Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Nom : COURREGELONGUE
Prénom : Mathilde
N° étudiant : 21905638
déclare avoir connaissance du fait que le plagiat de documents ou d’une partie d’un
document publiés sur toute forme de supports (y compris l’Internet) constitue une violation
des droits d’auteurs.
Je déclare avoir également connaissance du fait que le plagiat constitue une fraude
caractérisée dans le cadre de l’examen de l’UE4 du S6 du diplôme auquel je suis inscrit(e).
En conséquence, je m’engage à citer toutes les sources ayant servi de base à la rédaction de
ce document.
Date : 10/04/2023
Signature :
Cet engagement doit être inséré en première page de tous les rapports, dossiers et mémoires
1. INTRODUCTION
En France, d’après l'Inserm, environ 700 000 personnes sont concernées par
le trouble du spectre autistique (TSA), et vivant toutes un handicap social. Ce trouble
a un impact important sur les individus, la société, et des recherches constantes sont
en cours afin d’approfondir nos connaissances, notamment sur les causes et les
facteurs de risques, sur nos méthodes de diagnostic et d’accompagnement. Il est
indispensable de comprendre au mieux les besoins spécifiques de ces personnes
afin d’optimiser la prise en charge et le soutien. Dans cette étude, nous avons ainsi
choisi de nous concentrer sur le trouble du spectre autistique, et de nous focaliser
sur l’alexithymie, une dimension de la cognition sociale. Dans un premier temps,
nous allons définir nos concepts et faire un état des lieux des connaissances
scientifiques déjà disponibles sur la question posée, nous décrirons en suivant notre
méthode, telle que la population de l’étude, les outils utilisés, la procédure ainsi que
la démarche analytique. Nous finirons par une discussion qui reprendra les intérêts
cliniques et mettra en lumière les limites de l’étude.
1
Selon Baron-Cohen (1995), les personnes atteintes de TSA ont des difficultés à
comprendre les émotions, les intentions et les pensées des autres, et à utiliser ces
informations pour guider leur propre comportement social. L’une des dimensions de
la cognition sociale est l'alexithymie, qui est un concept introduit par Sifneos en 1973
pour décrire une difficulté à identifier, à décrire et à exprimer ses émotions.
Effectivement, plusieurs études ont examiné le lien qu’elle entretient avec l'autisme
(Kinnaird, Stewart et Tchanturia, 2019), avec des résultats qui montrent que les
personnes avec un TSA présentent un niveau significativement plus élevé
d’alexithymie que les personnes sans TSA, notamment une difficulté à identifier les
émotions. Les auteurs soulignent également l'importance de prendre en compte
l'alexithymie dans la prise en charge des personnes atteintes de TSA, car cela peut
avoir des implications pour leur bien-être émotionnel et leur qualité de vie. Même s’il
est important de noter que toutes les personnes atteintes de TSA ne présentent pas
d'alexithymie et que l'alexithymie n'est pas spécifique à l'autisme, il nous semble
pertinent de nous intéresser à ce concept chez les personnes ayant un trouble du
spectre autistique, et voir dans un schéma global si un programme d’art-thérapie
peut moduler leur niveau d’alexithymie.
2
La littérature actuelle est peu abondante en population adulte. Cela dit,
quelques domaines de l’art ont déjà fait l’oeuvre de recherches dans cette
population, en montrant une amélioration significative de la qualité de vie de ces
personnes, notamment la danse-thérapie (Koch, Mehl, Sobanski, Sieber, & Fuchs,
2015), la musicothérapie (Boso, Emanuele, Minazzi, Abbamonte, Politi, 2007), et ces
deux domaines en interaction (Mateos-Moreno, Atencia-Doña, 2013). D’après Freya
Pinney, toutes les pratiques artistiques peuvent ne pas être adaptées pour les
neurodivergents, en raison de leur sensibilité, leur communication et de leur
cognition différentes. L’utilisation de matériaux sensoriels, la création
d'environnements sûrs et prévisibles et l'utilisation de stratégies de communication
alternative sont donc nécessaires afin de maximiser le bien-être et la thérapie. Une
approche neurodivergente-affirmative, qui reconnaît et valorise les différences
neurologiques serait d’autant plus préférable plutôt que de les considérer comme
des déficits ou des pathologies à corriger (Freya Pinney, 2022). Nous tâcherons
d’intégrer ces dits au sein de notre étude, afin de mener au mieux nos ateliers.
3
HT2 : Le niveau d’alexithymie des participants ayant participé aux AAT sera
plus bas que celui des participants n’ayant pas participé aux AAT.
HT3 : Les participants ayant participé aux AAT auront moins de difficulté à
identifier leurs émotions que les participants n’ayant pas participé aux AAT.
HT4 : Les participants ayant participé aux AAT auront moins de difficulté à
décrire leurs émotions que les participants n’ayant pas participé aux AAT.
HT5 : Les participants ayant participé aux AAT auront moins tendance à
orienter la réaction émotionnelle vers les manifestations somatiques plutôt que
verbales que les participants n’ayant pas participé aux AAT.
2. MÉTHODOLOGIE
2.1. Population
Nous avons donc choisi de porter notre intérêt à la population des jeunes
adultes, car nous trouvons une lacunes prédominantes de recherches sur cette
population là, pour ce qui est du TSA (souvent tournées vers les enfants). C’est une
période de la vie de transition importante, où les personnes doivent faire face à de
nombreux défis liés à l’âge adulte, tels que la vie sociale, l’indépendance, les études
etc. Les personnes ayant un TSA sont confrontées à plus de difficultés face à cette
période de transition. Il est donc important de développer des interventions adaptées
à leurs besoins. On peut également ajouter que les jeunes adultes ont souvent des
capacités de communication et des compétences cognitives plus avancées que les
enfants, ce qui peut faciliter la collecte de données, et amener plus de précisions sur
leur fonctionnement. Nous avons défini la tranche d’âge de nos participants à partir
de 18 ans pour des raisons éthiques. En effet, les participants mineurs (moins de 18
ans) sont considérés comme étant une population vulnérable et nécessitent une
protection supplémentaire en matière de consentement et de confidentialité. Par
conséquent, les études impliquant des mineurs doivent être examinées de manière
plus approfondie par les comités d'éthique et les réglementations sont plus strictes.
La limite de 25 ans est généralement adoptée dans l’ensemble des études en
sciences humaines. Nous avons donc défini la tranche d’âge à partir de cette
généralité.
4
Les critères d’inclusion de l’étude sont les suivants, indifféremment du genre
(car nous ne nous intéressons pas aux différences qui peuvent subsister entre les
genres dans cette étude) : les personnes ont entre 18 et 25 ans, et sont
diagnostiquées avec un TSA selon les critères diagnostiques standardisés. Ensuite,
ils ont obtenu un score total à la TAS-20 supérieur ou égal à 50 (niveau à partir
duquel l’alexithymie est présente). Évidemment, ils comprennent le but de l'étude et
donnent leur consentement éclairé pour y participer. Les critères d'exclusion sont les
suivants : Les personnes n’étant pas à l’aise avec la peinture acrylique, son odeur
ou sa matière, ou étant allergique. Les personnes ne pouvant ou ne sachant pas
écrire, ainsi que les personnes n’étant pas du tout à l’aise dans une pièce avec
d’autres personnes.
2.2. Matériel
Pour les ateliers, nous avons choisi d’utiliser la médiation peinture d’une part,
qui est souvent utilisée dans les interventions d'art-thérapie en raison de sa facilité
d'utilisation et de la liberté d'expression qu'elle offre. Les couleurs et les formes
peuvent être utilisées pour représenter les émotions, même si l'expression verbale
est difficile. Elle peut également offrir une expérience sensorielle agréable et
apaisante, ce qui peut aider les personnes atteintes d'alexithymie et de TSA à se
sentir plus en sécurité et plus à l'aise pour s'exprimer. La peinture pourrait en effet
5
montrer son efficacité dans l’amélioration significative des interactions et
compétences sociales, de la communication verbale et non verbale, et de
l’expression émotionnelle (Zeinab Jalambadani).
La médiation écriture d’autre part, qui peut être particulièrement utile pour les
personnes alexithymiques, car elle peut leur permettre de mieux comprendre et
exprimer leurs émotions de manière plus claire et précise (Aldrich T. G., 2011).
L'écriture expressive encourage les individus à écrire librement sur leurs émotions et
leurs expériences, tandis que l'écriture narrative se concentre sur la création d'une
histoire cohérente pour aider à comprendre un problème ou un défi personnel. Enfin,
l'écriture poétique encourage la créativité et la réflexion symbolique, et explore les
émotions et sentiments (Luigi Solano, Maria Bonadies et Michela Di Trani). Nous
allons nous concentrer sur ces trois formes d’écriture dans les ateliers d’art-thérapie,
invitant les participants à collaborer avec les autres participants ou alors d’effectuer
la tâche individuellement.
La roue des émotions est un outil visuel qui permet de représenter les
différentes émotions humaines et leurs relations entre elles. Nous avons décidé de
l’apporter aux ateliers comme un outil d’accompagnement. Ainsi, les personnes
pourront s’aider de cette roue pour identifier, comprendre ou exprimer leurs
émotions. Elle a été développée par Robert Plutchik, un psychologue américain,
dans les années 1980. Elle se compose de huit émotions de base : la joie, la
confiance, la peur, la surprise, la tristesse, le dégoût, la colère et l'anticipation, et
sont disposées en cercle, chacunes reliées à deux autres émotions adjacentes,
créant ainsi des couleurs mixtes ou des émotions secondaires. C’est donc un outil
qui peut se montrer utile pour les personnes atteintes de TSA et/ou d’alexithymie.
6
de 5 points allant de 1 (complètement en désaccord) à 5 (complètement d'accord).
Les 20 items sont répartis en trois sous-échelles, qui mesurent différentes
dimensions de l'alexithymie : La sous-échelle D1 mesurant la difficulté à identifier les
émotions, composée de 7 items. La sous-échelle D2 mesurant la difficulté à décrire
les émotions, composée de 5 items. Et enfin la sous-échelle D3 mesurant une
tendance à orienter la réaction émotionnelle vers les manifestations somatiques
plutôt que verbales (la pensée opératoire), composée de 8 items. Pouvant varier de
20 à 100, le score total de la TAS-20 est obtenu en faisant la somme des scores de
chacun des items. Des scores plus élevés indiquent une plus grande présence
d'alexithymie. Nous pouvons donc faire une analyse plus fine des différentes
dimensions de l'alexithymie, en prenant en compte tous les scores.
Opérationnalisation des variables :
HO1 : Chez les participants du groupe art-thérapie, le score total de la
TAS-20 avant d’avoir participé aux ateliers d’art-thérapie (AAT) sera significativement
plus élevé que le score total de la TAS-20 après y avoir participé.
HO2 : Le score total de la TAS-20 des participants ayant participé aux AAT
sera significativement plus bas que celui des participants n’ayant pas participé aux
AAT.
HO3 : Les participants ayant participé aux AAT auront un score D1
significativement plus bas que les participants n’ayant pas participé aux AAT.
HO4 : Les participants ayant participé aux AAT auront un score D2
significativement plus bas que les participants n’ayant pas participé aux AAT.
HO5 : Les participants ayant participé aux AAT auront un score D3
significativement plus bas que les participants n’ayant pas participé aux AAT.
2.3. Procédure
7
personnes atteintes de TSA (Malchiodi, 2016). Nous avons choisi la fréquence de 1
atelier par semaine, durant 12 semaines, soit 3 mois, afin de favoriser le
changement dans une période éthique et réalisable. Les ateliers se dérouleront dans
une seule et même pièce tout au long de l’étude (spacieuse, éclairage suffisant),
accompagnés de deux seuls intervenants (dont un étudiant en psychologie niveau
master, ainsi qu’un professionnel certifié art-thérapeute). Nous nous sommes basés
sur les ouvrages de Chidiac-Grizot, N., de Batlle, S., de P. Moron, J.-L. Sudres, G.
Roux, et de Anne-Marie Dubois pour la mise en place des ateliers et du cadre. Nous
avons décidé de dédier chaque séance à une médiation particulière, afin d’optimiser
la concentration et l’implication. Ainsi, la peinture et l’écriture seront deux ateliers à
part, se succédant durant les 12 semaines.
Les ateliers de peinture seront d’une durée de deux heures, afin de permettre
un temps d’accueil des personnes étant une réelle transition entre le monde
extérieur et l’espace concis pour créer et échanger (Anne-Marie Dubois, 2017) et un
temps de rangement. Tout le matériel est fourni, comprenant la peinture acrylique,
les pinceaux, l’eau, les récipients, les toiles et le papier, ainsi que des matériaux
comme les éponges ou les couteaux de peinture, et enfin un sèche-cheveux et une
blouse pour protéger les vêtements. Les ateliers d’écriture seront d’une durée
variant de 45 minutes à 1 heure, comprenant une phase de consigne, une phase
d’écriture et une phase de lecture. Tout le matériel sera également fourni,
comprenant des feuilles de tout types (blanche, de couleur ou à carreaux), des
stylos, des crayons à papier, des gommes, ainsi que des taille-crayons et des
dictionnaires. Les détails des exercices proposés et des consignes se trouvent en
annexes, pour chaque atelier, et se basent sur les ouvrages cités précédemment.
Afin de tester les hypothèses de l’étude, nous allons d’abord vérifier les
conditions d’application du test T de Student avec le test Shapiro, notamment la
distribution normale des scores ainsi que l’homogénéité des variables. Si les
conditions sont respectées, nous pouvons alors réaliser le test t, avec un seuil de
significativité de 0.05. Pour tester l'hypothèse 1 (différence significative avant et
après les ateliers d'art-thérapie pour le groupe d'art-thérapie) nous allons utiliser un
8
test t de Student pour échantillons appariés. Pour tester l'hypothèse 2 (différence
significative entre les scores de TAS-20 des participants du groupe art-thérapie et
ceux du groupe contrôle) et pour les hypothèses 3, 4 et 5 (différences significatives
entre les scores D1, D2 et D3 des participants du groupe art-thérapie et ceux du
groupe contrôle), nous allons procéder à un test t de Student pour échantillons
indépendants. Si les conditions ne sont pas respectées, alors nous pourrons réaliser
le test non-paramétrique de Wilcoxon pour échantillons appariés pour l’hypothèse 1.
Le test non-paramétrique de Mann-Whitney pourra être utilisé pour les hypothèses
2, 3, 4 et 5. Enfin, nous pourrons analyser les résultats et confirmer ou non nos
hypothèses.
3. DISCUSSION
9
niveau d’étude, l’âge, ainsi que l’environnement social et familial des personnes
pourraient apporter une différence et avoir une influence sur les résultats de l’étude.
De même pour les participants du groupe contrôle, n’ayant pas reçu d’intervention
en art-thérapie, pourraient avoir eu des changements dans leur environnement qui
auraient impactés les résultats également. De plus, nous n’avons pas exclu les
personnes sous traitement médicamenteux. Or, ces derniers pourraient influencer
les résultats, en ayant un impact sur la cognition ou d’autres aspects psychiques des
personnes. La taille des échantillons est également trop petite pour en conclure un
impact significatif et représentatif de la population.
10
4. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES (AUX NORMES APA 7EME ÉDITION)
Akridge, J.M. (2017). The Benefits of Creative Art Therapy for Youth with Autism
Spectrum Disorder: A Review of the Literature. Art Therapy: Journal of the American
Art Therapy Association, 34(3), 133-139.
Boso, M., Emanuele, E., Minazzi, V., Abbamonte, M., & Politi, P. (2007). Effect of
long-term interactive music therapy on behavior profile and musical skills in young
adults with severe autism. The Journal of Alternative and Complementary Medicine,
13(7), 709–712.
Evans, K., & Dubowski, J. (2019). Art therapy with children on the autistic spectrum:
Beyond words. Routledge.
11
Giraud, J.-J., & Pain, B. (2015). Présentation de l'art-thérapie. Hegel, 4(4), 258-263.
Heiman, M., Strnad, D., Weiland, W., & Wise, T. N. (1995). Art therapy and
alexithymia. The Arts in Psychotherapy, 22(1), 17-25.
Kim, S. H., Wiser, S., & Kim, S. (2018). The effects of emotion regulation-based
group art therapy on emotional expression, alexithymia, depression, and quality of
life among patients with schizophrenia. The Arts in Psychotherapy, 60, 10-16.
Kinnaird, E., Stewart, C., & Tchanturia, K. (2019). Investigating alexithymia in autism:
A systematic review and meta-analysis. European Psychiatry, 55, 80–89.
Koch, S. C., Mehl, L., Sobanski, E., Sieber, M., & Fuchs, T. (2015). Fixing the
mirrors: A feasibility study of the effects of dance movement therapy on young adults
with autism spectrum disorder. Autism, 19(3), 338–350.
12
Kotsou, I., Farnier, J., Shankland, R., Mikolajczak, M., Quoidbach, J., Leys, C.
(2022). Développer les compétences émotionnelles: en 8 séances. Dunod.
Lai, M. C., Lombardo, M. V., & Baron-Cohen, S. (2014). Autism. Lancet (London,
England), 383(9920), 896–910.
Moron, P., Sudres, J.-L., & Roux, G. (2004). Pod. Créativité et art-thérapie en
psychiatrie. Essai (broché).
Nan, J. K. M., & Ho, R. T. H. (2020). Effects of clay art therapy on adults outpatients
with major depressive disorder: A randomized controlled trial. Journal of affective
disorders, 274, 1147-1156.
Pinna, F., Manchia, M., Paribello, P., & Carpiniello, B. (2020). The Impact of
Alexithymia on Treatment Response in Psychiatric Disorders: A Systematic Review.
Frontiers in psychiatry, 11, 104.
Poquérusse, J., Pastore, L., Dellantonio, S., & Esposito, G. (2018). Alexithymia and
Autism Spectrum Disorder: A Complex Relationship. Frontiers in psychology, 9,
1196.
13
Ryan, C., Cogan, S., Phillips, A., & O’Connor, L. (2020). Objective and subjective
measurement of alexithymia in adults with autism. Journal of Autism and
Developmental Disorders, 50(11), 3951-3961.
Scanlon, K. (2018). Art therapy with autistic children. International Journal of Art
Therapy, 23(3), 111-117.
Schweizer, C., Knorth, E. J., & Spreen, M. (2017). Art therapy with children with
Autism Spectrum Disorders: A review of clinical case descriptions on ‘what works’.
The Arts in Psychotherapy, 56, 33-40.
Schweizer, C., Knorth, E. J., Van Yperen, T. A., & Spreen, M. (2019). Evaluation of
‘Images of Self’, an art therapy program for children diagnosed with Autism
Spectrum Disorders (ASD). The Arts in Psychotherapy, 65, 101574.
Schweizer, C., Knorth, E. J., Van Yperen, T. A., & Spreen, M. (2017).
Consensus-based typical elements of art therapy with children with autism spectrum
disorders. The Arts in Psychotherapy, 56, 8-17.
Thommen, E., Cartier-Nelles, B., Guidoux, A., & Wiesendanger, S. (2010). Les
particularités cognitives dans le trouble du spectre de l’autisme: La théorie de l’esprit
et les fonctions exécutives. Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, 58(5),
292-298.
14
5. ANNEXES
15
Tableaux présentant les exercices proposés dans les ateliers d’écriture et de
peinture.
16
**Autres propositions d’exercices d’écriture :
LE PORTRAIT CHINOIS SENSORIEL
Tout d’abord, chaque participant est invité à répondre à aux questions du portrait
chinois sensoriel. Ensuite, chacun doit composer un petit texte qui intègre au moins
l’une des réponses, voire plusieurs* :
➢ Si j’étais une odeur, je serais…
➢ Si j’étais un goût, je serais…
➢ Si j’étais une texture, je serais…
➢ Si j’étais une couleur, je serais…
➢ Si j’étais une forme, je serais…
➢ Si j’étais un son, je serais…
17
Ateliers de Consignes Intérêts
peinture
18
**Autre proposition d’exercice de peinture :
L’ACTION PAINTING*
En position debout, il faut projeter ou faire dégouliner de la peinture (à l’aide de pots
dont le fond a été percé par exemple) en tournant autour de la toile.
Permet au corps de s’investir dans le processus de création. Permet de s’exprimer
de manière naturelle et spontanée, favorisant le lâcher-prise et le soulagement des
tensions physiques et psychologiques.
19