Vous êtes sur la page 1sur 19

Chapitre 3

- Interaction entre les protocoles


HTTP : protocole d'application qui régit la manière dont un serveur web et un client web
interagissent. Le protocole HTTP décrit le contenu et la mise en forme des requêtes et des
réponses échangées entre le client et le serveur. Les logiciels du client et du serveur web
implémentent le protocole HTTP dans le cadre de l'application. Le protocole HTTP dépend d'autres
protocoles pour gérer le transport des messages entre le client et le serveur.

TCP : protocole de transport qui gère les conversations individuelles. Le protocole TCP divise les
messages HTTP en petites parties appelées segments. Ces segments sont envoyés entre les
processus du serveur web et du client exécutés sur l'hôte de destination. Le protocole TCP est
également responsable du contrôle de la taille et du débit d'échange des messages entre le
serveur et le client.

IP : protocole responsable de la récupération des segments formatés à partir du protocole TCP, de


leur encapsulation en paquets, de l'affectation des adresses appropriées et de leur remise à l'hôte
de destination.

Ethernet : protocole d'accès au réseau qui décrit deux fonctions principales : d'une part, la
communication sur une liaison de données et d'autre part, la transmission physique des données
sur le support réseau. Les protocoles d'accès réseau prennent les paquets depuis le protocole IP et
les formatent pour les transmettre via les supports.
- Suite de Protocoles et normes de l'industrie

DNS : Traduit des noms de domaines (par exemple, cisco.com) en adresses IP

BOOTP : Permet à une station de travail sans disque d'identifier sa propre adresse IP, l'adresse IP
d'un serveur BOOTP sur le réseau et le fichier à importer dans la mémoire pour démarrer la
machine.

DHCP : Attribue dynamiquement des adresses IP aux stations clientes au démarrage. Permet aux
adresses d'être réutilisées lorsqu'elles ne sont plus nécessaires.

SMTP : Permet aux clients d'envoyer un e-mail à un serveur de messagerie. Permet aux serveurs
d'envoyer un e-mail à d'autres serveurs.

POP3 : Permet aux clients de récupérer des e-mails sur un serveur de messagerie. Télécharge les
e-mails du serveur de messagerie sur le bureau.

IMAP : Permet aux clients d'accéder aux e-mails stockés sur un serveur de messagerie. Conserve
les messages sur le serveur.

FTP : Définit les règles qui permettent à l'utilisateur d'un hôte d'accéder à des fichiers sur un autre
hôte du réseau et de transférer des fichiers vers un autre hôte du réseau. Protocole
d'acheminement des données fiable, orienté connexion et avec accusé de réception

TFTP : Protocole de transfert de fichiers simple et sans connexion. Protocole d'acheminement de


fichiers au mieux et sans accusé de réception. Produit moins de surcharge que le protocole FTP.

HTTP : Ensemble de règles permettant d'échanger du texte, des graphiques, des sons, des vidéos
et autres fichiers multimédia sur le web.

UDP : Permet à un processus exécuté sur un hôte d'envoyer des paquets à un processus exécuté
sur un autre hôte. Ne confirme pas la réussite de la transmission de datagrammes.

TCP : Permet une communication fiable entre les processus s'exécutant sur des hôtes distincts.
Communications fiables et dont un accusé de réception confirme la transmission.
IP : Reçoit des segments de message de la couche transport. Regroupe les messages en paquets.
Indique l'adresse des paquets pour permettre leur acheminement de bout en bout sur un
interréseau.

NAT : Permet de convertir les adresses IP d'un réseau privé en adresses IP globales et publiques.

ICMP : Permet à un hôte de destination de signaler à l'hôte source des erreurs liées aux
transmissions de paquets.

OSPF : Protocole de routage à état de lien. Conception hiérarchique basée sur des zones.
Protocole de routage intérieur de norme ouverte

EIGRP : Protocole de routage propriétaire de Cisco. Utilise une métrique composée tenant compte
de la bande passante, du délai, de la charge et de la fiabilité.

ARP : Fournit un mappage dynamique entre une adresse IP et une adresse physique.

PPP : Permet d'encapsuler des paquets pour les transmettre via une connexion en série.

Ethernet : Permet de définir les règles de câblage et de signalisation sur une couche d'accès
réseau.

Pilotes D'interface : Fournit des instructions à un ordinateur permettant de contrôler une


interface déterminée sur un périphérique réseau.

-Processus de communication TCP/IP


1. Dans la figure 1, l'animation commence avec le serveur web qui prépare la page HTML
(Hypertext Markup Langage) comme données à envoyer.

2. L'en-tête HTTP du protocole d'application est ajouté à l'avant des données HTML. L'en-tête
contient différentes informations, y compris la version HTTP utilisée par le serveur et un
code d'état indiquant qu'il dispose d'informations destinées au client web.

3. Le protocole de couche d'application HTTP fournit les données de la page web au format
HTML à la couche transport. Le protocole de couche transport TCP est utilisé pour gérer les
conversations, en l'occurrence entre le serveur et le client web.

4. Ensuite, les informations IP sont ajoutées à l'avant des informations TCP. Le protocole IP


attribue les adresses IP source et de destination appropriées. Ces informations
représentent le paquet IP.

5. Le protocole Ethernet ajoute les informations aux deux extrémités du paquet IP, qui
forment la trame de liaison de données. Cette trame est transmise au routeur le plus
proche du chemin vers le client web. Ce routeur supprime les informations Ethernet,
analyse le paquet IP, détermine le meilleur chemin de transmission pour le paquet, insère
le paquet dans une nouvelle trame et l'envoie au routeur voisin suivant en direction de la
destination. Chaque routeur supprime les informations de liaison de données et en ajoute
de nouvelles avant de transférer le paquet.
6. Ces données sont maintenant transportées via l'interréseau, qui se compose de supports et
de périphériques intermédiaires.

7. Dans la figure 2, l'animation commence avec le client qui reçoit les trames de liaison de
données contenant les données. Chaque en-tête de protocole est ensuite traité, puis
supprimé dans l'ordre inverse où il a été ajouté. Les informations Ethernet sont traitées et
supprimées. Elles sont suivies des informations du protocole IP, puis des informations TCP,
et enfin des informations HTTP.

8. Les informations de la page web sont ensuite transmises jusqu'au navigateur web du client.

– Exercice - Protocoles et couches


– Normes Internet

ISOC (Internet Society) : société chargée de promouvoir le développement, l'évolution et l'utilisation libres d'Internet dans le monde
entier.
•IAB (Internet Architecture Board) : comité en charge de la gestion et du développement des normes Internet.

•IETF (Internet Engineering Task Force) : groupe de travail chargé de développer, mettre à jour et gérer les technologies
Internet et TCP/IP. Ce groupe gère notamment le processus et les documents nécessaires au développement de nouveaux
protocoles et à la mise à jour des protocoles existants, appelés documents RFC (Request For Comments).

•IRTF (Internet Research Task Force) : groupe de travail axé sur la recherche à long terme liée aux protocoles Internet et
TCP/IP et notamment composé des groupes de recherche ASRG (Anti-Spam Research Group), CFRG (Crypto Forum
Research Group) et P2PRG (Peer-to-Peer Research Group).

Les organismes de normalisation indiqués à la figure 2 sont les suivants :

•ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) : association basée aux États-Unis qui coordonne
l'attribution des adresses IP, la gestion des noms de domaine et l'attribution des autres informations utilisées par les
protocoles TCP/IP.

•IANA (Internet Assigned Numbers Authority) : autorité chargée de superviser et de gérer l'attribution des adresses IP,
la gestion des noms de domaine et les identificateurs de protocole pour le compte de l'ICANN.

Organismes de normalisation pour les industries électroniques et de


communication
D'autres organismes de normalisation sont chargés de promouvoir et de créer des normes pour les secteurs électronique et des
communications, normes utilisées pour transmettre des paquets  IP sous la forme de signaux électroniques par le biais d'un support
filaire ou sans fil.

IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) : association professionnelle constituée de spécialistes du génie électrique
et de l'électronique désireux de se consacrer à l'innovation technologique et à la création de normes dans de nombreux domaines,
dont les secteurs de l'énergie et de l'énergie électrique, des soins de santé, des télécommunications et des réseaux. La figure 1
présente quelques-unes des normes associées au domaine des réseaux.

EIA (Electronic Industries Alliance) : alliance commerciale connue pour ses normes relatives au câblage électrique, aux
connecteurs et aux racks 19 pouces utilisés pour monter l'équipement réseau.

TIA (Telecommunications Industry Association) : association responsable du développement des normes de communication dans
un grand nombre de domaines, incluant les équipements radio, les tours cellulaires, les dispositifs de voix sur IP (VoIP) et les
communications par satellite. La figure 2 illustre un exemple de câble Ethernet conforme aux normes TIA/EIA.

ITU-T (Secteur de la normalisation des télécommunications de l'Union internationale des télécommunications) : l'un des plus
importants et des plus anciens organismes de normalisation. L'ITU-T définit des normes de compression vidéo, de télévision sur IP
(IPTV) et de communication haut débit, comme la DSL (digital subscriber line ou ligne d'abonné numérique).

Avantage de l'utilisation d'un modèle en couches


L'utilisation d'un modèle en couches pour décrire des protocoles et des opérations sur un réseau présente les avantages suivants  :

•Aide à la conception d'un protocole, car des protocoles qui fonctionnent à un niveau de couche spécifique disposent
d'informations définies à partir desquelles ils agissent, ainsi que d'une interface définie par rapport aux couches supérieures
et inférieures.

•Encourage la concurrence, car les produits de différents fournisseurs peuvent fonctionner ensemble.

•Permet d'éviter que des changements technologiques ou fonctionnels dans une couche ne se répercutent sur d'autres
couches, supérieures et inférieures.

•Fournit un langage commun pour décrire des fonctions et des fonctionnalités réseau.
Comme l'illustre la figure, le modèle OSI (Open Systems Interconnection) et le modèle TCP/IP sont les principaux modèles utilisés
en matière de fonctionnalités réseau. Chacun représente un type basique de modèle de réseau en couches :

•Le modèle de protocole, qui suit la structure d'une suite de protocoles donnée. Le modèle TCP/IP est un modèle de
protocole, car il décrit les fonctions qui interviennent à chaque couche de protocoles au sein de la suite TCP/IP. TCP/IP est
également utilisé comme modèle de référence.

•Le modèle de référence assure la cohérence de tous les types de protocoles et services réseau en décrivant les opérations à
effectuer à chaque couche, mais n'indique pas leur mise en œuvre. Le modèle OSI est un modèle de référence interréseau
largement répandu, mais c'est également un modèle de protocole pour la suite de protocoles OSI.

Le modèle de référence OSI


Il fournit une liste exhaustive de fonctions et de services qui peuvent intervenir à chaque couche. Il décrit également l'interaction de
chaque couche avec les couches directement supérieures et inférieures. Les protocoles TCP/IP cités dans ce cours s'articulent autour
des modèles OSI et TCP/IP. Cliquez sur chaque couche du modèle OSI pour afficher les détails.

Les fonctionnalités de chaque couche et la relation entre les différentes couches deviendront plus claires au fil du cours à mesure que
les protocoles seront abordés plus en détail.

Remarque : si les couches du modèle TCP/IP sont désignées par leur nom uniquement, les sept couches du modèle OSI sont plus
fréquemment désignées par un numéro que par un nom. Par exemple, la couche physique est appelée Couche 1 dans le modèle OSI.
Le modèle de référence TCP/IP

Le modèle de protocole TCP/IP pour les communications interréseau fut créé au début des années 1970 et est appelé modèle Internet.
Comme l'illustre la figure, il définit quatre catégories de fonctions qui doivent intervenir pour que les communications aboutissent.
L'architecture de la suite de protocoles TCP/IP suit la structure de ce modèle. Pour cette raison, le modèle Internet est généralement
appelé modèle TCP/IP.

La plupart des modèles de protocole décrivent une pile de protocoles spécifique au fournisseur. Les anciennes suites de protocoles,
telles que Novell Netware et AppleTalk, sont des exemples de piles de protocoles spécifiques au fournisseur. Le modèle TCP/IP étant
une norme ouverte, aucune entreprise ne contrôle la définition du modèle. Les définitions de la norme et des protocoles TCP/IP sont
traitées dans un forum public et définies dans un ensemble de documents RFC disponibles au public.
Comparaison des modèles OSI et TCP/IP
Les protocoles qui constituent la suite de protocoles TCP/IP peuvent être décrits selon les termes du modèle de référence OSI. Dans
le modèle OSI, la couche d'accès réseau et la couche application du modèle TCP/IP sont subdivisées pour décrire les fonctions
distinctes qui doivent intervenir sur ces couches.

Au niveau de la couche d'accès au réseau, la suite de protocoles TCP/IP ne spécifie pas quels protocoles utiliser lors de la
transmission à travers un support physique ; elle décrit uniquement la remise depuis la couche internet aux protocoles réseau
physiques. Les couches OSI 1 et 2 traitent des procédures nécessaires à l'accès aux supports et des moyens physiques pour envoyer
des données sur un réseau.

La couche OSI 3, qui correspond à la couche réseau, est directement liée à la couche Internet TCP/IP. Cette couche sert à décrire les
protocoles qui traitent et dirigent les messages via l'interréseau.

La couche OSI 4, la couche transport, est directement associée à la couche transport TCP/IP. Cette couche décrit les services et les
fonctionnalités de base qui assurent l'ordre et la fiabilité des données acheminées entre les hôtes source et de destination.

La couche application TCP/IP inclut plusieurs protocoles qui fournissent des fonctionnalités spécifiques à plusieurs applications
d'utilisateur final. Les couches 5, 6 et 7 du modèle OSI servent de références aux développeurs et aux éditeurs de logiciels
d'application pour créer des produits qui fonctionnent sur les réseaux.

Les modèles TCP/IP et OSI sont généralement utilisés pour faire référence à des protocoles de différentes couches. Le modèle OSI,
qui sépare la couche liaison de données de la couche physique, est généralement utilisé pour faire référence aux couches inférieures.
Packet Tracer - Analyse des modèles OSI et TCP/IP en action
Cet exercice de simulation vise à fournir une base pour comprendre la suite de protocoles  TCP/IP et sa relation avec le modèle OSI.
Le mode Simulation vous permet d'afficher le contenu de données envoyé sur tout le réseau à chaque couche.

Au fur et à mesure de leur transmission sur le réseau, les données sont divisées en parties plus petites et sont identifiées, afin que ces
parties puissent être réassemblées lorsqu'elles arrivent à destination. Chaque partie reçoit un nom spécifique (unité de données de
protocole, PDU) et est associée à une couche spécifique des modèles OSI et TCP/IP. Le mode Simulation de Packet Tracer vous
permet d'afficher chacune des couches et la PDU associée. Les étapes suivantes guident l'utilisateur tout au long du processus de
demande d'une page web à partir d'un serveur web, à l'aide du navigateur disponible sur un PC client.

Même si une grande partie des informations affichées seront traitées plus en détail plus loin, c'est l'occasion de découvrir le
fonctionnement de Packet Tracer et de pouvoir visualiser le processus d'encapsulation.

Segmentation des messages


En théorie, une communication unique, comme une vidéo musicale ou un courriel, pourrait être transmise à travers un réseau depuis
une source vers une destination sous la forme d'un flux ininterrompu et volumineux de bits. Si des messages étaient réellement
transmis de cette manière, alors aucun autre périphérique ne serait en mesure d'envoyer ou de recevoir des messages sur ce même
réseau pendant le transfert de ces données. Ces flux de données volumineux entraîneraient des retards conséquents. En outre, si un
lien dans l'infrastructure du réseau interconnecté échouait durant la transmission, la totalité du message serait perdue et devrait être
retransmise dans son intégralité.
Il existe une meilleure approche, qui consiste à diviser les données en parties de taille moins importante et plus facilement gérables
pour les envoyer sur le réseau. Cette division du flux de données en parties plus petites est appelée segmentation. La segmentation
des messages présente deux avantages majeurs :

• L'envoi d'éléments individuels de plus petite taille depuis une source vers une destination permet d'entremêler de
nombreuses conversations différentes sur le réseau. C'est ce que l'on appelle le multiplexage. Cliquez sur chaque bouton de
la figure 1, puis sur le bouton Lecture pour afficher les animations sur la segmentation et le multiplexage.

• La segmentation peut augmenter l'efficacité des communications réseau. Si une partie du message ne parvient pas à sa
destination, en raison d'une panne réseau ou de l'encombrement du réseau, seules les parties manquantes doivent être
transmises à nouveau.
La difficulté que présente l'utilisation de la segmentation et du multiplexage pour la transmission des messages à travers un réseau
réside dans le niveau de complexité ajouté au processus. Imaginez que vous deviez envoyer une lettre de 100 pages, mais que chaque
enveloppe ne peut contenir qu'une seule page. Le processus d'écriture de l'adresse, de mise sous enveloppe, d'envoi, de réception et
d'ouverture de la totalité des 100 enveloppes prendrait beaucoup de temps à l'expéditeur et au destinataire.

Dans les communications réseau, chaque partie du message doit suivre un processus similaire pour s'assurer qu'elle arrive à
destination et peut ensuite être réassemblée dans le contenu du message d'origine, comme illustré à la figure 2.

Unités de données de protocole


Lorsque les données d'application descendent la pile de protocoles en vue de leur transmission sur le support réseau, différentes
informations de protocole sont ajoutées à chaque niveau. Il s'agit du processus d'encapsulation.
La forme qu'emprunte une donnée sur n'importe quelle couche est appelée unité de données de protocole. Au cours de
l'encapsulation, chaque couche, l'une après l'autre, encapsule l'unité de données de protocole qu'elle reçoit de la couche supérieure en
respectant le protocole en cours d'utilisation. À chaque étape du processus, une unité de données de protocole possède un nom
différent qui reflète ses nouvelles fonctions. Bien qu'il n'existe aucune convention d'attribution de noms universelle pour les unités de
données de protocole, dans ce cours, les unités de données de protocoles sont nommées en fonction des protocoles de la suite TCP/IP,
voir l'illustration. Cliquez sur chaque unité de données de protocole dans l'illustration pour plus d'informations.

Exemple d'encapsulation
Lors de l'envoi de messages sur un réseau, le processus d'encapsulation fonctionne de haut en bas. À chaque couche, les informations
de la couche supérieure sont interprétées comme des données dans le protocole encapsulé. Par exemple, le segment TCP est
interprété comme des données dans le paquet IP.
Cliquez sur le bouton Lecture de la figure pour visualiser le processus d'encapsulation lorsqu'un serveur web envoie une page web à
un client web.

Désencapsulation
Ce processus est inversé sur l'hôte récepteur. Il est alors appelé désencapsulation. La désencapsulation est le processus utilisé par un
périphérique récepteur pour supprimer un ou plusieurs des en-têtes de protocole. Les données sont désencapsulées au fur et à mesure
qu'elles se déplacent vers la partie supérieure de la pile et l'application de l'utilisateur final.
Cliquez sur le bouton Lecture de la figure pour visualiser le processus de désencapsulation
Adresses réseau
Les couches réseau et liaison de données sont chargées de transmettre les données du périphérique source au périphérique de
destination. Comme illustré à la figure 1, les protocoles de ces deux couches contiennent les adresses source et de destination, mais
ils ne les utilisent pas aux mêmes fins.
• Les adresses de couche réseau source et de destination remettent le paquet IP de la source d'origine à la destination
finale, sur le même réseau ou sur un réseau distant.

• Les adresses de liaison de données source et de destination transmettent la trame liaison de données d'une carte réseau à
une autre, sur un même réseau.

L'adresse IP est la couche réseau (ou couche 3), c'est-à-dire l'adresse logique utilisée pour acheminer le paquet IP de la source
d'origine à la destination finale, comme illustré à la figure 2.

Le paquet IP contient deux adresses IP :

• Adresse IP source : adresse IP du périphérique expéditeur, la source d'origine du paquet.

• Adresse IP de destination : adresse IP du périphérique récepteur, la destination finale du paquet.


Adresses de liaison de données
Sur la couche liaison de données ou couche 2, l'adresse physique joue un rôle différent. L'objectif de l'adresse de liaison de données
est de transmettre la trame liaison de données d'une interface réseau à une autre, sur un même réseau. Ce processus est illustré aux
figures 1 à 3.
Pour qu'un paquet IP puisse être envoyé via un réseau câblé ou sans fil, il doit être encapsulé dans une trame de liaison de données
qui peut être transmise à travers le support physique.

Au fil de son périple, de l'hôte au routeur, du routeur à un autre routeur, et enfin du routeur à l'hôte, le paquet IP est encapsulé dans
une nouvelle trame liaison de données à chaque stade de son acheminement. Chaque trame liaison de données contient l'adresse
liaison de données source de la carte réseau qui envoie la trame, et l'adresse liaison de données de destination de la carte réseau qui la
reçoit.

La couche 2, le protocole de liaison de données, sert uniquement à remettre le paquet entre les cartes réseau d'un même réseau. Le
routeur supprime les informations de couche 2 dès leur réception sur une carte réseau et ajoute de nouvelles informations de liaison
de données avant de les transférer vers la destination finale.

Le paquet IP est encapsulé dans une trame de liaison de données qui contient les informations de liaison de données, notamment les
adresses suivantes :

• Adresse de liaison de données source : adresse physique de la carte réseau du périphérique qui envoie la trame de liaison
de données.

• Adresse de liaison de données de destination : adresse physique de la carte réseau qui reçoit la trame de liaison de
données. Cette adresse correspond soit au routeur de tronçon suivant, soit au périphérique de destination final.

La trame de liaison de données contient également une queue de bande qui est présentée en détail dans les chapitres suivants.

Périphériques sur le même réseau


Pour comprendre comment des périphériques communiquent au sein d'un réseau, il est important de comprendre les rôles des
adresses de couche réseau et des adresses de liaison de données.
Rôle des adresses de la couche réseau

Les adresses de couche réseau ou adresses IP indiquent la source d'origine et la destination finale. Une adresse IP contient deux
parties :
• Une partie réseau : partie située à l'extrême gauche de l'adresse qui indique à quel réseau appartient l'adresse IP. Tous les

périphériques du même réseau ont, dans leur adresse IP, la même partie réseau.

• Une partie hôte : partie restante de l'adresse qui identifie un périphérique spécifique sur le réseau. La partie hôte est unique

et propre à chaque périphérique du réseau.

Remarque : le masque de sous-réseau sert à identifier la partie réseau d'une adresse de la partie hôte. Le masque de sous-réseau est
traité plus en détail dans les chapitres suivants.

Dans cet exemple, nous avons un ordinateur client (PC1) communiquant avec un serveur FTP sur le même réseau IP.

• Adresse IP source : adresse IP du périphérique expéditeur, l'ordinateur client PC1 : 192.168.1.110.

• Adresse IP de destination : adresse IP du périphérique récepteur, le serveur FTP : 192.168.1.9.

Vous remarquerez dans la figure que la partie réseau de l'adresse IP source et de l'adresse IP de destination indique qu'elles se
trouvent sur le même réseau.

Rôle des adresses de la couche liaison de données

Lorsque l'expéditeur et le récepteur du paquet IP se trouvent sur le même réseau, la trame de liaison de données est envoyée
directement au périphérique récepteur. Sur un réseau Ethernet, les adresses de liaison de données sont appelées adresses (MAC)
Ethernet. Les adresses MAC sont physiquement incorporées dans la carte réseau Ethernet.
• Adresse MAC source : il s'agit de l'adresse de liaison de données ou adresse MAC Ethernet du périphérique qui envoie la

trame de liaison de données avec le paquet IP encapsulé. L'adresse MAC de la carte réseau Ethernet de PC1 est AA-AA-
AA-AA-AA-AA, écrite en notation hexadécimale.

• Adresse MAC de destination : lorsque le périphérique récepteur se trouve sur le même réseau que le périphérique

expéditeur, il s'agit de l'adresse de liaison de données du périphérique récepteur. Dans cet exemple, l'adresse MAC de
destination est l'adresse MAC du serveur FTP : CC-CC-CC-CC-CC-CC, écrite en notation hexadécimale.

La trame contenant le paquet IP encapsulé peut maintenant être transmise par PC1 directement au serveur FTP.

Périphériques sur un réseau distant

Mais quels sont les rôles de l'adresse de couche réseau et de l'adresse de couche liaison de données lorsqu'un périphérique
communique avec un autre périphérique situé sur un réseau distant ? Dans cet exemple, nous avons un ordinateur client (PC1)
communiquant avec un serveur appelé « serveur web », situé sur un autre réseau IP.
Rôle des adresses de la couche réseau

Lorsque l'expéditeur du paquet appartient à un réseau différent de celui du récepteur, les adresses IP source et de destination
représentent des hôtes sur différents réseaux. Cette information est indiquée par la partie réseau de l'adresse IP de l'hôte de
destination.

• Adresse IP source : adresse IP du périphérique expéditeur, l'ordinateur client PC1 : 192.168.1.110.

• Adresse IP de destination : adresse IP du périphérique récepteur, ici le serveur web : 172.16.1.99.

Vous remarquerez dans la figure que la partie réseau de l'adresse IP source et de l'adresse IP de destination indique qu'elles se
trouvent sur des réseaux différents.

Rôle des adresses de la couche liaison de données

Lorsque l'expéditeur et le récepteur du paquet IP se trouvent sur des réseaux différents, la trame liaison de données Ethernet ne peut
pas être envoyée directement à l'hôte de destination, car celui-ci n'est pas directement accessible sur le réseau de l'expéditeur. La
trame Ethernet doit être envoyée à un autre périphérique appelé routeur ou passerelle par défaut. Dans notre exemple, la passerelle
par défaut est R1. R1 dispose d'une adresse de liaison de données Ethernet qui se trouve sur le même réseau que PC1. Cela permet à
PC1 d'accéder directement au routeur.

• Adresse MAC source : adresse MAC Ethernet du périphérique expéditeur, PC1. L'adresse MAC de l'interface Ethernet de
PC1 est AA-AA-AA-AA-AA-AA.

• Adresse MAC de destination : lorsque le périphérique récepteur (l'adresse IP de destination) se trouve sur un réseau
différent de celui du périphérique expéditeur, ce dernier utilise l'adresse MAC Ethernet de la passerelle par défaut ou
routeur. Dans cet exemple, l'adresse MAC de destination est l'adresse MAC de l'interface Ethernet de R1, 11-11-11-11-11-
11. Il s'agit de l'interface associée au même réseau que PC1.

La trame Ethernet contenant le paquet IP encapsulé peut être transmise à R1. R1 achemine le paquet vers la destination, le serveur
web. R1 peut transmettre le paquet à un autre routeur ou bien directement au serveur web si la destination se trouve sur un réseau
connecté à R1.

Il est important que l'adresse IP de la passerelle par défaut soit configurée sur chaque hôte du réseau local. Tous les paquets dont la
destination se trouve sur des réseaux distants sont envoyés à la passerelle par défaut. Les adresses MAC Ethernet et la passerelle par
défaut sont abordées dans les chapitres suivants.

Les Couches de modèle OSI (Open Systems Interconnection)

La couche (7)-Application est composée des services applicatifs au plus proche des utilisateurs tels que
DNS, Telnet, FTP (File Transfert Protocol), TFTP (Trivial File Transfer Protocol), SMTP (Simple Mail Transfer
Protocol). SNMP (Simple Network Management Protocol), HTTP (HyperText Transfer Protocol), et DHCP
(Dynamic Host Configuration Protocol).

La couche (6) - Présentation encode, encrypte et comprosse les données utiles aux formats ASCII, JPEG
MPEG...

La couche (5)-Session établit des sessions entre les applications. Le protocole NFS est associé à cette
couche.

La couche (4) - Transport établit, maintient et termine les sessions entre les périphériques terminaux
(cartes réseaux, routeurs). Les protocoles associés à cette couche sont UDP (User Datagram Protocol) et
TCP (Transmission Control Protocol). Cette couche assure également l'ordonnancement des segments
avant la remontée vers la couche application.

La couche (3) - Réseau adresse les interfaces de façon globale et détermine les meilleurs trajets sur un
inter- réseau (routage). Les protocoles et commandes associés à cette couche sont: IP IPX, ICMP, ARP RARP,
Ping. Traceroute,

La couche (2)- Liaison de données adresse localement les interfaces, livre les informations localement en
utilisant l'adresse MAC des interfaces. Elle ajoute un en-tête de trame qui contient l'adresse matérielle de
l'unité de destination ou de l'unité suivante sur le chemin. La couche liaison de données se divise en deux
sous- couches: la sous-couche LLC (Logical Link Control) et la sous-couche MAC (Media Access Control).

La couche (1)-Physique encode le signal, définit les spécifications physiques et électriques du câblage et des
connecteurs.

Vous aimerez peut-être aussi