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logicielle). Cependant, cette dernière doit impérativement être synchronisée avec les horloges
des autres machines du réseau (Internet ou LAN). C’est à ce moment-là qu’entre en jeu
le Network Time Protocol (NTP). Il va non seulement fournir un horaire de
référence (horloge NTP) mais également permettre la synchronisation de ce dernier sur tous les
ordinateurs et serveurs d’un même réseau. Alors, comment fonctionne le NTP ?
Kairos Data met à profit son savoir-faire pour vous présenter, en détail, le fonctionnement et les
objectifs du NTP tout au long de cet article.
Au fil des années, le NTP a su évoluer pour gagner en fiabilité tout en tenant compte des
besoins futurs (IPv6, SNTP, etc.). Il est actuellement dans sa quatrième version, faisant référence à
la RFC n°5905 (juin 2010).
Utilisant les protocoles UDP (port 123) et IP, le NTP permet de synchroniser les horloges
d’ordinateurs (date et heure) d’un même réseau à partir d’une machine de référence. Il s’agit
généralement d’un serveur NTP.
Le Network Time Protocol n’est pas seulement un protocole de temps réseau. En effet, c’est
également un logiciel qui fonctionne en arrière-plan sur Windows ou Unix. C’est aussi une suite
d’algorithmes (intersection, Marzullo) traitant les valeurs de temps en vue de faire avancer ou
reculer l’horloge système.
D’autre part, l’horodatage NTP est utile pour prouver de manière formelle l’existence d’un
fichier numérique à une date et à une heure précise. De plus, il vient garantir la non-modification
du document depuis cette date.
Également, le NTP sert à optimiser l’utilisation de la diversité et de la redondance des
systèmes d’information. Internet, compris.
Au sommet de cette structure, vous trouverez les horloges de référence de temps. Pilotées par
radio ou par satellites, ces dernières sont des dérivés des horloges atomiques.
En dessous, les serveurs NTP de premier niveau se synchronisent sur les horloges de
référence (horloges atomiques). À ce jour, 230 serveurs de niveau 1 sont recensés à travers la
planète.
Par la suite, les serveurs NTP secondaires vont alors obtenir l’heure et la date des serveurs du
précédent niveau en mode client/serveur. D’autre part, ces mêmes serveurs vont échanger,
en mode symétrique, avec d’autres serveurs du même niveau pour s’assurer du bon
horodatage (même horaire de référence).
Les serveurs de niveau inférieur, ceux du 3ème niveau dans ce cas, utilisent la même méthode de
communication à savoir :
Puis, les clients terminaux (serveurs et ordinateurs) vont alors se synchroniser en mode
client/serveur ou en multicast en vue de recevoir un horodatage exact. Toutefois, la présence de
ces clients sur le réseau n’est autorisée qu’à partir du troisième niveau.