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Données
Responsable du cours: Mariem Gzara
Année: 2022-2023
1
Fondements des Bases de Données
Contenu de la formation
1. Introduction à l’approche BD
2. Modélisation conceptuelle des BD (EA et UML)
3. Le modèle relationnel et son algèbre
4. Le Langage SQL et ses 5 sous-langages
5. Normalisation et fromes normales
6. Dénormalisation vers les modèles relationnel-objet et NoSQL
Références bibliographiques et Nétographie
H. Garcia Molina, J.D. Ullman et J. Widom: Database Systems - The Complete Book, Prentice
Hall, 2002
R.A. El Masri et S.B. Navathe : Fundamentals of Database Systems, FourthEdition; Prentice Hall
C.J. Date : An introduction to Database Systems; Pearson Education 2004
BD-LI1-M. GZARA
INTRODUCTION À
L’APPROCHE BASES DE
DONNÉES
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2
Bases de données et systèmes de gestion de
bases de données
Données (SGBD)
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3
Notion de base de données
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4
Notion de base de données
• Besoins
– de structuration,
– de mise en commun,
– de non redondance,
– de qualité,
SGBD
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5
SGBD : définition de données
• Contraintes éventuelles
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6
SGBD : Manipulation de données
• Orienté ensembles
• Indépendance données-programmes
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• Interactive
• Presse-boutons
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SGBD : Intégrité des données
• Qualité de l'information
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SGBD : Confidentialité
• Mots de passe
• Vues
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8
SGBD : Accès concurrents et Sécurité
• Validation/Annulation (Transactions)
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SGBD : Typologie
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Cycle de développement
• ANSI/SPARC, 1974
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Métiers du domaine
• Utilisateurs
– occasionnels (LMD)
– « naïfs » (presse-bouton)
20
10
Les méthodologies de conception de BD
Les étapes de conception d’une BD :
1. Analyse de la situation existante et des besoins
2. Création d'une série de modèles qui permettent de représenter
tous les aspects importants
3. A partir des modèles, implémentation d'une base de données
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11
Modèle conceptuel des données ( MCD )
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Le modèle logique
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MODÉLISATION
CONCEPTUELLE DES BD
(EA ET UML)
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Modélisation des données
Modèle Entité-Association
• Niveau conceptuel de merise : Modèle de Conception
de Données (MCD)
Le MCD est basé sur la Conception Entité-Association,
CHEN[76], qui est un modèle d’analyse du monde réel.
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Le modèle Entité-Association,
les concepts de base : entité (I)
• Entité : objet du monde réel avec une existence
indépendante,
une entité (ou type d’entité) est une chose (concrète ou
abstraite) qui existe et est distinguable des autres entités.
14
Le modèle Entité-Association,
les concepts de base : entité (II)
Nom de l’entité
a) b)
29
Unicité: Identifiant
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15
Le modèle Entité-Association
les concepts de base : association (I)
• Une association (ou type d’association) représente un
lien quelconque entre différents entités.
Le modèle Entité-Association
les concepts de base : association (II)
Nom de l’association
a)
attribut 1
attribut 2
Nom de l’association
b)
Attribut 1 Attribut 2
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Le modèle Entité-Association
les concepts de base : association (III)
• Le degré d'une association est le nombre d'entités y
participant.
– Association réflexive
– Association binaire
– Association ternaire
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Le modèle Entité-Association
les associations, cardinalités
• Contraintes sur les associations : "contraintes
structurelles"
– Les cardinalités minimale et maximale: Pour les
associations binaires la cardinalité minimale (max) d'une
association est le nombre minimum (max) d’occurrences de
l’entité d'arrivée associées à une occurrence de l’entité de
départ.
Représentation
graphique
des cardinalités :
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Le modèle Entité-Association
les associations, cardinalités
Association 1-1: un client donné ne commande qu’un seul
produit. Un produit donné n’est commandé que par un seul
client
1-1 commande 1-1
client Produit
35
Le modèle Entité-Association
les associations, suite
On peut également définir des attributs sur les associations.
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Le modèle Entité-Association
Concept généralisation/spécialisation
37
Le modèle Entité-Association
Concept généralisation/spécialisation
38
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Le modèle Entité-Association
Exemple de l’hypermarché
39
Le modèle Entité-Association
Exemple de l’hypermarché
Article
Marque
nomA
Type
Code
Quantité en stock
Articles Hi-Fi
puissance
Article alimentaire Article
Date limite de habillement
réparation
vente Tailles
couleurs Service après
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vente
40
20
Le modèle Entité-Association
Modèle Entité-Association étendu
42
21
Modèle Entité-Association étendu
entité de type faible (II)
Exemple : l’entité Tâche est complètement dépendante
de l’entité Projet et sa clé locale (No_tâche) n’est pas
suffisante à l’identifier de façon absolue.
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Le modèle E/A
LA BASE GESTION DU PERSONNEL
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22
Le modèle E/A
LA BASE GESTION DU PERSONNEL (II)
Le modèle E/A :
• Trois types d'entités sont distingués (représentés par des
rectangles), EMPLOYE, DEPARTEMENT et PROJET.
45
Le modèle E/A
LA BASE GESTION DU PERSONNEL (III)
SUPERVISION
1,1 DEPARTEMENT
0,N
EMPLOYE nomd
NoSS 1,1 1,N numérod
TRAVAILLER POUR Nb_emp
nom
prénom local
0,1 1,1
salaire
DIRIGER 0,N
0,N
0,N
CHARGE CONTROLE
TRAVAILLER DANS
1,1 Nb_heures 1,1
1,N
PERSONNE A CHARGE PROJET
nom CONTENIR nomp
1,N
date_naissance 1,1 numérop
parenté TACHE local
numérot
description
REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA
BD-LI1-M. GZARA
MODELISATION E/A
46
23
Le modèle Entité-Association
Remarque importante
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Le modèle Entité-Association
Vérification du diagramme entité association
• Vérification « syntaxique »
• Par jeu d'essai
• Complétude par rapport aux traitements
• Par les utilisateurs
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LE MODÈLE RELATIONNEL ET
SON ALGÈBRE (partie 1)
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LE MODELE RELATIONNEL
• INVENTE PAR T. CODD (IBM SAN-JOSE)
3. CONCEPTS ADDITIONNELS
50
‹N°›
50
25
Produit cartésien
• LE PRODUIT CARTESIEN D1x D2x ... x Dn
EST L'ENSEMBLE DES TUPLES (N-UPLETS) :
<V1,V2,....Vn> TEL QUE Vi Di
• EXEMPLE
D1 = {Bleu,Blanc,Rouge} Bleu Vrai
Bleu Faux
D2 = {Vrai, Faux} Blanc Vrai
Blanc Faux
Rouge Vrai
Rouge Faux
51
‹N°›
51
Relation
SOUS-ENSEMBLE DU PRODUIT CARTESIEN
D'UNE LISTE DE DOMAINES
EXEMPLE
CoulOil Coul Choix
D1 = COULEUR Marron Faux
D2 = BOOLEEN Vert Vrai
Jaune Vrai
52
‹N°›
52
26
Attribut
VISION TABULAIRE DU RELATIONNEL
Une relation est une table à deux dimensions
Une ligne est un tuple
Un nom est associé à chaque colonne afin de la repérer
indépendamment de son numéro d'ordre
ATTRIBUT
nom donné à une colonne d'une relation
prend ses valeurs dans un domaine
53
‹N°›
53
CONCEPTS MANIPULATOIRES
54
27
Passage du modèle E/A relationnel
Rappel : Les étapes de conception d’une BD :
1. Analyse de la situation existante et des besoins
2. Création d'une série de modèles qui permettent de représenter tous les
aspects importants
3. A partir des modèles, implémentation d'une base de données
55
‹N°›
55
entité relation
occurrence d’une entité nuplet
attribut simple attribut atomique
attribut composite simulé par un ensemble d'attributs
56
28
Règles de passage E/A vers
relationnel
Règles portant sur la transformation des entités :
(R1) pour chaque entité (identifié) (R2) pour chaque entité non
E, identifié I ayant un identifiant
on crée une relation R
dont le schéma est celui de étranger E,
l'entité. on crée une relation R qui
La clé de R est une des clés de comprend tous les attributs de
E.
I, ainsi que les attributs clés de
la relation correspondant à E.
La clé de R est la
concaténation de la clé locale
de I et de la clé
57 de E. 57
‹N°›
57
58
29
Règles de passage E/A vers
relationnel
Règle portant sur la transformation des attributs multivalués :
59
‹N°›
59
60
‹N°›
60
30
Règles de passage E/A vers relationnel
61
‹N°›
61
Le modèle E/A
LA BASE GESTION DU PERSONNEL (III)
SUPERVISION
1,1 DEPARTEMENT
0,N
EMPLOYE nomd
NoSS 1,1 1,N numérod
TRAVAILLER POUR Nb_emp
nom
prénom local
0,1 1,1
salaire
DIRIGER 0,N
0,N
0,N
CHARGE CONTROLE
TRAVAILLER DANS
1,1 Nb_heures 1,1
1,N
PERSONNE A CHARGE PROJET
nom CONTENIR nomp
1,N
date_naissance 1,1 numérop
parenté TACHE local
numérot
description
REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA
MODELISATION E/A 62
‹N°›
62
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PASSAGE E/A VERS RELATIONNEL
LA BASE GESTION DU PERSONNEL
Application de (R1):
EMPLOYE(noss, nomf, prenom, salaire)
DEPARTEMENT(numérod, nomd)
PROJET(numérop, nomp, local)
Application de (R2):
63
‹N°›
63
64
32
PASSAGE E/A VERS RELATIONNEL
LA BASE GESTION DU PERSONNEL
SCHEMA RELATIONNEL RESULTAT :
LOCALISATION(local, numérod)
65
‹N°›
65
NORMALISATION ET FROMES
NORMALES
66
‹N°›
66
33
Normalisation des Bases de Données
Plan du cours:
1. Les problèmes liés à la modélisation
2. Les dépendances fonctionnelles et
dépendances de plusieurs valeurs
3. La décomposition des relations
4. Les Formes normales
67
67
Introduction
• Multiples modélisation possibles du monde réel
Exemple: BD représentant un Parc Automobile
Modélisation suivant le modèle Entité-Association:
Personne Véhicule
NSS NVH
0,N 1,1
Nom possède Type
prix
Prénom Marque
date
Adresse Couleur
Puiss
Peut être modéliser par une seule relation
Condveh(NSS, Nom, Prénom, Adresse, NVH, Type, Marque, Couleur,
Puiss, prix, date)
68
34
Problèmes soulevés
par une mauvaise conception
NSS Nom Prénom Adr. NVH Marque Type Puiss Coul Date Prix
16607 Jacques Paul Paris 902ZZ75 Renault Clio 5 Blanc 1/1/01 12 500
24906 Martin Marie Lille 23AE59 Renault Clio 5 Beige 3/4/02 16 000
24906 Martin Marie Lille 45UK59 Peugeot 504 7 Gris 2/7/95 10 000
15405 Durand Olivier Lille 782AC06 Peugeot 504 7 Vert 12/4/96 11 000
15405 Durand Olivier Nice BMW BMW 520 10 Gris 11/7/90 12 000
69
Théorie de la normalisation(1)
• Théorie destinée à concevoir un bon schéma d’une
base de données sans redondance d’information et
sans anomalie de mise à jour.
• Buts:
- Conformité des tables et relations avec le modèle
relationnel utilisé par le moteur
- Ecriture simplifiée des requêtes
- Assurer l’intégrité des données
- Utilisation optimale des ressources
70
70
35
Théorie de la normalisation(2)
• Concepts:
- Les dépendances fonctionnelles traduisent des
contraintes sur les données.
- Les formes normales définissent des relations bien
conçues.
- Processus de normalisation : Décomposer
progressivement les relations jusquà obtenir des
relations normalisées.
71
71
Algorithmes de décomposition
Relation Universelle
Marque
Puiss Prénom
Couleur R1
NVH Date
décomposition
R2
Dépendances
72
72
36
Les Dépendances Fonctionnelles (DF) (1)
• Défintions :
- Soient R(A1,A2, … An) un schéma de relation, X et Y des
sous-ensembles de A1, A2, …An;
- On dit que X Y (X détermine Y ou Y dépend
fonctionnellement de X) ssi il existe une fonction qui à
partir de toute valeur de X détermine une valeur unique de Y
- Ssi quel que soit l’instance r de R, pour tout tuple t1 et t2 de
r on a :
x(t1)=x(t2) ==> y(t1)=y(t2)
• Exemple:
Type Marque, NVH Couleur, (Nom, prénom) adresse,
NCI Nom 73
73
74
37
Propriétés des dépendances fonctionnelles
75
76
38
Fermeture d’un ensemble de DF
• Fermeture d’un ensemble F de DF est l’ensemble de toutes les
DF qui sont conséquence de F, noté F+
Exercice : Construire F+correspondant à
F={NVHType, Type Marque, Type puis, NVH couleur}
77
NVH Code
Puis Ville
Type
Marque
78
78
39
Clé d’une relation
•Définition: Soient:
- R(A1, A2, …, An) un schéma de relation
- F+ l’ensemble des DFs associées
- X un sous-ensemble de A1, A2, …, An
79
80
40
Décomposition sans pertes
•Ces décomposition sont elles intéressantes?
- Décomposition sans perte
- Décomposition préservant les DFs
•Définition: Une décomposition de R en N relations R1, …, RN est
sans perte ssi pour toute instance r de R, on a
r=R1( r ) R2( r ) … RN( r )
•Exemple : Décomposition de la relation voiture
NVH Marque Type Puiss Couleur Clio 5 Blanc 872RH93 Clio
872RH93 Renault Clio 5 Blanc Clio 5 Bleu 452HG59 Clio
452HG59 Renault Clio 5 Bleu
(R’1,R’2,R’3) Clio Renault
81
•Théorème:
Soient =(R1 , R2) une décomposition de R et F l’ensemble des
dépendances fonctionnelles sur R, est sans perte par rapport à F si
et seulement si:
(R1R2) (R1-R2) ou (R1R2) (R2-R1)
82
82
41
Décomposition préservant les DF
Définition :
Une décomposition (R1,R2, …, RN) de R préserve les dépendances
fonctionnelles si la fermeture des dépendances fonctionnelles de R
est la même que celle de l’union des dépendances fonctionnelles des
relation R1, R2, …, RN.
Exemple:
1) R1(NVH, Type, Couleur) F1{NVHType, NVHCouleur}
R2(Type, Puis, Marque} F2={NVH Marque, Type Puis}
2) R’1(NVH,Type) F’1={NVH Type}
R’2(Type, Puis, Couleur) F’2={Type Puis}
R’3(Type,Marque) F’3={Type Marque}
On a perdu NVH Couleur
83
83
84
84
42
1NF- 1ère Forme Normale
85
85
1NF-Exemple 1
Nom Adresse Ville
Yasmine Dali 21 rue de Paris Sfax, 3000
Ghassen Yahyaoui 45 avenue de la liberté Sfax, 3004
Fouad Rayane 27 rue des Fleurs Sfax, 3006
86
43
1NF-Exemple 2
Numéro_Emprunteur Livre_1 Livre_2 Livre_3
150003 Statistiques
Livre Amprunté_par
Tintin et Le Lotus Bleu 150002
Numéro_Emprunteur Nom_Emprunteur
La relativité 150002
150001 Khalil Alice au pays des 150001
150002 Wajih merveilles
Du c au C++ 150001
150009 Saloua
Statistiques 150003
Le modèle relationnel 150002 87
87
1NF-Exemple 2 - complément
Modèle Conceptuel des Données
Emprunteur
Emprunte zéro ou plusieurs
Code_Emprunteur
Nom Livres
Titre
88
44
1NF-Exemple 3
Animal Date Quantité
Poule10 11/10/2002 2
Vache07 11/10/2002 5
Poule09 11/10/2002 1
Vache04 11/10/2002 10
Vache12 11/10/2002 9
89
1NF-Exemple 4
Nom Profession
MARTIN Géomètre
Nom Profession
Une telle relation doit être
décomposée en répétant les DUPONT Ingénieur
noms pour chaque profession
DUPONT Professeur
MARTIN Géomètre
90
90
45
2NF- Seconde Forme Normale
Une relation est en 2ème forme normale ssi :
1) Elle est en 1ère forme normale
2) Tout attribut n’appartenant pas à une clé ne dépend pas d’une
partie de clé
i.e :
Si X et Y sont des colonnes et que X est une clé, alors pour tout Z
qui est un sous-ensemble de X, il ne peut y avoir ZY
NB: si la relation possède plusieurs clès candidates, la définition
doit être vérifiée avec chacune des clés
Exemple de non 2NF:
Fournisseur(Nom,Adresse, Article, Prix); NomAdresse
91
91
Clé
Champs non-clé
XZY
ZY
92
46
2NF - Exemple
NumSalarié Nom NumProjet Heures
20036 Farid 1 18.5
20036 Farid 2 6.7
36900 Yassmine 2 8.5
45002 Naïma 3 23.5
45002 Naïma 1 4.8
93
94
94
47
3 NF –Complément définition
Enregistrement
A B C
Clé
Champs non-clé
AB
A C
AB
B C
95
3 NF – Exemple1
Nom NumSalarié Date naiss. Service NomService NumChef
96
48
3 NF – Exemple 2
•Exemple:
Voiture(NVH, Marque, Type, Puissance, couleur)
Type marque
Type puissance
Pas en 3ème forme normale!
•Il est bon que les relations logiques soient en 3ème forme:
Pas de redondance
Pas de perte d’information
Pas de perte de dépendance
•Représentation canonique du monde réel!
97
97
Remarque: une des relations de peut avoir déjà X comme clé : l’ajout
de R’ est inutile (, )
98
98
49
Algorithme de synthèse
1) À partir du graphe G des dépendances fonctionnelles, calculer la
couverture minimale C
2) Rechercher la plus grand ensemble X d’attributs qui détermine
d’autres attributs A1, …, An
3) Éditer la relation R(X, A1, …, An) qui est en 3NF
4) Supprimer les Dfs (X A1, …, X An) du graphe de
couverture minimale C
5) Supprimer les attributs isolés de C (c’est à dire les attributs non
source ou cible de DFs)
6) Répéter l’opération de réduction du graphe C à partir de l’étape
2), jusqu’à ce que C soit vide
99
99
NVH NPRO
Couleur
Nom
Prix
Type
Prenom
Schéma relationnel normalisé:
Marque Puis
POSSEDE(NVH, Npro, Date, Prix)
Vehicule(NVH, Type, couleur)
Modèle(Type, puis, Marque)
100 100
Personne(Npro, nom, prenom)
100
50
Algorithme de décomposition
Entrée : un schéma relationnel (ensemble d’attributs) et un ensemble E de DF
entre ses attributs
Sortie : une ou plusieurs relations en 3NF dont la jointure redonne la relation
intiale (des DF ont pû être perdues)
Principe : l’algorithme peut se voir comme la construction d’un arbre binaire. La
racine de cet arbre est la relation à décomposer.
L’arbre se construit récursivement de la manière suivante:
•On choisit une DF dfi dans l’ensemble E des DFs
•Le fils gauche du noeud racine est une relation composée de tous les attributs
de dfi
•dfi est retiré de l’ensemble E
•Le fils droit du noeud racine est une relation composée de tous les attributs
de la racine excèpté ceux présents en partie droite de dfi
• Nb. Cet algorithme est sans perte mais ne préserve pas forcément les DFs 101
101
102
51
BCNF – Définition simplifiée
Schéma
(A , B , C , D , E)
103
103
100 BD Tennis
100 BD Foot
200 BD Vélo
200 IA Vélo
104
52
Les dépendances multivalées
• Définition: soit une relation R(X Y Z), X multi-détermine Y si et
seulement si :
L’ensemble des valeurs de Y, qui correspond à une paire de
valeurs de (XZ) dans R dépend seulement de X et est
indépendant de la valeur de Z:
(xyz) et (xy’z’)R (xy’z) et (xyz’) R
• Notation : X Y
• Cas particulier: Une dépendance fonctionnelle est un cas
particulier de dépendance multivaluée:
(XY) (X Y)
• Dépendance multivaluée triviale
1) X Y avec R(X,Y) 2) X Y avec XX 105
105
• Définition :
Une ralation R est en 4NF si et seulement si les seules
dépendances multivaluées non triviales sont celles dans
lesquelles une clé multidétermine un attribut (ou groupe
d’attributs).
• Propriété :
une relation en 4NF est en BCNF, et donc en 3NF
106
106
53
4 NF – 4ème Forme Normale
• Décomposition en 4NF
–Théorème: toute relation admet au moins une décomposition en
4NF qui est sans perte
–Exemple:
–Etudiant(ne, cours, sport)
Cette relation n’est pas en 4NF car on a des DMs non triviales:
(ne cours) (ne sport)
Une décomposition est en 4NF est
Etu_cours(ne,cours)
Etu_sport(ne, sport)
107
107
4 NF - Exemple
Département Projet Tâche
Département projets
D1 P1 T1
D1 P1 T2 Département tâches
D1 P2 T1
D1 P2 T2
D2 P3 T2
D2 P3 T4
D2 P4 T2
D2 P4 T4
D2 P5 T2
D2 P5 T4
D3 P2 T5
D3 P2 T6
108
108
54
4NF – Exemple (Correction)
Département Projet
D1 P1
D1 P2
Département Tâche
D2 P3
D2 P4 D1 T1
D2 P5 D1 T2
D3 P2 D2 T2
D2 T4
D3 T5
D3 T6
109
109
110
110
55
4 NF – MPD Exemple
MPD 1er cas
TACHES
NOMTACHE
DOITREALISER
NOMDEPARTEMENT
NOMTACHE
DEPARTEMENTS
NOMDEPARTEMENT
TRAVAILLESUR
NOMDEPARTEMENT
NOMPROJET PROJETS
NOMPROJET
111
111
4 NF – MPD Exemple2
2ème cas: les projets et les tâches ne peuvenet être affectés qu’à
un seul département à la fois
Projet
0,1
Nom
0,N travaille sur
Département
Nom
0,N doit réaliser
Tâche
0,1
Nom
112
112
56
4 NF – MPD Exemple2
TACHES
NOMDEPARTEMENT
NOMTACHE
DEPARTEMENTS
NOMDEPARTEMENT
PROJETS
NOMDEPARTEMENT
NOMPROJET
113
113
114
57
5 NF - Exemple
Table originale des transactions vendeurs/acheteurs
Acheteur Vendeur Banque
115
116
116
58
5 NF – MCD exemple
1,1
1,1
1,1
Transaction
Code
117
117
5 NF – MCD exemple
Transaction
Nom_Banque
Nom_Acheteur
Nom_Vendeur
Code
118
118
59
Normalisation - Conclusion
–La normalisation n’est pas une finalité, c’est un outil.
–Il est préférable de normaliser à la conception en utilisant des outils CASE.
–On ne peut dénormaliser que si on a préalablement normaliser …
–Objectif: Eliminer les redondances d’informations et les risques d’anomalies en
mise à jour
–Solution: Décomposition des relations en suivants les règles de normalisation
–Approche générale:
•Algorithme de synthèse: décomposition en 3NF sans perte et préservant les DF
•En cas d’insuffisance (le résultat n’est pasq en BCNF ou 4NF), appliquer
l ’algorithme de décomposition (risque de perte de DF)
–Relation Irréductible
Pas de DF autre que clé A
Pas de DM autre que clé A
119
119
LE MODÈLE RELATIONNEL
ET SON ALGÈBRE (partie 2)
120
120
60
OPERATEURS RELATIONNELS
• Opérateurs de Base
– Union
– Différence —
– Projection
– Restriction
– Produit cartésien
• opérateurs Additionnels
– Intersection
– Jointure
– Division
121
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Opérations Ensemblistes
• OPERATION ENSEMBLISTE POUR DES
RELATIONS DE MEME SCHEMA
– UNION notée
– INTERSECTION notée
– DIFFERENCE notée —
• OPERATIONS BINAIRES
– Relation X Relation Relation
• EXTENSION
– Union externe pour des relations de schémas différents
– Ramener au même schéma avec des valeurs nulles
122
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61
Projection
123
123
Restriction
124
124
62
Jointure
• CRITERE DE JOINTURE
– Attributs de même nom égaux : Attribut = Attribut
• JOINTURE NATURELLE
– Comparaison d'attributs : Attribut1 Attribut2
– THETA-JOINTURE
125
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Division
126
126
63
Complétude
127
127
128
128
64