamment pour ses supports de communication institutionnels, est
accordée à l’Ecole dès que l’association est domiciliée en son sein.

CHAPITRE 3 : DISPOSITIONS FINALES

Article 1

Les difficultés éventuelles d’application de la présente charte seront instruites, pour les
associations étudiantes, par le service de la vie étudiante et le conseil des études si
nécessaire, et, pour les autres associations, par le Directeur.

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Annexe n°14 : règlement intérieur ENISE

Projet en cours

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