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4) Grâce à un quiz, on a appris, par exemple, que 8 millions de tonnes de plastique finissent dans l’océan
chaque année. Pire ! On ingèrerait l’équivalent du poids d’une carte de crédit de plastique chaque
semaine. Une situation catastrophique qui a inspiré un dessin à Jacques Azam, notre illustrateur.
Face à cette pollution, que peut-on faire pour préserver les océans ? Bertrand Piccard a proposé des
gestes simples, à la portée de tous, qui pourraient faire la différence. Il invite les enfants à dire sur les
réseaux et autour d’eux à quel point ils sont préoccupés par la protection des océans. « Parlez-en aux
adultes autour de vous, conseille-t-il.
5) L’océan n’est pas seulement utile pour aller se baigner en été, il est indispensable à notre vie. Car, en
plus d’être une importante source de nourriture, il produit la plupart de l’oxygène que nous respirons.
Mais à cause de la pollution et des changements climatiques, l’équilibre des océans est menacé.
Chaque année, 10 millions de tonnes de déchets plastiques finissent dans les océans. C’est pourquoi,
depuis le 1er janvier, certains objets en plastique sont interdits en France. Par exemple, fini les jouets en
plastique dans les menus enfant des fast-foods ! 1jour1actu t’explique en vidéo comment le plastique
pollue les océans de la planète.
6) Pourquoi y a-t-il autant de plastique dans les océans ?
Le plastique, on en produit des tonnes pour fabriquer divers objets : des sacs, des bouteilles, des
emballages, qui sont très vite jetés. Une partie de ces déchets est abandonnée par terre, dans la rue ou la
nature. Dans certains pays, les déchets plastiques mis à la poubelle sont stockés dans des décharges à
ciel ouvert. Et ces déchets s’envolent ! Ils atterrissent dans des rivières, qui les emportent jusque dans
les océans. Dans une moindre mesure, la pollution plastique des océans est aussi causée par la pêche.
7) En France, le 5 mai 2022 a été déclaré « jour du dépassement » par le WWF, une association de
protection de la nature. Cela signifie que, si toute la population mondiale vivait comme les Français, on
aurait consommé au bout d’à peine quatre mois toutes les ressources que la planète peut renouveler
en un an. Cette date symbolique a pour but de nous alerter, et de nous inciter à changer nos modes de
vie : consommer moins d’eau et d’énergie, mieux produire notre nourriture, et réduire nos déchets.
9) Chaque année, 70 000 tonnes de dentifrice resté au fond du tube sont inutilement gaspillées.
Quand vient le moment de jeter, on s’amuse à trier pour ne pas mettre tous nos déchets dans la grande
poubelle. Épluchures, pain sec ou coquilles d’œufs : direction le composteur. Dans ce récipient, ils se
transforment en engrais pour les plantes. Papier, carton, verre ou plastique se mettent dans des conteneurs
spéciaux pour être recyclés. Ampoules, piles et matériels électroniques se déposent dans des bornes, à
l’entrée de nombreux magasins. Ainsi, petit à petit, la poubelle qui accueillait tous nos déchets rétrécit,
rétrécit…
11) Aujourd’hui, la production d’énergie est la principale source d’émission de gaz à effet de serre. La
solution ? Remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables. Les énergies fossiles, ce sont
le charbon et le gaz, utilisés par exemple pour se chauffer, ainsi que le pétrole, employé entre autres pour
les carburants des voitures, des camions, des avions, etc. Les énergies renouvelables, ce sont les énergies
solaires ou éoliennes. Elles permettront de produire davantage d’électricité.
16) Dans les énergies durables, on trouve aussi des énergies vertes, des énergies qui ne polluent pas,
comme les éoliennes. Attention ! Une énergie renouvelable n’est pas forcément verte. Par exemple,
brûler du bois, ça pollue, même si on peut faire repousser des arbres. Actuellement, les scientifiques
cherchent à améliorer la production d’énergie en transformant des énergies non durables en énergies
durables. Mais la meilleure façon de préserver notre planète, c’est avant tout de consommer moins
d’énergie…
17) L’eau est une ressource précieuse, qu’il ne faut pas gaspiller. Surtout quand il fait très chaud !
Actuellement, plusieurs départements français sont en alerte sécheresse, et les habitants sont appelés à
économiser l’eau. Oui, mais comment faire ? Bonne nouvelle, il existe tout un tas de façons simples
d’économiser l’eau. Pour commencer, direction la salle de bains, où la consommation est la plus
importante. Sais-tu qu’un bain nécessite jusqu’à 200 litres d’eau ? Donc, privilégions une douche courte,
sans oublier d’éteindre le robinet pendant qu’on se savonne.
18) Mais on peut faire encore plus, notamment en changeant nos modes de vie. Par exemple, en
mangeant moins de viande. Car on l’oublie souvent : les cultures servant à nourrir les animaux exigent
d’énormes quantités d’eau. On peut aussi acheter moins d’habits, quand on sait qu’il faut 10 000 litres
d’eau pour fabriquer un jean ! Il existe ainsi de multiples façons de modérer notre consommation
d’eau, en commençant par limiter le gaspillage. Car si l’eau douce est indispensable à la vie, elle est
aussi rare, et de plus en plus avec les sécheresses qui se multiplient… Alors, pour préserver ce bien
précieux, adoptons tous des comportements responsables !
24) L’homme n’est pas seulement victime de la sécheresse ; il en est aussi responsable puisqu’il aggrave
la situation. En effet, l’agriculture et les industries consomment beaucoup d’eau. Dans chaque maison,
il faudrait éviter le gaspillage, comme prendre une douche plutôt qu’un bain. On préserve ainsi l’eau,
qui est un bien précieux pour notre planète bleue.
29) L’écologue peut aussi travailler pour une association ou un service public (département, région,
Office national des forêts) où il et elle veille à protéger l’écosystème dans les lieux publics (parcs,
réserves naturelles…) et sensibilise le public à l’importance d’y faire attention. C’est comme ça que tu
apprendras par exemple qu’on laisse de plus en plus d’espaces en prairie qu’on fauche seulement une
fois par an… Tu peux lire le cas du parc des Buttes Chaumont à Paris… Comme ça, insectes et oiseaux
se régalent !Enfin, il y a aussi les entreprises et l’industrie, où l’écologue analyse l’impact d’un produit
sur l’environnement et, essaie de le réduire.
31) Au collège Corneille à Tours (Indre-et-Loire), on cultive son propre potager ! Dans le cadre d’un
atelier Développement durable, les collégiens et collégiennes ont appris à faire des semis, à cultiver
fruits et légumes, à s’occuper d’un compost ou encore à fleurir le collège.
« On va planter ces fleurs dans des bacs », indique Sylvain Caberty, le prof de SVT. Jules (5e) attrape
une pelle pour aller chercher de la terre : « J’aime bien m’occuper des plantes, je viens dès que je peux. »
Yvain et Lubin s’occupent de leur côté de prélever les tomates mûres. Ils font partie des élèves
volontaires pour s’occuper du potager.
38) Nous le constatons toute l’année, le climat est en plein changement. L’influence de l’activité
humaine sur sa rapidité est clairement établie. En France métropolitaine, en outre-mer, et partout dans
le monde, on en observe les effets. Il suffit de regarder autour de nous, entre les périodes caniculaires de
plus en plus fréquentes ou les épisodes de fortes pluies. S'il nous est possible d’agir pour atténuer les
impacts négatifs de ces bouleversements, nous devons aussi dès maintenant nous y adapter : territoires,
entreprises et citoyens. S’adapter, bien sûr… Mais à quoi ? Et comment ?
39) Les gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l’atmosphère et bien utiles à notre vie sur
Terre: sans eux, il ferait en moyenne -15°C !
Seulement, les activités humaines (utilisation de combustibles fossiles, procédés industriels,
déforestation, usages d’engrais azotés en agriculture, …) ont fait exploser leurs émissions !
Au cours des 22 000 dernières années, il y a eu moins d’émissions de dioxyde de carbone, de méthane
et de protoxyde d’azote (principaux gaz à effet de serre) ... qu’au cours des 100 dernières années !
40) Le changement climatique c’est la variation des valeurs moyennes des paramètres météorologiques
(précipitations, températures…) mesurées sur de longues périodes et sur des zones géographies vastes.
Le changement climatique n’est pas nouveau. Si l’on regarde en arrière, on réalise que le climat de la
Terre a déjà varié. À l’échelle de la vie de la planète, le changement climatique s’inscrit dans un temps
long. Sauf que depuis 100 ans, tout s’accélère ! Depuis 1981, chaque nouvelle décennie est plus chaude
que la précédente !
41) Les côtes marines sont de plus en plus soumises au risque d’érosion, car plus l’eau se réchauffe, plus
elle se dilate, participant ainsi à l’augmentation du niveau des eaux. À cela s’ajoute la fonte des glaces
terrestres. Conséquences : Les habitations côtières sont menacées. À Soulac, en Nouvelle-Aquitaine, des
travaux d’enrochement ont été nécessaires pour freiner le recul du trait de côté et éviter de nouvelles
évacuations d’habitations comme celle de l’immeuble « Le Signal » en 2014.
42) Les littoraux et territoires ultramarins sont de plus en plus exposés aux risques climatiques
(inondations, cyclones avec des submersion marine des côtes, …). En zone tropicale, la situation
insulaire entraîne une très forte exposition aux risques. Conséquences : Les populations sont obligées de
reculer vers l’intérieur des terres. En Europe, le retrait de la ligne de côte, sur les côtes basses et dans les
estuaires, devrait augmenter au cours du XXI e siècle.
43) Le réchauffement impacte la vie terrestre, animale, végétale, humaine (bref, tout le monde !) Les
animaux adaptent leurs comportements avec difficulté. Avec un réchauffement de 1°C, certaines espèces
vivantes doivent déjà se déplacer de 180 km vers le Nord ou de 150 m en altitude pour retrouver leurs
conditions de vie. Les migrations des oiseaux sont perturbées.
44) Parce que les effets du changement climatique se font déjà sentir, il faut s’adapter. C’est-à-dire
limiter les effets préjudiciables sur la nature et les êtres humains, mais aussi, quand cela est possible,
exploiter ses effets bénéfiques. Attention ! Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à atténuer notre
impact ! On se répète, mais l’idéal c’est de combiner : atténuer et s’adapter. Tour d’horizon de ce qui se
fait.
45) On profite du plan de relance en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics. Pour un
grand nombre de personnes, l’existence d’un système de climatisation au sein d’un bâtiment apparaît
comme un plus. Or, en fonctionnant à des périodes de l’année où les centrales nucléaires sont souvent à
l’arrêt pour maintenance, ces systèmes pourraient amener la consommation d’électricité à dépasser les
capacités de production du pays.
46) On adapte son logement pour faire face aux épisodes de canicule sans augmenter sa consommation
d’énergie. Quelques pratiques peuvent aider à limiter les effets de la chaleur sans recourir à la
climatisation : aérer son logement le matin et le soir et fermer stores et volets dès que le soleil pointe,
arroser ses plantes le soir, préférer un ventilateur pour brasser l’air à un climatiseur, éteindre les appareils
sources de chaleur ou encore se créer un îlot de fraicheur avec de la verdure si c’est possible.
47) Du champ à l’assiette, chaque aliment que nous consommons a des impacts sur
l’environnement ! Pour produire un aliment, il faut utiliser de l’eau, de l’énergie, fabriquer son
emballage… Il faut aussi transporter la nourriture jusqu’aux magasins, parfois sur des centaines de
kilomètres, puis la stocker dans des réfrigérateurs. Bien que les impacts environnementaux soient
répartis tout au long de la chaîne alimentaire, c’est lors de la production agricole qu’ils sont le plus
importants : entre 50 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre.
48) On parle de gaspillage alimentaire lorsque l’on jette de la nourriture encore comestible.
Le gaspillage ne concerne pas que les restes de repas qui finissent à la poubelle ; Beaucoup de produits
alimentaires sont jetés dès la récolte puis lors de leur transformation dans des industries agro-alimentaire,
leur transport, leur stockage, leur distribution… En effet, 33 % du gaspillage provient des restes et
déchets de repas, alors que 57 % se situe en amont de la consommation, lors de la production, de la
transformation et de la distribution.
49) Aujourd’hui, les déchets alimentaires représentent 10 % de la poubelle des ménages soit environ
30 kg de nourriture gâchée par personne et par an, dont 7 kg encore emballés.
[...] Les pertes alimentaires sont aussi importantes dans les pays riches que dans les pays pauvres. Même
si dans les pays les plus pauvres, les pertes se concentrent davantage avant la consommation à
proprement parler à cause des mauvaises conditions de production, de transport et de stockage.
50) Nous possédons quasiment tous un smartphone. Au-delà d'être un simple téléphone, il nous
permet de rester connectés, de naviguer sur Internet, de partager sur les réseaux sociaux, de prendre des
photos, d’écouter de la musique, d’être guidés par GPS, etc.
[...] Chaque étape de la vie d’un smartphone, de l’extraction des matières premières, en passant par sa
fabrication, son transport, son utilisation et sa fin de vie, contribue largement à l’épuisement des
ressources. Cela multiplie également les rejets toxiques ainsi que les émissions de gaz à effet de serre.
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