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Les Instruments de Paiement Et Du Credit
Les Instruments de Paiement Et Du Credit
Droit Commercial :
CDMAE
La collection CDMAE est une collection fondée et dirigée par le Professeur
Mohamed NAKHLI. Elle a pour objectif de promouvoir les études et les
recherches en Droit des Affaires et de l’Entreprise.
Introduction
TITRE I :
LES INSTRUMENTS CAMBIAIRES
IV. Les effets de commerce sont destinés à conférer une plus grande
sécurité au porteur
13. Cette sécurité peut s’illustrer à travers deux règles juridiques.
B. Terminologie
20. Le tireur, celui qui, en sa qualité de créancier, émet la lettre de change.
- Le tiré, celui qui en sa qualité de débiteur du tireur reçoit l’ordre de payer.
- Le bénéficiaire ou tiers porteur, celui qui reçoit la lettre de change.
- Le rapport entre le tireur-vendeur et le tiré-acheteur s’appelle « la
provision ». C’est la créance du tireur sur le tiré.
- Le rapport entre le tireur-vendeur et le bénéficiaire s’appelle la valeur
fournie. C’est la créance du bénéficiaire contre le tireur. C’est également la
créance de l’endossataire contre l’endosseur.
5. L’indication de l’échéance
26. Elle peut être fixée selon quatre modalités (Art. 181 du C.Com) :
-A vue ou à première présentation, c’est-à-dire sans délai de
paiement ;
- A un certain délai de vue, c’est-à-dire à l’expiration d’un délai qui
commence à courir à partir de la première présentation au tiré ;
- A un certain délai de date, le délai fixé court à partir du jour de la
création de l’effet de commerce ;
-A jour fixe ; la façon la plus courante, le jour de l’échéance est
déterminé ;
Toute autre forme de libellé de la date d’échéance est nulle. Les lettres de
change à échéances successives sont nulles.
a- Le principe
30. La lettre de change dans laquelle une seule mention exigée par l’article
159 du C.Com fait défaut ne vaut pas comme lettre de change.
Le titre n’est pas nul, il y a une simple dégénérescence de sa valeur
juridique.
Pour certains cas, la dégénérescence est une sanction trop grave, la loi a
prévu un régime d’équivalence pour le cas ou certaines mentions obligatoires
feraient défaut. On parle alors de supposition de mention.
b- Les exceptions
31. Elles sont énoncées par le 2° alinéa de l’article 160 du C.Com. en voici
l’énumération :
- La lettre de change dont l’échéance n’est pas indiquée est considérée
comme payable à vue ;
- A défaut d’indication spéciale, le lieu désigné à côté du nom du tiré
est réputé être le lieu de paiement et, en même temps, le lieu du
domicile du tiré :
- Si le lieu n’est pas indiqué à côté du nom du tiré, le lieu de paiement
est celui où le tiré exerce son activité ou celui où il est domicilié ;
- La lettre de change n’indiquant pas le lieu de sa création est
considérée comme souscrite dans le lieu désigné à côté du nom du
tireur ;
- Si le lieu n’est pas indiqué à côté du nom du tiré, le lieu de change
est considérée comme souscrite dans le lieu du domicile du tireur ;
- A défaut d’indication spéciale, la date de création de la lettre de
change est considérée être celle de la remise du titre au bénéficiaire.
C. Les mentions facultatives
32. A côté des mentions obligatoires peuvent coexister un certain nombre
de mentions facultatives qui correspondent à des stipulations spéciales des
parties. Voici une énumération des mentions facultatives les plus fréquentes :
a- Clause de domiciliation
33. C’est la clause par laquelle le tireur ou éventuellement le tiré indique
un lieu de paiement de la traite autre que celui du domicile du tiré,
généralement la banque de ce dernier.
b-Mention de la valeur fournie
34. Cette mention indique quelle est la nature de la créance du bénéficiaire
sur le tireur qui justifie la création de la lettre à son profit. Il peut y avoir selon
le cas, valeur fournie en marchandises, en services, en espèces, en compte.
L’indication de la valeur fournie est présumée sincère mais la preuve de sa
fausseté peut être établie. La lettre est néanmoins valable, dès lors qu’elle a
une cause réelle et licite.
La mention de la valeur fournie entraîne les conséquences suivantes :
- Elle renseigne les porteurs successifs sur la nature de la créance du
bénéficiaire sur le porteur, dès lors tous les vices dont elle peut être
affectée, notamment l’illicéité sont opposables aux différents porteurs.
- Elle traduit la volonté du tireur de s’engager par la lettre de change à
l’égard du porteur dans les mêmes termes et aux mêmes conditions que
sa créance sur le tiré ; ainsi les garanties de la créance (privilège, gage,
hypothèque…) sont présumées profiter à tous les porteurs.
c-Stipulation d’intérêts
35. La stipulation par le tireur que la somme sera productive d’intérêts est
réputée non écrite, sauf si la lettre est à vue ou à un délai de vue (Art. 162 al.1
du C.Com).
Dans ces cas, le taux des intérêts doit être indiqué dans la lettre, à défaut, la
clause est réputée, non écrite (Art. 162 al.2 du C.Com) les intérêts courent à
partir de la date de la lettre si une autre de n’est pas indiquée (Art. 162 al. Du
C.Com)
d-Clause « suivant avis » ou « sans avis »
36. La clause « suivant avis » mise par le tireur signifie au tiré qu’il ne
doit ni accepter ni payer la lettre de change avant d’avoir reçu de lui un avis
séparé indiquant les caractéristiques essentielles de l’effet. Si le tiré paie
sans avoir reçu avis, il est responsable de ce paiement.
e-Clause « sans garantie » ou « fait à forfait »
37. Le tireur peut par la stipulation « sans garantie » ou « à forfait »,
s’exonérer de la garantie d’acceptation, mais il ne peut s’exonérer de la
garantie de paiement.
f-Clause « sans protêt »
38. Cette clause dispense le porteur de faire dresser, pour exercer ses
recours, un protêt faute d’acceptation ou de paiement (Art. 200 C.Com).
g-Clause « non à ordre »
39. Cette clause interdit à la lettre de change de circuler par la voie de
l’endossement, le titre est alors transmissible dans la forme et avec les effets
d’une session ordinaire (Art. 167 al.2 du C.Com).
A. Présentation à l’acceptation
50. La lettre de change peut, jusqu’à l’échéance, être présentée à
l’acceptation du tiré, au lieu de son domicile, par le porteur ou même par un
tiers détenteur (Art. 174 al. 1 C.Com), à condition que la lettre n’ait pas été
déclarée non-acceptable (Art. 174 al.2 C.Com).
- Une lettre à un certain délai de vue, que doit l’être dans le délai d’un an
à compter de sa date (Art. 174 al.6 C.Com) ; le tireur peut néanmoins abréger
le délai d’un an ou en stipuler un plus long (Art. 174 al.7 C.Com), tandis que
les endosseurs peuvent seulement l’abréger (Art. 174 al.8 C.Com).
B. Le choix du tiré
51. Lorsque la traite lui est présentée pour acceptation, le tiré n’est pas
obligé de prendre partie immédiatement, il a un délai de 24 heures, c’est-à-
dire qu’il peut demander une seconde présentation le jour suivant la première
présentation (Art. 175 C.Com).
a-L’acceptation
52. Le tiré est, en principe, libre d’accepter ou de refuser.
Toutefois, le tiré est obligé d’accepter lorsque la lettre est créée en vue
d’une fourniture de marchandise réalisée entre commerçants et que le tireur a
livré les marchandises promises (Art. 174 al.9 C.Com). S’il refuse d’accepter
dans ce cas, le tiré perd de plein droit le bénéfice de terme (Art. 174 al.10
C.Com).
54. L’acceptation doit être pure est simple (Art. 176 al.3 C.Com).
« Toutefois, l’accepteur est tenu dans les termes de son acceptation » (Art.
176 in fine C.Com).
Les règles du droit civil énoncent que c’est le créancier qui doit prouver
l’existence de son droit. La charge de la preuve de l’existence de la provision
devrait donc peser sur le porteur.
Cependant le tireur ne peut faire valoir cette déchéance que s’il prouve
qu’il a fait provision.
b- Le refus d’acceptation
Hors cette exception, le protêt est obligatoire pour que les recours
cambiaires appartenant au porteur, puissent s’exercer immédiatement sans
attendre l’échéance.
Cette acceptation ne fait pas présumer la provision car le tiré ne s’est pas
reconnu débiteur.
L’aval est donné le plus souvent sur la lettre de change elle-même, il peut
l’être par acte séparé (Art.180 a 1.3 C.COM).
a- L’aval peut être donné sur le litre lui-même
63. 1/Il ressort de l’article 180 al.2 du code commerce que l’aval apposé sur
le titre résulte d’une simple signature au recto précédée ou non des mots« Bon
pour aval » ou par toute autre formule équivalente. La signature seule suffit
quand elle est apposée au recto de la lettre, car il n’est pas possible de la
confondre alors avec les autres signatures de la lettre. (Tireur ou tiré).
2/L’aval peut être limité à une partie de la somme (Art.180 al.6 C.Com).
L’aval par acte séparé présente l’avantage sur le plan pratique de ne pas
faire apparaître à tous les porteurs successifs que le signataire dont la
signature est avalisée, est d’une solvabilité incertaine.
2. L’exception
67. Aux termes de l’article 180 al.8 C.Com. L’engagement de l’avaliste
« …est valable, alors même que l’obligation qu’il a garantie serait nulle pour
toute autre cause qu’un vice de forme. »
Ainsi, s’il a payé pour un endosseur, il peut agir contre le tiré accepteur,
le tireur ou endosseur précèdent. S’il a payé pour le tireur, il peut agir contre
le tiré accepteur.
3. Recours contre les autres avaliseurs
70. Lorsque plusieurs personnes ont donné aval, celui qui a payé a,
conformément à l’article 1145 du D.O.C., un recours contre les autres
avalistes, chacun pour sa part et portion.
L’endosseur d’une lettre de change est celui qui détient le titre par « une
suite ininterrompue d’endossements ».
L’endossement peut même avoir lieu après protêt faute de paiement, mais
celui qui acquiert ce titre acquiert une lettre de change dont la valeur
économique a fortement diminué, car si un protêt a été dressé c’est que le tiré
a refusé de payer. Dans ce cas, seule est transmise une créance de droit
commun car il ya eu dégénérescence du titre. (Art. 173 du C. Com.).
B. L’endossement pignoratif
81. L’endossement pignoratif est celui par lequel le porteur d’une lettre de
change remet celle-ci en gage à son créancier.
En dehors de ces deux cas, l’opposition n’est pas valable. Mais cette
validité est appréciée par le juge des référés ; si l’opposition n’est pas valable,
c’est lui seul qui peut donner mainlevée d’opposition.
Le cas où la lettre de change est payée par chèque est prévu par l’article
198 du C.Com.
En fait, l’immense majorité des lettres de change sont réglées par virement
en banque.
Dans la plupart des cas, en effet, c’est une banque qui présente la traite au
paiement à une autre qui est domiciliataire.
La traite sera payée par le débit du compte du tiré et par le crédit du compte
du banquier escompteur qui répercutera la somme sur le compte de son client.
Dans tous les cas, le tiré en payant la lettre, peut exiger qu’elle lui soit
remise acquittée par le porteur (Art. 184 Al. 1 C.Com.) cet acquis marque la
fin de la vie du titre devenu désormais sans valeur.
Précisons enfin, qu’il est parfaitement possible en droit commercial, à la
différence du droit civil, d’effectuer un paiement partiel de la dette cambiaire
que le porteur est contraint d’accepter Art. 185 al.2 C.Com.) la raison en est
simple : ce paiement diminue d’autant la charge des signataires intermédiaires
garants de la traite.
Après avoir reçu le paiement partiel, le porteur est tenu de faire protester
la lettre de change pour le surplus (Art. 185 Al.5 C.Com).
1. Le principe
89. Le refus de paiement doit-être constaté par un acte authentique appelé
« protêt faute de paiement », (Art. 197 al. C.Com.).
Le protêt faute de paiement doit, en principe, être établi dans les cinq jours
ouvrables qui suivent le jour où la lettre de change est payable.
Si, à l’expiration de ce délai, le porteur n’a pas fait dresser protêt, il est dit
négligent, il est alors déchu de ses droits cambiaires (Art. 197 C.Com.).
2. Les exceptions
90. Le porteur peut être dispensé de dresser protêt dans les cas suivants :
L’endosseur, à son tour, dans les trois jours de réception doit aviser son
propre endosseur, l’information doit ainsi remonter la chaîne des signatures
jusqu’au tireur (Art. 199 al. 3 C.Com.).
Dans tous ces cas, le porteur est déchu de ses droits contre tous les
signataires de la lettre de change à l’exception de l’accepteur (Art. 206 al.4
C.Com.).
Toutefois, la déchéance n’a lieu à l’égard du tireur que s’il justifie qu’il a
fait provision à l’échéance.
Enfin, notons ici que seuls les recours cambiaires disparaissent comme
sanction de la négligence, les recours de droit commun subsistent, bien qu’ils
soient plus faibles que les recours cambiaires.
Ces moyens personnels sont les moyens de défense qui naissent entre
parties immédiates, entre celui qui demande le paiement et celui qui doit
payer, entre poursuivant et poursuivi. Le poursuivant connaît nécessairement
ces exceptions opposables.
101. L’article 171 du C.Com. énonce qu’il faut qu’en acquérant la lettre de
change le porteur « n’ait pas agi sciemment au détriment du débiteur ».
A notre sens la mauvaise foi n’est pas la fraude, mais elle est plus que la
simple connaissance de l’exception.
b- au niveau de la prescription
105. La prescription est acquise à l’expiration de délais variables
qu’énumère l’article 228 du C.Com. :
Ces prescriptions peuvent être interrompues par l’une des causes de droit
commun. Toutefois, l’interruption n’a d’effet que contre celui à l’égard
duquel l’acte interruptif a été fait (Art 228 al. 5 C.Com.).
B. La réalisation du paiement.
158. La réalisation du paiement impose au banquier tiré une double
obligation, celle de vérifier la régularité apparente du titre (1), et celle de payer
(2).
a-Obligation de vérification
Le banque-tiré doit s’assurer de la régularité apparente du chèque,
notamment de l’existence des mentions obligatoires, de la concordance de la
signature du tiré avec le spécimen donné lors de l’ouverture du compte. Si le
chèque a été endossé, il doit vérifier la suite ininterrompue des endossements,
mais non les signatures des endosseurs (Art. 274 al.2 C.Com.).
b-Obligation de payer
Le banquier à l’obligation de payer le chèque dans la limite de la provision
disponible. Le paiement se réalise normalement soit par une remise en
numéraires si le porteur présente le chèque lui-même, soit par compensation
suivie d’une inscription au compte du porteur lorsque le chèque est encaissé
par un banquier.
Lorsque la provision ne permet pas le paiement intégral du chèque,
l’établissement bancaire-tiré a l’obligation de proposer au porteur un
paiement partiel que ce dernier ne peut refuser (Art.273 al.2 C.Com.).
A. L’opposition
160. L’opposition a pour effet d’interdire au banquier de payer le chèque
qui lui sera présenté. L’article 271 al.2 du code de commerce énumère les cas
dans lesquels le tireur peut légitiment effectuer une opposition. Il s’agit des
cas suivants :
- Perte, vol, utilisation frauduleuse ou falsification du chèque.
- Redressement ou liquidation judiciaire du porteur.
En dehors de ces cas toute opposition est irrégulière, et exposerait son
auteur à un emprisonnement de un à cinq ans et d’une amende de 2.000 à
10.000 Dirhams sans que cette amende puisse être inférieure à 25% du
moment du chèque (Art. 316 C.Com.).
L’opposition peut être faite de n’importe quelle façon, mais elle doit être
immédiatement confirmée par écrit quel que soit le support de cet écrit et
appuyer cette opposition par tout document utile (Art. 271 al.2 C.Com.).
La banque est tenue de mentionner sur les formules de chèques délivrées
aux titulaires du compte, les autres causes que celles prévues à l’al.2 l’art.
271.
Lorsque l’opposition est irrégulière, le juge des référés, même dans le cas
où une instance au principal est engagée, doit sur la demande du porteur
ordonner la mainlevée de cette opposition (Art. 271 al.1 C.Com.).
B. Refus de paiement
161. Deux formes de refus de paiement peuvent-être envisagées : le
premier est légitime et s’explique par l’absence de provision (a), le second est
illégitime et entraînera la responsabilité du tiré (b).
1. L’interdiction bancaire
172. Aux termes de l’article 313 al.1 du code de commerce, l’établissement
bancaire tiré qui refuse le paiement d’un chèque pour défaut de provision
suffisante doit enjoindre au titulaire du compte de :
- Restituer à tous les banquiers dont il est le client les formules en sa
possession et en celle de ses mandataires ;
- Ne plus émettre des chèques autres que ceux permettant
exclusivement le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux
qui sont certifiés.
Le banquier doit informer dans le même temps les mandataires de son
client ainsi que les autres titulaires du compte.
A défaut de régularisation, le destinataire de l’injonction perd la faculté
d’émettre des chèques pendant une durée de dix ans. Il recouvre la possibilité
d’émettre des chèques lorsqu’il justifie :
- Qu’il a réglé le montant du chèque impayé ou a constitué une provision
suffisante et disponible pour son règlement par les soins du tiré ;
- Qu’il s’est acquitté de l’amende fiscale qui est de l’ordre de 5% du
montant du chèque impayé faisant l’objet d’une première injonction,
elle est portée à 10% lors de la deuxième injonction, et enfin à 20% lors
de la troisième injonction et les injonctions suivantes.
2. L’interdiction judiciaire
173. Le tribunal peut interdire à toute personne ayant fait l’objet d’une
poursuite en vertu de l’article 316 du code de commerce, d’émettre des
chèques autres que ceux qui permettent exclusivement le retrait de fonds par
le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés. La durée de cette interdiction
est de un à cinq ans. Elle peut être déclarée exécutoire par provision (Art. 317
al. 1).
Parallèlement à cette interdiction, le tribunal enjoint au condamné d’avoir
à restituer à l’établissement bancaire qui les avait délivrées les formules en sa
possession et en celle de ses mandataires.
Le tribunal est tenu en outre d’informer Bank al Maghreb de la décision
portant interdiction, qui à son tour doit informer les établissements bancaires
de cette interdiction. A partir de cette date, les banques informées doivent
s’abstenir de délivrer au condamné et à ses mandataires des formules de
chèques autres que celles mentionnées à l’alinéa 1 de l’article 317 du C.Com.
Le tribunal a la faculté d’ordonner la publication par extrait, de la décision
dans les journaux de son choix (Art. 317 al.2).
b-Responsabilité civile
181. Indépendamment des sanctions pénales, la violation par le banquier
des dispositions légales évoquées plus haut, entraîne la responsabilité civile
de ce dernier qui peut être recherchée sur la base des règles du droit commun.
B. L’opposition au paiement
196. L’opposition, qui déroge à l’irrévocabilité de l’ordre de paiement,
n’est admise qu’en cas de perte ou de vol de la carte, de redressement ou de
liquidation judiciaire du bénéficiaire (Art. 330 du code de commerce).
C. Fraude
197. L’usage frauduleux des cartes est sanctionné pénalement. Sont ainsi
punis des peines prévues à l’article 316, en ce qui concerne les moyens de
paiement.
En pratique les banques exigeront que les créances qui leur sont proposées
présentent un caractère de probabilité suffisant.
- La liste des créances cédées avec l’indication, pour chacune d’elle, des
éléments susceptibles de permettre son individualisation.
Le bordereau dans lequel une des mentions obligatoires fait défaut ne vaut
pas comme acte de cession de créances professionnelles.
B. Effets de la cession
214. La remise du bordereau au cessionnaire par le cédant réalise le
transfert de la propriété des créances, ce transfert concerne aussi bien le
principal que les accessoires tels que les sûretés qui garantissent la créance
(Art. 532 C.Com).
Paragraphe II : Protection du banquier
215. Dans l’hypothèse la plus courante, la charge du recouvrement est
abandonnée au client cédant en vertu d’un mandat donné par le cessionnaire.
Le cédant, mandataire chargé de l’encaissement, est redevable des fonds à
l’égard du cessionnaire qu’il a l’obligation de reverser entre ses mains.
C. Notification
216. Par la notification, le banquier interdit au débiteur de la créance cédée
de payer entre les mains du signataire du bordereau (Art. 535 C.Com) le
débiteur ne se libère alors valablement qu’auprès du cessionnaire.
Le processus suivi en l’espèce est très simple : le vendeur, une fois les
marchandises expédiées, remet à sa banque les documents qui permettent
d’en obtenir remise au port de débarquement. La banque a instruction de ne
les délivrer à l’acheteur que contre paiement ou acceptation d’une traite.
1. Crédit indirect
222. L’intervention du banquier constitue une forme atténuée de crédit par
signature.
2. Crédit direct
223. Le crédit documentaire constitue une formule de financement à court
terme. Sitôt expédiées, les marchandises sont payées par le banquier de
l’importateur, éventuellement par l’intermédiaire de son correspondant à
l’étranger.
D. Réglementation
227. Aucune législation de source nationale ou internationale, tant au
Maroc que dans la quasi-totalité des pays étrangers, ne vient organiser et
préciser les opérations de crédit documentaire. C’est la pratique internationale
qui a permis l’élaboration d’une réglementation spécifique au crédit
documentaire. Elle l’a fait sous l’égide de la chambre de commerce
internationale (CCI) dont le rôle a été déterminant pour fixer et faire évoluer
ce qu’il est convenu d’appeler les règles uniformes relatives aux crédits
documentaires (R.U.U.C.D.).
228. La question se pose de savoir quelle est la portée juridique des RUU ?
Mais les RUU ont surtout valeur d’usage, étant elles-mêmes une
codification écrite des usages internationaux.
Cette thèse a été adoptée par le tribunal de paris, qui a estimé que les RUU
constatent des usages et qu’elles s’appliquent indépendamment de toute
référence expresse, dès lors que leur application n’a pas été écartée sur un
point donné.
a- La nature du crédit
232. Les parties au contrat sont appelées à prévoir la nature du crédit,
révocable ou irrévocable.
1. Le crédit révocable
233. Le crédit est réputé révocable lorsque le banquier de l’acheteur ne
contracte pas l’obligation directe envers le vendeur. L’accréditif qu’il lui
envoie ne le lie pas définitivement.
Les RUU 500 (Art.8) disposent dans ce sens qu’ «un crédit révocable peut
être amendé ou annulé par la banque émettrice à tout moment et sans que le
bénéficiaire en soit averti au préalable ». Cette disposition réduit
considérablement la consistance du droit du bénéficiaire d’un crédit
documentaire révocable qu’elle aboutit à mettre en doute son existence même.
Il en découle en pratique qu’un créancier du bénéficiaire ne pourrait saisir le
produit à venir d’un crédit documentaire avant sa réalisation.
b- La durée du crédit
237. Le crédit ouvert doit être disponible pendant tout le délai accordé au
vendeur pour expédier les marchandises.
1. Résolution du contrat
239. La résolution suppose que l’acheteur a manqué à l’une des obligations
essentielles que lui impose le contrat. L’obligation d’assurer l’ouverture d’un
crédit documentaire peut-elle être considérée comme telle ?
Ils doivent couvrir le montant du préjudice subi par le vendeur. Dans les
ventes maritimes, il est de coutume de retenir la différence entre le prix de
vente et les cours actuels, en baisse du produit. Si le cours reste identique, ou
a connu une hausse, il y aurait lieu d’envisager – conformément à la solution
retenue en matière de vente terrestre – l’attribution au vendeur d’une
indemnité représentant le bénéficie dont il a été privé.
Dès lors qu’un titre représentatif de la marchandise été émis, celui-ci sera
remis au banquier : la remise d’un titre équivaut à une mise en possession
réelle. Tel est le cas lorsque la marchandise est transportée par voie maritime
: un connaissement est émis qui permet le transfert de la possession au
banquier.
249. A supposer que la banque ait à faire jouer le gage précédent, il est à
craindre qu’elle ne retire de la vente du bien gagé qu’une somme inférieure
au montant de sa créance en raison des frais supportés, de la baisse des cours
enregistrés.
- La facture consulaire
Elle remplit le même rôle que la facture consulaire. Etablie sur des
formulaires spéciaux, elle n’est signée que par le vendeur et parfois par un
témoin.
- Le connaissement maritime
Les RUU 500 ont intégré pour la première fois, des dispositions
particulières pour ce type de document, en disposant que les banques
accepteront un récépissé ou certificat dès lors qu’il a été estampillé ou
authentifié et daté par les services postaux du lieu d’expédition, tel que prévu
par les termes du crédit (Art. 29 RUU).
Il ressort de l’article 21 des RUU que lorsque ces documents sont exigés,
le crédit devrait stipuler par qui de tels documents doivent être émis et leur
libellé ou les données qu’ils doivent contenir. Si le crédit ne le stipule pas, les
banques accepteront ces documents tels qu’ils seront présentés, pour autant
que les données qu’ils contiennent ne soient pas incompatibles avec un autre
document stipulé qui a été présenté.
265. Par exemple, un certificat de qualité n’est probant que dans la mesure
où il comporte une identification précise de la marchandise à laquelle il
s’applique. A défaut il est sans valeur.
267. Il est des documents qui, passés certains délais, perdent toute leur
valeur. Tel est peut-être le cas d’un certificat d’inspection de denrées
périssables.
d) Sanction des obligations
268. La banque est exposée à commettre divers types de fautes : exécution
du crédit après la limite fixée pour la réalisation de l’opération, acceptation
de documents irréguliers, transmission tardive des documents au donneur
d’ordre. Les mêmes sanctions sont, dans ces circonstances applicables, rejet
des documents, action en dommages-intérêts.
1. Rejet des documents
2. Dommages-intérêts
269. Le donneur d’ordre qui ne veut pas rejeter les documents et laisser la
marchandise à la banque, peut se contenter de demander réparation du
dommage que lui inflige le contenter de demander réparation du dommage
que lui inflige le comportement de celle-ci.
Mais son action n’est recevable que dans la mesure où, au stade de
l’acceptation des documents, il avait formulé des réserves.
L’irrévocabilité qui doit être expressément stipulée par l’accréditif est liée
à l’autonomie du rapport banquier-bénéficiaire, indépendamment du rapport
banquier-donneur d’ordre ainsi que du rapport donneur d’ordre-vendeur.
276. Dès lors que les documents présentés par le bénéficiaire sont réguliers,
le banquier doit exécuter son engagement sans se préoccuper davantage de
l’exécution du contrat de vente. Il y a là une conséquence supplémentaire du
caractère abstrait de l’engagement bancaire.
2. Un droit cessible
277.
(x)
Fabricant du
produit que (y) (Z)
l’exportateur exportateur Importateur
lui achète pour
le rendre à (Z)
(y) peut-il céder à (x) la créance née à son profit à l’encontre du banquier
de (z) ? Une telle cession totale ou partielle, lui éviterait d’avoir à procéder
un règlement au profit de (x) sitôt la marchandise, livrée, alors qu’il n’a pas
encore été payé par le banquier de (z) et n’a peut-être pas les liquidités
nécessaires pour régler (x).
Il est admis qu’un crédit documentaire n’est transférable que s’il stipulé
comme tel par la banque émettrice. On parle alors de crédit transférable que
l’article 48 des RUU définit comme étant « un crédit en vertu duquel le
bénéficiaire (premier bénéficier) peut demander à la banquer autorisé à payer,
à contracter un engagement de paiement différé ou accepter, ou à négocier (la
banque transférante)…. qu’elle permette l’utilisation du crédit en totalité ou
en partie, par un ou plusieurs autres bénéficiaires (second(s) bénéficiaires(s))
».
278. La banque peut être sollicitée d’ouvrir un nouveau crédit appelé back
to back ou encore contre crédit.
279. Quand la réalisation du crédit doit s’opérer par négociation d’une lettre
de change tirée par le bénéficiaire, celui-ci peut l’escompter. Il y parviendra
facilement lorsque le crédit est irrévocable.
3. Un crédit insaisissable ?
280. Il faut distinguer la saisie pratiquée par le donneur d’ordre, de celle
pratiquée par tiers.
Cependant, il faut souligner ici que le fraude visé est celle décelée dans
les documents-mêmes, et non au regard du contrat commercial.
Cette solution nous semble vouée à l’échec pour plusieurs raisons : d’une
part elle est contraire au principe selon lequel la fraude découverte avant le
paiement la paralyse totalement. D’autre part elle présente l’inconvénient de
faire peser sur le donneur d’ordre tous les risques inhérents au contrat
commercial, y compris celui de s’être adressé à un vendeur qui a mal choisi
son transitaire.
2. La réalisation du paiement
287. - Qui doit payer ?
- Comment ?
- Quand ?
- Il est possible que non seulement le banquier n°1 mais aussi le banquier
n°2 qui a conformé le crédit ouvert, se soient personnellement et directement
engagés à l’égard du bénéficiaire. Ce dernier agira vraisemblablement
d’abord contre le banquier n°2 mais pourra également agir contre le banquier
n°1.
La réserve signifie que le règlement ne devient définitif que s’il est ratifié
par le donneur d’ordre.
2.3 L’acceptation
293. Dans cette hypothèse, le versement du prix est également différé par
rapport à la remise des documents, mais la créance représentative du crédit
est incorporée dans un titre cambiaire. Il s’agira d’une lettre de change dont
l’acceptation peut être effectuée soit par la banque notificatrice, soit par la
banque émettrice ou encore par le donneur d’ordre.
2.4 La négociation
L’article 9IV. Des R.U.U. précise ici que la négociation par la banque
émettrice ou confirmatrice de la lettre de change est fait sans recours contre
les tireurs et /ou aux porteurs de bonne foi. Cette règle posée par l’article 9
est une dérogation au jeu normal du droit cambiaire qui réserve un recours
contre le tireur et les autres signataires.
296. Tel est le cas lorsqu’un document est irrégulier et que la banque
demande une régularisation. Les banques admettent, en effet en règle général,
la réparation d’une irrégularité dès lors qu’elle est faits sans fraude et avant
l’expiration de la période de validité du crédit.
A
Acceptation : 12, 14, 37, 38, 42, Compte courant : 207. Endossement : 12, 39, 71, 72, 73,
49, 50, 51, 52, 53, 176. Crédit documentaire : 7, 182, 204, 74, 75, 76, 77, 79, 80, 81, 85, 113,
Actif : 190. 218, 219, 220, 223, 224, 225, 226, 114, 118, 125, 126,
Affacturage : 7, 182, 204, 205, 227, 228, 229, 230, 231,233, 238,
208. 239, 248, 252,
Amende : 160, 170, 172, 175, 176, 258, 259, 270, 272, 273, 276, 277, 136, 148, 152, 153, 154, 158, 213,
177, 180, 182, 184. 278, 284, 290, 293. 278.
Autorisation : 203. Escompte : 77, 209, 279.
Aval : 43, 62, 63, 64,65, 66, 68, D Escroquerie : 43.
70, 98, 118, 120, 140, 141, 142. Déchéance : 58, 66, 91, 94, 108, Etablissement : 123, 204, 205, 211,
Avance : 210, 225,247, 268,278. 118, 164. 213, 217.
Défaut de paiement : 91, 162,
B 164,166. F
Banqueroute : 43 Défaut de provision : 165,172. Facilité de caisse : 146.
Billet à ordre : 6, 8, 16,17, 114, Délai de grâce : 47 Falsification : 160.
115, 116, 118, 220, 121, 122, 124. Délai de paiement : 24, 26. Faute de paiement : 75, 89, 94.
Blocage : 143, 240 Délai de présentation : 130, 142, Faute de provision : 174.
Bonne foi : 43, 49,81, 113, 144, 153, 156, 167,179. Fraude : 101, 197, 284, 285, 286,
252, 258, 294. Dépôt : 123,126. 291, 296.
Bordereau : 45, 206, 209, 210, Dette : 5, 10, 11, 12, 14, 27,49, 87, Fiduciaire : 190.
213, 214, 216, 217. 114, 130, 131, 167, 191.
Domiciliation : 27, 33, 82, G
C 132,236. Gage : 34, 71, 81, 125, 126, 219,
Carte de crédit : 182, 197, 198, Dommages intérêts : 51, 164, 168, 225, 248, 249, 258.
199, 201, 202. 238, 240, 252, 268, 269,289. Garantie de bonne fin : 204.
Carte de paiement : 7, 194. Garantie de paiement : 37, 77, 226.
Cautionnement : 64, 70, 249. E
Cessation d’activité : 198. Echange : 5, 278. H
Cession- de créances : 7, 15, 39, Echéance :19, 24, 26, 31, 40, 42, Hypothèque : 34, 249.
79, 152, 153, 182, 204, 208, 209, 49, 50, 54, 55, 58, 59, 61, 62, 64,
213, 214, 215, 217, 277. 66, 75, 83, 91, 93, 101, 104, 105, I
Cessation de paiement : 43, 191. 108, 109, 112, 113, 116, 118, 124 ; Incapacité : 80, 100, 144, 149, 154,
Chambre de compensation : 27, 125, 164, 204, 208, 209, 292. 187.
82, 157. Effet de commerce : 6, 10, 14, 26, Incident de paiement : 179.
Chèque barré : 2, 133, 135, 136. 87, 101, 114, 121, 125 ; 294. Injonction : 172, 174, 281.
Chèque sans provisions : 146, 162, Emetteur : 179, 194, 195, 196, Inopposabilité : 269.
170, 179. 200, 234, 284. Insolvabilité : 70, 204, 207, 275.
Circulation chèque : 136. Emission : 45, 46, 47, 75, 95, 112, Interdiction judiciaire : 170, 173,
Clause à ordre : 114, 116, 152. 113, 116, 146, 147, 149, 156, 162, 174, 179.
Clause de retour sans frais : 91, 170, 171, 174, 175, 176, 185, 187, Intérêt : 1, 24, 35, 51, 61, 102, 113,
164. 244, 259, 292. 164, 166, 168, 191, 209, 215, 220,
Commission : 199, 200, 204, 228, 250.
243, 244, 245, 246, 250.
97
Irresponsabilité : 15, 55, 78, 99, Résiliation : 198, 201.
118, 150, 153, 191, 208, 275. O Responsabilité civile : 181.
Obligation : 10, 15, 58, 67, 77, 88, Responsabilité de la banque : 180.
J 103, 104, 105, 127, 143, 158, 179, Responsabilité délictuelle : 168.
Jurisprudence : 43, 80, 146, 189, 180, 189, 193, 198, 201, 203, 215, Responsabilité pénale : 179.
268, 281, 286. 229, 233, 235, 238, 239, 241, 242, Responsabilité solidaire : 153.
243, 250, 251, 252, 253, 254, 268,
L 275. S
Lettre de change : 113, 114, 115, Opposition au paiement : 86, 196. Sanction pénale : 181.
116, 117, 119, 120, 121, 127, 132, Option : 207. Service de caisse : 221.
140, 144, 153, 166, 248, 279, 293. Ordre de paiement : 130, 195, 196. Sûreté : 191, 208, 214, 249.
Lettre de garantie : 296. Ordre de virement : 184, 185, 186,
Lettre de transport aérien : 248, 187, 188, 189, 192, 193 T
258. Tireur : 15, 18, 20, 23, 24, 25, 28,
Lettre de voiture : 248, 258 P 29, 30, 33, 34, 35, 36, 37, 40, 42,
Libelle : 26, 191, 260. Prescription : 24, 102, 105, 108, 43, 45, 47, 48, 49, 50, 53, 58, 61,
Liquidation : 83, 86, 90, 120, 149, 118, 130, 166, 167. 63, 66, 67, 69, 71, 78 ; 83, 90, 91,
160, 196, 277. Présomption : 55, 56, 57, 58, 63, 94, 106, 110, 113, 294.
Liquidité : 277. 258. Titre : 5, 8, 10, 11, 19, 21, 22, 23,
Preuve34, 56, 63, 146, 147, 163, 30, 31, 39, 41, 47, 49, 54, 55, 57,
M 185, 213, 221, 225, 258. 67, 71, 72, 73, 74, 75, 77, 80, 81,
Magnétique : 194. Privilège : 34. 83, 85, 95, 113, 115, 116, 119,
Mandat : 23, 80, 151, 154, 183, Protêt : 38, 53, 59, 60, 75, 76, 79, 121, 122, 123, 126, 128, 130, 131,
184, 186, 187, 215. 89, 90, 91, 94, 104, 105, 147, 153, 137, 154, 156, 157, 158, 166, 177,
Mauvaise foi : 101, 170. 163, 164, 166. 202, 213, 238, 248, 258, 293.
Mentions facultatives : 117, 132. Purge : 15, 49. Transfert de créances : 206.
Mentions mensongères : 285. Transfert de la propriété : 210,
Mentions obligatoires : 116, 130, Q 214.
176, 213. Quittance : 206.
Mobilisation5, 122, 204. V
R Valeur en gage : 81.
Recours : 3, 38, 43, 53, 58, 59, 61, Valeur en garantie : 81.
N 65, 66, 68, 69, 70, 89, 90, 93, 94, Vigilance : 201.
Nantissement : 81, 124, 209. 118, 1156, 162, 163, 165, 166, Visa : 143, 257.
Négociable : 8, 12, 114, 123, 125, 167, 185, 291, 294.
248, 258, 259. Redressement judiciaire : 43, 83, W
Normalisation : 45, 46. 86, 90, 120, 160, 196. Warrant : 124, 125, 126.
Numérique : 158. Remise du chèque : 148.
98
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
✓ Ahmed Choukri SBAAI (en Arabe) – « Les Effets de Commerce » Al Maarifa 2015
✓ Christian GAVALDA et Jean STOUFFLET, Droit bancaire, Litec, Manuels, 8e éd.,
2010 (cité C.Gavalda et J. STOUFFLET).
✓ Didier R.MARTIN – "Droit commercial et bancaire Marocain " – 3éme édition – Al
Madaress, 2015, Casablanca.
✓ Françoise DEKEUWER-DEFOSSEZ et Sofie MOREIL, Droit bancaire, Mémentos
Dalloz, 10e éd., 2010.
✓ Hassania CHARKAOUI – " Droit commercial" – 2éme édition – Najah El Jadida.
✓ Jean STOUFFLET – « Instruments de paiement et de crédit : Effets de Commerce
Chèque, carte de paiement, transfert de fonds » - 8° éd. – 27 Septembre 2012
✓ Marie-Laure COQUELET – « Entreprises en difficulté. Instruments de paiement et
de Crédit » - 5° éd. Broché – 21 Janvier 2015
✓ Mohamed DRISSI ALAMI MACHICHI – «Droit Commercial Fondamental au
Maroc » Dar Al Kalam 2006
✓ Mohamed DRISSI ALAMI MACHICHI – «Droit Commercial Instrumental au
Maroc» - Rabat 2011
✓ Mohamed NAKHLI– "Droit des affaires" – Tome 1- Edition El Badii – 2004,
Marrakech.
✓ M’hamed LAFROUJI – « Les Infractions en matière de Chèque » (en Arabe) - 1° éd.
– Najah Al jadida – 2005
✓ Mohamed CHAFAI – « Les Effets de Commerce » (en Arabe) – 2° éd. – Al Watanya
Marrekech – 2002
✓ Mohamed MOUMEN – « Les Instruments de Paiement » (en Arabe) – Al Maarifa -
2013
✓ Paul Le CANNU et Thierry GRANIER – « Droit Commercial. Instruments de
Paiement et de Crédit. Titrisation – 8° éd. : Précis – 8 Septembre 2010
✓ Régine BONHOMME – « Instruments de crédit et de paiement : Introduction au
droit bancaire » - 11° éd. – 15 Septembre 2015
✓ Thierry BONNEAU, Droit bancaire, Domat Droit privé, Montchrestien, 11E éd.,
2015.
99
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION 1
TITRE I : 6
LES INSTRUMENTS CAMBIAIRES 6
CHAPITRE PRELIMINAIRE : NOTIONS GENERALES 6
SECTION I : LES CARACTERISTIQUES DES EFFETS DE COMMERCE 6
I. Les effets de commerces sont créateurs d’obligations : 6
II. Les effets de commerce sont des titres formels 7
III. Les effets de commerce sont des titres négociables 7
IV. Les effets de commerce sont destinés à conférer une plus grande sécurité au porteur 7
A.La solidarité entre tous les signataires d’un même effet de commerce 7
B.Le principe de l’inopposabilité des exceptions 7
SECTION II : LEGISLATION 8
A.Au niveau international 8
B.Au niveau marocain 8
CHAPITRE I : LA LETTRE DE CHANGE 8
SECTION I : GENERALITES 8
A.Technique juridique 9
B.Terminologie 9
SECTION II : LES CONDITIONS DE VALIDITE DE LA LETTRE DE CHANGE 9
Paragraphe I : La rigueur des conditions de forme. 10
A.Mentions obligatoires 10
1.Dénomination de la lettre de change 10
2.Mandat pur et simple de payer une somme déterminée 10
3.Indication de la date et du lieu de création de la lettre de change (Art. 159-7° C.Com)
10
100
4.Le nom de celui qui doit payer c’est-à-dire le tiré (Art. 159-3°) 11
5.L’indication de l’échéance 11
6.L’indication du lieu de paiement (Art. 153 al. 5) 11
7.Le nom de celui auquel ou à l’ordre duquel le paiement doit être fait (Art. 159 al.6). 11
8.Le nom et la signature de celui qui émet la lettre de change, c’est-à-dire le tireur 12
B.La sanction de l’inobservation des conditions de forme. 12
a- Le principe 12
b- Les exceptions 12
C. Les mentions facultatives 13
a- Clause de domiciliation 13
b-Mention de la valeur fournie 13
c-Stipulation d’intérêts 13
d-Clause « suivant avis » ou « sans avis » 13
e-Clause « sans garantie » ou « fait à forfait » 14
f-Clause « sans protêt » 14
g-Clause « non à ordre » 14
Paragraphe II- La quasi-inexistence des conditions de fond 14
A.Le principe : pas de conditions de fond 14
B.Exception : l’existence de conditions de fond 14
a- Les conditions concernant le titre lui-même 14
1.présentation du mécanisme 14
2.régime juridique 15
b/ Les conditions concernant l’engagement d’un signataire 15
SECTION III : LA VIE DE LA LETTRE DE CHANGE 16
Paragraphe I : L’émission de la lettre de change 16
A.Définition 16
B.Effets de l’émission 16
a- Le tireur est tenu cambiairement de payer le titre (Art. 165 C.COM !) 17
101
b-La provision est transféré de plein droit (Art. 166 C.COM) 17
Paragraphe II : L’Acceptation de la lettre de change 17
A.Présentation à l’acceptation 17
B.Le choix du tiré 18
a-L’acceptation 18
1.Les formes de l’acceptation 18
2.Les effets de l’acceptation 20
b- Le refus d’acceptation 21
1.Faire constater le refus d’acceptation par protêt (Art. 209 et S. C.Com). 21
2. Aviser celui qui a transmis la lettre de change du refus d’acceptation (Art. 199
C.Com) 21
b-L’acceptation par intervention 22
Paragraphe III :L’aval 22
A.Les conditions de l’Aval 22
a-L’aval peut être donné sur le litre lui-même 23
b-L’aval peut être donné par acte séparé 23
B.Les effets de l’aval 23
a-Le donneur d’aval est tenu de payer 23
1.Le principe 23
2.L’exception 24
b) Le donneur d’aval contraint de payer dispose de recours 24
1.Recours contre le débiteur cautionné 24
2.Recours contre les autres signataires 24
3.Recours contre les autres avaliseurs 25
Paragraphe IV : La transmission de la lettre de change 25
A.L’endossement translatif de propriété 25
a. Conditions de l’endossement translatif 25
1.Qui peut endosser une lettre de change ? 26
102
2.Quand peut avoir lieu l’endossement d’une lettre de change ? 26
b. Les effets de l’endossement translatif 26
1.L’endossement avant expiration du délai pour dresser protêt 26
2.L’endossement après expiration du délai pour dresser protêt 27
b-L’endossement de procuration 28
B.L’endossement pignoratif 28
Section IV : le paiement de la lettre de change 29
Paragraphe I : la présentation au paiement 29
Paragraphe II : Le paiement de la lettre de change 29
A.Réalisation du paiement 29
a- Les vérifications préalables au paiement 29
b-Les modes de paiement 30
B.Le refus de paiement de la lettre de change 31
a-Les obligations du porteur 31
1.Le principe 31
2.Les exceptions 31
b-Les droits du porteur 32
1.Les droits du porteur diligent : la mise en œuvre 32
2.Les droits du porteur négligent 32
Section V : L’étude des rapports juridiques mis en jeu par la lettre de change 33
Paragraphe I : Les rapports cambiaires 33
A. Les rapports cambiaires sont vigoureux 33
a- Le principe de l’indépendance des signatures 33
b- Le principe de l’inopposabilité des exceptions 33
1.Le principe 33
2.Les conditions d’application du principe 33
c-La solidarité entre les signataires d’une lettre de change 34
B.Les rapports cambiaires sont fragiles 35
103
a-Au niveau de la mise en œuvre 35
b- au niveau de la prescription 35
Paragraphe II : les rapports fondamentaux 36
A.Les relations entre les rapports cambiaires et les rapports fondamentaux 36
a- Le principe : l’indépendance des deux types de rapports 36
b- Les exceptions : l’interdépendance des deux types de rapports 36
B.Les règles spécifiques à la valeur fournie 37
C.Les règles spécifiques au rapport de la provision 37
a-La définition de la provision (Art. 166 al. 2 C.Com.). 37
b-La transmission de plein droit de la provision 37
CHAPITRE II : LE BILLET A ORDRE 38
Section I : LES RESSEMBLANCES AVEC LA LETTRE DE CHANGE 38
Paragraphe I : les règles de forme 38
A.Les mentions obligatoires (Arts. 232 C.Com.) 38
B.Les mentions facultatives 39
Paragraphe II : les règles de fond 39
Section II : LES DISSEMBLABLES AVEC LA LETTRE DE CHANGE 39
Paragraphe I : qualité du souscripteur 39
Paragraphe II : qualification du titre 40
Section III : CAS PARTICULIERS DE BILLETS A ORDRE 40
(§1) Le billet de fonds 40
(§2) Les bons de caisse 40
(§3) Le warrant 40
CHAPITRE III : LE CHEQUE 41
Section I : RIGUEUR DES CONDITIONS DE FORME 42
(§1) Les mentions obligatoires 42
A.L’énumération 42
B.sanction 43
104
(§2) Les mentions facultatives 43
A.Le barrement 43
1.Formes 43
2.Paiement du chèque barré 44
3.Circulation du chèque barré 44
B.La certification 44
1.Forme 44
2.Effet 45
C.L’aval 45
1.Forme 45
2.Effet 45
D.Le visa 45
Section II : QUASI INEXISTENCE DES CONDITIONS DE FOND 45
( §1) Capacité du tireur 45
(§2) Existence de la provision 46
A.Définition et caractères de la provision 46
B.Preuve de la provision 46
C.Propriété de la provision 46
1.L’acquisition par le porteur des droits du tireur 46
2.L’acquisition par le porteur de droits plus étendus 47
Section II : LA VIE DU CHEQUE 47
Paragraphe I : la transmission du chèque 47
A.Endossement translatif 47
a-Formes de l’endossement 47
b-Effets de l’endossement 48
B.Endossement de procuration 48
Paragraphe II : le paiement du chèque 48
I. La procédure de paiement du chèque 48
105
A.La présentation au paiement 48
a-Délai de présentation 48
b-Lieu de présentation du chèque 49
B.La réalisation du paiement. 49
a-Obligation de vérification 49
b-Obligation de payer 49
II. Les incidents de paiement du chèque 50
A.L’opposition 50
B.Refus de paiement 51
a- Le refus de paiement pour absence de provision 51
1.Formalités consécutives au non-paiement du chèque 51
2.Recours pour défaut de paiement 52
b- Le refus de paiement illégitime 53
Section IV : LES INFRACTIONS EN MATIERE DE CHEQUES 53
Paragraphe I : les délits commis par le tireur 53
I. L’omission de maintenir ou de constituer la provision du chèque en vue de son paiement à la
présentation 53
II. L’opposition irrégulière au paiement du chèque 54
III.Emission d’un chèque en violation d’une interdiction bancaire ou d’une interdiction
judiciaire. 54
1.L’interdiction bancaire 54
2.L’interdiction judiciaire 54
3.Sanction du non-respect de l’interdiction bancaire et judiciaire 55
IV.L’émission d’un chèque en violation de certaines dispositions légales 55
Paragraphe II : les délits commis par le bénéficiaire 56
I. Acceptation d’un chèque sur lequel manquent certaines mentions obligatoires 56
II. L’acceptation d’un chèque à titre de garantie 56
Paragraphe III : les délits commis par le tiré 56
I. Les obligations de la banque 56
106
II. Responsabilité de la banque 57
a-Responsabilité pénale 57
b-Responsabilité civile 57
Paragraphe IV : délits commis par les tiers 58
TITRE II : LES INSTRUMENTS NON CAMBIAIRES 58
CHAPITRE I : LES INSTRUMENTS DE PAIEMENT 58
Section I : LE PAIEMENT PAR VIREMENT 59
Paragraphe I : L’ordre de virement 59
A.Emission de l’ordre de virement 59
a-La forme 59
b-Conditions de fond 59
B.Effets de l’émission de l’ordre de virement 60
a-Effets de l’ordre de virement à l’égard du donneur d’ordre 60
b-Effets de l’ordre de virement à l’égard du bénéficiaire 60
c-Effets à l’égard du banquier du donneur d’ordre 60
Paragraphe II : L’exécution de l’ordre de virement 61
A.Modalités d’exécution de l’ordre de virement 61
B.Incidents de l’exécution de l’ordre de virement 62
a-Insuffisance de la provision au compte du donneur d’ordre 62
b-Exécution d’un ordre de virement faux ou falsifié 62
Section II : LE PAIEMENT PAR CARTE 62
A.Irrévocabilité de l’ordre de paiement 63
B.L’opposition au paiement 63
C.Fraude 63
(§2) Le régime de paiement par carte au regard du fournisseur 63
A.Généralités 63
B.L’engagement du fournisseur à l’égard du public 64
C.L’engagement du fournisseur à l’égard de l’émetteur 64
107
D.L’obligation de vigilance 64
(§3) Le régime de paiement par carte au regard du banquier 64
A.Généralités 64
B.Obligation de paiement 65
CHAPITRE II : LES INSTRUMENTS DE CREDIT 65
Paragraphe I : Conditions du contrat d’affacturage 65
A.Approbation des créances transmises 66
B.Paiement de l’adhérent par le factor 66
Paragraphe II : Subrogation corrélative du factor 66
Section II : LA CESSION DES CREANCES PROFESSIONNELLES 67
Paragraphe I : Mécanisme de base 67
A.Conditions de validité 67
a-Conditions tenant aux personnes 68
b-Conditions tenant aux créances cédées 68
c) Conditions tenant au bordereau 68
B.Effets de la cession 69
Paragraphe II : Protection du banquier 69
C.Notification 69
D.L’acceptation 70
Section III : LE CREDIT DOCUMENTAIRE 70
Paragraphe I : Notions générales 70
A.définition 70
B.Utilité du crédit documentaire 71
a-Avantage pour l’importateur 71
1.Crédit indirect 72
2.Crédit direct 72
b-Avantage pour l’exportateur 72
c-Avantages pour le banquier 72
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C.Les intervenants 73
D.Réglementation 73
Paragraphe II : Rapports acheteur-vendeur 74
A.Date d’ouverture du crédit documentaire 75
B.Modalités du crédit documentaire 75
a-La nature du crédit 75
1.Le crédit révocable 75
2.Le crédit irrévocable 76
b-La durée du crédit 76
c) Sanctions du défaut de crédit documentaire 77
1.Résolution du contrat 77
2.Dommages-intérêts 78
Paragraphe III : Rapports donneur d’ordre-banquier 78
A.Les obligations du donneur d’ordre 78
a) Les obligations concomitantes à l’ouverture du crédit 78
1.Le paiement de commissions bancaires 78
2.La constitution de garanties 79
b. Les obligations postérieures à l’ouverture du crédit 80
B.Les obligations du banquier 80
a)Les obligations relatives à l’ouverture du crédit 81
b)Les obligations relatives à la réalisation du crédit 81
c)Contenu des obligations 81
1.Conformité des documents aux instructions du donneur d’ordre 82
2.Absence d’énonciations contradictoires 86
3.Aptitude des documents à jouer leur rôle 86
d) Sanction des obligations 87
1.Rejet des documents 87
2.Dommages-intérêts 87
109
Paragraphe IV : Rapports banquier-bénéficiaire 88
A.Rapport banquier-bénéficiaire d’un crédit révocable 88
B.Rapports banquier-bénéficiaire d’un crédit irrévocable. 88
a)Caractère du droit du bénéficiaire 88
1.Un droit irrévocable 88
2.Un droit cessible 89
3.Un crédit insaisissable ? 91
b. Mise en œuvre du droit du bénéficiaire 92
1.La fraude 92
2.La réalisation du paiement 93
3.Comment le paiement doit-il être effectué ? 94
4.Quand le paiement doit –il être effectué ? 96
INDEX ALPHABETIQUE Erreur ! Signet non défini.
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE 99
110