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CLASELE V - VI

Lisez à haute voix l’un des paragraphes suivants (à votre choix) :

1) - Salut, Inès, comment ça va?


- Salut Françoise ! Ça va, et toi, quoi de neuf ?
- C’est incroyable ! Je te raconte un truc, c’est vraiment génial. Tu sais que j’adore mon Kiki ?
- Oui, ton grille-pain… Mais tu ne l’as plus. Il est cassé, non ?
- Exactement. Tu sais, le mois dernier, je fais mon petit déjeuner, je prends mon pain et j’allume Kiki…
- Passionnant !
- Attends ! Et là, il ne marche plus. Alors, je suis complètement désespérée. Je le tourne, j’essaie de
rallumer Kiki, mais rien à faire.
- Bon, et alors ?
- Bien sûr, je dois le jeter…
- Et tu mets donc Kiki à la poubelle, fin de l’histoire.
- Eh bien non, justement. Ce n’est pas fini. Je porte mon grille-pain à la poubelle verte du supermarché,
tu connais. Je pleure comme une madeleine, mais…

2) Agriculture écologique au parc


Au parc Raymond-VI dans la ville de Toulouse, il y a un nouveau jardin très spécial : il est petit comme
une place de parking et il a deux étages. Au premier étage, il y a des poissons et au deuxième des fruits
et des légumes. Avec cette technique, on utilise moins d’eau pour faire pousser les fruits et les légumes
et une famille de quatre personnes peut manger pendant tout l’été. On peut visiter ce jardin le samedi
de 10 h à 16 h.

3) Des enfants préoccupés par la pollution des océans par le plastique


Bertrand Piccard est médecin et explorateur. Il a réalisé deux tours du monde : un en ballon grâce aux
vents et un autre aux commandes d’un avion solaire, grâce à l’énergie du soleil. Très engagé dans la
recherche de solutions pour protéger l’environnement, il est le parrain du concours « Les enfants pour
l’océan », organisé par 1jour1actu pour les classes. Il a répondu aux questions des enfants, sélectionnées
parmi plus de 8000 questions reçues à la rédaction. Les enfants ont posé beaucoup de questions sur la
pollution des océans par les plastiques. Et c’est bien normal !

4) Grâce à un quiz, on a appris, par exemple, que 8 millions de tonnes de plastique finissent dans l’océan
chaque année. Pire ! On ingèrerait l’équivalent du poids d’une carte de crédit de plastique chaque
semaine. Une situation catastrophique qui a inspiré un dessin à Jacques Azam, notre illustrateur.
Face à cette pollution, que peut-on faire pour préserver les océans ? Bertrand Piccard a proposé des
gestes simples, à la portée de tous, qui pourraient faire la différence. Il invite les enfants à dire sur les
réseaux et autour d’eux à quel point ils sont préoccupés par la protection des océans. « Parlez-en aux
adultes autour de vous, conseille-t-il.

5) L’océan n’est pas seulement utile pour aller se baigner en été, il est indispensable à notre vie. Car, en
plus d’être une importante source de nourriture, il produit la plupart de l’oxygène que nous respirons.
Mais à cause de la pollution et des changements climatiques, l’équilibre des océans est menacé.
Chaque année, 10 millions de tonnes de déchets plastiques finissent dans les océans. C’est pourquoi,
depuis le 1er janvier, certains objets en plastique sont interdits en France. Par exemple, fini les jouets en
plastique dans les menus enfant des fast-foods ! 1jour1actu t’explique en vidéo comment le plastique
pollue les océans de la planète.
6) Pourquoi y a-t-il autant de plastique dans les océans ?
Le plastique, on en produit des tonnes pour fabriquer divers objets : des sacs, des bouteilles, des
emballages, qui sont très vite jetés. Une partie de ces déchets est abandonnée par terre, dans la rue ou la
nature. Dans certains pays, les déchets plastiques mis à la poubelle sont stockés dans des décharges à
ciel ouvert. Et ces déchets s’envolent ! Ils atterrissent dans des rivières, qui les emportent jusque dans
les océans. Dans une moindre mesure, la pollution plastique des océans est aussi causée par la pêche.

7) En France, le 5 mai 2022 a été déclaré « jour du dépassement » par le WWF, une association de
protection de la nature. Cela signifie que, si toute la population mondiale vivait comme les Français, on
aurait consommé au bout d’à peine quatre mois toutes les ressources que la planète peut renouveler
en un an. Cette date symbolique a pour but de nous alerter, et de nous inciter à changer nos modes de
vie : consommer moins d’eau et d’énergie, mieux produire notre nourriture, et réduire nos déchets.

8) Comment réduire les déchets ?


Chaque seconde, dans le monde, l’homme produit plus de 100 tonnes de déchets, soit le poids de
20 éléphants. Et quand ils sont stockés dans les décharges, jetés dans les océans ou brûlés, ces
déchets polluent. Avec quelques gestes simples, il est pourtant possible de mettre nos poubelles au
régime. Alors comment fait-on pour moins jeter ? Moins jeter, c’est d’abord moins gaspiller. Acheter en
petites quantités évite de se débarrasser d’aliments périmés qu’on n’a pas consommés. Autre astuce :
préférer des produits avec moins d’emballages en plastique ou en carton. Et vérifier qu’un produit est
fini avant de le remplacer.

9) Chaque année, 70 000 tonnes de dentifrice resté au fond du tube sont inutilement gaspillées.
Quand vient le moment de jeter, on s’amuse à trier pour ne pas mettre tous nos déchets dans la grande
poubelle. Épluchures, pain sec ou coquilles d’œufs : direction le composteur. Dans ce récipient, ils se
transforment en engrais pour les plantes. Papier, carton, verre ou plastique se mettent dans des conteneurs
spéciaux pour être recyclés. Ampoules, piles et matériels électroniques se déposent dans des bornes, à
l’entrée de nombreux magasins. Ainsi, petit à petit, la poubelle qui accueillait tous nos déchets rétrécit,
rétrécit…

10) Changement climatique : des solutions existent !


On le sait : le changement climatique s’accélère et c’est à cause des activités humaines, comme la
production d’énergie, le transport, l’élevage, etc. Mais les scientifiques le répètent : des solutions
existent !
Pour limiter les effets du changement climatique, il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre,
comme le CO2 ou le méthane, qui font monter la température sur Terre.

11) Aujourd’hui, la production d’énergie est la principale source d’émission de gaz à effet de serre. La
solution ? Remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables. Les énergies fossiles, ce sont
le charbon et le gaz, utilisés par exemple pour se chauffer, ainsi que le pétrole, employé entre autres pour
les carburants des voitures, des camions, des avions, etc. Les énergies renouvelables, ce sont les énergies
solaires ou éoliennes. Elles permettront de produire davantage d’électricité.

12) Changer nos habitudes


Aller à l’école à pied plutôt qu’en voiture, baisser son chauffage, manger moins de viande… Toutes ces
actions peuvent réduire de plus de moitié les émissions de gaz à effet de serre. « Modifier son
alimentation peut avoir de grands impacts, explique Charlotte-Fleur Cristofari, experte climat*. Alors
que les forêts peuvent absorber du CO2, elles sont détruites pour cultiver le soja que mangeront des
vaches, élevées pour leur viande… Ces animaux dégagent aussi du méthane quand ils rotent. »
13) Un défi pour tous
Chacun de nous peut changer ses habitudes. Mais ça ne suffit pas. Il faut que les chefs des pays, des
villes, des entreprises agissent aussi. Par exemple, des villes peuvent développer les transports en
commun pour que chacun puisse avoir le choix de ne pas prendre sa voiture… « Tout le monde doit faire
sa part, insiste Charlotte-Fleur Cristofari. Et chacun fait ce qu’il peut ! Une personne peut changer les
choses. » Eh oui, car, en agissant, peut-être donneras-tu envie à d’autres de faire comme toi ?

14) C’est quoi, une énergie durable ?


Tous les jours, nous avons besoin d’énergie pour faire fonctionner les usines, les voitures, les téléphones
ou l’éclairage. Actuellement, cette énergie coûte de plus en plus cher. Souvent, elle est aussi très
polluante. Alors, comment protéger la planète ? On consomme de plus en plus d’énergie…
L’énergie, c’est ce qui fait fonctionner les machines autour de nous : les voitures, le chauffage ou ta
console de jeux. Année après année, la population mondiale en consomme toujours plus. Du coup, il est
important de trouver des sources d’énergie durables.

15) C’est quoi, une source d’énergie durable ?


C’est une source qui va produire de l’énergie longtemps, et cela, sans laisser aux générations futures un
monde dégradé. Par exemple, le pétrole est une énergie très utilisée… mais polluante, et on va bientôt
en épuiser le stock planétaire. Résultat : les hommes et les femmes de demain n’auront plus de pétrole
et une atmosphère polluée ! Donc, ce n’est pas une énergie durable. Parmi les énergies durables, il y a
des énergies renouvelables comme l’énergie solaire, l’énergie hydraulique ou le bois. Ce sont des sources
d’énergie dont les réserves ne sont pas limitées.

16) Dans les énergies durables, on trouve aussi des énergies vertes, des énergies qui ne polluent pas,
comme les éoliennes. Attention ! Une énergie renouvelable n’est pas forcément verte. Par exemple,
brûler du bois, ça pollue, même si on peut faire repousser des arbres. Actuellement, les scientifiques
cherchent à améliorer la production d’énergie en transformant des énergies non durables en énergies
durables. Mais la meilleure façon de préserver notre planète, c’est avant tout de consommer moins
d’énergie…

17) L’eau est une ressource précieuse, qu’il ne faut pas gaspiller. Surtout quand il fait très chaud !
Actuellement, plusieurs départements français sont en alerte sécheresse, et les habitants sont appelés à
économiser l’eau. Oui, mais comment faire ? Bonne nouvelle, il existe tout un tas de façons simples
d’économiser l’eau. Pour commencer, direction la salle de bains, où la consommation est la plus
importante. Sais-tu qu’un bain nécessite jusqu’à 200 litres d’eau ? Donc, privilégions une douche courte,
sans oublier d’éteindre le robinet pendant qu’on se savonne.

18) Mais on peut faire encore plus, notamment en changeant nos modes de vie. Par exemple, en
mangeant moins de viande. Car on l’oublie souvent : les cultures servant à nourrir les animaux exigent
d’énormes quantités d’eau. On peut aussi acheter moins d’habits, quand on sait qu’il faut 10 000 litres
d’eau pour fabriquer un jean ! Il existe ainsi de multiples façons de modérer notre consommation
d’eau, en commençant par limiter le gaspillage. Car si l’eau douce est indispensable à la vie, elle est
aussi rare, et de plus en plus avec les sécheresses qui se multiplient… Alors, pour préserver ce bien
précieux, adoptons tous des comportements responsables !

19) Comment sauvegarder les océans ?


Les océans sont de véritables réservoirs de vie. Rends-toi compte : la plupart des espèces qui y vivent
ne sont pas encore connues des scientifiques ! Mais ce trésor est aujourd’hui menacé par le
réchauffement climatique et la pollution. Les trois quarts de notre planète sont recouverts par 5 océans
reliés entre eux. Cette immense surface abrite des ressources naturelles de grande valeur, comme le
poisson ou le pétrole. Les océans sont aussi précieux pour l’homme car ils produisent la moitié de
l’oxygène que l’on respire.
20) Malheureusement, depuis 50 ans, l’homme puise dans ces océans sans vraiment se soucier des
conséquences. Une pêche intensive, trop de forages pétroliers et de nombreux transports maritimes
polluants les ont, notamment, détériorés. Sans compter les tonnes de plastique qui, chaque année,
finissent au large et mettent des milliers d’espèces en danger ! C’est pourquoi des associations
écologistes ont alerté et des pays ont pris des mesures pour venir en aide aux océans, en interdisant la
surpêche, par exemple.

21) Comment sauvegarder les océans ?


.... en réduisant l’utilisation du plastique pour éviter les déchets nocifs. Aussi, des aires marines protégées
ont été créées pour préserver la faune et la flore. Car la bonne nouvelle c’est que l’océan, s’il est protégé,
peut se régénérer. La preuve : la protection des baleines à bosse a permis de faire passer leur nombre
d’une centaine à 40 000 aujourd’hui. En poursuivant de telles initiatives, les scientifiques estiment que
la faune océanique pourrait être restaurée d’ici 30 ans !

22) C’est quoi, la sécheresse ?


Plusieurs étapes conduisent à ce phénomène naturel. La sécheresse météorologique, c’est quand il ne
pleut pas depuis plusieurs semaines. Au bout d’un moment, la terre manque d’eau, on parle de sécheresse
agricole. Et quand les cours d’eau et les nappes phréatiques sont très bas, c’est la sécheresse hydraulique.
Ce problème sévit partout dans le monde et surtout dans les zones tropicales et subtropicales, comme au
Mexique ou en Inde, car là-bas les températures sont très élevées et l’eau s’évapore plus vite.

23) Quelles sont les conséquences de la sécheresse ?


Tout d’abord, les plantes ont soif et la végétation devient sèche. Les feux de forêts sont plus nombreux.
S’ils manquent d’eau, certains animaux peuvent tomber malades ou migrer, ce qui perturbe l’équilibre
de la nature. L’homme a aussi besoin d’eau pour vivre et arroser ses cultures. Autre souci : les sols qui
s’assèchent absorbent moins facilement les pluies. Les cours d’eau risquent alors de déborder et
d’inonder les habitations.

24) L’homme n’est pas seulement victime de la sécheresse ; il en est aussi responsable puisqu’il aggrave
la situation. En effet, l’agriculture et les industries consomment beaucoup d’eau. Dans chaque maison,
il faudrait éviter le gaspillage, comme prendre une douche plutôt qu’un bain. On préserve ainsi l’eau,
qui est un bien précieux pour notre planète bleue.

25) L’Europe, deuxième pollueur au monde


Pour comprendre comment les déchets quittent la terre pour polluer la mer, la goélette Tara a exploré
les embouchures des neuf principaux fleuves d’Europe. Pourquoi l’Europe ? « Parce ce que c’est la
deuxième région au monde la plus pollueuse pour les plastiques en mer », informe Élodie. L’Europe
utilise énormément de plastique… La Tamise, l’Elbe, le Rhin, la Seine, l’Èbre, le Tibre, le Rhône, la
Garonne et la Loire… À chaque étape, l’action a été la même.

26) Pourquoi faut-il protéger l’Océan ?


L’océan mondial abrite des ressources naturelles de grande valeur pour les humains : du poisson et du
pétrole, par exemple. Des entreprises puisent trop dans ces réserves. Elles détruisent les fonds marins et
polluent énormément. Leur bruit dérange les animaux. Car l’océan joue un rôle essentiel pour l’ensemble
des êtres vivants de la planète. Et les énormes bateaux qui transportent des marchandises à travers le
monde ? Ils polluent aussi l’air et l’eau. Les activités humaines réchauffent et perturbent l’équilibre de
l’océan. Tout cela met la vie en danger. Il produit la moitié de l’oxygène du globe.
27) Qu’est-ce que la neutralité carbone ?
Que désigne cette expression ? La neutralité carbone désigne un équilibre : c’est quand les émissions de
CO2 générées par l’homme (chauffage, industrie, transports…) sont inférieures ou égales à celles
absorbées sur le long terme par les milieux naturels que gère l’homme (forêts, terres agricoles, etc.).
Pourquoi vouloir réduire les émissions de CO2 ? Parce que c’est lui qui absorbe les rayons du soleil,
provoquant un effet de serre réchauffant la planète.

28) Mais que fait un écologue ?


L’écologue a pour mission de mesurer et de limiter l’impact des activités humaines sur l’environnement.
Souvent, les écologues ont une spécialité, les oiseaux, les espèces d’une région, les fleurs, les forêts
tropicales ou encore les poissons. Eh oui, il existe même des écologues marins passionné·e·s par la
végétation des océans ! Prenons un exemple, on va construire une autoroute. L’écologue étudie ce qu’elle
va changer pour la faune ou la flore : y a-t-il des animaux ou des végétaux en danger ? Y a-t-il un risque
de destruction, de pollution ? Peut-on déplacer les espèces pour les protéger ? Eh oui, les questions ne
manquent pas pour protéger le hérisson ou le chevreuil !

29) L’écologue peut aussi travailler pour une association ou un service public (département, région,
Office national des forêts) où il et elle veille à protéger l’écosystème dans les lieux publics (parcs,
réserves naturelles…) et sensibilise le public à l’importance d’y faire attention. C’est comme ça que tu
apprendras par exemple qu’on laisse de plus en plus d’espaces en prairie qu’on fauche seulement une
fois par an… Tu peux lire le cas du parc des Buttes Chaumont à Paris… Comme ça, insectes et oiseaux
se régalent !Enfin, il y a aussi les entreprises et l’industrie, où l’écologue analyse l’impact d’un produit
sur l’environnement et, essaie de le réduire.

30) Comment devenir écologue ?


Il faut aimer les sciences ! Biologie, écologie, sciences et vie de la terre, et même géographie sont au
cœur du cursus. Il existe différentes voies. Après un bac scientifique, tu peux te tourner vers une école
d’ingénieur, notamment celles qui ont des spécialités en environnement, agronomie ou en biologie.
Certaines sont accessibles après le bac, d’autres après une classe préparatoire, mais aussi un BTS ou un
DUT. Tu peux aussi aller à l’université, en licence de biologie, sciences et vie de la terre ou même en
écologie car il en existe de plus en plus...

31) Au collège Corneille à Tours (Indre-et-Loire), on cultive son propre potager ! Dans le cadre d’un
atelier Développement durable, les collégiens et collégiennes ont appris à faire des semis, à cultiver
fruits et légumes, à s’occuper d’un compost ou encore à fleurir le collège.
« On va planter ces fleurs dans des bacs », indique Sylvain Caberty, le prof de SVT. Jules (5e) attrape
une pelle pour aller chercher de la terre : « J’aime bien m’occuper des plantes, je viens dès que je peux. »
Yvain et Lubin s’occupent de leur côté de prélever les tomates mûres. Ils font partie des élèves
volontaires pour s’occuper du potager.

32) Tomates, melons et fraises en tout genre


Tout a commencé par un atelier Développement durable, organisé sur la pause du midi par Sylvain
Caberty. « Il y eu un appel au micro, l’année dernière, pour proposer un atelier le midi sur l’écologie,
explique Nicolas. Ça m’intéressait et j’ai convaincu mes copains de tester. » De nombreux projets se
mettent alors en place. « On a commencé par un projet pour recycler des bouchons et en faire des
fauteuils roulants, raconte Lubin. On a aussi mené un projet avec Tara Océan pour collecter et recenser
les débris en plastique sur l’île de la Métairie sur la Loire. »
33) Et puis d’autres projets ont été imaginés : la création d’un compost, l’observation des oiseaux et
l’installation d’un potager. « Beaucoup de personnes sont venues d’un coup, on était moins nombreux
quand l’atelier se passait dans une salle », réagit Yvain. Les élèves ont alors enfilé leurs gants de
jardinage, attrapé des pelles et des brouettes, et commencé à organiser ce qui allait devenir le potager. «
Il a fallu désherber les carrés potagers, faire les semis et tout planter », liste Yvain. « On a même fait
appel à des sociétés de la région pour qu’elles nous donnent des graines », complète Lubin. Peu à peu,
le potager prend forme. Des tomates de toutes les couleurs, des courges, des fraises et toutes sortes
d’herbes aromatiques !

34) Une serre pour de nouvelles graines


C’est grâce au budget participatif du département que le collège a pu installer une serre. « On y a planté
des graines à l’abri, comme les haricots coco, qui ont bien poussé », détaille Nicolas. Les élèves, et leur
prof, en sont très fiers ! Avoir un potager au collège, c’est aussi l’occasion pour les élèves qui n’ont pas
de jardin de pouvoir jardiner et s’intéresser aux plantes. « Je n’avais pas du tout été sensibilisé au
jardinage avant, confirme Samy. Je n’ai pas de jardin et mes parents, ce n’est pas trop leur truc. » Les
volontaires de l’atelier ont aussi fleuri tout le collège.

35) C’est quoi la « pollution lumineuse » ?


Cette expression désigne les « effets néfastes de l’éclairage artificiel excessif sur l’environnement et la
santé ». Il y a 11 millions de lampadaires en France et 3,5 millions d’enseignes lumineuses selon
l’association Agir pour l’environnement. Autant de sources de pollution lumineuses. Depuis 2021, la loi
impose l’extinction des publicités lumineuses dans les très grandes villes (plus de 800 000 habitants)
entre 1h et 6h du matin. Éteindre les enseignes et les vitrines de magasin, la lumière dans les bureaux
vides est obligatoire partout.

36) Pourquoi c’est important de réduire l’éclairage la nuit ?


Pour protéger la biodiversité. La lumière artificielle gêne de nombreuses espèces. Près d’un tiers des
espèces de vertébrés et deux tiers des invertébrés vivent la nuit. Cela les empêche de chasser
normalement, de se reproduire, de se nourrir. On trouve moins d’insectes dans les prairies éclairées la
nuit, et les pollinisateurs ne peuvent pas faire leur travail. Chez l’être humain, la lumière artificielle gêne
le sommeil bien sûr, et favorise le stress et la dépression.

37) Pourquoi c’est important de réduire l’éclairage la nuit ?


Pour mieux observer le ciel et la nature. En ville, on aperçoit une vingtaine d’étoiles contre environ 2000
à la campagne, loin de l’éclairage public. C’est pour cela que les observatoires d’astronomie s’installent
dans des endroits isolés. Rester dehors dans le noir permet de développer ses sens. On repère mieux le
vol d’une chauve-souris, une luciole qui brille, le chant d’un grillon ou le vol des hannetons.

38) Nous le constatons toute l’année, le climat est en plein changement. L’influence de l’activité
humaine sur sa rapidité est clairement établie. En France métropolitaine, en outre-mer, et partout dans
le monde, on en observe les effets. Il suffit de regarder autour de nous, entre les périodes caniculaires de
plus en plus fréquentes ou les épisodes de fortes pluies. S'il nous est possible d’agir pour atténuer les
impacts négatifs de ces bouleversements, nous devons aussi dès maintenant nous y adapter : territoires,
entreprises et citoyens. S’adapter, bien sûr… Mais à quoi ? Et comment ?

39) Les gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l’atmosphère et bien utiles à notre vie sur
Terre: sans eux, il ferait en moyenne -15°C !
Seulement, les activités humaines (utilisation de combustibles fossiles, procédés industriels,
déforestation, usages d’engrais azotés en agriculture, …) ont fait exploser leurs émissions !
Au cours des 22 000 dernières années, il y a eu moins d’émissions de dioxyde de carbone, de méthane
et de protoxyde d’azote (principaux gaz à effet de serre) ... qu’au cours des 100 dernières années !
40) Le changement climatique c’est la variation des valeurs moyennes des paramètres météorologiques
(précipitations, températures…) mesurées sur de longues périodes et sur des zones géographies vastes.
Le changement climatique n’est pas nouveau. Si l’on regarde en arrière, on réalise que le climat de la
Terre a déjà varié. À l’échelle de la vie de la planète, le changement climatique s’inscrit dans un temps
long. Sauf que depuis 100 ans, tout s’accélère ! Depuis 1981, chaque nouvelle décennie est plus chaude
que la précédente !

41) Les côtes marines sont de plus en plus soumises au risque d’érosion, car plus l’eau se réchauffe, plus
elle se dilate, participant ainsi à l’augmentation du niveau des eaux. À cela s’ajoute la fonte des glaces
terrestres. Conséquences : Les habitations côtières sont menacées. À Soulac, en Nouvelle-Aquitaine, des
travaux d’enrochement ont été nécessaires pour freiner le recul du trait de côté et éviter de nouvelles
évacuations d’habitations comme celle de l’immeuble « Le Signal » en 2014.

42) Les littoraux et territoires ultramarins sont de plus en plus exposés aux risques climatiques
(inondations, cyclones avec des submersion marine des côtes, …). En zone tropicale, la situation
insulaire entraîne une très forte exposition aux risques. Conséquences : Les populations sont obligées de
reculer vers l’intérieur des terres. En Europe, le retrait de la ligne de côte, sur les côtes basses et dans les
estuaires, devrait augmenter au cours du XXI e siècle.

43) Le réchauffement impacte la vie terrestre, animale, végétale, humaine (bref, tout le monde !) Les
animaux adaptent leurs comportements avec difficulté. Avec un réchauffement de 1°C, certaines espèces
vivantes doivent déjà se déplacer de 180 km vers le Nord ou de 150 m en altitude pour retrouver leurs
conditions de vie. Les migrations des oiseaux sont perturbées.

44) Parce que les effets du changement climatique se font déjà sentir, il faut s’adapter. C’est-à-dire
limiter les effets préjudiciables sur la nature et les êtres humains, mais aussi, quand cela est possible,
exploiter ses effets bénéfiques. Attention ! Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à atténuer notre
impact ! On se répète, mais l’idéal c’est de combiner : atténuer et s’adapter. Tour d’horizon de ce qui se
fait.

45) On profite du plan de relance en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments publics. Pour un
grand nombre de personnes, l’existence d’un système de climatisation au sein d’un bâtiment apparaît
comme un plus. Or, en fonctionnant à des périodes de l’année où les centrales nucléaires sont souvent à
l’arrêt pour maintenance, ces systèmes pourraient amener la consommation d’électricité à dépasser les
capacités de production du pays.

46) On adapte son logement pour faire face aux épisodes de canicule sans augmenter sa consommation
d’énergie. Quelques pratiques peuvent aider à limiter les effets de la chaleur sans recourir à la
climatisation : aérer son logement le matin et le soir et fermer stores et volets dès que le soleil pointe,
arroser ses plantes le soir, préférer un ventilateur pour brasser l’air à un climatiseur, éteindre les appareils
sources de chaleur ou encore se créer un îlot de fraicheur avec de la verdure si c’est possible.

47) Du champ à l’assiette, chaque aliment que nous consommons a des impacts sur
l’environnement ! Pour produire un aliment, il faut utiliser de l’eau, de l’énergie, fabriquer son
emballage… Il faut aussi transporter la nourriture jusqu’aux magasins, parfois sur des centaines de
kilomètres, puis la stocker dans des réfrigérateurs. Bien que les impacts environnementaux soient
répartis tout au long de la chaîne alimentaire, c’est lors de la production agricole qu’ils sont le plus
importants : entre 50 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre.
48) On parle de gaspillage alimentaire lorsque l’on jette de la nourriture encore comestible.
Le gaspillage ne concerne pas que les restes de repas qui finissent à la poubelle ; Beaucoup de produits
alimentaires sont jetés dès la récolte puis lors de leur transformation dans des industries agro-alimentaire,
leur transport, leur stockage, leur distribution… En effet, 33 % du gaspillage provient des restes et
déchets de repas, alors que 57 % se situe en amont de la consommation, lors de la production, de la
transformation et de la distribution.

49) Aujourd’hui, les déchets alimentaires représentent 10 % de la poubelle des ménages soit environ
30 kg de nourriture gâchée par personne et par an, dont 7 kg encore emballés.
[...] Les pertes alimentaires sont aussi importantes dans les pays riches que dans les pays pauvres. Même
si dans les pays les plus pauvres, les pertes se concentrent davantage avant la consommation à
proprement parler à cause des mauvaises conditions de production, de transport et de stockage.

50) Nous possédons quasiment tous un smartphone. Au-delà d'être un simple téléphone, il nous
permet de rester connectés, de naviguer sur Internet, de partager sur les réseaux sociaux, de prendre des
photos, d’écouter de la musique, d’être guidés par GPS, etc.
[...] Chaque étape de la vie d’un smartphone, de l’extraction des matières premières, en passant par sa
fabrication, son transport, son utilisation et sa fin de vie, contribue largement à l’épuisement des
ressources. Cela multiplie également les rejets toxiques ainsi que les émissions de gaz à effet de serre.

Resurse online:
www.1jour1actu.com
www.planet.fr
www.20minutes.fr
www.mtaterre.fr

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