Cours Fyusta-Ensap-Beton 2017-2018 - LR

ensapBx - Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018
n béton"
E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON
σbc
L/2
e b x h, franchissant une portée de
ge uniformément répartie, exprimée en

n "simple". A mi portée, le moment de
sur le béton de la section droite à mi-

2
= 6.Mmax/(bh )
n, notée ftj , il n'y a pas risque de
gerald.hivin@ujf-grenoble.fr
n béton"
σbc
L/2
SOMMAIRE
I - L’historie du béton

2
= 6.Mmax/(bh )

-Origines
-Historie récente
-Le future
-Avantages de la construction en béton
-Inconvénients de la construction en béton
II - Les ingrédients du béton

-Le ciment
-Les granulats
-L’eau
-Les adjuvants
-Les armatures
-Les fibres
III - Les typologies du béton

-BAP: Beton auto-plançant
-BHP: Beton a hautes performances
-BFUP : Beton fibré a ultra performances
VI - La mise en oeuvre du béton

-Le coffrage
-Le ferraillage
-Le coulage
-Le serrage
-Le curage
V- La structure en béton : détail + pre-dimensionnment

-Les fondations
-Les dallages
-Les poutres
-Les poteaux
-Les murs
-Les planchers
VI - Les Pathologies de la construction en béton

-La fissuration
-La corrosion des armatures
-L’aluminosis
-La carbonatation du béton
-La présence d’amiante
n béton"
σbc
LES ORIGINES
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
La chaux ..avec de la pouzzolenne

(?-SXVIII)
Les Chinois, les Égyptiens, les Mayas construisaient avec des mortiers à base d’une
chaux obtenue par cuisson de roches calcaires, suivie d’une extinction à l’eau.
Les Romains utilisaient des chaux aériennes obtenues à partir de calcaires très purs,
comme les marbres, car elles permettaient aux maçonneries, à mesure qu’on les élève,
de se tasser progressivement, assurant au niveau du joint une répartition uniforme des
efforts.
Vers le Ier siècle, les romains améliorent leur « liant » en y ajoutant des cendres
volcanique de Pouzzoles, ce qui lui permet de prendre sous l’eau ou en y ajoutant de la
tuile broyée (tuileau), ce qui améliorait la prise et le durcissement.
Un des premiers grands ouvrages en béton est le Panthéon de Rome, construit sous
Adrien en 128 ap.J-C avec une coupole hémisphérique de 43,20 m de diamètre à base de
béton de pouzzolane
Le principe de la pouzzolenne est resté longtemps inexpliqué et fut un peu oublié jusqu’à
ce que, à la fin du XVIIIe siècle, plusieurs ingénieurs le redécouvrent et cherchent à le
comprendre expérimentalement.
n béton"
σbc
L/2

La decouverte du ciment (SXIX)
2
= 6.Mmax/(bh ) Dans la quête du ciment, la France et la Grand Bretagne se lancent dans la cours a la recherche du materiaux.
Parallèlement aux travaux de John Smeaton, c’est Louis Vicat (1786-1861) qui découvre les propriétés des mortiers de ciment, et en 1818, il développe la théorie de l’hydraulicité et fait connaître le résultat de
ses recherches. Il donne les proportions de calcaire et de silice nécessaires pour constituer le mélange qui, après cuisson à la température convenable et broyage, sera un véritable liant hydraulique fabriqué
industriellement.
L’industrie du ciment était née.
Le premier composant du béton, le ciment, est donc opérationnel à la fin de la première moitié du 19e siècle. En France, un polytechnicien, Pavin de Lafarge, installe des fours à chaux au Teil, en 1833, et la
première usine de ciment est créée par Dupont et Demarle à Boulogne-sur-Mer en 1848.
Unes des premiers passerelles en ciment:

Utilisant le ciment comme une pierre
n béton"
σbc
L/2
Les armatures dans le beton (SXX)


L’armature de métal dans les mortiers provient des techniques de moulage en sculpture
et fut utilisé d’abord par des jardiniers expérimentateurs. Joseph- Louis Lambot à
Miraval fabriqua en 1849 une barque armée par un quadrillage de barres de fer, et enfin
2
= 6.Mmax/(bh )
en 1855 il posa un brevet : le «ferciment», une combinaison de fer et de mortier pour les
constructions navales et les caisses à fleur. Il tomba dans l’oubli un certain temps.
Apres, les ingenieurs commencerent a s’interesser et le Beton Armé commença son essor.
Le béton armé correspond à un mariage judicieux de matériaux aux caractéristiques
complémentaires :
l’acier pour résister aux contraintes de traction et
le béton pour résister à la compression.
Au debut les armatures, en fer, puis en acier, et principalement barres cylindriques

lisses car les phenomenes d’adherence Beton/Acier n’etaient pas encore tres connus.
Plus tard ils commenceront à etre rugeuses.
La liberté de forme et le coût par rapport à la pierre

expliquent le fort développement du béton armé
au début du SXX.
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2
Le BA dans le SXX

Premieres applications du BA en France:
2
= 6.Mmax/(bh )
1892 immeuble au 1, rue Danton à Paris ;

1904 villa de Hennebique

1910 pilier-champignon créé à Zurich par le Suisse Robert Maillart
gerald.hivin@ujf-grenoble.fr 1913 théâtre des Champs-Élysées d’Auguste Perret
1929, Eugène FREYSSINET (1879-1962) va révolutionner le monde de

la construction en inventant le « béton précontraint ».
A partir des années 30, Pier Luigi Nervi conçoit des ouvrages en
exploitant un procédé constructif de son cru fondé sur l’utilisation
du ferro-ciment. Le principe : des doubles rangées d’arcs se coupent
à angle droit (nervures). L’allègement de structure ainsi obtenu
permet de développer des portées considérables. Il participa a la
construction du CNIT en 1956 -1958.
Albert Caquot a été sensibilisé au béton armé. Il lance le premier

pont à haubans à Pierrelatte en 1952.
Au cours du 20ème siècle les applications vont se multiplier :

ouvrages d’art, réservoirs, châteaux d’eau, tribunes, soutènements,
planchers industriels,...
n béton"
σbc
L/2 Immeuble rue Danton a Paris.



2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 Robert Maillart

Ciment Hall 1938


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
El palazzetto -Pier Luigi Nervi

ensapBx - Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018 CNIT -Pier Luigi Nervi
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2
Le developpement du beton (SXX)



2
= 6.Mmax/(bh )
1880 : 100 000 t

1920 : 800 000 t
1938 : 3 800 000 t
1950 : 7 400 000 t

1974 : 33 500 000 t
2005: 21 000 000 t
Son développement n’a pu se faire que grâce à l’apparition de matériels

nouveaux : four rotatif et broyeur à boulets.
En France, avant la dernière guerre, la production était faible:
Le ciment s’est surtout développé à partir de 1950 du fait de l’essor du béton

et des besoins de la reconstruction.
La production a progressé de façon régulière jusqu’en 1974, date à laquelle

le niveau le plus haut a été atteint avec 33,5Mt. et elle s’est stabilisé en 2005
a 21Mt
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )

Le béton du SXXI
Le futur des ouvrages en béton
gerald.hivin@ujf-grenoble.fr est autant dans la durabilité
aux intempéries que dans la
résistance.
La fin des années 80 voit l’arrivée du Béton à Hautes
Performances (BHP), d’une résistance à la compression
supérieure à 50 MPa. Allié à la précontrainte, ce
matériau révolutionne la construction des ouvrages d’art
qui deviennent plus fins, plus élancés et plus durables a
cause de la fermeté de ses pores.
Au début des années 90 voient arriver le domaine de

l’ultra-haute résistance, bien au-delà des 150 MPa avec
le BFUP en mélangeant des ultrafins issues de la fumée
de silice.
Depuis, les performances continuent à croitre.

n béton"
BFUHP: MuCem
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
PARTIE Nº 02 :
LES «INGREDIENTS» DU BETON
+ EAU + FILLERS+SABLE + GRAVIER BETONS COURANT

LEGER
Dmax > 8mm BAP
CIMENT BHP
BFUP
+ EAU + FILLERS+SABLE MORTIERS REJOINTOYAGE

ENDUITS
Dmax < 8mm CHAPPES
n béton"
σbc
L/2

LA «RECETTE» DU BETON ARME
2
= 6.Mmax/(bh )

Le béton étant lui-même un mélange intelligent de granulats, de ciment et d’eau. Les méthodes de composition de béton permettant d’obtenir les performances voulues sont très élaborés. Néanmoins pour donner
des ordres de grandeur disons que la «recette» pour obtenir 1m3 de béton est :
1 m3 de béton B30 (2500kg) = 400 kg de ciment +600 kg de sable +1200 kg de graviers + 200 litres d’eau
en proportions de volume = 1 ciment + 2 sable + 3 graviers + 1/2 eaux
= + + +
Cela permet d’espérer, à 28 jours d’âge du béton, une résistance à la compression de l’ordre de 30 MPa. Actuellement les bétons courants contrôlés atteignent régulièrement 25 à 40 MPa, les bétons à haute
performance (BHP) 50 à 100 MPa voire plus. La résistance à la traction des bétons courants est de 8 à 12 fois plus faible et la rupture d’une pièce sollicitée est brutale. Le béton est un matériau fragile et peu résistant
à la traction (comme la pierre). Le béton ayant une très faible résistance à la traction ne permet pas de résoudre facilement le problème du franchissement qui pose la question de la résistance aux efforts internes de
traction. il faut alors l’armer ou le précontraindre.
n béton"
σbc
L/2

LA «RECETTE» DU MORTIER CIMENT
2
= 6.Mmax/(bh )

Le mortier comporte les memes composants que le beton a l’exception des gravillons et graves de Diametre>0,8 mm
1 m3 de mortier (2000kg) = 700 kg de sable 0/5mm + 700 kg de sable fine 0/2mm + 400 kg de ciment + 200 litres d’eau
en proportions de volume = 1 ciment + 4 sable + 1/2 eaux
= + + +
Le dosage d’un m³ de mortier

Le dosage standard de mortier à l’usage d’assemblage d’agglos pour un volume de 1 m³ est de :
- 400 kilos de ciment
- 700 kilos de sable D=0 à 2 mm, soit 560 L
- 700 kilos de sable D=0 à 5 mm
- 200 litres d’eau.
n béton"
σbc
L/2
LE CIMENT


2
= 6.Mmax/(bh )
Le ciment est le liant hydraulique de la filière humide

Le constituant principal ( 95% pour le CEM I ) :
le clinker = 80% calcaire + 20% d’argile
autres constituants (5% environ) :
Cendres volants, laitier d’haut fourneaux...

line importante. ensapBx - Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018
n béton"
σbc
STADES DE FABRICATION COMPOSITION

L/2 .

(voie sèche, la plus usuelle)
80 % de calcaire (CaCO3)
2
= 6.Mmax/(bh )
MATIÈRES PREMIÈRES 20 % d’argile (SiO2 - Al2O3)

Correctifs : bauxite, oxydes de fer, laitier de haut fourneau…
Broyage < 200 µm

Composition chimique (poids)
Chaux Silice Alumine Oxyde ferrique

(CaO) (SiO2) (Al2O3) (Fe2O3)
CRU
65 à 70 % 18 à 24 % 4à8% 1à6%
Cuisson 1 450 °C
4 phases cristallines principales
% en
Notation Nom Formule poids
symbolique chimique moyen
CLINKER C 3S silicate tricalcique ou alite 3 CaO, SiO2 62

C2S silicate bicalcique ou bélite 2 CaO, SiO2 22
Broyage < 100 µm C3A aluminate tricalcique 3 CaO, Al2O3 8
avec gypse C4AF alumino-ferrite tétracalcique 4 CaO, Al2O3, Fe2O3 8
Clinker + autres constituants éventuels : laitier de haut

CIMENT fourneau, cendres volantes, calcaires, fumées de silice.
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2

HIDRATATION DU CIMENT

2
= 6.Mmax/(bh )
La phase dormante: la pâte reste inchangée
Le début de la prise: forte viscosité + chaleur
La fin de la prise : matériau rigide
Le durcissement: hydratation pendant plusieurs mois
La résistance à 28 jours est la valeur conventionnelle

de référence de la resistance du ciment.
Le ciment est un liant hydraulique qui durcit au contact de l’eau et acquiert résistance et stabilité même sous l’eau. Un fois
hydraté le ciment commence a former des microcristaux a partir de la «prise» et les developpe pendant plusieurs mois.
Avant d’atteindre son stade final et durant son hydratation, la pâte de ciment passe par trois phases successives.
• La phase dormante: la pâte reste en apparence inchangée malgré le démarrage des premières réactions pendant 1h a 2h
• Le début de la prise: augmentation brusque de la viscosité, accompagnée d’un dégagement de chaleur .
• La fin de la prise : la fin de prise est effective lorsque la pâte cesse d’être déformable et devient un matériau rigide.
• Le durcissement: l’hydratation du ciment se poursuit et la résistance mécanique continue à croître durant plusieurs mois.
La résistance à 28 jours est la valeur conventionnelle de référence.

n béton"

SCHEMA EXPLICATIF DES PHASES DU BETON
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
P. DORMANTE
DEBUT DE LA PRISE
FIN DE LA PRISE
DURCISSEMENT
n béton"
σbc
L/2
e b x h, franchissant une portée de INFLUENCE DU RAPPORT E/C ET DE LA TEMPERATURE SUR LE TEMPS DU DEBUT ET FIN
DE LA PRISE

2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2
LES TYPES DE CIMENTS COURANTS


Les ciments Portland CEM I

2
= 6.Mmax/(bh )
La teneur en clinker est au minimum de 95 %.

Principaux domaines d’emploi
Les CEM I conviennent pour le béton armé ou le béton précontraint, Leurs caractéristiques mécaniques
n’en justifient pas l’emploi en maçonnerie courante ou faiblement armés.
Pour les ouvrages massifs, on évitera l’utilisation des CEM I dont la chaleur d’hydratation risque de
conduire à une élévation de température excessive lors de leur réalisation.
Les ciments Portland composés CEM II

La teneur en clinker au moins égale à 65 %
Principaux domaines d’emploi
Les CEM II 32,5 conviennent bien pour les travaux de maçonnerie courante. Les CEM II 42,5 N conviennent
pour les travaux en Beton Arme courants
Les CEM II 52,5 conviennent pour la précontrainte
Les ciments blancs

A base de matières premières très pures
(calcaire et kaolin) exemptées d’oxyde de fer.
Domaines d’emploi
Mise en valeur des teintes des granulats dans les bétons apparents. La pâte peut être elle-même colorée
à l’aide de pigments, ce qui offre une grande variété de teintes tant pour les bétons de structure que pour
les bétons architectoniques et les enduits décoratifs.
n béton"
σbc
L/2
RESISTANCE A LA COMPRESSION DU MORTIER DE CIMENT

(prise rapide ou normale)


2
= 6.Mmax/(bh )
Résistance à la compression (en MPa)

Désignation Résistance à court terme Résistance courante

de la classe
de résistance à 2 jours à 7 jours à 28 jours
% 32,5 N – ≥ 16
≥ 32,5 ≤ 52,5
32,5 R ≥ 10 –
42,5 N ≥ 10 –
≥ 42,5 ≤ 62,5
42,5 R ≥ 20 –
%
52,5 N ≥ 20 –
u, ≥ 52,5 –
52,5 R ≥ 30 –
u-
ts
N: CIMENT COURANT R:CIMENT A PRISE RAPIDE
sés). La taille d’un granulat répond à des critères
n béton"
granulométriques précis. Les granulats sont classés
en fonction de leur granularité (distribution dimen-
σbc
L/2
sionnelle des grains) déterminée par analyse gra-
nulométrique à l’aide de tamis.
LES GRANULATS
Le granulat est désigné par le couple d/D avec

2
= 6.Mmax/(bh )
d : dimension inférieure du granulat

D : dimension supérieure du granulat
Ils représentent le squelette des bétons et des mortiers.
Les granulats les plus utilisés
Familles Dimensions Caractéristiques

D < 2 mm avec au moins
Fillers 0/D 85 % de passant à 1,25 mm
et 70 % de passant à 0,063 mm
Sables 0/D d = 0 et D ≤ 4 mm
Graves 0/D D ≥ 6,3 mm
Gravillons d/D d ≥ 2 mm et D ≤ 63 mm
Ballasts d/D d = 31,5 mm et D = 50 ou 63 mm
Interet des granulats:
du point Les
de vue économique:
intervalles ilssont
d/D et O/D permettent
appelés de diminuer la quantité de liant qui est plus cher
classes granulaires.
du point de vue technique, car ils augmentent la stabilité dimensionnelle (retrait, fluage) et ils
Les granulats utilisés pour la confection
sont plus résistants que la pâte de ciment
des bétons sont :
Il faut par conséquent,
– les fillers ; augmenter au maximum la quantité de granulats, tout en permettant la
pâte lier tous– les grains; et remplir les vides
les sables
– les gravillons ;
– les graves.
n béton"
σbc
L/2
Le sable
Elle doit contenir à la fois des grains fins, moyens et gros.

Les sables très fins, de dunes ou marins sont à éviter.

2
= 6.Mmax/(bh )
Le sable doit être propre, sans traces d’argiles, limons ou sel.

Les gravillons
d’origine alluvionnaire, ou concassés.
Les gravillons doivent être propres: ni argile, ni matières terreuses, ni poussières
Si la surface est sale: mauvais l’adhérence avec les cristaux hydratés du ciment
n béton"
σbc
L’EAU
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
Le rapport Eau/Ciment varie de 0,45 à 0,60

( en poids)
Si rapport E/C est bas: meilleures resistances
Il ne faut jamais rajouter de l’eau après

fabrication
La pâte de ciment est composée principalement de ciment (C) et d’eau (E). E et C etant les
concentrations (en masse) d’eau et de ciment pour un volume unité de pâte.
Le rapport E–C varie généralement de 0,45 à 0,60.
Plus il est bas le rapport E/C ( beton tres sec ) meilleures sont les resistances finales.
Attention : un excès d’eau diminue les résistances et la durabilité du béton.
La formulation de l’eau est très soignée et il ne faut, sous aucun prétexte, rajouter de l’eau après
fabrication sous peine de voir réduite la résistance finale du béton.
Dès que l’on mélange le ciment avec l’eau, l’hydratation va commencer et les propriétés de la pâte
sont évolutives dans le temps. Tant que cette hydratation n’est pas trop avancée, la pâte reste plus ou
moins malléable, ce qui permet de lui faire épouser par moulage la forme désirée
L’eau doit être propre et ne pas contenir d’impuretés nuisibles (matières organiques, alcalis). L’eau
potable convient toujours. Le gâchage à l’eau de mer est à éviter, surtout pour le béton armé.
n béton"
σbc
LES ADJUVANTS
L/2
CONE D’ABRAMS

Les adjuvants modifient en les améliorant les propriétés des bétons et des mortiers
2
= 6.Mmax/(bh )
auxquels ils sont ajoutés (en faible proportion : < 5 % du poids de ciment).
gerald.hivin@ujf-grenoble.fr Moins il y a de l’eau, plus est élevée

la résistance du béton, et plus il est
difficile sa mise en oeuvre.
A- Les plastifiants
ils augmentent la maniabilité sans modifier la resistance mecanique.
B- Les adjuvants modifiant la prise
-Les accélérateurs de prise

Ils diminuent les temps de prise du ciment pour bétonnages par temps froid, décoffrages
rapides, scellements, travaux en galerie, travaux sous l’eau, etc.
-Les retardateurs de prise

Ils augmentent le temps de prise du ciment pour bétonnages par temps chaud, en grande
masse, avec coffrages glissants, reprises de bétonnage.
n béton"
σbc
LES ARMATURES
L/2

Le béton possède une bonne résistance à la compression, mais résiste très peu aux
2
= 6.Mmax/(bh )
efforts de tractions. L’acier résiste aussi bien à la traction qu’à la compression. L’acier
complète ainsi le béton en apportant la résistance à la traction. Parfois, l’acier peut aussi
compléter la résistance du béton à la compression.
Le béton est un matériau fragile. Il est 15 fois plus souple que l’acier mais rompt sous
de très faibles déformations. L’acier d ’armature, est rigide mais accèpte mieux les
déformations que subissent les structures.
L’acier permet de rendre le béton armé

ductile : accepter grandes déformations
avant de rompre.
Acier (A.2.2) Les armatures sont des barres d’acier à haute adhérence, façonnées, assemblées en
cage d’armature, et qui rentrent dans la constitution du béton armé.
Les aciers d’armature se présentent sous forme de barres dont les bords sont striés.
cours des premières décennies de l’histoire du

on armé,
Les stries les armatures contribuent étaient constituéeslede
à empêcher
res d’acier
glissement doux,de lisses,
l’acier dedans section circulaire
le béton . dont
imite d’élasticité était habituellement comprise
re 215 et 235
Les aspérités MPa.
en saillie Ce
inclinées par type
rapport à l’axe d’acier
de la barre sont n’est
appelées « verrous
tiquement plus utilisé. On utilise désormais des

». Les aspérités en creux sont appelées « empreintes ».
Ces aciers sont dits à Haute Adhérence (HA) et ont couramment une limite élastique de
ers de limite d’élasticité plus élevée afin de réduire
500MPa.
sections d’armatures. Pour améliorer l’adhérence

s armatures au béton on crée à la fabrication des
pérités en saillie ou en creux. Les aspérités en
llie inclinées par rapport à l’axe de la barre sont
pelées « verrous ». Les aspérités en creux sont
pelées « empreintes ». Ces aciers sont dits à Haute
n béton"
σbc
L/2
Dimensions standards de barres d’armature


2
= 6.Mmax/(bh )
Les diamètres commerciaux des barres indépendantes:

Diametre (mm): 6-8-10-12-14-16-20-25-32-40
Barres droites: les longueurs de livraison : de 12m à 18m
Les treillis soudés : panneaux de dimensions 2,40mx6m

n béton"
σbc
L/2
Typologie de barres d’armature


2
= 6.Mmax/(bh )
CHAPEAU DE RIVE
CHAPEAU FILANT INTERMEDIAIRE

ensapBx - Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018 Possibilité de vous livrer dans la dimension et le
n béton"

Barre
1 colisage à Façon
que vous désirez des barres d’acier (rond à
Béton) sur la base de fil de 6 / 8 / 10 / 12 / 14 et 16.
Possibilité de vous livrer dans la dimension et le
σbc
colisage que vous désirez des barres d’acier (rond à
L/2
Béton) sur6 Øla base
8 Ø de 10
filØ de 6 /128Ø / 10 / 1214 Ø/ 14 et 16.16 Ø
Fabrication des barres d’armature

6Ø 8Ø 10 Ø 12 Ø 14 Ø 16 Ø
2
= 6.Mmax/(bh )
Barres A FAÇON
Barres COUPEES/FAÇONNEES 2 C.F.Coupé Façonné
2.1 Possibilité de vous 2.2 Toutes les formes

Barres COUPEES/FAÇONNEES/ASSEMBLEES C.F.du
2 livrer Coupé
coupéFaçonné
façonné 1
compliquées sont
standard du type : 2
facilement réalisables
2.11Possibilité
- Ancres de vous 2.2par nos les
Toutes machines.
formes
2 - Attentes / Amorces
livrer du coupé façonné
3 - Chapeaux de Refend
1
3 compliquées
Avec l’objectifsont
constant de s’adapter
au chantier et à ses contraintes,
standard
4 - Chapeaux de Rive:
du type 2
facilement réalisables
nous pouvons également produire
1 - Ancres
5 - U de liaison
4
partous
noslesmachines.
éléments néanmoins
2 - Attentes / Amorces
6 - Équerres Avecindispensables
l’objectif constant de s’adapter
3 en coupé
3 - Chapeaux de Refend 5
au chantier et à ses contraintes,
ou coupé-façonné :
4 - Chapeaux de Rive nous- Amorces
pouvons également produire
4
5 - U de liaison 6
tous- les éléments néanmoins
Ancres
6 - Équerres indispensables en coupé
5 - Piquet d’implantation
ou coupé-façonné
- Rond à casier:
L’atelier d’armature et ceux d’enrobage disposent d’un Bureau d’Étude
- Amorces
- Table d’Ostréiculture
composé de 3 6personnes. Elles disposent de deux logiciels de calcul :
- Ancres
…
Chapeau de rive Arche s’est imposé comme- Piquet d’implantation
le logiciel de référence pour la conception et
le dessin de bâtiments -enRond
béton àarmé.
casier
À partir d’un modèle 3D de bâtiment
- Table
composé de dalles, poutres, d’Ostréiculture
poteaux, voiles et fondations, Arche analyse la
Attente / Amorces stabilité globale de l’ouvrage
… et produit automatiquement tous les plans de
ferraillage suivant différentes normes, notamment les EC0, EC1, EC2 et EC8.
Chapeau de rive
Arma+ est le logiciel de décorticage des plans et permet de fabriquer les
Ancres armatures sur nos machines MEP avec le moins d’intervention possible.
Attente / Amorces
3 C.F.A. Coupé Façonné Assemblé

Ancres
3.1 Famille Plancher 3.2 Famille 3.3 Beaucoup d’autres

- Poutres en retombée Fondation produits standards ou non
- Poutres en remontée - Pieux - Linteaux
- Chevêtres - Massifs - Poteaux
- Porte-à-faux - Semelles - Armatures pour longrines…
ensapBx - Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018 Aciers
Armatures sur
Annexe 5 E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION Acier en barres
n béton"
EN BETON coupés et
catalogue façonnés
σbc
Armatures de béton armé

5Images Cimbéton
L/2
Commerce des barres d’armature

de béton armé
2
= 6.Mmax/(bh )
Aciers
éton Acier en barres coupés et

façonnés Boîte d’attente Armatures sur plans
Acier en couronnes façonnées et assemblées
(acier à déplier)
Aciers
Acier en barres coupés et
façonnés
Manchons
Acier en treillis
(Coupleurs)soudés
Armatures sur plans
Acier en couronnes façonnéesArmatures
et assemblées
sur
catalogue
Armatures sur plans
Acier en couronnes façonnées et assemblées
Acier en treillis
soudés
eillis Armatures sur Boîte d’attente

dés catalogue (acier à déplier)
Armatures sur
Cales et distanciers catalogue Manchons
(Coupleurs)
Boîte d’attente
(acier à déplier)
Boîte d’attente
Manchons (acier à déplier)
(Coupleurs)
Manchons
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
Construction des Embases du Pont Chaban Delmas

n béton"

Construction des Embases du Pont Chaban Delmas
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
PARTIE 03
TYPOLOGIES DE BETONS
n béton"
σbc
BPE :
L/2

Beton prêt a
2
= 6.Mmax/(bh )
l’emploi
Fabriqués par les centrales de béton
présentes dans toutes les villes
Performances garanties
Grande commodité de commande
Livré par des toupies sur le chantier

accompagné d’un bon de livraison qui
décrit ses caractéristiques particulières
Les Betons Prets a l’Emploi (BPE) sont fabriqués par les centrales de béton, présentes
par tout en France. Leurs performances (résistance, consistance, etc.) sont garanties par
le fournisseur du BPE. Ces béton sont les plus utilisées compte tenu de la commodité de
commande. Ce sont les toupies Beton qui livrent le BPE sur le chantier accompagné d’un
bon de livraison qui décrit ses caractéristiques particulières.
Les BCP (Béton à Composition Prescrite) sont principalement fabriqués sur chantier. Soit
ils résultent d’une étude avec composition détaillée et spécifiée au producteur par le
client-prescripteur, soit ils sont définis par une norme.
Les informations minimales pour définir les BCP sont : le dosage en ciment, le type et la
classe de résistance du ciment, le rapport E/C ou la consistance du béton, la dimension
maximale nominale des granulats ainsi que leur type, leur catégorie et leur teneur
maximale en chlorures et, le cas échéant, le type, la quantité et l’origine des adjuvants
et additions.
Ce sont les gros chantiers avec un besoin important de béton, ou les chantiers très loin
de toute centrale a béton, qui décident de le fabriquer sur place. Pour cette fabrication il
n béton"
σbc
BAP :
L/2

BETONS AUTO
2
= 6.Mmax/(bh )
PLAÇANTS
Le BAP est un béton qui n’a pas besoin de
vibration pour être mis en place, du fait de
sa grande ouvrabilité
avantages sur les chantiers :

- réduction des nuisances sonores,
- amélioration des conditions de travail du personnel,
- rapidité d’exécution,
- qualité des ouvrages finis.
Ses caractéristiques principales:

- très fluides,
- homogènes et sans ségrégation,
- mis en oeuvre sans vibration,
Ils présentent des résistances et des durabilités analogues à celles des bétons traditionnels ou à
hautes performances, mis en oeuvre par vibration.
Aplications:
Ouvrages horizontales, de type dalles et fondations : l’absence de vibration réduit le temps de
mise en oeuvre, améliore les conditions de travail et donne une bonne planéité des surfaces sans
opération de surfaçage,
Ouvrages verticales, de type voiles courants : Fluide et de bonne cohésion, il autorise la réalisation
d’arêtes nettes.
Ouvrages de géométries complexes. uniformité des parements, choix et homogénéité des

teintes. La faible porosité de surface améliore la résistance des parements aux salissures.
n béton"
E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON THIAIS

σbc
Maître d’ouvrage : RATP
Architecte : agence ECDM
BHP :
L/2
Designer : TAPORO

Les bétons à hautes

2
= 6.Mmax/(bh )
performances
Atout majeur:
-haute résistance mecanique passant de

30/35 MPa à plus de 100 MPa
-très haute compacité
LES BÉTONS À HAUTES PERFORMANCES (BHP) ont été utilisés pour leur haute
résistance. Cette caractéristique a fait des progrès spectaculaires à partir des années
quatre-vingt: Elle est passée de 30/35 MPa à plus de 100 MPa pour les bétons à très
hautes performances, voire plus (150 à 200 MPa pour des bétons fibrés à ultra hautes
performances, BFUHP)
Les gains de résistance ne sont pas les seuls avantages de ces bétons qui tirent leurs
propriétés de leur microstructure très dense, d’une forte réduction de leur porosité et d’un
réseau capillaire non connecté.
Ces bétons sont, en fait, des matériaux à très haute compacité.De ce fait leur porosité est
extrêmement réduite et donc:
-plus résistants aux agents agressifs et,
-durabilité accrue.
n béton"
σbc
L/2
BETONS FIBRÉS

2
= 6.Mmax/(bh )
fibres “structurelles”:
dalle sur terre-plein, planchers hourdis,
fondations superficielles
micro fibres anti-fissuration: maîtriser

le retrait plastique et limiter le risque de
fissuration des premières heures
Les fibres améliorent certaines propriétés du béton ou lui confèrent des performances particulières.
Il est possible d’incorporer au béton des fibres de verre, métalliques ou polymères, dont la section est
de l’ordre du millimètre et la longueur de quelques centimètres.
Les bétons avec fibres “structurelles”

Les fibres structurelles sont utilisées SEULEMENT pour réaliser une dalle sur terre-plein, des
planchers hourdis ou des fondations superficielles (semelles filantes).
Les fibres structurelles viennent en remplacement des armatures courantes. Elles renforcent la
structure de façon multidirectionnelle et homogène. Elles évitent la manipulation et la découpe
d’armatures, et améliorent le confort lors du coulage (absence d’armatures). Elles éliminent le
risque de corrosion.
Les bétons avec micro fibres anti-fissuration

L’apparition des fibres polypropylène dans les bétons date du milieu des années 80. Leur
développement, depuis les années 90, en fait aujourd’hui une solution reconnue pour maîtriser le
retrait plastique et limiter le risque de fissuration des premières heures.
La longueur des microfibres est généralement comprise entre 6 et 20 mm.
Un dosage de 900 g/m3 permet, dans certains cas, de remplacer les treillis antifissuration dans les
chapes.
n béton"
BFUP:
σbc
L/2
Les Bétons Fibrés


2
= 6.Mmax/(bh )
à Ultra hautes
Performances
Derniere génération de béton
Le principe:
existance d’ultra fins ( fumee de silice..) qui supprimment tout les
vides possibles avec une granulometrie ultraprecise
Fibres: acier pour structure et polymere pour des formes complexes

ornamentales
Derniers nés de cette génération de bétons, sont des matériaux à matrice cimentaire, renforcés par des fibres. Leurs formulations font appel à des adjuvants
superplastifiants et des compositions granulaires spécifiques ainsi qu’à des fibres (fibres métalliques, polymères ou minérales).
La présence de fibres, les performances en traction et leur comportement ductile permettent de s’affranchir dans certains cas des armatures passives.
Les fibres métalliques sont utilisées pour des applications structurelles nécessitant des résistances mécaniques importantes, les fibres polymères et
minérales plutôt pour des applications esthétiques.
Les fibres, composant clé des BFUP confèrent au matériau sa ductilité. Ces fibres ont une longueur adaptée à la taille du plus gros grain et une section la plus
faible possible pour garantir un bon ancrage. Elles ont en général un diamètre de 0,1 à 0,3 mm et une longueur de 10 à 20 mm.
n béton"
σbc
L/2

performances exceptionnelles..

2
= 6.Mmax/(bh )
grande ouvrabilité
résistances à la compression très élevées: 250 MPa

résistances à la traction elevées: 12 MPa
hautes résistances à court terme
compacité très importante:

très faible perméabilité
durabilité exceptionnelle
ductilité importante:
déformabilité sous charge sans rupture fragile
ténacité élevée:
résistance à la micro-fissuration
retrait et un fluage très faible
dureté de surface très importante:

grande résistance à l’abrasion et aux chocs
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
PARTIE 04
MISE EN OEUVRE
En sortant de la central de fabrication le béton
est quasi-liquide et cela lui rend intéressant
pour remplir les formes les plus difficiles mais
aussi d’une haute technicité de mise en oeuvre.
n béton"
σbc
L/2
COFFRAGES


2
= 6.Mmax/(bh )
-suffisamment rigides pour supporter la

poussée du béton frais
-étanches pour éviter les fuites de laitance

aux joints
-parement nettoyé et traité avec un huile de

décoffrage
n béton"

Coffrage traditionnel d’une voile béton - Bassens
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2

FERRAILLAGE
2
= 6.Mmax/(bh )
Eviter leur déplacement pendant le coulage
Limiter la hauteur de chute du béton
Couches horizontales à 80 cm de hauteur

maximale
Maintenir une vitesse de bétonnage constante
Vérifier le bon enrobage des armatures
Éviter la mise en place lors de trop fortes pluies
Pour éviter leur déplacement pendant la mise en place du béton et son serrage, les armatures doivent être
correctement calées et positionnées.
Précautions à respecter
• Limiter la hauteur de chute du béton dans les coffrages.
• Prévoir des couches horizontales successives n’excédant pas 60 à 80 cm de hauteur.
• Maintenir une vitesse de bétonnage aussi constante que possible.
• Vérifier le bon enrobage des armatures.
• Éviter la mise en place lors de trop fortes pluies pouvant
entraîner un lavage des gros granulats et un excès d’eau dans le béton, surtout à sa surface.
n béton"

BEM - Cycle de voiles - ferraillage+coffrage+bétonnage
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

voile de grande hauteur
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Boites d’attente - BEM Bordeaux
Boîte d’attente
σbc
(acier à déplier)
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Dépliage des boites d’attentes - Construction des embases du Pont Chaban Delmas
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
COULAGE DU BETON
L/2

Les 3 techniques plus couramment utilisées:

2
= 6.Mmax/(bh )
Coulé depuis la toupie béton avec ou sans tapis transporteur
Coulé dans une benne a béton et une grue
Coulé avec une pompe à béton

n béton"

Coulage directement depuis la toupie
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Coulage de beton avec tapis transporteur
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Bennes a beton
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Betonnage a la benne a beton
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 Coulage avec une pompe à béton


n "simple". A mi portée, le moment de Le pompage du béton est une technique qui consiste à refouler le béton dans une tuyauterie par l’intermédiaire d’une pompe.
2
= 6.Mmax/(bh ) Lors de la conception et de la réalisation d’un projet, de nombreux paramètres doivent être maîtrisés pour obtenir un rendu final conforme
aux attentes des maîtres d’ouvrages, des maîtres d’oeuvre et des architectes.
Parmi ces paramètres, la mise en oeuvre du béton occupe une place prépondérante.
Le pompage du béton est l’une des solutions qui optimise la qualité de mise en oeuvre.
Il existe trois types de pompes :

- Les camions-malaxeurs pompes,
- Les pompes automotrices à tuyaux
- Les pompes stationnaires utilisées en poste fixe: grues pompes
Pompe à beton automotrice

n béton"

Pompe à béton remarquable
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

pompage du beton
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

GRUE POMPE A BETON+POMPE MOBILE SUR CAMION Chantier Cite Musicale- Ille Seguin Paris
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
La mise en oeuvre du béton à

la pompe évite les reprises de

bétonnage et assure une meilleure
homogénéité des parements. Pour
un coulage vertical, la chute du

béton de la sortie de la flèche au
point de bétonnage est freinée par
un tuyau flexible. Le béton coule en
continu jusqu’à son emplacement
définitif et conserve ainsi toute son
homogénéité.
Dans un coffrage, le tuyau flexible
est descendu au point bas du
coffrage. Il est remonté avec
le béton au fur et à mesure du
remplissage du coffrage, ce qui
évite toute chute au béton et sa
ségrégation
n béton"

Pompage du beton
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
LE SERRAGE
L/2

DU BETON
2
= 6.Mmax/(bh )
La vibration interne: aiguilles

vibrantes électriques, pneumatiques
ou thermiques
La vibration externe par vibrateur de

coffrage.
La vibration externe par règle vibrante
La mise en place sans vibration (BAP)

n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
La vibration vise à réduire le nombre

de vides d’air dans le béton
Cela permet d’obtenir des bétons présentant de bonnes caractéristiques mécaniques et

physiques, durables, avec des parements réussis, les techniques traditionnelles sont :
L’interdiction de tout rajtout d’eau

Le rajout d’eau fait perdre au béton ses caractéristiques normalisées.
Produit hautement technique, s’il est correctement prescrit, le Béton Prêt à l’Emploi ne
doit subir, sur le chantier, aucun rajout d’eau qui modifierait sa formulation et réduirait
ses performances.
n béton"

Serrage du béton par règle vibrante
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2
LE CURAGE


2
= 6.Mmax/(bh )
La cure du béton consiste à maintenir le béton dans un

environnement propice à sa prise, afin d’éviter toute
évaporation de l’eau (par temps chaud et/ou venteux en
particulier), ce qui empêcherait la réaction chimique de prise
et pourrait nuire à la résistance du produit fini.
Note: En cas d’utilisation d’un hélicoptère (chantier de

bâtiment), la cure ne peut être appliquée qu’après passage
de celui-ci.
n béton"
σbc
La cure du béton est très importante au
L/2
début de sa prise.

Il convient d’analyser le contexte pour
choisir une solution de cure pertinente

2
= 6.Mmax/(bh )

parmi les suivantes :
1- humidifier la surface du béton,

2- projeter un produit de cure adapté,
3- recouvrir la surface du béton d’une

feuille de polyane dès la mise en place
du béton,
4- fermer les ouvertures si le béton est

coulé en intérieur (éviter les courants
d’air),
5- ériger temporairement des paravents

et des pare-soleil pour réduire
respectivement la vitesse du vent ou la
température à la surface du béton frais.
n béton"
σbc
L/2
PARTIE 04 :


2
= 6.Mmax/(bh )
LES ELEMENTS DE LA STRUCTURE
n béton"
σbc
L/2
LES POUTRES


2
= 6.Mmax/(bh )
C’est la pièce horizontale servant à reprendre les charges

au dessus d’un vide pour les transmettre sur les éléments
sur lesquels elle s’appuie
Elle peut etre:
1-sous le plancher
2-partiellement dans le plancher avec une retombee
armatures lisses
3-Noyée dans le plancher = Bande noyée
Leur ferraillage longitudinal suit la loi des efforts

flechissants
et
Leur ferraillage transversal suit la loi des efforts

tranchants
n béton"
Vocabulaire
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
Chapitre 2 • Dimensionnement des structures en béton
n béton"

Pièces fléchies hyperstatiques
σbc
DÉMARCHE POUR
.COMPORTEMENT
On rencontreDES
desPOUTRES
poutres BETON SOUS
continues LA SOLLICITATION
reposant sur PRINCIPALE : LA FLEXION
LE DIMENSIONNEMENT D’UNE l1 =POUTRE
L/2
après déformation, une longueur lo + Ky, en


plus de deux appuis (poutres hyperstatiques) com- EN BÉTON
admettant ARMÉ que
l’hypothèse ISOSTATIQUE
chaque section droite
2
= 6.Mmax/(bh )

portant des porte-à-faux, des encastrements. Le reste plane après déformation de la poutre.
cas schématique suivant permet de comprendre
l’inversion des moments fléchissants (pas nécessai- > Données :
rement au niveau des NORMAUX
appuis) et montre que les – caractéristiques géométriques de la poutre ;
MOMENTS FLECHISSANTS = EFFORTS

FLEXION = COMPRESSION/TRACTION
parties tendues peuvent se trouver dans la zone – caractéristiques des matériaux : béton et
supérieure de la poutre. armatures ;
– classes d’exposition.
> Charges – actions :
– charges permanentes ;
– charges d’exploitation ;
– charges climatiques.
> Combinaisons d’actions
– ELS : combinaison caractéristique ;
combinaison quasi-permanente ;
– ELU : combinaison fondamentale ; Effort tr
combinaison accidentelle. L’effort
> Détermination des armatures homogè
environ
longitudinales (de flexion) poutre.
– ELU : flexion à mi-travée
En reportant la valeur du moment fléchissant en calcul des armatures en travée
chaque point de la poutre, on obtient un dia- – ELS : vérification – limitation de la
gramme des moments fléchissants qui permet de compression du béton, maîtrise
visualiser sa variation. Ce moment est nul sur l’ap- de la fissuration (calcul de l’ouverture
pui A (lorsqu’il n’y a aucun encastrement), passe des fissures) et calcul de la flèche.
n béton"

Application 7 : Poutre sur 3 appuis
σbc
L/2
FERRAILLAGE LONGITUDINAL

Application 7 : Poutre sur 3 appuis

2
= 6.Mmax/(bh ) Une poutre de section 10x20 et de 3,50m de longueur est posée sur trois appuis de 10cm de largeur. Cette
poutre franchit donc deux travées de longueur 1,60m de nu à nu et est chargée par deux charges
ponctuelles P appliquées au milieu de chaque travée. En négligeant le poids propre et pour une valeur
pondérée de 1,5x30 = 45 kN pour chaque force ponctuelle, déterminer le ferraillage longitudinal.
P P
0,31.P
On donne les réactions
Une poutre de section 10x20 et de 3,50m de longueur est posée
d’appui et la courbe de
sur trois appuis
L de1,375.P
10cm de largeur. L Cette0,31.P
poutre franchit donc deux travées de longueur
moment 1,60m de nu à nu et est chargée par deux charges
fléchissant
ponctuelles P appliquées au milieu de chaque travée. En négligeant le poids propre et pour une valeur
-3PL/16
Les barres sont à haute
pondérée de 1,5x30 = 45 kN pour chaque force ponctuelle,
adhérence fe = 500 MPa. déterminer le ferraillage longitudinal.
Le béton a une résistance

P P
à 28 jours de 30MPa.
5PL/32 5PL/32
On donne les réactions 0,31.P L 1,375.P
M
L 0,31.P
d’appui et la courbe de
moment fléchissant
Solution : -3PL/16
Les barres sont à haute
adhérence fe = 500 MPa. En travée Sur appui
Géométrie b =0,10 m h = 0,20 m d = 0,17m
Matériaux fc28 = 25 MPa γb = 1,5 fbu = 14,17MPa fe = 500 Mpa γs = 1,15
Le béton a une résistance Moment Mu = (5/32).(1,5x30).1,60 Mu = (3/16).(1,5x30).1,60
à 28 jours de 30MPa. Mu = 11,25 m.kN Mu = 13,5 m.kN
Mu = 0,01125 m.MN Mu = 0,0135 m.MN
Fraction de hauteur comprimée α = 0,411 < αL α = 0,520 < αL
Aciers longitudinaux
5PL/32
As = 1,82 cm
2 5PL/32
As = 2,31 cm
2
M
Choix d’armatures 4xHA8 = 2,01 cm
2
2xHA8 + 2xHA10 = 2,58 cm
2
Principe de ferraillage :
4xHA8
Solution :
En travée Sur appui
Géométrie b =0,10 2xHA8
m h =+ 0,20 m d = 0,17m 2xHA8 +
2xHA10 2xHA10
Matériaux fc28 = 25 MPa γb = 1,5 fbu = 14,17MPa fe = 500 Mpa γs = 1,15
Moment Mu = (5/32).(1,5x30).1,60 Mu = (3/16).(1,5x30).1,60
Mu = 11,25 m.kN Mu = 13,5 m.kN
Mu = 0,01125 m.MN Mu = 0,0135 m.MN
Fraction de hauteur comprimée = 0,411
αChap.4 < α L α =190,520 < αL
2 à l’ELU 2 Gerald.hivin@ujf-grenoble.fr
n béton"
σbc
L/2
FERRAILLAGE TRANSVERSAL


2
= 6.Mmax/(bh )
Dr.Ir.P.Boeraeve CoursdeBétonArmé

Dansladeuxièmepoutre,onainstallédesarmaturesd’efforttranchant(étriers)etdesarmature
constructionenpartiesupérieure.Onaconstatéquecettepoutres’estbienruinéeenflexionàm
commeprévu.
n béton"
D'où, enfin
ensapBx leSTA
- Cours plan deYUSTA
- Ferran ferraillage
2017-2018de la poutre.
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )

 


n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 POUTRE PREFABRIQUEES MONTAGE A SEC



2
= 6.Mmax/(bh )
n béton" Cas 3.
Rupture du béton sous
sollicitation d'effort tranchant
σbc
L/2 MODE DE RUPTURE D’UNE POUTRE

4.2. Essais deCas
poutres.
4. Modes de rupture

Vérification des appuis
Cas 1.Modes de rupture d’une poutre sur 2 appuis sollicitée en flexion

2
= 6.Mmax/(bh )

Fig.4.6
Surcompression du
béton
Si l'on mène des essais jusqu'à rupture de poutres armées sollicitées en flexion simple, on constate trois
gerald.hivin@ujf-grenoble.fr modes de rupture principaux. Deux sous l'effet du moment fléchissant et un sous l'effet de l’effort tranchant.
Cas 2.
Cas 1. C'est une rupture par excès de compression du béton sur les fibres supérieures de la poutre. C'est
Rupture ou allongement
le cas le plus fréquent. Il y a épuisement de la résistance en compression du béton.
excessif de l'acier
Cas 2. Il s'agit d'une rupture par épuisement de la résistance de l'acier dans la partie tendue de la poutre,
sur les fibres inférieures. Il y a allongement excessif de l'acier, voire rupture complète.
ème
Cas 3. Le 3 mode de rupture que l'on rencontre concerne l'effet de l'effort tranchant V. C'est une rupture
par cisaillement au voisinage d'un appui, avec fissure voisine de 45°. Ce cas sera étudié dans le
Cas 3.
Rupture du béton sousdes aciers transversaux)
chapitre 5 (Calcul
Cas 4. Dans
sollicitation le chapitre
d'effort 6 seront abordés les problèmes de l’appui d’about de poutre où l’on peut avoir un
tranchant
ferraillage insuffisant ou insuffisamment ancré et une bielle de béton sur-comprimé
L'E.L.U est un état fictif Casreprésentatif

4. de ces modes de rupture (critère de ruine) par rapport auxquels on
prend une sécurité
Vérification des appuis - au niveau des sollicitations par des coefficients de pondération sur les charges.
- au niveau des matériaux par les coefficients partiels de sécurité.
Si cette sécurité n'existait pas, à l'E.L.U sous l'effet des charges appliquées, la section serait théoriquement
dans un état Fig.4.6
de rupture. Modes
Dans de rupture
la suite d’une
de ce poutre
chapitre, surnous
nous 2 appuis sollicitéeauencas
intéresserons flexion
de rupture 1 et 2 et
nous verrons comment construire les diagrammes "Contraintes - Déformations" correspondants, pour les
Si matériaux
l'on mène acier
des essais
et béton. jusqu'à rupture de poutres armées sollicitées en flexion simple, on constate trois
modes de rupture principaux. Deux sous l'effet du moment fléchissant et un sous l'effet de l’effort tranchant.
Surcompression
Cas 1. C'est une rupture par excès de compression du béton sur les fibres du supérieures
béton de la poutre. C'est
le cas le plus fréquent. Il y a épuisement de la résistance en compression du béton.
Cas 2. Il s'agit d'une rupture par épuisement de la résistance de l'acier dans la partie tendue de la poutre,
sur les fibres inférieures. Il y a allongement excessif de l'acier, voire rupture complète.
ème
Cas 3. Le 3 mode de rupture que l'on rencontre concerne l'effet de l'effort tranchant V. C'est une rupture
par cisaillement au voisinage d'un appui, avec fissure voisine de 45°. Ce cas sera étudié dans le
Fissures
chapitre 5 (Calcul verticales
des aciers transversaux)
Cas 4. Dans le dues au moment
chapitre 6 seront abordés les problèmes de l’appui d’about de poutre où l’on peut avoir un
ferraillage insuffisant ou insuffisamment ancré et une bielle de béton sur-comprimé
Fissures à 45° dues
Fig.4.6b
L'E.L.U Essai
est un état fictifdereprésentatif
laboratoirede surces
une poutre
modes à l’effort
de rupture (critèretranchant
de ruine) par rapport auxquels on
prend une sécurité - au niveau des sollicitations par des coefficients de pondération sur les charges.
- au niveau des matériaux par les coefficients partiels de sécurité.
Si cette sécurité n'existait pas, à l'E.L.U sous l'effet des charges appliquées, la section serait théoriquement
dans un état
Chap.4 de rupture.
Aciers longitudinauxDans la suite de ce chapitre,3nous nous intéresserons
à l’ELU au cas de rupture 1 et 2 et
Gerald.hivin@ujf-grenoble.fr
nous verrons comment construire les diagrammes "Contraintes - Déformations" correspondants, pour les
matériaux acier et béton.
• Règles
ensapBx BAEL 91- (145
- Cours STA Ferran pages)
YUSTA 2017-2018
n béton"
• Eurocode
E5-2-1 FILIERE2HUMIDE
"Règles unifiéesENcommunes
: CONSTRUCTION BETON pour les structures en béton"
σbc
L/2
CALCUL DE LA SECTION D’UNE POUTRE

METHODE APROXIMATIF
HAUTEUR DE LA POUTRE BETON

2
= 6.Mmax/(bh )
H= L/14 (L= portee libre entre appuis)
1.2. Un exemple d’ouvrage élémentaire
LARGEUR DE LA POUTRE
B= H/3
Membrure comprimée σbc

b
h
L Membrure L/2
tendue
σbt
Fig.1.3 Poutre en béton non armé, de section droite rectangulaire b x h, franchissant une portée de
L mètres de nu à nu des appuis.
La poutre est sollicitée par son seul "poids propre", g, densité de charge uniformément répartie, exprimée en
daN, kN ou MN par "mètre linéaire" de poutre. Elle "travaille" en flexion "simple". A mi portée, le moment de
flexion est maximum, il a pour intensité :
2
Mmax = g.L /8
Si on admet une distribution plane des contraintes normales agissant sur le béton de la section droite à mi-
2
portée, les contraintes maximales valent σbc = - σbt = Mmax.v/L = 6.Mmax/(bh )
NSIONNEMENT DES
ensapBx STRUCTURES
PREDIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES
- Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018
2012
n béton"
FYu 2011-2012
E OU DE LA DALLE EN FONCTION
σbc
MÉTHODE SIMPLIFIÉ POUR LES EPAISSEURS DES DALLES ET POUTRES EN BÉTON

NIVEAU DE CHARGEMENT
L/2
E OU
re DE LA
leHAUTEUR
rapport DALLE
DE LA POUTRE
entreOU EN FONCTION
DE LA
la
e b x h, franchissant une portée de DALLE EN FONCTION
portée et la
NIVEAUDE LA DE
PORTEE CHARGEMENT
ET DU NIVEAU DE
u plancher en fonction de deux

CHARGEMENT
re leLe rapport
tableau suivantentre
montre le la portée
rapport et la
entre la portée et la
2
= 6.Mmax/(bh )
u plancher en fonction
hauteur de la poutre ou plancher en de fonctiondeux
de deux
ent facteurs:
surfacique de l’element, tres
H poutre = Portée / C
ent
% surfacique
-Le de surfacique
niveau de chargement l’element, tres
de l’element, tres
5% chargé:
% si c’est une poutre p=1,5%
5% si c’est un planchersimplement
nt structurel, p=0,5%
ncastré, console en porte-a-faux..
appuyé, C
nt structurel, simplement
-Le contexte de l’élément appuyé,
structurel, simplement appuyé,
castré,
encastréconsole en porte-a-faux..
et appuyé, bi-encastré, console en porte-a-faux..
1
1 1 2 1
1 2 1 2
2
n béton"
σbc
L/2
MÉTHODE SIMPLIFIÉ POUR LES EPAISSEURS DES
POUTRES EN BÉTON

2
= 6.Mmax/(bh )
1/2
La racine (<1,25) est- Cours
ensapBx α = (1STA )/0,8 soit
- ∆ - Ferran YUSTA 2017-2018 -3
n béton" 10.10 -3
E5-2-1 FILIERE1/2 2.10
α = 1,25.[1 – (1-2 µ) HUMIDE
]
: CONSTRUCTION EN BETON
σbc
L’équation de moment par rapport à la fibre supérieure

L/2
LA METHODE
Nst.z = Mu PLUS PRECISE DE LA SECTION OPTIMALE
LE MOMENT REDUIT
As.fe/γs.z = Mu en effet si α ≤ αL alors σs = fe/γs d’où la valeur de As
avec z = (1-0,4α).d

2
= 6.Mmax/(bh )
Traction simple
As = Mu/[(1-0,4α)d. fe/γs] Flexion composée

avec traction
gerald.hivin@ujf-grenoble.fr Dans la pratique du calcul, on limite la valeur de α en deçà de la valeur α limite, pour des raisons d'utilisation
optimale des caractéristiques mécaniques de l'acier.
Flexion en pivot
Rappel : Si fe = 500MPa alors α limite= 0,616 et L = 0,371
A ou B
0 0,259 αlimite 1 α
0 0,186 limite 0,48 

Pivot A Pivot B Pivot B
Acier bien utilisé. Acier et béton bien Acier travaillant en
Béton moins bien utilisé. Zone prioritaire deçà de ses
utilisé (sauf pour de dimensionnement capacités.
εS = 10.10-3 Béton 10.10-3 10.10-3 Flexion composée
les dalles) des poutres trop sollicité. avec compression
εbc = 3,5.10-3 3,5.10-3
Compression
4.5 Condition de Non- Fragilité (A.4.2,1) simple
2
posant µ = Mu/(b.d .fbu) 10.10
en REDUIT moment réduit
-3
10.10-3 < 10.10-3
MOMENT
"Par définition est considérée comme non fragile, une section tendue3,5.10 -3 4.3 Déformations, état de contraintes
ou fléchie telle que la sollicitation
3,5.10-3
provoquant la fissuration du béton dans le plan de la section considérée entraîne dans les aciers une
contrainte au plus égale à leur limite d'élasticité garantie".
équation du second degré en α εL 2.10-3
où:
Fbu=
"pour 0,85 *la(MPa)
évaluer sollicitation de fissuration, les calculs sont conduits dans l'hypothèse d'un diagramme des
– 2. µ contraintes
supposée
linéaire surcaracteristique
Fk = la resistence
non armée et
toute la hauteur du
non fissurée, en
de la section
beton
prenant
a 28 jours (MPa)
sur la fibre
Mu = 1/2
Moment ultime (m.MN)
= (1 - ∆ )/0,8 soit la plus tendue une contrainte égale à ftj ‘’
b= Largeur section poutre (m)
d= Hauteur
Dans utilesection
le cas d'une des armatures (m)sollicitée en flexion
rectangulaire M fiss
simple, le calcul est le suivant :
)1/2]Valeur du moment qui crée la première fissure 2 2

ftj
ftj = Mfiss/[bh /6] soit Mfiss=[bh /6].ftj Fig.4.14 Diagramme linéaire des contraintes
Armons maintenant la section avec des aciers longitudinaux capables d'équilibrer le moment Mfiss tout en
Fig.4.7 Géométrie de la section droite
n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
.LES PLANCHERS EN BETON

Une dalle est une structure étendue sur deux directions horizontales supportant des charges
essentiellement verticales.
Le béton reste le matériaux le plus répandu a ce jour pour l’exécution des planchers.
Il apporte par sa masse l’isolation acoustique entre logements ou bureaux requise (20cm de dalle
béton entre logements suffissent),
Il apporte un confort dû à son inertie thermique, aussi bien l’hiver que l’été.
En cas d’incendie il aura un bon comportement si l’enrobage entre le nu extérieur et les armature
est suffisant.
n béton"
σbc
L/2 .Comment distinguer le comportement d’une dalle continue à celui d’une grille de poutres
se croisant dans le même plan et d’en connaître les différences de comportement?
Du point de vue de la conception de ces structures, il est important de comprendre

pourquoi ces deux types de système (la dalle et la grille) sont si différents.
2
= 6.Mmax/(bh )
1-le couplage entre les moments de flexion et le moment de

torsion.
Il suffit d’imaginer d’abord un grillage dans lequel les poutres sont attachées ensemble
en chaque croisement de façon que leurs déplacements verticaux soient le même,
mais que leurs rotations soient libres. Si on contraint cette liberté, on constate qu’une
interaction entre la flexion et la torsion se met en place entre poutres orthogonales, ce
qui rend le système plus raide.
Par ailleurs, les bords libres d’une plaque fléchie ont tendance à se soulever. Comme
en pratique, les bords des dalles sont généralement bloqués, cela génère une flexion
négative au voisinage des angles, dont il faut évidemment tenir compte dans le calcul
des armatures.
2-L’effet Poisson
Dans une poutre fléchie par des charges verticales descendantes, on sait que les fibres
longitudinales inférieures sont tendues, alors que les supérieures sont comprimées.
Par conséquent, par effet Poisson, la déformation libre transversale des fibres
supérieures de la poutre est un allongement, alors que celle des fibres inférieures est
un raccourcissement. Dans une dalle, ces déformations latérales sont bloquées, ce qui
génère des contraintes de compression et de traction. De telles contraintes sont en fait
inexistantes dans une grille de poutres.
L’effet Poisson joue donc le rôle positif de rigidifier la plaque, par rapport à la grille
équivalente.
n béton"
σbc
L/2 .TYPOLOGIES DE PLANCHERS BETON : UNIDIRECTIONNELLES ET BIDIRECTIONNELLES


n "simple". A mi portée, le moment de Unidirectionnelles
2
= 6.Mmax/(bh )

à nervures : dalle béton renforcée par des nervures verticales (poutres) qui permettent d’augmenter la portée de la dalle
à poutrelles et entrevous : plancher composé de poutrelles précontraintes et d’entrevous sur lequel est coulé in situ une dalle de compression
alvéolées précontraintes : dalle préfabriquée précontrainte allégée par ses alvéoles
à dalle pleine : les armatures principales sont disposées dans une seule direction
n béton"
σbc
L/2
Bidirectionnelles
e b x h, franchissant une portée de à caissons : dalle nervurée dans les deux directions
à dalle pleine : les armatures principales sont disposées suivant deux directions
bidirectionnelles à champignon : Plancher constitué d’une dalle en béton reposant sur des poteaux évasés à leur sommet
2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 .
e b x h, franchissant une portée de Les systèmes de planchers les plus courants
– les planchers coulés en place (dalles pleines) dit «plancher traditionnel»;

2
= 6.Mmax/(bh )
– le système poutrelles armées ou précontraintes plus entrevous (hourdis) : le système le plus léger ;
– les prédalles complétées par une dalle de compression coulée sur place: le systeme le plus rapide
gerald.hivin@ujf-grenoble.fr – les dalles alvéolées pour les tres grandes portées.
n béton"

Dalle pleine en béton armé
PLANCHER DALLE PLEINE

σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
• Appuis de rive Dans le cas de poutres de largeur réduite,
n béton"
disposition prévue à la fig. 2.14 ne pe
Ces appuis ne peuvent en général équilibrer que de faibles moments d'encastrement (0 à généralement 0,2 M o). être respectée. Il convient alo
La première soudure du treillis soudé inférieur
d'ajouter des armatures en barres se recouvra
σbc
a) .L'appui est un mur en maçonnerie doit se trouver au minimum à 5 cm au enmoins

retraitsur trois soudures (fig. 2.17) avec
L/2
par rapport au nu d'appui (BAEL B.7.2,1).

treillis soudé.
Si un chaînage est prévu, il doit être Dans le cas de murs armés de ba
placé
panneaux de treillis soudés qui armen
entre les treillis soudés inférieurs et


2
= 6.Mmax/(bh )

La première
supérieurs. soudure du treillis soudé inférieur
peuvent sans difficulté être placés de
doit se trouver au minimum à 5 cm en retrait qu'il y ait au moins un fil de répartition s
par rapport au nu d'appui (BAEL B.7.2,1). (fig. 2.19).
gerald.hivin@ujf-grenoble.fr Si un chaînage est prévu, il doit être placé Dans le cas de murs armés de panneau
treillis soudés les dispositions prévues
entre les treillis soudés inférieurs poutres et (fig. 2.14 à 2.17) doivent être
supérieurs. adoptées.
b) L'appui est une poutre préfabriquée ou coulée en place
La première soudure du treillis soudé

inférieur doit se trouver au minimum à 1,5 cm
en retrait par rapport au nu d'appui. (BAEL
b) L'appui est une poutre préfabriquée ou coulée en place
• Appuis intermédiaires
B.7.2,1).
Pour
DansLa
que la dalle
première
le cas de charges
puisse du
soudure jouertreillis
uniformément
de
le rôle lorsque
réparties,soudé la dalle est armée en chapeau
) L'appui est un mur en béton armé. table de compression de la
inférieur doit se trouver auMminimum poutre, des
à 1,5 cm
u
armatures
moment d'appui Men attente
u tel que Vu + formant
en retrait par rapport au0,nu couture
soit négatif (Vu effort tranchant dans la section du nu d
9d d'appui. (BAEL
doivent être prévues dans la poutre. (BAEL
B.7.2,1).
panneau inférieur de treillis soudé doit être disposé de manière qu'il y ait au moins une
B.6.8,411).
Pour que la dalle puisse jouer le rôle de
sur l'appui conformément aux dispositions qui suivent.
 table de compression de la poutre, des
a) L'appui est une en
armatures poutre en bétonformant
attente armé couture
c) L'appui est une poutre en béton armé doivent être prévues dans la poutre. (BAEL
B.6.8,411).
Dans la plupart des cas, le ferraillage des
Dans  le cas
poutres étant de préfabriqué,
murs armésil ydea lieu, barres,pourles Si l'appui est constitué par u
panneaux
assurer de treillis soudés
l'ancrage, qui arment
de couper le filla dalle
de le fil de répartition peut ê
c) L'appui est une poutre en béton armé peuvent sans difficulté
répartition au droitêtre deplacés
l'appuide comme
manière immédiatement contre les
transversales de celle-ci (fig.
qu'ilindiqué
y ait au
Dans moins
lasur undes
la fig.
plupart fil2.16,
de répartition
cas, ce sur appui
qui entraîne
le ferraillage des
(fig.pratiquement
2.19). d'avoir un espacement
poutres étant préfabriqué, il y a lieu, pour
Dans constant
le cas pour
assurer les cadres.
del'ancrage,
murs armés de decouper
panneaux le defil de
treillis soudés les dispositions prévues pour les
66  répartition au droit de l'appui comme
poutres (fig. sur
indiqué 2.14laà 2.17) doivent
fig. 2.16, ce être
qui entraîne
n béton"

Coffrage d’une dalle pleine en béton armé
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
PLANCHER HOURDIS ET
σbc
L/2
POUTRELLES PRECONTRAINTES

2
= 6.Mmax/(bh )
.
Le montage est un assemblage de poutrelles, d’en-
inco
trevous et d’une table de compression. Il est parfois On
n béton"
σbc
complété par une isolation incorporée ou non. l'épa

L/2
entr

2
= 6.Mmax/(bh )
d'un
seur
exc
P
L
chiff
la p
Il est caractérisé par 3 nombres: toro

Les
• Le 1er est le nom de la poutrelle ( GF + 3 chiffres).
atteindre.
ensapBx - Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018 • Plancher 5 + 15 :
n béton" Beaucoup plus perfo
E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON Bruit aérien : Rw+C = 59 dB Seacbois remplace ava
Bruit de choc : Ln,w = 74 dB de masse tout en amé
Chapitre III: (voir la page 48 du livr

σbc
NCHER GF À TABLE DE COMPRESSION

L/2
Détail 1
elles GF et
sistant sont
2
LANCHERS ISOLANTS
= 6.Mmax/(bh )
d'au moins
s et 3 cm au
e la dalle de
un béton de
striction dans
onsidérés ni
nt phonique.
chers bruts Planchers isolants
es peuvent grands immeubles.
de 1 heure ou Descriptif : zones recevant un revêtem
La réglementation au feu a classé les bâtiments selon 2 leur PLANCHER ISOLANT À ENTREVOUS POLYSEAC POUR VIDE SANITAIRE collé.
poutrelles
Plancher
nt améliorer cette PLANCHER STANDARD PLANCHER Les planchersACOUSTIQUE
seront constitués par un montage type GF ou
hourdis
utilisation et selon un certain nombre de familles. A chacu- similaire composé de poutrelles en béton précontraint et d'en- Pour l'arase de sol l'en
de plâtre permet ne de ces classes, il est demandé, pour les planchers, de trevous béton surbaissés. différents revêtements de so
ure.
RDIS BETON ASSOCIE respecter A un
UNE degréDALLE
coupe-feuFLOTTANE
différent. SUR ISOLANT L'indice d'affaiblissement acoustique sera d'au mini- Dimensionnement du pla
Ces planchers sont composés de SEAC GF.
Par exemple, pour les bâtiments d'habitation individuelle, mum ... dB(A).
de poutrelles GF et d'entrevous
posé
evous béton sont la réglementation exige un degré coupe-feu de 1/2 heure avec ou sans languette. La dalle de compression sera coulée en béton de classe de
Polyseac résistance minimale C25/30 et armé d'un treillis soudé. Le
éton
peuvent permet- pour les planchers, sauf ceux sur vide sanitaire.IlsIl sont n'y a surmontés d'une dalle
Dalle surfaçage à la taloche sera particulièrement soigné pour les
contre les risques donc pas lieu de prendre des dispositions spéciales pour
béton armé d'au moins 5 cm d'é-
olant
x publics et les respecter le degré coupe-feu exigé.
paisseur sur l'entrevous et 3 cm
de 5 12
sur la poutrelle. Le béton armé de
vête-
la undalle
taloche sera particulièrement soigné pour les zones recevant revê- de compression peut être
F ou similaire consti-
ous béton dit “de cof- tement de sol souple ou un carrelage collé. remplacé par un béton de fibre
rfor- Pour l'arase de sol l'entrepreneur devra tenir compte dessous
différents
avis technique.
des
de classe de résis-
revêtements de sol. Dimensionnement du plancher suivant le
cahier des charges de SEAC GF. Ces entrevous disposent du
cher
udé. Le surfaçage à la
Label CSTbat (certification déli-
vrée par le CSTB) qui garantit des
de la niveaux d’isolation allant d’un Up
e en 11 de 0.40 jusqu’à 0.15 W/m².K sui-
ques vant le type de plancher soit un
R de 2.16 à 6.33 m²K/W. Les dalle flottante. Ces entrevous, dits de coffrage simple
capacités d’isolation de ces planchers peuvent vous sont découpés et leur POLYSTYRENE
sous-face est plane ou évidée.
PLANCHER ISOLANT SUR DALLE PLANCHER ISOLANTS
permettre d'obtenir les niveaux d’isolation thermique
HOURDIS
Associés à notre gamme de poutrelles, leur profil laté-
montage type GF ou similaire constitué de poutrelles en béton précontraint et d’entrevous
demandésbéton dans le cadre de label. Notre bureau d'étu- ral permet de déroger à la règle des coutures en
des se tient à votre disposition pour vous conseiller dans respectant un gousset 4x3x10 cm à partir du sommet
lée en béton de classe de résistance minimale C25/30 et armé d'un treillis soudé. Le surfaçage
ce domaine. de la poutrelle dans le béton de clavetage (Détail 2).
n béton"

Plancher a poutrelles precontraintes et hourdis polystyrène
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Plancher a poutrelles precontraintes et hourdis polystyrène
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Sous-face d’un plancher à poutrelles précontraintes et hourdis béton
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Sous-face d’un plancher à poutrelles précontraintes et hourdis béton
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
r unique tâche le contrôle
n béton"
1
LA FABRICATION DE LA POUTRELLE GF
ement de la machine. Les
σbc
élimitées en longueur par

L/2

Afin d'obtenir le coût de fabrication le plus afin d'uniformiser très exactement
un asservissement électro- compétitif, il était nécessaire de moderniser contrainte.
GF 110 et d'automatiser au maximum l'outil de tra-

2
= 6.Mmax/(bh )
Toutes ces dispositions assurent à n

structions ont été prépro- vail. Le béton, produit dans des centrales
entièrement automatisées, est acheminé sans
cations une qualité de la plus grande co
Dans les pages qui suivent, nous pré
raitement thermique du
aucune intervention humaine jusqu'à la

la solution la plus simple et la mieux a
machine qui file les poutrelles. La fileuse pro-
dial pour atteindre les hau-
GF 120
duit en continu dix poutrelles simultanément
votre problème de plancher et ceci a
produits courants et rapidement dispo
sur des pistes chauffantes de 175 ml de long.
quises par la précontrainte. L’opérateur a pour unique tâche le contrôle
s choisi un cycle relative-
GF 130
du bon fonctionnement de la machine. Les
poutrelles sont délimitées en longueur par
20 heures avec des tempé- l'intermédiaire d'un asservissement électro-
nique dont les instructions ont été prépro-
eu élevées : 60 °C. Le sys- grammées. Le traitement thermique du
béton est primordial pour atteindre les hau-
et de régulation est tel GFque
150 tes résistances requises par la précontrainte.
Aussi, avons nous choisi un cycle relative-
e varie que de quelques ment long : 15 à 20 heures avec des tempé-
semble des points d'une ratures en palier peu élevées : 60 °C. Le sys-
tème de chauffage et de régulation est tel que
n, il est important de noter
GF 930
la température ne varie que de quelques
degrés pour l'ensemble des points d'une
un esprit de recherche de même piste. Enfin, il est important de noter
que, toujours dans un esprit de recherche de
tendons les fils de pré- la qualité, nous tendons les fils de pré-
contrainte un par un, et non par groupe,
un, et non par groupe, GF 936
venir en contact avec la sous-face des poutrelles.
n béton"
Dans le casE5-2-1
courant, après
FILIERE HUMIDE pose des
: CONSTRUCTION entrevous, d'un
EN BETON
σbc treillis soudé, et des aciers en chapeaux, on coule le

béton complémentaire des nervures et de la table de
L/2
compression en une seule opération.


Toutes les indications nécessaires à

2
= 6.Mmax/(bh )
Le béton armé de la dalle de compression peut être

remplacé par1 un béton de fibre sousDESCRIPTION avis technique. DE LAexécution

MISE ENde la mise en œuvre du plan
ŒUVRE
portées sur le plan de préconisation de p
Détail
Les poutrelles sont posées à l'entraxe prévu, défini ni avec ce dernier.
par la mise en place des entrevous de rive. Chronologie des opérations de pose :
Les poutrelles peuvent être posées avec une file
centrale d'étais ou deux files situées au 2/5ème 1 - Pose des poutrelles et du premier entr
et 3/5ème de la portée selon les indications 2 - mise en place des étais au contact des
notées sur nos plans de préconisation de pose.
L’étaiement doit être correctement dimensionné, sans soulever celles-ci.
autostable et mis en place sur un support suffisament 3 - mise en place des entrevous,
résistant. La lisse haute sera positionnée de façon à
venir en contact avec la sous-face des poutrelles.
4 - mise en place des armatures,
Dans le cas courant, après pose des entrevous, d'un 5 - coulage de la dalle de compression.
treillis soudé, et des aciers en chapeaux, on coule le
béton complémentaire des nervures et de la table de
compression en une seule opération.
Le béton armé de la dalle de compression peut être Toutes les indications nécessaires à la bonne
remplacé par un béton de fibre sous avis technique.
20 exécution de la mise en œuvre du plancher sont
Détail portées sur le plan de préconisation de pose four-
ni avec ce dernier.
Chronologie des opérations de pose :
Dans le cas d'un chevêtre contre un appui de rive
n béton"
σbc
L/2
les armatures de celui-ci seront ancrées dans le chaî-


2
= 6.Mmax/(bh )
nage périphérique (Détail 1).Mise en oeuvre
2 CHEVÊTRES
poutrelles
Détail 1
Plancher
hourdis
La définition des armatures à mettre en place dans

le chevêtre est du ressort du bureau d'études béton
armé du chantier.
Dans le cas d'un chevêtre contre un appui de rive
les armatures de celui-ci seront ancrées dans le chaî-
nage périphérique (Détail 1).
général, repris par des jume- Détail 1
trelles. Le nombre de pou-

plan de préconisation de
her.
Les chevêtres sont, en général, repris par des jume-
lages ou triplages de poutrelles. Le nombre de pou-
trelles est donné dans le plan de préconisation de
pose fourniRENFORTS
avec le plancher. SOUS CHARGES LINÉAIRES
ncentrées
3 nécessitentRENFORTS
des SOUS CHARGES LINÉAIRES
dispositions spéciales
ensapBx - Cours STA qui doivent
- Ferran être obligatoire-
YUSTA 2017-2018
ment analysées parHUMIDE
notre: CONSTRUCTION
bureau d'études.
n béton"
E5-2-1 FILIERE EN BETON
σbc
L/2

Reprise d'une charge parallèle aux poutrelles
Les poutrelles peuvent être jumelées ou triplées

2
= 6.Mmax/(bh )
sous la charge. Des aciers de répartition sont dispo-

sés à intervalles réguliers perpendiculairement aux

nervures dans la dalle de compression.
Le nombre de poutrelles et la section des aciers de

répartition seront déterminés en fonction de la char-
ge ramenée sur le plancher.
Reprise de charge perpendiculaire aux poutrelles

On utilise, dans ce cas, un ferraillage complémen-
taire placé sur des entrevous surbaissés.
La section des armatures à mettre en place sera
déterminée en fonction de la charge ramenée sur le
plancher.
Si la poutrelle ne repose pas sur l’appui et que le
ensapBx - Cours
Appui surSTA - Ferran
béton arméYUSTA
: 2017-2018 efforts transmis par la poutrelle à l'aide d'un étrier
n béton" vide est inférieur à 2 cm, on peut reprendre les
L'appui
efforts minimum
transmis par ladepoutrelle
la poutrelle sur d'un
à l'aide une poutre
étrier (Détail 2), ramenant les efforts sur les aciers du chaî-
béton ou un voile béton ne doit pas être
(Détail 2), ramenant les efforts sur les aciers du chaî- infé- nage. Dans ce cas, il est obligatoire de mettre en
elle sur une poutre
σbc
rieurDans
nage. à 2 ce
cm.cas,Si ilcette valeur ne de
est obligatoire peut pas être
mettre en place une lisse de rive le long de l'appui (voir
doit pas être infé-
L/2
obtenue, il est obligatoire de mettre en place une Détail 1 ci-dessus).

ne peut pas être place
lisse une
de lisse
rive de rive le1)long
le de l'appui
de (voir

(Détail long l'apui.
mettre en place une

Détail 1 ci-dessus). Détail 2
long de l'apui.
2
= 6.Mmax/(bh )
Détail 2
5 POUTRE NOYÉE
POUTRE NOYÉE
Dans le cas de poutre noyée dans l'épaisseur du
dans l'épaisseur du plancher, les aciers longitudinaux des poutrelles doi-
x des poutrelles doivent être ancrés de 8 cm minimum au delà des aciers
m au delà des aciers de la poutre.
Le diamètre des armatures passant sous les fils de
sant sous les fils de précontraintes de la poutrelle ne sera pas inférieur à
sera pas inférieur à 14 mm.
La section et les armatures de celle-ci seront calcu-
celle-ci seront calcu- lées par le bureau d'études béton armé du chantier.
armé du chantier.
22
n béton"
σbc
Plancher a poutrelles précontraintes et hourdis allégés en plastique KP1

L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2

Calcul des eppaisseurs des plancher à poutrelles précontraintes et hourdis

2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2
PLANCHER EN PREDALLES

2
= 6.Mmax/(bh )
.
enduit
ensapBx - Cours STA - Ferran bouche-pores,
YUSTA
être données par le bureau d’études B.A. comme
2017-2018 sauf dans le cas où le béton
n béton"
est directement coulé sur des panneauxles armatures de porte-à-faux, celles nécessaires dans
d'isolant.
Un crantage sur la face supérieure de la prédalle
σbc
le casdede variations de températures ou de déforma-
améliore l'adhérence entre la prédalle (rugosité
type C selon l’Euro code 2) et le béton coulé en
L/2
Armatures complémentaires notées sur

place (τb plan
= 0.35 de pose :
MPa). tions différées (retrait, fluage), contreventement etc...
Chaque prédalle comporte au moins 4 boucles
Béton
sont coulé en place
de levage en acier Fe E 24 dont les extrémités

1 CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

passées sous les armatures de précontrainte.
Le béton sera de classe de résistance minimale
2
= 6.Mmax/(bh )
Sauf indications contraires sur les plans de pré-

C25/30. Pour certains cas particuliers, une résistance
conisation de pose, les armatures de précontrain-
ARMATURES : te dépassent en attente aux extrémités des prédal-
Descriptif :
supérieure peut s'avérer nécessaire.
les d'au moins 10 cm. L'épaisseur standard est de
• Acier HLE :
La dalle de plancher sera constituée d'une dalle béton 5 cm mesurée au fond des indentations. Pour des
Finition des joints entre prédalles : La prédalle
coulée sur des prédalles pécontraintes de type prédalle GF productions spéciales, elle peut être différente : de
Classe : 2160 TBR, agréé par la Commission
ou similaire. L' épaisseur minimum du plancher ne pourra
être inférieure à ... cm. La dalle coulée en place sera consti-
6 à 10 cm. La largeur standard est de 2.50 m avec
3
possibilité Le chanfrein en rive de prédalle peut être laissé
de réduction par coulageCOFFRAGE partiel de la EN SOUS-FACE DE BALCON
Interministérielle d’Agrément des Armatures en acier
tuée d'un béton de classe de résistance minimale C25/30 . La
sous-face du plancher aura un parement soigné selon le
piste.
apparent ou réagréé. Le
En partie inférieure, au droit des joints entre Pose des armatures sur écarteurs
DTU 21.
à haute adhérence pour la construction en béton pré- traitement du joint exige
prédalle, on trouve un chanfrein de 12 x 12 mm.
Dimensionnement du plancher suivant le cahier des char-
ges de SEACcontraint. La sous-face lisse des prédalles GF a un pare-
GF.
mentConçue pour supprimer
de type un support exempt de
courant lesconfor
phases,mément
toujours déli-
au
Les Toron
armatures T 5,2-2160 TBR : Section
complémentaires, nominale
placées
FDcates,
sur :chan-
CEN/TR
13,6 mm²
permet
15739
de coffrage
d’appliquer,
cons, cette
dessans
souillure et l'utilisation de
dépasser
sous-faces
prédalle après
l’échelle
et des rives de4.bal-
brossage,unnettoyage,
vous permettra précieux
Il
tier, sont
Fpeg de=plusieurs
2620 daN/toron sortes : Fprg = 2940 daN/toron application d'un enduit
gain de temps produits spécifiques à cet
sur vosbouche-pores,
chantiers. une peintu-
re de Sa
finition (DTU 59.1).
sous-face lisse assure une bonne finition.
• Aciers usage sous avis technique.
TorondeTrecouvrement
6,85-2060 TBR :des joints
Section entre prédal-
nominale : 28,2 mm²
Comme toutes les prédalles, elles sont prêtes à pein-
Prédalle
dre, après brossage, nettoyage, application d'un
les, il s'agit de bandes de TS de largeurs réduites
Fpeg = 5000 daN/toron Fprg = 5600 daN/toron enduit bouche-pores.
posées directement sur la prédalle. Attention, dans cette utilisation particu-
lière, la prédalle n'a qu'une fonction de cof-
• Fer r ailla g e complémentair e : frage et n'entre pas en compte dans la résistan-
104
ce mécanique du balcon. aciers de couture
Aciers à haute adhérence, treillis soudé ou
Les prédalles sont liées à la dalle porteuse, coulée
• Béton complémentair e :
en place, par l'intermédiaire d'aciers de couture appe-
chutes d’acier HLE pour les ferraillages complémen-
lés "grecques". Les aciers supérieurs de la dalle béton
taires et pour les renforts divers. Béton de sable et granulats dont la granulo-
armé du balcon seront déterminés par le bureau d’é-
tudes du chantier. métrie est limitée à 20 mm
Acier Fe E 24 pour les organes de levage.
Le becquet est un coffrage de rive qui n’est pas
prévu pour rester apparent dans l'état. Classe de résistance C25/30. Des valeurs
BETONS : supérieures peuvent être nécessaires dans certains cas
• Béton de la par tie préf a briquée : particuliers.
Béton de sable et granulats
4 dont la granulo- POSE EN BARDAGE
n béton"
σbc
L/2
1 MIS

2
= 6.Mmax/(bh )
plancher
plancher ou ou de voile
voile- Cours
deensapBx toute
touteSTAhauteur,
hauteur,
- Ferran YUSTAon
on peut
peut utiliser
2017-2018 utiliser porteuse
porteuse est
est du
du ressort
ressort dudu bureau
bureau d'études
d'études béton
béton
n béton"
lele principe
principe des desE5-2-1
prédalles
prédalles suspendues
suspendues
FILIERE HUMIDE pour
pour
: CONSTRUCTION lier
lier lele plan-
EN BETON plan- armé
armé du
du chantier.
chantier. Ces
Ces supports
supports seront
seront àà concevoir
concevoir
σbc cher
cher àà lala structure.
structure. conformément
conformément aux aux règles
règles professionnelles
professionnelles pour
pour les
les
L/2
Les
Les charges
charges serontseront remontées
remontées sur sur lesles aciers
aciers en en planchers
planchers àà prédalles
prédalles suspendues
suspendues avec
avec boîtes
boîtes d’atten-
d’atten-
attente
attente de

de lala structure
structure porteuse
porteuse par par l'intermédiaire
l'intermédiaire de de tes.
tes.
suspentes
suspentes intégrées
intégrées àà lala prédalle
prédalle comme
comme l’indiquent
l’indiquent
2
= 6.Mmax/(bh )
les
les schémas
schémas ci-contre.
ci-contre.
Voile
Voiletoute
toutehauteur
hauteur Poutre
Poutrenoyée
noyée
55 APPUI
APPUI MINIMUM
MINIMUM
Les
Les prédalles
prédalles BA
BA ou
ou BP
BP peuvent
peuvent être
être posées
posées sur
sur
tous
tous types
types d’appuis
d’appuis :: poutres,
poutres, voiles
voiles béton,
béton,
maçonneries,
maçonneries, profilés
profilés métalliques.
métalliques.
Les
Les prédalles
prédalles sont
sont posées
posées côte
côte àà côte
côte avec
avec un
un
tableau suivant sont
n béton" respectées.
σbc
Appui des prédalles sur support m étallique ou en béton
avec étaiem ent interm édiaire sans étaiem ent interm édiaire
L/2

ep. Portée Repos Repos Espace Repos Repos Espace
Plancher Plancher m ini nom inal d'appui m ini nom inal d'appui
5.0 m 1.5 cm 3.0 cm 5.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm

2
= 6.Mmax/(bh )
20 cm 5.5 m 1.5 cm 3.0 cm 5.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm

6.0 m 1.5 cm 3.0 cm 5.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm
6.5 m 2.0 cm 3.5 cm 5.5 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm
25 cm
7.0 m 2.5 cm 4.0 cm 6.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm

7.5 m 2.5 cm 4.0 cm 6.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm
Appui des prédalles sur supporten m açonnerie de petits élém ents
ep. Portée Repos Repos Espace Repos Repos Espace

Appui des prédalles sur support
4.5 m mcm
3.0 étallique
4.5 cm ou en 4.0
6.5 cm béton
cm 5.5 cm 7.5 cm
avec étaiem ent interm

5.5 m
édiaire
3.5 cm
sans
5.5 m
5.0 cm
étaiem
7.0 cm 4.0 cm
ent
3.0 cm
interm
4.5 cm
5.5 cm
édiaire
7.5 cm
7.5 cm
6.5 cm 4.0 cm 5.5 cm

ep. Portée Repos Repos 6.5 m Espace
4.5 cm 6.0 cmRepos
8.0 cm Repos
4.5 cm6.0 cm Espace
8.0 cm
5.0 m 1.5 cm 3.0 cm 5.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm
20 cm
106
5.5 m 1.5 cm 3.0 cm 5.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm
6.0 m 1.5 cm 3.0 cm 5.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm
6.5 m 2.0 cm 3.5 cm 5.5 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm
7.5 m 2.5 cm 4.0 cm 6.0 cm 3.0 cm 4.5 cm 6.5 cm
Appui des prédalles sur supporten m açonnerie de petits élém ents
n béton"

plancher à predalles
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

plancher à predalles - appui de la predalle sur le mur béton
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Etaiement sous plancher à predalles
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

plancher à predalles - appui de la predalle sur le mur béton
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

plancher à predalles - Sens porteur du plancher
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

plancher à predalles - connecteurs sur la surface de la predalle
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2
PREDALLES : SELON MODE DE FABRICATION


2
= 6.Mmax/(bh )
olution BA (béton armé)

S
Les portées maximales sans étai sont de 5 m. Lorsque les moyens
de levage du chantier
le permettent, des prédalles épaisses (jusqu’à 12 cm) peuvent être
mises en oeuvre.

Solution BP (béton précontraint)
Les portées maximales sans étai sont de 6 m. et épaisseurs
moindres que les predalles BA grâce a la précontrainte.
plancher à predalles foraines BA- Tables de coulage et vibration
n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
PLANCHER EN DALLE ALVEOLLEE

n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
le C25/30 dont
alvéoles longitudinales. le diamètre
Le module maximal
standard sera limité à 10
est de Des bouchons polystyrène ferment les alvéoles.
ensapBx - Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018 L'entreprise contrôlera leur bon positionnement
n béton"
mm. On veillera1.20 au parfait serrage
m de large du béton dans les
(possi-
E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON joints. bilité de démoduler à avant le bétonnage.
Possibilités de montage 0.60 - 0.75 - 0.91 - Chaque alvéole est percée en sous face, à 40 cm
σbc
ATTENTION 1.06). : Il est impératif de ne pas sollici- environ de chaque extrémité, pour évacuer l'eau rési-
L/2
ter le plancher pendant Pour une la montée
mise en résistance du duelle. Après coulage du béton, l'entreprise vérifiera
VÉOLÉ SANS TABLE DE COMPRESSION
e b x h, franchissant une portée de béton de clavetage œuvre (déposeavecd'objets
une dallelourds par exem- que ces trous sont bien débouchés à l’aide d’une tige
ple). Sauf indicationde compression
contraire sur nos en plans de pré- métallique.
n béton
2
= 6.Mmax/(bh )
béton armé d’un treillis
D1, XS1 soudé rapportée, leur face supérieure est rugueuse

(type C conformément à l’Euro code 2). La dalle de ou un carrelage sur chape.
par des
compression et le clavetage entre dalle devront être Leur sous-face, brute de décoffrage, est lisse avec
d est de réalisés, après humidification des joints, avec un un parement de type courant conformément au FD
à 0.60 -
béton de classe de résistance minimale C25/30 dont le CEN:=/TR 15739 sans dépasser l’échelle 4. La stabi-
diamètre maximal sera limité à 10 mm. On veillera au lité au feu de la dalle brute est de 1 heure minimum
plancher parfait serrage du béton dans les joints. La table peut et peut aller jusqu'à 2 heures suivant les configura-
e souple être coulée soit en même temps que les clavetages, tions.
ce. Sans soit après coulage et durcissement complet des joints. Le niveau d'arase des porteurs doit tenir compte de
uité sur Dans tous les cas, il est impératif de ne pas sol- la contre-flêche inhérente au processus de fabrication
Alvéolée
liciter le plancher pendant la montée en résistan-
Dalle
uvre de par précontrainte. Les éventuelles contre-flèches dif-
ce du béton de joints (coulage de la table de com- férentielles doivent
utorisée. Descriptif : mécanique ou dépose auront étéêtre absorbées
préalablement avant le clavetage
humidifiées.
pression, passage de taloche des joints, soit en jouant sur l'étaiement, soit par un
oser les Le plancher sera constitué par des dalles alvéolées de type GF ou Dans le cas de plancher sans table de compression, une chape
conisation de pose, l'ancrage sur appui est réalisé par d'objets lourdssimilaire.
par exemple). chargement provisoire.
mince de rattrapage de niveau sera réalisée avant pose de tout type de
revêtement de sol.
SANSdes
TABLE
toronsDE COMPRESSION
dépassant de 10 cm. Aciers complémentaires : les en
Ces dalles seront mises aciers
place complémen-
sur des appuis sains parfaitement
Desla bouchons
arasés. La largeur d'appui devra respecter le minimum imposé par Aprèspolystyrène ferment
coulage, l'entreprise les que
contrôlera alvéoles.
les orifices d'évacuation
aux cha- taires pour lesréglementation
effets thermiques
en vigueur.et les déformations L'entreprise d'eau,
contrôlera leur bon
en partie inférieure positionnement
des dalles alvéolées, soient débouchés.
La stabilité au feu de la dalle brute est de 1 heure différées seront Les
calculés parseront
le bureau
-couches clavetages remplisd’étude structure
d’un béton avant le bétonnage.
de classe de résistance Les joints resteront apparents. La sous-face sera lisse avec un pare-
minimum et peut aller jusqu'à 2 heures suivant les minimale
béton armé et mis en C25/30
place dansdont
la le diamètre
dalle couléemaximal
sur sera limité à 10 mm. On
chantier. ment de type courant conformément au FD CEN:=/TR 15739 sans
configurations. veillera au parfait serrage du béton dans les joints, dont les Chaquejoues alvéole est l’échelle
dépasser percée 4.en sous face, à 40 cm envi-
isse avec Sauf indication contraire sur nos plans de préconi- ron de chaque extrémité, pour évacuer l'eau résiduelle.
nt au FD
Ladoit
Le niveau d'arase des porteurs Dalle
tenir Alvéolée
compte de sation de pose, l'ancrage sur appui est réalisé par des Après coulage du béton, l'entreprise vérifiera que ces
la contre-flêche inhérente au processus de fabrication torons dépassants de 10 cm. trous sont67 bien débouchés à l’aide d’une tige
Elle peut
Alvéolée
par précontrainte. Les éventuelles contre-flèches dif-

d'unAVEC TABLE DE COMPRESSION
Dalle
Ce type de plancher peut recevoir, par exemple, un métallique.

RionAVEC TABLE DE COMPRESSION
férentielles peuvent au besoin être absorbées avant le
clavetage revêtement souple collé (Détail 1), un enrobé (Détail 2),
clavetage des joints, soit en jouant sur l'étaiement, soit Détail 1 Détail 2
nation
béton des
par un chargement provisoire.
minima-
1, XS1
mité
par desà 10 Des bouchons polystyrène ferment les alvéoles.
dansdeles
est L'entreprise contrôlera leur bon positionnement
(possi- avant le bétonnage.
duler à Chaque alvéole est percée en sous face, à 40 cm
as sollici-
0.91 - environ de chaque extrémité, pour évacuer l'eau rési-
tance du duelle. Après coulage du béton, l'entreprise vérifiera
ar exem-
ise en que ces trous sont bien débouchés à l’aide d’une tige
se de
dalle
pré- métallique.
on en
treillis Descriptif : auront été préalablement humidifiées.
gueuse Dans le cas de plancher sans table de compression, une chape
ou un carrelage sur chape. Le plancher sera constitué par des dalles alvéolées de type GF ou
dalle de similaire. Ces dalles seront mises en place sur des appuis sains par- mince de rattrapage de niveau sera réalisée avant pose de tout type de
ont être Leur sous-face, brute de décoffrage, est lisse avec faitement arasés. La largeur d'appui devra respecter le minimum revêtement de sol.
imposé par la réglementation en vigueur.
n béton"

dispositifs dans la chape de compression d’une dalle alveolaire
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
PLANCHER AVEC TABLE PORTANT DES OUVRAGES DE TYPE NON FRAGILE
L/2
Tableau n° 4: Charges permanentes: 300 daN/m² avec table de compression


2
= 6.Mmax/(bh )
1 000
900
GF320
GF400/400SP
800
Charges d’exploitation en daN/m²
GF360
700
GF280
600
GF265
500
GF240
400
GF200
300
GF160
200 GF120
100
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Portée en m
dans les dalles attenantes. Ces ouvertures, amorcées
en usine, seront découpées à la scie sur le chantier.

n béton"
σbc
L/2
DISPOSITION POUR CREATION D’UNE TREMIE



2
= 6.Mmax/(bh )
terminées sur le
armatures d'éq
Alvéolée
La Dalle Alvéolée
Dalle
n béton"

disposées dans
σbc dalles alvéolées
LES
2 CONSOLES DANS LES DALLES ALVEOLLEESDE
RÉALISATION PORTE-À-FAUX (P. À F.)
L/2
P. à F. dans le prolongement des dalles, montage avec table

• Montage a


2
= 6.Mmax/(bh )

Les armatu
seront disposée
Il est parfois n
dalle sur deux.
Les dalles alvéolées GF peuvent équilibrer des
porte-à-faux. Suivant les cas plusieurs méthodes peu-
vent être mises en oeuvre pour les reprendre. Le
porte-à-faux sera toujours repris par un porteur, Cas des p
les dalles ne servant qu'à l'équilibrage et
l'ancrage des armatures. Dans tous les cas les
armatures du porte à faux seront déterminées par le • Montage a
P. à F. dans le prolongement des dalles, montage sans table Bureau d’Etude Structure Béton Armé du projet. Les armatur
P. à F. perpendiculaire aux dalles, montage avec table
dans la dalle de
Cas des porte-à-faux dans le prolongement • Montage s

des dalles alvéolées Si les charg
deux dalles de r
• Montage sans dalle de compression :
res et permette
Les alvéoles partiellement ouvertes en usine seront compression po
terminées sur le chantier à la scie (voir schéma). Les n'est pas possib
armatures d'équilibrage du porte-à-faux, seront
Alvéolée
deux premières
Dalle
disposées dans ces réservations avant le clavetage des

dalles alvéolées. Celles-ci devront être étayées.
P. à F. perpendiculaire aux dalles, montage sans table
P. à F. dans le prolongement des dalles, montage avec table
• Montage avec dalle de compression :
Les armatures d'équilibrage du porte-à-faux,
seront disposées dans la dalle béton coulée en place. 70
Il est parfois nécessaire d’ouvrir une alvéole de la
dalle sur deux.
n béton"

Plancher en dalle alvéolaire sans protection des alvéoles
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Plancher en dalle alvéolaire avec protection des alvéoles
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

appui des dalles alvéolaires
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"

Sous-face d’un plancher en dalles alvéolaires
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
LES VOILES
Un voile, comme une dalle, est un élément de structure dans lequel une
dimension, l’épaisseur, est très inférieure aux deux autres, lesquelles,
par ailleurs, se trouvent sur un même plan.
Un voile s’étend sur un plan vertical et supporte de charges verticales

et horizontales essentiellement contenues dans ce même plan.
Elle est etudiée selon le schéma statique de la membrane,

alors que les dalles suivent le schema des plaques.
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
Un voile se présente comme un mur… il en est, en effet, un cas particulier. En tant que « simple » mur, un voile doit parfois intégrer un ensemble de fonctions :
-la descente des charges verticales de son sommet jusqu’à sa base : rôle de mur porteur
-la reprise des forces horizontales agissantes dans son plan : contreventement ,
-la reprise des forces horizontales hors plan : rôle de paroi
-l’étanchéité vis-à-vis de l’eau de pluie et du vent, la perméabilité à la vapeur d’eau,
-l’isolation thermique, le rôle de volant d’inertie thermique et hygrométrique,
-le passage de gaines et de réseaux, …
n béton"
σbc
L/2 .
En tout cas le voile simplement comprimé devra avoir une raideur suffisante à la flexion pour assurer sa tenue au flambement. Pour cela, il faut donner au voile
une épaisseur minimale et une double nappe d’armatures, afin de créer le couple résistant au béton armé : acier tendu et béton comprimé.

2
= 6.Mmax/(bh )
Lignes isostatiques (traits rouges) dans un voile comprimé composé d’un matériau homogène:
(a) si les conditions de montage sont telles que les bords du voile restent libres de se déformer,
(b) si ces bords sont bloqués, faisant apparaître un effort de compression horizontal accompagnant par effet Poisson la compression verticale. Dans un voile en
béton armé les armatures horizontales jouent le rôle du confinement latéral: le béton sera donc comprimé, les aciers horizontaux tendus.
la traction dans les armatures se réduit là où la déformation horizontale est empêchée par d’autres éléments constructifs.
n béton"
σbc
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
Un voile porteur peut donc être vu comme une suite de poteaux sauf
que les charges ne descendent pas le long du voile par un chemin à
priori déterminé
Des percements sont possibles dans le voile, ainsi que des porte-
à-faux, avec des modifications localisées de l’état de sollicitation de
la structure, qui peuvent être reprises par des armatures locales
: en présence d’un obstacle comme un trou, les efforts intérieurs se
concentrent au sein de la maçonnerie, comme s’ils suivaient une
courbe funiculaire inversée chevauchant l’obstacle. Par conséquent
une poussée horizontale doit être reprise par les flancs de la structure
pour la redistribution des efforts intérieurs.
Les voiles en béton armé ont une résistance à la traction non négligeable
la compression par l’effet d’arche en présence de percement ou
de tassements arrive seulement si les armatures ne peuvent pas
reprendre les forces de traction nécessaires : le béton entrant alors en
état de fissuration, qu’un effet d’arche proprement dit pourra expliquer
la tenue de l’ouvrage.
n béton"
σbc
L/2 .EFFORTS HORIZONTAUX DE CONTREVENTEMENT
La fonction de contreventement est assurée par des efforts intérieurs tangentiels de membrane. Le
comportement de ces éléments de structure sous efforts horizontaux dépend du rapport entre leur
hauteur et leur largeur, qu’on appelle « élancement » :

2
= 6.Mmax/(bh )
Un voile élancé a un comportement qui s’apparente de celui d’une poutre : le couple de renversement
généré par les efforts extérieurs et par la réaction du sol est équilibré par un couple intérieur fibres
comprimées-fibres tendues, avec la résistance à la traction assurée par les armatures
Un voile court se comporte comme une console courte. La résistance est assurée encore par la mise en
place d’un système fibres tendues-fibres comprimées, mais cette fois ces fibres ne sont pas parallèles,
mais organisées comme un ensemble montant-diagonales d’un treillis.
Les voiles élancés travaillent « à la flexion » alors que les voiles courts travaillent « à l’effort tranchant
».
ATTENTION LE FERRAILLAGE EST DIFFERENT SELON LE CAS!!

n béton"

Reservation de la tige de serrage de la banche-Coffrage traditionnel - Bassens
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
. E MURS
L
PREFABRIQUES EN
BETON
n béton"
Ancre de levage
σbc
L/2

2minimum/DuoMur
Panneaux de TS
5kg/m²
2
= 6.Mmax/(bh )
DuoMur avec ouverture et pied
Armatures de Linteaux
Douille pour
tire-pousse
Poutrelle treillis: Armatures de

tous les 60 axées renforts de pieds
Aciers de fermeture
Ecarteurs
Epaisseur du DuoMur : 18-20-25-30-36-40 Entre
Finition
- Hauteur deuxdes
maximum DuoMurs: de:7,60
joints DuoMur : m
ou 12,20
• Pincer ensapBx
les panneaux- Cours STA - Ferran
entre-eux YUSTA
avec des 2017-2018
serres- La DuoMurs Fondation-Panneaux
n béton"
• Retirer les coulures de laitance, lessejoints
- Largeur jonction
maximum entre: 2,97 m contigus réalisede
à l'ai-
cal-
joints pour éviter
E5-2-1 un décalage
FILIERE HUMIDE en: CONSTRUCTION
tête des panneaux.
EN BETONde d'une armature de liaison, placée dans le vide entre
feutrement et appliquer un produit approprié entre
• Humidifier l'intérieur du DuoMur. parois (voir schéma ci-dessous).
les DuoMurs.
• Il est important de couler par passe de
σbc
L/2
70 cm/heure, afin d'éviter une pression trop Liaison entre 2 panneaux

18 cm d’épaisseur 36 cm d’épaisseur
grande à l'intérieur du DuoMur.
• Pour le coulage de panneaux de grande hauteur,
Vitesse de bétonnage: 70 cm / Hr
au delà de 3.00 m, il faudra soit utiliser une
2
(si T° > 15°C)

= 6.Mmax/(bh )
trémie de coulage à mi-hauteur pour les panneaux de Vitesse de bétonnage: 70 cm / 2 Hr

(si T° < 15°C) Liaison en T
faible épaisseur (18 ou 20 cm), soit une benne avec
manche pour les panneaux de 25 - 30 - 36 et 40 cm 3ème couche de béton
70
afin de réduire la hauteur de chute du béton. 2éme couche de béton
70
• Le bétonnage doit se faire avec un béton C25/30 Liaison prédalle - DuoMur :
1ère couche de béton
70
de consistance fluide S4 selon la norme NF EN Les prédalles peuvent être posées sur le bord des
206-1 de dimension nominale du plus gros granulat DuoMurs (voir schéma ci-dessous). Le plancher
DMax = 10 mm jusqu'à 20 cm d’épaisseur peut être bétonné en même temps que les
DuoMurs.
DuoMur
Lors de constructions à plusieurs niveaux, les

DuoMur Liaison Parasismique
5 LES JOINTS
DuoMurs sont montés sur le plancher de l'étage pré-
cédemment bétonné.
PourTraitement
faciliter ledes joints extérieur
jointoiement entre: panneaux, les Liaison Plancher
Chanfrein
arêtes périphériques des DuoMur sont chanfreinées
Fond de joint + Bande de
sur 1 cm. Mastic élastomère renfort d’enduit
Enduit
EXT
Liaison ouvrage hydraulique
Liaison en L : INT OU EXT

La liaison en L peut être assurée suivant la confi-
Fond de joint
DuoMur
guration, soit par une boîte d’attente incorporée dans
DuoMur
Mastic Elastomère
le DuoMur (schéma A), soit par l’ajout d’armatures
Traitement des joints en sous-sol : 112 complémentaires avant coulage (schéma B).
Liaison en L Incorporation de raidisseur ou de poteau

Mousse Polyuréthanne Bande Bitume
auto-adhésiveA B structure
EXT
INT OU EXT
Enduit de rebouchage
Epaisseurs disponibles
n béton"
: 30, 36, 40 cm
Ce principe constructif innovant est composé de
Isolant ( = 0.032)deux
épaisseur
panneaux 8 en cm
béton armé reliés entre eux par
des connecteurs composites, incluant un isolant et
σbc
Umur = 0.36 W/(m².K) à 0.14 W/(m².K)

L/2

destiné
MUR à être
PREFABRIQUE rempli sur chantier. Outre une mise en
ISOLANT
oeuvre rapide, le DuoMur Isolant propose une iso-
lation par l'extérieur optimisant la continuité de l'iso-
2
= 6.Mmax/(bh )
lation. Les ponts thermiques sont supprimés au

PARTIE
niveauSTRUCTURELLE
des planchers et la souplesse du procédé per-
met de répondre au mieux aux besoins thermiques de

chaque chantier. Potentiellement architectonique, le
DuoMur Isolant peut recevoir un parement matricé.
Avantageux sur les plans technique et financier, le
DuoMur Isolant est un procédéCONNECTEURS
constructif d'avenir.
POUTRELLES
Epaisseurs disponibles : 30, 36, 40 cm
Isolant ( = 0.032) épaisseur 8 cm
Umur LAMES
= 0.366 W/(m².K)
CM
à 0.14 W/(m².K)
ISOLANT 80 à 180 mm
TREILLIS SOUDEPARTIE
1 STRUCTURELLE
TREILLIS SOUDE 2
POUTRELLES CONNECTEURS
LAMES 6 CM 119
ISOLANT 80 à 180 mm
TREILLIS SOUDE 1 TREILLIS SOUDE 2

n béton"

voile en BA avec un mannequin pour la réservation d’une ouverture - BEM Bordeaux
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
n béton"
σbc
L/2 .
LES JOINTS DE

2
= 6.Mmax/(bh )
MAÇONNERIE
Une construction est généralement réalisée par éléments, dont
il faut assurer la liaison ou effectuer des scellements ou divers
travaux de reprise, de bouchage, etc. Toutes ces opérations se
font à l’aide d’un liant (ciment ou chaux) toujours mélangé à du
sable, de l’eau – et éventuellement un adjuvant – pour obtenir un «
mortier », qui se distingue du béton par l’absence de gravillons.
La construction réalisée en éléments maçonnés (blocs de béton,

pierres de taille, briques), nécessite leur assemblage avec un mortier
qui doit présenter des caractéristiques mécaniques suffisantes pour
assurer la transmission des charges et une compacité suffisante
pour être étanche.
n béton"
σbc
LES ENDUITS
L/2 .

Les enduits aux mortiers de liants hydrauliques sont utilisés aussi

2
= 6.Mmax/(bh )
bien pour les travaux neufs que pour la réfection de façades. Son role
principal: l’imperméabilisation, (tout en laissant « respirer » le support
dans le cas des enduits a la chaux)
Nous pouvons trouver les enduits ont une épaisseur de l’ordre de 2 à 3

cm. Ils sont soit traditionnels (en trois couches) ou monocouche issue de
l’industrialisation
enduit traditionnel en trois couches :

– une première couche dite gobetis ou couche d’accrochage, de 2 à 4 mm
d’épaisseur ;
– une deuxième couche formant le corps d’enduit, de 12 à 20 mm
d’épaisseur ;
– une troisième couche appelée couche de finition, de 5 à 7 mm
d’épaisseur, qui a un rôle décoratif.
Les résistances mécaniques du mortier de chacune des couches

constituant l’enduit doivent être dégressives, la plus forte étant donnée
au gobetis.
enduits monocouches
Ils se distinguent des enduits traditionnels par leur application en une
ou deux passes, avec un produit de même composition, préparé en usine
et livré en sacs prêts à gâcher.
La bonne adhérence d’un enduit sur son support est fondamentale. Il est
facile de la vérifier : un enduit décollé localement sonne « creux ». La
non-adhérence entraîne la détérioration de l’enduit qui se détachera par
plaques. Les principaux défauts d’adhérence sont dus :
– à un support trop lisse ;
– à un béton brut de décoffrage, avec des traces d’huile de démoulage ou
de produits de cure;
– à un support trop sec, qui n’a pas été suffisamment humidifié avant la
projection de la première couche d’accrochage (gobetis) ;
n béton"
σbc
LES CHAPES
L/2 .


2
= 6.Mmax/(bh )
Le rôle de la chape est d’assurer la mise à niveau de la dalle

et la régularité de sa surface. Elle doit aussi présenter
une résistance suffisante pour assurer la transmission
des charges au support, résister aux efforts d’usure et
d’abrasion. Elle peut constituer le support d’un revêtement
de sol ou d’un revêtement d’étanchéité. La chape peut enfin
participer à l’isolation thermique et/ou acoustique des
locaux.
En fonction de leur conception et de leur mode d’exécution,

on distingue :
Les chapes adhérentes incorporées

Elles sont constituées par un mortier fin appliqué avant
que le béton du support (dalle, massif) n’ait fait sa prise.
La continuité entre le béton du support et le mortier de
la chape assure à l’ensemble une très bonne cohésion et
des conditions de maturation favorables, le support étant
encore humide.
Les chapes adhérentes rapportées

Le béton ayant déjà fait sa prise, la surface du support
doit être rendue rugueuse par des moyens manuels ou
mécaniques, puis soigneusement nettoyée, humidifiée et
traitée avec des produits d’accrochage destinés à améliorer
l’adhérence de la chape. On applique en général une
première couche d’adhérence (« primaire ») directement
sur le support, puis le mortier dans lequel sont incorporés
des produits d’accrochage.
n béton"
σbc
L/2 .
Les chapes flottantes
Il s’agit d’ouvrages totalement désolidarisés, aussi bien
2
= 6.Mmax/(bh )

du support que des parois verticales, par l’interposition
d’une couche de désolidarisation. Le but de la couche de
désolidarisation est la réduction de la transmission des
déformations (par exemple les variations dimensionnelles
d’une étanchéité par rapport à son support).
Elles supposent l’interposition, entre le support et la

chape, d’une couche de désolidarisation (constituée d’un
film polyéthylène, d’un lit de sable ou d’un feutre bitumé),
ou d’une souscouche isolante.
Selon la compressibilité de l’isolant, la chape a une

épaisseur de 4 à 5 cm, et peut être armée ou non.
Les joints de fractionnement

Lorsque le gros oeuvre comporte des joints, la chape doit
être fractionnée aux mêmes emplacements; dans tous les
cas les joints sont exécutés pour des surfaces de l’ordre de
25 m2. La distance entre les joints est au maximum de 8 m
cependant 5 m sont préférables.
Les joints de fractionnement sont exécutés soit par sciage

du mortier frais ou durci, soit par profilés disposés avant
mise en place du mortier.
n béton"
E5-2-1 FILIERE HUMIDE

Sciences: CONSTRUCTION
et Techniques deEN BETON
l’architecture de l’ensapBx
σbc
FYu 2011-2012
L/2

Courbe de rupture de l’acier, le béton et le bois

2
= 6.Mmax/(bh )
Acier
Beton
Bois
n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )

SI ON REPRESENTE LES COURBES A LA VRAI ECHELLE....
R (MPa)
Rm
ReH
ReL
12/03/2015 21:41
σ
Rm
rupture
e (%)
ε
Ap Agt A
RESISTANCE DU BETON ................. ET RESISTANCE DE L’ACIER
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fb/Courbe_traction_fragile.svg Page 1 sur 1

n béton"
σbc
L/2


2
= 6.Mmax/(bh )
PARTIE Nº 05 :
PREDIMENSIONNEMENT STRUCTUREL
n béton"
σbc
L/2
Sciences et Techniques de l’architecture de l’ensapBx
FYu 2011-2012
2
= 6.Mmax/(bh )
Les charges verticales a prendre en compte pour une
premiere approche
Poids propre de la structure

(attention aux unités m2 et m3)
Béton: 2500daN/m3
Acier : 7800daN/m3
Bois : 800daN/m3
Blocs en beton: 350daN/m2
Poids mort
Recharge des plachers en beton.
Isolation.
Facades....
Charges d’exploitation
Logements: 150 daN/m2
Bureaux: 150 daN/m2
Parking : 250 daN/m2
Balcons : 400 daN/m2
Entretien des toitures: 100 daN/m2
Charges Climatiques:
Neige : 40 daN/m2
UN BUREAU... PESE!
Vent: 70 daN/m2
(parfois en soulevement)
FYu 2011-2012
n béton"
σbc
L/2
POTEAUX EN BETON


2
= 6.Mmax/(bh )
METHODE DE CALCUL #1
Hauteur libre <3
Poids surfacique cumulé (tous niveaux)

+
Surface d’influence du poteau

=
Sections possibles
Poids total cumulé (tous niveaux) sur poteaux

+
hauteur libre (bi-encastrée)
=
Sections possibles
n béton"
σbc
L/2

2
= 6.Mmax/(bh )
Poids total cumulé (tous niveaux) sur poteaux

+
hauteur libre (bi-encastrée)
=
Sections possibles
n béton"
Sciences et Techniques de l’architecture de l’ensapBx
PREDIMENSIONNEMENT
E5-2-1 DES STRUCTURES
FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON
FYu 2011-2012
σbc
L/2
LONGUEUR DE FLAMBEMENT

2
= 6.Mmax/(bh )
Pour pouvoir comparer de choses comparables, des que

on etudie la resistance d’un poteau, ceci sera toujours en
fonction du materiaux, la section du poteaux et la hauteur libre.
Pour pouvoir se référer a une hauteur libre independement
des conditions des appuis, on utilise, L, la longueur de
flambement.
n béton"
σbc
L/2

n "simple". A mi portée, le moment de REFERENCES ET BIBLIOGRAPHIE
2
= 6.Mmax/(bh )
Résistance des matériaux - Editions EYROLLES - ISBN 978-2-212-11009-8
Introduction a l’analyse de Structures - Marc Andre Studer et Francois Frey

Comprendre simplement la résistance des matériaux - François Fleury et Rémy Mouterde
Base documentaire de CIM-Beton : http://www.infociments.fr
Chap.4 Aciers longitudinaux à l’ELU 2 de Gerald.hivin, ujf-grenoble

Cours Fyusta-Ensap-Beton 2017-2018 - LR

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours Fyusta-Ensap-Beton 2017-2018 - LR

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

ensapBx - Cours STA - Ferran YUSTA 2017-2018

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

e b x h, franchissant une portée de

ge uniformément répartie, exprimée en

sur le béton de la section droite à mi-

n, notée ftj , il n'y a pas risque de

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

sur le béton de la section droite à mi-

n, notée ftj , il n'y a pas risque de

II - Les ingrédients du béton

III - Les typologies du béton

VI - La mise en oeuvre du béton

V- La structure en béton : détail + pre-dimensionnment

VI - Les Pathologies de la construction en béton

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

e b x h, franchissant une portée de

ge uniformément répartie, exprimée en

sur le béton de la section droite à mi-

n, notée ftj , il n'y a pas risque de

La chaux ..avec de la pouzzolenne

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

e b x h, franchissant une portée de

ge uniformément répartie, exprimée en

L’industrie du ciment était née.

Unes des premiers passerelles en ciment:

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

Les armatures dans le beton (SXX)

ge uniformément répartie, exprimée en

n, notée ftj , il n'y a pas risque de

Au debut les armatures, en fer, puis en acier, et principalement barres cylindriques

La liberté de forme et le coût par rapport à la pierre

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

e b x h, franchissant une portée de

ge uniformément répartie, exprimée en

sur le béton de la section droite à mi-

n, notée ftj , il n'y a pas risque de

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

ge uniformément répartie, exprimée en

1892 immeuble au 1, rue Danton à Paris ;

1904 villa de Hennebique

1929, Eugène FREYSSINET (1879-1962) va révolutionner le monde de

Albert Caquot a été sensibilisé au béton armé. Il lance le premier

Au cours du 20ème siècle les applications vont se multiplier :

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

L/2 Immeuble rue Danton a Paris.

ge uniformément répartie, exprimée en

sur le béton de la section droite à mi-

n, notée ftj , il n'y a pas risque de

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

L/2 Robert Maillart

ge uniformément répartie, exprimée en

sur le béton de la section droite à mi-

n, notée ftj , il n'y a pas risque de

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

e b x h, franchissant une portée de

ge uniformément répartie, exprimée en

sur le béton de la section droite à mi-

n, notée ftj , il n'y a pas risque de

El palazzetto -Pier Luigi Nervi

E5-2-1 FILIERE HUMIDE : CONSTRUCTION EN BETON

e b x h, franchissant une portée de

ge uniformément répartie, exprimée en

sur le béton de la section droite à mi-