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Département Mécanique
Cycle d’Ingénieur : Mécatronique-Productique
Présentée publiquement :
Le 15 Juin 2023.
Réalisé par :
DRIOUCH Kaoutar Examinateur
Encadré par :
BOUCHIAD Ouakki
★ Remerciement ★
Il est d’usage de commencer un rapport d’un projet en remerciant les personnes qui
y ont contribué,
Nous remercions les membres du jury qui nous ont fait l'honneur d’examiner notre
modeste travail.
vos compétences. ★
★★★
RESUME:
L’article suivant présente la conception et l’implé-
Résumé :
Dans le cadre de l’organisation des projets élaborés par l’administration de la faculté des
sciences et techniques de Béni Mellal au profit des étudiants de la 2ème année de la Filière
Ingénieur Productique- Mécatronique, le projet intitulé « conception et fabrication d’un
prototype de main robotique » a été confié à notre groupe. Le projet concerne le
développement d’une main robotique, il s’agit d’une solution technologique capable de
réaliser les mêmes actions d’une main biologique, il est basé sur une conception mécanique
innovante et des circuits électroniques pour le contrôle du dispositif.
Mots clé:
Électromyogramme (EMGs), traitement de signal, signal non bruité, filtrage, carte
ARDUINO. Robotique.
Abstract:
As part of the organization of projects developed by the administration of the Faculty of
Science and Technology of Béni Mellal for the benefit of students of the 2nd year of the
Mechatronics-Productive Engineering Field, the project entitled "design and manufacture of a
robotic hand prototype" was entrusted to our group. The project concerns the development of
a robotic hand, it is a technological solution capable of carrying out the same actions of a
biological hand, and it is based on an innovative mechanical design and electronic circuits for
the control of the device.
L’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées est un enjeu social majeur
et intemporel. Les solutions face aux handicaps moteurs sont aujourd’hui très présentes dans
notre quotidien : les infrastructures et les réglementations destinées à faciliter l’intégration de
personnes souffrant d’invalidité sont en constante évolution. Parmi ces solutions, les systèmes
prothétiques ont également connu un essor considérable Le développement de l’électronique
embarquée et d’actionneurs mécaniques puissants et compacts a apporté une augmentation
significative des capacités des prothèses actives.
L’objectif principal de ce projet est de développer une main robotique bio –inspirée
capable d'interpréter les différents mouvements de la main de l'utilisateur pour faire
fonctionner une main bionique imprimable. L’intervention à ce stade s’avère particulièrement
bénéfique au handicapé huméral afin de leur offrir la possibilité d’interagir avec leur
environnement.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire
sur l’anatomie du bras humain.
1.1 Introduction
Le projet concerne le développement d’une main robotique bio –inspirée capable d'interpréter
les différents mouvements de la main de l'utilisateur pour faire fonctionner une main
bionique imprimable. L’intervention à ce stade s’avère particulièrement bénéfique au
handicapé huméral afin de leur offrir la possibilité d’interagir avec leur environnement
Notre prototype va aider les personnes amputées à contrôler un membre artificiel presque de
la même manière qu'un bras ou une main biologiques via les muscles restants. Il s'agit d'un
bénéfice énorme à la fois pour l'individu et pour la société. Nous explorons dans ce premier
chapitre en premier lieu les défis auxquels nous sommes confrontés dans ce projet, ensuite
nous allons, Nous présenterons finalement plusieurs études qui ont été réalisés dans ce
contexte qui vont nous démontrer la faisabilité de notre travail.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
A. Le poignet :
Commençons par décrire la complexité articulaire du poignet. Les carpes ne sont en contact
avec l’avant-bras que par l’intermédiaire du radius, car un espace les séparé de l’ulna, c’est
l’articulation radio-carpienne. La surface articulaire du radius ´étant elliptique convexe et
venant s’appliquer autour du scaphoïde, on parle de condyle pour qualifier la surface de
contact. Mathématiquement, elle est décrite par un ellipsoïde de révolution, elle permet donc
deux degrés de liberté en rotation. La rotation autour du demi-axe principal engendre la
flexion/extension du poignet alors que la rotation autour d’un demi-axe orthogonal au radius
permet le mouvement d’abduction/adduction. L’axe de l’abduction/adduction est plus
´éloigné du radius que le demi axe principal, car l’arc projeté de l’ellipsoïde dans le plan du
mouvement a un rayon plus important. On peut remarquer que le 3`eme mouvement du
poignet, la pronation/supination, ne vient pas du déplacement des os du poignet, mais du
croisement du radius et de l’ulna. Il est initié au niveau du coude et réalise dans l’avant-bras.
Les 4 carpes de la deuxième rangée peuvent être considérées comme un seul et même solide.
Il s’agit de la base de la main et sa rigidité est la clé de la stabilité des mouvements des doigts.
Ils sont imbriqués les uns dans les autres et leurs surfaces de contact ne permettent qu’un
mouvement avec la première rangée de carpe (figure 2). Il s’agit de la liaison medio-
carpienne.
Etudions le fonctionnement "macroscopique" de cet ensemble pour en déduire les
mouvements Possibles. Lors d’une flexion du poignet, les mobilités internes de la rangée
supérieure engendrent
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
Une combinaison de pronation et abduction. Dans le même temps, la rangée inferieure subit
une supination et une adduction. On a alors une compensation des mouvements de prono-
supination et d’abduction-adduction, le mouvement résultant est bien une flexion. Lors de
l’extension, on observe le même comportement avec une compensation des rotations hors axe
flexion-extension.
Pour l’abduction-adduction de la main, on retrouve encore une fois le même comportement au
niveau des mobilités internes. Les micros mouvements de flexion-extension et prono-
supination réalisés par chaque rangée se compensent. Ces mobilités internes sont importantes
pour des questions de stabilité et de répartition d’efforts, mais dispensable pour l´étude
cinématique de L’ensemble du poignet.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
A. Muscles extrinsèques
Classons les muscles extrinsèques en deux groupes : les muscles de la loge antérieure et les
muscles de la loge postérieure. Dans l’ensemble, les muscles de la loge antérieure sont
responsables de l’actionnement de tendons palmaires qui génèrent de la flexion. Et à l’inverse,
les muscles de la loge postérieure agissent sur des tendons dorsaux, responsables de
l’extension. Rentrons maintenant dans le détail pour ´éclairer notre future approche bio-
inspirée.
Loge antérieure de l’avant-bras
La loge antérieure est la plus volumineuse, car on y trouve les muscles les plus sollicités.
Les opérations de saisie sollicitent les articulations de la main en flexion, mouvement assuré
par cette loge. Elle est constituée de trois compartiments distribués sur la profondeur.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
actionneur du coude. Pour rappel, la pronation de l’avant-bras est un mouvement clé pour le
positionnement de la main dans l’espace, car les os du poignet ne permettent pas la pronation
Dans la loge postérieure, il est aussi possible de repérer un plan superficiel et un plan
profond. Le compartiment superficiel compte six muscles. Le muscle brachio-radial et
l’Ancône sont respectivement impliqués dans la flexion et l’extension du coude. Le muscle
extenseur Ulnaire du carpe agit de manière combinée pour l’extension et l’adduction de la
liaison du Poignet. A l’opposé, le muscle long extenseur radial du carpe cumule extension et
abduction au niveau du poignet. A ses côtés, le muscle court extenseur radial du carpe est
spécialisé ` dans l’extension du poignet. La combinaison de l’extenseur ulnaire et radial du
carpe annule le mouvement d’abduction/adduction et génère une extension simple du poignet.
Les autres muscles du plan superficiel concernent les doigts. Le muscle extenseur des doigts
provoque l’extension du MCP des 4 doigts longs, avec une extension de l’IPP et de l’IPD
présentes, mais d’une amplitude plus réduites. La réaction du muscle extenseur du petit doigt
est identique au muscle extenseur des doigts, mais seulement pour l’auriculaire.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
Le plan profond comporte cinq muscles. Le muscle long abducteur du pouce a un effet
abducteur et antépulseur du métacarpien. C’est-`a-dire qu’il amène le premier métacarpien en
dehors et en avant du plan sagittal. Le long extenseur du pouce termine sa course sur le
premier m´métacarpe et commande l’extension du MCP du pouce. Le court extenseur du
pouce est fixé sur la face dorso-basale de la première phalange. Il est extenseur de l’IP mais
aussi abducteur du premier métacarpien. Avec l’extension et la rétroposition de la liaison
trapézo- métacarpiennes, c’est donc lui le vrai abducteur du pouce. L’extenseur de l’index se
fixe sur le 2e m´métacarpien, après avoir fusionné avec le tendon du muscle extenseur des
doigts. Il agit donc sur l’extension de toutes les articulations de l’index avec une dominance
sur la MCP. Pour finir, le muscle supinateur est simplement supinateur de l’avant-bras,
rotation qui tourne le pouce vers l’extérieur.
B. Muscles intrinsèques
Concentrons-nous maintenant sur les muscles intègres dans la main. Etant bien moins
volumineux que les muscles extrinsèques, ils permettent des mouvements précis ne
nécessitant pas d’efforts importants. C’est l’actionnement de la motricité fine.
A la base du pouce, l’´éminence thénar est composée de 4 muscles (figure 6a). Le muscle
court fléchisseur du pouce est autant adducteur que fléchisseur du pouce au niveau de la
liaison MCP. Le muscle opposant du pouce est adducteur et antépulseur du pouce. Le muscle
court abducteur du pouce agit sur la flexion de la MCP et l’abduction de la carpo-
métacarpienne. Il permet d’´éloigner les deux premiers m´métacarpes, mouvement
indispensable au positionnement du pouce en opposition avec la paume. L’adducteur du
pouce (absent de la figure, car il se situe dans la paume) est fléchisseur de la MCP et
adducteur de la carpo-métacarpienne. La redondance d’actionnement en adduction augmente
la force disponible au blocage pour des opérations de saisie.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
Dans le centre de la paume se trouvent 4 muscles lombricaux, un pour chaque doigt long.
Chaque muscle lombrical s’insère entre le tendon du muscle fléchisseur en amont de la MCP
et le tendon du muscle extenseur en aval de la MCP. Ils assurent la flexion des MCP et
l’extension des liaisons inter-phalangiennes. Initialement, le routage des tendons des muscles
de flexion et d’extension contraint chaque doigt `a une proportionnalité entre la MCP, la IPP
et la IPD. La présence des muscles lombricaux permet de modifier cette relation de
proportionnalité pour garantir l’indépendance de la MCP. En fléchissant les MCP des doigts
longs en gardant les inter-phalangiennes tendues, on peut sentir un effort musculaire sur le dos
de la paume du `a la contraction des muscles lombricaux qui découplent MCP et IP.
Pour terminer, on dénombre 4 muscles interosseux dorsaux et 4 interosseux palmaires. Ils sont
majoritairement utilisés pour générer l’écartement des doigts. Ils actionnent donc la rotation
de la MCP autour d’un axe normal au plan de la paume. On peut ajouter que les muscles
interosseux produisent aussi de la flexion pour la MCP et de l’extension pour les IP.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
C. Analyse de l’actionnement
Revenons à notre schéma cinématiques. Nous avons maintenant la liste de l’influence des
36muscles sur les 24 degrés de liberté du modèle. Soulignons quelques principes
fondamentaux de fonctionnement.
Les muscles ne travaillant qu’en traction, ils ne peuvent contrôler qu’un sens de rotation
pour une articulation. C’est pourquoi on trouve toujours deux muscles antagonistes : chaque
paire destinée à la flexion/extension, l’abduction/adduction ou encore la déviation
ulnaire/radiale. Tout compte fait, il faudrait 48 muscles pour contrôler indépendamment les 24
liaisons pivots ; or, on n’en comptabilise que 36. On voit apparaitre le principe de sous-
actionnement mécanique. Un système sous actionné est une architecture comportant plus de
degrés de liberté que de degrés d’actionnement. Pour maitriser le mouvement de toutes les
articulations, il faut qu’un même actionneur agisse sur plusieurs liaisons. On repère
particulièrement bien ce phénomène avec le fléchisseur profond des doigts. Il a une influence
sur la flexion de 13 pivots : les 3 flexions de chacun des 4 doigts longs en plus du poignet. On
n’en déduit que la fonction qui définit l’influence des muscles comme l’image des degrés de
liberté n’est pas injective.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
Comprendre comment acquérir des signaux sur l’être humain pour concevoir le contrôle
d’une prothèse robotique.
Le corps humain compte 2 systèmes nerveux. Le système nerveux central est l’´épicentre
de l’information. Il comprend l’encéphale et la moelle ´épinière. Il peut être considéré comme
un microcontrôleur capable de recevoir, traiter, m´mémoriser et envoyer des données. Le
system nerveux périphérique connecte le système nerveux central au reste du corps. On y
trouve des nerfs efférents et des nerfs afférents. Les nerfs efférents (ou nerfs moteurs)
convoient la commande du système nerveux central aux muscles pour générer des
contractions, volontaires ou non. Les nerfs afférents (ou nerfs sensitifs) font remonter
l’information du système sensitif vers le système nerveux central. Le système nerveux
périphérique semble être assimilable à la couche physique d’un bus de données. Poussons
l’analogie plus loin pour d´écrire les caractéristiques de ce bus.
A. Caractérisation de la transmission
Une vaste majorité des nerfs du système nerveux périphérique sont mixtes, c’est-`a-dire
Qu’ils sont à la fois moteurs et sensoriels. Les seuls nerfs uniquement moteurs sont des
Nerfs crâniens, spinaux, de l’œil ou de la langue. La communication sur le support physique
est donc bilatérale. Ajoutons que l’on peut transmettre les informations motrices et
sensorielles Simultanément. Nous avons donc une liaison full-duplex.
La ramification nerveuse est un autre point clé. Les muscles de l’avant-bras et de la main
Reçoivent leur commande de seulement trois nerfs : Le nerf media, le nerf radial et le nerf
Ulnaire. Pourtant, nous sommes bien loin d’avoir uniquement trois combinaisons de
mouvement De la main. Par un simple essai, nous pouvons mettre en évidence qu’il est
possible de contrôler Indépendamment des muscles d’un même nerf. Par exemple, les muscles
interosseux sont tous Reliés au nerf ulnaire, mais il est possible de gérer la déviation des
doigts longs indépendamment. Pour autant, il ne s’agit pas de multiplexage. Un nerf est
constitué d’un ensemble d’axones qui servent de support à l’influx nerveux. Si nous
considérons ses axones comme des câbles Conducteurs, alors le nerf est un bus parallèle.
Avant d’´étudier la forme du signal, attardons-nous sur le support qui le mène au contact du
muscle : le motoneurone du système nerveux périphérique. Il est constitué de 3 parties
(Figure 7) :
Les dendrites sont des ramifications dédiées à l’acquisition de l’influx nerveux. Ils se
trouvent dans le prolongement du corps cellulaire. C’est la connectique de notre moto-
neurone pour recevoir l’information. Ajoutons qu’elles ne sont pas uniquement passives.
Leur rôle est en partie de sélectionner les informations pertinentes. On peut donc
considérer qu’elles intègrent la fonction de contrôleur de bus.
Le corps de la cellule est une partie liée au traitement de l’information. Il permettra la
continuité de l’information si le signal en entrée dépasse un certain seuil. On peut le voir
comme un microcontrôleur qui filtre le signal d’entrée puis génère une sortie associée.
L’axone se charge de transmettre le signal au bulbe. C’est le support physique du signal
de sortie.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
Les terminaisons axonales permettent la connexion avec les fibres musculaires. C’est
la
connectique du signal de commande des muscles.
B. Etude du signal
Le signal électrique est généré par un processus chimique. La membrane plasmique est une
bicouche lipidique quasiment hermétique qui sépare les domaines intracellulaire et
extracellulaire. Chaque domaine est composé d’un mélange ionique différent, ce qui produit
une différence de potentiel (Figure 8). Pour modifier ce potentiel, des canaux ioniques
s’ouvrent et se ferment pour échanger des ions. La variation de la composition ionique fait
augmenter ou diminuer le potentiel électrique.
Un stimulus perçu au niveau des dendrites ou du corps cellulaire d’un neurone peut conduire a
la création d’un potentiel d’action qui sera transmis le long de l’axone. Un potentiel d’action
est un pic électrique décomposable en 4 parties. Au repos, le neurone a un potentiel constant
de -70mV (phase A). D`es lors que les dendrites captent des stimulations, la phase de
dépolarisation peut s’enclencher avec l’ouverture des canaux `a sodium (phase B). Après
environ Une milliseconde, la repolarisation s’opère avec la fuite d’ions potassium vers le
domaine extracellulaire (phase C). La faible vitesse de fermeture des canaux `a potassium est
responsable de l’hyperpolarisation (phase D). La cellule retourne à son ´état de repos après
l’activation de la pompe sodium-potassium.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
Pour un motoneurone, la forme d’un potentiel d’action est invariante. Il faut regarder la
fréquence d’activation pour en déduire la commande de contraction. Plus la fréquence est
élevée, plus la demande de contraction est importante. Notons cependant que, dans certains
cas particuliers, la forme du potentiel peut être l´légèrement modifiée. En cas de fatigue
musculaire, L’amplitude du pic sera plus faible, et sa durée sera allongée. En première
approximation, il est parfaitement envisageable de considérer la forme du potentiel d’action
constant, la variation étant bien plus marquées d’un neurone à un autre.
La masse d’une main humaine est d’environ 400g, Les prothèses commercialisées sont en
moyenne plus lourdes d’une centaine de grammes. Malheureusement, aucune donnée
constructrice n’est accessible pour la main Vincent. La prothèse Michelangelo a
naturellement une masse plus importante, car elle inclut une partie de l’avant-bras.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
Figure 11 : Doigts des prothèses commercialisées (haut) et modelé cinématique des systèmes de
couplage (bas). (a) Vincent evolution, (b) i-Limb , (c) Bebionic, et (d) Michelangelo.
Actionnement du doigt
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
La motorisation de la flexion des doigts contient également des similarités. Les mains
Vincent et i-Limb disposent d’un moteur ´électrique dans chaque phalange proximale (figure
13). Les doigts sont individuellement commandés par un moteur à courant continu de 10
millimètres de diamètre et d’une puissance de 1.5W. Si le couple fourni par le moteur ne
permet pas de réaliser de saisie puissante, un engrenage roue et vis sans fin procure une
irréversibilité de la chaine de transmission qui résiste `a un effort extérieur sans solliciter les
moteurs. La main Bebionic utilise des actionneurs linéaires sur-mesure pour chaque doigt.
Leurs caractéristiques ne sont pas disponibles, mais leur efficacité a été quantifiée par des
essais. La main Michelangelo exploite un moteur synchrone `a aimants permanents Maxon
EC45 de 70W pour contrôler la flexion simultanée des 5 doigts. Comme cette prothèse est
constituée d’une partie de l’avant-bras, l’´électronique et la batterie ont été déportées hors
de la paume. Le centre de la main comporte le moteur et un excentrique pour déplacer une
plaque `a la base des doigts et provoquer la flexion. Une liaison flexible lie le majeur et
l’index au moteur, tandis que l’annulaire et l’auriculaire sont actionnés via des ressorts pour
mieux se conformer aux objets à saisir. La main Michelangelo possède un second moteur
bien plus petit pour positionner le pouce en opposition. A l’instar de la main Michelangelo,
la Vincent a également un moteur dédiée `a l’opposition du pouce, alors que la Bebionic et
la i-Limb nécessitent un effort extérieur pour repositionner manuellement la base du pouce.
Figure 12: Mécanisme d’actionnement des doigts. (a) Michelangelo, (c) Vincent, (c) i-Limb.
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CHAPITRE 1 : Généralité et analyse documentaire sur l’anatomie du bras humain.
1.5 Conclusion :
26 | P a g e
CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du
prototype.
2.1 Introduction
L'élaboration d'un dossier technique est une étape essentielle pour la réussite d'un projet.
Dans ce chapitre, nous allons examiner les étapes clés pour créer un dossier technique
complet et efficace, ainsi que les éléments importants qui doivent y figurer.
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CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du prototype.
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CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du prototype.
Le coût de production et de
Permettre une maintenance doit être
adoption plus raisonnable.
large. être facilement démontable et
réparable, pour permettre une
maintenance facile et rapide.
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CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du prototype.
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CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du prototype.
S’adapter aux
différents types
des signaux
Convertir les
signaux analogiques Micro-
en numérique contrôleur
Transmettre la
Driver
commande de
mouvement
Minimiser le temps
d’arrêt
31 | P a g e
CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du prototype.
Transmettre la Fil de
puissance pêche
mécanique
----
Être suffisamment précis
----
Être suffisamment rapide
Protéger les
Boitier
composants de
entièrement
systèmes
cloc
Être Eviter les risques
d’incendie et Les isolants
sécuritaire
d’explosion
Les éponges
Être conforme
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CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du prototype.
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CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du prototype.
Avant de développer un modèle, l’élaboration du cahier des charges est indispensable pour
Guider la démarche de choix de solution. Notre objectif est de concevoir une main robotique
polyvalente adaptée à une commande par signaux EMG Le cahier des charges a été ´établi
autour de 3 axes la contrôlabilité contraint la conception à faciliter la commande, les
fonctionnalités garantissent que la prothèse est conforme à une utilisation au quotidien, et la
cosmesis comprend l’esthétique, mais également le coté naturel des mouvements et de
l’exécution des fonctions ,Pour les fonctionnalités, 5 gestes représentent presque 90% des
activités de la vie quotidienne Il s’agit des mouvements que l’on retrouve dans les différents
modes des prothèses commerciales. Les contraintes de force et de vitesse sont sélectionnées
en adéquation avec les mains décrites dans l’état de l’art. Seule la vitesse angulaire maximale
diffère : une vitesse angulaire de 3 `a 4 rad/s rendrait le mouvement plus réaliste, alors que les
prothèses actuelles tournent autour de 0.5 rad/s. L’autonomie du système doit être supérieure
à une journée pour programmer le rechargement de la batterie pendant la nuit.
La cosmesis est séparée en trois parties. La partie esthétique reprend les données
anthropométriques, en particulier le nombre de doigts, la taille des phalanges et le poids de
l’ensemble. Les parties statiques et dynamiques ont pour rôle de garantir des gestes naturels.
Une optimisation de la conception est alors possible en cherchant à reproduire le plus
fidèlement possible les gestes mesurés avec un minimum de degrés d’actionnement. La
contrainte du coût fait également partie du cahier des charges. Les prothèses actives actuelles
sont très onéreuses, Le coût est une préoccupation centrale de notre conception, qui ne doit
pas dépasser 5000DH.
34 | P a g e
CHAPITRE 2 : Elaboration du dossier technique du prototype.
2.4 Conclusion :
Après avoir établi un cahier des charges nous étudierons le prototype afin de valider cette
approche. Dans La partie suivante, nous présentons une démarche de modélisation et une
conception bio-inspirée pour une prothèse du membre supérieur.
35 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique
du système.
3.1 Introduction
36 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
200 mm
300 mm
37 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
𝛼𝑖−1 : Angle de la rotation autour de l'axe Xi-1, pour que l'axe Z₁₁ soit parallèle à l'axe Zi
𝑎𝑖−1 : Distance de la translation sur l'axe Xi-1, pour ramener l'axe Zi-1 à l'axe Zi ;
𝜃𝑖 : Angle de la rotation autour de l'axe Zi, pour que l'axe Xi-1 soit parallèle à l'axe Xi;
𝑑𝑖 : Distance de la translation sur l'axe Zi, pour ramener l'axe Xi-1 à l'axe Xi ;
I 𝜶𝒊−𝟏 𝒂𝒊−𝟏 𝒅𝒊 𝜽𝒊
1 0 0 0 𝜽1
2 −𝝅 0 L1 𝜽2
𝟐
3 0 L2 0 𝜽3
4 0 L3 0 𝜽4
5 0 L4 0 0
Tableau 4 : les Paramètres de Denavit-Hartenberg du doigt de la prothèse.
38 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
Donc on applique cette relation aux quatre articulations (i=1, …4) de robot :
𝑐1 −𝑠1 0 0 𝑐2 −𝑠2 0 0
0 𝑠1 𝑐1 0 0 1 0 0 1 𝐿1
1𝑇 = [ ] , 2𝑇 = [ ]
0 0 1 0 −𝑠2 −𝑐2 0 0
0 0 0 1 0 0 0 1
𝑐3 −𝑠3 0 𝐿2 𝑐4 −𝑠4 0 𝐿3
2 𝑠3 𝑐3 0 0 3 𝑠4 𝑐4 0 0
3𝑇 = [ ] , 4𝑇 = [ ]
0 0 1 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 0 0 1
Pour obtenir la matrice de transformation homogène finale exprimant la relation entre la base
{0} et l’effecteur {5} du robot.
0
5𝑇 = 01𝑇 12𝑇 23𝑇 34𝑇 45𝑇
la méthode de Paul : qui traite séparément chaque cas particulier et convient pour la
plupart des robots industriels.
39 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
la méthode de Peiper : qui permet de résoudre le problème pour les robots à six degrés
de liberté possédant trois articulations rotoïdes d'axes concourants ou trois articulations
prismatiques.
Pour trouver les solutions de l'équation [*], Paul a proposé une méthode qui consiste à
prémultiplier successivement les deux membres de l'équation [*] par les matrices 𝑖−1𝑖𝑇 pour i
variant de 1 à n-1, opérations qui permettent d'isoler et d'identifier l'une après l'autre les
variables articulaires que l'on recherche.
Pour notre robot de quatre degrés de liberté par exemple (n=4), on procède comme suit :
1 0
0𝑇 4𝑇 = 12𝑇(𝜽𝟐 ) 23𝑇(𝜽𝟑 ) 34𝑇(𝜽𝟒 ) = 14𝑇 [**]
Le terme de milieu qui égale le terme de droite est fonction des variables𝜽𝟐 , 𝜽𝟑 et 𝜽𝟒 . Le
terme de gauche qui n’est fonction que des éléments de 04𝑇 et de la variable 𝜽𝟏 .
D’abord calculons :
40 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
1 0
En suite calculons : 10𝑇 = ( 10𝑇(𝜽𝟏 ))−1 = {( 0𝑅)
−1
−( 10𝑅)−1 𝑃1𝑂𝑅𝐺 }
0 1
𝑐1 𝑠1 0 0
−𝑠 𝑐1 0 0
D’où : 1
0𝑇 = [
1 ]
0 0 1 0
0 0 0 1
2.1 Identification terme à terme des deux membres de l'équation [**]. On se ramène à un
système d'une ou de deux équations en fonction de 𝜽𝟏 uniquement.
Donc on a :
1
𝑐1 𝑝𝑥 + 𝑠1 𝑝𝑦 = 𝑐23 𝐿3 + 𝑐2 𝐿2 𝑐23 = (𝑐 𝑝𝑥 + 𝑠1 𝑝𝑦 − 𝐿2) ⬄
𝐿3 1
1 1
α = 𝜃2 + θ3 = 𝑎𝑡𝑎𝑛2( (𝑐1 𝑝𝑥 + 𝑠1 𝑝𝑦 − 𝐿2), ±√1 − ( (𝑐1 𝑝𝑥 + 𝑠1 𝑝𝑦 − 𝐿2))2 )
𝐿3 𝐿3
D’où on trouve : 𝜃2 = 𝜶 − 𝜃3
Pour i=2 :
2 1 0
1𝑇 0𝑇 4𝑇 = 23𝑇(𝜽𝟑 ) 34𝑇(𝜽𝟒 ) = 24𝑇
D’abord calculons :
𝑐34 −𝑠34 0 𝑐3 𝐿3 + 𝐿2
2 2 3 𝑠34 𝑐34 0 𝑠3 𝐿3
4𝑇 = 3𝑇 4𝑇=[ ]
0 0 1 0
0 0 0 1
41 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
𝑐2 0 −𝑠2 0
−𝑠 0 −𝑐2 0
En suite calculons : 21𝑇 = ( 12𝑇(𝜽𝟐 ))−1 =[ 1 ]
0 1 0 −𝐿1
0 0 0 1
Donc on a :
2 1 0
1𝑇 0𝑇 4𝑇 = 24𝑇
Pour i=3 :
3 2 1 0
2𝑇 1𝑇 0𝑇 4𝑇 = 34𝑇(𝜃4 ) = 34𝑇
D’abord on a :
𝑐4 −𝑠4 0 𝐿3
3 𝑠4 𝑐4 0 0
4𝑇 = [ ]
0 0 1 0
0 0 0 1
𝑐3 𝑠3 0 −𝑐3 𝐿2
−𝑠 𝑐3 0 𝑠3 𝐿2
En suite calculons : 32𝑇 = ( 23𝑇(𝜽𝟑 ))−1 =[ 3 ]
0 0 1 0
0 0 0 1
Donc on a :
3 2 1 0
2𝑇 1 𝑇 0𝑇 4𝑇 = 34𝑇
𝑐4 𝑠4 0 −𝑐4 𝐿2
−𝑠 𝑐4 0 𝑠4 𝐿2
Calculons : 43𝑇 = ( 34𝑇(𝜽𝟒 ))−1 =[ 4 ]
0 0 1 0
0 0 0 1
Donc on a :
4 3 2 1 0
3𝑇 2𝑇 1𝑇 0𝑇 4𝑇 = 𝐼4𝑥4
42 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
(𝑐1 𝑐23 𝑝𝑥 + 𝑠1 𝑐23 𝑝𝑦−𝑠23 𝑝𝑧−𝑐3 𝐿2 − 𝐿3)𝑐4 − (𝑐1 𝑠23 𝑝𝑥 + 𝑠1 𝑠23 𝑝𝑦+𝑐23 𝑝𝑧−𝑠3 𝐿2)𝑠4 = 0
⬄𝑎𝑐4 + 𝑏𝑠4 = 0
Les vitesses de rotation peuvent être additionnées lorsque les vecteurs ω sont écrits par
rapport au même repère. Par conséquent, la vitesse angulaire du lien i+1 est la même que celle
du lien i, plus une nouvelle composante causée par la vitesse de rotation à l'articulation i+1.
Cela peut être écrit en termes du repère {i} en tant que :
0
𝑖
𝑖+1𝑤 = 𝑖𝑖𝑤 + 𝑖+1𝑖𝑅𝜃𝑖+1 ̂𝑖𝑍
̇ 𝑖+1 Avec : ̂𝑖𝑍 = [ 0 ]
̇ 𝑖+1
𝜃𝑖+1
̇
𝜃𝑖+1
En prémultipliant les deux côtés de l'équation par 𝑖+1𝑖𝑅 , nous pouvons trouver la description
de la vitesse angulaire du lien i+1 par rapport au repère {i+1} :
𝑖+1
𝑖+1𝑤 = 𝑖+1 𝑖
𝑖𝑅 𝑖+1𝑤 = 𝑖+1 𝑖
𝑖𝑅 𝑖𝑤 + 𝜃𝑖+1 ̂𝑖𝑍
̇ 𝑖+1
La vitesse linéaire de l'origine du repère {i + 1} est la même que celle de l'origine du repère
{i}, plus une nouvelle composante causée par la vitesse de rotation du lien i. Avec un terme
qui disparaît car i Pi+1 est constant dans le repère {i}. Par conséquent, nous avons :
𝑖
𝑖+1𝑣 = 𝑖𝑖𝑣 + 𝑖𝑖𝑤 ⋏ 𝑖+1𝑖𝑃
Pour i=0 :
0 𝑐1 −𝑠1 0 0 0
0
1𝑤 = 00𝑤 + 01𝑅 𝜃1̇ 01̂
𝑍 = [0] + [𝑠1 𝑐1 0] [ ] [ 0 ]
0 =
0 0 0 1 𝜃1̇ 𝜃1̇
𝑐1 𝑠1 0 0 0
1 1 0
1𝑤 = 0𝑅 1𝑤 = [−𝑠1 𝑐1 0] [ 0 ] = [ 0 ]
0 0 1 𝜃1̇ 𝜃1̇
43 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
0 0 0 0
0 0 0 0
1𝑣 = 0𝑣 + 0𝑤 ⋏ 1𝑃 = [ 0] + [ 0] ⋏ [ 0] = [ 0]
0 0 0 0
𝑐1 −𝑠1 0 0 0
1 1 0
1𝑣 = 0𝑅 1𝑣 = [𝑠1 𝑐1 0] [0] = [0]
0 0 1 0 0
Pour i=1 :
Pour i=2 :
Pour i=3 :
−𝑠234 𝜃1̇
4
4𝑤 = [ −𝑐234 𝜃1̇ ]
𝜃2̇ + 𝜃3̇ + 𝜃4̇
Pour i=4 :
𝜃1̇
−𝑠234 0 0 0 𝜃̇
5
5𝑤 = [−𝑐234 0 0 0] 2
̇
0 1 1 1 𝜃3
[𝜃4̇ ]
𝜃1̇
−𝐿1𝑐134 𝐿2𝑠34 + 𝐿3𝑠4 𝐿3𝑠4 0
𝜃̇
5
5𝑣 = [ 𝐿1𝑠134 𝐿2𝑐34 + 𝐿3𝑐4 + 𝐿4 𝐿3𝑐4 + 𝐿4 𝐿4] 2
̇
𝐿2𝑐2 + 𝐿4𝑐234 0 0 0 𝜃3
[𝜃4̇ ]
44 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
−𝑠234 0 0 0
5𝐽𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑟 = [−𝑐234 0 0 0]
0 1 1 1
On a :
𝑐1 𝑐123 −𝑐1 𝑠123 −𝑠1
0 0 5 0 0 5 0
5𝑤 = 5𝑅 5𝑤 𝑒𝑡 5𝑣 = 5𝑅 5𝑣 𝑎𝑣𝑒𝑐 ∶ 5𝑅 = [𝑠1 𝑐123 −𝑠1 𝑠123 𝑐1 ]
−𝑠123 −𝑐123 0
On trouve :
𝜃1̇
−𝑠234 𝑐1 𝑐123 + 𝑐1 𝑠123 𝑐234 −𝑠1 −𝑠1 −𝑠1
𝜃̇
0
5 𝑤 = [ −𝑠234 𝑠1 𝑐123 + 𝑠1 𝑠123 𝑐234 𝑐1 𝑐1 𝑐1 ] 2
̇
𝑠234 𝑠123 +𝑐123 𝑐234 0 0 0 𝜃3
[𝜃4̇ ]
Finalement :
Et on a:
𝑐1 𝑐123 −𝑐1 𝑠123 −𝑠1 −𝐿1𝑐134 𝜃1̇ + (𝐿2𝑠34 + 𝐿3𝑠4 )𝜃2̇ + 𝐿3𝑠4 𝜃3̇
0 𝑠 𝑐
5𝑣 = [ 1 123
−𝑠1 𝑠123 𝑐1 ] [𝐿1𝑠134 𝜃1̇ + (𝐿2𝑐34 + 𝐿3𝑐4 + 𝐿4)𝜃2̇ + (𝐿3𝑐4 + 𝐿4)𝜃3̇ + 𝐿4𝜃4̇ ]
−𝑠123 −𝑐123 0 (𝐿2𝑐 + 𝐿4𝑐 )𝜃 ̇ 2 234 1
−(𝐿1𝑐1 𝑐123 𝑐134 + 𝐿1𝑐1 𝑠123 𝑠134 −𝑠1 (𝐿2𝑐2 + 𝐿4𝑐234 ) )𝜃̇ 1 + (𝑐1 𝑐123 (𝐿2𝑠34 + 𝐿3𝑠4 ) − 𝑐1 𝑠123 (𝐿2𝑐34 + 𝐿3𝑐4 + 𝐿4))𝜃2̇ + (𝐿3𝑐1 𝑐123 𝑠4 −𝑐1 𝑠123 (𝐿3𝑐4 + 𝐿4))𝜃3̇ − 𝐿4𝑐1 𝑠123 𝜃4̇
0
5𝑣 = [ −(𝑠1 𝑐123 𝐿1𝑐134 + 𝐿1𝑠134 𝑠1 𝑠123 +𝑐1 (𝐿2𝑐2 + 𝐿4𝑐234 ))𝜃1̇ −(𝑠1 𝑠123 (𝐿2𝑐34 + 𝐿3𝑐4 + 𝐿4) − 𝑠1 𝑐123 (𝐿2𝑠34 + 𝐿3𝑠4 ))𝜃2̇ + (𝑠1 𝑐123 𝐿3𝑠4 − 𝑠1 𝑠123 (𝐿3𝑐4 + 𝐿4))𝜃̇3 −𝑠1 𝑠123 𝐿4𝜃4̇ ]
−(𝐿1𝑠123 𝑐134 + 𝐿1𝑐123 𝑠134 )𝜃̇ 1 − (𝑠123 (𝐿2𝑠34 + 𝐿3𝑠4 ) + 𝑐123 (𝐿2𝑐34 + 𝐿3𝑐4 + 𝐿4))𝜃2̇ − (𝐿3𝑠123 𝑠4 + 𝑐123 (𝐿3𝑐4 + 𝐿4))𝜃3̇ −𝑐123 𝐿4𝜃4̇
−(𝐿1𝑐 𝑐123 𝑐 + 𝐿1𝑐1 𝑠123 𝑠 −𝑠1 (𝐿2𝑐 + 𝐿4𝑐234 ) 𝑐1 𝑐123 (𝐿2𝑠 + 𝐿3𝑠4 ) − 𝑐1 𝑠123 (𝐿2𝑐 + 𝐿3𝑐4 + 𝐿4) 𝐿3𝑐1 𝑐123 𝑠4 −𝑐1 𝑠123 (𝐿3𝑐4 + 𝐿4) −𝐿4𝑐1 𝑠123
1 134 134 2 34 34
A l'état d'équilibre :
Nous définissons des symboles spéciaux pour la force et le couple exercés par un lien voisin :
45 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
Afin d'écrire ces équations uniquement en termes de forces et de moments définis dans leurs propres
repères de liaison, nous transformons avec la matrice de rotation décrivant le repère {i+1) par rapport
au repère {i}. Cela conduit à notre résultat le plus important pour la "propagation" de la force statique
d'un lien à l'autre : (i=4, …1)
𝑖 𝑖 𝑖+1
𝑖𝑓 = 𝑖+1𝑅 𝑖+1𝑓
𝑖 𝑖 𝑖+1
𝑖𝑛 = 𝑖+1𝑅 𝑖+1𝑛 + 𝑖+1𝑖𝑃 ⋏ 𝑖𝑖𝑓
Pour i=5 :
𝑓𝑥 0
5
On a: 5𝑓 = [𝑓𝑦] 𝑒𝑡 55𝑛 = [ 0 ]
0 𝑛𝑧
Pour i=4 :
1 0 0 𝑓𝑥 𝑓𝑥
4
4𝑓 = 45𝑅 55𝑓 = [0 1 0] [𝑓𝑦] = [𝑓𝑦]
0 0 1 0 0
1 0 0 0 𝐿4 𝑓𝑥
4
4𝑛 = 45𝑅 55𝑛 + 45𝑃 ⋏ 44𝑓 = [0 1 0 0
] [ ] + [ 0 ] ⋏ [𝑓𝑦]
0 0 1 𝑛𝑧 0 0
0
⬄ 44𝑛 = [ 0 ]
𝐿4𝑓𝑦 + 𝑛𝑧
Pour i=3 :
𝑐4 −𝑠4 0 𝑓𝑥 𝑐4 𝑓𝑥 − 𝑠4 𝑓𝑦
3
3𝑓 = 34𝑅 44𝑓 = [𝑠4 𝑐4 0] [𝑓𝑦] = [𝑠4 𝑓𝑥 + 𝑐4 𝑓𝑦]
0 0 1 0 0
0
3 0
3𝑛 =[ ]
𝐿3𝑠4 𝑓𝑥 + (𝐿3𝑐4 + 𝐿4)𝑓𝑦 + 𝑛𝑧
Pour i=2 :
0
2 0
2𝑛 =[ ]
(𝐿3𝑠4 + 𝐿2𝑠34 )𝑓𝑥 + (𝐿3𝑐4 + 𝐿2𝑐34 + 𝐿4)𝑓𝑦 + 𝑛𝑧
Pour i=1 :
46 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
−𝐿1𝑠234 𝑓𝑥 − 𝐿1𝑐234 𝑓𝑦
1
1𝑛 = [(𝐿3𝑠4 + 𝐿2𝑠34 )𝑓𝑥 + (𝐿3𝑐4 + 𝐿2𝑐34 + 𝐿4)𝑓𝑦 + 𝑛𝑧]
−𝐿1𝑐234 𝑓𝑥 + 𝐿1𝑠234 𝑓𝑦
Enfin, cette question importante se pose : quels couples sont nécessaires au niveau des articulations pour
équilibrer les forces (fx, fy) et moment de réaction (nz) ? Tous les composants des vecteurs force et moment sont
résistés par la structure même du mécanisme, à l'exception du couple autour de l'axe de l'articulation. Par
conséquent, pour trouver le couple de joint requis pour maintenir l'équilibre statique, le produit scalaire du
vecteur axe articulaire avec le vecteur moment agissant sur le lien est calculé par :
On trouve :
𝜁1 = 11𝑛𝑇 11̂
𝑍 = −𝐿1𝑐234𝑓𝑥 + 𝐿1𝑠234 𝑓𝑦
𝜁2 = 22𝑛𝑇 22̂
𝑍 = (𝐿3𝑠4 + 𝐿2𝑠34 )𝑓𝑥 + (𝐿3𝑐4 + 𝐿2𝑐34 + 𝐿4)𝑓𝑦 + 𝑛𝑧
𝜁3 = 33𝑛𝑇 33̂
𝑍 = 𝐿3𝑠4 𝑓𝑥 + (𝐿3𝑐4 + 𝐿4)𝑓𝑦 + 𝑛𝑧
𝜁4 = 44𝑛𝑇 44̂
𝑍 = 𝐿4𝑓𝑦 + 𝑛𝑧
−𝐿1𝑐234 𝐿1𝑠234 0
𝑓𝑥
(𝐿3𝑠4 + 𝐿2𝑠34 ) (𝐿3𝑐4 + 𝐿2𝑐34 + 𝐿4) 0
𝜁=[ ] [𝑓𝑦]
𝐿3𝑠4 (𝐿3𝑐4 + 𝐿4) 0 0
0 𝐿4 0
Le jacobien linéaire
Le jacobien angulaire
𝜏1 0 0 0
0
𝜏2 0 0 1
𝜏=[ ]=[ ][0]
𝜏3 0 0 1
𝜏4 𝑛𝑧
0 0 1
0 0 0 0
5𝐽𝑎𝑛𝑔𝑢𝑙𝑎𝑟 = [0 0 0 0]
0 1 1 1
47 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
facilement les paramètres de la main, tels que les angles articulaires, les positions et les
orientations. L'IHM offre une expérience interactive où les utilisateurs peuvent observer les
effets de leurs modifications en temps réel. Cela facilite l'exploration des différentes
configurations et permet une meilleure compréhension de la cinématique de la main
robotique.
La boîte à outils Peter Corke offre une interface conviviale et des fonctionnalités
avancées, telles que la cinématique inverse, la planification de trajectoire, ce qui a grandement
contribué à la réussite de simulation. Grâce à cette boîte à outils, il est facile à explorer et
expérimenter différents scénarios, optimiser nos algorithmes de contrôle et valider les
résultats. Elle s'est révélée être un outil inestimable pour notre travail en robotique et a
considérablement facilité la recherche dans ce domaine.
Nous avons créé une interface pour simuler les mouvements de notre robot sur la
figure ci-dessous Toutes les fonctionnalités développées à l’aide du toolbox que nous avons
décrit précédemment ont été intègres à une IHM. Nous avons désormais codé 3
fonctionnalités sous Matlab : calcul de la cinématique directe, de la cinématique et le
jacobiens des forces Afin de les regrouper et de les utiliser facilement, nous avons développé
une IHM sous Matlab Sur cette IHM, l’utilisateur peut entrer une configuration d’angle, une
position dans l’espace cartésien Les valeurs des angles ou de la position sont mises à jour
48 | P a g e
CHAPITRE 3 : Etude et modélisation biomécanique du système
après chaque calcul et le robot est affiché sur le côté de l’interface. Cette IHM est très utile
pour vérifier l’existence d’une position ou d’une configuration d’angle rapidement.
3.6 Conclusion
En conclusion de ce chapitre, nous avons examiné en détail l'étude et la modélisation
biomécanique du système, en mettant l'accent sur des concepts clés tels que la cinématique
directe, la cinématique inverse et les jacobiens des forces statiques et de la vitesse. Ces
éléments nous ont permis de mieux comprendre le mouvement du système et les forces qui y
sont impliquées.
Dans le chapitre suivant, notre attention se portera sur la conception du système. Nous
aborderons les aspects liés à la conception mécanique et électronique, en mettant en place un
système bien pensé qui reproduit au mieux les capacités d'un bras humain. Nous discuterons
ainsi notre choix technologique.
49 | P a g e
CHAPITRE 4 : Conception de la prothèse.
4.1 Introduction
50 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Nous avons opté pour le filament de type PLA (acide polylactique). Le PLA est un choix
courant pour l'impression 3D en raison de ses nombreuses qualités favorables.
4.2.2.1 Doigt
La conception de nos doigts s'inspire du fonctionnement des tendons dans la main humaine
Chaque doigt est composé de trois pièces, Pour créer un mécanisme de blocage, un tendon
artificiel entoure l'extrémité interne du doigt et traverse des canaux à l'intérieur du doigt,
formant ainsi une boucle fermée. Lorsque le tendon est tiré, des forces de rotation sont
appliquées à toutes les articulations du doigt, ce qui entraîne sa flexion. Nous avons
soigneusement conçu les canaux à l'intérieur du doigt par lesquels le tendon passe afin de
créer des moments de rotation lorsque le tendon est tendu. Ces canaux sont stratégiquement
positionnés pour permettre une transmission optimale des forces et assurer un mouvement
fluide du doigt. Cette conception minutieuse garantit que notre doigt fonctionne de manière
fiable et reproduit au mieux les mouvements naturels.
51 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
4.2.2.2 Pouce
4.2.2.3 Paume
Les doigts sont reliés à la paume par des goupilles, assurant ainsi une connexion solide. En
outre, la partie inférieure de la paume intègre une composante du mécanisme de rotation du
poignet, qui sera abordé dans le paragraphe suivant.
4.2.2.4 Poignet
52 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Pour contrôler la rotation du poignet, un système de transmission par engrenages a été mis en
place de manière astucieuse. Un engrenage de petite taille a été spécialement conçu en
utilisant une technique d'impression 3D, puis il a été soigneusement pressé sur l'arbre du
servomoteur. Ce servomoteur entraîne ensuite un engrenage de plus grande dimension, qui
est solidement connecté à la section de la palme. Grâce à cette configuration ingénieuse, la
rotation du poignet peut être contrôlée de manière précise et efficace.
Dans cette section, nous aborderons l'étape cruciale de l'assemblage de la main, où nous
réunirons les différents éléments pour créer une main prothétique fonctionnelle.
compte pour éviter les interférences. Nous devons donc résoudre le défi de la détection, de
l'amplification et du filtrage des signaux EMG de l'avant-bras. Les signaux EMG sont des
signaux électriques biologiques liés à l'activité musculaire, reflétant l'activité électrique
générée par les influx nerveux du cerveau jusqu'aux muscles. La Figure suivante montre un
enregistrement d'un électromyogramme du triceps brachial obtenu avec une amplification de
5000 à l'aide d'électrodes de surface.
Figure 24 : Signal EMG du triceps brachial mesuré par des électrodes de surfaces.
4.3.1.1 Electrodes :
La captation des signaux EMG nécessite l'utilisation d'une ou de plusieurs électrodes. Il existe
plusieurs types d'électrodes exploitables, selon l'objectif à réaliser nous pouvons favoriser
certains plus que d'autres. Nous pouvons citer:
Electrode de surface: Ce type d'électrode est utilisé pour la captation en surface des
signaux électromyogrammes. Ils ont la forme de patch autocollant, pré gélifiés pour les
modèles les plus récents (ne nécessite pas l'application de gel électrolytique au préalable).
Il en existe de différentes tailles et de différentes formes selon le muscle sur lequel elles
doivent être positionnées. Le principal avantage de ce type d'électrodes est la simplicité de
mise en œuvre. Leur mise en œuvre est indolore sans séquelles et sans aucun risque pour
le patient. Leur coût est relativement bas et sont disponibles au niveau des officines de
ventes de matériel médical. Elles permettent la mesure de l'activité de tout un banc de
fibres musculaires. Toutefois, elle présente l'inconvénient d'être très sensibles aux bruits.
54 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Electrode aiguille: Ce sont des électrodes en aiguilles qui s'insèrent à l'intérieur des
muscles. Elles nécessitent un certain savoir-faire et des mesures de prévention contre les
éventuelles infections. L'avantage principal de ce type d'électrodes est une meilleure
précision que les électrodes de surface et présente une meilleure immunité contre les
bruits et parasites. En plus de la délicatesse de leur mise en œuvre d'un point de vue
sanitaire et médical, elles présentent l'inconvénient de ne mesurer que l'activité d'un
nombre réduit de fibre musculaire.
Notre projet ne nécessite qu'un système de détection de l'activité électrique des muscles
intervenant dans les mouvements de fermeture ou d'ouverture de la main. La tâche envisagée
ne nécessite donc pas une analyse détaillée des caractéristiques du signal EMG mesuré.
Compte tenu des avantages que présentent les électrodes de surface nous optons donc pour
leur utilisation.
55 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
faible qualité. Cette mise en œuvre nécessite donc que l'électrode de référence soit
disposée sur une zone neutre mais très proche du muscle ciblé.
Technique Bipolaire: Cette configuration représentée par la figure suivante fait intervenir
deux électrodes disposées sur le muscle ciblé (électrodes actives), et une troisième
électrode de référence. Grace à cette méthode le signal obtenu est beaucoup moins bruité
que dans la configuration précédemment citée. En effet en supposant que le bruit qui
affecte l'entrée inverseuse, est semblable au bruit qui affecte l'entrée non inverseuse, celui-
ci est réduit par l'amplificateur différentiel. Au final, le signal amplifié est plus propre que
dans le cas de l'exploitation des électrodes selon la première configuration. Dans cette
configuration les deux électrodes actives sont placées sur le même banc musculaire et sont
très proches l'une de l'autre (axes à 2 cm), l'amplitude du signal recueilli sera donc plus
grande.
4.3.2 Actionneurs
Le moteur électrique est crucial dans notre système car il anime la structure mécanique en
réponse aux signaux de commande. Le module de commande utilise les consignes issues du
traitement des données EMG et les informations des capteurs pour générer la commande.
L'actionneur fournit l'énergie mécanique nécessaire pour accomplir la tâche demandée. Le
choix de l'actionneur doit respecter les spécifications, les besoins de l'application et les
contraintes de réalisation. Pour sélectionner le moteur le plus adapté à notre application, nous
commençons par choisir un type de moteur approprié.
56 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
A partir du tableau 5, on peut noter que, nous avons donc d'une part, le moteur à courant
continu qui présente l'avantage d'une commande simple tout en assurant un couple moteur
assez élevé mais qui nécessite la réalisation d'un système de réduction. D'autre part, nous
avons le moteur pas à pas qui assure une bonne précision. Cependant, les dimensions de ce
dernier et de son circuit de commande restent un handicap.
Il reste donc le servomoteur, qui présente les avantages des moteurs à courant continu en
terme de couple et intègre un système de réduction le tout dans un gabarit tolérable avec un
poids de quelques dizaines de grammes et à un prix raisonnable. De plus, les servomoteurs
disposent d'un asservissement en position qui s'avérera utile à notre système. Nous optons
donc pour l'exploitation d'un servomoteur dans notre réalisation.
Nous surmonterons cette contrainte en réalisant un module de commande dont la tâche sera
essentiellement le pilotage du servomoteur.
57 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Le couple moteurs résultant de l’action des forces de Laplace est décrite par : Cm=KE.I
Système de réduction
Les moteurs à courant continu se caractérisent par une vitesse de rotation élevée, ce qui
nécessite une compatibilité dynamique avec le système mécanique à animer. Pour cela, nous
utilisons des systèmes de réduction tels que des engrenages, des crémaillères, des courroies
crantées ou des vis sans fin. Dans le cas des servomoteurs, on utilise généralement des
engrenages à pignons pour le système de réduction. Les figures suivantes illustrent un tel
dispositif.
58 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Asservissement en position
Pour ce qui en est du moteur choisi pour notre réalisation, sans pour autant perdre de vue le
prix du moteur, nous avons choisi de nous baser principalement sur les deux critères suivants:
Le servomoteur pour lequel nous optons est le MG995. Ce dernier offre un couple de 9 kg.cm
sous une tension de 4.8V et un couple de 12 kg.cm sous une tension de 6V. Il peut être
commandé avec une largeur d'impulsion pouvant aller de 0.6 à 2.4 ms. Il pèse 55g, il est
disponible sur le marché pour prix abordable, il correspond donc parfaitement à nos besoins.
60 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Architecture : La carte Arduino UNO est basée sur une architecture AVR, utilisant des
microcontrôleurs de la série Atmel AVR. Cette architecture est largement répandue et
bien documentée, ce qui facilite le développement et la programmation.
Flexibilité : La carte Arduino offre une grande flexibilité pour le prototypage rapide.
Elle dispose de nombreux ports d'entrée/sortie (E/S) numériques et analogiques, ce qui
permet de connecter facilement différents composants et capteurs.
Disponibilité : La carte Arduino est largement disponible et populaire dans la
communauté des makers et des amateurs électroniques.
4.4.1.2 Caractéristiques de la carte de commande
•Le microcontrôleur
Pour générer un signal PWM avec Arduino, il faut utiliser une broche compatible avec cette
modulation du signal. L’Arduino a de nombreux pôles qui sont utilisés comme entrée et
sortie, et leur nombre varie en fonction du type d’Arduino
Dans le cas d’un arduino UNO, les broches PWM sont : 3,5, 6, 9,10 et 11. Les pôles PWM
peuvent être identifiés par la barre oblique devant le nom du pôle, comme dans la figure
suivant :
61 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Le PWM fonctionne ainsi : comme il n’est possible que d’envoyer des informations binaires
(haut ou bas, c’est à dire 5 V ou 0 V) sur ces broches, l’Arduino va faire varier la durée
pendant laquelle ces deux valeurs sont appliquées afin d’obtenir la tension souhaitée.
L’Arduino génère donc un signal carré caractérisé par deux paramètres :
. Le rapport entre la durée où la tension est à 5V et celle où elle est à 0V (ce rapport
est appelé Rapport cyclique et est exprimé en %).
𝑇𝑂𝑁
Rapport cyclique =
𝑇
Tel que : Ton : temps à l’état on « High » dans une période du signal et T : période du signal
Le rapport cyclique pourra varier de 0% (Tension nulle 0V) jusqu’à 100% (Tension égale à
5V). En revanche, au niveau Arduino, il n’attribuera pas une valeur comprise entre 0 et 100
mais une valeur scalaire entre 0 et 255 (8 bits).
En faisant une règle ou une loi, il est possible de déterminer pour chaque entier (PWM)
compris entre 0 et 255 la valeur du rapport cyclique ou la tension moyenne en sortie de
l’Arduino :
𝑃𝑊𝑀
𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 = × 100
255
Tension = rapport cyclique × 5V
62 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
La commande d'un servomoteur est plus complexe que celle d'un moteur à courant continu.
Alors que le moteur à courant continu nécessite simplement l'application d'une tension
correspondant à la puissance de sortie, le servomoteur requiert une consigne "codée" sous
forme d'un signal modulé en largeur d'impulsion pour atteindre une position angulaire
spécifique. En général, la largeur d'impulsion varie de 0,5 ms à 2 ms. Une impulsion de 0,5
ms fait tourner le servomoteur dans un sens jusqu'à une butée, tandis qu'une impulsion de 2
ms le fait tourner dans l'autre sens (sens opposée) jusqu'à une autre butée. Une impulsion de
1,5 ms place le servomoteur en position de repos (médiane).
La commande PWM doit être renvoyée au servomoteur dans un intervalle n'excédant pas 20
ms. C'est-à-dire, le signal de commande doit avoir une période inférieure ou égale à 20 ms.
63 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Bruits basses fréquences. Ce sont des bruits dus aux vibrations mécaniques de la
peau et aux glissements relatifs de l'électrode sur la surface de la peau. Ils sont connus
sous le nom d'artefact. Ils incluent également les mouvements des câbles de mesure,
auquel nous ajoutons la tension d'offset des électrodes (fréquence nulle);
Le 50Hz. Ce bruit est quasiment partout. En effet, tout environnement comportant un
appareillage électrique est sources d'émissions de bruits à 50Hz.Ceci dit c'est le bruit
le plus «<nocif » parmi tous ceux que nous avons cité car il se trouve dans la bande de
fréquence où le spectre des signaux EMG est le plus dense. L'ordre de grandeur du
bruit est quasiment égal voire, dans certains environnements très bruités, supérieur à
l'amplitude du signal utile capté.
Dans notre application, étant donné que nous cherchons à réaliser une détection de seuil et
non pas à analyser les caractéristiques du signal EMG, la plus grande densité spectrale du
signal EMG à conserver se situe entre 20 Hz et 500 Hz, comme le montre la figure suivante.
Les blocs de traitement des signaux EMG sont illustrés sur la figure ci-dessous :
64 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Dans cette section, on présente les recherches effectuées pour déterminer de quelle manière
notre signal EMG est traité.
4.4.2.1 Pré-amplification
Etant donné que le signal obtenu par les muscles avec l’électrode donne des signaux
d’amplitude extrêmement faible environ 10µV à 3mV, il sera nécessaire d’utiliser des
amplificateurs qui possèdent de bonnes caractéristiques. Afin d’éviter les erreurs de mesure,
le préamplificateur doit être très précis et possède un bon taux de réjection du mode commun.
Le taux de réjection du mode commun assure que l’étage différentiel est de haute qualité. Le
gain aussi est un critère pour la sélection du préamplificateur, il est important qu’il possède un
bon gain.
𝑉𝑠 50𝐾Ω
𝐺= = 1+
𝑉𝑒 𝑅𝑔
65 | P a g e
CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
4.4.2.3 Le filtrage
Au niveau de cette partie on entame deux sortes de filtre En premier lieu, on utilise un filtre
passif qui est un filtre passe-bas RC de premier ordre. L’utilisation de ce filtre va accomplir
parfaitement l’enchainement de notre travail. Le théorème de Nyquist sera utilisé pour
sélectionner la fréquence de coupure. La fréquence d’échantillonnage Fe d’un signal doit être
égale ou supérieur au double de la fréquence max. En résumant par la loi (Fe≥ 2* Fmax), La
relation qui permet de donner la valeur pour la résistance et le condensateur est l’équation qui
détermine la fréquence de coupure. En deuxième lieu, on va utiliser un filtre actif qui est un
filtre passe-bande de second ordre.
La relation qui permet de donner la valeur pour la résistance et le condensateur est l’équation
qui détermine la fréquence de coupure.
Calcul de RC :
1 1
𝑅𝐶 = = 3
= 4 ∗ 10−5 𝑠
𝜋𝐹𝑒 3.14 ∗ 8 ∗ 10
On a pris la valeur de condensateur est 47nF, Pour trouver la valeur de la résistance R on fait ce simple
calcul :
4∗10−5
RC= 4 ∗ 10−5 AN : R= 47∗10−9 = 851.06Ω. On prend alors R= 1KΩ
Les valeurs des composants RC du filtre passe bas sont : R= 1KΩ, C=47nF.
Le filtre passe bande qu’on a utilisé est de type actif de second ordre à base de l’AOP LM741.
Le rôle de ce filtre actif au niveau de cette branche sert à sélectionner la bande passante
voulue entre 50HZ à 500HZ.
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CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
Calcul de R1 et R2 :
La valeur du condensateur et les fréquences sont fixés comme tels : Fc1 = 50HZ, Fc2 =500HZ
1 1
𝐹𝑐1 = 2𝜋𝑅1𝐶 R1=2∗3.14∗50∗220∗10−9 = 1.4475 ∗ 104 Ω on prend alors ; R1=15000Ω
1 1
De même ; 𝐹𝑐2 = 2𝜋𝑅2𝐶 R2 =2∗3.14∗500∗220∗10−9 = 1447.95Ω aussi on prend R2 =1500Ω
Dans notre travail, on va utiliser le CAN de la carte Arduino. La sortie du filtre passe-bande
est branchée à l’entrée de la pâte A0 qui est connectées à un convertisseur analogique-
numérique 10 bits de résolution Une conversion analogique-numérique dure environ 100 µs
(100 microsecondes soit 0.0001 seconde) pour convertir l'entrée analogique, et donc la
fréquence maximale de conversion est environ de 10 000 fois par seconde. La commande
analogRead (), qui intervient pour obtenir notre signal de sortie en numérique.
Le schéma électrique global du circuit EMG est représenté par la figure suivante ;
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CHAPITRE 4 : conception de la prothèse
4.5 Conclusion
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CHAPITRE 5 : Réalisation de la prothèse.
4.1 Introduction
Après avoir exploré les différents aspects de la conception, tels que la conception
mécanique et la conception électronique, nous sommes maintenant prêts à concrétiser notre
vision en créant un modèle fonctionnel. Nous commencerons par examiner de plus près la
fabrication du prototype, Dans les sections suivantes, nous décrirons en détail les procédures
de fabrication utilisés pour créer notre prototype, En parallèle, nous aborderons l'acquisition
des composants essentiels, notamment les capteurs EMG (électromyographies) et les circuits
de conditionnement. Ces composants sont essentiels pour permettre la détection et
l'interprétation des signaux électriques émis par les muscles du porteur de la prothèse.
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4.2 Fabrication et assemblage
Dans cette section, nous abordons la fabrication et l'assemblage de notre dispositif.
4.2.1 Impression 3D
Dans cette partie, nous nous concentrons sur l'utilisation de l'impression 3D pour la
fabrication des composants nécessaires à notre projet. L'impression 3D est une méthode de
fabrication additive qui permet de créer des objets en superposant des couches successives de
matériau. Nous avons opté pour l'impression 3D en raison de sa flexibilité et de sa capacité à
produire des pièces complexes avec une grande précision.
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4.3 Acquisition EMG et commande de la prothèse
L'acquisition des signaux EMG implique l'utilisation de capteurs spéciaux qui sont placés
sur la peau du porteur de la prothèse. Ces capteurs captent les signaux électriques émis par les
muscles lorsqu'ils se contractent ou se relâchent. Les signaux EMG sont ensuite transmis aux
circuits de conditionnement, où ils sont amplifiés, filtrés et convertis en un format approprié
pour être utilisés par la prothèse.
Le système que nous avons étudié et réalisé est composé de deux parties principales : Une
partie analogique et une partie numérique réalisée à base d’une carte ARDUINO.
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Figure 48 : Module d’acquisition EMG.
L’électrode est le moyen utilisé pour capter un signal. Pendant la contraction musculaire, y a
un déplacement d’ions qui se traduit par la suite à un déplacement électronique. On trouve
plusieurs types d’électrodes mais dans notre projet celle appliquée est électrode de surface :
Pour l’acquisition du signale EMG, les sondes utilisés sont des électrodes souples de surface.
Pour avoir une bonne conductivité de ces capteurs, un gel électrolytique a été utilisé.
Une série de tests consiste à analyser, tester et valider notre système d’acquisition et de
commande. Pour ce faire, nous avons acquis l’EMG puis nous l’avons envoyé à travers la
carte ARDUINO pour être visualisé sur le moniteur série et l’oscilloscope du logiciel
ARDUINO IDE sur Ordinateur. Cette opération a été répétée pour visualiser l’EMG de
plusieurs étudiants. Le signal acquit provient de deux états ;
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Figure 50 : Image montrant le test de l’acquisition et commande la prothèse.
4.4 Conclusion
A travers ce chapitre nous avons concrétisé notre vision en créant un prototype qui servira de
base pour le développement ultérieur de notre prothèse. L’acquisition des signaux EMG était
une étape critique dans notre processus de réalisation, Elle nous permet d'obtenir les
informations nécessaires pour interpréter les intentions de mouvement du porteur de la
prothèse et fournir une fonctionnalité adaptée, Une acquisition précise des signaux EMG était
essentielle pour garantir le bon fonctionnement de la prothèse et améliorer la qualité de vie
des personnes ayant des besoins spéciaux.
73 | P a g e
Conclusion générale
Le projet de conception et fabrication d'un prototype de main robotique, a été réalisé Dans
le cadre de l’organisation des projets élaborés par l’administration de la faculté des sciences et
techniques de béni Mellal au profit des étudiants de la 2ème année de la Filière Ingénieur -
Productique -Mécatronique.
Au cours des différents chapitres de notre projet, nous avons parcouru un parcours
progressif et structuré. Dans le chapitre 2, Nous avons élaboré un dossier technique détaillé
pour définir les objectifs et les spécifications de notre prototype Dans le chapitre 3, nous
avons effectué une étude approfondie de la biomécanique du système, ce qui nous a permis
de modéliser et de simuler les mouvements de la main robotique. Dans le chapitre 4, nous
avons conçu la prothèse en prenant en compte les aspects mécaniques et électroniques, tout en
cherchant à reproduire au mieux les capacités d'un bras humain. Enfin, Dans le chapitre 5
nous avons concrétiser notre vision en créant un prototype fonctionnel.
Ce projet nous a confrontés à des défis techniques, mais nous avons su les surmonter grâce
à notre persévérance, notre créativité et notre esprit d'équipe. Nous avons développé des
compétences pratiques en conception mécanique, en électronique et en programmation, en
mettant en œuvre des technologies telles que l'impression 3D et les capteurs EMG.
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Perspectives
D’autres par, une conception mécanique innovante est envisageable, capable de dissocier
les synergies afin d’augmenter significativement la liste de gestes réalisables.
Par ailleurs, Une intégration à long terme est également envisageable, grâce à l'utilisation
des réseaux de neurones basés sur l'apprentissage machine. Ces réseaux peuvent être utilisés
pour estimer les mouvements que la protéase doit réaliser. Cela permet une interaction fluide
et naturelle entre l'utilisateur et la prothèse, ils peuvent apprendre à reconnaître et à corriger
les erreurs potentielles, améliorant ainsi la robustesse du contrôle de la prothèse dans des
situations variées. De plus, Les réseaux de neurones peuvent être conçus pour s'adapter à
l'évolution des signaux EMG au fil du temps. En utilisant des mécanismes d'apprentissage
continu, les réseaux de neurones peuvent s'ajuster aux changements dans les signaux
musculaires de l'utilisateur, permettant ainsi une utilisation à long terme de la prothèse avec
une performance optimale.
75 | P a g e
Bibliographie
Références bibliographiques
Cours Traitement de signal Pr. Hicham AISSAOUI.
Cours robotique Pr. Mustapha ZEKRAOUI.
Cours Management de l’innovation Pr. Zakaria KHAOUCH.
Cours électrotechnique Pr. Youssef AIT EL KADI.
Commission européenne de recherche, système robotisé. DEXMART. Manipulation
robotique double bras / main avec de la motricité sensorielle et motrice SMART: un pont
entre la main naturelle et artificielle. Fevrier 2, 2009.
Simon Kirchhofer, 2020, Conception d’une prothèse bio-inspire commandée par réseaux de
neurones exploitant les signaux électromyographies, Ecole doctorale sciences pour l’ingénieur
de Clermont-Ferrand.
https://simonbastide.com/fr/introduction-a-lelectromyographie-emg-et-principes-
fondamentaux/
https://www.clicours.com/methodes-de-traitement-des-signaux-emg/
https://arduino.developpez.com/tutoriels/arduino-a-l-ecole/?page=projet-12-utiliser-un-
servomoteur
https://forum.arduino.cc/t/emg-amplification-du-signal/379750
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arduino
https://fr.wikipedia.org/wiki/Servomoteur
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Annexes
Réaliser par :
-HADDAOUI Aymen
INDEX -BOUCHIAD Ouakki
-DRIOUCH Kaoutar
Format : A4 Projet :
-AKABOR Mehdi
Conception d'une main Robotique
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Mise en plan du doigt majeur.
78 | P a g e
Mise en plan du doigt pousse.
Réalisé par :
Pouce -HADDAOUI Aymen
-BOUCHIAD Ouakki
-DRIOUCH Kaoutar
Format : A4 Projet : -AKABOR Mehdi
79 | P a g e
Mise en plan du doigt annulaire.
Réalisé par :
Annulaire
-HADDAOUI Aymen
-BOUCHIAD Ouakki
Format : A4 -DRIOUCH Kaoutar
Projet :
-AKABOR Mehdi
Conception d'une main Robotique
80 | P a g e
Mise en plan du doigt auriculaire.
Réalisé par :
Auriculaire HADDAOUI Aymen
DRIOUCH Kaoutar
Format : A4 BOUCHAD Ouakki
Projet : AKABOR Mehdi
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Mise en plan de la paume.
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Annexe B : Datasheets
INA118
FEATURES DESCRIPTION
The INA118 is a low power, general purpose instru
LOW OFFSET VOLTAGE: 50µV max mentation amplifier offering excellent accuracy. Its
LOW DRIFT: 0.5µV/C max versatile 3-op amp design and small size make it ideal for a
wide range of applications. Current-feedback input circuitry
LOW INPUT BIAS CURRENT: 5nA max provides wide bandwidth even at high
HIGH CMR: 110dB min gain (70kHz at G = 100).
INPUTS PROTECTED TO ±40V A single external resistor sets any gain from 1 to 10,000.
WIDE SUPPLY RANGE: ±1.35 to ±18V Internal input protection can withstand up to 40V without
damage.
LOW QUIESCENT CURRENT: 350µA
The INA118 is laser trimmed for very low offset voltage
8-PIN PLASTIC DIP, SO-8 (50V), drift (0.5V/C) and high common-mode rejection
(110dB at G = 1000). It operates with power supplies as low
as 1.35V, and quiescent current is only 350A—ideal for
battery operated systems.
The INA118 is available in 8-pin plastic DIP,
and SO-8 surface-mount packages, specified for
the –40C to +85C temperature range.
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LM741
Single Operational Amplifier
Features Description
Schematic Diagram
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TL431 DATASHEET Series A, B
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