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École Nationale Supérieure d’Arts et

Métiers Université Hassan II de Casablanca

Classe API- 1ère Année

Electrostatique
CH0 : Rappels mathématiques

Année universitaire : 2021-2022

Prof : BOUNOUAR Said

Prof. S. BOUNOUAR 1
Objectives visés

Charge Et Champ et Théorème de Conducteurs en


Interaction potentiel Gauss équilibre
Électrostatiques électrostatique • Flux du champ électrostatique
• Charge électrique électrostatique • Propriétés d’un
• Circulation du champ • Symétrie et
• Loi de coulomb électrostatique
conducteur en
• Principe de
invariance de la équilibre
• Distribution continue distribution de
superposition de charges – densité • Champ électrique au
charge et voisinage d’un
• Champ • Champ et potentiel
électrostatique
caractérisation du conducteur chargé en
d’une distribution champ et du
•… continue de charges équilibre: Théorème
potentiel de Coulomb
•…
•… •…

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Démarches didactiques et les moyens pédagogiques prévus :

Support de
cours

Démarches
didactiques
Travaux
Cours Dirigé et
magistral études de
cas

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L’évaluation

Présence et
Participation

Examen
Modalités Contrôle
d’évaluation Continu

Devoir

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Définition
L’électrostatique, qu’est-ce que c’est ?
Électrostatique

➢Électro ➢statique
Électrostatique parle de charges
Électrique électriques immobiles Ne bouge pas

Charges électriques
Définition : Électrostatique est l’étude des interactions électriques des particules chargées
immobiles.
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Rappels mathématiques pour la physique
➢ Contenu de cette partie

1 • Notion de champ

2 • Différentielle

3 • Notions fondamentales

4 • Théorème de Stokes et de Green-Ostrogradski

5 • Coordonnées curvilignes

6 • Notions de l’angle solide


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Grandeurs scalaires et grandeurs vectorielles

Les grandeurs physiques peuvent être de nature scalaire ou vectorielle.


➢ Grandeurs scalaires
Pour spécifier une grandeur scalaire il suffit de préciser un nombre (et le plus souvent une
unité).
Exemple: La température, la pression en un point, le potentiel électrique, la masse…

➢ Grandeurs vectorielles
Pour spécifier une grandeur vectorielle il faut en plus d‘un scalaire représentant l’intensité de la
grandeur, préciser la direction, le sens, et le plus souvent en physique, le point d’application de
la grandeur vectorielle.

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Notion de champ
➢ Champ scalaire et champ vectoriel
▪ champ
Un champ est une fonction qui représente une grandeur physique en tous les points de l’espace
Exemple: champ électrique, champ magnétique…

▪ Champ scalaire

Un champ scalaire est une fonction à plusieurs variables qui, à chaque point M de l’espace fait
correspondre un scalaire f(x,y,z).
Exemple : champ des températures

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Notion de champ
➢ Champ scalaire et champ vectoriel
✓ On parle de champ scalaire lorsqu’à tout point
de l’espace on associe une valeur numérique.

le champ scalaire de température / carte météorologique

✓ On parle de champ vectoriel lorsqu’à tout point


de l’espace on associe un vecteur. Chaque
vecteur a un sens et une intensité…
le champ vectoriel de vitesse / force du vent.
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Grandeurs vectorielle
Un vecteur est ainsi caractériser par :
• A : Son point d’application, c’est l’origine du vecteur. (D)
B
• V = AB : Le module du vecteur.
• (D) : La direction du vecteur. V
A
• Le sens du vecteur est indiqué par la flèche pointant de l’origine
(point A) vers l’extrémité (point B).
Exemple :
La vitesse, la force, le champ électrique…
Vecteur unitaire :
Un vecteur unitaire est un vecteur dont le module est égal à 1.

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Opérations sur les vecteurs
➢ Addition de vecteurs
Géométriquement, l’addition de deux vecteurs est effectuée en confondant l’origine du
deuxième sur l’extrémité du premier. Le vecteur ayant pour origine, l’origine du premier
vecteur et comme extrémité, l’extrémité du deuxième défini la somme des deux vecteurs.
𝐶Ԧ
+ = 𝐵
𝐴Ԧ 𝐶Ԧ
𝐵 𝐴Ԧ

La méthode peut être généralisé pour l’addition de plus de deux vecteurs 𝐷


𝑅
𝐴Ԧ + 𝐵 + 𝐶Ԧ + 𝐷 = 𝑅 𝐶Ԧ
𝐴Ԧ 𝐵
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Opérations sur les vecteurs

➢ Multiplication par un scalaire

Soit 𝜆 un scalaire; le vecteur 𝜆𝑉 est un vecteur ayant la même direction que le vecteur 𝑉, de

module 𝜆𝑉 et dont le sens est celui de 𝑉 si 𝜆 > 0 et opposé au sens de 𝑉 si 𝜆 < 0

2𝑉
-2𝑉
𝑉

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Opérations sur les vecteurs
➢ Composantes d’un vecteur
Dans plusieurs situations physiques il est important d’utiliser un repère comme système
de référence. Le repère 𝑅(𝑂; X, 𝑌, 𝑍) est constitué d’un point d’origine O, et d’un système
de trois axes (OX), (OY) et (OZ) définissant les trois dimensions de l’espace. On associe une
base orthonormée (Ԧ𝑖, 𝑗Ԧ, 𝑘 ), à ce repère. C’est une base constituée de vecteurs qui sont
orthogonaux entre eux et unitaires.

𝑖Ԧ : Vecteur unitaire de l’axe (OX).


𝑗Ԧ: Vecteur unitaire de l’axe (OY).

𝑘 : Vecteur unitaire de l’axe (OZ).

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Opérations sur les vecteurs
➢ Composantes d’un vecteur

Les composantes, (𝑥, 𝑦, 𝑧), d’un vecteur 𝑉 = 𝑂𝑀 sont les projections orthogonales du vecteur
position sur les trois axes du repère. Dans ce cas le vecteur position s’écrit :

𝑥
𝑉 = 𝑂𝑀 = 𝑥Ԧ𝑖 + 𝑦Ԧ𝑗 + 𝑧𝑘 = 𝑦
𝑧 𝑖Ԧ,𝑗,𝑘
Ԧ

𝑉
𝑂

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Opérations sur les vecteurs
➢ Egalité de deux vecteurs
Deux vecteurs 𝑉1 = 𝑥1 𝑖Ԧ + 𝑦1 𝑗Ԧ + 𝑧1 𝑘 et 𝑉2 = 𝑥2 𝑖Ԧ + 𝑦2 𝑗Ԧ + 𝑧2 𝑘 sont égaux si leurs composantes
sont égales une à une ; c.a.d. 𝑥1 = 𝑥2 , 𝑦1 = 𝑦2 𝑒𝑡 𝑧1 = 𝑧2
➢ Produit scalaire

Soit deux vecteurs 𝑉1 = 𝑥1 𝑖Ԧ + 𝑦1 𝑗Ԧ + 𝑧1 𝑘 et 𝑉2 = 𝑥2 𝑖Ԧ + 𝑦2 𝑗Ԧ + 𝑧2 𝑘 faisant un angle 𝜃 entre


eux 0 ≤ 𝜃 ≤ 𝜋.
Le produit scalaire des deux vecteurs 𝑉1 et 𝑉2 est le scalaire défini par :
V1.V2 = V1.V2 cos 
Le produit scalaire peut être aussi exprimé en termes des composantes des vecteurs :
V1.V2 = x1 x2 + y1 y2 + z1 z2
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Opérations sur les vecteurs
➢ Produit scalaire
✓ En comparant les deux expressions du produit scalaire, on peut obtenir une expression
de l’angle 𝜃 en fonction des coordonnées des deux vecteurs :
x1 x2 + y1 y2 + z1 z2
cos  =
V1 . V2
𝜋
✓ Le produit scalaire de deux vecteurs orthogonaux (𝜃 = ) est nul :
2

V1V2 = 0  V1 ⊥ V2

✓ Le produit scalaire permet de définir le module d’un vecteur 𝑉:


2
V = V .V = V = x2 + y 2 + z 2

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Opérations sur les vecteurs
➢ Produit vectoriel

Soit deux vecteurs 𝑉1 = 𝑥1 𝑖Ԧ + 𝑦1 𝑗Ԧ + 𝑧1 𝑘 et 𝑉2 = 𝑥2 𝑖Ԧ + 𝑦2 𝑗Ԧ + 𝑧2 𝑘 faisant un angle 𝜃 entre

eux. Le produit vectoriel des deux vecteurs 𝑉1 et 𝑉2 est un vecteur noté V = V1  V2 et


caractérisé par:

• Module: V = V1  V2 = V1 V2 sin  avec 0 ≤ 𝜃 ≤ 𝜋


• Direction : la direction du vecteur V1  V2 est perpendiculaire au plan formé par les
vecteurs V1 et V2 V = V1  V2

V2

V1 V1

•Sens : Le sens du vecteur V = V1  V2 est tel que le trièdre (𝑉1, 𝑉2 , 𝑉) est direct.
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Opérations sur les vecteurs
➢ Produit vectoriel
En terme des composantes des vecteurs, le produit vectoriel est exprimé de la façon suivante :
 x1   x2   y1 z2 − y2 z1 
     
V1  V2 =  y1    y2  =  x2 z1 − x1 z2 
z  z  x y −x y 
Propriétés de produit vectoriel:  1  2   1 2 2 1

✓ Le produit vectoriel de deux vecteurs est nul si et seulement si les deux vecteurs ont la
même direction (𝜃 = 0) ou l’un des vecteurs est nul.

✓ Le produit vectoriel est anticommutatif (antisymétrique) : V1  V2 = −V2  V1

✓ Interprétation géométrique du produit vectoriel : Le module, V1  V2 , du produit vectoriel de


deux vecteurs 𝑉1 et 𝑉2 représente la surface du parallélogramme formé par 𝑉1 et 𝑉2 .
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Opérations sur les vecteurs
➢ Dérivée d’un vecteur

Soit un vecteur 𝑉 = 𝑥Ԧ𝑖 + 𝑦Ԧ𝑗 + 𝑧𝑘 . La dérivée du vecteur 𝑉(𝑡) dans la base fixe 𝒊 , 𝒋Ԧ, 𝒌 dont

les composantes sont les dérivées des composantes du vecteur 𝑉(𝑡) :

dV ( t ) dx ( t ) dy ( t ) dz ( t )
= i+ j+ k
dt dt dt dt

Il est important de noter que dans ce cas les vecteurs de la base sont considérés fixe ; c.a.d.

di d j d k
= = =0
dt dt dt

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Opérations sur les vecteurs
➢ Dérivée d’un vecteur

✓ Linéarité: (
d V 1 +  V 2 ) =  dV 1
+
dV 2
dt dt dt

✓ Dérivée d’un produit scalaire :


(
d V 1V 2 ) = dV 1
.V 2 + V 1.
dV 2
dt dt dt

✓ Dérivée d’un produit vectoriel :


(
d V 1 V 2 ) = dV V 2 +V 1 
1 dV 2
dt dt dt

✓ Dérivée du produit d’un vecteur par une fonction scalaire : d fV( ) = df .V + f . dV


dt dt dt

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Opérations sur les vecteurs
➢ Grandeurs scalaires

On peut aussi montrer qu’un vecteur de module fixe : 𝑉 = 𝑉 = 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒, est orthogonal

𝑑𝑉
à sa dérivée ; 𝑉 ⊥
𝑑𝑡

On peut écrire:
( ) = d (VV ) = 2V . dV
d V
2

dt dt dt

D’autre part:
( ) = d (V ) = 2V . dV = 0
d V
2
2

dt dt dt
La dernière égalité vient du faut que le module est constant donc sa dérivée est nul.
𝑑𝑉
En comparant les deux lignes, on trouve que 𝑉. = 0, ce qui implique que les deux vecteurs
𝑑𝑡
𝑑𝑉
𝑉 𝑒𝑡 𝑑𝑡
sont orthogonaux.
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Systèmes de coordonnées

➢ Traiter les problèmes en coordonnées cartésiennes est sans doute le plus facile du point
de vue conceptuel, mais parfois n’est pas le moyen le plus adapté. La symétrie d’un
système doit toujours être prise en considération car elle permet de simplifier les calculs
ou d’avoir des moyens de vérification les plus adéquats.

➢ Ceci conduit à préférer, suivant les cas, d’autres systèmes de coordonnées qui sont
adaptés à la symétrie: coordonnées polaires, cylindriques ou sphériques.

➢ Les expressions des calculs différentiels, vectoriels et d’application des opérateurs


permettant de calculer le gradient, la divergence, le rotationnel ou le Laplacien dans les
systèmes cartésien, polaire, cylindrique et sphérique seront détaillés par la suite.

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Systèmes de coordonnées
➢ Repère cartésien (x, y, z):
Un repère cartésien est défini par un point origine O et trois axes perpendiculaires entre eux.

Les vecteurs unitaires portés les axes sont : 𝑒𝑥 , 𝑒𝑦 , 𝑒𝑧 𝑜𝑢 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ, 𝑘

OM = r = xex + ye y + zez

M′ est la projection de M dans le plan (xOy). Les composantes


x et y de 𝑟Ԧ sont les coordonnées du point M′ dans ce plan.
La composante z est obtenue en traçant la parallèle à OM′
passant par M.

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Systèmes de coordonnées

(
➢ Coordonnées polaire : u  , u )
Le point M est bien repéré si on connaît la distance 𝑂𝑀 = 𝜌 et l'angle 𝜃 que fait le
segment 𝑂𝑀 avec l'axe 𝑂𝑥 :

OM =  u 

Les coordonnées polaires 𝜌, 𝜃 et la base associée 𝑢𝜌 , 𝑢𝜃


u  = cos u x + sin u y
Cette base est relié à la base (Ԧ𝑖 , 𝑗Ԧ) : 
u = - sin u x + cos u y
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Systèmes de coordonnées
(
➢ Coordonnées cylindriques (  ,  , z ) : e , e , k )
En coordonnées cylindriques, un point M de l’espace est repéré comme un point de cylindre (droit, à base
circulaire) dont l’axe Oz est généralement confondu avec l’axe Oz du repère cartésien.
Le point M (ou 𝑟) est repéré par:
✓ le rayon ρ du cylindre sur lequel il s’appuie
✓ z sa cote par rapport au plan de référence (𝑥O𝑦)
✓ φ l’angle (𝑂𝑥, 𝑂𝑀’) où M′ est la projection de M sur le plan (𝑥O𝑦)
La notation M(ρ, φ, z) vient se substituer M(x, y, z) du repère cartésien.

OM = r =  e + zk
Est utilisé quand une quantité est invariante
Vous pouvez vérifier que, pour un point 𝒙 = 𝝆 𝐜𝐨𝐬 𝝋 par rotation autour d’un axe:
donné, les composantes cartésiennes et 𝒚 = 𝝆 𝒔𝒊𝒏 𝝋 Cette quantité ne dépend que de la distance
𝒁=𝒁
cylindriques sont liées par : 𝝆 à l’axe et de la cote z suivant l’axe
𝒓𝟐 = 𝝆𝟐 + 𝒛𝟐

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Systèmes de coordonnées
(
➢ Coordonnées cylindriques (  ,  , z ): e , e , k )

Pour obtenir le système de coordonnées


k
cylindriques il suffit de compléter le système e

de coordonnées polaires (dans le plan xOy ) e


par un troisième axe : l'axe Oz avec sa
coordonnée cartésienne z (appelée la cote)

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Systèmes de coordonnées
➢ Coordonnées sphériques ( r ,  ,  ) : (e , e , e )
r  

En coordonnées sphériques, un point M(r) est considéré comme un point d’une sphère centrée sur O. Le point M
est repéré par :
• par le rayon r de la sphère à laquelle il appartient

• L’angle θ entre la direction 𝑂𝑍 et la direction 𝑂𝑀. 𝜃 = (𝑂𝑍, 𝑂𝑀) ,
avec 𝜃 ∈ (0, 𝜋)
• l’angle φ entre la direction 𝑂𝑥 et la direction 𝑂𝑀′ où M′ est la
෣ 𝝋
projection de M dans le plan 𝑥𝑂𝑦 . 𝜑 = (𝑂𝑥, 𝑂𝑀′)

Un point M(r) étant donné, on trouve que ses coordonnées cartésiennes


s’écrivent en fonction des coordonnées sphériques; ainsi: r
 
M =  
OM = r = rer  
 ( er ,e ,e )
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Systèmes de coordonnées
(
➢ Coordonnées sphériques ( r ,  ,  ) : er , e , e )
Utilisé quand une quantité est invariante par rotation autour d’un point:
Cette quantité ne dépend que de la distance r au point

𝑒Ԧ𝜑
Vous pouvez vérifier que, pour un point donné, les
composantes cartésiennes et sphériques sont liées
par :

𝝋 𝒙 = 𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝐜𝐨𝐬 𝝋
𝒚 = 𝒓 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝐬𝐢𝐧 𝝋
𝒛 = 𝒓 𝐜𝐨𝐬 𝜽

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Différentielle
➢ Différentielle d’une fonction scalaire.
Soit un champ scalaire défini par la donnée, en un point M de coordonnées cartésiennes(𝑥, 𝑦, 𝑧)
, d’une fonction scalaire réelle continue et dérivable 𝑓( 𝑥, 𝑦, 𝑧 )= 𝑓 (𝑀) . La différentielle de 𝑓
s’écrit : f f f
df ( x, y, z )  dx + dy + dz
x y,z y z,x
z x, y

ou par simplification d’écriture:


f f f
df  dx + dy + dz
x y z
f
où la quantité est la dérivée partielle de la fonction f par rapport à la variable x, c’est à
x
dire qu’on calcule la dérivée de f par rapport à x comme s’il s’agissait d’une fonction à une seule
variable x et où y, z,... seraient des constantes.
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Différentielle
➢ Champ scalaire et champ vectoriel

Soit la fonction 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) dépendant de trois variables.


La dérivée partielle de 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) par rapport à l’une des variables est obtenue en calculant la
dérivée en considérant les deux autres variables constantes. Ainsi :
✓ la dérivée partielle de 𝑓 par rapport à 𝑥, notée 𝜕𝑓/𝜕𝑥 est obtenue en dérivant par rapport à
𝑥 et en considérant 𝑦 et 𝑧 comme des constantes.
✓ la dérivée partielle de 𝑓 par rapport à 𝑦, notée 𝜕𝑓/𝜕𝑦 est obtenue en dérivant par rapport à
𝑦 et en considérant 𝑥 et 𝑧 comme des constantes.
✓ la dérivée partielle de 𝑓 par rapport à 𝑧, notée 𝜕𝑓/𝜕𝑧 est obtenue en dérivant par rapport à
𝑧 et en considérant 𝑥 et 𝑦 comme des constantes.

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Différentielle
➢ Dérivée partielle d’une fonction à plusieurs variables

Exemple 1 :
 f
 x = y 2

Exemple 2 : 
 f  f
 x = 2 xy + yz f ( x, y, z ) = xy 2 + cos z   = 2 xy
  y
 f  f
f ( x, y, z ) = x y + xyz   = x 2 + xz
2

 y  = − sin z
 f  z
 = xy
 z

Exemple 2 : Différentielle d’une fonction scalaire : Différentielle totale


f ( x, y, z ) = xy 2 + cos z  df ( x, y, z ) = y 2 dx + 2 xydy − sin zdz

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Différentielle

➢ Différentielle d’une fonction vectorielle.

La différentielle d’un champ vectoriel V ( x, y, z ) est défini par :

V V V
dV  dx + dy + dz
x y z

Géométriquement cela représente la variation du champ vectoriel 𝑉 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑂𝑀, quand le


point se déplace du point 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧) au point voisin 𝑀’(𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑦 + 𝑑𝑦, 𝑧 + 𝑑𝑧) , c.à.d. sa
variation 𝑀𝑀′.

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Notions fondamentales : Opérateurs différentiels

➢ Opérateur 'nabla‘ 
On appelle opérateur Nabla et note  , l’opérateur différentiel défini, à partir des
coordonnées cartésienne, par:

   f f f
 = ex + ey + ez Nabla de f:  f = ex + ey + ez
x y z x y z

Il permet de déterminer les notions de gradient, rotationnel, divergence et Laplacien de


manière simple.
Exemple : Calculer  avec : f ( x, y, z ) = x 2 + 2 xy + 3 xz
f f f
f = ex + e y + e z = ( 2 x + 2 y + 3 z ) e x + ( 0 + 2 x + 0 ) e y + ( 0 + 0 + 3 x ) e z
x y z
= ( 2 x + 2 y + 3 z ) ex + 2 xe y + 3 xez

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Notions fondamentales : Opérateurs différentiels
➢ Gradient d’un champ scalaire
✓ En physique et en analyse vectorielle, le gradient est une grandeur vectorielle indiquant la
façon dont une grandeur physique varie dans l'espace.
✓ En mathématiques, le gradient est un vecteur représentant la variation d'une fonction par
rapport à la variation de ses différents paramètres.
✓ Le gradient d'une fonction f s'exprime ainsi : f f f
grad f = ex + e y + ez
x y z
En utilisant l'opérateur , on trouve plus simplement : grad f =  f

Exemple : Calculer le gradient du champ scalaire u=r2 avec (


r = xi + y j + zk )
r 2 r 2 r 2
grad ( r ) =
2
i+ j+ k = 2 xi + 2 y j + 2 zk = 2r
x y z
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Notions fondamentales : Opérateurs différentiels
➢ Relation entre le gradient et la différentielle totale :
En utilisant les définitions données auparavant, on peut établir la relation suivante :
grad f .OM =  f .OM
Cette relation permet de donner une interprétation géométrique à 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓. En effet, sur une
surface de niveau (𝑆) d’une fonction 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧), définie par 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝐶𝑡𝑒, la variation de
𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧) est nulle, c.à.d. 𝑑𝑓 = 0, ce qui donne grad f .OM = 0

Ceci permet de montrer que le vecteur 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓 est perpendiculaire à


tout déplacement élémentaire sur la surface de niveau. En d’autre
termes, 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓 est perpendiculaire à la surface de niveau
𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝐶𝑡𝑒 en tout point 𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧).
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Notions fondamentales
➢ Travail d'un champ vectoriel le long d'une courbe-Intégrale curviligne
Soient un champ vectoriel et deux points de l'espace Pa et Pb reliés par une courbe C. A
chaque point de C, on assigne un vecteur A .
Le travail du champ vectoriel A de Pa à Pb le long de C s'écrit ainsi :
Pb

T =  A.dl dl : désigne l’éléments de longueur


Pa
Si Pa = Pb, alors on parle de la circulation du champ vectoriel A le long de la courbe fermée C
et on écrit :

Pb
C= Pa
A.dl

Champ conservatif: On dit qu’un champ de vecteurs est conservatif si sa


circulation le long d’une courbe fermée est nulle.
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Notions fondamentales
➢ Flux d'un champ vectoriel à travers une surface - Intégrale de surface
➢ Soient un champ vectoriel A et une surface S. Chaque unité de surface dS au voisinage d‘un point P

peut être représenté par un vecteur perpendiculaire à S au point P appelé simplement 𝑑𝑆.

➢ Si on définit 𝑛 (𝑥, 𝑦, 𝑧) le vecteur de module 1 perpendiculaire à S en tout point, On écrit 𝑑𝑆 = 𝑛. 𝑑𝑆


avec : dS désigne l’élément de surface .
Le flux du champ vectoriel A à travers la surface S est défini ainsi :
 =  A.dS =  A.n.dS
Si la surface S est fermée on écrit : S S

 =  A.dS =  A.n.dS
S S

La notion de flux à travers une surface fermée est importante. Si aucune 'source' ne se trouve à
l'intérieur de S, alors ce flux doit être nul (flux conservatif).
Remarque importante : quand on parle de surface fermée S, le vecteur 𝑛 est toujours dirigé vers
l'extérieur de S.
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Notions fondamentales
➢ Lignes de champ  a x ( x, y , z ) 
 
A ( x, y , z ) =  a y ( x, y , z ) 
Soit un champ vectoriel donné en coordonnées cartésiennes :
 a ( x, y , z ) 
 z 
On appelle lignes de champs l'ensemble des courbes parallèles au champ vectoriel 𝑨.
(C. à. d : A  dL = 0 )
x y z
On les trouve en résolvant l'équation différentielle suivante : = =
ax a y az
Exemple :
𝜇
L’expression du champ 𝐵 créé par un fil illimité parcouru par un courant I est : 𝐵(𝑟) = 0 𝑒𝜑 ; avec 𝜇0 est la
2𝜋𝑟
perméabilité magnétique du vide.
Puisque nous avons une symétrie cylindrique nous choisissons les coordonnées cylindriques,
Les équations définissant les lignes de champs s’écrivent en coordonnées cylindriques sous cette forme :
𝑑𝑟 𝑟𝑑𝜑 𝑑𝑧
= =
𝐵𝑟 𝐵𝜑 𝐵𝑧
Montrer que les lignes de champ sont des cercles centrés sur l’axe du fil?
Prof. S. BOUNOUAR 38
Notions fondamentales
➢ Rotationnel:
Le rotationnel d’un vecteur 𝐴Ԧ est le résultat de l’application de l’opérateur « nabla » sur ce
vecteur, à la manière d’un produit vectoriel . Le résultat est un vecteur, que l’on peut
calculer avec la règle de composition du produit vectoriel en repère orthonormé.
    Az Ay 
   − 
 
 x   Ax  
y z 
      A A 
rot A =   A =     Ay  =  x − z 
y z x 
   Az  
    Ay Ax 
   − 
Exemple :  z   x y 
Le champ magnétique B crée par un fil indéfini parcouru par un
courant électrique constant 𝑰 est un champ rotationnel, car il
dérive d’un champ vectoriel 𝐴Ԧ appelé potentiel vecteur : B = rot A
Dans ce cas 𝐴Ԧ est parallèle au fil conducteur
Prof. S. BOUNOUAR 39
Notions fondamentales
➢ Divergence:

La divergence d’un vecteur A est définie par le produit scalaire de l’opérateur « nabla » avec
ce vecteur. Le résultat est un scalaire.
  
 = ex + ey + ez Ax Ay Az
x y z div A = A  = + +
x y z
A = Ax ex + Ay ey + Az ez

Exemples :
Soit le vecteur r = xex + ye y + ze z de module r = x 2
+ y 2
+ z 2

r r
Calculer : divr ; div ; div 3
r r

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Notions fondamentales
➢ Laplacien d’un champ scalaire
Soit f(x,y,z) un champ scalaire. On appelle Laplacien de f, le champ scalaire suivant:

2 f 2 f 2 f
f = 2 + 2 + 2
x y z

( ) ( )
f = div grad f = .  f =  2 f

Exemple :
r 2
( )
Montrer que :
r = div gradr = div   =
r r
1  1  r 
   = div    = div  − 3  = 0
r  r  r 
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Notions fondamentales
➢ Théorème de Stokes et de Green-ostrogradski
✓ Théorème de Stokes:
La circulation d’un vecteur 𝐴Ԧ le long d’un contour fermé L est égale au
flux du rotationnel de ce vecteur à travers une surface SL qui s’appuie
sur ce contour (l’orientation de la surface par rapport au sens de
circulation est donnée par la règle du tire-bouchon - ou trièdre direct)

 A.dl =  (  A).dS =  rot ( A).n.dS


C
S S

Le flux du rotationnel d’un vecteur à travers une surface est égal à la circulation de ce vecteur
le long d’un contour fermé sur lequel s’appuie cette surface.
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Notions fondamentales
➢ Théorème de Stokes et de Green-ostrogradski

✓ Théorème de Green-Ostrogradski

Soient (V) un volume délimité par une surface fermée (S) et 𝐴Ԧ un champ de vecteurs.
On a:

 s
A.n.ds =  div A dV
V

Le flux d’un champ de vecteurs 𝑨 à travers une surface S limitant un volume V est égale

à l’intégrale sur tout le volume de la divergence de 𝑨

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Déplacement élémentaire
➢ Déplacement élémentaire en coordonnées Cartésiennes

Le déplacement élémentaire en coordonnées cartésiennes s’écrit :

dOM = dxex + dye y + dzez


On peut aussi définir une surface élémentaire (dans le plan xOy par
exemple) :
dS = dxdy
Enfin, on peut définir un volume élémentaire :

dV = dxdydz

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Déplacement élémentaire
➢ Déplacement élémentaire en coordonnées Cylindriques
d
Le déplacement élémentaire en coordonnées cylindrique s’écrit :
 d


d

e
e
dOM = d  e +  d e + dzk
En effet, le déplacement de 𝑀 vers 𝑀’ s’effectue en faisant une translation 𝑑𝜌 suivant e , suivi
d’une rotation d’un angle 𝑑𝜑, qui donne lieu à un déplacement de 𝜌𝑑𝜑, puis une translation 𝑑𝑧

suivant 𝑘
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Déplacement élémentaire
➢ Élément de volume en coordonnées Cylindriques
Le volume élémentaire engendré par le déplacement élémentaire, décrit ci-dessus, est :

dV =  d  d dz

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Déplacement élémentaire
➢ Déplacement élémentaire en coordonnées Sphériques
Le déplacement élémentaire en coordonnées sphérique s’écrit :

dOM = drer + rd e + r sin  d e


Ce résultat peut être établi en calculant la différentielle du vecteur
position :

( )
d OM = d rer = drer + rd er = drer + rd e + r sin  d e

puisque
 er  er
d er = d + d = d e + sin  d e
 
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Déplacement élémentaire
➢ Déplacement élémentaire en coordonnées Sphériques
Le déplacement élémentaire en coordonnées sphérique s’écrit :

dOM = drer + rd e + r sin  d e

Le même résultat peut être obtenue en suivant une approche géométrique. En effet, une
variation 𝑑𝑟 de 𝑟 donne lieu à un déplacement 𝑑𝑟𝑒𝑟 , une variation 𝑑𝜃 de 𝜃 donne lieu à un
déplacement 𝑟𝑑𝜃 𝑒𝜃 et une variation 𝑑𝜑 de 𝜑 donne lieu à un déplacement 𝑟sin 𝜃 𝑑𝜑 𝑒𝜑

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L’opérateur gradient
➢ Gradient dans les systèmes de coordonnées

les différentes expressions du gradient dans les systèmes de coordonnées utilisés couramment
en physique. f f f
✓ Cartésiennes : grad f ( x, y, z ) = ex + e y + ez
x y z

f f f
✓ Cylindriques : grad f ( r ,  , z ) = er + e + ez
r r  z
f f f
✓ Sphériques : grad f ( r ,  , z , t ) = er + e + e
r r  r sin 

Exercice
Calculer le gradient des champs suivants :
f ( x, y , z ) =
2
(
1 2
x + y2 + z2 ) f ( r , ,  ) =
1
r

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L’opérateur gradient
➢ Gradient dans les systèmes de coordonnées
les différentes expressions de la divergence d’un champ vectoriel exprimé dans différents
systèmes de coordonnées.
Ax Ay Az
✓ Cartésiennes : ( )
div A =
x
+
y
+
z
 ( rAr ) A Az
✓ Cylindriques : ( )
div A =
r r
+ +
r  z
1  ( r Ar ) 1  sin  A 1 A
2

✓ Sphériques : ( )
div A = 2
r r
+
r sin  
+
r sin  

Exercice
er
Considérons le champ vectoriel A ( r , ,  ) = . Calculer la divergence de ce champ en
r2
tout point M autre que O.
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L’opérateur divergence
➢ Divergence dans les systèmes de coordonnées
les différentes expressions de la divergence d’un champ vectoriel exprimé dans différents
systèmes de coordonnées.
Ax Ay Az
✓ Cartésiennes : ( )
div A =
x
+
y
+
z
 ( rAr ) A Az
✓ Cylindriques : ( )
div A =
r r
+ +
r  z
1  ( r Ar ) 1  sin  A 1 A
2

✓ Sphériques : ( )
div A = 2
r r
+
r sin  
+
r sin  

Exercice
er
Considérons le champ vectoriel A ( r , ,  ) = . Calculer la divergence de ce champ en
r2
tout point M autre que O.
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L’opérateur Rotationnel
➢ Rotationnel dans les systèmes de coordonnées

les différentes expressions du rotationnel dans différents systèmes de coordonnées:


 Az Ay  1 A A
 −  z
− 
  y z  r  z
 Ax Az ✓ Cylindriques :  A A
✓ Cartésiennes : ( )
rot A =  − ( )
rot A =  r − z
 z r
 z x
 Ay Ax  1  ( rA ) 1 A
 −  − r

x y  r r r 

 1  ( sin  A ) 1 A
 −
 r sin   r sin  

 1 Ar 1  ( rA )
✓ Sphériques : ( )
rot A = 
r sin  

r r

 1  ( rA ) 1 A
 − r

 r r r 

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L’opérateur laplacien

➢ L’opérateur laplacien scalaire est un opérateur différentiel d’ordre deux qui transforme un
champ scalaire en un autre champ scalaire.

2 f 2 f 2 f
✓ Cartésiennes : f = 2 + 2 + 2
x y z

1   f  1  2 f  2 f
✓ Cylindriques : f =  + 2 + 2
r r  r  r  2
z

1   2 f  1   f  1 2 f
✓ Sphériques : f = 2  r +  sin 
r r  r  r 2 sin   
+
  r 2 sin 2   2

Prof. S. BOUNOUAR 53
Notions de l’angle solide
𝐿
➢ Notions de l’angle solide 2D
Un angle (simple) est défini par l'intersection de deux droites et un arc de cercle.
𝜃
Si 𝜃 = 2𝜋, alors L= 2𝜋𝑅: circonférence du cercle
𝜃
L 𝑅
= 𝑛
R 𝑢
d𝐿
Pour un segment élémentaire différent d'un arc de cercle :
d =
( dLu.n ) dL cos 
=
𝑅
R R
 =  d Sur une courbe Γ non élémentaire

A
B
𝜃
Pour une ligne quelconque, on définit l'angle à partir des droites qui passent par
les extrémités A et B. N'importe quel arc de centre 0, définira 0. 𝑂

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Notions fondamentales
➢ Notions de l’angle solide 3D

Définition : un angle solide est une grandeur qui définit la portion


d’espace délimitée par le centre d’une sphère et une partie de la
surface de cette sphère.

R
L'unité d'angle solide est le stéradian
𝛼 (sr) Quand α = 2 π, 2α = 4π alors S =
S
4π R² et Ω = 4 π
S
Cône défini par un = 2 Tout l'espace = 4π sr
angle d'ouverture α R

Angle solide élémentaire : 𝑢


𝑑𝑆
𝜃

d =
( dS .n ) dS cos 
=
𝑛
R2 R2
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Notions fondamentales
➢ Notions de l’angle solide 3D
Soit une sphère de centre 0 et de rayon R, et un élément de surface dS sur cette sphère.
L’angle solide élémentaire dΩ qui définit la portion d’espace délimitée
𝑑𝑆
par le centre de la sphère et l’élément de surface dS orientée par le R 𝑛

vecteur unitaire 𝑛 est défini par : dS


d =
R2
Autres surfaces élémentaires
dSu.n
d =
R2

Toutes ces surfaces définissent le même angle solide élémentaire Ω. dS cos 


d =
Elles sont limitées par le même cône R2
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Notions fondamentales
➢ Notions de l’angle solide 3D
Pour calculer un angle solide (angle sous lequel est vue une surface S) il faut :
1- Une surface
𝑆
𝛼
3- Définir le cône qui 𝛼 4- Définir une sphère
englobe la surface s'appuyant sur le cône
précédemment défini
2- Un point
d'observation de
cette surface: M 𝑀
𝑀
5- Déterminer l'angle solide à partir de la surface de la sphère Ω = dS/r2.
On peut montrer que l'angle solide Ω défini par un cône d'ouverture a s'écrit sous cette forme:
 = 2 (1 − cos  )
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Notions fondamentales
➢ Notions de l’angle solide 3D
✓ Exemple : Calcul d’un angle solide Ω d’ouverture

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Notions fondamentales
➢ Notions de l’angle solide 3D
Quel est l'angle solide sous lequel on voit un disque de rayon R depuis un point M de son axe
situé à une distance d du disque ?

C’est le même angle solide définit par une calotte sphérique


correspondant au même angle α,
Disque vu depuis un point de son axe
D’après l’exemple précèdent on a:
R
 = 2 (1 − cos  ) avec tan  =

d
Or cos  =
R2 + d 2  d 
 = 2 1 − 
 R +d 
2 2

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Fin

Prof. S. BOUNOUAR 60

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