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II) L’arrivée de provinciaux dans la capitale

B) L’émerveillement devant le Grand Paris

Cependant, malgré cette désorientation, les voyageurs peuvent découvrir le Grand


Paris ainsi que ses richesses. Tout d’abord, le connecteur adversatif « Mais » de la ligne 5 met
en exergue une rupture. En effet, Denise ainsi que ses frères passent d’une perte complète à
la découverte d’un lieu inconnu, changeant de la province. Le connecteur adversatif ainsi que
le passé simple « s’arrêta » révèlent en effet ce changement brusque, d’un sentiment de
fatigue suite au voyage, à un sentiment de soulagement suite au but qui a été presque
réalisé : arriver à Paris. En outre, l’auteur donne vie à Denise en incluant du discours direct,
prononcé par Denise : « Ah bien ! […] en voilà un magasin ! » (l. 7). Ainsi, de par l’interjection
couplée à une modalité exclamative, on a la mise en lumière de l’émerveillement et du
soulagement de Denise. Celle-ci n’avait pu voir dans la province de Cherbourg des magasins
de l’ampleur de ceux de Paris. C’est pourquoi, en arrivant dans le Grand Paris, celle-ci
s’exclame comme pour exprimer tout son soulagement ainsi que la beauté de ce qu’elle peut
voir. Enfin, cette journée est inscrite dans un cadre tranquille et apaisant par le chiasme de la
ligne 9 : « dont les étalages éclataient en notes vives, dans la douce et pâle journée
d’octobre ». En effet, le narrateur souhaite ici mettre en valeur ce magasin « à l’encoignure
de la rue de la Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin » ainsi que sa beauté éclatante
et visible par tous. La métaphore avec la musique souligne justement la beauté des
magasins, agréables à recevoir par le corps des personnages, dont Denise alors émerveillée
devant cette harmonie.

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