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MEMOIRE FUNDI BAGUHE Corrige-1
MEMOIRE FUNDI BAGUHE Corrige-1
Directeur : CT MBAHWEKA
1
iii
Epigraphe
Il faut mettre de l’argent de côté pour en avoir devant soi (Gilbert Chesterton)
iii
iv
Dédicace
A mes parents et à toute ma famille.
iv
v
Remerciements
Au terme de notre second cycle en Comptabilité et audit, nous
adressons nos sincères remerciements à notre Créateur Dieu Tout puissant pour sa riche
protection et sa grâce qu’Il n’a cessé de nous combler durant notre séjour à l’Université
Adventiste de Lukanga.
égard.
Kambale Lyasweka
Adventiste de Lukanga plus particulièrement les professeurs, chefs des travaux et assistants
de la
qui se sont privés de toutes choses pour nous doter d’une formation académique,
qu’ils trouvent ici nos vifs remerciements qui proviennent du fond de notre cœur.
v
vi
MBWEKI DANIEL,…
Enfin que tous ceux qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui et qui n’ont pas
vi
1
INTRODUCTION GENERALE
Alors que les grandes institutions financières se connectent les unes aux autres et
véritables préoccupations. Ces dernières années, le phénomène du risque dans les activités
financières a été mis à jour à plusieurs reprises. Ces risques existent depuis l'existence de
ces activités, mais leur distinction et leurs moyens de prévention ne sont pas formalisés.
Les institutions financières font face à certaines situations défavorables dans l'exercice de
leur fonction d'octroi de crédit. Il leur est donc demandé d'anticiper ces situations ou d'en
sortir dès qu'elles se présentent. Il est rare que les acteurs économiques s'autofinancent
gain et de préjudice, que celui-ci soit une dégradation ou une perte » (Michel, 1998)
Cependant, il ne faut pas oublier que les institutions financières sont des acteurs
entreprises. Ils interviennent également pour aider les entreprises et les particuliers à lever
1. PROBLEMATIQUE
marché du crédit devenu fournisseur mondial, les PME congolaises continuent d'éprouver
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des difficultés à trouver les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre de leurs
conduite des affaires. Dans les affaires des institutions financières, le risque est un facteur
vécu au quotidien.
risque de non-paiement est omniprésent. Ainsi, l'activité d'octroi de crédit expose les
banques à un risque de contrepartie (ou risque de crédit), qui ne peut être totalement
Cela explique en grande partie l'approche du risque au sein des banques. Dans le
faillite de certains établissements bancaires. Dans le cadre de notre recherche, une question
fondamentale se pose : Quelles sont les stratégies qu’utilisent la Raw Bank pour faire face
1. Quel est le principal facteur qui influence l’octroi de crédit par la Rawbank ?
3. Quels sont les indicateurs de gestion du risque de crédit au sein de cette banque ?
2. Hypothèse
1. Les dépôts des clients seraient nécessairement le principal facteur qui influence
l’octroi des crédits à un certain pourcentage, par la Rawbank;
2. Un contrôle d’une bonne affectation des fonds prêtés, le suivi de la bonne marche du
projet (de l’emprunteur) afin d’anticiper tout incident le remboursement et la
réalisation des garanties, en cas de non-paiement ainsi que le suivi régulier du tableau
de bord de remboursement seraient la meilleure politique (méthode) et stratégies de
contrôle financier conduisant à la baisse le risque de crédit au sein de la Rawbank ;
o Ratio de rendement
o Ratio de levier
o Ratio de liquidité
o Ratio de solvabilité
travail.
3. Objectifs du sujet
chaque portefeuille.
institution financière, l'insolvabilité des clients est à l'inverse, une conséquence négative de
marché, il est particulièrement important pour les institutions financières de mettre à jour
leurs méthodes de gestion du risque de crédit. C'est pourquoi nous portons une attention
particulière aux questions liées aux systèmes de gestion et de contrôle du risque de crédit
qui consiste à limiter les pertes en vérifiant si les fonds propres d’une banque sont en
adéquation avec ses provisions pour pertes de crédit attendues à un moment donne.
Sur le plan individuel, cette recherche nous aidera à mieux comprendre la notion de
des risques de cette banque commerciale, qui est un outil important pour son
développement durable.
D'un point de vue pratique, d'une part, cet ouvrage fournit des outils préventifs pour
faillite. De plus, cette recherche pourrait servir d'outil d'appui à une croissance
cette recherche a de réelles implications car elle peut donner aux institutions financières
une compréhension générale de leur gestion du risque de crédit. Cela met en évidence les
points positifs qui doivent être maintenus ainsi que les points négatifs qui doivent être
corrigés.
normes de gestion prudentielle dans leurs opérations de crédit. Sur le plan scientifique, ce
gestion du crédit et constitue une référence pour les chercheurs ultérieurs. Afin de mener à
5. DELIMITATION DU SUJET
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Afin de ne pas donner l'impression que tout le matériel impliqué dans cette
financière, notre attention se porte sur système de risque de crédit et de contrôle financier
2018 à 2022.
6.1. Méthode
La méthode est définie comme l'ensemble des démarches que suit l’esprit pour
découvrir et démontrer la vérité. (Mialaret, 2004) Dans ce travail, pour tester nos
hypothèses, nous avons utilisé la méthode analytique. L'analyse est l'étude entreprise pour
discerner les différentes parties d'un tout et pour déterminer ou expliquer les relations entre
elles. Elle consiste à décomposer l'objet d'étude par les moyens les plus simples possibles.
Par conséquent, cette méthode nous aide à analyser la gestion du risque de crédit de la
technologie.
6.2. Techniques
méthode pour assurer son opérabilité conceptuelle au niveau applicatif. Ainsi, pour
1. Approche documentaire :
Elle nous a aidés à recueillir des informations à partir de divers documents internes
qui sont prêtes à répondre aux questions que nous leur posons.
7. Division du travail
1. Le premier chapitre traite de la réflexion théorique sur le risque de crédit. Cette section
cela nous permet d'étudier notre environnement de recherche, d'en comprendre la brève
histoire et son organisation, son fonctionnement, de détailler les méthodes utilisées dans
3. Le troisième chapitre est l'analyse et la gestion des risques, ce chapitre présente les
CONCEPTES
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lecteur sur la portée d'utilisation des concepts de base de notre recherche, particulièrement
I.1.1. Crédit
(Miquelon, 2015) Souligne que le mot « Crédit » à la même étymologie que le mot «
Croire » (en latin, « crédo » = je crois, j’ai confiance). C’est donc une activité qui repose
remboursement du prêt.
Dans le domaine bancaire, un crédit bancaire est une mise (ou une promesse) à
disposition de fonds par institution financière bancaire à une date ou une période donnée
préteur. Les banques sont les principaux fournisseurs de crédit, tant aux particuliers qu’aux
entreprises.
I.1.2. Le risque
Les risques sont au cœur de l’exercice du métier de banquiers : faire crédit c’est
prendre un pari sur un avenir forcément incertain. Le taux d’intérêt payé par un emprunteur
(John Hull, 2010) Présente les principaux risques gérés par les institutions financières :
1. Le risque de crédit (ou risque de contrepartie) désigne le risque de défaut des clients,
crédit.
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celle-ci à avoir des emplois dont le terme est supérieur à celui de ses ressources.
3. Le risque de taux d’intérêt est celui de voir les résultats affectés défavorablement par les
ressources bancaires n’ont pas la même sensibilité aux variations de taux d’intérêt du
est volatile.
5. Le risque de change est lié à l’éventualité de pertes causées par l’évolution des taux de
change. Il provient du fait qu’une partie du bilan des banques est libellée en devises
6. Le risque pays est le risque qu’un emprunteur situé dans un pays étranger n’honore pas
est lié au défaut d’un emprunteur. Toutefois, le défaut est, en ce cas, d’une nature
l’étranger. Par ailleurs, les emprunteurs étrangers sont souvent des entreprises
publiques ou des Etats, ce qui introduit la notion de risque politique, appelé également «
risque souverain ». L’instabilité politique régnant dans certains pays donne une
7. Le risque opérationnel est défini par le comité de Bâle comme le « risque de pertes
télécommunications »
I.1.3. Le contrôle
(Monique Catherine Cormier, 2005) Souligne qu’un contrôle est une vérification, un examen,
une surveillance, une inspection ou une supervision. Le contrôle c’est une maîtrise des
normes de gestion dont le respect doit s’accompagner d’une vigilance. Le contrôle peut
(VEYRENC, 1998) Souligne que «la banque apparaît comme le trait d'union entre le
fructifier »
(STEPHANIE, 1997) Quant à lui« sont regroupées dans la catégorie des banques,
l'ensemble des personnes morales qui effectuent, à titre de profession habituelle, les
opérations suivantes : la réception des dépôts de la clientèle, accorder des crédits à tout
type de clientèle et pour toute durée, mettre en place et gérer les moyens de paiement,
effectuer des opérations connexes à leur activité principale : change, conseils et gestion en
matière de patrimoine pour les particuliers, conseils et gestion au service des entreprises »
règlementation bancaire retient trois opérations, à savoir : la réception des fonds du public ;
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les opérations des crédits et la mise à la disposition de la clientèle et la gestion des moyens
de paiement.
(Jean Marie NYAMA, 2022) Souligne que cinq catégories d'établissements de crédits
coopérative, la caisse d'épargne (caisse de crédits), les sociétés financières, les institutions
financières spécialisées.
La banque reste la plus importante dans les principaux domaines d'activités malgré
1° L'intermédiation financière
Consistant tout de même en la collecte des fonds à vue ou à court terme, à moyen et
long terme et en octroi des financements par crédit, c’est-à-dire par créances non
Les activités que la banque mène sont soit pour son propre compte. C'est
opérations spéculatives sur les titres, les changes et les instruments, mais également les
tenue des comptes et la mise à disposition des supports de paiement tels que le chèque,
carnet de paiement, etc. La banque est en fin le conseiller et l'ingénieur financier des agents
économiques.
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Ses fonctions sont tout à fait assimilables aux fonctions économiques des intermédiaires
financiers. Comme l'estime (All, 2003), c'est parce que les banques rendent 4 services
pour lesquels les particuliers et les entreprises sont prêts à payer. Il s'agit de :
1° La création de liquidité
La banque crée de liquidité, c'est-à-dire les éléments d'actifs qui peuvent être
convertis en monnaie rapidement et sans une constatation d'une grande perte. A cela
d'autres sont des éléments d'actifs, très liquides. Les institutions financières créent des
rembourser avec un préavis (est même sans préavis dans le cas des dépôts à vue).
Les institutions financières, notamment les banques, réduisent les coûts d'emprunt
en permettant à l'entreprise qui a besoin d'argent avec un seul prêteur. Cela veut tout
simplement dire que les banques contribuent à réduire l'asymétrie d'information entre
emprunteur et prêteur.
En effet, prêter l'argent comporte des risques, car il est toujours possible que
l'emprunteur ne rembourse pas ce qu'il doit. Ainsi les banques montent des mécanismes
Nous venons de le dire tantôt qu'il est risqué de prêter l'argent, car si l'emprunteur
ne rembourse pas sa dette, l'argent prêté est une perte totale, perte qui peut être
catastrophique pour un particulier. Ainsi, pense cet auteur que la banque limite ses risques
devient alors simple désagrément. Les banques permettent ainsi aux agents de partager
efficacement ces risques. Des milliers des gens prêtent de l'argent à la banque, laquelle
prête à son tour à des particuliers de telle sorte que si l'un d'eux ne rembourse pas sa dette,
la perte est repartie entre tous les déposants, c'est ainsi qu'aucun ne s'expose au risque très
élevé.
I.2.1.1 Un emprunteur
physique ou morale qui demande auprès d’une banque ou d’un organisme de crédit qu’une
somme d’argent soit mise à sa disposition pour financer un projet. L’emprunt qu’il sollicite
doit être remboursé avec paiement d’intérêt et de frais. Dès lors, à partir du moment où il a
reçu le crédit, il devient débiteur, c’est-à-dire une personne qui doit payer une dette. Le
équipement, matériel) ;
(Delaunay, 2015)
Un crédit se présente sous de nombreuses formes aux particuliers (d’un côté les
prêts à la consommation, de l’autre côté le prêt immobilier) comme aux entreprises (crédit
d’exploitation, crédit d’investissement, crédit-bail, prêt à terme). Le plus courant est bien
Les institutions financières ou établissements financiers, sont des sociétés qui sont
responsables de l'apport monétaire sur le marché via le transfert de fonds des investisseurs
aux entreprises, et ce, sous forme de prêts, de dépôts et d'investissements. (Blandin, 2011)
de chaque pays, et ils sont très importants pour les économies qui sont continuellement en
également un rôle crucial pour la majorité des citoyens en leur permettant d'effectuer toutes
réglementer les banques ainsi que les autres sociétés de services financiers. (Blandin, 2011)
(Brajovic Bratanovic, 2004) Souligne que les établissements financiers peuvent être
financiers bancaires incluent les banques commerciales dont le rôle principal est d'accepter
les dépôts et d'accorder des prêts. Les établissements financiers non bancaires incluent les
La banque est un intermédiaire financier qui opère entre les déposants ou les
fournisseurs de fonds et les prêteurs (qui sont les utilisateurs des fonds). La principale
mission d'un établissement financier bancaire est d'accepter des dépôts et ensuite d'utiliser
ces fonds afin d'accorder des prêts à ses clients, qui à leur tour les utilisent afin de financer
des achats, se former, développer des affaires, investir dans le développement, etc.
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Une banque agit également en tant qu'agent de paiement en offrant une multitude
de services de paiement, notamment des cartes de débit, des cartes de crédit, des chèques,
La capacité d'une banque à prêter des fonds est déterminée par le montant des
réserves excédentaires ainsi que par le ratio des réserves de liquidités détenues par elle. Il
est relativement facile pour une banque de lever des fonds, car certains comptes (tels que
les dépôts à vue) ne rapportent aucun intérêt à leurs titulaires. Les banques gagnent de
l'argent en investissant l'argent qu'elle reçoit à partir des dépôts, parfois avec des actifs et
financier non bancaire offre toute une gamme de services financiers. Les banques
Les institutions financières, telles que les compagnies d'assurance, fournissent une
protection contre les pertes spécifiques pour lesquelles une prime d'assurance est payée.
Les fonds de pension et les fonds communs de placement agissent comme des institutions
d'épargne au sein desquelles les investisseurs peuvent investir leurs fonds dans des
La principale différence entre ces deux types d'établissements financiers, c'est que
les établissements financiers bancaires peuvent accepter des dépôts sur divers comptes
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d'épargne et de dépôts à vue, ce qui n'est pas le cas avec un établissement financier non
bancaire
Nous avons :
₋ Services liés à l’accès aux marchés : émissions de titre des sociétés et des
immobiliers ;
Selon (Wynant, 1995) les banques présentent des spécificités qui justifient leur
règlementation :
ses clients : les déposants sont des créanciers peu ordinaires, dont la dispersion et la
faible surface financière constituent des obstacles au contrôle ; les créances qu’ils
détiennent sous la forme de dépôts à vue ne relèvent pas nécessairement d’un choix
liquidité
est de type « ouvert », c'est à dire qu'aucune barrière n'est érigée à la participation totale ou
partielle des privés étrangers dans le capital social des banques locales. Depuis 1957, le
législateur national fait obligation à toutes les banques œuvrant comme succursales au
trait majeur du système congolais tant au plan économique que spatial. D'une part, il y a
(les « majors », qui drainent l'essentiel des dépôts et des crédits, et les autres banques de
moindre importance). D'autre part, ces banques maintiennent une présentation plus
Cette situation fait que, sur le plan opérationnel, les banques commerciales s'accrochent
commerce extérieur constitue une faiblesse structurelle qui ne met pas le secteur bancaire à
concernent essentiellement les opérations courtes ; tandis que du côté ressources, les dépôts
à vue représentent une proportion de loin plus importante que celle des dépôts à vue.
Un bon système bancaire est celui où des banques commerciales appuient ce qui
semble être de bons paris d'investissement dans le secteur privé. Pour renchérir un système
bancaire sain est caractérise par l'absence de problème de liquidité au sens où les banques
peuvent aisément accroître leur capitalisation, l'inverse prévaut pour un système bancaire
En RDC, la régulation des institutions bancaires et non bancaires est régie par les
textes suivants (que vous pouvez consulter dans le numéro spécial du journal officiel de
mai 2002) :
d'épargne et de crédit ;
₋ La loi n°003/2002 du 2 février 2002 est venue remplacer l'ordonnance - loi n°72 - 004
Elle définit désormais un cadre unique couvrant l'ensemble des activités du secteur
point de vue, elle subdivise les opérations de banque en trois catégories distinctes, à
savoir : la réception des fonds publics ; les opérations de crédit, et les opérations de
fonctions bancaires aux seuls établissements de crédit, il instaure une protection contre
l'usage abusif des termes banque, coopérative d'épargne et de crédit, caisse d'épargne,
Et selon cette même loi bancaire, les établissements de crédit sont tenus, avant
d'exercer leurs activités, d'obtenir l'agrément de la banque centrale. Cet agrément est
subordonné à certaines conditions de fond dont l'existence et la réunion sont contrôlées par
d'un Etablissement de crédit en difficulté l'exige. L'objectif visé est de limiter la probabilité
de retraits massifs. Cette même loi bancaire consacre la pratique de mise à l'index. A côté
des sanctions pénales, elle prévoit une batterie de sanctions disciplinaires pour contribuer à
est fait à tout établissement de crédit de doter, en qualité de commissaire, des personnes
physiques ou une personne morale, ceux parmi les commissaires aux comptes agrées par la
Pour une vaste majorité de banques, la gestion des risques de crédit est une question
de survie. (Brajovic Bratanovic, 2004) donne une définition précise pour caractériser ce
peut être défini comme la perte totale enregistrée sur une opération suite à la défaillance de
Il est possible de distinguer deux grands types de risque de crédit selon (Coll,
2004) :
qualité du crédit perçu se détériore, sans pour autant que la défaillance soit un
événement certain.
Selon (Brajovic Bratanovic, 2004) Dès qu’un agent économique consent un crédit à
une contrepartie, une relation risquée s’instaure entre le créancier et son débiteur. Ce
dernier peut, en effet, de bonne ou de mauvaise foi, ne pas payer sa dette à l’échéance
convenue. L’aléa qui pèse sur le respect d’un engagement de régler une dette constitue le
risque de crédit.
débiteur. Le prêt peut être financier (prêt générant un plan de remboursement), lié à une
règlement. Dans tous ces cas, l’emprunteur s’engage à payer une somme convenue à une
échéance déterminée (la maturité). Le montant à régler peut correspondre au simple capital
(crédit brut) ou être, dans le cas des prêts financiers, majoré d’intérêts.
différentes. Dans le cas où le débiteur ne peut tenir son engagement, il peut s’agir soit
d’une incapacité temporaire due à des difficultés ponctuelles, soit d’une incapacité
Dès qu’un agent consent un crédit à une contrepartie, un risque de crédit apparaît.
Dans une approche très simplifiée, on considère que l’économie regroupe quatre types
d’agents : les États, les entreprises, les banques et les ménages. On recense ainsi, de
l'engagement produit par l'espérance de remboursement sur les actifs après survenance du
D’après (Riveline, 2005) Les dirigeants d'entreprises ont pour mission de rendre
leur exploitation fiable (équilibrer les charges avec les ressources) voire de la développer
(résultat positif).
- L'évitement : l'activité présentant un risque est évitée. Du point de vue des décideurs,
cette stratégie est la moins risquée et la moins chère, mais elle est frein au
développement de l'entreprise ;
risques financiers.
- Cette approche ne permet pas de protéger les ressources de l'entreprise tant qu'aucune
- La réduction du risque : veille, identification des risques par audit, analyse par recherche
prévention ;
toute autre forme de couverture de risque financier ou garantie financière est contracté
par le dirigeant.
- Confronté au risque. Ces garanties ne sont pas exhaustives pour couvrir le risque
économique et financier.
Pour enclencher une action, il faut identifier des signaux d'alarmes face aux
dangers, c'est une question d'information. Mais pour penser stratégie, la question est bien
plus celle du tri comme prise de responsabilité autour des informations jugées pertinentes.
C'est une question de gestion intelligente de l'information donc de gestion des savoirs.
Selon (N., 1995) Elle s'appuie sur deux méthodes, à savoir la gestion du portefeuille
et la tarification.
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tous les crédits accordés. La qualité de ce portefeuille est appréciée à partir des indicateurs
financiers ou ratios (ratio portefeuille à risque, ratio dotation aux provisions, ration de
2° La tarification
Est une mesure prudentielle qui vise l'analyse de chaque activité ou produit pour en
De tout ce qui précède nous retenons que pour bien gérer un risque il faut bien
conclusion du prêt.
1. Sollicitation
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Alors qu'autrefois les banquiers étaient relativement passifs face à leurs activités de
crédit, c'est-à-dire qu'ils attendaient les demandes de crédit de leurs clients, aujourd'hui ils
pratiquent un marketing très proactif de leurs services de crédit en ciblant des clientèles et
2. Cueillette d'information
genre de client et du type de crédit demandé. Pour illustrer, nous utiliserons l'exemple d'un
prêt à une PME. La première source d'information est le client lui-même qui apportera son
dossier d'entreprise, ses rapports annuels, une description de son projet et ses propres
banque peut déjà avoir sur ce client compte tenu de ses relations antérieures avec celle-ci.
du client.
3. Constitution du dossier
promotion, prix,
et résultats antérieurs),
diagnostic sur tous les aspects de son fonctionnement, simplement parce qu'une défaillance
dans n'importe lequel des points mentionnés ci-dessus peut entraîner la faillite de
4. Analyse du dossier
Une fois l'information obtenue sur chacun des points en question, celle-ci pourra
être traitée, soit de manière qualitative par le chargé de compte ou encore de manière
quantitative par un système informatisé. Dans cette section, nous décrirons l'approche
qualitative.
L'approche qualitative traditionnelle se base sur cinq critères que l'on appelle les
l'entreprise.
- Le terme « collatéral » fait référence aux garanties que peut donner l'emprunteur.
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morale et l'impact de la conjoncture sur les affaires de l'emprunteur. Cependant, les trois
Dette totale
Ratio Dette/Équité =
Avoir des actionnaires
Dans le cas d'une PME, il faut juger non seulement de la quantité de capital, mais
Pour juger de la valeur des garanties, on peut considérer leur valeur en rapport avec
le montant prêté:
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L'analyse financière sera effectuée autant sur les résultats historiques de l'entreprise
non procéder à une offre de financement. Ils réalisent qu'ils peuvent alors faire deux types
d'erreur soient:
Erreur de type 2: refuser de prêter un emprunteur qui aurait bien honoré ses
engagements.
Les espérances de coût associées à chaque type d'erreur ont des propriétés très
différentes. Rappelons que l'espérance de coût est le produit de la probabilité de subir une
périodes économiques et les clientèles. Cependant la perte peut aller jusqu'à 100% du
montant prêté.
coût d'opportunité, c'est-à-dire le profit non réalisé est comparativement faible, soit de
l'ordre de 3 à 6% du montant prêté. Tout le but de l'analyse de dossier est de raffiner ces
données à priori pour obtenir plutôt des estimés conditionnels à l'information traitée. Au
Le taux d'intérêt reflétera le niveau général des taux dans l'économie, l'échéance du
prêt et la prime de risque que requière le prêt. Il faut faire attention à l'effet de
donc sa probabilité de faire défaut. C'est ce qui explique qu'il y ait certaines
demandes de crédit pour lesquelles il n'y ait aucun taux d'équilibre et que la seule
veut faire face à l'évolution des taux et au risque que la banque est prête à lui laisser
prendre.
Les garanties exigées peuvent prendre plusieurs formes: comptes à recevoir, stocks,
assurances sur les biens donnés en garantie, mais aussi sur la vie de certaines
personnes clés.
Les prêteurs imposent très souvent des clauses de gestion plus ou moins
d'éviter ces abus en imposant diverses clauses qui restreignent le comportement des
mesures extrêmes.
Une fois l'offre de crédit établie, il faudra persuader le client des avantages que
cette offre comporte pour lui. Souvent celui-ci trouvera le montant trop bas, le taux trop
élevé, les garanties exigées trop considérables et les clauses de gestion trop restrictives.
Certains termes de l'offre de crédit pourront alors être modifiés pour arriver à une entente
alternatives qu'il peut avoir. Dans le meilleur cas, les deux parties finiront par s'entendre et
8. Déboursé
Une fois le contrat signé, la prochaine étape consistera à verser le montant du prêt
au client. Cette opération est parfois divisée en plusieurs étapes correspondant au degré de
réalisation du projet. Avant chaque versement, la banque vérifiera si les engagements pris
9. Suivi et intervention
l'entreprise, mais elle peut aussi exiger des états financiers trimestriels et le détail des
banque attribuera une cote de risque à l'emprunteur. Si l'emprunteur se trouve dans une
situation de défaut, la banque pourra intervenir de différentes façons, allant jusqu'à imposer
rembourser tel que prévu sans plus. Il peut décider de faire une nouvelle demande de
crédit. Il peut demander une renégociation de son emprunt avant l'échéance. Il peut faire
financières peuvent l'amener à la faillite. La banque et les autres créanciers saisiront alors
l'entreprise et la liquideront.
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D’après (John Hull, 2010) Alors que la gestion traditionnelle des risques est fondée
sur un suivi des risques individuels, les banques pratiquent maintenant une gestion globale
de leurs risques qui leur permet de répondre aux exigences de fonds propres des
L’autre changement a consisté dans la mise en place d’un autocontrôle des risques
ou contrôle interne.
Pour la Banque des Règlements Internationaux qui en a fixé les principes clés en
politique appliquée à un moment donné, mais plutôt d’un système qui doit fonctionner en
et de la direction générale.
Les objectifs sont notamment d’établir une culture de contrôle des risques dans
opérationnelles.
La responsabilité du contrôle interne est d’autant plus importante que dans le cadre
Les banques ont donc progressé dans le contrôle interne des risques, notamment
règle générale sur le concept de « Valeur en Risque » (Value at Risk ou VaR selon la
terminologie anglaise).
L’autre problème le plus souvent évoqué est l’externalisation des risques pratiquée
à plus ou moins grande échelle par les banques et qui a entrainé des dérives importantes.
Cette politique consiste à transférer des risques initialement pris par les banques
(crédit, changes, taux d’intérêt…) à des investisseurs (sociétés d’assurances, hedge funds,
fonds de pension) ou à d’autres banques. Deux méthodes ont été principalement utilisées,
d’amélioration de la gestion des risques notamment par leur dispersion parmi un nombre
accru d’acteurs. Mais des dérives importantes les ont transformés en facteurs majeurs de la
crise de subprime.
risque de crédit prévu dans le document sur les fonds propres pour évaluer les
par la pondération qui lui est assignée dans l’accord sur les fonds propres. Ainsi, une
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créance garantie par une hypothèque sur un immeuble d’habitation ou bénéficiant d’une
autre sûreté ou garantie mériterait une pondération préférentielle, tandis que les risques
hors bilan seraient ajustés en baisse selon leurs facteurs de conversion. L’utilisation du
système de pondération des risques de l’accord sur les fonds propres aurait l’avantage
Toutefois, certains responsables du contrôle bancaire ainsi que des banques sont
plutôt d’avis que cette mesure du risque, bien adaptée lorsqu’il s’agit d’évaluer le risque de
crédit dans un portefeuille de produits dérivés, n’est pas nécessairement indiquée pour
l’appréciation des grands risques pour lesquels, comme il a déjà été mentionné, une mesure
plus rigoureuse peut être éventuellement justifiée. (En pratique, les efforts entrepris pour
assurer le succès d’une prise ferme signifient que le preneur ferme court normalement
existants.)
Dans des conditions normales, il est relativement simple de définir une contrepartie
comme une entité juridique individuelle, qu’il s’agisse d’une entreprise, d’un organisme
officiel ou d’un particulier. Cependant, lorsque les banques rencontrent des difficultés, on
découvre souvent qu’en pratique plusieurs de leurs grands risques sont liés de sorte qu’ils
est la nécessité d’identifier les liens qui peuvent exister entre les risques à l’égard de
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débiteurs individuels. Il arrive quelquefois que, tout en traitant sur une base indépendante
avec l’établissement prêteur, des emprunteurs séparés représentent un risque unique du fait
pourraient donc se poser à tous si un seul d’entre eux rencontrait des problèmes financiers.
une place prépondérante dans la gestion des affaires aussi bien dans les entreprises de
production des biens et services que celles du domaine bancaire. En effet, cette étude ne
problématique. D’autres chercheurs se sont déjà intéressés à cette thématique. C’est ainsi
que, cette section propose un certain nombre des références pouvant éclairer la bonne suite
parmi ces études, l’on peut énumérer. La thèse de Slim MSEDD (2011), portant sur la
coordination des risques financiers, d’exploitation et d’activité et leur impact sur la valeur
validation empirique du modèle. A la fin de son étude, il a démontré que les produits
dérivés sur les devises, le taux d’intérêt et les prix des matières premières constituent un
s’intéressant sur la gestion des risques dans les institutions de micro finances. Elle a
constaté que la gestion des risques demeurent au cœur des préoccupations des institutions
de micro finance, qu’elles soient rurales ou urbaines. Or les réflexions à ce sujet sont
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éparses et les institutions de micro finance ne disposent pas forcement des moyens
financiers et humains, ni d’un panel d’outils techniques pour y faire face. Pour remédier à
ce manque de moyen et parvenir à bien gérer ce risque, elle avait proposé une centrale des
dans les supermarchés en ville de Butembo, cas du supermarché AMI CLIENT. Son
objectif était de déterminer les causes des risques et les conséquences du risque de change
dans les supermarchés et ainsi analyser les stratégies utilisées pour faire face au risque de
change. Après analyse des données, il a abouti au résultat ci-après : les supermarchés en
ville de Butembo sont exposés aux multiples risques entre autres, le risque de change,
extérieurs uniquement en devises et l’importation de tous les produits vendus ; sont sources
des conséquences, soit les pertes, soit profit. Les stratégies utilisées pour faire face au
risque de change restent aujourd’hui une hausse du taux de change par rapport à celui
pratiqué sur terrain. Celui de KAVIRA MASINDA Irène analysant la gestion du risque de
liquidité au sein de la COOPEC IMARA. Elle est arrivée au résultat selon lequel la
COOPEC IMARA est confrontée à une insuffisance de matelas de sécurité, ce qui pourra
causer avec le temps la faillite de cette micro finance. Elle a recommandé aux actionnaires
de renforcer leurs réserves en liquidité afin de faire face à ce risque. Enfin celui de
la banque congolaise agence de Beni. Il est arrivé au résultat selon laquelle le ratio Cook
est une technique de gestion du risque de crédit qui stipule que la pondération des crédits
38
octroyés soit inférieure ou égale à 8% des fonds propres, et parmi les nouvelles techniques
clients et les accompagner dans leurs activités ainsi qu’elle aura pallié le grand danger
d’asymétrie d’information.
s’intéresse essentiellement à l’analyse financière d’une part et la gestion des risques d’autre
part successivement de la RAW BANK et de la TMB afin d’avoir une vue d’ensemble sur
leurs structures financières pouvant ainsi conduire à la prise de toute décision financière.
Au sein de ce chapitre notre objectif était de définir les concepts de base de notre
sujet, de parler du risque dans le cadre général, ce dernier étant inévitable dans la gestion
d’une institution financière. Cette dernière, dans sa gestion quotidienne, devrait en tenir
compte, pas seulement de façon théorique, mais aussi pratique pour son avancement ou
DEUXIEME CHAPITRE :
II.2.1.1 Historique
Créée le13 mai 2001 par une action à responsabilité limitée en vigueur en
RDC ; elle a été créée pour une durée de 30 ans et ce, à partir de la date de la promulgation
du décret Présidentiel autorisant sa création. Toutefois, elle peut être dissoute
anticipativement par décision de son Assemblée générale.
Les attirer et les fidéliser moyennant un service au travers des employés compétents ;
La RAWBANK focalise son activité sur les gros importateurs ainsi que les
exportateurs
objectifs, elle développe des avantages concurrentiels basés sur de très fortes compétences
en ressources humaines ainsi que sur les nouvelles technologies de la communication et de
l'information.
Ainsi, la RawBank dispose déjà de plans d'expansion dans toutes les régions
du territoire congolais où elle sera prête à mettre à profit son savoir-faire pour faciliter les
transactions d'import et d'export.
1° Business Lines
- Business line one : dirigé par l'administrateur délégué. Il comprend le service suivant :
trésorerie, marketing et commercial, sécurité informatique ;
- Business line two : subdivisé en cinq compartiments ci-après : Corporates Officers,
Privâtes Officers, Retails Officers, Opérations et Ressources Humaines ;
- Business line three : composé des services suivants : contrôle de gestion, contrôle
budgétaire, correspondance banking, comptabilité, service généraux et Economat ;
- Business line four : supervisé par un membre du comité de direction, il comprend
les services suivants : organisation, réseau et développement agence, informatique.
2° Administrateur Délégué
3° Fonctionnement
4° Subdivision
DIRECTEUR /GERANT DE
L’AGENCE
TRESORERIE
CONTROLE INTERNE
OPERATIONS CAISSE
MONNAIES PRINCIPALE
CORPORATE RETAIL LOCALES
OFFICER OFFICER
SERVICES GENERAUX
MONETIQUE COMPTEURS
II.2.2.1 Les principaux risques auxquels la Rawbank est exposée dans le cadre de
ses activités
- Le risque de solvabilité ;
de fonds propres et le ratio de levier. Dans les deux cas, la Banque calibre ses objectifs
Pour mesurer son risque de solvabilité (ou calculer l’adéquation de ses fonds
règlementation Bâle 3.
maturité) et sur les avoirs placés auprès des correspondants bancaires. Les mécanismes
La maîtrise de tous ces risques nécessite une mise en place des mesures et
- Mais aussi d'acquérir l'assurance que les risques majeurs sont maîtrisés
Banque une assurance sur le degré de maîtrise de ses activités, lui apporte ses conseils
pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur, en se fondant sur une approche par
les risques. Son fonctionnement est régi par la Charte d’audit interne qui est
L’Audit Interne dispose d’un plan d’audit interne approuvé par le Comité d’Audit et qui
de (d’) :
- Etudier les évaluations de crédit qui lui sont présentées en fonction des
La banque a fixé des plafonds pour les concentrations de risque crédit afin de
mieux diversifier son portefeuille crédit. Elle identifie les créances non performantes et
constitue des provisions adéquates pour les pertes attendues conformément aux
pour les clients du segment des petites et moyennes entreprises (PME). Pour les autres
APPROCHE METHODOLOGIE
Notre travail est une étude à la fois qualitative et quantitative basée sur une
nombre d’hypothèses puis, après l’analyse des résultats, de vérifier si on peut valider ou
Nous avons mené un entretien guidé avec le chef de l’agence notre banque
chargé du suivi sur le terrain. Les données numériques comportent uniquement celles
correspondantes aux années d’étude (de 2018 à 2022). Il est mentionné également que
crédit, il a été un challenge pour nous d’obtenir ces informations. En effet, les chefs
d’agence ont exhorté que « ces données sont des informations très délicates à caractère
très confidentiel et elles doivent être manipulées avec beaucoup de prudence et qu’elles
doivent être utilisées à des fins absolument académiques et rien d’autre. Toutes autres
Pour mener les interviews, nous avons respecté une méthodologie précise :
vue à des tiers. Il faut impérativement que l’audité soit d’accord pour partager
ses propos sinon la confiance n’est pas respectée entre les parties ;
- Être à l’écoute, l’auditeur doit être en position d’écoute active. Il faut à la fois
exploitables ;
- Etablie une égalité entre l’auditeur et l’audité pour éviter toute position
dominante.
Pour notre guide d’entretien, les questions suivantes ont été posées :
53
1. Quel est le principal facteur qui influence l’octroi de crédit par votre banque ?
3. Comment les dépôts et les crédits ont-ils évolués au sein de votre banque de 2018
à 2022 ?
4. Quels sont les indicateurs de gestion du risque de crédit au sein de cette banque ?
54
CREDIT
Nous analysons dans ce troisième chapitre la gestion des risques de crédit dans
les banques, cas de la RAWBANK, puis les problèmes auxquels elles sont
confrontées et finir par voir comment elles les surmontent afin d'être performante sur
le marché.
de crédit. Cette politique définit les critères d’octroi des crédits, spécifiques à chaque
segment de clientèle et couvre divers aspects ; notamment les marchés cibles, les
réglementaires.
maximal pour l’exposition au risque de crédit pour un ensemble des clients avec des
caractéristiques, profils et/ou produits similaires avec les critères d’analyse clairement
définis.
55
L’accent est mis sur la qualité du client emprunteur et sur l’expérience passée
comité Crédit de prendre des décisions. De même, les processus d’analyse des crédits
sont réalisés sur le mode de séparation entre la fonction commerciale d‘une part et la
fonction « gestion de crédit » d’autre part. Le processus suit les étapes suivantes :
- Libération du crédit.
matière de gestion du risque crédit. Il approuve les crédits octroyés par la banque et
immobilisations de 133569515CDF.
FC
57
permanentes de 140135257CDF.
FC
58
FC
59
permanentes de 142746316CDF.
60
FC
immobilisations de 333070407CDF.
Les banques sont par définition des établissements financiers qui collectent des
dépôts d'argent puis les utilisent sous forme d'investissements ou de crédit accordé
aux entreprises et aux ménages. Ce sont donc les principales activités de la banque, et
pour mesurer les résultats de ces activités on fait recours au PNB (produit net
Il est mesuré en diminuant du RBE les dotations aux provisions et la perte sur
de crédit).
charges d'exploitation :
Les principaux composants du PNB sont : les intérêts perçus sur la clientèle et ceux
versés aux tiers, les produits du portefeuille titres et des participations, les autres
Les commissions sur service sont de plus en plus recherchées par les banques du fait
qu'elles ne sont pas sensibles aux variations du taux et donc elles permettent
Quant au résultat net il tient compte des produits et charges exceptionnels, des
dotations ou des reprises aux fonds pour risques bancaires généraux, et de l'impôt sur
les sociétés.
Figure 11 Comptes de profits et pertes pour les exercices Clos aux 31 décembre 2018
69
Figure 12 Comptes de profits et pertes pour les exercices Clos aux 31 décembre 2019
70
exercice la RawBank a réalisé un résultat avec perte de 91708190CDF. Cette perte est
Figure 13 Comptes de profits et pertes pour les exercices Clos aux 31 décembre 2020
71
Figure 14 Comptes de profits et pertes pour les exercices Clos aux 31 décembre 2021
72
Figure 15 Comptes de profits et pertes pour les exercices Clos aux 31 décembre 2022
1350690016CDF.
Figure 16 Tableaux de flux de trésorerie pour les exercices clos aux 31 décembre
2018
financement ont été de 2611059CDF et ainsi formant une variation nette de liquidités
Figure 17 Tableaux de flux de trésorerie pour les exercices clos aux 31 décembre
2019
2014423113CDF.
Figure 18 Tableaux de flux de trésorerie pour les exercices clos aux 31/12/2020
3846999102CDF.
Figure 19 Tableaux de flux de trésorerie pour les exercices clos aux 31/12/2021
Figure 20 Tableaux de flux de trésorerie pour les exercices clos aux 31 décembre
2022
LE DIAGNOSTIC DU RISQUE
RAWBANK est une banque commerciale, les actifs proviennent des dépôts de la
à l'actif, l'excèdent de ses ressources à la clientèle est compensé par les opérations de
Par rapport au solde des opérations avec la clientèle, elle est une banque emprunteuse
en capitaux clientèles car les ressources excèdent les emplois dont le solde pour cinq
Par rapport au solde des opérations de marché, elle est une banque prêteuse sur
le marché car ses emplois sont supérieurs aux ressources et il existe un solde de 16
Par rapport au solde des capitaux permanent sur les valeurs immobilisées, ce
solde est positif de 1 028 510 409francs congolais, cependant le fonds n'occupe pas
une place comme une entreprise commerciale vue la moindre valeur numérique des
immobilisées.
opérations de marché de type interbancaire avec celles de la clientèle dans l'octroi des
2022 2 643 688 585 5 365 158 647 333 070 407
Total actif 8 450 901 172 18 869 933 866 1 141 297 977
PASSIF Opération avec la clientèle Opération interbancaire Provision et fonds propres
2018 1 889 847 314 256 901 676 257 623 742
2019 2 521 440 435 373 083 171 279 983 012
2020 4 367 754 887 368 158 312 380 120 684
2021 6 403 782 392 826 939 373 506 638 958
2022 6 531 086 360 322 508 095 745 441 990
Total passif 21 713 911 388 2 147 590 627 2 169 808 386
Solde 13 263 010 216 16 722 343 239 1 028 510 409
Source : Notre prélèvement des états financiers de la RawBank de 2018-2022
fermée, l’épargne égale à l’investissement, cela veut dire que l’argent que les clients
déposent en banque ne restera pas bloqué dans les comptes de ceux-ci, mais plutôt la
gagner pour la banque car laissant ces fonds en compte sans l’investir, alors qu’elle
Rawbank est linéaire. La courbe Y pour les crédits montre une relation linéaire
indique que cette relation est très forte. En suite la tendance des dépôts à la RawBank
est linéaire. Et en fin la Courbe Y et le R 2 pour ces dépôts nous renseignent d’une
relation linéaire forte et positive entre les sommes déposées et les années.
s’agit de la plus forte hausse des dépôts sur un an (2022), jamais enregistrée, ni
7,000,000,000
6,000,000,000 f(x) = 1316482004.9 x − 2654950867620.4
R² = 0.943392514221002
5,000,000,000
Crédits
4,000,000,000
Linear (Crédits)
3,000,000,000
Dépôts
2,000,000,000 f(x) = 369070111.1 x − 743831444187.6 Linear (Dépôts)
1,000,000,000 R² = 0.919868592075205
0
2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023
2018 à 2022. Ces montants sont trouvés en faisant la différence entre les dépôts de
des crédits octroyés. En 2019 les crédits non performants représentent 1,7% du
portefeuille total des crédits octroyés ; En 2020 les crédits non performants
représentent 1,42% du portefeuille total des crédits octroyés ; En 2021 les crédits non
les crédits non performants représentent 0,44% du portefeuille total des crédits
octroyés.
risque de crédit car il est plus inferieur à la limite de taux des crédits non performants
imposé par la BCC qui est de 3%, ainsi la RAWBANK suit les normes prudentielles.
renseigne qu’en 2019 et 2020, les crédits non performants ont augmentés
Le ROE mesure la capacité du bénéficiaire d'une banque ainsi que la rentabilité des
capitaux investis par les actionnaires. Le ROE se définit de manière très simple :
b é n é fice net
R.O.E. =
fonds propres
bénéfice net équivalent à 10,86% de ses capitaux propres. En 2019, le ROE est de
3,27%. Cette valeur est inférieure à celle de l'année précédente, ce qui suggère une
négative indique que l'entreprise a subi une perte nette, ce qui entraîne une rentabilité
négative. Selon le rapport annuel de 2020, concernant un litige en cours devant les
100 % les pertes éventuelles sur ce dossier, ce qui a impacté sensiblement le résultat
84
net de 2020, en attendant l’exécution du jugement rendu par la Haute Cour de Justice
ses obligations contractuelles. En 2021, le ROE est de 14,07%. Cette valeur positive
ROE de la Rawbank est de 19,95%. Pendant les cinq ans la valeur du ROE a été de
l'entreprise.
30.00%
20.00%
10.00%
0.00% ROE
2017.5 2018 2018.5 2019 2019.5 2020 2020.5 2021 2021.5 2022 2022.5
-10.00%
-20.00%
-30.00%
Source : Par nous-même à partir du tableau 5
b é n é fice net
R.O.E. =
Total Actif
l’exercice et le total Actif. Les analystes financiers estiment qu’un faible ROA
(inférieur à 5%) indique qu’une entreprise retire une rentabilité insuffisante par
de la RAW-BANK a été insuffisante sur toute la période étudiée. Cela est prouvé par
le fait que cet indicateur est resté inférieur à 5% durant la période sous études.
85
2.50
2.00
1.50
1.00
0.50
0.00
2017.5
-0.50 2018 2018.5 2019 2019.5 2020 2020.5 2021 2021.5 2022 2022.5
-1.00
-1.50
-2.00
ROA(%)
Source : Par nous-même à partir du tableau 6
au produit net bancaire (PNB). Ces données sont tirées directement des rapports
annuels de 2018-2022,
banque qui est absorbée par ses coûts fixes ; de 2018, 2019, 2020 et 2021 le ratio est
élevé c'est-à-dire plus les produits a grande partie absorbés dans des dépenses de
la richesse nationale et peut en cela être rapproché de la valeur ajoutée dégagée par les
entreprises non financières. En 2022 le CIR trop faible pourra s'expliquer par de
RAWABANK n’a pas respectée les normes avec des charges d'exploitation trop
60.00%
30.00%
0.00%
2017.5 2018 2018.5 2019 2019.5 2020 2020.5 2021 2021.5 2022 2022.5
CIR (%)
Source : nous-mêmes sur base du tableau 7
indicateur est utilisé par la banque pour évaluer la suffisance de ses fonds propres par
fons propres
Le ratio de levier =
total actif
aux prises des risques et permet également d'évaluer le degré d'indépendance d'une
banque vis-à-vis de ses prêteurs, elle risque de devenir dépendante de ses préteurs si
elle est trop endettée. De 2018 à 2022 il y a bonne une relation entre les fonds propres
et le total passif. Cet indicateur est utilisé par la banque pour évaluer la suffisance de
ses fonds propres par rapport à la taille de son bilan. De 2018 à 2022, ce ratio s'est
87
élevé à 7,22% en moyenne pour cinq ans, et ainsi supérieur à la limite minimum
(106,01%-100%) ; Ce qui explique ses bonnes relations avec ses clients et ses
corporelle.
Ce ratio de liquidité est traduit par rapport de l'actif réalisable sur le passif
exigible, la banque a ainsi garde une bonne situation toujours en croissance ce qui
de la banque est d'être très liquide afin d'être capable de faire face à toute demande de
crédit, escomptes, avances à terme fixe, découverts, etc.) en pourcentage du total des
Pour obtenir les limites du portefeuille de crédit par rapport à la liquidité, l’on
calcule la part des crédits sur les dépôts. Nous remarquons que, via le tableau ci-
dessous, les limites au courant de 2020 à 2022 sont dans les normes prudentielles.
Sauf en 2018 et 2019, le ratio crédits / somme totale des dépôts, provisions et prêts à
moyen terme accordés par les institutions financières s'est élevé à 57,38% et 51,56%,
cette hausse des crédits à la clientèle au cours de l'année 2018 et 2019 traduisent
pleinement le rôle joué par la banque dans le financement de l'économie, dans son
de crédits est fixé par la banque en prenant en compte toutes les autres sources de
est inférieur à 50% selon les normes prudentielles. La RAWBANK affiche une limite
prudentielles durant cinq ans. La banque avec ses politiques commerciales a augmenté
ses dépôts et les crédits qu'elle accorde durant les cinq ans.
Ratio de solvabilité
La solvabilité d’une banque est comprise comme sa capacité à faire face,
seulement avec ses différents fonds propres, aux différents engagements vis-à-vis de
ses clients et autres partenaires financiers externes. Ces données sont tirées
augmentation du ratio de solvabilité qui se justifie par le niveau élevé des dépôts et
des crédits accordés par la Banque et aussi une augmentation des capitaux permanents
dû à l'accroissement des dépôts par rapport aux fonds propres de la banque, ce ratio
détermine la capacité à faire aux éventuels risques liés à ses activités. L'instruction n°
14 de la Banque Centrale du Congo stipule que les banques sont tenues, dans la
gestion de leurs ressources, de respecter un rapport de 20% minimum entre les fonds
banque commerciale RawBank n’a toujours pas maintenu ce ratio dans les normes
CONCLUSION PARTIELLE
Au cours de ce chapitre, il a été question de montrer La politique de crédit
bancaire issues des rapports annuels de la Rawbank dont les états financiers. En
analysant les données nous avons diagnostiquer les risques ainsi que les calculs et
CONCLUSION GENERALE
1. Quel est le principal facteur qui influence l’octroi de crédit par la Rawbank ?
banque ?
Rawbank ;
notamment : le chapitre premier porte sur les considérations théoriques sur les risques
92
de crédit ; le chapitre deuxième est axé sur la présentation des milieux d’étude et la
est une banque commerciale, les actifs proviennent des dépôts de la clientèle en
tendance de dépôts et des crédits montrent que ces derniers dépendent des dépôts des
épargnants, car avant de prêter, on vérifie les mouvements des clients. Les
ont confirmé que l’accent est mis sur la qualité du client emprunteur et sur
l’expérience passée de crédit. Les dossiers de crédits sont analysés en profondeur afin
de permettre au comité crédit de prendre des décisions. Ce qui appui notre deuxième
Selon les analyses des données obtenu de la RawBank, nous affirmons que
niveau du risque.
-Pendant les cinq ans la valeur du ROE a été en moyenne de 4,57%. Cette valeur
étudiée. Cela est prouvé par le fait que cet indicateur est resté inférieur à 5% durant
RAWABANK n’a pas respectée les normes avec des charges d'exploitation trop
-Le ratio de liquidité traduisant le rapport de l'actif réalisable sur le passif exigible,
n°14 de la BCC.
-Le ratio crédits/Dépôts est inférieur à 50% selon les normes prudentielles. La
la RAWBANK est dans les normes prudentielles durant cinq ans. La banque avec
ses politiques commerciales a augmenté ses dépôts et les crédits qu'elle accorde
-Le ratio de solvabilité déterminant la capacité à faire aux éventuels risques liés à ses
Banque Centrale du Congo stipule que les banques sont tenues, dans la gestion de
leurs ressources, de respecter un rapport de 20% minimum entre les fonds propres
pas maintenu ce ratio dans les normes fixées par cette instruction.
préparer, de diversifier le portefeuille des prêts et d’offrir des crédits ciblés sur les
94
activités les plus rentables. Le conseil et la direction doivent se fixer des objectifs
plan annuel. Ce portefeuille doit faire aussi l’objet d’un suivi régulier afin que l’on
du risque reste dans les limites tolérables. Il faut adopter ces procédures de crédit
crédits implique des risques beaucoup plus importants que les autres services, à ce
propos, la recherche des mécanismes et des moyens de sécurisation est donc légitime
et nécessaire.
voir d’autres chercheurs s’y atteler en orientant notre recherche sur la comparaison du